Aller de l`avant

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Aller de l`avant
Aller de l'avant!
Pour une écologie forte, autonome, rassemblée et responsable
Le futur que nous souhaitons est en construction. Des millions de personnes de par le monde s'y
emploient. Demain bourgeonne déjà de cette myriade d'initiatives que sont les systèmes
d'échanges locaux, les fab-labs, les coopératives d'énergie verte, les collectifs de défense des
sans-papiers, les recycleries, les réseaux d'échanges et de solidarité, les écovillages, les zones à
défendre et toutes les formes nouvelles ou anciennes d'engagement collectif pour le mieux-être de
tous et toutes... Espaces d'espoir face à la désespérance, cette transformation de la société ne se
traduit malheureusement pas dans les urnes. Au contraire, l'abstention et l'extrême-droite, les deux
faces d'un même délitement de notre démocratie, prospèrent.
La quadruple impasse de la politique gouvernementale
L'abstention grandissante traduit le désintérêt - voire la défiance – envers les politiques, paralysés
face aux marchés financiers. Ce sentiment d'impuissance est alimenté par le renoncement du
gouvernement à transformer en actes ses promesses de changement. L'abandon de la lutte pour
le droit de vote des étrangers, le refus de mettre en œuvre la proportionnelle et la non-ratification
de la charte européenne des langues régionales sont autant de symboles de l'absence de volonté
de François Hollande de réformer nos institutions pour renforcer notre démocratie. De plus, La
propension à réaliser, une fois au pouvoir, des actes que l'on décriait lorsqu'on était dans
l'opposition nourrit le sentiment que les oppositions politiques seraient factices et les politiques
menées toujours les mêmes !
La montée de l'extrême droite est le fruit du désespoir d'une partie de la population qui vit sur le fil,
entre factures qu'elle ne peut pas payer, emplois précaires et peur du déclassement. Elle se
nourrit aussi également des diverses affaires : Bygmalion, Balkany, Cahuzac... et des cinq années
de mandats de Nicolas Sarkozy durant lesquelles il a désigné des bouc-émissaires : les pauvres,
les Roms, les jeunes des banlieues, les sans-papiers. Le choix du gouvernement de baisser de 40
milliards d'euros de la fiscalité portant sur les entreprises et le plan de réduction des dépenses
publiques de 50 milliards d'euros n’ont eu d’autres effets que de réduire le niveau de vie des
ménages et de freiner l’investissement. Il est à craindre que cette politique soit amplifiée puisque la
commission européenne a accordé un nouveau délai à la France pour atteindre 3% de déficit
public sous condition d'une réduction supplémentaire des dépenses publiques de 29 milliards
d'euros d'ici à 2017. Alors même que cette politique est un échec sur le front de l'emploi. Ainsi,
toutes catégories confondues, on dénombrait quelques 5,9 millions de demandeurs d'emploi fin
2014, soit 919 000 chômeurs de plus depuis mai 2012.
Conscient que ce marasme économique que nous connaissons depuis bientôt six ans a entraîné
de nombreux Français-es dans le dénuement – 8,6 millions vivent dans la pauvreté soit avec
moins de 993 euros par mois - le gouvernement a proposé dès 2013 un plan de lutte contre la
pauvreté. Ce plan, prolongé par les annonces de mars 2015, contient des mesures comme le
chèque énergie sous condition de ressources, la garantie des loyers pour les jeunes et les
précaires ou un accueil renforcé pour les enfants pauvres dans les crèches. Néanmoins, le
gouvernement néglige les mesures structurelles et les actions en faveur des ménages modestes
restent insuffisantes, comme ces 40 euros de prime annuelle exceptionnelle pour les retraités
touchant moins de 1 200 euros par mois. Enfin, ces mesures ne peuvent compenser la lente
destruction des droits acquis à laquelle s’attelle le gouvernement : extension du travail le dimanche,
facilitation des licenciements, fragilisation de la représentation des salariés... Plutôt que de
travailler à favoriser la protection, le gouvernement s’est engagé dans une course au moins-disant
social.
