22 e édition - juin 2011 - Collège communautaire du Nouveau

Transcription

22 e édition - juin 2011 - Collège communautaire du Nouveau
juin 2011
22e édition
Collège communautaire du Nouveau-Brunswick
Remise de diplômes 2011 :
Plus de 1 360 personnes diplômées célèbrent leur réussite!
Le Collège communautaire du NouveauBrunswick a procédé le 24 juin dernier à
la remise de diplômes à ses finissantes
et finissants des campus de Bathurst, de
Campbellton, de Dieppe, d’Edmundston
et de la Péninsule acadienne. Cette année, plus de 1 360 personnes diplômées
du CCNB ont célébré leur réussite, en
compagnie de leurs proches. Dignitaires,
membres du personnel enseignant et du
personnel de soutien des campus étaient
également au nombre des personnes
venues souligner les efforts et la détermination des diplômés tout au long de
leur formation au CCNB. La cérémonie de
remise de diplômes aux finissantes et finissants qui ont reçu leur formation au site
de Grand-Sault du Campus d’Edmundston
a eu lieu le 25 juin 2011.
Lors de cet événement, la présidentedirectrice générale du CCNB, Mme Liane
Roy, a tenu à féliciter les nouvelles personnes diplômées quant au choix de leur
établissement d’études collégiales :
« Vous avez choisi le CCNB en tant
qu’établissement postsecondaire de
premier choix pour vos études techniques,
technologiques ou professionnelles. Le
CCNB s’était engagé, comme à chaque
année, à vous offrir ses formations en fonction des besoins du marché, et à répondre
aux vôtres. Vous êtes le reflet de cet engagement et vous nous faites honneur!»
Outre la remise traditionnelle des
diplômes, chaque campus a décerné la
Médaille académique du Gouverneur général du Canada à la personne qui obtenu
les meilleurs résultats ou qui a maintenu
la meilleure moyenne académique dans
un programme d’études postsecondaires
menant à un diplôme. Le prix Mérite de la
Présidente-Directrice générale est décerné
à la personne qui reçoit un certificat et qui
détient la plus haute moyenne pondérée
cumulative. Le prix Mérite de la Direction du campus est offert à l’étudiante ou
à l’étudiant pour ses accomplissements
personnels et son excellent rendement
académique dans un programme d’études
postsecondaires du CCNB. Enfin, le prix
Perseveras est décerné à la personne qui a
terminé ses études secondaires au programme Formation secondaire au cours de
l’année collégiale arrivant à terme et qui
poursuivra ses études dans un programme
du CCNB en septembre 2011.
Voici la liste des récipiendaires :
Campus de Bathurst :
– Isabelle Guignard, Administration des
affaires – comptabilité, a mérité la
Médaille académique du Gouverneur
général du Canada
– René Guy Robert, Mécanique de
machines fixes, a mérité le prix Mérite
de la Présidente-Directrice générale
– Jason Valdron, Technologie de
l’informatique – programmation et
analyse, a mérité le prix Mérite de la
Direction du campus
– Pauline Vienneau, Formation
secondaire, a mérité le prix Perseveras
Campus de Campbellton :
– Stéphanie Plourde, Techniques
d’intervention en services
communautaires - autisme, a mérité
la Médaille académique du Gouverneur
général du Canada
– Katie LeBlanc, Travail général de
bureau, a mérité le prix Mérite de la
Présidente-Directrice générale
– Sylvie Parent-Sélesse, Techniques
d’intervention en services
communautaires - adultes, a mérité le
prix Mérite de la Direction du campus
– Amanda Valdron, Formation
secondaire, a mérité le prix Perseveras
Campus de Dieppe :
– Josée Bourque, Soins infirmiers
auxiliaires, a mérité la Médaille
académique du Gouverneur général
du Canada
– Ricky Poirier, Plomberie, a mérité le
prix Mérite de la Présidente-Directrice
générale
– Tony St-John, Administration des
affaires – logistique et transport, a
mérité le prix Mérite de la Direction
du campus
Campus d’Edmundston :
– Darleen Boudreau, Gestion de bureau,
a mérité la Médaille académique du
Gouverneur général du Canada
– John Haché, Soutien informatique aux
utilisateurs, a mérité le prix Mérite de la
Présidente-Directrice générale
– Michel Cyr, Technologie du génie civil –
général coop, a mérité le prix Mérite de
la Direction du campus (à titre posthume)
– Chantal Laforge et Chantal Parise Landry,
Formation secondaire, ont mérité le
prix Perseveras
Campus de la Péninsule acadienne :
– Marie-José Gionet, Gestion de bureau,
a mérité la Médaille académique du
Gouverneur général du Canada
– Josée Evers et Milaine Thibodeau,
Service de soutien en soins prolongés,
ont mérité le prix Mérite de la PrésidenteDirectrice générale
– Marie-Lou Noël, Gestion de la petite
et moyenne entreprise, a mérité le prix
Mérite de la Direction du campus
– Samantha Vienneau, Formation
secondaire, a mérité le prix Perseveras
Une aventure collégiale inspirante…
obtient le diplôme de niveau pratique
(12-4), mais elle continue à croire qu’elle
est trop niaiseuse, stupide, et qu’elle ne
peut même pas penser à poursuivre des
études postsecondaires.
Après les études secondaires…
Elle choisit d’être à la maison et de garder
des enfants, travail qu’elle fera pendant
plusieurs années, jusqu’à ce qu’elle se
trouve un emploi à l’école du village,
en qualité d’aide-cuisinière. Elle adore
ce travail, car elle privilégie le contact
enrichissant avec les élèves. Dans son
entourage, on commence à lui dire qu’elle
devrait aller au collège. Elle se dit encore
Sylvie Parent-Sélesse, diplômée 2011
qu’elle est trop niaiseuse. Un bon jour, elle
parle avec une stagiaire du programme
Par Violette Desjardins, coordonnatrice
Techniques d’intervention en services
provinciale du Centre de soutien à
communautaires (TISC), qui lui suggère de
l’apprentissage
commencer les démarches. Sylvie sait déjà
Quand j’ai demandé à Sylvie Parent-Sélesse que c’est ce genre de travail qu’elle veut
si elle accorderait un entretien sur son
faire.
expérience, elle a accepté sans hésiter
S’inscrire au CCNB…
et ce, pour deux raisons : d’abord parce
Au printemps 2009, elle apprend qu’elle
qu’elle appréciait qu’on l’ait choisie, car jaest acceptée au collège. Ne sachant toumais durant les années d’école elle n’a été
jours la cause de ses difficultés à l’école,
un modèle de réussite, et ensuite, parce
elle se soumet à une évaluation psychoqu’elle souhaite que son message donne
éducationnelle. Le diagnostic tombe :
de l’espoir à des personnes qui vivent ou
troubles d’apprentissage – dyslexie
qui ont vécu des expériences semblables.
(trouble de la lecture) et dysorthographie
Parcours scolaire…
(trouble de l’écriture). Quel soulagement,
Dès la première année d’école, Sylvie
quelle joie! Sylvie sait enfin qu’elle n’est ni
éprouve de grandes difficultés à lire et à
stupide, ni niaiseuse, parce qu’il existe des
écrire. Ces difficultés déteignent sur tous
mots pour nommer ses maux!
ses apprentissages, même en coloriage,
Soutien aux études au CCNB
elle se compare à ses amis de classe et
Sylvie fait son entrée au CCNB en sepne se trouve pas bonne. Tout au long des
tembre 2009 dans le programme TISC.
années à l’école, Sylvie et sa maman pasElle éprouve tout de même beaucoup
sent plus de trois heures par jour à tenter
de stress et se demande si son souvenir
de faire ses devoirs, mais Sylvie pleure
souvent. Chaque année, l’école la promeut des difficultés d’apprentissage à l’école
viendra la hanter au postsecondaire. La
au niveau suivant, car on reconnaît ses
coordonnatrice d’inclusion du campus
efforts considérables. Elle reçoit de l’aide
en lecture et le soutien d’une enseignante rencontre Sylvie pour lui parler des services
et du soutien financier auxquels elle a
- ressource, mais ça ne suffit pas. À la fin
e
droit durant les études. À l’aide du rapport
de la 5 , Sylvie doit redoubler l’année. À
d’évaluation, Sylvie et la coordonnatrice
la polyvalente, on la dirige vers le cours
élaborent un plan d’accommodements
pratique. Elle ne trouve ça ni agréable ni
individualisé. Il est convenu que Sylvie
valorisant, mais du moins elle n’est pas
recevra les services d’une tutrice, qu’elle
étiquetée comme celle qui sort de ses
subira ses évaluations – tests et examens –
cours, puisque tous ses camarades de
dans un local avec le moins de distractions
classe ont également de la difficulté. Elle
2
possible, et qu’elle utilisera un lecteur
informatisé durant les évaluations. Le service de tutorat a aidé Sylvie à s’organiser,
à préparer son horaire pour assurer un
équilibre entre le travail en classe et les
périodes d’étude. Elle a dû réapprendre à
étudier.
Sylvie ne tarit pas d’éloges pour
l’accompagnement qu’elle a reçu au CCNB
tant de la part du centre de soutien à
l’apprentissage que de la part des enseignants et des services. Sans cet appui, elle
estime qu’elle n’aurait pu suivre et réussir
la formation. Aujourd’hui, elle dit haut
et fort à toutes les personnes qui en ont
besoin de ne pas hésiter à demander de
l’aide.
Soutien familial…
Sylvie et son conjoint sont les heureux
parents d’un fils de 14 ans et d’une
fille de 11 ans qui ont toujours eu la
chance d’avoir leur maman à la maison.
Aujourd’hui, c’est toute la famille qui
épaule maman dans sa démarche de retour
aux études. Depuis deux ans, pas une
soirée ne se passe sans son cahier d’étude
à ses côtés, pas une balade en auto sans
son livre à la main, pas une marche à pied
sans son magnétophone pour écouter les
notes que lui a résumées sa tutrice. Sylvie
se réjouit d’avoir eu le soutien du CCNB et
de ses proches, sans quoi il aurait été très
difficile de poursuivre la belle aventure.
Récompense…
Sylvie termine ses études au CCNB avec la
« Mention d’excellence en cours de formation » pour avoir maintenu une moyenne
cumulative pondérée de 85 pour 100 et
plus. Elle a également reçu pour le 26
juin, confirmation de son emploi, dans
l’établissement où elle a suivi un stage
clinique. Poursuivre d’autres études?
Elle ne dit pas non!
Avec honneur et fierté, Sylvie s’est vu
attribuer le diplôme d’études postsecondaires du CCNB le 24 juin dernier. Si on
lui avait prédit à l’adolescence qu’à l’âge
de 34 ans elle serait diplômée du CCNB,
jamais elle n’y aurait cru! Bravo, Sylvie!
Ton engagement et ta persévérance
garantiront tes succès d’avenir!
Bonjour à tous et à toutes,
Voilà déjà la fin de l’année collégiale, et quelle année nous
avons vécue! En septembre
dernier, nous avions entamé
l’année avec des défis de taille
devant nous. Nous les avons
relevés ensemble, et je tiens
à vous en remercier très sincèrement. Nous continuerons
d’envisager l’avenir avec détermination, puisqu’en mars 2013,
nous devrions avoir atteint
l’autonomie sur tous les plans en tant que société collégiale de
la Partie IV de la fonction publique du Nouveau-Brunswick.
