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Culture Économie Santé Fête du conte : cap sur l’imaginaire p. 16 ANPE : hausse modérée du chômage en ville nouvelle p. 23 Cannabis : quels sont les risques ? p. 43 L’actualité de Saint-Quentin-en-Yvelines 1,07 € - Novembre 2003 - no 181 www.saint-quentin-en-yvelines.fr DOSSIER Logement un enjeu de solidarité Récréatio n p.6 Le THÉÂTR E p. 3 La avec A. Grinberg Preuve et Rufus DANSEp par la comp.7 Go Baby Go agnie Cré-A nge nouveau spectacle du cirque Plume MUSIQUE p. 12 Urbains de retou Les Joyeux r chez eux EXPOS p. d’une saiso 14 Chronique n par Leter rier sorties à Saint-Que ntin-en- Votre supplément culturel en pages centrales SUPPLÉME NT GRAT UIT DU PETIT QUENTIN n° 181 - NOVEMBR E 2003 Théâtre , concer danse, exp ts, toutes vos ositions, Jean-Lo Murat à lauis Merise Yvelines 03 # Novembre 2003 Saint-Quentinois novembre Bénévoles associatifs, sportifs, artistes, acteurs économiques, universitaires, travailleurs sociaux, professionnels de la santé, seniors ou simples habitants... Ces femmes et ces hommes, Saint-Quentinoises et Saint-Quentinois, font l’actualité ce mois-ci. Coup de projecteur. Le devoir de mémoire des Crapet © C. Lauté Une présidente solidaire voir agenda loisirs p. 34 © C. Lauté La deuxième Fête de la solidarité, organisée par l’association Saint-Quentin Solidarité et sa présidente Mireille Frésil, a réuni associations, élus et plusieurs centaines de Saint-Quentinois, le 18 octobre à la base de loisirs. Échanges et débats se sont succédé tout au long de la journée. « Nous aimons être partie prenante de l’histoire d’un territoire où nous résidons depuis 1974 ». Jean et Françoise Crapet l’ont prouvé : le lit à barreaux ou les vêtements de naissance de leur fils Nicolas, gracieusement prêtés, sont venus enrichir la nouvelle exposition du Musée de la ville, « L’enfant dans la ville » (jusqu’au 10 juillet 2004). © J.D. Bonnaud voir p. 9 Carl-Mathieu, mascotte nationale du Téléthon © C. Lauté Le Téléthon fait appel à la générosité des Français pour aider la recherche contre la myopathie. Le jeune Carl-Mathieu Hakkakian, Saint-Quentinois atteint par la maladie, est la mascotte nationale de l’édition 2003, qui aura lieu les 5 et 6 décembre. Milojica et l’ESCT en force Le basketteur Frédéric Milojica, joueur le plus constant depuis le début de la saison, n’est pas étranger aux bons résultats de l’Étoile sportive des cheminots de Trappes - SaintQuentin (ESCT) en N2. Avec quatre victoires et une défaite, l’équipe saint-quentinoise peut viser le haut du panier. voir p. 8 et www.telethon.fr Une marraine qui a du chien La comédienne Yolande Moreau, rendue célèbre par les Deschiens sur Canal + (et également au programme du Prisme cette saison), est la marraine du festival Polar dans la ville, qui se tiendra à Saint-Quentin-en-Yvelines du 28 janvier au 8 février 2004. voir agenda sports p. 40-41 LE PETIT QUENTIN n°181 ET KIOSQ n°03 - NOVEMBRE 2003 DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Yves Machebœuf DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Laurent Riéra RÉDACTEUR EN CHEF : Frédéric Theulé RÉDACTRICE EN CHEF KioSQ : Caroline Junqua SECRÉTAIRES DE RÉDACTION : Isabelle Dubosq-Suffit, Stylie Jacquinot RESPONSABLE DU SERVICE PHOTOS : Stephan Joubert PHOTOS : Johanna-Diane Bonnaud, Stephan Joubert, Christian Lauté, Boris Réjou PHOTO DE COUVERTURE : Christian Lauté ICONOGRAPHE : Carine Lacour RÉGIE PUBLICITAIRE : Valérie Rabet – Tél. : 01 39 44 81 08 PETITES ANNONCES : Béatrice Bacon CONCEPTION GRAPHIQUE : KRPLUS – Tél. : 01 44 83 85 50 RÉALISATION ET PHOTOGRAVURE : PLB Communication – Tél. : 01 49 87 07 07 IMPRESSION : Actis – Maulde et Renou Tél. : 01 49 26 14 66 DÉPÔT LÉGAL : n° 8050. ISSN 09830936 n° DE COMMISSION PARITAIRE : 2148 ADEP TIRAGE : 65 000 exemplaires ÉDITEUR : SAN 2, avenue des IV-Pavés-du-Roy BP 46 Saint-Quentin-en-Yvelines cedex TÉL. : 01 39 44 80 80 – FAX : 01 39 44 82 82 Ce numéro comporte un encart culturel, KioSQ, de 16 pages, inséré en pages centrales, tiré en 75 000 exemplaires. www.saint-quentin-en-yvelines.fr LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003 I3I éd to sommaire CULTURE SANTÉ SPORT 19 © C. Lauté 43 © C. Lauté © C. Lauté 37 SAINT-QUENTINOIS Se loger, c’est tellement important ! Avoir un toit, que l’on soit jeune ou moins jeune, seul ou en famille, est un facteur essentiel à son équilibre et à son bien-être. La question du logement est donc cruciale et le constat alarmant. Les demandes se chiffrent par milliers et l’offre n’est pas à la hauteur des besoins. Les moyens mis en œuvre par l’État pour résoudre cette pénurie restent insuffisants et sont aujourd’hui malheureusement revus à la baisse. De leur côté, les élus de l’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines continuent d’agir. Ils se sont engagés à construire 4 000 logements sur cinq ans. Tous les types d’habitats sont prévus, car même si à l’échelle de la ville nouvelle la mixité des habitations est satisfaisante, il reste des efforts à faire au niveau des communes et des quartiers pour établir des équilibres. Bâtir de nouveaux logements, c’est aussi répondre aux besoins des entreprises qui ont fait ou feront le choix de s’implanter en ville nouvelle. L’attractivité et le « bien vivre » sur notre territoire en dépendent. Nous continuerons à construire des logements de qualité qui respectent les normes environnementales. Je le répète souvent, Saint-Quentin-enYvelines s’est construit sur des bases de solidarité. Construire des logements pour tous, c’est la première des solidarités, c’est accepter de partager son espace. Alors ensemble, avec les 7 communes de notre territoire, c’est dans ce sens que nous agissons. LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003 ACTUALITÉS Saint-Quentin-en-Yvelines 7 Trois questions à Madeleine Abassade. 8 Préparez-vous pour le Téléthon. 9 Le soutien aux intermittents. 10 Élections, n’oubliez pas de vous inscrire ! Communes 11 Un conseil municipal des enfants solidaires. 12 L’eau, un enjeu planétaire. 13 Un marché aux saveurs de Noël. LE SAN ET VOUS 15 L’extravertie et l’intimidé Rencontre avec Marion Massa et Frantz Malassis. Robert Cadalbert Président du SAN de Saint-Quentin-en-Yvelines Conseiller régional d’Ile-de-France Maire adjoint de Guyancourt I4I 3 À la Une. SOCIAL DOSSIER CULTURE 16 Ladescour contes Le festival RaConte-moi une histoire débute le 26 novembre. 17 Zaü, le dessinateur qui s’affiche Portait de l’illustrateur qui a réalisé l’affiche du 4e festival du conte. 19 À corps et à cœur Itinéraire de la danseuse et chorégraphe Maria Mendy. 20 Association de bienfaiteurs L’association Zic en Herbe milite en faveur de la musique pour tous. 21 Le gai savoir La compagnie théâtrale Science 89 en résidence au Prisme. ÉCONOMIE 22 Un trait d’union entre l’école et l’entreprise L’association École et vie locale s’investit auprès des jeunes. 23 Hausse modérée du chômage en ville nouvelle Le point sur l’emploi avec l’ANPE de Montigny et de Trappes. © C. Lauté © S. Joubert 26 42 Logement : un enjeu de solidarité Avec 54 000 logements, l’habitat se porte bien à Saint-Quentin-en-Yvelines. Alors que le contrat de développement 2002-2007 signé avec l’État entre en application (construction de 4 000 logements en cinq ans), la mixité continue d’être au cœur de l’aménagement de l’agglomération. Bilan d’ensemble et perspectives d’avenir. DOSSIER LOISIRS 34 Agenda Expos, braderie, sorties en familles… 35 Des souris et des hommes Tournois de jeux en réseau. SPORTS 36 Une participation stable Bilan du Challenge des courses pédestres. Le street hockey a le vent en poupe. 39 En bref Randonnée cycliste, athlétisme, boxe… Les enjeux de l’habitat en ville nouvelle. 40 Agenda Le point sur l’offre de logement. 42 Une entreprise pas comme les autres L’insertion professionnelle des exclus du travail. SANTÉ 43 Les risques du cannabis Le point sur les dangers réels de cette plante. MÉMOIRE VIVE pari gagné 45 Ledu quartier du Manet Un exemple de mixité de l’habitat. 37 Crosses en stock 26 Logement : un enjeu de solidarité 28 État des lieux SOCIAL PETITES ANNONCES 46 vente, achat, services, divers… Les manifestations sportives du 11 novembre au 27 décembre. 30 Changer de toit quand on veut Du studio à l’appartement, de l’appartement à la maison… 25 En bref 32 L’habitat au service de la mixité Fiesta, les petits déjeuners de l’entreprise, le SIMI… Comment trouver un équilibre dans les quartiers. LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003 I5I Saint-Quentin actualités TROIS QUESTIONS À… FÊTE DE LA SCIENCE Le nucléaire en questions © C. Lauté Le Petit Quentin : Comment est conçue la programmation de l’institut ? Madeleine Abassade : Notre programmation culturelle se pense en terme d’intervention artistique sur l’ensemble de l’institut. Elle n’est pas figée et se construit au fur et à mesure de la saison. Nous invitons des compagnies avec lesquelles nous organisons des moments de rencontre. Cette année, le Théâtre du Sable et la compagnie Black Blanc Beur (B3) vont mettre en place, à l’hôpital, des ateliers de pratiques artistiques, des rencontres spectacles et des répétitions publiques suivies de débats. P. Q. : Quels spectacles seront ouverts au grand public ? M. A. : Au mois de novembre, le théâtre va accueillir plusieurs représentations amateurs dans le cadre du festival Souffleurs d’art organisé par la Ligue 78 (voir p. 10). En décembre, le Théâtre du Sable jouera la pièce Le Froussard et la compagnie de danse Retouramont présentera le spectacle Pas ordinaire. La compagnie B3 présentera quant à elle un moment de danse à la cafétéria de l’hôpital. P. Q. : Vous annoncez également une journée de rencontre le 18 décembre… M. A. : Cette journée est le deuxième volet de notre réflexion sur l’enfermement. Nous réfléchirons sur les notions de lieu de transit et d’espace urbain. En quoi ce dernier peut-il être générateur d’enfermement ? Ce travail de réflexion donnera lieu à des expositions, © C. Lauté Madeleine Abassade, responsable culturelle à l’institut Marcel-Rivière des conférences et des performances d’artistes. La compagnie Retouramont nous proposera Réflexion de façade, un spectacle durant lequel les danseurs grimperont sur les murs à l’intérieur du théâtre, puis nous les retrouverons le soir pour une représentation de Pas ordinaire. ■ Institut Marcel-Rivière à la Verrière Tél. : 01 39 38 77 09 Quel avenir pour le nucléaire ? Telle est la question à laquelle ont répondu plusieurs universitaires et chercheurs, samedi 18 octobre à l’université de Versailles – Saint-Quentinen-Yvelines, pour la dernière table ronde de la Fête de la science. Parmi eux, Martin O’Connor, chercheur au laboratoire C3ED, Étienne Klein, physicien au Commissariat à l’énergie atomique (CEA), Alain Dorange, militant écologiste, et Robert Cadalbert, président du SAN mais aussi ingénieur au CEA de Saclay. Tous ont évoqué le nucléaire comme enjeu de société, le problème des déchets ou encore la prise en compte du principe de risque. « Cette Fête de la science permet de rapprocher les citoyens du patrimoine scientifique. C’est un moment privilégié pour acquérir des connaissances et réfléchir sur les avancées et les enjeux de la science », a déclaré Robert Cadalbert en clôture de la table ronde. ■ LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003 I7I Saint-Quentin DÉMONSTRATIONS DONS Les pompiers en action Préparez-vous pour le Téléthon SENSIBILISATION La sécurité civile à l’œuvre Samedi 11 octobre, secouristes bénévoles et membres des forces de l’ordre ont animé une journée de sensibilisation à la sécurité civile, au centre commercial Espace Saint-Quentin. Évacuation d’une personne dans un immeuble, intervention de secourisme en situation réelle avec acteurs, explosion d’un colis piégé, voiture tonneau… Le spectacle était au rendez-vous. Organisée par la préfecture, cette journée a permis aux pompiers, gendarmes, policiers et secouristes de la Croix-Rouge de réaliser des interventions et des initiations aux premiers gestes de secours. Une bonne manière de faire comprendre que la sécurité civile est l’affaire de tous. ■ © J.D. Bonnaud Samedi 4 octobre, à l’occasion de l’assemblée générale de l’Union des sapeurs pompiers des Yvelines, 250 pompiers ont accueilli le public à Trappes pour une série de démonstrations. Interventions de secourisme, extinctions d’incendie, exposition de matériels, baptêmes de montée d’échelle… Les 3 000 visiteurs qui ont défilé durant la journée en ont eu plein les yeux. « Le but de cette manifestation était tout d’abord de réunir tous les pompiers du département et de présenter la diversité de leurs activités. Les gens nous apprécient beaucoup mais nous connaissent mal », explique le lieutenant-colonel Francis Denin, président de l’Union des sapeurs pompiers des Yvelines. Ainsi, au cours de la journée, le public a pu découvrir l’équipe animalière et l’équipe de recherche et d’intervention en milieu périlleux, munies de leurs matériels spécifiques. De quoi susciter quelques vocations ! ■ Le Cambodge à l’office L’exposition de photos sur le Cambodge, présentée à l’office d’information, est ouverte au public jusqu’au 29 novembre, du mardi au samedi de 12 h à 19 h. ■ Office d’information de Saint-Quentin-en-Yvelines Tél : 0 820 078 078 voir KioSQ p. 15 I8I © C. Lauté actualités L ’an dernier, plus de 36 000 euros ont été récoltés en ville nouvelle à l’occasion du Téléthon. Il s’agira de faire encore mieux les 5 et 6 décembre prochains. Pour ce faire, plusieurs associations saint-quentinoises organisent des manifestations aux quatre coins de Saint-Quentin-en-Yvelines. À Magny-les-Hameaux, les festivités ont une nouvelle fois lieu dans le gymnase Auguste-Delaune. Au programme, trois fils rouges : 30 heures de VTT, 30 heures de vélo sur « hometrainer » et 30 heures de marche sur tapis roulant. À Montigny-le-Bretonneux, l’agence immobilière Orpi a décidé de soutenir l’opération organisée en Provence – Alpes – Côte-d’Azur. À Marseille, une réplique au 1/5 de la basilique Notre-Dame sera construite, chaque petite brique étant préalablement vendue dans le réseau national des agences Orpi – et notamment par l’agence ignymontaine. À Élancourt, rendez-vous est donné au complexe sportif Europe pour des démonstrations sportives et des animations culturelles. ■ Coordination locale : Galan Léal 01 30 44 11 98 – www.telethon.fr LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003 VISITE La face cachée du Prisme Découvrir la face cachée du Prisme, ses coulisses, ses régies techniques, c’est désormais possible ! L’équipe propose en effet des visites tout public, les mardi 2 décembre (19 h et 20 h) et mercredi 3 décembre (14 h 30, 16 h, 19 h et 20 h). Un accueil spécifique est prévu pour les personnes malentendantes. ■ Réservations/renseignements : Le Prisme Tél. : 01 30 51 46 06 Voir notre article p. 21 Saint-Quentin actualités UNAFAM CULTURE Permanences saintquentinoises Le soutien aux intermittents L’Union nationale des amis et familles de malades mentaux (UNAFAM) regroupe des familles confrontées aux troubles psychiques d’un proche. Elle assure plusieurs permanences d’accueil à Saint-Quentin-en-Yvelines. ■ N « ous voulons soutenir le mouvement des intermittents du spectacle. Ils sont en conflit avec un accord que tout le monde conteste, dont l’enjeu dépasse largement celui d’une profession. La question, qui nous concerne tous, est de savoir quelle place