Français - Young People Today

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Français - Young People Today
ENGAGEMENT DE L’AFRIQUE
ORIENTALE ET AUSTRALE
BILAN D’UNE ANNÉE | 2013-2014
ENGAGEMENT DE L’AFRIQUE ORIENTALE
ET AUSTRALE
JOINDRE NOS EFFORTS POUR UNE VISION UNIFICATRICE
Un Africain jeune, citoyen du monde, responsabilisé, instruit, en bonne santé, résilient et socialement responsable – un
décideur autonome, capable d’exploiter pleinement son potentiel et de contribuer au développement de sa communauté,
de son pays et de sa région.
En décembre 2013, les ministres chargés de l’éducation et de la santé de vingt pays ont affirmé et signé leur engagement commun d’offrir des services d’éducation
sexuelle complète (ESC) et de santé sexuelle et reproductive (SSR) aux jeunes de l’Afrique orientale et australe. Le document relatif à l’Engagement des ministres a
été développé sur la base d’un rapport régional, “Les jeunes aujourd’hui. Il est temps d’agir, qui a examiné les tendances et l’état de santé sexuelle et reproductive
et du VIH chez les adolescents et les jeunes dans la région de l’Afrique orientale et australe y compris l’éducation sexuelle complète et besoins de services.
Certaines des conclusions de rapport informant l’engagement comprennent ce qui suit.
Les adolescents et les jeunes gens (âgés de 10 à
24 ans) représentent selon les estimations 33 %
de la population totale de la région de l’Afrique
orientale et australe. Ce seront eux le moteur du
développement des deux prochaines décennies.
Les adolescents et les jeunes gens de toute l’Afrique orientale et
australe sont confrontés aux difficultés suivantes :
• 430 000 d’entre eux sont infectés par le VIH chaque année
(50 toutes les heures).
• Les jeunes femmes sont encore affectées dans une mesure
disproportionnée par rapport aux jeunes hommes.
• 2,6 millions de jeunes âgés de 15 à 24 ans vivent avec le VIH.
• Les jeunes sont encore moins de 40 % à avoir des niveaux de
connaissances suffisants concernant le VIH.
• Les taux de grossesse chez les adolescentes demeurent
élevés ; à l’âge de 17 ans, au moins 1 adolescente sur 5 a déjà
porté un enfant dans 6 des 20 pays.
• La mortalité maternelle est l’une des principales causes de
décès des adolescentes.
Référence : Les jeunes aujourd’hui. Il est temps d’agir. Résumé, UNESCO, 2013
Des recommandations essentielles ont été formulées sur les
moyens d’aller de l’avant :
• Il faut à la fois un leadership audacieux et des actions stratégiques. Les
secteurs de l’éducation et de la santé doivent s’engager à appliquer
à plus grande échelle les dispositions centrales des conventions
régionales.
• Reconnaître les réalités nouvelles qui transforment la vie des jeunes et
œuvrer pour lever à l’avenir les obstacles empêchant les jeunes d’avoir
accès aux services de santé sexuelle et reproductive (SSR) et relatifs au
VIH dont ils ont besoin.
• Développer à plus grande échelle l’éducation sexuelle complète (ESC) et
les services offerts aux jeunes en matière de SSR et de VIH.
• Intervenir précocement par l’éducation. Les premières années de
l’adolescence (de 10 à 14 ans) sont une étape cruciale où l’éducation
peut avoir un rôle décisif face aux grands enjeux sanitaires et sociaux.
• Accroître au maximum l’effet proactif de l’« Éducation pour tous ». C’est
un facteur déterminant pour un certain nombre d’enjeux sanitaires et
sociaux, y compris la réduction des risques liés au VIH et de la mortalité
maternelle, et une meilleure égalité entre les genres.
• Faire en sorte que le monde de demain soit débarrassé du SIDA.
• Renforcer l’égalité entre les genres et le respect des droits dans les
services d’éducation et de santé.
• Travailler ensemble à un agenda commun en faveur des adolescents et
des jeunes.
Cadre de responsabilité régional
Le cadre de responsabilité régional approuvé par tous les pays est le principal outil utilisé par la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC)
en vue de suivre les progrès accomplis dans la concrétisation de cet engagement. Le présent rapport résume les avancées réalisées depuis cet engagement
historique des ministres de l’Afrique orientale et australe. Il indique les priorités identifiées et le chemin parcouru aux niveaux régional et national au cours
des 12 derniers mois, en ce qui concerne tout particulièrement les cibles et le cadre de responsabilité. Les cibles convenues et qu’il s’agit d’atteindre d’ici à
2020 sont présentées dans une double page centrale qui peut être détachée et conservée.
Le rapport décrit quatre grands axes d’avancée : la création d’un environnement porteur au moyen de plans multisectoriels et d’allocations de ressource, la
diffusion à plus grande échelle de l’éducation sexuelle complète, des améliorations de l’accès à des services de SSR conçus pour les jeunes, et la réduction
des grossesses non désirées, de la violence basée sur le genre et des mariages d’enfants. Sont également présentées des initiatives propres à certains pays
qui contribuent à l’amélioration des services d’ESC et de SSR.
