BULLETIN BI MEstriel + COURT MAI JUIN 2015

ECHOS
INFOS
PAROISSE
Bulletin offert
par la Paroisse Saint-Vaast de Wambrechies
Mai-Juin 2015
PERMANENCES
Lundi & vendredi :
17 h 30 à 18 h 30
Samedi :
9 h 30 à 11 h 30
Pas de permanence les
lundis et vendredis des
vacances scolaires.
HORAIRES
des
MESSES
Samedi : 18 h 30
Dimanche : 11 h 00
En semaine :
messe à la chapelle
8 h 00 et/ou 18 h 30
Se référer aux annonces
paroissiales.
ADORATION
Mardi à 8 h 30
et/ou jeudi à 19 h 00
CONFESSIONS
Samedi
de 17 h 30 à 18 h 15
(à l’église)
ou sur rendez-vous
CONTACTS
Père Jean-Luc
MORAND
(Curé)
06.37.78.56.50
[email protected]
Père Norbert KINGANI
06.25.44.90.92
[email protected]
Edito
Le Christ est ressuscité, alléluia !
Pendant huit jours, nous l’avons chanté, partagé, annoncé, et nous avons vécu de cette joie
de savoir que la vie ne meurt plus, que la lumière est désormais plus forte que nos ténèbres, que
Dieu nous aime à tel point qu’Il vienne nous sortir de nos tombeaux, de nos impasses.
Ce message n’a pas de limites, il est pour chacune et pour chacun.
Et cette joie, elle va se répandre, dans les mariages, les baptêmes, les premières
communions, mais aussi dans nos fêtes familiales, dans nos projets généreux et fraternels, qui que
nous soyons.
Quelle joie, oui !
Mais déjà cette joie est abîmée et entachée… et c’est peu dire… par ces milliers d’hommes,
de femmes, d’enfants migrants, morts en mer. Et comment ne pas mentionner ces terroristes qui
tuent sans retenue ? La folie a-t-elle emporté le monde ? Le mal a-t-il établi son règne parmi nous ?
Au-delà des options politiques, des choix religieux, peut-on laisser faire sans rien dire, sans
broncher. Peut-on laisser la barbarie enflammer notre humanité ? La lâcheté peut-elle mener le
monde ? L’inhumain peut-il engloutir la joie et introniser la peur ?
Déjà des hommes et des femmes politiques, des institutions, des associations de tout bord
proposent des solutions économiques, politiques, spirituelles, sociales.
Oui, réagir, prendre la parole, réfléchir, agir à la mesure de nos moyens, prier, sont autant de
leviers à notre portée.
A ce prix et à ce prix seulement, la joie peut être possible et crédible. Dieu lui-même
souhaite que notre joie soit parfaite et pour cela Il a donné à la mort de rester dans les tombeaux et
à la vie d’embraser l’humanité.
Déjà des Roms sont accueillis, déjà des immigrés sont soutenus, aidés, accompagnés pour
prendre les décisions les meilleures pour eux, des portes vont bientôt s’ouvrir près de chez nous à
une famille irakienne. La communauté paroissiale de Wambrechies a fait un bout de chemin pour
les migrants et continuera à le faire avec eux.
Comme le dit le Pape François, ce sont des hommes comme nous. Tout homme est un
homme comme toi, moi, nous.
Redonnons de l’humanité à notre humanité et notre joie sera complète. L’espérance est
possible, elle peut porter ton nom, son nom, le nom de tout être vivant.
Abbé Jean-Luc MORAND, curé
69es FÊTES de ROBERSART
23, 24 et 25 mai (week-end de Pentecôte)
Organisées par une équipe de bénévoles,
ces fêtes bénéficient entièrement aux projets sportifs, culturels et pédagogiques
des écoles Saint-Vaast et de La Providence de Wambrechies.
