saison 2013 - 2014 - Château de Versailles Spectacles

Transcription

SAISON
2013 - 2014
Château de Versailles Spectacles
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SAISON
2013 - 2014
Breguet, créateur.
Classique Phase de Lune - 7337
BOUTIQUES BREGUET – 6, PLACE VENDÔME PARIS +33 1 47 03 65 00 – 26, LA CROISETTE CANNES +33 4 93 38 10 22
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www.breguet.com
OPéRA ROYAL • SAISON 2013 - 2014
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UNE DESTINATION HISTORIQUE,
UNE EXPÉRIENCE UNIQUE
SOMMAIRE
p. 4
p. 6
Programme
éditorial de Catherine Pégard
p. 8 OpéraS
p. 26 Opéras versions de concert
p. 34 Concerts
p.62 Ballets
p. 68
p. 70
p. 72
p. 73
p. 74
p. 76
p. 80
Lieux de spectacles
Calendrier des spectacles
Tarifs des spectacles
Adhésion
Abonnements
Les entreprises et l’Opéra Royal
Informations pratiques
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© 2013 Hilton Worldwide
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PROGRAMME
BALLETS
Ravel / Béjart
Boléro
Ce que la mort me dit
Anima Blues
Bejart Ballet Lausanne • Dir. Gil Roman
> 10 • 11 • 12 • 13 octobre, Opéra Royal
OPéras
Haendel : Orlando
David DQ Lee, Kristina Hammarström,
Adriana Kucerová, Veronica Cangemi, Luigi De Donato
Mise en scène Eric Vigner • Ensemble Matheus
Dir. Jean-Christophe Spinosi
> 21 • 22 • 24 novembre, Opéra Royal
C
Cavalli : Elena
Solistes de l’Académie Européenne
du Festival d’Aix-en-Provence
Mise en scène Jean-Yves Ruf
Cappella Mediterranea
Dir. Leonardo García Alarcón
> 6 • 8 décembre, Opéra Royal
Vinci : Artaserse
Max Emanuel Cencic, Franco Fagioli,
Valer Sabadus, Vince Yi, Juan Sancho,
Yuriy Mynenko
Mise en scène Silviu Purcarete
Concerto Köln • Dir. Diego Fasolis
> 19 • 21 • 23 mars, Opéra Royal
OPéras
versions de concert
C
D
A
C
Purcell : Didon et Enée
Vivica Genaux, Ana Quintans, Henk Neven
Mise en scène Cécile Roussat et Julien Lubek
accentus • Le Poème Harmonique
Dir. Vincent Dumestre
C
> 14 • 15 juin, Opéra Royal
Gluck : Orfeo ed Euridice
Franco Fagioli, Malin Hartelius, Emmanuelle de Negri
accentus • Insula Orchestra
Dir. Laurence Equilbey
C
> 7 novembre, Opéra Royal
Salieri : Les Danaides*
Judith Van Wanroij, Philippe Talbot,
Tassis Christoyannis, Katia Velletaz, Thomas Dolié
Les Chantres du CMBV • Les Talens Lyriques
Dir. Christophe Rousset
E
Rameau
Les Fêtes de l’Hymen et de l’Amour*
Rosemary Joshua, Caroline Sampson, Chantal Santon,
Jennifer Borghi, Reinoud Van Mechelen,
Mathias Vidal, Tassis Christoyannis, Alain Buet
Le Concert Spirituel
Dir. Hervé Niquet
C
> 13 février, Opéra Royal
Félicien David : Herculanum (1859)
Véronique Gens, Karine Deshayes
Chœur de la Radio Flamande
Brussels Philharmonic • Dir. Hervé Niquet
> 8 mars, Opéra Royal
Haendel : Tamerlano
Max Emanuel Cencic, Xavier Sabata,
Sophie Karthäuser, John Mark Ainsley
Il Pomo d’Oro • Dir. Maxim Emelyanychev
> 5 avril, Opéra Royal
Haendel : Amadigi
Lawrence Zazzo, Karina Gauvin,
Roberta Invernizzi, Filippo Mineccia
Kammerorchester Basel • Dir. Ottavio Dantone
> 5 juin, Opéra Royal
D
C
C
La Rêveuse
Les Pages & les Chantres du CMBV
Dir. Olivier Schneebeli
> 5 octobre, Chapelle Royale
E
Haydn : La Création
Collegium Vocale Gent
Orchestre des Champs-élysées
Dir. Philippe Herreweghe
> 21 mars, Chapelle Royale
C
Haendel : La Resurezzione
Le Cercle de l’Harmonie • Dir. René Jacobs
C
Rameau • Mondonville • Telemann
Marie-Nicole Lemieux - Sandrine Piau
Oratorios Baroques, Duos Virtuoses
Il Pomo d’Oro • Dir. Riccardo Minari
Le Jardin de Monsieur Rameau
Le Jardin des Voix • Les Arts Florissants
Dir. William Christie
> 16 octobre, Opéra Royal
Gossec
Grande Messe des Morts*
Chœur et Orchestre Les Siècles
Dir. François-Xavier Roth
C
D
E
Récital Sabine Devieilhe
D
Récital Angela Gheorghiu
Airs et duos d’opéras français et italien
Atalla Ayan, Bohuslav Martinu
Philharmonic Orchestra • Dir. Tiberu Soare
SPécial
Couperin
leçon de ténèbres*
Le Poème Harmonique
Dir. Vincent Dumestre
> 16 novembre, Chapelle Royale
D
SPLENDEURS des Castrats
Récital Bejun Mehta
Akademie für Alte Musik Berlin
Dir. Bernard Forck
C
Haendel : Le Messie
Amsterdam Baroque Choir & Orchestra
Dir. Ton Koopman
> 6 décembre, Chapelle Royale
Jonas Kaufmann
Mahler : Lieder eines fahrenden Gesellen
Chamber Orchestra Vienna-Berlin
> 8 mai, Opéra Royal
SPécial
Bach : Musique Funèbre
pour le prince de cöthen
Ensemble Pygmalion • Dir. Raphaël Pichon
> 13 mai, Chapelle Royale
Rameau, le Triomphe de l’Amour
Les Ambassadeurs • Dir. Alexis Kossenko
Monteverdi
l'intégrale des madrigaux/Sixième Livre
Les Arts Florissants • Dir. Paul Agnew
> 22 janvier, Opéra Royal
E
E
Grands motets du Siècle des Lumières*
Ensemble Pygmalion
Dir. Raphaël Pichon
E
Rameau : LA MUSIQUE DE CHAMBRE
Série de cinq concerts dans les salles du château
> 8 • 9 • 15 mars
C
Monteverdi
Vêpres solennelles de la Vierge
Monteverdi Choir • English Baroque Soloists
Choeur d'enfants de la Maîtrise du CMBV
Dir. Sir John Eliot Gardiner
B
Charpentier • Du mont • robert
Gretry : La Caravane du Caire*
Katia Velletaz, Chantal Santon, Caroline Weynants,
Jennifer Borghi, Cyrille Dubois, Alain Buet,
Reinoud van Mechelen, Tassis Christoyannis
Chœur de Chambre de Namur
Les Agrémens • Dir. Guy Van Waas
E
> 22 octobre, Opéra Royal
Les Arts Florissants
Airs sérieux et à boire*
Dir. William Christie
> 16 décembre, Opéra Royal
Bach : SIX Concertos Brandebourgeois
Concerto Köln
D
> 12 janvier, Opéra Royal
musique sacrée du grand siècle*
D
Campra : Tancrède
Benoît Arnould, Isabelle Druet, Chantal Santon,
Alain Buet, Eric-Martin Bonnet
Ballet de l’Opéra Grand Avignon
Chorégraphie Françoise Denieau
Mise en scène Vincent Tavernier
Les Chantres du CMBV
Orchestre Les Temps Présents
C
> 6 • 7 mai, Opéra Royal
Lully : Persée
Peggy Kriha Dye, Chris Enns, João Fernandes
Opera Atelier Toronto
Mise en scène Marshall Pynkoski
Choeur Les Cris de Paris
Tafelmusik Baroque Orchestra
Dir. David Fallis
> 23 • 24 • 25 mai, Opéra Royal
Les Nuits
inspiré des mille et une nuits
Ballet Preljocaj
Chorégraphie Angelin Preljocaj
> 12 au 19 décembre, Opéra Royal
B
CONCERTS
Mozart : Cosi Fan Tutte (Chanté en Français)
Philidor : Les Femmes Vengées
Blandine Staskiewicz, Claire Debono,
Jeffrey Thompson, Antonio Figueroa,
Alexander Dobson, Bernard Deletré,
Pascale Beaudin
Mise en scène Nick Olcott
Opera Lafayette Orchestra, Washington
Dir. Ryan Brown
C
D
> 30 janvier • 1 • 2 février, Opéra Royal
Lully • Molière
Le Bourgeois Gentilhomme
Mise en scène Denis Podalydès
Dir. Christophe Coin
> 6 • 7 • 8 • 9 février, Opéra Royal
SAISON 2013 - 2014
Du Caurroy
Requiem des Rois de France
Les Pages, les Chantres et les symphonistes du CMBV
E
> 7 décembre, Chapelle Royale
C
D
Récital Joseph Calleja
Verdi • Puccini • Offenbach • Massenet
Orchestre Lamoureux • Dir. Frederic Chaslin
B
Beethoven : Les 9 Symphonies
RIAS Kammerchor
Anima Eterna
Dir. Jos Van Immerseel
> 18 • 19 • 20 • 22 juin, Opéra Royal
B
C
D
Les vingt-quatre Violons du Roi*
Dir. Patrick Cohën-Akénine
D
Haendel : Dixit Dominus
Bach : Christ lag in Todesbanden,
cantate BWV 4
RAMEAU : in convertendo
The Monteverdi Choir
The English Baroque Soloists
Dir. Sir John Eliot Gardiner
> 22 juin, Chapelle Royale
C
Haendel
Récital Valer Sabadus
Concerto Köln
D
*En corréalisation avec le CMBV
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l’éDITOrial DE CATHERINE PéGARD
SAISON 2013 - 2014
De plus en plus souvent, lorsque nous rejoignons nos places dans l’Opéra Royal, nous
entendons des langues étrangères qui se mêlent au brouhaha des conversations de nos
fidèles abonnés versaillais ou parisiens. S’il fallait une preuve de l’intérêt, de l’engouement
que suscite désormais la musique à Versailles, ce serait celle-ci.
Si le défi de faire de Versailles une grande scène qui chaque année conquiert une plus
grande renommée mondiale a pu être relevé, nous le devons à la ténacité de Laurent
Brunner qui conçoit avec les équipes de Château de Versailles Spectacles, cette programmation exigeante et éclectique. Mais j’oserai dire que nous le devons aussi à...Versailles.
C’est qu’un lien magique se crée entre le public et ce lieu unique, entre les artistes et ce
lieu magique. On ne vient pas dans cette maison comme l’on va ailleurs. Nous le
pensons, nous spectateurs émerveillés par la sérénité de ce théâtre habité par tant
d’ombres prestigieuses mais aussi les artistes qui, tous, confient que l’émotion est ici, plus
forte et plus indéfinissable qu’ailleurs. Il y a dans le rendez-vous qu’ils nous offrent, au
milieu de tant d’étapes merveilleuses où leur talent les mène, quelque chose du plaisir
d’être là. Car il s’agit bien d’un rendez-vous particulier et régulier pour beaucoup d’entre
eux. On retrouvera ainsi ceux qui sont devenus les amis de Versailles : William Christie
avec les Arts Florissants ou Sir John Eliot Gardiner et le Monteverdi Choir qui fêtera
son 50e anniversaire à deux reprises à la Chapelle Royale avec Les Vêpres de Monteverdi
et un programme réunissant Haendel, Bach et Rameau. Les grands chefs du renouveau
baroque, René Jacobs, Philippe Herreweghe et Ton Koopman mais aussi les grandes voix
qui nous emportent : Angela Gheorghiu, Marie-Nicole Lemieux, Sandrine Piau, Max
Emanuel Cencic ou Véronique Gens... Le Ballet Béjart avec le Boléro, comme un hommage à son créateur inoublié et Angelin Preljocaj avec sa dernière chorégraphie inspirée
des Mille et Une Nuits.
Et puis ceux que nous aurons eu le privilège d’être parmi les premiers à découvrir :
Raphaël Pichon à la tête de l’Ensemble Pygmalion ou le contre-ténor Valer Sabadus, étoile
montante comme Sabine Devieilhe (victoire de la Musique 2012) ou artiste sublime
comme Jonas Kaufmann qui, pour la première fois, chantera à Versailles. Ils feront tous
vivre nos rêves et nos passions, au cours des soixante treize représentations qui marquent
notre calendrier.
Comme toujours, les opéras sont au cœur de cette programmation. Deux chefs-d’œuvre
de la Tragédie lyrique française, Tancrède de Campra et Persée de Lully. Deux grandes créations baroques : Orlando de Haendel dirigé par Jean-Christophe Spinosi, Didon et Enée
de Purcell dirigé par Vincent Dumestre. Deux reprises attendues : Elena de Cavalli, opéra
créé au Festival d’Aix-en-Provence cet été, Artaserse de Vinci créé l’an dernier à Nancy.
Une double curiosité : Les Femmes Vengées de Philidor, miroir de Così fan Tutte de Mozart
apportés de Washington par Opera Lafayette. En version de concert, l’Orfeo de Gluck par
Laurence Equilbey ou encore Tamerlano et Amadigi de Haendel.
L’année 2014 mettra encore en relief notre collaboration étroite et dynamique avec le
Centre de musique baroque de Versailles, qui, sous le direction d’Hervé Burckel de Tell,
coordonne l’hommage rendu à Jean-Philippe Rameau, l’un des plus grands musiciens
français du XVIIIe siècle, à l’occasion du 250e anniversaire de sa mort. Au-delà des
coréalisations désormais classiques de l’automne musical, nous aurons, en effet, l’honneur
de lancer officiellement l’année Rameau, le 13 février, à l’Opéra Royal, avec Les Fêtes de
l’Hymen et de l’Amour, œuvre restée inédite depuis le XVIIIe siècle. Rameau, exemple
d’une élégance à la française qui, comme Le Nôtre, résume Versailles.
Catherine Pégard
Présidente de Château de Versailles Spectacles
Présidente de l’Etablissement public du château, du musée et du domaine national de Versailles
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7
OPéras
George Frideric Haendel ( 1685 - 1759 )
ORLANDO
Dramma per musica en 3 actes. Créé au King’s Theatre, Haymarket de Londres, le 27
janvier 1733.
Orlando Kristina Hammarström
Angelica Adriana Kucerová
Medoro David DQ Lee
Dorinda Veronica Cangemi
Zoroastro Luigi De Donato
Ensemble Matheus
Direction Jean-Christophe Spinosi
Mise en scène, scénographie, costumes Eric Vigner
Assistant à la mise en scène Olivier Dhénin
Assistante aux costumes Anne-Céline Hardouin
Lumières Kelig Le Bars
Jeudi 21 novembre - 20h
Vendredi 22 novembre - 20h
Dimanche 24 novembre - 16h
Opéra Royal
Durée : 3h45 entractes inclus
TARIF C
Spectacle surtitré
Orlando est le premier grand opéra de Haendel inspiré du Roland Furieux, célèbre roman de
l’Arioste. Le compositeur a 48 ans, en pleine possession de ses moyens musicaux. En 1733,
cette oeuvre est le retour aux opéras magiques de ses débuts londoniens, comme Rinaldo.
D’une géniale inventivité, elle place le rôle-titre Orlando dans une succession de situations où
son amour pour Angelica sera contrarié en permanence, le magicien Zoroastre le plongeant
dans des scènes de folie restées célèbres. Opéra magique et rempli de fantastique, Orlando
connut un franc succès à sa création, notamment par la prestation du castrat Senesino dans le
rôle-titre. Sa scène de folie, puis son sommeil magique de la fin de l’œuvre, lui assurèrent dix
représentations triomphales. Puis, fâché avec Haendel, Senesino passera à la concurrence...
L’Opéra de Rennes s’associe à Jean-Christophe Spinosi et son Ensemble Matheus dans une
mise en scène d’Eric Vigner pour faire revivre à Versailles l’un des plus grands chefs-d’œuvre
de l’opéra haendélien, pour clore un triptyque "Orlando" / Spinosi : après Orlando Furioso de
Vivaldi et Orlando Paladino de Haydn, voici l'Orlando de Haendel !
Coproduction Opéra de Rennes, Théâtre du capitole de Toulouse, Théâtre de Lorient. Avec l'aimable participation
du Centre Dramatique de Bretagne (CDDB). L’Ensemble Matheus est subventionné par le Conseil régional de
Bretagne, le Conseil général du Finistère, la Ville de Brest, le Ministère de la culture et de la communication - DRAC
de Bretagne. Il est ensemble-associé au Quartz de Brest depuis 1996. Les activités de l’Ensemble Matheus sont
soutenues par le Fonds de Dotation BNP Paribas - Banque de Bretagne et par la société Altarea Cogedim.
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Vivica Genaux
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OPéras
Pier Francesco Cavalli ( 1602 - 1676 )
ELENA
Dramma per musica en un prologue et trois actes, Livret de Giovanni Faustini
et Niccolo Minato. Créé au Teatro San Cassiano de Venise, le 26 décembre 1659.
Elena, Venere Emöke Barath
Menelao Kangmin Justin Kim
Teseo Fernando Guimaraes
Peritoo Rodrigo Ferreira
Iro Zachary Wilder
Menesteo, La Pace Anna Reinhold
Eurite, La Verita Majdouline Zerari
Diomede, Creonte Brendan Tuohy
Euripilo, La Discordia, Polluce Christopher Lowrey
Antiloco Job Tomé
Solistes de l’Académie Européenne du Festival d’Aix-en-Provence
Cappella Mediterranea
Direction musicale Leonardo García Alarcón
Mise en scène Jean-Yves Ruf
Décors Laure Pichat
Costumes Claudia Jenatsch
Lumières Christian Dubet
Vendredi 6 décembre - 20h
Dimanche 8 décembre - 16h
Durée : 3h30 entracte inclus
Opéra Royal
Spectacle surtitré
TARIF D
Avant d’être « de Troie », Hélène était fille de Sparte et déjà la plus belle femme du monde.
