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PROGRAMME EUROPÉEN INTERREG IVA
FRANCE (MANCHE) – ANGLETERRE
PROJET “ VALUE OF WORKING WETLANDS ”
__________________
RAPPORT D’ETUDE : AXE DE TRAVAIL 3.2
EVALUATION TRANSFRONTALIERE DES CONDITIONS ACTUELLES
PROGRAMME EUROPÉEN INTERREG IVA
FRANCE (MANCHE) – ANGLETERRE
PROJET “ VALUE OF WORKING WETLANDS ”
__________________
RAPPORT D’ETUDE : AXE DE TRAVAIL 3.2
EVALUATION TRANSFRONTALIERE DES CONDITIONS ACTUELLES
Coordinateur : Benjamin BOTTNER, Institution d’Aménagement de la Vilaine
Remerciements :
Gabriel Beduneau, Benjamin Blondel, Valentin Bors, Richard Bradford, Sylvain Diquelou,
Yann Dufour, Stephen Dury, Emanuel du Tertre, Mark Elliot, Nicolas Fillol, David Leach,
John Leece, Alain Lefevre, Servane Lemauviel-Lavenant, Adam Lockyear, Maryse
Magniez, Catherine Mowat, Daniel Platel, Archer Richard, Kerry Smith, Stephen
Verscheure, Abi Vickery, Jean-Baptiste Wetton, et toutes les autres personnes ayant
contribuées au projet WOW.
Ce document doit être référencé comme suit :
BOTTNER B., 2015. – Rapport d’étude : Axe de travail 3.2, Evaluation transfrontalière des
conditions actuelles. – Programme Européen Interreg IVa France (Manche)-Angleterre,
Projet Value of WOrking Wetlands – INSTITUTION D’AMENAGEMENT DE LA VILAINE, 156 p.
2
Table des matières
Abréviations ......................................................................................................................... 4
Quelles sont les attentes du programme WOW pour l’action 3.2 ?...................................... 5
Quel est l’objectif de l’action 3.2 du plan de travail ? ........................................................ 5
Quelles sont les attentes en termes de mise en œuvre ? ................................................ 6
Quels sont les livrables attendus pour cette action du plan de travail ? ........................... 6
Description de l’atelier de travail de l’action 3.2 ............................................................... 7
1. Analyse des méthodes d’évaluation des conditions actuelles : .................................... 8
Les indicateurs utilisés lors du programme WOW ............................................................ 8
1.1. Les méthodes d’étude des conditions du milieu ..................................................... 9
1.1.1. SOL ................................................................................................................ 10
1.1.2. PLUVIOMETRIE ............................................................................................ 10
1.1.3. NIVEAUX D’EAU ............................................................................................ 11
1.1.4. STRUCTURE DU PAYSAGE ......................................................................... 11
1.2. Les méthodes d’étude des pratiques de gestion................................................... 12
1.2.1. ETAT DES LIEUX ET EVALUATION DES PRATIQUES AGRICOLES ......... 12
1.2.2. EVALUATION ECONOMIQUE DES EXPLOITATIONS ................................. 12
1.2.3. EVOLUTION DE L’AGRICULTURE ............................................................... 13
1.3. Les méthodes d’étude des indicateurs « Végétation » ......................................... 13
1.3.1. IDENTIFICATION DES HABITATS ET DE LEURS ETATS DE
CONSERVATION ....................................................................................................... 13
1.3.2. VALEUR ECOLOGIQUE FLORISTIQUE DE PRAIRIES HUMIDES .............. 14
1.3.3. CARACTERISATION DE L’HYDROMORPHIE PAR LA VEGETATION ........ 14
1.4. Les méthodes d’étude des indicateurs « Agronomie » ......................................... 14
1.4.1. VALEUR AGRONOMIQUE DU FOURRAGE DES PRAIRIES HUMIDES ..... 15
1.4.2. VALEUR AGRONOMIQUE PAR PESEE DES ANIMAUX ............................. 15
1.5. Les méthodes d’étude des indicateurs « Oiseaux » ............................................. 16
1.5.1. METHODES DE COMPTAGE GENERALISTE ............................................. 16
1.5.2. METHODES DE COMPTAGE SPECIFIQUE ................................................. 16
1.5.3. RELATION ESPECE/HABITAT PAR ZONE D’ETUDE .................................. 17
1.6. Les méthodes d’étude des indicateurs « Insectes » ............................................. 17
1.6.1. ETUDE DU DAMIER DE LA SUCCISE .......................................................... 18
1.6.2. ETUDE DES CARABES DES PRAIRIES HUMIDES ..................................... 18
1.6.3. ETUDE SUR DE GROUPEMENTS LIES AUX MILIEUX AQUATIQUES ....... 18
1.7. Les méthodes d’étude d’ « autres indicateurs » ................................................... 19
1.7.1. ETUDE DE LA REPRODUCTION DU BROCHET ......................................... 19
1.7.2. ETUDE DES AMPHIBIENS............................................................................ 20
1.7.3. ETUDE DES CHIROPTERES ........................................................................ 20
1.8. Synthèse des méthodes d’études des différents indicateurs : quels
enseignements ? ............................................................................................................ 21
2. Fiche de synthèse des actions engagées – classement par famille d’indicateur ........ 24
2.1. Les fiches de synthèse « CONDITIONS DU MILIEU » ......................................... 25
2.2. Les fiches de synthèse « PRATIQUES DE GESTION »....................................... 46
2.3. Les fiches de synthèse « VEGETATION » ........................................................... 64
2.4. Les fiches de synthèse « AGRONOMIE » ............................................................ 86
2.5. Les fiches de synthèse « OISEAUX » ................................................................ 104
2.6. Les fiches de synthèse « INSECTES » .............................................................. 134
2.7. Les fiches de synthèse « AUTRES » .................................................................. 148
3
Abréviations
LES PARTENAIRES :
CA 80 : Chambre d’Agriculture de la Somme
DWT : Devon Wildlife Trust
FWAG SW : Farming and Wetlands Advisory Group South West
IAV : Institution d’Aménagement de la Vilaine
PNRMCB : Parc Naturel Régional des Marais du Cotentin et du Bessin
RSPB : Royal Society for Protection of Birds
SCC : Somerset County Council
SMBS-GLP : Syndicat Mixte Baie de Somme – Grand Littoral Picard
SWT : Somerset Wildlife Trust
UCBN : Université de Caen Basse Normandie
AUTRES ABREVIATIONS UTILISEES :
BBS : Breeding Bird Survey
FEDER : Fond Européen de Developpement Economique et Régional
IBGN : Indice Biologique Global Normalisé
MAE : Mesure Agro-Environnementale
PAC : Politique Agricole Commune
STOC : Suivi Temporel des Oiseaux Communs
WOW : value of WOrking Wetlands (Programme INTERREG IVA)
Note de Rédaction
Ce rapport ne comporte pas d’éléments de présentation et de caractérisation des
différents territoires d’étude car cela est largement abordé dans le rapport de l’axe de
travail 3.1 du Programme WOW portant sur l’analyse des conditions historique :
BORS V., 2015. – Rapport d’étude : Workpackage 3.1, Evaluation transfrontalière des
changements historiques récents – Programme INTERREG IV A France(manche)Angleterre, Projet Value of WOrking Wetlands - SYNDICAT MIXTE BAIE DE SOMME – GRAND
LITTORAL PICARD, 92 pages + annexes
4
Quelles sont les attentes du programme WOW pour l’action
3.2 ?
Les demandes du programme sont celles citées en annexe 1(c) (Plan de travail et
livrables) de la convention d’octroi de la subvention FEDER pour le programme n°4211
WOW
L’atelier de travail 3.2 fait partie de la phase de travail visant à l’« évaluation de l’état
actuel de gestion des zones humides ».
ZONES HUMIDES : Les zones humides sont communément des milieux où l’eau est
fortement présente et conditionne le développement des différentes espèces végétales et
animales. On peut citer notamment ces 2 définitions :
RAMSAR :
« des étendues de marais, de fagnes, de tourbières ou d’eaux naturelles ou artificielles,
permanentes ou temporaires, où l’eau est stagnante ou courante, douce, saumâtre ou
salée, y compris des étendues d’eau marine dont la profondeur à marée basse n’excède
pas six mètres».
« areas of marsh, fen, peatland or water, whether natural or artificial, permanent or
temporary, with water that is static or flowing, fresh, brackish or salt, including areas of
marine water the depth of which at low tide does not exceed six metres ».
Code de l’environnement France : « terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou
gorgés d'eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire; la
végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au
moins une partie de l'année».
Quel est l’objectif de l’action 3.2 du plan de travail ?
Il est mentionné dans le document officiel du programme WOW qu’il s’agit de
l’ « Evaluation transfrontalière des conditions actuelles ».
-
EVALUATION : il s’agit de mesurer, décrire, suivre, comparer, analyser…
-
TRANSFRONTALIER : cet adjectif signifie de part et d’autre de la frontière. Ainsi
on se situe bien sur une étude portant sur les deux pays que sont la France et
l’Angleterre.
On peut également associer à cette terminologie les frontières internes, impliquant
un travail au sein des différents territoires concernés de chaque pays. Aussi, il s’agit
effectivement d’une implication des différents partenaires identifiés par le
programme.
-
CONDITIONS : On parle ici des conditions de milieux, mais aussi des conditions de
gestion par l’homme de ces zones humides.
-
ACTUEL : On peut comprendre par actuel, un état récent. Or il est souvent difficile
de décrire l’état des milieux naturels sur un instant T car de nombreux facteurs
5
externes rentrent en jeu. Aussi, il est communément admis de travailler sur des
moyennes interannuelles afin de lisser les années « particulières ». Le terme
« actuel » peut donc se comprendre comme un état récent moyen mesuré sur
plusieurs périodes.
Quelles sont les attentes en termes de mise en œuvre ?
L’action est décrite dans la convention sous cette forme : « Les partenaires développeront
et mettront en œuvre une méthodologie commune pour évaluer des exemples de
bonnes et de mauvaises pratiques en matière de gestion durable des zones
humides. Ils appliqueront cette méthodologie afin d’évaluer l’état actuel de gestion des
zones humides dans la région. »
Choix de mise en œuvre de l’action 3.2 :
Selon les partenaires et les secteurs d’études, les objectifs de gestion et de
fonctionnement des zones humides ne sont pas les mêmes. Aussi, les méthodes et
indicateurs choisis ne peuvent en aucun cas être tous identiques sous peine de ne
pas être en adéquation avec les caractéristiques spécifiques et les enjeux des sites
d’étude.
Il faut rappeler qu’un indicateur n’a de sens que s’il est utilisé dans un contexte et
un objectif précis !
De plus, les spécificités et possibilités organisationnelles inhérentes à chaque pays sont
un frein supplémentaire à l’uniformisation des méthodes de suivi, notamment concernant
les protocoles de suivis déjà établis et standardisés dans chacun des pays.
Il est également nécessaire de faire très attention aux conclusions que l’on peut tirer des
informations résultant de ce programme. En effet, l’interprétation de résultats issus
d’une ou deux années d’étude peut être délicate car non représentative d’une
situation « moyenne ».
On peut citer notamment les conditions hydrologiques très particulières de l’hiver 20132014, que ce soit en France ou en Angleterre, avec des périodes et des niveaux
d’inondation bien plus importants qu’en année hydrologique moyenne. Ces conditions ont
eu des incidences non négligeables sur les indicateurs mesurés.
Compte tenu de ces éléments les partenaires ont pris le parti de :
-
Identifier les indicateurs et moyens que chaque partenaire met en œuvre sur son
territoire.
Identifier un minimum d’indicateurs communs pour permettre une comparaison
transfrontalière et trans-partenaire.
Comparer les différentes méthodes et indicateurs utilisés pour identifier celles et
ceux qui semblent les plus pertinents aux regards des résultats obtenus.
Quels sont les livrables attendus pour cette action du plan de travail ?
-
1 atelier de travail
1 rapport sur les caractéristiques du marais
2 présentations dans des réseaux nationaux et européens
6
Description de l’atelier de travail de l’action 3.2
Il s’est déroulé le 09 octobre 2014 à Bude (UK).
Il a permis de mettre en avant les indicateurs mis en place par les différents partenaires
(Tableau 1) et de trouver les dénominateurs communs par famille d’indicateurs.
Il a également permis de s’accorder sur la rédaction du rapport.
En plus de cet atelier formalisé, de nombreux échanges entre partenaires ont été
nécessaires, soit lors des comités de pilotage, soit par des échanges d’informations et de
données par mail.
Les éléments importants de réflexion lors de l’atelier de travail sont :
-
A partir des exemples, des sites d’étude du programme WOW, identification des
méthodes les plus appropriées pour décrire les marais et leur fonctionnement,
comparaison et critiques.
-
Comment collecte-t-on les données ? Il ne s’agit pas de l’analyse des données (ou
seulement partiellement pour permettre de savoir si les méthodes sont
opérationnelles et fournissent les données attendues). Il faut expliquer les
méthodologies et les comparer.
-
A quoi répond l’indicateur mesuré ? Quels sont les avantages et les inconvénients ?
Avantages : méthode historique, permet de comparer avec des données anciennes.
Difficultés : temps passé ? Dépendance de la météo ? Est-ce qu’il répond bien aux
objectifs (en analysant grossièrement les résultats) ?
-
Un élément d’analyse pourrait porter sur le ratio espèces spécifiques / espèces
généralistes en termes de milieu.
7
1. Analyse des méthodes d’évaluation des conditions
actuelles :
Les indicateurs utilisés lors du programme WOW
3 principaux facteurs interfèrent pour caractériser les particularités d’une zone humide
(cela est valable aussi pour tout autre type de milieu). La Figure 1 permet de comprendre
l’emboitement de ces facteurs. Il s’agit de :
- facteurs abiotiques,
- facteurs biotiques,
- facteurs humains liés aux pratiques.
Figure 1 : Les facteurs qui définissent les caractéristiques d'une zone humide
Parmi l’ensemble des indicateurs utilisés, on peut séparer :
 les indicateurs à caractère « explicatif », liés aux conditions environnementales
indépendantes des actions actuelles de l’homme (pluviométrie, température,
caractéristiques du sol, niveaux d’eau, paysage…)
 les indicateurs de « gestion », liés aux pratiques et aux activités humaines. Ils
permettent de définir les modalités de gestion effective.
 les indicateurs « biologiques », liés aux habitats et aux espèces présents. Ils
doivent permettre de définir la qualité biologique des zones humides.
Ainsi, l’analyse concomitante des indicateurs de « gestion » et des indicateurs
« biologiques » devrait permettre de définir si les pratiques sont favorables à une gestion
durable et écologique des territoires étudiés.
8
Cependant, il est indispensable de prendre également en compte les paramètres
environnementaux qui influent sur les paramètres biologiques. Par exemple, un hiver froid
et sec et un hiver pluvieux et doux n’auront pas les mêmes conséquences sur la survie de
certaines espèces ou sur la répartition d’espèces migratrices.
Aussi, il peut être délicat de définir si ce sont les modalités de gestion ou les paramètres
environnementaux qui priment sur tel ou tel indicateur « biologique », d’autant plus si
l’étude ne prend pas en compte plusieurs années de suivi.
CATEGORIE
CONDITIONS
DU MILIEU
PRATIQUES
DE GESTION
VEGETATION
AGRONOMIE
OISEAUX
INSECTES
AUTRES
PARTENAIRES PARTENAIRES NOMBRE DE
Français
Anglais
PARTENAIRE
SOL
IAV
FWAG SW
2
PLUVIOMETRIE
RSPB
1
IAV
5
NIVEAU D'EAU
SMBS-GLP
RSPB
4
PNRMCB
STRUCTURE DU PAYSAGE
SMBS-GLP
1
IAV
RSPB
CARACTERISATION DES PRATIQUES
SMBS-GLP
FWAG-SW
6
AGRICOLES
7
PNRMCB
SWT
EVOLUTION DE L'AGRICULTURE
CA80
1
EVALUATION SOCIO-ECONOMIQUE
CA80
1
IAV
DWT
HABITAT ET ETAT DE CONSERVATION
SMBS-GLP
5
FWAG-SW
5
PNRMCB
VALEUR ECOLOGIQUE FLORISTIQUE
SMBS-GLP
1
CARACTERISATION DE L'HYDROMORPHIE SMBS-GLP
1
IAV
VALEUR AGRONOMIQUE DU FOURRAGE
UCBN
FWAG SW
4
5
SMBS-GLP
PESEE DES ANIMAUX
CA80
1
IAV
COMPTAGE GENERALISTE
SMBS-GLP
3
PNRMCB
SMBS-GLP
7
COMPTAGE SPECIFIQUE
2
PNRMCB
RSPB
RELATION ESPECE/HABITAT PAR ZONE
SMBS-GLP
FWAG-SW
6
D'ETUDE
PNRMCB
SWT & DWT
DAMIER DE LA SUCCISE
PNRMCB
DWT
2
3
CARABES
PNRMCB
1
ODONATES ET INVERTEBRES AQUATIQUES SMBS-GLP
1
AMPHIBIENS
SMBS-GLP
1
REPRODUCTION DU BROCHET
IAV
1
5
SWT
CHAUVE-SOURIS
FWAG SW
3
RSPB
INDICATEUR
Tableau 1 : liste des indicateurs étudiés et partenaires associés
1.1. Les méthodes d’étude des conditions du milieu
Dans le cadre du programme WOW, les conditions environnementales sont mesurées à
travers différents indicateurs : le sol, la pluviométrie, les niveaux d’eau et le paysage.
9
1.1.1. SOL
2 organismes (IAV et FWAG SW) ont pratiqué des analyses de sols.
Les méthodes employées
Dans les deux cas, les méthodes de prélèvements permettent de moyenner les
observations en multipliant s’affranchir de spécificité locale en
Les méthodes consistent à analyser physiquement (granulométrie) et chimiquement
(constituants chimiques du sol) des prélèvements par des méthodes standardisées de
laboratoire. Cela permet une comparaison objective des différents prélèvements, mais
reste onéreux (coût variable selon le nombre de paramètres pris en compte).
Une analyse complémentaire est réalisée sur une des études (FWAG SW). Cela consiste
à étudier le sol à vue et au toucher pour apporter des éléments sur la structure et la
consistance, ainsi que sur les processus biochimiques en action dans le sol. Une liste
détaillée de paramètres à prendre en compte est alors donnée.
Critiques des méthodes utilisées
Le prélèvement des échantillons est gourmand en temps. Cependant les analyse de sols
ne sont pas récurrentes car la composition et la structure du sol en milieu naturel évolue
sur du long terme ; aussi une campagne d’analyse est suffisante initialement.
Le choix d’analyses standardisées permet la comparaison aisée des données.
On ne mesure généralement que la partie superficielle qui est contributive au
développement des végétaux. Des facies pédologiques peuvent être réalisés en
complément pour connaitre la structure profonde du sol.
Intérêts
Ce genre d’analyse permet une caractérisation qui peut expliquer certaines composantes
biologiques (végétation par exemple) et hydraulique (perméabilité), le sol étant la base de
développement des organismes vivants.
1.1.2. PLUVIOMETRIE
Etude des méthodes utilisées par l’Agence de l’Environnement anglaise dont les données
sont utilisées par les partenaires anglais du programme.
Les méthodes employées
Les méthodes sont des méthodes traditionnelles de mesure de la pluviométrie par des
pluviomètres installés sur différents bassins, ainsi que des débitmètres installés sur les
différentes rivières. L’humidité du sol est mesurée selon une procédure standardisée afin
d’évaluer le déficit mensuel par rapport à la moyenne historique
Critiques des méthodes utilisées
Ce sont des méthodes standardisées mais qui nécessitent un investissement initial pour
mettre en place les outils de mesure. Des coûts de fonctionnement sont aussi
nécessaires.
