Régionales 2015, c`est parti !
Transcription
Régionales 2015, c`est parti !
joyandet2015.fr FUSION COMMENT LA NOUVELLE RÉGION PEUT DEVENIR UN TREMPLIN ? PAGE 2 BFC TERRITOIRES p. 2 BFC, en chiffres BFC, une fusion pour quoi faire ? Joyandet : « la fusion doit être gagnant-gagnant » BFC POLITIQUE p. 3 La reconquête est en marche Les tweets politiques BFC PROJET p. 4 Interview d’Alain Joyandet ENTRETIEN ALAIN JOYANDET, CANDIDAT AUX ÉLECTIONS RÉGIONALES 2015 « JE FERAI BAISSER LE CHÔMAGE EN BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ DE 10% D’ICI 2021. » PAGE 4 Régionales 2015, c’est parti ! Depuis plusieurs semaines, la campagne pour les prochaines élections régionales est lancée. Elle concentre d’ores et déjà toutes les attentions. Pourquoi ? Les résultats seront bien sûr décisifs au niveau local, pour l’avenir des territoires, mais ils auront une portée nationale considérable, ce rendez-vous étant le dernier galop d’essai avant 2017. Il a été le premier à déclarer sa candidature. Le 13 décembre dernier, Alain Joyandet, Sénateur UMP de Haute-Saône, ancien Ministre, ancien Maire de Vesoul, ancien Député, annonçait son intention de briguer la présidence de la nouvelle grande région Bourgogne Franche-Comté, avec le soutien de la quasi-totalité des parlementaires UMP des 8 départements. Certains opposants, pris de court, ont alors tenté d’expliquer qu’il était beaucoup trop tôt. Quelques semaines plus tard, plus personne n’oserait se servir de cet argument, et pour cause : l’ensemble des responsables politiques de la région, quelle que soit leur appartenance politique, se sont tous depuis rendus compte qu’un an ne serait pas de trop pour construire un projet qui engageait l’avenir de quelques 3 millions d’habitants. Excusez du peu. Alain Joyandet, candidat depuis le 13 décembre, en campagne au salon de l’automobile à Châtillon le 11 avril Aujourd’hui, la course est donc lancée. Avec de nouvelles règles, et un contexte politique inédit. Les nouvelles règles, ce sont bien sûr deux régions qui fusionnent pour n’en faire plus qu’une, avec de nouvelles compétences. de la fiscalité et des déficits publics, et un Front national qui séduit de plus en plus d’électeurs désabusés. Au milieu de ce panorama politique désenchanté, l’opposition, contrairement à ce que certains observateurs aguerris avaient prédit, représente la seule alternative crédible à une majorité socialiste désavouée. Le contexte politique inédit, c’est un pouvoir en place qui bat mois après mois des records d’impopularité, des exécutifs locaux remis partout en question pour une explosion simultanée Les dernières élections municipales, européennes et départementales l’ont montré. La famille de la droite et du centre a la lourde responsabilité de confirmer l’essai. Le dernier avant le match final de 2017. BFC ILLUSTRÉ p. 6 « La montagne, l’un de nos atouts » « L’économie, notre priorité » Chronologie de campagne La campagne en images Avec la grande région, beaucoup craignent que l’Arc Jurassien, qui borde la Franche-Comté à la frontière suisse par les départements du Doubs et du Jura, ne se retrouve encore plus éloigné qu’il ne l’est aujourd’hui des centres de décision. la suite en page 7 En septembre 2012, le Président de la république nous prédisait l’inversion de la courbe du chômage pour la fin de l’année 2013. Il n’en a rien été. Au contraire, depuis son élection à l’Élysée, le chômage ne cesse de progresser pour avoisiner les 3,5 millions de demandeurs d’emploi. la suite en page 7 BFC OPINIONS p. 7 La montagne, l’un de nos atouts, par Annie Genevard L’économie, notre priorité, par Damien Meslot BFC COMITÉ DE SOUTIEN p.8 QG de Dijon 4 Place Darcy – Passage Darcy 21 000 Dijon QG de Besançon 9 Avenue de Montrapon 25 000 Besançon Tél. : 06 72 62 84 22 par Annie Genevard par Damien Meslot BFC ÉDITO par Alain Joyandet Il y a des moments particuliers dans la vie d’un responsable politique. Participer à la construction d’une nouvelle région en est un. Surtout lorsqu’il s’agit de sa propre région. La Bourgogne et la Franche-Comté sont mes racines. Elles ont chacune leur histoire, leur ADN, leurs symboles, leurs drapeaux, leurs services publics, leurs entreprises, leurs réseaux de transports, leurs équipes de foot, leurs atouts… Deux régions qui n’en font donc plus qu’une… Enfin, pour le moment, sur le papier. F O R M I DA B L E D E F I , F O R M I DA B L E CHALLENGE, FORMIDABLE PROJET. Réunir ces deux régions pour n’en faire qu’une, plus forte, plus audacieuse, plus dynamique encore. Mais si la promesse est belle, la mise en œuvre n’en sera pas plus simple. Pour passer du papier à la réalité, il va falloir construire une nouvelle organisation, réformer les structures, aligner les fiscalités locales, répartir les rôles, accepter, parfois, de laisser à « l’autre »… Pas simple, mais captivant. Parce que ce défi me passionne et symbolise tout ce qui a toujours guidé mon action politique, j’ai décidé de porter un projet pour cette nouvelle région, avec toute une équipe qui a la même ambition, élus locaux, parlementaires, personnalités de la société civile, Bourguignons et Francs-Comtois… J’ai décidé de porter un projet avec une seule ambition : être un fédérateur d’idées, un catalyseur d’énergies de tous ceux qui se sont lancés avec moi dans cette formidable aventure. Je n’ai donc qu’une invitation : ET SI ON LA CONSTRUISAIT ENSEMBLE, NOTRE NOUVELLE RÉGION ? Dijon, au cœur de la Bourgogne 2 BFC TERRITOIRES BFC, EN CHIFFRES 2 816 800 habitants 1 287 000 actifs 74 395 étudiants 3 831 communes 143 cantons 71,3 milliards de PIB 59 habitants/ km2 25 communes de plus de 10 000 habitants 8 départements 5 ème région de France en superficie (47 780 km2) 3 monuments inscrits à l’UNESCO 2 communes de plus de 100 000 habitants 14 gares desservies par le TGV BFC, une fusion pour quoi faire ? La loi du 16 janvier 2015 crée 13 nouvelles grandes régions, à la place des 22 régions métropolitaines existantes. Cette réforme, pourtant fondamentale pour nos territoires, a été faite sans grande concertation et avec un manque évident de pédagogie. Résultat : elle est fortement contestée sur le terrain et souvent incomprise. Pourtant, si