Le grand retour des fondamentaux

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Le grand retour des fondamentaux
i n t e rn a ti o n a l
Le plus fort tirage | la plus forte vente | la plus forte audience | de tous les temps
Guerre
et crise au
Congo
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N°1237 | 1ère éd. vendredi 2 août 2013 | 24 PAGES €6 $7 CDF 4500 | FONDÉ à kinshasa PAR TRYPHON KIN-KIEY MULUMBA
Le grand
retour des
fondamentaux
S
La guerre de l’Est trouve ses prémisses sous Mobutu, assumée avec héroïsme par ses successeurs Laurent-Désiré Kabila et Joseph Kabila Kabange. droits réservés.
i à Kin,
l’opposition
réclame le
dialogue,
elle entend
une CNSbis qui dépouillerait le
Président de la République à l’instar de
Mobutu de tout pouvoir. Elle embouche le
discours de la rébellion du M23 qu’officiellement, elle dit ne
pas reconnaître, sur le
thème de l’illégitimité
des Institutions issues
des élections du 28
novembre 2011, dont
elle fait partie. Un discours de l’illégitimité
qui est du point de vue
du M23 une demande
de reconnaissance ou
de légitimation par le
cercle kinois politisé.
Au fond, hormis une
procédure balayée
en Cour Suprême de
Justice, l’opposition
n’avait jamais contesté
les scrutins du 28 novembre 2011.
Une dépêche de l’Afp
atteste. «Le calme règne après la réélection
de Joseph Kabila» (17
décembre 2011).
Le pays ne vit aucun
rassemblement de protestation hormis des
propos dans une presse de connivence. Généralement prudente,
la France a «pris note»
de la victoire du président élu Joseph Kabila Kabange (48,95%
des suffrages) devant
dix autres candidats,
dont l’opposant de 78
ans étienne Tshise-
kedi arrivé deuxième
(32,33%). Trois jours
plus tard, le 20 décembre, jour de l’investiture du président
de la République, la
Belgique s’exprime.
En exclusivité, l’ambassadeur Dominique
Struye de Swielande,
le déclare au Soft
International: «La
Belgique reconnaît les
élections, reconnaît les
résultats des élections
malgré les déficiences
constatées et la Belgique souhaite poursuivre sa collaboration
avec le Gouvernement
congolais» (n°1144, 21
décembre 2011).
Vinrent les félicitations du Premier
ministre Elio Di Rupo
au président Joseph
Kabila.
Deux mois plus tard,
Le soft international est une publication de droit étranger | AUTORISATION DE DIFFUSION en R-dCongo M-CM/LMO/0321/MIN/08 daté 13 janvier 2008
le 16 février 2012,
les états-Unis rejoignaient Paris et
Bruxelles. «La position des états-Unis est
claire: nous reconnaissons Joseph Kabila
comme président de
la République démocratique du Congo
pour les cinq années à
venir», (suite en page 2).
Un texto
fait jaser
à
la suite d’un
texto adressé
mercredi aux
membres du Gouvernement, la Rtnc a
battu tous les records
d’audience. Sociologiquement à expliquer.
(Lire en page 4).
Crise au Congo, le grand
retour des fondamentaux
la une du soft |
(suite de la page 1).
déclarait l’ambassadeur James Entwistle
lors d’une conférence
de presse à Kinshasa.
Le retard mis dans
cette reconnaissance
américaine s’explique
par des déclarations
musclées - prématurées - de la secrétaire
d’état Hillary Clinton (on le verra plus
loin) qui n’excluait
nullement l’hypothèse
de la victoire de Joseph Kabila. «Il n’est
toujours pas clair si
les irrégularités ont
été suffisantes pour
changer le résultat de
l’élection», avait-elle
tenu très clairement
à dire, atténuant ses
critiques. Ceci posé,
si, face aux agressions
répétées auxquelles le
pays fait face depuis
le régime Mobutu, le
Congo doit aller à des
concertations pour un
dialogue en vue d’une
plus grande cohésion
nationale - cette rencontre est un lieu de
démocratie (dialogue
et démocratie vont de
pair et renforcent la
cohésion) -, que resteil du discours de l’«illégitimité» des Institutions exprimé par un
M23 aux abois, repris
imprudemment mais
stratégiquement par
l’opposition kinoise,
qui justifierait à ses
yeux ces Assises?
par le Prof.
Tryphon
Kin-kiey Mulumba,
Dr. en Science Politique,
Université
de Paris-Sorbonne.
S
i on tentait
une typologie des
guerres,
sans doute
aurionsnous une meilleure
intelligence des phénomènes. à partir
des guerres en cours,
nous pourrions dire
qu’il existe deux types
de guerre. Celle avec
crise politique interne
exacerbée ou non. Le
cas de la guerre de
Syrie où une opposition politique politicomilitaire reconnue
et soutenue par la
communauté internationale fait face au
pouvoir établi et à
ses armées et brandit
des revendications
politiques cohérentes. Ensuite celle sans
crise politique interne
larvée ou non. Le
cas de la guerre du
Mali qui s’apprête à
prendre fin avec une
élection présidentielle
dont il faudra suivre
le déroulement et les
suites.
Une guerre venue
d’ailleurs, imposée au
Laurent-Désiré Kabila. Il avait prévu que la guerre sera
«longue». Sans douter du nom du camp de la victoire. droits réservés.
pays, met le pays en
consensus contre elle
et est, par dessus le
marché, unanimement
condamnée par la
Communauté internationale ayant mobilisé
ses forces.
à quel type de guerre
appartiennent les
guerres du Congo,
plus exactement celle
du M23? Pour comprendre la situation
ubuesque que connaît
notre pays, qui va de
surenchère en surenchère, retour aux
fondamentaux.
Pour commencer,
posons les prémisses
et faisons place aux
paradigmes consacrés
de l’après guerre froide
avec la fin de la bipolarité Est-Ouest, la
chute du mur de Berlin
en 1989 et l’implosion
du géant soviétique en
1991.
S’agissant de notre
sous-région, voici
ce qu’en disent deux
auteurs Daniel Bach et
Luc Sindjoun:
«La bipolarité du
monde fut une ressource
importante pour Jonas
Savimbi, le leader de
l’UNITA dans le cadre
du conflit angolais;
la restructuration du
monde a constitué pour
lui une mauvaise affaire
et une bonne affaire
pour Laurent Désiré Kabila dans l’ex-Zaïre, dès
lors que le soutien des
états-Unis au régime
de Mobutu n’avait plus
de légitimité stratégique (...). Néanmoins, il
convient de relativiser
le propos. Les dynamiques de l’interdépen-
dance, entre états africains, mais aussi entre
états africains et acteurs
étatiques ou transnationaux du système
international, sont à
l’œuvre dans la plupart
des conflits: les soldats
ougandais, tanzaniens
et rwandais impliqués dans le conflit de
l’ex-Zaïre, les soldats
angolais envoyés au
Congo Brazzaville pour
combattre aux côtés de
Sassou Nguesso, les
mercenaires serbes et
ukrainiens présents dans
l’ex-Zaïre et au Congo,
etc., constituent autant
d’illustrations de relativité de l’autonomie
des conflits en Afrique»
(Ordre et désordre en
Afrique).
Des mêmes auteurs, on
remarque: «Il faut éviter
en parlant d’autonomisation de faire le lit du
discours de la marginalisation de l’Afrique.
L’Afrique n’est pas laissée à elle-même; loin
d’être «hors jeu», elle
demeure un champ de
confrontation entre les
puissances occidentales,
notamment la France
et les états-Unis, mais
aussi entre puissances
occidentales et la puissance à vocation continentale que constitue
désormais l’Afrique du
Sud. De fait, les conflits
récents dans la région
des grands lacs ont engendré une redéfinition
des politiques africaines de la France et des
états-Unis, ainsi qu’une
série de réflexions nouvelles sur le maintien de
la paix, dans les capitales occidentales».
Toujours de Daniel
Bach et Luc Sindjoun et
du même essai (Ordre
et désordre en Afrique),
on lit: «Les conflits de
l’ex-Zaïre oriental, du
Congo ou du Libéria
et autres résultent dans
une large mesure de
«bricolages tactiques»
des acteurs; ils se
situent au carrefour de
diverses rationalités et
projets qui relativisent
leur cohérence. Si l’on
fait appel aux grilles
d’analyses de la théorie
réaliste des relations internationales, on constate des situations de
définition extensive de
l’intérêt national par le
biais de l’intervention.
Si l’Angola intervient
au Congo pour soutenir
Sassou Nguesso contre
le président Lissouba,
c’est en partie parce que
ce dernier soutenait des
mouvements angolais
rebelles tels que l’UNITA et le FLEC (Front de
Libération de l’Enclave
de Cabinda). En intervenant, il s’agit, certes,
de soutenir un allié
congolais mais aussi de
résoudre un problème
interne à l’Angola; celui
du contrôle du territoire
par le pouvoir central. De même, Sassou
Nguesso, en bénéficiant
du soutien de l’Angola
pour renverser le régime de Lissouba se
trouve-t-il impliqué
dans le conflit angolais
dont certains protagonistes étaient proches
du président Lissouba
et pouvaient utiliser
le territoire congolais
comme base de repli ou
d’attaque. Dans le cas
Mobutu. La fin de la bipolarité fut une mauvaise affaire, le soutien
des états-Unis n’avait plus de légitimité stratégique. droits réservés.
de l’ex-Zaïre, le soutien
apporté par l’Ouganda,
le Rwanda, le Burundi
et l’Angola à l’AFDL
de Laurent Désiré
Kabila était également
façonné par des rationalités multiples. La
victoire de la rébellion
assumée par Kabila a
permis au Rwanda et
au Burundi de stabiliser
l’Est du Zaïre qui était
le principal pôle de
concentration de leurs
adversaires politico-militaires Hutu; il en a été
de même pour l’Ouganda, en quête de «pacification» des maquis du
Nord-Ouest dont les acteurs bénéficiaient d’un
accès au Zaïre. Quant
à l’Angola, le soutien
à Kabila a privé son
adversaire, l’UNITA
d’un allié important qui
lui permettait en partie
de survivre à l’épuisement de la rente de la
bipolarité Est-Ouest et
à son lâchage par les
états-Unis. Laurent
Désiré Kabila, dont la
création du mouvement
rebelle AFDL était liée
à l’insurrection des
Banyamulengé soutenus
par le régime rwandais,
avait aussi des intérêts
qui lui étaient propres
à défendre. Opposant
de longue date au régime de Mobutu, il a su
conférer une dimension
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1237 | PAGE 2.
interne au conflit de
l’ex-Zaïre; et conquérir
le pouvoir grâce à ses
alliés régionaux. Les
exemples congolais et
zaïrois illustrent bien un
enchevêtrement d’intérêts qui permet à chaque
partie de trouver son
compte tout en servant
les intérêts de l’autre.
C’est cette interaction
d’intérêts égoïstes
ou cette politique du
donnant-donnant qui est
dissimulée lorsqu’on
recourt à la charge symbolique du panafricanisme pour qualifier la
coalition anti-Mobutu».
De ces mêmes auteurs:
«Les conflits se déclinent également sur
divers registres: ethnoculturels (le problème
de l’identité des sudistes au Soudan, des
Tutsi au Rwanda, etc.),
politiques (la remise en
cause de la légitimité du
régime notamment au
Soudan, au Rwanda, au
Libéria, etc.), militaires
(rapports entre violence
publique et violence
privée), ou encore
économiques (contrôle
de la rente pétrolière
au Congo). De ce fait,
les conflits africains
peuvent exprimer dans
une certaine mesure le
succès de la diffusion
de cultures de la criminalisation du politique.
D’un contexte marqué
par une pénétration
criminelle ou mafieuse
de l’état, l’affirmation
relative des dimensions
d’«état Kleptocrate» ou
d’«état malfaiteur», découle un brouillage des
normes particulièrement
fort quand le conflit
confère une légitimité
charismatique aux vainqueurs (cfr. Kagame
au Rwanda, Museveni
en Ouganda, etc.) et
permet à ses acteurs
de contrôler diverses
rentes dans les localités
dominées (cfr. Savimbi
et les mines de diamant
en Angola, les seigneurs
de guerre somalien et
le trafic de la drogue,
etc.)».
le M23: La
guerre de trop.
Venons-en à la guerre
du M23 qualifiée dans
ces mêmes colonnes
depuis son surgissement
de manière pertinente
non d’une guerre de
trop... mais de «la
guerre de trop».
Après avoir longtemps
imposé sa marque sinon
sur le Continent, présenté comme l’élément
de stabilisation face à
l’avancée du communisme, du moins sur la
région, le régime Mobutu a atteint son apo-
(suite en page 4).
communication |
ACCESS BANK
ANNONCE UN PLAN DE SUCCESSION
Le Conseil d’Administration
d’Access Bank Plc a
annoncé que M. Aigboje
AIG-IMOUKHUEDE, âgé
de 46 ans, actuel Directeur
Général du Groupe, prendra
sa retraite à la fin de l’année
2013 après onze ans et
demi de performances
exceptionnelles.
Le Président du Conseil
d’Administration d’Access
Bank Plc, M. Gbenga
OYEBODE, MFR, a déclaré:
«Au nom du Conseil
d’Administration et de nos
employés, je tiens à relever
l’engagement inébranlable
d’Aigboje à l’excellence et
aux pratiques commerciales
durables, qui nous ont
propulsé à une position
de leadership au Nigéria
et dans la sous-région. Sa
vision, son intégrité et son
entreprise lui ont valu une
reconnaissance locale et
internationale. Après avoir
obtenu les approbations
réglementaires nécessaires,
je suis heureux d’annoncer
que M. Herbert WIGWE,
âgé de 46 ans, actuellement
Directeur Général Adjoint
du Groupe a été nommé
Directeur Général du
Groupe et succédera à M.
Aigboje AIG-IMOUKHUEDE
à la fin de l’année 2013.
Conformément aux strictes
procédures de la Banque
relatives à la planification de
la relève, Aigboje et Herbert
vont travailler d’arrachepied les six prochains mois
pour réaliser un transfert
transparent «.
a unanimement décidé que M.
Herbert WIGWE serait le prochain
Directeur Général du Groupe
Access Bank. Il a été un adjoint
exceptionnel pour moi et maitrise
complètement nos stratégies,
notre culture, notre technologie
et notre environnement
concurrentiel. Surtout, il a noué
de solides relations avec toute
notre équipe de gestion et
nos clients. Nous croyons que
l’expérience et les compétences
d’Herbert constituent de solides
atouts pour diriger Access Bank
au moment où elle commence
un nouveau chapitre de sa
transformation».
Commentant sur sa
succession, M. Aigboje
AIG-IMOUKHUEDE dit :
«Le premier chapitre de
l’histoire de la transformation
remarquable d’Access
Bank a été achevé et je me
retirerai satisfait en rendant
toute la gloire à Dieu pour
les succès enregistrés au
cours de mon mandat.
Je remercie le Président,
M. OYEBODE, les autres
membres de notre Conseil
d’Administration ainsi que
tous mes collègues de la
Banque pour leur formidable
soutien. Au début de l’année
2012, j’ai révélé à notre
Conseil d’Administration
mon désir de prendre ma
retraite à la fin de 2013. Le
Conseil d’Administration
«Je suis très heureux de mon
nouveau rôle», a déclaré M.
Herbert WIGWE.
«Access Bank a des employés
très talentueux et est en position
de force pour poursuivre son
leadership dans l’industrie. Je
suis impatient de diriger Access
Bank pour les années à venir et
d’aider à la rendre encore plus
forte qu’elle ne l’est aujourd’hui.
Je tiens à remercier le Conseil
d’Administration pour son appui
solide dans la gestion de cette
grande institution. J’ai hâte de
rencontrer nos employés, nos
clients et nos actionnaires à
travers différents forums dans les
semaines et mois à venir.»
M. Herbert WIGWE a servi
comme Directeur Exécutif en
charge du Corporate Banking au
sein de la Guaranty Trust Bank
De gauche à droite: Le Directeur Général Adjoint du Groupe Access Bank, Herbert WIGWE avec le Directeur Général du Groupe,
Aigboje AIG-IMOUKHUEDE et le Président du Conseil d’Administration d’Access Bank Plc, Gbenga OYEBODE.
Aigboje AIG-IMOUKHUEDE, Directeur Général du Groupe Access Bank.
Plc. En 2002, il a démissionné
pour rejoindre M. Aigboje AIGIMOUKHUEDE et l’aider à
transformer Access Bank Plc
en tant que Directeur Général
Adjoint du Groupe. Herbert est
un ancien élève de Harvard
Business School, et membre
de l’Institut des Comptables
Agréés du Nigéria (ICAN).
Il détient également une
maîtrise en Banque et Finance
Internationale de l’université
College of North Wales et une
maîtrise en Economie Financière
de l’Université de Londres
respectivement.
À propos d’Access Bank
Access Bank Plc est une banque
commerciale opérant à travers
un réseau de 348 agences et
points de service situés dans
les grands centres à travers le
Nigeria, l’Afrique Sub-saharienne
et le Royaume-Uni. Cotée à la
Bourse du Nigéria depuis 1998,
la Banque sert ses différents
marchés à travers 5 secteurs
d’activités: Institutionnel,
Commercial, Banque de
Détail, Opérations et Marchés
Financiers.
La Banque a plus de 800.000
actionnaires, dont plusieurs
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1237 | PAGE 3.
investisseurs institutionnels
Nigérians et internationaux
et a connu ce qui est
sans aucun doute la plus
remarquable trajectoire de
croissance bancaire en
Afrique au cours des onze
dernières années. Access
Bank Plc compte parmi
les 15 premières banques
d’Afrique en termes d’Actifs
et en termes de Capital.
Dans sa stratégie de
croissance continue, Access
Bank intègre la bonne
gouvernance dans ses
opérations.
La Banque s’efforce de
réaliser une croissance
économique pérenne voulue
rentable, écologiquement
responsable et socialement
pertinente.
Pour plus d’informations,
visitez www.accessbankplc.
com
OU CONTACTER:
Monsieur Blaise MASTAKY
Responsable de la Banque
de Détail, Qualité et
Communication
E-mail: blaise.mastaky@
accessbankplc.com
Téléphone: +243812222116.
Crise, le grand retour
des fondamentaux
la une du soft |
(suite de la page 2).
gée. Ce facteur ajouté
à la fin de la bipolarité
Est-Ouest et du changement des acteurs étatiques (la Tanzanie qui
avait à l’interne réussi
le test démocratique, a
imposé son leadership
en Afrique Orientale, en
Ouganda et au Rwanda)
accélérait l’écroulement
du régime zaïrois. De
là, l’accueil que la Capitale réserva à la rébellion de l’AFDL.
La rébellion du RCD
qui suit l’AFDL fait
face au rejet, tout
comme ses tentacules
KML-Mbusa-Wamba
dia Wamba, NationalLumbala, etc.). Avec
en première ligne des
troupes rwandaises, sa
tentative de s’emparer à
la Tsahal (Tsva Hagana
LeIsrael, l’Armée de
défense d’Israël ) de la
Capitale Kinshasa se
heurte à une opposition
populaire mobilisée et
décidée.
Face à la terreur, c’est
au peuple de Kinshasa de s’assumer avec
héroïsme faisant battre
en retraite l’envahisseur. S’en suivirent des
palabres, l’assassinat
du Chef de l’état le
16 janvier 2001 dans
son bureau de travail,
l’épilogue sud-africain
du dialogue de Sun
City en 2002, le partage
du pouvoir (le fameux
1+4), l’intégration des
armées, le défi électoral,
etc.
Le Congo s’espère sorti
de son trou. C’est sans
compter avec le même
Rwanda. Aux RCD
(Goma, Mbusa, Lumbala, etc.) vont succéder
des Jules Mutebutsi, des
Laurent Nkunda, des
Thomas Lubanga Dyilo,
des CNDP, des UPC,
des Maï-Maï, etc. Il y
eut Goma et sa conférence sur la paix et la
sécurité dans les Kivu.
Vint le M23!
Face au besoin sécuritaire légitime du régime
de Kigali présenté comme une question vitale,
insatisfait ou trahi par
d’anciens alliés, Kigali montait une énième
rébellion, désignait un
faire-valoir congolais.
Toujours le même mode
opératoire.
Après Ernest Wamba
dia Wamba, Arthur
Z’Ahidi Ngoma, Vincent de Paul Lunda
Bululu, émile Ilunga
Kalambo, Adolphe
Onosumba Yemba,
Azarias Ruberwa
Manywa, etc., au
tour de Mutebutsi,
Nkunda(Batware),
Bosco Ntaganda,
Jean-Marie Runiga,
Sultani Makenga, Bertrand Bisimwa. Parmi
eux, nombre furent de
toutes les rébellions:
Nkunda(Batware), Ntaganda, Runiga, Maken-
ga, Bisimwa qui avaient
assumé des rôles plus
ou moins importants.
Oubliés et abandonnés
dans les Kivu quand
d’autres se précipitèrent
à la mangeoire à Kinshasa, ils attendaient leur
tour, convaincus que
le jeu était loin d’avoir
pris fin. Comme leurs
devanciers, ils recevront
armes, bagages, soldats,
instructeurs. Oubliant
qu’il y a un temps pour
tout, que le monde
évolue, que les acteurs
étatiques changent.
à Londres, Tony Blair
a fait place à David
William Donald Cameron; à Washington,
William Jefferson
Clinton a pris congé
des affaires. Au tour
de Barack Obama, fils
d’étudiant kenyan,
qui parle le Swahili
tanzanien. Signe de sa
parfaite connaissance
sociologique des enjeux africains. Qui plus,
accomplit son deuxième
et dernier mandat...
Or, cela est connu de
tous les spécialistes des
Relations internationales. C’est lors de leur
second mandat que les
présidents américains
font le plus souvent
preuve d’audace et
d’autorité dans leur
politique étrangère et
s’emploient à marquer
leur passage à la Maison Blanche. Guère
soucieux de réélection,
ils sont poussés par
la seule volonté de
marquer l’Histoire, en
laissant une trace indélébile.
demandes de
légitimation.
Les Rwandais
n’auraient pas intégré
cette donne. Aveuglés
par l’abominable génocide présenté comme un
fonds de commerce, ils
se croyaient exonérés.
Maîtres dans l’art de
l’esquive, ils mettaient
en avant une efficacité
économique factice sans
volume.
Au plus fort de la
confrontation armée
avec le RCD et ses
alliés rwandais et
ougandais, LaurentDésiré Kabila avait
prophétiquement prédit
une guerre du Congo
longue. Sans douter du
camp d’où viendrait la
victoire.
Comme le RCD, comme l’UPC, comme le
CNDP, comme d’autres
innombrables groupes armés, le M23 ne
pouvait avoir la chance
de l’emporter face à la
détermination du Congo
de s’assumer en refusant d’accepter de se
laisser tailler des croupières.
Ce pays est comme un
ballon qui s’ouvre, vous
enferme et vous brise.
La rébellion de trop a
été vaincue, plombée
par une impopularité et
une illégitimité d’ADN.
S’il tente maladroitement de récupérer
le discours kinois de
connivence (Tshisekedi,
mal gouvernance, élections truquées, Lumbala
du même RCD, etc.), il
cherche à ne pas périr
trop tôt mais cela ne lui
fait pas gagner un millimètre de popularité. Les
accusations qui pleuvent sur les atrocités qui
se commettent dans son
morceau de territoire
réduit désormais dramatiquement à une portion
congrue avec la montée
en puissance de l’armée nationale (Le Soft
International, n°1236,
éd. vendredi 19 juillet
2013) et la concentration dans la région des
forces internationales,
des meurtres, des exécutions extra-judiciaires
massives, des recrutements forcés et
des détentions illégales
de civils, y compris des
enfants, ne sauraient
être pour consolider sa
position de négociation.
Déjà, la rébellion paraît
avoir disparu des écrans
de télévision et des
ondes de radio périphériques.
Lors des années RCD,
alors que le mouvement rebelle régnait en
maître absolu à Goma,
tout analyste savait que
le RCD avait beau être
expurgé de tous ceux
d’ailleurs, cela n’aurait
pas fait gagner un
centimètre de popularité
au mouvement rebelle.
Transformée en parti
politique, l’ex-rébellion
ne dispose d’aucun élu
démocratique et vit son
déclin. Broyée, elle ne
remue plus...
à Kinshasa, l’opposition réclame le dialogue, en réalité, elle
réclame une CNS-bis
qui dépouillerait le Président de la République
de tout pouvoir.
Elle mise sur l’«illégitimité du régime issu des
élections du 28 novembre 2011». Un discours
repris du mouvement
rebelle 23. Qui fut une
demande de reconnaissance-légitimation. Le
M23 dont on voit l’essence et le type...
Hormis une procédure
vite vidée en Cour Suprême de Justice, l’opposition n’avait jamais
contesté les scrutins du
pasteur Daniel Ngoy
Mulunda.
Une dépêche de l’Afp
datée du 17 décembre
2011 à 14h53’ atteste:
«Le calme règne après
la réélection de Joseph
Kabila».
Après l’annonce de
la Cour suprême, la
France a «pris note»
de la victoire du président Kabila (48,95%
des suffrages) devant
dix autres candidats,
dont l’opposant de 78
ans étienne Tshisekedi
(32,33%) arrivé deuxième. Elle appelait «au
calme et au dialogue»
Trois jours plus tard, le
20 décembre, jour de
l’investiture du président élu, au tour de la
Belgique de s’exprimer.
L’ambassadeur Dominique Struye de Swielande, le dit au Soft
International.
«La Belgique reconnaît
les élections, reconnaît les résultats des
élections malgré les
déficiences constatées
et la Belgique souhaite
poursuivre sa collaboration avec le Gouvernement congolais».
Sur Tshisekedi, le diplomate était, le moins
que l’on puisse dire,
limpide.
«Je lui dis de devenir
membre d’une opposition constructive pour
le bien-être du Congo.
Dans toute démocratie, l’opposition a un
rôle à jouer et il est à
souhaiter qu’elle soit
une opposition critique
veillant au bien-être
de tous les Congolais»
(n°1144 daté 21 décembre 2011). Vinrent les
félicitations du Premier
ministre Elio Di Rupo
au président Kabila.
Deux mois plus tard,
le 16 février 2012, les
états-Unis rejoignaient
Paris et Bruxelles.
«La position des étatsUnis est claire: nous
reconnaissons Joseph
Kabila comme président
de la République démocratique du Congo pour
les cinq années à venir»,
déclarait l’ambassadeur
James Entwistle.
Ajoutant: «Nous espérons que les irrégularités constatées le 28
novembre 2011 seront
évitées aux prochaines
élections provinciales,
locales et autres».
Si la secrétaire d’état
Hillary Clinton a regretté que la Cour Suprême de Justice n’ait
pas évalué «pleinement
les nombreux rapports
faisant état d’irrégularités», elle n’avait nullement douté de la victoire de Joseph Kabila.
«Il n’est toujours pas
clair si les irrégularités
ont été suffisantes pour
changer le résultat de
l’élection», avait-elle
très clairement déclaré.
Entre-temps, Tshisekedi s’est autoproclamé
«président élu» - rien de
bien nouveau! - disant
avoir cessé d’être opposant.
Au tout début de cette
guerre, le Chef de l’état
a offert trois voies de
sortie de crise: diplomatique, militaire, politique. Les deux premières
paraissent désormais lui
sourire pleinement.
Les États-Unis ont rallié
la position tanzanienne
qui consiste à appeler
au déploiement d’une
stratégie globale de règlement de la crise des
grands lacs.
Si Kinshasa doit dialoguer avec son opposition armée, l’Ouganda
doit faire de même avec
la sienne - les ADF
(Allied Democratic
Forces)-NALU - tout
comme le Rwanda
devrait être encouragé à
parler avec ses FDLR.
Quand la crise affecte
toute la sous-région,
quel sens aura un règlement politique limité au
seul Congo? à l’heure
de l’évaluation de
l’accord-cadre d’AddisAbeba, l’équation doit
être posée clairement.
Reste ce dialogue
congolo-congolais que
le Chef de l’état a annoncé à ses compatriotes et qui pourrait être
un gros malentendu.
Dès le jour de son
investiture, Kabila a
affirmé qu’il acceptait
de travailler avec tous
ses compatriotes qui
avaient «la passion du
Congo». Depuis, il n’a
fait que confirmer cette
ligne. Au Gouvernement siègent des ethnies
et des communautés qui
restent de réelles forces
dans le pays, dont celles
qui s’entre-déchirent
au Kivu, mais aussi
des membres des partis
d’opposition.
Cela donne une plus
large assise à l’Exécutif. Faut-il faire plus?
Kabila ne paraissait pas
y voir un inconvénient
si cela permet une plus
grande cohésion nationale recherchée.
à demi-mots, le ministres des Affaires
étrangères Raymond
Tshibanda l’a déclaré
à une réunion de haut
niveau à New York face
au secrétaire d’état
américain John Kerry.
Mais si dialogue va de
pair avec démocratie et
vice-versa, il faut savoir
jusqu’où il faut aller
plus loin sans parjure...
Bongo préféré à
Laurent Kabila.
Tel le débat sur la médiation (ou la facilitation) internationale.
Sous Mobutu, un certain Abdoulaye Wade
médiateur, avait été
éconduit par Tshisekedi
avant que celui qui devint plus tard président
du Sénégal ne déclare
qu’il avait trouvé au
Zaïre «l’opposition la
plus bête au monde».
L’opposition réclame
désormais le président
Denis Sassou Nguesso.
Kabila n’y verrait aucun
mal.
Il a fait des déplacements à Brazzaville et
montré ses meilleures
dispositions.
Lors de la crise de Brazzaville, quand des bombes brazzavilloises sont
lâchées sur Kinshasa
pour l’inviter à entrer en
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1237 | PAGE 4.
guerre, Laurent-Désiré
Kabila offre sa médiation dans une crise
brazza-brazzavilloise.
Ce fut El Hadj Omar
Bongo Ondimba du Gabon qui lui fut préféré...
Ce conflit «a suscité
deux offres de médiation concurrentes: l’une
plus ancienne et devenue réalité, celle du président gabonais Omar
Bongo; l’autre tardive
et restée au stade de
l’énonciation, proposée
par le président Kabila
de la RDC» (Ordre et
désordre en Afrique).
Réciprocité, respect,
dignité sont sacro-saints
en diplomatie...
Sur la médiation, il
n’est pas sans intérêt de
faire part de sa théorie
et des risques que l’opération comporte.
«Les relations de
concurrence s’avèrent
d’autant plus intenses
que la résolution des
conflits est porteuse
d’enjeux de domination. La résolution
des conflits marque,
d’une certaine façon,
le leadership des acteurs de l’ordre sur les
belligérants. Dans un
contexte social international structuré par
la paix comme modèle
de conduite collective,
l’implication d’un
acteur dans la résolution
des conflits lui confère
un avantage symbolique ou un bénéfice de
«gardien des normes»
de l’éthique des relations internationales.
Face aux parties belligérantes, le médiateur
se trouve ainsi placé
dans une posture qui
les transcende (cfr. les
exemples de Bongo
vis-à-vis de Lissouba
et de Sassou Nguesso,
de Mandela vis-à-vis
de Mobutu et de Kabila
lors de la crise zaïroise,
de Toumani Touré en
Centrafrique). C’est là
une conséquence, mais
aussi peut-être une
source de la médiation
(...). La résolution des
conflits devient ainsi
révélatrice des positions
de force dans des situations concrètes. La crise
zaïroise, au moment
des négociations entre
les parties au conflit, a
eu pour effet d’afficher
la montée en puissance
de l’Afrique du Sud et
des états-Unis, dans un
contexte de redéfinition
de l’influence de la
France. La régulation
des conflits apparaît
donc comme relevant
d’un champ complexe
déterminé par les politiques de puissance dans
une certaine mesure»
(des mêmes auteurs).
Prof. Tryphon
Kin-kiey Mulumba n
Dr. en Science
Politique, Spécialiste en
Communication
politique, Université
de Paris-Sorbonne.
Les
mots clé |
«Un dialogue
constructif est essentiel pour affronter le
temps présent. Entre
l’indifférence égoïste
et la protestation violente, il y a une option
toujours possible: le
dialogue. Le dialogue
entre les générations,
le dialogue avec le
peuple, la capacité de
donner et de recevoir, en demeurant
ouverts à la vérité (...)
à certains moments,
nous perdons des gens
parce qu’ils ne comprennent pas ce que
nous disons, parce que
nous avons oublié le
langage de la simplicité et faisons preuve
d’un intellectualisme
qui leur est étranger.
Nous ne pouvons pas
rester enfermés dans
nos paroisses, dans
nos communautés,
alors que tant de gens
attendent l’évangile.
Ce n’est pas simplement ouvrir la porte
pour accueillir, mais
c’est sortir par la porte
pour chercher et rencontrer les gens. Nous
devons penser avec
courage aux besoins
pastoraux en partant
de la périphérie, en
partant de ceux qui
sont les plus éloignés,
de ceux qui d’habitude
ne fréquentent pas les
paroisses (...). C’est
dans les «favelas»,
dans les «cantegriles»,
dans les «villas miseria», que l’on doit aller
chercher et servir le
Christ».
(Le Souverain Pontife,
François, JMJ, Rio
de Janeiro, 27 juillet
2013).