Intérêts
Ces données permettent d’obtenir les tendances saisonnières concernant l’hydrologie et
ainsi situer les caractéristiques hydrologiques de la période par rapport aux moyennes
historiques.
La saturation du sol en eau permet de prédire le risque d’inondation en fonction des
prévisions de pluviométrie.
10
1.1.3. NIVEAUX D’EAU
L’importance de ce facteur justifie que 4 partenaires aient engagés des suivis.
Les méthodes employées
3 partenaires français (IAV, PNRMCB et SMBS-GLP) ont mis en place une étude similaire
de suivi des niveaux d’eau. Ainsi, sur chacun de leur secteurs d’étude, et à 3 dates
identiques (15 février, 15 mars et 15 avril) les partenaires ont relevé les hauteurs d’eau et
la distribution sur les parcelles. Ces données peuvent être prises sur le terrain ou
calculées à partir de la topographie et des côtes d’eau connues.
La RSPB et le SWT utilisent des données de niveaux d’eau collectées automatiquement
par télémétrie sur un ensemble de point du réseau hydraulique du marais. De plus,
l’Agence de l’environnement anglaise et l’IDB (Internal Drainage Board) apportent des
informations sur l’étendue des inondations à partir d’images satellites et calcule le volume
d’eau correspondant grâce à leur Modèle Numérique de Terrain (MNT).
Critiques des méthodes utilisées
Si pour les partenaires français, une partie des données récoltées est commune, il existe
cependant des biais liés à la méthode de collecte (terrain ou interprétation à partir de
données). Si les méthodes d’interprétation semblent plus objectives car exonérées des
effets observateurs, certaines données ne peuvent être recueillies que sur le terrain
(végétation au-dessus de l’eau).
La mise en place d’outil de mesure automatique des niveaux d’eau nécessite un
investissement initial, mais apporte des informations importantes sur la compréhension du
système. L’acquisition d’image satellite ne peut se faire qu’à large échelle et reste pour le
moment encore trop peu utilisée en raison du cout d’achat et des compétences requises
pour leur traitement.
Ces mesures permettent d’approcher les niveaux d’eau mais pas d’avoir une vision de
l’humidité (saturation en eau) du sol au cours de l’année, facteur pourtant pertinent pour la
végétation et la gestion des prairies humides.
Intérêts
Sur les prairies humides, l’intensité, la fréquence et la période de submersion sont des
facteurs importants conditionnant les capacités d’accueil du milieu pour les espèces
végétales et animales. La connaissance de ces paramètres apparait indispensable à la
compréhension générale de l’écosystème zone humide, en parallèle des modalités de
gestion.
1.1.4. STRUCTURE DU PAYSAGE
Seul le SMBS-GLP a effectué une étude spécifique.
Les méthodes employées
Il s’agit de cartographier finement les éléments paysagers structurants (haies, bosquets,
fossés, mares, chemins…) sur le terrain puis de les digitaliser.
Critiques des méthodes utilisées
Bien que le travail fournisse un état des lieux à instant donné, il est avant tout destiné à
être utilisé dans le suivi de l’évolution du territoire. Les limites de cartographie sur le terrain
sont liés à l’accessibilité et donc à l’interprétation de certains éléments paysagers.
L’utilisation d’image aérienne à haute résolution permettrait de préparer le terrain et de
11
cartographier au préalable un certain nombre d’entités qui n’auraient plus qu’à être
précisée sur le terrain.
Intérêts
Les éléments de paysage sont de bons indicateurs de la diversité des habitats et de leur
connectivité. Cela n’est cependant pas propre aux prairies humides.
1.2. Les méthodes d’étude des pratiques de gestion
L’agriculture est la principale activité économique et de gestion sur les prairies humides,
aussi c’est elle qui est étudiée par 7 partenaires.
1.2.1. ETAT DES LIEUX ET EVALUATION DES PRATIQUES AGRICOLES
Les méthodes employées
On note une différence notable entre les partenaires anglais et français dans la mise en
œuvre de l’étude des pratiques de gestion : si les anglais s’organisent pour identifier les
pratiques effectives et les problèmes de gestion par des observations sur le terrain, les
partenaires français fonctionnent par enquête auprès du monde agricole ou par l’utilisation
de données agricoles chiffrées liées à la PAC et au MAE. Les informations ainsi obtenues
n’ont pas le même degré de précision et d’utilisation finale.
Critiques des méthodes utilisées
Le système d’enquête demande un investissement important en temps (prises de rendezvous et entretiens), mais permet de s’assurer de la bonne identification des parcelles. Les
questions doivent être courtes et claires pour éviter les biais et interprétations.
L’utilisation de données PAC « anonymes » nécessite un travail important pour identifier
les exploitants. Elle fournit des données générales, mais ne permet pas de descendre en
dessous du niveau de l’ilot PAC, c’est-à-dire au niveau parcellaire. Il est également délicat
d’appréhender la variabilité interannuelle des pratiques.
Le passage sur le terrain pratiqué par les partenaires anglais bénéficie d’une méthode
commune, rapide et ne demandant pas de connaissances techniques spécifiques.
Cependant elle est soumise aux possibilités d’accès et à la visibilité (hauteur de
végétation) et n’est pour le moment pas digitalisé sous SIG pour une comparaison
interannuelle.
Intérêts
L’observation locale des pratiques permet d’identifier les problèmes dans un objectif de
résolution rapide par une sensibilisation des propriétaires-exploitants ; la vision générale
des pratiques sur un territoire large permet quant à elle d’avoir une vision globale et
d’orienter les politiques agricoles et les aides pour une gestion adaptée de ces zones
sensibles.
Ce suivi est à mettre en parallèle des paramètres écologiques recueillis pour voir le lien
entre gestion et biodiversité.
1.2.2. EVALUATION ECONOMIQUE DES EXPLOITATIONS
Les méthodes employées
Utilisation d’un outil spécifique aux chambres d’agriculture (créé par la CA62) de saisie et
de traitement des données économiques des exploitations. Une enquête est réalisée en
parallèle.
12
Critiques des méthodes utilisées
L’outil est complet mais nécessite de reprendre toutes les factures des exploitations
étudiées, ce qui est gourmand en temps
Intérêts
Permet de comparer finement les exploitations d’un point de vue économique. Les points
forts et faibles des filières sont mis en avant et cela permet d’orienter ensuite les
exploitations en difficulté.
1.2.3. EVOLUTION DE L’AGRICULTURE
Les méthodes employées
Il s’agit de comparer les données PAC et MAE à différentes dates pour identifier les
évolutions en terme de surfaces et de pratiques générales.
Critiques des méthodes utilisées
La confidentialité des données PAC reste le frein le plus important. De plus, ne sont
étudiables que les données déclarées à la PAC.
Intérêts
Le suivi de l’évolution agricole permet de mieux comprendre les changements de gestion
et ainsi les relier aux données environnementales connues. Les constats peuvent
également permettre d’orienter les politiques agricoles futures (aides spécifiques zones
humides…).
1.3. Les méthodes d’étude des indicateurs « Végétation »
5 partenaires ont participé à l’étude d’indicateur « végétation »
1.3.1. IDENTIFICATION
CONSERVATION
DES
HABITATS
ET
DE
LEURS
ETATS
DE
Les méthodes employées
Les partenaires français utilisent communément la typologie phytosociologique pour
identifier les habitats floristiques. Cette méthode demande la réalisation de relevés
floristiques précis. Les relevés sont ensuite triés selon les groupements de végétaux
similaires et associés à un habitat floristique selon une nomenclature et une codification
précise et standardisé. Une cartographie des habitats est alors réalisée sous SIG. Lors
des relevés, les espèces rares ou menacées, ainsi que les espèces invasives, sont
toujours identifiées et localisées. De même, l’état de conservation des habitats est évalué
via l’étude de différents facteurs de dégradation.
La méthode utilisée par le FWAG SW s’apparente à la méthode française car elle se base
sur des relevés de végétation qui sont ensuite liés à une nomenclature d’habitat (British
Plant Communities Vol 3). L’état de conservation n’est alors pas évalué.
Au contraire, le DWT évalue l’état de conservation d’un habitat spécifique bien connu
(prairie à Molinie) à travers une fiche standard identifiant notamment les conditions de
gestion.
Critiques des méthodes utilisées
13
Les méthodes utilisées demandent des compétences importantes en botaniques et ne
peuvent être réalisées par des novices. Cependant elles ont le mérite d’être standardisées
et reproductibles, permettant ainsi une comparaison intersites et temporelles.
Intérêts
Les habitats floristiques sont le reflet des pressions imposées par les conditions
environnementales et les pratiques de gestion. C’est souvent à travers l’état de
conservation d’habitats de référence que sont jugées les pratiques de gestion en faveur de
la biodiversité.
1.3.2. VALEUR ECOLOGIQUE FLORISTIQUE DE PRAIRIES HUMIDES
Les méthodes employées
Le SMBS-GLP a testé une méthode d’évaluation de la Valeur Ecologique Floristique
(VEF) à partir de relevés floristiques selon la méthode de Braun-Blanquet. Chaque espèce
végétale se voit attribuer une note selon qu’elle soit rare ou menacée. Le calcul de l’indice
de diversité de Shannon est également pris en compte.
Critiques des méthodes utilisées
Cette méthode nécessite des compétences en botaniques et un temps de prospection
important. La VEF ne prend pas en compte l’habitat mais uniquement les espèces. Une
adaptation pourrait être proposée.
Intérêts
Le lien entre la valeur écologique et la valeur agronomique et les compromis entre ces
deux dimensions sont à identifier pour adopter des pratiques de gestion agricoles
optimales.
1.3.3. CARACTERISATION DE L’HYDROMORPHIE PAR LA VEGETATION
Les méthodes employées
Le SMBS-GLP a procédé en 3 phases :
1. sur un échantillon de 200 parcelles, observation de critères floristiques et
pédologiques
2. Elaboration d’une typologie sur la base des observations initiales et réalisation d’une
clé simplifiée des espèces floristiques indicatrices des prairies humides sur le territoire.
3. Caractérisation rapide à l’aide de la clé simplifiée de l’ensemble des milieux prairiaux
et cartographie.
Critiques des méthodes utilisées
La période d’inventaire est cruciale pour la mise en œuvre de la méthode. Plusieurs
passages, à des périodes différentes, peuvent s’avérer utile pour s’assurer du résultat.
Intérêts
Disposer d’un outil simple pour caractériser rapidement les milieux prairiaux, sans passer
par une observation fine des cortèges végétaux. Eviter le recours systématique à la
pédologie.
1.4. Les méthodes d’étude des indicateurs « Agronomie »
5 partenaires ont participé aux études agronomiques, dont un partenaire anglais.
14
1.4.1. VALEUR AGRONOMIQUE DU FOURRAGE DES PRAIRIES HUMIDES
Les méthodes employées
L’IAV, l’UCBN, le SMBS-GLP et la CA80 ont réalisé des prélèvements de fourrage
(mélange d’espèces représentatif de la parcelle étudiée) et d’espèces (prélèvement
spécifique) avec des protocoles très proches. Les analyses de laboratoires sont identiques
(teneur en cellulose, matières azotées, digestibilité, PDIE et PDIN, UF et UE…) et
standardisées, permettant ainsi de comparer les résultats. Le FWAG SW a également
procédé à un ensemble d’analyse d’échantillons prélevés en vert sur des parcelles
d’étude. Une partie des paramètres analysés est identique et permet une comparaison
des données.
Le SMBS-GLP a également testé une méthode d’estimation de la Valeur Fourragère (VF)
en s’appuyant sur une base de données gratuite (eFLORAsys) qui attribue aux espèces
un indice de valeur fourragère.
Critiques des méthodes utilisées
Les méthodes classiques de prélèvements d’échantillon et d’analyse en laboratoire sont
bien rodées et permettent d’avoir des données comparables. Les données des prairies
humides peuvent être comparées aux données connues sur les prairies permanentes
mésophiles et sur certaines espèces de culture (Ray-Grass, trèfle…). Cependant cela
nécessite de faire appel à un laboratoire d’analyse spécialisé et le coût d’analyse n’est pas
négligeable.
L’estimation de la Valeur fourragère par le SMBS-GLP reste théorique et nécessiterait
d’être appuyé par des mesures de fourrage classiques afin de valider cette méthode.
Intérêts
Il existe très peu d’études de la valeur agronomique des prairies humides en comparaison
aux prairies permanente hautes et aux cultures. L’intérêt est donc de bénéficier de
nouveaux lots de données qui pourront servir à mieux prédire la valeur agronomique des
prairies humides en fonction des espèces présentes.
La gestion agricole des parcelles en zones humides n’a d’intérêt pour l’exploitant que s’il
peut en retirer une valorisation minimale. Pouvoir mesurer la valeur fourragère des prairies
humides pourrait aider les exploitants à trouver les modes de gestion adaptés aux
contraintes tout en en retirant le meilleur bénéfice.
1.4.2. VALEUR AGRONOMIQUE PAR PESEE DES ANIMAUX
Les méthodes employées
La CA80 utilise un outil « cahier de pâturage » qui permet de renseigner le plan de
pâturage et de le relier à la pesée des animaux avant et après pâture.
Critiques des méthodes utilisées
Il est difficile d’estimer et soustraire la complémentation au pâturage.
Intérêts
Pouvoir apporter des réponses aux exploitants quant aux types d’animaux à mettre au
pâturage et évaluer leur vitesse de croissance. Ces données peuvent aider au choix de
fonctionnement et d’organisation de l’exploitation.
15
1.5. Les méthodes d’étude des indicateurs « Oiseaux »
7 partenaires ont mis en place des études liées à des indicateurs « oiseaux ». Les oiseaux
inféodés aux zones humides reflètent par leur présence le bon état de ces milieux.
1.5.1. METHODES DE COMPTAGE GENERALISTE
Mises en œuvre par l’IAV, le PNRMCB et le SMBS-GLP
Les méthodes employées
La méthode IPA (Indice Ponctuelle d’Abondance), standardisée en France, est utilisée
pour l’étude des passereaux nicheurs. Elle consiste à noter toutes les espèces vues ou
entendues à partir d’un point fixe durant une durée donnée. Le temps d’écoute varie entre
5 et 10 min. 2 passages à des périodes différentes (avant mi-mai et après mi-mai) sont
nécessaires.
Une méthode similaire est utilisée pour les oiseaux hivernants. Sur des postes
d’observation définis et conservés d’une année à l’autre, tous les oiseaux au sol et en vol
sont comptabilisés par espèce. La durée d’observation est variable, selon le nombre total
d’oiseau en stationnement. La période s’étale d’Octobre à Mars pour le SMBS-GLP, et
Janvier à Mars pour l’IAV qui se concentre sur le suivi des oiseaux d’eau. Une observation
mensuelle est réalisée en général.
Critiques des méthodes utilisées
La méthode IPA est une méthode classique utilisée depuis de nombreuses années et
permettant ainsi une comparaison interannuelle des résultats. Cette méthode n’a de sens
que si elle est reproduite plusieurs années de suite pour lisser les effets annuels. Elle
permet également une comparaison avec d’autres sites nationaux (programme STOC)
voir européen (programme BBS anglais).
La méthode de comptage des oiseaux hivernants est une méthode classique également.
Le biais de comptage est essentiellement lié aux conditions météorologiques, les oiseaux
étant très mobiles, selon les conditions de milieux de la journée. Cette méthode est peu
gourmande en temps (1 fois par mois) et pourrait être améliorée avec un passage tous les
15 jours.
Intérêts
Les passereaux nicheurs sont de bons indicateurs de la conservation des milieux
(diversité d’habitats, ressource alimentaire…).
Les oiseaux hivernants permettent d’évaluer les capacités d’accueil et l’attrait des sites
étudiés. Les oiseaux d’eau, très sensibles aux hauteurs d’eau et à leur variation, donne
une image de la qualité de gestion des niveaux d’eau sur les zones humides.
1.5.2. METHODES DE COMPTAGE SPECIFIQUE
Mises en œuvre par le PNRMCB et le SMBS-GLP.
Les méthodes employées
Afin de suivre des espèces ou groupes d’espèces – souvent patrimoniales, rares ou
menacées – des méthodes de suivi et de recherche des zones de reproduction (colonies,
nids, couples) sont appliquées. Les observations et comptages se déroulent le plus
16
souvent sur des sites connus ou favorables pour les espèces cibles. Les périodes de
prospections dépendent du comportement des espèces.
La technique de la repasse est fréquemment utilisée pour localiser et comptabiliser des
espèces discrètes (Chevêche d’Athéna, Butor étoilé). Cette technique consiste à détecter
les individus chanteurs avec la possibilité de diffuser le chant de l’espèce pour stimuler
leur activité vocale.
Critiques des méthodes utilisées
Ces suivis sont chronophages et leur exhaustivité dépend de la pression d’observation
effective. Pour certaines espèces grégaires (Ardéidés par exemple), les comptages sont
facilités ; pour d’autres espèces (Vanneau huppé, Courlis cendré), il s’agit d’extrapoler les
données de sites de référence.
La technique de la repasse est une technique bien rodée qui donne de bons résultats.
Intérêts
Le suivi d’espèces cibles permet d’apporter des indications sur la qualité des habitats dont
elles sont dépendantes. Le suivi interannuel permet d’avoir une bonne évaluation des
populations et des tendances d’évolution.
1.5.3. RELATION ESPECE/HABITAT PAR ZONE D’ETUDE
Mises en œuvre par le PNRMCB, le SMBS-GLP, le DWT, la RSPB, le FWAG SW et le
SWT.
Les méthodes employées
Il s’agit de suivre des zones d’études spécifiques, connues pour être attractives pour les
espèces ciblées (Courlis cendré, Vanneau huppé, Barge, Bécassine des marais) pour être
inféodées aux praires humides. Le comportement des oiseaux (alimentation, reproduction,
repos…) est mis en relation avec les caractéristiques du site (Type d’occupation du sol,
structure de la végétation, pourcentage et hauteur d’eau libre, modalités de gestion…).
La période de prospection se situe entre le 15 mars et le 15 juin. Des passages répétés
(toutes les semaines, tous les 15 jours ou 1 fois par mois selon les sites) permettent de
compter les individus et noter leur comportement. Les caractéristiques du site sont soit
notées au passage sur le terrain (mesure sur la végétation, niveau d’eau), soit le résultat
d’enquête auprès des exploitants (pour les modalités de gestion).
Critiques des méthodes utilisées
Les méthodes employées n’offrent de bons résultats que si elles sont reproduites
plusieurs années afin de moyenner les résultats pour s’affranchir des effets annuels. Elles
sont spécifiques aux Selon les objectifs de suivi fixés initialement, les méthodes doivent
être adaptées. Aussi il est difficile de proposer une méthodologie unique commune.
Intérêts
Les espèces ciblées sont de bons indicateurs de l’état des prairies humides car elles sont
inféodées à ces milieux. Le suivi des populations et la compréhension de leur
comportement doivent permettre d’améliorer la gestion de ces espaces en augmentant
l’attractivité des sites.
1.6. Les méthodes d’étude des indicateurs « Insectes »
Mise en œuvre par le PNRMCB, le SMBS-GLP et le DWT.
17
1.6.1. ETUDE DU DAMIER DE LA SUCCISE
Le PNRMCB et le DWT ont procédé à un suivi de cette espèce.
