Move it 01 2015 FRANCAIS OK.e$S.qxp_Mise en page 1

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Move it 01 2015 FRANCAIS OK.e$S.qxp_Mise en page 1 19/03/2015 16:15 Page1
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ISSN 2058-6337
N°1 - MARS 2015
éDITO
MOVE IT MAGAZINE
Pour l’Europe & l’Afrique
Move it magazine se veut dynamique, moderne dans
l’univers des matériels de manutention, manutention
portuaire, levage et colis lourds en Europe et en Afrique.
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Chaque mois, il vous inspirera de nouveaux marchés grâce
à ses rubriques, ses enquêtes, ses statistiques.
Chaque jour sur son site internet, Move it vous tiendra
informés des nouveautés matériels, des savoir-faire des
entreprises et vous éclairera sur les différents chantiers,
projets BTP, industriels et environnementaux de ce
continent africain qui connaitra une croissance de 6% à 13%
en 2015.
Perpétuellement sur le terrain, nos équipes de reporters
et nos correspondants vous donneront de précieuses
informations nécessaires à vos projets et à vos ambitions
sur ce continent qui détient un tiers des réserves minières
mondiales.
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Plus qu’un gain de temps et d’argent, vous trouverez dans
MOVE IT, toute la passion de ces métiers dont le quotidien
de cette profession s’exerce dans le monde de
l’exceptionnel.
Nous vous souhaitons une très bonne lecture
William T.
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La team Move it :
Editeur
William Taraquois
[email protected]
Tél: +44(0)7 511 813 687
Marketing & services clients
Roberta Simkovicova
[email protected]
Tél: +44(0)7 506 350 912
Production
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+33(0)6 70 15 22 27
Abonnement
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Publication Afrique
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Move it magazine est édité par MOHO agency ltd Office 9, 70, Upper Richmond road, SW15 2RP London U.K.
Tél: +44(0) 208 871 3616 Fax: +44(0) 208 871 4208 e-mail: [email protected]
Numéro ISSN:ISSN 2058-6337
Imprimé en Europe
2 Page - www.moveitmagazine.com
MOVE IT MAGAZINE
N°1 - MARs 2015
EN BREF
P06: Les News de move it magazine en bref
INTERVIEW
P10: Terex port solutions.
Interview Exclusive de M. Steve filipov (C.E.O.)
P14: Ilogs
ARTICLE
P.06
P.08
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Interview Exclusive de M. Alain Okoï (D.G.)
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SOMMAIRE
P.10
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P20: Gaussin Manugistiques
Des véhicules sans pilote pour la manutention portuaire
P22: Re-move
Les quatres mousquetaires du levage lourd
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P24: Liebherr
P.14
Année record pour les grues portuaires mobiles Liebherr
P26: Kalmar
Etend sa famille avec le reachstacker Gloria
P.32
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P30: Algerie - El Amana
Transporte des colis pour l’énergie en Algérie
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P32: Maroc - AGTT
Un des plus anciens transitaires du Maroc
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P.34
P34: Egypte - Etal
Acteur incontournable du transport lourd en Eypte
P38: Irak - Goldhofer
1150Kms sur 20 lignes en Irak
P.38
P40: HAROPA
Des colis exceptionnels sur la Seine
P42: Konecranes
15 nouvelles grues RGT pour Bolloré Africa Logistique
P.40
www.moveitmagazine.com -
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NEWS eN BREF
Panalpina étend sa présence en Afrique
Photo: Nadine Vos
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Le plus gros navire du monde est à Rotterdam
D'une longueur de 382 mètres et d'une largeur de 124 mètres,
le plus gros navire du monde est arrivé à Rotterdam le jeudi 8 janvier à
14h00. Le Pieter Schelte, conçu et développé par l'entreprise
offshore helvético-hollandaise Allseas, passera les quatre prochains
mois à Rotterdam pour y recevoir les opérations finales
d'assemblage au lac de Maasvlakte 2. Sont compris des travaux au
cours desquels des poutres de support de 65 mètres de long seront montées sur le navire. Le coût total de construction du navire est estimé à
700
millions d'euros et fait appel à 440 entreprises hollandaises différentes.
Maasvlakte offre aussi des possibilités qui peuvent s'avérer utiles pour
l'industrie offshore.
Les marchés potentiels concernent le démantèlement des plateformes
pétrolières, les parcs éoliens, les projets de l’industrie et de fabrication
et d'assemblage à grande échelle.
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Gamesa Eolica s'installe dans le port de Bilbao
Copyright: Panalpina
Spécialiste de l’expédition de fret
international et de logistique,
Panalpina a étendu sa présence
mondiale avec l'ouverture de
deux nouveaux bureaux au
Maroc et au Kenya. Les bases
de Casablanca et de Nairobi sont
devenues pleinement opérationnelles en Janvier . « Le but principal est de soutenir la croissance
de Panalpina dans les secteurs de
l'énergie et des infrastructures.
L'expansion de notre présence
mondiale fait partie de la stratégie globale de Panalpina, en particulier dans les économies
croissantes comme le Maroc et le
Kenya ", a commenté Peter
Triebel, CEO de Panalpina pour
le Moyen-Orient, Afrique
et CIS. Le Maroc offre plusieurs
opportunités d'affaires dans des
Le port de Damiette a accueilli le plus grand
navire de son histoire
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Les Autorités du Port de Bilbao ont
accordé à Gamesa Eolica, S.L., qui
bénéficie de plus de 20 ans
d'expérience dans l'industrie éolienne,
l'occupation d'un terrain sur le Dock
A-3 du port de Bilbao. Cette
extension impliquera l'installation
d'un centre logistique pour le
chargement, le déchargement et le stockage de marchandises de grandes
dimensions, comme les composants principaux et les structures
auxiliaires utilisés dans l'industrie éolienne. En s’implantant dans le
Port de Bilbao, l'entreprise améliorera sa logistique qui lui permettra
d'accroître ses marchés. Le trafic annuel des composants de l'industrie éolienne est estimé entre 500 000 et 600 000 m3, ce qui équivaut
à l'accostage de 45 nouveaux navires.
secteurs clés tels que l'énergie,
l'automobile, l'aérospatiale et la
santé. Le pays dispose de
nombreux parcs éoliens onshore
et est devenu un leader dans la
production d'énergie éolienne de
la région avec des investissements dans la technologie de
l'énergie solaire ainsi que la
construction, l'expansion et la
modernisation de centrales
hydroélectriques , charbon et
centrales électriques. "Le Maroc
dispose d'un potentiel de grande
envergure. L’avenir du pays
servira de passerelle vers la Mauritanie sur la côte ouest-africaine,
et les pays africains intérieurs du
Mali, du Burkina Faso et du
Niger," explique Maxime van
Geenberghe, le directeur général
de Panalpina au Maroc.
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Bolloré Africa Logistic investit dans la croissance
du Bénin
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Vincent Bolloré, en compagnie de Thomas Boni Yayi,
Président de la République
du Bénin, et de Brigi Rafini,
Premier Ministre du Niger, a
inauguré le projet d'extension
du Terminal du Bénin et les
deux grues de déchargement à portique récemment livrées au
terminal des containers. Le projet, qui s'étend sur 20 hectares,
devrait entraîner une augmentation des capacités opérationnelles
du Terminal du Bénin, soutenir et accélérer la croissance du pays
et de la région, en particulier le Niger voisin. Les travaux
commenceront dès que les 20 hectares du site auront été
officiellement réceptionnés, et ils dureront plusieurs mois.
L'investissement global dans ce projet, y compris les
équipements et les infrastructures, s'élève à environ 34 milliards de francs CFA (52 millions d'euros).
Le port de Damiette a accueilli le
navire présentant le plus grand tirant d'eau jamais enregistré depuis
l'inauguration du port, en 1986.
Le navire CMA CGM RACINE,
de 14 mètres de tirant d'eau, est
arrivé au port le 1er janvier. Le
navire maltais, de 300 mètres de
long et 40 mètres de large, d'un
tonnage maximum de 12 000
TEU, et qui a déchargé 800 TEU
dans le port de Damiette, provenait de Malaisie et s’est dirigé
vers Izmir, en Turquie.
DPA (Damietta Port Authority) a
également entrepris des travaux
pour atteindre la profondeur pré-
vue de 15 mètres afin de pouvoir
accueillir efficacement, en sécurité et à temps, cette grande génération de navires. Damiette, l'un
des plus anciens ports d'Égypte, a
terminé l'année 2014 avec un total
de 2366 navires, 29 262 102
tonnes de trafic global, 5 260 594
de chargement général,
14 521 154 tonnes de vrac au
total, 9 480 354 tonnes de
marchandises en containers et a
géré 707 342 TEU, avec une
longueur totale de poste à quai
de 5300 mètres. Il emploie
actuellement 2170 personnes.
NEWS eN BREF
Le Conseil d'Administration de
l'Agence Nationale des Ports a
confirmé la poursuite de la
politique d'investissement de
l'Agence pour moderniser et
renforcer les services portuaires.
Des investissements totalisant
2,5 milliards de MAD (dirhams
marocains) seront mobilisés, sur
un budget total de 6 milliards
de dollars pour la période 20152019. Le programme
d'investissement répond aux
recommandations de la Stratégie
des Ports Nationaux pour 2030.
Il inclut les deux dernières phases
du projet Casablanca Wessal,
le développement du nouveau
chantier naval (820 millions de
MAD) et la construction d'un
bâtiment pour la communauté
portuaire (170 millions de MAD).
L'effort d'investissement couvre
également la construction d'une
station GPL sur le port de
Mohammedia (350 millions de
MAD), la mise en place de
travaux de connexion des
composants maritimes de la route
reliant le port de Casablanca (150
millions de MAD) sans oublier le
renforcement des jetées du port
(240 millions de MAD).