elle est bien mise en œuvre, elle pourrait représenter pour la Bourgogne Franche-Comté une réelle opportunité. S’il y a bien un constat sur lequel l’ensemble des élus locaux s’accorde, c’est qu’une simplification de l’organisation territoriale du pays est indispensable. Les choses se compliquent lorsque l’on se penche sur le « comment faire ?». L’unanimité laisse alors la place à des divergences profondes, qu’elles soient idéologiques ou pratiques, le tout saupoudré d’un certain scepticisme sur la faisabilité d’une telle réforme et sur sa capacité à dégager de réelles économies de fonctionnement. A la décharge des sceptiques, la réorganisation territoriale, déjà préconisée en 2007 par le Comité Balladur, est un serpent de mer sur lequel les parlementaires français ont toujours peiné à s’entendre. Pourtant, une majorité de députés et sénateurs, de gauche mais aussi de droite, dont Alain Joyandet, ont voté pour le projet de loi gouvernemental, Besançon, au cœur de la Franche-Comté malgré certaines réserves. Pourquoi ? S’est appliqué un principe de réalité, au delà des clivages politiques : désormais, les régions françaises auront une taille similaire aux autres régions européennes, et pourront être à même de bâtir des stratégies territoriales cohérentes tout en mettant en place des coopérations interrégionales conséquentes. « Ensemble, nous sommes plus forts » pourrait être le slogan de cette fusion. Reste toutefois à convaincre les premiers concernés, à savoir les Bourguignons et les Francs-Comtois ; et la seule voie pour rendre cette fusion populaire semble bien de montrer quels impacts elle pourra avoir sur les compétences régionales, et donc sur la capacité de la nouvelle région à mettre en œuvre des politiques attendues sur le terrain, notamment en matière d’emploi et d’économie. C’est donc bien sur la question des compétences que se jouera la fusion. Va-t-on enfin, dans un pays Joyandet : « La fusion doit être gagnant-gagnant » Vous avez choisi de voter en faveur du texte du gouvernement. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi ? Ma passion et mon engagement politique ont toujours été au service de mes territoires. Quand la réforme territoriale est arrivée au Sénat, j’ai immédiatement pensé que la création d’une grande région Bourgogne Franche-Comté pouvait être une opportunité. Je suis né en Bourgogne, à Dijon, où j’ai fait une partie de mes études, puis j’ai créé mon entreprise en Franche-Comté, avant de la développer sur l’ensemble des deux régions. J’ai un attachement tout particulier pour ces territoires. Quels sont selon vous les atouts de la grande région Bourgogne-Franche-Comté ? Nous avons des atouts immenses : nous serons la première région industrielle de France, nous avons des trésors culturels, un potentiel de développement économique à ne pas négliger. Et nous avons deux régions qui sont très complémentaires. Sur le long terme, ce rapprochement va nous offrir une richesse et un potentiel formidable : la Bourgogne est notamment connue pour ses vins, la FrancheComté a une tradition industrielle que nous devons accompagner dans son développement. Il sera indispensable de promouvoir ce capital commun, tout en conservant bien sûr leurs identités respectives. Mais je crois aussi qu’il est important de souligner que c’est une nouvelle région qui reste à taille humaine. Nous pourrons engager des réformes, tout en restant proches de nos concitoyens. Car je suis convaincu que cette fusion ne réussira que si elle est d’abord construite et portée par ceux qui y vivent. La Franche-Comté ne risque-t-elle pas de pâtir de cette union ? La Franche-Comté, qui a 1 million 200 000 habitants, par rapport à la Bourgogne qui en a 1 million 600 000, se sent légitimement en danger, d’autant que le gouvernement socialiste a décidé cette fusion sans concertation, et que les Présidents actuels des deux régions ont accepté cette fusion sans aucune condition! Il est donc compréhensible que les Francs-Comtois soient inquiets. Mais fusion ne veut pas dire disparition des identités. A nous d’expliquer concrètement en quoi cette réforme est une opportunité, et non un frein. Je suis convaincu que cette fusion ne réussira que si elle est d’abord construite et portée par ceux qui y vivent. Selon vous, il peut donc y avoir une fusion « gagnant-gagnant » ? Bien sûr! J’en suis intimement persuadé, sinon je n’aurais jamais voté en faveur de ce texte. La Bourgogne et la Franche-Comté ont beaucoup de choses à s’apporter mutuellement, cette fusion nous donne un cadre. Après, j’ai souvent dit que les socialistes pouvaient avoir de bonnes idées, mais que pour la mise en oeuvre, je préfèrais que nous soyons aux manettes! Là aussi, c’est à nous de construire un projet pour convaincre les électeurs que les réformes, les idées et les priorités que nous proposons sont celles dont la région a besoin. de tradition jacobine, accepter de décentraliser des compétences plutôt gérées jusqu’ici par l’Etat, comme l’emploi ou l’économie ? Acceptera-t-on enfin de valider le principe selon lequel, oui, les politiques publiques peuvent être plus efficaces quand elles sont élaborées au plus près La nouvelle région permettra de mettre en oeuvre les politiques attendues sur le terrain. du terrain ? C’est ce qui va se jouer dans les mois qui viennent avec l’examen par le Parlement du projet de loi NOTRe. Une chose est sûre, compte tenu des élections régionales qui auront lieu en décembre prochain, il y a urgence à clarifier les choses. « La fusion est une chance » par Jacques Barthélémy La fusion est une chance pour nos deux régions, mais elle est avant tout une force non négligeable ! La région aura la gestion de la politique de l’emploi, et pourra ainsi aider les petites et moyennes entreprises locales à embaucher et à se déJacques Barthélémy, velopper. Elle pourra ancien préfet de la région Franche-Comté, ainsi mieux connecter Co-directeur de l’éducation, avec sa campagne gestion des lycées, et l’emploi, afin de poursuivre le développement de l’apprentissage, d’apporter une meilleure professionnalisation de nos jeunes, et de les aider à envisager leur avenir positivement en leur apportant une formation et des moyens plus adaptés au dynamisme démographique et territorial ! Elle aura la gestion de l’aménagement du territoire, et pourra ainsi prendre des décisions pour promouvoir les nouvelles technologies du Très Haut Débit et permettre à tous de recevoir jusqu’au plus profond des campagnes des capacités en flux Internet accrues ! Elle aura la gestion du tourisme, et pourra ainsi permettre la valorisation du patrimoine bourguignon et franc-comtois au niveau national, européen et international. La grande région est un outil pour nos territoires, alors profitons-en ! 