A ce titre, elle fit tourner les têtes dès sa prime jeunesse, lorsqu’elle négligeait les jeux de
l’amour pour privilégier ceux du stade. A seule fin de l’approcher, le roi Ménélas n’a donc
rien trouvé de mieux que se travestir en Amazone adepte de la lutte olympique ! Mais il a
des rivaux : le roi Thésée et le prince Ménestée brûlent aussi de désir pour la belle. C’est à
qui l’enlèvera le premier, fût-ce au prix d’une course-poursuite sur terre et sur mer.
Dans la Venise du Seicento, la collaboration entre le librettiste impresario Giovanni
Faustini et le compositeur Francesco Cavalli engendra dix ouvrages lyriques dont
l’immortelle Calisto. À sa mort en 1651, Faustini laissa plusieurs livrets à l’état d’ébauche,
dont une Elena que Niccolo Minato se chargea de compléter. La création de cet ouvrage
tragi-comique eut lieu à Venise en 1659 et semble avoir rencontré un grand succès.
D’une sensualité intense et d’une inépuisable inventivité, la partition de Cavalli est à la
fois divertissante et profonde. On y trouve une bonne humeur communicative, un goût
immodéré pour les travestissements, d’étonnantes scènes d’ensembles. Or Elena n’a plus
été représentée depuis le siècle qui l’a vu naître. De sorte que le spectacle du Festival
d’Aix-en-Provence constitue sa première production scénique depuis le XVIIe siècle.
C’est pour ressusciter ce jeune chef-d’oeuvre de 350 ans que treize chanteurs mis en scène
par Jean-Yves Ruf et la Capella Mediterranea dirigée par Leonardo García Alarcón nous
rejouent l’enivrante mélodie du désir tout-puissant.
Nouvelle production du Festival d’Aix en Provence et de l’Académie européenne de musique - En coproduction avec
Marseille Provence 2013, Capitale européenne de la culture - avec le soutien de la Fondation Orange - l’Opéra de Lille,
l’Opéra National de Montpellier, Angers Nantes Opéra, l’Opéra de Rennes et la Fondation Calouste Gulbenkian - Lisbonne.
Avec le soutien du réseau ENOA – (ENOA reçoit le soutien du programme Culture de l’Union européenne).
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OPéras
Wolfgang Amadeus Mozart ( 1756 - 1791 )
COSI FAN TUTTE
Chanté en français
Opera buffa en deux actes, livret de Lorenzo da Ponte. Créé au Burgtheater
de Vienne, le 26 janvier 1790.
Fleurdelise Pascale Beaudin
Dorabelle Blandine Staskiewicz
Guillaume Alex Dobson
Fernand Antonio Figueroa
Delphine Claire Debono
Don Alphonse Bernard Deletré
Peintre Jeffrey Thompson
Opera Lafayette Orchestra
(Washington, DC)
Direction Artistique Ryan Brown
Décor Misha Kachman
Costumes Kendra Rai
Lumières Colin K. Bills
Jeudi 30 janvier - 20h
Samedi 1er février - 16h
Dimanche 2 février - 15h
Opéra Royal
Durée : 3h entracte inclus
Spectacle surtitré
TARIF C
Application du tarif réduit pour le Cercle
de L’Opéra et le Cercle Rameau
COSI FAN TUTTE + LES FEMMES VENGéES
Billet couplé
TARIF A
Così fan tutte, ou l’école des Amants, est un dramma giocoso de Mozart sur un livret italien
de Lorenzo da Ponte, créé le 26 janvier 1790 au Burgtheater de Vienne. Il marqua la dernière
collaboration entre Mozart et Da Ponte, après Les Noces de Figaro et Don Giovanni.
à Naples au XVIIIe siècle, deux jeunes soldats engagés dans un pari décident de jouer un bon
tour à leurs fiancées, en mettant en place un stratagème pour tester leur fidélité. Leur annonçant leur départ inopiné pour la guerre, ils se voient jurer fidélité éternelle par les belles. Mais
sitôt partis, ils reviennent déguisés en Albanais, et mènent une cour assidue aux deux belles...
L’œuvre de Mozart doit beaucoup au livret de Da Ponte, magnifique exercice de marivaudage,
auquel le génie de composition de Mozart donne les parures les plus splendides, enchaînant
des duos déchirants et des scènes cocasses, dans la meilleure tradition de l’opéra comique à la
française et de l’opéra buffa napolitain. Plaisanterie qui tourne au drame, Cosi est une œuvre
proche des passions humaines les plus secrètes, marquée d’un désir de folie et d’extravagance.
Les spectateurs sont emportés par la vigueur, la subtilité et l’élégance de la musique de Mozart,
déclinant tous les sentiments de la condition humaine.
Le thème semble l’exact miroir des Femmes Vengées de Philidor, donné à Vienne avec succès
une décennie avant la composition de Cosi, et qu’Opera Lafayette présente en parallèle dans le
même décor. Pour rendre cependant les deux œuvres comparables, Così fan Tutte sera chanté
en français : c’était la règle en France jusqu’après la seconde guerre mondiale. Puis l’usage
s’est perdu, tandis que chacun s’éprenait d’originalité : instruments anciens, langue originale,
première version. Mais en route on perdit la compréhension directe du texte chanté. Entendre
Mozart en français est une expérience passionnante, qui redonne une proximité entre le texte
et l’auditeur qui ne passe pas par la langue italienne. On s’apercevra également mieux des
différences (et des similitudes) d’écriture musicale entre les deux compositeurs. Un pari bien
digne des espiègles Mozart et Da Ponte, si férus d’art français !
La distribution volontairement francophone choisie par Ryan Brown relève le défi avec
brio : notamment Dorabelle/Dorabella (Mozart) et Madame Lek (Philidor) pour Blandine
Staskiewicz (entendue avec bonheur à Versailles dans Alessandro de Haendel) et la mozartienne
Claire Debono incarnant Delphine/Despina (Mozart) et Madame Riss (Philidor), mais aussi
Bernard Deletré en Don Alphonse...
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OPéras
François-André Philidor ( 1726 - 1795 )
LES FEMMES VENGéES
Opéra-comique en un acte et en vers, livret de Michel-Jean Sedaine. Créé à Paris
(Comédiens Italiens) le 20 mars 1775.
Samedi 1er février - 21h
Madame La Présidente Pascale Beaudin
Madame Lek Blandine Staskiewicz
Monsieur Lek Alex Dobson
Le Président Antonio Figueroa
Madame Riss Claire Debono
Monsieur Riss Jeffrey Thompson
Durée : 1h 30 sans entracte
Opera Lafayette Orchestra
(Washington, DC)
Direction Artistique Ryan Brown
TARIF D Application du tarif réduit pour le Cercle
Décor Misha Kachman
Costumes Kendra Rai
Lumières Colin K. Bills
Opéra Royal
Spectacle surtitré
COSI FAN TUTTE + LES FEMMES VENGéES
Billet couplé
TARIF A
Così Fan Tutte, chef-d’œuvre de Mozart et Da Ponte, a été précédé en 1775 par un opéracomique de Philidor et Sedaine, Les Femmes Vengées, qui connut un beau succès et fut
représenté à Vienne. Michel Jean Sedaine (1717-1799) était le maître de l’opéra comique à
Paris, et fournit à partir des années 1750 l’essentiel des chefs-d’œuvre du genre : d’abord avec
Philidor (Le Diable à Quatre), puis avec Monsigny (le Déserteur), enfin avec Grétry (Richard
Cœur de Lion)… Ecrivant pour les Théâtres de la Foire, il obtint bientôt tant de succès que ce
fut la consécration des salles les plus officielles de Paris et d’Europe, et le titre d’Académicien
Français en 1786.
Dans une situation inversée à celle de Così, Les Femmes Vengées décrivent une manipulation
digne de Marivaux, mais avec une vertu comique totalement assumée : ce sont les femmes qui,
avec humour, découvrent, et punissent l’infidélité de leur mari volage, qu’elles poussent à assister cachés à des rencontres amoureuses fictives qui rendent ces messieurs fous furieux mais pris
dans leur propre piège ! La musique habile de François-André Danican Philidor (1726-1795)
emporte le tout avec un métier indiscutable : page de la Chapelle Royale, musicien talentueux, il ne devra cependant sa carrière qu’à ses succès à l’Opéra Comique, qui mettent Paris
à ses pieds durant trois décennies, quand il ne voyage pas dans toute l’Europe pour son autre
passion : fantastique joueur d’échecs, considéré en 1747 comme le meilleur joueur du monde
(réputé imbattable), il publie en 1749 (il n’a que 22 ans) une Analyse des Echecs qui fit autorité.
Opera Lafayette reproduit le principe du décor ingénieux créé pour Les Femmes Vengées (et
représenté en Frontispice de l’édition de l’œuvre en 1775) : un salon entouré de deux cabinets,
ou se cachent les témoins de l’action principale, le plus souvent une duperie ! Ryan Brown
présente les deux opéras dans le même décor, avec la même distribution de six chanteurs dans
des rôles quasi identiques et en suivant la chronologie de l’histoire. Dans Cosi, le défi lancé aux
hommes par Don Alphonso, conduit les amoureux à explorer amour et inconstance ; dans
Les Femmes Vengées, les deux couples sont plus âgés et mariés, et c’est l’homologue de Despina,
Madame Riss, qui amène les femmes à mieux percer à jour leur mari volage... Créé par les
Comédiens Italiens du Roi en 1775, ce petit bijou renaît dans les ors versaillais en faux jumeau
du chef-d’œuvre de Mozart !!!
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Frontispice de l’édition des Femmes Vengées, Paris 1775
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OPéras
Lully • Molière
LE BOURGEOIS GENTILHOMME
Comédie-ballet de Molière en cinq actes, musique de Jean-Baptiste Lully.
Créée au Château de Chambord, le 14 octobre 1670.
[Distribution en cours]
Madame Jourdain
Emeline Bayart
Le Maître de musique et Dorante
Julien Campani
Dorimène
Bénédicte Guilbert
Le Maître de philosophie
Francis Leplay
Lucile et le Garçon tailleur
Leslie Menu
Le Maître d’armes
Nicolas Orlando
Un laquais
Laurent Podalydès
Monsieur Jourdain
Pascal Rénéric
Le Maître tailleur et Covielle
Jean-Noël Brouté
Le Maître de danse et Cléonte
Thibault Vinçon
Jeudi 6 • Vendredi 7 •
Samedi 8 février - 20h
Opéra Royal
Danseuses
Windy Antognelli, Flavie Hennion et
Artemis Stavridi
Chanteurs
Romain Champion, Cécile Granger,
Marc Labonnette
Chanteur et gambiste
Francisco Mañalich
Instrumentistes [Distribution en cours]
Direction Christophe Coin
Mise en scène Denis Podalydès
Scénographie Éric Ruf
(Sociétaire de la Comédie Française)
Costumes Christian Lacroix
Lumières Stéphanie Daniel
Maquillages et coiffures
Véronique Soulier-Nguyen
Collaboration artistique
Emmanuel Bourdieu
Chorégraphie Kaori Ito
TARIF D
Après le succès des représentations données à l’Opéra Royal à l'hiver 2012, où il a
été filmé, ce Bourgeois gentilhomme truculent revient à Versailles ! Dans Le Bourgeois
gentilhomme, Molière tire le portrait d’un aventurier de l’esprit n’ayant d’autre désir
que d’échapper à sa condition de roturier pour poser le pied sur des territoires dont il
est exclu... la découverte d’une terra incognita qui, de par sa naissance, lui est interdite.
Pourquoi se moquer de Monsieur Jourdain ? Le bourgeois se pique simplement de
découvrir ce qu’aujourd’hui nous nommons « la culture » et il s’attelle au vaste chantier de
vivre ses rêves... Et qu’importe si ces rêves sont ceux d’un homme ridicule.
En choisissant de redonner à la pièce sa forme originale d’une comédie-ballet mise en
musique sur les partitions de Lully, Denis Podalydès convoque tous les arts. Avec cette
fête de théâtre costumée par Christian Lacroix, il vise à cette apothéose des sens tant
espérée par son héros interprété par Pascal Rénéric. Il s’agit bien évidemment de rire de
la comédie. Mais, comment ne pas avoir de la tendresse pour cet homme sans qualité qui
tente d’initier à lui tout seul la première révolution culturelle. Elevé après mille péripéties
comiques au rang de « Mamamouchi », Monsieur Jourdain vit son heure de gloire en
musique et en danse, malade de sa bourgeoisie, gentilhomme imaginaire, à la fois
exaucé et battu, dupé et triomphant, en ce moment théâtral si rare où le ridicule fait place à
l'émerveillement pur.
Production : C.I.C.T. / Théâtre des Bouffes du Nord
Coproduction: Les Nuits de Fourvière / Département du Rhône ; Les Théâtres de la ville de Luxembourg ; Théâtre
de la Place / Liège ; Théâtre de Caen ; Opéra Royal / Château de Versailles Spectacles ; Ensemble Baroque de
Limoges / Fondation Laborie ; Maison de la Culture d’Amiens ; Châteauvallon CNCDC ; Printemps des Comédiens.
Avec la participation artistique de l’ENSAD de Montpellier Languedoc Roussillon, de l’ENSATT et du JTN.
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OPéras
Leonardo Vinci (1690 – 1730)
ARTASERSE
Dramma per musica en trois actes, livret de Pietro Metastasio.
Créé à Rome, le 4 février 1730.
Artaserse Vince Yi
Mandane Max Emanuel Cencic
Arbace Franco Fagioli
Artabano Juan Sancho
Semira Valer Sabadus
Megabise Yuriy Mynenko
Concerto Köln
Direction Diego Fasolis
Mise en scène Silviu Purcarete
Assistant mise en scène Rares Zaharia
Chorégraphe Natalie van Parys
Décors, costumes, lumières Helmut Stürmer
Lumières Jerry Skelton
Mercredi 19 • Vendredi 21 mars - 19h30
Dimanche 23 mars - 15h
Opéra Royal
Durée : 3 h40 entracte inclus
TARIF A
Spectacle surtitré
La récréation de cet opéra de Vinci en 2012 fut un véritable événement ; le voici enfin
présenté en Ile-de-France, dans un écrin qui le met magnifiquement en valeur : l’Opéra
Royal de Versailles.
L’une des principales œuvres du compositeur quasi oublié Leonardo Vinci, l’Artaserse est
une véritable découverte dans le répertoire de l’opéra baroque. Cette dernière pièce de
Vinci était aussi sa plus fameuse, et son plus grand succès. L’opéra fut créé le 4 février
1730 au Teatro delle Dame à Rome. Tous les rôles étaient alors chantés par des hommes.
Une ordonnance papale interdisant aux femmes de se produire sur les scènes romaines
jusqu’en 1798, tous les rôles féminins furent composés pour et interprétés par des castrats.
Parnassus ARTS Productions rendra hommage à cette tradition : dans cette nouvelle
production de l’Artaserse, tous les rôles féminins seront tenus par des contre-ténors.
Inspiré de la figure du souverain Artaxerxes Ier, le livret de Metastasio fut mis en musique
à de nombreuses reprises au cours du XVIIIe siècle, notamment par Hasse, Jean-Chrétien
Bach, Galuppi et Scarlatti, pour ne citer que les plus renommés.
Dans cette version magistrale d'Artaserse, la distribution rassemble uniquement des
hommes comme à l'époque des castrats tous parés de costumes magnifiques tels ceux de
l'époque baroque.
Co-réalisation Opéra National de Lorraine et Parnassus ARTS Productions.
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OPéras
André Campra (1660 - 1744)
TANCRèDE
Tragédie en musique en cinq actes avec prologue, livret d’Antoine Danchet
Créée au Théâtre du Palais-Royal à Paris, le 7 novembre 1702.
Tancrède Benoît Arnould
Herminie Chantal Santon
Clorinde Isabelle Druet
Argant Alain Buet
Isménor Éric-Martin Bonnet
Un Sage enchanteur, un Sylvain, un Guerrier, la Vengeance Erwin Aros
La Paix, une Guerrière, une Dryade Anne-Marie Beaudette
Une Guerrière, une Dryade Marie Favier
Ballet de l’Opéra Grand Avignon
Les Chantres du Centre de musique baroque de Versailles
Orchestre Les Temps Présents (direction artistique Dominique Serve)
Direction Olivier Schneebeli
Mise en scène Vincent Tavernier
Chorégraphie Françoise Denieau
Scénographie Claire Niquet
Costumes Erick Plaza-Cochet
Lumières Carlos Perez
Mardi 6 mai • Mercredi 7 mai - 20h
Opéra Royal
Durée : 3 h entracte inclus
TARIF C
Spectacle surtitré
André Campra est incontestablement le plus grand compositeur d’opéra entre Lully
et Rameau, à l’heure où Lalande se signale dans le genre du grand motet. Si ses opéras-ballets
introduisent une veine populaire et un dépaysement exotique sur la scène de l’Académie
royale, ses tragédies poursuivent quant à elles l’expérience lulliste avec une palette orchestrale
élargie et une théâtralité exacerbée. Tancrède, son chef-d’œuvre, témoigne plus que toute
autre partition de cet incroyable talent.
Depuis la production du Festival d’Aix-en-Provence, il y a plus de vingt ans, Tancrède a
disparu des théâtres français : son retour donnera à ce héros (si célèbre de Monteverdi à
Rossini !) l’occasion d’affronter les épreuves de la gloire et de l’amour en ces temps où le
chevalier chrétien devra choisir entre son devoir pour libérer Jérusalem, et les charmes de
l’infidèle Clorinde. Campra leur donne les plus belles armes musicales : fanfares, batailles,
clameurs d'Amour se répondent avec maestria dans un décor baroque "pur style".