Pour des informations plus détaillées sur l’Engagement de l’Afrique orientale et australe et les progrès accomplis, veuillez consulter le site
youngpeopletoday.net
Les pays signataires de l’Engagement de l’Afrique orientale et australe
1
Afrique du Sud
Angola
Botswana
Burundi
Éthiopie
Kenya
Lesotho
Madagascar
Malawi
Maurice
Mozambique
Namibie
Ouganda
République démocratique
du Congo
Seychelles
Soudan du Sud
Swaziland
Tanzanie
Zambie
Zimbabwe
LES PRINCIPAUX POINTS DE L’ENGAGEMENT
Élargir l’accès à l’éducation sexuelle complète et améliorer la qualité de cette éducation
Les écoles et autres établissements d’enseignement doivent offrir une éducation sexuelle de bonne qualité, culturellement adaptée et
fondée sur des données factuelles.
Accroître l’accès à des services de santé sexuelle et reproductive conçus pour les jeunes
L’éducation sexuelle complète doit s’accompagner de la fourniture aux jeunes de services et de moyens sanitaires
accessibles, financièrement abordables et efficaces, en ce qui concerne notamment les préservatifs, les contraceptifs, les
tests de dépistage et les conseils, le traitement du VIH et des autres infections sexuellement transmissibles, les soins après
avortement, l’accouchement médicalisé, la prévention de la transmission de la mère à l’enfant et les autres services connexes.
Éliminer toutes les infections par le VIH
Le VIH continue de sévir : on enregistre 430 000 nouvelles infections par an chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans, les jeunes femmes sont
encore plus lourdement touchées, et le nombre de décès chez les adolescents vivant avec le VIH a progressé dans le monde de 50%.
Réduire le nombre de grossesses précoces et non désirées
Une grossesse à l’âge de l’adolescence a souvent des conséquences sociales et économiques négatives pour la jeune
fille, sa famille et l’ensemble de sa communauté, en particulier si elle conduit l’adolescente à abandonner ses études.
Les adolescentes sont en outre exposées à des risques sanitaires accrus, notamment à des complications au moment de
l’accouchement, pouvant entraîner la mort.
Éliminer la violence basée sur le genre et les mariages d’enfant
Les pays de la région doivent impérativement faire de l’égalité des genres et du respect des droits un élément non négociable de toute
réponse apportée aux besoins des adolescents et des jeunes, et veiller à la bonne application des politiques et mesures législatives de
tolérance zéro. De plus, les pays doivent identifier les « zones sensibles » où se pratiquent les mariages d’enfants et s’appuyer sur les lois et
politiques en vigueur pour protéger les droits des filles et des jeunes femmes.
ENGAGEMENT DE L’AFRIQUE ORIENTALE ET AUSTRALE : BILAN D’UNE ANNÉE, 2013-2014 | L’ENGAGEMENT DE L’AFRIQUE ORIENTALE ET AUSTRALE
Photo des ministres proclamant leur engagement, décembre 2013
2
ŒUVRER DE CONCERT À LA CONCRÉTISATION
DES CIBLES DE L’ENGAGEMENT
LE CADRE DE RESPONSABILITÉ
Les pays signataires de l’Engagement de l’Afrique orientale et australe sont résolus à concrétiser les cibles qui y sont énoncées. Un cadre de responsabilité établi
en relation avec l’Engagement sera le principal outil de suivi des progrès accomplis utilisé par la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) et la Communauté de
développement de l’Afrique australe (SADC). Le cadre s’appuie sur 20 indicateurs clés et définit des cibles spécifiques de fin d’année pour 2015, 2017 et 2020. Pour
une description complète du cadre de responsabilité, veuillez vous reporter à la page 9 du rapport.
CONCEVOIR ET INSTAURER UN ENVIRONNEMENT PORTEUR
1. Une réponse multisectorielle coordonnée
La concrétisation des cibles de l’Engagement de l’Afrique orientale et
australe exige une réponse multisectorielle coordonnée. Des groupes
de travail des secteurs de l’éducation, de la santé et d’autres secteurs
se sont réunis pour élaborer des plans de travail communs énonçant
les activités à mettre en œuvre en priorité pour concrétiser les cibles.
Y sont également représentés la société civile, les chefs traditionnels
et religieux, les jeunes et le système des Nations Unies. Les plans de
travail comprendront en particulier des directives détaillées sur la
manière dont ces groupes divers peuvent soutenir la concrétisation
des cibles de l’Engagement.
Concrètement : En Namibie comme au Swaziland, des documents
interministériels sur la mise en œuvre de l’Engagement ont été
présentés au Parlement de façon que les mesures prévues dans
l’Engagement soient intégrées dans les interventions existantes.