3 BFC POLITIQUE LES TWEETS POLITIQUES @Gillesplatret 16.05.2015 La gauche attaque le nom « Les Républicains » . Jalousie de la part de celle qui a trop oublié les principes de la république. #Républicains @Jpraffarin 17.04.2015 Seul un plan PME fera baisser le chômage : défisc. des bénéfices investis, doublement des seuils, aides aux heures sup, exo des charges,… @NicolasSarkozy 06.05.2015 La République, c’est la reconnaissance et la valorisation du travail. Qu’en reste-t’il après 103 taxes et impôts nouveaux en trois ans? La reconquête est en marche Après le succès des élections départementales de mars dernier, les élections régionales prévues en décembre prochain doivent permettre aux Républicains de prouver qu’ils sont plus que jamais une alternative à la politique de François Hollande. Sur le terrain, élus et militants sont d’ores et déjà en ordre de bataille pour montrer que la reconquête est en marche. Nicolas Sarkozy l’a répété le soir du second tour des élections départementales, qui a vu le succès incontestable, et incontesté, de l’alliance de la droite et du centre : la reconquête est en marche. Et c’est vrai. Cette victoire, c’est d’abord celle d’un Nicolas Sarkozy qui a su s’imposer comme patron de l’UMP et remettre de l’ordre dans un parti déchiré ces dernières années par les divisions. C’est aussi, et il est important de la souligner, la victoire de tous les candidats qui ont su se mobiliser sur le terrain. Mais c’est surtout la victoire de l’espoir retrouvé : l’opposition a su montrer qu’elle était une alternative crédible au gouvernement en place. C’est sans doute pour cela que la joie a vite laissé la place à un immense sentiment de responsabilité. L’opposition ne peut en effet imaginer sérieusement qu’il lui suffise de s’appuyer sur ses lauriers pour confirmer ses succès lors des échéances à venir. C’est bien sur le terrain des idées que la bataille va se dérouler. La reconquête est donc en marche, mais plus que jamais, si on analyse les résultats des derniers scrutins, il est évident que ce que les électeurs attendent, c’est certes une remise en question de la politique actuelle, mais surtout des idées et des propositions qui prouvent que les responsables politiques ont enfin compris qu’ils étaient d’abord là pour répondre à leurs préoccupations. Et l’enjeu n’est pas des moindres : le Front national se tient là, en embuscade, avec ses réformes qui n’en sont pas et qui mèneraient le pays au fond du gouffre en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Qui peut croire au SMIC à 2 000 euros ou au retour de la retraite à 60 ans ? Et pourtant, cela ne reste pas moins tentant. Meeting de Nicolas Sarkozy à Belfort pour les départementales, 12 mars (Copyright Sébastien Valente) Mais dire et répéter que le Front national n’a pas un programme de gouvernement n’est pas un argument suffisant, pour permettre à la droite de revenir à la tête des régions, puis à la tête du pays. Les mois qui viennent doivent donc être dévolus à un travail de fond, un travail de débat dans un premier temps, pour mieux comprendre ce que les électeurs attendent, un travail de réflexion ensuite pour élaborer des projets de réformes à mettre en oeuvre dans tous les domaines, pour relancer l’économie, pour amener plus de justice, pour permettre à ceux qui travaillent de vivre, et de vivre bien, de leur salaire. Ensuite viendra le temps de la pédagogie, de l’explication. Et il faudra enfin convaincre. C’est à ce moment, et à ce moment seulement que l’on verra que la reconquête était bel et bien en marche, et que personne n’a pu l’arrêter. @Ajoyandet 06.05.2015 ADOPTÉ! Très fier que mon amendement ouvrant le Crédit d’Impôt Familles à 2 millions de non-salariés ait été adopté cette nuit ! #sénat #justice @BrunoRetailleau 20.04.2015 L’année où le gouvernement promet de baisser les impôts, il baisse les allocations familiales. #DéshabillerPaulpourHabillerJacques @Laurentwauquiez 17.01.2015 Aucune concession : ceux qui vivent en France doivent se soumettre au principe de la République : laïcité, égalité homme-femme… @JBLemoyne 16.05.2015 Avec Sabine et Constance, ns sommes très heureux de partager avec vous le bonheur de la naissance d’Aymeric! #LaVie @MenezHuel 16.05.2015 Ah @Ajoyandet brise l’omerta sur la mobilité des cadres de direction dans le cadre de la fusion Bourgogne Franche-Comté #LVELBFC Régionales 2015 : La reconquête est en route. La Bourgogne et la Franche-Comté ont en commun les mêmes racines, le même amour du travail, le bon sens partagé. La reconquête par la droite républicaine est en route, elle se fera autour d’un programme ambitieux et structuré axé sur ces trois priorités : réussir la fusion, relancer l’économie, rayonner à travers l’excellence. Soyons A. Houpert, Sénateur tous rassemblés autour de notre candidat UMP UMP de la Côte d’Or. pour une campagne de terrain, offensive et constructive, respectueuse de tous et résolument audacieuse dans ses propositions. Pour une politique de proximité et de vérité. Les électrices et les électeurs, en soutenant massivement les candidats de la droite républicaine lors des élections départementales, ont fait le choix d’une politique de proximité, de vérité et d’honnêteté. C’est cette politique dont notre grande région a besoin pour relever les défis qui l’attendent, et pour répondre aux Marie-Christine difficultés que le gouvernement actuel fait peser DALLOZ, Députée sur les collectivités territoriales. Les candidats UMP du Jura. de la droite incarnent ce renouveau nécessaire qu’attendent les Bourguignons et les Francs-comtois. 