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Les DEBATS Votre quotidien national Ghardaïa Cinq personnes blessées dans de nouveaux heurts Page 24 Réformes politiques et économiques Que prépare Bouteflika ? Le quatrième mandat de Bouteflika commence-t-il juste maintenant ? Et en politique intérieure, sommes-nous enfin entrés dans le vif du sujet ? Tout le démontre, en effet, depuis la cascade Page 3 d'événements dont la logique d'ensemble n'aura échappé à personne. Il croit toujours à l'aboutissement de sa démarche consensuelle Le FFS accuse le pouvoir, l'opposition et…le MAK Le Front des forces socialistes (FFS) croit toujours à l'aboutissement de sa conférence du consensus. Tout en considérant que sa démarche est la seule à même de parvenir à une transition démocratique, il accuse le pouvoir et l'opposition de faire dans le statu quo, mais les appelle une nouvelle fois à s'asseoir autour de la même table. Proposition d'une nouvelle Alliance présidentielle Page 2 Pour remédier aux dysfonctionnements Bouderbala va revoir le mode Vingt-sept bles és à la suite Le «non mais...» du renversement d'un bus de Saâdani à Ouyahia de gestion d'Air Algérie Annaba Page 24 Page 2 Ces dernières années en Algérie La mortalité maternelle en net recul L e taux de la mortalité maternelle a connu un «net recul» ces dernières années en Algérie et devrait se situer autour de 57.5 décès pour 100 000 naissances vivantes en 2015 alors qu'il était de 230 cas pour 100 000 naissances en 1990, a indiqué, jeudi à Alger, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, N° Abdelmalek Boudiaf. Intervenant à l'ouverture d'une rencontre sur «la restitution du Plan national de réduction accélérée de la mortalité maternelle pour la période 2015-2019», le ministre a expliqué cette avancée par «l'ensemble des mesures prises et les efforts entrepris et qui ont indéniablement permis d'améliorer les indicateurs de la santé maternelle». Le taux de mortalité maternelle a ainsi connu un «net recul» passant de 230 pour 100 000 naissances vivantes en 1990 à un taux de 60.3 pour 100 000 naissances vivantes en 2014, a-til argumenté. Le taux attendu pour l'année en cours, 57.5 décès pour 100 000 naissances vivantes, «situe l'Algérie à un niveau intermédiaire, mais reste en deçà des attentes et des moyens mobilisés par l'Etat», a 1326 - Dimanche 14 néanmoins relevé le premier responsable du secteur de la santé. M. Boudiaf a souligné, à ce propos, «l'engagement pris au plus haut niveau de poursuivre sans relâche et d'intensifier ces efforts, d'autant que, a-t-il noté, le taux d'accouchement assisté a atteint 97,2% et que 95% des femmes enceintes ont eu au moins une consultation au cours de leur dernière grossesse». Le ministre a également cité l'enquête sur les indicateurs multiples MICS 4, présentée deux jours plus tôt et dont les résultats «illustrent particulièrement les progrès considérables enregistrés dans plusieurs domaines, notamment la santé de la mère et de l'enfant, et indiquant les chantiers prioritaires à prendre en charge y compris dans leur dimension spatiale». Page 7 juin 2015 - Prix : 10 Mohamed Abdou Bouderbala, P-DG d'Air Algérie s'est montré critique, hier, sur la gestion de cette compagnie nationale. «Il faut revoir le mode de gestion de cette compagnie aérienne pour remédier aux dysfonctionnements et améliorer ses prestations de Page 2 services», déclare-t-il. DA - 2 Les DEBATS EVENEMENT N° 1326 - Dimanche 14 juin 2015 Proposition d'une nouvelle Alliance présidentielle Il croit toujours à l'aboutissement de sa démarche consensuelle Le «non mais...» de Saâdani à Ouyahia Le FFS accuse le pouvoir, l'opposition et…le MAK Le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN) revoit vraisemblablement ses ambitions à la hausse, en vilipendant publiquement ses détracteurs et surtout en se permettant de snober ses alliés sur la scène politique. Par M. Ait Chabane C' est un Amar Saâdani excess i v e m e n t confiant, manifestement revigoré par la réussite du dernier congrès du FLN, qui s'est présenté hier à Alger, devant les médias, où il s'est longuement attardé à répondre aux critiques et aux sollicitations qui lui sont destinées. Le patron du FLN a commencé par décliner tout bonnement l'offre de Ahmed Ouyahia qui l'avait sollicité pour créer un nouveau pôle politique en com- pagnie du MPA et de TAJ pour soutenir le programme du président de la République. Jugeant «prématurée» cette alliance, le SG du Vieux parti, sans pour autant fournir les arguments de son refus, a clairement signifié sa volonté de chapeauter toute initiative allant dans ce sens. «Il faut que le FLN soit la locomotive, parce qu'on est la majorité, et il faut que l'alliance soit autour de lois, de projets, de débats et non de personnes ou d'autres entités», a-t-il répliqué, appelant à son tour à créer un «front» national qui sera le pré- r d s ui a g e R med Halfao h Par A L a lamentable tentative, du conglomérat réuni sous le sigle de la Cnltd, de récupérer la marche algéroise contre l'exploitation des gaz de schiste, est une pathétique illustration du fossé qui sépare l'opposition du peuple. Il en est un autre, de fossé, qui est beaucoup plus significatif. C'est celui qui se dresse entre les élites intellectuels et ce même peuple, qu'elles méprisent ou ignorent, au mieux, attendant, paradoxalement, de le voir satisfaire leurs rêves de bouleversements des données sociales, culturelles et politiques, en leur faveur. Elles seraient, à croire ses voix les plus audibles, soumises à la dictature d'un pouvoir qui les opprime. Cette réalité est particulière à l'Algérie et on n'observe pas dans les pays similaires une telle haine de l'intelligentsia à l'égard des dirigeants, voire parfois à l'égard du pays. Les explications, du fait, ne sont pas nombreuses, peut-être à cause du nihilisme des discours tenus et de l'absence de positions politiques clairement exprimées. Le phénomène peut néanmoins être approché, à partir de ce qui est offert à l'observation et selon quelques lude d'une future alliance politique, tel que souhaité par le revenant Ouyahia. «Nous appelons à la constitution d'un front national de soutien au président d'abord qui est une initiative du FLN. Ce front regroupera l'ensemble des partis et associations qui ont soutenu le président», a indiqué Amar Saâdani, en guise de réponse, certes peu convaincante, à l'adresse de Ouyahia, mais qui renseigne sur les enjeux d'une rivalité naissante entre deux présidentiables potentiels. Evoquant la fameuse lettre que lui a adressée le chef d'état-major, Ahmed Gaïd Salah, au lendemain de sa réélection à la tête du FLN, le conférencier a tenu à rassurer que celle-ci ne «constitue pas une violation de la Constitution et elle n'est pas une lettre de soutien à la direction du parti», pour répondre aux larges critiques assénées par l'opposition. «Ceux qui critiquent la lettre de Gaïd Salah sont ceux qui ont appelé à l'intervention de l'Armée lorsque le président de la République était hospitalisé au Val de Grâce», a-t-il ajouté, citant dans la foulée le MSP, Soufiane Djillali et Ali Benflis. A propos de ce dernier justement, Amar Saâdani a usé d'un verbe assez virulent, en l'invitant tout simplement à «constituer d'abord son parti qui est en maternité, apprendre à marcher et à parler avant de pouvoir dire un mot sur le FLN». Pour lui, «Ali Benflis est la dernière personne qui puisse critiquer le FLN et la lettre de Gaïd Salah», allant jusqu'à lui dénier le droit de s'exprimer sur ces questions. Enfin, le patron du FLN a descendu en flammes la SG du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, en révélant quelques bribes de sa rencontre avec le chef d'étatmajor de l'Armée, Ahmed Gaïd Salah, qu'elle-même avait tues lors de son compte-rendu à la presse de cette entrevue. «Louisa appelle à la neutralité de l'Armée. Mais elle a bien rencontré Si Gaïd et lui a demandé d'intervenir. Elle a même fait une conférence de presse pour rendre public le contenu de sa rencontre avec Gaïd, mais elle n'a pas dit qu'elle lui a dit d'intervenir», a martelé le patron du FLN. Et d'ajouter que «Gaïd lui a dit que l'Armée ne fait pas de la politique», pour mettre en exergue les contradictions des déclarations de la patronne du PT. M.A.C. Par Sofiane Aït Mohamed Le Front des forces socialistes (FFS) croit toujours à l'aboutissement de sa conférence du consensus. Tout en considérant que sa démarche est la seule à même de parvenir à une transition démocratique, il accuse le pouvoir et l'opposition de faire dans le statu quo, mais les appelle une nouvelle fois à s'asseoir autour de la même table. C'est du moins ce qui ressort du meeting populaire animé hier à Tizi Ouzou par le premier secrétaire du FFS, Mohamed Nebbou pour qui la raison d'être du FFS depuis sa création «est de construire une alternative démocratique et pacifique au système». Il accuse ce même système de faire la sourde oreille. «Nous avons présenté initiative après initiative, hélas le régime a fait la sourde oreille», accuse Nebbou non sans mettre en garde contre un avenir incertain qui guette l'Algérie. «Comme nous avons mis en garde en 1962 et comme nous avons mis en garde en 1992, nous mettons en garde aujourd'hui contre un avenir incertain, si le statu quo persiste et si l'on reste sans rien faire». Pour le FFS, «la crise politique nationale et multidimensionnelle est le fruit de l'action du pouvoir». «Les multiples impasses politiques, économiques, sociales et culturelles qui rendent insupportable la vie des Algériens ont leur origine dans une vision et des actions cumulées sur des décennies par ce même pouvoir qui a multiplié les coups de force et les confusions au point de s'y perdre lui-même», accuse-t-il encore. «Il faut le répéter à chaque occasion, et nous ne cesserons jamais de le faire, quand les problèmes qui touchent à la vie de tous les jours, se multiplient, touchent tous les aspects de la vie en commun, quand ces problèmes durent trop longtemps et donnent le sentiment que nous sommes face à une impasse, c'est qu'a l'origine de tous ces problèmes, il y a un système politique défaillant et qu'il faut changer l'ensemble du système», préconise Nebbou qui rappelle que «durant le début de la crise qu'a vécue l'Algérie lors de la décennie noire, le FFS a appelé à une véritable réconciliation nationale entre les Algériens, condition sine qua non pour mettre fin à l'effusion du sang algérien». Affirmant qu'il faut, opposer la résistance aux «plans machiavéliques» orchestrés en Kabylie, Nebbou tacle sans le nommer, le mouvement pour l'autonomie de la Kabylie (MAK). «Soutenir que la Kabylie peut évoluer en dehors du destin national est une erreur et un leurre dans lequel nous ne nous laisserons pas enfermer. Les visées de ceux qui enlèvent l'emblème national sont une injure faite aux innombrables et glorieux martyrs de la Kabylie morts pour ce drapeau» assène-t-il. Nebbou ne manquera pas aussi d'accuser l'opposition (Cltd) qui fait dans le statu quo, selon lui. S. A. M. Des élites sans peuple angles possibles. Il y a d'abord l'indubitable incapacité de ces intellectuels à objectiver leurs analyses et leur propension à prendre les confortables raccourcis de l'opposition pour l'opposition. Ce qui produit des lieux communs répétés à l'infini, mais qui n'offrent aucune compréhension de la chose traitée. Il y a, aussi, et de façon avérée, un processus d'identification à l'Occident, très répandu chez ceux qui se sont exilés au cours de la montée de l'islamisme et sous la terreur des groupes armés. Ce processus anime, de même, tous ceux qui caressent le rêve d'être reconnus là-bas, en faisant plaisir aux médias et autres mentors néocolonialistes, français en particulier. Dernière piste, qui peut synthétiser la problématique, le conflit contre le «régime» résiderait, en réalité dans la faillite des intellectuels à s'intégrer socialement, dans une société complètement acquises aux forces conservatrices. Situation qui les pousse à retourner leur dépit contre le pouvoir qu'ils accusent de favoriser la stagnation et la régression au lieu d'encourager les idées de progrès. A ce sujet, il est fait de tout bois, pourvu qu'une opportunité se dessine, qui peut donner l'occasion médiatique de se faire entendre et d'exister. A ce propos, il n'est pas rare que les mêmes soutiennent des grèves salariales, tandis que, dans le même temps, ils défendent un libéralisme pur et dur, en fustigeant le «populisme» supposé de l'Etat. Pourvu que l'instant soit exploité. Cette intelligentsia se recrute le plus souvent dans les milieux francophones ou hostiles à l'arabisme officiel, en bonne partie installés à l'étranger. En réponse, le pouvoir ne bouge pas le petit doigt, se contentant presque toujours de rester silencieux et hermétique. Tant il doit être convaincu de la marginalité de cette intelligentsia et que les attaques qu'il subit ne pourront jamais faire jonction avec le mouvement social qui s'exprime, en dehors de tout discours, dans des actions localisées et circonscrites. Tant pis doivent penser les tenants du pays si le pouvoir n'a pas ou a très peu d'intellectuels à ses côtés. En aA. H. t-il vraiment besoin ? EVENEMENT N° 1326 - Dimanche 14 juin 2015 Les DEBATS 3 Réformes politiques et économiques Que prépare Bouteflika ? Le quatrième mandat de Bouteflika commence-t-il juste maintenant ? Et en politique intérieure, sommes-nous enfin entrés dans le vif du sujet ? Tout le démontre, en effet, depuis la cascade d'événements dont la logique d'ensemble n'aura échappé à personne. Par Nabil Benali L e 14 mai, tout juste un mois, on assistait à un remaniement ministériel que plus personne n'attendait. Le Premier ministre a été maintenu et celui-ci continue de se faire de moins en moins entendre, comme pour indiquer que les enjeux de l'heure dépassent le cadre d'une seule institution, fut-elle aussi importante que le gouvernement. Ce sont surtout les changements au niveau des ministères tels que l'Energie et celui des Finances qui ont été les plus commentés. A juste titre, d'ailleurs, au vu des incertitudes qui pèsent sur l'économie nationale à moyen terme. Par la suite, le 31 mai, le 10 congrès du FLN s'achevait sur deux faits marquants. D'abord, la lettre de Abdelaziz Bouteflika à Amar Saâdani, dans laquelle le président soutenait la direction du parti et «demandait» à tout le monde de cesser les divisions. Ensuite, la révélation d'un militantisme de longue date qu'on ne connaissait pas à Abdelmalek Sellal au sein du FLN. Par le premier fait comme par le second, c'est tout bonnement la consolidation des liens entre le parti et le pouvoir exée cutif et, pour ainsi dire, la remise en marche d'un FLN désormais revigoré et prêt à repartir à l'assaut de la scène nationale. Cette semaine, aussi, et après la lettre controversée du vice-ministre de la Défense, Ahmed Gaïd Salah, à Amar Saâdani, on a pu confirmer ce qui était dans l'air (bien avant la démission de Abdelkader Bensalah du poste de secrétaire général du RND) : le retour de Ahmed Ouyahia. Ce dernier est revenu aux affaires sans quitter ses fonctions de directeur du cabinet du président Bouteflika. Le fait est logique, puisque là aussi, il semble qu'il y ait nécessité à ce que le RND reste étroitement lié à l'Exécutif qui, depuis deux décennies, s'appuie essentiellement sur ces deux principaux relais politiques : le FLN et le RND. Enfin, la perspective immédiate de tout cela, c'est, bien entendu, l'appel de Ahmed Ouyahia aux autres formations représentées dans le gouvernement, le FLN, le TAJ et le MPA, afin de formaliser ce qui existe sur le terrain et asseoir une alliance présidentielle. Après une première expérience du genre avec le trio FLN-RND-MSP, (torpillée en 2012 par le MSP), l'Exécutif va recouvrer un soutien de taille. S'il a pu fonc- tionner sans une majorité qui s'assume en tant que telle, il a tout de même perdu trois ans à attendre que les islamistes renoncent aux ronces et aux orties de l'opposition. Aujourd'hui, l'appel de Ouyahia vient sonner la fin de cette étape et le début d'une autre. La création de l'Alliance présidentielle donnera plus de visibilité et de poids au bloc qui soutient la politique du chef de l'Etat. Cela n'est qu'une affaire de quelques jours. Il suffit de voir la réaction aussi rapide que positive des partis auxquels s'adressait l' «invitation» pour deviner que l'affaire n'est pas un enjeu seulement pour le RND. Ils n'avaient pas trop besoin, non plus, des voies officieuses pour déchiffrer ce que veut dire Ahmed Ouyahia, l'homme faisant office de bras droit du chef de l'Etat depuis son retour à El Mouradia. Sous cet angle, le bloc politique que conduiront les nationalistes va être incessamment reconstitué et le redressement de la situation interne et du FLN et du RND semble déjà appelé à se répercuter audelà de leurs rangs. Dans cette mécanique en marche, où l'on sent bien que quelque chose est en train de se mettre en place, force est de rappeler que c'est tout de même la lettre de soutien de Ahmed Gaïd Salah à Amar Saâdani qui a semblé le moins en harmonie avec le reste. Il est vrai que cela a suscité pas mal de critiques, celles de l'opposition anti-Bouteflika notamment qui a dénoncé l'intervention publique de l'Armée dans le champ politique et, sacrilège ! pour dire sa préférence pour le FLN. Ce à quoi, Ahmed Ouyahia a répliqué en se demandant pourquoi personne n'avait trouvé à redire sur le fait que Abdelaziz Bouteflika lui-même écrive au FLN, alors qu'il est en même temps le chef suprême des Forces armées. Là-dessus, tout de même, il faut dire que la réponse de Ouyahia n'est pas sans faille quant à sa forme, car au contraire de son vice-ministre de la Défense qui est général de corps d'armée, le président Bouteflika est un civil, au moins depuis sa première élection à la magistrature suprême, et faire de la politique ou appartenir à un parti politique est dans son cas parfaitement dans l'ordre des choses. Mais est-ce à dire que Ouyahia a forcément tort sur le fond, d'autant que Gaïd Salah n'a absolument rien dit de renversant à Saâdani ? Aujourd'hui, un bloc politique (qui tient entre ses mains le pouvoir exécutif, le plus important d'entre tous au regard de la Constitution), cherche à resserrer ses rangs. Il est manifeste aussi qu'il œuvre à ce que les parties qui le composent soient toutes consolidées et, partant, à ce que les institutions qu'elles dirigent le soient dans la foulée. A cette dynamique qu'on nommait tout récemment «le raffermissement du front intérieur», pourquoi le vice-ministre de la Défense s'y opposerait, lui dont la réalité se dessine sur la carte d'une Algérie cernée d'organisations djihadistes et de projets de bases de l'Otan ? Si c'est cette analyse qui a poussé le vice-ministre de la Défense à rendre publique sa lettre au SG du FLN, il n'y a aucune raison d'en parler comme d'une provocation ou d'une maladresse. Il y a longtemps que l'institution militaire nous a habitués, au contraire, de ces deux défauts. C'était là plutôt un signal de plus, et des plus forts, que nous ne sommes plus dans la gestion du «printemps arabe», mais qu'il y a désormais un consensus à tous les niveaux sur un nouveau cap : des