Le groupe CMA CGM a signé un mémorandum d'accord avec le groupe
de logistique intégrée Multiparques pour l'exploitation du terminal
container de Lobito et le développement de nouvelles plateformes
logistiques en Angola. "Lobito est le second port d'Angola, et son
emplacement ainsi que ses connexions ferroviaires en font un point
d'entrée stratégique en Afrique de l'Ouest. Ceci lui permet, non
seulement de servir Benguela et Huambo – deux villes importantes
d'Angola, mais également, grâce à la rénovation récente de la voie de
chemin de fer, de relier à la mer la République Démocratique du Congo
et la région minière de la
Ceinture de Cuivre de
Zambie. Ces différents
éléments promettent un
grand avenir intermodal
au Port de Lobito"
a déclaré le Vice-président
Senior Logistique et
Transports Frigorifiques
du groupe CMA CGM.
Le nouveau terminal sera opérationnel en 2015.
Marseille Fos met en place un projet de croissance grâce à
un plan stratégique de plusieurs centaines de millions
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Ipsen Logistique Belgique :
nouveau projet en Algérie
CMA CGM et Multiparques s'associent pour
le développement de nouvelles solutions logistiques en Angola
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MAROC L'Agence Nationale des Ports continue
de soutenir le développement des ports nationaux
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Ipsen Logistique Belgique a
été désignée par l'entrepreneur
belge International Montage
Maintenance comme
partenaire logistique pour leur
projet avec Sonelgaz en
Algérie. Le projet implique
la construction de neuf
centrales électriques, d'une capacité totale de 65 MW le long d'un
axe Bechar-Tindouf dans le sud-ouest et dans la région de
Tamanrasset, à l'extrême sud du pays. Ipsen Logistique Algérie
coopérera également de façon étroite à sa réalisation. La cargaison sera
expédiée en 21 lots de containers pour plus de 55 Metric tons chacun.
La première expédition a déjà quitté le port d'Anvers et est arrivée à
Mostaganem.
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Naviland cargo renforce ses liaisons avec
HAROPA - Port du Havre
Depuis le 1er janvier 2015, l’opérateur ferroviaire NAVILAND
CARGO a fait évoluer son plan de transport : il renforce son offre Le
Havre - Strasbourg qui passe de 3 à 5 services hebdomadaires, ouverts
à l’acheminement de conteneurs dry et ISO tank.
Les autorités du port de Marseille
Fos ont mis en place un plan
stratégique de croissance pour
les quatre années à venir d'ici
2018. Ce développement, d'un
coût de 360 millions d'euros,
devrait offrir aux clients un pôle
Euro-Méditerranéen industriel et
logistique dynamique. Un objectif
clé est de positionner le port
comme un point d'accès européen
viable en tant qu'alternative aux
ports du nord. Les investissements
mettront également l'accent sur
les activités de container, sur le
port de Marseille et sur celui de
Fos ; sur les opérations de
croisière, la réparation des navires
de croisière et les services ro-ro à
Marseille ; ainsi que sur des
activités de trafic sur Fos, allant
du GPL et du commerce de vrac
sec jusqu'à de futures
implantations industrielles.
Le plan stratégique est conçu pour
préserver les activités
traditionnelles, notamment le
secteur du pétrole et de la pétrochimie à Fos et les services ro-pax
nationaux et internationaux basés
à Marseille. Parmi les projets
affectés à Fos, le terrain situé
entre les deux terminaux pour
container Fos 2XL sera viabilisé
en réponse à la demande des
clients pour la création d'un quai à
usage exclusif. Si nécessaire, le
dragage à 16 mètres autorisera
l'accueil des navires de 16 000
TEU et permettra de continuer à
travailler avec les plus grands
porte-conteneurs en service.
NOUVEAU QUAI SUD SUR LE PORT D’Al HOCEIMA
Realisation d’une digue
mixte au port d'Al Hoceïma
(MAROC).
Dumez Maroc (filiale de
Sogea-Satom) vient de se
voir confier la réalisation
de la nouvelle zone de plaisance du port d¹Al Hoceïma,
sur la côte nord-est du pays.
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NEWS eN BREF
Soixante camions longue distance MAN
en Afrique du Sud
TOTAL au Ofon au large du Nigeria
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La compagnie Total a annoncé qu'elle a
complété le “Flare-out” du champ Ofon
sur les Oil Mining Lease (OML) 102 au
large du Nigeria. Le major de pétrole et
de gaz, a expliqué que le gaz est
maintenant compressé, évacué à terre et
monétisé via le Nigeria LNG.
Le champ est situé à 65 kilomètres des
rives du Nigeria par des profondeurs
d'eau de 40 mètres et produit
actuellement environ 25 000 barils de
pétrole par jour (bep / j). Total E & P
Nigeria opère l'OML 102 avec une
participation de 40%, aux côtés de la
Nigerian National Petroleum
Corporation.
MAN a fourni 60 nouveaux camions à l'expert en logistique Imperial
Cargo, basé en Afrique du Sud et en Namibie. Ces soixante MAN
TGS 26,440 tracteurs de semi-remorques, destinés au transport longcourrier, parcourront une moyenne mensuelle de 16000 km et d'environ 200000 kilomètres par an .”Le MAN TGS 26.440s dans notre”
flotte long-haul" offre une consommation de carburant exceptionnelle
inférieure de 10% aux autres modèles de la flotte", a commenté
Christo Theron, Directeur général du Groupe Imperial Cargo.
Nicolas Occis nommé directeur exécutif de Haropa
- Port de Rouen
Le Superflex Scheuerle-Nicolas transporte des
véhicules ferroviaires de Chine en Turquie
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La remorque
Superflex ScheuerleNicolas a été utilisée
avec succès pour
transporter plusieurs
tramways depuis la
Chine jusqu'à Samsun, en Turquie.
L'opération impliquait un transport par air, par terre et par mer.
En raison de certains problèmes dans l'utilisation de la voie maritime,
les premiers tramways sont arrivés à Samsun dans un Antonov
AN-225, et ils ont ensuite été transportés par navire.
La société Caba Transport a utilisé une remorque Superflex ScheuerleNicolas à huit essieux pour déplacer le tramway de 35 tonnes depuis le
port et l'aéroport jusqu'au dépôt des tramways. La Superflex
Scheuerle-Nicolas n'est pas seulement adaptée au transport des
véhicules ferroviaires : elle peut également accueillir de nombreuses
autres charges et, en conséquence, minimiser ou éviter les temps
d'immobilisation coûteux.
Nicolas Occis, ingénieur en
génie civil et des forêts, a été
nommé directeur exécutif de
Haropa - Port de Rouen. Il
succède à Philippe Deiss qui a
été nommé directeur général de
Ports Normands Associés , en
Novembre dernier. Nicolas
Occis, a précédemment servi
comme sous-directeur adjoint
au sein du ministère de
l'Ecologie, du Développement
durable et de l'énergie, il
prend également la présidence
du GIE Haropa pour l'année
2015.
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Le port de Nantes-Saint-Nazaire prévoit 37
millions d’euros d’investissements en 2015
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Quatre nouvelles grues mobiles portuaires
Liebherr pour Katoen Natie
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Katoen Natie NV a
augmenté sa
capacité de levage
au port d'Anvers en
investissant dans
trois nouvelles
grues mobiles portuaires Liebherr,
une LHM 550
et deux LHM 600.
La LHM 600 premier modèle a
été livrée en Novembre 2014 et
la seconde est devenue opérationnelle un mois plus tard. La
société basée en Belgique a également investi dans une nouvelle
LHM 550 équipée d’un Pactronic multiplicateur de puissance
hybride.
Cet entraînement hybride
hydraulique pour grues permet
une augmentation
de 30% de
capacité et une
réduction de la
consommation de
carburant. Ce modèle a commencé à
fonctionner à l’ été
2014. En plus de
cet investissement,
Katoen Natie a également opté
pour une autre grue mobile
portuaire LHM 420, pour ses
installations chez Radicatel
France. La LHM 420 offre une
portée de 48 mètres et une
capacité de levage maximale de
124 tonnes.
Nantes-Saint-Nazaire Port prévoit d’investir près de 37 millions d’euros
en 2015, dans l’adaptation des infrastructures et la modernisation de
son patrimoine. Le plan prévoit ainsi la construction d’un nouveau
poste roulier (qui sera mis en fonction fin 2015) et le démarrage du
chantier d’extension du terminal à marchandises cet été. De plus, les
travaux préparatoires à l’aménagement d’un hub logistique pour la
construction des parcs éoliens en mer commenceront prochainement,
le hub devant être livré fin 2016.
NEWS eN BREF
Palfinger Marine renforce ses équipment offshore
Palazzani fournit des nacelles araignées
en Egypte
CMA CGM a ouvert une nouvelle agence
à Constantine en Algérie
Egas & Trafigura signent un contrat pour fournir
des livraisons de LNG
Selon le ministère du Pétrole de l'Egypte, l'Egyptien Gas
Holding Company Egas et la société Trafigura, travaillant dans
le domaine des produits pétroliers commercial et les livraisons
de gaz naturel, ont signé un contrat pour la fourniture de 33
cargaisons de gaz naturel liquéfié pour satisfaire aux
exigences du secteur de l'électricité pendant la période
2015 - 2016. Eng. Khalid Abdel Badea, Egas président, a
déclaré que la période venant en sens inverse sera également
marquée par la signature du reste des contrats sur les livraisons
de GNL avec les entreprises récompensées dans l'appel d'offres,
qui comprennent la fourniture de 75 expéditions, remportées
par quatre entreprises internationales.
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CMA CGM a ouvert une nouvelle agence à Constantine en
Algérie dans la zone industrielle de Rhumel.