4 BFC PROJET BFC, L’ÉCONOMIE EN CHIFFRES BOURGOGNE 8ème région de destination des étrangers 2ème région agricole de France 2,1% du PIB français FRANCHE-COMTÉ 1 actif sur 4 travaille dans l’industrie 1,4% du PIB français 2ème région dans la filière du bois BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ 3,7% du PIB français 1ère région industrielle de France 4 région en termes d’emplois agricoles ème 6ème région dans le secteur tertiaire non-marchand 9ème région en termes de PIB/habitant « Nous avons plus de 200 000 chômeurs, on ne peut pas rester les bras ballants » Construire un projet pour une nouvelle région est un travail de longue haleine. Alain Joyandet a lancé des premières conventions thématiques dès décembre dernier, accompagnées d’une consultation publique via un laboratoire d’idées, BFC8. Aujourd’hui, il nous livre les premières grandes lignes de son projet, autour de 3 ambitions centrales : réussir la fusion, relancer l’économie et assurer à la région le rayonnement qu’elle mérite. Quels sont les grands axes de votre projet ? Dès le début de ma campagne, en décembre dernier, j’ai insisté sur le fait que je voulais que notre projet se construise sur le mode de la démocratie participative, pour que tous ceux qui souhaitent prendre part à son élaboration puissent le faire, notamment grâce à notre laboratoire d’idées, BFC8. Nous avons organisé nos premières conventions thématiques dès le mois de décembre 2014. Ce défrichage nous a permis d’identifier trois axes centraux : le premier est bien sûr de réussir la fusion, le deuxième est de relancer notre économie régionale, et l’emploi, et le troisième de développer le rayonnement de notre région tant au niveau national qu’international. Vous parlez beaucoup de l’emploi, mais la région a-t-elle une réelle marge de manœuvre dans ce domaine ? Elle peut d’ores et déjà agir, et j’espère que le projet de loi sur les compétences régionales qui est en train d’être examiné par le Parlement apportera aux exécutifs locaux encore plus de liberté ! Je suis intimement convaincu que les politiques publiques de proximité sont plus efficaces, car plus adaptées au terrain. Mon rôle, si je suis élu, sera donc d’agir pour l’emploi. J’ai pris comme engagement de faire baisser le chômage de 10% en Bourgogne FrancheComté avant la fin de la mandature. Nous avons actuellement 206 000 chômeurs, on ne peut pas rester les bras ballants ! Combien de temps va-t-on attendre avant d’agir, bon sang ? Il faut opter pour le pilotage régional de Pôle Emploi, revoir les crédits de la formation pour répondre de manière beaucoup plus rapide aux besoins des entreprises, ajuster les formations avec les besoins. Cela paraît évident, mais croyez-moi, ce n’est pas le cas aujourd’hui ! Il est aussi urgent de mettre en œuvre une nouvelle politique pour booster l’emploi des jeunes. C’est l’un des échecs les plus cuisants, et les plus préoccupants, des socialistes. Il faut absolument réorienter les efforts financiers en direction de l’emploi des jeunes dans les entreprises. Vous avez une baguette magique ? Pas du tout, mais enfin, il suffit parfois d’un peu de bon sens. Ce sont les entreprises qui créent les emplois, et les socialistes préfèrent créer des emplois-jeunes dans le service public. Nous permettrons à 5 000 jeunes d’entrer dans les entreprises de la région dans les 6 ans qui viennent, en plus de ceux qui sont déjà en alternance et notamment en apprentissage pour lesquels nous augmenterons les crédits d’intervention. Nous soutiendrons plus les entreprises et les filières. Il existe aujourd’hui, entre la Bourgogne et la FrancheComté, 47 dispositifs différents en direction des entreprises, plus de 10 fonds financiers ont également été créés. La seule gestion administrative de cette politique bien complexe coûte plus de 5 millions d’euros par an aux contribuables. On peut Alain Joyandet, en visite au CFA Saint Hilaire de Chardonnet le 14 mars dernier : l’emploi des jeunes sera une de mes priorités. trouver tout de suite au moins 20 millions d’euros d’économies dans les budgets de fonctionnement (-2%). Cela permettra de financer une nouvelle politique de l’emploi sans augmenter les impôts, puisque la stabilité de la fiscalité locale est un autre de mes engagements majeurs. Les entreprises de la région attendent beaucoup des collectivités locales. Est-ce à la région de les aider dans ces temps difficiles, même si une légère reprise semble s’amorcer ? Je trouve cela formidable que la situation s’améliore, mais c’est vrai que je regrette qu’elle ne s’améliore pas plus vite ! Si les bonnes politiques étaient mises en place, ce n’est pas 0,6% de croissance que nous aurions, mais bien plus ! Je suis un chef d’entreprise. Toute ma vie, j’ai développé des entreprises dans la région, créé des emplois, je connais les freins que rencontre tout employeur au quotidien. Il faut plus soutenir l’économie productive, avec une politique de développement endogène. Cela veut dire quoi ? Nous devons être aux côtés des entreprises existantes qui créent des emplois, les consolider, les aider à se développer. Et nous devons aussi bien sûr être aux cotés des créateurs d’entreprises qui tentent l’aventure entrepreneuriale. Ils sont la dynamique de notre vie économique. Les territoires ruraux ont souvent un sentiment d’abandon. Comment les intégrer à un projet d’avenir ? C’est une question fondamentale. J’ai été maire de Vesoul pendant 17 ans, je suis sénateur de HauteSaône. Croyez-moi, je connais parfaitement les difficultés de nos territoires ruraux. Il faut d’abord faire attention à ne pas les présenter toujours de façon négative, comme si c’était des zones d’où tout le monde voulait partir ! Ce n’est pas vrai ! Les ruraux veulent juste pouvoir y vivre comme l’on vit partout ailleurs en France. Ces territoires ruraux ont un potentiel de développement économique considérable, que ce soit grâce à l’agriculture, l’agroalimentaire, ou à la filière bois par exemple. Encore faut-il qu’ils puissent s’appuyer sur des infrastructures qui tiennent la route. Il faut donc une politique des transports adaptée, un maintien des services publics, un développement du numérique accéléré. C’est tout simplement incontournable, et