«J’ai commencé à
travailler à l’âge de
5 ans. Mais souvent,
je préférais aller
m’amuser ou voir un
film et je n’allais pas
travailler. Dans ces
cas-là, mon beau-père
me battait et ma mère
aussi. Un jour, alors
que j’étais livreur de
thé, j’ai laissé tomber
mon plateau et tous les
verres se sont brisés.
Je me suis dit: où que
j’aille, à la maison,
chez mon patron,
chez les clients à qui
je devais apporter le
thé, où que j’aille, je
serai battu. Je me suis
enfui et j’ai commencé
à vivre dans les gares
de Bombay (...). Le
vrai danger, c’est la
nuit. Les enfants des
rues sont des proies
faciles. Au début, on
ne sait pas où aller, ce
qu’on doit ou ne doit
pas faire. On observe
d’autres enfants, des
«habitués» et on
essaye de les imiter.
Les parents ne réfléchissent pas. Ils n’ont
pas de quoi s’occuper
d’eux-mêmes et ils
font des enfants dont
ils ne pourront pas
prendre soin. Il y a tellement d’enfants dans
les rues qu’il faudrait
d’abord penser à les
adopter».
(Amin Sheikh,
un ancien enfant des
rues de Bombay).
Une énième rodomontade du M23 Les
mots clé |
l’actus |
L
es groupes
armés
du NordKivu, et
notamment les rebelles du
Mouvement du 23Mars, avaient jusqu’à
jeudi 1er août 16
heures (heure locale),
pour déposer les armes ou abandonner
le périmètre de sécurité dressé autour de
la ville de Goma et
ses environs. Face à
l’ultimatum lancé par
l’ONU, qui menace de
mener l’assaut contre
ces groupes, à l’aide
de sa brigade d’intervention formée de
bataillons africains
(sud-africains, tanzaniens et namibiens),
Bertrand Bisimwa,
un juriste et nouveau
président du M23, a
affirmé mercredi 31
juillet sur Rfi que ses
troupes ne bougeront
pas de ses posiitions et
que son mouvement
se défendra. Bertrand
Bisimwa! Combien de
fois n’avons-nous pas
entendu ces derniers
temps pareille incartade ou rodomontade?
refugé
dans un trou.
Même Saddam Hussein s’en était permis
avant de trouver
refuge dans un trou
de rat! Sans compter Muammar Kadhafi qui avait séjourné
longtemps dans un
tunnel, abandonnant
ses fastes châteaux!
Son prédecesseur
Jean-Marie Runiga, a
eu la vie sauve provisoirement en passant
la frontière... rwandaise! Ou Bisimwa se
fera déloger par les
forces onsusiennes
ou il recevra ordre
impératif de Kigali avec éventuellement
présence sur place
du Rwandese Chief
of Staff de la Rwandese Defence Forces
pour s’en assurer - de
désarmer. Le même
mode opératoire...
Il se trouve que c’est
pour la toute première
fois que cette nouvelle
brigade d’intervention de l’ONU va être
utilisée dans les combats afin de venir en
aide aux FARDC, afin
d'instaurer une «zone
de sécurité» au cheflieu du Nord Kivu.
C'est ce qu'a annoncé
la Monusco mardi 30
juillet. C’est aussi la
première fois, depuis
son déploiement en
mai dernier, que cette
brigade se préparerait
à intervenir contre les
groupes armés.
Cela faisait des semaines que les populations
et les élus du Nord-Kivu attendaient ce geste
fort de la brigade. La
création d’un périmètre de sécurité autour
de la capitale régionale - jusqu’à la ville de
Saké - est la première
décision d’envergure.
Jusqu’à présent,
cette brigade avait
pris connaissance du
terrain et commencé à
sécuriser Goma. 2.000
hommes (sur 3.000
au total qui devront
constituer la brigade)
sont déjà sur place. Ils
ont sécurisé le périmètre de l’aéroport et
déployé des patrouilles
mobiles en ville ainsi
que sur les collines de
Munigi.
d’atteindre la ligne de
front avec leurs munitions. Selon ce témoin,
la population est alors
intervenue: jetant des
pierres en direction de
la Monusco, elle a fini
par ouvrir la route aux
forces gouvernementales. D’après ce collègue,
tout semble indiquer
que la Monusco, suivant
en cela l’avis de Mary
Robinson, l’enviyée
spéciale de l’ONU dans
les Grands Lacs, souhaiterait que les négociations de Kampala
puissent se poursuivre,
afin de trouver une
solution de compromis qui passerait vraisemblablement par la
réintégration d’éléments
du M23 dans le camp
gouvernemental. Les
FARDC, peu soucieux
de «remettre le ver dans
le fruit» et de s’exposer
à de nouvelles mutineries, ne l’entendent pas
ainsi et la population
du Nord Kivu encore
moins, car elle souhaiterait qu’il soit mis fin
définitivement au cycle
des «négociations réintégrations rebellions».
La population locale encourage l’armée sur la
ligne de front et assure
qu’elle mènera la guerre
«Une menace
pour les civils».
La création de ce
périmètre de sécurité
est aussi, sans doute,
la première étape
stratégique d’une
reconquête zone par
zone du Nord-Kivu.
Elle s’accompagne
d’un ultimatum aux
groupes armés qui se
trouvent à l’intérieur
du périmètre et qui
vise, en premier, les
rebelles du M23 dont
certains sont basés à
10 km de Goma, dans
la localité de Kibati. à
l’expiration de l’ultimatum, «ils seront
considérés comme une
menace pour les civils
et la Monusco prendra toutes les mesures
nécessaires pour les
désarmer, y compris
l’usage de la force, en
accord avec son mandat et les règles qui
entourent son action»,
dit le communiqué des
Nations unies.
La brigade d’intervention, composée de
soldats sud-africains,
tanzaniens et malawites, est dotée d’un
mandat particulièrement robuste puisque sa mission est de
neutraliser les groupes
armés du Nord-Kivu.
à l’expiration de
l’ultimatum, on saura
si elle a les moyens de
ses ambitions. Pour
l’heure, le M23 a annoncé qu’il ne quitterait pas ses positions
et a promis de riposter
en cas d’attaque.
Les rebelles du M23
ont estimé se trouver sur des positions
fixées et acceptées par
les chefs d’état de la
conférence des Grands
Lacs, le 24 novembre
2012. Ils affirment
qu’ils se défendront
s’ils sont attaqués sur
leurs positions.
«Nous sommes dans
nos positions, nous y
resterons. Nous nous
défendrons contre tous
ceux qui tenteront de
nous faire partir de
force», a déclaré Bertrand Bisimwa, avant
d’ajouter: «Nous refusons d’attaquer qui
que ce soit parce que
nous restons convaincus que la solution à
la crise actuelle n’est
pas militaire. Elle ne
sera jamais militaire
parce que le conflit est
politique». «Si la brigade monte dans des
discours de velléités
guerrières, cela sert à
la stratégie du gouvernement», dit-il.
elle-même… Quitte
alors à se faire qualifier
de «Mai Mai» par la
Monusco. Rappelons
que, dans la tradition
congolaise, les Mai Mai
sont d’abord des forces
d’auto défense locales,
qui ont quelque peine à
comprendre la logique
des états et plus encore
celle des complicités
internationales…
à quel jeu joue donc la Monusco?
C
’est un cri
de rage qui
nous arrive depuis
Goma: un
journaliste local a assisté à Munigi à l’offensive des FARDC contre
le bastion du M23. Il a
vu, de ses yeux, la Monusco en train de bloquer la route aux FARDC avec leurs chars
pour empêcher les chars
Un activiste flamand Ronald Van den Bogaert,
proche de Tshisekedi, est jeté en prison à Anvers
U
n Belge flamand,
ami d’étienne
Tshisekedi,
connu durant les années
80 pour son hostilité
contre le régime Mobutu et son soutien au parti
d’opposition UDPS,
Ronald Van den Bogaert, croupit à la prison
d’Anvers où le molosse
s’estime maltraité et
aurait fait un début de
dépression.
Ce n’est pas sa première fois qu’il fait
la prison: il avait déjà
séjourné dans les geôles
de Mobutu, à Makala
à Kinshasa en 1985 et
n’avait été libéré que
sous la pression du Roi
Baudouin 1er et du
gouvernement belge de
l’époque.
Le 18 juillet 1985,
il est arrêté à sa descente d’avion à N’Djili,
porteur d’un dossier de
coupures de presse sur
la situation générale au
Zaïre et de documents
films contenant des
messages du professeur
Dikonda wa Lumanyisha, alors représentant de l’UDPS en
Belgique. Condamné
à une peine de dix ans,
RVDB retrouva l’air
libre après avoir tout de
même écopé six mois
ferme. L’homme était
alors une figure connue
L’une des rares photos de RVDB. capture rtbf.
du parti socialiste
n’ignorait rien des déflamand (Socialistische
fauts de Tshisekedi, Van
Partij) féroce à Mobutu
den Bogaert le soutint
et avait travaillé comme toujours avec passion,
fonctionnaire au Parlese montrant de plus en
ment.
plus intolérant avec tous
ceux qui ne partageaient
aucune larme.
pas ses opinions.
Il fut la terreur des perAvec zèle et méthode, il
sonnalités et fonctionpratiqua longtemps une
naires du Zaïre et usant
«revue de presse» assez
de menaces téléphonipersonnelle, noyant les
ques voire physiques, se journaux de sa prose
rendant au domicile de
voire de ses invectives.
ses «proies». La surêté
En septembre 2011,
de l’état belge avait été
l’Anversois provoqua
souvent alertée et s’était un incident lors d’une
occupée de l’activiste.
audience le 2 septembre
Le Zaïre et le Congo,
à La Haye au procès le
ont toujours été le com- procureur Luis Morenobat de sa vie et, défenOcampo contre Jeandant, avec la même pas- Pierre Bemba Gombo.
sion aveugle, étienne
Quand un des avocats
Tshisekedi, il s’opposa
des «victimes» prend
à Laurent-Désiré Kabila la parole, il se lève, dépuis surtout à son fils
ployant une banderole.
Joseph Kabila Kabange, «This is a big joke!»
dénonçant avec virulen- (Ceci est une blague!».
ce fraudes et corruption Maîtrisé et évacué par
des régimes. Même s’il
des agents de sécurité,
il lance ces mots: «Cet
homme {Jean-Pierre
Bemba} n’a rien à faire
ici. Sa place se trouve
au Congo». En novembre 1998, quand le président Laurent-Désiré
Kabila se rend à Bruxelles pour sa première
visite de travail, en
compagnie d’un groupe
de militants du MNC-L
(dont un certain JeanClaude Ndjakanyi),
RVDB s’introduit dans
la cour du palais royal
qui abritent les bureaux
du Roi. Devant des
caméras, les militants
du MNC-L constitués
en «commando» ont le
temps de déployer des
banderoles portant des
slogans hostiles à la
visite du Chef de l’état.
Son arrestation à Anvers est liée au fait
que l’activiste se serait
adressé en termes déplaisants à la police de
la métropole flamande
et, selon son avocat,
aurait été visé par des
plaintes pour calomnie.
Personnalité décrite
comme «bipolaire», peu
de journalistes verseront
une larme sur son sort,
pas le Soft International
qui connaît le Flamand
qui pourrait profiter de
son passage en maison
de correction...
avec Colette Braeckman n
Un texto
fait jaser
U
n texto - moyen
désormais rapide de communication - adressé aux
membres du Gouvernement a fait jaser les
salons de la ville mercredi 30 août faisant
le lendemain la une
de journaux parus le
matin. Adressée par le
Secrétaire général du
Gouvernement, Xavier
Bonane Ya Nganzi, la
petite missive priait
tous les membres du
Gouvernement d’arrêter toute mission et de
regagner Kinshasa
«au plus tard mercredi
31 juillet», de surseoir
«les missions correspondantes à la période
susvisée» afin d’assister à une réunion «de
la plus haute importance» que préside
le Chef de l’état le
vendredi 2 août.
L’ordre du jour de la
réunion n’étant pas
communiqué, chacun
y est allé de son commentaire. Si un tabloïd
parle d’«état d’alerte
dans les états-majors
des partis politiques»
et «de veillée d’armes» dans les partis
politiques disposant
de membres au sein
du Gouvernement, un
autre reste plus professionnel, se limitant à
donner l’info: «Kabila
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1237 | PAGE 5.
Colette Braeckman n
convoque ses ministres
en urgence». D’écrire:
«Un caractère urgent
qui a donné lieu à
des interprétations
dans des sens divers.
Certains y ont vu les
prémisses d’un remaniement, d’autres
l’ont lié à l’imminence
des concertations (...)
où il sera question
d’un recadrage, d’une
sorte de réarmement»
(CongoNews). Un
autre parle de «panique dans les rangs des
ministres». «Devinette:
lorsque deux ministres
se rencontrent, de quoi
parlent-ils? Réponse:
de cette «alerte couperet» (...), une inquiétude qui tenaille tous
les membres du Gouvernement. Y aurait-il
un remaniement voire
un chamboulement en
vue?» (Forum des As).
Le secret politique
étant généralement
bien gardé quand il
y va des affaires de
l’état, la réponse
était attendue dans la
journée. Reste que la
Rtnc s’est léchée les
babines, l’audience de
ses programmes ayant
fait un pic aux jt. Il
existe une explication
sociologique que des
chercheurs devraient
fournir...
alunga mbuwa n
«La journée du 1er
août est dédiée aux
morts et aux parents.
Dans l’avant-midi, on
se souvient de ceux
qui nous ont quittés en se rendant au
cimetière tandis que,
dans l’après-midi,
les parents s’occupent de leur famille.
Une journée déclarée
chômée et payée sur
l’ensemble du pays.Il
y a tout de même un
hic: demander aux parents de prendre soin
de leurs familles, cela
renvoie à les inviter,
au-delà de la date du
1er août, à penser à
la rentrée scolaire qui
pointe à l’horizon avec
tout le cauchemar et
tout ce qu’elle représente pour ceux qui
pensent qu’ils ne sont
pas payés comme il se
devait. Car, la préparation de la rentrée
scolaire en RDC est
synonyme d’un cassetête pour les parents. Il
ne suffit pas seulement
d’acheter des cartables
et autres objets classiques pour se croire à
l’abri pendant un bon
bout de temps, mais
il faut surtout le faire
tout en s’occupant
de tous les besoins
primaires de la maison. Ce qui, au bout
du compte, provoque
alors des maux de tête
chez tous ceux qui ne
semblent avoir commis qu’un seul péché,
celui d’avoir surtout
opté pour l’appellation
«parents». Dès que
le mois de juillet se
termine, c’est le début
du cauchemar».
(Forum des As,
31 juillet 2013).
Face à l’épidémie
de rougeole qui se
propage dans la zone
de santé de Nizi, à
environ 25 km de
Bunia, l’organisation
médicale humanitaire
Médecins Sans Frontières (MSF) a ouvert
un projet d’urgence
pour garantir la prise
en charge des malades,
et prévoit de vacciner
près de 45.000 enfants
âgés de 6 mois à 10
ans dans toutes les
aires de santé de la
zone. Depuis début
mai, le nombre de cas
de rougeole monte en
flèche à Nizi. Plus de
500 cas ont été recensés, dont près des trois
quart au cours du mois
de juillet. Une vingtaine d’enfants atteints
de rougeole souffrant
de complications médicales sont actuellement hospitalisés dans
une unité d’isolement
à l’Hôpital Général de
Référence, alors que
les cas simples sont
pris en charge gratuitement dans les centres
de santé, appuyés par
MSF en médicaments
et matériel médical.
MSF a déployé des
équipes pour renforcer
les capacités de prise
en charge des structures de santé débordées.
(La Tempête des
Tropiques,
31 juillet 2013).
les couloirs de la passion et du crime |
Ministres et mandataires publics en ligne
de mire du régulateur des marchés publics
P
rès de 60%
des dépenses
de l’état sont
consacrées aux
marchés publics. Il ne
s’agit pas seulement
de la construction
d’ouvrages (routes,
ponts, écoles,
hôpitaux) mais aussi
de la fourniture
des matériels et
de la réalisation
de différentes
études préalables à
l’exécution de divers
travaux.
Mais dans le secteur,
l’ordre peine à s’installer
en dépit d’une nouvelle
loi mise en route il y a
trois ans. D’autant que
le gré à gré, a, hélas, été
reconduit dans le nouveau
code de passation des
marchés publics.
Dans la pratique, tout
porte croire qu’avant la
loi n°10/010 du 27 avril
2010 relative aux marchés
publics c’est comme
avant la loi n°10/010 du
27 avril 2010, la formule
est trop célèbre. Les
agences du gouvernement
muées en établissement
public, BCECO, UCOP,
COPIREP, etc., en font
toujours à leur tête.
L’Autorité de régulation
des marchés publics peine
à se faire respecter. Le 30
juillet 2013, le ministère
de la Fonction publique
sera fixé sur le contentieux
qui l’oppose à l’entreprise
Hologram au sujet d’un
marché d’acquisition
des équipements
informatiques.
des affaires qui
n’en finissent pas.
Le CRD, Comité de
règlement des différends
de l’Autorité de régulation
des marchés publics,
a rejeté la plainte de
la Société générale de
surveillance, SGS, une
firme suisse, contre
Jean-Paul Nemoyato, le
ministère de l’économie
et Commerce extérieur.
Mais les motivations
du CDR ne sont pas
sans susciter doutes
et inquiétudes sur la
neutralité de l’ARMP.
Déjà, la FEC, principal
patronat demeure plutôt
circonspecte.
Dans sa décision avant
dire droit n°006/13/
ARMP/CDR du 11
juillet 2013, le Comité de
règlement des différends
de l’Autorité de régulation
des marchés publics a
statué sur le recours de
la société Hologram
Identification Services
contestant la décision
d’attribution du marché
relatif à l’acquisition
des équipements
informatiques et logiciel
du Data Center.
Cette affaire oppose la
société Hologram IS au
ministère de la Fonction
publique. Le Comité de
règlement des différends
statuant en commission
des litiges a, au regard
de la loi n°10/010 du 27
avril 2010 relative aux
marchés publics ainsi que
le Manuel de procédures
de la loi relative aux
marchés publics et partant
de l’avis technique et
juridique de la direction
générale de l’ARMP,
décidé de proroger le délai
de prononcé de la décision
de 15 jours ouvrables
supplémentaires depuis
le 13 juillet 2013. Autre
raison de ce report, sans
doute la principale. «C’est
pour permettre à trois
membres du CRD partis
en voyage d’études auprès
de l’ARMP-Sénégal,
et qui sont revenus en
RDC le 09 juillet 2013
de s’imprégner du
dossier», note l’Autorité
de régulation. L’ARMP
est encore à l’école de
l’apprentissage... Autre
affaire, autre ministère.
La plainte de la Société
générale de Surveillance
SA, droit suisse, contre le
ministère de l’économie
3 hectares
de Terrains
à vendre
à pas de géant le développement
arrive, c’est le moment
d’investir dans la pierre qui dure.
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l’Autorité Contractante a
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BIVAC B.V. à négocier
le contrat, avant la
proclamation des résultats
de la soumission. Se
considérant comme
lésée par cette invitation,
la société Générale de
Surveillance a saisi
l’Autorité Contractante
par sa lettre du 16 mai
2013 en recours gracieux
réceptionné le même
jour auprès de cette
dernière. L’ARMP, qui a
reçu en ampliation copie
de ce recours gracieux,
a rappelé par sa lettre
n° 647/ARMP/DREG/
CDREC/GBM/2013 du 22
mai 2013, adressée à SEM
le Ministre de l’économie
et Commerce, que celui-
ci est suspensif de la
procédure d’attribution.
L’Autorité contractante
n’ayant pas répondu dans
le délai légal de cinq jours
ouvrables au recours, la
requérante a saisi l’ARMP
en appel par sa lettre du
24 mai 2013 réceptionnée
le même jour. En vue de
procéder au traitement
du recours, l’ARMP a
demandé à l’Autorité
contractante de lui
transmettre son mémoire
en réponse par rapport
à cette réclamation. En
réponse, le ministère
de l’économie tout en
reconnaissant au recours
le caractère suspensif de la
procédure d’attribution tel
que prescrit par l’article
74 de la loi n°10/010 du
27 avril 2010 relative aux
marchés publics, estime
que cette suspension
est prématurée et ce,
conformément aux articles
104, 127, 154 et 155 du
décret 10/22 du 02 juin
2010 portant Manuel
de Procédures de la loi
relative aux marchés
publics. Chez Nemoyato,
l’on soutient en outre
que le recours devait
être introduit à dater de
l’avis d’attribution et
notification aux candidats
du rejet de leurs offres,
avec pour conséquence
qu’il est prématuré.
En outre, elle affirme
que l’exercice du droit
est subordonné à la
réalisation des étapes de
négociation, d’obtention
de non objection de la
DGCMP au procèsverbal de négociation
du contrat et du projet
de contrat et enfin de
publication de l’avis
d’attribution provisoire.
L’Autorité contractante
conclut que ces étapes
n’étant pas encore
réalisées, il est surprenant
que l’ARMP puisse
suspendre la procédure
d’attribution car la
réclamation de la
requérante ne remplit
nullement les conditions
de sa recevabilité. En
l’espèce, la réclamation
de la société SGS a
été introduite le 16 mai
2013 auprès du Ministère
de l’économie et du
Commerce. En l’absence
de réponse de ce dernier,
la SGS est venue en appel
auprès de l’ARMP en date
du 24 mai 2013.
Il ressort des éléments du
dossier à savoir la lettre
du 16 mai 2013 de la
Requérante adressée à
l’Autorité contractante
que: «(…)le comité de
coordination du guichet
unique a rendu public en
date du 10 mai 2013, la
décision de la commission
de passation des marchés
publics attribuant le
marché du guichet unique
intégral en République
Démocratique du Congo
à Bureau Veritas BIVAC
B.V.» Cette affirmation
est confortée par la
lettre n°978/CAB/MINECOP&COM/GLM/2013
du 28 mai 2013, laquelle
en son paragraphe 1
soutient que la procédure
se situe encore au niveau
de la négociation avec le
Bureau Veritas Bivac B.V.
en vue de la conclusion du
contrat.
cocontractants, dont la
Société Général Services,
de prendre toutes les
dispositions utiles pour
la mise en vigueur du
contrat endéans 15 jours,
soit au plus tard le 04
juillet 2012, date du début
d’exécution des opérations
de manutention. La
Société Général Services
s’y serait conformée en
engageant le personnel
nécessaire, installant ses
bureaux, sans préjudice
du respect des conditions
prévues dans l’appel
d’offres, notamment
la fourniture d’une
garantie bancaire, d’une
prise d’assurance etc.
Des frais auraient été engagés à l’effet d’être
prêt au 04 juillet 2012.
Alors qu’aux termes
des points 6.1 et 6.2
relatifs aux stipulations
particulières du contrat ;
lesquels prévoient que
seul le cas de force
majeure peut conduire à la
suspension du contrat et
en déterminer de manière
limitative et exclusive
les conditions, la SCTP,
sans apporter la preuve
de la survenance d’un
cas de force majeure ni
en déterminer la nature,
encore moins la durée, unilatéralement aurait décidé par sa lettre n°
1184/SCTP-DT/2012
du 28 juin 2012 de
suspendre l’exécution
du contrat, évoquant des
raisons administratives
au niveau du Conseil
d’Administration et ce,
malgré que la clause qui
prévoit que les parties
devraient toujours se
retrouver en concertation
en cas de problème.
Par sa lettre n° 046/
AG/GS/2012 du 15
août 2012, la société «
Général Services» a saisi
la SCTP afin de la voir
lever cette mesure. Par sa
correspondance n°1015/
CAB/MMF/2012 du 10
décembre 2012, la Société
«Général Services» a
rappelé la lettre précitée,
laquelle est demeurée sans
suite. Procédure. Voilà
qu’en date du 14 janvier
2013, la Société «Général
Services» saisit l’ARMP
pour solliciter son avis.
Le 21 janvier 2013, par
sa lettre référencée 067
ARMP/DG/DREG/
ACECE/JMK/2013, l’ARMP saisit la SCTP
de la réclamation de
la société «Général
Services», lui demandant
de lui communiquer
dans les cinq jours dès
réception de la précitée,
son mémoire en réponse
à la réclamation de
la Société «Général
Services» SPRL.
En réponse à cette
dernière, par sa lettre
du 29 janvier 2013,
réceptionnée le 07 février
2013, la SCTP transmet
le mémoire retraçant les
différentes péripéties de
ce dossier dans lequel elle
déclare qu’en 2008, un
contrat aurait été signé
entre la SCTP Sarl et
New Fort Services dans
le cadre de placement
et Gestion des dockers
aux ports de Matadi
et Boma. D’une durée
de trois ans, ce contrat
devrait arriver à terme
le 18 décembre 2011.
Qu’en vue de consolider
cette première expérience
de partenariat avec les
privés et répondre ainsi
aux exigences du code
ISPS, le DAO 16F018
a été lancé en janvier
2012. La consultation a
tourné autour d’une Short
list de cinq entreprises :
ECOGE, KATSHIN’S,
GROUP SERVICES,
GENERAL SERVICES
et NEW FORT. De toutes
ces entreprises, New
Fort n’avait pas souscrit
à la démarche. Suite à
sa requête introduite
auprès de l’ARMP et
sur instruction de cette
dernière, le marché a été
annulé. Qu’en mi-mars
2012, le contrat SCTPNEW FORT arrivait
à son terme, après la
prolongation de trois
mois. Afin d’éviter le
vide qu’aurait entraîné
l’arrêt des services, une
deuxième consultation
était envisagée de manière
urgente avec les mêmes
entreprises. Cette fois-
ci, New-Fort a pris part
à la démarche. Dans
l’optique d’ouvrir le
marché pour éviter le
monopole en retenant au
moins deux entreprises,
de corriger les faiblesses
du mode de facturation
par le passage de la
facturation homme/jour
à la tonne, d’Accroitre le
rendement portuaire. Le
processus de passation
de ce marché se serait
poursuivi normalement
et trois entreprises
auraient été retenues
au terme de l’analyse
des offres. Afin de
parachever le processus,
les contrats auraient
été transmis au Conseil
d’Administration pour
approbation au deuxième
trimestre 2012. Par sa
lettre du 15 mars 2013
adressée à la requérante,
l’Autorité Contractante
a informé celle-ci de la
décision N° D03/SB/
CA/2013 du 10 janvier
2013 annulant le contrat
n°16FO18/BIS/C relatif à la gestion et l’organisation
des opérations de la
sous-traitance de la
manutention par le
personnel « Dockers »
aux ports de Matadi et de
Boma. Y réagissant, la
partie requérante a saisi
l’ARMP par sa lettre sans
référence du 01 avril
2013 par laquelle elle
demande l’annulation de
la décision susvisée du
Conseil d’Administration
de la SCTP pour absence
de motivation et ce,
conformément à l’article
13 alinéa 2du décret
n°10/33 du 28 décembre
2010 fixant les modalités
d’approbations des
marchés publics et des
délégations de service
public.
L’ARMP déclare
recevable et fondé le
recours introduit
par la requérante et
constate que le Conseil
d’Administration de la
SCTP a commis un excès
de pouvoir et la décision
attaquée a été rendue hors
délai réglementaire de dix
jours calendaires.
POLD LEVI n
Sous-traitance aux ports, l’ex-ONATRA
condamné pour excès de pouvoir et tardiveté
L
’ARMP a
finalement
tranché l’affaire
enregistrée
sous le RP 004/REC/
CRD/ARMP inhérente
à la sous-traitance aux
ports de Boma et Matadi
dans laquelle la SCTP
ex-ONATRA se sera
emmêlée les pinceaux.
Par le biais de son
avocat conseil, la
Société «Général
Services» a saisi l’ARMP
par sa lettre n°0043/
CAB/MMF/2013 du 14
janvier 2013 à travers
laquelle elle a sollicité
son avis au sujet du
contrat n°16F01/Bis/C
relatif à la Gestion et
l’Organisation de la soustraitance des opérations
de manutention dans les
Ports Maritimes de Matadi
et de Boma, signé avec
la Société Commerciale
des Transports et des
Ports (SCTP). Dans
cette correspondance, la
requérante déclare que la
Société Commerciale des
Transports et des Ports
(SCTP) aurait retenu la
soumission de la Société
«Général Services»
par un premier appel
d’offres du 21 décembre
2011.Malheureusement,
ce marché n’a pu être
concrétisé parce que
jugé infructueux par
la lettre de la SCTP n°
0362/SCTP-DT/2012 du
08 mars 2012. Qu’un
deuxième appel d’offres
est lancé en date du 14
mars 2012 et la Société
Général Services souscrira
à nouveau. Cette foisci, le contrat nº16F018/
Bis/C sur l’organisation
de la sous-traitance des
opérations de manutention
dans les ports maritimes
de Matadi et Boma sera finalement signé entre
les deux parties le 19
juin 2012, date à laquelle
il est entré en vigueur
et ce, conformément à
son point 1.4.1. Que par
sa notification n° 1103/
SCTP-DT/2012 du 19
juin 2012 et ce, compte
tenu de l’urgence avancée,
la SCTP aurait donné
injonction à tous les
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1237 | PAGE 6.
PAL n
Dans la Capitale, le domaine
privé de l’état est inexistant
les couloirs de la passion et du crime |
L
es immeubles
relevant du
domaine privé
de l’état
sont derechef l’objet
des convoitises...
des rapines,
pour emprunter
l’expression de
cet agent du
Secrétariat général
de l’Urbanisme.
Comptabilisés à plus
de 300 dans le centre
des affaires de la
capitale, les biens
immeubles privés de
l’état n’étaient plus
qu’une centaine sous
le régime de Transition
dit «1+4». Depuis, l’on
n’en compte plus que
du bout de doigt.
Premier ministre, Antoine
Gizenga Fundji avait mis
en place une commission
- CRITE - en charge de
faire la lumière sur la
gestion des immeubles
relevant du domaine
privé de l’état. Après le
chaos créé par l’OBMA.
«Suffisait-il, renseignet-on à l’Urbanisme, que
l’ Office des biens mal
acquis désigne, souvent
en toute désinvolture,
un immeuble «bien
sans maître» pour que
le lendemain il soit
clôturé par des tôles et
réfectionné comme bien
privé d’un tel ou d’un
tel». Mais la commission
Gizenga, de l’avis de
Le centre des affaires de Kinshasa est dépourvu de certificat d’enregistrement. dr.
ce haut cadre PALU,
était redoutée par ceuxlà même qui étaient et
sont aux commandes de
l’état. Jamais appréciée,
elle sera étouffée. Face à
la léthargie de l’état, les
agents de l’Urbanisme ont
entrepris, à la Gombe et
à Limete, de mentionner,
à grand caractère rouge
ou noir, sur le mur parfois
sur la porte, souvent sans
grand soin esthétique,
une mise en garde:
propriété du ministère
de l’Urbanisme, ne peut
être vendu. C’est aussi
le branle-bas dans les
entreprises publiques dites
transformées depuis que
les fameux consultants
que recrute à tour de bras
le Comité de pilotage de
la réforme des entreprises
publiques pour ,
notamment, déterminer les
patrimoines immobiliers
de ces entreprises, se
complaisent - le terme
est de l’intersyndical de
l’ex-Office national des
transports, ONATRA,
désormais SCTP - à
contester le droit da
propriété de dites
entreprises sur différents
immeubles qu’elles
occupent pourtant
depuis des années. à
la SCTP, par exemple,
l’intersyndicale a
constitué une commission
dont la mission principale
a consisté à analyser le
rapport du consultant
Mutiri et de ses deux
collabos, des blancs…
étiquetés experts. Il
n’est point de doute ni
des réserves à émettre,
la Société commerciale
des transports et des
ports anciennement
Office national des
transports jadis Office
des transports congolais
est bel et bien, de l’avis
de l’intersyndicale de
l’entreprise, propriétaire
de tous ses biens
immeubles. La preuve?
Si Mutiri wa Bashara
la cherchait encore, les
mouvements syndicaux
de l’ex-Office, eux,
la tiennent, depuis
des lustres, de par la
volonté du Chef de
l’état…le PrésidentFondateur Mobutu Sese
Seko. Lors de la IIème
République, les volontés
du …Président-Fondateur,
aimait à rappeler feu
Sakombi Inongo, ont
force de loi. Et surtout
lorsqu’elles sont coulées
sur papiers. La mouvance
syndicale de l’ex-Office
national des transports est
parvenue à déterrer une
ordonnance-loi quasi
cinquantenaire! sériée
n° 68/127, nous a-t-on
laissé entendre, laquelle
portait notamment
sur l’exploitation des
transports au Congo.
Mobutu y précise, soutient
l’intersyndicale, que
l’état cède à l’Office,
aux conditions fixées
par le Président de la
République, la propriété
des bâtiments, des
installations, du matériel
et des approvisionnements
relevant des services
dont il assumera
l’exploitation…
L’Office ne pourra,
sans l’autorisation du
ministre chargé des
Transports, aliéner tout
ou partie de ces biens,
sauf les actes de gestion
journalière. «Il sied de
constater qu’en légistique,
s’agissant de la hiérarchie
des textes, le décret ou
l’ordonnance-loi, selon
le cas, du Président de la
République est au-dessus
d’un acte administratif,
à savoir le certificat
d’enregistrement», liton dans un mémo en
cours d’élaboration
que l’intersyndicale
de l’ex-ONATRA
envisageait d’expédier
au gouvernement. Le
draft des syndicalistes
poursuit que la création
d’une autorité portuaire
entraînant la cession
des opérateurs de la
manutention à des
opérateurs privés viole les
dispositions de l’article
3 de l’ordonnance-loi n°
68/127 du 29 mars1968.