Les méthodes employées
Les adultes sont comptabilisés durant la période de fin mai à début juin, de préférence par
une météorologie favorable. La précision est faible et souvent réservé à la prospection de
nouvelles parcelles pour le PNRMCB.
A partir de la fin juillet, les observations des toiles communautaires peuvent avoir lieu. Le
PNRMCB procède également à un piquetage des toiles afin de mettre en place des exclos
permettant de préserver de la fauche les secteurs de plus grande densité.
Critiques des méthodes utilisées
Le suivi est chronophage, mais le comptage des adultes et des toiles semble être la seule
solution aujourd’hui. Cette espèce passe régulièrement par des cycles d’expansion et de
régression dépendant fortement des conditions météorologiques. Il est donc important
d’avoir un suivi sur le long terme pour s’affranchir des conditions climatiques annuelles qui
peuvent se répercuter sur les années suivantes.
Intérêts
Le damier de la succise est un papillon emblématique des prairies humides. En effet, pour
son cycle de développement, il est inféodé à une plante que l’on retrouve dans ces
prairies, la Succise (Succisa pratensis). Le suivi de cette espèce protégée reflète donc la
bonne santé des prairies à succise.
1.6.2. ETUDE DES CARABES DES PRAIRIES HUMIDES
Seul le PNRMCB a mis en place un suivi.
Les méthodes employées
Il s’agit de poser et relever des pièges d’interception au sol (piège Barber), répartis sur 5
sites ateliers. Les individus sont ensuite identifiés lors des relevés, et au besoin au bureau.
Critiques des méthodes utilisées
La méthode mise en œuvre en 2013 a dû être adaptée en 2014 pour augmenter la
pression de piégeage.
Intérêts
Les carabes sont des espèces peu étudiées de manière générale et encore moins en
prairie humide car ils passent souvent inaperçus. Cette étude peut apporter quelques
éléments concernant l’intérêt de leur prise en compte comme indicateur.
1.6.3. ETUDE SUR DE GROUPEMENTS LIES AUX MILIEUX AQUATIQUES
Seul le SMBS-GLP a mis en place un suivi sur les odonates et les invertébrés aquatiques.
Les méthodes employées
Les odonates sont comptabilisés et identifiés lors de 2 à 3 périodes d’inventaires afin de
prendre en compte les traits phénologiques des espèces. L’identification se fait à vue
(jumelle ou capture) pour les adulte et par prélèvement des exuvies également. Un degré
18
d’autochtonie est déterminé selon le comportement observé (ponte, tandem, exuvie…).
Sont explorées les prairies et les bordures de milieux aquatiques.
Pour les macro-invertébrés aquatiques, les prélèvements se font avec la méthodologie
IBGN qui est standardisée en France. Des secteurs en eau sont étudiés (réseau
hydraulique, mares).
Critiques des méthodes utilisées
Concernant les odonates, il est important de réaliser les inventaires en condition
météorologique idéale et d’étaler les périodes d’observation le plus possible afin de limiter
les biais. L’inventaire à vue des adultes couplée à la recherche des exuvies semble une
méthode pertinente.
Le recul sur l’utilisation de la méthode IBGN en milieu stagnant est trop faible pour
apporter une critique objective. En revanche la méthodologie est tout de même
chronophage avec les prélèvements sur le terrain et l’identification en salle.
Intérêts
Bien que les odonates soient plus sensibles à la qualité des milieux aquatiques, les
prairies humides peuvent se révéler importantes pour leur cycle de vie (zone de chasse
notamment).
Les invertébrés aquatiques sont de bons indicateurs de la qualité des milieux aquatiques ;
ils peuvent se révéler intéressants pour évaluer les pratiques agricoles (fertilisation,
phytosanitaires) et la qualité des interventions d’entretien sur les éléments hydrauliques.
1.7. Les méthodes d’étude d’ « autres indicateurs »
1.7.1. ETUDE DE LA REPRODUCTION DU BROCHET
Etude réalisée par l’IAV
Les méthodes employées
Il s’agit de savoir si la reproduction du brochet est effective et mesurer la production. Pour
cela, deux méthodes ont été employées.
Une utilise des engins de pêche posés à l’exutoire des fossés collecteurs. Ces derniers
sont relevés tous les deux jours et les poissons comptabilisés par espèces. Les
brochetons sont mesurés. La période propice s’étale du 15 avril au 15 mai.
L’autre méthode consiste en une pêche électrique au « Martin pêcheur » en fin du mois
d’avril. Des tronçons de fossés sont pêchés et les brochetons comptés et mesurés. Le
temps de pêche est noté pour définir des densités selon l’effort de pêche.
Critiques des méthodes utilisées
La méthode de pêche aux engins est chronophage et apporte des informations
difficilement analysables en l’état. Elle n’est pas jugé opérationnelle en tant que telle.
La méthode de pêche électrique est une méthode standardisée qui permet la comparaison
intra et inter-sites, tout en minimisant le temps consacrée (1 journée de terrain).
Intérêts
Le brochet est considéré comme une espèce parapluie ce qui signifie que si les conditions
pour assurer son cycle de vie sont réunies, elles le sont aussi pour les autres espèces
inféodées aux zones humides. La gestion des niveaux d’eau (période, durée et intensité
de la submersion) est un point crucial qui peut être évalué au travers de cet indicateur.
19
1.7.2. ETUDE DES AMPHIBIENS
Etude réalisée par le SMBS-GLP.
Les méthodes employées
Il s’agit de réaliser des passages nocturnes (entre 20h et 2h) sur les sites à inventorier (13
secteurs de référence). La période de prospection s’étale de mi-mars à mi-avril.
L’identification se fait à vue avec une lampe torche, par capture temporaire, par écoute
des chants et par identification des larves et pontes. Une estimation des effectifs est
donnée lorsque cela est possible.
Critiques des méthodes utilisées
3ème année consécutive d’utilisation de cette méthode qui semble bien adaptée. La
pression de prospection est jugée bonne, mais pourrait être améliorée par un deuxième
passage. La période de prospection est courte (1 mois) et ne permet pas toujours de
réaliser l’inventaire dans des conditions météorologique favorables.
Intérêts
Les amphibiens sont de bons indicateurs de la qualité des milieux aquatiques et de leur
gestion. Les prairies humides, proches des zones en eau, sont des habitats
indispensables au bon déroulement du cycle biologique des amphibiens.
1.7.3. ETUDE DES CHIROPTERES
La RSPB, le FWAG-SW et le SWT ont participé à l’étude.
Les méthodes employées
Des parcours sont identifiés sur différents secteurs et étudié au même moment par des
goupes de personnes différents. Tout au long des parcours, 6 arrêts de 5 min et 6
tronçons de marche de 10min sont écoutés et enregistrés avec des détecteurs à ultrason.
Les enregistrements sont ensuite analysés avec un logiciel spécifique.
Critiques des méthodes utilisées
Les résultats montrent seulement les individus enregistrés mais ne peuvent pas indiquer
l’absence d’espèces particulières. Certaines espèces ont pu être oubliées. Les plus
grosses espèces peuvent avoir été sous enregistrées car elles arrivent plus tard sur les
zones d’alimentation. L’étude porte uniquement sur une nuit d’une année, ce qui limite les
possibilités de conclusion.
Intérêts
Cette méthode nécessite des volontaires qui sont alors sensibilisés à l’intérêt des praires
humides pour les chauves-souris.
20
1.8. Synthèse des méthodes d’études des différents indicateurs :
quels enseignements ?
A la lecture des l’ensemble des méthodologies et indicateurs utilisés, des principes
généraux peuvent être mis en avant.
Ainsi, pour comprendre l’impact des modalités de gestion sur la qualité écologiques des
zones humides, il est indispensable de prendre en compte à la fois (cf. Figure 1, p.8) :
-
Des éléments d’état physique, reflétant les conditions du milieu (souvent des
indicateurs abiotiques tels que la qualité du sol et de l’eau, le niveau d’eau, la
température, la météorologie…) ;
-
Des éléments concernant les pratiques de gestion (description et mesure des
pratiques et de leur changement) ;
-
Des indicateurs écologiques
(identification et étude).
pertinents
au
regard
des objectifs fixés
Mais il ne s’agit pas d’étudier tout et n’importe quoi. En effet, afin de mettre en œuvre des
études pertinentes, il est nécessaire de se poser les bonnes questions :
-
Qu’est ce que je veux mesurer ? et dans quel but ?
-
Existe-t-il une espèce « parapluie » ou « repère » (espèce dont les besoins
écologiques incluent ceux de nombreuses autres espèces ; en la protégeant, on
étend la protection à toutes les espèces qui partagent son habitat) qui puisse être
étudiée ?
-
Quels moyens financiers, humains (quantité, qualité et temps disponible) et
matériels peut-on mobiliser ?
-
Quelle est la durée du suivi ? Quelles sont les dates ou périodes d’étude ?
-
Dans quel contexte se situe-t-on (stable, changement effectif ou à venir…) ?
-
Quels sont les éléments abiotiques et biotiques qui sont susceptibles d’influencer
ma cible d’étude ? Comment je les prends en compte ?
-
Existe-t-il des protocoles de suivi déjà établis ?
De plus, une bonne méthode de suivi doit pouvoir rassembler un maximum d’éléments de
la liste ci-après :
-
Répondre précisément aux questions posées quant au suivi des objectifs fixés.
-
Être si possible une méthode standardisée ou à défaut bien cadrée par un protocole
clair et reproductible.
-
Être la plus simple possible pour éviter les biais observateurs.
-
Ne pas être chronophage et ne pas nécessiter un nombre important d’intervenant.
21
Si chacun des suivis mis en place avait sa raison d’être dans le cadre du programme
WOW, il n’empèche que certains des suivis semblent plus pertinents. Pour évaluer la
qualité écologique des prairies des zones humides, On peut citer :
Pour les conditions de milieu :
-
Le suivi des niveaux d’eau (hauteur et surface), qu’il soit précis avec des
instruments de mesure en continu ou plus simple avec des relevés ponctuels à
certains moments clés du régime hydrologique.
-
La caractérisation du sol superficiel, siège du développement du compartiment
végétation.
Pour les pratiques de gestion :
-
La déterminaition des modalités de gestion agricole des sites, par des enquêtes,
l’analyse de données agricoles territorialisées ou des observations de terrain.
-
Le suivi de la gestion des niveaux d’eau lorsqu’elle existe.
-
La qualification de la valeur fourragère des prairies humides et donc de leur
intérêt agricole. Une qualité fourragère minimale apparait indispensable pour
assurer la continuité de l’entretien des prairies humides par le monde agricole, tout
en conservant une qualité écologique des milieux (espèces végétales constituant le
fourrage). Des méthodes d’analyse de fourrage existent et sont calquées sur celles
utilisées pour les cultures, mais il y a encore trop peu de retour sur la qualité
fourragère des prairies humides. Les résultats acquis pendant le programme WOW
constituent donc une base de travail plus qu’interressante. Il n’existe pas encore de
méthodes simples d’évaluation de la qualité fourragère en prairies humides ! Ce
suivi se situe à l’interface entre « pratiques de gestion » et « indicateur biologique ».
Pour les indicateurs biologiques de la qualité écologique des prairies humides :
-
La description fine et formalisée des habitats floristiques et des
communautés végétales associées sur des secteurs représentatifs qui sont
suivis dans le temps (le retour de suivi n’étant pas annuel en raison de l’évolution
lente de ce compartiment biologique). Le recours à des méthodes standardisées
permet une comparaison intra et intersites. Certains critères particuliers (répartition,
densité, hauteur de certaines espèces) peuvent être étudiés indépendamment ou
en complément. La flore est d’autant plus interressante à prendre en compte qu’elle
peut être également un facteur explicatif (habitat) des indicateurs « espèces
animales ».
-
L’étude des oiseaux, soit générale, soit par espèce, selon les caractéristiques du
site d’étude et les objectifs souhaités. Des méthodes d’observation et de comptage
existent (IPA en France, suivi dévelloppé à partir des methodes BTO et RSPB en
Angleterre). Les périodes de suivi sont également bien connues. Certaines espèces
sont à étudier préférentiellement car elles peuvent être considérées comme
espèces repères en raison de leur dépendance à la qualité écologique des milieux
d’accueil. On peut citer le vanneau huppé (Vanellus vanellus), le courlis cendré
(Numenius arquata), la bécassine (Gallinago gallinago) pour les périodes de
22
reproduction, et les anatidés tels que la sarcelle d’hiver (Anas crecca), le canard
pilet (Anas acuta) ou le canard souchet (Anas clypeata) pour l’accueil en période
hivernale et migratoire.
-
L’étude de certains insectes tel que le Damier de la succise (Euphydryas aurinia)
peut s’avérée interressante car ce sont des espèces inféodées à des habitats
particuliers à protéger
-
D’autres espèces présentes dans nos praires humides peuvent bénéficier d’un suivi
car elles correspondent à des espèces « parapluie » ou « repères » qui
permettent de qualifier la qualité écologique du milieu. On peut citer notamment,
l’ensemble des amphibiens, le brochet (Esox lucius) ou encore la loutre (Lutra
lutra).
23
2. Fiche de synthèse des actions engagées – classement
par famille d’indicateur
Parmi l’ensemble des fiches de synthèse présentées ci-après, certaines des actions
décrites n’ont pas été réalisées dans le cadre du programme WOW (8 sur 43 soit 18%).
Elles ont été ajoutée car elles ont été jugées intéressantes en termes de retour
d’expérience et complémentaires aux actions menées dans le cadre du programme.
Sommaire des fiches de synthèse :
2.1
2.2
2.3
2.4
2.5
2.6
2.7
Les fiches de synthèse « CONDITIONS DU MILIEU » …………………………..p.25
Les fiches de synthèse « PRATIQUES DE GESTION »…………………………...p.46
Les fiches de synthèse « VEGETATION »……………….……………………..….p.64
Les fiches de synthèse « AGRONOMIE »…………………………………………...p.86
Les fiches de synthèse « OISEAUX »………………………………………………p.104
Les fiches de synthèse « INSECTES »…………………………………………….p.134
Les fiches de synthèse « AUTRES »……………………………………………….p.148
24
2.1. Les fiches de synthèse « CONDITIONS DU MILIEU »
25
PROGRAMME INTERREG IVA WOW : value of WOrking Wetlands
FICHE DE SYNTHESE – WP 3.2
ANALYSE DE SOL DE PRAIRIES DES MARAIS DE VILAINE
ETUDE 2013
MAITRE
D’OUVRAGE
PRESTATAIRE
FINANCEMENT
INSTITUTION D’AMENAGEMENT DE LA VILAINE
INSTITUTION D’AMENAGEMENT DE LA VILAINE et LABORATOIRE CAPINOV
EUROPE 50%
AELB 30%
IAV 20%
OBJET D’ETUDE
CONDITION DU MILIEU : Sols
OBJECTIFS
Qualifier les sols de 19 parcelles dans les marais du Trévelo (56) et de l’Isac (44) au travers
d’analyses granulométrique et chimique.
METHODES
UTILISEES
Méthode de prélèvement
Sur chaque parcelle, un point représentatif (en lien avec la topographie et la végétation
en place) est identifié pour le prélèvement. Un relevé GPS est pris pour localiser
précisément ce point.
Autour de ce point et sur un rayon de 10 à 20 m environ, 10 prélèvements sont
pratiqués.
- Les prélèvements de sols se font sur 15 à 20 cm de profondeur, en enlevant les 5
premiers cm.
L’ensemble des prélèvements est mélangé dans un seau, puis 500g sont mis en sachet
plastique fermé.
Chaque prélèvement est alors identifié (n° de la parcelle) et envoyé en laboratoire
d’analyse.
Paramètres et méthodes d’analyse
26
RESULTATS
OBTENUS
Le pH se situe entre 4 et 6, avec un pH légèrement plus acide sur les marais de l’Isac (<5).
Les analyses granulométrique et de la matière organique (Figure 1) montrent une différence
entre les parcelles des marais du Trévelo et celles des marais de l’Isac. En effet, les parcelles
sur le Trévelo présentent une quantité de MO (Matière Organique) supérieure (30% contre
10% sur l’Isac) avec des sols tourbeux ou para-tourbeux ; à l’inverse, les parcelles sur l’Isac
montrent des teneurs en argile très élevées (60% en moyenne) liées à la présence de gley
d’origine marine.
Figure 1 : Analyse granulométrique des échantillons de sols - 2013.
Les parcelles sur les marais du Trévelo présentent des teneurs en Azote supérieures. Il en
est de même pour ce qui est du Phosphore (très faibles valeurs sur l’Isac) et de la CEC
(Capacité d’Echange Cationique).
Figure 2 : Valeurs de l’Azote total des échantillons de sols - 2013.
Enfin l’analyse des microéléments (Mn, Zn, Cu, B) révèle une forte concentration en
Manganèse sur l’Isac et en moyenne également plus de Zinc et de Cuivre que sur les
parcelles du Trévelo (Figure 3).
27
Figure 3 : Analyse des microéléments des échantillons de sols - 2013.
APPRECIATION
DES METHODES
REFERENCE
AU(X)
RAPPORT(S)
La méthode de prélèvement est une méthode classique qui permet de juger la partie du sol
qui est la plus contributive au développement des végétaux prairiaux.
Les paramètres analysés sont des paramètres courant pour caractériser les sols.
Pas de rapport spécifique. Simple mise en forme des résultats reçus.
28
re
/
al ?
PROGRAMME INTERREG IVA WOW : value of WOrking Wetlands
FICHE DE SYNTHESE – WP 3.2
SOIL ASSESSMENTS FOR THE SOMERSET LEVELS & MOORS
MAITRE
D’OUVRAGE
PRESTATAIRE
FINANCEMENT
FWAG SouthWest, Natural England (NE)
FWAG SouthWest, Natural England (NE)
Europe 50%
OBJET D’ETUDEOBJECTIFS
METHODES
UTILISEES
-
Partners 50%
ENVIRONMENTAL CONDITIONS : Soil
Assessment of the current soil condition on the Somerset Levels.
It is based on the assessment of soil condition across six Sites of Special Scientific Interest
(SSSI) within the SLM, to include Soil Associations typical of the wider SLM area. Soil
condition will be compared between soil type, location (either the River Brue or River
Parrett catchment) and land management. This will help determine if widespread soil
compaction occurs and, if so, the suitability of potential soil mitigation options within a SSSI.
The analyses include:
- Physical – soil structure and consistency (firmness of individual soil peds), texture,
porosity and rooting plus in-field observations such as ponded/standing water, rush
and large sedge/grass cover (species indicating waterlogging)
- Biological – earthworm counts
- Chemical – nutrient status and pH, since acidity in soil reduces bacterial and earthworm
activity as well as nutrient uptake
Soils in the River Parrett catchment were flooded for longer and deeper than those in the
River Brue. Field observation of both river alluvium soils (higher in clay and/or silt) and peat
based soils in both river catchments will provide data about physical, biological and
chemical characteristics.
Ideally, aim to dig 1 soil pit every 10 hectares (for example, on Curry & Hay this would
equate to 47 pits). A soil sample for chemical analysis could be taken from every fourth pit.
Method of measurement
For each soil pit :
- Mark out a square hole 50cm wide.
- Dig out soil from one half of the square to about 20cm depth – the remaining soil is the
section of topsoil for examination, so do not trample on this half and do not smear the
face with the spade.
What are the different parameters :
SSSI Name:
Sample
point
Roots
Worms
Pores
Fissures
Stoniness
3
Texture
peaty /
alluvial ?
Bad smell/
surface
debris
Roots
Worms
Pores
Fissures
Stoniness
Structure
Packing density
Surveyors:
Structure
Packing density
2
Soil depth
& colour ( any
mottling?)