nous voulons réserver à la culture dans ce pays ». Bruno Des- UNAFAM – Tél. : 01 39 54 17 12 • Trappes – IPS, 3 place de la Mairie, 14 h-16 h, 1er et 3e mardis du mois • Élancourt – maison de la Villedieu, 10 h-12 h, 2e et 4e samedis du mois • Magny – centre social © C. Lauté Schweitzer, 16 h-18 h 30, 18 octobre au Théâtre. À ses côtés, le président du SAN Robert Cadalbert et le vice-président chargé de la culture Pierre Sellincourt ont assuré les intermittents de leur soutien. « Il me paraît essentiel que cette lutte s’accompagne d’une réflexion globale sur le fonctionnement des équipements et sur le rôle de la culture aujourd’hui. À Saint-Quentin-en-Yvelines, la culture a toujours été une priorité, mais que se passera-t-il si nous ne trouvons pas de solution pour ceux qui font la culture ? », a-t-il notamment déclaré. Une cinquantaine d’intermittents, parmi lesquels des membres de la coordination nationale, ont alors expliqué leur démarche, décrivant la réalité de leur situation. Présents, les abonnés des salles culturelles de la ville nouvelle ont ainsi pu, au cours de ces deux heures d’échanges informels, avoir une vision plus juste de ce qui fonde le combat des intermittents. ■ 1er jeudi du mois • Voisins – maison des associations, 10 h-12 h, un samedi PRATIQUE champs, directeur de la scène nationale, n’a pas mâché ses mots en ouvrant la réunion de soutien des responsables de salles saint-quentinoises aux intermittents du spectacle, samedi Le CBOSQY déménage BASE DE LOISIRS par mois à partir du 15 nov Le Centre de bilan et d’orientation professionnelle de Saint-Quentin-en-Yvelines (CBOSQY), qui réalise des bilans de compétences, est depuis quelques semaines – mais de façon provisoire – installé face à la gare de Saint-Quentin, en lieu et place de l’ancien centre d’information de l’EPA. ■ CBOPSQY 4, place Charles-de-Gaulle à Montigny – Tél. : 01 30 44 50 89 e-mail : [email protected] S amedi 18 octobre, les associations de solidarité de la ville nouvelle étaient réunies à la base de loisirs pour une journée de fête, co-organisée par Saint-Quentin solidarité, le SAN et les 7 communes de la ville nouvelle. Plus de quarante associations, d’Artisans du monde à la Croix-Rouge, sans oublier ATD Quart Monde, Amnesty internationnal ou la Ligue 78, ont présenté leurs activités aux centaines de visiteurs venus participer à cette deuxième édition de Solidarité en fête.« Le but de cette manifestation est de créer du lien entre les associations. Qu'elles apprennent à se connaître pour ensuite envisager des actions en commun », a précisé Mireille Frésil, présidente de Saint-Quentin solidarité. « Cet événement parvient à créer une dynamique et donne une visibilité de la solidarité sur notre territoire auprès du grand public. Enfin, ça fait avancer la solidarité et nous en avons bien besoin en ce moment! » Après avoir déambulé dans les multiples stands associatifs et assisté à deux tables rondes, les visiteurs ont assisté à une performance vocale des chorales de la ville nouvelle qui avaient opté pour un répertoire de chants solidaires. Et dans un grand élan de solidarité, tout le monde a repris en chœur la chanson Lili de Pierre Perret. ■ © C. Lauté © S. Joubert La solidarité en fête LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003 I9I Saint-Quentin actualités RENCONTRE ÉLECTIONS 2004 Des échanges économiques France-Pologne N’oubliez pas de vous inscrire ! inscription par correspondance en envoyant les pièces indiquées par recommandé avec avis de réception. ■ Renseignements INTERNET COMMERCE ÉQUITABLE Tél. : 01 30 43 02 61 Des concours sur le site du SAN Achetez solidaires ! (M. Maisoneuve) ART ET INSERTION Souffleurs d’art, première ! Du 18 au 22 novembre à Saint-Quentinen-Yvelines, la première édition des Souffleurs d’art a pour objectif de démontrer que l’outil artistique peut être un vecteur d’insertion sociale et professionnelle. ■ Renseignements Tél. : 01 39 23 82 92 (Martine Kachrillo) – www.laligue78.org I10I P armi les rendez-vous électoraux prévus pour l’année 2004, deux concernent les SaintQuentinois : les régionales (21 et 28 mars) ainsi que les européennes (13 juin). Pour voter, il vous faut impérativement être inscrit sur les listes électorales. Pour ce faire, vous devez vous présenter à la mairie de votre domicile (si vous y résidez depuis plus de six mois), ou à défaut dans la commune où vous payez vos impôts locaux. Munissez-vous d’une pièce d’identité, d’un justificatif de domicile ou, si vous habitez chez vos parents, d’une attestation de leur part certifiant sur l’honneur que vous habitez bien chez eux. Bon à savoir : si vous ne pouvez effectuer ces demandes personnellement, vous pouvez obtenir votre © C. Lauté Que représente le nouveau marché polonais ? Comment y trouver des opportunités d’affaires ? Autant de questions soulevées lors du premier colloque organisé, jeudi 16 octobre, par le club d’entrepreneurs Voisins business club (VBC) à l’université de Saint-Quentinen-Yvelines. Son thème : « Les échanges économiques entre la France et la Pologne, une réserve de croissance pour nos PME ». Une cinquantaine de personnes ont ainsi pu prendre contact avec des spécialistes de ces questions ainsi qu’avec Andrzej Szteliga, ministre plénipotentiaire représentant l’ambassadeur de Pologne en France, venu spécialement pour l’occasion. ■ Le saviez-vous ? Tous les 15 jours, un nouveau concours est proposé sur le site Internet www.saint-quentin-en-yvelines.fr. En partenariat avec les principaux équipements culturels de l’agglomération, le SAN vous offre des invitations (à venir, Jean-Louis Murat à La Merise, Sale affaire, du sexe et du crime au Prisme, Dom Juan au Théâtre ou Les Blérots de R.A.V.E.L au Scarabée). Si la chance vous fuit, vous vous consolerez en admirant sous tous les angles des vues remarquables de Saint-Quentin-en-Yvelines, grâce à une série de photos panoramiques à 360° ! (rubrique « Découvrir Saint-Quentin »). ■ www.saint-quentin-en-yvelines.fr (rubrique « Culture-Loisirs ») LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003 Association loi 1901, Artisans du monde travaille à l’instauration d’échanges commerciaux plus justes entre le Nord et le Sud, permettant notamment à des producteurs du Sud de vivre pleinement de leur travail. Les prochaines ventes locales auront lieu le 22 novembre (au Scarabée à La Verrière ainsi qu’à la maison de quartier Kosma, à Guyancourt), les 29-30 novembre (église Saint-Quentin-lesSources), et au marché de Noël de Montigny (ferme du Manet). ■ Artisans du monde Tél. : 01 30 43 53 15 Communes © S. Joubert actualités Une nouvelle étape pour le tri sélectif ÉLANCOURT Réservation/renseignements Tél. : 01 34 82 92 41 Concerts d’hiver au Mousseau L’école de musique d’Élancourt lance la saison des concerts d’hiver. Carole Sergent et son quintet de jazz ouvriront le bal dimanche 7 décembre pour deux représentations, à 14 h et à 17 h, à la ferme du Mousseau. Un pot convivial vous permettra de dialoguer avec les artistes, à la fin de la représentation. Les musiques latino, celtique et baroque seront au programme des concerts suivants. ■ Réservation/renseignements Tél. : 01 30 16 01 40 GUYANCOURT Le conseil municipal des enfants solidaire L es 35 enfants du conseil municipal des enfants (CME) de Guyancourt s’investissent dans la solidarité. Depuis novembre 2002, ils mettent en place une collecte de vieilles lunettes dans l’ensemble des pharmacies de la ville. 500 paires ont ainsi été récoltées, puis acheminées au Havre (76) où une usine de recyclage les répare avant de les envoyer à des enfants africains. Le CME ne s’arrête pas là. Cet hiver, il organise – une fois par mois à compter du 6 novembre – un petit déjeuner « équitable », au collège Paul-Éluard, composé de produits conseillés par l’association Artisans du monde. Enfin, durant la Semaine de la solidarité (17-22 novembre), le CME organise un concours de cartes de vœux dans les écoles primaires de Guyancourt. Une sélection sera vendue par l’association Plan international au profit des enfants nécessiteux. ■ Voilà maintenant dix ans que Guyancourt s’est prononcé en faveur du tri sélectif. Après la mise en place d’éco-points et la construction d’une déchetterie, la ville franchit une nouvelle étape en effectuant un tri des déchets ménagers à domicile. Depuis le 5 novembre, tous les habitants disposent d’un nouveau bac à couvercle jaune pouvant recevoir les bouteilles et flacons en plastique, les briques alimentaires, les cartons et les boîtes métalliques. Les déchets ménagers sont collectés deux fois par semaine (au lieu de trois précédemment), une collecte spéciale devant être mise en place une fois par semaine pour les emballages. ■ Renseignements Tél. : 01 30 48 34 30 Le groupe scolaire Petit-Gibus – Jean-Christophe inauguré C ’est le 14 octobre qu’ont été inaugurées les écoles Petit-Gibus et Jean-Christophe, par le maire François Deligné, l’inspecteur d’académie Joël-René Dupont et le président du SAN Robert Cadalbert. Ouvertes depuis la rentrée scolaire, elles accueillent 284 élèves. ■ © C. Lauté Du 27 au 30 novembre, huit troupes de théâtre amateur du département investissent la ferme du Mousseau pour la troisième édition du festival Pleins Feux sur le théâtre amateur en Yvelines. Les Saint-Quentinois pourront y voir, entre autres spectacles, L’Argent d’ÉlieGeorges Berreby, L’Affaire de la rue Lourcine d’Eugène Labiche, et La Soupière de Robert Lamoureux. « Ce festival a pour objectif de permettre à des compagnies amateurs de se rencontrer et de jouer devant un autre public que leur public local. Il donne également la possibilité aux spectateurs d’avoir un échange privilégié avec ces troupes », explique Zoé Raoul, administratrice du comité départemental d’animation et de théâtre des Yvelines. ■ © C. Lauté Le théâtre amateur à l’honneur LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003 I11I Communes Communes actualités actualités L e 22 novembre, Le Scarabée accueillera la 2 édition des Rencontres de la solidarité internationale, organisée par le collectif Ensemble pour une planète solidaire. Action solidarité coopération développement, Action Mopti, Artisans du monde, Saint-Quentin Solidarité, Ethiops… Plus d’une vingtaine d’associations du secteur seront présentes pour informer le public et débattre sur « L’eau, bien commun de l’humanité ? ». Au programme, un petit déjeuner solidaire, trois ateliers thématiques, des contes, un débat sur l’eau et une exposition (du 17 au 21 novembre à la maison de quartier Orly-Parc – Tél. : 01 30 05 62 50 ; le 22 novembre au Scarabée – Tél. : 01 30 13 87 40 ; du 26 novembre au 5 décembre à la maison de quartier du Bois-de-l’Étang – Tél. : 01 30 50 13 00). Des stands de vente d’artisanat et de produits issus du commerce équitable et un espace librairie seront également proposés aux visiteurs. ■ I12I LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003 e En réponse aux besoins des habitants du quartier du Buisson, La Poste a ouvert, le 3 novembre, un nouveau bureau de poste, place du 19-Mars-1962. Plus exactement, c’est un point de contact ouvert l’après-midi en semaine et le samedi matin, où peuvent désormais être retirés colis et lettres recommandées. Sur une surface d’environ 100 m2, deux guichets sécurisés (avec paiement électronique possible) sont à la disposition des clients. Un conseiller financier est également présent chaque vendredi pour donner des conseils personnalisés. Pour faciliter les opérations courantes, un espace libre-service (comportant notamment un libre-service affranchissement et un changeur de monnaie) permettra d’éviter les files d’attente aux guichets. Enfin, un guichet automatique est accessible 24h/24h pour retirer des billets. Les détenteurs de cartes bancaires La Poste peuvent également y consulter leur solde et y acheter des timbres. ■ Bureau de poste Place du 19-Mars-1962 Ouvert du lundi au vendredi de 15 h à 18 h et le samedi de 9 h à 12 h Un mémorial pour le centre-bourg Symbole de la paix empreint de l’histoire de la ville, un mémorial portant le nom des Magnycois morts à la guerre devrait être inauguré le 20 novembre 2004, au cœur du nouveau parc paysager prévu en face de l’hôtel de ville. Cet espace fédérateur et républicain fait l’objet d’une commande publique réalisée à partir des suggestions des habitants. Trois artistes internationaux sont appelés à travailler sur ce projet, financé par la commune, la Direction régionale des affaires culturelles, le conseil général, le ministère des Anciens Combattants, le SAN et des fonds privés. ■ VOISINS-LE-BRETONNEUX Un marché aux saveurs de Noël Le conte est bon à La Croix La Croix-du-Bois – Ville verte démarre sa saison. Le 15 novembre, petits (et moins petits) pour des voyages et aventures littéraires, distillés dans les contes asiatiques. ■ La Croix-du-Bois Ville verte Soixante représentants des entreprises magnycoises ont participé le 9 octobre au premier rendez-vous économique organisé par la ville. À l’ordre du jour : recrutement local, desserte des transports en commun, signalétique, infrastructures routières et logement. La ville a décidé de renouveler l’initiative en 2004. ■ Le 29 novembre, l’espace Decauville fête ses dix ans. Spectateurs, amateurs et professionnels sont invités à une journée de fête. Dès 16 h, les enfants des centres de loisirs associés à l’école (CLAE) et du service jeunesse montreront leurs talents artistiques lors de spectacles de chant, de danse et de théâtre. La médiathèque SaintExupéry s’associera à la manifestation en proposant un spectacle itinérant de la compagnie Arbos, sur le thème des auteurs espagnols. À 20 h 30, un cabaret espagnol clôturera la journée. ■ Tél. : 01 30 44 29 28 L es 5, 6 et 7 décembre, des dizaines d’artisans et commerçants vous attendent à la ferme du Manet. Un marché d’artisanat d’art et des stands de gastronomie des provinces françaises seront disposés dans l’enceinte du site. Peutêtre au détour d’une allée rencontrerez-vous le Père Noël… ■ Marché de Noël à la ferme du Manet vendredi et samedi de 10 h à 20 h et dimanche de 10 h à 19 h Ils ont 9-10 ans et leur propre championnat d’échecs. Le championnat des Yvelines poussins, organisé par le club Volokitin et qualificatif pour le championnat de ligue d’Ile-de-France, s’est déroulé le 2 novembre à l’hôtel Campanile. ■ www.volokitin.com PLU : avis aux Vicinois L’espace musical en chantier Voisins vient de lancer la révision de son plan local d’urbanisme (PLU). Tous les habitants de la commune sont invités à donner leurs avis sur le projet en mairie où une exposition présentant cette démarche a été installée. Une plaquette informant les Vicinois a été distribuée dans toutes les boîtes aux lettres. ■ Depuis le mois d’octobre, le futur espace musical est en travaux. Situé dans l’espace Decauville, il comprendra deux studios de musique amplifiée, sept studios de répétition, une salle d’éveil musical et une salle de répétition pour la chorale. La fin des travaux est prévue pour novembre 2004. ■ Un concert jazz à ne pas manquer TRAPPES Tournoi international de judo, douzième ! L es 15 et 16 novembre, la halle des sports Paul-Mahier sera le théâtre de la douzième édition du tournoi international organisé par le Bushido club de Trappes. Roumains, Hollandais, Tchèques, Allemands et Français, dont les Trappistes, seront présents. La journée de samedi sera consacrée aux jeunes, le dimanche verra s’affronter les seniors de niveau