Le 5 mai dernier, nous avons procédé à l’annonce de notre nouvelle structure organisationnelle, laquelle supprime les 15 postes
de directeurs adjoints. Il est évident que cette décision a été
difficile sur le plan émotionnel. Par contre, 27 nouveaux postes
ont été affichés à l’interne, lesquels correspondent mieux à notre
structure. Les 15 personnes touchées ont donc eu la possibilité
de soumettre leur candidature à ces postes afin de se repositionner
au sein du CCNB. De plus, en guise de soutien à ces membres du
personnel, le service des ressources humaines a mis en place une
stratégie à leur intention.
Depuis le 30 mai, l’équipe de la haute direction est complète.
Elle se compose de Norbert Roy, secrétaire corporatif et viceprésident aux Initiatives stratégiques; Jean-Jacques Doucet,
vice-président à la Formation et à la Réussite étudiante; Sylvain
Poirier, vice-président à l’Innovation et au développement
institutionnel et international; Léo-Paul Sonier, vice-président
aux Finances et à l’administration; Michelle Levesque, directrice
des Ressources humaines. Ces personnes travailleront de très
près avec le personnel de leur secteur respectif, dans un souci
d’amélioration continue.
Diagnostic organisationnel
Un autre dossier est celui du diagnostic organisationnel.
Plusieurs d’entre vous ont participé à la collecte de données, soit
par l’entremise du questionnaire ou par rencontre individuelle.
Comme vous vous en doutez, la compilation est un travail de
longue haleine puisque la majorité des questions sont qualitatives. Je tiens à préciser que les questions ont été formulées de
telle sorte que les réponses seront toujours d’actualité, malgré
les modifications qui ont été apportées à notre structure
organisationnelle. Le rapport final sera complété au cours de
l’été, puis les activités de mise en œuvre des recommandations
et des résultats débuteront à l’automne.
Je veux par ailleurs vous annoncer que j’aurai le plaisir de
faire la tournée des campus à l’automne afin de présenter les
recommandations et les résultats spécifiques à chacun de vos
établissements.
Pour l’instant, la compilation n’étant pas complétée, je ne peux
que vous transmettre les données démographiques.
Questionnaires :
– 90 répondants format papier
– 183 répondants en ligne
– Total de 273 répondants, soit environ
le tiers du personnel
Format
BA
CA
DI
ED
PA
Non
SS identifié
Papier
24
17
14
11
13
5
6
90
En ligne 35
28
43
30
18
29
0
183
Totaux
45
57
41
31
34
6
273
59
TOTAL
Légende : BA (Bathurst), CA (Campbellton), DI (Dieppe),
ED (Edmundston), PA (Péninsule acadienne), SS (siège social)
Entretiens individuels :
– 201 personnes rencontrées, représentant environ le quart
du personnel ainsi réparti :
BA
CA
DI
ED
PA
SS
TOTAL
36
37
40
32
46
10
201
Dans une autre veine, en cette fin d’année collégiale, les données
quant aux inscriptions pour septembre prochain sont positives :
si la tendance se maintient, nous devrions compter près d’une
centaine d’étudiants de 1re année de plus que l’an dernier, répartis
dans l’ensemble de nos programmes.
Pour stimuler le recrutement sur une base continue, nous
lancerons dans les prochains jours le nouveau programme
Avis de recherche. Le but : solliciter l’aide de tous nos étudiants
et nos diplômés qui voudront bien recruter une ou des personnes
qui s’inscriront dans un programme régulier en septembre 2011.
Les prix sont de très bons incitatifs : dans chaque campus, deux
bourses de 500 $ chacune seront accordées dans la catégorie
étudiant recruteur, et deux primes de 500 $ dans la catégorie
diplômé recruteur. Nous sommes convaincus que nos étudiants
et diplômés constituent des recruteurs hors pair et que les
incitatifs que nous leur offrons sauront les attirer.
Avis de recherche sera envoyé au domicile de chaque étudiant
et diplômé dans quelques jours.
Comme vous pouvez le constater, il y a deux constantes au CCNB :
le changement... mais aussi, et SURTOUT, votre engagement et
votre dévouement envers la satisfaction et la réussite de notre
population étudiante. Je vous en remercie vraiment sincèrement.
Je profite de ce dernier Infobulle de la saison pour vous souhaiter
de belles vacances, un été ensoleillé, de bons moments en famille
et avec vos amis. Profitez-en pour « recharger vos batteries ».
Vous êtes un maillon très important de la grande chaîne du CCNB.
Ensemble, nous serons en mesure de satisfaire aux exigences
grandissantes de notre population étudiante, de nous adapter
à l’évolution de notre société, et de faire face aux changements
constants de l’industrie et du marché du travail. Nous devons
prévoir les coups, aller au-devant et faire preuve d’un dynamisme qui nous positionnera comme chef de file en matière de
3
formation postsecondaire. Nous deviendrons le premier choix
en tant qu’établissement de formation postsecondaire pour une
population étudiante bien ciblée.
Bonnes vacances et on se revoit en septembre!
La présidente-directrice générale,
Faisons du CCNB un carrefour dynamique et moderne où il fait
bon étudier et travailler, un carrefour axé sur l’épanouissement
personnel et professionnel de chacune et de chacun.
Au Campus de Dieppe, on participe à un projet de transfert d’expertise en traçabilité
Le Campus de Dieppe se réjouit de collaborer encore une fois avec le Cégep
André-Laurendeau à un projet de transfert
d’expertise dans le domaine de la traçabilité.
Le projet qui a vu le jour grâce au soutien
financier du Réseau des collèges et des
cégeps francophones du Canada (RCCFC)
veut assurer que le personnel enseignant du campus acquière les connaissances et les compétences requises pour
l’implantation éventuelle d’un pôle en
traçabilité au Nouveau-Brunswick.
tous les produits destinés à l’exportation,
les entreprises ont l’obligation d’assurer la
traçabilité de leurs produits de « la fourche
à la fourchette », c’est-à-dire à toutes les
étapes de la production, depuis l’achat de
la matière première chez le fournisseur
jusqu’à la distribution du produit auprès
du consommateur.
La norme ISO 8402 définit la traçabilité
comme étant l’aptitude à retracer
l’historique, l’utilisation ou l’emplacement
d’un produit ou d’une activité [...] au
À l’heure de la mondialisation
moyen d’informations enregistrées. Il
économique, de la complexification des
s’agit de pouvoir localiser à tout moment
échanges et de la règlementation qui régit du processus de production ou de distriles produits agroalimentaires, mais aussi
bution, un objet ou un composant, et de
pouvoir a posteriori reconstruire le parcours de chaque objet ou de chacun de
ses principaux composants.
L’expertise de l’Institut international de
logistique de Montréal (IILM) servira au
CCNB à intégrer dans son programme de
formation Administration des affaires –
logistique et transport la notion de traçabilité,
et de préparer les étudiants aux nouvelles
exigences du marché du travail en ce qui
concerne notamment la traçabilité, la sécurité et la salubrité alimentaire, et le respect
de la règlementation.
La première séance de travail des membres
de l’équipe du projet avait lieu à Montréal
les 13, 14 et 15 juin 2011.
Le CCNB lance l’École MultiArts
La présidente-directrice générale du
CCNB, Mme Liane Roy, a annoncé la mise
sur pied d’une initiative innovante appelée
l’École MultiArts à l’occasion d’une conférence de presse qui s’est déroulée sur
les lieux de la formation, à Caraquet, le 14
juin 2011. L’École MultiArts du Campus
de la Péninsule acadienne a pour mission
de répondre aux multiples besoins de
formation dans le domaine des arts et de
la culture.
4
avec différents organismes culturels
et entreprises reliés au domaine des
arts et de la culture au NouveauBrunswick. Les signataires accueilleront l’an prochain les étudiants
et les étudiantes du programme
de Techniques de scène dans le
cadre de stages ou d’activités
À partir de la gauche, Maurice Arsenault du Théâtre Populaire
d’intégration favorisant le dévelopd’Acadie; Liane Roy, pdg du CCNB; Thérèse Finn-McGraw, directrice du
pement des compétences et des
Campus de la Péninsule acadienne; Éric Haché du Théâtre Capitol;
habiletés. À ce jour, nos partenaires Dion Cyr de Dion Cyr Sonorisation Plus inc., et Paul-Marcel Albert du
Centre culturel de Caraquet.
sont : le Théâtre populaire d’Acadie,
Pour marquer le lancement de son École
le Festival acadien de Caraquet,
Techniques de scène), le Campus de la
MultiArts, le CCNB a signé un protocole
le Théâtre Capitol, le Service des loisirs
Péninsule acadienne et son École MultiArts
d’entente de partenariat avec le Centre
socioculturels de l’Université de Moncton,
proposeront à la communauté des ateliers
culturel de Caraquet pour l’utilisation de
le Centre des arts et de la culture de
de formation de courte durée sur différents
ses infrastructures culturelles. Ce parteDieppe,
Radia-Canada
Acadie
et
Dion
Cyr
thèmes notamment ceux qui sont reliés à
nariat établit également les bases d’un
Sonorisation
Plus
inc.
Des
pourparlers
en
la scène, au théâtre, au cinéma, à la télévipartage de matériel et de ressources hucours
entre
le
campus
du
CCNB
et
d’autres
sion, à la communication, à l’infographie
maines ainsi que d’accueil de stagiaires du
organismes culturels mèneront très
et au dessin. Vous trouverez la liste comprogramme de Techniques de scène qui
s’offrira à compter de septembre prochain. certainement vers la signature d’ententes plète des formations de courte durée ofsimilaires.
fertes par l’École MultiArts sur le site Web
Au cours des dernières semaines, le Camdu CCNB à l’adresse www.ccnb.nb.ca ou
En plus d’offrir ses programmes réguliers
pus de la Péninsule acadienne a égaleen communiquant avec Denise Benoit au
de formation (Communication radiophoment signé des ententes de collaboration
506-336-3275 ou au 1-866-299-9900.
nique, Production et animation 3D et
Les Forces armées canadiennes ont un besoin criant de technologues en électronique
À Bathurst, le programme de Technologie du génie électronique du CCNB a reçu tout dernièrement une accréditation des Forces
armées canadiennes. Les candidats et les candidates qui souhaitent s’enrôler dans les Forces canadiennes et poursuivre des études
dans le domaine du génie électronique se verront défrayés entièrement de leurs droits de scolarité par les Forces armées; de plus, ils
recevront un salaire pendant toute la durée de la formation et au-delà. En échange, après avoir terminé le programme, les personnes
qui s’enrôlent doivent s’engager à travailler pour les Forces canadiennes durant une période de 160 semaines, soit le double de la
durée de la formation.
Texter au volant,
un jeu dangereux !
Depuis le début de l’année, dans les
programmes de Justice au Campus de
Dieppe, on insiste davantage sur les
dangers de l’utilisation du cellulaire
et de l’envoi de messages-textes au
volant. À l’intérieur du cours Prévention et délinquance, des étudiants ont
choisi d’élaborer un réel projet de
prévention des dangers liés à cette
habitude dangereuse. Ils se sont
consacrés à la recherche, à la cueillette de données et de statistiques,
et ils ont fait l’inventaire des outils de
prévention déjà existants. Les responsables du projet ont présenté leurs
résultats aux étudiants, au personnel
de l’établissement et à des gens de la
collectivité.