Au programme
Samedi soir : repas familial sur inscription
Dimanche : messe à 11 h sous chapiteau, sur le parking de Robersart
Toute la journée : spectacle des enfants des écoles et petite restauration
Lundi de 8 h à 15 h : grande braderie sur réservation
14, place du Général de Gaulle - 59118 WAMBRECHIES -  03.20.78.82.46 – fax : 03.28.36.44.79
Email : [email protected] – Site internet : http://www.paroisse-wambrechies.fr
Les migrants… fil conducteur de notre Carême 2015
Une rencontre
avec les migrants
Face à une actualité fortement marquée par des flux migratoires nouveaux et importants, et face aux conditions dramatiques qui
affectent les migrants, notre communauté a porté son choix sur les migrants comme fil conducteur du Carême 2015.
Ainsi, lors de la conférence ‘Le migrant, un chemin pour notre salut’, proposée dans notre paroisse le 10 mars dernier,
Geneviève PERRET, religieuse œuvrant au sein de la Pastorale des Migrants, a dressé un état des lieux des migrations dans le monde,
ainsi que des motivations et espoirs des migrants pour un avenir meilleur. De même, lors de cette soirée, Francis MERCKAERT, diacre,
médecin retraité bénévole à Médecins Solidarité Lille, nous a démontré, appuyé des textes bibliques, que la migration est inscrite dans
nos gènes de chrétien et que celui-ci est appelé à faire ce chemin de conversion.
Au-delà de cette soirée et de ce temps de Carême, notre paroisse souhaite poursuivre ce chemin avec les migrants par des aides
auprès d’associations et par des initiatives plus personnelles dont nous parlerons ultérieurement… A suivre…
D. F.
Le dernier week-end de mars, les assistants (= les accompagnants) de la communauté de l’Arche sont allés à la
rencontre des migrants, à Calais. Deux fois par an, nous nous réunissons un week-end pour échanger, réfléchir, nous
connaître mieux, etc... Cette fois, étant à Ambleteuse sur la côte, nous avons voulu prendre pour thème « les migrants »,
en lien avec le thème de notre paroisse, pour nous ouvrir à cette réalité qui prend de plus en plus d'ampleur dans notre
monde. Le samedi, en début de soirée, nous avons rejoint une association de bénévoles auprès des migrants, à Calais,
dans une zone industrielle.
Déjà, circuler à la tombée de la nuit dans cette Z. I. où des petits campements de fortune étaient installés dans des
terrains vagues ou parmi quelques arbres, quelques braseros au bord de la route, la police un peu partout... c'était une
expérience jamais vécue. Avec les membres de l’association, nous avons aidé un groupe de migrants du Soudan à
transporter du matériel destiné à construire des baraques qui allaient devenir leurs logements. En effet, quelques jours
plus tard, ils allaient être contraints de quitter leurs lieux de refuge en ville, pour venir s’installer dans ce camp « toléré »,
à 7 km de la ville, loin de tout, sans eau courante ni électricité. La Voix du Nord en a fait sa Une du 7 avril.
Choqués par leurs conditions de vie « déshumanisantes », les assistants de la communauté ont tous été
impressionnés par la dignité et le courage de ces hommes, la plupart jeunes, qui ont laissé dans leur pays une famille, un
métier. Ils fuient la violence, la misère, la guerre, et espèrent simplement pouvoir vivre et travailler quelque part, faire
vivre leur famille. Ils sont très reconnaissants aux bénévoles qui viennent leur apporter de la nourriture, des vêtements,
des couvertures.
Christian P. et moi sommes arrivés plus tard et la rencontre touchait à sa fin. Un peu déçus donc, mais une belle
rencontre nous attendait. Nous avons ramené au centre-ville Gassim (Soudanais, 30 ans) et un de ses amis. En route, en
anglais, nous avons pu découvrir un peu son histoire et son parcours jusqu’à Calais -dont 13 jours sur un « mauvais
bateau »-. Il espère obtenir ses papiers pour rester en France, travailler...
