Avec le Christ, passons de la mort à la vie !

Rubrique
N°20 avril - août. 2015
N°ISSN: 2118-3635
Avec le Christ, passons
de la mort à la vie !
1
Edito
Être acteur de la foi qui nous
est donnée...
A
vez-vous entendu parler de cette phrase dernièrement chez vous ?
Nous entrons dans la Semaine Sainte, qui nous invite
(au baptême) à être plongés au cœur de notre foi. Le
temps est venu de nous demander si nous faisons, nous
aussi, ce passage de la mort à la vie.
Être plongé au cœur du monde
Ce temps de Carême nous invite à devenir «acteurs de
solidarité» auprès des personnes que nous rencontrons,
dans notre quotidien. Par le baptême, le Christ fait de
nous des rois. Quel bonheur ! Nous vivons de cette dignité particulière, par nos actions et engagements,
nous témoignons de tout cela. Une question s’impose à
nous : «Qu’as-tu fait de ton frère ?».
Être plongé au cœur de l’Église
La Semaine Sainte nous plonge au cœur du mystère pascal. Notre évêque, avec la démarche synodale, nous propose de réfléchir à l’annonce de la Parole de Dieu pour toutes les générations :
«En fait, c’est le Christ qui, par l’Église, son Corps, veut s’approcher des
hommes, les inviter à partager sa vie, les libérer du péché et de toute forme
d’enfermement, pour les introduire dans l’intimité de son Père. En portant et
en incarnant la volonté salvifique de Dieu manifesté en Jésus-Christ, l’Église
annonce le Royaume, révèle la dignité inaliénable de toute personne humaine
et donne sens à l’histoire humaine. Elle ouvre les portes de la foi et de l’espérance.» (Orientation pour la catéchèse. p. 24).
Au travail ! L’Espérance est ouverte par le Ressuscité !
Être plongé au cœur de notre communauté locale
La Semaine Sainte fait entrer nos communautés locales dans le mystère pascal.
Nous en vivons différentes étapes. Chacun de nous vit des passages par la croix
(découragement, manque de volonté, peur, solitude). La communauté locale
qui se veut être un service d’Église de proximité doit permettre d’aider à porter
les croix de chacun. À plusieurs, c’est toujours plus facile.
Nous sommes aussi invités à voir les signes de résurrection dans nos communautés. Le Christ est vivant et par Lui nous aussi. La joyeuse lumière du Christ
vient nous éclairer dans la nuit de Pâques. Je vous vois agir et servir, vous êtes
pleins d’espérance et cela me dit que tout est possible ensemble.
Nous faisons partie d’un même corps, le Corps du Christ. Ne privons pas le
Christ d’un de ses membres en ne participant pas à ce temps fort qu’est la Semaine Sainte. Oui, soyons acteurs de la foi qui nous est donnée...
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10212
— — Père Olivier Lemesle
Offices de la Semaine Sainte
• Samedi 28 mars à 18h :
messe anticipée des Rameaux
à Cuverville.
• Dimanche 29 mars à 10h30 :
messe des Rameaux à Notre-Dame
et à Daubeuf.
• Mardi 31 mars à 18h30 :
messe Chrismale à la cathédrale
d’Evreux.
• Jeudi 2 avril à 19h :
office du Jeudi Saint à Notre-Dame.
• Vendredi 3 avril à 15h :
Chemin de Croix à l’église Notre-Dame.
• Vendredi 3 avril à 19h :
Office du Vendredi Saint à l’église
Notre-Dame.
• Samedi 4 avril à 21h :
Veillée Pascale à l’église Saint-Sauveur.
• Dimanche 5 avril à 10h30 :
messe de Pâques à Bacqueville
et à Muids.
Nos 3 communautés :
Sainte-Clotilde
Notre Dame de Bellegarde
Sainte-Croix
Remerciements aux lecteurs
Merci à tous ceux qui nous adressent
des dons et participent ainsi à la vie de
notre journal.
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parution de La Toile. Alors, pour les
remercier, faites leur confiance.
Nous serons toujours heureux de
recevoir vos commentaires.
Vous pouvez nous joindre :
• directement au 16 rue de Fontanges,
27700 Les Andelys ;
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Avançons ensemble !