Dans le cadre du cours Stress et Travail
policier du programme de Techniques
policières, les personnes enseignantes
ont également présenté aux étudiants
une vidéo de sensibilisation quant aux
dangers que constitue l’utilisation du
téléphone cellulaire et de l’ipod au
volant. Le court documentaire intitulé
The Last Text a été produit et mis à la
disposition de tous par AT&T. Nous
vous invitons à le visionner à partir du
lien suivant : http://www.schooltube.
com/video/4386d84344d2a7345c5e/
ATT-The-Last-Text-Documentary.
Ces efforts sont particulièrement
significatifs et pertinents dans le contexte actuel de l’adoption de la nouvelle loi provinciale sur la distraction
au volant, laquelle interdit notamment la manipulation d’appareils
permettant d’envoyer des messages
textes lorsqu’on est au volant d’un
véhicule.
Une initiative
pédagogique scolaire
Le Campus de Bathurst a participé
activement à la réalisation d’une initiative pédagogique à l’école polyvalente
A.-J. -Savoie de Saint-Quentin. En plus
de contribuer au développement du
Membres du personnel ayant collaboré au projet :
curriculum, des enseignants des métiers
Claude Fortin (Façonnage et montage métalliques),
Stéphane Poirier (Mécanique de camions remorques),
du campus ont construit une fendeuse
Michel Plourde (Débosselage et peinture decarrosseries),
à bois qui sert de produit final dans
Jean-Luc Chiasson (chef de projet) et
l’apprentissage de plusieurs techniques,
Donald Laplante (Soudure).
telles que le façonnage et le montage
métalliques, le soudage, l’hydraulique et la mécanique. Le Campus de Bathurst a investi
considérablement en ressources humaines dans ce projet collaboratif qui compte plusieurs
partenaires, dont la Chambre de commerce de Saint-Quentin et le District scolaire 3.
Un cours optionnel à saveur pratique, destiné aux élèves de la 10e année a donc été
créé de toutes pièces, afin de répondre aux besoins de la collectivité de Saint-Quentin.
Le cours intègre cinq volets, dont trois qui sont couverts par le projet de fendeuse :
mécanique, soudure, et hydraulique et pneumatique. « Ces volets répondent directement
aux besoins en matière d’emploi dans la municipalité de Saint-Quentin », explique la
directrice de la polyvalente, Annie LeBel.
Collaboration Campus de Dieppe-Cégep de Trois-Rivières
À partir de la gauche, deux personnes du Campus de
Dieppe : Jacques Héroux, chef de département, et Michel
Frenette, enseignant. Puis, deux du Gégep de TroisRivières : Raymond Mathieu Simard, coordonnateur, et
Anne-Andrée Denault, sociologue-chercheuse. Ensuite,
de l’École nationale de police du Québec, Pierre Pelletier,
et du Cégep de Trois-Rivières, Philippe Moisan, étudiant
en Techniques policières.
Dans le cadre d’un projet de collaboration
du Réseau des cégeps et des collèges
francophones du Canada (RCCFC), le
Cégep de Trois-Rivières et le Campus
de Dieppe ont reçu des fonds pour
la conception de grilles d’évaluation
des attitudes chez les apprenants des
programmes de Techniques policières.
À l’occasion de la première mission qui
avait lieu à Trois-Rivières, l’équipe formée
d’une chercheuse, d’enseignants et de
coordonnateurs des deux collèges, a
lancé le projet au terme d’une séance
de travail. La deuxième rencontre, qui
aura lieu à Dieppe en décembre prochain, vise à mettre au point les outils
pédagogiques à développer durant
l’automne 2012.
5
En route vers la réussite collégiale
Les membres de l’Association étudiante du CCNB – Campus d’Edmundston et de l’équipe de direction de l’établissement ont conclu
une Déclaration de principes visant à améliorer la réussite collégiale.
Les deux parties ont convenu de respecter des engagements réciproques afin de favoriser le succès des étudiantes et des étudiants
sur le plan de la formation. En plus des engagements touchant les études, la Déclaration de principes inclut des éléments d’appui
relevant du secteur des services aux étudiants.
« Nous avons signé l’entente au nom des étudiantes et des étudiants qui fréquentent le Campus d’Edmundston, sachant qu’elle aura
un effet positif sur la réussite scolaire », de dire la présidente de l’Association étudiante, Annick Grant. Selon le directeur du campus,
Richard Doiron, la Déclaration de principes n’est pas que symbolique : « Tous les membres de l’équipe de direction de notre établissement croient que les engagements que nous avons pris au nom du personnel auront pour conséquence d’améliorer le rendement
de la population étudiante et de favoriser ainsi la réussite. »
La Déclaration de principes fera désormais partie intégrante du système de gestion de la qualité des services offerts par le Campus
d’Edmundston.
Le Campus de Bathurst érige
une tour météorologique
Dans le cadre de son programme de Systèmes
d’énergie renouvelable, le
Campus de Bathurst a monté
sur son terrain une tour
d’analyse des vents dans le
secteur de la rue du Collège.
Durant l’année qui vient, la
tour météorologique mesurera
l’intensité des vents. Par la
suite, le collège évaluera s’il y
a lieu d’installer une éolienne,
et si la réponse est positive,
elle décidera de la taille de
l’appareil.
Ce sont des étudiants du programme qui ont monté la tour le
31 mai dernier. À son sommet trône une girouette qui indique
la direction des vents. Quant à la boîte informatique, munie
d’une carte mémoire et située au pied de la tour, elle fournira
toutes les données qui seront recueillies aux quinze jours. La
tour et son mécanisme d’analyse veilleront toute l’année sur la
butte du collège!
« À trois différentes hauteurs sur la tour se trouve un anémomètre, instrument qui capte des données. L’anémomètre
nous aidera à mieux calculer le potentiel de production
d’énergie éolienne. Il nous faut un vent d’au moins 25 km/h
pour activer une éolienne. Plus on monte en hauteur, plus le
vent se fait sentir. Le système nous permettra de calculer ce
que pourrait être la production éolienne à 60 mètres de hauteur », a expliqué Ron Cormier, enseignant au programme de
Systèmes d’énergie renouvelable.
6
Centre expérimental d’analyse de
consommation d’énergie à Bathurst
Grâce à l’appui financier du Fonds en fiducie pour
l’environnement du Nouveau-Brunswick, la Fondation
du Collège de Bathurst inc. pourra développer et offrir
– avec la collaboration du CCNB – Campus de Bathurst
– des activités interactives d’éducation et de sensibilisation sur les énergies renouvelables et la consommation responsable. Le programme d’activités s’inscrit
dans la continuité des actions engagées par le Centre
expérimental d’analyse de consommation d’énergie
du campus.
Depuis plusieurs années, la Fondation du Collège de
Bathurst inc. soutient le Campus de Bathurst dans
ses efforts de valorisation des énergies renouvelables
et de protection de l’environnement. Le Campus
de Bathurst a notamment adopté une politique
environnementale (2009) et construit un Centre
expérimental d’analyse de consommation d’énergie
(CEACE). Le CEACE vise principalement à améliorer le
matériel et les appareils servant à l’enseignement et à
la formation au CCNB; il fait notamment la promotion
publique du rendement des technologies propres et
est doté de nombreuses installations : puits géothermiques, panneaux solaires thermiques et photovoltaïques, éolienne et systèmes d’éclairage écologique.
Le fonctionnement de ces appareils et de ces systèmes pourra être observé sur un site Web grâce à
des capteurs et des diffuseurs de données. Toujours
dans l’optique de faire connaître le CEACE, le Campus
de Bathurst, en collaboration avec EcoPlusHome, a
également organisé en mai le 1er Salon des énergies
renouvelables.
La santé et la sécurité aussi… dans l’assiette!
Les notions de santé et de sécurité font
souvent référence au droit des employés
de travailler dans un environnement sain
et sécuritaire. Pourtant, ces concepts
s’appliquent aussi au secteur alimentaire,
puisque chaque année des maladies – et
dans les cas extrêmes, la mort – résultent
de manipulations inappropriées des aliments ou des ingrédients durant la préparation. Que ce soit en raison du manque
d’hygiène, du mauvais contrôle du temps
de préparation ou de cuisson, ou encore
de la température, les répercussions sur
les consommateurs sont parfois graves.
et le code canadiens régissant la
vente au détail d’aliments et les
services alimentaires, de même
que sur les directives de Santé
Canada et de l’Agence canadienne
d’inspection des aliments.
Pour les gestionnaires de services
alimentaires, les entreprises de
distribution ou de vente au détail
d’aliments, ainsi que le secteur de
l’éducation et de la santé publique,
les exigences en matière de
salubrité auxquelles ils doivent
se conformer sont de plus en
La formation en salubrité alimentaire
plus détaillées et complexes. La formaest obligatoire pour toute personne qui
tion est donc essentielle au succès d’une
manipule des aliments partout au Canada. exploitation alimentaire, autant sur le plan
Pour être validée au niveau national, la
financier que sur le plan de la santé. Les
formation doit s’appuyer sur le Règlement gestionnaires doivent posséder toutes
Le CESAB accueille une
chercheuse professionnelle
Le chef Stéphane Tesson, enseignant au Campus
d’Edmundston, en compagnie du groupe qui a suivi la
formation en salubrité alimentaire. (ADVANCED.fst® )
les connaissances et compétences nécessaires pour élaborer un plan de salubrité
alimentaire et le gérer au quotidien. La
santé et la sécurité des consommateurs en
dépendent!
Trois étudiantes de l’étranger suivent un stage en
biotechnologie appliquée au CCNB
Au cours des dernières
semaines, Mme Shiho
Takahashi,
Ph. D., chercheuse en
science de l’agriculture
à l’Université du
Nouveau-Brunswick
a réalisé au Centre
d’excellence en sciences agricoles et bioShiho Takahashi, chercheuse
technologiques de
scientifique, dans un des
Grand – Sault un projet
laboratoires spécialisés du
de recherche au profit
CESAB
de l’industrie des pâtes
et papier. Elle s’est concentré notamment sur
la production du bioéthanol à partir de la
liqueur noire, un sous-produit de la production de pâte.
Le Centre d’excellence en sciences
agricoles et biotechnologiques de
Grand-Sault (CESAB), un satellite du
Campus d’Edmundston, est un important lieu d’acquisition de compétences en biotechnologie, à la fois sur
la scène nationale et internationale.
Depuis quelques années, le CESAB de
Grand-Sault réalise des activités de recherche appliquée portant sur la production
de biocarburants, dont le bioéthanol. La
présence de Mme Takahashi répond bien
aux axes de développement du CESAB, qui
consistent à valoriser l’utilisation de diverses
biomasses résiduelles en vue d’obtenir des
produits à valeur ajoutée, notamment des
biocarburants.
En raison de l’expertise reconnue du CESAB et des projets réalisés dans le secteur
des biosciences, les stagiaires font partie intégrante de l’équipe de recherche.