Pays ayant adopté un plan multisectoriel chiffré
Note : des données manquent pour quatre pays
2. Mobilisation de ressources humaines et financières aux fins de la mise en œuvre
Des pays ont alloué des ressources humaines et financières à la mise en œuvre de l’Engagement.
Concrètement : En Namibie comme au Swaziland, des documents interministériels sur la mise en œuvre de l’Engagement ont été présentés au Parlement de façon
que les mesures prévues dans l’Engagement soient intégrées dans les interventions existantes.
3
Pays ayant mobilisé des ressources financières
Pays où il existe une coordination des ressources humaines
Note : des données manquent pour quatre pays (Afrique du Sud, Maurice,
Mozambique et Seychelles)
Note : des données manquent pour quatre pays (Afrique du Sud, Maurice,
Mozambique et Seychelles)
3. Politiques, stratégies et cadres législatifs
Un certain nombre de politiques, de stratégies et de cadres législatifs ont été mis en place pour permettre aux jeunes d’avoir accès à l’information et aux services
de santé sexuelle et reproductive des adolescents. L’Engagement a fait prendre conscience aux pays de l’importance des politiques facilitant un tel accès.
Services de santé
conçus pour les jeunes
Pays
Éducation sexuelle
complète
Grossesses chez les
adolescentes
Violence basée sur le
genre
Mariages d’enfants
Afrique du Sud
Angola
Botswana
Éthiopie
Kenya
Lesotho
Madagascar
Malawi
Maurice
Mozambique
Namibie
Ouganda
RDC
Rwanda
Seychelles
Soudan du Sud
Swaziland
Tanzanie
Zambie
Zimbabwe
Légende
Données non
disponibles
Pas encore
adoptées
En cours
Oui
Intégrées
dans d’autres
domaines
ENGAGEMENT DE L’AFRIQUE ORIENTALE ET AUSTRALE : BILAN D’UNE ANNÉE, 2013-2014 | ŒUVRER À LA CONCRÉTISATION DES CIBLES DE L’ENGAGEMENT
Burundi
4
QU’EST-CE QUE L’ESC ?
L’éducation sexuelle complète (ESC) est
définie comme une « approche adaptée
à l’âge des élèves et culturellement
appropriée de l’enseignement
de la sexualité et des relations
interpersonnelles, scientifiquement
exacte, réaliste et exempte de
jugements»
LES FAITS EN QUELQUES
CHIFFRES
60%
des adultes au Burundi, en Éthiopie,
au Kenya, au Malawi, en Namibie, en
Ouganda, au Rwanda, au Swaziland et
en Zambie acceptent que les enfants
âgés de 12 à 14 ans reçoivent à l’école
des explications sur les préservatifs.
30%
des filles et des garçons en Afrique
orientale et australe ont une
connaissance correcte et complète du
VIH.
Il est démontré dans les faits que l’éducation sexuelle
complète peut retarder efficacement l’âge des premiers
rapports, réduire les pratiques sexuelles non protégées
et le nombre de partenaires sexuels, et améliorer la
protection contre les grossesses non désirées, les
infections sexuellement transmissibles (IST) et le VIH.
ÉDUCATION SEXUELLE COMPLÈTE (ESC)
DIFFUSER L’ESC À PLUS GRANDE ÉCHELLE
La première année de mise en œuvre de l’Engagement de l’Afrique orientale et australe a été marquée par
un accroissement du nombre de pays ayant intégré l’ESC dans les programmes scolaires. Des programmes
d’ESC ont été en outre conçus à l’intention des jeunes non scolarisés.
Pour être efficace, l’ESC nécessite des enseignants hautement compétents et motivés. La brochure
«Principes directeurs internationaux sur l’éducation sexuelle» note que les enseignants doivent avoir reçu
une formation appropriée, maîtriser l’utilisation des méthodes participatives et bénéficier d’un soutien
permanent. Le niveau de compétence et de performance des enseignants en matière d’application des
programmes d’éducation sexuelle complète demeure un défi important pour beaucoup de pays de la
région.
L’UNESCO et l’UNFPA, avec le concours d’ONUSIDA, ont commandé en 2013 une analyse de situation
concernant la préparation à l’éducation sexuelle dispensée aux enseignants dans le cadre de leur formation
initiale et de leur formation en cours d’emploi dans toute l’Afrique orientale et australe. Les principales
conclusions du rapport aideront à définir une stratégie de formation des enseignants à l’ESC à l’échelle de
la région.
CIBLES DE L’ENGAGEMENT
RELATIVES À L’ESC POUR
2015 :
1.Accroître le nombre d’écoles
dispensant une éducation au
VIH et à la sexualité axée sur les
compétences de la vie courante.
2.Accroître le nombre d’enseignants
ayant reçu une formation et
donné des leçons ou des cours
d’éducation au VIH et à la
sexualité.
3.Faire en sorte que chaque pays
soit doté d’une stratégie nationale
d’éducation sexuelle complète des
jeunes non scolarisés.