encore plus dans une région rurale ! Le bilan socialiste dans ce domaine est très insuffisant, je ne comprends pas que l’on ait pris un tel retard. Nous devons accélérer l’accès au haut débit et au très haut débit par le biais de conventions et de partenariats avec les conseils départementaux, dont certains ont déjà avancé sur le sujet. Œuvrer pour une région, c’est aussi l’installer sur la scène internationale. C’est un de vos objectifs ? La Bourgogne est connue pour ses vins, mais, aussi bons soient-ils, ils sont loin d’être les seuls atouts de notre région. Nous devons mettre en valeur notre industrie régionale, notre potentiel touristique, notre gastronomie, l’excellence économique, notre patrimoine culturel et environnemental et le sport de haut niveau bien sûr. S’il y a bien un secteur que je n’oublierai pas, c’est celui-ci… Bref, à nous de faire de BFC une région incontournable et rayonnante. Ce sera le troisième axe du projet que nous sommes en train de construire : rayonner par l’excellence. Nous avons mis l’ouvrage sur le métier depuis 5 mois, il nous reste quelques mois devant nous pour terminer. Après viendra le temps de l’action : nous devrons mettre en œuvre nos promesses, pour que nos concitoyens sachent que oui, il y a des responsables politiques qui font, une fois élus, ce qu’ils avaient promis avant de l’être. DIX ANS DE GESTION SOCIALISTE A la tête de nos régions depuis 2004, les socialistes ont prouvé leur inaptitude à tenir leurs engagements en termes d’économies et de restrictions budgétaires. Adeptes de l’augmentation constante de la fiscalité, Marie-Guite Dufay et François Patriat ont tous deux laissé exploser la dette des deux régions Bourgogne et Franche-Comté en augmentant de manière démultipliée les dépenses de fonctionnement. Pourtant durant cette même période, les budgets accordés aux régions n’ont cessé d’augmenter. Ces dix dernières années de gouvernance socialiste ont été ponctuées de politiques incohérentes, d’absence de concertation et de lisibilité, d’investissements inutiles et d’une hausse temps d’y mettre fin ! 6 BFC ILLUSTRÉ Chronologie de campagne Un an de campagne à écrire… 13 décembre 2014 : Coup d’envoi à Dijon Un candidat n’est rien sans son équipe, 29 janvier, Besançon La reconnaissance de l’UMP : Investiture des chefs de file, Conseil National, 7 février (Copyright : Sébastien Valente) À la rencontre de ceux qui font nos territoires : Geoffroy Froidurot, éleveur en Côte-d’Or, au salon de l’Agriculture Moment de détente avant le meeting de Belfort pour les départementales, 12 mars (Copyright Sébastien Valente) On avance, on avance : inauguration des QG de campagne de Besançon et de Dijon, 9 avril Ne pas oublier ses racines : réunion avec les militants de Haute-Saône à Vesoul, 27 avril L’union fait la force : Merci à Marie-Louise Fort et Jean-Baptiste Lemoyne pour leur soutien! 28 avril Contribuez à la campagne en participant à notre laboratoire d’idées. SUIVEZ LA CAMPAGNE Être sur le terrain, chaque jour, pour échanger, comme ici à Dijon. La Nièvre aussi soutient Alain Joyandet 7 BFC OPINIONS L’immense responsabilité des Républicains Les signataires de la tribune, parlementaires de Bourgogne et Franche-Comté sont : Marie-Christine Dalloz, Jean-Paul Emorine, Marie-Louise Fort, Jacques Grosperrin, Alain Houpert, Alain Joyandet, Cédric Perrin, Henri de Raincourt. La France est en grand danger. de transmettre leurs acquis à leurs enfants pour que ceux-ci com- manœuvre pour empêcher le départ de nos amis anglais, même Décennie après décennie, les valeurs qui en ont fait une référence mencent dans la vie un peu plus haut que leurs parents. Autre- s’ils sont parfois un peu compliqués. Leur départ serait catastrosont mises à mal. ment dit comment remettre en marche l’ascenseur social ? phique au moment où nous devons livrer une guerre de civilisation qui fait chaque jour tant de ravages sous nos yeux. Au premier rang de ce capital précieux, il y a la laïcité. Notre mo- Et que dire des nouvelles règles de l’Éducation nationale que la dèle historique n’est pas celui d’une démocratie qui se fond dans gauche voudrait nous imposer ? Sur tous ces sujets, les Républicains vont devoir beaucoup travaille multiculturalisme que l’intégration organise. N’est-ce pas à l’école que l’on doit inculquer à nos enfants : l’effort, ler en 2015 et prendre position. Ce cadrage sociétal doit précéder La France des Lumières a toujours été une terre d’accueil pour la discipline, le respect, le classement suivant le mérite, la compé- toute tentative de construction d’un projet et encore plus d’un tous ceux qui ont fait l’effort d’aimer leur nouvelle patrie, en s’as- tition, l’Histoire, les langues etc. ? programme pour 2017. Nous faisons confiance à Nicolas Sarkozy similant souvent activement à notre mode de vie, sans renier en La vie n’est pas un long fleuve tranquille. Et c’est à l’école que l’on pour organiser ce travail collectif avec tous les leaders de notre rien leurs racines, leurs traditions, leurs cultes, perpétrés ou célé- doit préparer les nouvelles générations au monde qui s’impose à mouvement et nos militants. brés dans la sphère privée que la République leur garantit comme tous. Nous avons besoin d’une nouvelle philosophie claire avant les espace sacré de liberté individuelle. élections régionales qui seront très politiques. Hélas, la pression migratoire incontrôlée – répondant à l’appel Il nous faut aussi reparler de la sécurité, celle de tous les jours, Les circonstances nous y appellent. On voit bien que toutes les sod’air d’une politique sociale déraisonnable – a changé la donne. droit le plus élémentaire du citoyen, totalement remis en cause. lutions socialistes sont abandonnées les unes après les autres, jour Notre pays ne peut plus assimiler, en masse, les immigrés de Et nos entreprises ? Plus de 60 000 ont disparu en 2014 avec les cultures très éloignées de la nôtre. C’est un fait. C’est une question après jour, par nos concitoyens et par les responsables socialistes drames qui s’en suivent. Qui s’en émeut ? Il est temps de les refondamentale au moment où le monde se retourne. La jeunesse eux-mêmes. mettre, avec leurs créateurs