Histoire du village
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Histoire du village
HISTOIRE DE TAKORABT N’ATH ABBAS *Recherche réalisée par : El-Hachemi Oukil ♦SOMMAIRE♦ *PREMIER CHAPITRE* - Présentation géographique du village de Takorabt. *DEUXIEME CHAPITRE* - Présentation à l’histoire de Bougie. - Bougie médiévale, modern et les menaces espagnoles et turques. - La dynastie Hammadide à Bougie. - L’arrivée des espagnoles à Bougie. *TROISIEME CHAPITRE* - L’arrivée du prince Hammadite Abdrrahman Ibn Abd El Aziz à Takorabt. - L’origine des mots « Takorabt » et « Ath Abbas ». - Les écoles coraniques de Takorabt à l’époque de Sidi Abdrrahman « Thimaamrin ». - La naissance de Sidi Yahia El-Idli à Takorabt. - Les origines des familles de Takorabt. *QUATRIEME CHAPITRE* - La relation entre le village de Takorabt et le royaume de la Kalaa des Beni Abbas. *conclusion 2 HISTOIRE DE TAKORABT N’ATH ABBES : « C'est l'homme qui fait l'histoire et non pas l'histoire qui fait l'homme. » : Henri Massis. « L'homme n'est pas entièrement coupable: il n'a pas commencé l'histoire; ni tout à fait innocent, puisqu'il la continue. » : Albert Camus. DEDICACE ; Je dédie ce modeste travail à ma famille, mes amis, l’association Tacemlit n’Tqwerrabt, ceux qui m’ont aidé à réaliser cette recherche et tous les habitants de Takorabt. 3 REMERCIMENTS Je voudrais, tout d’abord, rendre grâce aux intellectuelles de Takorabt qui ont émerveillé mes yeux par une fresque de connaissances, de savoir, d’aide à réaliser ce modeste travail. Ce témoignage d’une époque qui laisse des siècles dissimulés dans le passé de notre beau village, n’aurait jamais peut-être paru, s’il n’avait pas d’initiative et d’aide de la part de ces gens, et ne furent découvert dans ces pages de réflexion sur l’histoire ancienne de l Algérie, plus précisément de notre région, et encore de notre village. Comme était large et profonde cette histoire qui concerne notre village Thighra N’ath Abbes ; « Takorabt », et ce n’est jamais sans émotion que l’on parcourt ces pages, quand on sait qu’elles ont été vécues, dictées par les ancêtres et les historiens. NON vraiment après des siècles, pouvons-nous vivre sur cette chère terre natal, admirer sa beauté, y mourir même et avoir tout oublié ! J’ai, par ailleurs, assez remercier l’association Tacemlit n’Tqwerrabt pour la disponibilité et la promptitude qu’ils ont manifesté chaque fois que j’ai les ai sollicités pour des informations et des précisions utiles à mon travail. 4 *PREMIER CHAPITRE* GEOGRAPHIQUE PRESENTATION GEO GRAPHIQUE DU VILLAGE DE TAKORABT : -Situation Géographique : Le village Takorabt, village berbère d'Algérie, situé à 80 Km au sud ouest de la Wilaya de Béjaia (Ex Bougie). Takorabt fait partie de la région N'Ath Abbes qui porte le nom du royaume de Stuikch il ya mille « 1000 » ans, celui-ci s'étend de la vallée de la Soummam jusqu'aux hauteurs des chaînes montagneuses des Babors et des Bibans. Takorabt bordé au nord par la commune d'Ait Rzine, au sud par la commune d’Ighil Ali dont il fait parti administrativement, à l'est par les villages Belayel et Ath Sradj ,à l'ouest par deux villages aussi Thawrirth et Thalefsa qui font parti de la commune d’Ait Rzin . Le village de Takorabt compte environ 1100 habitants ; « Recensement de 2008 ». Il fait partis aussi de la Daira d'Ighil-Ali qu’est composée de deux grandes communes : La commune d'Ighil-Ali: comprenant les villages qui suivent:Takorabt,Ath saci,Azrou,Tabou3nante,Zina,Ath sradj,Tazla,Belayel,La Kalaa,Tiniri,Moka,Illougane ,Boni. La commune de Guendouze (Ath R'zine aussi):comprenant les villages qui suivent: Guendouze,Bouchekfa,Thighilt Ou maggel,Thalefsa,Thaourirt ouavla,Guenzath,Tiziualouane,Handis,Ouizrane,Iwgranane,Thaourirt mhand u moussa, I alouanene,Aourir et Jdhidha. 5 Ces deux grands villages qui composent la Daira D'Ighil-Ali et Guendouze appartiennent au Arche N'Ath Abbes c'est a dire a la dynastie des Ath Abbas. Takorabt fût le berceau et le noyau du royaume berbère des Ath Abbes, et la Kalaa N’Ath Abbes dont l’origine de ce royaume fut le village de Takorabt, un royaume fort qui a connu plusieurs émirs durant le règne de l’empire ottoman, dont Sidi Abdrrahman, aïeul des El Mokrani venu de la Kalaa des Hammadites de Bougie à Takorabt juste après l’invasion espagnole en janvier 1510 guidée par Pedro Navaro, puis son fils le sultan Ahmed fonda la Kalaa de Beni Abbes « le fils de Sidi Abdrrahman »une forteresse inexpugnable perchée sur le sommet d’une colline à plus de 1200m d’altitude, au milieu d’un grand massif montagneux. *Je compte aborder son histoire « Takorabt », selon les résultats de ma recherche. 6 -CARTES INDIQUENT INDIQUENT LA SITUATION SITUATION GEOGRAPHIQUE DU VILLAGE DE TAKORABT : Figure 1 *TAKORABT, village berbère d'Algérie, situé à 80 Km au sud ouest de la Wilaya de Bejaia (Ex Bougie). *Ce village fait partie de la région N'Ath Abbes qui s'étend de la vallée de la Soummam jusqu'aux hauteurs des chaînes montagneuses des Babors et des Bibans. 7 SITUATION GEOGRAPHIQUE DE TAKORABT Figure 2 *Deux cartes indiquent la situation géographique du village de Takorabt de son vrai nom; Thighra N’Ath Abbas, situé à Ath Abbes, Kabylie, Algérie. 8 *Carte indique la situation géographique du village de Takorabt par rapport aux communes de la wilaya de Bejaia : Figure 2 * Le village de Takorabt 9 Figure 3 La plupart des maisons du village de Takorabt sont couvertes en tuiles, il y en a cependant en chaume et en terre. Le bois employé dans la construction est le pin maritime et le bois d’oliviers. La mosquée aussi couverte en tuiles *Photo prise en haut du village ; mars 2008. ________________________________________________________ *REFERANCES : Figure N01 :www.googleEarth.com. Figure N 02 : carte schématisé par El-Hechemi Oukil. Figure N 03 : découpage administratif des communes de la willaya de Bejaia édition 2008. Figure N 01 : photo prise en haut du village «mars 2008 ». 