Si le gouvernement ne prend pas la mesure de l’urgence sociale, il ignore aussi l’urgence
environnementale. Les décisions défavorables à l’environnement s'accumulent : révision du droit
de l'environnement par ordonnance, abandon de la taxe poids lourds, soutien aux grands projets
inutiles (Canal Seine Nord en l'état, LGV Poitiers-Limoges, Lyon-Turin, Notre-Dame-des-Landes,
barrage de Sivens...), report de la réglementation thermique des bâtiments de 2016 à 2018 ou
encore soutien à la filière nucléaire. Dans les arbitrages quotidiens du gouvernement,
l'environnement est trop souvent laissé pour compte au prétexte d'un gain illusoire de quelques
dixièmes de point de croissance supplémentaire. De même, dans le domaine de la santé, par
complaisance pour les lobbies de l'agro-alimentaire et du médicament, des reculs sont actés en
matière de lutte contre les pesticides et les nitrates et d'autorisation des fermes-usines. Cet état de
fait souligne le manque de vision à long terme alors qu'il est nécessaire de projeter l'impact de nos
politiques sur plusieurs générations.
Nous refusons de nous résigner à la politique à sens unique.
L’année 2015 sera marquée par la conférence Paris climat 2015 (COP21), rendez-vous
incontournable pour l'environnement, au cours duquel les écologistes - qu'ils s'engagent en
politique ou dans les associations - s'investiront pleinement afin de favoriser un accord
international ambitieux et équitable permettant de limiter l’augmentation des températures
mondiales à 2°C. La COP21 constituera un moment privilégié pour défendre les thèmes
fondamentaux de l’écologie et renouer avec tous ceux qui font vivre l’alternative écologiste au
quotidien dans le monde entier. Durant cette année où l'écologie devrait être au cœur des
préoccupations, il est nécessaire de marquer un tournant dans la politique française pour mettre
enfin en œuvre une politique répondant au mal-être grandissant d'une partie importante de la
population. Pour les écologistes, cela signifie placer sur le long terme cinq enjeux majeurs au cœur
de notre politique:
1. Défendre une autre Europe
En 2012, malgré les promesses, la France a ratifié le TSCG sans l'avoir renégocié. Depuis ce
"pêché originel" du quinquennat, la France a renoncé à faire entendre une autre voix en Europe.
Cela doit changer. Sur le volet économique, l'Union Européenne doit s'atteler à lutter contre la
fraude fiscale et travailler à une réforme de l’imposition des bénéfices des entreprises. La France
doit s'investir pour réviser l'accord signé sur la taxe sur les transactions financières afin qu'en 2016
ce soit une taxe plus ambitieuse qui soit mise en œuvre. Sur le volet environnemental, les
politiques de mise en péril de la biodiversité, qu'il s'agisse du soutien à la pêche industrielle ou du
soutien à l'agriculture intensive accaparant des terres et des subventions, doivent cesser. Dans
une perspective de préservation de la nature et de sa biodiversité, l'Union européenne doit orienter
les aides de la PAC en faveur de l'agriculture biologique et paysanne autonome en intrants.
Notre priorité : pour combattre la commercialisation du vivant et la mise sous tutelle des
États par les grands groupes, nous devons faire de la France le fer de lance de la lutte
contre le TAFTA.
2. Réformer nos institutions
Face à la crise de l’aspiration démocratique, au repli sur soi et au regain des mouvements
extrémistes et conservateurs, il est urgent d'impulser une réforme institutionnelle d'ampleur pour
remettre les citoyen-nes au cœur de notre démocratie. Cette réforme repose sur quatre actes
majeurs : le non-cumul des mandats instantané et dans le temps, la mise en place d'un statut de
l'élu-e, l'instauration de la proportionnelle et le droit de vote des étrangers. Il sera également
nécessaire de revoir la notion d’utilité publique qui prendra prioritairement en compte la défense de
la biodiversité et de la santé grâce à la lutte contre toutes les formes de pollution, ainsi que par la
sauvegarde des espaces naturels.
Notre priorité : pour favoriser la représentation et la participation de tous et toutes à la vie
politique instaurons la proportionnelle intégrale.