Surveyor
…
1
Date of survey:
Bad smell/
surface
debris
Land use
Date of survey:
Any compaction /
capping ?
Signs of
waterlogging ?
Other
eg proximity to
Parrett
Soil sample
results
29
Any c
cappi
-
-
-
-
-
-
-
Topsoil depth.
Colour : topsoil rich in organic matter will be dark / Rusty, grey mottled soils indicate
poor drainage and previous waterlogging. Note number and colour of any soil mottles.
Texture : rub some moist soil between finger and thumb (gritty, and breaks up when
moulded into a ball = sand / smooth and silky = silt / sticky, will polish and holds a ball
shape = clay / soil contain more than 20% organic matter (OM) (25% OM for soils with
>50% clay content) = Peaty soil. High OM is normally associated with a darker colour, a
smoother feel, better aggregation in sandy soils, and weaker clods and fine tilth in
clays).
Smell : if water lies trapped in the soil for any length of time, the airless condition
prevents breakdown of organic matter and manures. Note any foul-smelling dead layer
of debris.
Roots : note depth of rooting and abundance
Earthworms : note abundance and colour. There should be 10-15 earthworms in the
block removed.
- Soil structure : Lever out a spadeful of soil from the undisturbed half to examine soil
structure, cracks and pores (Good = well formed porous blocks with rounded
edges, easily broken between the fingers when moist. Vertical fissures lead roots
downwards / Poor = much harder, sharper blocks which are more difficult to break
apart. Horizontal fissures restrict growth soil).
Look for spaces (either fissures between soil structural units, or pores within the units).
Abundant pores and fissures = good structure; few pores and fissures = poor structure
Tease the soil apart along its lines of natural weakness, to break the soil into structural
units (soil particles together into one single mass = massive / soil particles are without
aggregation = structureless / soil units (peds) clearly evident = strongly developed, less
so = weakly developed / shape of peds – granular / blocky / platy)
Packing density : apply pressure to a 3cm cube of soil using an extended forefinger and
thumb (gentle force = friable / fails under pressure much less than the maximum that
can be applied = firm / maximum pressure needed to distort = very firm)
Compaction : check if the spade meets any resistance. Look to see how far roots and
moisture extend down the profile and for any obvious change in soil structure. Any
surface capping?
Signs of waterlogging : Note any standing water / poaching, wheel ruts, reddish tinge
to grass leaves indicating stress, rushes-marsh thistle-Yorkshire fog, rills or small
channels (unlikely on flat land), scorch marks from urine patches where urine could not
drain away.
Timescales
Assess soil pits after the haying season, to allow for nutrient offtake from hay removal, and
give up-to-date soil nutrient status determined through lab analysis of soil samples.
September 2014.
RESULTATS
OBTENUS
Characteristics of the five SSSIs
Field walkover of five SSSIs in the Parrett catchment - North Moor, Curry and Hay Moors,
Southlake Moor, West Moor and King’s Sedgemoor - plus Tealham and Tadham Moors in
the Brue catchment.
These Moors include soil Associations typical of the rest of the SLM, namely:
- Midelney (thin clayey river alluvium over peat) – North Moor, Tealham & Tadham,
Southlake, West Moor.
- Fladbury 1 (deep clayey alluvial soils) – Curry & Hay, West Moor.
- Altcar 1 (deep peat soils from fen peat) – King’s Sedgemoor, North Moor, Tealham &
Tadham.
- Turbary Moor (raised bog peat soils) – Tealham & Tadham.
Within each SSSI, there is little topographical variation and each soil association extends
across several fields. If time permits (the ditch network means access is difficult between
fields) a grid based sampling approach could objectively collect data. Any differences in soil
condition could then be assessed against different soil type, location, land ownership and
30
land management (to account for agri-environment scheme requirements and associated
water levels).
APPRECIATION
DES METHODES
This study used established industry methods to carry out the work. This improved
consistency between surveyors.
The Natural England survey carried out assessments based on a 300m grid across both
moors and included 300 sample sites. This required a significant amount of staff resource
and could not be easily repeated. However the objective of the study was to carry out an
intensive study to establish a baseline dataset and is unlikely to be repeated at this scale
again.
REFERENCE
AU(X)
RAPPORT(S)
Lockyear, A. et al, (2014) An assessment of the agricultural value of grasslands on the
Somerset Levels. 50p
Iles, G. (2014) Soil survey of North Moor and Curry Moor. 20p
31
PROGRAMME INTERREG IVA WOW : value of WOrking Wetlands
FICHE DE SYNTHESE – WP 3.2
CONDITION MONITORING FOR THE SOMERSET LEVELS & MOORS
MAITRE
D’OUVRAGE
PRESTATAIRE
FINANCEMENT
OBJET D’ETUDE-
Environment Agency
Environment Agency
100% Environment Agency
Partners
ENVIRONMENTAL CONDITION : Rainfall
To record rainfall in each catchment and to compare this with historic data.
To track changes in soil moisture deficit on a regional basis.
To record mean river flows on key rivers in the region.
OBJECTIFS
-
METHODES
UTILISEES
-
Rain gauges are operated by Environment Agency staff and by volunteers in many
locations in each catchment. The Environment Agency collates the data on rainfall on a
monthly basis and compares this with the historical baseline.
Soil moisture deficit is assessed using standard procedures in the same locations in a
region each month and this is collated by the Environment Agency to produce the
monthly statistics, which are then compared with the historical baseline.
Flow gauges on key rivers in the region are operated by Environment Agency. The
Environment Agency collates the mean month flows with the historical baseline.
The flow gauges can be viewed here:
http://apps.environment-agency.gov.uk/river-and-sea-levels/120716.aspx
The monthly rainfall data is used to compare the current situation against the historic
baseline.
Examples of these data are given below.
RESULTATS
OBTENUS
32
The soil moisture deficit data is used to compare the current situation against the historic
baseline, but can be used to assess the risk of flooding in any place.
33
APPRECIATION
DES METHODES
REFERENCE
AU(X)
RAPPORT(S)
The monthly rainfall data compared with the historic baseline is useful in assessing seasonal
trends in local weather conditions.
The soil moisture deficit data is useful for checking ground conditions in each season and for
assessing the risk of flooding downstream when the upper catchments are saturated.
The data is collated in a monthly report which the Environment Agency shares with other
parties (eg. RSPB).
Further information is available from RSPB ([email protected]).
34
PROGRAMME INTERREG IVA WOW : value of WOrking Wetlands
FICHE DE SYNTHESE – WP 3.2
Mesure des niveaux d'eau hivernaux de sites ateliers
MAITRE
D’OUVRAGE &
PRESTATAIRE
FINANCEMENT
SYNDICAT MIXTE BAIE DE SOMME - GRAND LITTORAL PICARD
PARC NATUREL REGIONAL DES MARAIS DU COTENTIN ET DU BESSIN
INSTITUTION D’AMENAGEMENT DE LA VILAINE
SMBS-GLP
EUROPE 50%
AEAP 30%
SMBS-GLP
PNRMCB
PNRMCB : 100%
IAV
EUROPE 50%
IAV 50%
OBJET D’ETUDE
CONDITION DU MILIEUX : Niveau d’eau
OBJECTIFS
Suivre et évaluer les niveaux d’eau dans les prairies à la sortie de l’hiver.
METHODES
UTILISEES
Suivi réalisé par 3 partenaires français (Syndicat Mixte Baie de Somme, PNR Marais du
Cotentin et du Bessin et Institution d’Aménagement de la Vilaine), autour des 15 février, 15
mars et 15 avril 2014 sur un ensemble de parcelles d’étude.
20%
Plaine Maritime Picarde
L’étude porte sur 81 parcelles (prairies permanentes) réparties sur le territoire au sein de 13
secteurs de références représentatifs de la Plaine Maritime Picarde, et du parcellaire de 3
éleveurs du territoire.
Marais du Cotentin et du Bessin
15 parcelles réparties dans les 5 sites ateliers ont été suivies. Il s'agit des parcelles sur les
lesquelles ont eu lieu les études agronomiques et des carabes.
A l’échelle de la parcelle, les paramètres suivants ont été observés :
- Recouvrement en pourcentage : Estimation par classe de 10 % (ex : 10-20% ; 2030% ; …) On considère qu’une prairie est recouverte d’eau (inondée) lorsqu’il y a
présence d’une nappe d’eau libre ou affleurant.
- Répartition du recouvrement : homogène, hétérogène, localisé
- Hauteur d’eau moyenne : hauteur d’eau moyenne mesurée sur les zones en eau de
la parcelle (en cm)
- Hauteur d’eau maxi : hauteur d’eau maximum mesurée sur les zones en eau de la
parcelle (cm)
- Présence d’eau dans les fossés : Absence ou présence d’eau dans les fossés et
rigoles localisés sur la parcelle. Les fossés collecteurs en bordure de prairie ne sont
pas pris en compte.
- Remarques : informations supplémentaires jugées intéressantes.
Dans les Marais du Cotentin et du Bessin, certaines parcelles étaient inaccessibles sans
moyen nautique au mois de février. Les hauteurs d'eau ont donc été estimés à partir de
mesures faites sur des parcelles accessibles proches et d'un Modèle Numérique de terrain.
Marais de Vilaine
L’étude porte sur 20 parcelles situées sur 2 zones de marais (Isac et Trévelo) étudiées
également en termes de pédologie, de floristique et d’agronomie.
La méthode utilise le Modèle Numérique de Terrain disponible sur ces marais. Ce dernier est
35
produit à partir de données LIDAR apportant une résolution et une précision importantes.
Pour le traitement des données, l’altimétrie a été redistribuée en classe de 5cm (ex : [2,002,05[). Aucune mesure de terrain n’a été réalisée.
A l’échelle de la parcelle, et pour chaque date, les paramètres suivants ont été estimés :
- Côte du niveau d’eau à 11h00 : Cette donnée est disponible à partir des mesures
effectuées aux deux ouvrages de régulation des niveaux d’eau de ces marais.
- Recouvrement en pourcentage : Calcul du pourcentage de recouvrement par l’eau à
partir de la côte de niveau d’eau et des données altimétriques sur la parcelle. On
considère qu’une prairie est recouverte d’eau (inondée) lorsqu’il y a présence d’une
nappe d’eau libre ou affleurant.
- Hauteur d’eau moyenne : hauteur d’eau moyenne calculée selon l’altimétrie
moyenne de la section de parcelle ennoyée (en cm).
- Répartition du recouvrement : localisé, localisé-fossé, dispersé.
RESULTATS
OBTENUS
Plaine Maritime Picarde
L’hydromorphie observable à travers les niveaux d’eau dans les prairies et les fossés est
variable selon les parcelles étudiées.
De manière générale, les niveaux d’eau sont les plus importants au mois de février et
diminuent progressivement au cours de la saison (selon les conditions météorologiques).
La moitié des parcelles ont présenté des secteurs recouverts par une nappe d’eau affleurante
allant de moins de 10% à plus de 90% de la surface selon les terrains. Les hauteurs d’eau
moyennes variaient de 0 à 10cm environ.
Moins de 10 % des prairies présentaient encore des affleurements d’eau lors des mesures en
avril.
Concernant la présence d’eau dans les fossés, 81% étaient en eau en mars contre 22% en
avril.
Les mesures réalisées montrent bien le caractère inondable d’une majorité des prairies du
territoire et un degré d’hydromorphie variable distinguant des prairies mésophiles,
mésohygrophiles et hygrophiles se comportant différemment au ressuyage.
Marais du Cotentin et du Bessin
Aux mois de février et mars, l'ensemble des parcelles (à une exception près mais il s'agit
d'une parcelle haute en limite du bocage) sont entièrement recouvertes d'eau. La décrue est
ensuite relativement rapide puisque au mois d'avril 60% des parcelles suivies présentent
moins de 10% de zones en eau.
Toutes les parcelles durant le suivi conservent des fossés en eau.
Enfin les hauteurs d'eau hivernales peuvent dépasser 1,1m sur certaines parcelles. En
moyenne les hauteurs sont de 73cm en février, 35cm en mars et 5 cm en avril.
36
Evolution de la répartition du nombre de parcelles en fonction du degré de recouvrement
en eau
Marais de vilaine
Sur les secteurs d’étude, la plupart des parcelles sont largement ennoyées en Février (15 sur
20 à plus de 75%), avec un ennoiement plus important sur l’Isac. La décrue est ensuite
effective en Mars et Avril (respectivement 13 et 12 parcelles ont moins de 10% d’eau, mais
différente entre les deux secteurs d’étude car sur le Trevelo, le niveau d’eau remonte en Avril
de près de 15cm.
Enfin les hauteurs d'eau en février sont en moyenne de 1,2m sur l’Isac, contre 25cm sur le
Trévelo. Cela s’explique par les crues importantes sur la vallée de l’Isac en février. En mars et
avril, les hauteurs d’eau moyennes varient entre 10 et 6 cm.
37
APPRECIATION
DES METHODES
L’appréciation des recouvrements en eau à l’échelle de la parcelle est difficile. Le biais peut
être limité si les observations sont réalisées par la même personne. Pour poursuivre le suivi,
il peut être intéressant de standardiser les mesures à travers des transects définis au
préalable. Février, mars et avril restent généralement les mois les plus marquants en terme
de variations des niveaux d’eau mais les caractéristiques hydrologiques sont corrélées aux
épisodes météorologiques aléatoires pouvant entrainer des différences marquées selon les
années.
Les périodes de relevés peuvent donc être conservées, mais cela nécessite de réaliser les
relevées sur plusieurs années afin d’atténuer les variations interannuelle dans les résultats.
Ces mesures permettent d'approcher les niveaux d'eau hivernaux mais ne permettent pas
d'avoir une vision globale de l'humidité des parcelles. Afin d'aller plus loin il serait nécessaire
d'avoir recours à des piézomètres et/ou des échelles limnimétriques équipées
d'enregistreurs automatiques.
L’utilisation d’un Modèle Numérique de Terrain permet de s’exonérer du recueil de données
sur le terrain, notamment à des périodes pour lesquelles l’accessibilité est délicate. Les
calculs de surfaces sont plus précis et rigoureux en s’affranchissant de l’effet observateur.
Cependant, certains paramètres ne peuvent être identifiés, comme la présence et la
répartition de la végétation au-dessus de l’eau, éléments importants pour certaines espèces
animales (limicoles notamment).
REFERENCE
AU(X)
RAPPORT(S)
Aucune
38
PROGRAMME INTERREG IVA WOW : value of WOrking Wetlands
FICHE DE SYNTHESE – WP 3.2
CONDITION MONITORING FOR THE SOMERSET LEVELS & MOORS
MAITRE
D’OUVRAGE
PRESTATAIRE
FINANCEMENT
OBJET D’ETUDEOBJECTIFS
METHODES
UTILISEES
Somerset Drainage Boards Consortium, Parrett Drainage Board
Parrett Drainage Board
100% Parrett Drainage Board
Partners
ENVIRONMENTAL CONDITIONS : water levels
To provide information on current water levels in remote locations.
To track changes in water levels over a period of time.
To automatically trigger warnings if water levels go above or below certain levels.
The remote telemetry data loggers have been installed in 30 locations by the Drainage
Board in key locations in the floodplains of the Somerset Levels.
The Drainage Board can log in to these remote recorders to check current water levels, and
to review the past levels for up to 12 months.
The remote recorders trigger alarms when the level exceeds or falls below a pre-set level (as
marked by a red circle on the traces below).
The data loggers can be viewed in a demonstration here: http://www.timeview2.net/
RESULTATS
OBTENUS
The data loggers show current water levels and can be used to trace water levels for up to
12 months previously.
Examples of these traces are given below.
39
APPRECIATION
DES METHODES
The remote data loggers provide very useful current and recent information on water levels
across the floodplains and for triggering alarms when set levels are exceeded.
The telemetry proved very useful during the floods of 2012-13 and 2013-14 as many of the
locations could not be reached on foot.
REFERENCE
AU(X)
RAPPORT(S)
There are no official reports produced with this data.
However some further information is available from RSPB ([email protected]).
40
PROGRAMME INTERREG IVA WOW : value of WOrking Wetlands
FICHE DE SYNTHESE – WP 3.2
CONDITION MONITORING FOR THE SOMERSET LEVELS & MOORS
MAITRE
D’OUVRAGE
PRESTATAIRE
FINANCEMENT
OBJET D’ETUDE-
OBJECTIFS
METHODES
UTILISEES
RESULTATS
OBTENUS
Environment Agency
Environment Agency
100% Environment Agency
Partners
ENVIRONMENTAL CONDITIONS : FLOOD
To map the extent of flood events.
To assess the volume of floodwater stored during flood events.
To check the extent of a flood event against historical records and assess if the published
“maps of flood risk” need to be amended.
The Environment Agency uses a timed satellite image to create a layer within their GIS.
They can use their digital terrain model of the floodplains to assess the volumes of water
stored at that time of the flood event.
Examples of maps created with the data collected
41
APPRECIATION
DES METHODES
These maps of the extent of flooding are useful historic records of such events and will
prove useful in years to come.
REFERENCE
AU(X)
RAPPORT(S)
There are no official reports produced with this data.
However, some further information is available from RSPB ([email protected]).
42
PROGRAMME INTERREG IVA WOW : value of WOrking Wetlands
FICHE DE SYNTHESE – WP 3.2
CARTOGRAPHIE DU PAYSAGE A L’ECHELLE
SUR 13 SECTEURS DE REFERENCES DE LA PLAINE MARITIME PICARDE
MAITRE
D’OUVRAGE :
PRESTATAIRE :
FINANCEMENT :
SYNDICAT MIXTE BAIE DE SOMME - GRAND LITTORAL PICARD
SYNDICAT MIXTE BAIE DE SOMME - GRAND LITTORAL PICARD
EUROPE 50%
AEAP 30% SMBS-GLP 20%
OBJET D’ETUDE :
CONDITION DU MILIEU : Paysage
OBJECTIFS :
Cartographier les éléments structurant du paysage sur 13 secteurs de référence de la Plaine
Maritime Picarde
METHODES
UTILISEES :
Cartographie fine des éléments structurants du paysage : les différents éléments sont
cartographiés sur le terrain, sur des cartes papier avec support orthophotoplan. L’échelle
des cartes est variable, mais elle doit être suffisamment grande pour localiser un élément
ponctuel de la taille d’un buisson (ex : Aubépine), soit entre 1/5000 et 1/1000.
La carte est ensuite digitalisée sur logiciel SIG.
Les éléments de légendes cartographiés sont les suivants :
RESULTATS
OBTENUS :
La digitalisation permet de produire des cartes précises des éléments structurant du
paysage. Elle permet également pour l’analyse de calculer précisément les surfaces, les
linéaires ou le nombre de ponctuels pour chaque élément de légendes.
43
Exemple de cartographie des éléments structurant du paysage après digitalisation sur
logiciel SIG (Secteur de référence n°3 : Quend, Ferme le Colombier)
Les résultats globaux à l’échelle des 13 secteurs (259 ha) sont les suivants :
Ruisseaux :
4,99
Fossé toujours en eau:
31,54
Fossé temporairement en eau :
71,25
Mares de pâture :
108
Mares de chasse :
40
Arbustes isolés :
395
Arbres isolés :
327
Saules têtards isolés
119
Haie basse discontinue :
0.17
Haie basse continue :
2
Haie arbustive discontinue :
4,46
Haie arbustive continue :
7,49
Haie arborescente discontinue :
4,83
Haie arborescente continue :
9,89
Haie de saule têtards discontinue :
1,26
Haie de saule têtard continue :
3,04
Bois et bosquets :
20,77
Plantations :
9,91 ha
km
km
km
km
km
km
km
km
km
km
km
ha
Les 13 secteurs de références choisis pour représenter la Plaine Maritime Picarde, sont des
secteurs relativement bien préservés. Aussi, la diversité, la qualité et la quantité d’éléments
paysagers présents sur ces secteurs sont importantes. Il existe de fortes disparités d’un
secteur à l’autre, mais tous contribuent au maintien des paysages du territoire, ou à des
spécificités plus locales (ex : secteur du Hâble d’Ault : entité paysagère de polder, sans haie).