Le comité de rédaction de la Toile
Rédacteur en chef : père Olivier Lemesle - Equipe de rédaction : Josette Dubus, Marie-Edith Sandrier, Chantal Gille, Jean-Philippe et Isabelle Adam, Ghislain Delafontaine,
Jacqueline Samson - Directeur de la publication : Georges Sanerot - Édité par Bayard Service Édition - Parc d’Activité du Moulin, Allée Hélène Boucher - BP 60 090 - 59 874
Wambrechies Cedex - Tél. : 03 20 13 36 60 www.bayard-service.com Publicité : Bayard Service Régie Tél. : 03 20 13 36 70 - Secrétaire de rédaction : Xavier Lostys
Imprimerie : Bridel Frères Impression - Marquette-lez-Lille - Dépôt légal : 2e trimestre 2015 - Textes et photos : équipe paroissiale, sauf mention. Droits réservés.
Temps fort
La démarche synodale
U
ne démarche ce n’est pas une
errance, mais une avancée volontaire, réfléchie, une dynamique et une
impulsion vers un objectif...
Qu’en est-il aujourd’hui de la démarche
synodale ?
Un document d’orientations a été établi
par des services du diocèse. Il reprend
une synthèse des remontées apportées
par les réflexions personnelles et en communauté émanant de tout le diocèse. Les
orientations ont été établies sous forme
de décrets, au moins deux par domaine,
et d’annexes. Une réunion en conseil de
paroisse le 13 février consista à la lecture
de ce fascicule et à établir, en puisant
parmi les cinq domaines, un premier tri,
parmi les décrets et autres orientations.
Ce tri servira de base à l’établissement
de notre projet pastoral paroissial pour
les cinq ans à venir. Les actions décidées
au sein de chaque paroisse du diocèse
devront parvenir au secrétariat diocésain
de la démarche synodale le 19 mars.
La réunion du 13 février rassembla différentes personnes engagées dans des
services et mouvements au sein de notre
paroisse. Un travail de réflexion en carrefour nous a permis avec nos sensibilités,
notre contexte (de ruralité, par exemple)
de partager et de discerner ce qui pour
nous dans chaque domaine est humainement, ecclésialement important. Quel
avenir pour notre paroisse, en sachant
qu’il nous faudra tous être porteurs pour
faire vivre ce projet pour les cinq ans à
venir ?
LES ANDELYS
n° 10212
Le document final détaillera les orientations et les actions concrètes à entreprendre. De cette réunion du conseil de
paroisse, il ressortit en premier lieu le
souci de la nécessité d’une Église plus
accueillante et plus solidaire pour tous, du
besoin de s’appuyer sur la catéchèse - en
retrouvant tout son sens - pour communiquer, de retrouver le sens des paroles et
des actes, de leur donner de la profondeur
par rapport à notre engagement en Église.
L’établissement d’un projet pastoral pour
notre paroisse est une chance pour tous
de construire ensemble quelque chose
qui portera du fruit, qui nous nourrira.
Cela nous rappelle les raisons de notre
engagement en Église : «Pourquoi suis-je
là ?» «Je ne suis pas là que pour faire : je
suis un ami du Seigneur» (je cite le père
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ÉCOLE PRIMAIRE CATHOLIQUE MIXTE
SAINT-JOSEPH
Fleuriste
Olivier...). Tout ce que nous lui demanderons, le Seigneur nous le donnera. Notre
richesse est de faire route ensemble
vers une destination commune. Nous
ne sommes pas tout seuls. Nous vivons
un moment de fraternité et le Seigneur
est avec nous. Ces moments de partage
en réunion sont toujours riches, chacun
apportant sa diversité et son angle de
vue. L’écoute nous apprend beaucoup
sur l’autre et nous permet de mieux
nous connaître et ainsi mieux nous comprendre...
En second lieu est ressortie la nécessité
de trouver, pour les membres investis de
mission dans notre paroisse, du temps au
milieu de leur engagement et le moyen
de faire une pause spirituelle, afin de
prendre du recul et de retrouver du
souffle dans leurs activités et une attitude
sereine et posée dans leur foi. Il faut de
la force - la force de la foi et la confiance
en l’Esprit saint porteur d’espérance - et
du discernement pour impulser une dynamique et la soif du partage ! Nous ne pouvons communiquer avec bonheur notre
foi et donner envie de la partager que si
nous sommes nous-mêmes porteurs de
cette joie. Ce projet de retraite spirituelle
pourrait être établi avec les services diocésains sous forme de «retraite dans la
vie». Au quotidien, la prière et la lecture
de la parole où tout est écrit sont aussi des
moyens de puiser de la force...