3. Mieux protéger notre environnement
La tenue de la COP 21 à Paris est une nouvelle opportunité pour que l'urgence climatique soit un
facteur déterminant des politiques internationales. Pour limiter la hausse des températures audessous de 2°C, la France doit donc être exemplaire et s'engager dans un objectif de neutralité
carbone en mettant fin à sa dépendance aux énergies fossiles d'ici à 2050. Dans cet objectif nous
devons repenser nos modes de productions afin qu'ils soient moins énergivores et tournés vers
l'écoconception. Nous devons repenser aussi nos modes de consommation pour favoriser
l'émergence d'une économie de la fonctionnalité qui favorise l'usage à la possession d'un bien.
Pour en finir avec la menace du nucléaire qui concerne l'Europe entière, le démantèlement des
réacteurs en activité et l'arrêt des projets en cours est nécessaire. Un soutien sans faille au
développement des énergies renouvelables couplée à une politique ambitieuse de rénovation
thermique des bâtiments et l’amélioration des transports en commun de proximité est
indispensable. Ainsi nous ferons la démonstration que l'écologie en acte c'est le droit pour tous et
toutes à un logement digne et à la mobilité.
Notre priorité : incarner cette politique de mieux-disant environnemental et de protection de
la biodiversité par le renoncement de l'État à Notre-Dame-Des-Landes, au barrage de Sivens,
au Lyon-Turin et à l'EPR de Flamanville, grands projets inutiles et destructeurs.
4. Renouveler la politique de lutte contre le chômage
Un autre modèle économique est nécessaire, celui reposant sur la croissance étant à bout de
souffle et ne pouvant générer que chômage et destruction de l'environnement. Ce nouveau
modèle économique est à inventer à partir de toutes les expériences qui existent déjà. Les
écologistes prônent un renouvellement total des politiques de lutte contre le chômage, notamment
par la réduction du temps de travail : aucune politique ne s'est révélée plus efficace que les 35h
pour créer de l'emploi. Grâce à cette réforme, 350 000 emplois ont été créés entre 1997 et 2001.
Dans le même temps, il est nécessaire de mettre en œuvre une politique favorisant le
développement des secteurs intensifs en emplois que sont la transition énergétique, le recyclage
couplé aux activités de réparation et de réhabilitation, l'agriculture paysanne et la préservation de
l’environnement et de soutenir les emplois permettant d’améliorer la qualité de vie en société. En
parallèle de cette politique créatrice d'emploi, il est nécessaire de réorienter les fonds de la
formation continue vers les demandeurs d’emploi qui n’en ont que quelques miettes. De même,
nous devons travailler à la mise en place d'un revenu d'existence universel permettant de garantir
une vie digne à tous et toutes, de valoriser les métiers et de reconnaître que le bien-être d'une
société est le fruit de l'activité choisie de chacun-e.
Notre priorité : pour dégager des moyens afin de financer les secteurs intensifs en emplois
non délocalisables, conditionner l'attribution du crédit d'impôt compétitivité et emploi (CICE)
à la création d'emplois de qualité.
5. Combattre les fractures territoriales
Derrière l’affirmation d’une République une et indivisible se dissimule une République minée par
les fractures territoriales grandissantes entre des villes centre à forte densité de population où se
concentrent les richesses et des territoires relégués et discriminés, qu’ils soient à la porte des
centre-villes ou dans les zones rurales. C’est l’ensemble de notre politique d’aménagement du
territoire que nous devons repenser dans une perspective de résilience et de solidarité entre les
territoires. Dans chaque territoire doit être assurée la présence de services publics et de services
de proximités, tout comme il est indispensable de lutter contre la fracture numérique. Nous
proposons de développer les indicateurs de développement humain et de généraliser des
indicateurs d’attractivité soutenable. Nous devons sortir du seul critère d’attractivité économique et
de compétitivité pour co-construire des indicateurs alternatifs avec les habitants.
Notre priorité : le développement des maisons de service public en milieu rural et des
maisons de la santé en zone urbaine.