national. ■ L’espace Decauville a dix ans Espace Decauville Voir aussi p. 34 Échec et mat ! Premier rendez-vous économique réussi 7,5 € – 20 h - 01 30 57 48 96 © B. Rejou L’eau, un enjeu planétaire Le Buisson bouge avec La Poste MONTIGNY-LE-BRETONNEUX © B. Rejou MAGNY-LES-HAMEAUX © C. Lauté LA VERRIÈRE Tous les amateurs de jazz ont rendezvous le 15 novembre salle Jean-Jaurès, dans la cour de l’ancienne mairie, pour la représentation du flûtiste Denis Barbier, prodige du jazz, prix Boris Vian de l’Académie du jazz, compositeur pour l’orchestre philharmonique de Montpellier. Il propose un répertoire original intitulé « Flûte unlimited ». ■ Gymnase Paul-Mahier Toute la journée - entrée gratuite – 01 30 69 18 89 Voir aussi p. 40 École de musique de Trappes Tél. : 01 30 69 18 74 LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003 I13I Communes actualités VOISINS-LE-BRETONNEUX Un marché aux saveurs de Noël Le conte est bon à La Croix © B. Rejou MONTIGNY-LE-BRETONNEUX La Croix-du-Bois – Ville verte démarre sa saison. Le 15 novembre, petits (et moins petits) pour des voyages et aventures littéraires, distillés dans les contes asiatiques. ■ © C. Lauté La Croix-du-Bois Ville verte 7,5 € – 20 h - 01 30 57 48 96 Le 29 novembre, l’espace Decauville fête ses dix ans. Spectateurs, amateurs et professionnels sont invités à une journée de fête. Dès 16 h, les enfants des centres de loisirs associés à l’école (CLAE) et du service jeunesse montreront leurs talents artistiques lors de spectacles de chant, de danse et de théâtre. La médiathèque SaintExupéry s’associera à la manifestation en proposant un spectacle itinérant de la compagnie Arbos, sur le thème des auteurs espagnols. À 20 h 30, un cabaret espagnol clôturera la journée. ■ Espace Decauville Voir aussi p. 34 Tél. : 01 30 44 29 28 L es 5, 6 et 7 décembre, des dizaines d’artisans et commerçants vous attendent à la ferme du Manet. Un marché d’artisanat d’art et des stands de gastronomie des provinces françaises seront disposés dans l’enceinte du site. Peutêtre au détour d’une allée rencontrerez-vous le Père Noël… ■ Marché de Noël à la ferme du Manet vendredi et samedi de 10 h à 20 h et dimanche de 10 h à 19 h Échec et mat ! Ils ont 9-10 ans et leur propre championnat d’échecs. Le championnat des Yvelines poussins, organisé par le club Volokitin et qualificatif pour le championnat de ligue d’Ile-de-France, s’est déroulé le 2 novembre à l’hôtel Campanile. ■ www.volokitin.com PLU : avis aux Vicinois L’espace musical en chantier Voisins vient de lancer la révision de son plan local d’urbanisme (PLU). Tous les habitants de la commune sont invités à donner leurs avis sur le projet en mairie où une exposition présentant cette démarche a été installée. Une plaquette informant les Vicinois a été distribuée dans toutes les boîtes aux lettres. ■ Depuis le mois d’octobre, le futur espace musical est en travaux. Situé dans l’espace Decauville, il comprendra deux studios de musique amplifiée, sept studios de répétition, une salle d’éveil musical et une salle de répétition pour la chorale. La fin des travaux est prévue pour novembre 2004. ■ Un concert jazz à ne pas manquer TRAPPES Tournoi international de judo, douzième ! © B. Rejou L es 15 et 16 novembre, la halle des sports Paul-Mahier sera le théâtre de la douzième édition du tournoi international organisé par le Bushido club de Trappes. Roumains, Hollandais, Tchèques, Allemands et Français, dont les Trappistes, seront présents. La journée de samedi sera consacrée aux jeunes, le dimanche verra s’affronter les seniors de niveau national. ■ L’espace Decauville a dix ans Tous les amateurs de jazz ont rendezvous le 15 novembre salle Jean-Jaurès, dans la cour de l’ancienne mairie, pour la représentation du flûtiste Denis Barbier, prodige du jazz, prix Boris Vian de l’Académie du jazz, compositeur pour l’orchestre philharmonique de Montpellier. Il propose un répertoire original intitulé « Flûte unlimited ». ■ Gymnase Paul-Mahier Toute la journée - entrée gratuite – 01 30 69 18 89 Voir aussi p. 40 École de musique de Trappes Tél. : 01 30 69 18 74 LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003 I13I le SAN et vous SAINT-QUENTIN, C’EST LEUR NATURE ! (5) L’extravertie et l’intimidé Portraits croisés de deux des modèles de la campagne « Saint-Quentin, c’est ma nature ! », avec cette fois Marion Massa et Frantz Malassis, aussi différents que le jour et la nuit. Ostéopathe ou comédienne ? © S. Joubert Rigolote comme tout, elle enchaîne avec quelques mimiques qui donnent immédiatement envie d’assister au numéro qu’elle s’apprête spontanément à nous donner. Improvisation avec Déclic Théâtre au collège et cours avec l’asMarion Massa. sociation Soudja tous les mercredis après-midi lui donnent une parfaite aisance à la scène comme à la ville. « Le plus intéressant a été de rencontrer des gens nouveaux, de découvrir la communication de l’intérieur, des photographes à la maquilleuse en passant par l’attachée de presse : génial ! ». Les cheveux de Marion, sages au début de l’entretien, ont repris leur liberté, symbolisant les deux visages de cette jeune fille d’aujourd’hui qui un jour souhaite devenir ostéopathe pour animaux et veut brûler les planches le lendemain. R édacteur en Frantz Malassis. chef de la revue trimestrielle éditée par la Fondation de la Résistance et responsable des archives de la Résistance et de la déportation, Frantz Malassis consacre l’essentiel de son temps au devoir de mémoire. SaintQuentinois, il travaille à Paris et n’a que peu de marge pour profiter d’une vie de famille partagée entre son épouse et ses deux enfants de cinq ans et neuf mois. « Lorsque j’ai lu l’annonce dans Le Petit Quentin, j’ai eu envie de devenir ambassadeur de la ville nouvelle, pour témoigner qu’il y faisait bon vivre. » © S. Joubert À 14 ans et des poussières, Marion apparaît dès les premiers mots comme un sacré numéro. Élève de 3e au collège Jean-François-Champollion de Voisins, ce bout de femme à l’énergie rare habite Montigny depuis plus de dix ans. « Vivre à Saint-Quentin-en-Yvelines me plaît, car on y trouve un tas d’activités et plein de verdure. » Entre deux bouchées gourmandes d’un gâteau au chocolat et une caresse à Sunny, son fidèle basset-hound, Marion raconte que c’est à son père, qui a relevé l’annonce de casting sur TV Fil 78, qu’elle doit de s’être retrouvée en grand format aux quatre coins du territoire, sourire tendre au premier plan. « Ça fait drôle, mais me mettre ainsi en avant ne m’effraie pas, je fais du théâtre depuis l’âge de 5 ans. » Drôle de double dans le miroir Top modèle amateur, il se trouve un brin intimidé face aux objectifs, puis se détend assez rapidement grâce au côté bon enfant de l’aventure. « C’est une expérience étonnante, très enrichissante, qui permet de se découvrir différent dans la mesure où on ne s’imagine pas tel qu’on est. » Lorsqu’il se voit pour la première fois sur un Abribus, Frantz ne se reconnaît pas, ou à peine. Aucun doute pourtant, ce brun en chemise blanche, c’est bien lui. « C’est comme le reflet d’une partie de soi-même que l’on ne connaissait pas forcément et qui soudain s’impose. » Vie économique, famille, sport et loisirs… les déclinaisons de la campagne correspondent à la perception que Frantz a de Saint-Quentin-en-Yvelines. « Ces affiches dégagent le bien-être, la diversité et la joie de vivre que nous vivons ici au quotidien. Saint-Quentin ? C’est vraiment ma nature ! » ■ Pascale Fresnay LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003 I15I La Fête du conte 2002 au lycée hôtelier à Guyancourt. culture FESTIVAL La cour des contes I © J.D. Bonnaud « l était une fois… » Quel enfant n’a pas frémi de plaisir anticipé à l’écoute de ces quatre petits mots magiques ? Contes, récits et histoires développent l’imaginaire des enfants et les incitent, un jour, à regarder derrière une couverture pour voir quelle aventure s’y cache. Parce que les explorateurs et les aventuriers inspirent de nombreux contes, le réseau des médiathèques du SAN a placé cette quatrième édition de RaContemoi une histoire sous le signe de l’aventure et du voyage. 10 décembre) en direction des professionnels de l’enfance et des parents. Les bambins ne seront pas en reste puisque des conteurs se rendront dans les écoles pour animer des ateliers (passage de l’écrit à l’oral, jeux avec les mots…). Ce travail sera restitué au public, notamment le 10 décembre au Scarabée et suivi d’un spectacle. En marge de ces travaux, un concours organisé avec 223 écoles (du primaire au collège) et centres de loisirs de SaintQuentin-enYvelines, permettra aux enfants conteurs et illustrateurs de se distinguer. ■ Nicolas Gervais © J.D. Bonnaud Vikings, pirates et menteurs À l’école ou dans les médiathèques du réseau saint-quentinois, les contes emmèneront les enfants dans un univers imaginaire. Une cinquantaine de départs pour des destinations lointaines ont ainsi été retenus. Citons, entre autres, Les Contes méditerranéens, le 6 décembre à la médiathèque du Canal, pour une rencontre avec Hercule, Pénélope… et des Vikings, À l’abordage, histoire de pirates, où l’on apprendra comment Barbe-Noire est devenu Barbe-Verte, le 10 décembre à la médiathèque Jacques-Brel à Magny-les-Hameaux, ou encore Couleurs d’Orient, le 17 décembre à la médiathèque Anatole-France à Trappes, pour faire connaissance avec l’avare Abou Kacem, le menteur Hachachi et la gourmande Kadidja… Formations, ateliers et concours À ne pas manquer non plus : Du Nord au Sud, le 5 décembre au Scarabée, à La Verrière. Un voyage en compagnie des trolls de Norvège et des djinns africains, conté par la Compagnie du Cercle Abbi Patrix (voir notre article dans KioSQ, p. 5), artiste en résidence à la Maison du conte de Chevilly-Larue (94), laquelle propose deux demi-journées d’étude (3 et I16I LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003 © J.D. Bonnaud Le réseau des médiathèques a placé la 4e édition du festival RaConte-moi une histoire sous le signe de l’aventure et du voyage. Destinations lointaines, rencontres fabuleuses, tous les jeunes Saint-Quentinois sont invités à prendre la route du 26 novembre au 21 décembre ! Programme : médiathèques et sur www.san-sqy.fr/feteduconte Renseignements : 01 30 96 96 20 (21 ou 26) Voir KioSQ p.10 Ainsi font, font, font… Partez pour un tour du monde en 120 marionnettes et un voyage dans le temps à travers les techniques de manipulation utilisées par différentes civilisations jusqu’aux techniques contemporaines, grâce à l’exposition intitulée Regards sur l’univers merveilleux des marionnettes. Exposition proposée du mercredi 26 novembre au dimanche 21 décembre par la compagnie Mariska Nord, organisée par le SAN en coproduction avec la maison de quartier Théodore-Monod, à Guyancourt. Salle d’exposition 11, place Pierre-Bérégovoy à Guyancourt mer et sam 10 h-13 h et 14 h-19 h jeu et ven 14 h-19 h – dim 10 h-13 h culture ILLUSTRATION Collaborateur de la maison d’édition vicinoise Rue du Monde, le dessinateur Zaü a réalisé l’affiche de RaConte-moi une histoire 2003. Rencontre. Zaü, le dessinateur qui s’affiche © J.D. Bonnaud à la création. Après une enfance passée à dessiner, il entre à l’école Estienne à Paris, où il peaufine son art durant cinq ans. Vient l’heure du service militaire, qu’il passe au département animation. Il y rencontre un ami, qui lui raconte une histoire… qu’il illustre. Ce premier livre pour enfant, Nonante de Gros-Pilon (éditions L’école des loisirs) est publié en 1967. « J’ai eu des enfants assez tôt et il a fallu que je gagne ma vie, raconte Zaü. Après l’armée, je suis donc entré dans une agence de pub. » ▲ Le dessinateur Zaü. L ’œil malicieux et les sourcils en bataille, Zaü nous reçoit dans son atelier parisien, au milieu de ses dessins et de ses crayons. Un espace chaleureux où trônent des œuvres auxquelles il a imposé sa marque, ce fameux trait noir qui contourne ou souligne. Le noir : une couleur qui sied parfaitement à cet illustrateur blanc qu’on a souvent surnommé le « dessinateur africain ». « J’ai beaucoup voyagé dans les années 80, explique l’intéressé. J’en ai gardé des images qui m’ont positionné sur l’Afrique. Mais mon nom y fait aussi beaucoup. Une coupe de cheveux ratée m’a obligé à porter un turban qui me faisait ressembler au prophète Esaüe ; finalement Zaü est resté ! André Langevin, je le garde pour l’administration… » Nonante de Gros-Pilon Un drôle de nom pour un drôle de dessinateur, dont la vie semble intimement mêlée L’aventure Rue du Monde Durant quinze ans, le dessinateur ne se consacre qu’à la publicité pour laquelle il fait des « rough » (esquisses pour vendre des campagnes de pub) ou des illustrations en indépendant. Contacté par Claude Delafosse, directeur artistique du magazine pour enfants Astrapi, au début des années 80, il renoue avec l’illustration et travaille pour Nathan, le magazine J’aime lire, entre autres. « Tout a basculé quand j’ai collaboré avec Rue du Monde en 1997. Très vite, cette maison d’édition saint-quentinoise a eu une bonne image dans les écoles et les médiathèques et j’ai été très demandé. » Il était donc tout naturel qu’il illustrât l’affiche de RaConte-moi une histoire. « Une queue de baleine symbolise le Nord et un éléphant le Sud, un enfant se balade entre les deux et un bateau figure l’aventure… J’aime travailler sur des affiches culturelles, car j’ai le sentiment de faire mes deux métiers à la fois. » ■ Nicolas Gervais Repères 25 avril 1943 : Naissance à Rennes. ● 1963 : Service militaire au fort d’Ivry, dans une section dessin animé. ● 1964 : Entre chez Ted Bates, une agence de publicité. ● 1980 à 1996 : Renoue avec l’illustration. ● 1997 : Première collaboration avec la maison d’édition Rue du monde pour La Cour couleurs. Zaü devient un illustrateur maison. ● 2003 : Réalise l’affiche de RaConte-moi une histoire. ● LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003 I17I culture DANSE Danseuse et chorégraphe, la Saint-Quentinoise Maria Mendy a trouvé son chemin grâce à la danse. Généreuse et passionnée, elle rêve aujourd’hui de créer une école financièrement accessible à tous. À corps et à cœur À Arrivée à Guyancourt à l’âge de treize ans, Maria découvre peu à peu le quartier des Garennes où elle habite, se fait quelques relations, mais attend de la vie des émotions plus fortes. Sa bonne étoile veille. En juillet 1987, la ville ouvre gratuitement aux jeunes, tous les après-midi, des ateliers danse animés par des associations. « Forte en gymnastique, j’ai tout de suite accroché avec la modern’jazz, comme avec les deux profs qui l’enseignaient, Cécile Bouvet et Franck Gross, des gens formidables ; puis je me suis tournée vers les danses africaines et le hip-hop. » Une fois par semaine, les jeunes répètent un spectacle final programmé en septembre à la ferme de Bel-Ébat. « En première partie des B3 (N.D.L.R. : Compagnie Black Blanc Beur), ça a été le délire ! » Pour connaître à nouveau ce grand frisson et acquérir une technique Sur fond de passion La chance croise une nouvelle fois sa route. Le directeur de la maison de quartier voisine les invite à monter un spectacle. Maria et sa troupe relèvent le défi, enchaînent les créations et les représentations avec un succès grandissant. D’autres danseurs amateurs les rejoignent, leur public s’étoffe. Tout s’accélère. Devenue animatrice du service jeunesse de la ville, elle donne dans les maisons de quartier des cours de danse afro et de hip-hop à des jeunes