10 *DEUXIEME CHAPITRE* PRESENTATION A L’HISTOIRE DE BEJAIA : On ne peut pas parler de l’histoire d’Ath Abbes et de Takorabt en particulier, sans parler de l’histoire de Bejaia « Ex Bougie », qui fut une grande dynastie de l'époque Hammadide. Car Takorabt fût le berceau et le noyau du royaume berbère des Ath Abbas, ce village qui a donné naissance au royaume de la Kalaa N’Ath Abbes : bâtie sur le modèle de celle des Beni Hammad ; Position stratégique, accès difficile, portes gardées et muraille tout autour, dont l’origine de la Kalaa N’Ath Abbes fut Takorabt(le sultan Ahmed fondateur de la Kalaa fils de l’émir Hammadid Abdrrahman fondateur de l’école coranique de Takorabt « connu sous le nom de SIDI ABDRRAHMAN) et l’origine de ce prince est la dynastie Hammadid de Bougie. La région a connu plusieurs émirs durant le règne de l’empire ottoman, lorsque Bejaia est tombée entre les mains des Espagnols en janvier 1510 par Pedro Navarro « marin et ingénieur militaire espagnol », le prince Abdrrahman Ibn Abd Al Aziz « connu sous le nom de Sidi Abdrrahman », replia à Beni Abbas, venu d’abord s’installer en avril 1510 à Takorabt (probablement le 13avril 1510 ) et fonda deux écoles coraniques, puis son fils Ahmed lui succéda et se donna le titre de roi après avoir fondé la Kalaâ N’Ath Abbes, une forteresse inexpugnable perchée sur le sommet d’une colline à plus de 1200m d’altitude, au milieu d’un grand massif montagneux, entourée de forêts de pins d’hales et de pinèdes . *Takorabt une nouvelle page a commencé dans son histoire en avril 1510. Une nouvelle ère a commencé autour du prince Hammadite Abdrrahman Ibn Abd Alaziz, qui est venu de Bougie, fuira au danger espagnole, et installa au bas du village. 11 BOUGIE MÉDIÉVAL ET MODERNE, ET LES MENACES ESPAGNOLES ET TURQUES TURQUES : Bejaia : Bgayet en kabyle et transcrit en tifinagh ; Bougie étant l'ancien nom français de la ville, Saldae au temps des Romains et Vaga qui veut dire les ronces en libycoberbère. Connue à l'époque romaine sous le nom de Saldae, elle devient au Moyen Âge l'une des cités les plus prospères de la côte méditerranéenne, capitale de grandes dynasties musulmanes. D'abord connue en Europe grâce à la qualité de ses chandelles faites de cire d'abeille auxquelles elle a donné son nom, Bougie a également joué un rôle important dans la diffusion des « chiffres arabes » en Occident. -Étymologie du mot Bejaia : Le mot bougie n'est apparu dans la langue française qu'au XIVe siècle. Tiré de Bugaya, cette ville d'Algérie qui fournissait une grande quantité de cire pour la fabrication des chandelles. La bougie comme telle fut développée au milieu du XIXe siècle, et se distingue de la chandelle par sa matière première et l'utilisation d'une mèche de coton tressé. Le tressage permet à la mèche de se courber et de se consumer : inutile alors de la moucher. La misérable chandelle disparaît alors, et la cire perd de son intérêt. De par son histoire plus que millénaire, Béjaïa est l'une des plus anciennes villes d'Algérie. En-27/-26, l'empereur romain Auguste fonde la colonie Julia Augusta Saldensium Septimana Immunis à l'intention des vétérans de la Légion : Legio VII Claudia. Cette ville de Saldae est intégrée à la Maurétanie Césarienne en 42 de notre ère. Elle est mentionnée comme étant un siège épiscopal au Ve siècle. Une inscription du second siècle qualifie Saldae de « Civitas Splendidissima ». Selon Léon Renier, cette inscription a été transportée au musée algérien du Louvre, à Paris. Plusieurs 12 amphores, des mosaïques, des chapiteaux, des pièces de monnaies ont été trouvés par les archéologues lors de récentes fouilles. Au Moyen Âge, le port joue un rôle politique de premier plan. La dynastie berbère des Hammadides, en conflit avec celle des Almoravides, décide de transférer sa capitale de Qall'a vers Bgayet. La ville, qui est devenue l'une des cités les plus prospères de la côte méditerranéenne, repousse une expédition génoise en 1136. En 1152, elle est prise par les Almohades. La ville a connu un tel développement que selon Léon l'Africain, elle est peuplée de plusieurs dizaines de milliers de personnes, essentiellement des Kabyles et des Andalous. À cette époque, Béjaïa était un grand centre intellectuel, où résidaient des savants comme Sidi Boumedienne, Ibn Hammad, Abd al-Haqq al-Ishbili et Abu Hamid al-Sarir. En 1202, Leonardo Fibonacci, grand mathématicien de l'ère chrétienne du monde occidental, en rapporta les « chiffres arabes » et la notation algébrique (dont certains attribuent l'introduction à Gerbert d'Aurillac). Ceci illustre les liens entre la vitalité commerciale des villes d'Italie de l'époque et la créativité scientifique et artistique de leurs membres. Devenue une redoutable ville de corsaires au XIVe siècle, la ville est prise par l'Espagnol Pedro Navarro en 1510; l'occupation dure jusqu'en 1555. A- L’Époque médiévale : Vers le milieu du XIe siècle siècle, la carte politique du Maghreb est bouleversée. Le royaume berbère des Hammadides, en conflit avec les Almoravides à l’Ouest et avec les Zirides à l’Est, transfère sa capitale de la El-Kalâa vers l'actuelle Bejaia. L’antique Saldae inaugure ainsi son rôle historique et deviendra l’une des villes les plus prospères du Maghreb. En 1136, elle repoussa une expédition de la flotte gênoise, mais fut prise par les Almohades en 1152. Elle redevint une place commerciale, scientifique et culturelle prospère sous les Hafsides du XIIIe au XVe siècle av. J.-C. Cette période médiévale 13 représente l’âge d’or de la ville, notamment grâce à l’impulsion du prince Hammadide al-Nasir. Tour à tour capitale d’un État indépendant, puis chef-lieu de province d’un empire, la configuration de sa population (qui selon le voyageur Léon l'Africain s’éleva à plusieurs dizaines de milliers d’habitants) était très significative. Cette population était constituée en majorité de lettrés et commerçants Kabyles et d’habiles artisans andalous organisés en communauté dite (al-Jama`a al-Andalusiya) cohérente, habile et dirigée par un cheikh appelé également (Amezwar Ayt-Wandlus). Enfin il y avait une minorité juive autochtone ou réfugiée d'Espagne, ainsi qu’une colonie chrétienne. La présence de cette dernière est attestée par la fameuse lettre du pape Grégoire VII au souverain al-Nasir en 1076. Selon Mas Latrie qui a publié ce document d’archive, « jamais pontife romain n’a aussi affectueusement marqué sa sympathie à un prince musulman ». Par la suite, les relations officielles et commerciales avec les républiques