Elles sont responsables d’effectuer diverses analyses chimiques, microbiologiques
et biologiques, et de compiler les données qu’elles obtiennent. En côtoyant les
chercheurs et les professionnels du laboratoire, elles ont l’occasion chaque jour
de mettre en pratique des applications des biotechnologies afin de soutenir le
développement des entreprises. Les apprentissages sont soutenus, car les projets
de recherche sont menés auprès d’entreprises situées au Nouveau-Brunswick et
en Atlantique.
Il ne s’agit donc pas d’un hasard si
Roxanne Guérette, Justine Gérard et
Anne Frech ont choisi le CESAB pour y
effectuer un stage dans le secteur des
biotechnologies.
À partir de la gauche, Roxanne Guérette, de la Cité
collégiale d’Ottawa, Justine Gérard et Anne Frech,
de l’Institut universitaire technologique de Metz, en
France.
Roxanne Guérette, étudiante au baccalauréat en technologie appliquée –
Biotechnologie (option coop) à la Cité collégiale d’Ottawa, est en stage depuis
le 9 mai et le terminera en août. Quant à Justine Gérard et Anne Frech, elles ont
effectué le stage du 11 avril au 17 juin, en marge de leur programme d’études
Mesures physiques, de l’Institut universitaire technologique de Metz, en France.
L’équipe de recherche du CESAB est heureuse d’accueillir ces stagiaires et de
participer à leur perfectionnement personnel et professionnel.
7
Un stagiaire camerounais de l’Université de Moncton au Campus de Campbellton
Un étudiant à la maîtrise en Administration des affaires de l’Université de Moncton
effectue actuellement un stage au Service de développement institutionnel
du Campus de Campbellton. Originaire du Cameroun, M. Joël Florent Ohandja
Mvogo vit au Canada depuis septembre dernier. Après son stage qui se déroule
du 9 mai au 19 août prochain, il retournera aux études terminer son programme.
Le CCNB lui souhaite la bienvenue et un excellent séjour parmi nous!
À partir de la gauche, Cindy LeBel, adjointe administrative au Service de développement institutionnel; Joël
Ohandja, stagiaire MBA Coop; Yvan LeBlond, coordonnateur du Service de développement institutionnel.
Projet de mobilité internationale EuCanWood
En avril dernier, le CCNB accueillait mesdames Marion Rousseau et Alexandra
Chataigner de l’École supérieure du bois de Nantes, en France. Madame Rousseau
est enseignante chercheuse en sciences de l’éducation et directrice du projet de
mobilité internationale EuCanWood; madame Chataigner est coordonnatrice du
projet.
Marion Rousseau; Liane Roy, pdg du CCNB; Jocelyne Landry,
agente de développement international,
et Alexandra Chataigner.
Le projet de mobilité européenne est financé par Ressources humaines et Développement des compétences Canada et l’Union européenne. Il donne à la population étudiante du Campus de Campbellton l’occasion d’effectuer des stages, voire
des semestres d’études en France. En retour, le CCNB – en collaboration avec plusieurs entreprises du Nouveau-Brunswick – accueille des étudiants de la France.
Accueil de stagiaires et d’enseignants européens au Campus de Campbellton
Dans le cadre d’un projet de mobilité européenne, le CCNB et le
Centre d’excellence en bois ouvré (CEBO) accueillent des étudiants
et des professeurs de la Finlande et de la France.
En provenance de la North Karelia University of Applied Sciences,
deux étudiants effectuent actuellement un stage en marketing du
bois, d’une durée de 12 semaines en entreprise, jusqu’à la fin de
juillet. En effet, M. Sami Toppinen effectue son stage chez Léon
Chouinard & Fils ltée, à Eel River Crossing, et M. Topi Mustonen,
auprès de Future Alternative Wood Product, à Bathurst.
Le stagiaire finlandais,
Topi Mustonen.
Le stagiaire finlandais,
Sami Toppinen.
Pour sa part, le professeur M. Antero Turkki a effectué un séjour à
Campbellton du 9 au 13 mai, afin de se familiariser avec l’industrie
du bois au Nouveau-Brunswick et pour s’enquérir des programmes
offerts au CCNB.
Par ailleurs, deux étudiants de l’École supérieure du bois de la ville
de Nantes, en France, sont actuellement au Nouveau-Brunswick. Ils
ont d’abord passé trois semaines en stage au CEBO, puis ils effectuent ensuite un stage de huit semaines en entreprise, jusqu’à la
fin juillet. M. Jérémy Framboisier travaillera auprès de Glenwood
Kitchen, à Shédiac, et M. David Mandin pour sa part, auprès de
l’entreprise Wildwood Cabinets Industries, à Moncton.
8
Enfin, le professeur Bernard Patoz, de l’École supérieure du bois,
a passé 10 jours à Campbellton au début juin en vue d’examiner
la possibilité d’un échange d’un semestre entre le CEBO et son
établissement situé à Nantes.
À partir de la gauche,
Bernard Patoz, professeur de
l’École supérieure du bois, et
Michel Sivret, enseignant au
Campus de Campbellton.
À partir de la gauche : Jean-Guy
Pelletier, chef de département;
les stagiaires Jérémy Framboisier
et David Mandin, et Rachel
Arseneau-Ferguson, directrice
du Campus de Campbellton.
La petite histoire du CCNB selon Ginette
l’un à Campbellton, l’autre à Bathurst et le
troisième à Edmundston.
Crédit : Nikolas Robichaud, diplômé 2009
du programme de Photographie numérique
Par Ginette Vienneau
À la suggestion de mes collègues, je
prends le loisir de faire une rétrospective
de mes 38 années au service du CCNB, car
ma carrière s’est poursuivie parallèlement
à la progression de notre établissement.
J’écris ce texte de mémoire; je n’ai vérifié
ni les dates exactes ni les noms. Vous me
pardonnerez aussi ma mémoire un peu
défaillante puisque mon « disque dur »
déborde d’information au point où ça me
sort par les oreilles!
En 1975, le Collège communautaire de
Bathurst – pour la modique somme de
1 $ – hérite de l’Université de Moncton
les installations du Collège de Bathurst,
qui avaient été jusque-là une composante
de l’Université. En septembre, le Collège
communautaire de Bathurst offre pour la
première fois les programmes de secrétariat et d’affaires. Ayant enseigné à cet
endroit de septembre 1975 à juin 1982,
et ensuite de septembre 1983 à juin
1984, j’ai vécu la reconstruction de tout
l’intérieur du bâtiment principal situé sur
la butte. Quand un étage est en démolition,
c’est comme si une bombe avait explosé
dans cette partie du bâtiment.
En 1981-1982, je suis chef du département
du secrétariat. La plupart des chefs de
département n’ont pas trois ou quatre
secteurs sous leur responsabilité comme
c’est le cas aujourd’hui. Nous avons à notre
disposition des machines à écrire électriques
et des machines à reproduire les copies
(Gestetner, Abdic). À partir de février 1975,
tous les employés doivent cotiser au
régime de pensions. Avant cette date, la
cotisation n’était pas obligatoire. Heureusement pour moi qu’elle l’est devenue,
sinon je n’aurais pas de fonds de pension
aujourd’hui. J’ai des trous dans mes
poches, alors imaginez ma situation…
Je prendrai officiellement ma retraite le 1er
janvier 2012, mais ma dernière journée au
travail sera le 26 juillet qui vient. Après 39
années au service du gouvernement du
Nouveau-Brunswick (38,3 années au CCNB
et huit mois dans un autre ministère), je
De 1973 et jusqu’à la fin des années quatrerefuse, par principe, de me retirer avec une vingt-dix, le nom de l’établissement
pénalité, si minime soit-elle.
change plusieurs fois : École de métiers,
Collège communautaire de (endroit),
C’est à Campbellton en 1973, après mes
Collège communautaire – campus (région,
études universitaires, que j’intègre mon
premier emploi : je suis alors enseignante campus du sud-est ou la ville, Bathurst),
Collège communautaire du Nouveaudans les programmes de secrétariat et
Brunswick (endroit). Aussi, on nous trimballe
dans un programme d’affaires, qui est
d’un ministère à l’autre : ministère de
offert en anglais. Le directeur, Hector
l’Éducation – Direction de l’Éducation
Sonier, est aussi le directeur du Collège
permanente, ministère du Travail,
communautaire de Bathurst. À l’époque,
le CCNB est une société d’État, dont le pdg ministère de l’Enseignement supérieur
se nomme Doctor Thompson. Était-il mé- et du Travail, ministère de l’Éducation
postsecondaire et du Travail, ministère
decin ou titulaire d’un Ph. D.? Je l’ignore.
de l’Enseignement postsecondaire, de la
Ces années-là, l’Université de Moncton (à
Formation et du Travail. En 1982, je crois,
Moncton) offre des cours de pédagogie
durant trois périodes d’été aux enseinous changeons de ministère deux fois
gnants qui n’ont pas la formation voulue. Il dans l’année et, naturellement, le nom de
existe alors trois collèges communautaires : l’établissement change aussi.
Vers la fin de 1970 et au début des années
quatre-vingt, au siège social à Fredericton,
on trouve, entre autres choses, deux directions :
– la Direction de la planification et de
l’évaluation des programmes – Son
travail est comparable à ce qui se fait
présentement et que nous appelons
Perspectives, Planification stratégique,
etc.
– la Direction de la coordination et de
l’élaboration des programmes – Son
rôle est comparable à celui des
Services éducatifs, sauf que la re
sponsabilité de certains programmes
d’études est alors répartie entre la
Direction francophone et la Direction
anglophone.
À la fin des années soixante-dix, nous
avons accès à de nouvelles technologies :
le photocopieur fait graduellement son
apparition. Arrive aussi l’ordinateur, mais il
n’est encore accessible qu’à un petit nombre
de membres du personnel. Pour ce qui est
de la machine à photocopier, son usage
est très restreint. En 1979, j’enseigne un
cours de saisie de données à l’aide de
machines à cartes perforées… une antiquité de nos jours!
Au début de 1977, nous devenons des
employés de la Partie I de la fonction
publique et relevons directement d’un
ministère : le ministère de l’Éducation.
Nous changerons souvent de ministère
par la suite.
En 1982-1983, je quitte Bathurst pour
travailler au siège social, à Fredericton.
Mon travail consiste à faire une étude sur
l’état de l’analphabétisme au NouveauBrunswick. Je rédige le rapport intitulé
Une deuxième chance, et je peux vous
confirmer qu’il a fallu bien du temps avant
que soient mises en œuvre quelques
recommandations du rapport. Je fais
également des recherches au sujet des
cours de français langue maternelle offerts
dans des établissements comparables aux
nôtres. Je reviens à Bathurst pour l’année
collégiale 1983-1984, et je reprends
l’enseignement.
De 1984 à 1987, je me retrouve à nouveau
à Fredericton, à la Direction de la coordi-
9
nation et de l’élaboration des programmes
d’études. Quelques années plus tard,
on la renommera la DEEP : Direction de
l’élaboration et de l’évaluation des programmes. Mon rôle est alors à peu près
semblable à celui que j’exerce actuellement
comme agente de développement des
services de formation. Toutefois, comme
la dualité en éducation postsecondaire
n’existe pas encore dans les années quatrevingt, nous devons travailler conjointement avec nos homologues anglophones
à l’élaboration des programmes. La situation n’est pas toujours facile puisque le
système d’éducation de langue anglaise
(NBCC) a une plus longue histoire que le
système d’éducation en français (CCNB).