Ghislain Delafontaine
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Sacrements
Être malade c’est vivre séparé
- Je suis séparé(e) des autres, de mes
proches, de ma famille. Je suis à l’hôpital,
à la clinique, en maison pour personnes
âgées, ou bien je vis seul(e) dans ma maison, à cause de la maladie, de mon âge.
Mes proches, mes amis viennent me voir,
mais ils sont mal à l’aise, ils sont inquiets
et leurs visites sont trop rares.
- Je suis séparé(e) de ma communauté
chrétienne ; j’allais à la messe, j’avais
une responsabilité, j’étais membre d’un
groupe de prière : tout cela n’est plus... à
quoi je sers maintenant ?
cette épreuve.
Il me donne de nouvelles forces pour
continuer à vivre dignement et accepter
mon état.
Si cela est nécessaire, il peut m’apporter
aussi le pardon de mes péchés.
À qui est destinée l’onction
des malades ?
Cette question se pose pour tous les sacrements.
- Je me sens séparé(e) de Dieu : s’est-il
éloigné de moi ? J’ai des doutes, des
reproches ou des lamentations, dans
ma tête, dans mon cœur... Pourtant
sans que je le sache trop, dans la faiblesse, il est plus proche de moi, car
Dieu emprunte pour venir à nous et
pour que nous allions à lui, une route
royale : le Christ ressuscité, présent
dans les sacrements de l’Église.
Messe à l’Hôpital Saint-Jacques.
L’onction des malades : une
force pour vivre
Autrefois appelé «extrême onction», il
était le sacrement des agonisants, des
comateux, reçu «à toute extrémité», marqué par la peur, annonciateur de fin de
vie... Or, il est tout autre !
Pour comprendre
Les sacrements se comprennent à partir
du baptême et de l’eucharistie.
L’eau du baptême est à la fois symbole
de mort et symbole de vie, passage de la
mort à la vie.
Le pain de vie et le vin du Royaume sont
d’abord : froment broyé et raisin écrasé.
Impossible de séparer les deux faces du
mystère pascal : «souffrance et mort»,
«joie et vie».
4
Pourquoi suis-je concerné ?
Le sacrement de l’onction est la reprise
du baptême dans une situation nouvelle :
celle de la maladie, de la souffrance (physique morale, sociale ou spirituelle).
Recevoir l’onction des malades, grâce à
l’Esprit Saint, c’est comme être greffé à
la Passion du Christ : je ne suis plus seul
face à mon mal-être, à ma souffrance : le
Christ est avec moi dans ce combat, pour
que j’aie plus de courage pour affronter
Pourquoi ?
L’aspect physique ou psychologique
semble l’emporter, mais il ne faut pas éliminer l’autre aspect : la motivation spirituelle et la préparation de ceux qui vont
le recevoir.
L’Église destine ce sacrement à ceux qui
sont menacés ou minés dans leurs forces
au point que ce mal devient une véritable
épreuve spirituelle.
Par contre, il n’est pas destiné à calmer la
douleur violente.
Il ne faut pas retarder le sacrement au
point de le dénaturer, il ne faut pas non
plus le banaliser.
Pour qui ?
- La grande vieillesse est une des formes
les plus courantes de cette souffrance,
morale, physique... Impossible d’indiquer
un âge minimum.
- Voici quelques signes révélateurs : agressivité envers Dieu qui vous maintient en
vie ; sentiment de honte envers les autres
à cause des carences physiques ou intellectuelles, abattement, tristesse, amertume parce que la vie se prolonge.
- L’onction des malades n’est pas uniquement réservée aux personnes âgées.
- N’oublions pas ceux atteints de maladies
longues et pénibles, le handicap physique,
l’opération à risque...
- Pensons également aux enfants touchés
par une maladie incurable, aux handicapés mentaux, aux malades inconscients
dont la foi était manifestée.
Le propre d’un sacrement est d’être une
action de Dieu qui se rend présent dans
notre vie.
Se préparer à l’onction des
malades
L’Église souhaite une préparation si possible collective, sinon individuelle.
Pour une célébration communautaire : les personnes doivent-être suffisamment valides pour être transportées (interpeller la communauté
paroissiale pour le transport).
Prévoir un temps de rencontre
quelques jours avant pour :
- Situer l’onction des malades vis-àvis du baptême. Insister sur la permanence du sacrement comme source
de grâce, force de vie.