réformes politiques consacrées par une révision de la Constitution et des réformes économiques inscrites dans un nouveau cadre institutionnel pour pourvoir enfin relever le défi de la diversification. Il n'est pas dit quels seront les résultats de cette politique, mais l'on peut être assuré que les choses vont s'accélérer dans les semaines à venir. Ce point de vue n'est visiblement pas celui de Louisa Hanoune, accaparée à faire et à défaire les ministres, et c'est pour cela que Ahmed Ouyahia s'en est pris à elle plus qu'à un autre dès son retour à la tête du RND, alors qu'il n'a pas dit un mot sur l'opposition. La voilà donc avertie et vivement invitée à choisir son camp. N. B. A l'ouverture du congrès de son parti Benflis promet un règlement de la crise «sans heurts» L e règlement de la crise à laquelle est confronté le pays est possible «sans heurts» et «sans ruptures» et sa concrétisation relève du «devoir collectif», a affirmé, hier à Alger, Ali Benflis, le président de la commission préparatoire du congrès constitutif du parti Talaiou El Houriyet. «Le règlement de toutes les crises est à portée de nos mains et n'exige que la sagesse, la lucidité et le courage des hommes de bonne volonté et par lesquels se construisent les grandes nations», a indiqué M. Benflis à l'ouverture des travaux du congrès constitutif de son parti. Estimant que le système politique est demeuré «décalé» par rapport aux «profondes transformations» de la société, et que celui-ci «n'est plus porteur d'un projet politique rassembleur», l'intervenant a par conséquent suggéré «un besoin de changement». Qualifiant la citoyenneté comme étant le «moteur» de l'édification des Etats modernes, le président de Talaiou El Houriyet a appelé au respect et à la considération de cet aspect et à la «stricte observance du choix du peuple souverain». M. Benflis a, en outre, souligné qu' «un Etat de droit véritable» est celui ou la Constitution et les lois sont «respectées», les institutions «au service» des citoyens, la justice est «indépendante», l'administration est «impartiale», tous les citoyens sont «égaux devant la loi» et où «tout exercice d'une autorité est soumis au contrôle et à la reddition des comptes». «C'est par la bonne gouvernance que se gagnent la stabilité politique, la performance économique et la quiétude sociale», a-t-il poursuivi à ce propos, notant auparavant que la création d'un parti politique «dans une telle conjoncture» signifie d' «accepter de relever le défi et d'aller au devant de l'épreu- ve et de l'adversité». L'orateur a ajouté qu'en Algérie, le pluralisme politique «n'est entouré d'égards et encouragé que s'il est fait d'allégeance, de soumission et d'obéissance». «Il n'y a pas plus urgent pour le pays que la sortie de crise de régime qui affaiblit l'Etat, fragilise la cohésion de la nation et perturbe les équilibres les plus essentiels de notre société», a observé M. Benflis qui a remis en cause la gestion actuelle de l'économie nationale, basée, à ses yeux, sur la dépendance à une seule richesse et en encourageant la mentalité du «gain facile» et de la «corruption». Les travaux du congrès constitutif de Talaiou El Houriyet, qui s'achèvent aujourd’hui, se poursuivent dans l'après-midi par l'installation des commissions chargées de l'examen des résolutions politiques puis l'adoption, par les congressistes, de la résolution de politique générale ainsi que la loi organique du parti. Le congrès s'est ouvert en présence de quelque 2 000 délégués, d'anciens chefs de gouvernement et ministres, de chefs de partis politiques, de personnalités de divers horizons, de figures de la famille révolutionnaire, etc. R. N. ACTUEL 4 Les DEBATS Durant l'année dernière Pour remédier aux dysfonctionnements Bouderbala va revoir le mode de gestion d'Air Algérie Mohamed Abdou Bouderbala, P-DG d'Air Algérie s'est montré critique, hier, sur la gestion de cette compagnie nationale. «Il faut revoir le mode de gestion de cette compagnie aérienne pour remédier aux dysfonctionnements et améliorer ses prestations de services», déclare-t-il. Par Louiza Ait Ramdane M anque de personnel technique, déficit en équipement et appareils, mauvaise gestion des ressources financières et humaines : c'est le constat établi hier par Mohamed Abdou Bouderbala, nommé fraîchement à la tête de la compagnie aérienne nationale. «Air Algérie traverse une période de dysfonctionnement qui affecte son mode de gestion. Cela se traduit par la détérioration de son image de marque et la remise en cause de sa fiabilité, à cause, notamment de la dégradation de la qualité de ses services et les problèmes de ponctualité des vols», explique-t-il. Le nouveau P-DG d'Air Algérie évoque un manque flagrant d'appareils. «Actuellement, il n'y a que 40 appareils. Cela reste insuffisant», souligne-til, lors de la conférence annuelle des représentants d'Air Algérie, tenue à l'hôtel militaire de Beni Messous. Il affirme que la réception des nouveaux avions répond justement à ce besoin et ajoute que l'essentiel du travail doit être fait dans l'organisation de la compagnie (retards, administration, services…). La tâche de Mohamed Bouderbala ne sera donc pas de tout repos. Il y a bel et bien du pain sur la planche compte tenu des différents problèmes dans lesquels baigne la compagnie Air Algérie qui a enregistré, certes, des bénéfices annuels remarquables, avec un chiffre d'affaires de 76 milliards de dinars réalisé en 2014, mais reste toujours pointée du doigt quant au chapitre prestations. En termes de ponctualité qui fait gravement défaut au sein de la compagnie, il sou- N° 1326 - Dimanche 14 juin 2015 ligne qu' «en 2014, 41% des vols au départ étaient en retard d'une heure sept minute en moyenne». Il fait également savoir que 68% des réclamations des passagers concernent les vols retardés et 14% concernent les vols annulés, en estimant que la qualité d'une compagnie aérienne se mesure par sa ponctualité. «C'est vrai, il n'y a aucune compagnie au monde qui assure la ponctualité à 100%. Mais notre compagnie est au déca des normes internationales. Ces problèmes de ponctualité sont liés essentiellement, selon lui, à la mauvaise programmation des vols, à la défection de certains personnels commerciaux navigants, aux pannes récurrentes du système d'enregistrement, du traitement des bagages et des scanners, et aux mouvements sociaux. Mohamed Abdou Bouderbala veut un été sans complication. Il fait savoir que quatre avions ont été affrétés spécialement pour répondre à la demande durant l'été. Il affirme concentrer ses efforts sur la saison estivale afin d'assurer un «été tranquille» aux passagers de la compagnie nationale. «La priorité est de gérer la période de l'été qui coïncide avec le mois de Ramadhan, la saison du Hadj et de la Omra»", explique- t-il. Mais aussi d'œuvrer à court terme à «ramener, fidéliser les usagers», notamment ceux qui ont été déçus par la qualité des prestations offertes et qu'il «ne faut plus décevoir»s, dirat-il. L.A.R. 801 Algériens expulsés d'Espagne Par Rachid Chihab Les autorités espagnoles ont expulsé durant l'année dernière 801 Algériens en situation irrégulière vers l'Algérie, a annoncé vendredi, le mécanisme national de prévention de la torture (MNP) (Espagne) dans un rapport largement repris par la presse locale. Les personnes expulsées sont entrées d'une manière illégale sur le sol espagnole, généralement par voie maritime, précise la même source qui indique, en outre, que ces expulsions se sont déroulées en 18 navigations maritimes, autrement dit, les autorités espagnoles ont organisé 18 voyages d'expulsion par mer. L'identité et la tranche d'âge de ces personnes n'ont pas été révélées. La même source révèle que 12 549 personnes sont entrées clandestinement en Espagne l'année dernière. Parmi elles, 7 485 sont entrées à travers les villes autonomes (1 666, Ceuta et 5 819, Melilla ). A ces dernières s'ajoutes 4 613 autres personnes entrées en l'Espagne à travers la péninsule, 427 dans les îles Canaries et un total de 24, aux îles Baléares. Le MNP, souligne toutefois que Ceuta et Melilla, sont les principaux points d'entrée en Espgane. 5 819 sont entrées à Melilla, seulement 574 l'ont fait en forçant le périmètre frontalier. Beaucoup d'autres étaient ceux qui entrèrent en Espagne avec de faux papiers, 2 861, ou dans des véhicules, 2 069 documents. Même moins importante est le cas de Ceuta, où seulement 201 personnes sont venues sauter la triple barrière. Le rapport affecte également le grand volume de rapatriement de l'air de sans papier réalisée par le ministère de l'Intérieur, seul ou en collaboration avec l'agence européenne Frontex . Le département dirigé par Jorge Fernandez a affrété des avions, l'an dernier, pour expulser 3 373 immigrés. 80 avions ont été destinés à Ceuta pour rapatrier 1 555 émigrés au Maroc et 19 à Melilla. Un total de 18 vols ont été utilisés pour expulser des migrants vers le Mali, Sénégal, Nigéria, Colombie et l'Équateur. 698 personnes concernées par cette opération. «Le navire a également été utilisé par Intérieur massivement pour le retour des étrangers en situation irrégulière. 70 navires d'expulsion en Algérie pour 801 personnes», indique le document. Tout au long de l'année dernière, les autorités espagnoles ont expulsé 11 817 étrangers, à travers les deux principales formes juridiques: élimination directe vers un pays tiers (7 696 personnes) ou le remboursement frontière (4 121 immigrés). Pour rappel, les services de sécurité espagnole ont recensé 1 395 Algériens entrés illégalement en Espagne durant l'année 2014. La majorité de ces derniers ont pris le risque de traverser la mer méditerranéenne en embarcations de fortune en dépit de la dangerosité d'une telle aventure. R.C. Pour améliorer leur action de contrôle Evaluation interne des Douanes L' administration douanière a lancé récemment une évaluation interne qui vise à améliorer essentiellement son dispositif de contrôle du commerce extérieur et de recouvrement des recettes douanières, a indiqué le directeur général des Douanes, Kaddour Bentahar, dans un entretien accordé à l'APS. Cette évaluation répond à la volonté des pouvoirs publics de parer à certaines défaillances, notamment organisationnelles du secteur douanier dans une conjoncture caractérisée par une baisse des cours de pétrole et une flambée des importations accompagnée de transferts illicites de devises vers l'étranger, explique le nouveau patron des Douanes. «La conjoncture actuelle rend nécessaires certaines actions. Nous ne sommes plus dans l'embellie financière des précédentes années», observe-t-il. C'est ainsi qu'une feuille de route a été soumise par M. Bentahar aux cadres douaniers des 48 wilayas afin de constituer rapidement des groupes de travail dont la mission sera de dégager des mesures opérationnelles pour appliquer ces nouvelles orientations. Ce plan d'action va s'appuyer, non seulement sur les actions engagées de par le passé et ayant atteint les résultats escomptés, mais aussi sur le réajustement d'autres en fonction de la réalité du terrain et de la conjoncture économique du pays. Déclinant cette feuille de route, qui va en droite ligne avec les nouveaux objectifs assignés par le gouvernement à l'institution douanière, M. Bentahar précise qu'elle doit déboucher sur des mesures concrètes qui renforceront le «contrôle par ciblage» des importations, desserrer les contraintes sur les entreprises et améliorer la qualité de la prestation du service public. Ce dispositif vise aussi à instaurer plus de rigueur en matière de recouvrement des taxes et droits douaniers et à renforcer les facilitations douanières pour l'accompagnement de l'exportation, contribuant ainsi à l'amélioration du climat des affaires. De surcroît, il est question de mettre fin aux conteneurs en souffrance en généralisant l'octroi des facilitations douanières à tous les intervenants du commerce extérieur «pour peu qu'ils jouissent d'une moralité fiscale et d'une identité connue», expliquet-il. Le souci majeur est de réduire le coût des produits importés, qui est partiellement gonflé par les frais liés à l'immobilisation des conteneurs (surestaries), payés en devises fortes au profit d'armateurs étrangers. C'est toute une batterie de mesures sur lesquelles vont travailler les Douanes pour venir à bout de ce problème qui est aussi à l'origine de l'engorgement des plus grands ports du pays, notamment celui de la capitale. La réussite de ces mesures dépendra, cependant, de la mise en place d'un système d'information performant capable de transmettre, dans des délais réduits, les don- nées nécessaires à un dédouanement rapide, et d'établir de passerelles informationnelles avec les organes de contrôle et partenaires de la douane, relève M. Bentahar. A cet effet, l'institution douanière va accorder toute la priorité au développement et la modernisation du Système d'information et de gestion automatisée des Douanes (Sigad), qui constitue la pierre angulaire de la nouvelle stratégie des douanes nationales. Pour autant, il relève que ces facilitations doivent avoir comme corollaire une gestion des risques basée sur un contrôle ciblé des marchandises importées. Le ciblage des conteneurs dans les contrôles par scanner, notamment, affirme-t-il, allège la mission des douaniers en leur permettant de concentrer leurs efforts sur les «niches de fraude» (surfacturations, détournements des avantages fiscaux...) Le patron des Douanes avoue que la réussite de la mise en oeuvre de son programme est étroitement liée à la ressource humaine douanière chargée de l'appliquer. A ce propos, il insiste sur la mise en place d'une codification des postes à travers la définition de normes, références et profils pour l'occupation des postes de responsabilité. «Il faut sévir contre les comportements indélicats. Il faut aussi relever que ceux qui les commettent subissent les affres des phénomènes sociétaux, mais cela ne veut pas dire qu'il faut tolérer ces dépassements», aviset-il. Sur la lutte contre la corruption, il considère, qu'outre l'amélioration des conditions de vie et de travail du personnel douanier, les procédures adéquates en matière d'organisation de travail, d'exécution et de débureaucratisation des actes de dédouanement, d'attributions de prérogatives et de contrôle sont en mesure de resserrer l'étau autour des agents indélicats. R. N. N° 1326 - Dimanche 14 juin 2015 Les DEBATS ACTUEL Instance de la fetwa Santé publique Boudiaf veut réhabiliter le médecin généraliste 50 imams retenus selon Mohamed Aïssa Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a annoncé que son département avait retenu 50 imams, de différentes wilaya du pays, devant faire partie de l'instance de la fetwa. D ans un entretien à l'APS, le premier responsable du secteur a précisé que ces imams bénéficieront d'une «formation supérieure» à la mosquée El Azhar à l'issue de laquelle ils se verront attribuer le diplôme d'Imam mufti et accéder à l'instance de fetwa. Outre ces imams, l'instance comptera dans sa composante, les secrétaires généraux des conseils scientifiques des wilayas, des exégètes et des spécialistes d'autres domaines comme la médecine, l'économie, le droit et l'astronomie. La diversification de la composante de l'instance de la fetwa vise à garantir un examen minutieux des questions soulevées, a fait valoir M. Aïssa, ajoutant que le président de la structure dont l'appellation et le statut de son responsable n'ont pas encore été définis, sera élu par les membres pour une durée déterminée. Abordant le projet portant création d'un observatoire national pour la lutte contre l'extrémisme religieux, le ministre dira qu'il sera bientôt soumis au gouvernement. «Cette instance qui regroupera des représentants de plusieurs secteurs, tels l'éducation, la communication et l'intérieur, contribuera à prémunir la jeunesse contre les idées étrangères à notre société», a-t-il ajouté. Il a mis l'accent sur la dangerosité de telles idées qui, souvent, entraînent leurs adeptes vers des organisations terroristes comme l'organisation autoproclamée Etat islamique (Daech). L'observatoire se chargera de contrôler la circulation de telles idées en analysant leurs contenus pour proposer les réponses nécessaires dans le respect de la liberté de culte. Mohamed Aïssa a fait savoir, par ailleurs, que son secteur envisageait de créer des micro-entreprises qui seront financées par les revenus des wakfs à travers des crédits bonifiés, précisant que ces prêts ne seront pas prélevés du fonds de la zakat, mais d'un fonds spécial wakfs à mettre en place à cette fin. Il a cité des expériences «réussies» à l'instar de celle du «Taxi-wakf» créé dans le cadre d'entreprises Wakfs par actions. De telles initiatives contribuent au développement des fonds wakfs en exploitant les revenus de ces entreprises dans le financement d'aures projets dans le même cadre, a-t-il estimé. M. Aïssa a expliqué que les crédits bonifiés n'étaient plus prélevés sur les fonds de la zakat, mais sur les montants de recouvrement des crédits antérieurs, soulignant que le taux de recouvrement était très faible d'où, a-t-il dit, le gel des crédits bonifiés sur les sommes de la zakat. Il a ajouté que les fonds récoltés de la zakat en début d'année, seront entièrement distribués aux pauvres et aux plus démunis, sous forme de chèques d'un montant variant de 5 000 DA à 10 000 DA qui seront accordés périodiquement, quatre fois par an, aux familles concernées. A cette occasion, le ministre a estimé à 8 000 le nombre de projets inscrits dans le cadre du crédit bonifié, dont certains ont échoués. Sur un autre plan, l'orateur a souligné l'impératif de protéger la référence religieuse nationale des idées étrangères à la société et de prémunir les jeunes contre les desseins idéologiques visant à les dévoyer de leur appartenance religieuse nationale. «Les Algériens sont liés par une même référence religieuse, dont certains veulent remettre en cause les fondements, à travers une campagne idéologique visant à saper les références religieuses dans le Monde arabo-musulman et à extirper les jeunes de leur appartenance religieuse et nationale pour favoriser leur adhésion à un concept religieux virtuel, à l'instar de l'organisation autoproclamée Etat islamique (EI), a souligné le ministre. R. N. Examen du BEM à partir d'aujourd'hui La crainte de la triche Q uelque 542 041 candidats concourront, à partir d’aujourd’hui, aux épreuves du Brevet d'enseignement moyen (BEM) pendant trois jours. Le nombre global des candidats au BEM a enregistré une baisse de 12,09 % par rapport à l'année précédente (591 509 candidats), selon l'Office national des examens et des 5 concours (Onec). Le nombre de candidats libres est estimé à 7 512 alors que celui des filles est supérieur à celui des garçons avec respectivement 280 129 contre 261 912. Parmi le nombre global des candidats, 3 898 sont issus des écoles privées, 174 candidats aux besoins spécifiques, 5 922 candidats issus des centres de rééducation et 602 étrangers passeront des épreuves du BEM. Concernant les élèves concernés par l'examen du dessin, leur nombre est estimé à 280 591 candidats, alors que le nombre des élèves concernées par l'examen de musique est estimé à 157 608 candidats. Les élèves ayant obtenu une moyenne égale ou supérieure à 10/20 accèderont auto- matiquement en classe de première année secondaire sur la base de la moyenne décrochée à l'examen national et celle de l'évaluation continue de l'année. Les résultats du BEM seront annoncés le 4 juillet. Le taux de réussite national à l'examen du Brevet d'enseignement moyen de l'année précédente était de 59,54%. R. N. Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a mis en avant, hier à Alger, l'importance de réhabiliter le médecin généraliste qui est «le pivot de la santé publique». M. Boudiaf qui présidait le lancement du concours de promotion des praticiens de la santé publique des médecins généralistes, biologistes, pharmaciens et chirurgiens-dentistes a mis l'accent sur la nécessité de réhabiliter le médecin généraliste qui est «le pivot» de la santé publique . La promotion dans ces corps d'activités équivaut à 25 années de travail, a soutenu M. Boudiaf rassurant que la situation financière des représentants de ces corps sera régularisée avec la direction de la Fonction publique après l'annonce des résultats. Il a exprimé la disposition du ministère à renforcer la formation et la formation continue en faveur des différents corps du secteur afin d'améliorer la prestation de service. Il a salué la démarche du gouvernement pour l'organisation de ce concours qui favorisera la promotion de tous les corps de santé publique après «une longue stagnation». Le concours qui se tient dans toutes les wilayas du pays concerne 13 000 praticiens spécialités (généraliste, biologistes, pharmaciens et chirurgiens-dentistes). Le concours de promotion de médecin généraliste principal au rang de chef de service aura lieu mardi 15 juin. R. N. Il était l'ami de la Révolution algérienne Hommage à Alger à Henri Maillot Un hommage a été rendu hier à Alger à l'ami de la Révolution nationale, Henri Maillot, un jeune aspirant français qu'une profonde conviction de la justesse de la cause algérienne l'avait poussé à dérober, en 1956, un chargement d'armes pour le remettre à l'Armée de libération nationale (ALN). Une foule composée notamment de proches et de compagnons d'armes de cet fervent militant anticolonialiste s'est recueillie au cimetière chrétien de la commune d'El Madania devant la tombe de ce martyr de la Révolution nationale. Né le 21 octobre 1928 à Alger, Henri Maillot avait découvert en 1953 la justesse de la cause algérienne et la légitimité du combat du peuple algérien pour le recouvrement de son indépendance. Il a décidé le 4 avril 1956 de passer à l'action en détournant un chargement d'armes qu'il remet à l'ALN. Il fut promu au grade de lieutenant par l'ALN et affecté à la Wilaya IV révolutionnaire. Henri Maillot est tombé au champ d'honneur en juin 1956, les armes à la main, dans une embuscade tendue par l'armée coloniale près d'El Karimia dans la wilaya de Chlef. R. H. DIVERS 6 Les DEBATS N° 1326 - Dimanche 14 juin 2015 En visite de travail à la 3 Région militaire ème Saïd Hamdine (Alger) Un dépôt de produits électroménagers détruit par le feu Gaïd Salah exhorte à plus de vigilance Le général de corps d'Armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP), a effectué, jeudi et vendredi, une visite de travail et d'inspection à la 3 Région militaire à Béchar. ème L e chef d'état-major a entamé sa visite par une rencontre avec les cadres et les personnels de la 3 Région militaire, où il a prononcé une allocution d'orientation qui a été suivie, par visioconférence, par l'ensemble des unités de la région. A cette occasion, Gaïd Salah a mis l'accent sur «les missions constitutionnelles assignées à l'Armée nationale populaire, digne héritière de l'Armée de libération nationale, veillant au renforcement de nos capacités militaires et à la revalorisation de ses moyens dissuasifs pour faire face à toute tentative d'atteinte à la souveraineté de l'Algérie et à sa sécurité nationale». Il a également exhorté l'assistance à «faire preuve de plus de vigilance et de travail appliqué et fructueux dans tous les domaines, à même de se tenir à ème un Etat prêt et opérationnel". «La grande conscience qu'ont les fils fidèles de l'Algérie de l'intérêt national suprême était la principale motivation qui leur a donné la force nécessaire pour que notre pays ait, aujourd'hui, sous le commandement et le soutien de Son Excellence M. le président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, cette immunité sécuritaire et ce, haut niveau de sécurité, de sérénité et de stabilité, et puisse franchir toutes ces étapes du parcours de développement socioéconomique, en dépit des situations difficiles que connaît le monde d'aujourd'hui sur les plans territorial et international», a encore relevé le chef d'étatmajor de l'ANP. L'occasion a, ensuite, été donnée aux éléments de la région qui ont exprimé leur «grande fierté de faire partie des rangs de l'ANP et de leur immuable engagement à défendre la nation et préserver sa souveraineté, sa stabilité et sa sécurité». Au cours de la deuxième journée de sa visite à la 3 Région militaire, le général de corps d'armée a supervisé, au niveau du champ de manoeuvre de la 40 division d'infanterie mécanisée, un exercice tactique avec munition réelle, ayant pour thème «la division d'infanterie mécanisée dans la contre-attaque». Cet exercice, portant le nom «Tornade 2015», a vu la participation des unités de la 40 division d'infanterie mécanisée, soutenues par les moyens aérien, un régiment de missiles sol-air, le régiment régional des transmissions ainsi que le bataillon technique d'entraînement. Le chef d'état-major a suivi ème ème ème avec beaucoup d'intérêt les phases de l'exercice qui s'est déroulé dans de bonne conditions, conformément au plan tactique tracé et selon l'agenda établi, où les unités participantes ont démontré une grande aptitude à la maîtrise, l'organisation et la planification des opérations de combat et la conduite des unités sur le terrain, ainsi qu'aux capacités de manoeuvre et de contrôle des moyens de coordination et de coopération requises, ce qui vient confirmer les qualifications opérationnelles et de combat du corps de bataille de l'Armée nationale populaire. Le général de corps d'armée, dans son évaluation de l'exercice, a donné des instructions tactico-opérationnelles aux commandants d'unités, aux cadres et aux subalternes. «Je voudrais, en premier lieu, en cette honorable occasion, vous assurer que nous croyons fermement que les grands résultats ne s'obtiennent qu'en fournissant de grands efforts, qui nécessitent, comme vous le savez tous, une foi inébranlable en la noblesse des missions et des objectifs escomptés, et une pleine conscience des défis futurs à relever et des enjeux à gagner», a souligné Gaïd Salah. «L'enjeu du renforcement du développement et de la modernisation de l'Armée nationale populaire et de la faire aboutir aux fins projetées, est le défi que nous avons et continuons à relever, avec l'aide de Dieu Le ToutPuissant, sous l'égide de Son Excellence le président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, afin de parfaire son parcours réussi et de décrocher ses résultats souhaités», a-t-il ajouté. Reda A. La police scientifique a pris le relais hier matin de la centaine d'éléments de la Protection civile qui avaient lutté jusque tard dans la nuit de vendredi contre l'incendie qui a ravagé un magasin de produits électroménagers à Saïd Hamdine, dans la comme de Bir Mourad Raïs à Alger, a-ton constaté. «L'incendie s'est déclaré dans le magasin où étaient entreposé des appareils électroménagers. Il s'est propagé sur près de 120 mères à l'intérieur du magasin et de l'entrepôt de stockage», a indiqué un officier de la Protection civile, le visage noirci par la fumée. Il ajoute : «Nous avons travaillé pratiquement toute la nuit pour éteindre le feu, qui était très important». Pour éviter la propagation de l'incendie aux appartements situés au-dessus de ce magasin, et pour protéger les habitants et afin qu'il ne s'étende pas vers les autres immeubles, «nous avons isolé le magasin par un dispositif, qui nous a permis de nous concentrer sur le feu», ajoute un autre officier de la Protection civile rencontré sur place. Dans la matinée, le directeur général de la Protection civile, Mustapha Lahbiri, s'était rendu sur place en compagnie de hauts responsables de la Protection civile. Le feu, qui s'est déclaré vers 16h 54mn, a occasionné d'importants dégâts matériels, «mais heureusement, on ne déplore aucune perte humaine ou des blessés», précise le même officier. Une centaine de sapeurs pompiers, au moins 20 véhicules dont des camions anti-incendie, deux échelles télescopiques, quatre ambulances et un important matériel de lutte contre les incendies ont été déployés par la Protection civile de l'unité centrale et de la wilaya d'Alger. Après la maîtrise de l'incendie, la police scientifique avait, quant à elle, entamé dans la matinée le long travail d'investigation pour déterminer l'origine et les raisons de ce sinistre. R. N. Séisme au Népal L'Algérie saluée pour le «professionnalisme» de la Protection civile L' Organisation internationale de la Protection civile (Oipc) a salué l'Algérie pour son «engagement» lors du séisme du Népal le 25 avril dernier et pour le «professionnalisme» des secouristes algériens, relevant qu'il était le «seul pays africain et arabe à être activement présent» dans ce territoire dévasté. «Je tiens en mon nom, et au nom de l'ensemble des pays membres de l'Oipc, à vous exprimer mon immense considération et respect pour l'engagement de l'Algérie lors du séisme survenu au Népal le 25 avril dernier», a indiqué le secrétaire général de l'organisation, Vladimir Kuvshinov, dans une correspondance adressée au directeur général de la Protection civile, le colonel Mustapha El Habiri, dont l'APS a obtenu une copie. L'Oipc, une organisation intergouvernementale dont le siège est à Genève, a relevé que «l'Algérie a été le seul pays africain et arabe à être activement présent dans ce pays dévasté et les équipes d'intervention de la Protection civile algérienne ont montré, encore une fois, toute leur expertise et professionnalisme, dévouement et courage dans leur noble mission». Le SG de l'Oipc a félicité, d'autre part, l'Algérie pour la «réussite extraordinaire» de Seismex 2015, qui s'impose, explique-t-il, comme un «événement phare et un des plus grands exercices pratiques au monde dans le domaine de la Protection civile». «Suite aux rapports qui nous sont parvenus, je saisis l'occasion pour vous féliciter de la réussite extraordinaire de Seismex 2015 qui s'est déroulé du 22 au 26 mai dernier et qui a mobilisé plusieurs milliers d'officiers et agents ainsi que les équipements techniques les plus modernes», a-t-il précisé. Il a affirmé que «ces deux réussites ne sont que l'expression sur le terrain de la place centrale et du rôle majeur que joue l'Algérie dans le domaine de la Protection civile, tant au niveau régional qu'international» . M. Kuvshinov a réitéré son voeux de voir l'Algérie «continuer à être une force vive et une locomotive au sein de l'Oipc et d'accroître son action et son engagement dans le cadre de ses activités de l'Oipc pour le bien de l'en- semble de la famille de la Protection civile internationale». Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a octroyé une aide financière d'un million de dollars au Népal et mobilisé des moyens conséquents en guise d'assistance d'urgence, suite au séisme qui a fait plus de 8 000 morts et autant de blessés, rappelle-t-on. L'Algérie a également acheminé des médicaments, des tentes, des couvertures et autres équipements nécessaires pour la prise en charge des sinistrés et des blessés. Le colonel El Habiri, à la tête de la Protection civile depuis une quinzaine d'années, a décidé d'envoyer un détachement de renfort et de première intervention (Drpi) de 70 personnes spécialisées dans le domaine du sau- vetage. Ce détachement, composé de plusieurs équipes de différentes disciplines, notamment cynotechnique, de localisation et de recherche ainsi que de sauvetage, était muni, entre autres, de caméras à infrarouge, de détecteurs sonores, de matériel de dernière technologie, en plus de chiens dressés pour la localisation des victimes sous les décombres, particulièrement les survivants. Outre le Népal, la Protection civile algérienne, qui a gagné en maturité et perfectionné son savoir-faire ces dernières années, grâce à la rigueur disciplinaire martiale, a eu déjà, par le passé, à apporter aide et expertise à d'autres pays touchés par des catastrophes naturelles. R. N. N° 1326 - Dimanche 14 juin 2015 Les DEBATS SANTE Ces dernières années en Algérie Différentes manifestations prévues La mortalité maternelle en net recul La Journée mondiale du donneur de sang célébrée demain Le taux de la mortalité maternelle a connu un «net recul» ces dernières années en Algérie et devrait se situer autour de 57.5 décès pour 100.000 naissances vivantes en 2015 alors qu'il était de 230 cas pour 100.000 naissances en 1990, a indiqué, jeudi à Alger, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf. I ntervenant à l'ouverture d'une rencontre sur «la restitution du Plan national de réduction accélérée de la mortalité maternelle pour la période 20152019», le ministre a expliqué cette avancée par «l'ensemble des mesures prises et les efforts entrepris et qui ont, indéniablement, permis d'améliorer les indicateurs de la santé maternelle». Le taux de mortalité maternelle a ainsi connu un «net recul» passant de 230 pour 100.000 naissances vivantes en 1990 à un taux de 60.3 pour 100.000 naissances vivantes en 2014, a-t-il argumenté. Le taux attendu pour l'année en cours, 57.5 décès pour 100.000 naissances vivantes, «situe l'Algérie à un niveau intermédiaire mais reste en deçà des attentes et des moyens mobilisés par l'Etat», a néanmoins relevé le premier responsable du secteur de la santé. M. Boudiaf a souligné, à ce propos, «l'engagement pris au plus haut niveau de poursuivre sans relâche et d'intensifier ces efforts, d'autant que, a-t-il noté, le taux d'accouchement assisté a atteint 97,2% et que 95% des femmes enceintes ont eu au moins une consultation au cours de leur dernière grossesse». Le ministre a également cité l'enquête sur les indicateurs multiples MICS 4, présentée deux jours plus tôt et dont les résultats «illustrent particulièrement les progrès considérables enregistrés dans plusieurs domaines, notamment la santé de la mère et de l'enfant, et indiquant les chantiers prioritaires à prendre en charge y compris dans leur dimension spatiale». Il a, en outre, réaffirmé «l'engagement politique de mobiliser tous les moyens, de renforcer les capacités du système sanitaire pour en améliorer la performance et d'investir davantage dans la santé des populations» et ce, comme recommandé par le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika. «La protection de la santé de la mère et de l'enfant a toujours constitué, pour notre pays, une priorité de santé publique», a poursuivi le ministre, appuyant son propos par citer le financement «conséquent» et «durable» dégagé à cet effet, ainsi que «l'accès universel et gratuit aux prestations de soins préventifs et curatifs». De même que le développement des infrastructures assurant des prestations de proximité au niveau de 271 établissements publics de soins de proximité (EPSP), 195 établissements publics hospitaliers (EPH) et des 30 complexes mère et enfant. Le plan d'action du gouvernement a inscrit, en outre, la disponibilité des médicaments essentiels dans les structures offrant les soins de santé de la mère et du nouveau-né, d'autre part, a-t-il souligné. De même que «l'instauration, en 2013, de la déclaration obligatoire de tous décès maternels suivie, en 2014, de la mise en place de l'audit de ce type de décès afin de prendre toutes les mesures correctives visant à améliorer la qualité et les résultats de l'offre de soins en matière de santé maternelle», a ajouté le ministre. L'institutionnalisation du jumelage entre les établissements sanitaires du nord avec ceux du Sud et des hauts plateaux s'inscrit, en outre, dans la perspective d'amélioration de la couverture sanitaire de ces wilayas en gynécologues-obstétriciens, réanimateurs, pédiatres, infirmiers, sagesfemmes, a observé M. Boudiaf. Le Plan national visant à réduire la mortalité maternelle 2015-2019 est l'«expression d'une volonté politique résolue et le fruit d'une analyse approfondie des goulots d'étranglement qui ont empêché notre pays, malgré d'importants investissements, de réduire de façon significative et rapide la mortalité maternelle», a estimé le ministre. Aussi, a-t-il conclu, la démarche privilégiée par son département pour faire aboutir le plan quinquennal est basée sur «la concertation, la participation, et l'appropriation», insistant à ce que «tous les soins nécessaires soient administrés tout au long de la grossesse, au cours de l'accouchement et au cours de la période post-natale». R. S. Plan national anticancer L'amélioration de la prise en charge mise en exergue L e plan national anticancer 2015-2019 a pour objectif d'améliorer la prise en charge des malades et de réduire le taux de mortalité du par cette maladie, a-t-on expliqué lors d'une journée de formation et d'information sur les maladies oncologiques ouverte jeudi à Theniet El-Had (Tissemsilt). Le coordinateur du plan, le professeur Messaoud Zitouni a souligné, au cours de cette rencontre, que la réduction de la mortalité due à la maladie du cancer repose sur l'amélioration du cadre de vie du malade durant et après le traitement sur laquelle insiste ce plan national parmi ses actions. Cette amélioration comporte, entre autres, des consultations biologiques, radiologiques et la réduction de la durée d'obtention des résultats des analyses, a-t-il indiqué, saluant les efforts de l'Etat en matière de prise en charge des personnes atteintes du cancer, notamment par la réalisation de centres hospitaliers spécialisés et la réduction des délais des rendez-vous pour les séances de chimiothérapie. Le P Zitouni a insisté également sur l'importance du dépistage précoce qui contribue à hâter le traitement et mener à la guérison si le sujet s'avère atteint de cette maladie. Il a souligné que ce plan engage les spécialistes et les acteurs de la société civile censés informer les citoyens de l'importance de la prévention du r cancer. Le plan national anti cancer 2015-2019 comporte huit axes principaux portant sur la protection contre les facteurs cancérigènes, le dépistage précoce, la relance de la thérapie, l'organisation, l'orientation, l'accompagnement, le suivi du patient, le développement des moyens de communication sur cette maladie, l'intensification de la formation et de la recherche sur le cancer et le renforcement des moyens financiers de prise en charge des cancéreux. Le chef de l'instance nationale de promotion de la santé et du développement de la recherche scientifique, P Mustapha Khiati, a mis l'accent, pour sa part, sur l'importance de r 7 la contribution des associations et des médias à la sensibilisation contre le tabagisme. D Mohammed Sahraoui du CHU Mustapha Zmirli (Alger) a insisté sur la réduction des cas de cancer chez l'enfant. Cette rencontre, visant à améliorer le niveau des staffs médicaux et paramédicaux des établissements publics hospitaliers de la wilaya de Tissemsilt, est organisé par la cellule de formation continue de l'établissement public hospitalier (EPH) de Theniet El-Had, en collaboration avec l'instance nationale de promotion de la santé et de développement de la recherche scientifique et la direction de la santé de la wilaya de Tissemsilt. Reda A. r L'Algérie célébrera demain la Journée mondiale du donneur de sang, dont le thème retenu cette année par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) est «Merci de me sauver la vie», a indiqué, jeud,i l'Agence nationale du sang (ANS). Pour marquer cet évènement mondial, l'Algérie a choisi comme slogan «le don de sang, un cadeau précieux qui sauve des vies», à travers l'organisation de différentes manifestations dont l'objectif est d'«honorer le courage et l'esprit de sacrifice des donneurs de sang pour leur geste noble et salvateur», a précisé l'ANS dans un communiqué. Des structures de transfusion sanguine prendront part à cet événement, en collaboration avec la fédération algérienne des donneurs de sang et les mouvements associatifs. Cette journée offrira, à cet effet, l'occasion de «promouvoir» le don de sang volontaire et régulier, afin de sensibiliser davantage les citoyens au besoin de donner «régulièrement» leur sang, en raison de la durée limitée de conservation des produits sanguins (5 jours pour les concentrés plaquettaires, 42 jours pour les concentrés globulaires rouges et 1 an pour le plasma frais congelé), a souligné la même source. Lors de l'année précédente, «508.941 dons de sang ont été collectés à travers le territoire national dont 2/3 recueillis au niveau des structures de transfusion sanguine fixes et 1/3 en collecte mobile», a-t-elle rappelé. Elle a noté que «70% des dons sont issus de donneurs bénévoles, dont 28% réguliers et 42% occasionnels», relevant, cependant, le fait que «30% des dons proviennent encore de donneurs familiaux et/ou de compensation». Par la même occasion, cette journée sera marquée par le lancement de la 2 campagne 2015 de sensibilisation et de collectes de sang organisées en partenariat avec la Direction générale de la sûreté nationale et ce du 14 au 17 juin au sein des structures de la sûreté nationale, la 1 étant effectuée du 3 au 5 mars. Ghani I. e re Dans le cadre d'une action de sensibilisation Près de 200 participants à la course «Stop au diabète» Quelque 200 participants issus de différentes tranches d'âge ont pris part hier à la forêt de Dély Brahim (Alger) à la course «Stop au diabète» dans le cadre de la mobilisation contre la banalisation de cette maladie en Algérie. «L'objectif de cette manifestation est de sensibiliser le citoyen en général et le malade en particulier contre le diabète, en montrant l'importance de l'activité physique, le suivi d'un régime alimentaire et la nécessité de cesser de fumer, sachant que le tabac est l'une des causes de cette maladie», a affirmé, à l'APS, Fayçal Ouhadda, président de l'association des diabétiques de la wilaya d'Alger. A cette occasion, des tests de dépistage de cette maladie ont été effectués par une équipe de professionnels de santé. L'interlocuteur a souligné l'organisation d'une course similaire au stade du 20août 1955 d'Alger en collaboration avec les scouts musulmans. L'association des diabétiques de la wilaya d'Alger a entamé il y a trois années son activité préventive contre le diabète au niveau des différentes localités d'Alger. «A l'approche du mois sacré de Ramadhan, nous avons choisi Dély Brahim pour l'organisation de cette manifestation pour prendre plus d'ampleur et attirer le maximum de citoyens», a ajouté Ouhadda. L'Algérie recèle quatre millions de diabétiques, au moment où 15.000 nouveau cas sont enregistrés chaque année tous âges confondus. R. S. RÉGIONS 8 Les DEBATS Ouargla N° 1326 - Dimanche 14 juin 2015 M'sila Ouverture de nouveaux marchés couverts L'absence de signalisation tricolore déplorée Les usagers de la route en milieu urbain à Ouargla se plaignent des conditions désagréables de la circulation, en raison de l'absence de signalisation lumineuse tricolore. Au total onze (11) nouveaux marchés couverts de proximité seront ouverts avant le début du mois de Ramadhan à travers plusieurs communes de la wilaya de M'sila ont indiqué jeudi des responsables de la direction du commerce. Ces nouvelles structures commerciales dont quatre marchés de proximité dans les communes de Oued Derraj, Sidi Aissa, Busaada et de Hammam Delaa sont situées dans des quartiers et des agglomérations à forte densité démographique, a précisé la même source, ajoutant ces marchés sont destinés aux jeunes commerçants pour lutter contre le chômage. Sept (7) autres marchés couverts réalisés par une entreprise spécialisée implantée dans les communes de M'sila, Bousaada (3 marchés), Sidi Ameur, Ain Lahdjal et Berhoum ouvreront leurs portes devant les citoyens avant le mois sacré. Une fois opérationnelles, ces structures contribueront à résorber les marchés illicites et à stabiliser les prix, ajout-t-on. R. N. Tamanrasset Attribution prochaine de 8.000 lots de terrain à bâtir D e nombreux automobilistes et des piétons, rencontrés par l'APS ont exprimé leur regret du manque "flagrant" de signalisation tricolore, depuis quelques années, à travers l'ensemble des carrefours répartis sur les principales artères de la ville de Ouargla, à l'instar des rues Che Guevara, La Palestine, Si El-Haoues, Rouabah Abderrahmane et Babi Abdelkader. L'insuffisance des feux de signalisation permettant d'harmoniser la circulation automo- bile et piétonne, donne lieu à un embouteillage quasi permanent et à une anarchie dans le trafic routier au niveau de cette ville en pleine croissance en matière de parc automobile, constate-t-on. Les anciennes installations de ce genre de signalisation qui se comptent sur les doigts d'une seule main, sont généralement éteints, en pannes ou saccagées suite à des actes de vandalisme et de sabotage. Le Président de l'Assemblée populaire communale (P/APC) a fait savoir, à ce propos, qu'une enveloppe esti- mée à 15 millions DA a été réservée, au titre du budget communal, pour une opération de signalisation routière (horizontale et verticale), y compris les feux de signalisation en question. En attendant la désignation de l'entreprise réalisatrice, après l'achèvement des procédures d'appel d'offres relative à cette opération, le lancement des travaux de réalisation sont projetés dans le courant de ce mois, a précisé Abdelhamid Djazzar. Sur un autre registre, le P/APC a indiqué que des mesures ont été prises par les services communaux pour mettre un terme, dès la prochaine rentrée sociale, au phénomène des parkings informels et anarchiques à Ouargla. Il a fait savoir que ces nouvelles mesures, qui s'ajoutent à une série d'opérations liées notamment à la modernisation du réseau routier, l'aménagement urbain, l'extension de l'éclairage public et la réalisation d'espaces verts, vont toucher une trentaine de parkings sauvages recensés à travers la commune d'Ouargla. Reda A. Recul des cas d'intoxication alimentaire L es cas d'intoxication alimentaire ont enregistré un recul, sur la période du 1 janvier au 31 mai 2015, à travers la wilaya d'Ouargla, comparativement à la même période de l'an dernier, a-t-on appris auprès de la direction locale du Commerce (DC). Trois cas d'intoxication alimentaire touchant 33 personnes, sans heureusement entraîner de décès, ont été signalés durant cette période, contre 6 cas d'intoxication ayant affecté 29 personnes, enregistrés durant la même période de 2014, a précisé à l'APS la responsable du bureau de la promotion de la qualité et de la relation avec le mouvement associatif à la DC. Mme. Yasmina Djoudi a expliqué ce recul notamment par une meilleure perception chez le citoyen des bonnes habitudes du consommateur. La plupart des cas d'intoxication signalés l'ont été lors de consommation de plats traditionnels lors de fêtes et de cérémonies familiales, ou dans des bases de vie d'entités économiques, en raison du non respect des conditions requises lors de la préparation des repas, dont le respect des conditions de conservation des aliments, surtout en période de fortes chaleurs, a observé la responsable. Une campagne de sensibilisation sur les risques d'intoxication alimentaire, menée du 2 au 10 juin courant à travers les principales agglomérations de la wilaya, a permis un contact direct avec la population, ciblant notamment les enfants, les opérateurs économiques et les commerçants. La campagne a permis de déceler chez une grande proportion de la société, y compris les enfants, une culture de bonnes habitudes du consommateur, notamment dans l'acquisition des produits rapidement périssables, a souligné Mme Djoudi. Dans le même cadre, les services du commerce mènent, tout au long de l'année, un programme de prévention et de sensibilisation sur les risques d'intoxication alimentaire, ciblant notamment les établissements scolaires, les centres de la formation professionnelle et les restaurants universitaires. Des orientations et conseils sont également prodigués aux gérants de commerces, notamment les restaurants, cafés et pâtissiers, sur le respect des conditions d'hygiène et de santé requises dans l'exercice de leurs activités, a fait savoir la responsable. Ghani I. Une opération d'attribution de 8.000 parcelles de terrain destinées à l'auto-construction, est en cours d'exécution dans la commune de Tamanrasset, a-t-on appris du Président de l'assemblée populaire communale (P/APC). L'opération, qui intervient en application des instructions du gouvernement visant à encourager ce type de construction dans les régions du Sud et des Hauts Plateaux, est projetée en deux phases, a signalé M. Ahmed Hammad Zounga. La première phase concerne 3.000 lots est réservée aux demandeurs de logements publics locatifs (LPL) ayant transféré leurs dossiers à la commune pour bénéficier de l'auto-construction, et permettra de combler le déficit enregistré sur ce type de logements sociaux, a-t-il indiqué. Les futures propriétaires de ces parcelles de terrain vont bénéficier d'une subvention d'un (1) million DA et d'autres avantages liés au foncier, à l'instar de l'accompagnement lors des différentes procédures administratives pour obtenir le permis de construire, a-t-il ajouté. Selon le même responsable, 1.979 bénéficiaires ont été désignés à ce jour, sachant que leurs parcelles de terrain ont été localisées dans les quartiers de "Taberkat", "Ankouf" et "Matnetlat". La deuxième phase concerne 5.000 parcelles de terrain , destinées à l'auto-construction, sachant que 2.200 demandes ont été étudiées à ce jour, dont 206 dossiers ont été déposés à la direction du logement de la wilaya de Tamanrasset pour vérification sur le fichier national des demandeurs de logements, selon la même source. L'opération dans son ensemble contribuera à satisfaire la demande croissante sur les différents types de logements au niveau de cette commune, chef lieu de wilaya, estime le P/APC. F. A. Adrar Exploitation expérimentale du projet d'AEP de Timiaouine L a mise en exploitation à titre expérimental de la station de pompage du projet d'alimentation en eau potable de la localité frontalière de Timiaouine (extrême Sud d'Adrar), à partir du champs de captage de Tagraout sur 80 km, a été opérée jeudi, en présence des autorités de la wilaya d'Adrar. D'un montant de 2,5 milliards DA, ce projet, dont la réalisation a duré 22 mois, s'inscrit au titre des efforts de l'Etat pour la prise en charge des attentes de la population locale en matière d'amélioration de l'AEP et de son cadre de vie, a indiqué le wali d'Adrar, Madani Abderrahmane Fouatih, lors du lancement de l'opération. Le wali a insisté, dans ce cadre, sur la nécessité d'hâter l'opération d'alimentation effective de la région avant le mois de Ramadhan et d'accélérer les travaux de nettoyage de la canalisation d'adduc- tion et le transfert du dossier de la gestion de cette ressource aux services de l'Algérienne des eaux (ADE). Située à 950 km au Sud d'Adrar, la ville de Timiaouine, avec plus de 5.000 habitants, fonde de larges espoirs sur ce projet devant contribuer à l'amélioration des conditions de vie du citoyen, à mettre fin aux souffrances endurées en raison de la baisse des débits des eaux souterraines et à impulser le développement local, notamment le secteur agricole, avec la création de périmètres dans la région de Tagraout sur 40 hectares et la relance de l'élevage. Ce projet "tant attendu" a été favorablement accueilli par la population locale et permettra de cesser les forages de puits par des particuliers, ont indiqué à l'APS des citoyens. Les responsables du secteur des ressources en eau d'Adrar ont fait part du lancement prochain d'un projet de rénovation du réseau d'AEP en vue de résoudre le problème des obstructions, des infiltrations et du gaspillage de l'eau. Le projet d'approvisionnement de Timiaouine en eau potable a nécessité la réalisation de quatre forages profonds dans la zone de Tagraout, une canalisation d'adduction de 80 km, trois stations de pompage et deux réservoirs d'eau de 1.000 m3 chacun, a-t-on fait savoir. R. G. N° 1326 - Dimanche 14 juin 2015 CONFLITS Sorti d'hôpital Kerry veut boucler les négociations avec l'Iran Le secrétaire d'Etat, John Kerry, a assuré vendredi, à sa sortie d'hôpital pour un fémur cassé, qu'il se rendrait à Vienne dans «les prochains jours» pour boucler les négociations sur le nucléaire iranien en vue d'un accord historique d'ici le 30 juin. L e chef de la diplomatie américaine est l'une des pièces maîtresses du groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, RoyaumeUni et Allemagne) qui négocie sans relâche depuis l'automne 2013 avec Téhéran et il a très souvent, au cours des 20 derniers mois, piloté directement les tractations avec son homologue iranien, Mohammad Javad Zarif. «J'ai parlé à notre équipe à Vienne. Je serai absolument, pleinement et totalement impliqué dans ces négociations. Je le suis en ce moment. Je n'ai rien raté», a assuré John Kerry, se tenant debout grâce à des béquilles avec appui aux aisselles et s'exprimant devant la presse à la sortie de l'hôpital de Boston (nord-est) où il séjournait depuis dix jours. «Je me rendrai là-bas (à Vienne) au moment opportun, dans les prochains jours, afin de pousser de l'avant à ce moment crucial des négociations», a insisté le chef de la diplomatie américaine, visiblement fatigué et la voix éraillée. «Je n'avais pas prévu d'être personnellement impliqué avec les ministres des Affaires étrangères (des autres pays du 5+1 et de l'Iran) avant dans une semaine ou deux», c'està-dire dans les derniers jours du mois de juin, a expliqué le secrétaire d'Etat, répondant à quelques questions de journalistes. M. Kerry, 71 ans, a été opéré le 2 juin par des médecins du Massachusetts General Hospital après s'être fracturé le fémur droit lors d'une chute en vélo en HauteSavoie (centre-est de la France) le 31 mai. Il était alors en voyage officiel à Genève pour des entretiens avec l'Iranien Zarif. Son médecin, le chirurgien Dennis Burke, a affirmé dans un communiqué que le «rétablissement complet» de son illustre patient prendrait «plusieurs mois». M. Kerry doit se reposer au moins ce week-end et au début de la semaine prochaine chez lui à Boston, son fief familial et politique, avant de retourner à Washington. Il a confirmé qu'il présiderait la session annuelle du «dialogue stratégique et économique EtatsUnis/Chine» du 22 au 24 juin. «Après cela, je partirai pour la dernière partie du travail difficile» à accomplir pour trouver un accord avec l'Iran, a-t-il insisté. Le département d'Etat a maintes fois assuré que son patron avait l'intention de boucler en personne les pourparlers sur le nucléaire iranien afin de conclure un accord complet et définitif à la date butoir du 30 juin. Un tel règlement, qui garantirait la nature pacifique du programme nucléaire de Téhéran en échange d'une levée de sanctions, est une priorité de l'administration du président Barack Obama. Les discussions au niveau des experts et des directeurs politiques des gouvernements du groupe 5+1 et de l'Iran se tiennent tout le mois de juin à Vienne, avant que les ministres ne s'y joignent éventuellement dans les derniers jours du mois. La Russie s'est inquiétée vendredi d'un «ralentissement» des négociations. Le département d'Etat a reconnu qu'elles étaient «compliquées». AFP Enfants tués pendant l'agression de Ghaza Indignation de la fermeture de l'enquête L es proches de quatre enfants palestiniens tués dans un bombardement de l'armée d'occupation israélienne sur une plage de Ghaza lors de l'agression de l'été dernier se sont indignés vendredi à l'annonce de la clôture de l'enquête sur l'incident, appelant la communauté internationale à «agir pour mettre fin à cette farce». L'armée israélienne a annoncé jeudi soir que le dossier était clos «après une enquête criminelle complète» sans que personne ne soit condamné. «Israël se comporte comme si c'était un pays au-dessus des lois internationales», a déclaré Zakariya Bakr, un des oncles des enfants tués. «Il n'est pas inhabituel pour l'occupation (Israël), qui bombarde des maisons avec leurs occupants à l'intérieur, et qui tue des enfants, de déclarer ses soldats innocents», a-t-il ajouté. «Nous demandons instamment à la communauté internationale d'agir sérieusement pour mettre fin à cette farce», at-il poursuivi. Le 16 juillet, Ahed Atef Bakr et Zakaria Ahed Bakr, âgés de 10 ans, Mohamed Ramez Bakr, âgé de 9 ans, et Ismaïl Mohamed Bakr, âgé de 11 ans, jouaient sur la plage de la ville de Ghaza lorsqu'ils ont été mor- tellement blessés dans deux attaques aériennes israéliennes. L'incident fait partie des crimes de guerre que les Palestiniens imputent à Israël et qu'ils devraient présenter au tribunal pénal international. L'agression sur Ghaza avait tué environ 2 200 Palestiniens, dont 1 500 civils, parmi eux, plus de 500 enfants, selon l'ONU. Bilal L. Irak Combats près de la raffinerie de Baïdji D es combattants de l'organisation Etat islamique (EI) ont attaqué hier des soldats irakiens et des miliciens chiites près de la ville de Baïdji, où les deux camps s'affrontent pour le contrôle de la plus grande raffinerie du pays, a-t-on appris de sources policières et militaires. L'attaque a fait au moins 11 morts, préciset-on de même source. Les combattants de l'EI ont lancé quatre véhicules suicides bourrés d'explosifs contre les forces de sécurité et le quartier général local des milices chiites dans la localité d'Al Hijjaj, à une dizaine de kilomètres au sud de la ville de Baïdji, et près du site tentaculaire de la raffinerie. En début de semaine, le Pentagone faisait état d'avancées «notables» dans ce secteur des forces irakiennes, soutenues par les frappes aériennes de la coalition. Une colonne des forces irakiennes, précisait notamment un porte-parole du département américain de la Défense, a réussi à faire la jonction avec des soldats retranchés depuis plusieurs mois dans le nord-ouest du site tentaculaire de la raffinerie. Reuters Les DEBATS 9 Ukraine Six soldats tués depuis vendredi dans l'est du pays Six soldats ukrainiens ont été tués et 14 autres blessés au cours des dernières 24 h dans l'est du pays, a annoncé, hier à la mi-journée, l'armée ukrainienne. La situation est particulièrement tendue dans le secteur de l'aéroport de Donetsk, la principale ville de l'Est ukrainien tenue par les séparatistes pro-russes, a précisé Andriy Lissenko, porteparole de l'armée de Kiev. «L'ennemi a lancé des chars, des transports de troupes blindés et de l'artillerie lourde dans la bataille. Nous insistons sur le fait que les rebelles tirent aussi contre des secteurs résidentiels», a-t-il dit lors d'un point de presse Les pertes enregistrées par l'armée ukrainienne résultent de bombardements séparatistes et d'explosions de mines antipersonnel, a-t-il ajouté. De leur côté, les responsables séparatistes ont accusé les forces ukrainiennes d'avoir ouvert le feu contre le village d'Oktiabrski, près de Donetsk, blessant deux civils, et d'avoir bombardé trois quartiers de la ville au cours des dernières 24h, rapporte l'agence de presse séparatiste, DAN. Une trêve a été négociée en février en Biélorussie sous médiation franco-allemande et acceptée par la Russie et l'Ukraine. Si elle a permis d'éviter des affrontements de grande envergure, elle n'a pas mis fin, en revanche, aux accrochages qui opposent presque tous les jours forces régulières et séparatistes. Reuters Pakistan 20 rebelles taliban tués par des frappes aériennes L'armée pakistanaise a annoncé hier avoir tué 20 rebelles taliban dans une zone tribale près de la frontière avec l'Afghanistan, dans le cadre de sa grande offensive lancée contre les insurgés depuis l'an dernier. Les frappes ont eu lieu près de la zone de Datta Khel, dans la région du Waziristan du Nord devenue un refuge de jihadistes depuis la chute des taliban à Kaboul fin 2001. «Au moins 20 terroristes ont été tués par des frappes aériennes», a annoncé l'armée dans un communiqué. Le Waziristan du Nord est généralement interdit aux journalistes, locaux comme étrangers, et il est difficile de vérifier les bilans et les identités des victimes de sources indépendantes. Sous la pression de Washington, l'armée pakistanaise a lancé en juin 2014 une opération aérienne et au sol au Waziristan du Nord, après l'attaque meurtrière des talibans contre l'aéroport de Karachi. Les forces pakistanaises ont intensifié leurs opérations après le carnage en décembre dernier perpétré par les talibans, tuant 153 personnes dont 134 enfants, dans une école de Peshawar, dans le nord-ouest du pays. AFP 10 Les DEBATS FRICAINES Financement des opérations de maintien de paix en Afrique Un défi majeur pour l'Union africaine Le financement des opérations de maintien de la paix et de la sécurité en Afrique constitue «un défi majeur» pour l'Union africaine, a affirmé, vendredi à Johannesburg, le commissaire à la paix et sécurité de l'organisation, Ismail Chergui. N° 1326 - Dimanche 14 juin 2015 Transition démocratique au Burkina Faso Lamamra réitère le soutien de l'Algérie Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a réitéré, vendredi à Johannesburg, le soutien de l'Algérie pour le parachèvement de la transition démocratique au Burkina Faso. M. Lamamra, qui a représenté l'Algérie à la 3 réunion ministérielle du Groupe international de suivi et d'accompagnement du Burkina Faso, tenue en marge des travaux du Conseil exécutif de l'Union africaine, a exprimé le soutien de l'Algérie aux efforts de transition en cours en vue de la réalisation, à travers les prochaines élections, de la paix et la démocratie au Burkina Faso. Rappelant les relations d'amitié entre l'Algérie et le Burkina Faso et l'importance de la stabilisation de ce pays pour l'espace sahélo-saharien, le chef de la diplomatie algérienne a salué la coopération constructive établie entre les Nations unies, l'Union africaine et la Cédéao en vue d'assister ce pays ami dans cette œuvre. Dans cette perspective, le ministre a mis l'accent sur la nécessité pour les parties prenantes burkinabè d'œuvrer pour une réconciliation nationale et pour un processus inclusif qui favoriseront une sortie de crise consensuelle. Le Groupe international de suivi et d'accompagnement du Burkina Faso qui comprend l'Union africaine, la Commission économique pour le développement de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), les Etats voisins et amis du Burkina Faso ainsi que d'autres représentants de la Communauté internationale a été saisi d'un rapport de la Commission électorale burkinabè sur l'état des préparatifs des prochaines échéances électorales qui mettront fin à la période de transition. R. A. e «L a question de financement se pose avec acuité pour toute les opérations de paix et de sécurité sur le continent. Elle constitue un défi majeur pour l'UA», a-t-il affirmé dans une déclaration à l'APS. Face à une demande croissante, la pénurie de ressources prévisibles et durables, cumulée avec des contraintes opérationnelles, a limité fortement la capacité d'action de l'UA à s'acquitter des engagements pris en matière de maintien de la paix et de la sécurité sur le continent. Selon, M. Chergui, les Etats membres de l'UA doivent adopter des mesures concrètes pour rendre plus prévisible, plus durable et plus souple le financement des opérations entreprises sous l'égide de l'organisation. «Un débat est lancé sur la nécessité de doter l'organisation d'un système de financement de ses opérations de maintien de la paix en consacrant 25% de son budget pour constituer une capacité permanente de paix», a-t-il indiqué. Mettant l'accent sur la nécessité d'améliorer les mécanismes de financement des opérations de paix et sécurité sur le continent, M. Chergui a estimé que «l'Afrique ne doit plus compter sur ses partenaires» et qu'il était temps pour qu'elle «commence à financer elle-même l'effort dans le domaine» et permettre au CPS d'accomplir les missions qui lui ont été assignées, notamment dans le domaine de lutte contre le terrorisme et l'extrémisme sur le continent. Se félicitant de la création de la Force d'intervention conjointe multinationale, dotée de près de 10.000 personnes, militaires, policiers et civils, fournis par cinq pays, à savoir : Nigeria, Tchad, Niger, Cameroun et le Benin, le commissaire à la paix et sécurité de l'UA a souligné que cette force sera financée par des «contributions volontaires». «Actuellement, nous avons des annonces de contribution conséquente qui peuvent permettre à cette force, au-delà de ce que font ces pays au niveau bilatéral pour leurs propres forces, de commencer à travailler», a-t-il fait savoir. Au titre de sa contribution à cette force, a-t-il poursuivi, le Nigeria a annoncé la mobilisation de 100 millions de dollars, la communauté économique de l'Afrique centrale compte mobiliser 50 millions de dollars alors que la commission du Lac Tchad a annoncé une contribution de 1,5 million de dollars. Pour soutenir davantage la lutte contre le groupe extrémiste Boko Haram, les partenaires de l'UA ont annoncé également la mobilisation de contribution. Ainsi, l'Union européenne (UE) contribuera au financement de cette force à hauteur de 50 millions d'euros et la Grande-Bretagne mobilisera 8 millions d'euros, a-t-il ajouté, estimant que «d'autres partenaires vont également se joindre à cet effort prochainement». La Force d'intervention conjointe multinationale dont le quartier général sera installé dans la capitale tchadienne N'Djamena, «sera mieux organisée», a-t-il encore affirmé, précisant que «cette force est destinée à combattre le groupe Boko Haram et participer au nouvel élan visant à éradiquer le terrorisme». Il a fait savoir, à ce titre, que «de nombreuses mesures sont envisagées» dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, mettant l'accent sur le rôle que peuvent jouer les religieux, les chefs de communautés, les leaders des régions et les femmes dans le combat pour prémunir les jeunes de la radicalisation. Reda A. Madagascar La justice rejette la destitution du Président par l'Assemblée L a Haute Cour constitutionnelle de Madagascar a rejeté samedi comme «non fondée» la demande de destitution du président Hery Rajaonarimampianina votée par l'Assemblée nationale le 26 mai. «La demande est rejetée comme non fondée», indique le jugement mis en ligne par la Haute cour samedi. «Les institutions gouvernantes de la République (président de la République, gouvernement, Assemblée nationale) exercent pleinement leurs fonctions conformément à la Constitution». La Cour considère dans son jugement que «la présente mise en accusation ne repose sur aucun fondement juridique». Selon les juges constitutionnels, l'accusation de haute trahison n'est pas constituée, la «haute trahison» étant définie comme «le fait de porter les armes contre la République ou de s’allier à une puissance étrangère contre les intérêts de la nation». Les accusations de violation de la Constitution et de manquements au devoir du président ont également été rejetées. «En tout état de cause, notent les juges, aucun des moyens avancés par les requérants ne correspond, même de loin, à aucun des motifs de déchéance tels qu’ils sont définis ci-dessus». «La décision de la Haute Cour constitutionnelle est ridicule», a déclaré dans une toute première réaction à chaud Pierre Houlder, le porte-parole du Mapar, le parti de l'ex-homme fort du pays Andry Rajoelina, majoritaire à l'Assemblée, qui avait voté la destitution. «C'est l'Etat de droit, tout le monde doit se soumettre à la décision de la Haute cour constitutionnelle», a répliqué le président du parti de Hery Rajaonarimampianina (HVM), Rivo Rakotovao. Madagascar est actuellement plongé dans une crise politique depuis que le parlement a voté la destitution du chef de l'Etat. Mais selon la Constitution, cette destitution devait être entérinée par la Haute Courconstitutionnelle.Hery Rajaonarimampianina, démocratiquement élu président en 2013 et reconnu par la communauté internationale, est très vivement contesté par ses opposants pour sa gestion. Vendredi soir, avant même de connaître la décision de la Cour, l'opposition avait exigé une élection présidentielle anticipée. La Haute Cour ayant rejeté leur requête, les parlementaires n'ont toutefois aucun moyen légal de provoquer un scrutin présidentiel anticipé, 18 mois après l'élection de M. Rajaonarimampianina à la présidence. AFP Soudan L'interdiction de publier de quatre journaux levée Les autorités soudanaises ont levé les interdictions de publier prononcées il y a près de trois semaines contre quatre journaux, a indiqué vendredi le directeur du syndicat des journalistes. Les autorisations de publier des quotidiens Al-Khartoum, Al-Jarida, Al-Intibaha et Akhir Lahza avaient été suspendues le 25 mai par le Service national de renseignements et de sécurité (NISS). Les agents du NISS avaient saisi toutes les copies des journaux du 25 mai, ainsi que celles de 6 autres journaux, apparemment en lien avec un article sur des présomptions d'abus sur des enfants à bord de bus scolaires. «Après une réunion organisée hier entre le syndicat, le conseil de la presse et les rédacteurs, les quotidiens se sont vu autorisés à reprendre l'impression à compter de dimanche», a déclaré à l'AFP Alsadig Alrizagi. Aucune condition n'a été posée, a ajouté le leader du syndicat, qui est aussi le rédacteur en chef d'Al-Intibaha. Les journalistes au Soudan se plaignent de harcèlement, et le pays est souvent parmi les derniers dans les classements relatifs à la liberté de la presse. Le NISS saisit régulièrement toutes les copies des quotidiens lorsqu'il estime qu'un article est inapproprié. Il est cependant rare que tant de journaux soient touchés en même temps. Agence 12 Les DEBATS EN DEBAT N° 1326 - Dimanche 14 juin 2015 Stratégie paramilitaire et guerre économique La Colombie comme archétype La situation politique en Amérique latine s'inscrit dans une situation mondiale dans laquelle s'accélère l'accumulation capitaliste par le biais d'une plus grande exploitation des travailleurs, d'une plus grande déprédation de l'environnement, et d'une augmentation des guerres impérialistes. I Par Cecilia Zamudio l y a une intensification du pillage contre les peuples d'Amérique Latine, et une intensification du terrorisme d'État qui garantit l'accumulation capitaliste. Cette action mortifère menée par les armées officielles et leurs respectifs instruments paramilitaires, se voit de manière tangible dans des pays comme le Mexique, la Colombie, le Pérou, le Honduras, le Paraguay, etc. La lutte des classes s'approfondit, avec une tentative d'extermination des militants sociaux de la part des différentes oligarchies et du grand capital transnational: en mettant en marche diverses stratégies d'intervention et en renforçant les structures du narcotrafic pour que celles-ci servent au travail de la terreur. L'actualité mexicaine rappelle beaucoup le schéma répressif mis en œuvre contre la Colombie depuis plusieurs décennies: essor du narcotrafic avec connivence étatique, et utilisation de celui-ci pour fomenter plus de groupes paramilitaires dont la fonction est d'exterminer les communistes et les autres activistes sociaux. Cette augmentation de la guerre oligarchique contre les majorités entraîne aussi la réponse populaire: grandes mobilisations et luttes des peuples. Cuba continue d'être l'exception dans ce tableau de saccage, exploitation et répression, parce que l'île a réussi à consolider une révolution avec un système socialiste. Il y a aussi plusieurs pays dont les gouvernements ont essayé de faire des pas vers un changement de système: sans que pour l'instant ne se soit réalisée la socialisation des moyens de production dans un État entier. Le Venezuela a éveillé de grandes espérances, et le pétrole vénézuélien a représenté un ballon d'oxygène pour Cuba, en même temps que Cuba a envoyé au Venezuela des milliers de médecins pour créer des centres de santé dans les quartiers paupérisés et les zones rurales. L'aide cubaine a permis de dynamiser de grandes Missions Sociales. Il y a eu une avancée dans la prise de conscience au Venezuela; et il y a des secteurs de la population qui commencent à concevoir le socialisme comme quelque chose de positif, il y a même des secteurs de la population qui luttent pour réaliser ce changement de manière urgente et le dynamisent en occupant des fabriques et des terres. Mais d'un autre côté, le Grand Capital vénézuélien et mondial, essaient de déstabiliser ce processus, au moyen de l'interventionnisme états-unien, de l'activation du fascisme, du sabotage économique et la création de la pénurie. La région andino-amazonienne est d'une grande importance pour le Grand Capital transnational. La Colombie est un pays convoité pour ses immenses ressources (minières, hydrauliques, biodiversité) et pour sa situation géostratégique (andino-amazonienne, avec accès à deux océans, faisant frontière avec cinq pays). C'est en plus le troisième pays le plus peuplé du continent, après le Brésil et le Mexique: la Colombie est donc un enjeu de taille. Cela fait des décennies que les appareils militaires du capitalisme mènent une guerre intensive contre le peuple colombien, avec une intervention permanente des Etats-Unis. Le capitalisme a utilisé l'extermination politique comme manière de se maintenir, mettant en œuvre les moyens les plus cruels pour semer la terreur dans la population, qui cependant continue à se battre pour sa liberté et contre le pillage transnational. Directrices étasuniennes: stratégie paramilitaire au service du Grand Capital Les militaires colombiens reçoivent un entraînement des Etats-Unis: ils intègrent le concept de " l'ennemi interne " qui régit l'action de l'armée colombienne. Les manuels étasuniens préconisent l'usage de la torture de manière systématique, ainsi que l'usage du déplacement massif de populations, et la disparition forcée. Les manuels de la CIA, comme le Kubark, instruisent en tortures physiques et psychologiques. La mission étasunienne Yarborough de 1962, préconise la stratégie paramilitaire, promue par l'État, dont l'objectif est d'assassiner les communistes et tous ceux qui revendiquent la justice sociale. En mai 1964, sous la direction militaire étasunienne, l'armée développe l'Opération Marquetalia: les communautés paysannes du sud du Tolima sont bombardées de façon démesurée, puis assiégées. Des familles entières périssent de faim. C'était la majeure opération contre-insurrectionnelle jamais réalisée jusqu'alors en Amérique latine. Cependant, les paysans survivants rompent le siège et se réfugient à Riochiquito, où ils conforment le Bloque Sur, qui quelques années plus tard donnerait naissance aux FARC. La croissance des guérillas s'explique par la nécessité pour la population de confronter un modèle économique qui saccage le pays et appauvrit la population; et par le fait que toute revendication politique subit la Terreur d'État. La Colombie est le troisième pays le plus inégalitaire du monde: il y a 20 millions de pauvres et 8 millions d'indigents, plus de la moitié de la population se trouve à peine en situation de survie. Des milliers d'enfants meurent chaque année de faim, malgré les immenses richesses du pays. Pour donner un exemple concret: en ce moment, la communauté indigène la plus grande de Colombie, les Wayúu, souffre l'extermination, mourant de faim et de maladies associées à la pénurie d'eau, parce que les multinationales qui exploitent la mine de charbon du Cerrejón ont dévié un fleuve entier pour utiliser son eau. Armando Valbuena, de la communauté Wayúu, dénonce que plus de 14 mil enfants sont déjà morts à cause de la privatisation du fleuve Ranchería. Ce sont des multinationales comme BHP Billiton, Glencore Xstrata, AngloGold, Drummond, Gold Fields, OXY, BP, Repsol et d'autres, qui en Colombie dévient des fleuves, empoisonnent les eaux, bombardent les montagnes, déplacent des communautés entières, financent des paramilitaires pour supprimer les syndicalistes, se bénéficient de bataillons militaires pour imposer leurs installations (par exemple, le Bataillon 18 au service de OXY). Elles commettent génocides et écocides. C'est cette situation d'appauvrissement des majorités au bénéfice d'une poignée, doublée de la terreur étatique systématique contre ceux qui revendiquent, qui est à l'origine du conflit social et armé. La terreur étatique en Colombie a causé plus de 9 500 prisonniers politiques, des dizaines de milliers disparitions forcées. Plus de 4 000 fosses communes ont été trouvées ces huit dernières années, avec 5.638 corps de disparus: c'est le résultat de l'instrument paramilitaire. Précisément cette année sortent en liberté plusieurs chefs paramilitaires en vertu de la loi d'impunité que l'Etat colombien a confectionné à ses paramilitaires : entre cinq et huit années de peine maximale si ceux-ci donnent quelques coordonnées de leurs crimes. La loi porte de nom de " Justice et Paix ". L'instrument paramilitaire réintègre ses anciens tortionnaires au service ; un service qui n'a jamais cessé d'être actif. C'est en vertu de cette loi que le 22 mai 2015 est sorti en liberté " Julián Bolivar ", un des grands serviteurs du grand capital: le paramilitaire fondateur d'une des Écoles de Torture dans le sud du pays, responsable d'assassinats, massacres, tortures, violations, disparitions forcées, etc. La terreur étatique à causé que plus de 60% des syndicalistes assassinés dans le monde sont assassinés en Colombie par les agents de l'État et l'instrument paramilitaire. La plus grande fosse commune d'Amérique Latine fut découverte derrière le Bataillon milizzz N° 1326 - Dimanche 14 juin 2015 Les DEBATS 13 zzz taire de la " Force Omega ", avec 2 000 cadavres de disparus par ce Bataillon qui reçoit l'assistance des Etats-Uni. L'État colombien a éliminé physiquement un parti politique: plus de 5 000 militants assassinés . Déplacement de populations : au bénéfice de l'accumulation capitaliste La Colombie est le deuxième pays au monde en matière d'assassinat contre des écologistes, avec 25 victimes en 2014. 80% des violations aux droits humains et le 87% des déplacements massifs de populations se sont produits dans les régions où les multinationales opèrent l'extraction minière. 78% des attentats contre des syndicalistes se produisirent contre des syndicalistes travaillant dans le secteur minier. Le Terrorisme d'Etat est employé pour produire la paralysie des revendications sociales, et pour provoquer des massifs déplacements de populations favorisant le grand capital: la moitié du territoire colombien est octroyé en concessions à des multinationales. La stratégie du déplacement de populations est aussi utilisée afin de dépeupler la campagne, dans la tentative d'exterminer la base sociale de la guérilla. Plus de 6,3 millions de personnes ont dû abandonner leurs terres, après avoir survécu aux massacres dirigés intentionnellement contre la population, exécutés par l'armée et l'instrument paramilitaire : déplacées par une planification de la terreur au service de l'accumulation capitaliste. Les bombardements de l'armée sur les communautés paysannes et les fumigations avec des produits chimiques cancérigènes, sont aussi des instruments destinés à provoquer des déplacements de populations. La tronçonneuse et la diplomatie Lorsque nous parlons de Terreur d'État en Colombie, il s'agit de niveaux d'horreur qui impliquent que l'instrument paramilitaire commet des massacres en démembrant des personnes avec des tronçonneuses. Plusieurs paramilitaires ont confessé qu'ils utilisent des crématoires où ils brûlent leurs victimes vivantes, des élevages de caïmans nourris avec des disparus, des empalements, des viols collectifs et autres aberrations. Les victimes qui ont survécu témoignent des tortures les plus atroces. Les massacres sont commis avec la participation et la totale collaboration de l'armée. Il y a des cas terriblement évidents comme le massacre de Mapiripán, dans lequel les paramilitaires furent emmenés par les avions de la force aérienne du nord vers le sud de la Colombie, afin qu'ils commettent des viols et démembrements contre la communauté de Mapiripán pendant 10 jours; tandis que l'armée empêchait les victimes de s'enfuir: 60 paysans furent dépecés. Le général Uscátegui avoua que son travail était d'assurer le massacre et, pour cela, de combattre la guérilla des FARC qui essayait de rompre le siège militaire pour aider la population. Des milliers de cas attestent que le paramilitarisme est une politique d'État, et mettent en évidence l'action conjointe militaire et paramilitaire: comme le massacre de Cacarica quand, entre autres atrocités, les militaires et les paramilitaires jouèrent au football avec la tête du leader communautaire Marino López, obligeant la population à assister à l'horreur. Le massacre du Salado est un autre exemple: les paramilitaires torturèrent et tuèrent 80 personnes pendant qu'un hélicoptère de l'armée survolait le village tout en tirant contre les paysans pour éviter leur fuite, le tout en musique, car les assassins amenèrent avec eux un groupe qui joua pendant les tortures. Les femmes furent violées et coupées de manière à laisser une empreinte de peur dans la mémoire collective. Le massacre d'une famille d'Awa à Tumaco, est un autre exemple de la terreur d'État : des douze victimes, cinq étaient des enfants, dont un bébé de huit mois. La mère de famille avait osé dénoncer l'armée (15). La massacre de Mulatos San José de Apartadó fut une autre massacre aux mains de l'armée et des paramilitaires : huit personnes y furent assassinées à la machette, dont trois enfants de 2, 5 et 11 ans. Les assassins déclarèrent que ces enfants seraient devenus des guérilleros si ils les avaient laissé en vie. La Terreur d'État vise à déplacer les populations et à les soumettre: elle continue en 2015. Les stratégies employées contre le peuple colombien, affûtées par les "formateurs" états-uniens et israéliens, sont également employées dans d'autres pays comme méthode de contrôle social, contre-insurrection ou sabotage: on le voit au Mexique, au Honduras, au Pérou, et même au Venezuela où l'oligarchie fait de plus en plus usage du paramilitarisme. Un autre exemple de comment l'État colombien est disposé à tout pour servir le grand capital, ce sont les"faux positifs": ce sont des assassinats de civils perpétrés par l'armée, qui présente ensuite leurs cadavres comme des "guérilleros abattus au combat".Ces cadavres sont utilisés dans la guerre psychologique: les médias les exhibent en permanence, c'est la "dissuasion par la terreur". Il y a au moins 5 700 assassinats de civils documentés comme "faux positifs", parmi lesquels de nombreux enfants: c'est une pratique systématique de l'armée colombienne. Pratique qui continue en 2015 comme le dénonce le CINEP. Malgré l'horreur pratiquée par l'armée colombienne contre le peuple colombien, les diplomates du gouvernement colombien continuent de faire bonne mine, pendant qu'ils offrent le pays aux multinationales : tout est sous contrôle tant que les grandes fortunes, ces parrains du monde capitaliste, y trouvent leur compte. La véritable paix ne peut passer que par la justice sociale ; il y a des contradictions de classe fondamentales. Pour parvenir à la paix en Colombie, il faudrait que cesse la stratégie de Guerre Sale mise en œuvre par l'État, et effectuer des changements structurels dans le modèle économique qui garantissent à tous une vie digne. Ces changements ont été réclamés lors des Pourparlers, tant par la guérilla que par les revendications que le peuple colombien a envoyé à La Havane. Mais le thème de "la Paix" a été mille fois manipulé par l'oligarchie, qui fait la guerre au peuple depuis des siècles. Les différents pourparlers entre la guérilla et l'État ont toujours été tronqués quand le gouvernement devait concrétiser des changements structurels. L'oligarchie n'est pas favorable à un changement de modèle de développement, ni à une réforme agraire, ni au respect de la souveraineté alimentaire; parce que c'est dans le modèle actuel qu'elle s'enrichit, sur le dos du peuple. Le capitalisme transnational n'acceptera pas non plus que se transforme le modèle d'économie d'enclave que subit la Colombie, qui garantit aux multinationales un enrichissement vertigineux par l'exploitation minière, l'exploitation des travailleurs, et l'agro-industrie; et ce sont là des thèmes indispensables pour le peuple: il y a des contradictions de classe fondamentales. Dans les dialogues de La Havane on a pu connaître les propositions politiques de la guérilla, portant sur une infinité de thèmes; une documentation très intéressante qui a pourtant été ignorée par les grands médias. Et, il faut bien le dire, peu diffusée par les médias alternatifs internationaux. Cela se doit, peut-être, à ce que la désinformation imposée par les médias du capital, a laissé sa trace de préjugés et confusions. Les dialogues ont aussi été couverts sur le mode évènementiel par les médias des pays non alignés, se contentant de publications sommaires qui ne rentrent pas au fond du sujet: le contenu des propositions politiques. Ces médias alternatifs internationaux sont pourtant ceux qui pourraient amener un ballon d'oxygène informatif à un peuple soumis à la terreur d'État. De nombreux penseurs critiques ont été assassinés par l'État colombien, comme ce fut le cas du professeur Correa de Andreis, du professeur Freytter Romero, de l'avocat de prisonniers politiques Carlos Salvador Bernal, du journaliste Clodomiro Castilla, etc. Face à la persécution, un nombre important de penseurs critiques choisissent le chemin de la clandestinité et intègrent les guérillas. La supercherie du «tous se valent» Malgré l'évidence de l'existence d'une stratégie étatique d'élimination de la pensée critique et de l'activisme social; depuis l'Usaid est financée la supercherie du " tous se valent ", avec son concept diffus d'" acteurs armés ", qui prétend inclure dans le même sac: d'une part, le Terrorisme d'État planifié pour garantir le saccage capitaliste, et développé sous la doctrine de l'ennemi interne, avec une stratégie paramilitaire et l'appui étatsunien; et d'autre part les mouvements populaires constitués en guérillas qui ont de claires revendications politiques contre le saccage capitaliste. L'Usaid prétend imposer cette supercherie moyennant son privilège dans les médias, le financement d'ONG, et l'extermination de la pensée critique. Des milliers de penseurs critiques ont été victimes de disparition forcée; d'autres ont été incarcérés comme la sociologue Liliany Obando, le journaliste Freddy Muñoz (de Telesur), le professeur Miguel Ángel Beltrán, accusé d'être un " idéologue " des FARC, simplement parce qu'il avait entrepris une investigation académique portant sur la guérilla. D'autres penseurs critiques ont dû s'exiler. L'oligarchie criminalise l'étude de ce qui fait entièrement partie de l'histoire d'un peuple. Pendant l'actuel processus de Pourparlers, les FARC ont démontré leur volonté politique avec des faits concrets comme une trêve unilatérale qui a duré 5 mois, pendant que l'État continuait la guerre. De plus, les communautés paysannes dénoncèrent que les militaires et paramilitaires profitèrent de la trêve de la guérilla pour agresser les paysans dans des zones où ils n'osaient pas pénétrer avant la trêve. La trêve Unilaterale prit fin en mai 2015, après le massacre de 27 guérilléros par l'Etat Colombien qui bombarda un campement de la guérilla, puis assassina les blessés en leur tirant à bout portant pendant que ceux-ci demandaient de l'aide. Deux Délégués de Paix de la guérilla ont déjà été assassinés par l'Etat colombien. Le Terrorisme d'État monte en escalade sous les auspices du parrain étasunien. Plusieurs participants aux forums thématiques qui se déroulent en Colombie, ont aussi été assassinés ou ont été disparus par le binôme militare-paramilitaire, d'autres ont été incarcérés. La guerre économique est le premier bourreau du peuple colombien Les Colombiens désirons une paix qui passe par la justice sociale; car en continuant dans la situation actuelle de saccage et d'exploitation, il n'y a pas de paix véritable pour le peuple, vu que celui-ci continuera à être victime de la misère, de l'exclusion, de la mortalité par des maladies curables, de la mortalité de faim, et de la répression systématique de la part des exploiteurs. La guerre économique est le premier bourreau du peuple colombien; la seconde cause de victimes est la Guerre Sale exercée par l'État lui-même et ses appareils répressifs officiels et paramilitaires: ce sont là des réalités documentées, sur lesquelles toutefois se taisent les médias d'aliénation massive. Car, pour les propriétaires des médias, la mort du peuple ne constitue pas une guerre, ils ne conçoivent la guerre qu'à partir du moment où leurs intérêts sont touchés; c'est seulement à partir du moment où surgissent des guérillas qui s'élèvent contre le modèle de saccage, que les capitalistes considèrent qu'il y a une guerre. Pour le peuple, la paix est indissociable de la justice sociale; parce que nous ne voulons pas d'une "paix des cimetières" dans laquelle les exploiteurs pourraient continuer à capitaliser sur la mort des montagnes, des fleuves et des enfants. C. Z. 14 Les DEBATS KIOSQUE N° 1326 - Dimanche 14 juin 2015 Double évasion dans l'Etat de New York La complice présumée plaide non coupable Une complice présumée des deux meurtriers évadés d'une prison de haute sécurité de l'Etat de New York a plaidé non coupable lors de sa comparution vendredi après son arrestation, une semaine après le lancement d'une vaste chasse à l'homme toujours infructueuse. J oyce Mitchell, une couturière de 51 ans employée dans cette prison, a été arrêtée pour avoir "fourni une aide matérielle" aux fugitifs David Sweat et Richard Matt, a annoncé la police de l'Etat de New York lors d'une conférence de presse. Placée en détention provisoire, elle a été inculpée pour avoir "favorisé la contrebande en prison" et avoir "prêté assistance" aux deux détenus, a précisé le major Charles Guess à la presse. "C'est une grosse pièce du puzzle" de cette évasion. Les peines maximales pour ces chefs d'inculpation sont respectivement de sept et quatre ans de prison. Menottes aux poignets et visiblement nerveuse, Joyce Mitchell a comparu tard vendredi lors de sa mise en accusation avec son avocat et a plaidé non coupable. Elle restera en détention au moins jusqu'à lundi. Les deux prisonniers se sont évadés en perçant les murs de leurs cellules et en se frayant un passage dans un dédale de tunnels, des circonstances rocambolesques qui avaient immédiatement nourri des soupçons de complicité interne. Ces soupçons s'étaient rapidement portés sur Joyce Mitchell qui, selon des médias, a apporté son aide aux deux voisins de cellule après être tombée amoureuse de David Six détenus transférés de Guantanamo vers Oman Les Etats-Unis ont annoncé hiet qu'ils avaient transféré six prisonniers de la base de Guantanamo vers le sultanat d'Oman, dans le cadre des efforts du président Barack Obama pour fermer cette prison militaire située à Cuba. «Les Etats-Unis sont reconnaissants envers le gouvernement d'Oman pour son geste humanitaire et pour sa disposition à soutenir les efforts américains en vue de fermer l'unité de détention de la base de Guantanamo», a déclaré le département d'Etat dans un communiqué. Les six prisonniers sont Idris Ahmad Abd Al-Qader Idris, Charaf Ahmad Mohammed Massoud, Jalal Salam Awad Awad, Saad Nasser Moqbil al-Azani, Emad Abdallah Hassan et Mohamed Ali Salem Al Zarnoukhi. Le ministère omanais des Affaires étrangères a indiqué que les six hommes étaient tous yéménites. Ils sont arrivés hier dans le sultanat pour y rester «de façon temporaire», a indiqué le ministère dans un communiqué diffusé par l'agence officielle ONA. Il n'a pas indiqué dans quel éventuel pays les six hommes pourraient ensuite être transférés. Désormais, les prisonniers de la base navale de Guantanamo sont au nombre de 116. L'annonce faite samedi constitue la deuxième de ce type cette année: en janvier, le Pentagone avait annoncé que quatre prisonniers avaient été transférés à Oman et un autre en Estonie. Au total en 2014, 28 prisonniers avaient quitté Guantanamo et avaient été transférés. La majorité républicaine au Congrès a voté des dispositions qui empêchent le président Barack Obama de fermer Guantanamo comme il en avait fait le voeu dès 2009. Elles interdisent en particulier tout transfert de détenus sur le sol américain, même pour y être jugés, forçant l'administration Obama à trouver des pays d'accueil pour les détenus libérables et à garder à Guantanamo ceux qui doivent être jugés. AFP Sweat. Vendredi après-midi, la chaîne CNN rapportait qu'elle aurait en réalité entretenu une liaison avec les deux prisonniers. Elle a été interrogée presque quotidiennement par la police et a coopéré avec les forces de l'ordre, avait expliqué plus tôt sur CNN le procureur du comté de Clinton, Andrew Wylie. Selon lui, la quinquagénaire a "fourni de l'équipement ou des outils" aux fugitifs, mais pas d'appareils électriques. Des sources policières citées par CNN ont évoqué des lames de scie à métaux, deux paires de lunettes avec torches et des forets. Faisant référence à des informations lui ayant été fournies par le procureur Wylie, la chaîne a précisé que les enquêteurs s'intéressaient aussi au mari de Joyce Mitchell, car "il était impliqué, ou (...) était au courant du projet d'évasion". Le major Guess a précisé qu'au moment de la conférence de presse, Lyle Mitchell n'était pas placé en détention, ni inculpé. Il travaillait dans le même atelier de façonnage que sa femme et les deux fugitifs. A ce stade, l'enquête n'a pas permis de découvrir comment les deux tueurs se sont procuré les appareils électriques leur ayant permis de découper les murs de leurs cellules et de grosses conduites en métal, réalisant l'une des rares évasions réussies depuis la construction de la prison en 1845. L'arrestation de Joyce Mitchell n'a pas occulté la traque des deux fugitifs, qui mobilise plus de 800 policiers locaux et fédéraux mais aussi des gardes forestiers déployés dans des bois bordant la prison et le long de l'autoroute 374, partiellement fermée. Les recherches, appuyées par des hélicoptères et des chiens et qui se focalisent sur la petite ville de Plattsburgh, à 24 km à l'est de la prison de Dannemora, se poursuivent "maison par maison", a assuré Charles Guess. "Nous venons vous chercher, et nous ne nous arrêterons pas avant de vous avoir capturés", a-t-il déclaré à l'intention des deux meurtriers, considérés comme extrêmement dangereux. Le temps pluvieux et le relief vallonné compliquent les recherches, a-t-il expliqué, se réjouissant que ces conditions puissent gêner les deux hommes. "S'ils n'ont pas fui la zone, ou trouvé refuge quelque part, on peut être sûr qu'ils sont transis de froid, mouillés et affamés et épuisés", a-t-il dit. David Sweat, 35 ans, purgeait une peine à perpétuité pour le meurtre d'un shérif adjoint dans l'Etat de New York en 2002. Richard Matt, 49 ans, a, lui, été condamné à une peine de 25 ans pour avoir enlevé son ancien patron de 76 ans, qu'il a battu à mort et démembré en 1997. Selon les médias, Joyce Mitchell avait décidé de récupérer les deux meurtriers en voiture quand ils émergeraient à la surface après leur évasion par les tunnels, avant de changer d'avis et de se rendre dans la nuit de vendredi à samedi dernier à l'hôpital, souffrant d'une crise de panique. AFP Corée du Sud Le coronavirus a déjà fait 14 morts L e bilan des décès dus au coronavirus Mers en Corée du Sud s'est alourdi pour passer à 14. 12 nouveaux cas de contamination ont été détectés, ont annoncé les autorités samedi. L'épidémie s'aggrave en Corée. Le bilan des décès dus au coronavirus Mers en Corée du Sud s'est alourdi à 14, et 12 nouveaux cas de contamination ont été détectés, ont annoncé les autorités ce samedi. Une femme âgée de 68 ans est décédée après avoir contracté le virus dans un hôpital de Pyeongtaek, à 65 kilomètres au sud de Séoul, selon le ministère de la Santé. Les 14 victimes souffraient déjà d'autres maladies avant de contracter le virus, ont précisé les autorités. La derniè- re victime souffrait d'hypertension et d'hypothyroïdie. Au total, 138 personnes ont été infectées par ce virus depuis le premier diagnostic réalisé le 20 mai sur un homme revenant d'Arabie Saoudite et d'autres pays du Golfe. Une équipe de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) présente à Séoul a déclaré ce samedi qu'il fallait s'attendre à de nouveaux cas. "A présent l'épidémie est importante et complexe, on peut s'attendre à de nouveaux cas", a déclaré Keiji Fukuda, directeur général adjoint de l'OMS pour la sécurité sanitaire. "Pour cette raison, le gouvernement doit rester vigilant, il doit poursuivre sa surveillance renforcée et ses mesures de prévention jusqu'à ce que l'épidémie soit clairement terminée", a déclaré Keiji Fukuda à des journalistes. On compte parmi les nouveaux cas un ambulancier tombé malade après avoir transféré une femme contaminée le 7 juin au centre médical Samsung à Séoul, où elle est morte trois jours après. Parmi les 133 malades dont les déplacements ont été identifiés, 60 ont contracté la maladie au centre médical Samsung, un des plus grands hôpitaux de la capitale. Cinq autres malades sont encore interrogés pour essayer de déterminer leurs allées et venues et identifier les personnes qu'ils ont côtoyé. Il n'existe aucun vaccin ou traitement pour ce virus, qui présente un taux de mortalité d'environ 35%, selon l'OMS. En Arabie Saoudite, plus de 950 personnes ont été contaminées depuis 2012 et 412 sont décédées. L'express Colombie Deux policiers tués dans une attaque D eux policiers ont été tués vendredi en Colombie dans une attaque attribuée à la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), a annoncé la police samedi. L'attaque a eu lieu alors que les policiers effectuaient une patrouille entre deux localités du département de Narino, situé dans le sudouest de la Colombie, à la frontière avec l'Equateur. "Deux membres de la police nationale ont été assassinés dans cette action terroriste", a déclaré la police dans un communiqué. "Les guérilleros du front 48 des Farc seraient les responsables de cette action", selon le communiqué. Jeudi, trois policiers avaient été tués dans le département de Cauca, voisin de celui de Narino. Les autorités avaient évoqué une attaque à l'explosif et à l'arme automatique des Farc, qui mènent depuis novembre 2012 des négociations de paix avec le gouvernement colombien à La Havane sans qu'un cessez-le-feu bilatéral n'ait été décidé. R. I. CULTURE N° 1326 - Dimanche 14 juin 2015 Les DEBATS Plusieurs artistes honorés Clôture du Festival international d'Oran du film arabe La 8 édition du Festival international d'Oran du film arabe (Fiofa) s'est clôturée vendredi soir à Oran, en présence du ministre de la Culture, Azzeddine Mihoubi, et une pléiade d'artistes et comédiens arabes. ème 15 Festival diwan Les musiques de Béchar assurent le show Les musiques bécharies entre diwan et style inspiré du ghiwan ont assuré dans la soirée de vendredi un spectacle survolté et festif grâce à plusieurs praticiens du diwan de tout âge confondus et le groupe Essed de Kenadsa qui a attiré un public très nombreux. Se produisant lors de la dernière soirée de compétition du 9 Festival national de musique diwan, inauguré lundi à Béchar, la troupe Sidi Blel de Béchar détentrice du rituel et de la tradition de Damou El Hadj très connu dans la région a reproduit sur scène une partie des us et coutumes de cette confrérie. Cette troupe, qui avait présenté sur scène en 2014 la mhella familiale (coffre contenant les instruments du diwan), a reproduit cette année une partie du rituel migzawa (rites et chants en rapport avec la chasse) d'une manière très réaliste qui a reçu un accueil mitigé de la part des connaisseurs même si le public de Béchar était «ravi de revoir sur scène un rituel qui lui est familier». Ne faisant de la scène que depuis deux ans, cette confrérie du diwan active à Bechar depuis 1962 selon son mqeddem, Mhammed Damou, qui a expliqué avoir un rapport «décomplexé» avec la scène où il n'hésite pas à «montrer une partie du rituel à chaque passage». La scène du stade Ennasr a également vu se produire une jeune troupe de Kenadsa dont la moyenne d'âge ne dépasse pas les 12 ans et qui a été encadrée durant une année par la Maison de la culture de Béchar et le mqeddem Ammi Brahim qui a travaillé avec ces adolescents pour leur transmettre les techniques de chant, de danse, de jeu de goumbri et quelques bradjs. Sur scène le mqeddem a accompagné au goumbri ses jeunes élèves qui ont interprété Sidi Lyoum devant quelques milliers de spectateurs qui ont exprimé leur grande fierté de voir «la relève assurée». Le temps de deux bradjs le vieux, mqeddem, âgé de 82 ans, a remis son goumbri à son jeune musicien et a humblement accompagné la troupe au karkabou, un geste particulièrement apprécié par le public et les connaisseurs. Invité le plus attendu de chaque édition, le groupe Essed de Kenadsa s'est produit devant un public déchaîné de plus de 8 000 personnes qui a fait le déplacement de plusieurs localités de la région spécialement pour le concert de cette troupe qui connaît un très grand succès dans la Saoura. S'inspirant beaucoup du ghiwan marocain, cette troupe, menée par Lahcen Bestam, a présenté plusieurs titres de son dernier album sorti récemment Elli aad sghir yetaallem ou yekra (celui qui encore jeune doit apprendre et étudier) ainsi que de vieux succès de ses précédents opus. R. C. ème L a cérémonie de clôture de ce festival, organisé du 3 au 12 juin sous le slogan "La réalité dans le rôle de l'héroïsme", a été marquée par l'annonce des lauréats des compétitions longs et courts métrages et documentaires. A cette même occasion, le commissaire du Festival d'Alexandrie (Egypte) du film arabe a décerné "Le bouclier d'or" au ministre algérien de la Culture. Dix-sept pays arabes ont participé à cette édition avec 38 films en lice dans les trois catégories : 12 longs métrages, 14 courts métrages et 12 documentaires dont huit oeuvres d'Algériens et les autres de Tunisie, Liban, Egypte, Syrie, Maroc, Emirats Palmarès Voici le palmarès des récompenses en clôture de la 8 édition du Festival international d'Oran du film arabe (Fiofa), vendredi soir à Oran: - Grand prix Wihr d'or des longs métrages: film L'orchestre des aveugles du réalisateur marocian Mohamed Mouftakir. - Prix du meilleur scénario à Amine Ramses (Egypte) dans le long métrage A l'heure du Caire. - Prix du meilleur rôle féminin à l'actrice syrienne Sabah El Djazairi dans le long métrage La mère. - Prix du meilleur rôle masculin à l'Egyptien Nour chérif dans A l'heure du Caire. - Prix spécial du jury au long métrage algérien ème arabes unis, Jordanie et Palestine. En hors compétition et dans le cadre de la célébration du 60ème anniversaire du déclenchement de la glorieuse révolution de Libération nationale, 14 grands films algériens ont été projetés dont L'Opium et le bâton et El Akid Lotfi. Le cinéma turc était l'invité Je suis mort de Nassim - Prix Wihr d'or des courts métrages: film tunisien Et Roméo épousa Juliette de la réalisatrice tunisienne, Hind Boudjemaâ. - Prix spécial du jury algérien: court métrage Passage à niveau du réalisateur algérien Anis Djaâd. - Mention spéciale au court métrages Dem wa ma (Eau et sang) du réalisateur Abdallah Djaouhari - Prix Wihr d'or des documentaires: Je suis avec la mariée coréalisé par le Palestinien Khaled Souleimane Ennaciri et les Italiens Gabriel Del Grande et Antonio Oujoujliar. R. C. d'honneur de cette édition du festival marquée par l'organisation, en marge de la compétition, d'un colloque international sur le "Roman et cinéma", d'un Salon arabe du cinéma et de la télévision et d'un atelier sur le scénario et un casting. Le Festival d'Oran a constitué également un espace pour une réunion de l'Union des producteurs de cinéma arabes et un autre des présidents des festivals du film arabe. En outre, les organisateurs du festival ont tenu dans cette édition à honorer des figures célèbres du 7 art arabe défunts, en l'occurrence le réalisateur Amar Laskri, les comédiens Sid Ali Kouiret et Fatiha Berber (Algérie) et Faten Hamama (Egypte), ainsi que la romancière Assia Djebbar et le critique cinématographique, le Syrien Kossei Salah Darwich. ème De nouveaux acquis ont étoffé le Festival D e nouveaux acquis ont étoffé le Festival international d'Oran du film arabe (Fiofa) a affirmé jeudi son commissaire, Brahim Seddiki. La 8 édition Fiofa a introduit d'importants acquis dont le colloque international «Roman et cinéma», le Salon arabe du cinéma et de la télévision, les ateliers d'écriture du scénario, en plus d'autres activités dont la réunion de l'Union des producteurs arabes, celle des présidents des festivals arabes du film et un casting pour les jeunes, a-t-il énuméré lors d'une ème conférence de presse consacrée au bilan de cette manifestation culturelle et artistique. En outre, des assurances ont été données, notamment par l'Union des producteurs arabes, pour que le film algérien soit diffusé dans les pays arabes, a ajouté Brahim Seddiki, soulignant que le Salon arabe du cinéma et de la télévision, organisé en marge du festival est «le premier jalon dans la création d'un marché arabe du cinéma». Par ailleurs, le commissaire du festival a estimé que cette édition a été une réussite, «à voir les salles de cinéma qui ont fait le plein», tout en reconnaissant certaines lacunes, où «les responsabilités sont partagées». Concernant les films en compétition, Brahim Seddiki a indiqué que le choix était difficile. «Il fallait choisir 38 films, toutes catégories confondues sur 350 films en candidature», a-t-il souligné. «Globalement, tous les films méritaient de participer au Fiofa et les jurys sont satisfaits de la qualité des films choisis concernant les trois catégories (longs métrages, courts métrages et documentaires)», a-t-il encore déclaré. «La grande tendance actuelle pour le court métrage dans les pays arabes est en rapport avec la faiblesse des budgets alloués et l'urgence de certains thèmes, notamment ceux en relation avec certains événements politiques dans le Monde arabe», a fait remarquer le commissaire du Fiofa. Qualifiant la couverture médiaBrahim tique «d'excellente», Seddiki a indiqué que 263 journalistes dont 79 étrangers ont couvert le festival et 560 articles ont été, jusqu'au 10 juin, consacrés aux différentes activités du Fiofa, tout particulièrement aux films en compétition, nonobstant des dizaines d'émissions de télévision et de radio consacrées à cet événement d'envergure. Sur un autre plan, il a annoncé qu'une autre initiative fait l'objet de réflexion. Il s'agit de l'organisation d'un festival des films arabes primés dans les différentes manifestations internationales. R. C. FEMMES N° 1326 - Dimanche 14 juin 2015 PAROLES DE FEMMES " On doit toujours être mal satisfait de soi-même, quelque contents que les autres paraissent de nous. " Christine de Suède Actu-femmes Page animée par Tinhinan Les DEBATS 17 ILS ONT DIT : " La satisfaction intérieure est en vérité ce que nous pouvons espérer de plus grand. " Baruch Spinoza Le roi d'Espagne a retiré le titre à sa soeur l'infante Cristina n'est plus duchesse C'est une première dans l'histoire de la monarchie espagnole: la soeur du roi, la duchesse Cristina, vient de se faire retirer son titre par son frère suite aux accusations de corruption qui pèsent sur elle depuis plus d'un an. «L e Bulletin officiel de l'Etat publiera demain un Décret royal par lequel Sa Majesté le roi révoquera l'utilisation de Duchesse de Palma de Majorque par l'Altesse royale, l'infante Cristina.» C'est la nuit dernière que le palais a annoncé la nouvelle via un communiqué. Jusqu'ici peu bavard sur les accusations portées sur sa soeur, le roi Felipe VI a décidé de frapper fort. En lui retirant ce titre, le roi agit ici de manière inédite puisqu'aucun membre de la famille royale ne s'est jamais vu ôter son titre royal. La soeur du roi avait obtenu celui de duchesse en 1997 grâce à son père le roi Juan Carlos. Depuis son arrivée sur le trône, le roi Felipe VI a pris ses distances avec sa soeur. Déjà lors de son intronisation en juin, l'infante Cristina n'avait pas été invitée à prendre part à la cérémonie. Depuis, le nouveau roi n'a pas commenté les rebondissements de l'affaire qui concerne Cristina de Bourbon et son mari, soucieux de ne pas interférer avec la justice. Mise en examen il y a un an et demi, la soeur du roi était passée devant les juges en février dernier et s'était montrée très évasive lorsqu'elle avait dû expliquer son rôle dans l'affaire. Accusée de complicité avec son mari Inaki Urdangarin pour délits fiscaux et corruption, elle est soupçonnée d'avoir activement pris part aux activités illégales de son époux qui aurait ainsi pu détourner plus de 6 millions d'euros de fonds public. Successeur de son père, le roi Juan Carlos et héritier d'un Royaume corrompu, le tout nouveau roi, sur le trône depuis à peine un an, s'est promis de rétablir une «couronne intègre, honnête et transparente» comme il l'avait déclaré dans son discours d'investiture. Même si Felipe VI a encore du mal à redonner confiance aux Espagnols en la monarchie, le roi d'Espagne semble déterminé à changer les choses: en février dernier, il avait diminué son salaire de 20%, se plaçant ainsi loin derrière la rémunération de la royauté belge ou britannique. Gala.fr Santé Anémie, comment la traiter ? L' anémie est la diminution du nombre des globules rouges dans le sang (l'hémoglobine transporte l'oxygène). Elle est responsable d'une sensation de fatigue qui peut s'accompagner de troubles de la mémoire et de tendance dépressive. S'y associent parfois une chute de cheveux, des palpitations, des vertiges, des infections plus fréquentes… Bref, ce mal n'est pas à prendre à la légère. peau (chez les personnes à peau claire), ainsi que des lèvres, de la langue, du lit de l'ongle et des vaisseaux sanguins dans le blanc de l'œil. Sans traitement, l'anémie peut s'aggraver et devenir une cause sous-jacente de mauvaise santé chronique, telle que le ralentissement du développement fœtal pendant la grossesse, le retard de développement cognitif et le risque accru d'infection chez les jeunes enfants, ainsi que la diminution des capacités physiques chez tous. La maladie et son impact Manque de fer L'anémie est un état qui survient lorsque les globules rouges n'apportent plus suffisamment d'oxygène aux tissus de l'organisme. L'anémie affecte tous les groupes de population. Toutefois, les femmes enceintes et les jeunes enfants constituent les groupes les plus prédisposés. Dans sa forme la plus bénigne, l'anémie est "silencieuse", sans symptômes. Dans sa forme la plus sévère, elle est associée à la fatigue, à la faiblesse, à des vertiges et à un état de somnolence. Les signes comprennent la perte de la couleur normale de la algues. Ce qui contient le plus de fer, en fait, c'est le sang et la chair des animaux, donc rien de tel que la viande rouge pour se requinquer. Privilégiez la viande rouge et bien saignante d'une manière générale, le foie, qu'il soit de veau ou de volaille, les abats, le poisson. Haricots blancs, épinards, persil et fruits secs (abricots notamment) devraient aussi vous aider à recons- tituer vos réserves. Les aliments à privilégier : Manger plus de fer, oui, mais encore faut-il savoir où le trouver dans l'alimentation, en VRAI/FAUX Le thé fait maigrir Faux Vert ou noir, le thé «ne fait pas maigrir». Par contre, l'une de ses caractéristiques nutritionnelles est sa richesse en eau. Or, au cours d'une cure d'amaigrissement, il est important de boire beaucoup, au moins 1 litre et demi de boissons. Le thé n'apporte pas de calories s'il est pris sans sucre, il est riche en fluor et en tanins, mais il contient également de la théine, aux effets excitants. dehors d e s Soins Soigner la fatigue des yeux pour avoir bonne mine ! L orsqu'il fait froid, qu'on se sent fatigué et qu'on passe beaucoup de temps devant l'ordinateur, la fatigue des yeux peut se faire sentir… Bien sûr, il y a la technique du masque glacé à appliquer le matin au réveil mais trop agressif de bon matin ! Alors, comment venir à bout de ces petits tracas quotidiens avec des méthodes douces et naturelles ? Atténuer la fatigue des yeux : Mettez 45 ml de maïzena dans une poêle et versez la même quantité d'eau de rose. Mélangez le tout jusqu'à l'obtention d'une crème liquide et faites doucement chauffer jusqu'à ce que le mélange épaississe (tourner sans cesse). Retirez ensuite le récipient du feu pour empêcher la formation de grumeaux. Ajoutez enfin 30 ml d'eau de rose (cuillerée par cuillerée) et avant qu'elle ne se fige, transvasez la crème dans des petits pots. Conservez-les de ne pas réduire la durée de brossage. Pour prévenir la coloration exogène, celle à la surface de la dent, évitez tout ce qui contient du tanin, responsable de la teinte jaune ou grisâtre des dents. Cette substance d'origine végétale est présente dans le café, le thé. Le thé au citron est particulièrement déconseillé car l'acidité provoque une déminérali- sation superficielle de l'émail qui favorise la pénétration des agents colorants. Le tabac est, comme chacun sait, à bannir. Vous pouvez utiliser un dentifrice contenant du bicarbonate de sodium, très efficace mais trop agressif s'il est utilisé à l'état de poudre. Enfin, demandez un détartrage et un polissage à votre chirurgien dentiste. Soins des dents R ègle de base : un brossage après chaque repas, d'une durée de trois minutes. Une petite astuce : c'est également la durée moyenne d'une chanson à la radio... Utilisez du dentifrice au fluor et choisissez une brosse à dents souple. L'efficacité des brosses à dents électriques est prouvée, mais à condition au frigo. Appliquez-la sur le contour de l'œil et des paupières avant le coucher. Atténuer les poches sous les yeux : Appliquez des rondelles de pommes de terre crue en cataplasme. Atténuer les yeux cernés : Diluez 1 cuillère à café de miel pur dans 1/2 verre d'eau minérale tiède. Puis, trempez 2 cotons dans cette préparation et posez les sur vos yeux fermés durant 6 minutes. • Gérante Naïma MAHMOUDI • Directeur de la publication Aïssa KHELLADI • •Direction-Administration 2, boulevard Mohamed V, Alger. Tél. : 021.78.14.16 - Le fondateur Quotidien national d’information Edité par la SARL MAHMOUDI INFO Abderrahmane Mahmoudi Fax : 021.78.14.17 - Service Publicité : 021.78.14.17•Email : [email protected] • Web : http://www.lesdebats.com • Impression SIA • Publicité ANEP 1, avenue Pasteur, Alger, Tél. : 021.73.30.43 18 Les DEBATS N° 1326 - Dimanche 14 juin 2015 SPORTS Le Real, Chelsea et Man City le convoitent Ghoulam jouera dans un grand club P isté par de prestigieux clubs européens, l' arrière-gauche de l'équipe nationale de footaball, Faouzi Ghoulam, est sur le point d’entrer dans l'histoire des plus gros transferts de joueurs algériens. Ainsi, l'ancien stéphanois, qui avait rejoint la saison dernière le club du sud italien, intéresse pas moins de trois grands clubs dont deux ont remporté la Ligue des champions d'Europe. Il s'agit des deux clubs anglais, Chelsea et Manchester City et l’équipe espagnole du Real Madrid. Ce