et salariés, au centre de nos préoccudu nouveau monde est au sud. Elle veut vivre. Quoi de plus norpations économiques et sociales. mal. Le nord, l’Europe, la France, restent magiques à ses yeux. Le rêve était un mirage, il n’enchante plus. La réalité est têtue. C’est par elles que viendra le recul du chômage, terrible fléau franNous devons aborder ce nouveau siècle dans un autre état d’esprit Le curseur du débat politique a viré vers nos valeurs. co-français - avec la pression fiscale –l’un allant d’ailleurs avec et proposer des solutions politiques crédibles aux français. Ils ne Nous sommes donc les seuls à incarner une véritable alternance. l’autre. veulent pas changer brutalement de modèle de société. Ils nous Elle doit être crédible et nous devons réussir. Notre échec ouvrirappellent, régulièrement, qu’ils sont attachés à leurs valeurs. Enfin, allons nous rester bras croisés face à la menace du rait la voie à de très grandes difficultés pour notre pays. Nous sommes donc à un moment de notre Histoire où la resLe mérite est-il encore une valeur fondamentale de la République ? Royaume-Uni de quitter l’Union européenne ? ponsabilité nous incombe de proposer le redressement, voir la Pourquoi ne pas profiter de cette menace pour lancer une nouComment rétablir une vraie différence de traitement entre celui reconstruction de la France. Le sauvetage de l’Europe pour prévelle réflexion – voir un électrochoc – sur la réforme indispenqui bosse dur et celui qui compte sur la société ? sable du fonctionnement de l’Europe pour redonner confiance server l’équilibre du monde est aussi à l’agenda de la France et des Républicains. Comment réhabiliter la propriété privée, le plus souvent récom- aux peuples qui doutent ? pense du travailleur ? Comment cesser de surtaxer, voir spolier L’Europe va-t-elle donner au monde l’image d’un ensemble en Rien que cela ! ceux qui ont travaillé toute une vie et qui n’ont plus la possibilité voie de désintégration ? La France et l’Allemagne doivent être à la Cette responsabilité est immense. La montagne, l’un de nos atouts par Annie Genevard, Députée UMP du Doubs, Maire de Morteau Insuffisamment considérée par la majorité socialiste qui dirige aujourd’hui la région, il ne faudrait pas que demain, dans une position géographique plus excentrée, cette partie ne soit plus ignorée encore. Et pourtant la montagne est une chance pour la région dont elle fait partie mais plus largement pour tous ceux qui viennent s’y ressourcer et qui alimentent ainsi l’économie touristique, si dynamique en Franche-Comté comme en Bourgogne. Sur le plan industriel, le massif du Jura s’ enorgueillit de savoir-faire réputés dans le domaine de la précision qu’il s’agisse de l’horlogerie, de la lunetterie, du luxe, du médical ... Notre montagne est industrieuse et veut le rester. Les régions frontalières sont généralement dynamiques grâce aux échanges économiques qui s’y développent mais cette prospérité à son revers : évasion de la main d’œuvre, délocalisation d’entreprises, engorgement routier, économie sous dépendance. Montagne et ruralité méritent d’être considérées : il faut améliorer les infrastructures et les dessertes ferroviaires, routières ou numériques des territoires montagnards. C’est l’indispensable condition pour que ces territoires puissent apporter leur contribution à la prospérité de la région. Il faut aussi soutenir le trésor que constituent pour une région des savoir-faire et des entreprises industrielles. On le sait, pas de richesse sans économie de production. Favoriser l’animation des réseaux d’entreprises est une façon intelligente et efficace de soutenir l’industrie sur ces territoires. Bien épaulée, cette zone transfrontalière peut devenir un formidable levier de développement économique pour l’ensemble de notre grande région. Pour toutes ces raisons, nous comptons beaucoup sur Alain Joyandet et l’équipe qu’il saura mobiliser autour de lui pour proposer un programme audacieux dans une vision équilibrée, qui ne néglige aucun territoire et qui redonne à la montagne la place qui lui revient dans le paysage régional. L’ économie, notre priorité par Damien Meslot, Député UMP du Territoire de Belfort, Maire de Belfort Le Gouvernement n’a rien entrepris pour favoriser la création d’emplois. En revanche, il a particulièrement contribué à l’instabilité fiscale des entreprises, en supprimant la TVA antidélocalisation, en fiscalisant les heures supplémentaires, en relevant le forfait social sur la participation ou encore en créant un dispositif complexe, le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE). Il a aussi mis à mal la filière d’excellence que constitue l’apprentissage à laquelle nous sommes très attachés. Le nombre d’entrées en contrat était en progression constante depuis 2005 mais a, hélas, connu un recul de 8% en 2013 et de 3,2% en 2014 sous l’effet des mesures prises par les socialistes. Sans une bonne lisibilité des dispositifs dans la durée, les entreprises ne prennent aucun risque et ne recrutent pas. Nous ne pouvons hélas que déplorer la politique conduite par François Hollande qui nous mène tout droit dans l’impasse. Le rebond peut toutefois venir de nos territoires en ayant une action déterminée pour attirer de nouveaux investisseurs. A Belfort, nous avons défendu avec force l’alliance stratégique entre General Electric et Alstom ainsi que la candidature de notre ville pour accueillir un pôle d’excellence mondiale de l’énergie. Nous avons également fait le choix avec nos partenaires du Pays de Montbéliard de nous unir plutôt que de disperser nos forces chacun de notre côté. C’est pourquoi, nous venons de fusionner nos agences économiques pour créer une grande agence de développement économique du Nord Franche-Comté (ADN-FC). Avec 28% d’emplois industriels, notre bassin de vie est le premier pôle industriel de France en valeur relative et a, de ce fait, des atouts à faire valoir. La proximité avec l’Allemagne et la Suisse est également un avantage considérable en termes de débouchés économiques. Pour réussir le redressement économique, notre région peut, aux côtés de nos bassins de vie, impulser une réelle dynamique et avoir un rôle éminent à jouer à travers les aides directes et indirectes aux entreprises et en améliorant le système de la formation professionnelle. Il n’y a pas de fatalité au chômage mais pour inverser la tendance actuelle, il faut se montrer audacieux, déterminé et réactif. Pour attirer un nouvel investisseur à Belfort, je n’ai pas hésité par exemple à me rendre à Bruxelles le lendemain de Noël pour défendre notre dossier. Résultat : parmi les 15 sites en lice, deux ont été retenus dans une short-liste dont Belfort. L’implication personnelle des élus est une donnée forte pour assurer le développement économique d’un territoire. De ce point de vue, je fais toute confiance à Alain JOYANDET qui est à la fois un élu volontariste soucieux de rendre notre territoire plus attractif mais aussi un chef d’entreprise qui connaît les préoccupations du monde économique. 