de plus en plus nombreux qui se reconnaissent dans ce mode d’expression. En même temps, Maria prépare un diplôme d’État de professeur de danse et crée, en 1991, l’association Jade. « Je ne m’attendais pas à un tel succès, au point que je me sens parfois, avec 261 adhérents âgés de 4 à 50 ans, un peu dépassée par les événements. Mon objectif est maintenant de créer ma propre école de danse, pas par ambition personnelle, mais pour que les jeunes qui n’ont pas les moyens de se payer une formation trop coûteuse puissent, eux aussi, avoir la chance d’en faire leur métier, de transmettre à leur tour cette passion. » Une bien belle ambition. ■ © C. Lauté La bonne étoile qui leur fait alors encore défaut, Maria et ses copines jouent les prolongations, dans la rue. « On s’installait place JacquesBrel, avec notre poste, et on montait des petites chorégraphies en travaillant devant les gosses et les familles du quartier. » © C. Lauté la fois lucide et fougueuse, Maria a su canaliser son énergie en laissant son corps exprimer tout ce qu’elle avait de secret. Née d’un père sénégalais et d’une mère espagnole, elle porte en elle la sagesse de l’Afrique et la fièvre ibérique, mélange subtil qui lui confère une personnalité unique, une aura qui explique que l’on trouve toujours dans son sillage une bande hétéroclite d’amis, de copains et d’élèves qui la suivent depuis des années avec un plaisir évident. « Les gens ne s’y trompent pas : ils sentent quand tu y crois vraiment, quand tu veux t’en sortir, sans écraser les autres mais en essayant de partager. » « Les gens ne s’y trompent pas, ils sentent quand tu es sincère, quand tu y crois vraiment, quand tu veux t’en sortir sans pour autant écraser les autres mais en essayant, au contraire, de partager. » Maria Mendy. Dominique Ciarlo Jade Tél. : 01 30 60 08 48 LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003 I19I culture MUSIQUE Association de bienfaiteurs Fondée il y a dix ans par un groupe d’amis qui n’avait pas de quoi s’offrir des cours de guitare, l’association saint-quentinoise Zic en herbe a fait, depuis, bien des heureux. L ’histoire de Zic en herbe tient du conte pour enfants. On a du mal à y croire, tant les personnages rencontrés sont joyeux et désintéressés. Mais ils existent bien, fidèles à leurs idées, passionnés par la musique qu’ils considèrent comme une potion magique, un baume miraculeux à passer de toute urgence à son voisin. « Ne pas pouvoir jouer d’un instrument par manque d’argent est extrêmement frustrant. L’idée de lutter contre cette injustice en donnant des cours de musique financièrement accessibles au plus grand nombre nous est naturellement venue », remarque Rémi Poncet, président de Zic en herbe. La bande de copains décide donc de créer une association afin de pouvoir donner, bénévolement, des cours de musique. Le succès est immédiat. © S. Joubert Sans fausse note I20I Dix ans et bien des combats plus tard, Zic en herbe, basée à Magny-les-Hameaux, continue de jouer sa partition sans fausse note. « Notre rôle n’est en aucun cas concurrent de celui des écoles de musique, car il est avant tout social, comme en témoignent notre partenariat avec le Secours populaire et les subventions perçues dans le cadre de la politique de la Ville. » Âgés de 7 à 55 ans, les adhérents sont actuellement une centaine à suivre les cours de guitare (acoustique, électrique, basse), de batterie, d’initiation au piano jazz, d’harmonie, de chant, de percussions africaines et de solfège proposés par Zic en herbe pour une cotisation annuelle de 190 € en moyenne – prêt de l’instrument compris si l’apprenti musicien ne peut l’acheter lui-même. Ravi, Rémi confie à LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003 © C. Lauté Pour Rémi Poncet, la musique est une potion magique. mi-voix que cinq élèves ont reçu en cadeau, en fin de saison dernière, la guitare qui leur avait été confiée. Master class et orchestre Dans les locaux de la MJC Albert-Samain, à Cressely, les six professeurs et la dizaine de bénévoles qui font tourner Zic en herbe sont unanimes : cours à prix minime ne signifie pas cours de moindre qualité. « Nous avons parmi nos profs un premier prix de Conservatoire, d’autres enseignent à des musiciens professionnels et plusieurs de nos anciens élèves sont aujourd’hui au Conservatoire national », précise Rémi. Autres axes forts, le regroupement des élèves pour la mise en place d’ateliers musicaux en vue de prestations scéniques et la création d’un réseau de groupes locaux adhérents, leurs musiciens pouvant ainsi disposer d’une salle et d’un matériel de répétition adaptés. Après une intervention remarquée à L’Estaminet pour la Fête de la musique, qui rassemblait élèves en première partie et groupes confirmés en soirée, Zic en herbe songe à la mise en place de master class, à l’ouverture d’un cours d’initiation musicale en solfège et en harmonie, ainsi qu’à la création d’ateliers d’orchestre. Il est clair que les mécènes qui pourraient leur procurer des locaux plus grands et davantage de subventions seront accueillis à bras ouverts… ■ Dominique Ciarlo Zic en herbe Tél. : 06 13 20 93 45 (Rémi Poncet) MJC Albert-Samain 6, rue André-Hodebourg à Magny culture THÉÂTRE © J.D. Bonnaud Science 89 est une compagnie théâtrale un peu particulière. Ses sujets de prédilection : les sciences, la philosophie, la morale. Son credo : divertir, tout en vous chatouillant les neurones. Cette année en résidence au Prisme, elle vous réserve quelques surprises… Le gai savoir S cience 89… Un nom étrange et pourtant évocateur, à la réflexion. Quatre-vingtneuf, c’est un clin d’œil, une référence à l’année où la compagnie s’est montée et a joué son premier spectacle. Quant au mot science, il est tout bonnement indispensable ! « Nous jouons essentiellement des spectacles qui traitent de sujets scientifiques ou philosophiques, commente Françoise Thyrion, codirectrice de la compagnie nantaise. À la manière de Nietzsche ou Diderot, nous souhaitons promouvoir le gai savoir, c’est-à-dire s’amuser tout en apprenant ! » les échecs – et une création – Le Commerce de pain. » Du rififi dans les échecs © J.D. Bonnaud Premiers rendez-vous les 12 et 13 décembre avec Insoumises, une œuvre grave qui s’intéresse, à travers les témoignages de Geneviève de Gaulle-Anthonioz et de Rigoberta Menchu, au fascisme et à la monstruosité dont les hommes peuvent faire preuve. « Avec moi, sur scène, il y a Marie-Christine Barrault, confie Françoise. Quand nous sommes face à des sujets difficiles, nous essayons toujours d’avoir à nos Des sujets de société côtés des personnalités qui vont accrocher le Depuis deux ans, Science 89 passe régulière- grand public. Nous avons ainsi travaillé avec ment par Saint-Quentin-en-Yvelines pour Fabrice Luchini et Richard Bohringer. » Le specanimer des ateliers ou donner des représen- tacle sera suivi d’une rencontre avec les tations au Prisme. De fil en aiguille, des liens comédiens et le metteur en scène. se sont créés, qui ont naturellement débou- Deuxième temps fort de cette résidence, à parché sur une résidence, au Prisme. Une colla- tir du 15 décembre, les Saint-Quentinois pourboration d’au- Françoise Thyrion (au centre) a fait ront accueillir Science 89 chez eux pour un tant plus évi- ses débuts au Théâtre de l’Unité. spectacle à domicile, intitulé Du Rififi dans dente que la les échecs, dans le cadre du festival Polar troupe connaît dans la ville. Cette adaptation d’un roman bien la ville d’Arturo Perez Reverte met en scène le nouvelle, puistournage d’un polar perturbé par un assasque, dans les sin qui se trouvera… parmi les invités ! années 70, ses Enfin, du 6 au 9 avril, la compagnie jouera deux directeurs Françoise Thyrion et Michel Le Commerce de pain (le spectacle donnera lieu à Valmer y ont fait leurs débuts au sein du une répétition publique et un cabaret littéraire) Théâtre de l’Unité. d’après des textes de Bertolt Brecht. Nous vous « Cette résidence aura pour thème des sujets de en reparlerons, bien sûr… ■ Nicolas Gervais société, et plus précisément la politique de la cité, explique Françoise. Nous proposerons une adaptation théâtrale – Insoumises –, une créa- Le Prisme à Élancourt tion de théâtre en appartement dans le cadre Tél. : 01 30 51 46 06 – www.san-sqy.fr/leprisme du festival Polar dans la ville – Du Rififi dans Pour le spectacle à domicile – Tél. : 01 30 51 75 33/34 ou 40 « À la manière de Nietzsche ou de Diderot, nous souhaitons promouvoir le gai savoir, c’est-à-dire s’amuser tout en apprenant ! » Françoise Thyrion. Un atelier théâtre dès janvier À partir de janvier, la compagnie Science 89 animera un atelier théâtre trimestriel ouvert à tous à partir de 16 ans. Séances les jeudis soirs de 20 h à 22 h 30. Tél. : 01 30 51 75 35 70 € le trimestre. LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003 I21I économie ASSOCIATION Un trait d’union entre l’école et l’entreprise L’association École et vie locale s’investit auprès des collégiens, lycéens et étudiants pour répondre à leurs questions sur la vie au sein de l’entreprise, les techniques de recherche d’emploi, les métiers… Un rapprochement des plus utiles, qui reçoit le soutien du SAN. © C. Lauté « L’ensemble de nos actions concourt à la préparation des élèves à leur entrée dans la vie professionnelle. » Charles Chebance. L Claudette Petitjean. es jeunes ont parfois une vision négative de l’univers professionnel, façonnée à coups de plans sociaux. Ce mois de novembre, il y aura vingt ans que l’association val-d’oisienne École et vie locale (EVL) s’emploie à améliorer cette perception pour aider les futurs salariés à saisir la réalité de la vie en entreprise. Une approche pratique « Nous sommes là pour leur montrer qu’il est utile de se donner les moyens de s’adapter à un univers où ils passeront une grande partie de leur existence », précise Charles Chebance, responsable de l’antenne yvelinoise d’EVL, fondée en 1996. Il est entouré d’une équipe de 12 bénévoles retraités qui, comme lui, ont occupé des postes à responsabilité (toute nouvelle candidature est la bienvenue !). Surtout, ils ont à cœur de transmettre leur expérience. EVL organise donc des échanges entre l’école et l’entreprise sous forme de modules consacrés aux techniques de recherche d’emploi, aux visites d’entreprises ou de chantiers, aux tables rondes pour découvrir un métier… Les entreprises intéressées « L’ensemble de nos actions concourt à la préparation des élèves à leur entrée dans la vie professionnelle et à leur futur rôle de citoyens informés et conscients de leurs droits et de leurs devoirs », ajoute Charles Chebance. Au cours de l’année 2002, EVL a réalisé 120 interventions dans les Yvelines, dont 85 % en ville nouvelle – à la demande du SAN, qui finance l’association. Outre les établissements scolaires, celle-ci intervient dans le cadre de la mission locale et prochainement dans les centres de formation pour apprentis (CFA). « Par ailleurs, une soixantaine d’entreprises saint-quentinoises, comme Legendre, CPMA, Soulier se sont déclarées intéressées pour accueillir les élèves en visite ; une autre facette de l’action que nous souhaitons développer. » ■ Patrick Chateau École et vie locale Tél. – fax : 01 39 51 60 86 (Charles Chebance) © C. Lauté Entretien d’embauche I22I L’association École et vie locale est déjà intervenue dans douze collèges et lycées de la ville nouvelle. Parmi eux, le lycée professionnel Henri-Matisse de Trappes. Chef de travaux, Claudette Petitjean a demandé à l’association de sensibiliser les élèves en BEP sanitaire et social aux méthodes de rédaction de lettres de motivation et de CV… Un effort nécessaire pour ces élèves qui sont nombreux à se retrouver sur le marché du travail à l’issue de leurs études. « Un temps était consacré à la préparation de l’entretien d’embauche et un autre à sa simulation, expliquet-elle. Les élèves ont apprécié l’expérience des intervenants, leur technique pédagogique et leur patience. » LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003 économie EMPLOI À l’heure où le chômage enregistre de nouveau une augmentation avec un taux national de 9,6 %, comment se porte l’emploi en ville nouvelle ? Le point avec Guy Villain et Marcellin Mary, respectivement directeurs de l’ANPE de Montigny et de Trappes. Hausse modérée du chômage en ville nouvelle © C. Lauté Les chiffres de l’emploi en ville nouvelle • 85 575 emplois, dont 14 980 dans le secteur automobile • 7,9 % de taux de chômage (6,9 % dans les Yvelines, 9,1 % en Ile-de-France et ■ 9,3 % en France) (1) © C. Lauté (1) chiffres recensés au premier trimestre 2003. Les secteurs qui recrutent © C. Lauté © C. Lauté cadres dans son fichier, nous n’en avons que 10 % sur Trappes (avec 60 % de demandeurs d’emploi à très faible qualification). Le Petit Quentin : Quels sont les dispositifs utilisés par l’ANPE dans la lutte contre le chômage ? G. V. : Dans le cadre des Projets d’action personnalisés (PAP) mis en place pour chaque demandeur d’emploi, nous travaillons Marcellin Mary (à gauche) et Guy Villain. avec de multiples parteLe Petit Quentin : La hausse du chômage a-t-elle naires, tels les missions locales pour les jeudes répercussions en ville nouvelle ? nes sans formation, l’Agence pour l’emploi Guy Villain : Indéniablement, même si nous des cadres (APEC), l’association Agir en ville restons l’agence pour l’emploi qui enregistre nouvelle pour l’emploi des cadres (AVEC), ou les plus bas taux de chômage dans les Yvelines. encore le PLIE – Plan local pour l’insertion et Entre l’été 2002 et 2003, nous constatons sur l’emploi – du SAN, pour les chômeurs de lonl’agence de Montigny une augmentation de gue durée. 