Nouvelle production de l’Opéra Grand Avignon
Coproduction Centre de musique baroque de Versailles
Partition réalisée par le CMBV
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Max Emanuel Cencic
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OPéras ( mis en scène )
Jean-Baptiste Lully
(1632 - 1687)
PERSÉE
Tragédie en musique en cinq actes avec prologue, livret de Philippe Quinault.
Créée au Théâtre du Palais-Royal à Paris, le 17 avril 1682.
Persée Chris Enns
Merope Peggy Kriha Dye
Andromède Mireille Asselin
Céphée, Meduse Olivier Laquerre
Cassiope Carla Huhtanen
Phinée João Fernandes
Corite, Mercure Lauwrence Wiliford
Euryale Aaron Ferguson
Grand Prêtre, Cyclope, Sténon, Triton
Curtis Sullivan
Nymphe Guerrière, Vénus
Meghan Lindsay
Proténor, Idas, Divinité Infernale
Vasil Garvanliev
Vendredi 23 • Samedi 24 mai - 20h
Dimanche 25 mai - 16 h 30
Opéra Royal
Danseurs de l’Atelier Ballet
Choeur Les Cris de Paris
Tafelmusik Baroque Orchestra
Direction David Fallis
Opera Atelier Toronto
Mise en scène Marshall Pynkoski
Chorégraphie Jeannette Lajeunesse Zingg
Scénographie Gerard Gauci
Lumières Bonnie Beecher
Régisseur Arwen McDonnell
TARIF C
Spectacle surtitré
Tragédie Lyrique de la maturité de Jean-Baptiste Lully (1632-1687) et Philippe Quinault (le duo
inspiré d’Armide), Persée est composée en 1682. La première représentation à Versailles devait se
dérouler dans la Cour de Marbre, mais en raison du mauvais temps, on dut y renoncer. Lully prit
alors l'initiative de dresser au pied levé un théâtre de fortune dans le Manège de la Grande Ecurie :
« Théâtre, orchestre, haut dais, rien n'y manquoit. Un très grand nombre d'orangers, d'une
grosseur extraordinaire, très difficiles à remuer, et encore plus à faire monter sur les théâtres, s'y
trouvèrent placés. Tout le fond étoit une feuillée, composée de véritables branches de verdures,
coupées dans la forêt. Il y avoit dans le fond et parmi les orangers, quantité de Figures, de Faunes
et de Divinités, et un fort grand nombre de girandolles. Beaucoup de personnes qui savoient
de quelle manière ce lieu étoit quelques heures auparavant, eurent peine à croire ce qu'elles
voyoient ». (Le Mercure françois)
Quelques mois plus tard, pour célébrer la naissance du duc de Bourgogne, petit-fils de Louis
XIV, Lully offrit au peuple parisien une représentation gratuite de Persée : le vin coula à flot dans
cette fête populaire impressionnante.
Après les magnifiques représentations d’Armide de Lully en 2012 à Versailles, Marshall Pynkoski
a triomphé à la Mozartwoche de Salzbourg, et revient à Versailles avec son énergie qui souligne
chaque instant de la musique pour redonner vie à l’une des œuvres phares de Lully : Persée, qui
n’a pas été représenté à Versailles depuis l’inauguration de l’Opéra Royal en 1770.
Venez découvrir la saga palpitante du héros Persée qui se bat contre Méduse pour sauver la
princesse Andromède de son terrible destin...
Production de l'Opéra Atelier Toronto.
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OPéras | Versailles Festival
Henry Purcell (1659 - 1695)
DIDON ET eNéE
Opéra tragique en trois actes, livret de Nahum Tate.
Didon Vivica Genaux
Enée Henk Neven
Belinda Ana Quintans
Première Sorcière Tatyana Ilyin
Deuxième Sorcière Caroline Meng
Esprit Lucile Richardot
Dame d’honneur Jenny Daviet
accentus - Opéra de Rouen Haute-Normandie
Direction Vincent Dumestre
Mise en scène, Chorégraphie, Décors,
Costumes, Lumières
Cécile Roussat et Julien Lubek
Samedi 14 juin - 18h30 et 21h
Dimanche 15 juin - 16h et 19h
Durée : 1 h 10 sans entracte
Opéra Royal
Spectacle surtitré
TARIF C
Fin connaisseur des musiques françaises et italiennes du XVIIème siècle, qu’il a beaucoup
portées au plateau, Vincent Dumestre devait en toute logique s’attacher au Père de la
musique britannique si influencée par le continent. Les élans de Purcell trouveront avec
lui leur plus riche parure, relevée par l’ingéniosité de Cécile Roussat et Julien Lubek.
Le Poème Harmonique, dirigé par Vincent Dumestre, nous revient à la scène. L’ensemble
se penche sur la musique anglaise du XVIIe siècle et s’attaque à l’un des plus grands chefsd’œuvre lyrique : Didon et Enée. Cette pièce, qui à l’époque, tenait de la combinaison
hybride du théâtre et du masque (divertissement composé de chants, de danses, de
musique instrumentale et de machinerie scénique à effets spectaculaires) permit au
compositeur britannique de réaliser son idéal dramatique. En effet, si Purcell ne signa
qu’un seul opéra dans sa courte carrière – il mourut à 36 ans, laissant derrière lui une
production abondante et variée – il composa un bijou d’une extrême concision.
Sa partition, qui développe un langage audacieux et personnel, sera relue par les musiciens
du Poème Harmonique pour en faire ressortir les couleurs.
Le génie de l’ouvrage tient aussi à la qualité du livret, savamment construit par Nahum
Tate. Avec une écriture elliptique implacable, il raconte l’histoire d’amour et la séparation
de deux amants. Fuyant Troie, Enée fait escale à Carthage et tombe amoureux de la reine
Didon. Leur amour redonne espoir au peuple. Mais Sorcières et Esprit mettent fin à
l’idylle, poussant Enée à reprendre son errance. Leur obéissant, le héros abandonne sa
bien-aimée qui meurt de chagrin.
Metteurs en scène issus des arts du cirque et du Mime Marceau, Cécile Roussat et Julien
Lubek avaient déjà collaboré avec le Poème Harmonique pour le Carnaval Baroque. Ils
mêleront mime, danse et acrobaties à la musique dans une scénographie mouvante et
féérique. À noter également, la participation de Vivica Genaux dans le rôle de Didon.
Production Opéra de Rouen Haute-Normandie en coopération avec le Poème Harmonique.
Le Poème Harmonique est soutenu par le Ministère de la Culture (DRAC Haute-Normandie),
la Région Haute-Normandie et la Ville de Rouen. Mécénat Musical Société Générale est le
mécène principal du Poème Harmonique.
Le Poème Harmonique est en résidence à l’Opéra de Rouen Haute-Normandie.
Pour ses répétitions, le Poème Harmonique est en résidence à la Fondation Singer-Polignac.
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OPéras
OPéras
VERSIONS de concert
VERSIONS de concert
André Ernest Modeste Grétry (1741 - 1813)
Christoph Willibald Gluck (1714 - 1787)
LA CARAVANE DU CAIRE
ORFEO ED EURIDICE
Tragédie opéra, drame héroïque en trois
actes, livret de Ranieri de’ Calzabigi.
Créée au Burgtheater de Vienne,
le 5 octobre 1762.
Orfeo ed Euridice – version originale
de Vienne (1762)
Orfeo Franco Fagioli
Euridice Malin Hartelius
Amore Emmanuelle de Negri
accentus
Insula orchestra
Direction Laurence Equilbey
Jeudi 7 novembre - 20h
Opéra Royal
Durée : 1 h40 sans entracte
Opéra-ballet en trois actes, livret d’Étienne Morel de Chédeville.
Créé au Théâtre Royal de Fontainebleau, le 30 octobre 1783
Zélime Katia Velletaz
Une Esclave italienne Chantal Santon
Une Esclave française Caroline Weynants
Almaïde Jennifer Borghi
Saint-Phar Cyrille Dubois
Tamorin Reinoud Van Mechelen
Le Pacha Julien Véronèse
Florestan Tassis Christoyannis
Husca Alain Buet
Une Esclave allemande Julie Calbète
Osmin Philippe Favette
Furville Anicet Castel
« Laissez-vous toucher par mes pleurs... »
Chœur de Chambre de Namur
Les Agrémens
Direction Guy Van Waas
Mardi 22 octobre - 20h
Opéra Royal
TARIF E
Attention : chef d’œuvre comique ! Un méchant Pacha, une esclave chrétienne et un
chevalier français qui fera tout pour la délivrer par amour... Tout en permettant un Air
à la Gloire de la France qui vient « bien de chez nous ! ».
Au milieu des années 1780, fort de ses succès dans le domaine de l’opéra-comique, Grétry
est appelé par l’Opéra pour en renouveler le style et les genres. Il invente un nouveau
spectacle, la comédie lyrique, véritable ancêtre de la comédie musicale. Parmi plusieurs
titres, l’un se dégage immédiatement, La Caravane du Caire, tant la veine comique,
le cachet exotique et l’efficacité musicale s’y révèlent irrésistibles. L’ouvrage fut l’un des
plus grands succès de l’époque, joué sans discontinuité jusqu’en 1829.
Coproduction Centre de musique baroque de Versailles / Palazzetto Bru Zane
Centre de musique romantique française / Centre d'Art Vocal et de Musique Ancienne (Namur)
En partenariat avec l’Opéra royal de Wallonie et la Salle Philharmonique de Liège
Coréalisation CMBV/CVS - Partition réalisée par le CMBV
Ce concert fera l’objet d’un enregistrement (label Ricercar)
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TARIF C
Voici enfin le chanteur qui fera revivre la splendeur du castrat Gaetano Guadagni qui créa
l’Orfeo : Franco Fagioli, voix somptueuse, relève le défi avec brio.
Euridice vient de mourir. Fauchée dans la fleur de l'âge, le jour de son union avec Orfeo.
La douleur du fiancé est infinie. Il menace les dieux, il menace les démons, il veut partir la
chercher au royaume des morts. L'Amour lui annonce alors que les dieux l'ont entendu :
si son chant parvient à apaiser les gardiens des Enfers, Euridice lui sera rendue, mais à la
condition qu'il ne la regarde pas...
L'histoire est célèbre. Elle a inspiré de nombreux compositeurs, mais la version de Gluck
est sans aucun doute une des plus belles. Composée en plein coeur de la Querelle des
Bouffons, elle annonce déjà la grande réforme qui interviendra cinq ans plus tard lors de
la publication d'Alceste, et qui consiste à ramener « la musique à sa véritable fonction, qui
est de servir la poésie avec expression, en évitant de l'étouffer par quantité d'ornements
superflus ». Resserrée autour des trois personnages principaux (Orfeo, Euridice, Amore),
l'oeuvre fait donc la part belle au théâtre, notamment dans l'impressionnante scène des
Enfers de l'acte II, où Orphée affronte le choeur des Démons. Et la scène des ChampsElysées, avec son célèbre solo de flûte, figure parmi les plus belles pièces d'orchestre écrites
au XVIIIe siècle.
Pour cet Orfeo, Laurence Equilbey, à la direction d'Insula orchestra et d'accentus, a réuni
autour d'elle une distribution de haut vol. Le contre-ténor Franco Fagioli, familier des
répertoires baroque et classique, chantera le rôle-titre. La soprano Malin Hartelius sera
une magnifique Euridice. Enfin, Emmanuelle de Negri incarnera l'Amour.
erda | accentus bénéficie du soutien de la Direction régionale des affaires culturelles d’Ile-de-France, Ministère de la culture
et de la communication ; est subventionné par la Ville de Paris, la Région Ile-de-France ; et reçoit également le soutien de la
SACEM. accentus est en résidence à l’Opéra de Rouen Haute-Normandie. Les activités de diffusion et d'actions culturelles
d'accentus dans le département bénéficient du soutien du Conseil général des Hauts-de-Seine. Le cercle des mécènes
d'accentus accompagne son développement. - Insula orchestra est un département d’erda | accentus. Insula orchestra est
soutenu par le Conseil général des Hauts-de-Seine et est en résidence à Boulogne-Billancourt, au Carré Belle Feuille.
Mécénat Musical Société Générale est le mécène principal d’Insula orchestra.
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OPéras
OPéras
VERSIONS de concert
LES DANAÏDES
ou LES DIEUX D’éGYPTE
Tragédie lyrique en cinq actes, livret de François Bailli du Roullet et Louis Théodore
de Tchoudi. Créée à l’Académie royale de musique de Paris, le 26 avril 1784.
Les Chantres du Centre de musique
baroque de Versailles
Direction artistique Olivier Schneebeli
Les Talens Lyriques
Direction Christophe Rousset
Mercredi 27 novembre - 20h
Opéra Royal
TARIF E
Voici l’œuvre qui fit du jour au lendemain passer un inconnu au statut de star de l’Opéra
de Paris : au lendemain de la première triomphale des Danaïdes, officiellement signée de
Gluck, ce dernier révéla que ce n’était pas lui mais son collègue Salieri qui en était l’auteur.
Une notoriété exceptionnelle s’empara alors de Salieri, qui devint la coqueluche des parisiens (sans avoir eu besoin de tuer Mozart...).
Initialement confié à Gluck, le livret des Danaïdes fut finalement mis en musique par son
disciple Salieri qui signa l’une des plus remarquables partitions de la fin du XVIIIe siècle.
La théâtralité du propos, l’intensité des sentiments et le lyrisme pathétique des airs
justifient pleinement l’admiration de Berlioz pour cet ouvrage. Héritières de la réforme
gluckiste, Les Danaïdes annoncent surtout le préromantisme de Méhul et Cherubini, tout
en évoquant la grandeur tragique de Racine et de Corneille.
Opéra-ballet en trois entrées avec prologue, livret de Louis de Cahusac.
Créé à la Grande Écurie de Versailles, le 15 mars 1747. Concert d’ouverture de l’année
Rameau 2014.
Orthésie, Orie Rosemary Joshua
L'Amour, Memphis Caroline Sampson
L'Hymen, une Égyptienne Chantal Santon
Mirrine, une Égyptienne Jennifer Borghi
Un Plaisir, un Berger égyptien
Reinoud Van Mechelen
Osiris, Agéris, Aruéris Mathias Vidal
Canope, un Égyptien Tassis Christoyannis
Le Grand Prêtre, un Égyptien Alain Buet
Chœur et orchestre du Concert Spirituel
Direction Hervé Niquet
Jeudi 13 février - 20h
Opéra Royal
Durée : 2 h 30 entracte inclus
TARIF C
Pour l’ouverture officielle de l’année Rameau, Château de Versailles Spectacles et le Centre
de musique baroque de Versailles s’associent pour présenter un véritable événement : la
recréation mondiale de l’une des dernières merveilles inconnues de Rameau.
Créé en 1747 au Manège de la Grande Écurie de Versailles pour les noces du Dauphin et
de Marie-Josèphe de Saxe, cet opéra-ballet est sans doute le plus ambitieux de tous ceux
imaginés par Rameau. Le débordement du Nil submergeant les temples et les pyramides
formait le clou musical de la partition, de bout en bout chatoyante et colorée, évoquant
les splendeurs de l'Égypte ancienne. Jamais rejoué depuis le XVIIIe siècle, il s'agit d'un des
derniers ouvrages inédits du compositeur.
Production Centre de musique baroque de Versailles
Le Concert Spirituel, en résidence à l’Opéra-Théâtre de Metz Métropole
et à l’Arsenal de Metz – Metz en Scènes, est subventionné par le Ministère
de la Culture et de la Communication et la Ville de Paris.
Le Concert Spirituel bénéficie du soutien de la Fondation Bru.
Coproduction Centre de musique baroque de Versailles - Palazzetto Bru Zane
Centre de musique romantique française - En partenariat avec l’Arsenal de Metz
Coréalisation CMBV/CVS - Ce concert fera l’objet d’un enregistrement
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| SAISON RAMEAU
Jean-Philippe Rameau (1683 - 1764)
LES FÊTES DE L’HYMEN ET DE L’AMOUR
Antonio Salieri (1750 - 1825)
Hypermnestre Judith Van Wanroij
Lyncée Philippe Talbot
Danaüs Tassis Christoyannis
Plancippe Katia Velletaz
Pélagus Thomas Dolié
VERSIONS de concert
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OPéras
OPéras
VERSIONS de concert
VERSIONS de concert
Félicien David (1810 - 1876)
George Frideric Haendel
HERCULANUM
TAMERLANO
(1685 - 1759)
Opéra en quatre actes, livret de Joseph Méry.
Créé à Paris, le 4 mars 1859.
Drama per musica en trois actes, livret de Niccolò Francesco Haym d’après Agostino
Piovene. Créé au King’s Theatre, Haymarket de Londres, le 31 octobre 1724.
Lilia Véronique Gens
Olympia Karine Deshayes
Hélios Edgaras Montvidas
Nicanor/Satan Nicolas Courjal
Magnus Julien Véronèse
Tamerlano Xavier Sabata
Andronico Max Emanuel Cencic
Bajazet John Mark Ainsley
Asteria Sophie Karthäuser
Irene Ruxandra Donose
Leone Pavel Kudinov
Chœur de la Radio Flamande
Brussels Philharmonic
Direction Hervé Niquet
Samedi 8 mars - 20h
Opéra Royal
TARIF D
Herculanum : une apothéose ?
Créé à l’Opéra de Paris le 4 mars 1859, Herculanum de Félicien David fait partie des
dernières productions du grand opéra français : il s’inscrit à la fois dans la lignée des
œuvres majeures de Rossini, Halévy et Meyerbeer tout en témoignant de la révolution
verdienne commençant à toucher la scène lyrique française.
Quelques mois avant la création chahutée de Tannhäuser, David livre au public parisien
un opéra monumental mêlant antique et exotique, sujet politique et débat religieux, vérité
historique et fantastique romantique. C’est Herculanum, péplum cinématographique
avant l’heure. Une mezzo y vocalise à la manière rossinienne quand un « grand soprano »
lui répond avec la noblesse des tragédiennes de Gluck. L’apogée de l'opéra de Meyerbeer
s’incarne ici avec distinction...