Le tableau ci-dessous indique si l’ESC est ou non intégrée dans les programmes d’enseignement nationaux du primaire et du secondaire
Intégration de l’ESC dans les programmes d’enseignement
Pays
Secondaire
Non intégrée et sanctionnée par un examen
Non intégrée et sanctionnée par un examen
Botswana
En cours
En cours
Burundi
En cours
En cours
Éthiopie
Intégrée
Intégrée
Kenya
En cours
En cours
Lesotho
Intégrée
Non intégrée
Intégrée et sanctionnée par un examen
Intégrée et sanctionnée par un examen
Non intégrée et sanctionnée par un examen
Non intégrée et sanctionnée par un examen
Maurice
Intégrée et sanctionnée par un examen
Intégrée et sanctionnée par un examen
Mozambique
Intégrée et sanctionnée par un examen
Intégrée et sanctionnée par un examen
Namibie
Non intégrée, contrôlée sous forme d'évaluation continue
Non intégrée, contrôlée sous forme d'évaluation continue
Ouganda
Non intégrée, projet pilote en 2014 ; mise en place en 2015
Intégrée et obligatoire ; sanctionnée par un examen à compter
de 2017
Rwanda
En cours
En cours
Seychelles
Intégrée
Pas de données
Soudan du Sud
En cours
En cours
Non intégrée et sanctionnée par un examen
Non intégrée et sanctionnée par un examen
Tanzanie
Intégrée et sanctionnée par un examen
Intégrée et sanctionnée par un examen
Zambie
Intégrée et sanctionnée par un examen
Intégrée et sanctionnée par un examen
En cours
En cours
Integrated and Examinable
Integrated and Examinable
In Process
In Process
Afrique du Sud
Madagascar
Malawi
Swaziland
Zimbabwe
Zambia
«
Zimbabwe
Je pense que les connaissances que je vais acquérir à l’école m’aideront à poursuivre plus
longtemps mes études scolaires. Elles m’aideront aussi à me concentrer sur mon avenir et à
réaliser mes rêves.
- Harriet Tembo, 15 ans, élève à l’École élémentaire Kablonga de Lusaka, Zambie
»
ENGAGEMENT DE l’AFRIQUE ORIENTALE ET AUSTRALE : BILAN D’UNE ANNÉE, 2013-2014 | ÉDUCATION SEXUELLE COMPLÈTE
Primaire
6
youngpeopletoday.net
LES CIBLES DU CADRE DE RESPONSABILITÉ
ENGAGEMENT DE L’AFRIQUE ORIENTALE ET AUSTRALE
Les cibles à atteindre d’ici la fin de 2015, 2017 et 2020 sont les suivantes :
1. Mise en place dans au moins 40 % des écoles d’une éducation sexuelle complète (ESC) de bonne qualité et
dispensée par des enseignants convenablement formés. En outre, adoption et application d’une stratégie d’ESC de
bonne qualité à l’intention des jeunes non scolarisés.
2015
2. Élaboration d’une stratégie ou d’un plan national visant à améliorer l’accès à des services de santé conçus pour les
adolescents et les jeunes gens. En outre, dispositions prises dans 10 pays au moins pour offrir des services de santé
sexuelle et reproductive (SSR) et assurer la formation à l’ESC des enseignants et des agents sanitaires et sociaux,
dans le cadre de leur formation initiale ou de leur formation en cours d’emploi.
3. Accroissement du nombre de dispensaires offrant des services de santé conçus pour les adolescents et les jeunes
gens conformes aux normes.
4. Établissement par tous les pays d’une stratégie multisectorielle commune et d’une équipe opérationnelle
offrant des conseils en matière de politiques et une assistance technique pour faire avancer la concrétisation de
l’Engagement. En outre, mobilisation par les pays de ressources financières destinées à être affectées aux activités
de mise en œuvre.
Il est temps de briser le
silence pour mettre fin à la
violence basée sur le genre.
Autonomiser les filles et les
garçons, resserrer les liens
entre eux et encourager
l’égalité est la seule façon
de progresser.
5. Adoption dans le secteur de l’éducation d’une politique visant à faire reculer la violence basée sur le genre à l’école,
mise en œuvre d’une politique ou d’une stratégie nationale de prévention des grossesses chez les adolescentes,
et définition à l’intention du personnel et des élèves des établissements d’enseignement de règles et de principes
directeurs concernant la violence basée sur le genre à l’école.
1. Réduction de 50 % du taux d’infection par le VIH chez les adolescents et les jeunes gens âgés de 10 à 24 ans et
accroissement du taux de connaissance des méthodes de prévention pour le porter à 75 %.
2017
2. Promotion de l’égalité entre les genres et de l’autonomisation des filles et jeunes filles par réduction du nombre de
grossesses, de mariages d’enfants et de jeunes croyant qu’il est justifié de battre son épouse.