Mbuinga fait front aux chefs coutumiers Pour un lopin de terre,
L
e Chef des chefs
coutumiers,
Mfum Bolls
Difima n’y
va pas par le dos de la
cuillère. «Qui est l’état?
C’est tout le monde.
Autant le ministre des
Affaires foncières
l’est, autant les chefs
coutumiers le sont!».
L’autorité coutumière
en R-dC, peu importe la
menace des poursuites
judiciaires, n’entend
pas capituler face aux
pressions de l’état dans
la gestion, en fait, dans la
vente des terres en R-dC.
Les déclarations, mieux
le coup de gueule du
Secrétaire général de
l’Alliance nationale des
autorités traditionnelles
du Congo, Mfumu Bolls
Difima, moins d’une
semaine après l’atelier
sur la gouvernance
foncière présidé par le
ministre des Affaires
foncières Robert
Mbuinga, montre que
la confusion dans la
vente des parcelles de
terre sinon de vastes
concessions en R-dC a
encore de longs jours
devant elle, devant la
détermination des chefs
coutumiers à avoir droit
au chapitre.
Mbuinga se
veut intraitable.
Près de 80% d’affaires
dans les cours et
tribunaux r-dcongolais,
selon diverses sources,
portent sur des conflits
fonciers. Il semble
que l’atelier sur la
Robert Mbuinga. dr.
gouvernance foncière a
donné du fil à retordre à
ses organisateurs.
Au grand dam de
l’opinion publique qui,
à ce jour, n’a aucune
précision sur l’autorité
habilitée à vendre les
terres en R-dC.
La démolition, le
9 juillet 2013, des
maisons construites
sur le site Funa (soit
disant appartenant à
l’église catholique, au
croisement du boulevard
Sendwe et de l’avenue
Franco Luambo Makiadi,
anciennement Jean
Bedel Bokassa) montre
combien la gestion
foncière en R-dC est à
l’image de la cour du roi
Pétaud: tout le monde
commande, personne
n’obéit.
Le ministre des Affaires
foncières, Robert
Mbuinga, se veut
intraitable. «L’état
est le seul propriétaire
de la terre en RDC!
Toute autre personne
n’en a qu’un droit de
jouissance!», a-t-il
martelé, sans ambages,
le 20 juillet 2013 à
Kinshasa, lors de la
clôture de l’atelier
de trois jours sur
l’optimisation de la
gouvernance foncière et
des ressources naturelles.
Robert Mbwinga a
aussi affirmé que les
chefs coutumiers sont,
certes, les gardiens de
la terre sur lesquelles
leurs communautés
exercent des activités.
Cependant cela ne leur
permet pas de vendre
ces espaces-là, comme
c’est le cas aujourd’hui,
s’est-il indigné. Selon
le ministre des Affaires
foncières, le droit de
propriété de la terre est
reconnu à l’état seul
par la législation en
vigueur, notamment dans
la loi Bakajika de 1966,
dans la loi foncière de
1973, ainsi que dans
la constitution de la
République.
Pour le ministre, les
communautés locales et
les peuples autochtones
ont le droit de jouissance
parce que c’est l’état qui
le leur accorde.
Réponse du berger à la
bergère, les nouvelles
lois minière et forestière
reconnaissent l’autorité
coutumière, a laissé
entendre le Secrétaire
général de l’Alliance
nationale des autorités
traditionnelles du Congo,
Mfumu Bolls Difima. Il
est vrai que, concernant
les activités minières
par exemple, les chefs
coutumiers sont associés
dans toute la procédure
inhérente à la cession
des terres d’un village
à un opérateur minier.
Il en est de même pour
l’exploitation forestière
industrielle, quoique
les compensations
soient généralement
disproportionnelles
au détriment des
populations autochtones,
propriétaires
«ancestraux» des terres.
Dans l’arrière-pays,
particulièrement dans le
Kasaï, le Katanga et à
l’équateur, de nombreux
conflits fonciers ont
éclaté ou sont encore
latents, entre deux ou
plusieurs tribus du
fait de l’immixtion
malencontreuse des
pouvoirs publics.
Quarante ans après,
l’état r-dcongolais
compte se doter d’une
nouvelle loi foncière.
Le ministre a cependant
annoncé que le
gouvernement compte
intégrer les autorités
coutumières dans le
processus d’attribution
de la terre. Ce que
l’autorité traditionnelle
temporaire et spirituelle
attend sans délai. Dans
l’entre-temps… il pleut
des plaintes, des procès
même de sanglantes
empoignades du fait des
conflits fonciers.
POLD LEVI n
Et la mouvance syndicale
de l’ex-Office national
des transports de mettre
en doute l’expertise du
consultant. «Il y a lieu
de s’interroger si, dans
le pays accréditant du
consultant, existe-t-il
un arsenal juridique…
Nous notons avec
regret l’amateurisme du
prétendu consultant»,
s’offusque ce syndicaliste.
Qui n’accorde aucun
crédit à la disposition
selon laquelle toutes les
dispositions contraires
aux nouveaux statuts de
la SCTP étaient abrogées.
Pour les milieux
syndicaux de l’Office, la
situation on ne peut plus
trouble dans laquelle se
retrouve actuellement
l’ex-ONATRA est la
conséquence logique des
girouettes et grenouillages
savamment entretenus
par l’Etat. « Quand les
prémisses sont fausses, la
conclusion ne peut qu’être
absurde », s’en mêle ce
haut cadre SCTP, solidaire
à l’intersyndicale. Qui
rapporte que lors des
réunions organisées
par le ministère du
Portefeuille en vue
d’élaborer les nouveaux
statuts de l’entreprise
transformée en société
commerciale, celle-ci
devrait dorénavant porter
le nom de SOCOTRA.
Curieusement, ce furent
les statuts d’une autre
entreprise SCTP qui
seront publiés au journal
officiel.
POLD LEVI n
petits-enfants traînent grand-mère
devant un juge
P
ar une assignation
enregistrée au
greffe du TGI/
Gombe siégeant
en matière civile, au
premier degré, sous
le n° RC108.O71, les
enfants Naryman Dakik
Boyela, Moustafa Dakik
Ramazani et Hadil Dakik
Melanie réclament devant
le juge, l’annulation du
certificat d’enregistrement
volume A6/MN 17 folio
121 établi, au nom de
la mère de leur mère
Ramazani Mayuma, sur
la parcelle 20, avenue de
la Paix, quartier Maman
Mobutu, Mont-Ngafula.
Les enfants exigent
aussi le déguerpissement
de leur grand-mère de
la dite parcelle pour
occupation illégale.
En outre, les enfants
sollicitent du tribunal de
condamner conjointement
le conservateur des titres
immobiliers ainsi que
leur propre mère Mayuma
Bofola et leur grand-mère
Ramazani Mayuma à leur
verser la somme de USD
500.000 dollars de DI.
Les trois enfants ont
préféré rejoindre leur
père, Ali Mouhammed
Dakik, quand celui-ci
saisit, fin 2012, la justice
pour obtenir le divorce
d’avec leur mère auprès
du juge du tribunal de
paix de Pont Kasa-Vubu
sous le RC 7939. Alors en
couple, les deux avaient
acquis une parcelle -
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1237 | PAGE 7.
Moustafa, Naryman et Hadil. droits réservés.
actuellement querellée
- que papa et maman
acceptent de mettre au
nom de leurs trois enfants.
Et voilà que leur grandmère, Ramazani Mayuma
Jeanine, initie une action
contre eux sous le RC
108.054 devant le TGI/
Gombe en annulation
de leur certificat
d’enregistrement volume
A6/MN 17 Folio 100
établi par le conservateur
des titres immobiliers en
date du 7 février 2013
pour «leur» parcelle.
«Dans l’exploit en
assignation des parties
sous RC 7939 sera
signifié à la partie
défenderesse (Naryman
Dakik Boyela, Moustafa
Ramani et Hadil Dakik
Melanie), a déclaré leur
conseil, la partie civile
(Ramazani Mayuma)
présente les trois enfants
comme des mineurs et
seraient, par conséquent,
représenté par leur mère
qui n’est autre que sa
fille Mayuma Bofola
dont elle vit ensemble
depuis le déclanchement
de processus de divorce
d’avec son mari, M.
Ali. «Mes clients sont
majeurs, personne ne
peut les engager devant la
justice sans leur mandat»,
renchérit l’avocat conseil
de la partie défenderesse.
Le ministère public avait
rendu son avis favorable
sur le banc et le TGI/
Gombe s’était déclaré
non saisi. Et les enfants
Dakik d’assigner leurs
mère et grand-mère ainsi
que le conservateur des
titres immobiliers de
Mont-Ngafula devant le
même tribunal, le 10 avril
2013 pour annulation du
certificat d’enregistrement
volume établi au nom de
Ramazani Mayuma. Il
pataît que la grand-mère
avait donné à sa fille une
somme de USD 5.000
pour lui acheter une
maison à maman Mobutu.
MARDOCHEE NGOMBE n
Le Nigeria se rêve de Dubaï
C
Imaginons, devant le paysage lunaire qu’offre le site du projet Eko Atlantic, qu’on y verra demain se dresser ici un quartier censé rivaliser Dubaï. dr.
’est le
financiers d’origine
meubles d’habitations
plus
libanaise, implantés de
de luxe, son mall et
grand
longue date dans les
son avenue de la taille
chantier
affaires au Nigeria, les
des Champs élysées
en cours
frères Chagoury.
a de quoi surprendre
en AfriDébutés depuis 2008
aux portes d’une ville
que. Il est censé, sur
pour stopper les assauts surpeuplée et pauvre
une période allant de 15
de l’Atlantique sur les
comme Lagos.
à 20 ans, à faire éclore
côtes de la capitale,
Alors que les habitants
d'une île artificielle
Lagos, les travaux de
des bidonvilles qui
de 10 km2 gagnée sur
remblaiement de l’île
la cernent n’ont l’eau
l’océan, une nouvelle
artificielle vont déjà bon potable et l’électricité
ville ultra-moderne et
train. Les kilomètres
que quelques heures
luxueuse que des invescarrés se gagnent sur
par jour, les 250.000
tisseurs appellent déjà
l’océan à l’aide de tonriverains de la future
«la Dubaï de l’Afrines de sables draguées
nouvelle ville auront,
que». Difficile d’imagidu fond et réinjectées en eux, un accès garanti et
ner, devant le paysage
surface. Pour stabiliser
privilégié à ces reslunaire qu’offre pour le
le tout et protéger de la
sources, gérées de
moment le site du projet
fureur des vagues, le
façon privées. Voilà qui
Eko Atlantic, qu’on y
mur de Lagos, une barrappelle aux Congolais
verra demain se dresser
rière de blocs de bétons
et autres Kinois l’autre
un quartier censé rivade sept kilomètres est
projet mythique congoliser avec les plus chics
en construction sur son
lais mais qui battrait de
de la planète. C’est
front.
l’aile, la Cité du fleuve
pourtant ce qu’ambiProjet pharaonique, Eko mise en place par un
tionnent de créer, sur
Atlantic, avec son quar- autre Libanais - pardon
Le président du Niegria Goodluck Jonathan avec Bill Clinton. droits réservés.
des fonds privés, deux
tier d’affaires, ses im- franco-libanais.
E
n 2012, la
GSMA, Association mondiale
des opérateurs télécom
a déclaré que l’Afrique subsaharienne est
devenue depuis 2000,
le marché le plus croissant en matière de
téléphonie mobile. Soit
40% de croissance/an.
Avec ces données, il est
attendu un milliard
d’abonnés mobile sur
le continent en 2015,
suscité par la forte demande en connectivité
et des services innovants comme le mobile
money et l’Internet
mobile. Pour montrer
l’important nombre
d’abonnés qu’enregis-
tre déjà le continent,
l’Union internationale
des télécommunications a dressé, dans
une de ses recherches,
le classement des dix
pays africains avec un
grand nombre d’abonnés. Le Nigeria, avec
ses quatre principaux
opérateurs télécom
que sont MTN, Glo,
Airtel et Etisalat,
vient en tête avec
112.777.785 d’abonnés, suivit par l’égypte avec 96 798.801.
elon le cabinet
d’analyse Flurry,
le marché chinois
concentre désormais
un quart des appareils connectés dans
S
le monde. La Chine
est passée devant les
états-Unis en termes
de nombre de périphériques connectés,
démontrant ainsi
que l’utilisation des
smartphones et autres
appareils intelligents
n’est plus seulement
l’apanage des pays les
plus riches. Le volume
la population du pays
justifie cette progression malgré le fait
que le taux de pénétration des appareils
connectés reste encore
relativement bas. Pour
le cabinet, le marché
chinois va poursuivre
sa croissance. Si le
nombre d’appareils
sur la planète télécom |
intelligents est élevé
en Chine, leur utilisation diffère également.
Bien que la majorité
des utilisateurs chinois
consacre son temps
à des applications de
divertissement, comme partout ailleurs,
l’étude du cabinet
Flurry révèle que
les propriétaires des
appareils IOS passent
plus de temps que les
autres dans les applications de livres, de la
presse et de services.
Les propriétaires des
appareils Android
consacrent plus leur
temps sur des applications de finance.
Depuis février 2013,
le marché du mobile
est plus en croissance
dans les BRIC (Brésil,
Russie, Inde Chine)
qu’aux USA, en Angleterre ou même en
Corée du Sud.
conet Wireless, le premier
opérateur de
mobile au Zimbabwe
(8 millions d’abonnés),
met la pression sur
Telecel Zimbabwe,
filiale du groupe Orascom Telecom, coté à
la bourse du Caire,
en vue d’achever son
processus d’indigénisation. Econet, coté
sur le marché financier
de Harare au Zimbabwe, a fait savoir qu’il
E
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1237 | PAGE 8.
suspendrait l’interconnexion avec Telecel Zimbabwe, si ce
dernier n’obtenait pas
une licence d’exploitation, en conformité
avec des dispositions
de son agrément d’exploitation qui interdit
l’interconnexion avec
des entreprises qui ne
possèdent pas une licence. La licence d’exploitation de Telecel a
expiré fin juin 2013 et
son renouvellement est
soumis à la condition
que le groupe égyptien Orascom Telecom
qui possède 60% des
parts, en cède 20% à
des investisseurs zimbabwéens.
Les
chiffres clé |
E
cobank Ecobank Transnational Incorporated (ETI), cotée
à la BRVM, vient
de rendre public ses
comptes pour le premier semestre 2013, et
d’où il ressort que ses
activités au Nigéria et
au Ghana continuent
de tirer la croissance
de ses revenus. Le
résultat net part du
groupe a doublé au
cours de ce premier
semestre 2013, se hissant à 84,73 milliards
de FCFA à fin juin
2013, contre 42,137
milliards de FCFA durant le même période
en 2012. Une performance que la banque
attribue à «son modèle d’affaire diversifié». «Nos activités au
Nigeria et au Ghana
continuent de croître
fortement, contribuant
pour plus de la moitié
du résultat. Les régions Afrique australe
et Afrique centrale
se sont bien comportées. En Afrique de
l’Ouest francophone,
l'activité au Mali s’est
redressée au cours
du second trimestre.
La région Afrique de
l’Est a été affectée
par les difficultés du
Kenya».
H
aroun Kabadi,
président de
l’Assemblée
nationale du Tchad,
dénonce l’attitude de
la communauté internationale: «Beaucoup
de pays ont été remboursés et il n’est pas
normal que le Tchad
ne soit pas remboursé
pour des raisons que
nous ne connaissons
pas». En intervenant
au Nord Mali et en
Centrafrique, le Tchad
a supporté des frais financiers de 244 million
d’euros. Cette évaluation a été fournie aux
Députés tchadiens par
le ministre des finances
et du budget, Atteib
Doutoum, lors de la
séance d’adoption
de la loi de finances
rectificative 2013. La
plus grande partie des
dépenses militaires ont
été dévolues à l’envoi
d’un contingent de
2000 hommes aguerris
au Nord Mali soutenus
par une lourde logistique avec pour objectif
de détruire les groupes
djihadistes et éviter la
déstabilisation du Sahel. «Nous avons pris
la décision de déployer
sur le sol malien un
contingent de l’Armée
Nationale Tchadienne
pour soutenir les
efforts de la communauté internationale.
Nous avons ainsi agi
conformément à la
résolution 2085 du
20 décembre 2012 du
Conseil de sécurité des
Nations Unies autorisant le déploiement de
la MISMA».
mon porte-monnaie |
Plus une graine d’or, de coltan ou d’étain
ne sortira du Congo sans certificat CIRGL
D
orénavant
aucun lot
d’étain, de
coltan, du
wolframite
ni de l’or ne peut être
exporté du pays s’il
n’est pas accompagné
du certificat CIRGL/
R-dC. La délivrance
de certificat revient
conjointement au
ministère des Mines et
au CEEC. Validité: 45
jours.
La R-dC, indique le
ministre des Mines,
Martin Kabuelulu, tient
également à se conformer
aux exigences de
fonderies appliquant le
programme CFS, Conflict
Free Smelter, notamment
aux utilisateurs finaux des
industries électroniques et
automobiles en certifiant
la provenance de minerais
r-dcongolais selon les
standards internationaux
et régionaux. Avec ce
certificat, l’accès des
minerais de la R-dC sur
le marché international
s’effectuera en conformité
avec les critères fixés
par le CIRGL, le Guide
de l’OCDE sur le devoir
de diligence et l’ONU,
avec la garantie de leur
provenance à partir des
sites qualifiés et validés
«Verts» et/ou «Propres»
de la R-dC.
Trois sites dans l’Est
et dans le Sud-Est
r-dcongolais ont, pour
l’instant, été déclarés
verts. Voilà dix-huit
mois déjà, depuis que
le ministre des Mines,
Martin Kabuelulu a
pris un arrêté fixant
les procédures de
qualification et de
validation des sites
miniers aurifère et
stannifère dans les Nord
et Sud-Kivu, le Maniema,
la Province orientale et le
Katanga.
VERT,
ROUGE, JAUNE.
Toutes les carrières
occupées actuellement
par des mouvements
rebelles locaux et
étrangers (FDLR, M23,
Martin Kabuelulu. dr.
NALU, LRA…) ont été
catégorisées rouges. Un
site minier demeure collé
rouge lorsque la situation
sécuritaire et sociale pose
problème notamment
du fait de la présence
des enfants de moins
de 15 ans, des femmes
enceintes, etc. ?
Les sites miniers sont
sériés jaunes quand
les conditions sociales
et sécuritaires ne sont
pas rassurantes mais
susceptibles d’évoluer.
Toutefois, autant que
dans les sites rouges,
aucune activité minière
ne peut par conséquent
s’y dérouler. Hélas, sur ce
point, la R-dC a encore de
sacrés efforts à fournir.
La R-dC est, en effet, le
premier Etat membre de
la CIRGL, Conférence
international sur la
région des Grands lacs.
Le pays de Kabila a,
en fait, mis en place
son certificat régional
CIRGL/R-dC relatif aux
minerais désignés sous
le vocable les 3T (Tin
pour étain, Tantale pour
coltan et tungstène pour
wolframite) ainsi que l’or
depuis le 24 juillet 2013.
Un atelier régional a
été organisé, pour ce
faire, à Kinshasa les
23 et 24 juillet, par
le Secrétariat de la
CIRGL en collaboration
avec le mécanisme de
coordination nationale
de la CIRGL en R-dC
avec l’appui de la
GIZ. Gesellschaftfür
Internationale
Exploitation artisanale du coltan. dr.
Zusammenarbeit est, en
derniers répondent aux
effet, une entreprise de
normes régionales de la
la coopération allemande
CIRGL mais aussi celles
qui vise le développement
durable sur tous les
continents. Elle propose
des solutions d’avenir
’Ougandais
pour le développement
évalue encore le
politique, économique,
coût financier de
écologique et social
la mise en place
dans un monde. L’atelier
d’un
certificat
CIRGL, a
organisé au GHK de
déclaré
le
ministre
d’Etat
Kinshasa rentre dans le
ougandais
chargé
des
cadre de la VIII ème
Mines, lors d’un point de
Réunion du Comité
presse commun avec son
régional de lutte contre
homologue de la R-dC,
l’exploitation illégale des
Martin Kabuelulu, le 24
ressources naturelles. Il
juillet 2013 au GHK.
a connu la participation
Cela va sans dire que
du Secrétaire Exécutif
si la mise en place de
de la CIRGL, Alphonse
ce certificat n’est guère
Ntumba Luaba, du
de nature à accroître
ministre d’Etat ougandais
les recettes minières
chargé des Mines… et
de l’Ouganda, il (ce
même une délégation
certificat) ne serait jamais
rwandaise froidement
accueillie par l’assistance. mis en, place, du moins à
court terme.
La R-dC invite les autres
L’ONG canadienne PAC,
Etats membres de la
Partenariat AfriqueCIRGL à se conformer
Canada, compte parmi
aux dispositions relatives
des organisations qui ont
à la mise en place d’un
milité pour la mise en
mécanisme régional
place d’un certificat de
de certification en vue
traçabilité des minerais
de l’exploitation, du
dans l’espace CIRGL,
suivi et du contrôle des
en fait dans la région des
ressources naturelles dans
Grands lacs. PAC a émis
la région de Grands lacs.
le vœu que le certificat
Le ministre r-dcongolais
CIRGL soit notamment
des Mines, Martin
Kabuelulu, soutient que ce libellé dans les principales
mécanisme de certification langues de la sous –région
dont l’Anglais, le Français
et de suivi des minerais
et le Swahili.
ne sera crédible que si
Dans son rapport qui date
tous les Etats membres
il est vrai d’un peu plus de
appliquent non seulement
3 ans mais qui conserve
des procédures de
systèmes crédibles d’audit toute son actualité, PAC
est critique, très critique
des sites miniers destinés
vis-à-vis de Kampala.
à confirmer que ces
«Même avec une
documentation complète
des flux de minerais
importés, l’exportation
détachables. Le premier
volet est à remettre à
l’exportateur.
Le second est à coller sur
l’enveloppe contenant
ul n’est censé
tous les documents de
ignorer la loi.
traçabilité destinés à
Ce n’est pas
l’organisme officiel de
parce que
régulation ou de contrôle
des officiers FARDC
du pays vers lequel les
ont été nommément
produits sont exportés.
et régulièrement cités
L’autorité d’importation
dans des rapports
est à la seule habilitée à
des vénérables ONG
ouvrir l’enveloppe des
internationales, même
documents.
des Nations Unies sur
Pour la R-dC, le
les trafics des minerais
DG de la DGDA
et des armes de guerre
(douane) et celui de
dans l‘Est de la R-dC,
CEEC( évaluation des
qu’il faille faire table
minerais) constituent
rase de la réglementation
l’autorité d’importation
en matières des mines
Le troisième volet,
en R-dC. Il est fort
enfin, aussi destiné à
dommage de constater
l’autorité d’importation,
que nombre de rapports
accompagne le
d‘organisations non
chargement et doit être
gouvernentales des
retourné au CEEC,
plus sérieuses - en fait,
Centre d’expertise,
jugées comme telles d’évaluation et de
ignorent superbement
certification des
les prescrits du code et
substances minérales
du règlement miniers
précieuses et semidans leurs rapports
précieuses. Reste la
sur la contrebande des
pratique.
minerais dans les régions
POLD LEVI n
du Kivu et de l’Ituri.
L
certificat aligne , au recto,
le numéro du certificat, le
numéro du changement, le
lieu d’origine, le nom et
l’adresse de l’exportateur,
le numéro de la licence
d’exportation, le nom et
l’adresse de l’importateur,
la date d’expédition,
la date d’expiration du
certificat, le nom du
transporteur, la ville et
pays de transit, le type
d’emballage et le numéro
du container, le minerai,
le symbole chimique, son
poids net et sa teneur, les
autres métaux contenus
ainsi que la valeur du
lot, le nom de l’autorité
de certification ou son
délégué dûment désigné ,
sa qualité, sa signature, la
date d’émission.
Au verso, par contre,
le tableau de traçabilité
reprenant le code du
site d’exploitation
d’origine, le nom du
site, les coordonnées
géographiques, la localité,
le territoire, le district, la
province et la quantité.
Ce certificat comprend,
en effet, trois volets
de commercialisation de
nos pays respectifs». Et
Kabuelulu de rappeler les
six outils de la CIRGL,
élaborés lors du Sommet
spécial des chefs d’Etat
et de gouvernement tenu
le 15 décembre 2010
à Lusaka, en Zambie,
en vue de lutter contre
l’exploitation illégale des
ressources naturelles. Il
s’agit du mécanisme de
certification régionale,
de l’harmonisation des
législations nationales,
de la base des données
régionales sur le
flux des minerais, de
la formalisation du
secteur minier artisanal,
de la promotion de
l’ITIE, Initiative pour
la transparence des
industries extractives
ainsi que du mécanisme
d’alerte précoce. «Près
de trois ans après, confie
Kabuelulu, il nous
appartient d’évaluer le
chemin parcouru et de
projeter l’avenir…».
Plutôt morose. Quoique,
lors de la conférence
de presse commune
avec le ministre d’état
ougandais et le ministre
Kabuelulu, le Secrétaire
Exécutif de la CIRGL,
le R-dCongolais Ntumba
Luaba, a soutenu que
les autres états de la
sous-région ont fait de
sensibles progrès.
Ntumba Luamba aurait
affiché un optimisme
diplomatique.
de l’or continuera
probablement de se faire
à partir de l’Ouganda»,
redoute Partenariat
Afrique-Canada. L’un
des chercheurs de
cette ONG, M. Shawn
Blore a soutenu, dans
plusieurs conférences
internationales notamment
à Kinshasa et M. Hamuli
le Coordon. national de
la CIRGL le sait, que
l’Ouganda exporte de très
grandes quantités d’or
dont Kampala reconnaît
qu’une bonne partie
provient de l’extérieur
du pays. Shawn Blore
est parvenu à se faufiler
dans le dédale de la
tristement célèbre vallée
de Bisie, dans la région de
Walikale, dans le NordKivu, où, entre 2009 et
2010, l’alors Premier
ministre, Adolphe Muzito,
en visite dans la région,
s’était résigné à y faire
le déplacement. Ici, c’est
le Far-West. L’Etat n’y
a pas droit de cité. Bisie
est un fabuleux gisement
d’or et de coltan. Un site
minier que Kabuelulu
devrait coller la mention
Rouge…de sang ! C’est
des rebelles, des milices,
des forces militaires
qui s’en servent et en
tirent d’énormes lucres.
Toutefois, poursuit
Shawn, les autorités
ougandaises soutiennent
que les flux des minerais
non documentés qui
passent par les régions du
sud-ouest de leur pays,
donc sur la frontière
r-dcongolaise, pour
le Rwanda sont plus
importants. Pour PAC,
Dubaï est, en effet, la
destination finale, voilà
des lustres, des colis d’or,
de coltan, de diamant,
etc., extrait illégalement
dans l’Est de la R-dC.
Dans des pays comme
Dubaï, les opérateurs
miniers, estime l’ONG
canadienne, doivent
aussi être sensibilisés
et renseignés sur
l’obligation, pour les
envois d’or en provenance
des pays de la sous-région
de Grands lacs, d’être
accompagnés de futurs
certificats régionaux.
«Mais ces efforts de
sensibilisation sousentendraient, avertitil, que l’impossibilité
d’obtenir une conformité
volontaire de la part
des autorités de Dubaï
engendrerait des
campagnes de contestation
sur le marché international
et des pressions des
ONG». Pour le PAC, un
comité de vérification
devrait, d’ailleurs, été mis
en place et comprendrait
en son sein les membres
de la société civile, un
melting-pot d’ONGs
nationales (CENADEP,
OGP) et internationales
(Global Witness, IPIS,
etc.,
Le ministre d’Etat
ougandais chargé des
Mines L’Ouganda
assume la présidence en
exercice de la CIRGL.
C’est notamment à ce
titre que son ministre
d’Etat chargé des Mines
a fait le déplacement de
Kinshasa en l’occasion
du lancement officiel du
certificat CIRGL/R-dC.
POLD LEVI n
Neutraliser la filière Kampala-Dubaï
L
Ce pourrait être un vrai chemin de croix
a délivrance
du certificat
CIRGL/R-dC
est subordonnée
à un chapelet de
conditions. Des
opérateurs n’en sont
pas toujours chauds. Il
faut d’abord adresser au
DG du CEEC, Centre
d’expertise, d’évaluation
et de certification des
substances minérales
précieuses et semiprécieuses avec copie
au ministre (national)
des Mines une requête
à laquelle est annexé
un dossier attestant
le lot des minerais à
exporter n’est point sujet
à caution. Le dossier
comprend notamment
le nom, l’adresse et
l’emplacement du site de
l’exportateur ou encore
l’itinéraire suivi par le
lot prêt à l’exportation
ainsi que l’identité du
transporteur. Le certificat
CIRGL contient, en effet,
les mentions permettant
d’assurer la traçabilité
du lot du minerai à
exporter. Au recto, le
relatives à la publication
des données statiques
nationales de production
et d’exportation afin
d’alimenter la base des
données régionales de
suivi des minerais ainsi
que celles inhérentes aux
systèmes d’alerte rapide
pour lutter contre la
fraude transfrontalière.
Martin Kabuelulu a
notamment insisté sur
la mise en place dans
chaque Etat CIRGL
«des procédures de
transparence dans la
gestion du secteur
minier en vue, a-t-il
martelé, d’éliminer les
minerais dits « minerais
de conflit » dans la
chaîne d’exploitation,
d’approvisionnement et
ASSOCIER DUBAÏ
DANS LA CIRGL.
PAC fait comprendre
que l’ouverture d’une
ligne aérienne directe
Kampala-Dubaï est dictée
par la contrebande qui
rapporte gros des minerais
de sang sortis dans
l’Est de la R-dC. «Les
relations d’affaires des
citoyens ougandais, les
liens aériens directs avec
Dubai, soutient Shawn
Blore, se conjuguent pour
conférer à l’Ouganda un
avantage concurrentiel
naturel».
Autant que les pays
voisins de la R-dC,
l’Ouganda, le Burundi
et le Rwanda qui servent
de blanchisserie aux
minerais de sang, Dubaï,
estime l’Ong PAC,
doit collaborer dans
l’établissement d’un
certificat régional des
minerais à l’image de
celui de Kimberley pour
le diamant en vue de
sevrer les mouvements
séditieux qui écument
l’Est de la R-dC de toute
source pécuniaire.
POLD LEVI n
Officiers FARDC libres d’être actionnaires dans les mining
N
Prévue en 2012, comme
le code totalisait 10 ans
d’applicabilité, la révision
«de la bible des miniers»
n’a cependant jamais
eu lieu. Par conséquent,
il reste en vigueur dans
sa lettre et son esprit de
2002.
Les membres des forces
armées, de la Police et
des services de sécurité
ne peuvent nullement
disposer de droits miniers
et/ou de carrières,
renseigne le code minier
r-dcongolais. Il en est
de même pour des
magistrats, les agents et
fonctionnaires de l’Etat…
au risque d’être juge et
partie.
Toutefois, cette
inéligibilité aux titres
miniers n’exclut pas qu’un
officier des FARDC, par
exemple, dispose des
participations dans des
sociétés minières. Aussi
solliciter le concours
sécuritaire des éléments
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1237 | PAGE 9.
de la Police ou de l’armée
n’implique pas forcément
la participation d’un ou
des chefs militaires du
secteur dans l’exploitation
des minerais.
Reste que, de l’avis des
ONG, il s’observe un
certain mercantilisme
minier dans le chef des
hauts gradés de la grande
muette r-dcongolaise.
Faudrait-il pour autant
amender le code minier?
Toute modification
apportée à une clause de
ce code n’aura d’effet
qu’après 10 ans.
En clair, si le parlement
décide de changer par
exemple le régime fiscal
du code au cours de
la prochaine session
de septembre 2013, la
modification ne serait
d’application qu’en 2023.
Le code stipule, en effet,
que l’état garantit que
les dispositions du code
minier ne peuvent être
modifiées que si, et
seulement si, le code fait
lui-même l’objet d’une
modification législative
adoptée par le Parlement.
Les droits attachés ou
découlant d’un permis de
recherche ou droit minier
d’exploitation octroyé
postérieurement en
vertu d’un tel permis de
recherche, incluant entre
autres, les régimes fiscal,
douanier et de change du
code demeurent acquis
et intangibles pendant
une période de 10 ans
à compter de la date de
l’entrée en vigueur de la
modification législative
pour les droits miniers
d’exploitation valides
existant à cette date
ou encore à la date de
l’octroi du droit minier
d’exploitation octroyé
postérieurement en vertu
d’un permis de recherche
valide existant à la date
d’entrée en vigueur de la
modification législative.
POLD A. LEVI n
mon porte-monnaie |
Un prêt OPEC de Usd 5 millions va permettre
à notre pays d’accroître sa production de riz de 560 t
L
es Fonds
OPEC pour
le développement
international, OFID,
ont accordé à la
R-dCongo un prêt
de USD 5.000.000
au titre du projet de
développement de la
riziculture à Masina,
dans le faubourg
Est de la Capitale
Kinshasa. Quelque
560 tonnes de riz
seront produites dans
ces champs pour le
marché de Kinshasa.