13,8 % de nos demandeurs d’emploi. En sep- M. M. : Notre rôle ne se limite pas à accompatembre, nos agents ont reçu et accompagné gner le demandeur d’emploi ; nous allons égaprès de 25 personnes en demi-journée, contre lement à la rencontre des entreprises afin de cerner leurs besoins, tant en main une moyenne de 10 en temps d’œuvre qu’en formation. normal. Marcellin Mary : ParadoxaleNous pouvons ainsi proposer ment, alors que l’agence de des stages d’accès à l’emploi à Trappes enregistre habituelledes gens qui seront formés aux ment les plus forts taux de besoins propres d’une entrechômage, nous subissons une prise donnée. Dans le même moins forte augmentation de état d’esprit, nous travaillons demandeurs d’emploi (plus actuellement, avec le SAN, à 7 % sur la même période). Un une action de sensibilisation chiffre qui s’explique en pardes entreprises aux contrats de tie par le fait que ce sont les qualification adulte. ■ cadres les plus touchés. Or, si Élisabeth Charle Montigny compte 30 % de L’emploi des cadres connaît une crise, mais certaines offres d’emploi ne trouvent pas assez de candidats. En ville nouvelle, c’est particulièrement vrai pour les métiers de bouche (hôtellerie, restauration), les commerces ou les ■ transports. LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003 I23I en bref économie ASSOCIATION COMMERCES SALON Une journée pour les quinquas Fiesta dévoile ses enseignes Saint-Quentin s’expose au SIMI L’association saint-quentinoise Cadraxion organise le 26 novembre à la ferme du Manet une journée sur le thème : Emploi des quinquagénaires : paradoxes ou opportunités, à laquelle de nombreuses associations de quinquagénaires de France sont attendues. Au programme : des ateliers, la signature d’un protocole d’accord qui donnera naissance à la première Fédération nationale des associations de quinquagénaires en ▲ Une réunion de Cadraxion (Jacques Gosselin, président de l’association, est au centre de la photo). recherche d’emploi et une table ronde, en présence de Robert Cadalbert, président du SAN, de François Deligné, maire de Guyancourt, de Nicolas About, maire de Montigny-le-Bretonneux, de représentants du MEDEF et de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME), et d’un membre du cabinet du ministre des Affaires sociales, du Travail et de la Solidarité. Cadraxion Tél. : 06 09 38 05 62 © C. Lauté (Jacques Gosselin) ▲ Les membres de Cadraxion : des cadres plus que dynamiques ! Du 9 au 10 décembre, le SAN, interlocuteur privilégié des investisseurs, des promoteurs immobiliers et des entreprises sur le territoire saint-quentinois, sera présent au salon de l’immobilier d’entreprise en Ile-deFrance (SIMI), qui aura lieu au palais des Congrès, à Paris. ■ A vec ses 40 000 m2 de surface, le projet Fiesta est l’un des plus gros chantiers d’Ile-de-France en cours. Entièrement dédié aux commerces sportifs, culturels et de loisirs, il est conçu sur quatre étages, avec un niveau 1 pour le sport, un niveau 2 pour les loisirs, la culture et le sport, un niveau 3 réservé à la restauration et à un bowling, et un dernier niveau devant accueillir un cinéma multiplexe de 16 salles (UGC Ciné). Un an avant l’ouverture (prévue en novembre 2004), d’autres enseignes ont d’ores et déjà réservé leur place. Voici quelques-unes de celles dans lesquelles vous pourrez effectuer vos achats : Go Sport, Virgin Megastore, La Grande Récré, Café Cotton, Best Mountain, Scores Games, Jean-Louis David, Lollipops, Hokkaïdo Sushi, Mac Do, Vivre et Savourer, Athletes World ou encore Café Muffin. ■ MAISON DE L’ENTREPRISE Petits déjeuners •Mardi 25 novembre : « la loi sur les retraites ». Nombre d’annuités requises, montant des pensions, système des décotes ou des surcotes : ce qui va changer ou non avec la nouvelle réforme des retraites. Le Medef sud Yvelines fera un point détaillé pour les chefs d’entreprise et responsables des ressources humaines. •Jeudi 18 décembre : « la loi sur l’initiative économique ». Quelles sont les mesures de cette loi pour le développement et la création d’entreprise ? Maître Mercadé-Choquet apportera un éclairage technique et juridique sur son contenu. ■ Service des actions économiques du SAN Tél. : 01 39 80 82 50 CLUB DE CRÉATION D’ENTREPRISE Entreprendre au féminin À l’initiative du Centre d’information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF) et du SAN, un club de créatrices et chefs d’entreprise va prochainement voir le jour. Il aura pour vocation d’être un club d’échange et de mise en réseau, au niveau départemental. Le 6 octobre, une première rencontre a regroupé une quinzaine de participantes dans les locaux du CIDFF. D’autres réunions sont prévues, ■ à raison d’une par mois. Contacts : CIDFF au 01 30 48 98 82 Maison de l’entreprise (Isabelle Guillemin) Bâtiment de la médiathèque du Canal (niveau passerelle) ou Maison de l’entreprise Tél. : 01 39 30 51 30 au 01 39 30 51 30 Petits déjeuners de 8 h 30 à 10 h 00 (Nadine Pringault-Lopes) LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003 I25I dossier Logement : un enjeu Avec 54 000 logements, parmi lesquels 35 % de maisons familiales et 65 % de collectifs, Saint-Quentin-en-Yvelines propose une offre de logements diversifiée et relativement récente. Ce bilan positif ne doit pas masquer quelques enjeux : nécessité de proposer un logement adapté aux différentes étapes de la vie, de donner des solutions aux étudiants, de préserver la mixité et la solidarité sur certaines parties du territoire… Alors que le contrat de développement signé avec l’État en 2002 entre en application (4 000 logements d’ici 2007), les élus du SAN définissent leurs objectifs. Et poursuivent leur réflexion d’ensemble sur la ville nouvelle. Retrouvez ce dossier du Petit Quentin sur TVFil 78 jusqu’en février 2004 - Du 14 novembre au 12 décembre : vendredi, samedi et dimanche à 18 h et 22 h. - Du 13 décembre au 9 janvier : mercredi et jeudi à 18 h et 22 h. - Du 10 janvier au 6 février : lundi et mardi à 18 h et 22 h. I26I LE PETIT QUENTIN - n° 181 - NOVEMBRE 2003 dossier de solidarité 30-31 32-33 État des lieux Du studio à la maison Au service de la mixité Globalement Globalement satisfaisante, satisfaisante, la la situation situation du du logement logement àà Saint-Quentin-en-Yvelines Saint-Quentin-en-Yvelines doit doit tenir tenir compte compte de de phénomènes phénomènes émergents. émergents. Décohabitation Décohabitation des des jeunes, jeunes, nécessité nécessité d’offrir d’offrir un un logement logement àà toutes toutes les les populations… populations… Le Le point point avec avec Mireille Mireille Lucas, Lucas, responsable responsable de de l’Observatoire l’Observatoire de de la la ville, ville, au au SAN. SAN. Studio, Studio, appartement, appartement, maison maison individuelle individuelle :: tel tel est est le le parcours parcours résidentiel résidentiel type. type. Tributaire Tributaire de de l’état l’état du du marché marché ainsi ainsi que que du du parc parc de de logements, logements, cette cette mécanique mécanique sensible sensible peut peut se se gripper. gripper. En En ville ville nouvelle, nouvelle, l’équilibre l’équilibre entre entre l’offre l’offre et et la la demande demande est est au au cœur cœur de de la la préoccupation préoccupation des des élus. élus. Trouver Trouver un un équilibre équilibre dans dans les les quartiers quartiers entre entre habitat habitat social, social, locatif locatif et et accession accession àà la la propriété propriété :: la la mixité, mixité, concept concept d’urbanisme d’urbanisme àà la la base base de de l’aménagement l’aménagement des des villes villes nouvelles, nouvelles, continue continue d’être d’être une une priorité. priorité. Le Le contrat contrat de de développement développement 2002-2007 2002-2007 signé signé avec avec l’État l’État (4 (4 000 000 logements logements en en cinq cinq ans) ans) devrait devrait une une nouvelle nouvelle fois fois en en apporter apporter la la preuve. preuve. LE PETIT QUENTIN - n° 181 - NOVEMBRE 2003 © S. Joubert 28-29 I27I dossier Une vue de Guyancourt depuis le centre commercial de Montigny. État des des lieux lieux La qualité générale des logements de Saint-Quentin-en-Yvelines, bien que satisfaisante, ne doit pas occulter certaines difficultés. Le point sur l’habitat avec l’Observatoire de la ville. © C. Lauté Enquête sur les besoins des seniors © C. Lauté résidentiels de ces derniers (questionnaire disponible au « club des anciens » de votre ville) et cerner leurs besoins en terme de développement des services à domicile (un enquêteur se rendra au domicile des personnes intéressées qui en auront fait la demande auprès de l’IPS). N’hésitez pas à vous manifester, ■ votre avis est important. IPS – Tél. : 01 30 16 17 80 I28I À © J.D. Bonnaud À Saint-Quentin-en-Yvelines comme ailleurs, le nombre de seniors augmente. L’Institut de promotion de la santé (IPS) et l’Observatoire de la ville du SAN lancent donc deux enquêtes, pour prévoir les projets Saint-Quentinen-Yvelines, la situation du logement est globalement satisfaisante. « La ville nouvelle, par Mireille Lucas son caractère récent, propose une offre diversifiée, indique Mireille Lucas, responsable, au Syndicat d’agglomération nouvelle (SAN), de l’Observatoire de la ville. Le parc de logements est là, encore faut-il qu’il évolue aujourd’hui en rapport avec les besoins de la population. » Des besoins qui changent Quelques chiffres permettent de prendre la mesure du phénomène. Après trente années d’une urbanisation concertée entre les élus (du SAN et des communes) et les techniciens de l’Établissement public d’aménagement (fermé depuis un an), Saint-Quentin-en-Yvelines accueille 54 000 logements(1). 35 % d’entre eux sont des logements individuels ou maisons de ville (dont presque 9 sur 10 sont habités par leurs propriétaires), les 65 % restant constituant le logement collectif – dont les deux tiers de locatif social. « L’agglomération accueille surtout des locataires de logements collectifs de tailles petite et moyenne, ainsi que des propriétaires de maisons individuelles, pour- LE PETIT QUENTIN - n° 181 - NOVEMBRE 2003 suit Mireille Lucas. Cela s’explique par l’histoire de la ville, construite dans les années soixantedix pour des classes moyennes, des familles composées de plusieurs enfants, qui constituaient alors le profil dominant. » Ce profil type a, depuis, subi quelques modifications, ce qui explique les difficultés auxquelles le SAN tente aujourd’hui de remédier. Prenons le cas de la population étudiante, par exemple. Portée par les élus locaux, l’université a ouvert ses portes en 1993, et cinq résidences accueillent des étudiants. Mais le succès de l’université (14 % d’étudiants supplémentaires en 2003-2004) a un effet sur les demandes de logements. Grâce à l’office d’information, le SAN tente actuellement d’apporter des réponses concrètes (voir encadré « Une chambre chez l’habitant »). Par ailleurs, Saint-Quentin-en-Yvelines a accueilli dès sa création des logements à destination de publics spécifiques. À la Plaine-de-Neauphle (Trappes), puis aux 7 Mares (Élancourt), les premiers foyers de travailleurs sortent de terre au début des années 70. Souhaitées par les élus, des résidences pour personnes âgées suivront, à l’image de la résidence Jean-Fourcassa (Trappes) ouverte le 1er décembre 1977, ainsi que les appartements dédiés aux personnes handicapées (l’adaptabilité des logements est imposée par la loi). Les Prés, à Montigny. L’offre et demande La Plaine-de-Neauphle, à Trappes. Frédéric Theulé (1) Chiffres tirés de l’étude réalisée en juin 2003 par l’Observatoire de la ville (« Le marché du logement à Saint-Quentin-en-Yvelines »). Une chambre chez l’habitant Mettre en relation les personnes ayant des chambres disponibles et des jeunes à la recherche d’un logement, voici l’idée toute simple actuellement développée par le SAN pour répondre en partie aux étudiants saint-quentinois. Depuis quelques semaines, l’office d’information recense les offres et les demandes. Roswitha Judor accueille ainsi des étudiants depuis vingt ans. « J’aime beaucoup les jeunes, discuter avec eux et parfois découvrir un autre pays, une autre culture. Et puis j’aime aussi que cette grande maison vive, confie-telle, avant d’avouer : Je crois bien que je les materne un peu… Quand je cueille des pommes dans le jardin, je leur fais des compotes et je m’occupe d’eux s’ils sont malades. Ce n’est pas grand-chose, mais je me dis que si mon enfant était loin de chez lui, j’aimerais qu’il soit bien accueilli ! » Madame Judor n’a déjà plus de place chez elle, mais elle conseille vivement à tous ceux qui peuvent accueillir des jeunes de tenter l’expérience ! Office d’information Tél. : 0820 078 078 (0,15 €min.) © B. Rejou e-mail : [email protected] Objectif Qualitel ! Parce que la qualité du logement est une priorité, le SAN vient de passer une convention avec l’association Qualitel, dont le label garantit le niveau minimum de qualité des logements. « Qu’il s’agisse d’isolation acoustique et thermique, de ventilation ou encore de luminosité, de nombreux paramètres sont pris en compte pour améliorer le confort des habitations. Grâce à cette convention, tous les logements construits dans les secteurs d’intervention du SAN bénéficieront de ce niveau de prestation », explique François Ghestem, responsable du développement habitat du SAN. C’est actuellement le cas, dans le centreville de Magny-les-Hameaux, d’une opération pilote de 70 logements, qui bénéficie du label Habitat et Environnement. En sus des critères du label Qualitel, celui-ci en comporte d’autres, liés à l’environnement (gestion de l’eau, propreté du chantier, modes d’énergie alternatifs, matériaux écologiques…). © C. Lauté On constate, en effet, un « trou » dans l’offre de logements dans les prix moyens, c’est-àdire au-dessus du locatif social (250 à 450 € suivant les quartiers pour un T3 moyen) et en dessous de l’offre privée (650 € et + pour un T3 moyen). Ce manque concerne aussi l’accession sociale, car bien que 15 000 logements de ce type aient été construits au cours du temps à Saint-Quentin-en-Yvelines, ils ont depuis rejoint les prix du marché libre, et le logement familial, surtout en individuel (autour de 150 000 € à l’achat), est devenu introuvable. « Parler de la qualité du logement, à Saint-Quentin-en-Yvelines ou ailleurs, c’est avant tout évoquer l’adéquation entre la demande et l’offre. C’est même aller plus loin, en considérant qu’un bon logement est aussi un logement intégré dans un environnement, avec des crèches, des écoles, des centres commerciaux de proximité, des équipements sportifs, des lieux de verdure comme des bois ou des étangs… À Saint-Quentin-en-Yvelines, il me semble que c’est globalement le cas », conclut Mireille Lucas. ■ Une vue du centre-ville de Montigny-le-Bretonneux. © J.D. Bonnaud © J.D. Bonnaud La Bretonnière, à Voisins. © S. Joubert Il s’agit donc aujourd’hui de se pencher sur des phénomènes tels que la décohabitation des jeunes (en ville nouvelle, 2 000 départs de jeunes par an sont prévus entre 2003 et 2008), le vieillissement de la population (voir page cicontre), le logement étudiant, la mixité ou encore la nécessité de maintenir une offre financièrement abordable à destination des classes moyennes, question très liée au logement dit intermédiaire. LE PETIT QUENTIN - n° 181 - NOVEMBRE 2003 I29I dossier © C. Lauté domicile parental (« décohabitation »). En outre, les « pionniers » du territoire étant à peu près tous de la même génération, nous assistons au vieillissement massif d’une tranche d’âge – tendance qui devrait se confirmer à l’avenir. Quel est le risque encouru par un territoire tel que Saint-Quentin-enYvelines ? « Les habitants qui ne De plus en plus de jeunes couples cherchent trouvent pas de réponse à leurs à s’établir en ville nouvelle. besoins pourraient partir. Il existe dans la vie de chacun d’entre nous trois moments grand. Il existe peu de grands appartements en clés où se pose la question du changement de loge- ville nouvelle et, comme ils sont aussi chers qu’une ment : le départ de chez les parents, la période petite maison, nous avons opté pour l’achat d’un de l’agrandissement familial et la retraite », pavillon. » Si Christophe et sa famille ont déménagé, explique-t-on à l’Observatoire de la ville. d’autres couples saint-quentinois, qui ont Quand l’enfant paraît pourtant des moyens financiers satisfaisants, Le cas de Christophe illustre parfaitement cet ne le peuvent pas, faute d’une solution interétat de fait. Jeune employé saint-quentinois médiaire entre le logement social et le logeaux revenus modestes, il accède en 1996, au ment privé. « Trop riches » pour le logement terme de longs mois d’attente, à un T3 en social, ils ne sont pas « assez riches » pour logement social. Il s’y installe avec sa femme. devenir propriétaires. Par ailleurs, les familles Leurs situations professionnelles s’améliorent, à faibles revenus ont du mal à obtenir un mais les prix du marché étant prohibitifs et logement social, car le parc de la ville noula qualité de leur logement satisfaisante, ils velle, même s’il est important, évolue peu. attendent et font des économies. « Les loyers « Il devient nécessaire de construire principalepratiqués dans le privé