Une production Palazzetto Bru Zane – Centre de musique romantique française, en coréalisation avec
Château de Versailles Spectacles.
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Il Pomo d’Oro
Direction musicale Maxim Emelyanychev
Samedi 5 avril - 19h30
Opéra Royal
TARIF C
Haendel s’installa en Angleterre en 1712 et cultiva une étroite relation avec le milieu
aristocrate. Sa nomination comme compositeur attitré de la Cour lui permit en 1719 de
fonder la Royal Academy of Music pour laquelle il écrivit nombre de ses œuvres. Cette
Académie était surtout réputée pour ses opéras italiens, raison pour laquelle les plus
célèbres chanteurs de l’époque se rendaient à Londres.
Tamerlano fut créé le 31 octobre 1724. Il résume à lui seul l’étroite relation qu’entretenait
le compositeur avec la noblesse. Son intrigue repose sur des histoires d’amour, de jalousie,
de conspiration et de jeux de pouvoir entre riches et puissants.
Au milieu de cet imbroglio trône la figure de Tamerlano, conquérant barbare sans scrupule
en guerre contre son prisonnier, le Sultan Bajazet. Ce sujet historique fut maintes fois
adapté au théâtre et pour l’opéra tout au long des XVIIe et XVIIIe siècles Tamerlano fait
partie des œuvres les plus significatives et les plus sensibles que composa Haendel. Avec
subtilité et inventivité, sa musique traduit toutes les émotions et les humeurs de ses
personnages entre jeux de pouvoir, amour et conspiration.
Max-Emanuel Cencic, Xavier Sabata, Sophie Karthäuser sont de retour à Versailles pour
magnifier l’un des plus grands opéras haendéliens.
Une production Parnassus ARTS Productions
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VERSIONS
concert | Versailles Festival
OPéras ( OPéras
mis en de
scène )
Concerts
MUSIQUE SACRéE
DU GRAND SIèCLE
George Frideric Haendel (1685 – 1759)
AMADIGI
Opera seria en trois actes, livret de
Niccolò Francesco Haym d’après Antoine
Houdar de la Motte. Créé au King’s
Theatre, Haymarket de Londres, le 25
mai 1715.
Amadigi Lawrence Zazzo
Oriana Roberta Invernizzi
Melissa Karina Gauvin
Dardano Filippo Mineccia
Kammerorchester Basel
Direction Ottavio Dantone
Jeudi 5 juin - 20h
Opéra Royal
TARIF C
Amadigi est l'un des opéras italiens des débuts londoniens de Haendel, dont la Première eut
lieu au King's Theatre de Londres le 27 mai 1715. Grand succès, il fut repris plus de 17 fois à
Londres jusqu'en 1717, avant une grande série de représentations à Hambourg jusqu'en 1720.
Le récit trouve son origine dans Amadis de Gaule, roman de chevalerie espagnol publié en
1508. On raconte que Haendel aurait écrit cette œuvre en un mois seulement, lors de son
séjour chez le comte de Burlington, à qui il a dédicacé son opéra.
Sur le livret célèbre de l'Amadis de Lully et Quinault (1684), mais peut-être aussi en s'inspirant
de l'Amadis de Grèce de Destouches (1699), Nicola Francesco Haym composa une version
adaptée au modèle de l'opéra italien. Ce dernier, également librettiste de Giulio Cesare et de
Tamerlano, fut un soutien magnifique pour le talent musical de Haendel.
Le Paladin Amadigi, vit avec la princesse Oriana un amour partagé. Mais cette double inclination est contrariée par deux puissants jaloux qui entendent bien empêcher cette idylle : la
magicienne Melissa, éprise d’Amadigi, et le prince de Thrace Dardanus (Dardano), amoureux
éconduit d’Oriane. Avant que les amants ne puissent s’abandonner à la félicité d’un amour
sans nuage au son d’une pastorale, ils traverseront une série d’épreuves menées par démons et
furies, dont ils triompheront. C'est le splendide contre ténor Lawrence Zazzo qui reprend ce
rôle pour Versailles, accompagné des talents de Karina Gauvin (déjà entendue dans Alcina en
2012 à l'Opéra Royal) pour incarner la sorcière Melissa. C'est Ottavio Dantone (qui brilla à
Versailles en 2012 dans Giulio Cesare) qui dirige ce chef-d'œuvre avec sa fougue juvénile, à la
tête de l'Orchestre de Chambre de Bâle, formation d’élite.
Pour redonner à l'oeuvre plus de présence scénique, les chanteurs de cet Amadigi seront costumés et chanteront leurs arias sans partition, devant un décor baroque versaillais.
Marc-Antoine Charpentier (1643 - 1704) Missa Assumpta est Maria
Henry Du Mont (1610 - 1684) Magnificat
Pierre Robert (1618 - 1699) Nolite me considerare
Chantal Santon Dessus
Erwin Aros Haute-contre
Jean-François Novelli Taille
Arnaud Marzorati Basse-taille
La Rêveuse
Direction artistique Benjamin Perrot
et Florence Bolton
Les Pages & les Chantres du Centre
de musique baroque de Versailles
Samedi 5 octobre - 20h
Chapelle Royale
TARIF E
La singularité de Marc-Antoine Charpentier s’exprime tout particulièrement dans sa
musique sacrée, aussi savante que séduisante, aussi poétique que théâtrale. La Missa
Assumpta est Maria, bijou de ce corpus, sera révélée par Olivier Schneebeli à la tête des
Pages & des Chantres dans sa version originale, accompagnée de motets de deux grands
contemporains, Du Mont et Robert, maîtres de chapelle de Louis XIV.
Coréalisation CMBV/CVS
Partitions réalisées par le CMBV
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Concerts
Concerts | SAISON RAMEAU
GRANDS MOTETS
DU SIèCLE DES LUMIèRES
ORATORIOS BAROQUES,
Duos virtuoses
George Frideric Haendel (1685 - 1759)
Airs et Duos extraits des oratorios Joshua, L’Allegro, il Moderato ed il penseroso,
Juda Macchabeus, Hercules, Il Trionfo del Tempo, Solomon, Alexander Balust,
Bleshazzar, Theodora, et Joseph and his Brethen.
Jean-Philippe Rameau (1683 - 1764) In convertendo, Quam dilecta
Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville (1711 - 1772) In exitu Israel
Georg Philipp Telemann (1681 - 1767) Deus Judicium tuum
Sandrine Piau Soprano
Marie-Nicole Lemieux Contralto
Céline Scheen Dessus
Eugénie Warnier Dessus
Samuel Boden Haute-contre
Emiliano Gonzalez-Toro Taille
Benoît Arnould Basse-taille
Chœur et orchestre Pygmalion
Direction Raphaël Pichon
Il Pomo d’Oro
Direction et violon Riccardo Minasi
Samedi 12 octobre - 20h
Chapelle Royale
TARIF E
Maître de l’opéra au temps de Louis XV, Rameau livra aussi des grands motets de toute
beauté. Mais son contemporain Mondonville le disputait en notoriété dans ce domaine,
ses motets restant les œuvres les plus jouées à Paris au XVIIIe siècle. Entre ces deux
gloires, quelques auteurs étrangers surent également saisir les particularités stylistiques de
l’époque, dont Telemann qui, de passage à Paris, fit jouer un grand motet fort applaudi
par le public exigeant du Concert Spirituel.
à la tête de son ensemble Pygmalion, le brillant Raphaël Pichon a donné de splendides
concerts à Versailles ces deux dernières années, servant ses deux compositeurs de
prédilection : Rameau et Bach. Sa Passion selon Saint Jean a été un moment d’exception.
Le voici, à la tête de ce chœur vibrant, s’attaquant à quatre chefs-d’œuvre sacrés.
Partition de Rameau réalisée par le CMBV
Lundi 14 octobre - 20h
Chapelle Royale
TARIF C
Des dix ouvrages abordés par Sandrine Piau et Marie-Nicole Lemieux, neuf ont été composés
entre 1740 et 1749. Ils appartiennent donc à la dernière partie de la vie de Haendel. C'est en
constatant les difficultés croissantes de sa compagnie d'opéra italien que Haendel se consacra
progressivement à l'oratorio anglais. Dans ce genre solennel, Haendel synthétise l’écriture vocale
de type opératique et la masse chorale héritée des anthems anglais et de la tragédie lyrique française. Le lyrisme des opéras imprègne néanmoins les parties solistes des oratorios.
Si « From this dread scene » nous plonge dans l'action guerrière de Judas Macchabée (1747),
Haendel opère dans « Our Limpid Streams » extrait de Joshua (1747) un ravissant intermède
champêtre unissant le jeune guerrier Othniel à sa fiancée Achsah. Autre duo d'une brûlante
sensualité, « Welcome as the dawn of day » tiré de Solomon (1749) s'inspire de l'érotisme
audacieux du Cantique des cantiques pour réunir Salomon et son épouse . Nous pourrions
également citer la torrentielle scène de folie de l'air « Where shall I fly » tiré de Hercule (1745)
ou encore l'impressionnant air de furie extrait d'Alexandre Balus (1748) mais l'oratorio vedette
de cette soirée est incontestablement Theodora (1749). Seul drame chrétien (avec Le Messie)
au sein d'une production surtout vouée à l'Ancien Testament, Theodora est l'un des oratorios
les plus sombres de Haendel : condamnée à la prostitution par le gouverneur d'Antioche, la
princesse Theodora est secourue par le jeune soldat Didymus. Outre le monologue d'Irène qui
relate l'apparition de la grâce divine pareille à un lever du jour, l’œuvre se termine par deux
duos d'une ineffable beauté : le sublime « To thee, thou glorious son of Worth » aux
phrases galbées d'une extraordinaire volupté, et le très original « Streams of pleasure » final,
duo mystique qui intitule la soirée entière : « flots de plaisir ».
Les deux stars Sandrine Piau et Marie-Nicole Lemieux entremêlent leurs talents pour porter à
l’incandescence ces chefs-d’œuvre de Haendel !
Production : Les Concerts Parisiens
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35
Concerts
LE JARDIN DE MONSIEUR RAMEAU
Le Jardin des Voix (6e édition)
Extraits de La Guirlande, Hippolyte et Aricie,
Les Fêtes d'Hébé , Dardanus,
Les Indes Galantes, Les Paladins,
Les Surprises de l'Amour - Les Sybarites
François-Joseph Gossec
(1734 - 1829)
GRANDE MESSE DES MORTS
Michel Pignolet de Montéclair (1667-1737)
Jephté, extraits du Prologue
Antoine Dauvergne (1713 - 1797)
Extrait de Hercule Mourant, La Vénitienne
Nicolas Racot de Grandval (1676 - 1753)
Cantate "Rien du tout"
Christoph Willibald Gluck (1714 - 1787)
Extraits de L'Ivrogne corrigé
André Campra (1660 - 1744)
Extrait de L'Europe Galante
Daniela Skorka Soprano
Emilie Renard Mezzo-soprano
Benedetta Mazzucato Mezzo-soprano
Zachary Wilder Ténor
Victor Sicard Baryton
Cyril Costanzo Basse
Le Jardin des Voix • Les Arts Florissants
Direction musicale William Christie
Codirection de l’Académie
William Christie, Paul Agnew
Mise en espace
Sophie Daneman, Paul Agnew
Mercredi 16 octobre - 20h
Opéra Royal
TARIF D
Le Jardin des Voix cru 2013 délaisse les topiaires du Grand Siècle pour flâner dans les allées
d’un parc XVIIIe siècle dédié aux surprises de Rameau et aux émois de Gluck. Dans cet univers
règnent les agréments de la danse et de la cantate de salon dont Nicolas Racot de Grandval est
un singulier exemple. André Campra, dans L’Europe Galante, a ouvert le Siècle des Lumières par
un opéra-ballet où chaque pays est prétexte à ariettes et blasons amoureux. Antoine Dauvergne,
veillant aux destinées de l’Académie Royale à la vieille de la Révolution, mélange le galant
(La Vénitienne) et la grandeur tragique (Hercule mourant). Cet héritage, issu de Lully, est
vivace chez Michel Pignolet de Montéclair dont l’intense Jephté narre la souffrance d’un sacrifice
lié à la fatalité de vœux inconsidérés. Jean-Philippe Rameau, à côté des grandes pages lyriques
de Dardanus, n’a cessé de capter l’hédonisme aristocratique de son époque. La Guirlande, Les
Fêtes d’Hébé, Les Surprises de l’amour, Les Indes galantes : voici autant de titres où le chanteur doit
nuancer la palette des sentiments afin de mieux nous émouvoir. Venus de nations aussi diverses
qu’Israël (Daniela Skorka, soprano), les États-Unis (Zachary Wilder, ténor), le Royaume-Uni
(Emilie Renard, mezzo), l’Italie (Benedetta Mazzucato, mezzo-soprano) ou la France (Cyril
Costanzo, baryton et Victor Sicard, basse), les nouvelles pousses du Jardin des Voix ont à cœur
de nous faire visiter cette carte du Pays de Tendre.
Les Arts Florissants sont soutenus par le Ministère de la Culture et de la Communication,
la Ville de Caen et la Région Basse-Normandie. Ils sont en résidence au théâtre de Caen.
IMERYS et ALSTOM sont Grands Mécènes des Arts Florissants. Antoine Dauvergne :
Hercule Mourant, La Vénitienne : Editions du Centre de Musique Baroque de Versailles/
Edition Julien Dubruque
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Chantal Santon Soprano
Emiliano Gonzalez-Toro Ténor
Luc Bertin-Hugault Baryton
Jeudi 17 octobre - 20h
Chapelle Royale
Chœur et orchestre Les Siècles
Direction François-Xavier Roth
TARIF E
Gossec est sans contredit l’un des plus grands visionnaires du Siècle des Lumières. Dès
1760, il signe une Grande Messe des morts dont l’ampleur, l’intensité et le souffle préfigurent tout ce que le XIXe siècle aura de plus ambitieux. On tient d’ailleurs l’œuvre pour
le modèle du Requiem de Berlioz, auquel il s’apparente à maints égards. Incontestablement,
une des expériences les plus inouïes du règne de Louis XV.
Le brio de François-Xavier Roth et de son orchestre virtuose donneront le meilleur du
chef-d’œuvre choral de Gossec.
Coproduction Centre de musique baroque de Versailles / Les Siècles
Partition réalisée par le CMBV
Ce concert fera l’objet d’un enregistrement
37
Concerts
Jean-Philippe Rameau
(1683 - 1764)
LE TRIOMPHE DE L’AMOUR
Sabine Devieilhe
Airs et Duos d'opéras français et italiens
Arias et symphonies extraits de :
Hippolyte et Aricie, Castor et Pollux, Dardanus, Platée, les Indes Galantes, les Fêtes
de l'Hymen et de l'Amour, Anacréon, les Fêtes d'Hébé, Zoroastre, les Fêtes de
Polymnie, Zaïs, les Paladins, les Boréades.
Sabine Devieilhe soprano
Mardi 5 novembre - 20h
Les Ambassadeurs
Direction Alexis Kossenko
Violon solo Zefira Valova
Opéra Royal
Angela Gheorghiu Soprano
Atalla Ayan Ténor
Bohuslav Martinu Philharmonic
Orchestra
Direction Tiberiu Soare
Mardi 12 novembre - 20h
Opéra Royal
TARIF SPéCIAL
TARIF D
La jeune soprano française a conquis le public et la presse en quelques mois, et se voit déjà
couronnée de la Victoire de la Musique. Pour son premier récital enregistré par Virgin,
elle a choisi de rendre hommage à Rameau. Celle qui a chanté à l’Opéra Royal dans
Platée avec Jean-Claude Malgoire, et dans Dardanus puis Hippolyte et Aricie, avec Raphaël
Pichon, célèbre aussi le Triomphe de l’Amour !
Personne sans doute n'a su décrire toutes les nuances des sentiments humains mieux que
Rameau... Cet homme que l'on disait froid et sec sait ébranler le cœur de ses auditeurs
par le truchement d'une seule harmonie, d'une simple note de flûte, d'un retard de
basson... De l'euphorie la plus juvénile au désespoir le plus abattu, premiers émois délicats
ou passions brûlantes, amoureux parlant aux oiseaux ou combattant les démons de
l'enfer : le chemin de l'amour que trace Rameau nous emmène tout droit sur la scène du
grand théâtre de la vie. Où l'on découvre que Rameau n'est pas qu'un compositeur de son
temps, mais un visionnaire : le premier impressionniste.
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récital
Angela Gheorghiu
Angela Gheorghiu est une star. Grande voix, grande diva, elle incarne dans le monde
entier tous les plus beaux rôles lyriques de soprano, fait rêver, arrache les larmes du public
avec Mimi, Juliette, Butterfly, Tosca et bien sûr Traviata. Si l’on peut arriver à voir la
soprano sur les scènes d’opéra, ou encore au cinéma grâce à Benoît Jacquot, l’entendre en
récital est une vraie rareté – on ne l’a plus applaudie à Paris depuis 2006 à la Salle Pleyel :
lorsque, ce soir-là, le courant s’éteignit durant l’ultime bis, la soprano roumaine seule
illumina l’auditoire.
Dans ce premier récital versaillais, les opéraphiles seront servis entre le florilège du grand
opéra français et le feu italien.