Aussi, nous ne disposons pas d’outils technologiques comme ceux d’aujourd’hui :
Terminus, le SIGD, le SGIE, l’intranet, etc.
L’année 1987, fin septembre, marque
l’ouverture du bâtiment qui abrite maintenant le Collège communautaire du
Nouveau-Brunswick à Dieppe. Ce dernier a
été fondé en 1981 après bien des revendications par les francophones du Sud-Est.
Je reviens alors à l’enseignement pour
encore deux années. Quel beau bâtiment!
Le personnel des autres régions en est
jaloux et pour cause : les autres bâtiments
du Collège communautaire datent de
plusieurs années.
De 1989 à 1993, je suis en congé sabbatique. Hourrah! Mais ce sont des années
trépidantes : sur une période de 12 mois,
j’ai suivi 12 cours de 3 crédits au niveau
du deuxième cycle. Je termine mon
diplôme de deuxième cycle en andragogie
à l’Université du Québec à Hull, puis
j’entreprends une maîtrise en éducation –
option andragogie à l’Université de
Montréal. J’obtiens enfin mon diplôme à
l’automne 1993.
En 1990, je fais un bref retour à
l’enseignement (3 mois), puis j’occupe un
poste de chef de département au Collège
communautaire à Dieppe. Dans ces
années-là, on compte six ou sept chefs de
département, à Dieppe seulement. Il faut
dire que la responsabilité de développer
les programmes d’études est décentralisée,
et que chaque collège est responsable
d’un certain nombre de programmes.
De 1992 à 1994, je suis agente de formation et responsable de la publicité pour
l’établissement de Dieppe. Dans chaque
collège, on s’occupe de faire beaucoup ses
propres choses : annonces pour les programmes qui cumulent peu d’inscriptions,
publicité pour attirer des étudiants au
collège, et quoi encore! Chaque collège
travaille en vase clos et semble être un
compétiteur plus qu’un partenaire.
incroyable sont dédoublés. Ce nombre,
qui sera réduit à environ 1600, change
continuellement, car on ajoute chaque
année de nouveaux programmes et on
archive des cours qui sont non utilisés.
D’abord, tous les programmes réguliers
sont révisés, puis vient ensuite le tour des
programmes et des cours en ligne et de
formation continue. En octobre 2005, je
suis mutée au poste d’agente de développement des services de formation.
Le 28 mai 2010, je dis que j’ai « bouclé la
boucle », car le CCNB est désormais un
organisme de la Partie IV de la fonction
publique. J’avais dit que je ne me retirerais
pas avant que notre établissement ait
atteint l’objectif.
À partir de 2010, de nombreux changements s’amorcent au CCNB. À partir
du mois de mai 2011, on commence à
dévoiler la nouvelle structure : des postes
sont éliminés, et d’autres sont créés. Je
suis d’accord avec la nouvelle structure
du CCNB, mais je déplore le fait qu’elle
ait suscité beaucoup d’insatisfaction et
de frustration chez plusieurs personnes.
Le climat actuel rend difficile la nouvelle
orientation que prend le CCNB.
De 1994 à 1996, je reviens à nouveau
comme chef de département, en plus
d’occuper le poste d’agente de formation.
L’étau se resserre. Les années de « vache
maigre » débutent. Il y a de moins en
moins de postes de chefs de département. Voilà ma version des 38 années au service
du CCNB. Je remercie toutes les personnes
De 1996 à 2005, j’occupe le poste de chef
que j’ai croisées sur mon chemin. Vous
de département des Affaires et du Commerce. Les campus promoteurs (lead) sont m’avez apporté beaucoup sur le plan
professionnel et personnel. Je garderai un
alors responsables de la mise à jour des
bon souvenir de vous toutes et tous. Pourprogrammes.
suivez votre beau travail afin que le CCNB
L’année 2005 voit la création des Services
continue à être le « choix » d’un plus grand
éducatifs, sous la direction de Line Croussette, nombre d’étudiantes et d’étudiants.
et commence alors la grande « refonte »
Mise en garde aux historiens : N’utilisez pas
des programmes et des cours. Le CCNB
compte environ 4500 cours, dont un nombre ce texte comme référence absolue!
Les anciens remettent
des bourses au CCNB
10
L’Association des anciensanciennes et amis-amies du
CCNB – Campus de Bathurst a
remis des bourses d’une valeur
de 300 $ chacune à dix étudiantes
et étudiants des centres de
formation de la promenade
Youghall et de la rue du Collège.
Toutes nos félicitations aux
récipiendaires!
À partir de la gauche, Daniel Boulay, directeur adjoint des Services éducatifs; Emanuel Morin (Mécanique de camions et remorques); Mathieu Noël
(Mécanique d’équipement lourd); Louise Thibodeau (Soins infirmiers auxiliaires); Chad Leblanc (Mécanique automobile); René-Guy Robert (Mécanique
de machines fixes); Gary Mazerolle (Mécanique d’équipement lourd) et Yannick
Landry (Plomberie).
À partir de la gauche, Mossaab Boughanmi
(Technologie de l’instrumentation et de
l’automatisation); Daniel Boulay, directeur
adjoint des Services éducatifs, et Julie Brasseur
(Administration des affaires – comptabilité).
Absent : Mathieu Boisvert (Technologie de
l’instrumentation et de l’automatisation).
Appui solide aux étudiants du CCNB
Les Amitiés Acadiennes remettent une
bourse à un étudiant du CCNB
Dès sa création,
le Club Richelieu
d’Edmundston a
orienté son action
sociale vers la jeunesse francophone
en implantant divers
projets au sein sa
collectivité.
L’association française
Les Amitiés Acadiennes a remis
le 2 juin dernier une bourse
d’études au montant de 2500 $
à un étudiant de Campbellton,
Jimmy Caron, qui se voyait
privé d’effectuer un stage en
entreprise en France en raison
de difficultés financières. La
Au nom des Amitiés Acadiennes, la
bourse couvrira les droits de
présidente-directrice générale du
scolarité de Jimmy pour l’année
CCNB, Liane Roy, remet une bourse à
collégiale 2011-2012 alors qu’il
l’étudiant Jimmy Caron.
complètera le programme de
Gestion de la production en bois ouvré, à Campbellton. L’étudiant
originaire de Saint-Jacques recevra un diplôme en Ébénisterie et
bois ouvré à l’occasion de la cérémonie de fin d’année qui aura
lieu le 24 juin 2011, à Campbellton.
Philippe Pelletier, étudiant en Soudure; Roger Boutot,
président du Club Richelieu d’Edmundston et Annik
Roy, étudiante en Services de soutien en soins aigus.
Au souper Richelieu du mois de mai
dernier, le club a remis plusieurs dons, notamment deux bourses de 400 $ chacune
à des étudiants du Campus d’Edmundston. Au dire des deux
heureux récipiendaires – Annik Roy, étudiante en Services de
soutien en soins aigus et résidante de Baker-Brook, et Philippe
Pelletier, étudiant en Soudure et résidant de Saint-Joseph –, la
bourse allègera le stress financier de la fin de l’année collégiale.
Le Campus de Bathurst se distingue aux Olympiades provinciales de Compétences Canada
Techniques
d’entretien industriel
L’étudiant Jean-Robert Godin
y a décroché la médaille de
bronze.
Technologie de l’informatique
Deux étudiants du programme de technologie de l’informatique –
réseautique et sécurité ont décroché les honneurs : Carl-Martin
Hébert s’est classé premier, et Patrick Roy, deuxième.
L’enseignant Bobby Bouchard et l’étudiant
Carl-Martin Hébert
Usinage à commande numérique
Sébastien Pitre,
étudiant en
Usinage à
commande
numérique, y a
remporté la
médaille
d’argent.
L’enseignant Bobby Bouchard et
l’étudiant Patrick Roy
Usinage de matériaux
Étudiants en Usinage de matériaux, Luc Boudreau (à
gauche) a décroché la médaille d’or alors que Randy
Robichaud (à droite) s’est mérité la médaille de bronze.
Émilie Rioux, étudiante de 2e
année en Programmation et
analyse, a décroché la médaille
d’argent dans la discipline
Conception de site Web.
Autres secteurs de
compétition
Mécanique d’entretien
d’équipement lourd –
Pierre Boudreau, argent
Mécanique de l’automobile –
Jérôme Leblanc-Grenier, or
Plomberie – Pierre-Luc Haché, or
Peinture de carrosserie –
Pier-Marc Thibeault, argent
11
Un étudiant du Campus d’Edmundston se
démarque au concours Compétences NB
Carl St-Onge, originaire
d’Edmundston, a décroché la
médaille de bronze au concours qui avait lieu à Dieppe
en avril dernier. Parmi les neuf
candidats qui participaient,
dans le volet Plomberie, Carl
est arrivé troisième. Son succès
est d’autant plus remarquable
qu’il en était à sa première
participation aux Olympiades,
et qu’il terminera le programme
de formation au mois de juin
courant. Nos hommages à son
enseignant!
Mon expérience aux
Olympiades de Compétences
Canada 2011
Carl St-Onge, près de son montage qui lui a
valu la médaille de bronze
Kathy-Monica Thibodeau, étudiante au Campus de la Péninsule
acadienne
Compétences NB : le Campus de Campbellton se
fait remarquer en ébénisterie et en charpenterie
Par Kathy-Monica Thibodeau
Kathy-Monica Thibodeau, étudiante du programme de Gestion de bureau du Campus de la
Péninsule acadienne, a mérité la médaille d’or
aux concours Compétences NB et Compétences
Canada. Kathy-Monica nous parle de son expérience à la compétition nationale.
J’arrive de Québec, où j’ai participé aux Olympiades nationales de Compétences Canada.
Compétences Canada est un organisme sans
but lucratif qui fait la promotion des perspectives de carrière dans les métiers spécialisés,
auprès des jeunes Canadiens et Canadiennes.
Chaque année, le concours national réunit des
équipes de chaque province et territoire du
pays.
Sébastien Poirier, médaille de
bronze en charpenterie
À partie de la gauche, Rachel Arseneau-Ferguson, directrice
du Campus de Campbellton; l’étudiant Chukyung Kwak, et
Jean-Guy Pelletier, chef de département.
Célina Levesque et Chukyung Kwak ont remporté respectivement la médaille
d’argent et la médaille de bronze au concours Compétences NB dans le
secteur de l’ébénisterie. Pour sa part, l’étudiant Sébastien Poirier a décroché
la médaille de bronze en charpenterie.
12
À Québec, je représentais notre province dans
la catégorie TI – Solutions logicielles pour les
entreprises, du niveau postsecondaire. Dans ce
domaine, je devais maîtriser les quatre logiciels
de Microsoft Office : PowerPoint, Word, Excel et
Access. Notre équipe comptait 33 étudiants issus
des niveaux secondaire et postsecondaire.
La cérémonie d’ouverture, au Colisée Pepsi,
a présenté les équipes provinciales concurrentes, chacune portant le t-shirt aux couleurs de sa province et arborant son drapeau.