L’abondance des haies, des mares et des fossés sur la majorité des secteurs, en font des
lieux riches en fonctionnalités écologiques.
Bien que ce travail de cartographie fournisse un état des lieux précis à un instant donné, il
est avant tout destiné à être utilisé dans le suivi de l’évolution du territoire.
44
APPRECIATION
DES
METHODES :
Les prospections de terrain avec un support orthophoto des secteurs permettent d’avoir
une bonne efficacité (rapport temps de prospection / précision). Les problèmes rencontrés
concernent principalement, dans certains cas, les difficultés à distinguer les linéaires
continus des linaires discontinus. Les difficultés d’accès (accès physiquement compliqué, ou
interdiction) à certaines zones des secteurs, obligent par endroit à estimer la localisation et
la nature des éléments à distance (souvent à l’aide de jumelles).
Une amélioration pourrait-être de tout cartographier à l’aide d’un GPS, mais cela
nécessiterait d’une part un temps de prospection beaucoup plus important (obligation de
parcourir à pied tous les éléments du paysage) et d’autre part d’avoir un accès intégral
(autorisation) à l’ensemble du secteur de référence, ce qui n’est pas le cas pour tous les
secteurs.
L’intérêt pour l’évaluation de la qualité écologique des prairies humides est jugé MOYEN.
Les éléments structurants du paysage sont de bons indicateurs de la diversité d’habitats et
de structures du milieu (mosaïque). En revanche il n’est pas spécifique aux prairies humides.
REFERENCE
AU(X)
RAPPORT(S)
BORS V., 2013, Evaluation de l’évolution des milieux prairiaux en Plaine Maritime Picarde Volets avifaune nicheuse, paysage et agriculture, Syndicat Mixte Baie de Somme – Grand
Littoral Picard (Master 2 Pro EcoCaen, Université de Caen & Institut Supérieur de
l’Environnement), 37p.
BLONDEL B., BORS V., DUFOUR Y., 2014 - Evolution des données agro-écologiques de 13
secteurs de référence de la Plaine Maritime Picarde (1994-2014). Syndicat Mixte Baie de
Somme - Grand Littoral Picard, XXp.
45
2.2. Les fiches de synthèse « PRATIQUES DE GESTION »
46
PROGRAMME INTERREG IVA WOW : value of WOrking Wetlands
FICHE DE SYNTHESE – WP 3.2
CARACTERISATION DES EXPLOITATIONS ET DES PRATIQUES AGRICOLES SUR LES MARAIS DE VILAINE.
MAITRE
D’OUVRAGE
PRESTATAIRE
FINANCEMENT
INSTITUTION D’AMENAGEMENT DE LA VILAINE
CHAMBRE D’AGRICULTURE DE LOIRE ATLANTIQUE
EUROPE 50%
AELB 30%
IAV 20%
OBJET D’ETUDE
ETAT DES LIEUX AGRICOLE : caractérisation des exploitations et des pratiques
OBJECTIFS
Caractériser les exploitations agricoles travaillant sur la zone de marais
Caractériser les pratiques agricoles sur la zone de marais
METHODES
UTILISEES
L’étude et les cartes s’appuient sur :
- données DRAAF des Pays de la Loire et de Bretagne (Registre Parcellaire Graphique
(RPG) issu de la déclaration PAC des exploitants en 2011)
- données des DDTM pour les MAE (2008-2012 pour la Bretagne / 2007-2011 pour les
Pays de la Loire)
- données issues de groupes de travail agricoles communaux (entre octobre et décembre
20103) pour désanonymer les données et connaitre les pratiques.
- Ortho photos 2011.
RESULTATS
OBTENUS
Exploitations
Distance
Surface
Surface
Part de la
moyenne
agricole
agricole
surface
Nombre
parcellesdans le
Département
totale des
agricole
d’exploitation
siège
périmètre
exploitations
dans le
d’exploitation
Natura 2000
(en ha)
périmètre
(en km)
(en ha)
35
66
2,38
6 819
1 273
18 %
44
145
1,90
14 680
2 267
15 %
56
189
1,44
17 314
2 239
13 %
TOTAL
400
1,76
38 813
5 779
15 %
Les sièges d’exploitations sont situés à l’extérieur du périmètre Natura 2000.
En moyenne, une exploitation en Ille et Vilaine compte 19 ha de marais, en Loire-Atlantique
16 ha et en Morbihan 12 ha.
Pratiques agricoles dans la zone de marais
Près de 90 % du territoire des marais de Vilaine est exploité en herbe.
En Loire Atlantique, la part de la surface exploitée déclarée en herbe s’élève à 95 %,
associée à une très faible part de cultures.
En Ille et Vilaine, près d’1/4 de la surface agricole des exploitations est exploité en cultures
(principalement du maïs).
La fauche seule est le premier mode d’exploitation des prairies des marais de Vilaine (59%).
Le pâturage est presque toujours associé à de la fauche.
De manière générale, les quantités d’amendements sont faibles.
Il y peu de fertilisation en Loire-Atlantique comparé aux autres départements.
47
Mesures Agro-Environnementales
Nombres
d’exploitation
Département
s
contractantes
35
19
44
69
56
82
TOTAL
170
Taux
d’exploitations
contractantes
29 %
48 %
43 %
42 %
Surface
engagée
en MAE
(en ha)
338
1 358
1 237
2 933
Part de la surface du
périmètre engagée
en MAE
27 %
60 %
55 %
51 %
(Source : DDTM 35, 44 et 56)
La moitié des surfaces du périmètre Natura 2000 sont sous contrat MAET.
Le plus fort taux de contractualisation MAET est retrouvé en Loire-Atlantique avec près de la
moitié des exploitations qui possèdent au moins un contrat ; 60 % des surfaces déclarées à
la PAC au sein du périmètre en Loire-Atlantique sont porteuses d’un contrat.
APPRECIATION
DES METHODES
REFERENCE
AU(X)
RAPPORT(S)
En raison de la transmission de données PAC anonymes, il est nécessaire de travailler avec
les exploitants pour rendre ces informations utilisables. Cela nécessite un temps important
qui pourrait être nul si les données fournies n’étaient pas anonymes.
Nous disposons d’une vue globale de l’utilisation des zones de marais, mais il n’est pas
possible d’avoir des données plus détaillées que les îlots PAC, avec toutes les imprécisions
quant à leurs utilisations agricoles (occupation du sol dominante par îlot PAC qui peut
comporter plusieurs parcelles affectées à des usages différents).
LANNUZEL A., 2013. – Caractérisation des exploitations et des pratiques agricoles sur les
marais de Vilaine. Chambre d’Agriculture de Loire Atlantique, 19p. + annexes.
48
PROGRAMME INTERREG IVA WOW : value of WOrking Wetlands
FICHE DE SYNTHESE – WP 4.2
DIAGNOSTIC DES PRATIQUES AGRICOLES DES SITES ATELIERS DES MARAIS DU COTENTIN ET DU BESSIN
MAITRE
D’OUVRAGE
PRESTATAIRE
FINANCEMENT
PNRMCB
PNRMCB
EUROPE 50%
AESN 50%
OBJET D’ETUDE
ETAT DES LIEUX AGRICOLE : Caractérisation des pratiques
OBJECTIFS
Connaître les pratiques agricoles
Réaliser une analyse croisée avec les données biologiques (WP 3.2) et de valeur fourragère
METHODES
UTILISEES
Identification des exploitants sur la base des connaissances du PNR (principalement exploitants
en MAE).
Enquête de voisinage pour identifier des nouveaux exploitants.
Entretiens individuels dirigés.
RESULTATS
OBTENUS
Sur l'ensemble des îlots PAC, 80 exploitants ont été recensés. Le taux de réponse est de
88,75% ; 1,25% ont refusé l'enquête soit 1 exploitant et 10 % restent injoignables. 89% de la
surface PAC est ainsi enquêtée.
Sur l'ensemble du site d'étude, la fauche exclusive est majoritaire à 58,76% suivi par le
pâturage à 20,10%. 9,70 % de la surface est pâturée après une première ou une deuxième
fauche et 0,51% sont fauchés pendant la période de pâturage.
Les dates de fauche sont équitablement réparties entre les différentes périodes à l'échelle de
l'ensemble des sites recouvrant de fortes différences entre sites : par exemple, 68,5% des
surfaces sont fauchées après le 15 juillet sur St-Hilaire contre 0% à Colombières.
49
Concernant le pâturage, seuls 2 ilots ont des chargements moyens annuels compris entre 1 et
2 UGB/ha. La majorité des ilots pâturés ont des chargements annuels inférieurs à 0,5 UGB/ha.
Sur l'ensemble des sites ateliers la fertilisation est de manière générale très peu présente, seul
11,30% de la surface est fertilisée. Pour les îlots fertilisés, les doses appliquées dépassent
rarement 30 unités d'azote seul quelques exploitants appliquent des doses supérieures
pouvant aller jusqu'à 130-140 unités d'azote. Parmi les 11,30% de la surface fertilisé avec de
l'azote environ 10 % subissent une fertilisation phospho-potassique soit 1,11% de la surface
totale.
APPRECIATION
DES METHODES
REFERENCE
AU(X)
RAPPORT(S)
La difficulté majeure dans cet exercice est d'arriver à identifier les exploitants. Nous n'avons en
effet pas accès aux données nominatives du Registre Parcellaire Graphique (RPG) de la PAC.
Cette phase d'identification peut donc être particulièrement laborieuse.
L'autre difficulté réside dans la fiabilité des données recueillies. Il est en effet parfois difficile
pour les exploitants de décrire leurs pratiques sur une parcelle donnée. Enfin, il est délicat
d'appréhender la variabilité interannuelle des pratiques.
J. BENOIST, T. BOULANGER, 2013, Diagnostic des pratiques agricoles des sites ateliers des
Marais du Cotentin et du Bessin, PNRMCB,/INTERREG/AESN, 24 p.
50
PROGRAMME INTERREG IVA WOW : value of WOrking Wetlands
FICHE DE SYNTHESE – WP 3.2
RECENSEMENT DES PRATIQUES AGRICOLES
SUR LES 13 SECTEURS REFERENCES DE LA PLAINE MARITIME PICARDE
MAITRE
D’OUVRAGE :
PRESTATAIRE :
FINANCEMENT :
SYNDICAT MIXTE BAIE DE SOMME - GRAND LITTORAL PICARD
SYNDICAT MIXTE BAIE DE SOMME - GRAND LITTORAL PICARD
EUROPE 50%
AEAP 30% SMBS-GLP 20%
OBJET D’ETUDE :
ETAT DES LIEUX AGRICOLE : Caractérisation des pratiques
OBJECTIFS :
Recueillir des éléments concernant la gestion agricole des prairies humides à mettre en
relation avec les indicateurs de la qualité écologique des 13 secteurs de référence de la
Plaine Maritime Picarde.
Identifier les pratiques impactant la qualité écologique des prairies humides.
METHODES
UTILISEES :
Utilisation d’un questionnaire complété avec les exploitants agricoles lors de rendez-vous
individuel. Lors des entretiens, la durée moyenne consacrée au questionnaire est inférieure
à 10 minutes (souvent l’éleveur enquêté n’est concerné que par une seule parcelle).
Les informations récoltées portent sur :
- l’exploitation (SAU, élevage, polyculture, siège d’exploitation, cheptel, etc.)
- le mode de gestion de la parcelle (fauche et/ou pâturage, date de fauche,
rendement, type d’animaux, pression de pâturage, date de pâturage, type de
pâturage, fauche des refus, gestion des haies, des fossés, etc.)
- les intrants (fertilisation et produits phytosanitaires)
- l’engagement dans des dispositifs agro-environnementaux
Le questionnaire est fourni en annexe.
RESULTATS
OBTENUS :
28 exploitations agricoles sur 2 communes exploitent les prairies permanentes des 13
secteurs de références. Seulement 19 exploitations ont pu être enquêtées (refus de
l’enquête, siège d’exploitation en dehors du territoire, contact impossible).
Un document bilan décrit pour chaque prairie les pratiques associées et l’exploitation
agricole en charge.
Exemple de description de pratiques d’une parcelle :
Environ 5,5 ha exploités par l’EARL du **** de Fort-Mahon (80).
La parcelle est pâturée par 10 vaches allaitantes de race Charolaise depuis l’année 2013 (les années
précédentes 17 vaches y étaient mises en pâture). Les animaux sont mis dans la pâture au 25 avril et
retiré début novembre. La fauche des refus est effectuée avant le 14 juillet. Cette année 2013,
l’abondance de l’herbe et des refus et la pression de pâturage plus faible, a permis à l’exploitant de
valoriser la fauche des refus en produisant quelques ballots de foin. La parcelle est hersée une fois
par an autour du 15 mars. La parcelle reçoit une fertilisation de 50/0/0 NPK. Les haies sont
entretenues avec une taille tous les ans. Les fossés sont curés par l’exploitant tous les 2 ans.
La parcelle fait l’objet de contractualisations MAET depuis 2010. Elle est engagée sur les mesures :
- PI_NAT3_HE1 : Ajustement de la pression de pâturage (1 à 2 UGB/ha pendant la période de
pâturage) et limitation de la fertilisation minérale et organique sur prairies (60/30/30) ;
- PI_NAT3_FO1 : Entretien des fossés et rigoles de drainage.
51
L’exploitation EARL du **** est une exploitation de 132 ha en Polyculture élevage laitier et allaitant.
Le cheptel est composé de 25 vaches laitières de race Prim’Holstein et de 60 vaches allaitantes de
race Charolaise. Le quota laitier de l’exploitation est de 175 000 L. Le siège social est localisé à FortMahon (80).
Principaux résultats de l’enquête :
Surface 13 secteurs :
Surface Prairie permanente :
Taux de réponse :
Nombre d’exploitation polyculture bovin allaitant :
Nombre d’exploitation polyculture bovin laitier :
Nombre d’exploitation polyculture bovin laitier/allaitant :
Nombre d’exploitation polyculture/autre :
Pression de pâturage moyenne annuelle :
Pression de pâturage annuelle la plus forte :
Pression de pâturage annuelle la plus faible :
Pression de pâturage moyenne annuelle sur parcelles sans MAEt
Pression de pâturage moyenne annuelle sur parcelles avec MAEt
Etendu de la période de pâturage :
Nombre de parcelle fertilisée :
Surface de contrats agro-environnementaux :
APPRECIATION
DES
METHODES :
259 ha
218 ha
19/30
10
6
6
6
0,87 UGB/ha/an
1.53 UGB/ha/an
0.31 UGB/ha/an
1,25 UGB/ha/an
0,56 UGB/ha/an
Avril / Novembre
24 / 33 (connues)
68 ha
L’enquête étant composée de questions simples et claires, la présence d’un biais sur une
mauvaise interprétation de la question est pratiquement nulle. Le seul biais constaté sur
l’analyse des pratiques agricoles est lié à l’absence de données lorsqu’un agriculteur n’a pu
être enquêté. Ainsi il arrive que les moyennes chiffrées (principalement les pressions de
pâturage), soient biaisées par le manque de données. Pour autant la part des agriculteurs
non enquêtés par secteur de référence reste faible et il est donc peu probable que les
résultats présentent des anomalies importantes.
Une autre difficulté rencontrée concerne les niveaux de fertilisation. D’un éleveur à l’autre
les précisions sur la quantité de fertilisants diffèrent. Bien souvent, soit l’éleveur connait sa
fertilisation, soit il ne s’en rappelle plus, et n’est pas en mesure de consulter (pendant
l’entretien) un cahier de pâturage (ou autre document) afin de fournir l’information.
Pour cela, nous avons simplement retenus le critère absence/présence de fertilisation.
Toutes les enquêtes ont été complétées en rendez-vous individuel, sur les exploitations
agricoles, afin de vérifier au préalable la bonne identification de la parcelle concernée. Les
enquêtes pourraient être réalisées par téléphone dans la mesure où la parcelle concernée
est bien identifiée par les deux interlocuteurs.
En revanche le travail demande un investissement important (prise de rendez-vous
notamment).
L’intérêt pour l’évaluation de la qualité écologique des prairies humides est jugé FORT.
Etant donné que les prairies humides s’insèrent quasi exclusivement en contexte agricole, il
semble primordial de suivre la gestion de ces prairies, donc les pratiques agricoles. Un suivi
annuel est intéressant, car il permettra systématiquement de comparer les pratiques
(maintien ou changement) aux résultats des autres indicateurs (suivi de la biodiversité).
REFERENCE
AU(X)
RAPPORT(S)
BORS V., 2013, Evaluation de l’évolution des milieux prairiaux en Plaine Maritime Picarde Volets avifaune nicheuse, paysage et agriculture, Syndicat Mixte Baie de Somme – Grand
Littoral Picard (Master 2 Pro EcoCaen, Université de Caen & Institut Supérieur de
l’Environnement), 37p.
52
PROGRAMME INTERREG IVA WOW : value of WOrking Wetlands
FICHE DE SYNTHESE – WP 3.2
CONDITION MONITORING FOR THE SOMERSET LEVELS & MOORS
MAITRE
D’OUVRAGE
PRESTATAIRE
FINANCEMENT
RSPB, FWAG SW, SWT
RSPB, FWAG SW, SWT
Europe 50%
OBJET D’ETUDEOBJECTIFS
METHODES
UTILISEES
-
Partners 50%
STATE OF AGRICULTURE : Characterisation of practices
- Habitat evaluation (condition surveys) of key sites (RWLAs/SSSIs)
- Assessment of advisory work
Condition Surveys were done in autumn 2013, spring 2014 and again in late summer 2014,
towards the end of the project, to assess impact of advisory work.
The Somerset WOW Project partners agreed a methodology with Natural England (NE) at
the start of the project. Farm Liaison Officers (FLOs) would visit key sites in the Somerset
Levels and Moors (SL&Ms) in autumn, winter, spring and summer, and report findings using
annotated maps to the NE officers responsible for the key sites.
Sites were monitored by walking the area, using the access tracks across each site, and
recording observations about the fields and ditches on a large scale site-visit map. Sites
were visited in different seasons and monitored for the key features of the site and the
season. The key features were already established by NE, and written in to the field owners’
management agreement (Higher Level Stewardship, HLS).
Annotated maps were submitted to the NE officer for each site monitored. On the first maps
the fields with the highest number of problems and issues were marked with a star. On
recent maps a colour code was used to summarise the observations: fields coloured in red
had the most problems/ issues of under-management to address; fields coloured in orange/
amber still had some problems, but fewer issues to address; fields coloured in green were
well-managed and in favourable condition.
Following each season of condition monitoring, follow-up advisory work was done by WOW
officers (in consultation with NE) with the aim of providing information, improving the
knowledge of farmers, through events, meetings and newsletters, to try to increase the
amount of favourably managed land in the key sites.
The surveys were carried out in summer and autumn with varying attributes recorded.
These are described in the attached document. The methodology for assessing habitat
conditions has been developed locally to meet specific needs and has not been scientifically
validated. Its purpose is to provide a rapid assessment of conditions to direct immediate
follow up actions with individual landowners. Other more robust methodologies are used by
Government agencies to carry out long term monitoring.