chrétiennes de Gênes, Pise, Venise, Marseille, Catalogne et enfin Majorque sont caractérisées par la signature de traités de commerce, de paix, traités sur les biens des naufragés… L’importance de ce commerce est illustrée par la présence dans la ville de Founduks et de consultats de ces républiques chrétiennes : Achat de marchandises maghrébines et sahariennes, de produit de l’artisanat local, notamment les « petites chandelles » de Bougie. En effet, selon le géographe Al Idrissi : « Les marchands de cette ville sont en relation avec ceux de l’Afrique occidentale ainsi qu’avec ceux du Sahara et de l’Orient ». « Les vaisseaux qui naviguent vers elle » passaient par l’arceau de Bab El-Bahr (la porte de la mer) et faisaient réparer leurs avariées sur les chantiers de Dar es Senaa (Arsenal). Le rôle joué par Bougie dans la transmission du savoir au Moyen Âge est confirmé par les séjours plus ou moins longs de personnalités scientifiques et littéraires prestigieuses, versées dans tous les domaines de la connaissance : le métaphysicien andalou Ibn Arabi, le mathématicien italien Leonardo Fibonacci, le philosophe catalan Raymond Lulle, l’historien Ibn Khaldun, le poète sicilien Ibn Hamdis… Il en est de même pour les personnalités religieuses (Sidi-Bou-Medienne, Sidi Bou Saïd, ath14 Thaaliby,..) et les voyageurs (Al Idrissi, Ibn Battuta, Léon l'Africain…). Rappelons enfin que le Mahdi Almohade Ibn Tûmart y déploya son activité réformatrice, notamment par sa prédication en langue berbère. C'est durant son éxile à Mellala, un petit village près de la ville qu’il rencontra le célèbre Abd ElMumin (qui lui succédera à la tête de l’empire almohade) et lui enseigna sa doctrine unitaire). B- L’Époque moderne : Le milieu du XIVe siècle fut marqué par la recrudescence de la « course ». Selon Ibn Khaldoun, les Bougiotes ne tardèrent pas à se signaler parmi les corsaires les plus redoutés des marins chrétiens. Voulant établir des comptoirs de type colonial sur la côte algérienne, l’Espagne envoya Pedro Navarro pour s’emparer de la place en 1510. Les fortifications seront renforcées, mais la ville est saccagée et en particulier les palais Hammadides, qui subsistaient encore, seront détruits. Attaqués en 1513 par Aroudj, les Espagnols résistèrent et se maintiennent dans la place jusqu’en 1555. Continuellement bloquée par les autochtones, la garnison espagnole ne peut résister longtemps, malgré la visite de l’empereur Charles Quint en 1541. C’est Salah Rais qui mettra le siège à la ville et obligera le gouverneur espagnol Don Alphonso de Peralta à capituler. 15 La dynastie Hammadide : une branche de la dynastie berbère zirides, est fondée par Hammad Ibn Bologhine, fils de Bologhine ibn Ziri. Les Hammadides ont régné sur un territoire correspondant à peu près au nord de l'actuelle Algérie durant un siècle et demi. Histoire : Hammad Ibn Bologhine, fonda la dynastie en 1014, en se déclarant indépendant des Zirides, et en reconnaissant la légitimité des califes Abbassides de Bagdad. En 1016, après un peu moins de deux années de conflit, un cessez-le-feu est conclu, mais ce n'est qu'en 1018, que les Zirides reconnaissent l'autorité des Hammadides. Leur capitale est dans un premier temps Al-Qala (la Kalâa des Béni Hammad), puis, lorsqu'elle est menacée par les Hilaliens, devient Béjaïa.1 Les Hammadides feront de Béjaïa l'une des cités les plus prospères qu'ai connu le Maghreb et la Méditerranée. Ses palais inspireront l'Alhambra de Grenade. Les incursions des Hilaliens, envoyés par les Fatimides, à partir de 1052, affaiblissent grandement la dynastie jusqu'à ce qu'elle soit définitivement vaincue à l'arrivée des Almohades. Selon Ibn Khaldoun les Hilaliens ont attaqué les Hammadides. En suite, les Hammadides deviennent alliés aux Hilaliens. Ce qui fait une coalition de force qui va détruire les Berbères Ifrenides de Tlemcen. Les Hammadides prennent Sétif, Constantine, M'Sila. Le royaume de Tlemcen reste aux Ifrenides2 jusqu'à l'arrivée de la coalition des Hilaliens-Hammadides. Au début, les Ifrenides étaient allié politiquement aux Hammadides. Abou Soda, le dernier calife des Ifrenides, sera vaincu par la coalition HilaliensHammadides en 1058. Youssef Ibn Tachfin attaques les Banou Ifren et les Maghraoua et tous les Zénètes. Il prend Salé des mains des Ifrenideset Il tue Laghouat. Youssef Ibn Tachfin se marie avec une Zénète Nefouza dite Zaineb ( ex femme de Laghouat) et poursuivit les conquêtes 16 almoravides au nord, prenant Fès en 1075, et Tlemcen en 1080, et fondant le Royaume de Tlemcen, qui englobait le Maroc actuel et une partie de l'Algérie occidentale jusqu'à Béjaîa (environ de Tessala5). Les Almoravides seront battus par Al Mansour de Béjaïa en 11025 et ils seront contraint de se retirer au Maghreb el aksa(actuel Maroc). Les Almoravides prennent Tlemcen des Ifrenides et Alger (Icosium) 6. Les Almoravides s'arrêtent aux bornes des Zirides et aussi des Hammadides.7 *Princes Princes Hammadides à Bougie avant l’invasion espagnole de 1510 : • • • • • • • • • Hammad ibn Bologhine, 1008-1028 al-Qaid ibn Hammad, 1028-1045 Muhsin ibn Qaid, 1045-1046 Bologhine ibn Muhammad ibn Hammad, 1046-1062 an-Nasir ibn Alnas ibn Hammad, 1062-1088 al-Mansur ibn Nasir, 1088-1105 Badis ibn Mansur, 1105 Abd al-Aziz ibn Mansur, 1105-1121 Yahya ibn Abd al-Aziz, 1121-1152 _____________________________________________ REFERENCES: 1- Rotte e porti del Mediterraneo dopo la caduta dell'Impero romano d'Occidente. De Lorenza De Maria, Rita Turchetti 2- L'Algérie médiévale, Mahfoud Kaddache, p. 66. 3- L'Algérie médiévale, Mahfoud Kaddache, p. 66. 4- Ibn Khaldoun, Histoire des Berbères 5- Annaba, 25 siècles de vie quotidienne et de luttes: menus appendices sur l'histoire générale du Grand Maghreb. Par H'sen Derdour. Publié par SNED, 1983, Alger. Notes sur l'article: v. 1, p.210. 