En ville, il nous a guidés jusqu'à une usine désaffectée, leur refuge, qu’ils allaient devoir quitter quelques jours
plus tard ; il nous a invités à entrer. L’aspect du lieu, plutôt lugubre, nous a fait un peu hésiter, et puis nous y sommes
allés. Nous étions confortés par cet échange avec lui, calme, sans aucune colère ni revendication. Nous sommes entrés
dans cet immense hangar obscur ; par-ci par-là des petits groupes d'hommes étaient assis autour d'un petit feu de bois ; il
nous a amenés au fond, vers son groupe d’une dizaine d’hommes qui se sont tous levés pour nous serrer chaleureusement
la main, nous libérer des chaises près du feu, nous proposer un thé. Nous, nous n'avions rien à leur offrir et personne ne
nous a rien demandé. Ils semblaient simplement heureux qu'on prenne la peine de les rencontrer. Un peu plus loin, un
petit espace de quelques mètres carrés réservé pour la prière…
Nous avons vécu ce moment comme un privilège. Je ne suis pas près d’oublier l’accueil et le courage de ces
hommes, malgré tout ce qu'ils ont à traverser. Quand j'ai demandé à Gassim s'ils savent, quand ils quittent leur pays, que
cela va être si difficile ici, il m'a répondu : "Oui, on sait que c'est très difficile, mais chez nous on meurt. C'est la guerre."
Nous lisons ce genre de nouvelles tous les jours, mais la rencontre rendait cela bien plus réel et bouleversant.
Ne nous habituons pas, gardons nos cœurs ouverts.
R. S.
L’audace est ce désir qui porte un homme à braver, pour
accomplir une action, un danger redouté par ses égaux.
Spinoza (1632-1677)
14, place du Général de Gaulle - 59118 WAMBRECHIES -  03.20.78.82.46 – fax : 03.28.36.44.79
Email : [email protected] – Site internet : http://www.paroisse-wambrechies.fr
La famille, ça se discute…
ASSEMBLEE PAROISSIALE
(Ouverte à tous, croyants ou non, pratiquants ou non...)
Samedi 30 mai de 9 h 30 à 12 h 30
Ecole Saint-Vaast (170 rue de l’Agrippin)
Que ce soit celle dont nous sommes issus, celle que nous avons construite, celle que nous avons quittée, celle dont nous
rêvons, ou encore celle dont rêvent tant de personnes différentes autour de nous, nous avons tous quelque chose à dire sur
la famille.
Nous vous proposons de venir échanger autour de ce sujet
à l'occasion de l'assemblée paroissiale du samedi 30 mai prochain.
Qu'est-ce que la famille aujourd'hui ? Comment a-t-elle évolué au cours des années ? Est-elle encore ce repère pour
l'homme et la femme d'aujourd'hui ?
Après une présentation sociologique pour dessiner les contours de la famille et son évolution, nous vous proposerons d'y
réfléchir en ateliers thématiques : Bâtir ou recomposer une famille : un défi. - Accompagnement des jeunes : être à
l'écoute et entendre. - La vie en couple : s'y préparer. - Quelles célébrations de la famille ? - Comment être attentifs aux
appels de l'Esprit ? - Quelle place faire à la famille dans la société ? Dans l'Eglise ? Et quels gestes d'accueil poser ?
Notre assemblée se conclura par une auberge espagnole.
Et pour commencer cette assemblée dans la convivialité,
nous donnons RDV aux plus courageux devant l’église à 8 h 30 pour des activités sportives.
P. T.
18 et 19 avril 2015, journées inoubliables !!!
Que font ces 45 enfants qui se pressent dans la cour de l’école
de la Providence en ce samedi 18 avril ? Ils ont choisi de « faire
retraite » pour se préparer à la première de leurs communions.
Mais savent-ils ce qu’ils font ? Pourquoi sont-ils si heureux ?
Ils le découvriront tout au long de ces deux jours, avec leurs
catéchistes et quelques parents. Ils se retrouveront pour échanger,
faire silence, prier et aussi pour jouer et partager le repas. Ils auront
la joie de pouvoir adorer Jésus Hostie et nous, de le vivre avec eux.
« C’est le meilleur souvenir de la retraite », disent beaucoup d’entre
eux.