3. Facilitation de l’accès des jeunes aux services, y compris au dépistage du VIH et aux thérapies antirétrovirales.
4. Mise au point dans tous les pays d’une stratégie nationale d’éducation sexuelle complète, formation à l’ESC de 70 %
des enseignants et intégration de l’ESC dans le programme d’enseignement d’au moins 75 % des écoles.
5. Mise au point dans tous les pays d’une stratégie nationale chiffrée concernant l’offre de services de santé conçus
pour les jeunes.
6. Appui à des efforts soutenus pour mettre fin aux grossesses précoces et non désirées, aux mariages d’enfants et à la
violence basée sur le genre.
1. Réduction des infections par le VIH chez les adolescents et les jeunes gens âgés de 10 à 24 ans. Cela implique
notamment une réduction de 75 % du taux d’infection par le VIH et un accroissement du taux de connaissance des
méthodes de prévention pour le porter à 95 %.
2020
2. Promotion de l’égalité des genres et de l’autonomisation des filles et des jeunes filles. Cela implique notamment
une réduction de 75 % du nombre de grossesses et du pourcentage de femmes croyant qu’il est justifié pour
l’homme de battre son épouse, et un recul de la pratique des mariages d’enfants.
3. Facilitation de l’accès des jeunes aux services, notamment aux tests de dépistage du VIH et aux thérapies
antirétrovirales.
4. Mesures prises pour que 90 % des enseignants soient formés à l’ESC et qu’au moins 90 % des écoles intègrent l’ESC
dans leur programme d’enseignement.
5. Adoption par les établissements d’enseignement de règles et de principes directeurs destinés à leur personnel et à
leurs élèves et visant à prévenir la violence basée sur le genre à l’école.
N’hésitez pas à détacher cette page et à l’utiliser comme affiche !
QU’EST-CE QU’UN SERVICE
DE SANTÉ CONÇU POUR LES
JEUNES?
Un service de santé conçu pour
les jeunes repose sur une bonne
compréhension des souhaits et des
besoins des jeunes. Il respecte les
jeunes, y compris leurs droits sexuels,
et répond aux multiples problèmes
concrets auxquels ils sont confrontés.
LES FAITS EN QUELQUES
CHIFFRES
MOINS DE
5%
50%
des jeunes les plus pauvres ont recours aux
moyens de contraception modernes. (UNFPA,
2012b)
des 3,2 millions d’avortements non
médicalisés pratiqués dans le monde sur des
femmes âgées de 15 à 19 ans le sont dans la
région de l’Afrique (OMS).
SERVICES DE SANTÉ SEXUELLE ET REPRODUCTIVE
(SSR)
ÉLARGIR L’ACCÈS À DES SERVICES DE SANTÉ CONÇUS
POUR LES JEUNES
Le secteur de la santé doit travailler en étroite liaison avec le secteur de l’éducation pour faire en sorte que
l’éducation sexuelle complète dispensée dans les écoles soit complétée par une offre de services de santé
conçus pour les jeunes, et obtenir ainsi de meilleurs résultats en matière de santé sexuelle et reproductive.
Les jeunes ont besoin d’un accès sûr, efficace, financièrement abordable et de qualité aux services de
santé sexuelle et reproductive (SSR). Ces services présentent pour eux toutes sortes d’avantages sanitaires,
sociaux et économiques, à travers notamment des moyens de contraception modernes, des possibilités
d’avortement (là où cela est légal), des conseils pendant la grossesse et des services d’accouchement
médicalisés, la circoncision médicalisée et librement consentie pour les garçons, et le dépistage et des
conseils confidentiels en ce qui concerne le VIH.
Production d’un Manuel régional sur la mise en œuvre de services conçus pour les jeunes
L’UNFPA soutient une évaluation régionale de la qualité et de la couverture des services de santé conçus
pour les jeunes réalisée par la Fédération internationale pour la planification familiale (IPPF). Les données
issues de cette évaluation aideront à élaborer des normes et des directives harmonisées pour adoption par
les États membres de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), de la Communauté
d’Afrique de l’Est (CAE) et de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD). De plus, la
recommandation qui sera formulée servira de guide pour la rédaction d’un manuel régional des services
conçus pour les jeunes et de modules de formation initiale et en cours d’emploi destinés à faciliter
l’application des normes susmentionnées.
1.Offrir aux professionnels de la
santé une formation sur la santé
sexuelle et reproductive aussi
bien lors de leur formation initiale
que dans le cadre de la formation
en cours d’emploi.
2.Accroître le nombre de pays
disposant de programmes de
formation initiale et en cours
d’emploi sur la prestation de
services de santé conçus pour les
jeunes.
3.Accroître le nombre de
dispensaires offrant des services
conçus pour les jeunes et
conformes aux normes courantes.
«
On m’a dirigé vers une
infirmière. Elle ne portait
pas d’uniforme et semblait
ne pas être beaucoup plus
âgée que moi, ce qui m’a
mis à l’aise. J’ai été encore
plus rassuré quand j’ai
appris que la consultation
resterait confidentielle.