6- Algérie. De Rozet (Claude Antoine), Ernest Carette 17 7- Ibn Khaldoun, Histoire des Berbères 8- Histoire de l'Afrique septentrionale (Berbérie) depuis les temps les plus reculés jusqu'a la conquête français (1830). Par Ernest Mercier. Publié par Leroux, 1888. Notes sur l'article: v. 2, p. 27 Les Hammadides feront de Béjaïa l'une des cités les plus prospères qu'ai connu le Maghreb et la Méditerranée. Ses palais inspireront l'Alhambra de Grenade (Espagne). Figure 4 Dessin indique l’enseignement des sciences et le partage du savoir au palais des Hammadides à l’époque du Roi Abd Al Aziz. - palais des Hammadides bougie- 18 *Bab al Bahr : selon le géographe Al-Idrissi : " Les marchands de cette ville sont en relation avec ceux de l'Afrique occidentale et ceux du Sahara et de I'Orient ". " Les vaisseaux qui naviguent vers elle" passaient par l'arceau de Bab al Bahr et faisaient réparer leurs avaries sur les chantiers de Dar es-Senâa. Figure 5 Figure 7 Figure 8 Deux photos représentent le palais des Hammadides à Bougie : Figure 07 : La porte d’entrée du palais. Figure 08 : Façade du palais. 19 Figure 8 : Le palais des Hammadides à Bougie. *Le palais des Hammadides à Bougie : Les Hammadides feront de Bejaia l'une des cités les plus prospères qu'ai connu le Maghreb et la Méditerranée. Ses palais inspireront l'Alhambra de Grenade. « Cette période médiévale « Hammadide » représente l'âge d'or de la ville, notamment grâce à l'impulsion du prince Hammadite Al-Nasir, Le rôle joué par Bougie dans la transmission du savoir au Moyen âge est confirmé par les séjours plus ou moins longs de personnalités scientifiques et littéraires prestigieuses, versées dans tous les domaines de la connaissance : le métaphysicien Andalou "Ibn Arabi", le mathématicien italien "Leonardo Fibonacci", le philosophe catalan "Raymond Lulle", l'historien "Ibn Khaldun",.... Il en est de même pour les personnalités religieuses (Sidi BouMedienne, Sidi Bou-Saïd, At-tâalibi,..) et les voyageurs (Al-Idrissi, Ibn Battuta,..) » 20 -L’ARRIVEE DES ESPAGNOLES A BOUGIE : -situation à l’Est de la méditerranée : A partir de du 14éme siècle, l’empire Ottomanne est en plain expansion, après ses diverses victoires. D’abord une victoire contre l’empire Romain en 1453, une autre contre la perse en 1514, la Syrie en 1515 et en fin la prise du Caire en 1517.Cette année là le sultan turc a même reçu la clé de la Mecque devenant aussi le souverain des états musulmans. -la situation à l’Ouest de la méditerranée : Après la chute de Grenade en 1492, l’Espagne renforça sa sécurité contre toute autre tentative et commença à penser à une politique d’occupation et d’évangélisation des sociétés musulmanes et notamment les mauresques. Les révoltes de 1499 et 1502, après la tentative de christianisation ont obligé les Espagnoles à ce préparer à d’éventuelles guerres. L’Algérie, son mouvement corsaire, pirate et sa puissance économique (notamment l’économie de Bougie) et militaire ont inquiété l’Espagne. -la bataille contre les espagnoles à Bougie: La prise de Bougie et les grandes villes d’Algérie, a contraint tous les gouvernements de ces régions à ce rendre.Selim Toumi, roi d’Alger vint à Bougie le 31 janvier 1510 se soumettre au capitaine espagnol Pedro Navaro. A l’issue de leur rencontre avec les dignitaires de ces villes les espagnoles instaurèrent plusieurs procédures et sanctions: -possession des tribus. -restitution de tous les esclaves chrétiens. 21 -soumission a tous les rois des villes occupées. -paiement d’une taxe annuelle par tous les habitants. En 1515, deux années après la prise de Bougie, le roi de Tunis (Dynastie Hafside), dont dépendait Bougie, envoya des corsaires pour la reprendre aux espagnols. Ces corsaires étaient les frères Barberousse, Elias, Ishaq Kheir E-ddine et Arroudj. D’origine turque ces derniers s’étaient convertis à l’Islam. Ces mercenaires possédaient une douzaine de galères et un millier d’hommes. Les combats durèrent plusieurs jours et eu cours de la première bataille Arroudj perdit sa main droite et retourna a Tunis après avoir perdu la moitié de sa flotte. Il lui a fallu deux années pour reconstituer son armé et sa flotte et en 1514 in constitua une armée de 12 galiotes et s’installa a Jijel. Il rassembla autour de son armée plus de 20 000 combattants Kabyle, venus offrir leurs service pour délivrer le pays de l’occupation espagnole .après une bataille acharnée, Bougie tomba entre les mains des turcs. Cette bataille n’aurait pas été gagnée sans l’implication des habitants des cotes de Bougie et de Jijel. A leur tête leur chef Ahmed Ben El Qadi, qui était qadi des derniers rois de Bougie, puis Khalifa puis devient allié de Arroudj. La bataille fut menée sur deux fronts : -les vaisseaux turcs attaquèrent la ville par la mère. -les Kabyle, à leur tête Ben el Qadi attaquèrent par voie terrestre. 22 Figure 9 Pedro Navarro :né à Garde, Royaume de Navarre en 1460 mort à Naples, le 28 août 1528), marin et ingénieur militaire espagnol. Il est un des acteurs des conflits méditerranéens du début de la Renaissance. Il a été à la tête de l'expédition africaine. Il prend ses quartiers d'hiver à Formentera puis se dirige vers la riche cité de Bejaia. Il occupa la ville en janvier 1510. 23 CARTE INDIQUE LES INVASIONS ESPAGNOLES EN ALGERIE AU 16 éme SIECLE : Figure 10 _______________________________________________________ *REFERENCES : 1-le royaume de Koukou, Tahar Oussedik 2-les 30 première années de l’état d’Alger. 3-la grande Kabylie sous le régime turc 4-le voyage du Docteur Show 5-l’histoire du monde de 1492 à 1789, ED Larousse 2003. 24 *TOISIEME CHAPITRE* L’ARIVEE DU PRINCE ABDRR ABDRRAHMAN RRAHMAN IBN ABD AL-AZIZ A TAKORABT : La conquête du monde arabe à partir du Maghreb été faite grâce au Stuikchs, à vrai dire les Ath Abbes, qui a été la branche la plus puissante à tradition militaire de la tribu kotama, dont le territoire est limité par la chaîne montagneuse des Bibons « les portes de fer » et Beni Aziz à Sétif et Jijel, ce triangle la abrite Kotama dont « Sduikch » ou « Ath Abbes » fut la branche la plus puissante. « Le mot Stuikch existe il ya 1000ans », ensuite cette branche fut appelée Beni Abbes dont une partie venu de Bechar, Taghit dont ses origines sont de Sakia El-Hamra au Maroc actuellement « des Almoravides » (comme les familles Baali, Oukil , Aissat et Aissaoui). Une grande partie c’est installé à Ath Abbes en Kabylie, Bejaia, Algérie. Cette branche la, dont l’armée fatimide fut constituée entièrement de la tribu Stuikch. Cà c’est la première apparition de cette région dans l’histoire. La deuxième apparition lors du transfert