Palfinger Marine a achevé l'acquisition de Norwegian Deck
Machinery AS. La société, installée à Os, et qui occupe une place de
premier plan sur le marché, conçoit et fabrique des treuils spéciaux
ainsi que des équipements de levage et de manutention pour les
navires offshore, les navires d'assistance offshore et les installations de
forage pétrolier. La caractéristique particulière des systèmes conçus
par NDM est la compensation automatique des mouvements de la
houle, ce qui permet une
manipulation plus sûre et
plus efficace des charges. En
intégrant la gamme de
produits de NDM, Palfinger
Marine fait un grand pas
en avant, en devenant le
premier fournisseur
d'équipements de
manutention maritime.
La gamme de produits
comprend désormais des grues marines et offshore, des systèmes de
largage et de récupération, des treuils de pont et de bateau.
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Palazzani a
récemment fourni
deux Ragno TSJ
30,1 / R version
hybride à leur
correspondant
égyptien.
La première
Ragno a été livrée à l'aéroport
international du
Caire, l'un des
aéroport le plus
encombré de
l'Afrique, où le plan d'expansion est en cours depuis plusieurs mois.
La seconde hybride a été utilisée pour l'entretien du bâtiment siège de
Handash DAR. Le Ragno TSJ 30,1 / R nacelle hybride est capable
d'atteindre de grandes hauteurs et a des dimensions compactes. Cette
plate-forme, avec son moteur hybride, peut travailler dans des espaces
ouverts avec moteur diesel ainsi que dans des espaces étroits avec
moteur électrique,en totale autonomie, avec le moteur ou la batterie
électrique.
Le Port d'Amsterdam a signé un contrat pour aider
à revitaliser le Port de Cotonou, au Bénin
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Le Port d'Amsterdam
International (PoAI) a
signé un contrat avec
l'Ambassade Néerlandaise au Bénin pour
aider à revitaliser le
Port de Cotonou, en
Afrique de l'Ouest.
Le principal objectif du
projet est de fournir un
plan maître et un plan
de mise en place pour rénover et restructurer le port. PoAI assistera
l'Ambassade Néerlandaise en développant un plan maître stratégique en
parallèle à un plan d'action et à des spécifications techniques pour les
opérations de rénovation et de restructuration du port. PoAI partagera
son expertise et apportera son assistance dans la structuration technique
et organisationnelle, la supervision, le contrôle qualité et le support sur
site. Pour cela, il travaillera en étroite collaboration avec son réseau
hollandais et d'autres partenaires internationaux. Le Port de Cotonou,
le principal port d'Afrique de l'Ouest, est le plus apte à se développer
pour constituer une plateforme régionale. Le transbordement dépasse
actuellement six millions de tonnes par an, et le port cherche à faire
progresser le volume pour atteindre vingt millions de tonnes. Le Port du
Bénin apporte également son soutien aux pays voisins, notamment le
Nigeria, et c'est le port le plus proche pour des pays comme le Mali, le
Niger et le Burkina Faso. Le port intervient actuellement pour 60% du
PIB de l'économie du Bénin.
Petrofac signe deux accords de contrats
stratégiques avec l’Algérien Sonatrach
Petrofac, le fournisseur de
services pétroliers et gaziers
internationaux, a signé deux
contrats avec Sonatrach. Dans
le cadre du premier contrat,
Petrofac fournira une gamme
de services de conception
technique et d'approvisionnement multi-disciplinaires en
appui à un programme de
développement des
hydrocarbures de Sonatrach dans
les procédures qui régissent le
processus d'appel d'offres.
Ce contrat porte sur une
période de cinq années et
implique le soutien d'environ
100 personnes pendant toute sa
durée. Selon les termes de la
deuxième entente, Petrofac a
signé un protocole d'accord avec
Sonatrach, qui
engage les deux parties à établir
une coentreprise algérienne et à
entreprendre l'exécution de
l'ingénierie et de projets
sélectionnés en amont et en aval
des développements. La Joint
Venture sera finalisée d'ici la
mi-2015 avec la première activité
de projet au 4e trimestre 2015.
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INTERVIEW
INTERVIEW
“Nous allons déployer nos
infrastructures en Afrique au
fur et à mesure du
développement de ce secteur,
et serons amenés à
augmenter nos
investissements dans les
services pour proposer un
support optimal à nos clients
locaux en termes de produits
et de services.”
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Steve Filipov
concentre ses efforts
sur l'innovation
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INTERVIEW
Moveit Magazine: Steve Filipov, vous
êtes à la tête de la division Solutions
portuaires (PS) de Terex depuis plus de
deux ans maintenant. Quels sont vos
principaux objectifs sur ce marché et
comment avez-vous redressé la barre du
navire ?
le nouveau gestionnaire de conteneurs
vides Terex® Stackace. Sur le plan de
l'automatisation, nous sommes en train
de fournir le plus grand des trois projets
d’automatisation dans le monde, et en
2014 nous avons livré plus de 250
Millions $ de solutions complètes
automatisées. Nous continuons à investir
dans cette technologie où nous sommes
le leader du marché. Nous avons clôturé
2014 avec une augmentation de 20% du
chiffre d'affaires à plus de 800 Millions $
et nous sommes passé d'une perte
d'exploitation à un bénéfice d'exploitation de 30 millions de dollars . C’est une
grande histoire de redressement qui nous
met sur le chemin de la prospérité.
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Steve Filipov: Lorsque j’ai repris TPS en
2013, il y avait le feu . L’équipe n’était
pas coordonnée. Nous avions nos
propres produits qui se concurrençaient
les uns contre les autres, nous n’avions
pas mis en évidence de nouveautés et
notre performance financière était très
mauvaise . Au premier trimestre 2013,
nous avons fait état d'une perte de 29
millions de dollars d’exploitation. Nous
avons donc rassemblé rapidement une
équipe de base pour commencer à nous
restructurer et à simplifier notre
exploitation. Dès le deuxième trimestre,
les résultats se faisaient ressentir et nous
ne perdions plus que 5 millions $
d’exploitation. Nous commencions à
stopper l’hémorragie mais ce n’était pas
suffisant, il fallait faire plus . Nous avons
quitté certains produits non rentables,
changé une partie de notre équipe de
gestion, et à la fin de 2013, nous avions
presque renoué avec la rentabilité. Nous
avons de bons produits dans notre
portefeuille, comme les grues portuaires
mobiles, nos chariots-cavaliers, nos
Reachstackers, et nos activités
d'automatisation. Ces fabrications sont
les piliers de notre stratégie à long terme
et c’est ce que nous avons appliqué en
2014 pour satisfaire les plus gros clients
de Solutions Portuaire et fournisseurs de
l'industrie. Notre stratégie repose sur
trois directives principales : améliorer
nos produits de base, améliorer notre
service de maintenance et être le leader
dans l’automatisation. Nous commençons à réaliser notre mission , nous avons
introduit une nouvelle grue portuaire
mobile plus petite pour les ports fluviaux
qui est produite dans notre usine en
Chine. Nous lançons également le
nouveau Reachstacker Terex® Liftace et
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Steve Filipov est à la tête de Terex Port Solutions depuis 2 ans.
Basé aux Etats-Unis, il sillonne le monde entier et connait bien toutes
les activités du groupe. Il souhaite faire de cette industrie l’incontestable
solution portuaire mondiale. Entretien avec celui qui mène le navire à
bon port.
Moveit Magazine:Quelle part Terex
MHPS (Manutention & Solutions
portuaires) représente-t-elle aujourd'hui
au sein du groupe ?
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Steve Filipov: Aujourd'hui, MHPS
compte pour environ 25% des 7,3
milliards de dollars de chiffre d'affaires
de Terex Corporation (contre 7 milliards
de $ en 2013), en seconde position après
AWP, avec un effectif de plus de 8000
personnes dans le monde. Nos ventes se
répartissent à un peu plus de 35% en
Europe, plus de 10% en Asie du sud-est,
15% en Amérique latine et15 % en
Amérique du nord. Le secteur Manutention (MH) est le leader du pont roulant
sur la plupart des marchés européens
sous la marque Demag. La fabrication se
déroule dans plus de 30 pays. Car si nos
plus grandes installations se trouvent en
Allemagne, à côté de Düsseldorf, nous
avons choisi de fabriquer nos produits au
plus près de nos clients, dans plus de 30
unités réparties à travers le monde.
L'activité Solutions portuaires est assez
différente. Nous proposons aux
administrateurs de ports la gamme la
plus importante du marché. La division
Solutions portuaires est le fruit de
plusieurs rachats : les élévateurs à mâts
télescopiques PPM en 1995, le groupe
Fantuzzi en 2009 ainsi que les ponts et
équipements automatiques de Gottwald
Port Technology en 2012, via l'acquisition de Demag Cranes AG. Les produits
TPS sont fabriqués sous les marques
Terex® et Terex® Gottwald en
Allemagne, en France, en Italie et en
Chine.
Moveit Magazine: Terex MHPS affiche
un chiffre d'affaires de 1.8 milliards de $
en 2014, qu’en sera t-il en 2015 ?
Steve Filipov: Nous avons fini 2014
avec 1,8 milliard de dollars de revenus et
58 millions $ de bénéfice d'exploitation,
c’est une amélioration comparé aux 54
millions $ de la rentabilité sur 2013 et
nous en sommes très fiers au MHPS. Il
s’agit d'une répartition 50/50 entre MH et
PS. Pour 2015, je vois le marché comme
étant assez plat. Nous avons de bonnes
perspectives en Asie, Afrique, Amérique
du Nord et l’Inde, cependant les
marchés comme le Brésil, la Russie, le
Moyen-Orient, et l'Australie sont tous à
la recherche de nouveaux marchés. Cela
risque d'être difficile à prévoir dans les
12 à 18 prochains mois. Nos perspectives
restent positives, mais il est difficile de
prédire quand les clients ouvriront
précisément leurs offres, étant donné le
grand investissement qu'il faut pour
concevoir des projets « greenfield », et
il en y a un peu à l'horizon. Nous nous
concentrerons sur l'exécution de notre
stratégie et nous nous rapprocherons de
nos clients. Je visiterai moi-même nos
principaux clients en 2015 .