»
- Un jeune Botswanais de 19 ans
relatant son expérience dans un
dispensaire offrant des services
conçus pour les jeunes
Pays proposant des services de santé conçus pour les jeunes
80 % des pays ont indiqué proposer des services conçus pour les jeunes. Ces services ne sont toutefois pas normalisés à l’échelle de
la région. Noter que des données manquent pour quatre pays (Afrique du Sud, Maurice, Mozambique et Seychelles).
ENGAGEMENT DE l’AFRIQUE ORIENTALE ET AUSTRALE (OAO) : BILAN D’UNE ANNÉE, 2013-2014 | SERVICES DE SANTÉ SEXUELLE ET REPRODUCTIVE (SSR)
L’Afrique orientale et australe a considérablement élargi l’accès des jeunes aux services de conseil
et dépistage du VIH (CDV). Ces progrès sont dus en grande partie aux investissements consentis par
de nombreux pays dans le développement de ces services. Préservatif constituent l’avancée la plus
spectaculaire dans la région en matière de services de santé, au-delà de l’amélioration des niveaux
d’éducation et de la diffusion du préservatif.
CIBLES DE L’ENGAGEMENT
EN MATIÈRE DE SSR POUR
2015 :
10
LES FAITS EN QUELQUES CHIFFRES
20%
des jeunes femmes dans la région avaient porté leur premier
enfant à l’âge de 17 ans. Le pourcentage de celles qui l’avaient
porté à l’âge de 19 ans atteint 35 % dans 10 pays. (Les jeunes
d’aujourd’hui. Il est temps d’agir – Résumé, 2013)
20%
34%
d’adolescents dans les pays de l’Afrique australe ont été
victimes de violences sexuelles dans la région. (Andersson et al.,
2008)
de femmes âgées de 20 à 24 ans étaient mariées ou vivaient
en concubinage depuis l’âge de 18 ans en Afrique orientale et
australe. (UNFPA, 2012a)
Dans le cadre des cibles qu’ils se sont fixées pour 2015 et 2020, les signataires de l’Engagement de l’Afrique
orientale et australe et leurs partenaires travaillent de concert avec les ministères pour atteindre les
objectifs suivants d’ici la fin de 2020 :
1. Éliminer la violence basée sur le genre
2. Mettre fin aux mariages d’enfants et aux grossesses non désirées
Campagne à l’échelle du continent pour mettre fin aux mariages d’enfants en
Afrique
Les efforts pour combattre les mariages d’enfants dans la région ont été stimulés par le lancement, par
l’Union africaine, d’une campagne à l’échelle du continent pour mettre fin aux mariages d’enfants en
Afrique. Cette initiative est due au Président du Conseil de l’Union africaine, le docteur Nkosazana Dlamini
Zuma. Il a été proposé que, dans un premier temps, la campagne soit menée pendant deux ans dans 10
pays : Burkina Faso, Cameroun, Éthiopie, Malawi, Mauritanie, Mozambique, Niger, Sierra Leone, Tchad et
Zambie. D’autres pays, dont l’Afrique du Sud, s’y sont toutefois ralliés depuis. L’une des premières mesures
à prendre dans le cadre de cette campagne est de plaider auprès des législateurs pour qu’ils votent une loi
fixant à 18 ans l’âge minimum du mariage. Un travail sera également entrepris auprès des communautés
et des acteurs locaux pour les sensibiliser et les amener à reconsidérer leur perception et leur attitude
concernant les mariages d’enfants.
Renforcer les rites de passage traditionnels qui ont des effets positifs
OBJECTIFS À
ATTEINDRE D’ICI 2015 :
1.S’assurer que les pays ont
adopté une politique ou
stratégie nationale pour
prévenir les grossesses chez les
adolescentes.
2.Accroître le nombre de pays
dont les politiques relatives
au secteur de l’éducation
s’attachent à combattre la
violence basée sur le genre à
l’école.
3.Accroître le nombre
d’établissements
d’enseignement ayant adopté
des règles et des directives
visant à prévenir la violence
basée sur le genre à l’école.
Quatre pays, à savoir le Lesotho, le Malawi, le Swaziland et la Zambie, ont lancé des études spécialisées sur
les rites de passage en vue de renforcer les droits traditionnels positifs des adolescents et des jeunes gens
en matière de santé sexuelle et reproductive. En outre, ces études s’intéresseront plus particulièrement aux
approches et cadres propres à combattre et prévenir les pratiques néfastes, comme les mariages d’enfants.
Jeunes femmes âgées de 15 à 19 ans ayant déjà porté un enfant
La figure indique le
pourcentage de jeunes
femmes ayant porté leur
premier enfant à l’âge de
15, 17 ou 19 ans. (DHS)
Pourcentage de jeunes femmes âgées de 20 à 24 ans qui se sont mariées ou sont entrées en concubinage à l’âge de 18 ans
La figure indique les sept
pays de l’Afrique orientale
et australe dont les taux de
prévalence des mariages
d’enfants (âgés de moins de
18 ans) sont les plus élevés.