L'Écologie en action
L'écologie propose une vision subversive du monde en ce qu’elle remet en cause le productivisme
et le dogme de la croissance. Là où nous sommes en responsabilité, c'est parce que nous avons
su convaincre les citoyens de voter pour nous. Notre préoccupation doit être d'expliquer notre
programme, de lever les réticences, de faire naître l'espoir d'une nouvelle société. Nous devons
donc arrêter de nourrir le débat politicien d'un possible retour au gouvernement qui donne
l'impression d'un parti divisé et uniquement intéressé par les postes. Ce sont nos propositions,
notre programme, nos actions que nous devons valoriser. Des centaines de militantes et militants
écolos se sont attelés à défendre notre projet dans plus de la moitié des 2054 cantons lors des
élections départementales et, dans quelques mois, d'autres le feront lors des régionales.
Les écologistes ne peuvent en effet se contenter d'être spectateurs face aux urgences
environnementales et sociales. Notre volonté est de pouvoir incarner par des actes nos
propositions. Les écologistes ont fait depuis longtemps le choix de participer à des exécutifs,
conscients qu'on ne pouvait se contenter d'attendre que le monde change de lui-même. Il serait
lâche de faire porter par les militant-es du quotidien que sont les entrepreneurs solidaires, les
associatifs, les artistes, les conso-acteurs, les zadistes... toute la responsabilité de transformer
notre société sans aucun relais politique. Notre rôle est d'être le porte-voix de l'écologie dans les
institutions et de travailler aux compromis portant en eux les germes de la transition écologique.
Ce travail, nous le faisons là où nous sommes élu-es, avec le souci constant de ne jamais nous
trahir. Ainsi, notre participation au pouvoir est toujours fondée sur une vision politique commune,
un projet partagé. Les renoncements du gouvernement ont brisé notre projet commun. Parce que
nous sommes convaincus qu'une toute autre politique est nécessaire, nous refusons le rôle de
caution qui reviendrait à être des spectateurs de l'intérieur sans réels moyens d'agir. Le renouveau
de l'écologie, sa crédibilité et la nécessaire défense de notre projet impliquent de poser dès
aujourd'hui les jalons d'une société durable.
C'est lorsqu'elle est rassemblée et fière de ses idées que l'écologie gagne. Notre devoir est de
faire cesser les fausses querelles et d'arrêter de poursuivre des chimères au sein d'un
gouvernement qui néglige l'urgence environnementale et alimente le malaise social. Sans
réorientation structurante de la politique gouvernementale, toute participation au gouvernement
serait vaine. Au contraire nous devons nous unir dans les mois à venir autour de ce qui nous
rassemble : mettre l'écologie au cœur de la vie des citoyennes et des citoyens.
Signataires