Quelle meilleure façon de découvrir l’Eucharistie : Don de
Dieu pour chaque homme !
Maintenant, en famille, ils continuent à cheminer vers la
Communion. Nos familles ne sont-elles pas des pépinières où peut
grandir l’Amour du Christ ?
Ce que nous avons vécu est une espérance
que nous aimerions partager
avec davantage de parents et d’enfants.
Venez nous rejoindre,
ensemble nous progresserons dans notre Foi.
Les catéchistes
INSCRIPTIONS AU CATE
Vous avez déjà pensé
à réinscrire vos enfants pour la rentrée prochaine…
N’oubliez pas de le faire pour le caté !
Le caté reprendra, comme l’école, en septembre
prochain.
Pour permettre son organisation, les réinscriptions
vont commencer. Des feuilles d’inscription seront
remises à chaque enfant. Elles devront être rendues
avant le 30 juin.
D’autres seront disponibles au fond de l’église pour
ceux qui le désirent. Vous pouvez en prendre pour les
distribuer aux enfants de votre quartier. Nous sommes
tous missionnaires par notre baptême.
Deux permanences auront lieu au presbytère
les samedis 27 juin et 12 septembre
de 9 h 30 à 11 h 30.
Sœur Marie-Benoît
14, place du Général de Gaulle - 59118 WAMBRECHIES -  03.20.78.82.46 – fax : 03.28.36.44.79
Email : [email protected] – Site internet : http://www.paroisse-wambrechies.fr
L’Arche a du talent…
Quoi que tu rêves d’entreprendre,
commence-le.
L’audace a du génie, du pouvoir, de la magie.
Goethe (1749-1832)
Au château de Robersart avait lieu ce week-end (18 et 19 avril) l’expo-vente organisée par l’Arche de l’Atre à
Wambrechies, avec le soutien de deux autres communautés de l’Arche, celle de la Rebellerie en Anjou, renommée pour sa
production vins d’Anjou, l’Arche de Trosly près de Compiègne, lieu même où réside Jean VANIER, le fondateur.
Deux jours pour montrer que l’Arche a du talent, sans prétention pourtant, mais avec cette intime conviction qu’il y a ici
quelque chose à voir. Car ce qui est réalisé ici, plus qu’une prouesse technique, est la réalisation d’hommes et de femmes
dont le parcours de vie, souvent blessé, n’a pas été celui des premières places, et qui pourtant ont beaucoup à nous dire et
nous enseigner sur l’accueil de la fragilité dans la vie. Dans ces œuvres, il y a souvent beaucoup d’application, de générosité
et aussi d’amour. Là est le talent.
Et le talent se révèle d’autant plus quand il ouvre à la rencontre. Des rencontres, il y en eut de très belles sous ce beau
soleil de printemps. A l’écoute de Clélia, qui nous livrait témoignage de ce qu’elle découvre comme volontaire dans un foyer,
de cette belle amitié partagée de Bénédicte et Muriel, très complices, des habitants du foyer du Tournesol bien vivants.
Un cadeau aussi pour l’Atre de voir nombre de paroissiens être présents tout au long de ces deux jours, au milieu d’amis
de l’Atre, de curieux ou de simples promeneurs faisant un détour par le château, intrigués par l’animation.
Une manière de vivre l’Eglise, de témoigner de cette vie qui nous traverse et que l’on veut partager, parce que l’on a
autant envie de donner celle qui nous anime, que besoin de recevoir celle de tous ceux qui nous entourent.
Notez bien la prochaine invitation à la fête de l’Amitié, le 6 juin dans les jardins de l’Atre, avenue des châteaux. Nous
célébrerons aussi avec tous ceux qui le souhaitent notre joie de chrétien le samedi soir, lors de l’Eucharistie à 17 h 30.