Les épreuves se sont ensuite déroulées sur
deux journées consécutives, au centre
Expocité. À partir de 9 h, j’avais à subir
quatre épreuves d’une durée de une
heure quinze chacune et portant sur
l’utilisation des logiciels PowerPoint,
Word, Excel et Access. Le deuxième jour,
je me suis encore prêtée à quatre autres
épreuves portant sur l’utilisation des
quatre logiciels. J’étais arrivée à Québec
très confiante, car j’avais étudié fort en
prévision du concours, mais la première
journée d’évaluation a semé le doute en
moi. C’était très difficile, mais je me suis dit
qu’il me restait une autre journée, et que
j’allais y donner le meilleur de moi-même.
La cérémonie de clôture s’est déroulée
au Centre des congrès de Québec. Ce
matin-là, j’étais un peu stressée et je ne
savais vraiment pas à quoi m’attendre. On
a commencé par remettre les médailles
par catégorie, d’abord au niveau secondaire et ensuite au niveau postsecondaire.
Quand est venu le tour de ma catégorie,
le stress m’a gagnée! On a décerné la
médaille d’argent à la Nouvelle-Écosse, et
la médaille de bronze à l’Alberta, et quand
le maître de cérémonie a annoncé que la
médaille d’or était attribuée au
Nouveau-Brunswick, j’étais sous le choc et
je suis restée clouée à ma chaise. L’équipe du
N. B. s’est levée et a commencé à applaudir et crier… Enfin, je me suis levée et j’ai
marché vers le podium pour recevoir ma
médaille : quelle sensation indescriptible!
J’ajouterai qu’en plus de mériter la médaille
d’or dans ma catégorie, j’ai aussi reçu le
prix du Compétiteur(trice) qui s’est le plus
démarqué des autres compétiteurs de son
métier, car j’ai obtenu la meilleure cote Z
pour l’Équipe du Nouveau-Brunswick.
Je recommande de participer au concours
de Compétences Canada à tous les étudiants et les étudiantes qui, comme moi,
sont passionnés. N’hésitez surtout pas à
participer aux Olympiades provinciales
durant votre séjour au CCNB, car c’est la
chance d’une vie. J’ai vécu là une expérience des plus enrichissantes et inoubliables. J’ai réussi, et vous le pouvez aussi!
Une étudiante du domaine de la santé
honorée par le CNFS
Une étudiante du CCNB inscrite au programme de Technologie
de laboratoire médical a reçu une bourse nationale d’excellence
de 1000 $ du Consortium national de formation en santé (CNFS),
ainsi qu’un certificat de reconnaissance de Santé Canada.
L’étudiante originaire de Saint-Jacques, Annie Robinson, a reçu
cette distinction à l’occasion de l’assemblée générale annuelle
du CNFS qui a eu lieu le 31 mai à Winnipeg au Manitoba.
À l’occasion de son assemblée générale annuelle, le CNFS a honoré
l’excellence scolaire de douze (12) étudiantes et étudiants inscrits
aux programmes d’études postsecondaires en santé offerts
par les établissements membres du CNFS. La bourse nationale
d’excellence du CNFS vise à appuyer et à encourager la clientèle
étudiante à poursuivre des études en santé et à faire carrière en
santé en français dans nos communautés.
Le CCNB est un établissement membre du Consortium national
de formation en santé, un regroupement pancanadien de onze
établissements d’enseignement universitaire et collégial offrant
des programmes de formation en français dans diverses disci-
Mme Rachel Arseneau-Ferguson, directrice du Campus de Campbellton et membre
du conseil d’administration du CNFS; Annie Robinson, boursière, et M. Roger Farley,
directeur exécutif, BACLO – Santé Canada
plines de la santé, et de cinq partenaires régionaux qui facilitent
l’accès à ces programmes de formation. À titre de membre du
CNFS, le CCNB a reçu de Santé Canada du financement grâce
auquel plusieurs programmes en santé ont pu voir le jour.
Quatre étudiants du CCNB participeront à la SPECQUE
Une délégation de quatre (4) étudiants du CCNB participera à la
14e édition de la plus prestigieuse simulation internationale francophone du Parlement européen – la SPECQUE –, qui se déroulera
du 7 au 14 août 2011 à Luxembourg (Grand Duché du Luxembourg,
en Europe). Pour la première fois de son histoire, la Simulation
du Parlement Européen Canada-Québec-Europe (SPECQUE) a
retenu la candidature d’étudiants collégiaux pour participer à
l’événement annuel qui se déroule en alternance entre l’Europe et
le Canada. Les étudiants recrutés sont Nathan Dimitroff, Noémie
Grenon-Campbell, Stéphane Hébert et Marc Levesque.
Durant la semaine de simulation, les personnes participantes issues en forte majorité d’universités européennes et canadiennes
sont invitées à revêtir le costume de représentants politiques
européens. En tant que eurodéputés, les quatre étudiants du
CCNB – Campus de Bathurst seront invités à débattre quatre
grands enjeux de la politique européenne actuelle. Cette année,
on propose comme sujets de débat : la promotion du commerce
maritime intra-européen, la lutte contre le terrorisme, le projet
de taxe européenne, et la politique européenne sur l’Arctique.
Chaque délégation se voit attribuer un pays de l’Union qu’elle
13
représentera afin de diversifier les points
de vue sur les sujets traités. La délégation
étudiante du CCNB représentera le
Luxembourg lors de la SPECQUE 2011.
Selon l’étudiant et chef de la délégation
Nathan Dimitroff : « Cette expérience représente pour moi une occasion
d’approfondir mes connaissances sur le
fonctionnement législatif de l’Union européenne. De plus, j’ai mettrai à profit mes
compétences en négociation tout en ayant
la chance d’exploiter mes aptitudes oratoires. Selon moi, chaque participant peut
faire de la SPECQUE une simulation intéres-
sante en fonction de son implication. »
Le CCNB s’honore d’une telle participation de ses quatre étudiants et souligne
l’ouverture sur le monde, le dynamisme et
l’enthousiasme qui les animent en prévision de la grande aventure en sol européen. Une telle attitude contribuera certes
à la formation et au perfectionnement de
chacun et chacune.
Les quatre délégués du CCNB : Nathan Dimitroff,
Stéphane Hébert, Marc Levesque et
Noémie Grenon-Campbell
Créée en 1998 à l’Université Laval (Québec),
la SPECQUE a su s’imposer comme un
formidable outil de dialogue interculturel. et du Canada. Au total, 31 délégations
Elle rassemble annuellement quelque 140 prendront part à la 14e édition, à
étudiants issus des quatre coins d’Europe Luxembourg.
À Bathurst, le CCNB voit de ses étudiants honorés... au soccer !
Pour la première fois, le 1er mai dernier, une équipe d’étudiants du Campus de
Bathurst participait aux activités de la Ligue de soccer intérieur du Restigouche.
L’équipe de Bathurst s’est inclinée en finale contre le Restigouche United; cependant, trois des joueurs du CCNB ont mérité des distinctions individuelles en se
voyant nommés à l’équipe des étoiles 2010-2011. Nos félicitations à l’équipe et
tout particulièrement aux étoiles : Papa Samba (attaquant), Abdalah Maiguizo
(défenseur) et Marc-Alexandre Lagacé (gardien).
À partir de la gauche, Marc-Alexandre Lagace, Papa Samba Ndiaye, Amadou Boudreau-Roy, Mehdi Ouled
Ali et Abdalah Maiguizo. Absents : Mathieu Thériault et Franzy Carelus.
Un geste de générosité
À Dieppe, les futurs diplômés du programme de
Conception graphique exposent à la Galerie Parallèle
Pour souligner la fin des études et présenter leurs meilleurs travaux, les diplômés de la cohorte 2011 du programme de Conception graphique ont exposé leurs
réalisations. Du 21 avril au 17 juin, la galerie
Parallèle du Campus de Dieppe a abrité une exposition joliment intitulée Infusion.
1re rangée : Tania Gauvin, Karine Albert, Caroline Ruest, Vicki Page,
Marie-Christine, Chenard-Michaud, Darleen Boudreau, Mélanie StAmand et Pierrette Martin.
2e rangée : Armand N. Picard, directeur général de la Fondation de
l’Hôpital régional d’Edmundston; Claude Mercier, enseignant; Emilie
D’Astous; Vicky Ringuette; Annik Bourgoin; Tania Bossé; Nicole Volpé;
Vanessa Lizotte; Sylvie Beaulieu; Nathalie Soucy et Mylène St-Onge.
14
Les étudiantes de 2e année du programme Gestion de
bureau du Campus d’Edmundston se sont mobilisées
et ont recueilli un montant de 300 $ pour la Fondation de l’Hôpital régional d’Edmundston. La collecte
de fonds leur a permis de présenter un chèque, au
même montant, au directeur général de la Fondation, monsieur Armand N. Picard. M. Picard leur a
signifié son appréciation pour ce beau geste de
générosité communautaire.
Le mot Infusion fait allusion à la « méthode d’extraction
des principes actifs d’une idée, qu’on laisse mijoter, après
dissolution dans un cerveau initialement bouillant… »
C’est donc le résultat de l’infusion des idées acquises
durant les deux années de formation que montre
l’exposition des œuvres des étudiantes et des étudiants sortants : on met
en montre des designs d’emballage, des logos, des images d’entreprises,
des dépliants, des affiches, des brochures et des livres. L’exposition, en plus
de mettre en vitrine tout le travail accompli au CCNB, donne un avant-goût
du talent, du style et de l’imagination des artistes.
La cohorte sortante de 2011 du programme de Conception graphique
compte huit membres : Sophie Bouchard, Saint-François; Gino Caron,
Edmundston; Pierre Cyr, Drummond; Monica Mazerolle, Losier-Settlement;
Vicki Montreuil, Rivière-Verte; Elsa Raymond, Rivière-Verte; Benoit Roy,
Petit-Rocher, et Stéphanie Turgeon, Edmundston.
Un groupe d’étudiants
du Campus de Bathurst
organise une journée
de perfectionnement
professionnel
Le groupe Actualisation réunit des
étudiants et des étudiantes du
programme d’Administration des
affaires – administration. Le 15
avril dernier, le groupe organisait
une journée de perfectionnement
professionnel. Près d’une centaine
de personnes ont suivi les ateliers
ayant pour thème Vivre la différence
(vos dynamiques de personnes);
L’évaluation et la reconnaissance des
acquis; La santé mentale au travail, et
La nouvelle orthographe.
La conférencière, madame Dianne
Landry, a parlé des plus récentes
recherches scientifiques en psychoneuro-immunologie. L’approche
montre que le plaisir est un élément
à ne pas négliger si l’on veut prévenir certaines maladies. Mme Landry,
sous le signe de l’humour, a souligné
l’importance de faire une plus grande
place au plaisir dans notre quotidien,
et elle a fait valoir le lien direct entre
plaisir et santé.
Journée mondiale de l’hypertension
Le mardi 17 mai, le personnel enseignant et la clientèle étudiante des programmes de
Service de soutien en soins aigus et de Soins infirmiers auxiliaires, offerts à Campbellton,
ont participé à la journée mondiale de sensibilisation à l’hypertension. Les participants et
les participantes ont vérifié la tension artérielle de 682 personnes qui se trouvaient dans
des centres commerciaux et les marchés d’alimentation de la région. Plusieurs personnes
se sont montrées intéressées à notre documentation et ont exprimé leur appréciation de la
campagne de sensibilisation.