de la Kalaa de béni Hammade de M’sila à bejaia. Donc le rôle des Beni Abbés à cette époque est d’assurer la sécurité de ce royaume au sud, ce royaume est enveloppé par le massif de Djurdjura à l’ouest et les Babors à l’est et Wanougha et Bibons au sud ou il ya un passage stratégique appelé « portes de fer ». D’après ce qui affirme ibn Khaldoun de ce passage : « Les Beni Abbas assurent la sécurité de ce passage stratégique pour assurer aussi la sécurité du royaume Hammadide ». Après la prise de Bougie par les espagnoles en 1510, Abd El Aziz fut le dernier Roi de la dynastie des Hammadide, son fils Abdrrahman « connu sous le nom de Sidi Abdrrahman » n’a pas pu faire ace aux forces espagnoles lors de leur offensive, Il rassembla autour de lui 10 000 (hommes) combattants, venus 25 offrir leurs service pour délivrer Bougie de l’occupation espagnole. Après une bataille acharnée, en jetant des pierres du sommet da la montagne « Gouraya », Bougie tomba entre les mains des espagnoles. -La bataille de bougie guidée par le prince Abdrrahman contre Pedro Navarro: Pedro Navarro y arrive le 5 janvier 1510 avec 5 000 hommes et attaque dès l'aube suivante. Le prince local, Abdrrahman, peut lui opposer 10 000 soldats, qu'il lance immédiatement sur les Espagnols en cours de débarquement, en même temps qu'il les bombarde depuis la ville. L'assaut est néanmoins repoussé, grâce notamment à l'artillerie de marine. L'attaque espagnole commence immédiatement, avec des bombardements maritimes et terrestres. L'essentiel de la bataille se déroule dans la ville, qui se rend finalement au milieu de la journée avec la fuite d'Abdrrahman et de sa suite, ainsi que la mort de nombreux habitants. Navarro profite ensuite des dissensions entre Abdrrahman, et son neveu, le jeune roi Mouley Abdallah. Ce dernier le guide dans la montagne où se sont réfugiés les fugitifs. Navarro les attaque de nuit avec 500 soldats. Abdrrahman réussit à s'enfuir une nouvelle fois mais perd 300 de ses hommes. 600 de ses soldats sont faits prisonniers, ainsi que sa première épouse, sa fille et les dignitaires de la ville. Les trésors qu'il abandonne dans sa fuite viennent grossir le butin des assaillants, qui n'ont à déplorer qu'une seule perte dans l'expédition de la montagne. -La fuite des populations : Le prince Abdrrahman replia à El Kseur actuel, puis à Sidi Aiche probablement à Thimezrith, enfin à Ath Abbés plus précisément à Takorabt vers 1510 et fonda une école coranique. 26 L’ORIGINE DU MOT : « TAKORABT » D’après l’anthropologue Mouhoub Moumen Takorabt est un lieu qui a une grande présence dans l’histoire du Maghreb islamique au moyen age, et qui a beaucoup donné pour son histoire et l’histoire des Ath AbbEs. D’après la même source le mot « Takorabt » : Est un mot sophiste qui veut un lieu sain « kouraba»en arabe: donc selon cette source Takorabt été un lieu de partage de savoir, et d’enseignement des sciences islamiques,avec ses écoles coraniques,et ses grand cheikhs formé dans ces écoles. TEXTE EN LAGUE ARABE PARLE SUR L’IMPORTANCE DE CE LIEU: "! ن رو ون إ ا و وا#ا$ % اان ا ". " ا. %/ ) ا*)ن اا ووا و*آ+" ٌ-و& هك ا م23 ا$ و+ و4 ا235 ا6+ ا78 و*) و$9 و:ا (; )ا"س+ ا*)ن ا=ي آن " وا+" 6 ا+)* ?ن أ. وه ا2@ا ا ج8ا+ "س وه9 ا"س او#" ا"س%3Fا ا+ ه6)وD*2 (. ش "س 27 LES ECOLES CORANIQUES DE TAKORABT Les écoles coraniques « thimaamrin » : Beaucoup de caravanes, de pèlerins, et voyageurs passent par Takorabt avant de rallier la nouvelle capitale du royaume des Ath Abbas « la Kalaa ». Takorabt été un passage stratégique pour ces voyageurs qui passent vers le nord « Bejaia » et vers le sud «la Kalaa ». Le prince Abdrrahman fonda une grande école coraniques « thimaamerth en kabyle »au village pour enseigner les sciences islamiques, la loi islamique « la charéa », la rhétorique et le coran. Il fut de Takorabt un lieu de savoir et d’enseignement des sciences islamiques, beaucoup d’étudiants étrangers rejoignent ces écoles pour apprendre les sciences islamiques. Figure 11 :l’école coranique à gauche fondé par Sidi Abdrrahman d'après les récits des anciens du village et par le biais de la tradition orale cette école été construite pour les adultes et les vieux «enseignements du coran et science islamique ».(à droite le mausolée de Sidi Abd Rahman)-fondé vers 1515. Des étudiants viennent partout « les colines voisines comme Ath Idel…) et d’autre viennent des villages voisins aussi des coins éloignés pour apprendre les sciences islamiques, la charéa (la loi islamique) et le coran et recevoir des cours de Sidi Abbrrahman. Comme le célèbre fondateur de l’institut islamique de Thamokra Sidi Yahia El-Idli, 28 Figure 12 Ce manuscrit a été trouvé à l’école coranique de Takorabt contiens des explications et des interprétations du coran, aussi des Hadiths concernant la loi islamique et la charéa. Daté plus d’un siècle il a été écrit par un cheikh de Thimamerth, enseignant le coran dans cette école. Ce manuscrit prouve l’importance de cette école dans une certaine époque. Des dizaines de manuscrits et de livres ont été trouvés à l’école coranique de Takorabt, concernant les sciences islamiques comme la charéa, les Hadiths, aussi la littérature et la rhétorique arabe. Ces livres ont été écrits par des Cheikhs « enseignants » et des étudiants aussi. 29 LE MAUSOLEE DE SIDI ABD RAHMAN AVEC L’AUTRE L’AUTRE ECOLE CORANIQUE : Figure 15 Le mausolée du fils de Sidi Abdrrahman appelé Sidi Abdrrahman Amachtouh,enterré dans le même mausolée avec un étudiant venu pour apprendre la loi islamique au village ;ce mausolée se trouve près de la mosquée du village. JK * L F ا وI "س ا#ا$ 9 JK + اMN ا*)ن هك+" ٌ- اJK ا*)ن ه+" ي+3 )3ا +" ي+3 إ$ أOP هO? ا+ JK ا)نMN + ا " إ6 هك ود$ %R % اO ? ا*)ن 30 LA NAISSANCE DE SIDI YAHIA ELEL-IDLI A TAKORABT : D’après la légende affirmée par l’historien Djamel Seddiki et l’anthropologue Mouhoub Moumen ; Beaucoup de caravanes, de pèlerins, et voyageurs passent par Takorabt avant de rallier la nouvelle capitale du royaume des Ath Abbas « la Kalaa ». Takorabt été un passage stratégique pour ces voyageurs qui passent vers le nord et le sud même l’est, ça veut dire le Hadj. Le père de sidi Yahia El-Idli est passé par Takorabt pour sa route vers le Hadj, en laissant sa femme enceinte à Takorabt. Donc ce grand homme de religion naquit à Takorabt, il reçoit sa première éducation dans ce village, aussi acquerra ces études a l’école coranique de Sidi Abdrrahman. Devenu par le suite un grand cheikh, aussi un grand théologien, même il est le fondateur de l’institut islamique de Thamokra, de brillants penseurs sortirent de cet institut comme le célèbre Ahmed Zarouk Elbarnoussi théologien,mathématicien,son enseignant ete Sidi Yahia Elidli. 