C. P.
--------------------------------L'Atre est une communauté de l'Arche fondée par Jean VANIER. Elle accueille dans 3 foyers de vie, a Wambrechies et
Quesnoy-sur-Deule, des personnes adultes avec handicap mental qui partagent le quotidien avec les assistants qui les
accompagnent. Au centre des activites de jour, "la Ruche", les personnes accueillies realisent des activites artisanales (bougies,
mosaïques, colliers...) qui ont ete presentees lors de l'expo-vente. Contact : [email protected] - 03 20 78 81 52
Dans la nuit du mercredi 15 avril, à la Communauté d’Emmaüs de Wambrechies…
En fait, mercredi 15 avril dernier, pendant que je dormais déjà, vers minuit, j'ai entendu un compagnon afghan, Fridum, pousser
des cris d'alarme qui ont réveillé du coup tous les plus jeunes compagnons. Aussitôt, nous nous sommes précipités en courant tous
vers les chambres des vieux (anciens) compagnons malades dont certains, vivant avec handicap, ne pouvant se sauver seuls. Paniqués
tous de l'ampleur du feu, certains compagnons ont eu vite les réflexes d'appeler les pompiers, la police et M. Valery DUMOULIN, le
Directeur Général, qui arrive 45' plus tard et assiste avec nous au scénario jusqu'au matin. Bref, les compagnons vivent déjà une
solidarité et un amour sans frontière, et ces deux vertus ont joué un rôle très important. Chez nous y'a pas des français, congolais ou
africains, asiatiques, roumains ou autres ; nous formons tous un tout à la suite de l'Abbé Pierre. C'est ça qui fait la force et la fierté de
la Communauté d'Emmaüs. Imaginez cette personne qui vient démolir et décourager lâchement les durs travaux des compagnons,
comme ça sans raison !
C'est vrai, la communauté attend aussi beaucoup de la cité, surtout de la ville de Wambrechies ; comme vous le savez, il y a trois
mois, deux compagnons ont été sauvagement agressés en chambres par cinq jeunes de plus de 19 ans, dont l'un, plus vieux (73 ans),
est décédé un mois plus tard. Ces agresseurs viennent de Wambrechies, imaginez un tel crime ... Suis personnellement très touché de
ces crimes et actes de barbarie qui m'ont fait fuir mon pays, la RDC, et que je revis ici en France. J'ai fait des cauchemars les deux
jours qui ont suivi ces événements, et je m'en étais dépouillé le vendredi soir où j'ai longuement partagé avec le couple Pierre et
Marie-Christine FRAPPE. Chaque fois que je vois ces genres des choses, suis traumatisé et même déprimé en me rappelant des
souvenirs inhumains et de toutes les tortures subies chez moi en RDC, même lors des attaques de Charly Hebdo. Rien à faire, je ne
lâche pas. C'est la raison pour laquelle je demande particulièrement à la communauté paroissiale de Saint-Vaast d'élargir son champ
d'implication pastorale. Je pense que c'est aussi dans ses missions pastorales d'aller vers les autres. Grande était ma joie quand j'ai
vu le Père Jean-Luc MORAND en visite, suis allé vite en informer le Président qui l'a fait visiter.
Cet incendie a entraîné des conséquences sérieuses, non seulement sur les réalisations des compagnons, mais aussi sur plus de
70 familles que nourrit Emmaüs-Famille chaque mardi et vendredi. Les mots me sont pauvres pour exprimer ce que je ressentais en
voyant des familles qui ont envahi toute l'enceinte et même le bureau où je travaille au standard : toutes pleuraient en voyant la
réserve de la nourriture cramée. J'étais obligé de trouver réponse à chaque famille, chose difficile. Sans honte, j'ai coulé les larmes
indépendamment de ma volonté à cause d'une dame roumaine enceinte, qui me disait de l'orienter même à la paroisse. Imaginez la
suite... Je pense qu'aider les compagnons ou ces familles consisterait d'abord à les approcher, les connaître et les écouter, ils ont
besoin de ça. Voilà ce que je peux dire.
Jean-Léon EYUMA
14, place du Général de Gaulle - 59118 WAMBRECHIES -  03.20.78.82.46 – fax : 03.28.36.44.79
Email : [email protected] – Site internet : http://www.paroisse-wambrechies.fr
A Wambrechies,
des Sœurs de l’Enfant Jésus - Providence de Rouen
Qu’est-ce qu’une religieuse ?