Des étudiants de Bathurst visitent l’ETS
Une quarantaine d’étudiants et d’étudiantes du CCNB ont récemment effectué une visite
de l’École de technologie supérieure (ETS), une constituante du réseau de l’Université du
Québec à Montréal. La journée d’accueil leur a donné l’occasion de visiter les installations,
les salles de classe et les ateliers. Le CCNB et l’École de technologie supérieure ont conclu
une entente qui donne à nos diplômés des programmes de Technologie un accès direct à
l’ÉTS dans les secteurs du génie électronique, de l’information, de l’ingénierie du bâtiment,
de l’ingénierie industrielle et de l’environnement.
Bon déménagement!
Au nom de tout le personnel du CCNB
et de ses campus, je désire souhaiter
BON DÉMÉNAGEMENT à nos collègues
du campus d’Edmundston. Vous travaillez d’arrache-pied depuis des mois, et je suis convaincue que vos efforts seront récompensés. Bien sûr, vous aurez à vivre une certaine période
d’adaptation dans vos nouveaux locaux, avec peut-être même la nostalgie de l’ancien
bâtiment… mais en fin de compte, je suis certaine que vous saurez bien vous intégrer
dans le nouveau complexe éducatif et que les espaces de travail ultramodernes inspireront
l’innovation.
Bon été et attention au dos durant le déménagement!
Liane Roy
Infobiblio
Par Julie Lefrançois, bibliothécaire du CCNB, avec la collaboration du directeur
de la Bibliothèque Rhéa-Larose, Guy Lefrançois.
À Edmundston, la cohabitation de l’Université de Moncton et du CCNB suppose le partage de locaux et de services. En effet, les étudiants qui fréquenteront le CCNB en septembre auront accès aux services de la Bibliothèque
Rhéa-Larose, et ceux de l’Université pourront profiter des services offerts
aux étudiants du Collège. La bibliothèque a fait l’objet de rénovations majeures et modernisé ses installations. On y a aménagé des salles de travail
futuristes à l’étage supérieur, et la réduction de la collection papier a permis
d’aménager des coins pour tous les goûts. La bibliothèque peut désormais
accueillir 254 places assises dans des espaces de travail ultramodernes. Et
bien sûr, le service d’aide à la recherche et les nouvelles technologies sont à
la hauteur.
La Bibliothèque Rhéa-Larose, vue du 2e étage
En prévision du réaménagement, un important travail d’élagage de la colLa Bibliothèque Rhéa-Larose, vue du 1er étage
lection du CCNB a été effectué. Par la suite, la prise d’inventaire a permis
d’actualiser le système intégré de gestion (SIGB) de bibliothèque. Les boîtes de livres seront
transportées ailleurs avant la fin de juin, et les documents seront intégrés aux collections pendant la saison estivale.
15
Apprendre en santé au Campus d’Edmundston
L’apprentissage, c’est l’acquisition de
connaissances, d’habiletés et de compétences dans un domaine d’expertise
précis. Apprendre, c’est aussi développer
de bonnes habitudes de vie, autant sur le
plan professionnel que sur le plan personnel. Apprendre en santé, c’est surtout
s’assurer que l’étudiant gravite dans un
environnement qui lui permet de développer son plein potentiel, mais aussi assurer
son mieux-être.
C’est avec beaucoup d’enthousiasme que
le personnel du Campus d’Edmundston,
en collaboration avec son centre satellite situé à Grand-Sault, a mis sur pied un
projet pédagogique axé sur la SANTÉ.
Plusieurs études démontrent les bienfaits
directs et mesurables de l’activité physique et de la saine alimentation, notamment sur l’apprentissage, sur la mémoire,
sur la sécrétion de sérotonine (qui favorise
l’apprentissage) et sur l’estime de soi. Le
projet encore naissant vise l’amélioration
de la qualité de vie de toutes les personnes qui fréquentent le CCNB, les étudiants autant que l’ensemble du person-
nel. Diverses thématiques sont ciblées,
notamment la nutrition, la santé mentale, la dépendance et les toxicomanies,
l’écologie et l’environnement.
Le projet fera du Campus d’Edmundston
un établissement où il fait bon apprendre
et vivre, où la santé globale de chacune
et de chacun est une priorité. Nous atteindrons les résultats grâce à l’apport
de la population étudiante, du personnel
dynamique aux compétences diversifiées,
et de la direction de notre établissement.
À cette fin, des activités de sensibilisation et de formation seront lancées dès
septembre 2011, mais d’ici là, le comité
de projet s’active déjà, et il a mobilisé des
membres du personnel. Pour assurer la
pérennité des résultats ciblés par le projet,
nous comptons sur l’appui et l’expertise
de nombreux partenaires tels le Réseau
de santé Vitalité, l’Association canadienne
pour la santé mentale et le ministère du
Mieux-être, de la Culture et des Sports de
la région du Madawaska.
Le slogan Grouille ou rouille! dévoilé
officiellement le 13 mai reflète bien notre
Journée avenir postsecondaire
Le 19 mai dernier, les campus du CCNB situés dans le Nord-Est du NouveauBrunswick ainsi que l’Université de Moncton, campus de Shippagan
accueillaient les élèves de la 11e année des écoles Aux-Quatre-Vents de
Dalhousie et W.-A.-Losier de Tracadie-Sheila pour une série d’ateliers
visant à promouvoir l’inscription dans les établissements de formation
postsecondaires. Le projet pilote, organisé par le Groupe de concertation
sur l’éducation postsecondaire du Nord-Est, avait pour objet de présenter
des ateliers d’une journée en lien avec les programmes qui sont offerts
au CCNB à Campbellton, à Bathurst et dans la Péninsule acadienne, de
même qu’à l’Université de Moncton, campus de Shippagan.
16
Le Campus de Campbellton a accueilli des élèves de 11e année des
écoles Aux-Quatre-Vents et W.-A.-Losier, leur offrant cinq ateliers portant
sur différents domaines, soit : « Initiation à la fabrication de petits objets
de bois »; « Intervention non violente en situation de crise »; « Apprentissage par le jeu »; « Comment préparer un séjour à l’international », et
« Introduction à la terminologie médicale ». Accueillis en matinée avec
un sac-surprise, les élèves ont participé à l’atelier de leur choix durant
toute la journée. Ils se sont montrés très intéressés et ont pris plaisir aux
ateliers. L’expérience est donc à refaire. Un merci spécial aux organisateurs et aux animateurs qui ont rendu possible le projet : toute la
journée, ils ont bien encadré les jeunes et se sont montrés disponibles.
1re rangée, de gauche à droite : Nancy Landry Morin,
Lisa Rice et Louise Martin.
2e rangée: Louise Giroux-Cyr; Ricky Cyr, étudiant;
Élaine Côté et Daniel Martin.
Absentes : Françoise Cyr et Ann Leblanc-Marquis.
engouement. En effet, ne pouvant attendre à septembre, 16 équipes composées
chacune de quatre membres du personnel (soit 64 employés), munies d’un
podomètre, rivalisent en vue d’établir
laquelle complètera les quelque 1700
kilomètres qui représentent le tour du NB
à pied. Le 17 mai, madame Denyse Mazerolle,
de l’Association canadienne pour la santé
mentale, a offert au personnel un atelier
sur Les études et la santé mentale. En juin,
monsieur Michel Hedou a présenté un autre
atelier de formation intitulé Apprendre
dans un milieu vert. Et ce n’est qu’un début!
Visite éducative... de la
polyvalente Roland-Pépin
À Campbellton, le 3 juin dernier, une
trentaine d’élèves des cours de Chimie I
et d’Introduction aux soins de santé, de
la polyvalente, ont visité les nouveaux locaux réservés aux programmes de santé
du Campus de Campbellton. Les élèves
ont été accueillis par la conseillère en
orientation, puis par la chef de département du secteur de la santé,
Marguerite Thibeault, qui leur a fait visiter
le collège. Après le dîner – gracieuseté
de notre établissement – les élèves de la
polyvalente ont participé à deux ateliers :
Préparation d’un médicament (programme de Techniques en pharmacie) et
Nettoyage des mains et Positions pour
le transfert d’un patient (programme de
Soins infirmiers auxiliaires).
Journées d’orientation
Les 8 et 9 juin derniers, le groupe de
Concertation sur l’éducation postsecondaire, en collaboration avec le ministère
du Développement social, offrait des
journées d’orientation au CCNB à
Campbellton, à Bathurst et dans la Péninsule
acadiennes ainsi qu’à l’Université de
Moncton, campus de Shippagan.
Une quarantaine de jeunes se sont
retrouvés au Campus de Campbellton.
Pour certains, il s’agissait d’une première
visite de l’établissement. En conférence
d’ouverture, le directeur général de la
Société d’inclusion économique et sociale
du Nouveau-Brunswick, M. Stéphane
Leclair, a donné le ton par sa présentation
Le succès, avant tout une question d’attitude
et d’aptitudes!
D’autres membres du personnel du
campus ont présenté des réflexions
sur des thèmes liés aux professions, à
l’apprentissage par le jeu, à la gestion
du stress, aux métiers, aux soins aux
personnes et au travail dans le secteur
du bois. Finalement, des représentants
d’organismes ont également fait valoir
leurs services : le ministère de l’Éducation
postsecondaire, de la Formation et du
Travail, le Service de traitement des
dépendances et de la santé mentale, Info
carrières, la Fédération d’alphabétisation
du Nouveau-Brunswick, et le Service
d’orientation du Campus de Campbellton
étaient bien représentés. Les participants ont aussi eu l’occasion de visiter
l’établissement et de prendre connaissance des multiples possibilités de formation qui s’offrent à eux.
Deux écoles de la région de Bathurst en visite au CCNB
Les élèves de la 8e année du Domaine Étudiant de Petit-Rocher et de La Croisée
de Robertville ont récemment exploré au Campus de Bathurst la galerie d’art
Maurice-LeBlanc ainsi que la salle des Pères-Eudistes. Dans la galerie, ils ont pu
explorer l’art de Clara Doucet, artiste-peintre et sculptrice. Dans la salle des PèresEudistes, ils ont admiré l’exposition de la Banque d’œuvres d’art du NouveauBrunswick des acquisitions 2009-2010. À l’intérieur du cours d’art, les élèves
devaient répondre à des questions qui ont pour objet de susciter leur sens critique
de l’art. Ils devaient coucher sur papier leur première impression, observer et
décrire les formes, démystifier le point de vue de l’artiste, et mettre en paroles les
réflexions que leur inspiraient les tableaux ou les objets.
Journée d’accueil au Campus de Campbellton
Le samedi 14 mai 2011, le personnel de
l’établissement a accueilli 118 étudiants qui
sont déjà admis pour la rentrée 2011-2012. Les
visiteurs, accompagnés de leurs parents et amis,
étaient au nombre de 260.
La directrice du Collège leur a souhaité la bienvenue, et chacun a fait la connaissance des
chefs de département et des enseignants du
secteur de spécialité de leur choix.
La visite a donné l’occasion à tous et à toutes de
se familiariser avec les services et programmes du CCNB.
Le dîner, servi dans la cafétéria, était une gracieuseté de l’Association des anciens, anciennes et amis. Deux étudiants de 2e année
du programme de Techniques d’intervention en services communautaires ont profité de l’occasion et diverti en chansons les invités
venus de partout dans la province.