31 LES ORIGINES ORIGINES DES FAMILLES DE TAKORABT : Ibn Farhoune a parlé dans ses ses manuscrits sur les racines socio structurale des familles de Takorabt en particulier les BAALI « ATH BAALI », les OUKIL. « ATH L’OUKIL OU IVAJOUTHEN »et les « AISSAT » et « AISSAOUIAISSAOUI-ATH VENAISSA VENAISSA ». Ces familles selon Ibn Farhoune ; des Almoravides venus venus de la Sakia El Hamra, Hamra, Maroc actuel après la chute des almoravides et la montée montée des almohades entre le 9eme et le 10eme siècle. Une partie s’est installée à Bechar « Beni Abbas » prés de Taghit, Taghit, une grande partie venue s’installé s’installé à Ath Abbas plus précisément à Takorabt entre le 9eme et le 10eme siècle. – Les Almoravides (1069 - 1147) Les Sanhadja sont organisés sous la forme d'une confrérie religieuse et combattante. On les appelle Almoravides, de l'arabe el-morabitum qui veut dire : ceux du ribât, le ribât désignant une sorte de monastère musulman. Ils détruisent le royaume africain du Ghana, sur les bords du Niger, en 1058, avant de remonter vers le nord sous la conduite de Youssef ben Tachfin (ou Youssouf ibn Tachfin). Dans une oasis au pied du Haut Atlas, le chef des Almoravides fonde Marrakech, deuxième ville impériale du Maroc, qui donnera son nom au 32 pays. Puis il conquiert la moitié de l'Afrique du Nord. Il traverse enfin le détroit de Gibraltar pour secourir les émirs omeyyades, en butte à l'offensive du roi chrétien de Castille Alphonse VI (assisté d'un fameux chevalier, le Cid). Les Almoravides écrasent les Castillans à Zallaca (aujourd'hui Sagrajas) en 1086. Marrakech devient la capitale d'un empire immense, du Niger au Tage, mais celui-ci est fragilisé par le dogmatisme et l'intolérance religieuse des Almoravides. 1)- ATH L’OUKIL OU IVAJOUTHENE : Une grande famille « des Almoravides » venue venue de Sakia El Hamra, Maroc actuel dont une une partie s’est installée à Bechar « Beni Abbas » prés de Taghit, une grande partie venue installé à Ath Abbas plus précisément à Takorabt entre le 9eme et le 10eme siècle. Cette famille a donnée naissance aux familles suivantes : Tableau indique les racines des OUKIL et leur lieu d’habitation à TAKOTABT : Nom de famille IVAJOUTHENE Nom donné par l’administration Française OUKIL ATH JTOUTAH ADJTOUTAH 33 Racines Lieu d’habitation à Takorabt « des ElEl-HARA Almoravides » OUFELLA venue venue de la Sakia El Hamra, Maroc actuel entre le 9eme et le 10eme siècle. siècle. Dérivée de la ElEl-HARA famille OUFELLA OUKIL ATH TYEB TAYEB CHERIF Dérivée de la famille OUKIL IKADDOUREN KADDOUR Dérivée de la famille OUKIL ElEl-HARA GADDA, ASQIF ELELHARA GADDA ElEl-HARA GADDA *Schéma indique les familles descendantes des OUKIL : 34 IVAJOUTHEN OUKIL : Des Almoravides Venus de Sakia El Hamra Maroc au 9eme siècle.Une partie installa à Bechar une grande partie à TAKORABT. ATH JDTOUTAH ADJTOUTAH Dérivé de la famille OUIKL. Devenu ADJTOUTAH avec la forme francophone. IKADDOUREN ATH TIYEB KADDOUR Dérivé de la famille OUIK. Devenu KADDOUR avec la forme francophone. TAYEB CHERIF Dérivé de la famille OUIK. Devenu TAYEB CHERIF avec la forme francophone. 2)- ATH BAALI : 35 Une grande famille « des Almoravides » venue venue de Sakia El Hamra,Maroc actuel dont une une partie s’est installée à Bechar « Beni Abbas » prés de Taghit, une grande grande partie venue installé à Ath Abbas plus précisément à Takorabt entre le 9eme et le 10eme siècle. Cette famille a donnée naissance aux familles suivantes : Tableau indique les racines des ATH BAALI et leurs lieux d’habitation à TAKOTABT : Nom de famille Racines famille Nom donné par Lieu d’habitation l’administration à Takorabt Française ATH BALI HAMED « des THACHRAHTH KHODJA Almoravides » ou ABRID venue OUJEMMAA venue de la Sakia El Hamra, Maroc entre le 9eme et le 10eme siècle. ATH LAHLOU LAHLOU Dérivée des ELEL-HARA ATH BAALI GADDA ATH TAHAR CHERIFI Dérivée des TIZI I3OULJAJ CHERIFI ATH BAALI ATH BESSAI BESSAI et Dérivée des ELEL-HARA BESAYEH ATH BAALI GADDA IWACHIKHEN BAALI et BALI Dérivée des ELEL-HARA ATH BAALI OUFELLA ATH OUREZKI SDDIK KHOUDJA Dérivée des ATH BAALI BAALI THAKHLICHTH *Schéma indique les familles descendantes des ATH BAALI : 36 ATH BAALI Des Almoravides Venus de la Sakia El Hamra Maroc au 9eme siècle.Une partie installa à Bechar une grande partie à TAKORABT . ATH BESSAI ATH LAHLOU ATH BAALI ATH TAHAR ATH OUREZKI BESSAI et BESSAYE H Dérivé des ATH BAALI. Devenu par la suite BESSAI OU BESSAYE H. LAHLOU Dérivé des ATH BAALI. . Devenu par la suite LAHLOU. AHMED KHOUDJA Dérivé des ATH BAALI. . Devenu par la suite BAALI ou BALI. CHERIFI Dérivé des ATH BAALI. . Devenu par la suite par la suite CHERIFI. SEDDIK KHODJA 3)- ATH TALEB : 37 Dérivé des ATH BAALI. . Devenu par la suite SEDDIK KHODJA. Cette famille originaire de Takorabt Takorabt, akorabt, dérivée de la fille de Sidi Abdrrahman, un étudiant venu du royaume de koukou « Tizi Ouzou actuel actuel » puis il s’installa au village pour apprendre le coran a l’école coranique, ensuite il épousa la fille de Sidi Abdrrahman . JK * L F ا وI "س ا#ا$ 9 JK + اMN ا*)ن هك+" ٌ- اJK ا*)ن ه+" ي+3 )3ا +" ي+3 إ$ أOP هO? ا+ JK ا)نMN + ا " إ6 هك ود$ %R % اO ? ا*)ن Tableau indique les racines des ATH TALEB et leur lieu d’habitation à TAKOTABT : Nom de famille Nom donné par l’administration Française Racines Lieu d’habitation à Takorabt ATH MEZIANE AMEZIAN Dérivé des ATH TALEB, un étudiant THAKHLICHTH étranger épousa la fille de sidi Abdrrahman. ATH LHOUCINE ATH LOUNIS ATH MOUHAND ABD RAHMAN Pareil THAKHLICHTH Pareil THAKHLICHTH Pareil THAKHLICHTH LOUANI SI MOHAMMED *Schéma indique les familles descendantes des ATH TALEB: 38 ATH MEZIANE Devenu AMEZIAN avec la forme francophone ATH L’HOUCIN Devenu Abd RAHMAN avec la forme francophone ATH TALEB Dérivé de Taleb un étudiant étranger épousa la fille de sidi Abd ATH LOUNIS Devenu LOUANI avec la forme francophone ATH WAARAV : 39 ATH MOUHAN D Devenu SI Mohammed avec la forme francophone Selon la légende, cette famille ancienne de Takorabt est dérivée de « Jeddi Ouaavdoun », puis elle a donné naissance aux familles : N’AIT ARABE et OUAREZKI. Tableau indique les racines des ATH WAARAV et leur lieu d’habitation à TAKOTABT : Nom de famille ATH WAARAV Nom donné par Racines l’administration Française 1-N’AIT Dérivée de ARABE Jeddi ou3avdoun 2-OUAREZKI Lieu d’habitation à Takorabt THACHRAHTH *Schéma indique les familles descendantes des ATH WA3RAV « JEDDI OU3AVDOUN »: ATH WA3RAV Dérivée de Jeddi Ou3avdoun enterré au cimetière de sidi Abdrrahman Gadda. NAIT ARABE OUAREZKI Devenu NAIT ARABE avec la forme francophone. Devenu OUAREZKI avec la forme francophone. 