Roderic AARSSE (IdF), Saïd ABBOUDI (IdF), Jean David ABEL (RA), Fatma ADDA (MP), Annie
AGIER (RA), Hassan AIT ESSAGHIR (NPDC), Lilia AIT OUAZZOU (IdF), Mehana AIT OUAZZOU
(IdF), Françoise ALAMARTINE (LR), Yalcin ALTO (IdF), Sylvette AMESTOY (IdF), Mouloud
AMOUZ (NPDC), Jessica ANGLIO (IdF), Patrick ANNE (Bretagne), Karim AOU (RA), Marie
AOUSTIN (IdF), Guven ASLAN (IdF), Ramazan ASLAN (IdF), François ASTORG (RA), Karim
AYAD (NPDC), Yann BABUT (NPDC), Cécile BACHELOT (RA), Nadia BAITICHE (MP), Maxime
BALDIT (IdF), Henri BALMAIN (RA), Françoise BANVILLE (Picardie), Pascal BARBIER (MP),
Sebastien BARLES (PACA), Xavier BARON (Bretagne), Bernard BARRE (RA), Marius BASTY
(IdF), Francine BAVAY (IdF), Julien BAYOU (IdF), François BEAUMERT (PdL), Mathieu BECHU
(Alsace), Djamila BEKKAYE (IdF), David BELLIARD (IdF), Sacha BEMBA (IdF), Claude-Marie
BENSON (LR), Feryale BENTAHAR (IdF), Kader BENTAHAR (IdF), David BERLY (IdF), Bruno
BERNARD (RA), Corinne BERNARD (RA), Aurélien BERTHOU (IdF), Olivier BERTRAND (RA),
Fatima BEZLI (Auvergne), Fabienne BIHNER (IdF), Jean-Marc BISMUTH (Picardie), Pascaline
BLANCHARD (NPDC), Luc BLANCHARD (Picardie), Annette BLONDELLE (NPDC), Jean-Lou
BLONDELLE (NPDC), Michelle BOCK (IdF), Michel BOCK (IdF), Stéphanie BOCQUET (NPDC),
Maryvonne BOILEAU (RA), Delphine BONNET (IdF), Michèle BONNETON (RA), Mathieu
BOUCHARD (LR), Benoit BOUDOU (NPDC), Simone BOUILLON (Picardie), Abdelkrim
BOURAKBA (IdF), Zina BOURGET (LR), Jacques BOUTAULT (IdF), Sami BOUTELIS (IdF),
Danielle BOUVIER (Picardie), Alexis BRAUD (PdL), Daniel BREUILLER (IdF), Simon BRIENS
(IdF), Thierry BROCHOT (Picardie), Fanny BRUNETLECLER (IdF), Jerome BRUWIER (LR),
Denis BUHAGIAR (NPDC), Gilles BÉNARD (IdF), Véronique BÉRÉGOVOY (Haute-Normandie),
Jean-Michel BÉRÉGOVOY (Haute-Normandie), Catherine CANDELIER (IdF), Catherine
CHABRUN (IdF), Théo CHALLANDE (PACA), Cyrielle CHATELAIN (Picardie), Ludovic CHERPIN
(RA), Jean-Marie CHOSSON (RA), Paul CHOTARD (Centre), Philippe CLUZEAU (IdF), Albane
COLIN (RA), Michele COMPS (LR), Patrick CONAN (IdF), Yves CONTASSOT (IdF), David
CORMAND (Haute-Normandie), Xavier CORNET (IdF), Sylvain CORNUT (Picardie), Alain
COULOMBEL (Savoie), Didier COUPEAU (Poitou-Charent), Jean-René COURTOIS (RA),
Alexandre COUSIN (NPDC), Jérémie CREPEL (IdF), Bernard CROZEL (PdL), Jérome
CUCAROLLO (RA), Thomas CUTUIL (RA), Jean-Luc DA LAGE (IdF), Angélique DAMBREVILLE
(IdF), Aurélien DANVERT (Bretagne), Christelle DE CREMIERS (Centre), Eva DE KIEVET
(Bretagne), Emmanuel DE LARMINAT (RA), Sylvain DE SMET (IdF), Noura DEBBAH (IdF), Rafik
DEBBAH (IdF), Elen DEBOST (PdL), François DELCOMBRE (IdF), Violaine DELESALLE (RA),
Martine DELOFFRE (IdF), Olwen DENES (Bretagne), Thierry DENEUVILLE (NPDC), Didier
DEPLANCKE (RA), Bernard DERBEZ (PACA), Valérie DERVIN (Picardie), Olivier DESCAMPS
(NPDC), Arnaud DESCHAMPS (IdF), Marie-Agnes DESPREZ (NPDC), Christophe DESPREZ