Ici, la demande en
riz est estimée en des
centaines des milliers
de sacs. De quoi
diminuer sensiblement
l’importation du riz
de l’Asie du sud-Est.
La gestion du projet a
été confiée au BCECO,
selon une note technique
du ministre délégué aux
Finances, Patrice Kitebi
Kibol’Mvul. Le principal
objectif de ce projet est
de porter la production du
riz dans la riziculture de
Masina de 2 à 3,2 tonnes
par hectare. Le Fonds
OPEC et le gouvernement
de la R-dC espèrent ainsi
atteindre l’autosuffisance
alimentaire. Cependant, le
riz n’est pas la nourriture
de base de la majorité
des R-dcongolais. On lui
préfère de loin le maïs
et le manioc. Ce projet a
néanmoins le mérite de
créer des postes d’emplois
supplémentaires dans
la riziculture dès la
mise en œuvre du
projet, d’augmenter le
nombre de producteurs
Une plantation du riz au Sud-Kivu. dréservés.
de riz, d’en faciliter
la commercialisation
notamment par la
construction d’entrepôts et
des sites de séchage.
Le projet a également
un volet infrastructurel.
Il s’agit des travaux de
génie civil lesquels seront
axés sur l’aménagement
de 725 ha des terres
agricoles, la réhabilitation
de la digue en terre
existante, la création
d’un réseau d’irrigation
d’une longueur de 30 km,
d’un réseau de drainage
de 35 km, des ouvrages
d’art et la construction
et l’équipement d’une
station de pompage,
l’électrification de la
station de pompage et
l’aménagement de 30
km des pistes rurales
dans la zone du projet
et l’aménagement de la
piste d’accès au périmètre
irrigué. Autre composante,
l’appui à la production
agricole. Il consistera
à la construction de 4
magasins de stockage
de riz, 4 centres de
séchage et l’acquisition
d’équipements et
d’intrants agricoles.
L’acquisition de
moyens de transport, de
fournitures en matériels
informatiques et des
frais de fonctionnement
à accorder à l’unité
d’exécution constitue
également un autre
poste des dépenses
plutôt annexes au projet
D
Et pourtant, et le café,
et le thé, et le cacao…
produits en R-dC sont
sous la supervision de
l’ONC, Office national
de café, ex-OZACAF.
Transformé, voilà presque
3 ans en établissement
public, l’ONC a
aussi pour mission de
développer des débouchés
intérieurs et extérieurs
non seulement pour le
café mais aussi pour
le thé, cacao, hévéa,
quinquina, la papaïne, la
noix de cola, la vanille,
les plantes à épices, les
plantes médicinales, le
gingembre, la rawoflia,
la lippia, etc., Les
missions essentielles
de l’ancien OZACAF
consistent notamment en
la fourniture d’une aide
technique aux planteurs,
au contrôle de la qualité,
du traitement, de l’usinage
et du conditionnement
du café et des produits
connexes. L’ONC peut
également acheter et
exporter les produits
agricoles non vendus
par les producteurs. Les
exportations des produits
encadrés par l’ONC en
destination de l’Ouganda
et du Rwanda via le port
de Kasindi et MahagiPort ont sensiblement
augmenté ces dernières
années.
L’administration fiscale
est, dans la foulée,
montée en puissance.
Mais la multiplicité
des taxes imposées à
ministre de l’Agriculture
et du Développement
rural, Jean Chrysostome
Vahamwiti.
Qui dit cependant
regretter que le taux
d’utilisation de ces
engins soit encore faible.
Toutefois le ministre
de l’Agriculture se
félicite du fait que les
plus importants bassins
de production ont été
identifiés en vue de
l’amélioration de la
production agricole ainsi
que l’élargissement des
espaces de production.
Pour ces différents sites,
les tracteurs sont mis à la
disposition des brigades
agricoles qui sont dotées
des capacités financières
et de maintenance avérée,
a confié le ministre
Jean Chrysostome
Vahamwiti. Le ministère
de l’Agriculture s’emploie
également à la distribution
judicieuse des semences
aux paysans congolais.
Il convient de rappeler
que le gouvernement a
alloué, durant l’exercice
budgétaire 2012, près
de USD 23 millions
pour la campagne
agricole 2012-2013.
Pour l’année prochaine,
le Premier ministre,
Matata Ponyo, a indiqué,
lors de ses réponses
aux préoccupations des
députés par rapport au
budget 2013, qu’un
crédit de 20 milliards
de FC est prévu pour
financer la campagne
agricole en 2013 sous ses
3 composantes à savoir
production animale et
végétale, réhabilitation
des routes de desserte
agricole et forage en
milieu rural. Le ministre
de l’Agriculture et
du Développement
rural s’est dit satisfait
de l’amélioration de
l’environnement de
travail des paysans dans
les provinces du Katanga
et du Bas-Congo où des
forages ont également
été effectués dans des
milieux ruraux. D’autres
projets sont programmés
pour le prochain exercice:
un programme de
fourniture des services
électriques en milieu rural
(4 milliards de FC). La
recherche dans le domaine
de l’agriculture et
développement rural sera
encouragée (2,5 milliards
de FC à l’INERA).
par le Cadastre minier,
CAMI. Et pourtant,
de l’avis de tous, cette
option n’a guère été
suffisamment réfléchie par
l’Etat, en fait le régime
de «1+4». Les flambées
répétitives des prix des
produits alimentaires
à l’échelle mondiale
ont cependant confirmé
combien l’agriculture
est devenu un secteur
aussi stratégique que
l’approvisionnement en
produits pétroliers.
Dans les Kivu et en Ituri,
la culture et l’évacuation
vers l’étranger du thé
suivent la tendance
imprimée par le café,
a récemment confié un
ancien conseiller au
ministère de l’Agriculture
reconverti dans les
affaires… la vente des
produits agropastoraux
de l’Est à Kinshasa. Le
commerce du gingembre,
du quinquina, de plus
en plus utilisé dans
la composition des
liqueurs dits « Supu na
tolo », ou encore de la
papaye reprend aussi,
fait remarquer l’exconseiller au ministère de
l’Agriculture. Cependant,
le thé, le cacao, etc., le
tabac, ne figurent plus,
depuis des lustres, sur
le fichier de la balance
commerciale de la R-dC
tenu par la Banque
centrale. Il n’est plus que
le café.
Dont les recettes des
exportations, selon les
dernières statistiques
rendues publiques par la
BCC, ont connu une chute
de plus de 30% en 2011,
quelque 31,8 millions de
dollars réalisés alors que
le volume d’exportation
a enregistré une variation
positive de 2%, soit 9.800
t par rapport à 2010 où les
revenus provenant de cette
culture de rente se sont
chiffrés à 46,7 millions
de dollars. Et pourtant,
et le café, et le thé, et le
cacao… produits en R-dC
sont sous la supervision
de l’ONC, Office
national de café, exOZACAF. Transformé,
voilà presque 3 ans en
établissement public,
l’ONC a aussi pour
mission de développer des
débouchés intérieurs et
extérieurs non seulement
pour le café mais aussi
pour le thé, cacao, hévéa,
quinquina, la papaïne, la
noix de cola, la vanille,
les plantes à épices, les
plantes médicinales, le
gingembre, la rawoflia,
la lippia, etc., Les
missions essentielles
de l’ancien OZACAF
consistent notamment en
la fourniture d’une aide
technique aux planteurs,
au contrôle de la qualité,
du traitement, de l’usinage
et du conditionnement
du café et des produits
connexes. L’ONC peut
également acheter et
exporter les produits
agricoles non vendus
par les producteurs. Les
exportations des produits
encadrés par l’ONC en
destination de l’Ouganda
et du Rwanda via le port
de Kasindi et MahagiPort ont sensiblement
augmenté ces dernières
années.
L’administration fiscale
est, dans la foulée,
montée en puissance.
Mais la multiplicité des
taxes imposées à Goma,
Butembo (Nord-Kivu)
et Bunia (Ituri, Province
Orientale a fait le lit de
la fraude transfrontalière.
Cette situation a non
seulement largement
contribué à la rechute des
recettes d’exportation du
café mais aussi entraîné
dans le circuit du marché
noir d’autres produits tels
que le thé, le tabac, hévéa,
quinquina, la papaïne, la
noix de cola, la vanille,
les plantes à épices, les
plantes médicinales, le
gingembre, la rawoflia,
la lippia, etc., Le café
représentait plus de 60%
des recettes d’exportation
de produits agricoles
de la R-dC jusque dans
les années 60. La R-dC
en exportait environ
70.000 tonnes par an.
Dans les années 1990,
le café rapportait encore
près de 15% des revenus
d’exportations de la
R-dC. Avec les pillages
de 1991 et 1993, l’alors
OZACAF, créé en 1979,
connut une véritable
traversée du désert. La
production qui était en
moyenne de 120.000
tonnes l’an dégringola à
quelque 6 à 8000 tonnes. La demande mondiale en
café est estimée d’ici 2015
à 140-145 millions de
sacs (de 60kg). Alors qu’il
y a 5 ans, la production
mondiale se chiffrait à
près de 122 millions de
sacs.
Des experts mûrissent
des réflexions sur des
ressources énergétiques
susceptibles d’être
des alternatives à la
dépendance quasi-totale
de la R-dC aux centrales
hydroélectriques.
Selon la Commission
nationale de l’Energie,
90% de l’énergie totale
consommée en R-dC sont
la biomasse sous forme
de bois de chauffage et
de charbon de bois. La
R-dCongo doit profiter
des investissements dans
les énergies renouvelables
qui vont crescendo
depuis 3 ans. Plus de 148
milliards $ US auront été
investis dans le secteur
des énergies durables en
2008, soit une hausse
de 60% par rapport à
2007, dans les pays du
Sud,d’après un rapport
du New Energy Finance,
édité pour compte du
PNUE , Programme
des nations unies pour
l’environnement.
Les sources les plus
prometteuses sont outre
le soleil et le vent, les
biomasse et différents
autres déchets. S’il est
connu que la R-dC a
moins de chance de jouir
des vents favorables
à même tourner des
éoliennes, les biomasses,
par contre, sont
susceptibles de fournir de
l’énergie via des systèmes
indépendants des réseaux
électriques classiques.
A l’exemple du Mali, où
une première usine de
biodiesel a produit un
carburant non polluant,
quelque 2.000 litres jour,
à partir de Pourghère
(Jatropha Curcas),
arbuste généralement
utilisés pour les haies ;
au Maniema, dans l’Est
r-dcongolais, dans une
propriété d’élevage, une
unité de production de
biogaz produit du gaz
destiné à la cuisson, à
l’éclairage de la salle de
traite et au chauffage de
l’eau qui sert à nettoyer
les pis des vaches. Aussi
le Bandundu peut-il tirer
profit de l’abondance des
plantes bioénergétiques
telles que la canne à sucre
et le palmier à huile.
La betterave et le
tournesol représentent
également une
alternative écologique
aux carburants basés
sur des sources fossiles
non renouvelables. Les
experts tablent sur un
tarissement des réserves
pétrolières d’ici une
cinquantaine d’années,
celles du gaz naturel
dans une soixantaine
d’années et du charbon
dans environ deux cents
ans. A l’international,
l’on cogite déjà sur la
création d’un groupe
international d’experts
chargé d’aider les pays
en développement
à mieux saisir les
opportunités offertes
par l’augmentation de la
production, de l’utilisation
et du commerce des
biocarburants. La réouverture de la banque des crédits agricoles
se heurterait à un refus des bailleurs des fonds
U
ne nouvelle
banque des
crédits agricoles
est en pipeline.
En tout cas, le Premier
ministre, Matata Ponyo,
l’envisageait ferme. A
court terme. Voilà des
mois, et déjà des années.
Même pas un début
de commencement.
La nouvelle BCA se
heurterait-elle à un veto
des bailleurs des fonds…
Bretton Woods. Probable,
de l’avis des experts.
La dissolution et la
liquidation de la Banque
des crédits agricoles, BCA
a été décidée, on le sait,
par la Banque mondiale
du temps de «1+4» et son
siège a même été repris
à l’Est du pays, les caféiculteurs se
reconvertissent dans le quinquina
très prisé dans l’industrie des liqueurs
ans les Kivu
et en Ituri,
la culture et
l’évacuation
vers l’étranger du thé
suivent la tendance
imprimée par le café,
a récemment confié un
ancien conseiller au
ministère de l’Agriculture
reconverti dans les
affaires…la vente des
produits agropastoraux
de l’Est à Kinshasa. Le
commerce du gingembre,
du quinquina, de plus
en plus utilisé dans
la composition des
liqueurs dits «Supu na
tolo», ou encore de la
papaye reprend aussi,
fait remarquer l’exconseiller au ministère de
l’Agriculture. Cependant,
le thé, le cacao, etc., le
tabac, ne figurent plus,
depuis des lustres, sur
le fichier de la balance
commerciale de la R-dC
tenu par la Banque
centrale. Il n’est plus que
le café. Dont les recettes
des exportations, selon
les dernières statistiques
rendues publiques par
la BCC, ont connu une
chute de plus de 30%
en 2011, quelque 31,8
millions de dollars
réalisés alors que le
volume d’exportation a
enregistré une variation
positive de 2%, soit 9.800
t par rapport à 2010 où
les revenus provenant
de cette culture de rente
se sont chiffrés à 46,7
millions de dollars.
proprement dit. Toutefois,
il sied d’admettre que le
gouvernement Matata
s’est résolument engagé
à relancer l’agriculture
en R-dC. Certes le
BCECO gère le projet
de l’extension de la
riziculture de Masina,
mais des experts
préconisent qu’il
revienne au ministère
de l’Agriculture, les
missions de déterminer
les structures chargées
de la mise en œuvre
de ce projet ainsi que
celle d’élaborer un plan
cohérent de réalisation
du projet allant de
la production à la
distribution. A ce jour
près de 2.200 tracteurs
ont tété distribués aux
exploitants agricoles, a
récemment indiqué le
Goma, Butembo (NordKivu) et Bunia (Ituri,
Province Orientale a
fait le lit de la fraude
transfrontalière. Cette
situation a non seulement
largement contribué à
la rechute des recettes
d’exportation du café
mais aussi entraîné dans
le circuit du marché noir
d’autres produits tels que
le thé, le tabac, hévéa,
quinquina, la papaïne, la
noix de cola, la vanille,
les plantes à épices, les
plantes médicinales, le
gingembre, la rawoflia,
la lippia, etc., Le café
représentait plus de 60%
des recettes d’exportation
de produits agricoles de
la R-dC jusque dans les
années 60.
La R-dC en exportait
environ 70.000 tonnes
par an. Dans les années
1990, le café rapportait
encore près de 15% des
revenus d’exportations de
la R-dC. Avec les pillages
de 1991 et 1993, l’alors
OZACAF, créé en 1979,
connut une véritable
traversée du désert. La
production qui était en
moyenne de 120.000
tonnes l’an dégringola à
quelque 6 à 8000 tonnes. La demande mondiale
en café est estimée d’ici
2015 à 140-145 millions
de sacs (de 60kg).
Alors qu’il y a 5 ans, la
production mondiale se
chiffrait à près de 122
millions de sacs.
PL n
POLD A. LEVI n
Après le succès controversé
des biomasses, voici les bagasses
I
l n’est pas ceux
qui ont de gros des
moyens financiers et
technologiques qui
ont de meilleures choses
à faire. A Kwilu Ngongo,
au Bas Congo, des
ingénieurs développent
artisanalement
de l’énergie non
polluante partant de la
bagasse, résidu de la
transformation de la canne
à sucre. Un projet du
genre a déjà été développé
par la Banque mondiale
au bénéfice de la société
sucrière du Guyana, en
Amérique du Sud. Il
a permis de lancer un
système de cogénération
à base de bagasse. Les
déchets agricoles et
forestiers offrent aussi
beaucoup de possibilités.
La biomasse (matière
organique) peut être
convertie en carburant
liquide ou gazeux pour
les véhicules de transport.
Les deux biocarburants
les plus courants sont
l’éthanol et le biodiesel.
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1237 | PAGE 10.
POLD L n
PAL n
mon porte-monnaie |
Stratégie pour collecter l’aide extérieure
D
écidemment,
les recettes
extérieures,
en clair,
ce que la R-dC
espère obtenir de
ses partenaires bi et
multilatéraux et autres
institutions financières
internationales, BM,
FMI, BAD etc., ne
devraient guère être
considérées comme
comptant au budget
de l’état. En 2011, ce
n’est que 15 % des
recettes extérieures
que l’état a su
réellement obtenir...
En 2012, selon les
prévisions, à fin
décembre 2012, établies
par le Vice-Premier
ministre du Budget,
Daniel Mukoko Samba,
le taux de perception
de ces recettes serait
de l’ordre de 13,3%
par aux prévisions. Et
pourtant, les ressources
extérieures pèsent le
1/5ème du budget2013.
L’aide extérieure en
faveur de la R-dC
reste extrêmement
fragmentée et
saupoudrée - les termes
sont des experts du
Plan. Ce qui entraîne
des coûts de transaction
élevés autant pour
les donateurs que le
donataire. Voilà qui
rend cette aide sans
impact réel sur le traintrain des R-dCongolais.
Et pourtant voilà plus
de 10 ans depuis que
la R-dC est redevenue
fréquentable et
bénéficie à chaque
exercice budgétaire de
considérables appuis
financiers extérieurs.
Pour ce faire, le
gouvernement, par
le biais du ministère
du Plan, avait
notamment élaboré, à
la suite du DSCRP, le
Programme d’actions
prioritaires, PAP, en
2007, cadre unique
de programmation et
socle, foi des experts du
Plan, des interventions
des bailleurs des
fonds en R-dC. Sans
grand succès. L’Etat
va se relancer dans
le PRONAREC,
Plan national de
renforcement des
capacités afin de
rebâtir une meilleure
coordination des
interventions des
bailleurs de fonds. Sans
succès. Puis le pacte
de performance. Echec
et mât. L’on a aussi
tenté, en août 2012, il
y a moins d’une année,
la GAR et l’ARR: la
sensibilisation des
secrétaires généraux en
leadership et gestion
axée sur les résultats
ainsi que l’approche
à résultats rapides. En
vain.
est un impératif en ce
temps de volatilité des
prix du pétrole et de souci
grandissant de l’impact
des carburants fossiles
sur le climat, notent des
experts belges et onusiens.
De nombreux pays dont la
R-dCongo ont le soleil, le
vent, l’eau et les déchets
agricoles en abondance,
qui pourraient fournir
de l’énergie propre aux
familles et des revenus
aux communautés rurales.
L’accès à l’énergie usage
domestique est un gros
défi pour les pays en
voie de développement
dont la population en
grande partie rurale,
est exclue des réseaux
électriques, notent des
experts. Pourtant, des
approvisionnements
fiables en énergie propre
et à bas prix améliorent
la qualité de vie dans
des campagnes, avec
plus d’éclairage et de
chauffage, enfants et
adultes ont plus de temps
pour l’étude et autres
activités. La productivité
augmente et avec elle
la valeur ajoutée aux
produits agricoles et les
revenus. Les énergies
renouvelables peuvent
aussi améliorer la
communication, par
l’accès aux TIC et la
recharge des téléphones
mobiles, par exemple,
permettant aux ruraux
d’exploiter les marchés et
de gagner de l’argent. La
R-dCongo doit profiter
des investissements dans
les energies renouvelables
qui ont augmenté
dans les pays du Sud.
Suivant un rapport du
New Energy Finance
(Royaume-Uni) pour
le PNUE (programme
des nations unies pour
l’environnement), plus de
USD 150 milliards sont
investis dans le secteur
des énergies durables. Les
dépenses en recherche et
développement dans le
domaine des énergies non
polluants et de l’efficacité
de l’énergie atteindraient,
selon des experts, USD
20 milliards. Les sources
les plus prometteuses
(soleil, vent, biomasse
et déchets) fournissent
de l’énergie via des
systèmes indépendants
des réseaux électriques
classiques. Des appareils
conçus pour des familles
ou les communautés
peuvent servir pour la
production alimentaire,
la transformation et le
stockage, l’irrigation et les
petites entreprises tels que
les ateliers mécaniques.
Les déchets agricoles
et forestiers offrent
beaucoup de possibilités.
à Kwilu Ngongo au
Bas Congo, l’on peut
produire de l’énergie
non polluante partant de
la bagasse, résidu de la
transformation de la canne
à sucre. La R-dCongo,
par le Bandundu, est bien
placé aussi pour tirer
parti de l’abondance des
plantes bioénergétiques
telles que la canne à sucre
et le palmier à huile. Mais
alors que le débat sur
les cultures vouées aux
biocarburants s’intensifie,
il devient de plus en plus
clair qu’il est possible de
fabriquer des carburants
verts à partir de biomasse
sans compromettre la
sécurité alimentaire. En
février 2008, le Mali a
ouvert sa première usine
de biodiesel qui produit
un carburant non polluant
à partir de Pourghère
(Jatropha Curcas), arbuste
généralement utilisés pour
les haies. La capacité
de l’usine est de 2.000
litres par jour, indique
Honoré Mbama de la
faculté d’agronomie de
l’université de Kinshasa.
Ce dernier poursuit en
disant qu’une propriétaire
d’élevage au Maniema
récolte le fruit de son
investissement de USD
350 dans une unité de
production de biogaz
acquise il y a une année
pour réduire le temps que
son personnel consacrait
à la collecte de bois.
Cette unité produit le Gaz
destiné à la cuisson, à
l’éclairage de la salle de
traite et au chauffage de
l’eau qui sert à nettoyer
les pis des vaches.
L’afflux de bouses dans un
digesteur produit du gaz
Comité de
coordination.
Quelque mois plus tôt,
l’état a mis en place du
groupe de coordination
des partenaires
bénéficiant de l’appui
d’un secrétariat doté
d’une spécialiste en
matière de coordination
d’aide. En vain. Aussi,
la mise en place d’un
système d’information
sur l’aide dans le
but d’améliorer la
planification, la gestion,
le suivi de l’aide
extérieure et d’assurer
son intégration dans le
processus budgétaire.
En vain. Le ministre
du Plan et Suivi de
la Révolution de la
Modernité offre au
Premier ministre une
nouvelle recette, le
CCOAD, le Comité
de coordination et
d’orientation de l’aide
au développement. Il
s’agira cette fois-ci
d’associer au moins
six ministères dont le
Plan naturellement,
les Finances, le
Budget, la Coopération
internationale et même
la la Banque centrale.
Le ministre Célestin
Vunabandi propose
que le Comité de
coordination et
d’orientation de l’aide
au développement
dispose d’une
instance politique
qui sera présidée par
le Premier ministre.
Des centrales solaires... belges pour faciliter
l’accès aux NTIC aux centres urbains de la R-dC
E
nviron 50% de
la population du
pays, quelque
33 millions des
R-dCongolais, devraient
avoir accès au téléphone
d’ici 2015, projettet-on au ministère de
PT-NTIC. Mais sans
énergie au préalable,
cet ambitieux projet
serait utopique. Experts
belges et onusiens
projettent d’électrifier
l’arrière-pays à partir
de l’énergie solaire. Les
énergies renouvelables
peuvent aussi améliorer
la communication, par
l’accès aux NTIC et la
recharge des téléphones
mobiles, par exemple,
permettant aux ruraux
d’exploiter les marchés
et de gagner de l’argent,
posent des experts.
Cependant toute énergie
renouvelable n’est
pas exploitable en
R-dCongo. La R-dC ne
peut pas, par exemple,
développer une unité
de transformation de
l’énergie éolienne du fait
que la plupart des régions
du pays se situent en
dessous de la vitesse de
démarrage des éoliennes
rapides qui est de 5m/
seconde. Par contre, le
pays jouit de conditions
favorables pour
développer de l’énergie
solaire. La R-dC se
trouve, en effet, dans une
bande d’ensoleillement
très élevée dont les
valeurs sont comprises
entre 3.250 et 6.000
watts crête/m2/jour.
Il y a encore quelques
mois, une entrevue,
à Bruxelles, autour
de la crise dans l’Est
r-dcongolais, entre le
Vice-premier ministre
et ministre belge des
Affaires étrangères,
Didier Reynders et
le patron de l’ONU,
Ban Ki-Moon, a
permis de poser les
jalons d’un ambitieux
projet consistant en la
fourniture de l’électricité
à des communautés
locales r-dcongolaises à
partir de l’énergie solaire.
L’accès à des sources
d’énergies renouvelables
et les aspects négatifs
(odeurs, mouches
attirés par le fumier)
ont aujourd’hui disparu.
«Issus des plantes
cultivées (exemple
betterave, tournesol),
les biocarburants
(bio éthanol, biogaz,
biodiesel) représentent
sur une alternative
écologique aux
carburants basés sur
des sources fossiles
non renouvelables.
En effet, on prévoit le
tarissement des réserves
pétrolières d’ici une
cinquantaine d’années,
celle du gaz naturel
dans une soixantaine
d’années et du charbon
dans environ deux
cents ans. Il est prévu la
constitution d’un groupe
international d’experts
chargé d’aider les pays
en développement
à mieux saisir les
opportunités offertes
par l’augmentation
de la production,
de l’utilisation et
du commerce des
biocarburants. La
CNUCED (conférence
des nations unies
sur le commerce et
le développement)
coordonnera les diverses
actions qui seront
entreprises par un
partenariat avec d’autres
agences de l’Onu, des
ONG du secteur privé et
des centres de recherche
appliquée », conclutil. Sans doute que la
question énergétique
serait prioritaire,
question de se prévenir
du dilemme auquel est
confronté actuellement
l’état nigérian. Quelque
10 millions de téléphones
mobiles devraient être
distribués gratuitement
aux paysans question de
leur permettre de suivre
à temps réel les cours
mondiaux des produits
agricoles. Mais comment
recharger régulièrement
ces téléphones face au
déficit énergétique criant
que connaît l’arrièrepays nigérian… au même
titre que les provinces
r-dcongolaises.
P. LEVI n
Mais le CCOAD
compterait aussi une
commission technique
de coordination de
l’aide. Le ministre
du Plan propose que
ce soit le ministre
du Plan qui préside
cette commission.
Vunambandi souhaite
une commission type
éCOFIRE pour gérer
l’aide extérieure.
Comme pour donner
une chance au projet,
le ministre du Plan
a inclus le cabinet
du Président de la
République dans la
commission technique
et de coordination de
l’aide. Alors que ses
collègues des Finances
et de Budget auront
pour tâche - laborieuse
- de solliciter des
financements auprès des
institutions financières
internationales ainsi que
des emprunts extérieurs.
Pour 2013, l’état
r-dcongolais espère
des recettes extérieures
de l’ordre de 1.833,3
milliards de FC dont
378,2 milliards de FC
des recettes d’appuis
budgétaires et 1.455,1
milliards de FC des
recettes de financement
des investissements.
Pour rappel, les recettes
de l’exercice 2013 sont
évaluées à 6.973,9
milliards de FC dont
6.149,5 milliards de
FC au titre de budget
général, 516,4 milliards
de FC des recettes
des budgets annexes
et 307,9 milliards de
FC dans le cadre des
comptes spéciaux.
Les appuis budgétaires
sont constitués des dons
budgétaires provenant
de la BAD dans le
cadre du financement
des états fragiles (84,7
milliards de FC), des
dons PPTE issus des
allègements dans le
cadre de la dette (193,5
milliards de FC) et
des allègements de
l’initiative d’annulation
de la dette multilatérale
(100 milliards de
FC). Les recettes
de financement des
investissements se
composent des dons
projets de l’ordre de
866,9 milliards de FC
et des emprunts projets
de l’ordre de 588,1
milliards de FC.
Elles proviendront de
Chine (588,1 milliards
de FC), de la Banque
Mondiale (322,9
milliards de FC),
de l’USAID (232,4
milliards de FC), du
Royaume uni (130,9
milliards de FC). à miexercice, de l’avis des
experts, l’on est loin du
compte.
groupe ADPI-SYSTRA
le marché de l’érection de
l’aérogare définitive. Et
concernant la certification
des compagnies de
transport aérien, la R-dC
mise, en fait misait, sur
un accord entre l’IATA
et la Cellule d’exécution
du projet de transport
multimodal, CEPTM,
financé par la Banque
mondiale. Le début des
travaux a été programmé
pour le 18 février 2013,
renseigne-t-on à la RVA.
Mais au jour J, aucun
début de commencement.
Cependant un coup
du sort sauve la
R-dC. Les experts de
l’IATA annoncent leur
indisponibilité pour
cette période ; et par
conséquent, l’ultimatum
de l’OACI est comme
mis en veille par le veto
de l’IATA. «Le début des
travaux…vient d’être
différé au-delà de la date
fatidique du 25 février
2013 par l’IATA » se
félicite dans une note
transmise au Premier
ministre, le ministre
des Transports et Voies
de communication,
soutiennent nos sources
à la Régie des voies
aériennes. Toutefois, si
l’IATA a déjà signé le
contrat de certification
des compagnies aériennes
r-dcongolaise, la Cellule
d’exécution du Projet de
transport multimodal, en
clair la Banque mondiale,
n’y accorde pas encore le
bénéfice d’urgence.
Et pose plutôt des
conditions. La Banque
mondiale avait
précédemment suspendu
les décaissements
des fonds alloués
au PTM (Projet de
transport multimodal)
et conditionné la levée
de cette suspension,
apprend-on du ministère
du Portefeuille, chez
Louise Munga Mesozi,
par la poursuite de la
mission d’assistance
technique de la RVA
par le groupe français
ADPI qui était pourtant
arrivée à terme en 2010
dans une ambiance de
chaos. Aussi pour ce qui
est de la certification des
compagnies aériennes,
la CEPTM/Banque
mondiale tiendrait à ce
que le gouvernement
r-dcongolais accorde
ce marché à la société
française…une fois
encore ! EGIS AVIA.
Le SOFT livre ici une
information à prendre
avec les précautions
d’usage : pour ne pas se
heurter à la susceptibilité
de la Banque mondiale,
les autorités du secteur de
transport aérien auraient
donc résolu de monter un
stratagème qui consisterait
à recruter la société EGIS
AVIA classée pourtant
deuxième après l’IATA
lors du dépouillement
des offres par la Cellule
d’exécution du Projet de
transport multimodal,
CEPTM. Ainsi favorisée,
EGIS AVIA monterait
des enchères, rapportent
nos sources RVA,
exigeant une bagatelle
somme de 1.100.000
d’euros soit environ
plus de 1,4 million de
dollars alors que le
gouvernement de la R-dC
n’avait préalablement
disponibilisé que
USD 900.000 pour la
certification de quelque
19 compagnies de
transport aérien sur les
24 compagnies autorisées
à voler en R-dC. Les
5 autres catégorisées
comme les plus grandes
compagnies de la R-dC
dont Korongo, Fly née des
cendres de Hewa Bora,
faisant déjà l’objet d’un
contrat entre l’IATA et le
CEPTM. Pour ce marché
encore, les Français EGIS
AVIA machineraient une
sorte d’OPA inamicale
pour quelque 528.000
d’euros, soit un peu plus
de 685.000 dollars. Au
total , pour certifier les 24
compagnies de transport
aérien opérant en R-dC,
EGIS AVIA aura collé à
l’Etat r-dcongolais une
facture de 1.628.000
euros, soit plus de 2,1
millions de dollars.
Face aux chantages, à
la menace de rompre
son cordon ombilical au
détriment du Projet de
transport multimodal, la
R-dC n’a en réalité pas
d’autre choix que de se
plier aux exigences de la
Cellule d’exécution du
PTM…au profit d’une
firme française.
POLD LEVI n
L’expertise nationale cherche
désespérément preneur
E
n dépit de
la nouvelle
loi sur les
marchés publics
censée accorder une
certaine préférence
à l’expertise et aux
compétences nationales,
les R-dCongolais
physiques et/ou morales
sont souvent traités en
paria par des autorités
adjudicatrices des
marchés…bien souvent,
l’Etat r-dcongolais luimême. Même dans le
sport devenu un vrai
business, 53 ans après
l’indépendance, les
autorités compétentes
ont préféré recourir aux
Tanzaniens et Congolais
d’en face pour arbitrer
de grands derbys du
foot national, à coup des
milliers de dollars.
La FEC s’est
dernièrement révoltée
contre les choix opérés
par l’ACGT, Agence
congolaise de grands
travaux, au sujet des
travaux en sous-traitance.
(…).Dans la réforme du
secteur de l’aéronautique
civile, l’un des attributs
de la souveraineté d’un
Etat, ça rappelle plutôt du
Focard.
TOUT FRANÇAIS.
Le calibrage des
équipements d’aide
à la navigation ainsi
que la certification des
compagnies aériennes
constituent, en effet,
les deux problèmes
graves de sécurité, PGS,
dans l’aviation civile
r-dcongolaise, indique
un rapport transmis, en
février 2013 à l’Autorité
de l’aviation civile, AAC,
par l’Organisation de
l’aviation civile, OACI.
Le gouvernement s’est
engagé à les solutionner…
avec l’aide des bailleurs
des fonds. Mais la
méthodologie, et surtout
l’option du tout français
suscite polémique.
Des entreprises françaises
raflent, en effet, tous
les marchés non sans
pression sur l’Etat
r-dcongolais. ALPHA a
remporté le marché de
construction de l’aérogare
provisoire à l’aéroport
de N’djili et, sans doute,
son exploitation pour
au moins 10 ans. Le
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1237 | PAGE 11.