40 *Extrait en langue arabe de la conférence donnée par le Docteur « Djamel Seddiki » à l’école de Takorabt le 20 août 2006 ; parle des origines de la Kalaa N’Ath Abbas et Sidi Abd Rahman aïeul des El Mokrani de Takorabt : د $ر Tا إ Sان 16ا)2دي،أ/.3ا -أ*) +ا +" ٌ 6ا*)ن ا+ي +4ر ا ا O.اFدر .ا +" ‘ٌ:ا*)ن ء إ’ 9 6/ *)د و ا$ 9 !/ 3ا" #س ا Iا و L Fو& هك اا ووا و*آ) ". %/ا ".ا :و $9و*) و 78ا 6+ا 235ا 4و +و $ا23م ا ا@ 2وه ا? .ن أ*)+ ا +" 6ا*)ن و أ M3ا ا=ي آن " وا) ;+ا"س( )D*2و 6ه+ا ا %3Fا"س " #ا"س او" 9س وه+ا8ج ش "س ( و Jا %3ا? .ن L:و $9و د 6ا وا* /و3 $ 1559م $ 9 JK +) D*2 .ا" #س ا Iا و L Fا+3 )3ي " +ا*)ن ه JKأ ا +" Fا*)ن و+ MNا)ن + JKا? Oه OPأ $إ " +ا*)ن ? Oا % $ %Rهك ود 6إ " ( $ )D*2ا !" #ن رو ون إ ا و وا اان ا( % و +و )$أ*) +ا +" ٌ6ا*)ن( N 8ا ا? .ن " +ا ا 6أ*)O + )اLدي( )D*2ل ا 6 6ا* 6+روا ا.ا* اLا! 78 3ا* 6 Lا"3-ن ( 1559 3 $م و N 8ا ا? .ن أ*) +اان ) D*2اان "! ا" و _ %ا^:ن أي ا? .ن و 6ه+ا ا8 %3Fج ! Oا)ا ( وا+ت ر %* 9ا? .ن " +ا وا أ*) +اان * و. Fة 1569) 3 6 $م و 1600م ( " Iا"! ا"ى و N 8ا ا? .ن +3ي ا 7و+3 $ي " 1624م ااب .ة و 6أ! ا T:ا ا" أو L) $و Fا"ج ر gوآ ه;+ اL:ة ا +)$ N:ا /hIا ا +)4 T:ا)ا ا %ا)و 28ل اNة ا)3Fر.1871 41 *QUATRIEME CHAPITRE* LA RELATION ENTRE DE VILLAGE DE TAKORABT ET LA KALAA N’ATH ABBES : Beaucoup d’historiens affirment que Takorabt a donné naissance à la Kalaa N’Ath Abbas, le Docteur « Djamel Seddiki » affirme que :La Kalaa a connu plusieurs émirs durant le règne de l’empire ottoman,et lorsque Bejaia est tombée entre les mains des Espagnols en 1510, le prince de Bejaia Abd Rahman Ibn Abd Al Aziz « connu sous le nom de Sidi Abd Rahman », aïeul des El Mokrani est replié à Beni Abbas ,il s’installa à Takorabt, son fils Ahmed déplaça à la Kalaa de Beni Abbas et fonda le royaume « dont son mausolée se trouve actuellement à la Kalaa »,il affirme que :( à Takorabt il ne pouvait pas faire face aux espagnoles à cause de sa géographie et c’est pour cela que la Kalaa doit toute son histoire à sa géographie. C’est une forteresse naturelle inexpugnable. Elle a été édifiée sur un plateau rocheux au sommet d’une montagne qui culmine à plus de 1200 mètres d’altitude. Ce plateau est entouré de trois côtés de falaises qui ont entre 400 et 600 mètres de profondeur. Il n’a qu’un point d’accès et il serpente à flanc de montagne au dessus d’un précipice qui donne le vertige. De la kalâa, on peut dominer toute la vallée du Sahel et de la Soummam. On peut voir le Djurdjura, dans toute sa longueur et sa splendeur, de son point de départ au pied du Mont Haizer jusqu’à jonction avec l’Akfadou avant de se perdre dans les brumes qui annoncent Bejaia. A l’est, la vue est dégagée jusqu’aux sommets des Babors. Au sud, on peut voir les rares sommets des hauts plateaux comme le Mont Tafertast. La kalâa N’Ath Abbas est une véritable tour de guet). 42 *La Kalaa N’Ath Abbas le site imprenable * Figure 12 La Kalaâ N’Ath Abbas : une forteresse inexpugnable perchée sur le sommet d’une colline à plus de 1200m d’altitude, au milieu d’un grand massif montagneux, fondé par Ahmed Ben Abd Rahman avec un statut de capitale politique et militaire. Cette grande dynastie a régné jusqu'a l'année de 1871 année ou elle a été anéantie par la force coloniale française. Depuis le temps des grands royaumes berbères jusqu’à l’arrivée des français, la mission de la kalâa aura toujours été de garder le passage entre l’est et l’ouest. Ce lieu de passage, cette porte, s’appelle « Thaggourth » ou plus exactement « Thiggourra ». Les Turcs l’ont appelé cet endroit « Demir kapou » : les Portes de Fer. 43 La Kalaa a donc commencé son histoire en tant que fort Hammadide lié à l’autre kalâa, celle des Ath Hammad. Le sultan Ahmed fils de Sidi Abd Rahman –Takorabt- s’installa à la Kalaa et fonda ce royaume, il déménagea à ces montagnes inaccessibles d’Ath Abbas en Kabylie pour des raisons sécuritaires. Le règne de son fils Abdelaziz qui va faire sortir la Kalaa de l’anonymat dans lequel elle s’était replongée. Il va, au fil des années, devenir un grand chef et prendra le titre d’Amokrane. La famille ne sera plus désignée que par ce nom patronymique des Ath Moqrane qui sera arabisé plus tard en Mokrani. Il atteint le faîte de sa puissance à un moment crucial de l’histoire : la prise de Bejaia par les Espagnols de Pedro de Navarro et l’arrivée des frères turcs Arroudj et Khierdine. Abdelaziz Amokrane va s’opposer aux uns et aux autres. Abdelaziz Amokrane va s’opposer aussi bien aux Turcs qu’aux Espagnols. De l’autre côté du Djurdjura un autre royaume a vu le jour. C’est celui de Koukou. Pour assurer leur mainmise sur la Berbèrie centrale, les Ottomans vont alors développer une politique diabolique dans le but de diviser les kabyles et leur prendre le pouvoir. Tantôt, ils s’allient avec les Ath Abbes contre Koukou, tantôt ils se rallient à Koukou pour contrer le royaume d’Abdelaziz. Au lieu d’unir leurs efforts, les kabyles se font la guerre et s’affaiblissent mutuellement. Les Turcs vont profiter pour les contenir dans leurs fiefs respectifs même si Abdelaziz Amokrane va étendre son royaume jusqu’aux portes du désert. En 1553, pourtant, une alliance va intervenir entre les Ath Abbes et le royaume de Koukou. Abdelaziz, grâce à l’intervention des principaux marabouts de la Soummam et du Djurdjura, se rapproche d’Ahmed Ath Lqadhi pour sceller une paix durable et une alliance contre l’ennemi commun. 