- Souligner le rôle du prêtre, du
diacre, des baptisés, de la communauté
paroissiale. Proposer la rencontre avec le
prêtre pour le sacrement de réconciliation.
- Méditer un passage de l’Écriture. Aider
les personnes malades à s’exprimer.
- Expliquer le déroulement de la célébration (avec intervention d’un ou plusieurs
malades)
- Prendre en considération l’entourage :
famille, personnel des structures. Être
attentif aux détails matériels.
La mission de l’Église, de la communauté
paroissiale, déborde largement de la proposition de tel ou tel sacrement.
Elle doit témoigner quotidiennement,
auprès de chaque personne diminuée
dans sa santé, que le Christ lui veut du
bien.
Les malades se signalent rarement euxmêmes. Il faut aller vers eux. Qui se rend
compte que son voisin a disparu de la vie
commune ?
Au dernier jour, nous risquerions de nous
entendre dire : «J’étais malade et vous ne
m’avez pas visité». Que vaudra l’excuse :
«Je ne le savais pas» ?
Guy Lemasle, diacre permanent,
aumônier chargé d’animer
la pastorale de la Santé
Temps
Rubrique
forts
La première communion et la profession de foi
Sens et déroulement de ces
étapes de la vie chrétienne
dans notre paroisse.
La première Eucharistie ou
première communion
La première communion, c’est recevoir
pour la première fois le sacrement de l’Eucharistie. Elle met l’enfant ou l’adulte baptisé en contact personnel avec le Christ en
créant une relation intime.
Le plus souvent, la première communion
a lieu vers l’âge de 9/10 ans. En général
l’enfant a participé régulièrement au catéchisme pendant plusieurs années. Mais
elle peut se faire plus tard, selon le parcours de l’enfant.
La première communion nécessite une
préparation sérieuse et suppose que l’enfant comprenne bien ce qu’est l’Eucharistie. Les adultes se préparent dans le
cadre du «catéchuménat». La paroisse
prépare aussi les enfants à leur première
communion, dans le cadre du catéchisme,
vers 9/10 ans. La participation régulière à
la messe dominicale fait partie de l’expérience spirituelle exigée par l’Église pour
accéder à ce sacrement.
La préparation à la première communion
comporte aussi l’expérience du sacrement
de Réconciliation. L’Église demande que
ce sacrement précède la première communion.
Dans le cas de la paroisse Gaillard-surSeine, la préparation à la première communion se fait au centre paroissial. La
cérémonie aura lieu cette année le 7 juin
2015.
Un enfant ne peut faire sa première
communion sans le consentement de
ses parents, ou au moins
de l’un d’eux, et, selon
le droit civil français, la
non-opposition de l’autre
parent. Les parents ont en
effet conjointement et en
commun la responsabilité de l’éducation de leurs
Première communion.
Profession de foi.
enfants et cela vaut pour
l’éducation
religieuse.
ment dans une céléPour tout renseignement, prendre contact bration eucharistique de la communauté
avec l’accueil de la paroisse.
chrétienne. Après l’homélie chaque
enfant exprime sa profession de foi personnelle en lien avec la confession de foi
La profession de foi
La profession de foi n’est pas un sacre- de l’assemblée.
ment, mais un temps fort qui permet aux On demande parfois aux parents de rédijeunes de réfléchir sur leur foi. Pour cer- ger et de lire une prière pour leur enfant
tains jeunes, la profession de foi est une (rendre grâce à Dieu pour l’engagement
étape importante dans leur itinéraire vers de leur enfant et demander à Dieu de l’aila confirmation. La profession de foi est der à être fidèle à cet engagement).
une célébration au cours de laquelle des Ensuite le rite de l’eau et de la lumière
enfants renouvellent en leur nom propre montre comment la profession de foi rapl’engagement pris pour eux par leurs pelle le baptême. Chaque jeune, appelé
par son nom, plonge la main dans une
parents à leur baptême.
C’est en même temps une fête familiale, vasque d’eau bénite et fait le signe de la
un rite social d’accès à la responsabilité croix. Parfois le parrain ou la marraine
personnelle, un rite de passage de l’en- allume un petit cierge au cierge pascal et
le donne au jeune.
fance à l’adolescence.