POLD LEVI n
notes de conjoncture économique |
évolution de la situation économique et financière
Rubrique
Australia a revu à la
baisse, le 7 mai, son taux
directeur de 0,25 point,
le situant à 2,75 %, et
ce, en vue d’encourager
la croissance dans les
secteurs économiques
autres que les mines.
En effet, soutenue par
l’activité minière, la
croissance de ce pays
subit les revers des
effets de l’atonie de
la demande mondiale,
particulièrement de ta
chine.
Asie.
En Chine, il est noté
une contraction de la
demande intérieure
face à une demande
extérieure déjà atone.
Cependant, la croissance
économique chinoise,
bien qu’en léger recul,
devrait rester robuste
autour de 8 % en
2013. Au Japon, la
politique du nouveau
Gouvernement qui
repose notamment sur
un assouplissement de la
politique monétaire, une
relance budgétaire et des
L’Australie.
La Reserve Bank of
réformes structurelles,
devrait stimuler la
croissance économique
à court terme, laquelle
est projetée à 1,6% pour
2013.
Afrique.
En marge des
Assemblées annuelles
du groupe de la Banque
Africaine tenues à
Marrakech au Maroc, du
27 au 31 mai 2013, il a
été organisé différents
séminaires de haut
niveau sur le thème:
«la transformation
structurelle de
l’Afrique».
Il en est globalement
ressorti qu’en dépit de
l‘atonie de l’économie
mondiale, la croissance
économique en Afrique
reste robuste (6,6 %
en 2013). En effet,
les performances en
matière d’exportation
et d’investissements
demeurent solides les
échanges commerciaux
et les investissements
intra-africains sont en
(suite en page 13).
évolution du cours des produits céréaliers
1200
Maïs
Blé
Soja
770,75
800
699,75
531,99
562,13
400
271,75
06/06/13
31/05/13
30/04/13
29/03/13
31/01/13
28/02/13
242,86
évolution du cours du cuivre.


8000,0.00


7310,50



08/03/13
1/03/13
22/02/13
15/02/13
4000,0.00
08/02/13
6000,0.00
évolution DU cours du pétrole brut (londres).
110






103,7

90
70
02/06/13
31/05/13
30/04/13
29/03/13
50
28/02/13
Opérations financières
du secteur public.
Au 7 juin 2013, le
Compte Général du
Trésor affiche un
excédent mensuel de 3,2
milliards de CDF. Quant
à l’exécution du plan de
trésorerie de la BCC,
on note, au 31 mai, un
excédent mensuel de
0,2 milliard de CDF,
évolution de l’activité
dans les principaux
pays et zones
économiques.
Europe.
L’activité en zone
euro s’est contractée
de 0,2 % au premier
trimestre 2013, d’après
l’office européen de
statistiques Eurostat.
La consommation des
ménages s’est accrue de
0,1 %, après un recul
de 0,6 % au trimestre
précédent alors que les
investissements des
entreprises ont chuté
de 1,6 %. En ce qui
concerne ta balance
commerciale, tes
exportations se sont
repliées de -0,8 % à la
même période et les
importations de -1,1 %.
à cet effet, la réunion du
Conseil des gouverneurs
de la BCE du 6 juin
2013 a maintenu
observée dans le
secteur de l’immobilier
résidentiel et de la
construction. D’après
la Fed, aujourd’hui
l’économie des étatsUnis est bien plus forte
qu’il y a quatre ans, mais
la conjoncture est encore
loin d’être celle voulue
par tous. Par ailleurs,
selon les chiffres publiés
le vendredi 7 juin par
(le Ministère du travail,
les créations d’emplois
ont progressé en mai
aux états-Unis sur
fond d’une progression
du taux de chômage
officiel; lequel s’est
établi à 7,6 %.
Le pays a créé 175.000
emplois au mois de mai
2013 contre 149.0000 en
avril. Il sied d’indiquer
que la hausse du taux
de chômage est le fait
des coupes budgétaires
qui ont occasionné
des pertes d’emplois
dans l’administration
publique.
02/01/13
Réserves internationales
et budget en devises.
L’exécution du plan de
trésorerie en devises
s’est soldée par un
déficit important de
67,4 millions de USD,
ramenant ainsi le solde
cumulé annuel au 6juin
2013 à un excédent de
30,7 millions de USD.
Ce qui a permis de situer
le niveau des réserves
de change à 1.674,8
millions de USD,
correspondant à 8,8
semaines d’importations
des biens et services.
Pool Amérique.
Aux états-Unis, d’après
la Fed, le rythme
de croissance de
l’économie américaine
est resté modéré en avril
et mai, impulsé par le
secteur manufacturier
qui a profité d’un plus
grand dynamisme
de la construction
résidentielle. En effet,
une croissance a été
31/12/12
Secteur extérieur.
La stabilité s’est
poursuivie sur le marché
des changes au 7 juin
2013. En référence au 31
mai 2013, il s’observe
globalement des faibles
dépréciations de ta
monnaie nationale sur
les différents segments
du marché, soit -0,1 % à
l’interbancaire (918,60
CDF/ 1 USD) et -0,2
% au parallèle (924,33
CDF).
Secteur monétaire.
Le taux directeur reste
maintenu à 3 %, soit une
marge de positivité de
2,28 points. Le marché
interbancaire reste
actif, les opérations s’y
sont dénouées au taux
moyen pondéré de 2,5
%. S’agissant du marché
de titres BTR, l’encours
s’est situé à 110,69
milliards de CDF. Le
taux moyen pondéré du
BTR à 7 jours a atteint
1,11 % contre 1,02 %
une semaine plus tôt. Le
dynamisme de l’activité
bancaire, tel que attesté
par la progression des
dépôts et des crédits
bancaires, se consolide.
Quant au taux débiteur
moyen des banques en
monnaie nationale, il
est passé de 22,6% à fin
janvier à 19,2 à fin avril.
La même tendance est
observée sur l’évolution
du taux créditeur des
banques, qui est passé
de 6,9 % en janvier à
4,4 % en avril mais
reste supérieur au taux
du marché reflété par le
taux de BTR qui est à
1,11%. La persistance
de cette tendance est
de nature à permettre
[‘accroissement des
crédits et des dépôts en
monnaie nationale.
Tous les objectifs de
la politique monétaire
demeurent sous contrôle.
inchangé son principal
taux directeur qui
s’établit à 0,50 %. Par ta
même occasion, la BCE
a revu à la baisse ses
prévisions de croissance
et d’inflation pour la
zone euro. En effet,
elle table désormais
sur un recul du produit
intérieur brut (PIB)
de 0,6 % contre 0,5
% précédemment en
raison de la persistance
des facteurs de risque.
En outre, la BCE a
également revu à la
baisse sa prévision
d’inflation pour la zone
euro à 1,4 % contre 1,6
%.
31/12/12
Prix intérieurs.
L’inflation demeure
sous contrôle à la 1ère
semaine du mois de juin
2013. Le taux d’inflation
hebdomadaire reste
sur la trajectoire en se
situant à
0,013 % au cours
de la semaine sous
analyse contre 0,012
% la semaine d’avant,
portant le cumul annuel
à 0,32%.
Le prolongement de
cette tendance à fin
décembre 2013 établirait
[e taux d’inflation à
0,735 %.En glissement
annuel. l’inflation atteint
0,725 % contre une cible
de 6,5%.
portant ainsi le cumul
annuel à 0,4 milliard à
cette date. Néanmoins, à
la clôture provisoire de
la journée du 06 juin, le
PTR enregistre un déficit
de 1,6 milliard de CDF,
lié à la survenance des
recettes et dépenses de
la Banque.
02/01/13
Marchés mondiaux.
Le marché des changes.
L’euro s’est encore
raffermi au cours de la
semaine sous analyse
par rapport au dollar
américain. En effet, la
parité entre les deux
monnaies s’est située
à 1,32 contre 1,31 la
semaine précédente.
Cependant, le dollar
américain pourrait
s’apprécier légèrement
par rapport à l’euro au
regard des statistiques
assez mitigées sur
l’emploi publiées aux
états-Unis vendredi
7 juin (création de
nouveaux emplois
sur fond d’une légère
augmentation du taux
de chômage). Quant à
la parité entre le dollar
australien et le dollar
américain, il est noté une
légère dépréciation du
dollar australien dont la
parité s’est établie à 0,95
USD contre 0,96USD,
une semaine plus tôt.
Marché des biens.
Hormis le statu quo
observé pour le cours
du cobalt, les cours des
autres produits de base
intéressant l’économie
congolaise ont enregistré
des hausses au courant
de la semaine sous
analyse. cuivre (+0,9
%), pétrole (+1,6 %),
soja (+2,2 %), maïs
(+0,7 %) et blé (+0,3
%).
31/12/12
U
n rapport
OCDE daté
du 6 juin
souligne que
la production agricole
mondiale devrait s’accroître en moyenne de
1,5 % par an, pendant
la décennie à venir,
contre 2,1 % de 2003 à
2012 en raison:
w du manque de
superficies agricoles
supplémentaires,
w de l’aggravation des
contraintes de ressources
et des pressions exercées
sur l‘environnement et
w de la hausse des coûts
de production.
Aussi, le fait que l’offre
agricole obéit davantage
aux lois du marché,
cela pourrait offrir aux
pays en développement
des possibilités
d’investissement et des
avantages économiques
importants, compte
tenu de la hausse
de leur demande de
produits alimentaires, du
potentiel de croissance
de leur production
et de leurs avantages
comparatifs sur de
nombreux marchés
mondiaux.
Par ailleurs, il s’est
tenu du 6 au 7 juin
2013 à Kinshasa un
forum international sur
le thème: «Croissance
économique et
Gouvernance».
Conscients de
l’ampleur de l’écart de
développement, en dépit
des efforts consentis par
le Gouvernement de la
République, ce dernier
a convié les penseurs
de tout bord, à réfléchir
avec lui sur des solutions
innovantes en vue de
propulser l’économie
nationale vers une
croissance soutenue à
deux chiffres, inclusive
et durable à effet de
faire de la RDC un pays
à revenu intermédiaire
à l’horizon 2015 et
émergent vers 2030.
Pour l’édition 2013,
deux sous-thèmes ont
été proposés:
w exploiter les ressources
naturelles pour un
développement accéléré
et
w exploiter les ressources
naturelles pour accélérer
le développement
humain.
Cours des principaux produits de base (2013).
Déc-12
Janvier
Février
Mars
Avril
Mai
06/06
Var. hebdo
(en %)
Produits agricoles
Mais USD/T.
271,75
272,33
264,71
269,49
236,67
240,99
242,83
0,76
Blé USD/T.
770,75
782,00
708,00
735,75
703,75
691,75
699,75
0,28
Soja USD/T
531,99
540,26
542,46
534,19
521,60
550,00
562,13
2,20
Produits miniers
Cuivre USD/T.
7.914,5
8.168,0
7.825,0
7.569,50
7033,0
7245,0
7.310,50
0,90
Cobalt USD/T.
25.644,21
26.460,0
26.195,41
25.137,00
25.137,0
28998,7
28998,7
0
102,87
102,02
103,70
1,64
Produit énergétique
Pétrole USD/baril
Londres
111,25
115,72
111,80
109,69
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1237 | PAGE 12
notes de conjoncture économique |
L’activité économique va poursuivre son sentier d’expansion
Marchés des produits
de base intéressant
l’économie congolaise.
Hormis le statu quo
observé pour le cours
du cobalt, les cours des
autres produits de base
intéressant l’économie
congolaise ont enregistré
des hausses au courant
de la semaine sous
analyse.
Produits
agricoles.
Blé, Maïs, Soja.
Au cours de la semaine
sous examen, les cours
du soja, du maïs et du
blé ont poursuivi leur
Evolution de
la conjoncture
intérieure.
La production intérieure.
w Le taux de
croissance.
L’activité économique
en 2013 va poursuivre
son sentier d’expansion,
en dépit de l’atonie de
l’activité mondiale.
En effet, les estimations
de la croissance en
2013, tenant compte
des réalisations à fin
avril 2013, tablent sur
une progression du
PIB de 7,9 %, soit 3,0
points de plus que la
moyenne projetée pour
l’Afrique Subsaharienne.
Cette croissance serait
impulsée essentiellement
par les secteurs des
mines, du commerce,
de la construction et
de l’agriculture, d’une
part et par l’absorption,
d’autre part.
Il convient de noter
que le système de
comptabilité nationale
est en pleine migration
vers le SN93. Ce
nouveau système
devrait entraîner
une réévaluation des
comptes nationaux
à hauteur de 58 %.
La révision de la
méthodologie comporte
les avantages suivants:
w la mise à jour des
informations,
w la clarification,
w la simplification et
w l’harmonisation en
Les prix intérieurs.
L’inflation demeure
sous contrôle à la 1ère
semaine du mois de juin
2013. Le taux d’inflation
hebdomadaire se
maintient sous ta
trajectoire en se situant
à 0,013 % au cours
de la semaine sous
analyse contre 0,012
% la semaine d’avant
portant te cumul
annuel à 0,32 %. Le
prolongement de cette
tendance à fin décembre
2013, établirait le taux
d’inflation à 0,73 %.En
glissement annuel,
l’inflation atteint 0,725
% contre une cible de
6,5 %.
Sur la place de
Kinshasa, la stabilité
demeure de mise avec
un taux d’inflation
hebdomadaire de 0,016
% venant de 0,014 %
une semaine plus tôt.
situation financière du
Trésor est peu reluisante.
L’exécution budgétaire
est caractérisée par une
tendance contrastée,
d’une part, la réalisation
d’importants excédents
au premier trimestre
(104,8 milliards de
CDF) et, d’autre part,
l’enregistrement des
déficits pour les deux
premiers mois du
deuxième trimestre
(-86,5 milliards). Sur la
période sous-analyse,
cette évolution a eu
comme conséquence,
la consommation de la
réserve ainsi constituée
qui, du reste, ramène
l’excédent cumulé
à 21,5 milliards de
CDF. Rapprochée à la
Secteur Public.
Exécution des
opérations financières
de l’état.
Au cours de ce premier
semestre 2013, la
(suite en page 14).
évolution du taux d’inflation hebdomadaire 2012-2013 (INS).
Cumul
janvier
Cumul
février
Cumul
mars
Cumul
avril
Cumul
mai
1er sem
juin
Taux d’inflation
hebdomadaire 2012
1,63
0,50
0,09
0,06
0,06
0,01
Taux d’inflation
hebdomadaire 2013
0,07
0,07
0,05
0,06
0,07
0,013
Source : INS
évolution du taux de l’inflation hebdomadaire 2012-2013.
0,035
0,03
0,03
Analyse des soldes
d’opinions par secteur
d’activité économique.
L’analyse par secteurs
d’activités fait ressortir
ce qui suit:
w Dans le secteur
des industries
manufacturières,
une tendance
haussière expliquée
par l’accroissement
0,026
0,025
0,022
0,02
0,015
1ère sem juin
5ème sem mai
3ème sem mai
2ème sem mai
4ème sem avr
3ème sem avr
2ème sem avr
1ère sem avr
4ème sem mar
3ème sem mar
2ème sem mar
1ère sem mar
4ème sem fév
3ème sem fév
2ème sem fév
1ère sem fév
0
0,013
0,011
0,01
0,005
4ème sem mai
0,01
5ème sem jan
Marchés
des devises.
L’euro s’est encore
raffermi au cours de la
semaine sous analyse
par rapport au dollar
américain.
En effet, la parité entre
tes deux monnaies s’est
située à 1,32 contre 1,31
la semaine précédente.
Cependant, le dollar
américain devrait
reprendre quelque peu
sa valeur par rapport
à l’euro au regard des
statistiques assez mitigés
sur l’emploi publiées les
Etats-Unis ce vendredi
07 juin. De l’autre côté,
ta parité entre le dollar
australien et le dollar
américain s’est établie à
0,95.
une baisse du solde
d’opinions est induite
principalement par
le pessimisme des
entrepreneurs du secteur
de transport, sousbranche où il y a une
forte perturbation des
activités due au dernier
mouvement de grève
des conducteurs des
véhicules poids lourds.
4ème sem jan
Produits
énergétiques.
Une baisse plus forte
que prévue des stocks
de brut aux états-Unis
observé au courant
de cette semaine est
notamment à la base
d’une majoration de 1,6
% du cours du baril sur
le marché de Londres.
Le Baromètre
de conjoncture.
En mai, le solde
d’opinions des chefs
d’entreprises accuse
une petite poussée, se
situant à +11,9 % contre
9,8 % un mois plus tôt.
Ce niveau supérieur
à la moyenne de 5 %
traduit le dynamisme de
l’activité économique
dans le pays. En
moyenne, le solde
brut d’opinions pour
les 5 mois des années
2013 révèle que les
opérateurs économiques
maintiennent la
confiance qu’ils avaient
dans l’évolution de la
conjoncture en 2012.
En effet, la moyenne
en 2013 n’a évolué que
de 0,1 point par rapport
à 2012, bien que la
structure à l’intérieur ait
beaucoup changé.
de la demande et
des opportunités
d’investissement après
s’être libérées de
l’échéance fiscale de fin
mars.
w Dans les industries
extractives, la hausse
des cours de produits
miniers sur le marché
international ainsi que
la reprise des échanges
avec le Gouvernement,
ont permis de favoriser
la reprise de l’optimisme
dans ce secteur.
w Quant au secteur de la
construction, il est noté
une stabilité du solde
d’opinions en raison de
l’attentisme que connaît
la progression des
grands travaux.
w En ce qui concerne
te secteur des services,
3ème sem jan
Produits miniers.
Le cuivre et le cobalt.
Au courant de cette
semaine, le cours du
cobalt est demeuré
statique alors que le
cours du cuivre se
maintient toujours à
la hausse en raison
de l’accroissement de
la demande des pays
émergents.
vue du rapprochement
des comptes nationaux
avec ceux des pays tiers.
Il importe cependant
de noter que la mise
en œuvre de SN93
devrait induire des
modifications majeures
des indicateurs qui
prennent en référence le
niveau du PIB.
2ème sem jan
hausse, la mortalité
infantile a baissé de
moitié en 12 ans et
l’espérance de vie est
passée de 40 à 60 ans.
Cependant, cette
croissance non inclusive
et non durable.
En effet, le tiers de la
population mondiale
en situation d’extrême
pauvreté, avec moins de
1,25 dollar américain
par jour, vit en Afrique,
soit plus de 400 millions
de pauvres.
Pour atteindre et
maintenir une croissance
robuste, inclusive au
plan social et durable au
plan environnemental,
la BAD appelle les
gouvernements à tout
mettre en œuvre pour
développer les trois
domaines ci-après:
w Infrastructures
(énergie, routes,
chemins de fer etc.),
elles constituent,
l’épine dorsale de
la diversification
économique et gage
de la prospérité des
Nations.
w Intégration
économique régionale.
Elle devrait accroître les
économies d’échelles
au regard des avantages
comparatifs.
w Partenariat avec
le secteur privé, sur
fond de la bonne
gouvernance,
tant au niveau de
l’Administration
centrale qu’aux niveaux
des Administrations
décentralisées,
l’obligation de rendre
compte ainsi que
la promotion des
compétences et de la
technologie facteur
décisif pour la durabilité
de la croissance.
Au regard du
tarissement des
sources de financement
traditionnelles à la
suite notamment de
la crise financière,
la transformation
structurelle de
l’Afrique requiert des
financements innovants.
à cet effet, l’économie
africaine doit agir sur
deux fronts:
w lutter contre la fuite
illégale des capitaux et
w développer des
marchés financiers
en interne en vue
de l’émission
des obligations
d’infrastructures et de
la diaspora, intervenir
sur le marché financier
international, ce qui
requiert la notation
souveraine et développer
le partenariat avec le
secteur privé.
hausse. Ils ont progressé
respectivement de 2,2
%, 0,7 % et 0,3 %. La
faiblesse des réserves
agricoles aux USA
ainsi que les conditions
météorologiques
non favorables sont
notamment à la base de
cette hausse.
1ère sem jan
(suite de la page 12).
Evolution trimestrielle comparée des opérations financières de l’Etat entre 2012-2013
(en milliards de CDF)
2012
2013
1er Trim
Avril
Mai
Juin
Cumul
1er Trim
Avril
Mai
Juin
Cumul
Variation
en %
Recettes
829,1
247,0
253,0
317,7
1646,8
1024,6
286,4
278,2
37,3
1626,5
1,2
Dépenses
693,9
246,5
218,5
303,5
1462,5
919,7
302,7
348,4
34,1
1605,0
9,7
Solde
135,2
0,5
34,5
14,2
181,4
104,8
16,4
70,2
3,2
21,5
88,3
Evolution trimestrielle comparée du plan de trésorerie de la BCC entre 2012-2013
(en milliards de CDF)
2012
2013
Avril
Mai
Juin
1er Sem
Variation
2013/2012
55,07
19,42
18,32
1,44
94,24
6,77
119,60
54,96
19,36
18,13
3,05
95,49
24,11
18,59
0,1
0,1
0,2
1,61
1,25
17,3
1er Trim
Avril
Mai
Juin
1er Sem 1er Trim
I. Encaissements
47,29
16,07
16,12
21,53
101,00
II. Decaissements
60,17
19,00
19,23
21,20
III. Résultat
12,9
2,9
3,1
0,3
évolution du Plan de trésorerie de la BCC (en millions de CDF)
Rubriques
Prév. Mai
Réal. Mai
au 31
Taux dexéc
en %
Prév. Juin
Réal. Juin
au 06
Taux dexéc
en %
Encaissements
18 169
18 378
101,2
21 570
1 437
6,7
Dép. BCC Entreprise
13 868
13 707
98,8
17 368
2 079
12,0
- Charges courantes
11 894
12 189
102,5
13 536
2 079
15,4
- Dép. d’investiss.
1 974
1 518
76,9
3 832
0
0,0
Résultat BCC Entrep.
4 301
4 671
108,6
4 202
-642
Dép./ Pol mon et Int Gén.
4302
4 567
106,2
4 203
714
17,0
- Charges dexpl. mon.
3 013
3 458
114,8
3 425
477
13,9
- Charges d’exploit banc.
799
727
91,0
500
2,73
0,5
- Autres charges/intér. Publ.
490
382
78,0
278
234,6
84,4
Débours à récupérer
0
-76
0
256
TVA
0
0
0,0
0
0
0,0
18 169
18 198
100,2
21 570
3 049
14,1
-
180
-
-1 612
II. Décaissements
III. Solde
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1237 | PAGE 13
notes de conjoncture économique |
Les banques disposent d’avoirs excédentaires de CDF 59,45 milliards
évolution trimestrielle
comparee du plan 0e
tresorerie de la bcc entre
2012-2o13 (en milliards
de CDF).
à la clôture de la
journée du 6 juin, le
PTR enregistre un
déficit de 1,6 milliard
de CDF, résultant
des encaissements
de 1,4 milliard et des
décaissements de
3,0 milliards.
à cette période du
mois, par rapport
aux prévisions,
les encaissements
totalisent 6,7 % et les
décaissements se situent
Monnaie
et Crédit.
Marché monétaire.
à fin mai 2013, le
guichet des prêts à
court terme est demeuré
inactif et ce, depuis
le début de l’année,
alors que celui des
facilités permanentes
reprend peu à peu ses
activités. En cumul, les
transactions dénouées
sur ce marché ont
atteint 20,4 milliard de
CDF.à l’interbancaire,
le volume total des
opérations effectuées se
chiffre à fin mai
2013 à 114 milliards
de CDF contre 11,6
milliards de CDF en
évolution des avoirs
libres des banques.
Au 6 juin 2013, le
compte courant des
banques a connu, d’une
semaine à l’autre, une
diminution de 32,5
milliards de CDF,
s’établissant à 227,7
milliards contre 260,2
milliards. La moyenne
notifiée des réserves
obligatoires pour la
période du 15 mai au
Evolution des facteurs
autonomes et institutionnels.
w l’accroissement du
crédit en monnaie
étrangère par rapport au
mois de mars 2013 et à
fin décembre 2012 de
respectivement 3,1 % et
8,6 %.
w Les dépôts à terme
ont augmenté de 16,3
% en termes annuels.
D’un mois à l’autre,
ils ont reculé de 1
,2 %. Cela dénote la
confiance du public dans
la consolidation de la
stabilité économique et
monétaire.
évolution
des facteurs
institutionnels.
Les instruments de
politique monétaire
ont contribué à des
ponctions de la liquidité
d’un montant de 20,9
milliards de CDF
contre une ponction
programmée de 39,1
milliards.
Comportement des
facteurs de la liquidité
bancaire.
Le bilan monétaire
provisoire de la Banque
Centrale indique que tes
facteurs de la
liquidité bancaire au
6 juin 2013 ont induit
une ponction nette de
la liquidité de 16,0
milliards contre une
ponction programmée de
2013 et à fin décembre
2012 de 9,5 % et 16,3
respectivement.
w Les dépôts bancaires
ont augmenté de 3,23 %
en avril 2013 par rapport
à décembre 2012 et ont
baissé de 0,40% par
rapport à mars 2013.
évolution
des facteurs autonomes.
Les facteurs autonomes
ont injecté 4,9 milliards
de CDF contre une
injection programmée
de 20,3 milliards. Cette
situation est liée au
comportement des avoirs
extérieurs nets.
w les crédits ont été
davantage accordés aux
entreprises privées.
évolution des
taux d’intérêt.
Banques classiques.
L’analyse des taux
d’intérêt révèle ce qui
suit:
w Une baisse du
taux en monnaies
étrangères de 1,5 point
de pourcentage, d’un
mois à l’autre pour les
banques classiques.
w Une hausse du taux en
monnaie étrangère de 17
points pour les banques
de micro-finance.
w Les dépôts en monnaie
nationale ont augmenté
de 8,4 % en avril par
rapport à fin 2012 contre
une baisse de 4,8 % d’un
mois à l’autre.
Il faut noter:
w l’augmentation du
crédit à la clientèle
de 2,6 %, d’un mois à
l’autre, et de 7,4 % par
rapport à fin décembre
2012.
w la baisse du crédit en
monnaie nationale par
rapport au mois de mars
Dynamisme
de l’activité
bancaire.
Dépôts de la clientèle
et crédits à l’économie.
L’analyse des dépôts
de la clientèle des
banques dégage les
enseignements ci- après:
évolution Evolution du taux de change
930,00
924,33
925,00
919,48
920,00
918,42
915,00
910,00
07/06/2013
31/05/2013
24/05/2013
16/05/2013
09/05/2013
16/04/2013
900,00
02/05/2013
Cours indicatif
Cours par parallèle
905,00
09/04/2013
Budget en devises et
réserves internationales.
Au 6 juin 2013,
l’exécution du budget
en devises renseigne un
déficit de 2,1 millions de
USD tenant à un niveau
des recettes de 2,1
millions et des dépenses
de 4,25 millions de
USD. En cumul annuel,
le solde du budget
en devise demeure
excédentaire de
30,6 millions de USD
et permet de situer le
niveau des réserves
de change à 1.674,7
millions de USD,
correspondant à 8,8
semaines d’importation
des biens et services.
18,8 milliards de CDF.
02/04/2013
évolution du plan de
trésorerie de la Banque
Centrale.
L’exécution du plan de
trésorerie de la BCC, en
date du 06 juin 2013,
s’est soldée par un
déficit cumulé annuel de
trésorerie de 1,2 milliard
de CDF contre une
prévision de solde zéro.
à la faveur d’une
gestion budgétaire
rigoureuse, il s’observe
mensuellement une
mobilisation efficace
des ressources et une
maitrise des dépenses.
SECTEUR
EXTéRIEUR.
Le marché des changes.
La stabilité s’est
poursuivie sur le marché
des changes au 7juin
2013. Rapproché au 31
mai 2013, il s’observe
des dépréciations de 0,1
% à l’interbancaire et
de 0,2 % au parallèle.
Ainsi, le taux de change
s’est situé à 918,60
CDF à l’interbancaire
et à 924,33 CDF au
parallèle.
Marché
des titres BTR.
L’encours global du titre
BTR a atteint 110,69
milliards de CDF au
06 juin contre 108,3
milliards CDF au 29
mai. Cette situation
traduit des ponctions
en termes annuel de
15,69 milliards de CDF
et hebdomadaire de 2,3
milliards de CDF.
Pour la maturité à
7 jours, l’encours a
représenté 24,6 % soit
un total de
27,3 milliards de CDF
face à un encours de
83,4 milliards pour la
maturité de 28 jours.
Du point de vue
de la structure,
les souscriptions
compétitives ont
représenté 51,66 % du
total contre 48,34 %
pour compte des tiers.
Le taux moyen pondéré
du BTR à 7 jours a
poursuivi son ascension,
s’établissant à 1,11
% contre 1,02 % une
semaine plus tôt.
En termes réels,
au regard de
l’accroissement du
taux nominal, la marge
négative observée,
depuis plusieurs mois,
est redevenue positive.
Elle s’est située à 0,39
point.
Quant au taux directeur
réel, sa marge de
positivité s’est établie à
2,28 points.
Le coût financier
hebdomadaire lié aux
BTR à 7 s’est situé à
5,89 millions de CDF
contre 4,9 millions de
CDF la semaine d’avant.
14juin 2013 se chiffre
à 168,25 milliards de
CDF. Les banques
disposent des avoirs
excédentaires de 59,45
milliards de CDF contre
91,3 milliards il y a une
semaine.
évolution de
l’encaisse monétaire.
Au 6 juin 2013, l.es
émissions nettes
cumulées se sont
établies à 45,8 milliards
de CDF. Le total des
billets recyclés s’est
établi à 423,6 milliards
de CDF. En province, le
recyclage a représenté
60,7 % contre 39,3 %
pour le siège.
08/03/2013
évolution trimestrielle
comparée des opérations
financières de l’état
entre 2012-2013.
Au 7 juin 2013, le
Compte Général,
du Trésor affiche un
excédent mensuel de
3,2 milliards de CDF.
La composition des
recettes du Trésor reste
dominée principalement
par les recettes fiscales
de la DGDA et les
autres recettes, soit
respectivement 36,2
% et 60,6 % du total
des recettes. Quant
à l’exécution des
dépenses au cours de
la période sous-revue,
elle laisse apparaître
une prépondérance des
charges liées aux frais
de fonctionnement (40,3
%) et aux dépenses en
capital (43,1 %).
2012. Au 4juin 2013,
ce volume atteint 7
milliards de CDF au
taux de 2,5 %. En cumul
annuel, il est fait
état d’un volume de
1.447,2 milliards de
CDF.
01/02/2013
période correspondante
de 2012, il s’observe
une moins-value dans
la mobilisation des
ressources et une rapide
expansion des dépenses
publiques.
à 14,1 %. L’évolution
des décaissements est
due principalement
aux dépenses courantes
et celles de politique
monétaire et intérêt
général, représentant
chacune 68,1 % et 23,4
% des parts. En tant
qu’entreprise, le plan
de trésorerie de la BCC
a dégagé à ta période
sous-revue un déficit de
0,6 milliard de CDF.
03/01/2013
(suite de la page 13).
Budget en devises 2013 (en millions de U5D).
RUBRIQUES
Janv.
Févr.
Mars
avril
31 MAI
06 JUIN
Cumul
au 06
JUIN
I. RECETTES
97,05
101,47
193,96
102,37
61,8
2,11
558,82
A. Recettes d’exploitation
2, 83
3. 24
3,44
4,28
4,26
0,66
18,73
1. Redevance de contrôle de
chanqe
2.69
2,88
2.96
3,42
3,36
0.59
15,90
B. Opérations de change
94,22
98,23
190,52
98,08
57,59
1,44
540,09
1 . Rachats recettes fiscales et
non fisc.
78,22
91,73
169,03
98,08
57,59
1,44
498,11
Recettes pétrolières
40.89
53. 18
111,08
39,60
- 9,25
Recettes minières
36,26
33,22
53.35
57,55
46,54
1,20
228,122
254,00
Variation en milliards de CDF
Programmation
06 juin 2013
Réalisation
flux
06 juin 2013
Ecart
3. Achats interbancaires/
Adjudications
16, 00
6, 50
0,50
-
-
-
23,00
1. Fact. autonomes (hors circul
fiduc.)
20,3
4,9
-15,4
Il. DEPENSES
116,15
63,77
104,97
109,70
129.30
4,25
520,16
a) AEN
41,4
53,4
12,0
A. Dépenses du Trésor
85,68
59,56
95,97
102,74
123,35
4,12
463,45
b) AIN
-21,1
-48,4
-27,3
- Crédits intérieurs
-8,9
-31,2
-22,3
1. Service de la dette extérieure
7,62
5,55
10,60
9,10
32,75
* CNE
49,7
-23,9
-73,6
2. Paiements diverses créances
16,55
14,32
13,72
14,23
11,43
-
70,25
* Créances sur BCM (RME)
-58,8
-8,4
50,4
* Créances sur secteur privé
0,2
1,1
0,9
3. Fonctionnement
61,51
39,71
71,65
79,40
79,16
4,12
32755
- APN hors BTR
-12,2
-17,3
-5,0
Fournisseurs étrangers
12,25
13,87
41,81
32,99
49,52
2. Fact. Institutionnels
39,1
20,9
-18,2
a) Encours BTR
31,1
15,7
-15,5
B. Dépenses de la BCC
30,47
4,19
9,01
6,96
5,94
b) Réserve Obliqatoire
8,0
17,9
9,9
5. ventes interbancaires
24,00
-
-
-
-
24,00
c) Encours refinancement
0,0
12,7
12,7
-18,8
-16,0
2,8
BALANCE
24,00
-
-
-
-
24,00
Fact. Auton. Fact.Instit. (1-2)
(+) injection; (-) ponction
Réserves Internationales
1.625,0
1.661,7
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1237 | PAGE 14.