étaient trop élevés pour ment du logement intermédiaire pour résoudre nous », se souvient-il. Avec le temps, les ces problèmes », souligne-t-on à l’Observabesoins du couple évoluent. « C’est lorsque toire de la ville. Un objectif à l’étude chez les nous avons pensé au deuxième enfant que nous élus locaux. ■ Catherine Laffaille nous sommes décidés à acheter un logement plus ▲ © S. Joubert Les seniors d’aujourd’hui sont arrivés en ville nouvelle il y a trente ans. Ils s’y sont plu, ont eu des enfants, partis aujourd’hui. Nombre de maisons sont ainsi sous-occupées. Si, parmi ces seniors, certains quittent la ville nouvelle, beaucoup y demeurent – preuve d’un enracinement progressif de la population. Le parc des grands ou des moyens pavillons évolue donc assez peu. « C’est sur la base de ces constatations que le SAN et les communes devraient orienter la programmation des nouveaux logements à construire dans les cinq prochaines années, explique Mireille Lucas, responsable de l’Observatoire de la ville. Les enjeux sont de taille. Le départ des jeunes et jeunes familles pose aussi la question de la bonne utilisation des équipements publics. Pour Saint-Quentin-en-Yvelines, construire de nouveaux logements adaptés aux besoins, c’est donc préserver le dynamisme de l’agglomération. » Pensez au 1 % patronal ! Le 1 % patronal est la dénomination usuelle de la participation des employeurs à l’effort de construction. Dès 1953, toutes les entreprises du secteur privé non agricole ont reversé 1 % de leur masse salariale pour participer à la construction des logements de leurs salariés. Au fil des ans, les choses ont évolué et aujourd’hui, le taux se situe à 0,45 %, même si on parle toujours du 1 % d’origine. Ces contributions, versées par les entreprises à des organismes collecteurs, servent à réserver des logements sociaux pour les salariés et à cautionner l’accès au logement locatif. « Le 1 % peut aussi financer des prêts pour l’accession à la propriété ou des travaux d’amélioration. Tous les salariés des entreprises cotisantes y ont droit », explique Christine Gastaud, responsable du service habitat social du SAN. Il suffit de s’adresser à son employeur pour connaître le nom de l’organisme collecteur qui traitera ensuite la demande. LE PETIT QUENTIN - n° 181 - NOVEMBRE 2003 © B. Rejou Du logement locatif collectif (à gauche, Les Nouveaux Horizons à Élancourt) au pavillon individuel (à droite, La Clef-de-Saint-Pierre à Élancourt), Saint-Quentin-en-Yvelines rend possibles les itinéraires résidentiels complets. Même si, devant la demande croissante, un besoin en logements intermédiaires se fait ressentir. Préserver le dynamisme du territoire I31I dossier Pas facile de quitter le nid © C. Lauté Désir d’autonomie, de s’assumer, de vivre avec quelqu’un : il vient toujours un temps où l’on souhaite partir de chez ses parents. « Le problème, c’est que les logements sont chers en ville nouvelle, constate Virginie, jeune institutrice saintquentinoise. Dès que j’ai eu mon premier salaire, j’ai cherché un appartement et j’ai demandé un logement social. J’attends toujours une proposition. Pourtant, j’ai besoin de partir… Même si tout se Le square Defay, à Guyancourt. passe très bien avec mes parents qui habitent Voisinsle-Bretonneux, je souhaite m’installer avec mon ami. » Attachée à la ville nouvelle, Virginie n’a pas envie de vivre ailleurs. Mais elle s’avoue tentée de quitter le territoire si elle ne trouve pas de logement dans ses moyens. « Je suis assez pessimiste. On m’a prévenue que l’attente pour un logement social était très longue, alors je vais regarder dans le privé. Mais vu les prix, je devrais partir plus loin avec toutes les contraintes que cela suppose. » I30I Du studio à l’appartement et de l’appartement à la maison : à Saint-Quentin-en-Yvelines, le parcours résidentiel complet est possible, mais reste tributaire de l’état du marché et du parc de logements. Explications. L e parcours résidentiel, c’est tout simplement la capacité pour un ménage (célibataire, couple avec ou sans enfants) de trouver un toit adapté à ses besoins. À Saint-Quentinen-Yvelines, le parc de logements a été construit de 1975 à 1990 pour accueillir de jeunes familles dont la taille moyenne était à l’époque de 3 à 3,5 personnes par foyer. Au fil des ans, la structure familiale a changé. Les familles monoparentales se sont développées, les enfants ont quitté le LE PETIT QUENTIN - n° 181 - NOVEMBRE 2003 © S. Joubert Virginie Lou. © C. Lauté Changer de toit quand on veut dossier L’habitat au service de la mixité Vue de Voisins-le-Bretonneux, depuis le quartier de la gare à Montigny. Trouver un équilibre dans les quartiers entre l’habitat social, le locatif et l’accession à la propriété : tel est le principe de la mixité. Ce concept d’urbanisme, qui a influencé la construction de la ville nouvelle dès ses débuts, reste aujourd’hui plus que jamais d’actualité. « La mixité, plus que des statistiques, c’est surtout la capacité de répondre à un itinéraire résidentiel. Il est bon d’avoir une mixité sociale, mais aussi une mixité générationnelle ». Monique Noyer, directrice du développement au SAN. I32I Beaucoup de logements sociaux sont occupés par des familles dont les revenus ont évolué. Elles pourraient les libérer, mais ne trouvent pas de solutions en rapport avec leurs moyens. » Pour les élus du SAN, l’objectif est donc, avant toute chose, de recréer un parcours résidentiel pour toutes les classes sociales afin d’éviter les départs et développer ainsi l’enracinement en ville nouvelle. Dans le cadre de son contrat de développement signé avec l’État en 2002, la ville nouvelle s’est engagée à construire 4 000 logements sur cinq ans. « L’objectif est bien, grâce Logement locatif à ces nouvelles constructions, de rééquilibrer intermédiaire : une priorité l’offre de logements à Saint-Quentin-en-Yvelines, Différentes solutions sont envisagées. Il s’agit précise Monique Noyer, directrice du déve- tout d’abord de construire du logement locatif intermédiaire, mais loppement du SAN. La Mare-Jarry à Guyancourt. aussi de faire évoluer l’arAujourd’hui, les familles chitecture avec, par exemde classes moyennes ple, le nouveau concept déménagent dans l’Euredes « villas urbaines duraet-Loir et les cadres en bles » (bâties avec des norvallée de Chevreuse. Parames de qualité environnellèlement, les familles mentales, sur un périmètre moins aisées ont du mal foncier délimité). Enfin, il à se loger. LE PETIT QUENTIN - n° 181 - NOVEMBRE 2003 © C. Lauté © C. Lauté Construire 4 000 logements © C. Lauté Q u’est-ce que la mixité ? C’est la capacité de chaque quartier d’accueillir des catégories professionnelles et de revenus variées, mais également toutes les tranches d’âge. Cette mixité est facilitée par la coexistence de différents types d’habitat (individuels, maisons de ville, collectifs), de statuts (propriétaires, locataires), de financements (social, aidé ou libre) et de tailles des logements (du studio au T6)… Mais la gestion dans le temps de ces équilibres est aussi un impératif, notamment pour éviter la concentration de populations « fragiles » dans les mêmes quartiers, concentration qui peut provoquer le départ des autres populations qui ont plus le choix de leur résidence, et créer ainsi une ségrégation. © S. Joubert dossier Catherine Laffaille INTERVIEW « Lutter contre le ghetto, qu’il soit riche ou pauvre » Guy Malandain, maire de Trappes et président du Grand projet de ville (GPV) qui concerne Trappes et La Verrière, a été rapporteur de la loi d’orientation sur la ville (13 juillet 1991). Ce spécialiste de la question du logement souhaite redonner une nouvelle image de l’ouest de la ville nouvelle. Aujourd’hui, tout commence par la restructuration de plusieurs quartiers, notamment à Trappes. Entretien. © C. Lauté faut rééquilibrer les quartiers en y implantant différents types de logements. « Le travail effectué sur le quartier du Pont-du-Routoir, à Guyancourt, est un bon exemple. Des logements en accession à la propriété ont été construits en face et à côté des logements sociaux existants », poursuit Monique Noyer. Reste que pour intervenir sur le périmètre de la ville nouvelle et définir ce qu’il faut construire sur le foncier disponible, les sept maires des communes et le président du SAN vont devoir poursuivre leur réflexion. Ainsi, une conférence intercommunale du logement devrait être prochainement mise en place. Plus globalement, il s’agit de définir un plan local de l’habitat, véritable schéma directeur pour les années à venir. L’objectif étant bien sûr de parvenir à une harmonie urbaine à l’échelle du quartier, de la ville et de l’agglomération. ■ © B. Rejou Pour en savoir plus : www.saint-quentin-en-yvelines.fr (rubrique vie pratique/se loger à Saint-Quentin) © C. Lauté Le quartier du Bois-de-l’Étang, à La Verrière. Le GPV à La Verrière À La Verrière, les opérations de réhabilitation des logements sociaux ont commencé au cours des années 90, bien avant le GPV (2000-2006). Ce contrat a néanmoins permis de finaliser l’ensemble grâce à l’aménagement et la restructuration des espaces extérieurs. Ainsi, des parterres paysagers ont été installés un peu partout autour des résidences d’Orly-Parc et plusieurs voiries ont été refaites pour ouvrir davantage les quartiers. Le Petit Quentin : Le GPV s’articule avec le contrat de ville intercommunal pluriannuel (2000-2006) signé entre l’État, le SAN, Trappes et La Verrière. Que prévoit-il en matière de restructuration urbaine ? Guy Malandain : En ce qui concerne Trappes, il s’agit de dessiner un vrai centre-ville. La nouvelle ZAC Monfort-Thorez y contribue, avec la construction de 320 logements, dont 250 en accession. Un travail urbanistique est mené également dans le quartier des Merisiers. Le bâtiment E du square Henri-Wallon va être intégralement démoli et remplacé par un programme d’accession à la propriété. Le quartier Anatole-France connaîtra également quelques changements : nous allons ouvrir des voies pour aérer les quartiers. Enfin, le quartier Pergaud-Verlaine sera entièrement restructuré, avec des réhabilitations de logements et des aménagements destinés à donner aux immeubles un aspect plus résidentiel. Au total, nous allons démolir 500 logements sociaux et en reconstruire 300. P. Q. : Comment s’inscrit la mixité dans votre programmation ? G. M. : Au lieu de « mixité », je préfère parler aujourd’hui de « parcours de logement ». Sur une ville, un habitant doit pouvoir passer d’un logement social à la propriété. À Trappes, nous avons un effort à faire au niveau de l’accession. Nous allons d’ailleurs construire 400 logements de ce type. Mais attention, ce n’est pas parce qu’il nous manque des logements en accession qu’il ne faut faire que ça. Il faut harmoniser l’ensemble, avec du logement social, du locatif, de l’intermédiaire… C’est aussi une question d’équilibre entre les types d’habitat : il faut de tout, des maisons, des pavillons, des appartements. Autrement, on donne naissance à des champs de pavillons ou des blocs d’immeubles, et ce n’est pas une ville. Une ville, c’est le chahut des formes organisé. P. Q. : En quoi le parcours résidentiel ou la mixité sont-ils importants ? G. M. : La mixité est essentielle, car une ville n’a de sens que lorsqu’elle peut rassembler tous les habitants qui le souhaitent. La mixité, c’est un peu une lutte contre le ghetto, qu’il soit riche ou pauvre. C’est un élément de réponse au risque d’exclusion par le logement. LE PETIT QUENTIN - n° 181 - NOVEMBRE 2003 I33I agenda loisirs DU 12 NOVEMBRE AU 13 DÉCEMBRE PÉDAGOGIE 30 NOVEMBRE FAMILLE L’art des sens Les ateliers du Musée © C. Lauté 22 NOVEMBRE BRADERIE Cailloux ? Genoux ? Joujoux ! Plus ou moins neufs, il y a fort à parier que vos anciens jouets feront le bonheur d’enfants saint-quentinois d’aujourd’hui. ■ MJC de la Mérantaise à Magny Toute la journée – accès gratuit – 01 30 52 60 05 Quai François-Truffaut à Montigny La Croix-du-Bois - Ville verte à Voisins De 10 h à 18 h – adultes 25 €, 23 NOVEMBRE RÉSERVE NATURELLE enfants 15 € - 01 30 57 48 96 À la découverte du jardin biologique Musée de la ville, © C. Lauté © C. Lauté Indiquer aux habitants qu’une ville ne se construit pas sans réflexion : telle est l’ambition des multiples ateliers que propose le Musée de la ville. Certains sont réservés aux plus jeunes ; ils y apprennent en s’amusant à connaître l’agglomération dans laquelle ils grandissent. À l’aide de maisons miniatures et autres églises en bois, ils peuvent recréer leur propre ville nouvelle. Les plus grands s’orienteront sur un puzzle de l’agglomération ou choisiront de partir de façon originale et artistique à la découverte des expositions, temporaire ou permanente. Enfin, parents, rassurez-vous, l’équipe du Musée pense aussi à vous, grâce aux visites guidées et gratuites de l’exposition L’Enfant dans la ville. Destination expo, les 12 et 15 novembre, 3 décembre à 16 h – 3 € (tarif réduit 2 €). Chouette, la ville a rétréci !, les 19 et 22 novembre, 10 et 13 décembre à 16 h – 3 € (tarif réduit 2 €). S’il te plaît, dessine-moi un pouf, les 26 et 29 novembre à 16 h – 3 € (tarif réduit 2 €). Visite guidée gratuite, les 6 et 7 décembre à 15 h. ■ Des parcours de jeux, des ateliers de création, un buffet champêtre et des animations diverses attendent les familles pour une journée « sensorielle ». ■ 5 DÉCEMBRE PLANÉTARIUM Tél. : 01 34 52 28 80 ou www.san-sqy.fr/museedelaville La tête dans les étoiles 15 NOVEMBRE BRETON L’association Magnitude 78 reprend ses soirées planétarium. Pendant un peu plus d’une heure, ces passionnés des astres vous emmènent gratuitement vers un voyage céleste. ■ © J.D. Bonnaud Tournoi de palets Proche de la pétanque dans l’esprit, la technique de ce jeu consiste à jeter des palets sur un carré en bois et au plus proche d’un cochonnet. Venez découvrir et même vous essayer à ce jeu, très répandu dans l’ouest de la France. ■ La réserve naturelle vous invite à découvrir les techniques de création d’un jardin biologique, de la plantation des arbres à la taille des haies, en passant par les associations floristiques et la lutte biologique contre les parasites. ■ Gymnase Robert-Gravaud de la base de loisirs à Trappes 6,5 € De 9 h à 12 h – adultes 7 €, 06 80 96 63 82 (Sylvain enfants 5 € – 01 30 16 44 40 MJC de Magny-Cressely Péchot, vice-président www.aileconcept.com/bpalsqy/ 21 h – gratuit – 01 30 43 32 55 et www/reserve www.astrosurf.com/magnitude78 des Palettistes de Trappes) I34I LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003 © B. Rejou Atelier de la réserve naturelle 14 h 30 – inscription : © C. Lauté à Trappes loisirs JEUX EN RÉSEAU Amateurs de jeux en réseau, un contact avec Archy Lan s’impose si vous souhaitez vous éclater en équipe, dans une salle bondée, un ou deux jours – et nuits – durant. 