« Tout homme est une histoire sacrée … L’homme est à l’image
de Dieu. » Oui, nous sommes tous des images de Dieu et, par
notre baptême, appelés à vivre l’Evangile en intimité avec le
Christ, à témoigner de sa résurrection et de sa présence au milieu
de nous.
Ainsi en est-il de la religieuse qui est une baptisée comme les autres ! C’est tellement
vrai que l’Eglise n’a pas jugé utile de donner un 8 e sacrement alors que les évêques, les
prêtres, les diacres ont celui de l’ordre, les époux celui du mariage.
La religieuse a été saisie par la personne du Christ et par son amour, parfois dès l’enfance. Cette attirance est si
forte que cette femme perçoit qu’il est possible de s’en remettre totalement à Lui pour toute sa vie. Elle lui
dit : « Me voici. » Pour réaliser sa réponse, elle quitte ce qui aurait pu être son avenir pour rejoindre l’une des
familles religieuses. Elles sont très nombreuses car chacune est née de la contemplation d’un mystère de la vie du
Christ par un fondateur.
Qu’est-ce qu’une Sœur de la Providence de Rouen ?
Pour nous, à l’origine : un homme, Nicolas BARRÉ, religieux minime, né à Amiens, marqué par la dévotion de
son époque en Jésus Enfant. Nous sommes au XVIIe siècle. Nicolas BARRÉ aime contempler Jésus à la crèche.
Il voit l’abaissement, l’anéantissement de Jésus Fils de Dieu, Lui qui se fera obéissant jusqu’à la mort de la
Croix. Il le contemple et il veut l’imiter ; il le contemple, oui, mais il regarde aussi autour de lui. Il est bouleversé
par la misère et l’ignorance des enfants et des adultes des quartiers pauvres autour des couvents où il résidera, à
Amiens, à Rouen, comme à Paris. L’avenir des enfants devient le « problème » du Père !
Alors, il regroupe quelques femmes et les invite à s’occuper des enfants. Il ouvre des écoles pour apprendre aux
petites filles la lecture, l’écriture et même la couture. Il veut les préparer à gagner leur vie honnêtement.
En 1666, il propose à ses maîtresses d’école de se regrouper en communauté et de se consacrer à Dieu ; elles
vivent déjà de sa spiritualité. Elles répondent : « De grand cœur, nous le voulons. » La congrégation des Sœurs
du « Saint Enfant Jésus », encore appelée « Providence de Rouen », est née. Nous sommes en 1669. Très vite
reconnues par l’Eglise, de petites communautés se répandent dans toute la France, notamment dans le Nord et la
Normandie où elles resteront après la révolution. La congrégation demeure attentive aux besoins de l’Eglise et
des hommes de ce temps. C’est ainsi qu’en 1963, sous le souffle de l’Esprit et à l’appel des évêques, des sœurs
sont envoyées à Madagascar ; d’autres partiront dans les années 80 vers la Centrafrique. Aujourd’hui, la plupart
des communautés dans chacun des pays sont interculturelles. Au cœur de ce dynamisme, il y a une grande
confiance en Dieu, en sa Providence, et un grand amour de Jésus. Voici notre histoire de famille !
Comment vivons-nous ?
Dès l’origine, nous sommes rassemblées en petites communautés de 3 ou 4 sœurs, au nom du Christ pour une
mission d’éducation. Nous essayons de garder le même esprit que nos premières sœurs. Etre ensemble pour
prier, partager une vie fraternelle, échanger, se détendre, dans la simplicité, est une force pour notre mission et un
soutien pour notre fidélité aux vœux de pauvreté, de chasteté, d’obéissance, que nous prononçons entre les mains
de notre Supérieure Générale en présence de l’Évêque, lesquels vœux ne constituent pas du tout une contrainte
mais nous permettent de devenir de plus en plus libres. Dans ce lieu de vie, nous apprenons à vivre différentes
car nous ne nous choisissons pas. Nous connaissons la joie du partage mais aussi celle du pardon.