44 Le chef de la Kalâa dont la puissance augmentait de jour en jour s’allia avec le roi de Koukou dont il épousa la fille. Il constitua une armée forte et menaça ouvertement Bougie. Durant les nombreuses batailles qu’il dut livrer, Abdelaziz a eu largement le temps de se rendre compte que ce sont les mousquets qui confèrent leur avantage aux turcs sur le terrain et il fera tout pour en avoir. C’est durant son règne que la Kalâa se dotera de fabriques d’armes avec l’aide des renégats, des chrétiens et des Andalous chassés d’Espagne qu’elle accueille en grand nombre et qui apportent leur savoir-faire. Kalâa devient une grande ville fortifiée, puissante et riche. Abdelaziz mourra en 1559 au cours d’une bataille livrée contre les turcs. Les turcs emportent sa tête et l’exposent une journée entière à la porte de Bab Azzoun avant de l’enterrer dans une caisse en argent. Son frère Ahmed lui succède et continue son œuvre. Pour administrer ce vaste territoire s’étendant du Sud jusqu’aux montagnes de Kabylie, il établit de nombreux postes renforcés dans lesquels il laissa des garnisons qui étaient fréquemment changées pour empêcher des relations trop suivies entre ses soldats kabyles et les populations nouvellement soumises. Il perpétua également une très vieille tradition qui consistait à établir une série de vigies sur les points culminants des montagnes. Ces postes d’observation communiquaient à l’aide de fumée ou de jeux de miroir le jour et de feux pendant la nuit et transmettaient les nouvelles et les alertes rapidement du sud jusqu’à Kalâa, la capitale du royaume. C’est ce que nous apprend Berbrugger dans son Epoques Militaires de la Grande Kabylie Parmi ces postes d’observation on peut citer Taqervouzth, à 1392 mètres d’altitude à Kalâa même, Tafertasth à Drâa Metnan, Ras Djebel Guettaf, Ras Djebel Salat, Ath Khiar, Takerbouzth, etc. Sidi Ahmed Amokrane résidait tout le long de l’année à Kalâa, excepté l’hiver. Pendant cette saison qui voyait Kalâa bloquée par la neige pendant de longues périodes, il campait à Aïn Zekra, au sud-est de Biskra et se livrait à la chasse au faucon. 45 Il était un administrateur hors pair et tout en continuant ses conquêtes, il se souciait beaucoup du bien être de ses sujets. Il créa des écoles pour l’enseignement de la religion et de vastes magasins remplis de marchandises de toute sorte que l’on vendait aux acheteurs qui venaient des quatre coins du pays, attirés par la réputation de richesses de la citadelle kabyle. Sidi Ahmed Amokrane régnera pendant 4O ans faisant de Kalâa un royaume craint et respecté. Il mourra au cours d’une bataille contre les Turcs non loin de Bouira qui s’appelait alors Bordj Hamza.Son fils Nacer prendra le relais. Homme pieux, il s’occupa de religion et délaissa la guerre et les affaires du royaume qui ne firent que péricliter. Les commerçants et les généraux de Kalâa, mécontents de cet état de fait décidèrent de l’assassiner. Il mourut dans un guet apens en 162O et Kalâa perdit son statut de capitale d’un royaume prospère. Elle restera cependant la prestigieuse forteresse des Ath Abbes et des Ath Moqrane jusqu’à sa chute finale en 1871 après la défaite de son dernier prince, El Hadj Mhend Ath Meqrane, dit Mokrani. 46 Cheikh El Mokrani : L’un des principaux leaders des révoltes populaires survenues auXIXe siècle après la conquête française en Algérie en 1830. Mohand Aït Mokrane (de son nom exact) est le fils d'Ahmed ElMokrani, descendant de Sidi Abd Rahman, un des gouverneurs de la kalâa n’Ath Abbas. en mars 1871 Mohamed El-Mokrani se révolta contre les Français en menant son armée jusqu'à Bordj Bou arreridj avec l'aide de son frère Boumezreg , de son cousin El Hadj Bouzid et de Cheikh El Haddad de Seddouk Ouffela, qui s'était joint à cette révolte. Après avoir mené un dur combat, Mohamed El-Mokrani meurt le 5 mai 1871. Sa tombe se trouve à la Kala N’Ath Abbes (Bejaia). Sous le commandement de son frère Boumezreg, la révolte se poursuivit jusqu'au 20 janvier 1872, date de son arrestation. Bilan : 100 000 Algériens morts, saisie des terres, exil de la famille Mokrani au sud, émigration de beaucoup d'Algériens, surtout vers la Syrie déportation d'une partie des « révoltés » en NouvelleCalédonie . 47 Mohamed El-Mokrani ; Mohand Aït Mokrane (de son nom exact) est le fils d'Ahmed El-Mokrani, un des descendants de Sidi Abd Rahman –dernier prince hammadide-meurt le 5 mai 1871. Sa tombe se trouve à la Kalaa N’Ath Abbes –Ighil Ali-Bejaia. La Kalaa sera pillée et incendiée. Sa bibliothèque sera brûlée effaçant ainsi la mémoire de tout un peuple. A un moment de son histoire, diront les chroniqueurs de l’époque, elle comptera jusqu’à 60 000 habitants et rivalisera avec Tunis. Il y avait une armée, une justice, une banque, une police et une administration et plusieurs industries. C'est-à-dire tous les attributs d’un état indépendant. Il faudrait tout un livre pour vous raconter l’histoire de la kalâa, ses trésors culturels et le rôle qui été le sien dans l’histoire. Même détruite par l’armée française au cours de l’opération Pierres Précieuses de 1959. 48 Arbre généalogique des dérivées de Sidi Abdrrahman ; Voici l'arbre généalogique ancien des Mokrani, tel qu'il figure dans le livre de Louis Rinn Histoire de l'Insurrection de 1871 en Algérie. 49 ______________________________________________________ REFERANCE : Vous pouvez trouver ce livre à la BNF, ainsi qu'à la bibliothèque interuniversitaire des langues orientales. Histoire de l'insurrection de 1871 en Algérie Louis Rinn Imprimerie Jourdan, Alger, 1871 pages 671 Cote : 8-LK8-1555, à la Bibliothèque Nationale de France (www.bnf.fr) 50 CONCLUSION Il faudrait tout un livre pour vous raconter l’histoire de Takorabt, ses trésors culturels et le rôle qui été le sien dans l’histoire. C’est ce à quoi votre humble serviteur s’atèle patiemment depuis quelques années. Aujourd’hui, même son histoire oubliée, Takorabt nous offre une grande histoire, qui a beaucoup donnée pour l’histoire du Maghreb islamique, et un grand héritage culturel et de beaux restes. Ses maisons et sa mosquée ont su garder toute leur humilité et leur noblesse. *Recherche réalisée par: El-Hachemi Oukil. CONTACTE : [email protected] [email protected] Travaille réalisée à l’université de Ferhat Abbas /SETIF, Janvier 2010. 51