100 % fun Une fois les statuts déposés, Archy Lan organise avec succès plusieurs rencontres, le nombre de participants dépassant la centaine de joueurs dans une ambiance 100 % fun. « Le système est très simple. Chacun vient avec son PC, que nous connectons au réseau, puis nous proposons des serveurs de jeux et des tournois, et c’est parti pour deux jours et deux nuits ! » Participation au Téléthon au gymnase Les Pyramides, Fête de la jeunesse à l’école des Pépinières ou rencontre mensuelle à Alfredde-Vigny, l’heure est au délire et au bonheur de se retrouver autour d’une même passion. « Certains voient dans ces jeux, qui consistent le plus souvent à abattre son adversaire, une incitation à la violence. Je veux bien, mais notre univers reste purement virtuel alors que les infos et les images du JT de 20 heures sont d’une tout autre cruauté », souligne Sébastien. « Certains parents viennent voir de quoi il s’agit, puis s’en vont, rassurés par l’ambiance bon enfant qui règne. Les garçons ont toujours joué avec des épées, des pistolets et des fusils, des faux, comme ceux que nous manions à l’écran aujourd’hui. » Fumigènes et tirs croisés Âge moyen : entre 20 et 25 ans, plus quelques pères de famille trentenaires – le pourcentage de filles demeurant infime. Jeu star du moment, Counter-Strike, où l’on est, au choix, le policier chargé de libérer des otages ou le terroriste qui l’en empêche. Fumigènes, grenades aveuglantes, tirs croisés, art du camouflage, le tout en 3 D et « à la loyale »… l’effet est saisissant. « Quake 3 plaît également beaucoup, mais il nous arrive aussi d’échanger des balles d’un autre type avec une partie de Blobby Volley. » Prêts à organiser des tournois sur l’ensemble de la ville nouvelle, les membres de l’association rêvent d’une salle attitrée, câblée et équipée, qui permettrait à ceux qui ne possèdent pas d’ordinateur de pouvoir se joindre à eux. Pour le reste, prochaines Lans, forum et infos, rendezvous sur le site web de l’association… ou dans ■ les pages loisirs du Petit Quentin ! « Certains parents viennent voir de quoi il s’agit, puis s’en vont, rassurés par l’ambiance bon enfant qui règne. » Sébastien Gallarato. Pascale Fresnay Archy Lan Tél. : 06 22 96 03 00 (Sébastien Gallarato) Site web : www.archylan.net © D.R. L e Saint-Quentinois Sébastien Gallarato a découvert vers l’âge de 10 ans les jeux informatiques sur ordinateur. « On jouait avec mes frères et des potes de classe, mais il était impossible d’y participer à plusieurs », se souvient le trésorier de l’association Archy Lan, créée en février 2001. « Avec l’évolution vers le mode multijoueurs, nous avons pris l’habitude de relier nos PC entre eux pour pouvoir nous mesurer aux autres, nous affronter par groupe. » Leurs « Lan parties » ont alors lieu dans les chambres, les garages, les salons, jusqu’au jour où un anniversaire, fêté au Manet, fait prendre conscience à ce noyau de six copains qu’il est possible de louer des salles équipées de tables et de chaises, les associations bénéficiant de tarifs particulièrement étudiés. L’idée fait son chemin. © C. Lauté Des souris et des hommes LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003 I35I sports CHALLENGE DES COURSES PÉDESTRES CHALLENGE DES COURSES PÉDESTRES Une participation stable Le Challenge des courses pédestres de la ville nouvelle s’est achevé avec Parcourir Montigny et une grande nouveauté, le Relais des Hameaux (5 et 12 octobre). L’occasion de dresser le bilan de cette édition 2003, à un mois du début du Challenge 2004. Un nouveau relais Les jeunes de l’EASQY se distinguent Le Challenge national minimes par équipes s’est déroulé à Dreux (28) le 11 octobre. L’équipe féminine de l’entente athlétique saint-quentinoise a pris une belle et prometteuse 7e place. Résultats et compte rendu sur http://easqy.athle.org Fidèles à leur esprit familial et convivial, les différentes courses ont réuni 2 250 personnes, avec une progression pour la Guyancourse (+ 100 inscrits !). De son côté, le nouveau Relais des Hameaux a réuni 63 équipes, total remarquable pour une première édition. Seule nuance : si le nombre de coureurs inscrits à trois courses a augmenté, les partants sur quatre courses ont légèrement diminué. Or, pour apparaître au classement général, il faut avoir participé et marqué des points dans au moins quatre des six courses du Challenge. place du Challenge toutes catégories, a dominé la catégorie seniors masculins. Chez les féminines, l’athlète saint-quentinoise Marianne Roger s’impose en senior et au général, tandis qu’Annie Briol monte sur le podium général(2). Enfin, le club a mis un point d’honneur à remporter, comme chaque année, le classement par clubs (à l’exception de 1999). La sixième édition du Challenge de la ville nouvelle à peine achevée, la première manche de la septième édition se profile déjà avec, le 14 décembre, le cross à la base de loisirs, dont l’itinéraire sera celui du championnat ■ de France de cross, le 29 février. Arnaud Thomelin (1) Les six courses du Challenge sont les suivantes : le cross de la base de loisirs, la Course du Printemps (Voisins), La Guyancourse, la course en côte de la Revanche (Élancourt), Parourir Montigny et le Relais des Hameaux. (2) À l’heure où nous mettons sous presse, le classement est provisoire. Résultats définitifs début novembre sur www.san-sqy.fr/challenge Le podium de la course du Printemps : Élias Couto (2e), Bernard Arasa (1er) et Andreï Gladichev (3e) (de gauche à droite). ▲ S oleil et douceur étaient de la partie le 12 octobre à Magny-les-Hameaux pour le Relais des Hameaux, dernière des six courses pédestres du Challenge de SaintQuentin-en-Yvelines(1), sixième édition du genre, créé en 1998. Conçu afin de fidéliser la participation des athlètes aux différentes épreuves saint-quentinoises, le Challenge de la ville nouvelle connaît une participation globale stable. La 7e édition, déjà I36I LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003 Du souffle et des mollets d’acier pour la course en côte de la Revanche, en juin dernier. ▲ Au final, l’Entente athlétique de Saint-Quentinen-Yvelines (EASQY) s’est bien entendu illustrée. Fabrice Doucet, même s’il ne prend que la troisième sports ROLLER HOCKEY Parmi les nombreuses activités qui font le succès de l’association élancourtoise Villedieu ALS, le street hockey a le vent en poupe. Rencontre avec Fabien Traisnel, responsable de cette section, qui est passée de 28 adhérents l’an dernier à 48 aujourd’hui. I mpressionnants avec leurs casques munis de grilles, leurs protège-tibias et leurs gants rembourrés, les joueurs de roller hockey ressemblent en bien des points à ceux du hockey sur glace. Les règles diffèrent sur certains points, notamment les passes. Pas question ici de mettre son adversaire en échec en le percutant violemment. Mise en place il y a six ans par un noyau de copains habitant La Villedieu (William Roucher, précédent responsa- © C. Lauté Crosses en stock ble de la section en tête), cette activité sportive n’a cessé de faire de nouveaux adeptes. « Au départ, les pionniers du club jouaient dans la rue, d’où le nom de street hockey, auquel nous préférons désormais roller hockey, puisque nous nous entraînons au gymnase Chastanier », précise Fabien Traisnel. Une situation appréciable en termes de sécurité comme de matériel – les crosses s’usant dix fois plus vite sur le bitume que sur un revêtement de salle. Équilibre et agilité © C. Lauté Cette année, la section a doublé le nombre de ses adhérents. Pas la peine d’être un colosse pour goûter au plaisir de ce sport venu d’Amérique du Nord, encore peu répandu en France, bien qu’en plein essor. « Très technique, c’est une discipline qui exige avant tout un solide esprit d’équipe – la coordination devant être irréprochable lors des passes – et des qualités d’anticipation et d’agilité : il s’agit de se déplacer rapidement sur huit roulettes en préservant son équilibre. » Un des objectifs de la section est de développer le créneau enfants (actuellement composé de six jeunes de 12 à 15 ans). « Ils sont la relève, l’avenir de l’association. Amateurs d’un très bon niveau, nous sommes en mesure de les former dans d’excellentes conditions d’accueil et d’encadrement, l’entraînement ayant lieu le samedi entre 11 h et 13 h 30, comme pour les adultes débutants, qui sont une vingtaine. » Cherche arbitre Les seniors confirmés, qui comptent dans leurs rangs vingt-cinq joueurs, participent quant à eux à un match toutes les trois semaines entre octobre et juin, ainsi qu’à de fréquents tournois. « Du premier, organisé il y a trois ans, est né un championnat amateur régional sans aucun enjeu, sinon celui du plaisir de se retrouver et de tester l’évolution des différentes équipes », note Fabien. Reste l’équipement, assez coûteux, prêté à ceux qui souhaitent s’essayer au roller hockey. « Grâce au soutien de notre association Villedieu ALS et de la mairie, nous avons pu acquérir un bon matériel de base et bénéficier d’une salle que bien des clubs nous envient, mais nous continuons malgré cela à rêver d’un terrain spécifique exclusivement réservé au roller hockey. » Avis aux amateurs : la section recherche un arbitre bénévole et motivé, qui ne devrait pas, vu l’ambiance qui règne au sein du roller hockey élancourtois, regretter son ■ engagement. Dominique Ciarlo Villedieu ALS section roller hockey Tél. : 01 30 69 83 01 LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003 I37I en bref sports PARIS-BREST-PARIS BOXE Damien Drouet en connaît déjà un rayon Un premier gala réussi Damien Drouet, le 9 août dernier, au départ du Paris-Brest-Paris des jeunes. © J.D. Bonnaud retour, les douze participants sont partis une semaine avant leurs aînés, le 9 août. Surveillés de près par une équipe médicale, il n’était bien entendu pas question pour ces courageux d’imiter les meilleurs spécialistes « insomniaques » de la discipline. Pour les jeunes randonneurs, des étapes de repos étaient prévues et ils n’ont effectué que (!) 100 à 120 km par jour. « C’était difficile physiquement, mais en fait moins que prévu », confie Damien. Au bout du compte et au bout de l’effort, le jeune cyclotouriste saint-quentinois est arrivé à bon port le 22 août, en compagnie de ses partenaires de randonnée et avec les derniers adultes du 15e Paris-Brest-Paris. Des amitiés se sont créées entre les douze adolescents qui ont décidé de s’inscrire et de participer ensemble au ■ 16e Paris-Brest-Paris, dans quatre ans. C ertains en ont rêvé, Damien Drouet (et non Julien Nérot, comme cela avait malencontreusement été écrit dans notre numéro de juillet-août) l’a fait. À 16 ans, ce Magnycois, randonneur de Mollet futé, a participé au Paris-Brest-Paris. Pas à celui qui a regroupé du 17 au 22 août derniers à Saint-Quentin-en-Yvelines plus de 4 000 adultes majeurs férus de cyclotourisme. Mais au troisième Paris-Brest-Paris jeunes de l’histoire de la plus grande randonnée cycliste du monde. Pour parcourir les 1 200 km aller- Le Boxing club de Saint-Quentin-en-Yvelines et son président Roland Arnaud, également président du comité des Yvelines de la discipline, ont accueilli le 25 octobre au complexe sportif de l’Europe à Élancourt, un grand gala de boxe anglaise. Les quelque 700 passionnés qui avaient envahi les lieux pour l’événement ont assisté à deux assauts de boxe éducative, un combat féminin amateur et à douze combats amateurs, mettant aux prises onze boxeurs du club saint-quentinois et une sélection nationale. Habitué à organiser d’importantes réunions professionnelles, le club ATHLÉTISME J « ’ai pratiqué le football, le rugby, la voile, et bien d’autres sports. Mais je préfère l’athlétisme et l’escalade, car ces disciplines mêlent les valeurs individuelles et celles de groupe. Si l’on y regarde bien, l’athlétisme est la base de tous les sports. » À 56 ans, Michel Melet, homme grisonnant aux yeux malicieux, est un amoureux du sport. Un sport, l’athlétisme, où ce Saint-Quentinois retraité de la SNCF n’est pas n’importe qui. Outre un siège au comité directeur de l’Entente athlé- © C. Lauté Michel Melet, de l’amour du sport… tique de Saint-Quentin-en-Yvelines (EASQY), Michel Melet était au mois d’août dernier le responsable des starters au Stade de France, à l’occasion des championnats du monde d’athlétisme. Vice-président de la Commission nationale des officiels (bientôt Commission des officiels techniques), il a constitué la sélection des arbitres français. ■ Voir l’interview de Michel Melet sur www.saintquentin-en-yvelines.fr (rubrique culture/loisirs). saint-quentinois mettait pour la première fois sur pied une réunion amateur, destinée à aguerrir les jeunes pousses et à faire la promotion d’une discipline peu connue, dont l’image est parfois décriée. Ainsi, dans l’après-midi, le BCSQY avait permis à plusieurs dizaines de jeunes du département de passer le Gant rouge, étape indispensable pour monter sur les rings. BCSQY Tél. : 01 39 48 05 35 (Roland Arnaud) Résultats sur www.saintquentin-en-yvelines.fr (rubrique culture/loisirs) LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003 I39I agenda sports 11 ET 29 NOVEMBRE BASKET-BALL ESCT / Cherbourg ESCT / Carquefou Les basketteurs saint-quentinois ont subi leur première défaite de la saison en N2, le 4 octobre face à Challans (74-64). Mais la troupe de Fabrice Calmon figure dans le peloton de tête de leur poule. Une position que l’ESCT devrait conforter face à Cherbourg et Carquefou. 15 NOVEMBRE PÊCHE 16 NOVEMBRE ET 7 DÉCEMBRE FOOTBALL Safari de pêche aux carnassiers ES Guyancourt-StQuentin / Marly-le-Roi ES Guyancourt-StQuentin / Trappes-StQuentin La pêche aux carnassiers est ouverte ! Organisé par l’Association agréée de pêche et de protection du milieu aquatique (AAPPMA) de la base de loisirs, ce sixième concours devrait suffire au bonheur des amateurs de brochets, perches et autres sandres. Curieux, ne pas s’abstenir ! Gymnase Paul-Mahier à Trappes Deux matchs clés se profilent pour les Guyancourtois. Deux rencontres qui constituent l’occasion pour les joueurs de Yannick Mesnigé de grappiller des points vers le haut du classement de Promotion d’honneur. Mais les Marlychois et les Trappistes, dans un chaud derby saint-quentinois, tenteront de contrecarrer les ambitions de l’ESG. 20 h – 4 € (2 € pour les – de 16 ans) 06 13 03 34 78 Stade Maurice-Baquet à (Anne-Marie Broustal) Guyancourt 15 h – entrée gratuite 14, 15 ET 16 NOVEMBRE TENNIS 01 30 44 39 46 (Daniel Francietta) 4es Masters de SaintQuentin-en-Yvelines 16 NOVEMBRE ORIENTATION Après les jeunes (cf. Petit Quentin d’octobre, p.39), c’est au tour des 48 seniors les plus fidèles aux tournois open des six clubs saintquentinois d’en découdre. Pendant trois jours, tous tenteront de devenir « champions de la ville nouvelle ». Cette manifestation est organisée par le MASQY. La Rand’o du Castor Courts du Sporting Bouygues à Guyancourt Toute la journée – entrée gratuite Renseignements : 01 30 51 92 50 (Philippe Legras) Étang de la base de loisirs à Trappes Toute la journée – accès gratuit Renseignements et inscriptions 01 30 58 57 01 (AAPPMA, Robert Jarry) 16 NOVEMBRE VOILE Entre sport et loisir, la course d’orientation attire de plus en plus d’adeptes. Deux associations spécialisées ont élu domicile à Saint-Quentin en Yvelines : Montigny sports d’orientation et Guyancourt Orientation 78. Régate régionale de dériveurs laser En retrait lors des derniers championnats de France de voile (23-28 août), les barreurs du Centre de voile saint-quentinois (CVSQ) auront à cœur de briller sur leur plan d’eau. 15 ET 16 NOVEMBRE JUDO 12e tournoi international Roumains, Hollandais, Tchèques, Allemands… et bien sûr Français seront au rendez-vous de ce 12e tournoi international amical où le niveau est toujours plus relevé chaque année. Ce dernier organise la Rand’o du Castor. Cette manifestation propose quatre circuits, de 8 à 22 km, qui traversent la vallée de Chevreuse et s’adressent à tous les niveaux de participants. Sortez pour cette occasion des sentiers battus avec vos cartes et boussole ! Accueil au gymnase Les Pyramides à Voisins I40I Gymnase Paul-Mahier à Trappes Étang de la base de loisirs à Trappes Départ à 10 h Toute la journée Toute la journée – accès gratuit De 5 à 10 € - 01 30 44 13 55 Entrée gratuite – 01 30 69 18 89 01 30 58 91 74 ou www.asso.ffv.fr/cvsq ou [email protected] LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003 sports 16 ET 23 NOVEMBRE RUGBY 23 NOVEMBRE FOOTBALL US JUNIOR RUC / Neuilly RUC / Chevreuse RUC / Villiers-sur-Marne Templiers d’Élancourt / Vikings de Lille Le RUC accueille, entre autres, Chevreuse, champion de France 2003 de première série. Un derby à ne manquer sous aucun prétexte ! La saison senior ne débutant qu’en février 2004, pleins feux sur les juniors des Templiers. Des joueurs à découvrir car ils représentent la relève des Templiers en Casque de diamant. Stade Maurice-Leluc à Saint-Cyr Complexe de l’Europe 15 h – entrée gratuite à Élancourt 01 30 43 57 26 (secrétariat) ou 14 h – entrée gratuite – http://perso.wanadoo.fr/rugby7 www.footus.com/templiers 14 DÉCEMBRE COURSE À PIED 6e cross de SaintQuentin-en-Yvelines 8/ruc.htm 22 NOVEMBRE TENNIS DE TABLE CTTE / Dijon CTTE / Béthune La route vers le maintien et la seconde phase du championnat de France de N2 passe par des victoires à domicile face à Dijon et Béthune. 