1.751,7
1.744,3
1.676,9
65,63
148,52
0,12
1 .674,7
56,70
mon porte-monnaie |
Vous avez dit étiage? Le déficit d’Inga résulte de
plus de 20 ans d’ensablement ignoré par la Snél
L
a SNEL
explique le
déficit par
l’étiage du
fleuve Congo et la
panne technique qui
affecte plus de la
moitié des groupes
à Inga. La centrale
hydroélectrique
d’Inga produit à ce
jour 600 mégawatts
sur 1320, capacité
de production
normale d’Inga
I et II. La société
d’électricité explique
que les prévisions
météorologiques
indiquent une forte
diminution du niveau
de l’eau du fleuve
Congo pendant la
saison sèche en cours
du 30 juin au 31 août
2013.
Pour le directeur
du département de
distribution de la Snel à
Kinshasa, M. Fumany
Gymbadi, cette baisse
du niveau de l’eau va
occasionner celle de la
production d’énergie
à la centrale d’Inga
pendant cette période. Il
indique que la Snel va
appliquer une politique
de fourniture « sélective »
d’électricité à ses abonnés
dans la Capitale. «Un
délestage très sévère »,
précise M. Fumany. Pour
important que tous les
fleuves et lacs des EtatsUnis réunis. L’étiage
n’est donc possible que
dans des conditions
exceptionnelles, plus
que sahéliennes! Et à la
SNEL et au ministère des
Ressources hydrauliques
et Electricité, ceci se sait.
L’Etiage n’est une parade,
une farce publique pour
refroidir l’ire populaire
face à la prévarication
et à la désinvolture qui a
longtemps caractérisé la
gestion de la SNEL.
Une vue aérienne du barrage d’Inga. droits réservés.
cours de cette descente
l’administrateur délégué
atteignant à certains
tumultueuse, le Nzadi se
de la SNEL, les problèmes endroits, à l’approche
rétrécit entre d’étroites
d’étiages sont devenus
du site d’Inga, près de
gorges, connaît des
récurrents depuis trois
1200 m de profondeur. Le
vagues de 12 m de haut et
ans suite à l’ensablement
fleuve Congo traverse, en
dégringole en réalisant 32
du canal d’amener. La
fait, la région équatoriale
chutes ! Selon une étude
SNEL dit s’activer à
de sorte que certaines
des experts américains,
trouver une solution
sections se retrouvent en
la hauteur de ces chutes
définitive. L’étiage,
permanence en saison
et le volume d’eau sont
s’est toujours justifiée
des pluies et que son
si élevés que ces 350 Km
la SNEL, est à l’origine
niveau fluctue rarement.
représentent un potentiel
de la faible desserte
D’ailleurs, arrivé au
hydroélectrique aussi
en courant électrique à
niveau de la cuvette
partir d’Inga. Pas si sûr.
centrale et dans le hauts
Contre-expertise. Le
plateaux du Congo
fleuve Congo qui déverse
central, le fleuve [appelé
39.600m3 d’eau chaque
alors, par les riverains,
seconde dans l’Atlantique
Nzadi : rivière qui avale
e site d’Inga est
a donc un débit si puissant d’autres rivières] a un
reconnu comme
qu’il a sculpté un canyon
niveau de 300 m sur une
un Actif national
long de quelque 160Km
longueur de 350 Km. Au
appartenant
au peuple de la R-dC.
La souveraineté de la
R-dC sur Inga ainsi que
son leadership dans le
développement de ce
Grand Inga. Déjà des
-convenus entre les
site sont formellement
équipes d’une société
colons et les six clansétablis dans le protocole
allemande spécialisée
qui n’ont jamais été
d’accord sur le Grand
dans le domaine de
versés. Mais la Banque
Inga entre la R-dC et
l’énergie, VOIT Hydro
mondiale soutient tout
l’Afrique du Sud. Les
se trouvaient dans la
le contraire dans ses
négociateurs r-dcongolais
région. Voilà qui a
« documents projets »
n’ont rien hypothéqué.
mobilisé la mouvance
et prétend que « la
Sur papiers. Certes,
de la société civile du
population qui avait
il vrai que les experts
Bas-Congo qui a crie
les droits d’usage de
sud-africains ont monté
à une indemnisation
la terre lorsque furent
les enchères, durant les
construits les barrages
de complaisance avant
dernières négociations à
d’Inga I et II ont reçu une l’expropriation et la
Lubumbashi, en vue non
compensation adéquate ». délocalisation de plus
seulement d’avoir droit
Et par conséquent, « il
de 10.000 personnes.
au chapitre sur tous les
n’y a pas d’héritage
calisation. Mais pour le
engagements inhérents
social». Pour la Société
coordinateur principal
au développement de
nationale de l’électricité,
du Département du
Grand Inga et surtout
SNEL, la population
développement durable
s’attribuait le pilotage
d’Inga est partie d’elleà la Banque mondiale/
du développement, avec
même sous la pression
R-dCongo, M. Jean
pour objectif le trading
d’une mouche agressive.
Christophe Carret, la
d’énergie à travers le
Il y a 5 ans, en avril 2007, firme allemande VOIT
continent. Sans succès.
le commissaire local avait Hydro se trouve dans
Les Sud-af ont même
donné un ultimatum de
la région d’Inga dans le
proposé que le traité
3 mois aux habitants de
cadre d’un appel d’offre
soit d’une durée de
Camp Kinshasa de vider
international pour la
50 ans renouvelable.
le lieu. Mais un pasteur
réhabilitation des groupes
Niet des R-dCongolais.
Ne kongo, responsable
G11 et G15 de Inga II sur
Au contraire, la partie
de l’ONG COPECO s’y
financement de l’Agence
r-dcongolaise a exigé
impliquera et mènera des
de financement de la
que soit mentionnée la
actions de lobbying et la
coopération allemande,
clause selon laquelle la
menace calmit jusqu’en
KFW pour quelque USD
coopération énergétique
juillet 2009, il y a 3
50 millions. En outre,
avec l’Afrique du
ans donc, quand, cette
l’enveloppe de 900
Sud est assortie des
fois-ci, la SNEL dans
dollars distribuée aux
conditionnalités. Que
un document distribué
foyers du Camp Kinshasa
l’énergie produite par
aux habitants du Camp
rentre dans le cadre d’un
le projet est destinée
laisse entrevoir, d’après
projet de fonds social.
en priorité en R-dC,
l’ONG Counter Balance,
« Ça n’à rien avoir avec
avant la satisfaction des
la probabilité de recourir
Inga ou une quelconque
besoins de l’AfSud. Que
à la coercition en cas de
indemnisation », soutient
la coopération porte,
résistance de dégager du
Jean-Christophe Carret.
certes, sur l’ensemble
lieu.
Qui fait comprendre
des 41.000MW du
qu’il y a des méthodes
site d’Inga, mais que
RECIDIVE.
rigoureuses de calcul
pour Inga III, première
La Banque mondiale a
d’indemnisations.
phase du Grand Inga,
récemment octroyé une
Coordinateur de l’ONG
une priorité d’achat de
enveloppe de 900 dollars
Actions pour les droits,
seulement 30% sera
à chaque foyer vivant sur
Environnement et vie et
concédée aux Sudaf sur
le Camp Kinshasa, un
point focal du Réseau
chaque phase d’Inga [qui
village créé par d’anciens ressources naturelles du
en compte, en effet, huit
ouvriers r-dcongolais
Bas-Congo., M. Jean(8), Inga 3, basse chute
commis à la construction
Marie Malanda fait
environ. 4755MW, Inga
de la centrale d’Inga
comprendre que c’est 3
III haute chute 3030MW,
II. Camp Kinshasa se
grandes bourgades qui
Inga IV 4200MW,
trouverait dans une zone
seront concernées par une
Inga V 6970MW, Inga
que devraient engloutir
probable délocalisation.
VI 6680MW, Inga
les projets Inga III et du
PAL n
VII 6700MW et Inga
I
par l’ONG 11.11.11 au
Yacht Club de Kinshasa.
Les debaters étaient, en
effet, outre Vika di Panzu
et le prof Musibono,
Jean-Christophe Carret,
Coordonnateur principal
du Département du
développement durable à
la Banque mondiale/R-dC
et M. Jean-Marie Muanda
de la société civile du
Bas-Congo et point focal
du Réseau Ressources
naturelles (RRN).
Le complexe d’Inga
compte actuellement
deux centrales, Inga I,
opérationnel depuis 1972,
compte 6 turbines dont
3 seulement ronronnent
à ce jour. Et Inga II qui
aligne 8 turbines fournies
par la société belge
ACEC de Charleroi ;
mais 4 de ses turbines
n’avaient pas fonctionné
en 1982 quand la centrale
a été mise en marche
suite à des problèmes
techniques de conception.
Naturellement, ces deux
centrales hydroélectriques
nécessitent un débit et un
niveau des eaux important
pour le ronronnement de
leurs turbines.
Bémol : le financement
du dit projet. L’accord
n’avance même pas une
estimation du coût du
projet. Sino que «les
parties feront des efforts
raisonnables pour faciliter
le financement de la phase
I du projet, sous réserve
que la revue de l’étude
de faisabilité de la R-dC
soit acceptable et selon
les termes et conditions
à venir». Il en est de
même pour la continuité
du projet qui s’échelonne
sur 8 phases. L’accord
poursuit que chaque
partie fera des «efforts
raisonnables» pour
faciliter le financement de
toutes phases ultérieures
au projet dès lors que
la RSA est impliquée
dans une telle phase.
Que l’AfSud facilitera
la mobilisation des
ressources financières
pour le projet par ses
institutions financières
ou des tiers, si tel est le
cas. En d’autres termes,
la R-dC ne serait pas
crédible pour lever
les fonds sur la place
internationale. Des zones
d’ombres paraissent
davantage dans cet accord
avec les clauses de
« droit de premier refusachat » ou encore de
«droit de premier refuscapital».
L’accord stipule, en effet,
que l’Afrique du Sud aura
le droit dans un délai de 3
mois suivant la réception
de l’offre de la R-DC ou
de la société de projet
concernée, selon le cas,
d’accepter ou de refuser
cette offre, étant entendu
que l’AfSud devra, dans
un délai de 60 jours à
compter de la date à
laquelle elle accepte une
telle offre, effectuer un
paiement sur un compte
séquestre selon des
termes à convenir entre
les parties d’un montrant
de USD 10 millions aux
termes financiers 2013
à titre de garantie pour
les obligations qu’elle
contracte en conséquence
de l’acceptation de l’offre.
Des experts, dont des
cadres SNEL qui ont,
en effet, lu et évalué le
fameux accord R-dC/
RSA sur le Grand
Inga, disent relever
une certaine confusion
savamment entretenu
dans cet accord. La
R-dC fait finalement
des concessions, larges
et complexes, sur des
points où elle s’est
montré, dans l‘exorde
du traité, intraitable.
D’ailleurs, dans son
article 21, il est fait
mention de la possibilité
d’amender tout ou une
partie du dit traité. Il
n’y a point une seule
clause qui soit exclue
d’une probable révision.
Selon nos sources, la
commission ECOFIRE
du gouvernement,
en fait des ministres
qui y sont membres
ont jugé l’accord
déséquilibré, superflu,
avec de dangereuses
zones d’ombres,
particulièrement sur le
financement du projet.
Le ministre des
Ressources hydrauliques
et Electricité, Bruno
Kapandji, aurait
été, renseignent
nos sources, évasif
particulièrement sur la
question inhérente aux
emprunts que l’AfSud
aura inévitablement
à effectuer dans le
cadre du dit projet et
si ces emprunts seront
imputables à la R-dC. Ou
encore si l’accord tient
en compte que la R-dC
est un pays post-conflit
devant naturellement
jouir de l’étalement de
la dette sur un certain
nombre d’années et des
taux d’intérêt n’excédant
pas 2%. Déjà aux
Finances, l’on redoute
déjà l’épineuse question
de la concessionnalité
éventuelle de finance
compte tenu des
engagements vis-à-vis
des bailleurs des fonds
(dont FMI/Banque
mondiale) ainsi que de la
fragilité de nos finances
publiques.
POLD LEVI n
R-dCongolais et Sud-africains pourraient renégocier
des aspects financiers du traité sur le Grand Inga
Le traité sur le Grand Inga ignore
la délocalisation du camp Kinshasa
l y a encore
quelques mois, la
firme allemande
VOIT Hydro avait
entrepris la réhabilitation
des groupes G11 et
G15 de Inga II sur
financement de l’Agence
de financement de la
coopération allemande,
KFW pour quelque USD
50 millions. Mais les
populations bordières
du site d’Inga avaient
plutôt perçu la présence
des Allemands comme
une menace, un signe
annonciateur d’un
déguerpissement forcé
longtemps annoncé.
Non sans raison. Des
grands projets sont,
en effet, envisagés
sur le site d’Inga. La
construction d’Inga III
et du Grand Inga serait
à l’étape de recherche
de financement. La
matérialisation de
ces projets n’irait pas
sans évacuation de la
population. Cela se sait
depuis des lustres. Et à
Inga, l’on vit dans le quivive.
Papa Simon Malanda
avait 76 ans quand
Anders Lustgarten
de l’ONG Counter
Balance l’a rencontré
en 2009. Il a confié être
le représentant légal
de 6 clans qui vivaient
dans la région d’Inga
avant la construction
des centrales I et II. Il
exhibe à qui veut des
documents juridiques,
des requêtes, des plaintes
et des réclamations
relatifs au déplacement
de sa population du site
d’Inga en 1958 du temps
où les projets étaient
pilotés par des Belges.
Simon Malanda disposait
également d’une pile des
documents détaillants les
montants compensatoires
Désensablage.
Pendant plus de 20
ans, la SNEL- sinon
l’Etat propriétaire
de cette entreprisen’avait plus, en réalité,
entrepris les opérations
de désensablage des
voies d’eau en amont
des barrages d’Inga I et
Inga II. Cette révélation
est du professeur
Dieudonné Musibono,
Chef du Département
de l’environnement à
l’Université de Kinshasa
et coordonnateur
Environnement au PNUD.
Le professeur Musibono
a dit avoir été courant
de cette situation quand
il menait des études
d’impact environnemental
pour BHP Billiton , firme
américaine qui envisageait
de construire à la fois
la centrale d’Inga III et
une usine de fonderie
d’aluminium au BasCongo. Coordonnateur
Environnement au PNUD,
le prof Musibono rejette
donc, de revers de la
main, les raisons avancées
par la SNEL, l’étiage
donc, pour justifier
la piètre fourniture
du courant électrique
particulièrement dans
la capitale Kinshasa. Il
a, pour ce faire, pris à
témoin, M. Noël Vika
Di Panzu, ancien ADT
puis ADG de la Société
nationale d’électricité,
SNEL et président
du comité de pilotage
du projet Inga III.
Actuellement directeur
de cabinet du ministre
de l’Electricité et des
ressources hydrauliques,
Vika di Panzu n’a pas
contesté les révélations
du prof Musibono. Qui
a édifié, l’assistance,
voilà des mois, lors
d’un débat, organisé
L
VIII, 6740MW], pour
couvrir ses besoins
internes à l’horizon
2040, pour autant que
dans un délai maximum
de 10 ans, l’AfSud ait
acheté 2500MW sur
les 4800MW d’Inga III
attendus vers 2018-2020.
Ce qui, espèrent les
experts, rendra bancable
cette phase et amorcera
d’office la mise en œuvre
des phases ultérieures.
Que la R-dC a le plein
droit de vendre aux Etats
africains, dans le cadre de
l’intégration continentale,
l’excédent d’énergie
d’Inga IV à Inga VIII.
Qu’il est déjà acquis que
la R-dC poursuivrait des
pourparlers, commencés
en octobre 2012, avec
le Nigeria en vue d’un
protocole d’accord
d’exportation de l’énergie
électrique d’Inga IV.
Il sied de rappeler
que suite au protocole
d’accord de novembre
2011, les négociations
d’un traité de coopération
énergétique RSA/R-dC
se sont déroulées durant
6 mois, d’octobre 2012 à
mars 2013.
MONTAGE
FINANCIER.
Il n’a pas donc jamais
été question d’une
quelconque imposition
des Sud-Africains. Il
est acquis que lors de
la dernière session de
négociations, la partie
r-dcongolaise était, en
effet, composée des
délégués de la présidence
de la République, de la
Primature, des ministères
des Affaires étrangères,
de la Justice et des
Ressources hydrauliques
et Electricité ainsi que
ceux de l’ambassade de
la R-dC à Pretoria. Les
cabinets Orrick Rambaud
et Nodalis-Conseil ont
facilité les négociations
respectivement pour les
questions juridiques ainsi
que pour les matières
institutionnelles et
tarifaires. Cette assistance
technique a été financée
par la Banque mondiale.
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1237 | PAGE 15.
POLD LEVI n
the best of le soft |
La plus puissante des Mercedes
L
a marque à
l’étoile lève
le voile sur
son modèle le
plus efficace. La SLS
AMG était déjà très
savoureuse au naturel,
cette nouvelle Black
Series devrait disposer
d’un temperament
plus sauvage que
jamais. Depuis deux
ans, Mercedes dispose
de sa propre voiture
de sport pour lutter
face aux Audi R8 et
autres Porsche 911.
La SLS AMG s’est
imposée comme une
GT incontournable
dans sa catégorie,
forte d’un style très
personnel et d’un
caractère qui peut être
très fougueux même si
l’auto sait également
se faire confortable
pour la vie de tous les
jours. Mais attention,
aujourd’hui la SLS
s’énerve.
ELLE arrive
presque à temps
pour décorerb
l’arbre de Noël.
Elle s’était déjà
équipée d’une
version GT un peu
plus puissante il y a
quelques mois. La
voilà maintenant
dans ses habits les
plus extrêmes pour
une version routière
plus puissante et plus
efficace que jamais sur
le papier.
L’auto reste équipée
d’un grand V8 6,2
litres à la sonorité si
spéciale, dont les râles
devraient être plus
bruyants que jamais.
De 571 et 591 chevaux
sur la version GT, sa
puissance grimpe à
630 chevaux sur cette
nouvelle version Black
Series. à noter que
le couple moteur est
en très légère baisse
en raison d’un bloc
moteur retravaillé et
des courbes modifiées,
il est de 634 Nm.
Les performances s’en
ressentent forcément.
Comptez 3,6 secondes
pour abattre un 0
à 100 km/h et une
vitesse de pointe de
315 km/h, tout ça pour
une consommation
mixte de 13,7
litres/100 km et 321 g/
km de CO2. Mais plus
que ses performances,
c’est son caractère
qui devrait sans
doute émerveiller son
conducteur quand
on sait à quel point
une SLS «normale»
peut être attrayante à
malmener sur circuit.
Le tarif n’est pas
encore dévoilé mais
il sera forcément au
dessus des 200 000
euros, sans doute
assez largement.
La voilà donc qui
arrive presque à
temps pour l’arbre
de Noël à coté de la
nouvelle Maserati
Quattroporte, de
l’Audi R8 restylée ou
des nouvelles Aston
Martin Vanquish et
DB9.
Pour lutter face aux Audi R8 et autres Porsche 911, Mercedes dispose depuis deux ans de sa propre voiture de sport: la Mercedes SLS AMG Black Series.
Forte d’un style très personnel et d’un caractère qui peut être très fougueux même si l’auto sait se faire confortable pour la vie de tous les jours. DRoits réservés.
La Mercedes SLS AMG Black Series est désormais dans ses habits les plus extrêmes pour une version routière plus puissante et plus efficace. DRéservés.
L’Audi R8 V10 2013, une diva germanique
A
udi a de
l’appétit! Avec
sa nouvelle
R8, la marque
aux anneaux entend
bien être reconnue
pour son savoir faire au
très très haut niveau.
Satisfaisante la nouvelle
R8? Plus que ça ...
Audi a depuis longtemps
récupéré le V10 de la
cousine Lamborghini
pour l’insérer dans
sa super sportive R8.
Depuis, la R8 s’est
écoulée à plus de 20 000
exemplaires. Un succès
commercial pas encore
reconnu.
La faute à quoi?
Un manque d’image
certain dans
l’atmosphère hyper
exigeant qui régit le
monde de la supercar.
N’ont droit de cité
ici que celles qui ont
embrassé la radicalité
depuis très longtemps
et que leurs moteurs
propulsent à des
allures trop rapidement
répréhensibles.
Alors Audi s’en-tête,
ne lâche pas aussi
facilement.
Pour 2013, la marque
d’Ingolstadt revoit
sa copie. En effet,
l’ancienne R8 n’était
pas sans défaut en raison
Avec sa nouvelle R8, la marque aux anneaux entend bien être reconnue. DR.
d’un boîte de vitesse un
peu lente. Alors est-ce
que ce «S» au lieu du «R»
devant Tronic suffit à faire
d’elle le meilleur tueur à
gages d’italiennes racées?
La réponse est
définitivement oui. Pas
aussi tonitruante qu’une
McLaren MP4-12C, cette
belle allemande a tout
de même du caractère à
revendre!
Opéra lyrique.
Audi propose son modèle
R8 avec deux moteurs: un
V8 de 430 ch pour 430
Nm de couple ou bien,
l’offre que l’on préfère,
avec un V10, 525 ch et
530 Nm de couple ou
même 550 ch dans la
très exclusive version
«Plus» que seuls quelques
exigeants et très doués
pilotes pourront discerner
les derniers avantages
par rapport à la version
normale.
Et ce V10, il sait chanter.
Normal, me direz-vous.
Né italien, voilà quelques
années dans la Gallardo
avec 5,0l de cylindrées et
500 ch, aujourd’hui dans
la sportive allemande, il
cube 5,2l et développe
525 chevaux.
Mais ce qui le sublime
le plus au delà de
l’échappement sport qui
laisse s’échapper une
mélodie capable de vous
hérisser les poils, c’est
bien la nouvelle boîte de
vitesses.
Rapide, précise, sans
à-coups, l’Audi (mais
aussi bientôt les
Lamborghini) comble
son retard sur l’ennemi
juré: Ferrari. Cette boîte
à 7 rapports et double
embrayage peut aussi être
remplacée à la demande
pour les puristes par
une traditionnelle boîte
mécanique 6 rapports.
Bien aidée en plus par
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1237 | PAGE 16.
la technologie chère aux
yeux des allemands : la
transmission Quattro,
le récital technologique
est parfait. Un avantage
que l’Audi R8 exploite
au mieux. Un 0 à 100
km/h en 3,5s pour la
version la plus affûtée,
voilà qui la place en
haut de l’échelle même
si une embarrassante
GT-R annonce 2,7s pour
le même exercice (voir
essai Nissan GTR). Ses
quatre roues motrices,
l’Audi R8 s’en sert aussi
en virage pour afficher
une vitesse de passage en
courbe impressionnante et
une motricité sans faille
en sortie de virage. Elle
fait de vous un pilote! Le
seul reproche que l’on
puisse lui adresser est
qu’en raison d’un poids
relativement élevé: 1,8t,
l’avant n’est pas très
vif. Heureusement, il
accroche tout de même
assez bien les trajectoires.
L’amortissement
«Magnetic Ride» de série
sur le modèle V10 offre de
très belles liaisons au sol.
La magie est d’ailleurs
égale que l’on soit sur
route ou sur piste. De
toutes les R8 entrevues,
notre préférence va à la
version Spyder V10, la
plus polyvalente mais
aussi la plus «plaisir
pur». Un V10, ça
s’écoute décapoté…
Enfin, grâce à une
répartition efficace du
poids: 57% à l’arrière
et 43% devant, la poupe
de l’allemande se laisse
parfois embarquer.
Un train arrière joueur
malgré les quatre roues
motrices, Audi nous
gâte.
Fiche technique:
Prix du V10 Spyder:
à partir de 173.500 euros
Valeurs annoncées par le
constructeur:
V10 5.2 FSI quattro S
tronic 386(525) kW(ch)
Consommation mixte:
13,3 l.
émissions de CO2
(mixte):
310 g/km (EU5)
Cycle urbain: 20,5 l
Cycle extra urbain: 9,2 l
Type de moteur.
10 cylindres essence en
V de 90°, lubrification
avec carter à sec,
injection directe
d’essence, doubles arbres
à cames en tête (DACT),
collecteur d’admission
avec clapets cinétiques
Cylindrée: 5204
Puissance max: 386
(525)/8000 trs / Couple
max.530 Nm/6500 trs
Poids à vide: 1820 kg.
La lutte pour la protection de l’environnement doit
intégrer une dimension à la fois religieuse et éthique
K
yoto,
Stockholm,
Durban, etc :
le monde entier
court derrière la solution
à un épineux problème
dont il est lui-même
à la base, à savoir le
réchauffement planétaire
consécutif aux Gaz à
effet de serre (GES).
Selon le Programme
des Nations unies
pour l’environnement
(PNUE), 20 à 25%
d’émissions annuelles
de dioxyde de carbone
sont dus à la destruction
des forêts. Comment
la problématique du
réchauffement de
la planète, qui est
étroitement liée à la
destruction par l’homme
de son environnement
est-elle vue par un
Dans Genèse 2,15, nous
chrétien témoin de
Jéhovah, en l’occurrence lisons, en effet : « Dieu
alors l’homme et
l’ingénieur en aviation prit
l’installa dans le jardin
Raphaël Ulundu
d’Eden pour le cultiver
Lufumbo.
et s’en occuper». VoyezLa question
environnementale
a-t-elle aussi des
implications religieuses,
M. l’Ingénieur?
Bien sûr que oui, M.
le journaliste. Il est
malheureux de constater
que très souvent
l’homme est oublieux,
dans ses rapports avec
la nature, qu’il a une
mission particulière que
le Créateur lui a confiée
lorsqu’il l’a placé dans
l’environnement terrestre.
don gratuit de Dieu qui
mérite d’être protégée.
Il faut considérer le fait
que Dieu lui-même avait
considéré toute l’œuvre
de sa création comme
bonne. Cette œuvre
parfaite de Dieu, cette
œuvre harmonieuse,
conforme au plan divin,
Dieu nous recommande
de nous en servir sans
la détruire comme c’est
malheureusement le
cas actuellement. Mais
l’homme doit se ressaisir
et se rappeler que ceux qui
détruisent la terre sont les
ennemis de Dieu.
Selon vous, témoin
de Jéhovah, la
Illustration de l’effet de serre. droits réservés.
planète court-elle
dans lequel Dieu a
indubitablement à sa
placé l’homme doivent
destruction?
être détruits. Dans
A cette question, je vous
l’environnement dans
répond par un passage
lequel Dieu a placé
biblique: «Mais les
l’homme, il n’y avait rien
nations se sont mises
qui pouvait nuire à sa
en colère et Ta colère
santé. Au contraire, il y
est venue ainsi que
avait tout en abondance.
les temps fixés où les
Tous ceux qui nuisent
morts vont être jugés, le
à la terre, ceux qui la
(temps) de donner (leur)
détruisent sont considérés
récompense à tes esclaves
comme des méchants
les prophètes et aux saints
par Dieu. «Dieu va
et à ceux qui craignent
retrancher les méchants de
ton nom, les petits et les
la terre, mais les humbles
grands et de causer la
posséderont la terre et
ruine à ceux qui ruinent la vraiment ils se délecteront
terre» (Rév 11,18). Dans
de l’abondance de la
la bible, il est clairement
paix». Dans son audience
écrit que ceux qui
générale consacrée
détruisent la terre, c’està l’environnement,
à-dire l’environnement
à l’occasion de la
pour le déplacement de
cadavres d’un lieu à un
autre. Pour jouer tous ces
rôles, la moto subit toutes
sortes d’adaptations de la
part de leurs usagers. A
Kinshasa, capitale de la
R-dC, la moto est plous
impressionnante qu’à
l’intérieur du pays. Ici, sa
fonction primordiale est
le transport des personnes
concurremment au taxi
et au minibus. Et c’est
aussi dans la capitale
où son usage inquiète le
plus la population qui
se sent à tout moment
menacée par un accident.
En effet, contrairement
aux automobilistes
qui empruntent
essentiellement la
chaussée, les motards se
frayent la route à travers
la masse piétonne qui
emprunte les deux bords
de la chaussée. Lorsque
le piéton n’a pas fait
attention au klaxon de la
moto, celle-ci tamponne
tout bonnement. Voilà s ce
qui explique le nombre de
plus en plus croissant des
accidentés de moto qui
arrivent aux différentes
formations médicales de
Kinshasa. Les accidents
sont souvent dus à l’excès
de vitesse lorsque les
motards se donnent à des
véritables rallies sur la
chaussée sans prendre
en compte le fait que
celle-ci est fréquentée
par d’autres usagers. La
moto est donc devenue
l’une des principales
causes d’accidents à
Kinshasa. Elle est venue
en rajouter à l’insécurité
routière qui se traduit par
de nombreux blessés et
morts accidentels chaque
année dans la ville. La
population lance un appel
angoissant en direction
des autorités de la Police
de circulation routière
(PCR) pour que non
seulement elles fassent un
contrôle systématique des
permis de conduire parmi
les motards, mais aussi
qu’elles réglementent
la situation des motos
à travers la ville. Il est
impératif que la moto
cesse d’être un cauchemar
pour certaines catégories
de la population, dont les
vieilles personnes, les
enfants et les mal voyants.
Outre les accidents, la
moto est accusée de
servir aux «Kuluna» d’un
moyen rapide d’arracher
à quelqu’un son sac à
vous, il y a d’abord la
mission qu’Adam a reçu
de Dieu de cultiver le
jardin et ensuite l’ordre
qu’il reçut du même
Créateur de s’en occuper.
-A l’occasion de la
journée internationale
de l’environnement qui
a été célébrée en début
juin dernier, les experts
ont évalué la progression
du réchauffement de la
planète entre 3° à 5°.
Les artères de Kinshasa sous la pression
des accidents causés par la moto
O
n la dit moins
consommatrice
du carburant,
plus adaptée
aux embouteillages,
plus rapide, plus propice
aux escapades sur des
routes de terre battue,
plus intime pour des
couples d’amoureux,
moins polluante que la
voiture ou l’autobus. Il
s’agit de la moto qui, il y
a 2 décennies, était rare
à Kinshasa et dans les
autres villes de la R-dC.
La moto a fait une percée
spectaculaire dans ce
pays et particulièrement
à l’intérieur où elle est
devenue, à côté du vélo,
le principal moyen de
transport pour des longues
distances. Elle est apte
à toutes les fonctions, à
travers les campagnes
r-dcongolaises où
l’automobile est devenue
rare et où l’état des routes
en font le moyen de
transport le plus sûr. En
effet, loin des villes, la
moto joue le rôle d’engin
destiné au transport
des marchandises, de
personnes qui voyagent,
d’ambulance pour le
transport de malades,
et même de corbillard
main, son portable ou tout
autre bien et de disparaître
en se frayant la route
parmi les véhicules. Plus
d’un kinois a été ainsi
dépouillé d’un bien par
des «Kuluna» motorisés
en pleine journée. Il est
indéniable que la mototaxi est une solution à
l’épineux problème de
transport en commun
à Kinshasa et dans
les autres villes de la
R-dC. Cependant son
introduction massive
dans nos artères est une
donne qui exige des
autorités compétentes des
mesures qui sécurisent la
population non seulement
dans le domaine de la
prévention routière, mais
également par rapport à
l’aménagement des routes.
En effet, avec la multitude
des motos qui sillonnent
les artères des villes, on
ne peut plus se passer
des trottoirs et de tous
les signaux prévus par le
code de la route. Celui-ci
doit être vulgarisé pour
que chaque usager de la
route soit à mesure de se
comporter de manière à
éviter les accidents sur la
route.
célébration de la journée
internationale de
l’environnement, le tout
nouveau pape François a
également insisté sur la
dimension religieuse de
l’environnement qui est,
pour lui, un don gratuit de
Dieu.
Que dites-vous de cette
déclaration du pape
catholique?
Le pape François a
raison de considérer
la création comme un
Que répondezvous à ceux qui
considèrent que dans
l’histoire universelle,
l’exploitation de la
nature par l’homme
s’est toujours faite au
profit d’une minorité
et en défaveur de la
majorité?
Cela est vrai, en tout
cas, pour l’Afrique, et
particulièrement la R-dc.
Car qui détruisent le plus
les forêts ? Ce ne sont
pas des petits exploitants
forestiers disposant de
moyens rudimentaires
de coupe. Ce sont plutôt
de grands exploitants
étrangers qui utilisent la
tronçonneuse, le tracteur
et de gros engins de
transport d’agrumes
qui détruisent de vastes
hectares de forêts.
Et en tout cela quel est
le sort des populations
autochtones qui sont
restées proches de la
nature telle que Dieu l’a
créée?
Elles sont parfois délogées
de leur environnement
naturel et repoussées
ailleurs. Voyez le cas des
pygmées de l’Afrique
centrale, des aborigènes
de l’Océanie et des
Indiens de l’Amérique
latine.
Les populations que
vous citez ont vu leur
habitat naturel, nous
dirions, violé par des
personnes venues
d’ailleurs. Pensez-vous
que sans ce contact, ces
populations auraient
vécues jusqu’à ce
jour conformément
à la volonté divine en
matière de la protection
de la nature?