(Picardie), Magali DEVAL (Bretagne), Vincent DHÉLIN (NPDC), Marco DI GIUSTO (IdF), Pascal
DIDIER (Lorraine), Fawzi DIF (IdF), Terry DOLLÉANS (IdF), Fanny DUBOT (RA), Jean-Luc
DUMESNIL (IdF), Yves DURIEUX (RA), Salouah EL HAMAMI (IdF), Léon ESTROUMSA (IdF),
Hicham FASSI-FIHRI (IdF), Corine FAUGERON (IdF), Brigitte FAZAN (Lorraine), Lino FERREIRA
(IdF), Monique FERRER (LR), Nathalie FLAUTRE (NPDC), Jac FOL (IdF), Jacquotte FONTAINE
(Picardie), Michel FONTAINE (Picardie), Michel FORGET (Bretagne), Alain FOURNIER (IdF),
Brigitte
FOURNIÉ-TURQUIN
(Picardie), Jean FRACKOWIAK (RA), Bastien FRANÇOIS (IdF), Arnaud FRANÇOIS (Picardie),
Michel FREY (RA), Clémentine FROIDEFOND (Picardie), Irène FROIDEFOND (Picardie), Aurélien
FROISSART (NPDC), Yves FRÉMION (IdF), Emmanuel GACHET (PdL), Sophie GALLAS (HauteNormandie), Christine GARNIER (RA), Vincent GAY (RA), Marion GERLAUD (Savoie), Benjamin
GIRON (RA), Denis GRANDJEAN (PACA), Suzanne GRANDPEIX (IdF), Anne GROSPERRIN
(RA), Claire GROVER (IdF), Patricia GUEGUEN (Alsace), Antoinette GUHL (IdF), Gerome GULLI
(Centre), Grégory GUTTIEREZ (IdF), Xavier HARDY (NPDC), Vincent HERBUVAUX (Lorraine),
Jean-Sébastien HERPIN (Centre), Micheline HERPIN (Centre), Nadine HERRATI (IdF), Nicolas
HERVÉ (IdF), Jean-Claude HOLDRINET (LR), Juliette HOSTEN (IdF), Franck HUETTE (LR),
Pierre-Jocelyn
HUYGHE
(NPDC),
Iskra
IVANOVA
(IdF),
Eva
JOLY (IdF), Pierre-Yves JOURDAIN (IdF), Dominique JOURDAIN (Picardie), Nicolas JOUVE (IdF),
Pascal JULIEN (IdF), Wandrille JUMEAUX (IdF), David JUTIER (IdF)Chekra KAABI (IdF),
Seraphine KAMWA (IdF), Ali KARAKIPRIK (RA), Hava KARAMAN (IdF), Patricia KASPERET (IdF),
Olivier KELLER (RA), Nabila KERAMANE (IdF), Lars KIIL-NIELSEN (Bretagne), Françoise KIÉFÉ
(Bretagne), Abdessalam KLEICHE (IdF), Jean-Charles KOHLHAAS (RA), Brahim KOUJANE
(NPDC), Thérèse KOZLOWSKI (NPDC), Jean LAFONT (IdF), Annie LAHMER (IdF), Bernard
LAIZE (IdF), Zohra LAMHAMDI (NPDC), Patrice LANCO (IdF), Agnes LANGEVINE (LR), Michel
LAVAL (IdF), Romain LAVEAU (IdF), Myriam LAÏDOUNI-DENIS (RA), Claire LE CORNEC (IdF),
helene LE GARDEUR (RA), Michelle LE TALLEC (Bretagne), Tim LEBON (NPDC), Martine
LEBRANCHU (IdF), Benoit LECLAIR (RA), Corinne LEHL (RA), Michel LEHL (RA), Jean-Marie
LEMOINE (NPDC), Michel LENTHERIC (LR), Gerard LERAS (RA), Lucile LHEUREUX (RA),
Josiane LIENENWEBER (LR), Jean LISSAR (Aquitaine), Ludovic LOTODE (Savoie), François
LOTTEAU (Bourgogne), Elise LOWY (IdF), Pierre LUCOT (IdF), Vincent MADELINE (IdF), Colin
MAHEU (IdF), Jean MALLET (IdF), Alain MANEL (RA), Eric MANFREDI (IdF), David MARAIS (LR),
Olivier MAROUZÉ (Savoie ), Lionel MARTIN (PACA), Stéphane MARTOT (Haute-Normandie),
Jacques MASCA (Centre), Jean-Paul MAUREL (IdF), Antoine MAURICE (MP), David MBANZA
(IdF), Philippe MEIRIEU (RA), Stanislas MENDY (IdF), Lea MERABTI (LR), Pierre MERIAUX (RA),