Tout en étant un temps fort au point de La tenue vestimentaire a un caractère
vue religieux, la profession de foi est pour symbolique.
la majorité des jeunes leur dernier acte Pour la profession de foi, la paroisse et les
religieux avant leur mariage à l’église, écoles catholiques demandent que l’on
c’est la fin de leur pratique dominicale porte une aube qui rappelle le vêtement
en même temps que la fin du catéchisme. blanc du baptême pour le renouvellement
Cependant au moment de leur prépara- des promesses du baptême. Une écharpe
tion au mariage, on constate le plus sou- blanche pourrait aussi évoquer le bapvent que la foi les a profondément mar- tême. Dans le cas de la paroisse Gaillardsur-Seine, la préparation se fait sous forme
qués.
La profession de foi a remplacé la commu- de retraite ; cette année, la cérémonie aura
lieu le 31 mai 2015.
nion solennelle.
La profession de foi s’inscrit habituelleGhislain Delafontaine
LES ANDELYS
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Merci à nos annonceurs
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En savoir un peu plus
Le denier de l’Église : votre don fait vivre l’Église
«L’Église préfère parler de foi, d’espérance et d’amour mais elle doit aussi parler d’argent»
C’est sur ce thème que l’Église catholique fait campagne en 2015 pour recueillir le denier de l’Église.
Cette récolte de don est vouée à financer les revenus des prêtres actifs et retraités, ainsi que le personnel du diocèse.
Hélas ! Le constat est le même partout : les donateurs actuels sont âgés, les décès ne sont pas compensés par les nouvelles arrivées.
Trouver de nouveaux donateurs est désormais une préoccupation «criante».
Parmi les pratiquants «réguliers» qui viennent à la messe au moins une fois par mois, seuls la moitié d’entre eux contribuent au
paiement du denier. Mais c’est aussi à ceux qui ont un contact plus épisodique avec l’Église, à l’occasion d’un baptême, d’un mariage, de funérailles, que nous nous adressons aujourd’hui. Tout don, aussi modeste soit-il, est précieux. En donnant, nous signifions
notre reconnaissance et notre attachement à l’action de l’Église dans notre diocèse.
Comme les années précédentes, une quarantaine de bénévoles vont distribuer dans vos boîtes aux lettres le journal paroissial ainsi
que l’enveloppe et le tract.
Nous comptons sur chacune et chacun d’entre vous et, d’avance, nous vous remercions.
Votre curé, le père Olivier Lemesle, et l’équipe du denier de l’Église.
Le cierge pascal : symbole et sens
L
e cierge pascal, comme son nom l’indique, est le cierge de
Pâques, il exprime la victoire du Christ sur la mort et les
ténèbres, la lumière de la foi, la joie de la vie nouvelle venant
du Ressuscité.
La première lettre de l’alphabet grec, l’alpha, et la dernière,
l’oméga, rappellent que la résurrection du Christ est le centre
de l’histoire de l’humanité, que Dieu est notre Dieu depuis toujours et pour toujours. «Allume dans nos obscurités un feu qui
ne s’éteint jamais», chante-t-on à Taizé.
Ce cierge est allumé solennellement au début de la veillée pascale, il est placé dans le chœur de l’église durant les cinquante
jours du temps pascal, autrement dit de Pâques à la Pentecôte,
où la lumière de l’Esprit Saint est répandue sur l’Église et sur
le monde. Cette même nuit de Pâques, chacun reçoit une petite
bougie qui sera allumée au cierge de Pâques, lumière unique,
que nous nous transmettons les uns aux autres. Par ce geste
de lumière, ensemble, nous célébrons la résurrection du Christ
qui éclaire notre vie. Ce geste rappelle que cet événement est
l’annonce de notre future Résurrection.
6
La lumière est le symbole de la foi. À l’image de la flamme de la
bougie, notre foi vacille parfois. Pourtant, c’est elle qui éclaire ce
qui est autour de nous et nous indique le chemin à suivre. «Moi,
je suis la lumière du monde», dit Jésus (Évangile selon Saint
Jean 8,12). Celui qui suit Jésus ne marche pas dans l’obscurité.
Le cierge pascal est toujours allumé pour la célébration des baptêmes, rappelant que le baptisé reçoit la vie nouvelle d’Enfant
de Dieu, du Christ ressuscité, il devient enfant de lumière. Au
jour du baptême, on reçoit un cierge avec ces paroles : «Reçois
cette lumière. Qu’elle te permette de découvrir la beauté en
toutes choses, qu’elle te donne espérance et force au milieu des
inquiétudes, des difficultés et des faiblesses que tu connaîtras.