La séance d’information s’est terminée au gymnase, en compagnie des conseillères en orientation; elles ont parlé des services offerts
au CCNB, de la manière de se préparer aux études et de gérer le prêt d’études.
Le tirage au sort d’une bourse d’études de 500 $ envers les droits de scolarité a favorisé une étudiante inscrite au programme de
Techniques d’intervention en services communautaires.
Aux dires de nos invités, la journée bien remplie a été un succès!
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Exposition régionale
Comme le veut la tradition, le Campus de Bathurst présentait un kiosque à
l’Exposition régionale, commerciale et industrielle de Beresford du 29 avril au 1er mai
2011. Nous y avons fait la promotion de nos divers programmes, formations et services.
Merci aux 18 membres bénévoles de notre personnel qui ont assuré une présence
au kiosque tout au long de la fin de semaine. Chaque année, le campus participe à
l’exposition afin de se rapprocher de la communauté et de manifester son appui aux
pompiers volontaires de Beresford qui organisent l’événement.
L’enseignant en Technologie de l’instrumentation et de l’automatisation, Mario Doucet, s’entretient avec les maires
de Beresford et de Pointe-Verte, Raoul Charest et Paul Desjardins.
Journée de formation professionnelle au Campus de Campbellton
Le 19 avril dernier, 124 membres de diverses entreprises du N.-B. participaient à la 3e édition
de la Journée de formation professionnelle destinée au personnel de bureau, sous le thème
Mon travail, ma passion. Le conférencier invité, M. Marcel Leboeuf, comédien et motivateur
bien connu, a su captiver son auditoire en partageant sa passion et en lui faisant vivre une
gamme d’émotions. Par la suite, toutes ont pris part à une pause-santé réseautage ainsi qu’à
des ateliers sur la formation personnelle et professionnelle. En fin d’après-midi, Kelly Blais,
étudiante de 2e année du programme de Secrétariat, nous a fait apprécier son beau talent en
interprétant deux chansons. La journée, que toutes ont fort appréciée, s’est terminée par un
défilé de mode.
M. Marcel Leboeuf, conférencier invité.
1er Salon des énergies renouvelables à Bathurst
Engagé dans la valorisation des énergies renouvelables et de la
construction durable, le Campus de Bathurst, en collaboration
avec EcoPlusHome, organisait en mai dernier le 1er Salon des
énergies renouvelables.
Sous le thème Vert, un nouvel (ère) air, le 1er Salon des énergies renouvelables a accueilli une trentaine d’exposants qui
présentaient les plus récents produits et technologies dans les
secteurs de la construction durable et de l’énergie renouvelable. Différents types d’énergies renouvelables – solaire, thermique, photovoltaïque, éolienne, géothermique – de même
que le secteur de l’écoconstruction y étaient représentés. De
plus, le salon a proposé aux visiteurs plusieurs conférences et
ateliers animés par des spécialistes ainsi que des instigateurs
de projets innovateurs.
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« Le 1er Salon des énergies renouvelables a offert aux visiteurs
à la recherche de solutions énergétiques durables l’occasion
de se familiariser avec de nouvelles technologies et de nouveaux produits, affirme M. Jean Allain, directeur du Campus de
Bathurst. Puisque l’énergie est un des enjeux majeurs de notre
siècle, notre établissement d’enseignement et de formation,
le CCNB, a le devoir de sensibiliser et d’informer la population sur
l’accessibilité et la rentabilité des énergies renouvelables.
D’ailleurs, la tenue de ce 1er salon a vu le jour grâce à l’engagement soutenu des étudiants et du personnel enseignant du
programme de Systèmes d’énergie renouvelable. Notre objectif
est de former des
travailleuses et des
travailleurs qualifiés
qui sont aussi des
citoyens écoresponsables. »
Pour le président du
projet EcoPlusHome,
M. Axel Lerche, le 1er
Salon des énergies
renouvelables a
À partir de la gauche, Jean Allain, directeur du Campus
permis de valoriser
de Bathurst; Ron Cormier, enseignant et Axel Lerche,
les nombreux atouts
président du projet EcoPlusHome
de cette maison
écologique.
« Construite à Bathurst au Nouveau-Brunswick, la maison modèle
EcoPlusHome est la maison la plus écoénergétique construite au
Canada atlantique. Plusieurs maisons ont été construites sur ce
modèle. La conception et l’installation de technologies alternatives nécessitent l’embauche de techniciens bien formés; le programme de Systèmes d’énergie renouvelable offert par le Campus
de Bathurst joue donc un rôle important. Le 1er Salon des énergies
renouvelables a offert à l’équipe de la maison ÉcoPlusHome
l’occasion de présenter la maison écologique et de rencontrer des
spécialistes dans le secteur de l’efficacité énergétique. »
Rallye d’l’expo
Le rallye d’l’expo, un jeu-questionnaire portant sur les 101 textes qui étaient
affichés au Campus de Bathurst à l’occasion de l’Exposition des mots, a pris
fin le 27 mai. Une quarantaine de personnes ont rempli les deux questionnaires : l’un qui s’adressait aux jeunes, l’autre aux adultes. Les personnes
ayant trouvé toutes les bonnes réponses étaient admissibles au tirage
d’un chèque-cadeau offert par la librairie Pélagie. Dans la catégorie adulte,
c’est Julie Bossé qui l’a remporté avec une note parfaite. Dans la catégorie
jeunesse, les sœurs Nadine et Mylène Arseneau avaient toutes deux la note
parfaite… mais le tirage au sort a favorisé Nadine; or, nous savons déjà
qu’elle partagera le cadeau avec sa sœur!
Julie Lefrançois, responsable du comité du Rallye d’l’expo,
en compagnie de Nadine Arseneau, la gagnante du rallye,
et ses enfants (Benoit, Théo et Daphné Fraser). À droite,
Isabelle Bonnin, copropriétaire de la librairie Pélagie, remet
un chèque-cadeau à la lauréate.
Bravo à nos trois étoiles du rallye d’l’expo et nos félicitations à tous les
participants et les participantes! Et, pour les deux chèques-cadeaux, nous
disons un merci sincère à la librairie Pélagie, qui a pignon sur rue…
aussi à Bathurst.
Le Campus de Bathurst accueille la Banque d’œuvres d’art du Nouveau-Brunswick
Le Campus de Bathurst et la Société culturelle régionale Népisiguit accueillaient récemment
l’exposition des acquisitions de l’année 2009-2010 de la Banque d’œuvres d’art du NouveauBrunswick. Les 21 œuvres d’art contemporain, réalisées par 19 artistes de la province, ont bien
garni la salle des Pères-Eudistes, du 22 avril au 5 juin.
La Banque d’œuvres d’art du Nouveau-Brunswick est une collection permanente d’œuvres
contemporaines d’artistes en arts visuels de chez nous. Elle compte plus de 700 œuvres qui
mettent en valeur divers moyens d’expression. En plus de témoigner en permanence de
l’excellence des arts visuels chez nous, la Banque présente des expositions en de nombreux
endroits sur notre territoire.
Une exposition des acquisitions de 2009-2010 se tient depuis le mois de septembre 2010 et
jusqu’en février 2012 dans onze (11) galeries, centres d’art et lieux publics de la province.
Camp d’été en robotique à Bathurst
Du 15 au 19 août, le Campus de Bathurst accueillera un
camp d’été en robotique. Le camp, offert par le groupe
Science-Est, permettra aux jeunes scientifiques de 10
à 13 ans de construire et de programmer des robots
à l’aide du logiciel Lego Mindstorms NXT. Les élèves
produiront un circuit avec obstacles et inventeront
un robot capable de duels ahurissants! Le camp se
déroulera en français, dans le bâtiment principal,
sur la butte.
Horaire des activités : de 9 h à 16 h, du lundi au vendredi. Coût : 130 $ par personne.
Pour s’inscrire : téléphoner à Kayoe Stewart du groupe
Science-Est au 506-457-2340, poste 25.
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Autres camps d’été à Bathurst : Éducation Plus
Pendant six semaines, le Campus de Bathurst sera l’hôte de camps d’été Éducation Plus destinés aux élèves des districts
scolaires francophones de la province. Les camps ont lieu depuis plusieurs années déjà et sont toujours aussi populaires.
Chaque semaine, de 10 à 15 étudiants sont au CCNB jour et nuit, du dimanche au vendredi. Outre les activités éducatives,
on y organise des sorties ainsi que des activités sociales et sportives. Voici la liste des camps qui seront offerts cet été :
Du 3 au 8 juillet : Les filles à la conquête des métiers et des technologies
Du 10 au 15 juillet : Apprentis entraîneurs sportifs
Du 17 au 22 juillet : Programmation jeux vidéo
Du 24 au 29 juillet : Programmation jeux vidéo
Du 31 juillet au 5 août : Techno-Électro
Du 7 au 12 août : Programmation jeux vidéo
Du 15 au 19 août : Robotique
Le choix des participants aux camps s’effectue selon le processus établi par les écoles participantes, les districts et le
ministère de l’Éducation.
Ne perdons pas le nord!
Par Adrienne Deveau, réviseure au CCNB
J’ai lu récemment, dans un texte du journal l’Acadie nouvelle, que « Shippagan est située au nord du Nouveau-Brunswick »...
Bien sûr, il faut dire que Shippagan est située dans le Nord du Nouveau-Brunswick, car au nord du Nouveau-Brunswick, c’est la
Gaspésie, région du Québec.
Quand écrit-on nord (minuscule) et Nord (majuscule)?
1) Le nord désigne l’orientation géographique : Campbellton se trouve au nord de Bathurst.
Et quand je roule sur la route des ressources, je vais en direction nord-ouest.
2) Le Nord désigne la région : Edmundston se situe dans le Nord-Ouest de la province et la
Péninsule acadienne se prolonge dans le Nord-Est.
Concours Joignez-vous à nous!
Participez au concours « Joignez-vous à nous! »
Courez la chance de gagner
un lecteur
iPad!
Faites la promotion du CCNB et de ses programmes auprès de votre entourage : Incitez
une personne à s’inscrire à un programme du CCNB.
Si elle s’inscrit en septembre 2011, vous courrez alors la chance de gagner un lecteur
iPad.
À l’automne, dans chaque campus et au siège social du CCNB, on tirera au sort un
lecteur iPad qui ira à un ou à une membre de son personnel participant.
Lisez les règlements du concours sur TERMINUS… puis, partez en éclaireur ou en
éclaireuse! Les participations seront acceptées jusqu’au 22 septembre 2011 à minuit.
Faites la promotion du CCNB et de ses programmes
auprès de votre entourage : Incitez une personne à
s’inscrire à un programme du CCNB.
Si elle s’inscrit en septembre 2011, vous courrez
alors la chance de gagner un lecteur iPad.
À l’automne, dans chaque campus et au siège social
du CCNB, on tirera au sort un lecteur iPad qui ira à
un ou à une membre de son personnel participant.
Lisez les règlements du concours sur Terminus…
puis, partez en éclaireur ou en éclaireuse!
Bathurst Campbellton Dieppe Edmundston Péninsule acadienne
www.ccnb.nb.ca 1-800-376-5353
Bathurst Campbellton Dieppe Edmundston Péninsule acadienne