8 BFC COMITÉ DE SOUTIEN Jean-Pierre RAFFARIN, Président du Comité de soutien, Sénateur UMP de la Vienne, Ancien Premier ministre / Damien MESLOT, Député UMP du Territoire de Belfort, Maire de Belfort / Marcel BONNOT, Député UMP du Doubs / Jean-Patrick COURTOIS, Sénateur UMP de la Saône-et-Loire, Maire de Mâcon / Marie-Christine DALLOZ, Députée UMP du Jura / Jean-Paul EMORINE, Sénateur UMP de la Saône-et-Loire / Annie GENEVARD, Députée UMP du Doubs, Maire de Morteau / Jacques GROSPERRIN, Sénateur du Doubs, Conseiller Régional de Franche-Comté / Alain HOUPERT, Sénateur UMP de la Côte d’Or / Jacques PÉLISSARD, Député UMP du Jura, Maire de Lons-le-Saunier / Cédric PERRIN, Sénateur UMP du Territoire de Belfort, Maire de Beaucourt / Henri de RAINCOURT, Sénateur UMP de l’Yonne / Michel RAISON, Sénateur UMP de la Haute-Saône, Maire de Luxeuil-les-Bains / Jean-Marie SERMIER, Député UMP du Jura, Maire de Dole / Marie-Louise FORT, Députée de l’Yonne, Maire de Sens / Jean-Baptiste LEMOYNE, Sénateur de l’Yonne, Maire de Vallery / Gilles PLATRET, Maire de Châlon-sur-Saône, Aurélie BERGER, Florence BESANCENOT, Françoise BRANGET, Frédéric BURGHARD, Véronique DEGALLAIX, Stéphane KROEMER, Mireille PEQUIGNOT, Sylvie VERMEILLET, Charles DEMOUGE, Éric GENTIS, Alain BLINETTE, Carmen FRIQUET, Valérie LEUGER, Fabienne RICHARDOT, Wilfried BARON, Jacques BARTHELEMY, Jacques BAUDHUIN, Josette BERGEZ, Bruno BIDOYEN, Alain BAUDOT, François BOUCHER, Pascale CARAVEL, Annie CAUSERET, Michel CHAUDOT, Yves DEGALLAIX, Danièle DESRAY, Dimitri DOUSSOT, David DUSSOULIEZ, Françoise GOUDEY, Thomas GOLLE, Yves GUYEN, Agnès HININGER, Philippe LENOIR, Valère NEDEY, Évelyne OEUVRARD, Hervé PATAILLE, Maryline PERIN, Jean PETREMENT, Nicolas PIROLLEY, Romain RUHLAND, Alain VALDENAIRE, Didier VALLVERDU, Michel VIENNET, Loup BOMMIER, Louis-Paul CANDELA, Evelyne LEFEBVRE, Michèle VIGNOT, Mireille DUPRÉ, Olivier DUPRÉ, Jean-Marie NJEUTCHAM, Fatima DESVIGNES RIBEIRO, Didier VALLVERDU, Pierre-Alain MAYOL, Didier ROLOFF, Gérard THOUVEREZ, Gilles LETONDELLE, Maryline LETONDELLE, Michel PFIFFER, Jean BACHARETTI, David DUSSOUILLEZ, Anne TENAILLON, Alexandre MANÇANET, Gisèle BLIN, Sylvie OBSTETAR-DIZIAIN, Joël ANDRIOT, Nathalie WEYTENS, Bernard GUIGNARD, Philippe ROUVRE, Evelyne TROUILLET, Liliane TEVENAZ, Christian NOTTET, Jean-François OLIVAIN, Michel LEBEUF, Véronique VERBEEC, Sébastien COLLOT, Xavier AGOSTA, Karim OUCHELLI, Laora HIRSCHI, Mustapha LOUNES, Michaël JUHIN, Sébastien POPULAIRE, Jean-Paul BERNARD, Isabelle LEROUX, Bernard DETRAZ, Marie RAGON, Jean-Pierre BILLON, Corinne THUILLIER, Jean-Michel THUILLIER, Isabelle BEZOU-MOREL, Didier MOREL, Jean-Louis LACROIX, Elizabeth LACROIX, Christiane CHAPUIS-TOMEZAK, Robert ROUX, Pierre MOURLOT, Alain LAMY, Didier DERIOT, Thomas GOLLE, Daniel RAUCH, Philippe CADROT, Charles-Antoine DEPARDON, Anne-Marie BILLARD, Thomas SIMON, Michael JUHIN, Julien COMMARET, Roland BAEHR, Christian FUSARO, Emmanuel GOUD DE BEAUPUIS, Jacqueline GUENOT-STALDER, Patrick BEY, Mehdi MOUSSA, Hélène GERIN, Katia PILLET, Roger VILLEMUS, Jacques AUDIER, Christian GRUX, Jean-Paul JUGNET, Florian BOUQUET, Michelle JUGNET, Evelyne BERSON, Alexandra AZAHAF, Eric AZAHAF, Martine ROUIX, Laurent WYMANN, Claude DEMANGEON, Anthony MICHAUD, Jean-Louis SCHENDEL, Josette MARCHISET, Joël ANDRIOT, Jean-Pierre GRY, Christiane PAJOT, Jean-Claude PAJOT, Patrick FRISON, Chantal FRISON, Bernard LEFEVRE, Daniel SARTORIO, Albert ASDRUBAL, Simone ASDRUBAL, Jacques MARTIN, Stéphanie FELTZ, Marie-Claude MILLE, Jean SERAFIN, Sébastien PEREIRA, Dominique BERTIN, Marinette MASSON, Jocelyne DRUET, Yvon DRUET, Jean-Bernard PORRO, Manuela JARZAGUET, René JARZAGUET, Patrick GIBEY, Geneviève SAMOUR, Gilles MOREAU, Joëlle GORCY, Olivier HERICOURT, Simon GUY, Pascale CARAVEL, Gilles CARRÉ, Jean-François GONDELLIER, Jean-Philippe LEFEVRE, Raphaël BRISARD, Laurence MULOT, Jean-Marie DEBUT, Dylan DEMARCHE, Martine DERIOT, Karine BRISARD, Roger RAMOS, Marie-Thérèse GIRARDEAU, Bernard GIRARDEAU, Claude HINTZY, Joseph MAGAUD, Alain LAMY, Aurélien LEDRAN, Philippe KEMISTETTER, David DUSSOUILLEZ, Bertrand CLINCKE, Ralph PARISOT, Delphine DUPRE, Marie-France GUILLAUME, Benjamin PAILLARD, Stéphanie PAILLARD, Raymond FAGET, Gérard LACOURT, Claude DELUCENAY, Dragana VOJINOVIC, Cyrille PICHARD, Jean MASSON, Vincent ROCHETTE DE LEMPDES, Marie ROCHETTE DE LEMPDES, Caroline VUILLEMEZ, Sabine BOLE, Cédric BOLE, Jean-Marie FAIVRET, Didier MEULEY, Maurice DEGUIN, Fabienne PRETRE, Michel COMPAGNON, Jean-Luc PLAN, Mireille PLAN, Martine DERIOT, Jean-Robert BONDIER, Gérard BOURGEOIS, David HUOTMARCHAND, Thérèse LONGCHAMPT, Claude LONGCHAMPT, Marie STABILE, Aimé DIRAND, Nicolas DEILLER, Alexandre SERINA, Michel JEANGUENIN, Jean-Pierre HEZARD, Catherine RICHONNIER, Philippe MOLLE, Jean-Marie MOINE, Pierre-Jérôme COLLARD, Yvette RAVET, Angelina PJANOVIC, Nebojsa PJANOVIC, Michel SARRAZIN, Daniel MENIER, Jean-Pierre ROTH, Philippe GAUTIER, Gérard VOISIN, Henri LERMINIAUX, Jean-Marie HUTINET, Martiel HUTINET, Jean-Claude LEGACHER, Mélissa CHOGNARD, Selim KADA, Marie-Françoise BLONDEAU, Jean-Pierre HALLIER, Marie-France VIDAL, Louis GENTILHOMME, André BECHE, Bernard JOMAIN, Dimitri DOUSSOT, Claudine VETZ, Antoine SERMIER, Louis SIMON, Catherine BERNARD, Pierre VAUFREY, Pascale COULON, Gérard LEVAUX, Ludovic FROSSARD, Martine