Rappelle-toi toujours que tu es entré dans un monde tourné
vers l’avenir. Car Jésus-Christ, notre Seigneur, est la lumière du
monde !»
Le cierge pascal est également placé à côté du cercueil lors
des obsèques, signe de la présence du Christ ressuscité, victorieux de la mort. En rappel du baptême du défunt et en signe
d’espérance en sa résurrection future, deux (ou quatre) cierges
sont allumés auprès du cercueil à la flamme du cierge pascal.
Ghislain Delafontaine
Carnet
Baptêmes
19 mai : Angel Chivot, Saint-Sauveur
12 octobre : Calixte Michelin, Notre-Dame.
19 octobre : Raphaël Delphault Goubert, Saint-Sauveur.
22 novembre : Noélie Hublet, Tosny.
7 décembre : Yaëlle Lukaszewicz, Notre-Dame.
25 décembre : Paul Delacour, Notre-Dame.
Mariages
20 septembre : Sébastien Flament et Virginie Lejeune, Notre-Dame.
4 octobre : Vincent Dramboit et Emmanuelle Giuliano, Saint-Sauveur.
11 octobre : Pierre de Bremond d’Ars et Pauline Saint-Martin, Notre-Dame.
25 octobre : Thibault Dewavrin et Marie de Lerminat, Notre-Dame.
13 décembre : Pierre-Henri Outtier et Marie Debreux, Saint-Sauveur.
24 décembre : Aimé Coffin et Bellinda Jeanmaire, Notre-Dame.
7 février : Jean-Marie de Foulhiac de Padirac et Anne Galliot, NotreDame.
Obsèques
3 octobre : Lucienne Guérin, Bernières-sur-Seine.
7 octobre : Madeleine Levasseur, Bouafles.
21 octobre : Joseph Bonfiglio, Chapelle Hôpital Saint-Jacques.
22 octobre : Jacques Brodin, Notre-Dame.
24 octobre : Christiane Commecy, Saint-Sauveur.
30 octobre : Patricia Ballouard, Notre-Dame.
30 octobre : Anne-Marie Potel, Bernières-sur-Seine.
31 octobre : René Thoue, Notre-Dame.
(Suite des messes de la page 8)
3 novembre : Reine Fruit, Saint-Sauveur.
5 novembre : Jacqueline Antony, Notre-Dame.
7 novembre : Christian Binet, Heuqueville.
18 novembre : Yvette Lejeune, Chapelle Hôpital Saint-Jacques.
20 novembre : Léone Fromager, Fresne-l’archevêque.
1 er décembre : Nadine Letort, Notre-Dame
4 décembre : Didier Coene, Amfreville-les-Champs.
4 décembre : Michel Rouen, Notre-Dame.
9 décembre : Alain Dufort, Notre-Dame.
10 décembre : Emeline Breant, Saint-Sauveur.
11 décembre : Jacqueline Bertrand, Saint-Sauveur.
15 décembre : Lucienne Jouan, Vatteville.
26 décembre : Henriette Garnier, Bouafles.
2 janvier : Nicole Leblanc, Notre-Dame.
2 janvier : Jacques Keilner, Bernières-sur-Seine.
6 janvier : Jacques Dubois, Notre-Dame.
8 janvier : Yvonne Delhaye, Saint-Sauveur.
14 janvier : Nicette Drujon, Chapelle Hôpital Saint-Jacques.
15 janvier : Paul Baty, Notre-Dame.
23 janvier : Eric Miard, Notre-Dame.
26 janvier : Odette Graffin, Notre-Dame.
29 janvier : Michel Letellier, Notre-Dame.
29 janvier : Roger Levacher, Saint-Sauveur.
6 février : Joseph Junger, Notre-Dame.
En 2014, 75 enfants ont été baptisés (66 en 2013),
49 mariages ont été célébrés dans les églises de la paroisse
(45 en 2013) et 109 obsèques (92 en 2013).