Moveit Magazine: Les ports africains se
développent et s'équipent de plus en plus
(souvent sous la direction d'entreprises
européennes comme Bolloré). Y voyezvous une sphère de développement pour
Terex à l'avenir?
Steve Filipov: L'Afrique est un marché
sur lequel nous sommes déjà présents;
des clients comme Bolloré, Transnet
(Afrique du sud) et beaucoup d'autres
nous ont en effet permis d'être de plus
INTERVIEW
Moveit Magazine: Que représente le
marché français pour Terex MHPS ?
dans les prochaines années, et qu'il y a
des parts de marché à prendre ; c'est en
tout cas ce à quoi nous travaillons. Il n'y
a pas de problème de capacité à
Montceau Les Mines et nous continuons
à rechercher des moyens pour améliorer
notre rendement. C'est pourquoi nous
avons décidé de consacrer une partie de
la capacité de notre usine italienne de
Solutions Portuaires à la production de
palonniers pour Montceau et à l'internalisation de la fabrication de fournisseurs
extérieurs.
Moveit Magazine: Vous êtes également
en charge des marchés émergents. Quels
sont-ils aujourd'hui pour Terex ?
Comment envisagez-vous l'évolution de
la demande de matériels pour ces pays ?
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Steve Filipov: Nous avons deux usines
en France, une pour la manutention, et
une autre pour les solutions portuaires.
Elles sont très différentes l'une de l'autre.
Notre activité Manutention (ou Demag
cranes) est porteuse, et les ventes dans ce
domaine se font localement directement
au client final français. L'activité
Solutions Portuaires de Montceau-les
Mines est aussi porteuse, mais s'adresse
surtout à l'exportation internationale.
Nous sommes bien placés sur le marché
mondial des élévateurs et avons
l'intention de développer notre position
en termes de produits et de services.
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en plus acteurs de cette économie en développement. Nous possédons en Afrique
du sud une grosse unité où nous fabriquons pour les secteurs MH et PS locaux
pour être plus réactifs. Cela fait partie de
notre stratégie. Nous allons déployer nos
infrastructures en Afrique au fur et à mesure du développement de ce secteur, et
serons amenés à augmenter nos investissements dans les services pour proposer
encore un meilleur support.
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Steve Filipov: Les marchés en développement représentent aujourd'hui près de
30% du chiffre d'affaires de Terex contre
10% il y a seulement quelques années, et
cette part est en progression régulière.
Il y a toutefois une ombre au tableau :
l'Inde, où 2013 a été une année difficile,
et avec les événements d'Ukraine, il me
semble difficile de faire des prévisions
pour les prochains mois en ce qui
concerne la Russie et la CEI. Que ce soit
sur un marché développé ou en développement, le client est toujours à la
recherche de la même chose: un produit
de qualité, une marque de confiance,
livré dans les délais, avec un service et
une assistance optimum pour maximiser
la disponibilité et le rendement. Et c'est
exactement ce que nous lui offrons.
Moveit Magazine: Quelle est votre
stratégie de production pour les stackers?
Steve Filipov: Ces dix dernières années,
j'ai vu le marché des élévateurs se développer, puis s'effondrer. Je pense que
cette activité va poursuivre sa croissance
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INTERVIEW
ILOGS anticipe
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Directeur général
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Interview de M. Alain Okoï
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INTERVIEW
Ilogs anticipe les marchés pétroliers au Congo et va investir 20 millions de dollars dans les
2 prochaines années. Alain Okoï directeur général de la société Ilogs a confié à notre
reporter la stratégie et les ambitions du groupe.
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INTERVIEW
M. Okoi :Elles sont liées au développement du secteur pétrolier dans notre
pays. Il s’agit d’un secteur stratégique.
Du reste, la vision initiale d’un terminal
portuaire dédié en Centre de services pétroliers a été déclinée par le Président
du Congo lui-même, Monsieur Denis
SASSOU-NGUESSO dès 1999. Les
deux plus grands producteurs pétroliers
au Congo sont Total EP Congo et ENI, ;
à eux deux, ces majors annoncent assez
régulièrement d’importantes découvertes
de gisement ,particulièrement en offshore
depuis au moins une vingtaine d’années.
Ilogs est bien sûr intéressé à la phase de
développement de leurs projets. A côté
de ces groupes (disposant
généralement d’importants moyens
logistiques) il y a d’autres groupes
pétroliers, de moyenne envergure, qui
seraient intéressés par nos prestations
pour leurs activités courantes ainsi que
pour leurs nouveaux projets; ces opérateurs peuvent donc venir installer leur
base opérationnelle au CSP Ilogs:
Notre ambition est de servir les
opérateurs pétroliers et le développement
de leurs projets au niveau régional du
Golfe de Guinée et du Bassin du Congo
(littoral et intérieur). Il est certain que le
développement du service pétrolier
dépend du développement des nouveaux
projets : plus il y aura de découvertes, de
nouveaux puits et de nouveaux champs,
plus il y aura de l’activité. Il y aura
nécessairement une phase durant
laquelle Ilogs fera la manutention des
équipements, des colis lourds, des
chargements spéciaux de très gros
tonnages avec une régularité et une
fréquence forte, dans une période de
temps restreinte. Ilogs pourra bien sûr
travailler en partenariat avec des
spécialistes de la logistique oil and gas
au plan international. C’est là où nous
devrons apporter toutes les réponses que
nos clients attendent !
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M. Alain Okoi : Ilogs est une filiale du
groupe pétrolier SNPC (Société Nationale des Pétroles du Congo), notre compagnie nationale des hydrocarbures. La
composition de son actionnariat est la
suivante : SNPC 80 %, PAPN : 20%.
Ilogs apporte une offre intégrée de prestations et de services dans le secteur de
l’Oil&gas. Les principales activités déployées sur le CSP de Ilogs sont :
Les activités portuaires sur un quai
dédié situé dans un bassin protégé.
Acostage de navires et de barges,
déchargement et chargement de colis
lourds avec des engins spécialisés
dans le levage et la manutention, avec
des capacités atteignant 450 tonnes.
Activités de stockage et rangement sur
les yards, avec un espace de 40 ha,
disposant également d’entrepôts,
de hangars et de bureaux. Des Produits
chimiques (boue pétrolière)
et l’activité de transport notamment les
convois de type rig move Assistance
complète aux navires.Nous disposons
d’un parc en propre de l’ordre d’une
centaine d’unités d’engins : grues,
chariots élévateurs, camions tracteurs,
remorques dont remorques extensibles,
portes-chars, nacelles etc...
Le secteur pétrolier a un fort besoin
d’équipements dans notre pays, nous
importons donc les matériels au Congo
pour être utilisés sur les plates-formes
onshore ou offshore. Nous comptons
aujourd’hui près de 300 employés chez
Ilogs dont 180 en cdi, sur les quelques
1000 emplois dans le groupe SNPC.
Moveit Magazine: quelles sont vos
perspective de développement ?
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Moveit Magazine: Pouvez-vous nous
présenter Ilogs ?
Quelles sont vos activités ?
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Ilogs anticipe les marchés pétroliers au Congo et va investir 20 millions de dollars dans
les 2 prochaines années. Alain Okoï directeur général de la société Ilogs a confié à notre
reporter la stratégie et les ambitions du groupe.
Move It Magazine : quelles sont les
principales difficultés auxquelles vous
êtes confrontés ?
M. Okoi : Ilogs doit être capable de
répondre avec le plus grand professionnalisme et en toute sécurité aux attentes
d’une clientèle très exigeante.
Nous devons encore nous améliorer dans
la maintenance notamment. Nous nous y
attelons, notamment par des plans de
formation et une assistance technique
ciblée. Par ailleurs, nous sommes sur
une activité en continu, en forte croissance sur plusieurs années ce qui nous
réjouit; mais cela peut changer rapidement, comme l’indique les tendances des
marchés pétroliers. S’il n’y avait plus de
découverte de pétrole par exemple, alors
nous pourrions connaitre une période de
stagnation voire de baisse d’activité. Un
retournement de conjoncture peut aussi
entraîner des abandons de projets, et
donc une baisse brutale d’activité. .
C’est pour cela qu’il est dans notre
intérêt de favoriser une plus grande
diversification du site.
Moveit Magazine : Justement, vers où
souhaitez-vous vous diversifier ?
M. Okoi :Nous souhaitons aller de la
logistique oil&gas, qui est notre activité
de départ, vers une logistique générale en
direction du mining, par approche de
proximité, puis de tout le secteur
industriel, notamment en nous appuyant
sur les zones économiques spéciales en
création. Le transport interurbain est
également un axe majeur.
Moveit Magazine : C’est le but de votre
partenariat avec la société française
Altead?
M. Okoi : Altead apporte ses compétences dans des métiers où ils sont historiquement présents, avec un savoir-faire
et une technicité dont nous avons besoin.
Ilogs s’appuie sur sa clientèle et sa pré-
sence locale au Congo, mais aussi sur
toute la région. Nous estimons qu’à partir
du Centre de Services Pétroliers de
Pointe-Noire, les opérateurs peuvent
intervenir dans un rayon d’environ
500km à la ronde. Cette région a des
perspectives de production pétrolière très
favorables pour les années à venir.
Nous apportons notre implantation
et notre connaissance locales et Altéad
son expertise forte dans ses métiers,
notamment le transport routier et le
convoi exceptionnel, ou dans certains
aspects de logistique industrielle pure ou
encore d'appuis aux industries. Nous
avons donc une grande complémentarité.
A titre d’exemple, notre dernier rig move
de KUNDJI à Brazzaville a bénéficié de
l’assistance technique de Altead..
Moveit Magazine : C’est ce qui
explique votre présence sur le salon
français des JDLMED à Marseille en
octobre dernier ?
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M. Okoi : Oui, Altead a invité la société
Ilogs à être présente sur son stand pour
prendre part à ce salon. Cela a été pour
nous une excellente opportunité qui nous
a permis de rencontrer des fabricants.