In summer and autumn the key elements which were monitored were: sward height and
management by cutting and/or grazing ; infestations of soft rush (Juncus effusus) ; ditch
condition. See next page for list of short-hand symbols used in Brue Valley site monitoring.
In winter and spring the key elements which were monitored were: field wetness / areas of
surface water ; sward height and structure ; infestations of soft rush (Juncus effusus) ; ditch
condition and water level ; wetland birds – waterfowl and waders. See next page for list of
53
short-hand symbols used in Brue Valley site monitoring.
WOW Project Condition Monitoring 2014
Brue Valley Sites
Short-hand Codes for Fieldwork and Mapping (Summer and Autumn)
Note: key elements are: sward height and management; rush infestations; ditch
condition
D
DE
HD
DD
Xxxxx
TM
BP
Ditch management required (late succession/ choked with vegetation)
Ditch empty (low water level with mud exposed)
High ditch water level (blocked culvert?)
Ditch recently done (cleaned/ weeded out/ dredged)
Droves in very poor state (eg. trees and scrub blocking access)
Trees need management (includes fallen trees)
Brash piles/ cut scrub not cleared
A
R30%
RR50%
RG
RE
NWW
WW
GM
Abandoned field (no management this year)
Rush infestation (% cover)
Rank rush (over 30 cm, or not cut this year, and % cover)
Rank grassland (over 30cm, or uncut this year)
Rank edges (over 30cm, uncut this year)
Needs weed wiping
Weed wiped (this year)
Gutters need maintenance
HC
BF
HG
NC
NT
T
TNB
EF
CT30%
HWD
MR
Hay cut
Bales in field
Hay gone (cleared)
Needs cutting (not cut this year)
Needs topping after grazing
Topped off
Toppings need baling (too much material to mulch down)
Electric fencing in use
Creeping thistle infestation and % cover
Hemlock water dropwort on ditch edges
Marsh ragwort infestation (more than 1 plant/m2)
OK
5cm
10cm
15cm
20cm
25cm
U
Field in favourable condition; short sward (well managed/ well grazed this year)
well grazed short sward (height of grazed sward)
well grazed short sward
short sward (not grazed enough)
sward under-grazed
sward under-grazed
uniform sward (all grass)
NG
0C
15C
50S
Field needs grazing to reduce height of grass
Recent cattle grazing
15 cattle grazing
50 sheep grazing
54
WOW Project Condition Monitoring 2014
Brue Valley Sites
Short-hand Codes for Fieldwork and Mapping (Winter and Spring)
SS
W
D
DE
HD
DD
Xxxxx
TM
A
R30%
RR50%
RG
NWW
WW
NG
GM
P
OG
BF
EF
TR
Note: key elements are: surface water; grazed sward; and rush infestations
Surface splash (+ shade area of surface water on map)
Severe waterlogging
Ditch management required
Ditch empty (low water level with mud exposed)
High ditch water level (blocked culvert?)
Ditch recently done (weeded out/ dredged)
Droves in very poor state
Trees need management (includes fallen trees)
Abandoned field (no management last year)
Rush infestation (% cover)
Rank rush (over 30 cm, or not cut last year, and % cover)
Rank grassland (over 30cm, or uncut last year)
Needs weed wiping
Weed wiped (last year)
Needs gutters
Gutters need maintenance
Badly poached
Overgrazed
Bales in field
Electric fencing in use
Severe tractor ruts
OK
5cm
10cm
15cm
20cm
25cm
U
Field in favourable condition; short sward (well managed/ well grazed last year)
well grazed short sward (height of grazed sward)
well grazed short sward
short sward (not grazed enough at end of season)
sward under-grazed
sward under-grazed
uniform sward (all grass)
15C
50S
5H
15 cattle grazing
50 sheep grazing
5 horse grazing
SOME KEY BIRD SPECIES TO RECORD
L.
Lapwing
SN
Snipe
T.
Teal
WN
Wigeon
MS
mute swan
MA
mallard
GA
gadwall
SV
Shoveler
TU
Tufted duck
ET
little egret
CA
CO
H.
PT
CG
MH
WA
KF
PO
HG
Cormorant
Coot
Grey heron
Pintail
Canada goose
Moorhen
Water rail
Kingfisher
Pochard
Great white egret
55
RESULTATS
OBTENUS
Following each condition survey, a summary map was shared with local Natural England
advisers, which they then used to set priorities and guide landowner advice. An example of
results from site monitoring visits is below.
Conclusions are drawn on a moor by moor basis after each survey, between partners and
Government agencies, and are used to direct work activities and landowner advice. This has
proved to be a valuable approach, and the partners involved are looking at ways of
continuing this with further funding.
56
APPRECIATION
DES
METHODES
The method has been developed as a tool for the rapid assessment of large areas of
landscape and is for specific use in targeting advice and support for farmers and
works well within the local situation. Local Natural England advisers and WOW
project officers have developed the methodology as a valuable part of their
communications between organisations.
The methodology is good because it is quick and doesn’t require a high technical
knowledge.
The surveys are carried out from public rights of way and therefore it is not always
possible to survey all of the fields within a survey area. It may also not always be
possible to see accurately into every field due to the height of vegetation.
The results are not recorded digitally because of the time resources that would be
required to do so. It is not therefore possible to use the data easily to compare
between years. The hand drawn maps are scanned as pdfs and stored so the data
can be used in the future if resources become available.
REFERENCE
AU(X)
RAPPORT(S)
There are no official reports produced with this data. However information is
available :
FWAG SouthWest ([email protected], [email protected])
RSPB ([email protected])
SWT ([email protected])
57
PROGRAMME INTERREG IVA WOW : value of WOrking Wetlands
FICHE DE SYNTHESE – WP 3.2
MAINTIEN DE L’AGRICULTURE DANS LES ZONES HUMIDES DE LA PLAINE MARITIME PICARDE :
EVOLUTION DE L’AGRICULTURE DEPUIS 20 ANS ET EVALUATION DE L’IMPACT DES ACTIONS ET DES
AIDES PUBLIQUES SUR LES ZONES HUMIDES
MAITRE
D’OUVRAGE
PRESTATAIRE
FINANCEMENT
CHAMBRE D’AGRICULTURE DE LA SOMME
Chambre d’Agriculture de la Somme
EUROPE 50%
AEAP 30%
CA de la Somme 20%
OBJET D’ETUDE
ETAT DES LIEUX AGRICOLE : Evolution de l’agriculture depuis 20 ans
OBJECTIFS
Définir l’évolution de l’agriculture sur les 20 dernières années
METHODES
UTILISEES
Etude statistique qui s’appuie sur le Recensement Général Agricole (1988-2000-2010)
- données Agreste et données DRAAF Picardie (SRISE)
- données DDTM80 (2012)
Réalisation Cartographique pour l’occupation du sol qui s’appuie sur :
- Registre parcellaire Graphique issu de la déclaration PAC des exploitants en 2011
- Données cartographiques de la DRAAF issues du RPG 2010 et 2013
- Ortho photos 2011
- Cartographie de l’occupation des sols en Plaine Maritime Picarde 1999 réalisée par la
Chambre d’Agriculture de la Somme pour le Syndicat intercommunal de
développement Economique et d’Aménagement du Ponthieu-Marquenterre (Octobre
2000)
RESULTATS
OBTENUS
La Plaine Maritime Picarde est un territoire d’élevage
- 2 exploitants sur 3 sont éleveurs
- 2/3 des élevages en élevage bovin
365 exploitations
223 éleveurs
(61% des exploitations)
140 éleveurs
En vaches allaitantes
(Troupeau moyen : 35 VA)
220 exploitations dont siège en
PMP dont 64% sont éleveurs
(141 éleveurs)
145 exploitations hors PMP dont
56% éleveurs (82 éleveurs)
129 producteurs laitiers
(Troupeau moyen: 50 VL)
Selon le RGA, sur les 29 communes
58
1988
2000
2010
Nb exploitations
566
338
266
NB d’exploitation en moyenne par commune
19.5
11.7
9.17
SAU moyenne des exploitations
51
73
118
Surfaces agricoles
26208 ha 23904 ha 24102 ha
Terres labourables
18964 ha 18259 ha 18239 ha
STH
6994 ha 5374 ha 5160 ha
Nb exploitations avec elevage
386
193
141*
CHEPTEL bovin/ exploitation
46
70
90
-
La taille des exploitations a été multipliée par 2 en 20 ans
Le nombre d’exploitations a été divisé par 2
La surface agricole a régressé de 8%
¼ des surfaces toujours en herbe auraient disparu (1800 ha)
La taille des troupeaux a doublé et le nombre d’exploitations en élevage a été divisé
par 2. Les effectifs n’ont diminué que de 20%.
Occupation du sol
- le territoire de la Plaine Maritime Picarde couvre une surface d’environ 23 000 ha.
- 17 000 ha sont consacrés à l’agriculture (selon RPG 2011).
- 6 876 ha en prairies naturelles dont 4 000 ha auraient été déclarés à la PAC en 2013,
selon les données de la DRAAF de Picardie (RPG 2013 et RGA 2010).
Importance des surfaces fourragères
En moyenne, dans l’assolement 1 ha sur 4 est en prairie sur une exploitation.
59
Les éléments statistiques et les cartes d’occupation des sols de la Plaine Maritime Picarde
nous laissent penser que les surfaces en prairies naturelles ont assez peu évolué ces 10
dernières années. En effet, selon le RGA et le RPG : sur 7 000 ha de prairies permanentes
déclarées à la PAC en 1999, seules 5 000 ha ont été déclarés à la PAC en 2011 et 4027 ha en
2013 (Sources RPG 2013 : DRAAF Picardie). Or, 6 876 ha de prairies naturelles ont été
identifiés en 2013 selon les données de la DRAAF. Tout laisse à penser que plus de 2 000 ha
de surfaces en prairies naturelles ne sont plus déclarées en surfaces agricoles (soit elles
appartiennent aux collectivités, soit elles sont toujours exploitées par des agriculteurs mais
non déclarées à la PAC, soit elles appartiennent à des non exploitants…)
Conclusions
Une diminution du nombre d’élevages dans les mêmes proportions que l’on a observé
depuis 20 ans (baisse de 50%) conduirait soit à l’abandon de certaines prairies (non
entretien) soit au retournement de prairies, soit au changement de destination de terres
agricoles… La part non négligeable des prairies dans l’assolement (25%) risque de diminuer
si l’on ne soutient pas l’élevage.
APPRECIATION
DES METHODES
Nous avons rencontré un certain nombre de difficultés pour réaliser cette étude d’évolution
de l’agriculture en Plaine Maritime Picarde :
Données manquantes : cause de confidentialité des données du RGA
Les données du RGA 2010 à la commune ne sont pas toujours communiquées pour des
raisons de confidentialité, ce qui a posé problème dans l’analyse de l’évolution de
l’agriculture sur les 20 dernières années. Nous avons sollicité le service statistique de la
60
DRAAF à ce sujet. Il nous a fourni quelques données mais pas l’ensemble de la demande.
Fiabilité des données issues du RPG (Registre Parcellaire Graphique)
Quelques difficultés rencontrées dans l’utilisation des données fournies par le RPG :
- Ne figurent sur le RPG que les surfaces déclarées à la PAC
- Le libellé des cultures dépend uniquement de ce que l’exploitant a déclaré (surface
enherbée peut signifier soit fourrage annuel, gel annuel, gel fixe, prairies temporaires
de plus de 5 ans, prairies temporaires de moins de 5 ans, prairies naturelles n’entrant
pas dans une rotation, autre utilisation, autre culture admissible.
- Dans le RPG anonyme fourni par le ministère, pour chaque ilot PAC déclaré
correspondant à une seule culture, on ne tient pas compte des différentes parcelles
culturales qui composent un ilot PAC (nous ne connaissons pas ce qui est retenu : estce le premier libellé de cultures déclarées, est-ce la plus grosse surface de l’îlot ?).
- De ce fait, Il a fallu visualiser l’ensemble des îlots PAC déclarés pour distinguer les
surfaces en prairies ou supposées en prairies de chacun des îlots (en découpant chaque
îlot si nécessaire) en s’appuyant sur l’interprétation des orthophotoplans pris en 2011.
REFERENCE
AU(X)
RAPPORT(S)
MAGNIEZ M., 2014. – Maintien de l’Agriculture dans les zones humides de la Plaine
Maritime Picarde : « Evolution de l’agriculture depuis 20 ans et évaluation de l’impact des
actions et des aides publiques sur les zones humides ». Chambre d’Agriculture de la Somme,
25 p.
61
PROGRAMME INTERREG IVA WOW : value of WOrking Wetlands
FICHE DE SYNTHESE – WP 3.2
CARACTERISATION ET COMPARAISON DES DONNEES SOCIO-ECONOMIQUES
DES EXPLOITATIONS DE LA PLAINE MARITIME PICARDE
MAITRE
D’OUVRAGE
PRESTATAIRE
FINANCEMENT
OBJET
D’ETUDE
CHAMBRE D’AGRICULTURE DE LA SOMME
Chambre d’Agriculture de la Somme
EUROPE 50%
AEAP 30%
CA de la Somme 20%
ETAT DES LIEUX AGRICOLE : Aspects socio-économiques
OBJECTIFS
Evaluer les caractéristiques socio-économiques de différentes exploitations.
Comparer les exploitations entre elles pour définir les leviers de développement.
METHODES
UTILISEES
Utilisation de l’outil GTL (Gestion Technique et économique de l'atelier Laitier). Ce logiciel,
créé par la Chambre d’Agriculture 62 sous le logiciel Excel, est utilisé depuis des années pour
la comparaison économique des groupes d'éleveurs.
La comparaison est réalisée jusqu'à la marge brute technique, en plus de nombreux critères
techniques.
Au préalable, une enquête est réalisé afin de mieux connaître les aspects sociétaux, les
aspects technico-économiques, le travail, la sensibilité économique, la sensibilité
environnementale, les pratiques agricoles et enfin leur ressenti.
RESULTATS
OBTENUS
Résultats de l’étude lait (première année)
PMP
Produit laitier
Produit viande
Produit Total
Coût de la SFP
Fourrages grossiers
Concentrés
Frais divers
Charges opérationnelles
Marge brute lait
321
86
407
47
12
127
51
237
170
HORS
PMP
328
45
373
35
8
84
40
167
206
ECART
-7
+41
+34
+12
+4
+43
+11
+70
-36
-17,5%
Montants exprimés en €/1000L - Campagne 2012-2013
Peu d’éleveurs sont spécialisés en lait, ils produisent de la viande pour valoriser les prairies.
De grosses marges de progrès sont possibles notamment sur l’utilisation des concentrés.
Les pertes d’animaux sont supérieures à la moyenne.
Les frais vétérinaires sont supérieurs de 4 € / 1000 litres, soit 1 700 € / exploitation.
62
PMP
NAISSEURS
NAISSEURS
ENGRAISSEURS
Produits
Charges
Marge brute
Produits
Charges
Marge brute
571
294
277
823
440
383
HORS
PMP
713
360
353
842
430
412
ECART
%
-142
-66
-76
-19
+10
-29
-20%
-18%
-21.5%
-2%
+2%
-7%
Montants exprimés en €/UGB - Campagne 2012-2013
Résultats de l’étude viande (première année)
Les éleveurs naisseurs se retrouvent plus au sud de la Baie de Somme, avec des prairies plus
humides.
Les éleveurs sont moins pointus techniquement et « supportent » la production de viande.
Les naisseurs engraisseurs se retrouvent principalement au nord et disposent de prairies
moins humides et de stocks fourragers plus importants. Ils sont généralement plus motivés.
APPRECIATION
DES
METHODES
Le GTL est un outil développé par les chambres d'agriculture. Il est assez complet et
nécessite de reprendre toutes les factures de l'exploitation étudiée sur un an. Aussi il faut
une bonne demi-journée de saisie par exploitation.
REFERENCE
AU(X)
RAPPORT(S)
En cours de rédaction.
63
2.3. Les fiches de synthèse « VEGETATION »
64
PROGRAMME INTERREG IVA WOW : value of WOrking Wetlands
FICHE DE SYNTHESE – WP 3.2
CARTOGRAPHIE ET DESCRIPTION FLORISTIQUE DE PARCELLES DE MARAIS.
ANNEE 2013 ET 2014
MAITRE
D’OUVRAGE
PRESTATAIRE
FINANCEMENT
INSTITUTION D’AMENAGEMENT DE LA VILAINE
SYMBIOSE ENVIRONNEMENT
EUROPE 50%
AELB
30%
IAV
20%
OBJET D’ETUDE
VEGETATION : Flore et habitats floristiques
OBJECTIFS
Cartographier et décrire finement l’état actuel des habitats floristiques.
Déterminer les habitats les plus fréquemment rencontrés.
METHODES
UTILISEES
Des parcelles d’études sont identifiées préalablement. Ainsi le travail, réalisé en 2013 et
2014, porte sur 10 parcelles dans les marais du Trévelo (56), 9 parcelles dans les marais de
l’Isac (44) et 30 parcelles réparties sur les marais bordant l’axe Vilaine principalement.
Parcours des parcelles pour noter la flore et la végétation et identifier les plantes présentes,
notamment les espèces protégées et/ou remarquables. Si possible, 3 passages : fin mai début juin / début juillet / début septembre (vérifier la présence de plantes de fin de
saison, tels les Bidens spp.)
Des relevés phytosociologiques ont été effectués pour les différents types de végétation
dans les parcelles clés. Les relevés sont réalisés suivant la méthode sigmatiste détaillée en
un inventaire par strate sur des zones homogènes. Pour les parcelles de l’axe Vilaine, 33
transects de végétation sont également réalisés en complément du relevé des habitats.
Sont notés les coefficients d’abondance-dominance :
+ : individus rares (ou très rares) et recouvrement très faible,
1 : individus assez abondants, mais recouvrement faible,
2 : individus très abondants, recouvrement au moins 1/20,
3 : nombre d'individus quelconque, recouvrement 1/4 à 1/2,
4 : nombre d'individus quelconque, recouvrement 1/2 à 3/4,
5 : nombre d'individus quelconque, recouvrement plus de 3/4,
et de sociabilité :
1 : individus isolés,
2 : en groupes,
3 : en troupes,
4 : en petites colonies,
5 : en peuplements denses.
RESULTATS
OBTENUS
Habitats floristiques :
13 groupements de végétation ont été identifiés sur les parcelles du marais du Trévelo (y
compris les haies, Saulaies et végétation aquatique des douves).
16 groupements de végétation ont été identifiés sur les parcelles du marais de l’Isac (y
compris les haies, Saulaies et végétation aquatique des douves).
26 groupements de végétation ont été identifiés sur les parcelles de l’axe Vilaine (y compris
les haies, Saulaies et végétation aquatique des douves).
Une base de données SIG permet de cartographier finement (1/2000ème) les groupements
de végétation identifiés (figure 1).
65
Figure 1 : exemple de carte des groupements de végétation recensés.