MONMAYOUX, Maurice MEULLE, Guy JACQUET, Michel OMOURI, Natacha HAMANN, Claudine GILLOT, Claude BROCHOT, Alexandre KOREIBA, Pierre GORCY, Jacques ZANARDE, Sandrine DOLLE, Denis TASSIER, Roland VUILLAUME, Gérard RICHONNIER, Thami LAMARI, Monique DELARUE, Claudine ORSACZEK, Monique APPAY, Cyril HATEM, Louis FERNEZ, Françoise HAUSTETE, Alain CANTENOT, Emma CAPUT, Michel JACQUARD, André ORSACZEK, Gilberte ROUSSEL, Gabriel ROUSSEL, Odette MARECHAL, Adrien CATY, Jérôme FAIVRE, Alain LARRIERE, Jean-Marie DEBUT, Jean-Yves MARTINEZ, Maurice DU GARDIN, Michel HUOT, Camille BIOT, Marie-Claude GAUTHIER, Stéphane RIGOULOT, Danièle BOITEUX, Leendert VAN KEMPEN, Emile BOITEUX, André GAUTHIER, Martine LANDRIN, Régis LANDRIN, Martial AUGIER, Gilles DICHAMP, Fabien PELLETIER, Amélie FROPPIER, Christophe FROPPIER, Christine WERTHE, Michèle BOUCOMONT, Jean-Baptiste MONTARNIER, Claude PARIS, Christian MESTACK, Jérôme VERDER, Didier MARAFFI, Mike BOURY, Ian BOUCARD, Nelly BRESSAND, Daniel FERNIOT, Colette BONNET, Jimmy BONNABEAU, Matthieu SCHERRER, Jeannine HENRY, Eric HENRY, Guillaume JAMET, Jérôme DESCATEAUX, Damien VIEILLE, Yvan AUGER, Matthieu ROY, Martial BOURNEL-BOSSON, Hervé PUBLICANI, Jean-Michel CHOUX, Yvette MADRON, Claude ARRAGON, Anthony GAUTHIER, Guy FUSTER, Chantal OUTHIER, Christophe CLEMENT, Georges MALLINJOUD, Michelle JABY, Gilles BOURGOGNE, Gérard CLIPET, Christian POURNY, François CUCHE, Jacques BREMONT, Frédérique MARMIER, Jacques MARMIER, Frédérique GOUD DE BEAUPUIS, Marie CAUSERET, Pierre MORLOT, Lucas DEWIER, Joël LEFEVRE, Jean-Claude CAMPY, Christian OUVRARD, Nathalie GUINOT, Gilles BOSSY, Frédéric POILLET, Frédéric CACHELIN, Benjamin CATY, Jean-Marie MAITRE, Gilles GOSZKA, Ginette PARENT, Jean-Louis NAVARRO, Christian GENDREAU, Charles SIBILLE, BUSSIERE PASCAL, Josepha MAIROT, Christian GUILLEMOT, Ginette MONARD, Christiane GAILLARD, Danièle GRASSER, Pierre GLASSON, Jean-Louis CHAMOUTON, Adrien MARGUET, Léon-Vital DUQUET, Carine TROTIN, Séverine HUMBERTJEAN, Marie-Elisabeth MAIRE, Nadine MOREL, Marlise MOREL, Nathalie LACCHIA, Laurent GIRARDET, Dominique COUCHEY, Georges GRUILLOT, André ROUSSEAU, Michel TOURNIER, Marie--Laure DALPHIN, Anne DE MONTALIVET, Georges-Henri RACLE, Marcel ROY, Yamilée GERVASONI, Louis VIONNET, Louis SOUVET, Yves PEPIOT, Roger BELEY, Jean-Pierre GROSCLAUDE, Gérard LAROCHE, Gérard VUILLEMIN, Charles BONTEMPS, Léon BEL, Annie BUGNET, Simone GUYOT, Anthony DONNET, Marie-Madeleine BOSSY, Léon MULLER, Martine MAILLOT, Lionel GUYOTTE, Jean-Claude DUVERGET, Jacqueline BOURGEOIS, Timothé DIETLIN, Raymonde PAILLARDIN, Françoise DIDILLON, Nicole BERGER, Raymond FAGET, Robert CONTET, Jacques COLLIN, André VAGNER, Josette BERGEZ, Maurice BERNAT, Patrice CARDOT, François BAPTIZET, Charles ROBERT, Eliane GRANDJEAN, Marie-Josephe AUBLET, Alain VALDENAIRE, Bernard DUCHANOY, Brigitte THORIMBERT, Jean-Paul LENGA, Pierre BENOTT, Georges GILLOT, Jean-Marie GERRIER, Emmanuel MATHIEU, André PINI, Christiane GOURMELON, Yves MOUTARDE, Frédéric PIGNOL-LANIER, Hubert BEAUPRÊTRE, Gérard PERIN, Florine BALARD, Anthony HELLE, Alain VARENNES, françoise WAGNER, Corinne CHAUSSE LE MAT, Paul VALETTE, Jean-Paul RUZZIER, Jean-Louis SAUVIAT, Marcelle AYALA, Michel BRACONNIER, DanielleHélène MASSON, Gilbert JACHEZ, Pierre SIROT, Catherine JEAND’HEUR, Frédéric LAURENT, Denise VEISSIERE, Bernard LEGRAND, Jean-Claude AYALA, Daniele DESRAY, Gérard CLIPET, André PERLOTTI, Jean-Michel BOISSERIE, Jean-Marie MEMBREY, Robert MELET, Maryline PERIN, Achille KRAMER, Georges COHENDET, Jacqueline VERRIEN, Joseph SKRZYPNIAK, Stéphane BONNAIS, Pierre BAILLY, Raphael WOLFF, Raymonde PRUDENT, Georges HANEWALD, Claude-Marcel MOREL, Patrice GHELMA, René PERRET, Pierre GARRET, Michel MONNERET, Daniel DONNET, Bernard KIEFFER, Michele REGNIER, Michelle LUCAS, Jean-Pierre LEYRAT, Monique ENGEL, Marie-France LASSON, Jean LESPINE, Bruno DE LUGET, Martine LYP, Murielle BLIN, Annick SUHNER, Célestin N’GOMA, Sébastien RIOTTE, Thierry BROCHIER, Laurent LEDOUX, Sophie DOURIEZ, Gilles CAILLAUX, Claude FOUCHEROT, Michel KOZEL, Jacques GUIMONET, Gérald GABRIEL, Patrick HARPER, Patrick OFFREDI, Michele BROCHET, Roger ALCOUFFE, Jean-Pierre BOTARD, Ghislaine PIEUX, Paul-Antoine GAULTIER DE CARVILLE, José GUARDIOLA, Jean DOURIEZ, Jean-Pierre PELLERIN, Maryvonne LECOUVREUR, Anne SOUCHET, Yves SOUCHET, Jean-Pierre BOUILHAC, Romain MILLERAND, Maurice MUSEUX, Nicole GUILLAUME, Marie-Jeanne COUTURIER, Simone RIGNAULT, Brunaldo DOS SANTOS, Mariza ANTUN BELZEIDE, Morgan DECADI-PEYROT, Pierre LALARME, Marie-Joseph LALARME, Nicole HENRI, JeanBaptiste MONTARNIER, Dominique BOUCOMONT, Christian POUCHELON, Françoise PEYROT, Jacques BAUDHUIN, Véronique GUILLEMINET, Josette HENRY, Raymond ROLLER, Denise DESCUS, Gérard MICHEL, Suzanne DESIGAUD, Maryse IMPERIALE, Roméo THIAIS, Jean-Claude MORANDIERE, Chantal COLLANGE, Dominique BOUTTIER, Bertrand DE BEAUREPAIRE, Jacques PREFOT, Michel MICHELIN, Maurice DEGUIN, Ginette SERSIRON, Robert HENNETIER, Simone TETU, Annie KOPP, Jacques PREVOT, Michele LOTTON, Denis BEAUDOT, Catherine FERRAND, Laurent MUTHELET, Michel CAILLET, Marie-Claude MATHIAS, Yves-Marcel GAILLARD, Béatrice COLLARD, Monique APPAY, Dominique LE FRANC, Christophe BIOT, Pierre AVRIL, Philippe RENARD, Marie-Elisabeth OBENANS, Chantal GUIV, Pierre OBENANS, Annick LECRIGNY, Liliane BELIN, Nicole HUGARD, Jean RENARD, Marie-Thé GIRARDEAU, Yvette GUILLE, Nathalie DAUTEUIL, Jean-François LAY, Bernard HALM, Christiane BONGIOVANNI, Didier CAUSEY, Jean LE MERCIER, Bernard GEHANT, Adrien MIROLO, Casimir LEONI, Jeannie CHALMEZ, Stéphanie FILLIEUL, Christine RUSSO, Jean-Pierre MARCHAND, Guy CARVEC, Marion VALLET, Florence BESANCENOT, Jean BACHARETTI, Christiane EINHORN, Ginette DEPRUN, Roger WEISS, Thierry BERGOT, Damien MESLOT, Michelle EGLIN, Jean KLINKAS, Pierre KNOEPFLIN, Josiane BESANCON, Bernard DELORME, Philippe RICHIER, Annie PARTOUCHE, Yves BERGER, Danielle HUMBERT, Béatrice THUET, Frédéric ROUSSE, Philippe MAIRE-LANTZ, Michel CHANDEMERLE, Jean-Louis MOUROT, Jean-Pierre RUSSO, ... ADHÉREZ AU COMITÉ DE SOUTIEN QG DE DIJON, 4 PLACE DARCY – PASSAGE DARCY, 21 000 DIJON QG DE BESANÇON, 9 AVENUE DE MONTRAPON, 25 000 BESANÇON