LES ANDELYS
n° 10212
Notre-Dame de Bellegarde
Sainte-Croix
Heure
Lieu
Heure
Lieu
Heure
Lieu
dimanche 5 juillet
10h30
Connelles
10h30
Notre Dame Les Andelys
samedi 11 juillet
18h
Bernières
dimanche 12 juillet
10h30
Notre Dame Les Andelys
samedi 18 juillet
18h
Bouafles
dimanche 19 juillet
10h30
Muids
samedi 25 juillet
18h
Bacqueville
dimanche 26 juillet
10h30
Notre Dame Les Andelys
samedi 1er août
18h
Guiseniers
dimanche 2 août
10h30
Notre Dame Les Andelys
dimanche 9 août
10h30
Notre Dame Les Andelys
samedi 15 août
Assomption
10h30
La Roquette
dimanche 16 août
10h30
St Sauveur Les Andelys
samedi 22 août
18h
Cuverville
dimanche 23 août
10h30
Notre Dame Les Andelys
samedi 29 août
18h
Le Thuit
dimanche 30 août
10h30
Notre Dame Les Andelys
Juillet
Sainte-Clotilde
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Août
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Messes
Notre-Dame
Bellegarde
Heure Lieu
Sainte-Croix
Sainte-Clotilde
Heure Lieu
Heure Lieu
Renseignements pratiques
Avril
Jeudi 2
Jeudi Saint
Vendredi 3
Vendredi Saint
Samedi 4
Vigile Pascale
Dimanche 5
10h30
Muids
19h
Notre-Dame Les Andelys
19h
Notre-Dame Les Andelys
21h
Saint-Sauveur Les Andelys
10h30 Bacqueville
Samedi 11
Dimanche 12
10h30 Saint-Sauveur Les Andelys
messe des Charitons
Samedi 18
18h
Houville
Dimanche 19
10h30 Notre-Dame Les Andelys
Samedi 25
18h00 Bernières-sur-Seine
Dimanche 26
10h30
Vatteville
10h30 Notre-Dame Les Andelys
Mai
Samedi 2
LES ANDELYS
n° 10212
18h
Cuverville
Dimanche 3
10h30 Notre-Dame Les Andelys
Samedi 09
18h
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Connelles
Dimanche 10
10h30 Notre-Dame Les Andelys
Jeudi 14
Ascension
10h30
Fresne
l’archevêque
10h30 Notre-Dame Les Andelys
Samedi 16
18h00 Tosny
Dimanche 17
10h30 Saint-Sauveur Les Andelys
Samedi 23
18h
Daubeuf
Dimanche 24
Pentecôte
10h30 Notre-Dame Les Andelys
Samedi 30
18h00 Bouafles
dimanche 31
profession de foi
10h30 Notre-Dame Les Andelys
Secrétariat paroissial et accueil :
Mardis et jeudis : 17h à 19h
(inscriptions baptême, mariages
ou autres demandes...)
Les demandes d’intention de messes
se font également au secrétariat
Sur rendez-vous, possibilité de rencontrer un prêtre le samedi de 10h à
11h30
Presbytère des Andelys :
16 rue de Fontanges
27700 Les Andelys
Tél. : 02 32 54 12 70
Fax : 02 32 54 11 03
[email protected]
Site : http://perso.orange.fr/paroisse
gaillard.sur.seine
Équipe d’animation pastorale :
Père Olivier Lemesle - 02 32 21 03 59
[email protected]
Marie-Édith Sandrier - 02 32 54 25 85
[email protected]
Odile Devenyns - 02 32 69 45 48
[email protected]
Ghislain Delafontaine - 02 32 69 43 00
[email protected]
Autres contacts :
Père Roland Dollé, prêtre coopérateur
06 12 42 26 32 - [email protected]
Guy Lemasle, diacre permanent
02 32 71 04 12 - Fax : 01 76 50 91 47
[email protected]
Organiste : Fabien Desseaux
06 81 01 83 29
[email protected]
Juin
Samedi 6
Dimanche 7
1re communion
10h30 Notre-Dame Les Andelys
Samedi 13
Dimanche 14
18h
10h30
Amfrevilleles-Champs
La Roquette
10h30 Saint-Sauveur Les Andelys
Samedi 20
18h00 Guiseniers
Dimanche 21
10h30 Notre-Dame Les Andelys
Samedi 27
18h
Offices en semaine
Oratoire Sainte-Clotilde
(centre paroissial
16 rue Fontanges)
Mardi - Jeudi et Vendredi à 18h
Cuverville
Dimanche 28
10h30 Notre-Dame Les Andelys
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Alexandre RICHARD
6, avenue de la République
27700 LES ANDELYS
Tél. : 02 32 54 00 92 - [email protected]
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