(UNFPA, End Child Marriage, 2012)
ENGAGEMENT DE l’AFRIQUE ORIENTALE ET AUSTRALE (OAO) : BILAN D’UNE ANNÉE, 2013-2014 | RÉDUIRE LE NOMBRE DE GROSSESSES NON DÉSIRÉES, LA VIOLENCE BASÉE SUR LE GENRE ET LA PRATIQUE DES MARIAGES D’ENFANTS
RÉDUIRE LE NOMBRE DE GROSSESSES NON
DÉSIRÉES, LA VIOLENCE BASÉE SUR LE GENRE
ET LA PRATIQUE DES MARIAGES D’ENFANTS
12
Pour plus de détails sur les initiatives et les progrès nationaux, voir le site youngpeopletoday.net
EN OUGANDA, TENUE D’UN PREMIER DIALOGUE
INTERGÉNÉRATIONNEL SUR LA SANTÉ SEXUELLE ET
REPRODUCTIVE ET LES DROITS EN LA MATIÈRE
Cet événement a rassemblé plus de 250 jeunes, anciens, représentants d’organisations
de la société civile, décideurs et éducateurs de toutes les régions de l’Ouganda venus
discuter de la manière de renforcer efficacement et significativement la participation
des jeunes à la défense des droits en matière de santé sexuelle et reproductive.
Traitant des dynamiques relatives à la technique, aux contextes culturels, aux
croyances religieuses, aux âges et aux genres, ce dialogue a offert aux jeunes une
plate-forme pour communiquer avec les responsables du gouvernement, du secteur
privé et de la société civile en vue d’échanger témoignages, recommandations et
points de vue sur les questions et préoccupations touchant les droits en matière de
santé sexuelle et reproductive.
L’événement a mis en lumière d’importantes leçons tirées de l’expérience de
défenseurs plus âgés de la santé sexuelle, et a offert aux jeunes un espace sûr où
discuter de ce qu’ils pensent que les décideurs et responsables devraient faire pour
résoudre les problèmes auxquels ils sont confrontés. Les participants ont convenu
que de plus fréquents échanges de cette nature seraient nécessaires pour améliorer
l’accessibilité et la qualité des services conçus pour les jeunes.
AU SWAZILAND, MEILLEUR ENGAGEMENT POLITIQUE ET COLLABORATION DES PRINCIPAUX MINISTÈRES
COMPÉTENTS
Le Ministère de l’éducation et de la formation, le Ministère de la santé et le Ministère des sports, de la culture et des affaires des jeunes ont
élaboré un projet de document interministériel pour la mise en œuvre dans le pays d’activités en matière d’éducation sexuelle complète (ESC) et
de santé sexuelle et reproductive (SSR) suite à la Conférence d’engagement de l’Afrique orientale et australe en décembre 2013. Cette initiative
a renforcé la capacité du gouvernement de collaborer sur les questions d’ESC intéressant les jeunes.
EN NAMIBIE, UNE FOIRE AUX CARRIÈRES PROPOSE DES SERVICES D’ÉDUCATION SEXUELLE
Des services de SSR ont été offerts en Namibie à quelque 4 000 jeunes venus participer à la foire annuelle sur les carrières. Des démonstrations
de l’utilisation de préservatifs et des services intégrés gratuits concernant le VIH et la SRR, notamment des tests de dépistage, y étaient proposés.
LE LESOTHO SIGNE UNE DÉCLARATION SUR LA SANTÉ SEXUELLE ET REPRODUCTIVE
En 2013, le Ministère de l’éducation et de la formation du Lesotho a révisé et renforcé les programmes de formation aux compétences de la vie courante, pour
y intégrer l’éducation sexuelle complète. Toutefois, des acteurs clés, parmi lesquels des autorités religieuses, des parents, des enseignants et des responsables
communautaires ont estimé que l’enseignement de l’ESC dans les écoles aurait pour effet d’avancer l’âge des premiers rapports et qu’elle était contraire à la
culture locale et à la religion. Conscients qu’il était important de s’assurer le concours des principaux gardiens des traditions et leur appui à l’ESC, les Ministères
de la santé et de l’éducation ont tenu des réunions de dialogue au niveau national et dans les districts et régions avec les personnalités influentes au sein de la
société. Ce processus a abouti à la signature d’une Déclaration des Gardiens sur la santé et les droits en matière de sexualité et de reproduction, engageant toutes
les parties à collaborer pour promouvoir l’accès à l’information, à l’éducation et aux services dans ce domaine.
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EN TANZANIE, UN PARTENARIAT AVEC MTV SHUGA PERMET D’INFORMER 4
MILLIONS DE JEUNES DANS LE DOMAINE DE L’ESC
Lancée le 14 juin 2013, la station de radio Shuga a diffusé un feuilleton qui encourage des changements
de comportement dans l’information des jeunes en Tanzanie. Cette initiative est l’occasion de renforcer la
communication et les liens entre les services gouvernementaux, les communautés, les organisations de la
société civile et les médias d’une part et les jeunes d’autre part. Les 12 épisodes ciblent les jeunes des six pays
participants : la Tanzanie, le Kenya, la République démocratique du Congo, le Lesotho, l’Afrique du Sud et le
Cameroun.