Mais qu’en est-il de la communauté de Wambrechies ?
En
1836,
quelques
religieuses
arrivent
à
Wambrechies.
Elles
sont
accueillies
par
Mademoiselle DU CLIQUENOIS qui met à leur disposition des bâtiments rue de Marquette. Très vite s’ouvre
une école devenue l’école de la Providence. Les sœurs poursuivent le double objectif de faire grandir chaque
enfant selon « son génie propre » et de lui faire connaître le Christ. Pendant plus de 150 ans, elles marqueront de
nombreuses générations d’enfants. Les anciens s’en souviennent !
Aujourd’hui encore, une communauté de 3 sœurs réside dans l’école. Elle veut être une présence discrète et
priante au cœur de la cité. Les sœurs continuent de rendre, selon leurs possibilités, des services d’accueil, de
secrétariat, de visites aux malades, d’animation et de catéchèse dans la paroisse. L’une d’elles assure une
présence chez nos amis d’Emmaüs.
Et vous ?
Wambrechies a été pendant de nombreuses années une pépinière de vocations. Et si nous étions unis dans la
prière chaque mois, du 16 au 25… : notre communauté demande au Seigneur d’envoyer à l’Eglise les prêtres,
les religieux, les laïcs adultes et enfants dont elle a besoin pour le faire connaître et aimer par toute la terre.
N’ayons pas peur, si le Seigneur fait signe à l’un des nôtres, de l’encourager à dire : « Me voici ! » Il est toujours
là et nous comble au-delà de ce que nous pouvons imaginer !
Sr M.-B.
14, place du Général de Gaulle - 59118 WAMBRECHIES -  03.20.78.82.46 – fax : 03.28.36.44.79
Email : [email protected] – Site internet : http://www.paroisse-wambrechies.fr
Des obsèques pas ordinaires…
Intentions du
pape
pour mai 2015
Universelle :
Pour que, refusant
la culture de
l’indifférence, nous
prenions soin des
personnes qui
souffrent : les
malades et les
pauvres.
Pour
l’évangélisation :
Pour que Marie
aide les chrétiens
vivant dans des
contextes
sécularisés à se
rendre disponibles
pour
annoncer
Jésus.
Ce jeudi 16 avril de 9 h à 20 h, Antenne 2 est venue tourner dans notre église un épisode des petits meurtres d'Agatha
Christie, précisément les funérailles du commissaire.
Notre église était méconnaissable : uniquement des prie-Dieu, un autel des années 1960, des cierges partout, des
éclairages superbes (on aurait cru que les peintures avaient été faites !), des « paroissiens » (48 figurants extérieurs) habillés
et coiffés d'époque, un (faux) prêtre avec une chasuble noire (trop grande pour lui), un vrai cercueil, des couronnes de vraies
fleurs…
Le plus intéressant était de voir une vraie fourmilière en perpétuelle activité, chacun bien à sa place, connaissant
parfaitement son rôle (30 personnes environ), depuis les caméramen jusqu'aux coiffeurs (5 postes de coiffure) en passant par
les accessoiristes, les habilleuses (60 costumes), les maquilleuses (5 postes de maquillage), etc…
Un treuil a été nécessaire pour monter à la tribune les énormes projecteurs ne passant pas par l'escalier ! Il a fallu
démonter tous les haut-parleurs de l'église puisqu'ils n'étaient pas d'époque. Et, tout d'un coup, lorsqu'on crie « on tourne »,
tout ce monde se fige sur place ; plus un bruit, plus un geste, plus une parole : une discipline comme on en rêve dans nos
associations !!!
Et quelle patience ! Une journée entière pour deux malheureuses scènes qui dureront peut-être 10 minutes ; et on
recommence 15 fois la même scène avec des prises de vues différentes (le prêtre a bien prononcé 20 fois « prions !»).