Ces populations auraient
certainement évolué dans
un milieu plus sein, moins
pollué qu’aujourd’hui.
Les pygmées de l’Afrique
centrale, les aborigènes de
l’Océanie et les Indiens
de l’Amériques auraient
mieux respecté la volonté
de Dieu qui prescrit le
respect de la terre.
J-C. MUYAYA n
La précision du fait
La recherche du détail
La puissance du verbe
La pertinence de l’analyse
La force d’un média.
www.lesoftonline.net | wwww.lesoft.be
Le plus fort tirage | la plus forte vente | la plus forte audience | de tous les temps
le Journal de qualité par excellence
NZILA MUNGENGA SENDA n
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1237 | PAGE 17.
since 1989
ma vie |
L’ICCN poursuit la mise en œuvre
de sa gestion institutionnelle
A
u regard
de l’atelier
qu’il avait
organisé en
2012 (du 28 septembre
au 2 octobre),
l’Institut congolais
pour la conservation
de la nature (ICCN)
s’investit pour l’état
de la diversité des
ressources biologiques
de la R-dC ainsi que
leur valorisation par
des voies autorisées.
Selon Dave Matomene,
le chargé des ressources
humaines de l’ICCN,
il faut, au sein de l
’ICCN, des antennes
relais à travers toute la
République en vue d’une
gestion institutionnelle.
«A cause notamment de
son étendue très vaste et
de la diversité de ses sols
et de son climat, la R-dC
contient un plus grand
nombre d’espèces de
plantes et des animaux.
Qui sont profitables à la
vie humaine», déclare
Dave Matomene.
Ces données, a-t-il
ajouté, devront permettre
au pays de mettre sur
pied un plan d’action
pour la conservation et
l’utilisation durable des
espèces bénéfiques et
pour le développement
des méthodes de lutte,
le cas échéant, contre
les espèces nuisibles. La
Coopération allemande/
GIZ, par Vel Mueller,
son coordonnateur de la
biodiversité, insiste sur les
relations entre la centrale
et les sites.
«Il est utile d’avoir un
plan de travail qui consiste
à collecter, en consultant
la littérature, les données
de base sur la faune et
la flore d’importance :
médicale et vétérinaire,
agricole, alimentaire,
biologique (écologique)
générale», dit-il. En R-dC,
affirment les chercheurs
en biodiversité, ce sont
les Produits forestiers non
ligneux (PFNL): fruits,
feuilles, écorces, bois de
feu, viande de brousse et
plantes médicinales, dont
la récolte et l’utilisation
sont quotidiennes dans
bon nombre de sites.
«Nous devons surtout
veiller sur les plantes
médicinales afin qu’elle
contribue à une meilleure
santé des communautés.
Car, avec le phénomène
d’auto-médication que
nous sommes entrain de
vivre au jour le jour, l’on
risque de toucher sur
les espèces nuisibles»,
lancent-ils. Les plantes
médicinales contribuent
beaucoup aux conditions
de vie dans les zones
rurales et urbaines aussi.
Outre les guérisseurs
traditionnels qui
pratiquent la médecine
traditionnelle, il y a autant
des gens impliqués dans le
ramassage et le commerce
de plantes médicinales.
Il en résulte un
accroissement de la
demande, autant sur
les marchés locaux
que sur les marchés
internationaux, et un
accroissement des
activités de bioprospection
en quête de sources de
nouvelles substances.
Selon les experts
en biodiversité,
l’Organisation mondiale
de la santé (OMS) estime
que 80 % de la population
mondiale dépend des
plantes médicinales pour
les soins de base. On dit
des plantes médicinales
qu’elles sont le plus
important groupe de
végétaux : environ 30.000
espèces dans le monde,
dont près d’un tiers sont
des arbres.
à ce jour, PROTA (Plant
Ressources of Tropical
Africa/Ressources
à Kimpese, des résultats de recherches
donnent au manioc d’être
incorporé dans la fabrication du pain
L
es chercheurs
de l’Institut
supérieur des
techniques
appliquées en chimie
agroalimentaire
encouragent et généraliser
la culture du manioc. Et
pour cause ? La FAO et
tant d’autres organismes
à caractère agricole
reconnaissent que d’une
part, «les petits exploitants
agricoles contribuent de
façon décisive à nourrir
les familles pauvres et
de l’autre, les variétés
actuelles de manioc sont
riches en vitamines.
Lesquelles sont favorable
à la biofortification
qui tente de lutter
contre les carences
en micronutriments,
type de malnutrition
très répandue, qui peu
causer cécité, retard de
croissance, altération du
développement- et mort
prématurée. Alors qu’il y
a des années, le manioc
passait pratiquement
pour un produit inférieur
au maïs, chercheurs, lui
reconnaissent aujourd’hui
des qualités qui font de lui
une plante merveilleuse.
Le Père Charles Kusita,
missionnaire catholique
de la congrégation des
rédemptoristes, qui dirige
l’ISTACHA, première
institution d’enseignement
supérieur de ce genre
en R-dC, créée en
2005, déclare que «les
recherches, actuellement,
dans son établissement
d’enseignement prouvent
à suffisance que le manioc
a la possibilité, dans
la fabrication du pain,
d’être incorporé à 10 %.
Cette incorporation sera
possible à 50 % voire
plus de 50 dans un proche
avenir». Ce qui donne,
dit-il, aux acheteurs de
la farine de froment et
Une plantation de manioc. droits réservés.
plus particulièrement les
boutiques d’alimentation
grandes panifications
et supermarchés de
de ne trop engager
Kinshasa et de la province
des dépenses. Dans
du Bas-Congo des
l’industrie, cette nouvelle
produits agroalimentaires
approche de la production
estampillés comme par
alimentaire est appelée
exemple la chikwangue
«nutrition positive».
(pain de manioc),
La multiplication des
confiture, piment en
recherches sur les liens
pot etc. En R-dC, une
entre alimentation et
grande et bonne partie des
santé, fait-il savoir,
produits de consommation
favorise ce secteur en
sont importés et pourtant,
pleine expansion.
ce ne sont pas des
Les consommateurs sont
matières premières qui
soucieux de prévenir la
font défaut.
maladie et garder la forme «A l’ISTACHA, des
jusqu’à un âge avancé
chercheurs et étudiants
et les gouvernements,
transforment ces
face à l’augmentation
produits dans des ateliers
de l’espérance vie et à
modernes.
l’explosion des dépenses
La construction d’un
de santé, désirent
avenir alimentaire
promouvoir des régimes
collectif est possible
alimentaires plus sains.
dans notre pays. Et, c’est
La technologie
une manière pour nous,
agroalimentaire évolue
de créer nos propres
et trouve des nouvelles
emplois», martèle le père
façons de produire des
Charles Kusita.
aliments fonctionnels. De
Qui soutient le
renchérir par lui qu’«il n’y développement des liens
a pas que l’incorporation
avec des producteurs
du manioc dans la
et consommateurs
farine qui constitue les
au plan national.
recherches menées à
«L’agroalimentaire peut
l’ISTACHA mais la
bel et bien nourrir la
formation, un maillon
R-dC. Tout est seulement
indispensable dans cette
question de politiques, de
institution d’enseignement formation et de réseau»,
supérieur donne déjà de
conclut-il.
trouver dans plusieurs
NZILA MUNGENGA SENDA n
végétales de l’Afrique
tropicales) qui collabore
avec nombreuses cellules
de biodiversité en Afrique,
a répertorié, sur les
30.000 espèces, quelque
2.500 espèces utilisées
en premier lieu comme
plantes médicinales,
tandis que 2.700
autres ont des emplois
médicinaux en plus d’un
autre usage principal.
De nombreuses plantes
médicinales suscitent
un regain d’intérêt de
la part d’industriels du
secteur privé : c’est le
cas de Prunus africana
(le cerisier africain), un
arbre que l’on trouve au
Cameroun, en R-dC, au
Kenya et à Madagascar ;
l’Allemagne, la France,
la Suisse et l’Australie
sont quelques-uns des
principaux marchés
pour son écorce. Des
sociétés italiennes
ont aussi importé de
l’extrait d’écorce issu de
cette espèce du Kenya,
d’Ouganda, du Cameroun
et de la R-dC.
On estime que l’Afrique
tropicale et subtropicale
dont la R-dC possède
environ 25 % des fonds
mondiaux de ressources
génétiques végétales,
et fait une importante
contribution au commerce
mondial de ces ressources.
Dans les seules années
1990, la valeur du marché
de P. africana était estimée
à 150 millions de dollars.
En R-dC, les experts en
biodiversité soulignent
que la commercialisation
des plantes médicinales
doit encore relever un
certain nombre de défis,
par exemple l’absence de
cadres politiques ou de
gestion appropriés pour
ces ressources végétales,
des méthodes de récolte
non durables, une moindre
transformation et une
faible valeur ajoutée des
produits d’herboristerie,
l’accès à ces ressiources et
un partage équitable des
bénéfices.
Cependant les louis des
Etats ayant un impact sur
les accords de prospection
de la biodiversité
connaissent actuellement
des rapides réformes
dans de nombreux pays
africains, où les nations
prennent des mesures
pour appliquer les
accords internationaux
comme celui concernant
les droits de propriété
intellectuelle liés au
commerce. Bien que les
travaux de recherches sur
les plantes médicinales en
R-dC aient donné lieu à
une masse d’information
et de données sur
l’identification botanique,
les usagers en médecine
traditionnelle et les
propriétés chimiques des
composants actifs, les
résultats surtout sur les
statistiques sont dispersés
et leur impact sur les
objectifs sanitaires et
économiques demeurent
limité.
L’ICCN, par sa
coordination de
biodiversité, devra,
espérer mettre le doigt
sur les manques en
matière de recherche et
d’information, et tirer
les leçons sur lesquelles
bâtir la recherche et
l’élaboration de politiques
de développement.
Dix ans après, la déclaration de Maputo
sur l’agriculture demeure encore une utopie
L
e 10 juillet
dernier, la
déclaration de
Maputo, capitale
de la Mozambique,
relative à l’agriculture
a, jour pour jour,
totalisé une décennie.
Par cette déclaration,
les Etats africains
présents à la conférence,
après avoir fait l’état
des lieux du secteur
agricole du continent
par rapport à la crise
alimentaire persistante
et à la nécessité de
développer ce secteur
pour la résorber, s’étaient
engagés à consacrer
au moins 10% de leurs
budgets nationaux à
l’agriculture dont dépend
pour sa survie la grande
majorité de la population.
Quel bilan peut-on
faire de cet engagement
continental en faveur
du développement du
secteur agricole. Avant
de faire un quelconque
bilan de cette décennie
qui devait en principe
voir tous les Etats
africains privilégier
budgétairement le
secteur agricole par
rapport à d’autres, notons
que parmi les affamés
chroniques, estimés
entre 850 millions et
1 milliard à travers le
monde, l’Afrique subsaharienne en compte à
elle seule autour de 204
millions. L’on comprend
donc aisément pourquoi,
de façon unanime, les
dirigeants africains
avaient estimé à la fois
nécessaire et urgent de
relever jusqu’à 10% la
part du budget destiné
au secteur agricole.
Malheureusement,
comme s’est très souvent
le cas en Afrique, les
volontés exprimées
à Maputu n’ont pas,
de façon globale, été
suivies d’effet. Car à
ce jour, seuls huit pays
africains alignent un
budget d’investissement
du secteur agricole égale
à 10% de l’enveloppe
totale, parmi lesquels
le Niger, le Burkibna
Fasso, le Ghana, etc. Et
quand bien même la
part du budget destinée
à l’agriculture a été
progressivement relevée,
jusqu’à atteindre dans
certains cas les 10% fixés
Agriculteurs au champ. droits réservés.
à Maputu il y a dix ans,
sur l’aide extérieure
les experts tant nationaux
à l’agriculture, mais
qu’internationaux du
également sur les
secteur notent que très
investissements étrangers
souvent de nombreuses
dans ce secteur, qui
contraintes ont fait que
ne cadrent pas avec
l’argent soit n’a pas
l’objectif de combattre
totalement été libéré et
la pénurie alimentaire
mis à la disposition des
sur le continent. On a
services compétents
très souvent décrié des
des ministères
acquisitions par des
concernés (Agriculture,
gouvernements et des
Développement rural, etc.) entreprises étrangers
soit qu’il a été mal affecté, de vastes domaines de
notamment dans des
terres agricoles qui sont
activités qui ne sont pas
exclusivement destinés à
directement porteuses de
des cultures d’exportation
développement du secteur
alors que sur le continent
agricole ou de nature à
il y a des populations
résoudre la problématique
qui n’ont rien à manger.
de la faim en Afrique.
Il reste à savoir à quoi
Les experts insistent
les 10% des budgets
sur le fait qu’aussi
nationaux africains
longtemps que les budgets devant être consacrés
alloués à l’agriculture
à l’agriculture sont si
seront tributaires, même
nécessaires? Globalement
partiellement, de l’aide
la réponse est que cette
extérieure qui s’amenuise
enveloppe doit servir à
au fil des années, les
améliorer ou à accroître
dirigeants africains
les moyens humains,
seront dans l’incapacité
matériels et financiers
d’assoir sur le continent
indispensables au
un secteur agricole
développement du secteur
qui soit en mesure de
agricole.
résoudre les problèmes
Par moyens humains, il
réels de la population
faut entendre la formation
majoritairement
du personnel intervenant
rurale, dont celui de
dans l’agriculture :
l’alimentation.
ingénieurs agronomes,
Cela dans la mesure où
techniciens agricoles,
les pays africains qui
médecins vétérinaires. etc.
reçoivent l’aide pour
et leur utilisation effective
leurs secteurs agricoles
dans les campagnes.
ne sont pas toujours
Trop souvent les Etats
libres de l’utiliser sans
africains ont utilisé ce
des contraintes imposés
personnel comme des
par les bailleurs qui,
fonctionnaires affectés
très souvent, fixent euxdans des administrations
mêmes l’usage qui doit en loin des campagnes où
être fait.
se déroulent les activités
Pour être réellement
agricoles ou pastorales.
maîtres de leurs politiques Continent relativement
agricoles, les Etats
sous-peuplé (par rapport
africains doivent donc
à l’Asie et à l’Europe),
compter de moins en
l’Afrique ne peut exploiter
moins non seulement
ses immenses terres
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1237 | PAGE 18.
NZILA MUNGENGA SENDA n
agricoles que grâce à
un personnel hautement
qualifié et à une
recherche scientifique de
mieux en mieux affinée.
Une telle recherche
n’est possible que si
des moyens budgétaires
conséquents y sont
affectés. La part du
budget de l’agriculture
doit impérativement
s’orienter vers une
expertise africaine
plus affirmée en
matière agricole, non
seulement au niveau
de l’élaboration des
programmes agricoles,
mais également de
l’exécution et de
l’évaluation des dits
programmes. Les
budgets africains de
l’agriculture devraient
également s’orienter
vers une mécanisation
progressive du secteur
sur l’ensemble du
continent. L’on ne peut
aujourd’hui concevoir
une agriculture moderne
sans penser aux tracteurs
ou à d’autres moyens
mécaniques à toutes les
étapes de la production.
Un budget accru de
l’agriculture permettrait
également un meilleur
encadrement par les
Etats des milliers de
petits agriculteurs
qui contribuent à
l’alimentation de la
population grâce à la
production vivrière.
Cet encadrement part
de l’initiation à des
techniques culturales
plus efficientes, grâce
par exemple à la bonne
utilisation des engrais,
en passant par la
création des conditions
de conservation, de
transport et de vente des
produits par les paysans,
pour aboutir à une bonne
réglementation des prix
des produits agricoles
sur les marchés. Des
experts sont aussi d’avis
qu’à 95% l’agriculture
africaine reste trop
dépendante de la pluie et
que les Etats devraient
incorporer les techniques
de l’irrigation dans les
budgets de l’agriculture.
Enfin, last but not
least, les budgets de
l’agriculture devraient
prendre en compte
l’agro-industrie.
J-C. MUYAYA n
ma vie |
Quand un syndicat renvoie du personnel, on se perd
C
rise au sein
au sein de
l’Union
nationale
des travailleurs du
Congo», écrivait le
Soft dans son n°1218
du 15 mars 2013. Aux
dires des travailleurs
interrogés, cette
crise, qui était
principalement due
à la mauvaise gestion
financière de l’équipe
dirigeante actuelle,
vient de connaître
un fâcheux épilogue,
à savoir la mise à la
retraite, dans des
conditions jugées
contraires à la fois
aux textes légaux,
réglementaires et
statutaires régissant le
travail.
La décision d’envoyer
à la retraite 47
travailleurs, agents et
cadres confondus, a fait
l’effet d’une bombe. Le
syndicat n’avait jamais
vu ça auparavent. Les
travailleurs, autant ceux
qui sont concernés par
la décision du président
Ndongala que les autres,
crient à l’arbitraire, car
pour eux, cette mesure
est justement non
seulement illégale, mais
en plus, elle est contraire
aux Conventions et
Statuts de l’UNTC en
vigueur, d’autant plus
que la mise à la retraite
intervient sans solde. A
la lecture du document
signé par le président
Ndongala, les travailleurs
font remarquer que les
libellés relatifs à la date
et au motif de la mise à
la retraite des agents et
cadres concernés sont
uniformes et se posent
donc la question de
savoir si ce beau monde
Des syndicalistes en grève. droits réservés.
a le même âge ou a été
engagé à la même date
à l’Union nationale des
travailleurs du Congo.
Ce n’est absolument pas
le cas, affirment-ils. Par
ailleurs, ils font observer
que cette bombe
inattendue n’est tombée
que sur les services
centraux de l’UNTC/
Kinshasa, car même
l’Union provinciale de
l’UNTC/Kinshasa n’est
pas concernée par cette
mesure qu’ils jugent
sélective, illégale, antistatutaire et contraire
à l’éthique et à la
déontologie syndicales.
Le caractère sélectif et
arbitraire de la mesure
du président Modeste
Ndongala est illustré
par le fait que certains
parmi les personnes
mises à la retraite par
sa décision du 20 mai
2013 sont plus jeunes
que certains membres
de son équipe. Et les
travailleurs de l’UNTC
de se demander si la
mise à la retraite des 47
membres du personnel
de la centrale syndicale
n’est pas en fait un
licenciement massif
qui ne dit pas son nom,
d’autant plus qu’elle
touche particulièrement
les hauts cadres,
cadres et agents les
plus éprouvés de la
maison, parmi lesquels
d’anciens présidents
et vice-présidents, des
conseillers généraux, des
conseillers principaux,
des conseillers et
membres du personnel
d’appoint : chauffeurs,
huissiers, surveillants,
etc. Les travailleurs de
l’UNTC se refusent à
penser que la toile de
fond de la mesure, qu’ils
qualifient de cynique
de leur président soit
la précarité financière,
comme il est fait mention
dans la notification,
dans la mesure où les
commissions financière,
des salaires et du
patrimoine venaient de
redresser la barre et
sont parvenues à tripler
les salaires qui ont
été payés en bonnes
tranches régulièrement.
Pour les travailleurs, la
motivation profonde de
l’opération de mise à
la retraite d’une partie
du personnel de la
centrale syndicale est
plutôt la volonté, dans
le chef de l’exécutif
Ndongala, de s’octroyer
des salaires faramineux
après s’être débarrassé
de ses «encombrants» camarades abusivement
appelés admissibles
à la retraite. Et
pourtant, estiment les
travailleurs, ce sont ces
«encombrants» qui sont
les piliers de l’UNTC
qui ont donné le
meilleur de leur vie pour
maintenir la centrale
de conflits en Afrique,
lesquels freinent le
développement et la paix.
Qui doivent en principe se
manifester en ce moment
dans notre continent»,
déclare monseigneur
Louis Portella, évêque
de Kinkela au CongoBrazzaville, viceprésident et porte-parole
du SCEAM. Le thème
«Eglise famille de Dieu
en Afrique et au service
de la réconciliation,
justice et paix»que nous
avons choisi lors de nos
plénières à Kinshasa, a
poursuivi le porte-parole
du SCEAM, vient du
synode pour l’Afrique, en
2009, sous le pontificat
de Benoît XVI. Nous
appelons donc l’église
de l’Afrique à œuvrer
fortement encore pour
la paix et le justice.
«Les résolutions de la
rencontre du SCEAM en
terre r-dcongolaise sont
les engagements que les
évêques eux-mêmes ont
pris pour travailler et aider
l’Afrique en vue de la
paix», a-t-il ajouté. Notre
visite auprès de Président
Joseph Kabila, lance-t-il,
comble notre compassion
au regard de 6 millions
de personnes mortes
depuis l’avènement des
guerres d’agression
en R-dC. Au chef de
l’Etat, nous avons aussi
apporté un message de
réconfort dans l’initiative
du gouvernement de la
République et de son
pouvoir d’action, déjà en
processus, pour ce qui est
de la paix dans les coins
du pays, menacés par la
rébellion. Monseigneur
Louis Portella indique
que, par le Chef de l’Etat,
«le SCEAM dit son
affection et son soutien
au peuple de la R-dC, et
lui demande d’apporter la
contribution constructive
à la paix. Car, souligne le
Président joseph Kabila
aux évêques du SCEAM
: «sans cette paix, le
développement de la R-dC
est hypothétique». Les
déclarations du Président
Joseph Kabila comme
celles des évêques, au
cours de la rencontre
du lundi 15 juillet
2013, sont à méditer,
fait savoir un prêtre
professeur de théologie,
à l’instar des épîtres que
saint Paul envoyait aux
communautés de l’époque
apostolique. Dans la
suite de cette idée, le
théologien catholique relit
le souhait prononcé par
Jean-Paul II lors de son
premier voyage en R-dC,
en 1980 : «Que Dieu
veuille soutenir les efforts
des responsables africains,
aussi bien aux échelons
nationaux qu’aux
échelons internationaux
en particulier, dans le
cadre de l’organisation
panafricaine, afin que
l’Afrique dont la R-dC
murisse dans la sérénité
et trouve dans les concert
des nations, le rôle et
le poids qui doivent
être les siens. Ainsi,
elle sera mieux à même
de faire bénéficier les
autres peuples de son
génie propre et de son
patrimoine particulier.
Cependant, il faudra aux
africains de témoigner de
la paix, entre eux, entre
les nations. Paraphrasant
monseigneur Gabriel
Mbilingi, archevêque
de Lubango en Angola
et président en exercice
du SCEAM, qui a dit
la messe de clôture de
ces assises au stade des
Martyrs de la pentecôte
à Kinshasa, le prêtre
théologien en appelle à
des bons samaritains :
Des samaritains surtout
en politique, toutes
tendances, capables de
promouvoir la paix et
le bien commun de la
population.
L’importance de ce
moment est telle que,
renchérit-il, sur ce
continent d’Afrique, des
voix doivent s’élever et
en appeler à l’éveil de la
conscience pour la paix.
La révélation tant attendu
des peuples d’Afrique
dont celui de la R-dC,
conclut-il, trouve son
message : la paix,
l’espérance et l’amour.
La préoccupation des évêques du SCEAM
rencontre celle du Président Joseph Kabila
à
l’issue de
l’assemblée
générale du
Symposium
des conférences
épiscopales d’Afrique
et de Madagascar
(SCEAM) tenue à
Kinshasa, du 8 au 14
juillet 2013, monseigneur
Nicolas Djomo, évêque
de Tshumbe et président
de la Conférence
épiscopale nationale
du Congo (CENCO)
a convié auprès du
Président Joseph Kabila
Kabange, une délégation
des évêques du SCEAM
pour lui exprimer
d’une part des mots de
remerciements au regard
de l’apport du pouvoir
public au séjour des
évêques et leur suite à
Kinshasa et de l’autre,
l’encourager de plus
dans le processus du
rétablissement de la paix
à l’Est de la R-dC.
Les assises du SCEAM
à Kinshasa sont restées
un événement non
seulement de grande
portée religieuse mais
aussi sociale. Car, les
évêques ayant pris part
aux plénières, aux noms
de leurs confrères dans
l’épiscopat africain, ont
confirmé dans la foi leur
bonne volonté de voir
l’Afrique en général et la
R-dC en particulier vivre
la paix. «Nous savons
tous qu’il y a beaucoup
NZILA MUNGENGA SENDA n
au beau fixe malgré
des vents violents qui
pouvaient l’emporter à
plus d’une reprise. Ayant
tous atteint l’âge de
l’admission à la retraite,
les agents et cadres
victimes de la mesure
de mise à la retraite,
dont la procédure est
tant décriée par d’autres
centrales syndicales
et de nombreux
observateurs, affirment
ne pas contester en ellemême cette décision,
mais exigent le respect
scrupuleux de leurs
droits au regard des
prescrits légaux,
réglementaires et
statutaires.
Car, poursuiventils, après une longue
carrière au sein de la
centrale, ils ont droit à
un repos mérité et non
à une précipitation à
la mort, qui, de toute
évidence, est le souhait
du président Ndongala
et son équipe. Les
travailleurs envoyés à
la retraite, sans solde, à
la même date et pour le
même motif considèrent
tout simplement cette
opération comme un
licenciement camouflé
violant l’esprit et la lettre
des prescrits de l’article
78 du Code du Travail.
En effet, l’article 78
du code, spécialement
à son premier et
deuxième paragraphes
stipule : «Sauf
dérogations éventuelles
qui sont déterminées
par un arrêté du ministre
du travail et de la
Prévoyance sociale
dans ses attributions, les
licenciements massifs
sont interdits». L’avant
dernier paragraphe
de cet article quant
à lui dispose: «Tout
licenciement
économique intervenu en
violation des dispositions
du présent code est
considéré comme
abusif ». Il y a aussi
violation de l’article 79
du Code du Travail qui
stipule en substance que
l’employeur doit dans
les deux jours qui suivent
la cessation des services
effectifs, au travailleur
le certificat de fin des
services effectifs. Or,
depuis le 20 mai 20132,
date de la notation de
la décision de mise à
la retraite des agents
et cadres concernés,
l’UNTC ne leur a pas
délivré un certificat de
fin des services.
Les travailleurs
évoquent également la
Convention collective
interprofessionnelle
nationale du Travail
(CCNT), dont l’article
37, à son premier
paragraphe, stipule :
« Les employeurs
s’engagent à informer
les travailleurs de leur
prochaine retraite une
année à l’avance ».
Cette disposition de
la Convention n’a pas
du tout été respectée
par l’employeur, en
l’occurrence l’UNTC. Il
est de même du Statut du
personnel de l’UNTC,
dot l’article 50 dispose que « Conformément
aux dispositions légales
en vigueur, le droit à
la retraite s’ouvre à
l’âge de 65 ans pour
l’homme et 65 ans pour
la femme moyennant
un avertissement de 12
mois avant la date de
départ à la retraite ». En
plus, l’article du Statut,
quant à lui, stipule
que «l’UNTC paie
par mois une pension
complémentaire au
travailleur retraité de
50% de la rémunération
mensuelle». L’UNTC
n’a pas non plus respecté
le prescrit de son
propre Statut. Avec ces
violations flagrantes du
Code de Travail, de la
Convention collective
interprofessionnelle
nationale et de
son propre Statut
du personnel, les
travailleurs de l’UNTC
se demandent si leur
syndicat est désormais
crédible.
l’OIM estimait à 20.000
cadres ou membres de
professions libérales qui
quittaient le continent
africain pour s’installer
dans les pays dits
développés d’Europe,
d’Amérique ou d’Asie.
Parmi les conditions qui
justifient cette fuite de
cerveaux ou de main
d’œuvre qualifiée,
l’OIM cite la morosité
économique et tous les
facteurs déterminants du
sous-développement :
chômage, insuffisance ou
absence de soins de santé,
d’infrastructures scolaires,
de logement, la précarité
de l’alimentation, bref, la
pauvreté. A ces facteurs,
il faut ajouter les conflits
armés récurrents dans
certains pays. Quel
que soit le motif pour
lequel un médecin, un
ingénieur, un chercheur,
un professeur d’université,
un technicien ou tout
autre cadre africain quitte
son pays pour un pays
industrialisé d’Europe,
d’Amérique ou d’Asie,
c’est bel et bien un
homme ou une femme
formé dans une université
d’Afrique, ou d’ailleurs
avec une bourse de son
pays, qui va mettre son
expertise au service du
pays d’accueil. Selon
certaines statistiques pas
trop pessimistes, un tiers
des universités et instituts
d’enseignement supérieur
d’Afrique fonctionnent
pour satisfaire les
besoins en main d’œuvre
d’Amérique ou de la
Grande-Bretagne. Autant
reconnaître avec Itai
Madamombe (Afrique
Renouveau) que le
budget de l’éducation de
l’Afrique est marginal et
ne fait que compléter le
budget de l’Amérique.
En fait, fait remarquer
Madamombe, l’Afrique
apporte une aide au
développement aux pays
les plus fortunés. Ce
constat est d’autant plus
grave de conséquence
que, alors que sa diaspora
savante travaille pour le
développement des pays
dits développés, les pays
africains sont obligés
de faire appel à 150.000
expatriés européens,
américains ou asiatiques
pour lesquels elle doit,
d’après l’OIM, sortir
annuellement 4 milliards
de dollars de sa maigre
trésorerie. Contrairement
à ceux qui en Europe,
en Amérique ou en Asie
considèrent que les
migrations d’Africains
vers ces continents
profitent nécessairement
et globalement aux pays
dont ils sont originaires,
ce sont plutôt ces migrants
qui, d’une manière ou
une autre contribuent
à la prospérité de leurs
pays d’accueil bien sûr
lorsqu’ils sont formés. On
ne saurait nier que loin
de l’Afrique, la diaspora
savante n’apporte rien à
l’Afrique. On penserait
immédiatement à l’apport
financier dans le cas des
expatriés africains qui
envoient d’importantes
sommes d’argent, qui y
financent des projets de
développement ou qui
y construisent certaines
infrastructures. A part
cet apport, qui n’est pas
négligeable, le fait que les
cadres africains soient en
contact direct avec des
institutions universitaires
et de recherches ou se
familiarisent avec les
technologies de pointe
dans les pays développés
n’est pas une mauvaise
chose à la longue. Bien
sûr dans la perspective où
ces cadres aient l’occasion
de revenir un jour au
pays pour faire bénéficier
aux plus jeunes les
expériences accumulées à
l’étranger.
J-C MUYAYA n
Le budget de l’éducation de l’Afrique
contribue à la prospérité des occidentaux
L
e mois dernier,
au moins
500 délégués
provenant de 150
pays se sont retrouvés
à Genève pour parler
des migrations sous les
auspices de l’Organisation
internationale pour les
migrations (OIM). La
tenue de cette conférence,
à la quelle la R-dc a pris
part en la personne de
son ministre du Plan,
a remis sur le tapis
un vieux débat sur la
manière d’interpréter,
de comprendre ou
d’apprécier les
mouvements de
déplacements volontaires
d’un pays vers un autre
de personnes, pour une
raison ou pour une autre.
Les interprétations et
les appréciations du
phénomène migratoire
divergent selon que
l’on se trouve dans le
pays d’où les personnes
émigrent ou dans celui
où elles immigrent. Ce
qui semble mettre tout le
monde d’accord est le fait
qu’aucun pays au monde
n’accepte des personnes
ne représentant aucun
intérêt quelconque, qu’il
soit financier, intellectuel,
moral ou autre. Et ce
sont justement ces
personnes, dont la plupart
proviennent des pays de
l’hémisphère sud, que
les pays industrialisés
d’Europe, d’Amériques ou
d’Asie refusent d’accepter
sur leur territoire et qui
constituent la franger des
immigrés clandestins. Ce
n’est pas cette frange de la
population migratoire qui
est concernée par le débat
autour de la question de
savoir lequel des pays
de départ des migrants
et celui de leur arrivée
profite le plus des apports
scientifiques, intellectuels,
techniques et autres des
personnes concernées.
Il y a quelques années,
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1237 | PAGE 19.
J-C MUYAYA n
«Trop de haine dans la famille», Sœur Déborah arrive à Kin
nous avoue Nathalie Makoma
A
I
nvitée d’honneur
du festival
international de
Jazz à Kinshasa,
Nathalie Makoma
a laissé une bonne
impression lors de sa
prestation scénique
sur la rue jazz.
Très brillante, la
chanteuse congolaise a
été plébiscitée super star
par les amoureux de la
musique d’improvisation,
grâce à sa belle voix.
Profitant de cette
occasion, l’ex diva du
groupe «Les Makoma »
à accordé une interview à
la presse, pour annoncer
la sortie, pour bientôt,
de son premier album en
solo, après la séparation
douloureuse en Europe
avec ses frères et sœurs
Makoma. Concernant
ses relations actuelles
avec «Les Makoma»,
Nathalie a révélé que
le climat n’est jamais
revenu au beau fixe
entre elle et ses frères et
sœurs. «Nous sommes
à distance, malgré tous
mes efforts fournis pour
réparer la situation. Mes
sœurs gardent encore et
toujours une dent contre
moi. Je regrette qu’il y ait
beaucoup de haines dans
la famille. Je prie que
Dieu intervienne, afin que
l’amour règne de nouveau
dans nos cœurs», déclare
Nathalie. S’agissant de
Nathalie Makoma. Elle avoue ne pas avoir réussi à renouer avec le clan. dr.
la suite de sa carrière,
la chanteuse a confirme
que son premier album,
en solo, est pratiquement
fini. La date de son
lancement ne dépend
que de la maison qui la
produit, a-t-elle renchéri.