Hédia MESSAOUDI (MP), Gil METTAI (Picardie), Agnes MICHEL (IdF), Katia MINGO (LR),
Christine MOEBS (Aquitaine), Benoit MONANGE (IdF), Yann MONGABURU (RA), Claire MONOD
(IdF), Joëlle MOREL (IdF), Ludovic MORONVAL (NPDC), Gaelle MOUNIER (Aquitaine), Christian
MÉTAIRIE (IdF), Naïri NAHAPÉTIAN (IdF), Christophe NAJDOVSKI (IdF), Christophe
NAJDOVSKI (IdF), Catherine NAVIAUX (IdF), Aminata NIAKATE (IdF), Dominique NORMAND
(Limousin), Guy ORIOL (NPDC), Maryse OUDJAOUDI (RA), Jamel OUFQIR (NPDC), Hasan
OZCELIK (IdF), Murriel PADOVANI-LORIOUX (Limousin), Artee PANRAY (LR), Elisabeth
PARACHINI (Lorraine), Olivier PAREJA (IdF), Arnaud PAVY (NPDC), Cecile PEGUIN (MP),
Florence PELISSIER COMBESCURE (IdF), Marie-Françoise PENET (NPDC), Danielle PERSICO
(RA), Yann PERSILLON (Aquitaine), Fanny PEZZUTTI (NPDC), Pascal PIEDELEU (IdF), Isabelle
PIEROPAN (LR), Pascal PIERSON (Bretagne), Dorian PIETTE (PDL), Catherine PILLOT (PdL),
Henrique PINTO (IdF), Damien POIREL (Lorraine), Raymonde PONCET (RA), Alin POPESCU
(IdF), Anthony POULAIN (Franche-Comté), Enzo POULTRENIEZ (NPDC), Alain PREMOLI (IdF),
Cécile PRUDHOMME (Franche-Comté), Sylvain RAIFAUD (IdF), Sandra REGOL (IdF), Alexis
REJASSE (Bourgogne), Ingrid RENAUDIN (IdF), Catherine RENAUX (MP), Stephane RENAUX
(MP), Nadine REUX (RA), Marc-Hervé REY (Picardie), Christophe RIBET (IdF), Christiane RIHET
(Bretagne), Michèle RIVASI (IdF), Xavier ROBICHON (RA), Didier Claude ROD (MP), Franck
ROLLAND (IdF), Eliane ROMANI (Lorraine), Daniel RONDEPIERRE (Auvergne), Clément
ROSSIGNOL (Aquitaine), Sandrine ROUSSEAU (NPDC), Véro ROUSSELLE (RA), André ROUX
(RA), Michel ROUYER (IdF), Olivier ROYER (RA), Michele RUBIROLA (PACA), Patricia SAME
(RA), Laetitia SANCHEZ (Haute-Normandie), Eva SAS (IdF), Mounir SATOURI (IdF), Adrien
SAUMIER (IdF), David SAUVAGNARGUES (IdF), Philippe SCHMITT (Bourgogne), Ghislaine
SENÉE (IdF), Pierre SERNE (IdF), Laurent SERVIERES (IdF), Jean-Pierre SIMONIN (Picardie),
Juliette SNITER (IdF), Djamila SONZOGNI (Alsace), Julien SOUBEST (PdL), François
SOULABAILLE (IdF), Vincent STAMBOULI (IdF), Pierre STOEBER (IdF), Lisette SUDIC (NPDC),
Olivier SULZINGER (IdF), Frédéric SUPIOT (Hors de France), Sofiane TAHI (Picardie), Christophe
TARDY (LR), Pascal TERRIER (RA), Didier TESCHER (Limousin), Marine TONDELIER (NPDC),
Marie TOUSSAINT (IdF), Jeannie TREMBLAY (Savoie), Sarah TRICHET-ALLAIRE (PdL),
Dominique TRICHET-ALLAIRE (PDL), Benjamin TROCME (RA), Pascal VACHER (IdF), Alain
VANTROY (NPDC), Rusan VASILEV (IdF), Aktas VEDA (IdF), François VEILLERETTE (Picardie),
Beatrice VESSILER (RA), Pascal VESVRE (IdF), Philippe VICHERAT (IdF), Gerard VIEUBLED
(Picardie), Arthur VINCENT (Hors de France), Sabine VÉLASQUEZ (NPDC), Catherine
WALTHERT SELOSSE (RA), Lucas WICKY (IdF), Julien WOJCIESZAK (NPDC), Nuray YAZGAN
(IdF), Julien ZLOCH (RA),…