C'est un monde un peu « à part », connaissant bien son travail, soucieux du petit détail, respectant aussi bien les collègues
que les figurants ou les artistes confirmés …
On peut comprendre les budgets faramineux nécessaires pour tourner un film quand, pour 10 minutes, il a fallu mobiliser
tant de monde et rendre l'église inutilisable pendant 4 jours, sans compter les nombreux coups de téléphone et les
déplacements des responsables paroissiaux bénévoles pour gérer les moindres détails.
Cet épisode, avec pour titre, « LE MYSTERIEUX ENLEVEMENT DU JEUNE BRUNO..», ne devrait pas passer avant
8 ou 9 mois sur Antenne 2. Il sera intéressant de voir comment les scènes ont été traitées, et notre église sous un autre angle !
M.-A. W.
RESULTATS ECONOMIQUES DE LA PAROISSE
Intentions du
pape
pour juin 2015
Universelle :
Pour que les
migrants et les
réfugiés trouvent
un bon accueil
dans les pays où ils
arrivent et y soient
traités avec
respect.
Pour
l’évangélisation :
Pour que la
rencontre de Jésus
suscite chez les
jeunes le désir
d’offrir leur vie
dans le sacerdoce
ministériel ou la
vie consacrée.
Le bilan révèle un manque de 4 000 € pour couvrir toutes nos dépenses...
Comment améliorer les recettes ?
Vous aimez trouver notre église belle, propre, fleurie, éclairée, bref entretenue.
Que sont 20 ct, 1 €, 5 € pour préserver ce beau patrimoine ?... Soyez-en toutefois
déjà remerciés.
Nous pouvons faire davantage… Lors des prochains baptêmes, mariages, ou des
funérailles, pensons-y au moment de la quête.
Et lorsque vous visitez ou faites visiter cette église à vos amis, pourquoi ne pas
faire un don ?
Il est toujours aussi possible d’offrir des intentions de messe : l’offrande
actuellement demandée est de 17 €.
Tout ce que vous ferez nous permettra de mieux entretenir notre église et de
continuer notre mission qui est de vous accueillir.
Abbé MORAND, curé et président du Conseil Economique Paroissial
Nous les avons accompagnés,
nous avons accompagné leurs familles…
A l’occasion du baptême :
Clélia NOEL, Noé BELLET, Sixtine CHEVRIER, Esteban HERBAUT, Noémie DEPARCY, Tom DEPARCY,
Louise DUMETZ, Léa DETAMMACKER, Gabriel GACQUER, Gabriel GEMELINE, Gaël MACKE,
Lou-Rose CHAPOTARD, Victor GODDYN, Bérénice MAGNIEZ, Louis VERMOREL, Gabin DEBACKER et
Quentin SAUVAGE.
A l’occasion du sacrement de leur mariage :
Adrien BRABANT et Juliette THERY – Cédric NIEDZWIECKI et Stéphanie DELARRE.
Lors de la célébration des funérailles :
Georgette LEROY (89 ans), Irène DUEZ (91 ans), Odette ROOSE (89 ans), Malvina DESCAMPS (102 ans),
Mireille VERMAUT (87 ans), Marcel BERTEN (85 ans), Marie-Paule CARON (58 ans), Arlette GAEREMYNCK (75 ans),
Gerard VLAEMYNCK (81 ans), Marie DOOM (91 ans), Marie-Thérèse BRUGGEMAN (88 ans), Pierrette BOURGOIS
(94 ans), Julienne HENDRYCKX (94 ans), Albert LAMBIN (85 ans), Thérèse HUDELIST (90 ans), Georges ALLARD
(90 ans), Christophe BONNEAU (28 ans), Nicolas FERRANT (41 ans), Maurice VANDERBORGHT (73 ans),
André LAMEILLE (73 ans), Patricia CATTEAU (62 ans), Émilienne ROYER (95 ans), André BOURG (70 ans),
Jacques BECUWE (73 ans), Joël LEDIEU (65 ans), Jean-Pierre COMPERNOLLE (62 ans), Suzanne VANBESELAERE
DUTOIT (90 ans).
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