Coproduction Universal Music Arts & Entertainment / Les Grandes Voix - Céleste Productions
39
Concerts
Concerts
François Couperin (1668 - 1733)
Récital Bejun Mehta
LEçons de ténèbres
Splendeurs DES CASTRATS
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Christoph Willibald Gluck (1714-1787)
Symphonie n°26 en mi bémol majeur
Extraits d’Ezio
Extraits d’Ascanio in Alba, Thamos, Mitridate
Johann Adolph Hasse (1699-1783)
Johann Christian Bach (1735-1782)
Ouverture en ré majeur d’Ezio
Symphonie en ré majeur
Extraits d’Artaserse
Samedi 30 novembre - 20h
François Couperin (1668 - 1733)
Leçons de Ténèbres
Louis-Nicolas Clérambault (1676 - 1749)
Miserere
Hasnaa Bennani, Claire Lefilliâtre Dessus
Isabelle Druet Bas-dessus
Samedi 16 novembre - 20h
Chapelle Royale
Vincent Dumestre Théorbe et direction
Sylvia Abramowicz Basse de viole
Frédéric Rivoal Clavecin et orgue
Durée : 1 h 10 sans entracte
TARIF D
Les Leçons de Ténèbres de Couperin représentent l’un des sommets de l’art sacré français du
début du XVIIIème siècle. Vocalité et spiritualité y sont combinées avec art, témoignant du
raffinement du beau chant français pratiqué sous Louis XIV aussi bien dans les salons et
les théâtres que dans les lieux de culte. Le Miserere pour voix de femmes de Clérambault,
contemporain, déploie une palette expressive tout aussi contrastée.
Coproduction Centre de musique baroque de Versailles / Le Poème Harmonique
Coréalisation CMBV/CVS - Partition de Couperin réalisée par le CMBV
40
Bejun Mehta Contre-ténor
Opéra Royal
Akademie für Alte Musik Berlin
Direction Bernard Forck
TARIF C
Les castrats ont été les moteurs de l’opéra italien durant tout le XVIIIe siècle, faisant courir les
princes et les foules de l’Europe entière comme nulle autre proposition musicale. Leur superbe
vocalité, associée aux compositeurs baroques (de Vivaldi à Haendel et Hasse) se fit encore
plus fantasque dans la période classique qu’illustre Mozart à merveille : dans les Opéras Seria
italiens écrits par le prodige de Salzbourg, les castrats ont une place considérable et Mozart leur
réserve des pages virtuoses comme des lamenti élégiaques qui comptent parmi ses plus belles
productions.
Johann Christian Bach, maître réputé de l’Opéra Italien, puis le jeune Wolfgang Amadeus
Mozart qui fut son disciple, recherchent pour mettre en valeur la voix des castrats une séduction mélodique, une ornementation exubérante et un véritable sens de la décoration. Aux côtés
de Bejun Mehta, l’Akademie für Alte Musik Berlin, l’un des ensembles de musique ancienne
les plus reconnus par le public et les professionnels internationaux, revient à Versailles mettre à
l’honneur ce style galant virtuose, raffiné et pétri de grâce.
Le contre-ténor américain, au parcours original et exceptionnel, est acclamé de New York à
Berlin, Londres, Amsterdam et Vienne. Il possède une musicalité et une générosité communicatives, qui lui valent une magnifique carrière à l’opéra. L’enregistrement de ce programme sort
à l’automne, peu avant ce concert versaillais. Expression même de l’art de vivre de l’aristocratie
du milieu du XVIIIe siècle, la musique écrite pour les castrats est devenue aujourd’hui porteuse
de valeurs universelles : Bejun Mehta dans Mozart en est la plus splendide incarnation.
41
Concerts
CONCERTS
George Frideric Haendel
Eustache Du Caurroy ( 1549 - 1609 )
(1685 - 1759)
Requiem des rois de francE
LE MESSIE
Johannette Zomer Soprano
Maarten Engeltjes Contre-ténor
Jörg Dürmüller Ténor
Klaus Mertens Baryton-basse
Amsterdam Baroque Choir & Orchestra
Direction Ton Koopman
MISSA PRO DEFUNCTIS
Vendredi 6 décembre - 20h30
Chapelle Royale
TARIF C
Si le Messie est une œuvre dont la renommée dépasse toutes les autres de Haendel, cet oratorio
fut cependant composé rapidement, pour une première à Dublin en 1742 dans une version
orchestrale réduite (pas de hautbois ni basson, que Haendel ajoutera ensuite au fur et à mesure
des reprises londoniennes) et avec un chœur restreint composé de choristes liturgiques des deux
cathédrales de Dublin, sans doute trois à quatre par tessiture (plus tard à Londres c’est un chœur
non liturgique et étoffé qui servirait Le Messie dans les représentations destinées aux théâtres).
Cette version, irlandaise d’origine, est ainsi incisive et légère, sans rien perdre de son impact.
Le succès du Messie fut retentissant dès sa création : l’alternance absolument réussie entre des airs
et des chœurs donne au Messie un déroulement rythmé, avec une succession de splendeurs.
Dédié au Christ, construit en trois parties sur des textes sacrés, le Messie est à la fois une œuvre
évidemment religieuse, tout en ne relevant d’aucune forme liturgique. Œuvre théâtrale sacrée, elle
n’a pas le moteur dramatique des oratorios historiques, mais resplendit d’une ferveur qui rappelle
les œuvres de la période italienne de Haendel tout en étant pétrie des traditions de la musique
religieuse anglaise et des opéras dont Haendel s’est fait le champion à Londres. La beauté des airs
fut immédiatement soulignée à Dublin, et pour le grand aria d’alto « He was despised », le Dr
Delany se leva d’émotion dans la salle en s’écriant à l’intention de la chanteuse : « Femme, pour
cela que tous tes pêchés soient pardonnés ». Incomparable et indispensable Messie…
Ton Koopman a une grande familiarité avec le répertoire de Haendel. Comme lui, il est
claveciniste et organiste, autant que chef d’orchestre et de chœur. D’une grande fidélité aux règles
d’interprétation baroque, la vision de Ton Koopman est aussi particulièrement rehaussée par
l’inventivité permanente dont ce chef pétillant fait toujours preuve.
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Julien Freymuth Bas-dessus
Stéphen Collardelle Haute-contre
François Joron Basse-taille
Samedi 7 décembre - 20h
Chapelle Royale
Les Pages, les Chantres &
les Symphonistes du Centre
de musique baroque de Versailles
TARIF e
Héritière de la grande tradition polyphonique de la Renaissance, la Missa pro defunctis
d’Eustache Du Caurroy ouvre pourtant de nouveaux horizons à la musique sacrée
française. Le parfait équilibre entre une écriture complexe et une expressivité presque
sensuelle en fait l’une des partitions les plus harmonieuses parmi celles composées à
la cour d’Henri IV ; des qualités qui lui vaudront de devenir la musique officielle des
obsèques royales jusqu’à la Révolution.
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CONCERTS
CONCERTS
Jean-Sébastien Bach (1685 - 1750)
SIX CONCERTOS BRANDEBOURGEOIS
AIRS SÉRIEUX ET À BOIRE Concerto Köln
Dimanche 12 janvier - 16h
Florilège d'airs de cour pour une à cinq voix
Lambert, Chabanceau de la Barre et D'Ambruys
Opéra Royal
Emmanuelle de Negri Dessus
Anna Reinhold Bas-dessus
Cyril Auvity Haute-contre
Marc Mauillon Basse-taille
Lisandro Abadie Basse
Lundi 16 décembre - 20h
William Christie clavecin et direction
Opéra Royal
TARIF e
Les salons du Grand Siècle accueillirent avec délice l’un des genres musicaux les plus
raffinés de l’époque baroque, l’air de cour. Qu’il soit à une ou plusieurs voix, accompagné
d’instruments ou non, « sérieux » ou « à boire », l’air de cour représente la quintessence du
bon goût français, mêlant les rimes délicates d’une poésie suggestive aux accents expressifs
d’une musique pleine de grâce.
Coproduction Centre de musique baroque de Versailles / Les Arts Florissants
Les Arts Florissants sont soutenus par le Ministère de la Culture et de la Communication,
la Ville de Caen et la Région Basse-Normandie. Ils sont en résidence au théâtre de Caen.
IMERYS et ALSTOM sont Grands Mécènes des Arts Florissants.
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TARIF d
Lorsque Bach revêtit, au début de l’an 1717, ses fonctions de maître de chapelle de cour du prince
Léopold d’Anhalt-Cöthen, il pensait avoir obtenu une position qui lui assurerait définitivement
un revenu et une tâche artistique satisfaisante. Il avait les faveurs du prince, l’orchestre que devait
diriger le compositeur de trente-deux ans était bien doté, avec 18 musiciens permanents. De plus,
la plupart des membres de cet ensemble étaient originaires de Berlin, donc bien formés et tout à
fait en mesure de satisfaire à des exigences virtuoses. Comme la cour de Cöthen était de confession
calviniste, la musique sacrée ne jouait ici qu’un rôle secondaire : la priorité était largement donnée
à la musique de chambre. Les soirées musicales étaient une institution de la vie de cour et avaient
même lieu, le plus souvent, avec la participation du Prince. Jeune homme, celui-ci avait voyagé
en Angleterre, en France et en Italie, et était non seulement un bon violoniste, gambiste et
claveciniste, mais possédait aussi une belle voix de basse.
Dans l’atmosphère propice à l’art de cette cour, Bach écrivit surtout des pièces de musique
instrumentale, dont des concertos pour le violon, 6 sonates pour violon seul, 6 suites pour
violoncelle, ainsi qu’un certain nombre de concertos instrumentaux dans des distributions diverses.
Bach se rendit en 1718 à Berlin, où il devait aller chercher un clavecin pour la cour de Cöthen.
C’est à cette occasion qu’il fit la connaissance du margrave Christian Ludwig de Brandebourg,
oncle du Roi de Prusse. Il lui dédia en 1721 six Concertos Brandebourgeois, qui n’étaient toutefois
pas des compositions nouvelles. Les pièces rassemblées sous ce nom semblent s’orienter dans
leur distribution aux possibilités de l’orchestre de Cöthen, ce qui laisse supposer que Bach avait
manifestement repris pour la partition dédicacée du matériau déjà existant. Bach était au fait des
tendances de la musique instrumentale italienne de son temps, il connaissait bien la forme du
concerto grosso, tenait en grande estime son collègue italien Antonio Vivaldi.
En résultent ces six concertos, chefs d'oeuvre de diversité et de virtuosité, ici servis par le célèbre
Concerto Köln.
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CONCERTS
CONCERTS
Claudio Monteverdi (1567 - 1643)
Claudio Monteverdi (1567 - 1643)
l'intégrale des madrigaux
SIXIèME livre
VêPRES SOLENNELLES
DE LA VIERGE
Choeur d'enfants de la Maîtrise
du Centre de musique baroque
de Versailles
Hannah Morrison, Miriam Allan,
Maud Gnidzaz Sopranos
Lucile Richardot Mezzo-soprano
Sean Clayton, Paul Agnew Ténors
Cyril Costanzo Basse
Massimo Moscardo, Jonathan Rubin
Luths, théorbes
Florian Carré Clavecin
Nanja Breedijk Harpe
Direction Sir John Eliot Gardiner
Direction Paul Agnew
Chapelle Royale
Mercredi 22 janvier - 20h
Opéra Royal
Ce programme propose l’intégralité du Sixième Livre de madrigaux de Monteverdi, publié à
Venise en 1614. Ce recueil fascinant, qui se situe entre la prima et la seconda prattica, contient
certaines des pièces les plus émouvantes et singulières de Monteverdi. Construit en deux
grandes sections symétriques qui le divisent naturellement en deux parties, ce livre se prête
admirablement au concert, d’autant qu’il enchaîne une multitude de contrastes, tant
au niveau des effectifs (chant accompagné ou a cappella, chant soliste ou partie chorale),
que des sentiments exprimés (lamentation, passion…).
Chaque section débute par un lamento se déployant sur un large ambitus, suivi de plusieurs
madrigaux concertants, aboutissant chacun à leur tour au duo d’amour. Les lamentos
constituent des pièces extraordinaires. Le premier est une adaptation à cinq voix du Lamento
d’Ariane qui, grâce au long solo d’Ariane, aboutissait au clima de l’opéra éponyme dont les
autres pages sont aujourd’hui malheureusement perdues. Le second lamento provient
de la Sestina et s’articule autour d’un poème de six vers où des mots-clefs, placés en fin
de vers reviennent en boucle et dans un ordre différent à chaque reprise. Lorsque Monteverdi
a composé ce livre, il était très affecté par la perte de deux êtres chers, tout d’abord son épouse
et chanteuse Claudia Cattaneo et ensuite Caterina Martinelli, une autre chanteuse qui avait
été aussi son élève et à qui il avait destiné le rôle-titre de l’opéra Ariane. Parmi tous les Livres de
madrigaux, le sixième est le seul qui ne comporte pas de dédicace : c’était probablement pour
Monteverdi une manière de faire comprendre que seuls ces deux êtres
chers pouvaient en être les dédicataires.
Paul Agnew
Le concert donné par Paul Agnew à l’automne 2012 fut un moment de perfection dans le
salon d’Hercule. Gageons que le miracle se reproduise à l’Opéra Royal.
Les Arts Florissants sont soutenus par le Ministère de la Culture et de la Communication, la Ville de Caen et la
Région Basse-Normandie. Ils sont en résidence au théâtre de Caen.
IMERYS et ALSTOM sont Grands Mécènes des Arts Florissants.
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Durée : 1 h 45 sans entracte TARIF e
TARIF B
En 1610, Monteverdi donne ses Vêpres pour la Vierge à Mantoue, avant de conquérir la
Basilique Saint-Marc de Venise. C’est le premier grand chef-d’œuvre sacré du baroque. C’est
resté l’une des œuvres phares du patrimoine musical universel. Succédant au génial Orfeo
(1607), les Vêpres lui empruntent sa fanfare d’ouverture et positionnent Monteverdi comme le
principal compositeur de son temps.
Gardiner a dirigé cette œuvre pour la première fois en 1964, puis l’a enregistrée à deux reprises.
C’est pour elle qu’il fonda le Monteverdi Choir, l’un des meilleurs chœurs au monde, avec
lequel il a enregistré plus de 200 CD, et dirigé plus de 3 000 concerts, dont l’intégrale des
Cantates de Bach en une seule année (en 2000, pour les 250 ans de la mort de Bach). Sa
réputation internationale l’amène aujourd’hui à diriger les plus grandes œuvres du répertoire
lyrique (de Mozart à Bizet ou Verdi), mais il désire revenir à Monteverdi, sa source, pour ce
50ème anniversaire du Monteverdi Choir.
Gardiner souhaite, à la Chapelle Royale, retrouver la spatialisation musicale qui caractérisait la
musique vénitienne, en utilisant l’architecture spécifique et les différents niveaux de la Chapelle
Royale de Versailles où, rappelons-le, les musiciens et chanteurs se tenaient sur la tribune au
premier étage au-dessus de l’autel, autour de l’orgue, au même niveau que le balcon royal qui
leur faisait face, et d’où le souverain écoutait les compositions de ses maîtres de Chapelle durant
les offices. La division en deux chœurs de l’œuvre de Monteverdi, mais aussi les nombreux
dialogues musicaux et les effets d’écho, trouveront à Versailles un écrin architectural propice.
Le concert des Vêpres donné à Versailles en 2010 a laissé un souvenir si intense, que nous avons
proposé à John Eliot Gardiner que le concert de 2014 soit l’objet d’une captation vidéo.
Un rendez-vous unique entre Gardiner, Monteverdi et Versailles.
The English Baroque Soloists et the Monteverdi Choir sont placés sous le Haut Patronage de son Altesse Royale de
Prince de Galles.
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CONCERTS | SAISON RAMEAU
Jean-Philippe Rameau
(1683 - 1764)
LA MUSIQUE DE CHAMBRE
Série de cinq concerts dans les salles du château
Concert 1 • Suites d’opéras transcrites pour clavecin
Concert 2 • Nouvelles suites de pièces de clavecin
Concert 3 • Cantates et Pièces de clavecin en concerts
Concert 4 • Symphonies à deux clavecins
Concert 5 • Pièces de clavecin en concerts et Cantates
Durée : 1h10 sans entracte pour chaque concert
Application du tarif réduit pour le Cercle de L’Opéra et le Cercle Rameau
tarif plein
tarif réduit
l'intégrale
8 • 9 • 15 mars
180 ¤
140 ¤
Concert 1
8 mars - 18h
40 ¤
30 ¤
Concert 2
9 mars - 15h
40 ¤
30 ¤
Concert 3
9 mars - 17h
50 ¤
40 ¤
Concert 4
15 mars - 18h
50 ¤
40 ¤
Concert 5
15 mars - 20h
50 ¤
40 ¤
Chantre de la démesure sur la scène de l’Académie royale de musique, Rameau
est aussi le maître du raffinement vocal et instrumental, ce dont témoigne sa
musique de chambre. Destinés aux salons parisiens et versaillais du règne de
Louis XV, ses pièces de clavecin, ses trios et ses cantates représentent un des
sommets de l’art français, que le CMBV et ses partenaires ont souhaité remettre
à l’honneur en les confiant à quelques-uns des meilleurs artistes du moment.
Coréalisation CMBV / CVS
Concert 1
Suites d’opéras transcrites pour clavecin
Suites extraites de Dardanus, Castor & Pollux, Pygmalion et des Indes galantes.
Kenneth Weiss clavecin
Samedi 8 mars - 18h
Salle des Gardes du Dauphin
Instrument roi des salons du XVIIIème siècle, le clavecin est tout aussi capable de virtuosité
que d’expressivité. Émouvoir et éblouir : telles sont les intentions de la musique française
au temps des Lumières. C’est ce que se propose de faire Kenneth Weiss à travers des transcriptions de danses tirées d’opéras célèbres de Rameau, dont les rythmes irrésistibles et les
mélodies envoûtantes ne peuvent laisser insensible.
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CONCERTS | SAISON RAMEAU
Pierre Hantaï et Skip Sempé
Mathias Vidal
Concert 2
Nouvelles suites de pièces de clavecin (1728)
Blandine Rannou clavecin
Galerie des Cotelle
Grand Trianon
Dans la lignée de Couperin, Rameau signe plusieurs suites de pièces pour clavecin qui
comptent parmi les chefs-d’œuvre du genre. L’originalité des idées musicales comme
les audaces harmoniques et rythmiques font tout particulièrement des Nouvelles Suites
de 1728 un sommet de la musique de clavier à l’égal des partitions contemporaines de
Jean-Sébastien Bach, mais dans un style totalement français.