Le feuilleton permet de toucher un plus grand nombre de jeunes dans les zones rurales, où les radio
communautaires proposent des informations utiles et accessibles à quelque 4 millions de jeunes auditeurs,
lesquels sont ensuite à même de prendre des décisions mieux éclairées concernant leur santé.
LE BURUNDI ÉLABORE UNE STRATÉGIE DE MISE EN
RÉSEAU EN VUE D’ÉLARGIR L’ACCÈS AUX SERVICES
CONÇUS POUR LES JEUNES
Les responsables du Programme national de santé reproductive et les
Ministères de la santé, de l’éducation et de la jeunesse mettent en œuvre,
une stratégie de mise en réseau visant à élargir l’accès des jeunes aux
services conçus à leur intention. On compte aujourd’hui 56 écoles et 18
dispensaires collaborent aujourd’hui à cette initiative, à laquelle sont
également associés des centres pour la jeunesse.
LE PRÉSIDENT DU MALAWI SIGNE L’ENGAGEMENT
VISANT À METTRE FIN AUX MARIAGES D’ENFANTS
Le Président du Malawi, S. E. Peter Mutharika, a signé le 25 juillet 2014
l’Engagement de la SADC visant à mettre fin aux mariages d’enfants. Suite
à cette signature, une campagne nationale pour mettre fin aux mariages
d’enfants a été lancée en octobre 2014. Une équipe spéciale nationale
et un plan de mise en œuvre ont été établis. Parallèlement, le Conseil
des ministres du Malawi a approuvé un projet de loi sur le mariage,
le divorce et les relations familiales qui sera soumis au Parlement pour
adoption. Cette loi fixerait à 18 ans l’âge minimum du mariage pour les
filles comme pour les garçons, comblant ainsi une lacune majeure dans les
efforts déployés jusqu’ici par le Malawi pour protéger les filles contre les
mariages d’enfants. Elle conférerait un statut d’égalité aux parties à tout
mariage et ferait obligation d’enregistrer tous les mariages, y compris les
mariages coutumiers, auprès de l’autorité compétente.
LE GOUVERNEMENT ZAMBIEN LANCE UN PROGRAMME
NATIONAL D’ESC
Le nouveau programme national d’ESC lancé en avril 2014 a pour
cible les 1 750 000 jeunes âgés de 10 à 24 ans. Des nouveaux matériels
d’enseignement et d’apprentissage sont en cours d’élaboration, et les
écoles sont conseillées sur les politiques et codes de conduite à adopter
pour faire baisser le haut niveau de violence basée sur le genre et de
stigmatisation et discrimination liées au VIH. Des stratégies visant à faciliter
l’accès des jeunes aux tests de dépistage du VIH et aux autres services
médicaux indispensables seront également mises en œuvre. L’objectif
général est de faire en sorte que les adolescents et jeunes gens de Zambie
bénéficient de meilleurs services de santé sexuelle et reproductive et d’une
meilleure éducation dans ce domaine, l’accent étant mis sur la prévention
de nouvelles infections par le VIH et des grossesses non désirées.
L’AFRIQUE DU SUD INCLUT UN VOLET CONSACRÉ AUX SERVICES DE SANTÉ CONÇUS POUR LES JEUNES DANS UNE
ÉTUDE NATIONALE SUR LA SANTÉ DE LA MÈRE ET DE L’ENFANT
CAMPAGNE POUR L’USAGE DU PRÉSERVATIF AU MALAWI, AU LESOTHO, AU
SWAZILAND ET EN ZAMBIE
Les conclusions de cette étude et d’enquêtes similaires réalisées au Malawi et en Namibie viendront éclairer l’évaluation régionale des services conçus pour les
jeunes.
En même temps que le lancement de plusieurs nouvelles marques de préservatifs, ces pays ont entrepris
à travers la radio et les médias sociaux de donner aux jeunes des informations exactes et adaptées à leur
âge sur le VIH et sur la santé sexuelle et reproductive et les droits en la matière. Un effort tout particulier a
également été fait pour informer les adolescentes.
ENGAGEMENT DE l’AFRIQUE ORIENTALE ET AUSTRALE (OAO) : BILAN D’UNE ANNÉE, 2013-2014 | CPROGRÈS NATIONAUX VERS LA RÉALISATION DES CIBLES DE L’ENGAGEMENT DE L’AFRIQUE ORIENTALE ET AUSTRALE
PROGRÈS NATIONAUX VERS LA RÉALISATION
DES CIBLES DE L’ENGAGEMENT DE L’AFRIQUE
ORIENTALE ET AUSTRALE
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youngpeopletoday.net
Publié en 2014 par l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture