SAM-21 - Cybergun
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SAM-21 - Cybergun
Les nouveautés du 4e trimestre 2004 En attendant le Père Noël... C’est une période de préparation des fêtes de fin d’année qui s’ouvre. En effet, dans quelques jours ce sera Noël, avec la bûche, le saumon, le foie gras et, bien évidemment, les cadeaux. Nous vous avons distillé au fur et à mesure de l’année les différentes nouveautés Soft Air et pour parfaire votre choix, nous vous proposons une fois de plus un numéro riche. Tout d’abord, ce qui était annoncé comme LA nouveauté de l’année, la seule réplique qui a été présentée en exclusivité dans SAM, alors qu’aucun revendeur ne disposait d’un échantillon, le Desert Eagle .50 AE CO2. Un monstre de puissance, un objet de désir, capable de tirer en « fullauto », en un mot, le « MUST » du Soft Air. Vous connaissez maintenant le parcours du maître du Soft Air, je veux parler bien sûr de Tanio Kobayashi, invité par Cybergun et pour la première fois en France, un entretien exclusif. Toujours à la pointe en matière de réplique d’arme dite « longue », Marui nous livre une version splendide du SIG 552. Ce modèle électrique possède de grande qualité. La bille est l’accessoire de base dans l’Air Soft Gun, pourtant il y a tant de choses à dire. La technicité et la qualité de réalisation feront la différence lors du choix, c’est pourquoi nous vous proposons une visite dans le monde merveilleux de la bille. Toute la rédaction de Soft Air Mag se joint à moi pour vous souhaiter de bonnes fêtes et une merveilleuse année 2005. Stéphane Balle, rédacteur en chef Pour nous contacter : Soft Air Mag, Tél. : 06 12 89 70 65 [email protected] Actualités Page III Monstre et Compagnie Page IV Le Desert Eagle .50 AE CO 2 est une bête de concours. Puissante, précise et esthétiquement réussie, cette réplique n’est pas à mettre entre toutes les mains. EXCLUSIF Tanio Kobayashi, l’entretien Page VIII Après son parcours le trimestre dernier, SAM vous propose un entretien avec le maître du Soft Air. SIG 552, la qualité suisse est toujours au rendez-vous Page X Version haut de gamme du fusil d’assaut suisse. La marque japonaise Marui nous prouve une fois de plus l’excellence de ses produits Billes en tête Page XIV Nous vous plongeons dans un univers quasi inconnu mais totalement indispensable pour tout utilisateur d’Air Soft Gun. Les anciens numéros Page XV Vous pouvez commander tous les anciens numéros de Soft Air Mag. II Soft Air Mag Erratum Dans le numéro 20 de Soft Air Mag, quelques erreurs se sont glissées. Dans l’article « Mini SIG, mais il fait le maximum », la longueur de la réplique est 30 mm et non 30 m. La longueur du Taurus Raging Bull est 305 mm et pas 305 m, son poids est de 840 g et pas 840 kg. Enfin, le Colt Python .357 mesure 292 mm et non 292 m, et son poids est de 655 g. Nouveau laser universel 100X La principale qualité de cet accessoire d’aide à la visée réside dans son universalité de montage. Je m’explique, Cybergun nous propose un laser qui peut se monter sur n’importe q u e l l e réplique, tous les pistolets comportant un rail ou pas, n’importe quel revolver et, bien évidemment, toutes les armes longues avec les rails Picatinny ou Weaver. Il peut même se fixer directement sur le canon d’un Colt M16. Quand on vous dit qu’il est universel, ce n’est pas un vain mot. Réf. : 263704 Prix public 119 euros. Une licence Beretta pour Cybergun On l’attendait depuis longtemps et c’est maintenant une réalité. Cybergun a obtenu une sous-licence pour fabriquer des répliques du plus grand armurier européen. Dès le mois de janvier, un Beretta 92FS « Spring Power » (manuel) sera disponible chez votre revendeur. En avril 2005, un second modèle « Spring Power Hop-Up » sera proposé. Pour ne rien gâcher, ces nouveaux modèles « Spring Power » verront leur puissance augmenter de 10 %. De quoi ravir les fans de Mel Gibson qui l’utilise dans « L’arme fatale ». Réf. : 070001 Prix public 40 euros. Toutes les News du Soft Air sur votre e-mail ? Si vous désirez recevoir régulièrement toutes les nouveautés sur le Soft Air, inscrivez-vous à [email protected] Complément Pour être complet, concernant le Desert Eagle .50 AE CO2, il nous manquait un détail. Comme vous le verrez dans l’article page IV, le Desert Eagle possède un Hop-Up réglable. Vous le savez sans doute, le système Hop-Up permet de moduler la précision de votre tir. Tirez la culasse vers l’arrière et bloquez-la, ensuite, à l’aide d’une petite clé Allen, ajustez le Hop-Up à votre convenance. En tournant la clé vers la droite, vous augmenterez l’effet du Hop-Up, en tournant la clé vers la gauche, vous diminuerez son effet. Un jeu d’enfant. Soft Air Mag Une bien jolie boîte Nous vous présentions le trimestre dernier le tout nouveau Colt M4A1 manuel. 300 billes dans le chargeur, une crosse rétractable à 6 positions, un poids d’environ 2 kg et un Hop-Up dernière génération. Avec des caractéristiques aussi alléchantes, il fallait que le packaging soit à la hauteur. Vous ne serez pas déçu, voici la superbe boîte qui enveloppera votre Colt M4A1. «Expert» en billes Elles sont considérées comme les meilleures billes sur le marché. Reportezvous page XIV pour avoir tous les détails. En attendant, voici les boîtes qui habilleront ces petites merveilles. Réf. : 842025 Prix public 15,50 euros. Réf. : 843520 Prix public 15,50 euros. Lampe tactique Les accessoires sont à l’honneur ce trimestre. Voici la toute nouvelle lampe tactique utilisable soit à la main, grâce à un bouton-pression placé sur l’arrière, soit sur la réplique reliée à l’aide d’un cable/switch et un collier de maintien, fournis avec l’accessoire. Le tout se monte sur n’importe quel rail. Universalité quand tu nous tiens ! III Fabriqué par la société israélienne Israël Military Industry (I.M.I.), le pistolet semi-automatique Desert Eagle est destiné à un usage militaire et fonctionne en simple action. Il a la particularité de permettre à l’utilisateur de tirer jusqu’à une distance de 200 mètres. Fiche technique : Texte de Laurent Kachler Photos : Stéphane Balle I l peut être chambré à la demande en .357 Magnum, en .44 Magnum et en .50 Action Express (AE). Ce dernier calibre est le plus puissant qui puisse être utilisé dans un pistolet. Et, le Desert Eagle est le seul pistolet à utiliser ce calibre. I.M.I le propose dans trois niveaux de finition différents : bronzé, inox ou bicolore. Le Desert Eagle .50 AE se distingue des autres versions grâce à son rail Weaver intégré au canon. Dans cette version, ces caractéristiques sont impressionnantes. Ainsi, son poids à vide est de 2 011 g, sa longueur totale est de 270 mm, pour un canon de 130 mm de long, sa hauteur est de 155 mm et son épaisseur est de 45 mm. La capacité du chargeur est de 7 coups. Par ailleurs, ce pistolet a une hausse réglable en dérive. IV Eagle .50 AE Blow Back, mais ce n’est pas la version traditionnelle de ce pistolet que je vais vous présenter, c’est la version CO2. Rappelez-vous, nous vous en avions déjà parlé dans une « preview » au début de l’année. Le Desert Eagle .50 AE est le deuxième pistolet après le Sigma 40 F de Le Desert Eagle a une forme très particulière qui s’inspire du Jericho, une des autres productions de la société I.M.I. Bien qu’il soit conçu pour une utilisation militaire, son calibre et ses caractéristiques hors normes le rendent inutilisable pour la plupart des unités en service. Il s’avère en réalité que du fait de sa forme imposante, il a plutôt vocation à être utilisé au cinéma. On l’aperçoit d’ailleurs dans des films comme Nikita avec Anne Parillaud, Matrix avec Keanu Reeves ou encore Commando avec Arnold Schwarzenegger. – Qu’en est-il de la réplique ? – Cybergun (KWC) est le seul fabricant d’Air Soft avec Marui à proposer des Desert Marque : Modèle : Desert Eagle .50 AE Type : Gaz CO2 Longueur : 270 mm Hauteur : 160 mm Poids : 1,4 kg Capacité du chargeur : 38 billes Vitesse à la bouche : 1,4 J Matière : ABS Fabricant : Cybergun (KWC) Référence : 090591 (Full Auto)/ 090592 (Semi-auto) Prix public généralement constaté : 219 e /200 e Billes conseillées : 0,20 g Autres : Les organes de visée sont fixes, le Hop Up est réglable. Le canon et la culasse sont en aluminium. Soft Air Mag La seule différence entre le modèle à gaz et le modèle CO2, c’est la culasse qui est en aluminium sur la version CO2. Pour le reste, la qualité de fabrication ainsi que les marquages sont d’excellente facture. la lignée des CO2. Tout comme son prédécesseur le S&W Sigma CO2, le Desert Eagle CO2 est proposé avec une culasse et un canon en aluminium. D’autre part, il est livré dans une grande mallette grise en plastique comportant un emplacement pour le pistolet, un compartiment pour ranger la notice et de quoi emporter avec soi 5 cartouches de CO2. Mais, ce pistolet se distingue surtout par un point non négligeable par rapport au Sigma CO2. En effet, le Desert Eagle offre la possibilité de tirer en semi et/ou en full-auto en fonction de la version. Mais afin de répondre à la demande de certains pays européens interdisant les pistolets full-automatique, Cybergun propose une version en semi-automatique seulement. Elle est aussi disponible en France. mercialisation sur le sol américain, et en Israël. Sur les plaquettes de crosse, on peut voir le logo de I.M.I. Enfin, sur la carcasse, on peut lire le numéro de série KWC109500. Esthétiquement, c’est donc une réussite. D’autant plus qu’à ce prix-là (200 euros pour le Semi-Auto et 219 euros pour le Full Auto), vous ne trouverez aucune autre réplique livrée d’origine avec une culasse et un canon en aluminium. Et si par chance, vous trouviez ce type de pièces sur le marché des pièces détachées, il vous en coûterait une fortune pour les acquérir et les monter sur un Desert Eagle. Par ailleurs, la qualité de ces pièces est souvent médiocre. Le Desert Eagle CO2 est une belle réplique de l’original. Ainsi, son poids à vide est de 1 400 g. Sa longueur totale est de 270 mm pour un canon de 130 mm de long, sa hauteur est de 160 mm soit 50 mm de plus que l’original et sa largeur est de 45 mm. Tout comme l’original, ce Soft Air dispose d’un rail Weaver intégré au canon permettant de fixer tout type d’optique à l’aide d’un ou 2 colliers en fonction des modèles. La finition générale du pistolet est propre, hormis quelques bavures sur le canon. Les marquages sont conformes au modèle original, merci à la licence Cybergun. Ainsi, sur le côté gauche de la culasse, on peut lire les inscriptions « Desert Eagle .50 AE Pistol Israël Military Industry Ltd. (I.M.I) ». Au niveau du sélecteur de tir, on peut voir des deux côtés de la culasse les indications S pour safe (sécurité), 1 pour semiautomatique et 40 pour full-auto. Sur le côté droit de la culasse, on peut lire les marquages « Magnum Research. Inc. Minneapolis MN USA ». En effet, le calibre .50 AE a été conçu par la société Magnum Research. L’arme est donc le fruit de la collaboration entre Magnum Research et I.M.I. Le Desert Eagle .50 AE est fabriqué aux USA, ce qui est obligatoire pour une com- Le chargeur a une capacité de 38 coups. Pour le remplir, il suffit soit de mettre manuellement les billes, une à une, dans Soft Air Mag – Comment fonctionne cette réplique ? – le chargeur ou alors d’utiliser le chargette rapide que vous trouverez dans la mallette. Pour utiliser cet accessoire, placez-le sur la tête de chargeur, versez-y les billes puis poussez-les avec la tige de rechargement. Pour mettre la cartouche de CO2, l’opération est la même que pour le Sigma CO2. Prenez la clé en inox fournie avec votre réplique. Ensuite dévissez la grosse vis, en inox elle aussi, qui se situe sous le talon de chargeur, puis, insérez la cartouche de CO2 (tête dirigée vers le haut du chargeur) dans le logement prévu. Enfin, revissez la grosse vis jusqu’à ce que vous sentiez que la cartouche soit sur le point d’être percutée (quand ça force). À ce moment, serrez encore d’un quart de tour seulement afin de percuter la cartouche et d’assurer l’étanchéité. N’utilisez que des cartouches de CO2 dorées et sans marquages car ce sont les seules qui sont adaptées à votre réplique. En effet avec certaines marques de capsules de CO2, nous avons constaté des fuites à répétition. Si par hasard vous perdez votre clé en inox, ne vous inquiétez pas, une pièce de 50 cents d’euros fera largement l’affaire. Une fois cette opération effectuée, insérez le chargeur dans le puits de chargeur, armez la culasse et sélectionnez votre mode de tir. Je vous recommande fortement de bouger le sélecteur de tir des deux côtés simultanément à chaque fois que vous désirez passer d’un mode de tir à l’autre ou tout simplement lorsque vous désirez actionner la sécurité, sous peine de rupture d’un des bras du sélecteur. Si lors de vos tirs, la trajectoire des billes ne vous satisfait pas, sachez que cette réplique dispose d’un Hop-Up réglable. Pour le régler, démontez le canon en suivant les instructions décrites un peu plus loin, ou reportez-vous au numéro 16 de SAM. La molette de réglage se situe à l’arrière du canon juste au-dessus du Hop-Up. En fait, elle se situe au même endroit que Gros plan sur le sélecteur de tir. Possédant trois positions (S pour sécurité, 1 pour coup par coup et 40 pour les modèles full-auto), Il est à manipuler avec précaution. En effet, il faut actionner les deux côtés du sélecteur en même temps. Cette petite contrainte permettra de préserver votre Desert Eagle CO2 contre les disfonctionnements. V Démontage et remontage d’un Desert Eagle .50 AE CO2 Le démontage est en tout point similaire au vrai à une exception près. Mais pour ceux qui ne connaissent pas lisez attentivement ce qui suit. Après avoir bloqué la culasse en arrière et vérifié l’absence de billes dans le canon, enlevez le chargeur en appuyant sur le boutonpoussoir et vissez la vis Allen (sans tête) qui se trouve à l’intérieur de la culasse au niveau du bloc piston afin qu’elle s’enfonce de 1,5/2mm. Si vous n’enfoncez pas cette vis, vous ne pourrez pas remonter la culasse. Cette vis pousse la gâchette automatique, c’est elle qui déclenche le départ du coup quand la culasse se ferme. Ensuite, reculez la culasse d’environ 15 mm et maintenez-la dans cette position. Pressez le bouton au-dessus du pontet côté gauche (arme dans le sens du tir) et maintenez-le. Abaissez à fond le levier côté droit. Saisissez le canon et poussez-le vers l’avant et, arrivé en butée, enlevez-le vers le haut. Pour la culasse, il suffit de la faire glisser en avant. Faites attention lorsque vous démontez la culasse à ne pas faire tomber le système de piston et la barrette de la détente. Pour le remontage, c’est un peu plus compliqué, mais il suffit de faire les opérations dans le sens inverse. Si la petite barrette métalisée, située sur le côté droit du pistolet est tombée, ne vous inquiétez pas. Positionnez-la en la glissant d’abord par l’arrière puis appuyez sur la détente et venez mettre le pion de la barrette dans le trou de la détente. Si le bloc piston est tombé (cela peut arriver étant donné qu’il n’est pas fixé comme sur le Sigma CO2), remettez-le. Commencez par glisser la culasse dans son rail tout en maintenant le bloc piston. Puis, replacez correctement le ressort récupérateur. Tirez la culasse un peu plus en arrière et remettez le canon. Il ne vous reste plus qu’à relever le bouton de déverrouillage de la culasse. Surtout, pensez bien à ressortir la vis Allen (sous l’arrière de la culasse) comme elle était sinon vous n’arriverez pas à tirer, si elle n’est pas assez sortie, le coup ne partira pas à la pression de la détente. Pour vérifier que tout est en ordre, faites deux ou trois mouvements d’armement complets. Le chargeur est beaucoup plus long que sur la version standard. Normal, il contient la « sparklette » de CO2. sur les autres Desert Eagle à gaz de Cybergun (KWC), sauf qu’il est plus difficile d’y accéder. Étant donné la taille de la molette (1 à 2 mm de hauteur), KWC l’a marquée d’un point blanc pour qu’elle soit plus facilement repérable. Je vous conseille de vous munir d’une pointe très fine (un trombone déplié ou petite clé Allen) pour la faire tourner d’un côté ou de l’autre. Pour augmenter l’effet du Hop-Up, tournez à gauche, pour le diminuer, tournez à droite. Une fois le Hop-Up réglé, vous pouvez remonter le canon. – Qu’en est-il des performances ? – Dès les premiers tirs, on constate le gros recul de la culasse accompagné d’un Ci-dessous, de gauche à droite : sous le chargeur se trouve le logement de la réserve de gaz, voici les trois étapes pour le remplacement d’une « sparklette » de CO2. Notez qu’il suffit d’une pièce de monnaie comme unique outil. VI Les plaquettes de crosse comportent un superbe marquage I.M.I. Soft Air Mag agréable bruit métallique. Ce recul est si fort qu’il provoque un relèvement de l’arme comme sur un vrai pistolet. En semiautomatique, l’autonomie avec une cartouche de CO2 est de 60 coups soit un chargeur et demi environ. Quant à la précision du tir, elle est plus que bonne grâce au canon fixe et à la puissance, à 15 mètres ne fait pas plus de 80 mm. En full-auto, l’autonomie de la cartouche de CO2 diminue beaucoup puisqu’on ne tire plus que 30 coups quand on tire en rafale continue et 40 à 50 coups quand on tire en rafales courtes. Lors du tir en full-auto, c’est un vrai régal, la culasse recule dans un énorme vacarme à une cadence de 600 coups par minute. Côté précision, il est difficile de faire de bons résultats tellement il est dur de contrôler le relèvement de l’arme. Mais, on retrouve le même phénomène dans le monde des vraies armes quand on tire avec des pistolets dits «mitrailleurs» comme le Beretta 93R ou le Micro UZI. Ce genre de pistolet-mitrailleur est réputé comme étant difficile à maîtriser. Ainsi, en rafale continue, il est difficile de rester dans la cible. En rafales courtes de 3 billes, les résultats sont meilleurs, mais on arrive difficilement à faire des groupements de moins de 20 cm à 8 mètres. En ce qui concerne la vitesse initiale, elle reste la même quel que soit le mode de tir. Ainsi, en début de cartouche, la vitesse est de 120 m/s et en fin de cartouche elle est Soft Air Mag En plus d’être une réplique exceptionnelle, l’emballage est magnifique. La mallette grise frappée du logo KWC est vraiment superbe. d’environ 110 m/s. A cette vitesse là, il vaut mieux que vous utilisiez votre réplique pour faire uniquement du tir sur cible. Les pistolets gaz Blow Back sont un peu plus fragiles que les gaz non Blow Back et endroits à huiler, il ne faut pas oublier les rails de glissement de la carcasse et de la culasse. Il ne faut surtout pas huiler la tête du piston et le canon côté Hop-Up, et cela malgré ce qui se dit çà et là. En effet, si vous mettez de l’huile ici, votre Hop-Up ne fonctionnera plus pendant une bonne cinquantaine de tirs, et en plus, toutes les poussières et autre sable iront ils nécessitent un peu d’attention surtout pour la lubrification qu’il faudra faire régulièrement car sinon, vous aurez des problèmes de fonctionnement et de fuites de gaz. Les parties à lubrifier se situent au niveau du chargeur et au niveau de la culasse. Après avoir vidé le chargeur de son gaz et des billes, pulvérisez un bref coup d’huile APS3 sur le joint audessus du chargeur et sur la valve (en pulvérisant dans le trou du joint du dessus de chargeur) puis pressez plusieurs fois sur la valve pour faire pénétrer l’huile. En ce qui concerne la culasse, la partie la plus importante est la partie mobile du piston. Il peut être lubrifié facilement en gavant le haut du chargeur d’huile, puis en tirant 2/3 fois sans billes. Pour finir avec les s’agglutiner et empêcherons un bon fonctionnement (pour mieux comprendre pourquoi il ne faut pas huiler le canon, lire l’article sur les billes, dans ce numéro). En conclusion, ce pistolet va ravir les amateurs de Desert Eagle qui attendaient depuis longtemps une réplique pesant presque aussi lourd que l’original et affichant une puissance à l’image de ses dimensions. Cette réplique est bien réussie esthétiquement et mécaniquement. Ce pistolet est bien le digne successeur du Sigma CO2 mais avec la possibilité de tirer en rafale en plus. Cependant, il est un peu trop puissant à mon goût (1,4 joules environ) et il est trop gourmand en CO2 (l’un étant lié à l’autre). D’autre part, comme pour le Sigma, je regrette la taille du chargeur même si je suis conscient de l’intérêt du CO2 et du grand nombre de billes qu’il peut contenir. Étant donné sa puissance qui le rend inadapté au jeu si aucune précaution n’est prise, je le conseille plutôt pour une utilisation sur cible avec une surveillance active si le tireur est un enfant ou un ado. m – Comment démonter et entretenir votre réplique ? – VII Dans le dernier numéro de Soft Air Mag, nous vous avions présenté celui qui est considéré comme le père de l’Air Soft Gun moderne. Inventeur, entre autres, du système Blow Back, Tanio Kobayashi nous a accordé une longue interview à l’occasion de la présentation de sa dernière création le H&K VP70M. Texte de Laurent Kachler Photos : Denis Wittner SAM : Où et quand êtes-vous né ? Tanio Kobayashi : Je suis né le 27 mai 1936 à Nara au Japon. SAM : Quelle est votre formation ? T. K. : J’ai fait des études d’électromécanique et du dessin industriel. Pour le reste, j’ai tout appris au cours de mes expériences diverses. SAM : Sur combien de projets avez-vous travaillé ? T. K. : Depuis que je suis dans le milieu de l’Air Soft Gun, j’ai travaillé sur environ 300 projets qui ont été ensuite commercialisés. Seuls dix d’entre eux n’ont pas abouti pour des raisons techniques et commerciales. Sur l’ensemble de ces projets, je n’ai aucune préférence. De toute façon, je ne suis jamais satisfait du résultat car je pense que je peux toujours faire mieux. SAM : Qu’auriez-vous aimé concevoir avant les autres ? T. K. : J’adore le concept des billes de 8 mm développé par Marushin. Je trouve que c’est mieux pour jouer car avec ces billes, le tir est plus précis et plus puissant. De plus, pour accompagner ces nouvelles billes, les fabricants ont conçu des répliques plus réalistes et plus lourdes. Or, le réalisme est ce que j’apprécie le plus La collection Kobayashi, une succession de principes de fonctionnement qui ont révolutionnés l’Air Soft Gun. VIII Soft Air Mag dans une réplique. Enfin, comme ces billes sont plus grosses, on les voit mieux tant dans leur course que dans l’impact qu’elles provoquent quand elles atteignent la cible. C’est ça qui fait qu’avec les billes de 8 mm, c’est plus amusant qu’avec les billes de 6 mm. L’autre concept qui me plaît, c’est le fait d’avoir réussi à intégrer un réservoir de gaz dans les barillets des revolvers. Ce concept a été développé par la société Tanaka Works. SAM : Que pensez-vous des dernières innovations ? T. K. : J’apprécie beaucoup que d’autres personnes réfléchissent à de nouveaux concepts. Je trouve par exemple qu’avec le système de propulsion par CO2, les répliques fonctionnent mieux et sont plus adaptées au climat tempéré auquel vous êtes soumis en Europe. J’aime bien que d’autres personnes cherche à pousser le réalisme des répliques au maximum. Pour moi, le système Blow Back est un concept magique. Dans mes recherches, je cherche toujours à atteindre le réalisme plutôt que la puissance. Je trouve qu’une puissance de 1 joule (environ 100 m/s), c’est largement suffisant car au-delà, il y a un risque de se blesser si on ne prend les précautions adéquates et, je ne pense pas que ce soit l’intérêt de l’Air Soft. Je cherche toujours à améliorer les performances en limitant la puissance à 1 joule. Dans cette optique, j’ai développé des systèmes comme le système « Hard-Kick » qui procure un recul plus important lors du tir ou j’ai conçu des canons rayés qui font tourner la bille sur elle-même comme une balle d’un vrai fusil. Vous retrouverez d’ailleurs ce type de canon sur le VP70M. SAM : Qu’est ce qui vous a amené à travailler avec Cybergun ? T. K. : Lorsque j’ai apporté mon aide à Maruzen pour leur réplique de Government, je me suis rendu compte qu’ils n’avaient pas de licence pour y apposer les marquages Colt. Nous avons donc signé un contrat avec Cybergun pour en sortir une série ayant des marquages originaux. Et voilà comment il y a un an et demi environ, j’ai commencé à travailler avec Cybergun. Au départ, on me consultait pour de petits conseils techniques puis, je suis devenu un véritable collaborateur sur de nombreux projets comme le Sigma CO2 ou le Desert Eagle CO2. SAM : Qu’attendez-vous de votre collaboration avec Cybergun ? T. K. : Cybergun est une société fortement implantée en Europe et aux USA. Or, les USA sont le pays où l’on fabrique le plus d’armes au monde et l’Europe est un continent où règne le loisir. Ce sont des caractéristiques communes avec le Soft Air. Par ailleurs, je pense que ce serait bien pour moi et pour ma société Tanio Koba de travailler avec Cybergun car c’est une société d’envergure internationale qui peut me donner les moyens d’avancer dans mon Soft Air Mag Photo souvenir du passage de Tanio Kobayashi au siège Cybergun à Bondoufle. travail. Je veux les aider en leur donnant mes idées. Je veux montrer aux USA et à l’Europe que les Japonais aussi ont du savoir-faire dans le domaine des armes. Pour moi, c’est une étape supplémentaire dans ma vie de travailler avec Cybergun car cela signifie que mon travail est reconnu à l’étranger alors que je pensais qu’il ne l’était qu’au Japon. De plus, j’ai toujours rêvé de travailler en France. Je suis très honoré de pouvoir travailler avec Cybergun. SAM : Que pouvez-vous encore apporter au monde du Soft Air ? T. K. : J’ai encore beaucoup d’idées et tous mes projets me tiennent à cœur. Mais, je me rends compte qu’à chaque fois que je les ai achevés, je m’en désintéresse. En fait, je cherche toujours à améliorer ce qui existe déjà. Je pense tout le temps. Je note toutes mes idées et quand j’en ai suffisamment, je les rassemble et je me mets au travail. Mon rêve, ce serait d’arriver à fabriquer des répliques qui tirent des billes et qui éjectent des douilles en même temps comme une vraie arme. Mais, j’ai encore beaucoup de chemin à faire avant d’y arriver. SAM : Pensez-vous que l’Air Soft Gun a encore de l’avenir ? T. K. : Je ne sais pas ce qu’il se passera demain ou dans un an. Tout ce que je sais, c’est qu’en ce qui me concerne, je ne vais pas m’arrêter de travailler. Pour moi, ce qui compte le plus, c’est inventer et chercher, et non pas le profit. Je ne sais pas ce que les autres fabricants vont faire dans les années à venir. À mon avis, si on continue de créer l’envie chez l’utilisateur, il achètera toujours de nouveaux produits. Donc, si les vendeurs font leur travail, les clients en demanderont toujours plus et nous, fabricants, nous produirons au gré de leurs envies. De plus, j’adore que l’on reconnaisse et que l’on admire mon travail. Tant que cela durera, je ne cesserai pas de travailler. SAM : Quel est votre prochain projet ? T. K. : Maintenant que le H&K VP70M est terminé, mon rêve serait de concevoir une US M1 gaz Blow Back ou encore une Thompson semi et full-auto gaz Blow Back avec chargeur camembert comme celle d’Al Capone. SAM : Vous n’avez jamais fait de recherches sur les billes. Pensez-vous vous y intéresser à un moment donné ? T. K. : La bille est l’élément le plus important dans le Soft Air. Je réfléchis sur un concept inédit depuis 3 ans car je veux fabriquer des billes moi aussi. Cela semble facile au premier abord, mais en fait, c’est très difficile car il y a de nombreuses contraintes à prendre en compte dans ce type de production. Je ne peux pas tout vous dévoiler pour le moment. Tout ce que je peux vous dire, c’est que ce que je vais concevoir est très différent de ce qui existe aujourd’hui. La bille tournera sur elle-même mais sans système Hop-Up pour ne pas perdre en vitesse initiale et en stabilité... Mais cela n’est qu’une de mes idées. J’en ai bien d’autres encore. m Moment intense pour l’auteur, la rencontre avec le maître du Soft Air. IX Rappelez-vous, dans le numéro 19 de SAM, je vous présentais la version manuelle du SIG-SAUER 552 fabriqué par Cybergun. Aujourd’hui, je vous présente la version électrique fabriquée par Tokyo Marui. Texte de Laurent Kachler Photos : Stéphane Balle T X repose l’arme, crosse repliée, le bouchon du cache-flamme, la notice, une reproduction d’un couvercle d’une boîte de munition de 5,56 mm qui dissimule un paquet de billes et quelque chose qui ressemble à un chargeur de pistolet (je reviendrai plus tard sur cet accessoire). Sous le fusil, on trouve la tige de nettoyage du canon et de déblocage des billes. La notice a la particularité d’être comme celle du M733, c’est-à-dire de la taille d’un petit livret, et qu’elle est en noir et blanc, comme un livret militaire. Enfin, sans prendre l’arme en main, on voit bien que le fabricant a fait du beau travail. La première chose qui m’a frappé en regardant ce fusil, c’est qu’à l’intérieur du chargeur, il y a des reproductions de cartouches (il y en a une vingtaine au total). Cela rend la réplique encore plus réaliste. La qualité du packaging concernant le SIG 552 ne souffre donc d’aucune critique, ce qui est à ajouter au crédit de out d’abord, vous remarquerez qu’encore une fois, le fabricant japonais a fait des efforts dans la réalisation de la boîte de ce fusil. En effet, tout comme le G3 SAS ou le M733, la boîte du SIG 552 est plus petite que les autres modèles de la gamme. De plus, elle a un aspect militaire. Ainsi, la couleur de la boîte est grise et de nombreuses indications sur le fonctionnement de l’arme réelle, de la réplique et sur leurs caractéris- tiques techniques respectives sont inscrites sur le couvercle. D’autre part, l’emblème des US Navy Seals figure aussi sur le couvercle en référence au fait que c’est à la demande de ce groupe d’élite que SIG a conçu ce fusil. Quand on soulève le couvercle, on est agréablement surpris de voir que le polystyrène n’est plus visible comme dans les boîtes des autres modèles récents. En effet, le polystyrène a été recouvert par du carton sur lequel C’est devenu une habitude, les nouvelles boîtes Marui sont superbes. Le SIG 552 possède une multitude de possibilités pour ajouter des accessoires. Les différents rails permettent d’ajouter une lampe tactique, une poignée ou un système de visée laser. Soft Air Mag Fiche technique : Les marquages sont d’un très bel effet, et pour ne rien gâcher, ils restent fidèles aux originaux, excepté les fantaisies du fabricant. On peut remarquer aussi le sélecteur de tir, à gauche, à trois positions : S pour Safe (sécurité), 1 pour le tir au coup par coup et 20 pour le tir en rafale. Marque : Modèle : 552 Type : Electrique Longueur : 504 mm/730 mm Hauteur : 212 mm Poids : 2,1 kg Capacité du chargeur : 43 billes Vitesse à la bouche : 0,71 J Matière : ABS Fabricant : Marui Référence : 76MAE Prix public généralement constaté : 283,50 e Billes conseillées : 0,20 g Autres : Les organes de visée et le Hop Up sont réglable. La crosse est repliable. Batterie recommandée : 8,4 V 600 mA. Le SIG 552 est fabriqué sous licence Sig-Sauer et Cybergun. Marui qui n’a pas toujours été irréprochable sur ce sujet... Esthétiquement, c’est une belle réplique de la version avec organes de visée traditionnels que Marui a réalisé. Ainsi, la couleur des plastiques utilisés est fidèle au modèle original. Le canon, le garde-main, les organes de visée, la crosse et la poignée-pistolet sont donc noirs tandis que la carcasse et les autres parties du fusil ont un aspect gris-vert et que le chargeur est marron translucide. En ce qui concerne le cache-flamme, il est ouvert sur sa partie avant et il est conforme au standard OTAN. Le guidon se trouve à l’avant du gardemain. Il a la particularité d’être protégé par un protège-guidon en forme de tunnel. Le tireur a le choix entre deux tailles de guidon en fonction de la clarté, sur l’arme réelle, le guidon, mobile, est doté d’un insert tritium. Pour effectuer son choix, l’utilisateur n’a qu’à replier ou déplier le « grand » guidon en fonction des circonstances. Le garde-main est composé de deux demi-coquilles désolidarisables. Il dispose des 10 trous caractéristiques permettant une évacuation de la chaleur provenant du système d’emprunt de gaz Les organes de visée sont très bien reproduits et bien évidemment réglables. Soft Air Mag comme sur l’original. Il dispose aussi de deux rails picatinny : un du côté droit, d’une longueur de 60 mm, et un sous le garde-main d’une longueur de 98 mm. Ces rails permettent de fixer de nombreux accessoires tactiques selon les besoins de l’utilisateur. Enfin, c’est à l’intérieur de ce garde-main que se place la batterie (nous verrons plus loin pour les instructions d’installation). Sur le côté gauche du fusil, juste à l’avant du garde-main, il y a un anneau de grenadière. Quant à la carcasse, il y figure sur le côté gauche les marquages en lettres blanches « SIG ARMS Inc. Exeter Nh. Made in Switzerland Cal. 223 », « SIG 552-2 Commando 0531 » ainsi que le poinçon de SIG (notez que les marquages sont sous licence Cybergun). Sur le côté droit de la carcasse, il y a le levier d’armement qui permet d’accéder à la molette de réglage du Hop-Up, que nous détaillerons plus loin dans l’article. De ce même côté de la carcasse, on trouve les marquages (toujours en lettres blanches) « Restricted for law enforcement / governement use and / or export only » qui ne sont que des inscriptions imaginaires à des fins commerciales. En ce qui concerne le sélecteur de tir, il est ambidextre, comme sur l’ensemble de la série des SIG. Ce sélecteur possède trois positions : sécurité (position 0), semi-automatique (position 1), et automatique (position 20). Par contre, le XI cant japonais. Enfin, cette réplique utilise une batterie de 8,4V 600 mAh, qui se loge à l’intérieur du garde-main, ce qui est déjà pas mal étant donné la taille de ce dernier. — Le SIG 552 en action — Les répliques Marui sont reconnues pour être des armes haut de gamme, alors quoi de plus normal que de posséder sur le SIG 552 un Hop-Up réglable. SIG 552 n’a pas la fonction Burst comme ses prédécesseurs, ce qui supprime une cause de panne de la série 550/551. Sur la partie supérieure de la carcasse se trouve la hausse. Cette dernière est réglable en fonction de la distance de tir. Sous la hausse, côté gauche de la carcasse se trouve un anneau de grenadière. Le pontet a la particularité de pouvoir s’ouvrir sur le côté afin de permettre à l’utilisateur de se servir de sa réplique en portant des gants. Quant à la crosse, elle est pliante. Pour la déplier, il faut appuyer sur le bouton qui se situe sur le côté gauche du fusil au niveau de la crosse. En position repliée, elle se fixe sur le côté droit du fusil au niveau de la partie inférieure du gardemain. Pour la replier, il faut dégager la crosse de son point d’attache (sans tirer dessus, mais en utilisant le pouce comme levier) puis la rabattre en appuyant sur le bouton de déverrouillage de la crosse. Le fabricant a amélioré la conception de la crosse qui était jusque-là un des points faibles de la série des SIG, il faut tout de même éviter de la plier sans presser à fond le bouton de déverrouillage, au risque casser la crosse. On peut aussi fixer à l’arrière de la crosse une sangle grâce à un anneau de grenadière qui se situe à l’intérieur de la crosse. Enfin, le chargeur est une réplique d’un chargeur de 20 coups. Comme l’original, il est translucide. Marui a poussé le réalisme jusqu’au maximum puisque le chargeur contient une vingtaine de cartouches de 5,56 mm, vides bien entendu. Il est possible aussi, comme sur l’original, de coupler des chargeurs entre eux sans aucun accessoire particulier. Les principales caractéristiques techniques du SIG 552 de Marui sont les suivantes. Cette réplique est un modèle électrique avec lequel on peut tirer en semiautomatique ou en automatique. Ce fusil pèse 2 100 g et ses dimensions sont conformes au modèle original. Ainsi, il a une longueur de 504 mm crosse pliée et de 730 mm crosse dépliée. Sa hauteur totale est de 212 mm et sa largeur est de 65 mm. Son chargeur a une capacité de 43 coups mais les chargeurs de 50 coups et les chargeurs option de 220 coups des précédents modèles de SIG sont compatibles. Sur ce modèle, le Hop-Up est réglable afin d’affiner la trajectoire de la bille. Le moteur utilisé est un EG 1000, c’est-à-dire le plus performant des moteurs proposés par le fabri- Marui nous a concocté un nouveau système de chargement des billes. Plus petit et plus pratique que l’ancienne tige en plastique, ce nouveau « speed load » ravira les joueurs. XII Tout d’abord, il faut charger la batterie. Comptez entre une et deux heures en fonction de votre chargeur de batterie. Puis, une fois la batterie chargée, branchez-la à l’intérieur du garde-main. Celui-ci est composé de deux parties. Pour l’ouvrir, il faut ôter la goupille qui se situe à l’arrière du garde-main et à l’avant de la carcasse. Ensuite, il faut tirer vers l’arrière la partie basse du garde-main afin de dégager la partie haute en dessous de laquelle se situe l’emplacement de la batterie. Il ne reste plus qu’à brancher la batterie à la prise. Enfin, il faut remonter le garde-main dans le sens inverse des opérations indiquées ci-dessus. Ensuite, il faut sortir le chargeur en appuyant sur le bouton d’éjection du chargeur qui se situe à l’avant du pontet. Puis, il faut remplir le chargeur. C’est à ce moment qu’intervient la fameuse réplique de chargeur de pistolet que l’on découvre en ouvrant le couvercle de la boîte du fusil. En effet, ce chargeur est en fait le nouvel accessoire permettant de remplir les chargeurs dits « d’origine ». Marui appelle cet accessoire le « speed loader ». Grâce à celui-ci, vous n’aurez plus besoin des tiges de rechargement encombrantes et assez fragiles. Vous pourrez l’utiliser pour remplir n’importe quel chargeur d’origine de fusil électrique, cartouche de fusil à pompe Marui ou chargeur de pistolet adapté à ce mode de rechargement. L’avantage avec cet accessoire, c’est qu’il est petit et qu’il a la forme d’un chargeur de pistolet. On pourra donc le ranger aisément à l’intérieur d’un porte-chargeur adapté. Sachez que le « speed loader » est disponible à part chez votre revendeur (réf. : 603021). Pour le faire fonctionner, il n’y a rien de plus simple. Il faut d’abord ouvrir la trappe qui se situe à l’arrière du La dernière nouveauté pour relever la qualité de reproduction, le chargeur laisse apparaître un fac-similé des cartouches. On remarquera aussi la reproduction du système d’assemblage des chargeurs. Soft Air Mag « speed loader ». Le sens d’ouverture de cette trappe est indiqué dessus. Ensuite, il faut verser les billes à l’intérieur. Notez que le « speed loader » a une contenance de 110 coups (soit deux chargeurs d’origine en moyenne). Ensuite, refermez la trappe. Juste à côté de cette dernière, il y a un poussoir qui permet de faire sortir les billes. Ce poussoir a la possibilité d’être maintenu en position bloquée, si l’utilisation n’est pas immédiate, en le pressant vers le bas et en appuyant sur le bouton de verrouillage qui se situe sur le côté du chargeur. Lorsque le poussoir est rabattu, il est plus simple de ranger le « speed loader » à l’intérieur d’un porte-chargeur. Pour déverrouiller le poussoir, il suffit d’appuyer à nouveau sur le bouton de verrouillage. Pour remplir le chargeur, il vous faut donc positionner le chargeur rapide sur la tête de chargeur et de presser le poussoir jusqu’à ce que le chargeur soit rempli. Une fois le chargeur rempli, il n’y a plus qu’à réinsérer le chargeur dans son logement. Si vous avez à remplir un chargeur option, ouvrez la trappe qui se situe sur le dessus du chargeur, versez-y en vrac 220 billes, fermez la trappe puis insérez le chargeur dans son logement. Pensez, si vous utilisez un chargeur option à remonter la molette qui se situe sous le chargeur et ce jusqu’à ce que le ressort soit compressé (le « clic, clic » se transforme alors en « clac, clac »), une fois seulement après que le chargeur ait été introduit dans son logement. Enfin, avant de tirer, vous n’aurez plus qu’à régler le guidon et la hausse en fonction de vos besoins et à mettre le sélecteur de tir sur la position souhaitée. Notez que cette réplique dispose d’un système Hop-Up réglable si la trajectoire de la bille ne vous convient pas. Pour accéder à la molette de réglage, tirez le levier d’armement vers l’arrière. Sur cette molette, vous trouverez les indications nécessaires au réglage du Hop-Up. Tournez la molette dans le sens de la flèche pour faire monter la bille et inversement pour la faire descendre. peuvent rivaliser avec le SIG 552 en termes d’encombrement et de performance. Notez toutefois que seuls les deux premiers modèles utilisent des moteurs EG 1000. — Et au niveau des accessoires ? — Comme sur tous les fusils électriques Marui, le cache-flamme se dévisse, laissant apparaître un filetage de 14 mm (pas inversé). Ce filetage permet de fixer un silencieux en le vissant dessus. Ensuite, comme je l’ai dit plus haut, vous pouvez utiliser des chargeurs d’origine d’une capacité de 50 coups ou des chargeurs de plus grande capacité (220 coups). D’autant plus que sur les SIG, il est possible de coupler les chargeurs entre eux sans les scotcher ou sans utiliser de coupleur de chargeurs grâce au système de couplage des chargeurs breveté par SIG et que Marui a bien reproduit. Ensuite, vous pouvez fixer des accessoires tactiques grâce aux deux rails Picatinny présents sur le garde-main. Sur le rail latéral, vous pourrez fixer des accessoires du type lampe tactique ou laser. Sur le rail inférieur, vous pourrez aussi fixer une lampe tactique ainsi qu’une poignée de type R.I.S. (Rail Interface System). L’utilisation d’une poignée de ce type donne au tireur un meilleur confort et une meilleure stabilité dans la prise en main de la réplique. Vous pouvez aussi fixer de nombreux accessoires d’aide à la visée tels que point rouge ou lunette grâce à deux types de rails de montage. En effet, il existe un rail de montage bas (à même la carcasse) qui est en fait un rail de type Weaver et un rail de montage plus haut. Tous deux se fixent sur la partie haute de la carcasse en prenant appui à la fois sur l’avant de la carcasse et sur l’arrière de la carcasse à l’aide d’une vis qui vient se loger à l’intérieur de la hausse. On utilisera plutôt le montage bas pour fixer un point rouge et le montage haut pour fixer une lunette. Enfin, vous pourrez fixer, si vous le désirez, un appui-joue sur la crosse en fonction de vos besoins. Si par malheur lors d’un tir, il vous arrive d’entendre un bruit sourd et que plus aucune bille ne sort du canon, ne vous inquiétez pas, c’est seulement une bille qui s’est coincée. Si cela vous arrivait, enlevez le chargeur, passez en mode semiautomatique, tirez trois coups afin de tenter de décoincer la bille. Si vous n’y arrivez pas, prenez la tige de déblocage des billes fournie avec votre réplique, rentrez-la dans le canon et tentez de pousser la bille afin qu’elle tombe par le puit de chargeur. Si vous n’y arrivez pas, ne tentez rien d’autre et rapportez votre réplique à votre revendeur sinon vous risquez de casser quelque chose. En conclusion, je trouve que le SIG 552 est une réplique bien réussie. J’aime beaucoup son faible encombrement (en termes de poids et de dimension), son look tactique et ses performances au tir. J’ai vraiment craqué pour la réplique des cartouches de 5,56 mm dans le chargeur. De plus, j’ai apprécié le fait que Marui ait proposé d’origine cette réplique avec deux rails Picatinny car cela offre de nombreuses possibilités de modularité. Par ailleurs, tout comme pour le G3 SAS ou le Colt M733, je trouve que la boîte ainsi que la présentation du fusil à l’intérieur de la boîte sont bien réussies. Enfin, j’ai adoré le «speed loader», car il est très petit et très facile d’utilisation. En plus, il a un look sympa. m — Qu’en est-il des performances ? — En moyenne, le SIG 552 tire à 84 m/s soit une puissance de 0,71 joule avec des billes de 0,20 g. Cette puissance et cette vitesse initiale sont tout à fait correctes étant donné le gabarit du fusil, la longueur de canon et le type de batterie utilisé. Avec une batterie de 8,4 V 600 maH, on obtient en rafale une cadence de tir d’environ 750 coups par minute. Sur cible, les résultats sont tout à fait satisfaisants puisqu’en moyenne, on obtient un groupement de 120 mm à 20 m de distance. Vous obtiendrez les meilleures performances de tir avec des billes blanches de 0,23 g. Parmi tous les modèles Marui existant, seuls le Colt M4 A1, le H&K G36C et le H&K MP5 A4 Soft Air Mag Le montage de la batterie est un moment délicat. Il faut faire attention à bien enfiler l’accu et à refermer la carcasse correctement. J’attire votre attention sur le fait que les batteries à coque plastique dur ne rentrent pas dans le garde-main, il faut avoir une batterie gainée d’un film thermos-rétractable. XIII Depuis que l’Air Soft existe, on a pu constater que les répliques et les accessoires les concernant ont beaucoup évolué. Certains diront par contre qu’en ce qui concerne les billes, ce n’est pas du tout le cas. Et ils iront même jusqu’à dire que l’évolution est nulle. Mais ils se trompent lourdement. – Qu’en est-il des billes actuellement disponibles ? – Texte de Laurent Kachler Photos : Stéphane Balle E n effet, bien que cela ait mis du temps, les fabricants se sont intéressés aux améliorations possibles de la bille qui reste encore sans contestation possible l’élément le plus important dans le bon fonctionnement des répliques. En fait, la bille détermine la précision du tir. Afin d’orienter le mieux possible leurs travaux, les fabricants sont partis des données théoriques et ce, dans le but de fournir la meilleure bille offrant la meilleure précision possible. — Qu’en est-il de cette théorie ? — En théorie, pour qu’un tir soit précis, il faut d’abord que le canon soit parfaitement lisse, rectiligne et qu’il ait un diamètre régulier d’une extrémité à l’autre. Aujourd’hui, les canons standard disponibles dans les répliques ont un diamètre de 6,10 mm. Cette cote est respectée sur les deux bords XIV du canon, sur le joint caoutchouc et empêche l’air de circuler correctement autour de la bille. Le joint n’agrippe plus la bille pour la faire tourner. D’ailleurs, cette règle se vérifie aussi sur le canon d’une vraie arme qui doit être parfaitement sec. Outre le canon, il faut aussi que le mécanisme interne permette une pression et une vitesse de bille constantes à chaque départ de coup. Aujourd’hui, les répliques offrent cette régularité dans le tir. Les billes, quant à elles, doivent être parfaitement rondes, lisses (sans défaut de fabrication), de poids identique et de diamètre constant sur toute la surface de la bille. En ce qui concerne le poids des billes à adopter, cela dépend de vos attentes. Ainsi, plus leur poids est faible et plus la vitesse est forte. Plus leur poids est élevé, plus la précision est bonne. En fait, la meilleure bille est une bille lourde et rapide à la fois. C’est la raison pour laquelle on conseille généralement les billes de 0,23 g (pour des Soft Air de 0,5/0,6 joule minimum, avec Hop-Up réglable). Pour ce qui est de son diamètre, la bille doit avoir en théorie un diamètre inférieur ou égal à 5,96 mm. Si une bille plus grosse est utilisée, il y a des risques d’incompatibilité avec certain type de canons (comme les canons dits de précision de 6,04 mm). Il faut au minimum un jeu de 0,07 mm entre le diamètre interne du canon et le diamètre de la bille . Afin de donner un ordre de comparaison, sur des cotes si petites, sachez par exemple que 0,02 mm correspond à l’épaisseur d’un papier de cigarette à rouler. Mais, la réunion de toutes ces caractéristiques sur une bille est difficile du fait d’un certain nombre de contraintes techniques de production. Aujourd’hui, comme tous les éléments mécaniques des répliques respectent la théorie, il ne reste plus qu’à améliorer les billes afin d’atteindre la précision optimale. des canons mais au milieu, leur diamètre est plus petit. Ce défaut qui est dû à des contraintes physiques, techniques et de production est en voie de résolution. Mais il faut aussi que le canon soit parfaitement sec. C’est-à-dire que toute utilisation d’huile dans le canon et même l’huile silicone APS3 est néfaste pour la précision du tir. En effet, c’est l’air autour de la bille qui assure sa stabilité et le glissement car il n’y a rien de mieux que l’air pour éviter le frottement. De plus, les canons qui sont utilisés dans les répliques sont en laiton. Or, le laiton est une matière qui n’a pas besoin d’être lubrifiée étant donné qu’il a la propriété d’être autolubrifiant. Donc, si vous rajoutez de l’huile dans votre canon, vous constaterez rapidement les effets suivants : accumulation d’impuretés (terre, sable, poussière...) dans le canon du fait du caractère « collant » de l’huile, mais aussi perte de vitesse et annulation de l’effet du Hop-Up étant donné que l’huile se répand sur les parois Jusqu’à présent, les billes japonaises des grands fabricants étaient considérées comme étant les meilleures billes au monde. Mais, on a récemment constaté qu’elles étaient de moins bonne qualité en termes de cote et de poids que celles disponibles au Japon. Certaines informations prétendent que ces fabricants réservaient leurs rebuts aux marchés exports. Pour le consommateur lambda, c’est assez difficile à comprendre. D’ailleurs, la plupart considèrent toujours les billes japonaises comme les meilleures, simplement parce qu’elles n’ont jamais détérioré leur réplique. Et pour cause, ces billes ont une taille bien inférieure au diamètre du canon, et se sont uniquement les trop grosses billes qui posent des problèmes de fonctionnement. Avec un pied à coulisse, il est facile de se rendre compte de ce genre de chose, mais à l’œil nu, c’est une autre histoire. C’est une des raisons pour lesquelles certaines de ces billes seront moins distribuées en France. Mais, il y a aussi une rai- Soft Air Mag son économique. En effet, les billes sont contraignantes à importer car elles ont un poids considérable lorsqu’elles sont envoyées par container. Or, en matière d’expédition, plus le poids à expédier est élevé, plus les frais d’expédition sont élevés. Suite à cela, Cybergun s’est fixé comme objectif de faire fabriquer des billes en Europe pour favoriser la baisse des coûts et l’outil de production européen. Le cahier des charges était simple. Conscient des contraintes liées à la production des billes, Cybergun a demandé que les billes respectent une tolérance de +/- 0,02 mm sur le diamètre. Il en résulta les billes ASGK « Spécial Selection » dont la particularité était que leur conformité faisait l’objet d’un contrôle qualité avant leur expédition. La qualité de ces billes était exceptionnelle (bien meilleure que celle des billes japonaises exportées) mais, cette qualité n’était respectée que sur des quantités réduites du fait des contraintes de production. Plus tard, la hausse de la demande en billes a entraîné une baisse de la qualité des billes car le fournisseur n’a pas été assez réactif. En tant que distributeur, Cybergun a réagi dès les premiers signaux d’alerte sur cette baisse de qualité. Cybergun s’est donc mis à la recherche d’un nouveau fournisseur qui pourrait respecter leur cahier des charges et ce, même sur de grandes quantités. Le fournisseur qu’il a sélectionné fabrique des billes dites de « très bonne qualité ». Ainsi, chaque bille a un diamètre qui varie de +/- 0,015 mm sur toute la surface de la bille. Sur l’ensemble du paquet, la variation n’est que de plus ou moins 0,02 mm. Ce sont donc désormais ces billes qui sont proposées en remplacement de billes Cybergun « Special Selection ». Ce sont d’abord des pots de 0,20 g et de 0,25 g qui sont disponibles. Quant aux pots de 0,23 g, ils seront disponibles un peu plus tard. Les pots de ces nouvelles billes sont facilement reconnaissables. En effet, ce sont les mêmes pots de billes que les billes Cybergun à la différence près que l’étiquette est, non plus collée à l’extérieur du pot, mais simplement glissée à l’intérieur du pot. Par ailleurs, le couvercle des pots est scellé et non plus simplement vissé. Bien que ces billes soient de très bonne qualité, Cybergun a sélectionné un autre fournisseur japonais de confiance qui propose des billes d’une exceptionnelle qualité. En effet, ce fournisseur garantit sur chaque bille un diamètre constant avec une tolérance zéro. C’est-à-dire que sur chaque bille, il n’y a aucune variation du diamètre et ce, sur l’ensemble de la surface de la bille. Quant à l’ensemble du paquet, le fournisseur garantit une variation du diamètre de +/- 0,01 mm. Avec ces billes, on est très proche de la bille parfaite et c’est vraiment exceptionnel, car fabriquer des billes de cette qualité est ce qu’il y a de plus difficile dans l’injection plastique. Leur état de surface est aussi parfaitement lisse et sans aucune aspérité. Au vu de leur qualité, ces billes conviennent à tous les modèles d’Air Soft Gun et donneront entièrement satisfaction pour le tir de précision. Ces billes, qui sont déjà disponibles dans les magasins Cybergun sous le nom « Expert » en 0,20 g et 0,25 g, ont un paquet facile à repérer. En effet, elles sont conditionnées dans des boîtes en carton bleu foncé. Et apparaîtront bientôt dans une boîte carton, de couleur noire, en 3 500 pour la 0,20 g (15,50 euros) et 2 500 pour la 0,25 g (15,50 euros). Puis, la 0,30 g sera disponible. Maintenant avec ces deux nouvelles billes, vous n’aurez plus d’excuses pour ne pas toucher votre cible avec une précision parfaite. m C’est possible ! Nous vous proposons de compléter votre collection de Soft Air Mag. BON DE COMMANDE Entourez les numéros de SAM qui vous manquent et adressez un chèque à l’ordre de Cybergun à l’adresse suivante : Bernard, BP 87, 91072 Bondoufle Cedex. Je désire réçevoir les Numéro(s) de Soft Air Mag suivants : 1 • 2 • 3 • 4 • 5 • 6 • 7 • 8 • 9 • 10 • 11 • 12 • 13 • 14 • 15 • 16 • 17 • 18 • 19 • 20 1 numéro : 2 numéros : 3 numéros : 4 numéros : 5 numéros : 6 numéros : 7 numéros : 8 numéros : 9 numéros : 10 numéros : Soft Air Mag 1,50 l 2,65 l 3,10 l 3,50 l 4,35 l 4,80 l 5,20 l 5,65 l 6,40 l 6,85 l 11 numéros : 7,30 l 12 numéros : 7,70 l 13 numéros : 8,10 l 14 numéros : 8,50 l 15 numéros : 8,90 l 16 numéros : 9,70 l 17 numéros : 10,20 l 18 numéros : 10,70 l 19 numéros : 12,00 l Je joins un chèque d’un montant de ................. Euros Nom : ......................................................... Prénom : ..................................................... Adresse : .......................................................................................................................... Code postal : ................................ Ville : ........................................................................ XV Vous trouverez toujours les billes qui conviennent le mieux à votre réplique soft air chez Cybergun. (tolérance de ± 0,02 mm), les billes "Expert" (pour les joueurs et les avertis). Que vous ayez un Pocket, un Power, un Hop Up® ou encore notre toute dernière innovation technologique, les répliques soft air tirant des billes 6 mm au CO2 (Smith & Wesson Sigma, Desert Eagle .50 AE), vous aurez le choix entre une large gamme de billes jaunes ou blanches (0,12 et 0,20 g), les toutes nouvelles billes vertes (meilleur rapport qualité/prix), les billes Cygergun Si vous souhaitez découvrir tous ces produits et bien d'autres, courez vite dans un espace spécialisé, un corner ou un Cybergun store. Vous en avez forcément un près de chez vous (liste sur cybergun.com). 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