Certains sont déjà présents chez nous
avec nos engins d’exploitation.
Cet évènement est une tres belle
manifestation qui a été pour moi une très
grande réussite. Nous sommes venus
avec une délégation assez forte,
comprenant notre président du conseil
d’administration, notre staff technique et
commercial.
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Moveit Magazine : Votre présence sur
cet évènement avait aussi pour but de
chercher des partenaires et des
fournisseurs ?
Y avez-vous trouvé de bonnes réponses ?
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M. Okoi : Nous voulions, en venant sur
ce salon, voir ce qui se fait de mieux
pour que nous, Ilogs, puissions satisfaire
notre clientèle et sa demande. L’un des
axes de notre offre logistique est de proposer un parc d’engins d'exploitation de
très haut niveau, capable de répondre aux
besoins de la clientèle industrielle. Nous
connaissons déjà certains fabricants sur
ce salon car nous possédons certaines de
leurs machines dans notre parc : des
grues de 55 à 450 tonnes, des chariots de
3 à 20 tonnes, des camions, des semi-remorques porte-chars, des remorques extensibles jusqu’à 25 m. Nous travaillons
avec des fabricants présents sur le salon
des JDLMED comme par exemple
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INTERVIEW
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M. Okoi : Le port augmente sa capacité
d’accueil et sa capacité en termes
d’infrastructures.. Le Port de Pointe
Noire port en eaux profondes, s’est doté
Moveit Magazine : Plus précisément,
quels sont vos projets pour le quai Ilogs ?
M. Okoi: En ce qui concerne l’agrandissement d’Ilogs, notre quai passera de 200
à 400 mètres. Sur ce nouvel espace, nous
développerons de nouvelles
opérations. Pour traiter ces opérations,
nous aurons donc besoin d’engins et
d’équipements supplémentaires car nos
engins actuels correspondent à un certain
niveau d’activité, sur une surface donnée.
Maintenant que nous doublons la surface
et que la demande augmente, il faudra
forcément augmenter également la
capacité d’offre d’engins et donc la
flotte.
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MoveIt Magazine : En quoi consistent
ces projets d’agrandissement du Port
Autonome de Pointe-Noire ?
d’un terminal à containers avec un
volume actuel supérieur à 600.00 TEVP,
et voit aussi sa capacité et son volume
d’activité augmenter d’années en années.
Les experts le situent déjà au niveau de
Dakar. D’ici 2015-2016, nous verrons la
donne globale s’améliorer et répondre
aux besoins du Congo mais pas
seulement : de toutes les régions de
l’Afrique centrale, de la côte occidentale
du continent africain (du Golfe de
Guinée au Maroc) . Plus particulièrement
le Port de Pointe-Noire sera utile pour la
desserte de toute une zone qui va du
sud-est du Nigeria, avec le Cameroun,
le Gabon, le Congo bien sûr, l’Angola,
la RDC, tout ce littoral atlantique plus
l’axe intérieur en suivant le fleuve Congo
qui remonte jusqu’au Centrafrique. Ce
sont de grands axes de développement
sur le plan géographique et qui nécessairement passeront par Pointe-Noire et par
son Port autonome, et donc par Ilogs
pour la partie Oil&Gas. Ces fortes
perspectives doivent permettre de
répondre à une demande essentiellement
issue du secteur pétrolier mais aussi du
secteur minier (mines extractibles, qui
sont de plus en plus de présentes au
Congo) et d’autres industries comme la
brasserie, la cimenterie, la construction
de zones économiques… Les prestations
de logistique à l’industrie sont fortes et
favorables, en lien aussi avec les
nombreux projets d’industrialisation,
qui sont en cours de réalisation.
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Liebherr dont nous disposons déjà de
plusieurs grues portuaires sur roues, sur
chenilles, et avec lequel nous avons des
commandes en cours notamment.
Nous possédons aussi des machines
Terex, Manitowoc Grove, un fabricant
chinois XCMG…. Mais nous avons aujourd’hui un programme d’investissements, notamment pour mettre à niveau
notre parc, le renouveler ou augmenter le
nombre d’engins d’exploitation.
Nous sommes aussi venus exposeraux
JDL MED avec notre équipe afin de nous
faire connaître, nous Ilogs et notre
maison-mère SNPC, mais aussi le Port
Autonome de Pointe-Noire, qui est dans
une phase de développement importante
avec l’appui de partenaires financiers
majeurs comme l’Agence française de
Développement ou la Banque
Européenne d’Investissement.
Tout un ensemble d’actions de construction, de développement, vont changer le
paysage portuaire du Congo dans les
prochaines années. Ce changement est
d’ores et déjà en cours en termes d’infrastructures. Et demain, ce sera en termes
d’opérations logistiques et de transport.
Moveit Magazine : En 2013-2014, quel
a été votre budget notamment en
d’investissements, et quel sera-t-il en
2015 ?
M. Okoi : Concernant notre chiffre
d’affaires, sur 2014 nous avons réalisé
environ 15 Milliards de Francs CFA,
soit en 22 millions d’euros.Sur le
programme d’investissements dans les
infrastructures à venir, nous sommes sur
des projets globaux d’environ 60 à 80
millions de dollars. Nous prévoyons
aussi de consacrer 20 millions de dollars
pour les autres activités comme
l’investissement dans les engins par
exemple. Ces investissements seront
étalés jusqu’en 2016.
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des véhicules sans pilote pour
la manutention portuaire
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Le Français Gaussin Manugistique est spécialisé depuis les années 1970 dans les
équipements de transport et de manutention portuaire. Il vient de dévoiler sur le salon
JDLMed à Marseille une joint-venture avec BA Systèmes afin de proposer une offre
complète de véhicules sans pilote et les systèmes de navigation liés.
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’est lors du salon JDLMed, qui s’est tenu à Marseille, et
qui rassemblait les professionnels du levage, de la
manutention et de la manutention portuaire , que les
sociétés Gaussin Manugistique et BA Systèmes ont
dévoilé leur joint-venture, dénommée Gaussin BA Systèmes.
Celle-ci a été créée afin de proposer une offre globale
comprenant des véhicules sans pilote et les systèmes de
navigation permettant aux opérateurs de terminaux portuaires
d’automatiser leurs opérations logistiques.
« Notre société existe depuis 1880 et nous intervenons dans le
secteur portuaire depuis les années 1970, explique Christophe
Gaussin, Président de Gaussin Manugistique. Nous avons produit plus de 50 000 véhicules MTO (Make To Order), des véhicules spécifiques destinés aux secteurs de l’énergie, du
nucléaire, de l’off-shore pour le transport de charges lourdes.
Le secteur portuaire nous intéresse particulièrement. Nous
sommes une PME, et nous avons investi près de 50 millions
d’euros dans un nouveau programme de développement afin de
mieux servir les terminaux portuaires. L’innovation est dans
l’ADN commun que nous avons avec BA Systèmes. Notre but
était de réussir à accélérer les mouvements au sol, pour obtenir
la même productivité qu’une grue de quai, permettant ainsi au
navire de quitter le quai plus rapidement. La solution nous est
apparue avec l’automatisation des tracteurs portuaires. Cela
accroit aussi la sécurité. » De son côté, BA Systèmes, PME
basée à Rennes, est leader français de la manutention et du
stockage automatiques par chariots automatiques, avec plus de
250 références de sites complètement automatisés, et
l’expérience de milliers de véhicules automatiques en Europe.
Monsieur Cristophe Gaussin Président
Véhicules sans pilote:
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Les deux sociétés apportent donc chacune leur savoir-faire dans
cette joint-venture : Gaussin les équipements physiques avec sa
gamme de véhicules ATT et BA Systèmes les logiciels de flet
management et les interfaces entre le système d’information du
client, les grues et les véhicules. Les véhicules AIV de Gaussin
sont des véhicules sans pilote, avec un châssis allégé à 18
tonnes, permettant d’atteindre des performances significatives
en termes de consommation d’énergie; un rayon de braquage
très court, une précision d’accostage à +-1 cm (grâce aux
essieux et à la correction électronique du guidage); une vitesse
de 40 km/h avec des containers vides, et quatre roues motrices.
Ces véhicules sont disponibles en version Full Elec, Hybride,
Gas et Diesel. « Concernant l’électrique, les batteries
permettent de n’avoir aucune maintenance. Plusieurs véhicules
de ce type sont en test sur le port de Tanger. Nous associons ce
véhicule entièrement automatisé avec le software de BA
Systèmes, pour toute la partie logicielle. Le client a donc un
seul interlocuteur, pour toutes ses demandes » souligne
Christophe Gaussin.
BA Systèmes propose plusieurs logiciels différents :
« Orchestra Simulation » permet de simuler les trajets que
doivent parcourir les véhicule de la gamme ATT sur le terminal
portuaire, et ce en interaction et coordination avec les différents
équipements du port, comme par exemple les grues installées
sur le site. Le « Fleet Management Systems » permet de gérer
sur site les flottes de véhicules en choisissant par exemple le
plus proche pour prendre le container. Et « Navigation
Systems » est un système de navigation automatisée, qui combine différents types de capteurs permettant d’acquérir les infos
nécessaires à la navigation.
« L’automatisation des ports représente aujourd’hui un marché
émergent, aux perspectives commerciales très encourageantes.
Nous sommes engagés dans des appels d’offres pour un total
de 620 véhicules sans pilote. D’après nos estimations, le
marché des véhicules AIV sans pilote dans le monde portuaire
est estimé à 5 600 unités pour les 10 ans à venir pour les cent
premiers ports mondiaux » constate Christophe Gaussin. Sans
oublier les opportunités pour l’activité MTO du groupe Gaussin
: 600 millions de containers sont manutentionnés sur les 100
premiers ports du monde, 1 milliard d’ici 4 à 5 ans …
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REPORTAGE
les quatre mousquetaires
La société Re-Move a été fondée par l’un des noms le plus connus du levage mondial :
Jan Van Seumeren Jr et trois spécialistes du levage et du transport lourds. Cette équipe de
spécialistes du colis lourd propose de nombreux services, depuis la location de matériel lourd
(sans opérateur) jusqu’à la commercialisation de matériels spécifiques .