29 NOVEMBRE HANDBALL ASMB / Vaires Le résultat sans la manière. C’est le constat qu’effectue pour l’instant Bruno Moyon après cinq journées en N3. Les Ignymontaines se doivent donc de monter progressivement en puissance, en commençant par battre Vaires. Palais des sports d’Élancourt 17 h – entrée gratuite Gymnase Pierre-de-Coubertin 06 11 26 56 18 (Franck Saulnier) à Montigny 20 h 45 – Entrée gratuite 23 NOVEMBRE ET 14 DÉCEMBRE RUGBY RCME / Antony RCME / Romilly Dur, dur pour le RCME… Diminués depuis l’entame de la saison en Promotion d’honneur, les rugbymen saint-quentinois de Gilles Pena enchaînent les revers. Leur réaction est attendue face à Antony et Romilly. Stade du Bout-des-Clos à Maurepas 15 h – entrée gratuite 06 61 20 70 39 (Gilles Pena) 01 30 43 63 30 (Yann Brillouet) Portrait de Bruno Moyon sur www.saint-quentin-enyvelines.fr (rubrique culture/loisirs) L’édition 2003 du Challenge des courses pédestres de Saint-Quentinen-Yvelines à peine terminée, la première épreuve de l’édition 2004 approche. Le cross de la ville nouvelle se tiendra le 14 décembre sur le traditionnel et souvent boueux « parcours du Canard » au cœur de la base de loisirs. Cet événement, appelé « la gadouilleuse » et organisé par l’EASQY en partenariat avec le SAN, la base de loisirs et les communes de la ville nouvelle, compte une dizaine de courses et représente la première des six étapes du Challenge saint-quentinois. Objectif : fidéliser les athlètes de la ville nouvelle sur les courses sur route créées par les clubs de l’agglomération. Voir notre article sur le bilan du Challenge 2003, page 36. Base de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines, à Trappes A partir de 10 h 45 – accès gratuit Inscriptions avant le 8 décembre à l’EASQY 48, rue Jacques-Gabriel 78280 Guyancourt Gratuit de poussins à juniors, 3 €, 4 € pour les non-licenciés 14 DÉCEMBRE FOOTBALL FÉMININ ASMB / Saint-Quentin Inexpérimentées, les footballeuses saint-quentinoises continuent leur apprentissage en Division 2. Mais elles démontrent des qualités techniques et mentales intéressantes pour la suite des événements. Comme l’a montré le match nul 2-2 concédé le 5 octobre face à Bruay, où elles avaient été menées 2-0. 01 34 52 23 57 (Fabrice Joseph, secrétaire EASQY) et www.san-sqy.fr/challenge 27 DÉCEMBRE HANDBALL À vos agendas ! Pensez d’ores et déjà à réserver vos places pour Égypte - Roumanie. Cette rencontre du Challenge Marrane 2003 se tiendra le 27 décembre. Gymnase Pierre-de-Coubertin à Montigny Stade de La Couldre Renseignements et tarifs à Montigny au 01 30 43 63 30 15 h – entrée gratuite (Yann Brillouet, ASMB) 01 73 36 02 54 ou 01 30 64 00 77 (Françoise Sampaio) (Roddy Bissessur, TSV 88) LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003 I41I social INSERTION PROFESSIONNELLE Une entreprise pas comme les autres Stéphane Jacquin, le directeur d’Inserpro. L’objectif étant, comme dans toute entreprise, de réaliser un chiffre d’affaires. « C’est en se frottant à la réalité sociale et économique du travail avec, à la clé, un vrai métier en main, que nos salariés pourront se réinsérer », explique Stéphane Jacquin. Les espaces verts, un des quatre types d’activités d’Inserpro. « N © C. Lauté Un travail en confiance ous ne sommes pas une association mais une entreprise de services aux particuliers et aux collectivités », annonce Stéphane Jacquin, directeur d’Inserpro. La nuance est significative : si l’insertion est la vocation d’Inserpro, cette dernière fonctionne comme toute société. Il y a un patron, des salariés, des clients ; des règles à observer : ponctualité, assiduité, productivité et qualité dans le respect des délais. Des salariés qui ne sont toutefois pas tout à fait comme les autres : les deux tiers d’entre eux sont en situation d’exclusion par rapport au marché du travail (chômeurs de longue durée, RMistes, anciens détenus), les autres étant des jeunes « en voie d’exclusion », qui ont besoin d’apprendre un métier au plus vite. Alors qu’une entreprise ordinaire emploie un chef d’équipe pour une dizaine d’ouvriers, Inserpro a recours à un encadrant pour deux personnes. « C’est à ce prix-là que nous pouvons offrir une formation de qualité : en étant toujours présent et en redressant le tir immédiatement », précise Stéphane Jacquin. Un encadrement © C. Lauté Engranger des bénéfices tout en formant des personnes exclues du monde du travail : c’est la double vocation d’Inserpro. Comme quoi une entreprise peut contribuer à la réinsertion sociale – et observer les règles du marché. qui porte ses fruits. Tant sur le plan humain – « ici, c’est un vrai garage où l’on peut travailler en confiance, en étant constamment soutenu, sans rapport de force », se réjouit Alexandre Beslay, en apprentissage mécanique – que sur le plan des résultats, puisque les deux tiers de ceux qui passent le cap du premier mois trouvent un emploi lorsqu’ils quittent Inserpro. De la mécanique au repassage Cependant, si le côté « insertion » de la structure affiche toujours de bons résultats (elle comptabilise le plus de postes d’insertion sur le secteur en travaillant notamment avec le Plan local d’insertion par l’emploi – PLIE, du SAN), elle subit, en tant qu’entreprise de services aux particuliers et collectivités, les effets de la récession économique. « Nous avons de plus en plus de mal à décrocher de nouveaux clients », regrette Stéphane Jacquin. Saint-Quentinois, sachez qu’Inserpro propose quatre types d’activités : les espaces verts, la mécanique, la couture (retouches) et le repassage. Pensez-y ! ■ Élisabeth Charle Inserpro : 01 30 51 95 71 – mail : [email protected] I42I LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003 Espaces verts : 01 30 16 44 61 Garage : 01 30 16 44 64 © C. Lauté Chez Inserpro, un encadrant s’occupe de deux salariés. Le gage d’une formation de qualité. Couture (retouches) : 01 34 61 21 64 Repassage : 01 30 62 37 64 santé DROGUE Trop souvent considéré comme inoffensif, le cannabis est une substance interdite à la consommation. Quels sont les dangers réels de cette plante ? Le point avec des spécialistes du centre d’accompagnement et de soins en addictologie de Saint-Quentin-en-Yvelines (CASA). Les risques du cannabis Un centre d’addictologie anonyme et gratuit La psychologue Nasera Talaoubrid et le Dr Jérôme Petitdidier. Au départ, c’est une sorte de lune de miel avec le cannabis puis, petit à petit, les effets pervers se manifestent. La personne a du mal à se concentrer, elle a besoin d’augmenter les doses pour se sentir bien », souligne le docteur. © C. Lauté Attention au dérapage vez-vous déjà fumé un joint ? » À cette question, 31 % des Français âgés de 18 à 44 ans répondent oui, et 32 % des 15-19 ans déclarent en avoir fumé au moins une fois dans l’année (1). Si la consommation de cannabis est devenue courante, les risques sont réels et souvent méconnus. Une dépendance avérée « En cas de consommation excessive, le cannabis peut révéler des psychoses. C’est aussi un facteur de désocialisation, car il entraîne souvent un repli sur soi. Enfin, il coûte cher et entraîne parfois des actes de délinquance », synthétise le docteur Jérôme Petitdidier, responsable du centre d’accompagnement et de soins en addictologie de Saint-Quentin-en-Yvelines (CASA), situé à l’Institut de promotion de la santé (IPS) depuis janvier 2003. « Les jeunes, notamment, mélangent lors de fêtes le cannabis, l’alcool, voire l’ecstasy. C’est extrêmement dangereux. » Autre vérité à répéter : la dépendance existe. « Cette dépendance est souvent d’ordre psychique, mais bien réelle. Quelqu’un de mal dans sa peau ou de timide va se sentir plus sûr de lui. Catherine Laffaille (1) source : Observatoire européen des drogues et de la toxicomanie (chiffres de 1999). 32 % des 15-19 ans déclarent avoir fumé un joint au moins une fois dans l’année. Le CASA recherche une assistante sociale à mi-temps – renseignements au 01 3 0 69 98 18 IPS – CASA 3, place de la Mairie à Trappes © J.D. Bonnaud A « Le cannabis est également la première entrée dans la toxicomanie. « Il est prouvé que les toxicomanes ont tous commencé en fumant des joints. Lorsqu’une personne achète du cannabis, elle entre en contact avec des vendeurs qui lui proposent vite d’autres drogues plus dangereuses, avec une dépendance très rapide », explique le docteur Petitdidier. Alors attention, même si un fumeur de cannabis occasionnel ne peut être considéré comme un drogué dépendant, il est important de surveiller une consommation qui peut très vite ■ déraper. Vous avez des problèmes avec une drogue, l’alcool, les médicaments, ou toute autre forme de dépendance ? Vous cherchez à obtenir des informations ou être conseillé par un professionnel pour un de vos proches ? Le centre d’accompagnement et de soins en addictologie peut vous aider. Ouverte en juin dans les locaux saint-quentinois de l’Institut de promotion de la santé, cette structure est gérée par l’hôpital Mignot (Versailles). « Les gens viennent avec une demande, mais ne savent pas comment faire pour s’en sortir. C’est à nous de trouver une voie. Nous travaillons en équipe avec un médecin, une psychologue, une infirmière et une assistante sociale. Nous nous engageons à suivre la personne jusqu’à ce que son objectif soit atteint. » D’ici quelques mois, le centre ouvrira une consultation spécialisée pour les personnes dépendantes du tabac. ■ Ouvert les lundis, mardis, vendredis de 14 h et 18 h et le jeudi de 14 h à 19 h 30 Tél. : 01 30 69 98 18 LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003 I43I mémoire vive HISTOIRE DE QUARTIERS (3) Créé il y a vingt ans, le quartier du Manet à Montigny a été pensé dans un souci d’ouverture sur la ville. Exemple d’une cohabitation réussie entre l’habitat collectif et les maisons individuelles. © S. Joubert © Musée de la Ville Le pari gagné du quartier du Manet ▲ Sorti de terre au milieu des années quatre-vingt, le quartier du Manet à Montigny respecte une mixité sociale en construisant des logements dits de « petit collectif ». Des petits immeubles côtoient des maisons individuelles. C ’est au milieu des années 80 que le quartier du Manet sort de terre. Il s’agit alors d’une des opérations les plus importantes à l’est de Saint-Quentin-en-Yvelines et elle annonce le développement de la ville nouvelle dans cette direction. L’objectif est d’y tenter un habitat social de qualité, moins dense qu’aux 7 Mares(1). En effet, on s’est aperçu que l’urbanisme sur dalle avait tendance à refermer les quartiers sur eux-mêmes. Désormais, on cherche à ouvrir les quartiers et les urbanistes retournent à une idée plus classique de la cité. Fini la dalle et les grandes étendues piétonnes sont de retour ! La rue, les placettes et les trottoirs incluent une place à l’automobile. Le Manet en chiffres • 3 500 habitants • 1 200 logements dont 57% individuels et 43% collectifs • Tailles des appartements : - 14% sont des studios ou 2 pièces - 47% sont des 3-4 pièces - 39% sont des 5 pièces et plus • 2 0 0 0 m2 de sur f ace commerciale Des espaces verts et des commerces Par ailleurs, le quartier possède plusieurs points d’entrées et de sorties, qui sont autant de jonctions avec l’extérieur. « C’est très agréable, confie Christine Delvaux, une habitante. Nous ne sommes pas loin des espaces verts et des bois, nous pouvons faire nos courses à côté et mon fils va à l’école à pied… ». En clair, le Manet est un quartier calme mais pas clos. Pour mieux s’en convaincre, il suffit d’emprunter la RD 36 pour s’apercevoir que le centre commercial est en bordure de route et non à l’intérieur comme aux 7 Mares. Il permet d’ouvrir le quartier sur la ville… « Pour travailler, c’est plus agréable, explique Guy Bolder, gérant du salon de coiffure Guy Bold’hair. On voit en journée les sorties d’écoles, les enfants qui courent… ». Pour prolonger cet effet, une avenue traverse le quartier. Le long de celle-ci se répartissent les commerces et les habitations. « Elle permet un passage, explique Guy. Plusieurs de mes clients disent avoir repéré mon salon en passant en voiture. Et puis il y a des places pour se garer, c’est un plus… Sans compter que le bus 414 passe également par là ! ». Ouverts sur le reste de la ville Côté logements, nous sommes ici dans du petit collectif. Il s’agit de petites barres d’immeubles bas qui structurent la rue et protègent les maisons individuelles. Autre grande caractéristique du Manet, cette organisation reflète une volonté de mixité sociale. Pour preuve : le semi-collectif et les maisons individuelles sont accolés. En fait, pour la première fois, l’EPA appliquait la règle des trois tiers prévoyant un tiers d’achats dits « normaux », c’est-à-dire de prêts conventionnés, un tiers de prêts locatifs aidés (c’est-à-dire de HLM) et un tiers de prêts d’accession à la propriété (un prêt plus long pour des remboursements réduits avec un capital de départ moindre). Aujourd’hui, le Manet correspond bien à l’idée que se faisaient les aménageurs des futurs quartiers de la ville nouvelle : mixtes, ouverts sur le reste de la ville, mais « autonomes », c’est-à-dire dotés d’un centre commercial de proximité et de tous les services. « Si je suis venu de Paris pour vivre ici, c’est pour me rapprocher de mon travail mais aussi pour la qualité de vie, conclut Christine. On peut dire ■ qu’il y a tout sur place. » Nicolas Gervais (1) Élancourt, paru dans le Petit Quentin n° 179, p. 45 Cette page est réalisée en collaboration avec le Musée de la Ville – Tél : 01 34 52 28 80 LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003 I45I petites annonces IMMOBILIER À VENDRE À vendre F3 à Trappes proche gare, 56 m2, 2 chbres, cuisine, séjour, sdb-wc, cave. Prix : 73 175 €. Tél. : 06 85 43 83 55 À vendre maison Voisins-le-Bx, Kaufman and Broad, 1991, 190 m2 sur 500 m2 terrain, 5 chbres, suite parentale, cheminée, libre. Prix : 550 000 €. Tél. : 01 30 43 85 01 ou 06 78 89 33 10 À LOUER À louer F4, Élancourt, 3e étage, 76 m2 sur jardin. Loyer : 580 € + 213 € charges/mois ; libre 1er novembre ou 25 décembre 03. Tél. : 01 30 50 95 38 RECHERCHE Urgent ! Étudiante à Trappes souhaite louer un studio, une chbre ou partager un appart pour année scolaire 2003-2004. 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