dernier est le club qui le veut le plus, après l’engagement de son ancien entraîneur à Naples, l'Espagnol Raphael Benitez. Il l'a même invité à se rendre à Madrid juste après la fin du match international qu'il a joué, hier soir, avec la sélection algérienne face aux Seychelles pour un tête-à-tête avant de voir s'il pourrait l'engager et en parler donc à la direction meringue. Faouzi Ghoulam est toujours lié par contrat avec la formation napolitaine. De son côté, le coach emblématique des Blues de Chelsea, le Portugais, José Mourinho, l'a mis sur la liste des joueurs à recruter et en priorité au même titre que son compatriote, Contreaio qui évolue au Real. En Angleterre toujours, il est la cible de deux autres clubs, en l'occurrence les Citizens, le club des milliar- MC Oujda Aït Djoudi pressenti à la barre technique Le technicien algérien Azzedine Aït Djoudi est pressenti pour diriger la barre technique du MC Oujda, nouveau promu en Division 1 marocaine de football, en remplacement du Marocain Hassan Oughni, dont le contrat n'a pas été prolongé, rapporte vendredi la presse locale. Outre Aït Djoudi, le nom de l'entraîneur marocain Hicham Al-Idrissi est également évoqué. La direction qui a contacté les deux techniciens, est en train d'étudier ces deux candidatures pour trancher, précise la même source. Aït Djoudi (48 ans) avait déjà entraîné le MC Oujda lors de la saison 2004-2005 avant de quitter le Maroc pour aller exercer son métier ensuite au CA Bordj Bou Arreridj (Ligue 2/ Algérie). Lors de la saison dernière, Aït Djoudi avait été limogé de son poste d'entraîneur du MCE Eulma (Ligue 1/Algérie) en mars dernier, pour être remplacé par le Français Jules Accorsi. Basket-bball 38 arbitres de zone en stage à Souidania Trente-huitarbitres de zone de basket-ball, dont 14 Algériens, suivent un stage de formation international du 10 au 13 juin, au Centre de regroupement des élites à Souidania (Alger) a indiqué la Fédération algérienne de la discipline (FABB). Outre les 14 candidats algériens, le groupe comporte 10 Libyens, 7 Marocains, 4 Tunisiens et 3 Maliens, au moment où les 3 candidats Mauritaniens, qui devaient compléter le groupe se sont finalement absentés. «La formation a débuté le 10 juin par un exposé des nouvelles règles de la Fédération internationale de basket-ball (FIBA) et sur la mécanique d'arbitrage», a indiqué la FABB. «La journée du 11 juin a été consacrée à un exposé sur le psychologie de l'arbitrage, suivi de séances vidéo et d'un examen pratique», a poursuivi la même source dans un communiqué. Jeudi, les 38 candidats inscrits à ce stage de formation international ont subi un test oral et écrit, avant de recevoir quelques conseils pratiques et des recommandations. La Fédération algérienne de basket-ball a affirmé n'avoir ménagé aucun effort pour assurer la réussite de cette opération. daires de Manchester City et Crystal Palace. C'est dire qu'il aura l'embarras du choix pour opter pour un club qui cadrerait le mieux avec ses ambitions. Il n’est pas seul maître de son choix, étant donné qu'il est toujours lié par contrat à Naples qui aura aussi son mot à dire. Elle a fixé son prix à 20 millions d'euros. Tout se décidera pour le joueur dans les trois à quatre prochains jours, sachant qu'il ne souhaite pas trop tergiverser et ce pour se concentrer sur son travail et aller de l'avant. Imad M. FAF Réunion Raouraoua et présidents de clubs de Ligue 1 qui a vu l'ES Sétif décrocher son 7 titre de champion devant le MO Béjaïa, révélation de la saison. Cette réunion prévue la matinée au centre technique national de Sidi Moussa sera suivi par une cérémonie en l'honneur des clubs champions de la saison 2014-2015, dans les différents championnats et différentes catégories, prévue à l'hôtel Sheraton Le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua, tiendra, aujourd'hui à Alger, une réunion d'évaluation de la saison 2014-2015 avec les présidents de clubs de la Ligue 1 professionnelle, a-t-on appris auprès de l'instance fédérale. Cette réunion intervient deux semaines après le baisser de rideau de la Ligue 1 e d'Alger à partir de 12h. Les capitaines d'équipe, entraîneurs et présidents de clubs champions des différentes divisions régionales, interrégions, féminines, nationale amateur et Ligues 1 et 2 Mobilis seront honorés à cette occasion. Le président de la FAF présidera également durant cette journée la réunion du bureau fédéral. CAN-22015 de football (U-223) Algérie-Sénégal le 7 juillet à Alger Le sélectionneur de l'équipe sénégalaise de football des moins de 23 ans (U-23), Serigne Saliou Dia a fait appel à 23 joueurs en vue du match amical face à l'Algérie, le 7 juillet à Alger, en vue des préparatifs aux Jeux africains prévus au Congo Brazzaville (4-19 septembre), a annoncé, vendredi, la Fédération sénégalaise (FSF). Cette rencontre sera précédée par un stage des Sénégalais à Mbour du Outre les Jeux africains, le Sénégal prépare le Championnat d'Afrique CAN-2015 de la catégorie, dont il est le pays hôte, prévu du 28 novembre au 12 décembre prochains. De son côté, le sélection algérienne olympique effectue depuis lundi dernier un stage au Centre des sports olympiques d'El-Baz à Sétif, qui sera ponctué par deux tests amicaux face à l'ES Sétif les 15 et 18 juin. Exemptée des deux premiers tours des éliminatoires, l'Algérie accueillera la Sierra Leone le 19 juillet prochain à Blida en match aller avant la manche retour prévue entre le 31 juillet et le 2 août prochain dans un pays qui reste à désigner en raison de l'interdiction imposée par la CAF à la Sierra Leone d'organiser des match sur son sol frappé par l'épidémie Ebola. La Sierra Leone a réalisé un retentissant exploit lors du tour précédent en sortant le Cameroun, lors la double confrontation qui s'est déroulée à Yaoundé (0-0, 1-1). JS Saoura Djalit troisième recrue L'attaquant du MC Alger Mustapha Djalit s'est engagé, jeudi soir, pour un contrat de deux saisons avec la JS Saoura, devenant la troisième recrue estivale du club du sud, a appris l'APS, vendredi, auprès de la formation de la Ligue 1 de football. Djalit, qui a passé trois saisons et demie au MCA, rejoint ainsi à Saoura son ancien coéquipier au mouloudia le gardien de but Houari Djemili, ainsi que le défenseur de l'ES Sétif, Mohamed Lagraâ, tous signataires d'un contrat de deux saisons. La direction de la JSS que préside Mohamed Djebbar poursuit son opération de recrutement pour renforcer l'effectif en vue de la saison prochaine. Par ailleurs, le club n'a toujours pas sollicité l'entraîneur Mohamed Henkouche pour prolonger son contrat, ce qui pourrait être traduit par une volonté de la JSS de mettre fin à la collaboration liant les deux parties. La formation de Béchar a dû attendre la 29 et avant dernière journée pour assurer son maintien en Ligue, terminant la saison à la 13 place au classement avec 39 points. e e Gymnastique Plus de 100 jeunes au Festival national des jeunes talents à Oran Les épreuves du Festival national des jeunes gymnastes ont débuté à la salle spécialisée de gymnastique Frères Missoum de Sidi El-Houari à Oran avec la participation de plus de 100 jeunes (filles et garçons). Cette manifestation de sport acrobatique, de deux jours, organisée par la direction de la jeunesse et des sports d'Oran en collaboration avec la Fédération algérienne de gymnastique, regroupe des jeunes âgés (de 8 et 11 ans) des wilayas d'Alger, Blida, Médéa, Béchar, Tlemcen, Saïda, Mostaganem et Oran. Cette compétition de jeunes, se déroule en gymnastique artistique, rythmique et trampoline, dont l'objectif est la détection des meilleurs ASM Oran Kamel Mouassa est devenu le nouvel entraîneur de l'ASM Oran (Ligue 1 algérienne de football) en remplacement de Djamel Benchadli, a-t-on appris, avant-hier, auprès de la direction du club de l'ouest. Il s'agit d'un retour de Mouassa à la barre technique de la for- gymnastes. Le président de la ligue oranaise de gymnastique, Haddad Ahmed, a estimé que la tenue de ce festival permettra de booster ce type de sport sur le territoire national et d'améliorer son suivi, relevant que «seule la compétition est en mesure d'élever le niveau des sportifs. C'est un processus mis en place par la fédération algérienne de gymnastique qui prépare l'entrée en compétition des jeunes gymnastes et qui sert de détection des jeunes au potentiel prometteur pour constituer un réservoir de talents», a-t-il précisé Les gymnastes en herbe vont présenter des enchaînements libres sur différents agrès. A l'issue de ce test, les meilleures gymnastes seront retenues. Selon le directeur technique national adjoint de la FAG, Rabah Mekachi, cette compétition constitue une opportunité pour encourager la pratique de ce sport et par la même découvrir de jeunes talents. «Notre objectif est la formation de base de nos gymnastes ainsi qu'à leur détection. Il est essentiel, particulièrement pour les gymnastes au potentiel prometteur, de leur permettre d'acquérir de solides bases gymniques et chorégraphiques, en vue de leur faciliter par la suite une progression harmonieuse, et d'être en mesure d'avoir le niveau technique exigé pour la pratique de performance», a-t-il affirmé. Mouassa nouvel entraîneur mation asémiste qu'il avait conduite la saison dernière à la Ligue 1, avant de quitter Oran pour aller diriger l'USM Blida, avec laquelle il avait également assuré l'accession en Ligue 1 après quatre saisons au purgatoire pour le club blidéen. Le natif de Guelma s'est engagé jeudi soir pour un contrat d'une saison, et remplace ainsi Benchadli parti au MC Saïda (Ligue 2). Pour sa première saison après son retour parmi l'élite, l'ASMO a terminé l'exercice 2014-2015 à la 8 place au classement avec 41 points en compagnie de l'USM Alger. e Météo Les DEBATS Alger Ensoleillé Min 13 °C Max 26 °C Oran Ensoleillé Min 12 °C Max 25 °C Annaba Ensoleillé Min 12 °C Max 27 °C http://www.lesdebats.com Décès de Djamila Bouazza GHIR HAK [email protected] Bouteflika adresse un message de condoléances Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a affirmé dans un message de condoléances adressé à la famille de la moudjahida Djamila Bouazza, décédée vendredi matin, que l'Algérie a perdu «un des symboles de la lutte et de la résistance» Le président Bouteflika a souligné, dans son message, qu' «avec la disparition de la très chère soeur Djamila Bouazza, l'Algérie a perdu un des symboles de la lutte et de la résistance», ajoutant que la défunte était «un exemple de modestie et de dignité». Le chef de l'Etat a évoqué les qualités de la défunte, rappelant qu’ «elle a rejoint très jeune les rangs de la Révolution, se plaçant aux avant-postes du combat libérateur aux côtés des vaillants combattants et combattantes». «La disparition de cette héroïne nous plonge dans une profonde douleur que seule la foi en la volonté de Dieu Tout-Puissant peut apaiser», a souligné le président Bouteflika dans son message. «En cette douloureuse circonstance, je présente mes condoléances les plus attristés à la famille de la défunte et à tous ses compagnons d'armes, priant Dieu Tout-puissant de l'accueillir en Son Vaste Paradis». Reda A. Ghardaïa Cinq personnes blessées dans de nouveaux heurts Affaire Khalifa La défense dépose plainte Consulat de Tunisie à Tripoli Dix Tunisiens retenus par une milice Une milice a investi vendredi le consulat tunisien à Tripoli où elle retient 10 de ses fonctionnaires, a annoncé le ministère tunisien des Affaires étrangères. «Le ministère des Affaires étrangères dénonce l'intrusion d'une phalange armée au siège du consulat tunisien à Tripoli et la détention de 10 fonctionnaires de la mission», a indiqué le service de presse de la diplomatie tunisienne. «Tous les services de l'Etat suivent avec beaucoup d'intérêt et de préoccupation les développements de cet incident, en coordination avec les parties libyennes, régionales et internationales, afin de libérer dans les plus brefs délais l'équipe de la mission tunisienne et garantir leur intégrité physique», a souligné le ministère. Il a par ailleurs dénoncé «une violation flagrante de la souveraineté nationale tunisienne et des lois et normes internationales et diplomatiques qui garantissent la sécurité des fonctionnaires et des missions diplomatiques et consulaires». La diplomatie tunisienne a, une nouvelle fois, appelé ses ressortissants en Libye à la prudence, à quitter le territoire «si possible», et à ne pas se rendre dans ce pays «dans les conditions actuelles sauf nécessité absolue». Le ministère n'a pas identifié les assaillants, alors que Tripoli est sous le contrôle des milices de Fajr Libya. Les ressortissants et intérêts tunisiens sont régulièrement visés en Libye, comme d'autres représentations diplomatiques étrangères. En mai, Tunis avait ainsi négocié pendant une dizaine de jours la libération de 254 Tunisiens détenus par une milice de Fajr Libya en représailles à l'arrestation en Tunisie de l'un de ses chefs. Un diplomate et un employé de l'ambassade tunisienne à Tripoli avaient déjà été détenus en 2014 en Libye avant d'être libérés. Un groupe se réclamant de la branche libyenne de l'organisation autoproclamée Etat islamique (EI, Daech), avait, par ailleurs, revendiqué en janvier l'assassinat de deux journalistes tunisiens. R. N. ACTU... L a défense de Rafik Abdelmoumène Khelifa a annoncé hier avoir présenté au procureur général près la cour de Blida une «plainte officielle» contre des cadres de la Banque d'Algérie, l'administrateur et le liquidateur de Khalifa Bank, estimant que ces responsables étaient coupables «d'actes que criminalise la loi». Les personnes concernées par la plainte sont Mohamed Laksaci, gouverneur de la Banque d'Algérie, Ali Touati, vice-gouverneur, Mohamed Khemoudj, qui était DG de la Commission bancaire, Mohamed Djellab, ex- administrateur de la banque et Moncef Badsi, le liquidateur de Khalifa Bank, a précisé l'avocat Merouane Medjehouda, lors de sa plaidoirie pour Abdelmoumène Khelifa, accusé principal dans l'affaire Khalifa. Me Medjehouda a expliqué que le dossier remis au procureur général et au juge Antar Menouar contenait des preuves attestant «des faits commis par les personnes citées que la loi criminalise». «Les faits retenus contre eux sont liés à l'opération de contrôle de la banque Khalifa par les inspections de la Banque d'Algérie, la décision portant suspension du commerce extérieur de la banque en 2002, la décision du retrait de l'agrément ainsi que l'entame de la liquidation», a expliqué l'avocat. «Des dépassements d'ordre juridique ont été commis par ces responsables, ce qui justifie leur poursuite en justice», a-t-il ajouté. R. N. FAF Début du séminaire sur la gestion administrative et financière L e président de la Fédération algérienne de football (FAF) Mohamed Raouraoua a présidé samedi après midi l'ouverture du séminaire de la gestion administrative, financière et sportive des ligues de football, organisé par la FAF les 12 et 13 juin 2015 à l'hôtel Sheraton d'Alger. Les présidents et secrétaires généraux de toutes les ligues affiliées à la FAF, participent à ce séminaire dont plusieurs points et sujets seront abordés, a précisé l'instance fédérale. Le président de la commission des finances de la FAF, M. Djahid Zefizef présentera un exposé sur l'évaluation de la gestion des ligues de football au vu des résultats de l'opération d'audit effectué par la commission. Haddad Rabeh, expert comptable présentera un exposé sur la procédure de travail des ligues de football. R. R. FAF L Début du séminaire sur la gestion administrative et financière a fraude et le blanchiment d'argent aux Etats-Unis représentent annuellement quelque 300 milliards de dollars, selon un rapport du Trésor américain publié vendredi. La moitié de cette importante somme provient d'escroqueries à l'assurance santé et aux impôts, selon le rapport qui relève que l'utilisation de l'internet pour le vol d'identité a augmenté l'ampleur et l'impact des escroqueries. Les fraudes contre le gouvernement fédé- ral, notamment les fausses déclarations d'impôts donnant lieu à des remboursements indus, ainsi que les fausses déclarations à l'assurance médicale pour les plus pauvres et les plus âgés "sont au moins deux fois plus importantes" que le profit réalisé par le marché de la drogue, indique ce rapport. Le trafic de drogue à lui seul génère environ 64 milliards de dollars annuels en liquide, une grande partie de la drogue passant par le Mexique, ajoute ce document. Cinq personnes ont été blessées dans des heurts sporadiques entre groupes de jeunes dans la localité de Berianne (45 km au nord de Ghardaïa) durant la nuit de vendredi à samedi, a appris l'APS hier auprès d'une source médicale locale à Berianne. Les forces anti-émeutes ont fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les groupes de jeunes qui s'affrontaient en lançant des pierres et autres objets hétéroclites, selon des sources locales. Un impressionnant dispositif de la police, appuyé par les forces de la Gendarmerie nationale, a été redéployé pour mettre fin à ces heurts qui ont débuté dans des quartiers de la ville, a-t-on ajouté. Le trafic sur le tronçon de la RN1 reliant Berriane à Ghardaïa a été interrompu, avant que les services des forces de l'ordre ne rétablissent la circulation, signale-ton. R. N. Annaba Vingt-sept blessés à la suite du renversement d'un bus Vingt-sept personnes ont été blessées, dont deux gravement, hier lorsqu'un bus de transport suburbain s'est renversé sur la RN44, entre Annaba et Berrahal, après avoir dérapé et percuté deux véhicules et un camion, a-t-on appris auprès de la Protection civile. Le chauffeur du véhicule de transport en commun, qui assure la ligne Annaba-Hadjar-Eddis, a perdu le contrôle de son engin à hauteur de la zone du 1er-Mai et n'a pas réussi à éviter un camion et deux voitures qui roulaient dans le même sens, a-t-on précisé. Les services de la Protection civile, qui ont mobilisé 10 ambulances médicalisées et une équipe de médecinssecouristes, ont évacué les blessés au service des urgences du centre hospitalo-universitaire (CHU) Ibn Rochd d'Annaba. Les deux blessés gravement atteints circulaient à bord des véhicules légers tandis que les 25 autres voyageaient dans le bus à bord duquel 42 personnes au total avaient pris place, selon la même source qui a indiqué qu'une enquête a été ouverte par les services compétents pour établir les circonstances exactes de l'accident. R. R. Relizane Décès de deux personnes dans un accident de la route Deux personnes sont mortes et trois autres ont été blessées à des degrés différents de gravité dans un accident de la circulation, survenu samedi dans la wilaya de Relizane, a-t-on indiqué de sources hospitalières. L'accident a fait cinq (5) blessés qui ont évacués par les agents de la protection civile à l'établissement public hospitalier Mohammed Boudiaf de Relizane avant que deux ne succombent à leurs blessures. Selon la protection civile, l'accident s'est produit suite à une collision entre trois véhicules touristiques sur la RN 23 au niveau du lieu-dit Cantonnier, dans la commune de Zemmoura au sud de la wilaya. Les services sécuritaires ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances de l'accident.