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eux quatre, les dirigeants de l’entreprise
hollandaise Re-Move totalisent plus de 65 ans
d’expérience dans le levage et le transport lourds.
Composée d’anciens dirigeants ou collaborateurs de Mammoet,
Jan Van Seumeren Jr fondateur est PDG. Bert Timmer, John
Casteleijn, et Peter Bon complètent l’équipe dirigeante qui
connait parfaitement ce secteur d’activités lié à l’exceptionnel
tant dans le levage , la manutention que le transport.
Re-Move propose ainsi une large variété de services en se
spécialisant uniquement dans le colis lourd . La société peut
ainsi vendre ou louer des grues, parmi les plus puissantes mais
toujours sans opérateur. Elle peut également les proposer avec
diverses , possibilités de leasing.
C’est un nouveau concept que Jan Van Seumeren explique :
« nous constatons combien il devient difficile pour de
nombreuses entreprises d’investir dans un capital aussi
important que des grues quelle que soient leur capacité. Avec
notre concept de location partout dans le monde, nous pouvons offrir une meilleure flexibilité et sans avoir à immobiliser
le capital de nos clients. Nous pouvons fournir du matériel
pour tous types d’opérations lourdes en le louant, avec un
leasing, ou en le vendant.»
Fournir des capacités
Re-Move qui se définit donc comme un « fournisseur de
capacité » aux levageurs et aux transporteurs, dans le monde
entier
propose une « interface » entre les propriétaires de grues, les
constructeurs, les financiers, avec une haute spécialisation dans
les matériels de levage et de transport lourds uniquement :
grues mobiles de 40 à 1200 tonnes, grues treillis de 80 à 3000
tonnes, remorques modulaires et autopropulsées, camions 8X8,
8X4, 6X6 jusqu’à 1000 tonnes de PTRA.
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REPORTAGE
s du levage lourd
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Jan van seumeren Jr - CEO de la société Re-move
la société a ainsi reçu des matériels tels qu’une LR 1750, une
CC2500, des SPMT, des camions 8X4 MAN TGX 680 etc.
Le but est donc de faciliter les démarches pour trouver et
rendre disponibles les matériels nécessaires à la réalisation
d’un projet. Et donc permettre à des sociétés qui n’auraient pas
forcément les moyens d’investir dans l’acquisition d’un
matériel de forte capacité, de répondre aux besoins de ses
clients. « Vous avez le grutier, nous trouverons la grue ! »
explique encore JanVan Seumeren Jr.
Re-Move peut aussi fournir des services associés tels que le
transport, les inspections techniques, le commissionnement, la
réparation et la maintenance, les assurances, la mobilisation
/démobilisation des matériels… Les équipes peuvent également
évaluer le matériel avant une mise en vente.
Présent dans le monde entier, Re-Move s’adresse
essentiellement aux besoins de l’industrie de l’oil&gas.
La société s’intéresse désormais aux pays d’Afrique
francophone. Un nouveau site internet sera lancé dans le
courant de l’année pour cette zone.
C4C, pour la vente de grues
A l’appui de cette activité, Re-Move a développé le site internet
C4C (Cranes4Cranes), dédié à la vente et l’achat de grues
d’occasion.
“Nous négocions les meilleurs prix de vente des propriétaires
de matériels avec une commission de seulement 2,5%. Notre
connaissance du marché nous permet de toucher près de 15000
clients . Nous livrons dans le monde entier que ce soient des
grues, des camions ou des remorques”
explique John Casteleijn, Re-Move.
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Année record pour
les grues portuaires
mobiles Liebherr
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Avec 112 unités livrées à travers le monde en 2014, les Grues Maritimes Liebherr surpassent
l'ancien record de 2008 de près de 10% et réalisent leur meilleure année depuis toujours !
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Aujourd'hui l'Afrique représente le second plus gros marché
pour les grues portuaires mobiles Liebherr, avec 33 unités
mises en service l'an passé. Le nombre annuel d'unités livrées
en Afrique a triplé par rapport à 2013. La plus grande demande
pour les équipements portuaires se situe, comme d'habitude, en
Europe où 42 unités ont été livrées, représentant près de 38%
de toutes les livraisons de 2014.
"Pour une année fantastique comme 2014 plusieurs facteurs
ont dû être réunis. Nous avons commencé avec un carnet de
commandes record pour l'année. Tout au long de l'année, la
demande pour notre solution de manutention des charges à la
pointe du progrès est demeurée très stable et à un niveau élevé.
De plus, de grandes commandes ont contribué à une augmentation importante de la population des grues de port mobiles
Liebherr. Finalement, nous avons battu le record existant de
près de 10%, ce qui est surprenant si on considère l'environnement économique," a déclaré Mathias Mungenast, Directeur
Commercial pour les grues portuaires mobiles Liebherr.
L'importance de la manipulation du vrac est mise en évidence
par le fait que près des deux tiers de toutes les grues portuaires
mobiles livrées en 2014 sont utilisées cette activité.
En particulier, la forte expansion du minerai de fer, du charbon
et autres principaux produits en vrac a fait progresser les
échanges maritimes, avec une croissance estimée de 4,2% en
2014.
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es Grues Maritimes Liebherr ont établi un nouveau
record pour les grues de port mobiles en termes de
livraison annuelle, 40 ans exactement après avoir
livré la première grue de ce genre. Avec 112 unités livrées à
travers le monde en 2014, les Grues Maritimes Liebherr
surpassent l'ancien record établi quand 102 unités avaient été
livrées en 2008.
Le sommet de 2014 a été la très importante commande de
l'Algérie. Une association d'achat des exploitants de port
algériens a opté pour 20 grues portuaires mobiles Liebherr, qui
ont été livrées en sept points différents de la côte algérienne.
Grâce à cette importante commande, le nombre total de LHM
livrées à l'Algérie a presque doublé, pour grimper jusqu'à 43.
La LHM 550 a été le modèle le plus vendu de l'année. En 2014,
35 unités ont été livrées à travers le monde. Avec 23 unités
vendues dans huit pays, la demande pour le modèle LHM 280
a aussi fait un bond par rapport à 2013.
Quand Liebherr est arrivée sur le marché, en 1974, la demande
en grues portuaires mobiles était faible. Mais, après 20 ans
d'activité modérée mais constante, Liebherr a livré sa 100ème
LHM en 1994. Il y a deux ans, en 2012, Liebherr a livré sa
1000ème grue portuaire mobile au Terminal de Vrac de
Montoir, en France. Aujourd'hui, Liebherr a livré plus de 1200
unités dans près de 100 pays à travers le monde entier.
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Kalmar étend sa
famille avec lE
reachstaCker Gloria
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Kalmar présente son nouveau modèle de DRG100 avec la capacité de gérer tous les types de
conteneurs jusqu'à 10 tonnes.
almar, constructeur suédois filiale du groupe Cargotec,
a lancé son nouveau reachstacker Gloria spécialement
conçu pour des manipulations à vide et semi-chargés
avec la capacité de gérer tous les types de conteneurs
avec des charges allant jusqu'à 10 tonnes. Le nouveau modèle
Gloria est disponible en deux modèles, le DRG100-S6 empile 6
containers élevés dans la première rangée et le DRG100-S8 qui
a la capacité d'empiler 8 conteneurs élevés dans la deuxième
rangée. Stefan Johansson, Directeur, Ventes et
Marketing, ReachStackers et containers Kalmar nous explique,
«Nos clients demandent de plus en plus de productivité
et de polyvalence dans leurs équipements, nous pouvons leur
proposer aujourd’hui grâce à nos nouveaux modèles le moyen
de réduire significativement leurs coûts d’exploitation. Les
containers peuvent maintenant être transportés en pleine lar-
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geur , tournés à 45° ou à 90° en longueur, permettant ainsi de
livrer « End-on » dans et à travers les portes basses d’ateliers ,
des hangars portuaires ou d’autres espaces confinés.»
Le nouveau Kalmar Gloria, avec 5,4 m empattement, a une
capacité de levage combinée en rangées 1-2-3. Le DRG100 est équipé d'un moteur diesel Volvo qui respecte
les normes des émissions 3A UE et 4 (EPA Tier 3 et 4 Final).
Il est également livré entièrement doté d’équipements
électroniques, faciles à utiliser grâce à l'outil d'information
Kalmar écran couleur avec interface intuitif homme-machine.
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15 nouvelles grues RGT
pour Bolloré Africa
Logistique
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Konecranes livrera 15 RGT pour trois terminaux de containers exploités
en Afrique de l'Ouest par Bolloré Afrique Logistique.
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onecranes a reçu une commande pour 15 grues RGT
(Rubber Tired Gantry : portique monté sur pneus) de
la part du Groupe Bolloré. Les RGT seront livrées
par Bolloré Afrique Logistique à trois terminaux de containers,
y compris deux nouveaux clients RTG Konecranes : Terminal
du Togo à Lomé (quatre RGT), Terminal du Bénin à Cotonou
(cinq RGT). Les six RGT restantes seront livrées au terminal de
Pointe Noire, au Congo, qui utilise déjà des RTG Konecranes.
"Nous sommes enchantés de participer à la croissance de
Bolloré en Afrique, et d'ajouter le Terminal du Togo à la liste
des terminaux de containers exploitant des RTG Konecranes en
Afrique de l'Ouest," a déclaré Antoine Bosquet, Directeur
Commercial Konecranes pour les grues portuaires, région
IMEA. "L'Afrique est un marché en croissance pour Bolloré et
Konecranes."