Concert 3
Symphonies à deux clavecins
Concert 4
Extraits des Indes galantes, Platée, Dardanus, Castor & Pollux, Pygmalion, Hippolyte
& Aricie, et des Fêtes d’Hébé.
Extraits des Pièces de clavecin et des Pièces de clavecin en concerts.
Pierre Hantaï et Skip Sempé Clavecins
Samedi 15 mars - 18h
Grand Cabinet de la Dauphine
Pierre Hantaï et Skip Sempé ressuscitent la pratique de la transcription, si chère à
l’époque baroque. Puisant dans tous les répertoires (pièces pour clavecin, trios, opéras),
le programme qu’ils ont imaginé est un véritable best-of de la musique de Rameau qui
trouve, dans l’ampleur des sons croisés de deux clavecins, toute l’étoffe qu’elle mérite.
Cantates et Pièces de clavecin en concerts
Le Berger fidèle, Orphée – cantates pour haute-contre, flûte ou hautbois,
violon et basse continue.
Concert 5
Mathias Vidal Haute-contre
Aquilon & Orithie, Thétis.
Cantates pour basse-taille, violon et basse continue.
Ensemble Amarillis
Direction artistique Héloïse Gaillard
et Violaine Cochard
Héloïse Gaillard Hautbois
Alice Piérot Violon
Isabelle Saint-Yves Viole de gambe
Violaine Cochard Clavecin
Galerie des Cotelle
Grand Trianon
Arnaud Marzorati Basse
Samedi 15 mars - 20h
Grand
Les Folies françoises
Direction artistique Patrick Cohën-Akenine
Patrick Cohën-Akenine Violon
Christine Plubeau Viole de gambe
Béatrice Martin Clavecin
Véritable opéra de salon, la cantate française s’est emparée de tous les grands thèmes à la
mode. Pour ses ouvrages, Rameau retient aussi bien les sujets tragiques – comme le mythe
d’Orfeo – que pastoraux – comme celui du Pastor fido. Les airs brillants et les élégies
tendres laissent tour à tour s’épancher les passions si chères au baroque.
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Pièces de clavecin en concerts et Cantates
Cabinet de la Dauphine
Les cantates pour basse de Rameau dressent avec éloquence des portraits de figures
antiques célèbres, telles Aquilon, Orithie ou Thétis. Les Pièces de clavecin en concerts se
présentent comme une suite de portraits musicaux en miniatures, dont l’esthétisme est à
rapprocher de l’art pictural de Watteau et de Boucher.
51
CONCERTS
CONCERTS
Franz Joseph Haydn (1732 – 1809)
LA CRÉATION
LA RESUREZZIONE
Oratorio en italien, sur un livret de C.S.Capece
Angelo Sunhae Im
Maria Maddalena Sophie Karthäuser
Maria Cleofa Sara Mingardo
San Giovanni Evangelista Jeremy Ovenden
Lucifero Johannes Weisser
Le Cercle de l’Harmonie
Direction René Jacobs
Vendredi 28 mars - 20h
Chapelle Royale
Christina Landshamer Soprano
Maximilian Schmitt Ténor
Rudolf Rosen Baryton
Collegium Vocale Gent
L'Orchestre des Champs-Élysées
Directeur artistique et direction
Philippe Herreweghe
Vendredi 21 mars - 20h30
Chapelle Royale
TARIF C
C’est à partir de 1796, au sommet de son art et de sa renommée internationale qu’Haydn
composa La Création. Ce formidable chef-d’œuvre décrit la Grande œuvre divine qu’est
la création du monde depuis le chaos originel jusqu’à l’arrivée d’Adam et Eve dans l’Eden.
Haydn décida d’écrire cette œuvre à son retour d’Angleterre où étaient donnés les oratorios
de Haendel. Il revisite ainsi le genre grand oratorio où Haendel avait déjà fait merveille,
et le dépasse, tout en enjambant son siècle pour annoncer déjà l'expressivité figurative du
siècle romantique naissant. Outre une musique géniale, ses contemporains reconnurent
la proclamation d’une humanité à l’image de Dieu, telle que les Lumières allemandes la
concevaient.
Philippe Herreweghe, avec son interprétation authentique et captivante, affirme de nouveau ses affinités avec un répertoire qui lui sied à merveille.
L'Orchestre des Champs-élysées, en résidence en Poitou-Charentes, est subventionné par le Ministère de la Culture
et par la Région Poitou-Charentes.
52
TARIF C
Après ses premières armes faites à l’Opéra de Hambourg, Haendel partit pour l’Italie dont
les richesses artistiques brillaient de mille feux. C’est à Rome qu’il réside souvent durant ces
années 1706-1710, la ville Pontificale éclatant de vitalité créatrice, et présentant des mécènes
attentifs. C’est de l’un d’eux, le Prince Francesco Maria Ruspoli, qu’Haendel reçut ses plus
belles commandes romaines : le Dixit Dominus, et peu après un grand oratorio en italien,
La Resurezzione. A cette époque, sur décision papale, l’opéra était interdit à Rome, et Haendel
trouva ainsi refuge dans l’oratorio allégorique où il put développer tout son art lyrique et son
génie dramatique à l’abri de la censure (ou presque…).
Créée le dimanche de Pâques 8 avril 1708, La Resurezzione fut donnée avec un luxe assumé :
l’orchestre très fourni de quarante musiciens était dirigé par le maestro Corelli, et les chanteurs
se partageaient entre 1 basse, 1 ténor, 2 castrats et la fameuse diva Durastanti. Sacrilège en la
Ville Sainte ! Le Pape obtint que pour le second concert un castrat la remplace.
L’oratorio retrace la passion et la résurrection du Christ. Ce dernier n’y est pas présent, mais
St Jean, Marie Madeleine et Marie Cléophas sont les témoins de l’action, avec pour appui
l’Ange divin et comme ennemi l’abominable Lucifer. C’est d’ailleurs lui qui ouvre l’œuvre en
refusant de s’abaisser devant le Christ qui force les portes de l’Enfer... . Autant le dire, l’écriture
de Haendel est très clairement dramatique, et c’est bien un opéra sacré qu’il donne à entendre,
avec l’intégralité des affects appropriés, de la fureur à la douleur. Et quel panache : dans
une exceptionnelle variété instrumentale, les scènes se succèdent et font appel à la virtuosité
comme à la grâce des interprètes, sans jamais relâcher la tension d’une œuvre qui se révèle plus
riche à chaque écoute. René Jacobs, après avoir chanté en contre-ténor les grandes œuvres du
répertoire baroque, donne depuis une vingtaine d’années à les redécouvrir en tant que chef
d’orchestre. Plus attentif que d’autres à la voix, il sait mettre au jour dans l’expression baroque
les dynamiques et la rhétorique qui la sous-tendent. Interprétation engagée qui n’est possible
qu’avec un plateau vocal de choix : les chanteurs réunis ici sont admirables, et le Cercle de
l’Harmonie succède au plus fameux orchestre romain, celui de Corelli, pour un rendez-vous
qui s’annonce passionnant…
Le Cercle de l’Harmonie bénéficie des soutiens de la Fondation Orange et de la Fondation Swiss Life. Il est en résidence dans les villes du Havre et de Deauville, soutenu par le Ministère de la Culture dans le cadre du projet Grand
estuaire de Seine.
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CONCERTS
CONCERTS
Johann Sebastian Bach (1685 - 1750)
Mahler
Lieder eines fahrenden Gesellen
Jonas Kaufmann
MUSIQUE FUNèbre Pour
le prince de cöthen
Johann Sebastian Bach (1685 – 1750)
Köthener Trauermusik BWV 244a
Sabine Devieilhe soprano
Damien Guillon alto
Thomas Hobbs ténor
Christian Immler basse Ensemble Pygmalion
Direction Raphaël Pichon
Mardi 13 mai - 20h
Chapelle Royale
Félix Mendelssohn (1809 – 1847)
Symphonie n°10
Gustav Mahler (1860 – 1911)
Lieder eines fahrenden Gesellen
Richard Strauss (1864 – 1949)
Sextuor de l’opéra Capriccio
Jeudi 8 mai - 20h
Opéra Royal
Arnold Schœnberg (1874 – 1951)
Verklärte Nacht (La Nuit Transfigurée)
Jonas Kaufmann Ténor
Chamber Orchestra Vienna-Berlin
TARIF SPéCIAL
Après plusieurs récitals avec piano ces dernières saisons au Théâtre des Champs-Elysées,
qui n’ont fait que confirmer un peu plus son raffinement musical, Jonas Kaufmann explore le Lied de “l’après Schubert” à travers les Chants d’un compagnon errant de Mahler,
attendus comme une évidence. Qu’elles soient musicales et poétiques, les violentes explosions émotionnelles n’effraient pas le grand ténor allemand. Il a la voix pour ce tour de
chant-poésie aux confins du romantisme, avec en plus, l’intelligence du cœur. L’Orchestre
de chambre Vienne-Berlin, qui regroupe les meilleurs musiciens des Orchestres Philharmoniques de Vienne et de Berlin, est l’autre atout de ce programme, qui mêle des joyaux
éclatés et sublimes, dépressifs ou exaltés, de Mendelssohn à Schoenberg.
Production Les Grandes Voix - Céleste Productions
54
TARIF D
Bach écrit pour la mort du Prince de Cöthen une cantate funèbre ambitieuse dont la
musique ne nous est malheureusement pas parvenue, mais dont la totalité ou presque
concerne une parodie de la musique de deux œuvres majeures de cette époque :
la Trauer-Ode BWV 198, et la Passion selon Saint Matthieu BWV 244b.
Dès 1873, de premières recherches et études de l’œuvre de Bach permettent de constater la proximité du livret de cette musique funèbre avec de nombreuses arias de la Saint
Matthieu : sonorités, nombre de vers et de pieds, caractères, etc... Pour exemple, le célèbre
« Erbarme dich » de la Passion selon Saint Matthieu ressemble à tous points de vue à l’aria
« Erhalte mich » de notre TrauerMusik. Ainsi, se dessine l’hypothèse d’une œuvre
parodiant la Saint Matthieu pour partie, et la TrauerOde écrite elle un an plus tôt pour
la mort de la Reine de Pologne.
Bach a-t-il pensé cette musique d’abord pour le texte de notre TrauerMusik, ou d’abord
pour la Passion selon Saint Matthieu ? Imaginer que certaines des plus grandes pages du
Cantor puissent être entendues dans leur contexte originel nous a paru fascinant.
Cette TrauerMusik donne donc à entendre ce qui pourrait être la cantate la plus longue et
ambitieuse de Johann Sebastian Bach, et utilisant les deux chœurs extrêmes de la
TrauerOde BWV 198, ainsi qu’un chœur et neuf arias de la Frühfassung de la Passion selon
Saint Matthieu. De derniers travaux universitaires ont révélé également la proximité du
chœur central, appelé Dictum, avec le second Kyrie de la Messe en si de 1733. Sur le texte
du Psaume 68, la fugue stricte et sévère du second Kyrie semble être toute pensée pour
ce nouveau contexte. Une fois que nous avons accepté de retirer nos empreintes presque
indélébiles de ces musiques sur leur texte connu, nous voyons apparaître une œuvre
nouvelle, passionnante, où ces nouveaux textes semblent avoir toujours été pensés pour elles.
Raphaël Pichon (extraits)
L’ensemble Pygmalion est soutenu par la Direction régionale des affaires culturelles – Ministère de la Culture.
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CONCERTS | Versailles Festival | SAISON RAMEAU
CONCERTS | Versailles Festival
Récital Joseph Calleja
Verdi • Puccini LES VINGT-QUATRE VIOLONS DU ROI
académie d'orchestre
André Campra (1660 - 1744) Suite de l’Europe galante
André Cardinal Destouches (1672 - 1749) Suite de Télémaque
Jean-Philippe Rameau (1683 - 1764) Suite des Indes galantes
Giuseppe Verdi (1813 - 1901)
Extraits d'Un ballo in maschera,
Luisa Miller, Macbeth, Rigoletto
Jacques Offenbach (1819 - 1880)
Extraits des Contes d’Hoffmann
Joseph Calleja Ténor
Les Vingt-quatre Violons du Roi - Académie d’orchestre
2 chanteurs solistes
40 musiciens
Orchestre Lamoureux
Direction Frederic Chaslin
(Étudiants de l’École Supérieure de Musique
de Catalogne, du Royal College of Music de
Londres et du Conservatoire royal de Bruxelles)
Jules Massenet (1842 - 1912)
Extrait de Werther
Giacomo Puccini (1858 - 1924)
Extraits de Manon Lescaut et Tosca
Pietro Mascagni (1863 - 1945)
Extrait de Cavalleria rusticana
Béatrice Martin
clavecin et encadrement du continuo
Patrick Cohën-Akénine
violon et direction
Mardi 17 juin - 20h
Opéra Royal
TARIF B
Samedi 21 juin - 19h30
Opéra Royal
TARIF D
Joseph Calleja est un ténor à (re)découvrir, après trois apparitions sur les scènes parisiennes
depuis 2007. Désormais confirmé comme star lyrique du label DECCA, on peut l’entendre
régulièrement au Met, à Munich, à Berlin et à Covent Garden. Le programme consacre
intégralement sa première partie au compositeur et immense dramaturge Giuseppe Verdi,
dont on fête cette année le bicentenaire. La deuxième partie bifurque vers le vérisme de
Puccini et Mascagni, après un détour par l’opéra français. Des airs captivants, du drame
noir de Verdi au grand romantisme de Puccini : la perspective d’une grande soirée lyrique,
intense et pimentée.
Prolongeant le projet de restitution des instruments composant les Vingt-quatre Violons du roi
(dessus, hautes-contre, tailles, quintes et basses de violon), le CMBV s’associe tous les deux ans
avec de prestigieuses structures d’enseignement européennes pour confier à de jeunes musiciens,
réunis dans une académie internationale, le soin de faire revivre cet orchestre mythique et son
répertoire. Dans le cadre de l’année Rameau en 2014, l’Académie d’orchestre des Vingt-quatre
Violons explorera un nouveau pan du répertoire français, celui menant du Grand Siècle au Siècle
des Lumières. Sous la direction de Patrick Cohën-Akenine, les étudiants de l’École Supérieure
de Musique de Catalogne, du Royal College of Music de Londres et du Conservatoire royal de
Bruxelles se produiront à Versailles et dans des lieux et des festivals prestigieux en France et en
Europe, contribuant ainsi au rayonnement de la culture française.
Production Les Grandes Voix - Céleste Productions
Coproduction Centre de musique baroque de Versailles
/ L'Auditori (Barcelone)
Coréalisation CMBV / CVS
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et Barbara
OPéRA ROYAL •Brel
SAISON
2013 - 2014
57
Ludwig Van Beethoven
(1770 - 1827)
LES 9 SYMPHONIES
Andrea-Lauren Brown Soprano
Marianne Beate Kielland Mezzo-soprano
Markus Schäfer Ténor
Thomas Bauer Baryton
RIAS Kammerchor
Anima Eterna Brugge
Direction Jos van Immerseel
Mercredi 18 juin • jeudi 19
et vendredi 20 juin - 20h
Dimanche 22 juin - 17 h 30
Opéra Royal
l'intégrale beethoven
4 Spectacles
Cat. 1
270 ¤ 340 ¤
Cat. Prestige 400 ¤ 480 ¤
Les symphonies apportent probablement le témoignage le plus probant de la maestria
de Beethoven. On les considère toujours comme un ensemble, contrairement à celles de
Schubert, pour qui l’on évoque souvent un certain nombre de symphonies inachevées.
Pourtant Beethoven a lui aussi, laissé plusieurs œuvres en chantier.
Si Gustav Nottebohm (1887) a sans doute surestimé leur nombre en avançant que
cinquante symphonies n’avaient pas été terminées, il est avéré que jusqu’à la trentaine,
le compositeur était en quête de prestations acceptables dans le domaine symphonique.
Puis, à trente ans, il a sauté le pas en composant sa « première » symphonie. Dès lors, le
génial accord de septième ouvrant l’œuvre n’est pas « un éclair de génie », mais le résultat
de sa recherche assidue de moyens de se démarquer de ses deux gigantesques prédécesseurs
dans le domaine symphonique, Haydn et Mozart. Beethoven n’estimait d’ailleurs pas que
son travail était terminé après la neuvième symphonie. Il en avait entamé une dixième et
déclarait vouloir l’achever. Mais les esquisses dont nous disposons sont trop sommaires
pour permettre une interprétation fondée.
Cécile Reynaud
1
symphonies n° 1, 2 et 3
Mercredi 18 juin – 20h
TARIF D
symphonies n° 4 et 5
Jeudi 19 juin – 20h
Vendredi 20 juin - 20h
Symphonie n°1 en do majeur op.21 (1800)
Symphonie n°2 en ré majeur op.36 (1802)
Symphonie n°3 en mi bémol majeur op.55
« Héroique » (1804)
2
3
TARIF C
Symphonie n°6 en fa majeur op.68
« Pastorale » (1808)
Symphonie n°7 en la majeur op.92 (1812)
« Apothéose de la Danse »
4
Dimanche 22 juin - 17h30
TARIF C
Symphonie n°4 en si bémol majeur op.60 (1806)
Symphonie n°5 en do mineur op.67 (1808)
TARIF B
Symphonie n°8 en fa majeur op.93 (1812)
Symphonie n°9 en ré mineur op.125 (1824)
« Hymne à la Joie » Avec l’aimable autorisation des disques Zig Zag Territoires – Outhere.
58
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CONCERTS | saison rameau | Versailles Festival
Haendel • DIXIT DOMINUS
Bach • CHRIST LAG IN TODESBANDEN
Rameau • In Convertendo
Direction Sir John Eliot Gardiner
récital VALER SABADUS
Dimanche 22 juin - 20h
Chapelle Royale
TARIF C
Ce concert rassemble trois œuvres majeures de la musique baroque, et trois traditions bien
marquées : la musique protestante allemande ; la virtuosité du catholicisme romain ; enfin la
pompe du Grand Motet Versaillais. Ces trois œuvres sont aussi les éclats de jeunesse des trois
plus grands compositeurs baroques du début du XVIIIe siècle, qui ont eu un rôle de premier
plan pour Sir John Eliot Gardiner et son Monteverdi Choir aujourd’hui Cinquantenaire.