6,02
2,29
3,56
1,68
1,12
1,07
1,05
0,69
0,63
0,41
0,13
0,12
Surface
en ha
18,79
% des
surfaces
etudiées
32,03
12,21
18,99
8,94
5,97
5,70
5,59
3,69
3,35
2,18
%0,70
des
0,65
surfaces
100,00
etudiées
Roseliere basse a Scirpe des marais (dont facies a grande glycerie et baldingere)
Phalaridaie / Phalaridaie a liseron
Magnocarieaie à laiche vesiculeuse et Magnocarieaie a laiche aigue
Roseliere à grande glycérie
Gazon degrade des rives
Roseliere basse à glycérie flottante
Pature mesophile
Saulaie
Groupement a Bidens
Haies
Prairie humide a vulpin
Roseliere a Jonc
Herbier a Callitriche
SURFACE ISAC
25,00
8,02
3,18
2,82
2,49
1,53
1,46
0,74
0,50
0,49
0,44
0,28
0,01
46,98
53,22
17,08
6,77
6,01
5,30
3,27
3,11
1,58
1,07
1,05
0,93
0,60
0,02
100,00
Prairie mésohygrophile (à Laîche divisée et Ray-gras / à Vulpin bulbeux et Jonc de gérard)
33,32
30,89
Prairie hygrophile (à Oenanthe / à Renoncule / à Séneçon / à Trêfle)
18,47
17,12
Prairie humide à vulpin des prés
16,75
15,53
Prairie humide peu diversifiée à Renoncule rampante, Jonc diffus
7,26
6,73
Roselière basse diversifiée
5,93
5,50
Phalaridaie
5,79
5,37
Roselière basse à Scirpe des marais
5,12
4,75
Prairie mésophile
2,43
2,26
Saulaie
2,30
2,13
Prairie marécageuse à Molinie bleue et Hydrocotyle
1,97
1,82
Haie
1,96
1,82
Magnocariçaie à laîche aigue et Magnocariçaie à laîche des rives
1,70
1,58
Prairie marécageuse à Cirse découpé
1,41
1,30
Roselière à grande glycérie
1,26
1,17
Roselière basse à Glycérie flottante
1,04
0,96
Roselière à Jonc
0,60
0,55
Eau libre, dont Eau libre colonisée par la Jussie
0,33
0,30
Talus rudéral
0,13
0,12
Mégaphorbiaie à Oenanthe safranée
0,09
0,08
107,85
100,00
MARAIS
NOM DE l'ASSOCIATION
Roseliere basse a Scirpe des marais
Phalaridaie
Prairie à jonc acutiflore & Prairies humides a Jonc diffus
Prairie humide des depressions longuement inondables = Pelouses a Agrostide stolonifere et Fetuque faux roseau
Roseliere basse a Glycerie flottante
Roseliere a Jonc
TREVELO Prairie mesophile
Magnocarieaie a laiche vesiculeuse
Roseliere a grande glycerie
Herbiers a Fluteau nageant
Saulaie
MARAIS Haies
NOM DE l'ASSOCIATION
SURFACE TREVELO
ISAC
VILAINE
SURFACE VILAINE
Surface en ha
Figure 2 : répartition des groupements végétaux sur les deux marais d’étude.
66
De manière générale, les roselières (tous types confondus) sont largement dominantes avec
47% et 63% d’occupation du sol pour le Trévelo et l’Isac respectivement (figure 2).
Les phalaridaies représentent entre 12 et 17% sur le Trévelo et l’Isac. On notera aussi
l’importance des praires à jonc sur les parcelles du marais du Trévelo (19%) et des
Magnocaricaies pour les marais de l’isac (7%).
Les parcelles de l’axe Vilaine diffèrent avec une majorité de prairies humides, prairies
hygrophiles et mésohygrophiles (70%). La plus grande diversité des associations végétales
sur l’axe Vilaine est liée à la répartition plus dispersée des parcelles.
On notera la présence d’un total de 138 espèces sur les parcelles du marais du Trévelo et
123 espèces sur les parcelles du marais de l’Isac. Pour le Trévelo et l’Isac, le nombre moyen
d’espèces par parcelle est de l’ordre de 40 espèces.
Plantes patrimoniales :
Trévelo : dans les douves, il y a une espèce protégée et d’intérêt communautaire : le Flûteau
nageant (Luronium natans).
5 autres espèces sont inscrites dans les listes rouges régionales de Bretagne et du Massif
armoricain : la Laîche fauve (Carex hostiana), le Comaret (Comarum palustris), l’Hottonie
des marais (Hottonia palustris), la Flèche d’eau (Sagittaria sagittifolia) et le Persil des marais
(Thysselinum palustre). A noter la présence du Piment royal (Myrica gale) proche d’une
parcelle d’étude sur le Trévelo.
Isac : une plante protégée en région des Pays de la Loire : la Cardamine à petites fleurs
(Cardamine parviflora).
5 espèces des listes rouges de la Région Pays de la Loire et du Massif Armoricain : l’Alisma
fausse renoncule (Baldellia ranunculoides), le Chiendent des chiens (Elymus caninus), le
Persil des marais (Thysselinum palustre), l’Oseille maritime (Rumex maritimus) et la Berle à
larges feuilles (Syum latifolium).
Trois autres espèces sont déterminantes pour la région : le Scirpe à une écaille (Eleocharis
uniglumis), le Scirpe flottant (Isolepis fluitans) et l’Osmonde royale (Osmundia regalis).
Enfin trois espèces invasives sont présentes : la grande jussie (Ludwigia grandiflora) sur une
grande partie des marais, le Bident à fruits noirs (Bidens frondosa) et le Myriophylle
aquatique (Myriophyllum aquaticum) noté 1 fois seulement.
Vilaine : 2 espèces protégées au niveau national sont trouvées, l’Alisma fausse renoncule
(Baldellia ranunculoides) et la renoncule à feuilles d’ophioglosse (Ranunculus
ophioglossifolius). Pour les espèces invasives, la Jussie (Ludwigia grandiflora) est trouvée
ponctuellement, en eau libre et dans des dépressions prairiales.
APPRECIATION
DES METHODES
REFERENCE
AU(X)
RAPPORT(S)
Méthode phytosociologique couramment utilisée en France pour décrire la végétation et les
habitats. Données très détaillées.
Méthode nécessitant des connaissances en botanique et en analyse des cohortes de
végétation. Des compétences spécifiques sont donc nécessaires et oblige à l’externalisation
de l’étude.
PERRINET M., 2013. – Cartographie et description floristique de prairies de marais.
Programme européen WOW 2013. SYMBIOSE ENVIRONNEMENT, 109p.
GUILLEMOT V., 2014. – Cartographie et Description floristique de prairies de marais.
Programme européen WOW 2014. DERVENN, 109p.
67
PROGRAMME INTERREG IVA WOW : value of WOrking Wetlands
FICHE DE SYNTHESE – WP 3.2
CARTOGRAPHIE DE LA VEGETATION DE 5 SITES ATELIERS
MAITRE D’OUVRAGE
PNRMCB
PRESTATAIRE
Conservatoire Botanique National de Brest – antenne Basse-Normandie
FINANCEMENT
EUROPE 50%
OBJET D’ETUDE
VEGETATION : Habitats floristiques
OBJECTIFS
Cartographier finement l’état actuel des habitats floristiques de 5 sites ateliers
METHODES
UTILISEES
Typologie phytosociologique
Agence de l'Eau Seine-Normandie 50%
La caractérisation des « communautés végétales » est obligatoirement basée sur des relevés
phytosociologiques localisés par GPS. Les opérateurs doivent réaliser, dans la mesure du
possible, au minimum 3 relevés par type de communauté identifié. Le nombre de relevés
sera d’autant plus élevé que le type de communauté végétale est répandu dans le site, ceci
afin d’améliorer la caractérisation du type et d’apprécier sa variabilité.
Les noms des espèces végétales notées doivent respecter la nomenclature du référentiel
taxonomique du Muséum disponible à l’adresse suivante :
http://inpn.mnhn.fr/programme/referentiel-taxonomique-taxref
Les niveaux de précision attendus sont explicités dans le tableau ci-dessous, chaque unité est
caractérisée par son niveau de précision maximal, qu'il soit du niveau de l'association ou de
l'alliance. Si le niveau de l'habitat élémentaire tel que décrit dans les cahiers d'habitats est
plus précis que l'alliance alors ce niveau est à privilégier par rapport au niveau de l'alliance.
En aucun cas, un polygone ne peut correspondre à plusieurs habitats génériques (sauf en cas
de complexe d’habitats) Les correspondances avec les codes CORINE Biotopes (niveau de
précision maximum), Natura 2000, Cahiers d'habitats et EUNIS (niveau de précision
maximum) sont à établir pour chaque type d'habitat identifié.
Niveaux de précision
Typologie de référence et niveau de précision
Habitats
d’intérêt
communautaire
Classification Phytosociologique sigmatiste.
Rang de l’association si possible ou à défaut rang de l'alliance avec si
possible précision au rang de l'habitat élémentaire tel que décrit dans
les Cahiers d’habitats s'il est plus précis.
Autres habitats
Classification Phytosociologique sigmatiste.
Rang de l’association si possible ou à défaut rang de l'alliance.
Le référentiel à utiliser est celui du Conservatoire Botanique National de Brest :
DELASSUS L., MAGNANON S., COLASSE V., GLEMAREC E., GUITTON H., LAURENT E.,
THOMASSIN G., VALLET J., BIORET F., CATTEAU E., CLÉMENT B., DIQUELOU S., FELZINES J.-C.,
FOUCAULT B. (de), GAUBERVILLE C., GUILLEVIC Y., GAUDILLAT V., HAURY J., ROYER J.-M.,
GESLIN J., GORET M., HARDEGEN M., LACROIX P., REIMRINGER K., SELLIN V., WAYMEL J.,
68
ZAMBETTAKIS C. - Classification physionomique et phytosociologique des végétations de
Basse-Normandie, Bretagne et Pays de la Loire. Brest : Conservatoire botanique national de
Brest, 260 p. (Cahiers scientifiques et techniques du CBN de Brest ; 1)
Cartographie de terrain au 1/10 000ème
La cartographie des habitats se base nécessairement sur des observations de terrain.
L'ensemble des habitats doit être cartographié, qu'ils soient d'intérêt communautaire ou
non.
L’échelle minimale de terrain retenue pour la cartographie des habitats est le 1/10 000e.
Sur le terrain, il n’est pas toujours possible d’individualiser les différentes unités de
végétation. Il est possible d’avoir recours à la cartographie par unité composite. Le recours à
ce type de cartographie doit cependant rester l’exception.
Trois types de complexes d'habitats peuvent être distingués lors de la cartographie :
- les « mosaïques spatiales » : végétations imbriquées n’ayant pas de lien dynamique,
mais des liens topographiques induisant des variations édaphiques ;
- les « mosaïques temporelles » : végétations imbriquées possédant des liens
dynamiques ;
- les « unités mixtes » : végétations imbriquées ne pouvant être rattachées facilement à
l’une des deux unités précitées. Dans ce cas, il est demandé au chargé de la
cartographie de préciser en quoi la distinction n'a pu être faite.
Pour chaque complexe d'habitat, il est précisé la part relative des différentes unités de
végétation (estimation en %).
Pour la gestion de ces complexes d’habitats, on se réfère au document suivant :
Cartographie des habitats naturels et espèces végétales appliquée aux sites terrestres du
réseau Natura 2000, Guide Méthodologique, MNHN/Fédération des Conservatoires
Botaniques Nationaux/MEDD, téléchargeable sur http://inpn.mnhn.fr
Les facteurs de dégradation agissant sur les communautés végétales sont recensés lors de la
phase de cartographie de terrain pour chaque polygone.
69
RESULTATS
OBTENUS :
22 types de végétation ont été identifiés
- 2 tourbeuses,
- 3 para-tourbeuses,
- 6 prairiales,
- 4 mégaphorbiaies,
- 4 amphibies,
- 3 annuelles
Exemple de représentation cartographique
70
Chaque végétation décrite fait l'objet d'une fiche
71
APPRECIATION DES La méthode phytosiologique permet de rattacher les communautés observées à une
METHODES
classification, le synsystème. Une interprétation écologique (conditions stationnelles (sol,
hygrométrie, exposition, climat...) et dynamique de la végétation) peut alors être produite.
Cette méthode requiert des compétences en botanique (identification des espèces à tous les
stades végétatifs) et en phytosociologie (rattachement des observations au synsystème).
REFERENCE
AU(X)
RAPPORT(S)
C. JUHEL, 2014. – Etude des végétations des prairies des marais du Cotentin et du Bessin dans
le cadre du programme INTERREG WOW, Typologie et cartographie des végétations.
CBNB/PNR/INTERREG/AESN, 83 p. + annexes.
72
PROGRAMME INTERREG IVA WOW : value of WOrking Wetlands
FICHE DE SYNTHESE – WP 3.2
CARTOGRAPHIE ET ETAT DE CONSERVATION DES HABITATS
SUR 13 SECTEURS REFERENCES DE LA PLAINE MARITIME PICARDE
MAITRE
D’OUVRAGE :
PRESTATAIRE :
FINANCEMENT :
SYNDICAT MIXTE BAIE DE SOMME - GRAND LITTORAL PICARD
SYNDICAT MIXTE BAIE DE SOMME - GRAND LITTORAL PICARD
EUROPE 50%
AEAP 30%
SMBS-GLP
20%
OBJET D’ETUDE :
VEGETATION : Habitats floristiques
OBJECTIFS :
Evaluer l’intérêt phytocoenotique de parcelles sur chacun des 13 secteurs de référence de la
Plaine Maritime Picarde.
METHODES
UTILISEES :
Une liste des habitats naturels présents sur les 13 secteurs a été réalisée au cours du mois
de juillet 2014.
Les différentes parcelles de chaque secteur ont été prospectées de la façon la plus
exhaustive possible. Chaque type d’habitat a été prospecté : les différents types de prairies
potentielles, mais également les mares, fossés, etc.
Un tableau de synthèse a ensuite été réalisé, afin de synthétiser l’ensemble des
observations :
- à l’échelle de l’ensemble des 13 secteurs, avec précision sur la fréquence d’observation
des habitats ;
- à l’échelle de chacun des 13 secteurs, avec précision de localisation des habitats les plus
remarquables.
Pour chaque parcelle de chaque secteur, les informations suivantes ont été synthétisées :
- Liste du ou des habitats dominants
- Liste des habitats secondaires
=> Description de la répartition des habitats sur la parcelle
Exemple : Secteur N°1
- Parcelle 1 : Moitié nord : Habitat A, moitié sud : mosaïque d’habitats A et B,
Fossés : Habitats C et D, mare et dépression : Habitats E, F, G.
- Parcelle 2 : Habitat A
-…
Une analyse de l’intérêt patrimonial a également été réalisée, sur la base de l’Inventaire des
végétations du Nord-Ouest de la France (CBNBl, 2014).
RESULTATS
OBTENUS :
Sur l’ensemble des 13 secteurs étudiés, 65 syntaxons ont été recensés.
Le patrimoine phytocoenotique répertorié est remarquable :
- 10 syntaxons rares, 10 syntaxons très rares, 6 syntaxons exceptionnels en Picardie ;
- 9 syntaxons vulnérables, 4 syntaxons en danger d’extinction, 4 syntaxons en danger
critique d’extinction en Picardie.
L’habitat dominant de chaque secteur est mentionné dans le tableau ci-après :
73
Numéro de
secteur
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
Habitat dominant sur le secteur
Hordeo secalini - Lolietum perennis
Pulicario dysentericae - Juncetum inflexi
Lolio perennis - Cynosuretum cristati
Hordeo secalini - Lolietum perennis
Hydrocotylo vulgaris - Juncetum
subnodulosi
Lolio perennis - Cynosuretum cristati
Pulicario dysentericae - Juncetum inflexi
Pulicario dysentericae - Juncetum inflexi
Potentillion anserinae
Pulicario dysentericae - Juncetum inflexi
Hordeo secalini - Lolietum perennis
Pulicario dysentericae - Juncetum inflexi
Hordeo secalini - Lolietum perennis
L’intérêt n’est pas uniquement lié aux zones prairiales, mais également liés aux habitats
particuliers que constituent les mares et dépressions (d’eau douce à saumâtre), les secteurs
tourbeux, ou encore les zones subhalophiles voire halophiles.
Parmi les habitats prairiaux et de bas-marais les plus remarquables recensés : Junco
obtusiflori - Schoenetum nigricantis, Groupement à Ranunculus repens et Juncus acutiflorus,
Hydrocotylo vulgaris - Juncetum subnodulosi, Rhinantho grandiflori - Holcetum lanati
Parmi les autres habitats les plus remarquables recensés : Glauco maritimae Puccinellietalia maritimae, Potametum trichoidis, Samolo valerandi - Littorelletum uniflorae,
Ranunculetum baudotiiSur l’ensemble des 13 secteurs étudiés, 65 syntaxons ont été
recensés.
APPRECIATION
DES
METHODES :
La technique utilisée permet d’appréhender, à l’échelle de chaque parcelle de chaque
secteur, l’intérêt phytocoenotique global.
Pour améliorer le diagnostic, un passage supplémentaire, plus tôt en saison, aurait
éventuellement permis d’observer d’autres habitat ayant une phénologie plus précoce
(végétation vernales ou de début de printemps), ainsi que d’affiner la détermination de
certains taxons. L’intégration de la détermination des bryophytes et des charophytes aurait
également permis d’affiner le diagnostic.
Enfin, une cartographie des habitats aurait pu permettre d’évaluer plus facilement
l’évolution des végétations lors d’un éventuel suivi lors des prochaines années. Cependant,
cela aurait été nécessité beaucoup plus de temps.
Pour réaliser un suivi des habitats à mettre en relation avec les pratiques agricoles, la mise
en place de placettes fixes avec des relevés phytosociologique renouvelés chaque année,
semble plus pertinent.
L’intérêt pour l’évaluation de la qualité écologique des prairies humides est jugé FORT.
Cet inventaire permet de faire un état des lieux des habitats présent sur les secteurs, et
permet d’avoir une idée de la valeur écologique des prairies. Il permet également de mettre
en évidence l’éventuelle présence de perturbation (eutrophisation, piétinement, pollution)
REFERENCE
AU(X)
RAPPORT(S)
BLONDEL B., BORS V., DUFOUR Y., 2014 - Evolution des données agro-écologiques de 13
secteurs de référence de la Plaine Maritime Picarde (1994-2014). Syndicat Mixte Baie de
Somme - Grand Littoral Picard, XXp.
74
PROGRAMME INTERREG IVA WOW : value of WOrking Wetlands
FICHE DE SYNTHESE – WP 3.2
INVENTAIRE ET ETAT DE CONSERVATION DE LA FLORE PATRIMONIALE
SUR 13 SECTEURS REFERENCES DE LA PLAINE MARITIME PICARDE
MAITRE
D’OUVRAGE :
PRESTATAIRE :
FINANCEMENT :
SYNDICAT MIXTE BAIE DE SOMME - GRAND LITTORAL PICARD
SYNDICAT MIXTE BAIE DE SOMME - GRAND LITTORAL PICARD
EUROPE 50%
AEAP 30% SMBS-GLP 20%
OBJET D’ETUDE :
VEGETATION : Flore d’intérêt
OBJECTIFS :
Evaluer l’intérêt floristique des 13 secteurs de référence de la Plaine Maritime Picarde.
METHODES
UTILISEES :
Un diagnostic de la flore d’intérêt patrimonial des 13 secteurs a été réalisé au cours du mois
de juillet 2014. Les espèces exotiques envahissantes ont également été recensées.
- Seules les phanérogames ont été étudiées de façon détaillée.
- Quelques taxons de bryophytes ont été recensés.
- Les charophytes recensés n’ont pas été déterminées, mais leur présence a été notée.
Les différentes parcelles de chaque secteur ont été prospectées de la façon la plus
exhaustive possible. Chaque habitat a également été prospecté : les différents types de
prairies potentielles, mais également les mares, fossés, etc.
Un tableau de synthèse a ensuite été réalisé, afin de synthétiser l’ensemble des
observations :
- à l’échelle de l’ensemble des 13 secteurs (avec la fréquence d’observation des espèces) ;
- à l’échelle de chacun des 13 secteurs (avec, pour les espèces les plus remarquables, la
localisation sur le secteur).