Les 15 grues RTG seront équipées de la cabine intelligente
Konecranes Smarter Cabin. Elles bénéficieront également de
la technologie avancée Konecranes, comme la direction
automatique, le moteur à vitesse variable et la technologie
d'économie du carburant diesel.
Les systèmes de positionnement de container des RTG seront
connectés aux systèmes d'exploitation du terminal, de façon à
fournir un inventaire et un positionnement précis en temps réel
du container. Les grues RTG seront également équipées du
contrôle à distance TRUCONNECT.
Les RDT à 16 roues, sans hydraulique, auront une capacité de
charge de 40 tonnes, avec une capacité de gerbage des
containers "1 sur 5" et une largeur de plus de 7 rangées de
camions.
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TRANSPORT ALGERIE
EL AMANA SE SPECIALISE
DANS l’énergie
Depuis 1996, le transporteur El Amana transporte en Algérie les colis lourds pour le secteur
pétrolier, énergétique et industriel. La société, qui intervenait au départ depuis les ports,
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propose aujourd’hui des services complets, essentiellement pour le secteur de l’énergie
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embre du groupe Naxco* (spécialisé dans les
services maritimes et la logistique en France et à
l’étranger), la société El Amana, basée à Alger est
un spécialiste du transport exceptionnel. Expert en
colis lourds et convois d’envergure, le transporteur se développe sur les secteurs de l’énergie : électrique (centrales,
postes électriques), l’oil&gas et l’hydraulique (barrages et leurs
équipements). Il a ainsi travaillé pour des clients tels que
Sonelgaz, Sonatrach, ABB, Siemens, General Electric,
Alstom…
Si, à l’origine, les activités de la société consistaient à
transporter des pièces depuis les ports jusqu’au déchargement
sur site, elles se sont diversifiées pour offrir des prestations
complètes dans la logistique du convoi : étude et conseils des
moyens de transports nécessaires, reconnaissance et préconisation des itinéraires, élaboration des dossiers techniques pour les
demandes d’autorisation de circuler, études et chiffrages des
aménagements éventuels à réaliser, et visites des sites de
déchargement et proposition d’aménagement à réaliser…
« Les plus grandes difficultés auxquelles nous sommes
confrontés sont les difficultés à trouver du personnel qualifié et
compétent, mais aussi des matériels d’exploitations, camions et
remorques impliquant de longs délais de livraisons. Bien sûr,
nous devons aussi composer avec la topographie des lieux,
l’état des routes, les ouvrages d’art, les infrastructures
urbaines pas forcément adaptées à ce type de transport… »
explique Jamel Hamdani, directeur général El Amana.
La société El Amana peut transporter des charges jusqu’à
600 tonnes.
Le parc vient d’être renforcé avec une remorque Nicolas
modulaire 10 lignes doubles essieux et un tracteur 6X6 Iveco.
Son parc compte deux camions 6X4 avec convertisseurs, d’une
capacité de 250 tonnes à 500 tonnes de PTR (Iveco et MOL), et
deux remorques hydrauliques surbaissées de marque Nicolas,
d’une capacité de 15 tonnes par essieu, avec au total 40 lignes
d’essieux.Le parc s’appuie également sur plusieurs matériels et
équipements de manutention hydrauliques, pour les mises en
place des transformateurs et turbines électriques. « Concernant
nos futures acquisitions, nous nous orientons vers des portechars et des semis et tracteurs afin de mieux accompagner la
demande croissante de nos clients en colis plus légers, dont le
poids est compris entre 40 et 80 tonnes », explique Jamel
Hamdani.
Parmi les convois les plus marquants du transporteur, celui
réalisé pour le compte du client japonais JGC : il s’agissait de
transporter vers le site gazier de Tiguentourine
(AIN AMMENAS) dans le grand Sud-Est algérien une
colonne de 40 mètres de long, 6 mètres de large et 6 mètres de
haut, pesant 320 tonnes.
*
Groupe Naxco:
Siege social: levallois Perret France
C.A.: 220M€
Effectif: 440 Salariés
ImplAntation: Europe, Afrique, Asie, Caraibes
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TRANSPORT ALGERIE
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TRANSPORT MAROC
Un des plus anciens
transitaires du Maroc
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AGTT est l’un des plus anciens transitaires du Maroc.
Fondée en 1949, la société travaille aujourd’hui avec les plus
grands intervenants pour le transport de colis lourds
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GTT (Agence Générale de Transit et de Transports)
a été créée en 1949, et c’est l’une des plus
anciennes sociétés de logistique du Maroc. Dirigée
par Pierre Galvan depuis 1988, elle est spécialisée dans le
transport, le transit et la logistique, et intervient notamment
dans le colis lourd et le transfert industriel. AGTT a ainsi
participé à la majorité des projets les importants jamais mis en
œuvre au Maroc, dans les secteurs énergétiques, routiers, les
terminaux portuaires et aéroportuaires, les télécommunications... « En contribuant au succès de projets importants, nous
propulsons le Maroc dans l’avenir. Notre rôle consiste à
transporter et à gérer la logistique des importations au Maroc
de produits et de matériel lourds nécessaires à la mise en œuvre
de projets cruciaux pour notre pays », déclare M. Pierre
Galvan, son PDG.
Projets industriels clé en main
« Nous proposons une gestion globale des services de transport
et une logistique clés en main pour tous types de marchandises
et par tous moyens (bateau, route, chemin de fer, avion…,
explique Pierre Galvan. Nous avons constitué un département
« projets industriels », qui rassemble une équipe professionnelle relayée par des spécialistes dans le monde entier. »
Leur savoir-faire : le montage clé-en-main d’opérations
industrielles comme le montage ou démontage d’usines, le
transport de colis hors gabarit par air, mer ou terre… Le champ
d’intervention est très large, et comprend les études
préliminaires de faisabilité, les formalités de transit et
de douane, l’aménagement d’itinéraires, le renforcement
d’infrastructures, la modification d’ouvrages d’art,
la gestion de commandes et les suivis d’expéditions
informatisée. AGTT a travaillé ainsi sur les projets de la
centrale Thermo Solaire de Ouarzazate, la Centrale Thermosolaire de Ain Beni Mathar, le projet de rénovation de la
Raffinerie de la SAMIR, des parcs éoliens dans le nord et sud
du Maroc, des centrales thermiques (Jorsf Lasfar 1à 6,
Laayoune, Dakhla) ou hydroélectriques, des oléoducs etc.
Un parc de plus de 50 lignes modulaires
Son parc important lui permet de répondre à tous les besoins de
transfert industriel, au Maroc et à l’international : elle dispose
en effet de 50 lignes d’essieux modulaires et des remorques
extensibles jusqu’à 40 m. En 2008 et 2009, ce parc hydraulique
a été modernisé avec l’acquisition de 34 lignes en 3 files
Goldhofer THP SL, 11 lignes de THP SL ainsi que 3 tracteurs
MAN 8X4 TGX 41.680. Pour répondre aux besoins de
développement du secteur éolien, AGGT a aussi investi dans
des remorques extensibles Nooteboom 4 et 7 essieux pour le
transport des sections et des pales. Le parc compte aussi des
remorques hydrauliques Cometto et Trabosa, de porte-chars
Nicolas et des tracteurs Mercedes 6X4 et des Scania 4X2.
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TRANSPORT MAROC
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« Enfin, afin de proposer
une offre de services complète,
AGTT possède plusieurs centrales à vérins
hydrauliques permettant la dépose et la mise sur
fondation des colis confiés par nos clients » explique
Mathieu Junca. Forte de ces matériels de pointe et de ses
équipes spécifiquement dédiées à ces projets, AGGT se
diversifie à l’international. Elle a ainsi collaboré avec SDV
Projets Industriels pour le transport et la mise en place de 12
moteurs de 295 tonnes, 12 alternateurs de 78 tonnes et 3
transformateurs de 102 tonnes pour une centrale située en
Mauritanie. Les colis ont dû être transportés depuis le port de
Nouadhibou à plus de 500 km de la centrale.
Des projets majeurs à venir
La société poursuit son développement et s’appuie sur de
nombreux grands projets à venir, comme l’approvisionnement
des colis lourds de la centrale thermo-solaire de Ouarzazate :
dans ce cadre, il s’agira de recevoir au port de Nador 48 colis
exceptionnels en termes de poids ou de dimensions dont 6
interchangeurs de 362 tonnes chacun. Le trajet entre Nadir et
la centrale est composé de plus de 150 ouvrages d’art répartis
sur 947 km de distance.
AGTT va aussi réaliser le transport de 11 transformateurs de
209 à 480 tonnes pour le compte d’Alstom Grid à livrer à
Agadir et Tantan. Enfin, c’est AGTT qui aura la gestion totale
des déplacements des équipements MAN DIESEL, stockés à
Agadir (4 moteurs de 340 tonnes, 4 générateurs de 70 tonnes et
2400 tonnes de général cargo). Le matériel avait déjà été
transporté en 2013 depuis le port d’Agadir jusqu’à son lieu de
stockage situé à 40 km ; il s’agira en 2015 de les transférer vers
le site final de Dakhla à 1147 km.
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TRANSPORT EGYPTE
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Etal prévoit 5000 coliS
lourds en Egypte dans
les trois prochaines
années
le projet éolien de Gabal el Zeet: Etal a réalisé le transport des pales et des moyeux sur les
100 de ce parc éolien de Gabal El Zeet. Les pales pesaient 37,5 tonnes avec des dimensions de
40,5 m de long X 4,22 X 3 m et les moyeux 24 tonnes chacun, avec 4mX 3,50 X 3,50.
Ces pales, déchargées au port d’Alexandrie, ont été transportées grâce aux nouvelles
remorques extensibles Faymonville, et les moyeux sur des semi-surbaissées.
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ETAL (Egyptian Transportation& Logistics) est un acteur incontournable du transport lourd en Eypte. La société vient d’investir massivement
8 nouvelles remorques Faymonville et des modules Scheuerle
Intercombi 6 essieux avec power booster.