Rameau tout d’abord, dont Gardiner sut être l’un des grands défricheurs. Son Motet
In Convertendo, composé vers 1713 (Rameau a 30 ans) fut complété pour le Concert Spirituel
en 1751. L’inspiration mélodique du jeune musicien, croisée avec la perfection de l’instrumentation acquise avec la maturité, font de ce motet l’un des plus emblématiques des 150 ans de
production de cette forme purement française. Premier chef d’œuvre, dans le style français.
Bach ensuite : Gardiner et son Monteverdi Choir lui ont consacré l’édifice monumental
du Pèlerinage Bach en 2000, interprétant (et enregistrant) toutes ses cantates dans l’année.
Lorsqu’il composa la cantate Christ lag in Todebanden, pour Mühlhausen en 1707, Bach à 22
ans produisit l’une de ses premières œuvres : et déjà quelle maîtrise, quelle intensité d’écriture,
allant droit à l’essentiel tout en ménageant les effets puissants voulus par le texte de Luther !
La voix est ici divinement traitée, donnant un poids fantastique à chaque strophe de cette
somptueuse méditation sur la mort du Christ. Second chef d’œuvre, dans le style allemand.
Haendel enfin, pour un troisième chef d’œuvre, dans le style italien : son Dixit Dominus, œuvre
virtuose composée à Rome en 1707 (Haendel a 22 ans), premier ouvrage liturgique catholique
en italien présenté dans la capitale pontificale par ce saxon fraichement arrivé, est passé à la
postérité. Contrepoint, jubilation, combats sanglants et piété s’y succèdent avec un métier
éblouissant, dans un style pictural emportant l’auditeur. Devenu un cheval de bataille du
Monteverdi Choir, jamais surpassé dans cette ivresse chorale voulue par Haendel, le Dixit
Dominus est une œuvre emblématique pour son Cinquantenaire !
George Frideric Haendel (1685 – 1759)
Airs de l’Allegro, il Penseroso
ed il Moderato - Cantate Delirio Amoroso
Charles Avison (1709 – 1770)
Concerto No VI en ré Majeur
Valer Sabadus Contre ténor
Concerto Köln
Mercredi 25 juin - 20h
Opéra Royal
TARIF D
Dans le monde en pleine expansion de la voix de contre-ténor, le jeune chanteur Valer Sabadus
s'assure une place de choix. Il faut dire que la beauté brillante de son timbre, son engagement
dramatique et sa technique impressionnante, de même qu'une tessiture qui lui permet
d'affronter de véritables emplois de soprano, garantissent des prestations hautement spectaculaires.
Sans surprise, il compte parmi les contre-ténors les plus sollicités par les scènes d'opéras.
Le voici présentant avec les virtuoses de Concerto Köln un programme haendélien qui lui va
parfaitement. Mêlant exploits vocaux et suavité absolue, Haendel a su composer pour
les plus grands chanteurs de son temps, dont de nombreux castrats invités par lui à Londres
pour interpréter ses plus célèbres opéras. L’ensemble de son écriture en est marquée, autant
lors des débuts italiens de la cantate virtuose « Delirio Amoroso », composée à Rome en 1707
sur un livret du Cardinal Benedetto Pamphili, que dans l’œuvre de maturité « L’Allegro, il
Penseroso ed il Moderato », Ode Pastorale représentée à Londres en 1740, jaillissante
d’inventivité et d’effusions sentimentales.
Après ses prestations remarquées à Versailles dans « Didone » de Hasse, le Stabat de Pergolèse,
puis dans « Artasersé » de Vinci, voici Valer Sabadus en solo pour notre plus grand plaisir,
dans un récital qui le fait triompher depuis deux saisons sur les scènes européennes.
The English Baroque Soloists et the Monteverdi Choir sont placés sous le Haut Patronage
de son Altesse Royale le Prince de Galles.
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BALLETs
Ravel • béjart
BOLéRO
Béjart Ballet Lausanne
Directeur artistique Gil Roman
Ce que la mort me dit
Chorégraphie Maurice Béjart
Musique Gustav Mahler
Anima blues
Chorégraphie Gil Roman
Création musique Citypercussion
BOLÉRO
Chorégraphie Maurice Béjart
Musique Maurice Ravel
Jeudi 10 octobre • Vendredi 11 octobre
et Samedi 12 octobre - 20h
Dimanche 13 octobre - 17h
Opéra Royal
TARIF B
« Mon Boléro », disait Ravel, « devrait porter en exergue : Enfoncez-vous bien cela dans la
tête ». Plus sérieusement, il expliqua :
« En 1928, à la demande de Mme Rubinstein [Ida Rubinstein, célèbre danseuse et actrice
russe], j'ai composé un Boléro pour orchestre. C'est une danse d'un mouvement très
modéré et constamment uniforme, tant par la mélodie que par l'harmonie et le rythme,
ce dernier marqué sans cesse par le tambour. Le seul élément de diversité y est apporté par
le crescendo orchestral ».
Maurice Béjart précise en ces termes sa conception de l'œuvre de Ravel : « Musique trop
connue et pourtant toujours nouvelle grâce à sa simplicité. Une mélodie - d'origine
orientale et non espagnole - s'enroule inlassablement sur elle-même, va en augmentant
de volume et d'intensité, dévorant l'espace sonore et engloutissant à la fin la mélodie ».
Sans vouloir décrire davantage ce ballet évident par lui-même, remarquons que Maurice
Béjart, dans un style très différent, rejoint l'esprit du Sacre du printemps, en ce sens qu'à
l'inverse de la plupart de ceux qui ont illustré chorégraphiquement le Boléro avant lui,
il répudie toutes les facilités du pittoresque extérieur pour exprimer uniquement – mais
avec quelle force ! – l'essentiel.
Maurice Béjart confie le rôle central - la Mélodie - tantôt à une danseuse, tantôt à un
danseur. Le Rythme est interprété par un groupe de danseurs.
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BALLETs
Ballet Preljocaj
LES NUITS
Inspiré des Mille et Une Nuits
Pièce pour 18 danseurs
Chorégraphie Angelin Preljocaj
Musique Natacha Atlas & Samy Bishai
Costumes Azzedine Alaïa
Scénographie Constance Guisset
Lumières Cécile Giovansili-Vissière
12 • 13 • 14 décembre - 20h
17 • 18 • 19 décembre - 20h
Dimanche 15 décembre - 17h
Opéra Royal
Durée : 1 h30 sans entracte
TARIF C
Une année capitale ? Pas question pour Angelin Preljocaj de ne pas s’y frotter jusqu’au bout
des gestes. Il lui fallait enraciner sa création 2013 dans les thèmes de la programmation
de Marseille-Provence, tout en les mariant à ses obsessions. C’est-à-dire en déplaçant les
lignes, pour les redessiner au plus près des corps, vers l’Orient mythique plutôt que vers la
Méditerranée réelle. Là, en regardant au Levant, au cœur intime des Mille et Une Nuits où
il a plongé, il a trouvé Shéhérazade. Une figure littéraire à la fois proche et lointaine, célèbre
et étrange, féconde d’intrigues multiples aux parfums entêtants, de contes au merveilleux
déroutant. Au fil des pages, et au fil des tableaux de ces Nuits, Shéhérazade se love et se
déploie, s’efface et s’impose, belle, intelligente, sensuelle, opposant un rempart à la barbarie par son Verbe, et fascinant de ses fictions. Ainsi pour le chorégraphe elle est devenue
l’emblème d’un certain féminisme, celui qui naît dans les contextes oppressants. Car elle ruse
et sait vaincre une domination masculine cruelle, en touchant le Sultan à l’endroit exact où
il s’oublie : dans son avidité de récits. La place de l’érotisme est grande au long de ces Nuits,
mais Shéhérazade en use comme d’un masque, et tient en haleine, une fois la jubilation des
corps atteinte, par la curiosité insatiable de l’esprit. Plantant sa danse dans les ondulations
indiennes, perses et arabes, travaillant la lumière et les lignes en calligraphe, et le dévoilement
comme un peintre qui s’interdit la figuration, Angelin Preljocaj diffracte le corps de
Shéhérazade. La conteuse s’incarne dans chaque danseuse, projette sa sensualité dans les
mélismes de Natacha Atlas, les moucharabiehs où les regards s’égarent, les palais orientaux
épurés en aplats lumineux. Et les corps de ses danseurs, hommes et femmes habillés d’une
même sensualité libérée, réconcilient les genres pour retrouver ensemble l’imaginaire du plaisir.
Agnès Freschel
Coproduction
Marseille-Provence 2013, Capitale Européenne de la Culture, Théâtre National de Chaillot - Paris, Los Angeles Music
Center - États-Unis, Château de Versailles Spectacles, Staatsballet Berlin - Allemagne, Opéra de Cologne - Allemagne,
Les Théâtres de la Ville de Luxembourg, Théâtre de Caen, Grand Théâtre de Provence - Aix-en-Provence, Maison des
Arts de Créteil, Festival Montpellier Danse 2013, Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, Les Nuits de Fourvière - Lyon,
Amsterdam Music Theater - Pays-Bas.
Spectacle créé dans le cadre de Marseille-Provence 2013, Capitale Européenne de la Culture.
Le Ballet Preljocaj, Centre Chorégraphique National, est subventionné par le Ministère de la culture et de la communication – DRAC PACA, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Département des Bouches-du-Rhône, la Communauté
du Pays d’Aix et la Ville d’Aix-en-Provence. Il bénéficie du soutien du Groupe Partouche - Casino Municipal d’Aix-Thermal, de la Fondation d’entreprise Total, des entreprises membres du Carré des mécènes, des individus et entreprises
membres du Cercle des mécènes, pour le développement de ses projets.
64
65
BALLETs
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67
lieux de spectacles
LA CHAPELLE ROYALE
L'opéra royal
La chapelle est un réel chef-d’œuvre
de l’art du XVIIème siècle, elle renferme
entre autre une superbe voûte peinte
et un orgue de Cliquot. Lieux de tous
les événements religieux : messes,
mariages et baptêmes royaux jusqu’en
1789, la Chapelle Royale accueille
désormais des concerts de musique
sacrée.
Amphithéâtre
Parterre
Galerie Latérale Paire
Loge Royale
Galerie Haute Nord
Loge Méridienne
Galerie Latérale Impaire
Galerie Haute Sud
Chef-d’œuvre d’Ange-Jacques Gabriel et
de Blaise-Henri Arnoult, Premier architecte
et Premier machiniste de Louis XV, l’Opéra
Royal fut inauguré le 16 mai 1770 à l’occasion des fêtes du mariage du Dauphin, futur
Louis XVI, avec l’archiduchesse Marie-Antoinette d’Autriche. Les vastes dimensions
de la scène, la qualité de l’acoustique, la
perfection des proportions et le raffinement du décor en font l’un des plus beaux
théâtres de cour du monde. Aujourd’hui, ce
magnifique théâtre de 700 places accueille
une cinquantaine de représentations par an.
scène
Corbeille
Colonnade
Colonnade
Balcon royal
scène
Corbeille
68
Balcon royal
Fosse d’orchestre
69
CALENDRIER DES SPECTACLES
OCTOBRE
Sam 5
FéVRIER
E
musique sacrée du grand siècle* > 20h
P. 33
Sam
1
Mozart : Cosi Fan Tutte > 16h -C Philidor : Les Femmes Vengées > 21h D
A
P. 12
2
Mozart : Cosi Fan Tutte > 15h -C Philidor : Les Femmes Vengées > 20h D
A
P. 12
6
Lully • Molière : Le Bourgeois Gentilhomme > 20h
D
P. 16
Jeu 10
Ravel / Béjart : Boléro > 20h
B
P. 62
Dim
11
B
P. 62
Jeu
Ven
B
P. 62
Ven
7
D
P. 16
Sam 12
Grands motets du Siècle des Lumières* > 20h
E
P. 34
Sam
8
D
P. 16
Dim 13
B
P. 62
Dim
9
D
P. 16
Lun 14
Marie-Nicole Lemieux • Sandrine Piau
Oratorios Baroques, Duos Virtuoses > 20h
C
P. 35
Jeu
Rameau : Les Fêtes de l’Hymen et de l’Amour* > 20h
C
P. 29
Mer 16
Le Jardin de Monsieur Rameau > 20h
D
P. 36
Jeu 17
Gossec : Grande Messe des Morts* > 20h
E
P. 37
Félicien David : Herculanum > 20h
D
P. 30
Gretry : La Caravane du Caire* > 20h
E
P. 26
Mar 22
NOVEMBRE
13
mars
Sam
8
Dim
9
Rameau : musique de chambre > 18h
Voir P. 48
Rameau : musique de chambre > 15h et 17h
Voir P. 48
Monterverdi : VÊPRES SOLENNELLES DE LA VIERGE > 18h
B
P. 47
Mar 5
Récital Sabine Devieilhe - Rameau : Le triomphe de l’Amour > 20h
D
P. 38
Sam
15
Rameau : musique de chambre > 18h et 20h
Jeu 7
Gluck : Orfeo ed Euridice > 20h
C
P. 27
Mer
19
Vinci : Artaserse > 19h30
A
SPéCIAL
P. 39
Vinci : Artaserse > 19h30
A
P. 18
Ven
21
Haydn : La Création > 20h30
C
P. 52
Mar 12
Sam 16
Récital Angela Gheorghiu > 20h
Couperin : leçons de ténèbres* > 20h
D
P. 40
Jeu 21
Haendel : Orlando > 20h
C
P. 8
22
C
P. 8
Dim 24
C
P. 8
Mer 27
Salieri : Les Danaides* > 20h
E
P. 28
Récital Bejun Mehta - SPLENDEURS des Castrats > 20h
C
P. 41
Cavalli : Elena > 20h
D
P. 10
Haendel : Le Messie > 20h30
C
P.42
Mar
13
Sam 7
Du Caurroy : Requiem des Rois de France > 20h
E
P.43
Ven
23
Dim 8
Cavalli : Elena > 16h
D
P. 10
Sam
24
Jeu 12
Ballet Preljocaj : Les nuits > 20h
C
P. 64
Dim
25
13
C
P. 64
juin
Sam 14
C
P. 64
Dim 15
C
P. 64
Sam
Lun 16
Airs sérieux et à boire* > 20h
E
P. 44
Dim
Mar 17
C
P. 64
P. 64
Jeu
Ven
Sam 30
décembre
Ven
Ven
6
Mer 18
Jeu 19
C
C
P. 64
Dim 12
Bach : 6 Concertos Brandebourgeois > 16h
D
P. 45
P. 18
Dim
23
Vinci : Artaserse > 15h
A
P. 18
Ven
28
Haendel : La Resurezzione > 20h
C
P. 53
5
Haendel : Tamerlano > 19h30
C
P. 31
6
Campra : Tancrède > 20h
C
P. 20
Mer
7
Campra : Tancrède > 20h
Jeu
8
Jonas Kaufmann > 20h
avril
Sam
mai
Mar
C
P. 20
SPéCIAL
P. 54
Bach : Musique Funèbre pour le prince de cöthen > 20h
D
P. 55
Lully : Persée > 20h
C
P. 22
Lully : Persée > 20h
C
P. 22
Lully : Persée > 16h30
C
P. 22
Haendel : Amadigi > 20h
C
P. 32
14
Purcell : Didon et Enée > 18h30 et 21h
C
P. 24
15
Purcell : Didon et Enée > 16h et 19h
C
P. 24
Mar
17
Verdi • Puccini - Récital Joseph Calleja > 20h
B
P. 56
Mer
18
Beethoven : Les 9 Symphonies - 1, 2 et 3 > 20h
C
P. 58
19
Beethoven : Les 9 Symphonies - 4 et 5 > 20h
C
P. 58
20
Beethoven : Les 9 Symphonies - 6 et 7 > 20h
D
P. 58
Les 24 Violons du Roi* > 19h30
D
P. 57
Beethoven : Les 9 Symphonies - 8 et 9 > 17h30
B
P. 58
Jeu
Ven
JANVIER
Voir P. 48
Sam
5
21
Mer 22
Monteverdi, l'intégrale des madrigaux/Sixième Livre > 20h
E
P. 46
Dim
22
Haendel : Dixit Dominus • Bach : Christ lag in Todesbanden > 20h
C
P. 60
Jeu 30
Mozart : Cosi Fan Tutte > 20h
C
P. 12
Mer
25
Récital Valer Sabadus > 20h
D
P. 61
*En corréalisation avec le CMBV
Spectacles à la Chapelle Royale
70
71
TARIFS DES SPECTACLES
ADHéSion
chèque cadeau
TARIFS DES SPECTACLES | SAISON 2013 - 2014
INDIVIDUEL
TARIF RÉDUIT
TARIF E
Prestige
110 ¤
95 ¤
1ère cat.
60 ¤
50 ¤
2nde cat.
45 ¤
38 ¤
3ème cat.
25 ¤
20 ¤
Prestige VIP
130 ¤
-
Prestige
110 ¤
95 ¤
TARIF D
1ère cat.
70 ¤
58 ¤
2nde cat.
50 ¤
40 ¤
3ème cat.
30 ¤
25 ¤
Prestige VIP
140 ¤
-
Prestige
120 ¤
105 ¤
1ère cat.
85 ¤
72 ¤
2nde cat.
65 ¤
52 ¤
3ème cat.
45 ¤
35 ¤
Prestige VIP
150 ¤
-
Prestige
130 ¤
115 ¤
Offrez un concert de la saison Opéra Royal de Versailles 2013-2014
Château de Versailles Spectacles vous propose une gamme de chèques cadeaux
(30€, 50€, 70€ et 100€) pour être sûr de faire plaisir à la personne de votre choix.
Ces chèques cadeaux sont valables sur tous les spectacles de la saison 2013-2014, dans la
limite des places disponibles.
TARIF C
TARIF B
1ère cat.