Toutefois, la star a précisé
que son absence sur le
marché du disque est due
à la crise économique qui
avait également affecté les
grands producteurs ainsi
que des maisons d’édition
de disque en Europe.
Pour elle, certains
producteurs préféraient
produire un single (une
chanson), à la place d’un
album complet, en raison
des coûts discographiques
réduits. «Je suis
maintenant très contente
de signer un contrat avec
une maison qui a accepté
de produire mon disque.
Bientôt, il sera disponible
dans le bac à travers le
monde», a indique la
belle. Qui fait savoir
qu’elle vient de participer
dans un film européen,
dans lequel elle joue le
rôle de caissière.
Une nouvelle expérience,
Polémique sur «Liputa» entre Djino et Abraham
A
lors que Djino
Equalizer est
avancé avec
les travaux
d’enregistrement et qu’un
producteur africain de
notoriété qui va lancer
et promouvoir ce long
playing, une nouvelle
alarmante est lancée par
un autre chanteur de
Wenge Bcbg, Abraham
Mignon. Aussitôt parti,
il est entré au studio
pour enregistrer son
premier opus solo intitulé
« Commandant de bord »
qui renferme une dizaine
de titres parmi lesquels
« Liputa », rendus sous
plusieurs styles : rumba,
RnB, rap.
Alors que les travaux
d’enregistrement
avancent à un rythme
bien synchronisé et qu’un
producteur africain de
notoriété qui va lancer
et promouvoir ce long
play qui va définir
l’avenir de ce chanteur
très sympathique, une
nouvelle alarmante
est lancée par un autre
chanteur de Wenge Bcbg,
son ancien collègue
Abraham Mignon.
Ce dernier, annonce lui
aussi être le compositeur
de la chanson « Liputa ».
D’où la polémique lancée
autour de cette chanson.
Contacté, Djino Equalizer
jure sur la tombe de ses
ancêtres, être l’auteur
incontestable de cette
chanson qu’il a, à son
temps, déclaré auprès de
la Socoda pour protéger
ses droits. Il dit être prêt
à prouver même devant
la justice qu’il demeure
propriétaire de cette
œuvre qui est un travail
s’exclame-t-elle,
puisqu’elle à toujours
rêvé laisser ses empreintes
dans le cinéma. Nathalie
Makoma s’est révélée
au grand public, au sein
du groupe Makoma,
une formation musicale
réputée dans le genre
de musique Gospel en
Europe. Ayant son siège à
Amsterdam, en Hollande,
l’orchestre, formé avec ses
frères aînés, est composé
de Pengani Makoma,
Annie Makoma, Tutala et
Duma. Tous ces garçons
et filles issus d’une même
famille biologique.
Comparable aux Jackson
Five aux états-Unis,
Nathalie et ses sœurs sont
les fruits d’un même père
et d’une mère.
C’est depuis 2005 que
Nathalie a claqué la
porte du groupe parce
qu’elle n’avait plus la
même vision avec ses
frères. La chanteuse à
la voix angélique vole
aujourd’hui de ses propres
ailes et ce, grâce au
soutien de son manager.
près la sortie le
13 juillet dernier
en Europe
notamment en
Suisse où elle réside, de
son album « Ce qu’Il a
dit », la sœur Déborah
Masua est attendue à
Kinshasa à la fin de ce
mois. Accompagnée de
son manager Honoré
Loango Boelua, cette
musicienne chrétienne
sera très chargée dans la
capitale congolaise où
elle compte mener une
série d’activités. Les deux
personnages vont animer
un point de presse le 3
août au cours duquel ils
vont présenter aux médias
le nouvel opus. Après
le face-à-face avec les
journalistes, la cantatrice
de l’Eternel va rencontrer
le public en live au cours
d’un concert de louange
et d’adoration prévue à
la Foire internationale
de Kinshasa (Fikin).
Mais afin de permettre
au public de la découvrir
après une longue période
de son absence, et pour
annoncer la sortie de son
album, plusieurs affiches
sont déployées à travers la
ville de Kinshasa.
Réalisé au studio
«Thérapie» sous
l’encadrement et
l’arrangement d’Eloge
Kitsiabi, l’album est
le tout premier de sa
carrière. Il a aussi connu
la participation de Leny
Bidens. Regard sur
Brintch Masua Chanteuse,
auteur-compositeur et
interprète congolaise.
Déborah Brintch Masua
est née le 7 janvier
1973 à Kinshasa. Issue
d’une famille chrétienne
pratiquante, dès son enfance, elle a fait ses
premiers pas dans la
carrière musicale en
fréquentant les chorales
chrétiennes catholiques de
la ville de Kinshasa.
C’est en 1980 qu’elle
se fait véritablement
chantre dans une chorale
chrétienne dans son
quartier dans la commune
Sœur Déborah Masua. droits réservés.
de Matete, dans le cadre
elle assiste à la création
de sa communauté
d’une chorale des jeunes
ecclésiale vivante de base
: «La voix de victoire» et
(Cevb) où se tenaient les
en sera membre jusqu’en
cultes pour enfants.
1997, année où elle quitte
Après son sacrement de
Kinshasa pour la Suisse.
Première communion à
Dans ce dernier pays,
l’Église saint Alphonse
elle devient membre
de cette même commune,
d’une église évangélique
elle change de chorale
«Carrefour pour christ»
pour chanter au culte de
En même temps qu’elle
ladite Eglise. En 1982,
fait partie du groupe de
le déménagement de sa
louange et d’adoration
famille pour le quartier
«Les Elus».
Soucieuse
«Debonhomme», toujours
de sa formation dans le
dans la même commune
domaine de la musique,
de Matete va l’obliger
elle prendra son
aussi de changer de
inscription pour une année
paroisse. Elle deviendra
en 2006, à l’Ecole de jazz
ainsi fidèle de la paroisse
et de la musique actuelle
Sainte Trinité.
(Ejma) à Lausanne.
Toujours soucieuse de
Connue dans les milieux
servir son Dieu, quelques
musicaux chrétiens en
années plus tard, elle
Suisse, ses œuvres sont
intègre la chorale
exploitées à l’occasion
Bondeko avant d’adhérer
de plusieurs rencontres
au groupe Kizito et
chrétiennes dans ce pays.
Anuarite, communément
En 2010, Deborah Brintch
appelé «Groupe KA»,
Lavanchy Masua qui est
rejoignant ainsi certains
également Initiatrice et
de ses amis. C’est vers
présidente d’une Ong a
la fin de l’année 1989
pris une part active dans
qu’elle quitte l’Église
la réalisation de l’album
Catholique pour s’orienter du groupe d’adoration et
vers l’Église évangélique
de louange« Les élus »
«Armée de Victoire» du
de Lausanne en Suisse,
Pasteur Kutino Fernando.
où elle a placé la chanson
Dans cette communauté,
«Elonga na nga».
quelques temps après,
DANIEL CASSINON MPOYI n
Brigade? «Tout va bien»
DANIEL CASSINON MPOYI n
T
Djino Equalizer. droits réservés.
d’esprit qu’il a abattu sans l’enregistrement de son
le concours de qui que ce
nouvel opus intitulé
soit. Roga-Roga d’Extra
« Contentieux ».
Musica de Brazza finalise
C’est ainsi, comme à
l’album « Contentieux » !
la 14ème édition de la
Après l’opus « Sorcellerie Francophonie à Kinshasa
kindoki » de Roga Roga
où Roga Roga et « Extra
qui est sorti l’année
Musica » avait pris une
passée juste au moment
part active en présentant
où l’auteur venait de
au public un spectacle
casser le contrat qui le
inédit, le week-end
liait avec son manager,
dernier à l’ouverture de
les choses se sont vite
la 9ème édition du Festival
accentuées. S’occupant
Panafricain de Musique,
d’un côté de la santé de
Fespam, à Brazzaville,
son orchestre, l’immortel
ce groupe musical a
Extra Musica et de l’autre
démontré, une fois de
de la promotion de son
plus, que tant qu’il y a la
disque qui venait de
volonté, il y a de l’espoir.
sortir, Roga Roga est resté Le public qui soutient cet
toujours le même coach
orchestre ne se lasse point
qu’on connaît. C’est
et continue à attendre la
à dire un vrai meneur
sortie du nouveau disque
d’hommes. A présent il
de leur idole.
se trouve au studio pour
DANIEL CASSINON MPOYI n
ransfuge des
orchestres
Wenge Musica
Maison Mère de
Werrason et du Quartier
Latin International
de Koffi, l’animateur
«Brigade», de son vrai
nom Rwinga Keps, vient
d’achever à 70%, les
travaux d’enregistrement
de son premier album
intitulé «Tout va bien»,
réalisés dans un studio de
la commune de Limete.
En dehors de dix
chansons programmées
dont «Bolingo ya
nyoka» ou encore
«Taboro», l’animateur
«Brigade» s’est dépassé
en y introduisant trois
génériques seben chaud.
Ce jeune musicien, plein
de talents et d’expérience
en animation, venait de
monter son propre groupe
d’accompagnement, tout
juste après sa séparation
avec Werrason. Il
dirige des séances de
répétition qui attirent
un grand public tous
les lundi, mardi et jeudi
sur la 1ère rue Limete,
Rwinga Keps «Brigade». droits réservés.
de recrutement des
derrière le «Café de la
animateurs, des chanteurs,
Funa». A peine l’extrait
danseuses ou des
de la chanson «Bolingo
instrumentistes. Toute la
ya nyoka» lancée sur
gamme ne cesse de défiler
les ondes, l’animateur
au siège des répétitions au
Brigade fait l’objet de
quartier Funa en vue de
plusieurs sollicitations.
lui prêter main forte.
Le jeudi 27 juin dernier, il
Bientôt la sœur Judith Karl T.
s’est produit avec succès
dans l’album «Enveloppe» !
au Complexe scolaire
«Enveloppe» est le titre
Cartésien, à l’occasion
phare d’un album de 8
de la clôture de l’année
chansons écrites par la
scolaire 2012 - 2013.
sœur Judith Karl, une
Dans l’entretemps,
chanteuse chrétienne qui
plusieurs candidats
a bénéficié de l’apport
se présentent au test
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1237 | PAGE 20.
artistique de son groupe
musical baptisé «La
Vie du Ciel». Dans
cet orchestre, en effet,
évoluent des artistes
très talentueux qui
ont toujours contribué
allégrement pour
cimenter la carrière de la
sœur Judith Karl T.
Produit par les éditions
Betsaleel, l’opus
«Enveloppe» renferme
les huit titres ciaprès : «Enveloppe»,
«Nakomitungisa te»,
«One day», «Moko
te», «Tshiemenu»,
«Mukalenga», «Libala»
et «Kombo na Yesu».
Cependant, la sœur
Judith Karl se bute à un
problème substantiel
pour le lancement
de son disque sur le
marché dans de bonnes
conditions. Pour cela,
elle lance un vibrant
appel à toutes les bonnes
consciences afin de
l’aider, en tant que
producteurs, pour la
commercialisation de son
œuvre.
DANIEL CASSINON MPOYI n
Mettre les gaz en période d’incertitude
C’est ce qui s’appelle une salle noire de monde, que nul n’avait jamais remplie avant où, en pleine période d’incertitude et de reniement, sur le thème «Tous ensemble derrière
Kabila», le Parti pour l’Action refuse du monde sur une terre passant pour hostile, laisssant des grappes humaines traîner dans les dépendances de cette Fikin. lesoft numérique.
Sur les bords de la Luye, sur nos terres bénies de Bandundu, dans Masimanimba, des villages entiers se vident et entrent en transe à l’apparition de Ya Khala (le Grand Crabe).Une
histoire vient de commencer qui passera par la matinée politique de rentrée organisée dans la mythique salle de la Fikin sur le thème «Tous ensemble derrière Kabila». lesoftNumérique.
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1237 | PAGE 21.
communication |
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1237 | PAGE 22.
Ce que la femme ignore sur l’homme
L
oin des
clichés,
on vous
dit tout
ce que
vous avez
toujours voulu savoir
sur la sexualité des
hommes. En 7 leçons.
à ce que l’on pourrait
penser, ce n’est pas
tant la performance
sexuelle que l’émotion
du moment qu’ils gardent en mémoire.
w 4. Les hommes peu-
vent simuler. Si, si
c’est possible et ça
existe. Pas envie, pas
la tête, pas la forme,
l’homme peut aussi
faire semblant d’avoir
atteint l’orgasme.
D’autant qu’avec un
préservatif, la partenaire ne peut pas savoir s’il y a eu ou non
éjaculation.
w 1. Les hommes aussi
aiment les préliminaires
Et pour deux raisons principales.
Un, l’homme aussi a
plus d’une zone érogène et les préliminaires, cela permet d’en
stimuler plusieurs à la
fois… Deux, les préliminaires plaisent aux
femmes et l’homme
cherche à donner du
plaisir à sa partenaire!
w 2. Les hommes
trouvent le sexe de la
femme «beau».
Ces
messieurs vouent au
Il n’est pas multi-orgasmique. Il a une période de rémission après la jouissance. dr.
sexe féminin une véritable adoration. Ils le
trouvent «beau», un
point, c’est tout!
w 3. Leur première fois
= émotion. Eh oui, les
La journée idéale
S
Une étude scientifique est catégorique. dréservés.
minutes de socialisaimple retion, 78 minutes pour
cette: passe relaxer, 75 minutes
sez plus de
de repas et 68 minutes
temps au
pour pratiquer un sport.
lit à faire
Mais les tâches les plus
l’amour ou
rébarbatives ne sont pas
la sieste et moins au
absentes de l'emploi du
travail avec vos dostemps. L'astuce, c'est
siers! Sérieux?
de les fragmenter en
C'est quoi la journée
petit morceaux pour
parfaite? C'est à cette
les rendre plus supporquestion que des chertables. Ainsi, au lieu
cheurs américains et
de faire le ménage le
allemands, Sebastian
samedi après-midi et de
Pokutta et Christian
vous gâcher une partie
Kroll, ont tenté de réde la journée, il faudrait
pondre en publiant une
plutôt s'en occuper 47
étude intitulée «Juste
minutes par jour. Sans
pour un jour parfait?
oublier 50 minutes de
Développer un emploi
cuisine et 46 minutes
du temps optimisé pour
pour l'éducation des
le bonheur», dans le
enfants.
très sérieux Journal of
Economic Psychology.
le sexe nous
Plutôt que de se focaoccupe 7 minuliser, comme d'autres
tes par jour.
spécialistes, sur les
caractéristiques de la vie Attention cependant, à
de chacun (revenus, ma- garder un strict équilibre entre chaque actiriage, amis, famille…),
vité. Car les tâches les
ils ont opté pour une
plus agréables le sont
méthode particulière,
généralement moins,
le «Day reconstruction
quand elles durent ou
Method» (méthode de
quand on les pratiques
reconstruction de jourtrop souvent.
née). Une analyse, relayée par le site internet Ainsi, même si vous
aimez faire du shopQuartz, qui se base sur
ping, manger ou regarla satisfaction ressentie
après chaque occupation der la télévision, le faire
cinq heures par jour fide la vie quotidienne.
nirait par vous ennuyer.
L'étude rappelle égaleMieux répartir
ment, qu'entre le rêve
les
tâches ingrates. et la réalité, le fossé est
grand. Nous passons
Sur une journée de 16
en effet 244 minutes
heures (vu qu'on passe
par jour en moyenne à
en moyenne 8 heures à
travailler, contre seudormir), le programme
lement 7 minutes de
parfait comprend, par
ordre d'importance: 106 sexe… Que la vie est
mal faite!
minutes de sexe, 82
hommes aussi gardent
un souvenir ému de
leur toute première
fois. Et contrairement
!
w 5. Leur position pré-
férée? Sans surprise,
la position préférée
des hommes n’est
autre que la levrette.
Ce qui est moins
connu, c’est la véritable raison de cette
préférence: loin du
cliché de la position de
la femme «soumise»,
loin de l’idée éculée
que l’homme préfère
faire face aux fesses
de sa partenaire plutôt qu’à son visage, la
réalité est toute autre:
ce serait simplement la
position la plus favorable au mouvement
régulier de va-et-vient.
w 6. Les hommes peu-
vent apprendre à prolonger leur plaisir.
Avec un peu de pratique, les hommes
peuvent arriver à
différer leur orgasme.
Pour cela, il leur faut
apprendre à focaliser
leur concentration sur
autre chose que le moment présent.
w 7. L’homme n’est
pas multi-orgasmique.
L’homme connaît une
période de rémission
après la jouissance.
Même si l’érection
persiste, il lui est
«techniquement» impossible d’avoir un
nouvel orgasme avant
un certain temps (de
10 à 30 minutes selon
les hommes). Mais
possible d’en profiter
pour un câlin…
Alors, qu’en dites-les
mâles? Au moins, faites-le nous savoir.
Comment aime-t-on leur poitrine
C
omme toujours, cette
croyance a
de solides
fondements. Le
sein renvoie à notre petite enfance, notre besoin
d’être comblés.
Gros, il apparaît inépuisable, source de réconfort et
de sécurité dans sa capacité à nous remplir. À cette
dimension «maternante»,
s’ajoute la dimension
sexuée: l’homme, toujours
curieux du sexe féminin si
bien caché, est rassuré par
ces gros seins, dévoilés,
aisément manipulables.
De son côté, la femme,
souvent dubitative elle
aussi face à son sexe
à l’apparence discrète,
réalise le pouvoir que lui
donne sa volumineuse
poitrine et en fait un atout
de séduction. À l’instar du
pistil des fleurs qui, plus il
est protubérant et coloré,
plus il devient attractif
pour les insectes mâles!
Mais l’inconscient se
moque parfois des lois de
la nature et s’invite dans la
danse. Selon leur histoire
personnelle, les hommes
n’auront pas tous un attrait
pour les gros seins, le
même désir de plénitude,
de sécurité. Si la mère
a été perçue étouffante,
ou «ogresse» insatiable,
cette forte poitrine va
raviver des souvenirs
moins joyeux. Elle peut
lui rappeler la douloureuse
différence entre la toutepuissance maternelle et
sa dépendance de petit
garçon.
Cette dernière n’était pas
envahissante? Si l’homme
a une image défaillante de
lui-même, il peut préférer sentir sa partenaire
en manque pour pouvoir
la combler de sa virilité.
Les gros seins deviennent
alors anxiogènes, non
parce qu’ils sont débordants, mais parce qu’ils
soulèvent sa crainte de ne
pas être à la hauteur.
De même, la femme peut
être perçue comme agressive, faisant de ses seins
volumineux des objets de
Les hommes aiment-ils toujours les gros seins? dr.
rivalité avec l’homme. En
l’image de soi. Or, peu de
dardant sa poitrine, elle
femmes en sont satisfailui montre qu’elle aussi
tes. Comment apprendre
a de puissants attributs
à l’aimer, se réconcilier
sexuels : plus ils sont
avec elle, l’entretenir et
imposants et gros, plus ils
l’embellir? Certaines nous
peuvent faire peur à son
en parlent, d’autres ont
partenaire.
accepté de se dévoiler.
Ajoutons que ce qui
«Trop petits, trop gros,
rappelle le maternel n’est
douloureux, gonflés,
pas toujours synonyme
distendus, fuyants, en
d’érotisme pour l’homme, poire alors qu’elles les
tant s’en faut. Ce qui nous auraient aimés en forme
conduit à faire l’amour
de pomme… Peu de femmobilise des fantasmes
mes aiment leurs seins.
souvent plus bizarres les
«Beaucoup d’entre elles
uns que les autres. Parmi
me racontent qu’elles
eux, le fantasme oedipien
pleurent en les regardant
du petit garçon qui veut
dans leur salle de bains,
rivaliser avec son papa et
le soir», raconte Valérie
posséder sa maman peut,
Supper, créatrice d’un
face à cette dimension
«atelier seins» organisé à
maternelle des seins,
Paris. Marie, 40 ans, déremonter à la surface.
testait tellement voir cette
Comment l’homme va-t-il partie de son corps qu’elle
faire face à ce fantasmeconfi e avoir fait enlever
là? Va-t-il l’accueillir ou
la partie de son miroir où
être stoppé dans son élan
elle les voyait: «Quand
sexuel par ce scénario?
je me mets devant mon
Par ailleurs, lors des
lavabo, je ne veux regarpréliminaires, l’homme
der que mon visage. Les
s’amuse souvent à titiller
maternités et l’allaitement
les seins, les mordiller,
ont, je trouve, considérales téter peut-être, et peut
blement abîmé mes seins.
se trouver surpris d’être
Ils étaient jolis. Je ne les
soudain dans la position
reconnais plus».
d’un nourrisson enfoui
Difficile d’accepter,
dans cette poitrine génépour les femmes, que cet
reuse. Certaines femmes
attribut essentiel de leur
en ont elles-mêmes horsexe se modifi e autant au
reur, ayant l’impression
fil des ans. Mais pourquoi
de nourrir un bébé, et non
entretiennent-elles un
de faire l’amour avec un
rapport aussi ambivalent
homme.
et fort avec eux? ExpliPour l’un comme pour
cations d’Hélène Parat,
l’autre, il est toujours
psychanalyste: «Les seins
difficile d’accepter ses
sont la marque de la fémiambivalences, d’où leur
nité. Ils sont un signe de
tentative de toujours scinmaturité et de séduction,
der le sexuel du parental». mais aussi un symbole
de l’insatisfaction de la
Aimer ses seins.
femme par rapport à son
Symbole de féminité,
propre corps : le sein
la poitrine met en jeu
n’est jamais assez beau ni
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1237 | PAGE 23.
assez réconfortant parce
qu’il ne correspond pas
à l’idéal que, petite fille,
nous nous sommes forgé.
Les femmes ne naissent
pas avec leur poitrine, qui
reste longtemps virtuelle
pour elles. Elles la rêvent
pendant des années».
D’où un décalage avec la
réalité.
Monique Ayoun, journaliste et écrivaine, auteure
d’un drôle et joli livre
sur ses seins, se souvient
du traumatisme lorsque
ces derniers ont poussé:
«J’avais 11 ans et demi.
Au départ, je n’étais pas
mécontente, mais ils ont
été trop loin. Ils étaient
très opulents et j’avais
l’impression de disparaître
derrière eux. J’en ai été
très complexée. Heureusement, ma mère, qui avait
vécu la même situation,
m’a entourée, aidée à assumer. Elle m’a emmenée
choisir mon premier soutien-gorge, m’a expliqué
comment entretenir mes
seins, me disait que j’étais
belle». Monique assume
aujourd’hui fièrement une
très belle poitrine que le
temps n’a pas abîmée.
Elle rend grâce à l’oeil
maternel, qui joue un
rôle clé, confi rment les
psychanalystes, dans ce
rapport aimant ou diffi
cile que nous cultivons
avec eux.
Ravissante trentenaire,
Sarah se souvient, elle,
d’une parole très différente: «Un jour, ma mère
m’a dit, alors que je me
penchais vers l’avant:
«Tiens c’est marrant, tes
seins, on dirait des pis de
chèvre». Cette remarque
m’a flinguée…»
Les masser
pour se les réapproprier.
Les regards des mères,
des proches et des hommes, les représentations
culturelles et symboliques
dont leurs seins font l’objet échappent aux femmes.
Elles n’ont pas de prise
sur ce signe extérieur de
leur identité. Et il n’y a
pas d’entre-deux: soit ils
sont assimilés à un objet
érotique, soit à la maternité et à l’allaitement.
Comment alors nouer un
lien paisible avec eux?
Chiara, masseuse qui
dispense la formation
créée par Valérie Supper,
voit défiler beaucoup de
femmes bloquées: «La
poitrine est à la fois un
tabou et un cliché. Elle
est dotée d’une dimension
sexuelle, qui peut même
être vulgaire et sale. D’où
la difficulté à s’en approcher. Or c’est nécessaire:
notre corps n’est pas un
objet dont nous pouvons
changer les pièces quand
elles sont cassées. Nous
devons en prendre soin».
Et pour se réapproprier
sa féminité, pour accepter
cette zone si sensible et
l’embellir, rien de plus
efficace que de la toucher,
en optant pour des gestes de bien-être simples,
dénués de toute connotation sexuelle ou médicale.
Dans son atelier, Valérie
Supper propose différents
exercices d’automassage.
Leur objectif? «Insuffler
de la vie, de la conscience
dans la poitrine. Pour l’assumer et la faire rayonner,
mais également parce
qu’un organe dont nous
nous soucions se défend
mieux contre des agressions potentielles». Parmi
les mouvements proposés,
deux peuvent être pratiqués quotidiennement
sous la douche, dans son
bain ou juste après.
Le premier geste permet
de drainer la lymphe et
stimuler doucement la
circulation sanguine: placer une main sous le sein
qui lui est opposé, puis
dessiner un huit couché en
passant d’un sein à l’autre
et en massant leur galbe.
Le second consiste en
un pétrissage doux, pour
activer la circulation: de la
main opposée au sein, se
saisir de tout son galbe ;
le masser doucement dans
tous les sens, puis le faire
rouler sur le muscle pectoral dans des mouvements
amples et circulaires, trois
fois dans chaque sens.
Très sale temps
pour Berlusconi
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«Il Cavaliere» se voit confirmer la peine de prison
L
du Nord de sa coalition
gouvernementale, Silvio
Berlusconi quitte ses
fonctions. En juin 2001,
après la victoire de sa
coalition de centre-droit
aux élections générales,
il est à nouveau appelé
à la tête du gouvernement; il dirige deux
gouvernements successifs jusqu’en avril 2006,
lorsqu’il est défait de
justesse par la coalition
de centre-gauche menée par Romano Prodi.
Deux ans plus tard, le 8
mai 2008, des élections
générales anticipées lui
permettent de retrouver
la présidence du Conseil
des ministres pour la
troisième fois. Il quitte
son poste en novembre
2011, en pleine crise
économique nationale et
européenne.
a Cour de cassation italienne
a confirmé jeudi
1er août la peine
de prison frappant Silvio
Berlusconi, 76 ans, dans
l’affaire Mediaset mais
a demandé un réexamen de l’interdiction
pour l’ancien président
du Conseil d’occuper un poste officiel
pendant cinq ans. La
cour d’appel de Milan
avait confirmé en mai
la condamnation du
«Cavaliere» à quatre ans
de prison, depuis réduits
à une année en vertu
d’une loi d’amnistie, et
à cinq ans d’interdiction
d’occuper un poste officiel, pour fraude fiscale
dans l’affaire de l’achat
de droits de retransmission par son empire
télévisé Mediaset. Il
était accusé de fraude
fiscale... L’un de ses
avocats Niccolo Ghedini
a aussitôt critiqué une
sentence dictée par des
«préjugés» des magistrats de Milan à l’encontre de l’ex-chef de
gouvernement. «Nous
avions conscience que
cela allait être probablement leur décision:
la force des préjugés l’a
emporté sur la force des
faits». Silvio Berlusconi,
surnommé il Cavaliere,
né le 29 septembre 1936
à Milan, est le troisième
chef de gouvernement à
la plus grande longévité
depuis la réunification
de l’Italie, en 1861, et
détient le record de longévité à la présidence du
Conseil sous la République italienne (plus de
neuf ans) Fondateur et
dirigeant de la holding
financière Fininvest,
puis du groupe de communication Mediaset.
Il est, en 2012, selon
le magazine Forbes, le
sixième homme le plus
u Maroc, «la
grâce
royale
ne se
discute
pas». La phrase ne vient
pas d’un dignitaire du
régime, mais de l’avocat Mohammed Benjeddou. à sa grande
surprise, son client vient
d’en bénéficier.
Condamné en septembre 2011 à 30 ans de
réclusion pour des abus
sexuels sur onze enfants
au Maroc et emprisonné
à Kénitra, Daniel Fino
Galvan, un retraité espagnol de 63 ans, a été
libéré mercredi au bout
de dix-huit mois. L’information a été révélée
par le site Lakome ce
jeudi. «Son client Daniel Fino Galvan a pu,
le mercredi 31 juillet,
récupérer auprès de la
cour d’appel de Kénitra
son passeport, mais ce
dernier avait expiré. Il a
cependant pu quitter le
Maroc en direction de
l’Espagne. Sa maison et
ses biens à Kénitra sont
sous scellés.
Me Benjeddou a expliqué qu’il avait accompagné Daniel Fino
Galvan à la cour pour
chercher son passeport,
et que ce dernier a pu
partir en Espagne grâce
à une aide matérielle
d’un parent de l’un de
ses compagnons de prison, qui a pris en charge
les frais de sa nuitée
après sa sortie de prison
ainsi que ses frais de
voyage».
C’est d’abord l’un des
avocats des victimes,
Hamid Krayri, qui s’est
offusqué de cette libération. L’information a
ensuite été confirmée
par la partie adverse.
«Ni le ministère de la
Justice ni le palais royal
n’ont pour l’instant
réagi officiellement»,
précise Lakome, mais
un commentaire du
porte-parole du gouvernement Mustapha
Khalfi «sur le sujet»
était attendu jeudi dans
la soirée.
Le condamné ferait
partie d’une liste de
48 détenus espagnols
pour lesquels le roi Juan
Carlos a demandé - et
obtenu - la grâce du roi
du Maroc Mohammed
VI. Celui-ci les a fait
libérer à l’occasion de
la fête du Trône.
Le palais royal espagnol a confirmé au site
Alif Post (traduit par
Lakome) que «le roi
Juan Carlos a sollicité
la grâce pour un groupe
d’Espagnols détenus
au Maroc». Le roi était
en visite au Maroc le
mois dernier. Mais pour
connaître la liste des
bénéficiaires, le palais
renvoie à l’ambassade
d’Espagne de Rabat.
Celle-ci conseille de
joindre le ministère des
Affaires étrangères à
Madrid, qui ne répond
pas. Sur Facebook, une
page appelle déjà à
manifester vendredi à
22 heures devant le Parlement à Rabat contre
la grâce de Daniel Fino
Galvan. Plus de 6.000
personnes annoncent
qu’elles s’y rendront.
Une pétition lancée sur
le site Avaaz recueille
1.300 signatures. Sur
Twitter aussi.
A
«La grâce royale ne se discute pas»
riche d’Italie et le 169e
plus riche au monde,
avec des actifs estimés à
5,9 milliards de dollars
américains. Après avoir
E
créé le mouvement
politique de centredroit Forza Italia, il est
nommé président du
Conseil des ministres en
mai 1994, à la suite de
la victoire de son parti
aux élections générales.
Huit mois plus tard, du
fait du retrait de la Ligue
20 milliards de minutes/jour sur FaceBook
t soudain
Mark Zuckerberg est
redevenu
un «gagnant» aux
yeux des investisseurs.
Mercredi 31 juillet,
l’action de Facebook,
la société qu’il a créée
et ’il dirige, est brièvement repassée au-dessus
de son prix ’introduction en Bourse en mai
2012, soit 38 dollars
(28,70 euros), même si
elle est retombée sous
ce seuil en fin de journée. La partie était loin
d’être gagnée pour M.
Zuckerberg. Une image
est longtemps restée
gravée dans les esprits à
Wall Street: pour lancer
une série de rencontres
avec les investisseurs,
en préparation de l’introduction en Bourse
du réseau social, son
patron et fondateur
s’était présenté à New
York, le 8 mai 2012,
vêtu de son habituel
hoodie (sweat à capuche). Loin de la Silicon
Valley californienne et
de ses largesses vestimentaires, cet épisode
avait été très mal perçu.
Certains y avaient vu
un signe d’immaturité.
D’autres, de dédain. Dix
jours plus tard, l’arrivée
de Facebook le 18 mai
sur le Nasdaq, rebaptisée «l’opération du
siècle» par les médias
américains, avait tourné
au fiasco. Introduite à
38 dollars, l’action avait
terminé sa première
journée de cotation sur
une hausse modeste de
0,61 %. Dès la séance
suivante, elle s’était
écroulée de plus de 10
%. Et, en seulement
deux semaines, le réseau social avait perdu
un tiers de sa valeur.
«IL APPREND
SON MÉTIER SUR
LE TAS».
Les critiques s’étaient
alors abattues sur M.
Zuckerberg. On se
demandait ouvertement
si le jeune homme (29
ans) avait les épaules
assez larges pour diriger
une société cotée, encore valorisée quelques
semaines plus tôt à 100
milliards de dollars.
Son image jouait en sa
défaveur. D’autant que,
pour ne rien arranger,
il avait choisi de ne pas
s’exprimer à ce moment
critique: il était à Rome,
en lune de miel. «Il n’a
jamais travaillé avant
Facebook, c’est son
premier job», rappelle
aujourd’hui Michael
Pachter, analyste chez
Wedbush Securities,
comme pour justifier a
posteriori la défiance
qui régnait alors. Le 4
septembre 2012, l’action avait touché son
plus bas niveau, descendant sous les 18 dollars.
Quatorze mois après
l’entrée en Bourse de sa
société, M. Zuckerberg
tient désormais sa revanche. «Il est parvenu
à faire taire les plus pessimistes, avance Brian
Wieser, analyste chez
Pivotal Research. Il
apprend son métier sur
le tas». M. Zuckerberg
a dirigé l’essentiel des
ressources sur le mobile. Les observateurs
redoutaient l’impact de
l’essor des smartphones et des tablettes sur
l’audience et le chiffre
d’affaires. Il n’en est
rien. Chaque jour, 700
millions de personnes se
connectent sur le réseau
social. Elles y passent
en cumulé 20 milliards
de minutes.
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