5000 colis lourds dans les trois prochaines années
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« Nous avons véritablement pris une position de référence sur
le marché du transport lourd en Egypte », explique Sarah
Farid, Senior Marketing Specialiste Egytrans. Offrir des
solutions intégrées pour le transport de colis exceptionnels a
contribué à renforcer le nom d’Etal sur le marché égyptien. La
flotte des équipements est récente et capable de répondre aux
demandes les plus compliquées. » « En 2015, nous prévoyons
encore d’investir dans des remorques extensibles et
modulaires ». Etal estime en effet que les années à venir vont
lui permettre de renforcer ses parts de marché en Egypte.
« Nous avons estimé qu’entre 2015 et 2018, plus de 5 millions
de tonnes de fret vont être débarquées dans notre pays, ce qui
représente près de 5000 colis lourds ! un volume qui devrait
nous permettre de soutenir notre croissance et qui explique
que nous travaillons aujourd’hui exclusivement sur le marché
égyptien. Mais nous sommes prêts dans un futur proche à
étudier et à répondre aux marchés des pays voisins. »
L’économie égyptienne est donc riche d’opportunités, et ce
dans des secteurs très variés Pétrochimie, oil&gas, centrales
électriques, constructions métalliques et industries lourdes,
génie civil, projets miniers, secteur portuaire et désormais
industries éolienne et photovoltaïque.
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TRANSPORT EGYPTE
Des transports souvent difficiles:
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Comme de nombreux transporteurs spécialisés dans le convoi
lourd, la société doit composer avec des conditions de
circulation routière parfois délicates. Outre panneaux,
ronds-points, tunnels, câbles électriques qui sont autant
d’obstacles à gérer, le transporteur doit faire face à des
difficultés plus locales. Ainsi, le pays est traversé par un
nombre très important de canaux… un obstacle parfois très
compliqué à franchir quand les nombreux ponts ne sont pas
conçus pour supporter des charges de plusieurs centaines de
tonnes. ETAL a ainsi, dans les années passées, fait la preuve de
son savoir-faire en renforçant plusieurs ponts pour pouvoir
acheminer les colis lourds dont il avait la charge : en 2005, ce
sont 21 ponts qui ont été renforcés avec des poutres pour
permettre le transport d’une turbine à gaz de 285 tonnes !
« Nous avons des équipes d’ingénieurs qui
sont chargées d’établir le meilleur itinéraire possible, avec le
minimum d’obstacles. Nous anticipons et étudions donc les
trajets en fonction des dimensions de la pièce et si nécessaire
prenons les mesures pour permettre l’acheminement, comme le
renforcement de ponts par exemple. En tant que
transporteur exceptionnel, nous devons affronter plus de
difficultés qu’un transporteur traditionnel.
Mais c’est réalisable avec une bonne logistique de transport,
en étudiant les dimensions du colis et en choisissant
l’équipement le mieux adapté pour assurer le transport en
toute sécurité », conclut Sarah Farid.
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TRANSPORT EGYPTE
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Les transformateurs du
projet Giza Nord :
six transformateurs d’un
poids de 146,5 tonnes
chacun et avec des
dimensions de 7,42 m X
4,31 m X 5,10 m ont été
transportés depuis le
port d’Adabya au site
d’El Khataba.
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Le parc matériel a récemment été renouvelé
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Ces dernières années le transporteur a investi dans des
équipements de transport, se dotant des derniers modèles
développés par les constructeurs leaders. Ainsi, en 2013, le
parc a été renforcé avec plusieurs remorques Faymonville :
- trois Telemax 4 essieux extensibles jusqu’à 47,5 m,
50 tonnes de capacité;
- trois Telemax 4 essieux extensibles jusqu’à 55 m, 50 tonnes
de capacité; et deux Multimax 6 essieux extensibles jusqu’à 30
m, 80 tonnes de capacité.
Elles sont venues renforcer un parc comptant également 2 extensibles Diebolt 3 essieux, 3 dollies 2 essieux, deux remorques
col-de-cygne 4 essieux, 4 remorques surbaissées 3 lignes. Côté
tracteurs, le parc est doté de trois MAN 8X4 660 ch, 7 MAN
6X4 480 ch, trois Mercedes 6X4 480 ch, un MAN 6X6, ainsi
que deux autres porteurs équipés d’une grue de 6 tonnes et
d’un treuil de 70 tonnes de capacité. Etal dispose aussi d’équipements spécifiques comme 42 lignes Scheuerle d’une capacité
totale de 1260 tonnes (dont 40 lignes reçues en 2012),
des modules Intercombi PB 6 essieux de 180 tonnes (livrées
en 2014), 8 lignes Scheuerle avec col-de-cygne pour une
capacité de 216 tonnes, 10 lignes Trabosa (260 tonnes), 8
lignes Cometto (150 tonnes), 6 autres lignes Cometto (110
tonnes), une unité Scheuerle power pack pour former des
modules autopropulsés et radiocommandés. Ces modules
autopropulsés ont été livrés l’an dernier et sont les premiers à
avoir rejoint le parc d’un transporteur égyptien !
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TRANSPORT IRAK
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TRANSPORT IRAK
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1150 kms sur 20 lignes
EN IRAK
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C’est un convoi d’une longueur dépassant les 70 m et un poids de 247 tonnes
qui a parcouru les quelques 1150 kilomètres séparant le port d’Iskenderun de
la ville irakienne d’Erbil. 1150 kms traversés grâce à une combinaison
de 2 remorques Goldhofer de 10 essieux
a chaudière de raffinerie qui devait rejoindre le site
d’Erbil en Irak a démarré son trajet d’abord par bateau
depuis Jebel Ali (Emirats Arabes) jusqu’au port turc
d’Iskenderun. De là, le colis a été pris en charge par le
transporteur turc Botros-Yigit-Nata, spécialisé dans les convois
lourds, qui a chargé ce colis imposant sur deux remorques
Goldhofer de 10 essieux THP/SL. Le convoi s’est alors
préparé à traverser près de 1150 kms pour rejoindre la ville
irakienne d’Erbil, bien connue pour ses puits pétroliers. C’était
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la première fois qu’un colis de cette taille était acheminé depuis
la Turquie vers l’Irak en un seul transport. Les dimensions du
convoi étaient en effet très imposantes : 247 tonnes, plus de 70
m de long et une hauteur dépassant les 5 m! Le trajet a
nécessité un total de 20 jours. Les modules lourds Goldhofer
THP/SL ont été capables de s’adapter à toutes les conditions de
route. Avec une course de suspension de +/- 300 mm et un fort
moment de flexion, ils représentaient la solution idéale pour
mener à bien cette mission.
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Des colis exceptionnels
sur la Seine
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Le Grand Port Maritime du Havre dispose de tous les équipements nécessaires pour
accueillir les colis exceptionnels. Ce fut dernièrement le cas avec le transit de 20 tourets de
câbles métalliques de 600 tonnes qui, après avoir été transportés sur la Seine, ont pris la mer
pour le Mexique depuis les quais du Havre
’est principalement depuis le port d’Anvers que
General Cable, leader dans la fabrication de câbles
et de fils, expédiait ses chargements au départ de
son site français de Montereau-Fault-Yonne
(Seine-et-Marne). Pourtant, l’entreprise a décidé
en fin d’année dernière de s’intéresser à la solution du transport fluvial vers Le Havre. General Câble, sensible aux enjeux
environnementaux, a retenu Haropa (Ports du Havre, Rouen,
Paris) suite à un appel d’offres prenant en compte de nombreux
critères, notamment les aspects qualité, sécurité, environnement
et RSE. Le transport fluvial répondait parfaitement aux
objectifs définis.
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20 tourets d’un poids de 600 tonnes
Le chargement de 20 tourets de câbles métalliques, pour un
poids de 600 tonnes et représentant 1260 m3, a quitté le site de
production en Seine-et-Marne pour atteindre le port du Havre
après deux jours de navigation sur la Seine, soit 464 km. Le
transfert a été réalisé par l’opérateur multimodal Logiyonne et
l’entreprise de logistique industrielle et de transport Altead.
Logiyonne opère en effet une ligne fluviale régulière hebdomadaire au départ du port de Gron en Bourgogne. « Le quai de
Montereau est pour nous une nouvelle escale portuaire, venant
compléter nos trafics Bourgogne/Le Havre. Spécialisés dans le
colis lourd, nous ouvrons ainsi notre service à tous les indus-
triels qui souhaitent faire basculer leurs trafics de la route sur
le fleuve et des ports du Nord sur le Havre », déclare Didier
Mercey, Président de Logiyonne.
Le transport fluvial est particulièrement adapté aux besoins
des entreprises spécialisées dans la câblerie, la chaudronnerie
ou les implantations d’unités industrielles. En effet,
« les démarches réglementaires sont allégées, la souplesse
d’utilisation des quais fluviaux et la régularité du service offrent des conditions de transport optimales », souligne Patrick
Maletras, Président de la société Tramar et de la Commission
« Colis Exceptionnels » du port du Havre.
Le port du Havre quant à lui est doté d’équipements permettant
de répondre à ces besoins de manutention de colis
exceptionnels, de 25 à 1000 tonnes. « La solution complète
proposée par Haropa est assurée avec tous les partenaires
spécialisés : commissionnaires de transport, douanes, affréteurs fluviaux, manutentionnaires, levageurs, » explique Hervé
Cornède, directeur commercial Haropa. Haropa peut gérer 3
colis exceptionnels par jour, et dispose de 27 postes dédiés à
ces colis : 13 au Havre, 5 à Rouen et 9 postes à Paris.
L’axe Seine assure une fluidité de circulation permanente
7jours/7 et réduit les imprévus, ainsi qu’une réglementation
simplifiée, la possibilité d’accepter tout type de colis,
sans limite de poids ou de volume, avec des manutentions
verticales et horizontales.
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