100 ¤
88 ¤
2nde cat.
75 ¤
63 ¤
3ème cat.
50 ¤
40 ¤
Vous pouvez réserver par téléphone auprès de Château de Versailles
Spectacles au 01 30 83 78 89
ou par Internet sur notre site www.chateauversailles-spectacles.fr
TARIF A
Prestige VIP
195 ¤
-
Prestige
165 ¤
150 ¤
1ère cat.
130 ¤
115 ¤
2nde cat.
105 ¤
90 ¤
3ème cat.
70 ¤
55 ¤
Prestige VIP
350 ¤
-
Prestige
295 ¤
280 ¤
1ère cat.
200 ¤
185 ¤
cat.
150 ¤
135 ¤
3ème cat.
90 ¤
-
Carte adhérent
au cercle de l’Opéra Royal
TARIF SPécial
2
nde
Catégorie Prestige vip
• Les meilleures places de la Salle : les premiers rangs de
l'amphithéâtre ou la Loge du Roi
• Programme offert à retirer au comptoir dans la Galerie
Pierre Basse (sur présentation du billet)
• Coupe de champagne offerte au bar de l’Opéra
en Galerie Pierre Basse ( en échange d’un coupon
champagne)
Catégorie Prestige
• De très bonnes places
• Programme offert à retirer au comptoir dans la Galerie
Pierre Basse (sur présentation du billet)
• Coupe de champagne offerte au bar de l’Opéra en
Galerie Pierre Basse ( en échange d’un coupon champagne)
CERCLE DE
Tarif réduit
• Moins de 26 ans ( sur présentation d’un justificatif )
• Adhérents Cercle de l’Opéra Royal
• Pour les concerts coréalisés par Château de Versailles
Spectacles et le Centre de musique baroque de Versailles,
le tarif réduit est accordé aux adhérents du CMBV (Cercle
Rameau), qui bénéficient également du tarif réduit sur
certains spectacles signalés. Les cartes de membre peuvent
être demandées à l'entrée.
Tarif groupe à partir de 10 personnes
Contactez le service groupe au 01 30 83 74 44
ADHÉRENT
SAISON 13 • 14
Entrez dans le Cercle de l’Opéra Royal pour 60 ¤ et bénéficiez du
tarif réduit sur tous nos spectacles*
Cette carte d’adhérent vous permet de composer votre propre sélection de spectacles
parmi l’ensemble de notre programmation 2013-2014.
Votre adhésion au Cercle de l’Opéra Royal vous permettra également d’être invité(e) à
certains événements du Château de Versailles. De plus, l’accès aux Grandes Eaux
musicales et aux Jardins musicaux 2013-2014 est gratuite pour tous les titulaires de la
carte d’adhérent.
Pour toute information et réservation contactez notre ligne dédiée
aux adhérents au 01 30 83 70 90.
Informations • Réservations
01 30 83 78 89 • [email protected]
www.chateauversailles-spectacles.fr
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*Carte nominative valable pour l’achat d’une place par représentation.
73
ABONNEMENTS
ABONNEMENTS
ABONNEMENTS DE L’opéra royal 2013 - 2014
Les abonnnements se réservent par téléphone, auprès du service
abonnements au 01 30 83 70 90.
Abonnement MIXTE • 3 Spectacles
Cat. 1 216 ¤ 255 ¤
Cat. Prestige 310 ¤ 360 ¤
1
Ravel • Ballet Béjart Lausanne : Boléro
> 10 • 11 octobre
2
récital Sabine Devieilhe
Rameau
Le Triomphe de l’Amour
> 5 novembre
3
ou
Lully • Molière
Le Bourgeois Gentilhomme
> 7 • 8 • 9 février
Abonnement MUSIQUE SACRée à la Chapelle Royale
3 Spectacles • Cat. 1 140 ¤ 190 ¤
1
2
Rameau • Mondonville •
Telemann
Grands Motets Français
> 12 octobre
3
Couperin
Leçons de Ténèbres
> 16 novembre
Cat. Prestige
ou
ou
ou
Du Caurroy
Requiem des Rois de France
> 7 décembre
Gossec
Grande Messe des Morts
> 17 octobre
Bach
Musique Funèbre pour
le Prince de Cöthen
> 13 mai
305 ¤ 370 ¤ Cat. Prestige 435 ¤ 515 ¤
1
Haendel : Orlando
> 21 • 22 • 24 novembre
2
Cavalli : Elena > 6 • 8 décembre
3
Lully : Persée
> 23 • 24 • 25 mai
4
Mozart • Philidor couplé
Cosi Fan Tutte
Les Femmes Vengées
> 1er • 2 février
ou
2
Purcell : Didon et Enée
> 14 juin - 18h30 • 15 juin - 19h
3
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ou
ou
Vinci : Artaserse
> 19 • 21 • 23 mars
Cat. Prestige
280 ¤ 340 ¤
récital Sabine Devieilhe
Rameau
Le Triomphe de l’Amour
> 5 novembre
Salieri : Les Danaïdes
> 27 novembre
ou
ou
Récital BEJUN MEHTA
Splendeurs des Castrats
> 30 novembre
ou
Felicien David
Herculanum
> 8 mars
Monteverdi : L’Intégrale des
Madrigaux • 6ème Livre
> 22 janvier
Ballet Preljocaj : LES NUITS
> 12 • 18 • 19 décembre
l'intégrale rameau • 5 Spectacles
Cat. unique
180 ¤ 200 ¤ Cat. unique • TARIF Réduit 140 ¤ 200 ¤
1
Suites d’opéras transcrites pour clavecin > 8 mars
2
Nouvelles suites de pièces de clavecin (1728) > 9 mars
3
Cantates et Pièces de clavecin en concert > 9 mars
4
Symphonies à deux clavecins > 15 mars
5
Pièces de clavecin en concerts et Cantate > 15 mars
l'intégrale beethoven • 4 Spectacles
Cat. 1
Campra : Tancrède
> 6 et 7 mai
155 ¤ 215 ¤
opéra version de concert
270 ¤ 330 ¤
Abonnement opéra (mis en scène ) • 4 Spectacles
Cat. 1
Cat. 1
1
Ballet Preljocaj : LES NUITS
> 12 • 13 • 18 • 19 décembre
musique sacrée
du grand siècle
> 5 octobre
Abonnement Découverte • 3 Spectacles
270 ¤ 340 ¤
Cat. Prestige
400 ¤ 480 ¤
1
Symphonie n°1, n°2 et n°3 “Héroïque” > 18 juin
2
Symphonie n°4 et n°5 > 19 juin
3
Symphonie n°6 “Pastorale” et n°7 “Apothéose de la danse” > 20 juin
4
Symphonie n°8 et n°9 “Hymne à la joie” > 22 juin
75
Les ENTREPRISES et l’opéra royal
Le cercle des mécènes
de l’Opéra Royal
Devenez partenaire privilégié des spectacles du Château de Versailles
Le Cercle de l’Opéra Royal rassemble les entreprises qui soutiennent la programmation
lyrique et musicale du Château de Versailles. En adhérant, votre entreprise devient
ambassadrice de la vie artistique de Versailles et s’insère dans une dynamique de Club.
Les ENTREPRISES
et l'opéra royal
Le soutien d’entreprises partenaires constitue un enjeu majeur du
financement de la programmation prestigieuse de l’Opéra Royal unique
opéra français à fonctionner sans subvention publique.
Les entreprises ont plusieurs moyens de soutenir l’Opéra Royal et les projets d’excellence
qu’il abrite :
• Adhérer au Cercle de l’Opéra Royal et disposer de contreparties tout au long de la saison
• Elire l’Opéra Royal comme lieu de réception et d’opération de relations publiques
• Explorer notre programmation en réservant un loge ou des places de spectacle à l’année
• Parrainer un projet ou un programme ambitieux en cohérence avec les valeurs de l’entreprise
• Devenir partenaire en nature ou en compétences par la mise à disposition de temps ou de
matériel
• Préférer une insertion publicitaire dans nos programmes auprès d’un public ciblé
• Devenir relais de communication de nos manifestations
Le service Entreprises se tient à votre entière disposition pour vous accueillir à l’Opéra Royal
et construire avec vous un projet ou un partenariat adapté. Des solutions de collaboration
souples et inventives peuvent être conçues avec chacun de nos partenaires.
Château de Versailles Spectacles remercie chaleureusement ses partenaires :
Les membres du Cercle de L'Opéra Royal
Les entreprises qui en sont membres sont, à la fois, concernées par la vitalité culturelle du
territoire, impliquées dans son développement économique et désireuses de développer
leur réseau relationnel.
Pour une adhésion annuelle, cinq niveaux de contribution vous sont proposés de
4 000 à 45 000 euros. Vous pouvez déduire 60% de la valeur du don versé de votre impôt
sur les sociétés.
Cinq niveaux d’adhésion
vous sont proposés
Membre
fidèle
Membre
Ami
Membre
Partenaire
Membre
Associé
Membre
Privilège
Montant d’adhésion
4 000 ¤
8 000 ¤
15 000 ¤
30 000 ¤
45 000 ¤
Valeur de la déduction
fiscale à hauteur de 60%
du montant du
don - Loi Aillagon 2003
2 400 ¤
4 800 ¤
9 000 ¤
18 000 ¤
27 000 ¤
Coût réel pour l’entreprise
1 600 ¤
3 200 ¤
6 000 ¤
12 000 ¤
18 000 ¤
De nombreux avantages tout au long de la saison
• Invitations
régulières aux spectacles pour vous et les invités de votre choix –
de 6 à 48 places par saison, en fonction de l’adhésion
• Avantages exclusifs pour vos opérations de RP : cocktails de fin de spectacle, visites
privées, et, pour certains membres, mise à disposition d’espaces
• Moments privilégiés au Château de Versailles : rencontres régulières entre membres
et avec les dirigeants du Château, accès à certaines répétitions, invitations aux vernissages
et soirées de mécènes
• Mentions de votre entreprise sur tous les supports de l’Opéra Royal
contact
Les partenaires de saison
Mécénat & partenariat
Amélie de Ronseray
[email protected]
Ligne directe : +33 (1) 30 83 76 35
Standard : + 33 (0)1 30 83 78 98
L'équipe d'accueil de l'Opéra Royal est habillée par Banana Republic
76
77
Les ENTREPRISES et l’opéra royal
soirées entreprises
à l'opéra royal
De septembre 2013 à juin 2014, la cinquième saison des Grands Concerts
de Versailles propose plus de 40 projets artistiques et 80 représentations à l’Opéra Royal et dans les plus beaux espaces du Château.
Organisez une soirée d’exception à Versailles
L’Opéra Royal est à la fois un bijou d’architecture, un lieu de spectacles d’excellence et un
écrin magnifique pour des opérations de relations publiques. Vous pouvez y réserver des
places privilégiées, une loge à la soirée ou à l’année ou y organiser une réception associée à
un spectacle.
Nos formules cocktail et spectacles sont clef-en-main et proposées dès 10 personnes :
• Les meilleures places de la salle et le programme du spectacle.
• La mise à disposition d’un espace privatif.
• Un cocktail de 22 pièces servi par notre traiteur partenaire, Champagne Bruno Paillard.
• Des hôtes d’accueil dédiés à votre entreprise.
Tarifs à partir de 290 ¤ HT par personne - Devis sur demande
Vous souhaitez convier vos clients uniquement au spectacle ?
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de votre choix :
• Les meilleures places de la salle
• Une coupe de champagne
• Le programme du spectacle.
Votre insertion publicitaire
Associez votre image aux spectacles de Versailles
Chaque saison artistique voit l’édition de 15 à 25 programmes pour un ou plusieurs
projets artistiques. Votre entreprise peut réaliser une insertion publicitaire à l’intérieur
de ces programmes et ainsi lier son image au prestige et à l’excellence des spectacles de
Versailles. Avec un nombre de spectateurs toujours grandissant, bénéficiez à l’Opéra Royal
d’un public ciblé et réceptif à vos annonces.
Devis sur demande
Partenaire des Spectacles du Château de Versailles
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INFOrmations PRATIQUES
CHÂTEAU DE VERSAILLES SPECTACLES
château de VERSAILLES
galerie des glaces
chapelle royale
OPéRA ROYAL
l
GARE
VERSAILLES
RIVE DROITE
171
20 min*
10 min
c
GARE
VERSAILLES
RIVE GAUCHE
Présidence Catherine Pégard
Direction Laurent Brunner
Direction technique Marc Blanc assisté de Charlotte Laidet
Administration Graziella Vallée
Coordination artistique de la saison musicale Sylvie Hamard assistée de Pauline Gérard et Pauline Pimbert
Production Elodie Berthelot, Catherine Clément, Luce-Anne Girard
Partenariat et Mécénat Amélie de Ronseray, Cloé le Roux, Marina Derrien
Communication Fanny Collard, Stéphanie Hokayem, Aurélia Azoulay, Tracy Siam
Marketing et développement des publics Marie-Emmanuelle Tugler, Anna Ajoubair, Charlotte de Montagu
Billetterie Frania Kolodziej, Florence Lavogiez, Sophie Hardin
Accueil du public Pierre Ollivier, Marie Stawiarski
Comptabilité Alain Ekmektchian,Valérie Mithouard, Charlène Choupault, Yann Menager
Ressources humaines Claire Bonnet, Jeanne Assohoum
Accueil Christiane Bolle
L’équipe technique et l’équipe d’accueil des publics
Relations presse Opus 64 / Valérie Samuel - courriel : v.samuel@opus64. com
Les spectacles sont réalisés en partenariat avec l’Établissement public du château de Versailles :
Présidente de l’établissement public du château, du musée et du domaine de Versailles Catherine Pégard
Directrice du musée national des châteaux de Versailles et de Trianon Béatrix Saule
Administrateur général Thierry Gausseron
Directeur des Relations Extérieures Olivier Josse
Responsable, au sein de la conservation du musée, de la direction technique de l’Opéra Royal Jean-Paul Gousset
Régie publicitaire Mazarine Culture / Françoise Meininger - courriel : [email protected]
20 min*
n
GARE
VERSAILLES
CHANTIERS
*Trajet aller en bus possible.
Consultez les itinéraires et horaires
du réseau Phébus : www.phebus.tm.fr
venir et repartir
en transports en commun
n Gare Montparnasse
> Gare Versailles Chantiers
Dir. Dreux, Mantes-la-Jolie, Rambouillet.
Dernier train retour > 00 : 31**
l Gare St-Lazare
> Gare Versailles Rive Droite
Dir. Versailles Rive Droite. Dernier train retour > 00 : 15**
c Paris RER C
venir en voiture
Autoroute A13 • sortie Versailles Notre Dame
Autoroute A86 • sortie Versailles Centre
Place d’Armes
GPS : Château de Versailles, Place d’Armes,
78000 Versailles GRATUIT
tous les soirs de spectacle à partir de 19h,
dans la limite des places disponibles
> GARE VERSAILLES RIVE GAUCHE
Dir. Versailles Rive Gauche Château. Dernier train retour > 23 : 55**
171 Pont de Sèvres - Bus 171
> Arrêt Versailles Château
Dernier bus retour > 01 : 31**
**Horaires sous réserve de modification
de la RATP ou de la SNCF
80
Pavillon des Roulettes - Grille du Dragon
78000 Versailles
Informations • réservations
O1 30 83 78 89
www.chateauversailles-spectacles.fr
Administration • 01 30 83 78 98
Devenez fans, retrouvez nous sur Facebook :
www.facebook.com/chateauversailles.spectacles
Editeur : Château de Versailles Spectacles – Grille du Dragon - 78000 Versailles
Directeur de la publication : Laurent Brunner
Conception Graphique : Stéphanie Hokayem
Impression : Imprimerie Vincent - Tours
Tirage : 44 000 exemplaires
Date de publication : 22 juillet 2013
Prix :10€
Crédits photographiques
Couverture © Herve Lewandowski • p. 7 © T. Bouët • p.9 © Didier Olivré • p.11 © Pascal Victor - ArtcomArt • p.13 © DR • p.15 ©
DR • p. 17 © Pascal Victor • p.19 © Julian Laidig • p. 21 © DR • p.23 © Bruce Zinger • p.25 © Christian Steiner • p. 26 © J. Verrees •
p.27 © Solomoukha • p.28 © Eric Larrayadieu • p. 29 © Eric Manas • p. 30 © DR / M. Ribes & A. Vo Van Tao - Virgin Classics • p.31 © Beetroot
• p. 32 © DR • p.33 © Jacques Postel • p.34 © Bertrand Pichene • p.35 Sandrine Piau © Sandrine Expilly - Naïve / Marie-Nicole Lemieux ©
Denis Rouvre • p.36 © Denis Rouvre • p.37 © Francois Sechet • p.38 © Marc Ribes • p.39 © Cosmin Gogu - EMI Classics •
p.40 © Guy Vivien • p.41 © Marco Borggreve • p.42 © DR • p.43 © DR • p.44 © Philippe Matsas • p.45 © Genovesi • p.46 © Denis
Rouvre • p.47 © Sheila Rock - Decca • p.49 © DR • p.50 © DR ; 51 © Carole Bellaiche • p.52 © Michel Garnier • p.53 © Alvaro Yanez
• p.54 © Felix Broede • p.55 © Ferville • p.56 © Simon Fowler - Decca • p.57 © Alvaro Yanez • p.59 © DR • p.60 © S.J Shermann •
p.61 © Schneider photography • p.62 © Philippe Pache • p.63 © Ilia Chkolnik • p.65 à 67 © Jean-Claude Carbonne • p.68 © Hervé
Lewandowski • p.69 © JM Manaï • p.75 Bourgeois Gentilhomme © Pascal Victor / Anima Blues - BBL © Lauren Pasche / Laurence
Equilbey - Orfeo ed Euridice © Jana Jocif • p.76 © Elisabeth Carecchio.
81
Hermes.com
82

saison 2013 - 2014 - Château de Versailles Spectacles

Transcription

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Mercredi 5 février 2 0 14 - Médiathèque de la Cité de la musique

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