Une analyse de l’intérêt patrimonial a ainsi été réalisée, sur la base de l’Inventaire de la
Flore Vasculaire de la Picardie (CBNBl, 2012).
RESULTATS
OBTENUS :
Sur l’ensemble des 13 secteurs étudiés, 86 espèces d’intérêt patrimonial ont été recensées.
Les secteurs de référence comportent de 2 à 31 espèces d’intérêt patrimonial (en moyenne
environ 15 espèces).
Le patrimoine floristique répertorié est remarquable :
- 27 espèces rares, 19 espèces très rares, 12 espèces exceptionnelles en Picardie ;
- 31 espèces quasi-menacées, 15 espèces vulnérables, 6 espèces en danger d’extinction en
Picardie.
Parmi les espèces les plus remarquables, on trouve : Apium repens, Blymus compressus,
Halimione pedunculata, Myriophyllum alterniflorum, Ononis spinosa, Potamogeton
gramineus, Pedicularis palustris ou encore Ranunculus baudotii.
Une espèce de Limonium sp., inconnue du territoire d’agrément du CBNBl a également été
découverte (en attente de détermination plus précise).
L’intérêt n’est pas uniquement lié aux zones prairiales, mais également lié aux habitats
particuliers que constituent les mares et dépressions (d’eau douce à saumâtre), les secteurs
tourbeux, ou encore les zones subhalophiles voire halophiles.
Cinq espèces exotiques envahissantes ont également été répertoriées : Azolla filiculoides,
Elodea canadensis, Elodea nuttalii, Impatiens glandulifera, Spartina anglica.
75
APPRECIATION
DES
METHODES :
La technique utilisée permet d’appréhender l’intérêt floristique, à l’échelle de chaque
parcelle de chaque secteur.
Pour améliorer le diagnostic, un passage supplémentaire, plus tôt en saison, aurait
éventuellement permis d’observer d’autres espèces ayant une phénologie plus précoce.
L’intégration de la détermination des bryophytes et des charophytes aurait également
permis d’affiner le diagnostic.
Enfin, un pointage GPS systématique des espèces d’intérêt patrimonial, couplé à une
estimation des effectifs, aurait pu permettre d’évaluer plus facilement l’évolution des
peuplements lors d’un éventuel suivi lors des prochaines années. Cependant, cela aurait
nécessité beaucoup plus de temps. Dans le cadre de cette étude, quelques espèces de grand
intérêt patrimonial ont cependant été localisées sur SIG.
L’intérêt pour l’évaluation de la qualité écologique des prairies humides est jugé FORT.
Cet indicateur n'est pas spécifique aux prairies humides, il permet d'assurer une veille
patrimoniale des espèces présentes.
REFERENCE
AU(X)
RAPPORT(S)
BLONDEL B., BORS V., DUFOUR Y., 2014 - Evolution des données agro-écologiques de 13
secteurs de référence de la Plaine Maritime Picarde (1994-2014). Syndicat Mixte Baie de
Somme - Grand Littoral Picard, XXp.
76
PROGRAMME INTERREG IVA WOW : value of WOrking Wetlands
FICHE DE SYNTHESE – WP 3.2 / SUMMARY FORM – WP 3.2
CONDITION ASSESSMENT OF COUNTY WILDLIFE SITES
MAITRE
D’OUVRAGE
Devon Wildlife Trust (DWT)
FINANCEMENT
DWT (Working Wetlands project)
DBRC (Devon Biodiversity Records Centre)
EUROPE
DWT
DBRC
OBJET D’ETUDE
VEGETATION : habitat condition of key Culm County Wildlife Sites across the Culm NCA
OBJECTIFS
To assess whether County Wildlife Sites are in favourable condition
To assess the percentage still in need of habitat restoration (or surveying)
To enable advisory staff to target those not in favourable condition
METHODES
UTILISEES
The method used is a standard monitoring form used by DBRC for all CWS monitoring,
Working Wetlands staff also carry out a proportion of the monitoring. This is a
standard method and is not experimental (see the form below).
PRESTATAIRE
SWW
Bifa
TRIP
77
78
RESULTATS
OBTENUS
Map of assessment conditions of County Wildlife Sites in Culms NCA
Note that currently only 36% (277) of the total number (776) of CWS’s have been
surveyed. So there is much work still to be done. However the results show that the
Working Wetlands project have made good progress with only 21% of sites currently
not in positive management. Although 53% are still not in optimum mangement, they
are at least being managed and not on the critical list.
APPRECIATION
DES
METHODES
REFERENCE
AU(X)
RAPPORT(S)
The CWS Monitoring Form records all the necessary information and means that the
records held for each site are of consistent format with easily accessible information.
Some of the older forms were hand written and difficult to read, these days they are
completed electronically.
This information is not held in report format. To access the information contact the
Devon Biodiversity Records Centre who hold all of the completed CWS Monitoring
forms, or DWT’s Working Wetlands Project.
79
PROGRAMME INTERREG IVA WOW : value of WOrking Wetlands
FICHE DE SYNTHESE – WP 3.2
Valeurs fourragères et valeurs écologiques floristiques des prairies de la Plaine Maritime Picarde
MAITRE
D’OUVRAGE :
PRESTATAIRE :
SYNDICAT MIXTE BAIE DE SOMME - GRAND LITTORAL PICARD
INSTITUT POLYTECHNIQUE LASALLE - BEAUVAIS
50%
AEAP
30%
SMBS-GLP
20%
FINANCEMENT :
EUROPE
OBJET D’ETUDE :
VEGETATION : Valeur écologique et agronomique des prairies
OBJECTIFS :
Evaluer les valeurs fourragères et les valeurs écologiques (floristiques) des prairies.
Etudier les relations entre les aspects agronomiques et écologiques.
METHODES
UTILISEES :
L’étude porte sur 5 zones réparties sur le territoire. Elles représentent une superficie de
3727 hectares représentative de la diversité locale des prairies.
La végétation des milieux prairiaux étudiés est analysée à travers des relevés de végétation
selon la méthode de Braun-Blanquet. Pour chaque espèce végétale rencontrée, un
coefficient d’abondance dominance de Van der Maarel et un indice de diversité de Shannon
sont attribués.
Les relevés ont été limités à 5 quadras par unité de végétation par parcelle. Ces quadras ont
fait l’objet d’une localisation GPS.
Pour chaque relevé, une valeur écologique floristique et une valeur fourragère ont été
calculées.
Valeur Ecologique Floristique (VEF) :
Cette valeur a pu être établie grâce aux indices de rareté régionale et la cotation de menace
UICN, du niveau de menace en Picardie d’une espèce selon l’ouvrage « Inventaire de la
Flore vasculaire de Picardie : raretés, protections, menaces et statuts » de Hauguel &
Toussaint (2012).
Une note sur une base binaire est attribuée à chaque espèce présente dans un relevé de
végétation. Si une espèce est rare (classes E, RR, R, AR) et/ou menacée (CR, EN, VU), la note
de 1 lui est attribuée, sinon 0.
La somme des notes des espèces permet d’établir la VEF d’une unité de végétation.
Le calcul de l’Indice de diversité de Shannon est également pris en compte pour compléter
la notion de biodiversité.
Valeur Fourragère (VF) :
- Utilisation des références de la base de données eFLORAsys :
Le calcul de cette valeur s’est appuyé principalement sur la base de données gratuite
eFLORAsys qui attribue à chaque espèce une valeur fourragère dont l’indicateur varie de 0 à
10. Cette base a pu être utilisée pour 156 espèces soit 81 % des espèces végétales
rencontrées. Dans le cas ou l’identification n’a été possible qu’au genre ou à la famille, la
valeur moyenne des VF des espèces du genre a été retenue ou la valeur maximale dans le
cas d’une VF inférieure à 2.
Les plantes dont la valeur fourragère n’était pas disponible sur cette base de données ont
fait l’objet d’autres mesures :
10 feuilles mâtures ont été prélevées sur 5 individus par espèce. Les feuilles ont été mises
en herbier pour être conservées afin d’en mesurer la moyenne du ratio SLA (Surface leaf
area) exprimé en cm2 / g de matière sèche. La mesure de la surface foliaire a été réalisée à
l’aide d’un planimètre L1I3100 Area meter Licor Lincoln, Nebraska USA. Les feuilles ont
80
ensuite été séchées à l’étuve à 60°C pendant 48h puis pesées. La corrélation entre les
espèces monocotylédones et la SLA semblant significative, un modèle a pu être utilisé pour
estimer une VF des plantes non disponibles.
Les données récoltées concernant les relevés de végétation et les VF et VEF associées ont
ensuite fait l’objet de traitements statistiques pour mettre en évidence les différences
significatives entre les communautés végétales étudiées.
RESULTATS
OBTENUS :
Une dizaine de communautés végétales a pu être distinguée au sein des zones d’études.
Ces communautés présentent des valeurs écologiques floristiques (VEF) moyennes variant
de 0,6 à 3. Les valeurs écologiques les plus fortes correspondent à des végétations de
gazons amphibies avec la présence d’espèces d’intérêt patrimonial (Dactylorhiza
praetermissa, Eleocharis uniglumis), les valeurs les plus faibles correspondent notamment
aux prairies mésohygrophiles à forte productivité. La moitié des parcelles prospectées ont
une valeur écologique faible à nulle et certaines parcelles se démarquent au contraire par
des valeurs écologiques élevées.
Les valeurs fourragères (VF) moyennes varient de 24,8 à 182. Les communautés
mésohygrophiles à trèfle rampant et renoncule rampante présentent les valeurs les plus
élevées notamment en raison de la dominance des graminées fourragères (Ray grass,
Agrostide stolonifère et Dactyle aggloméré en particulier).
Une hétérogénéité spatiale des valeurs fourragères et écologiques est observée sur le
territoire et varie au sein de chaque parcelle et de chaque secteur.
Des corrélations n’ont pas pu être mises en évidence entre les valeurs fourragères et
écologiques des communautés prairiales.
APPRECIATION
DES
METHODES :
Les résultats obtenus présentent un biais important de par le cadre dans lequel l’étude a été
effectuée. Les prospections ayant été réalisées en un passage par des étudiants non
spécialistes en botanique, des erreurs majeures concernant les relevés de végétation et la
détermination des espèces présentes ont été identifiées et nécessitent d’être soulignées.
Aussi, ces erreurs induisent également des méprises concernant les valeurs calculées à
partir des espèces des relevés.
Au-delà des conditions de cette étude, ces protocoles de prospections à l’échelle du
territoire et la réalisation d’un grand nombre de relevés de végétation nécessitent des
connaissances et un temps non négligeables.
Concernant les méthodes utilisées pour calculer la valeur fourragère, il s’agit d’une valeur
théorique, ne prenant pas en compte les variations liées aux conditions du milieu et aux
cycles phénologiques des espèces.
Pour la mesure de la valeur écologique floristique, la notation est uniquement basé sur la
présence d’espèces rares et/ou menacées et ne prend pas en compte cette valeur à
l’échelle de l’habitat. Les niveaux de patrimonialité et de menaces des habitats
phytosociologiques sont connus en région Picardie et pourraient être facilement intégrés au
calcul de cette notion de valeur écologique.
L’intérêt pour l’évaluation de la qualité écologique des prairies humides est jugé FORT
Le travail visant à évaluer d’une part la valeur agronomique (fourragère) et la valeur
écologique (floristique) est essentiel à une bonne compréhension des enjeux agroécologiques sur ces milieux. Les liens et les compromis existants entre ces deux dimensions
sont à identifier pour adapter des pratiques de gestion optimales.
REFERENCE
AU(X)
RAPPORT(S)
BOUDOT F., CHASSOUANT C., CHEF F., DAYANI C., DELMER A., DETOT B., DURAND C.,
FROMY A., GOURTAY C., GRISON M., GUILLAUME M., LEFEBRE P., LEFORT V., LEROY C.,
LESENNE V., MANESSE T., MICHEL E., ORMANCEY C., ARMAND R., COMBAUD A., FAUCON
MP. 2014. Quelles sont les relations entre valeurs écologique floristique et fourragère des
prairies : le cas des prairies de la plaine maritime picarde. Projet pédagogique de mise en
situation professionnelle. Institut Polytechnique LaSalle Beauvais, 102p.
81
PROGRAMME INTERREG IVA WOW : value of WOrking Wetlands
FICHE DE SYNTHESE – WP 3.2
CONTRIBUTION A LA CARACTERISATION DES PRAIRIES DE LA PLAINE MARITIME PICARDE
MAITRE
D’OUVRAGE
PRESTATAIRE
FINANCEMENT
SYNDICAT MIXTE BAIE DE SOMME - GRAND LITTORAL PICARD
SYNDICAT MIXTE BAIE DE SOMME - GRAND LITTORAL PICARD
EUROPE 50%
AEAP 30% SMBS-GLP 20%
OBJET D’ETUDE
VEGETATION : Caractérisation des prairies selon l’hydromorphie
OBJECTIFS
Réactualiser les données concernant les milieux prairiaux de la Plaine Maritime Picarde.
Identifier la part des prairies humides et leurs caractéristiques en termes de végétation et
de physionomie.
Distinguer les prairies selon un degré d’hydromorphie (mésophiles, mésohygrophiles et
hygrophiles).
Recueillir des connaissances pour la réalisation d’outils d’aide à la décision (typologie, clé
simplifiée, cartographie).
METHODES
UTILISEES
1ère phase :
Etude d’un échantillon de 200 parcelles réparties sur le territoire
- Parcours des parcelles pour observer les critères combinés de végétation et de pédologie
(traces d’hydromorphie).
- Observation des espèces floristiques dominantes et/ou indicatrices dans les secteurs
homogènes les plus représentatifs de la parcelle (topographie, végétation).
- Réalisation de 2 sondages pédologiques à la tarière à main (Edelman) au minimum au sein
des secteurs homogènes les plus représentatifs de la parcelle.
Les prospections ont été réalisées entre avril et juillet.
2ème phase :
Elaboration d’une typologie à l’aide de l’analyse d’éléments recueillis sur le terrain
concernant la physionomie des prairies (végétation, sol) et le contexte (hydrographie,
topographie) et de données bibliographiques concernant notamment les pratiques agricoles
(enquêtes et cahiers de pâturage 2014)
Réalisation d’une clé simplifiée et d’une liste d’espèces floristiques indicatrices des prairies
humides pour une utilisation à l’échelle du territoire et accessible aux différents acteurs
concernés.
3ème phase :
Caractérisation rapide à l’aide de la clé simplifiée de l’ensemble des milieux prairiaux.
Réalisation de sondages pédologiques en cas de doute.
Le travail à l’échelle du territoire pourra être complété sur la base de photo-interprétations
par analogie avec les prairies prospectées à proximité.
Cartographie de l’ensemble des milieux prairiaux du territoire et traitement informatisé des
données récoltées.
RESULTATS
OBTENUS
La 1ère phase de l’étude a permis de confirmer la dominante humide des prairies du
territoire pressentie.
Pour l’échantillon de parcelles prospectées, ont pu être identifiés :
- 36 % de prairies mésophiles (non hydromorphes)
- 64 % de prairies humides (selon les critères de végétation et d’hydromorphie du
82
sol), dont :
- 41 % de prairies mésohygrophiles,
- 17 % de prairies hygrophiles,
- 6% de prairies mésophiles (d’après la végétation) dont le sol présente tout de
même des traces d’hydromorphie.
mésophile / sol
hydromorphe
6%
mésophile
36%
mesohygrophile
41%
hygrophile
17%
Prairies humides : 64 %
Répartition des différents types de prairies au sein d'un échantillon de 200 parcelles
réparties sur le territoire de la Plaine Maritime Picarde
Pédologie :
Les relevés pédologiques ont permis d’identifier des sols hydromorphes caractérisés par des
horizons de type rédoxiques, réductiques ou histiques (tourbeux) dans les sols issus de la
sédimentation et de la poldérisation à l’origine de la Plaine Maritime Picarde.
Ces relevés pédologiques apportent une information complémentaire dans les cas de
83
cortèges floristiques fortement artificialisés par les pratiques agricoles ne traduisant pas les
conditions humides du milieu.
Flore et végétations prairiales :
3 grands types de végétations ont été relevés au sein de l’échantillon de prairies :
- Prairies mésophiles du Lolio-perennis-Cynosuretum cristatus
- Prairies mésohygrophiles de l’ Hordeo secalini-Lolietum perennis
- Prairies mésohygrophiles à hygrophiles du Pulicario dysentericae – Juncetum inflexi
Ces différentes végétations se retrouvent en contact ou en mosaïque en particulier en
fonction de la topographie. Elles correspondent à des prairies pâturées mésotrophes à
eutrophes. Les cortèges principaux présentent une richesse spécifique relativement faible
(<10 en moyenne) et sont dominés par des espèces graminéennes (Lolium perenne, Holcus
lanatus, Dactylis glomerata majoritairement) et des dicotylédones résistantes à la pression
de pâturage (Trifolium repens, Ranunculus repens). Les cortèges sont également dominés
par des espèces traduisant la tendance hydrophile de la végétation (Agrostis stolonifera,
Festuca arundinacea, Juncus inflexus pour les plus abondantes). Des espèces moins
abondantes peuvent également être citées pour le caractère indicateur de prairies humides
(Cardamine pratense, Lychnis flos-cuculi par exemple).
Outils :
- Typologie des milieux prairiaux de la Plaine Maritime Picarde
- Travail de collecte et de mise en relation des données agronomiques et écologiques
des milieux prairiaux identifiés sur le territoire en cours
- Clé simplifiée pour la caractérisation des prairies selon le degré d’hydromorphie :
APPRECIATION
DES METHODES
Les disciplines utilisées (pédologie, botanique) requièrent un certain niveau d’expertise et
un temps de prospection non négligeable. Des difficultés ont pu apparaître quand à
l’observation des espèces végétales pour la définition des habitats, en particulier la
phénologie des espèces et l’impact de la fauche et du pâturage peuvent rendre
l’appréciation différente en début ou en fin de saison. La période d’inventaire de la
végétation doit être la plus courte possible ou permettre de repasser à différents stades.
La pédologie est un bon complément permettant de s’affranchir de la végétation en cas
d’artificialisation par exemple pour déceler le caractère humide d’une parcelle. Ces cas
correspondent cependant à des prairies humides peu ou pas fonctionnelles en tant
qu’habitats humides, et tendent à s’assécher.
L’utilisation d’une clé simplifiée permettra de caractériser plus rapidement le degré
d’hydromorphie de la prairie sans passer par une observation fine des cortèges végétaux et
d’un recours systématique à la pédologie. Des sondages pédologiques pourront tout de
même être utilisés en cas de difficultés d’interprétation concernant l’hydromorphie de la
parcelle (ambiguïté concernant environ 5 % des parcelles d’après l’échantillon prospecté).
84
Cette étude permettra de caractériser les prairies d’une cinquantaine d’élevages exploitant
en PMP. Cet échantillon de parcelles a été choisi pour bénéficier des données concernant
les pratiques (chargement, fertilisation et durée de pâturage) d’après les cahiers de
pâturage. Les données économiques concernant notamment les marges brutes / UGB
pourront également être mises en relation avec les caractéristiques de la STH exploitée
pour illustrer la réflexion sur les difficultés techniques et financières liées à l’élevage en
zones humides.
L’intérêt pour l’évaluation de la qualité écologique des prairies humides est jugé FORT.
Cet indicateur fournit un état des lieux intéressant pour caractériser le réseau de prairies
(avec des données quantitatives, qualitatives et spatiales), afin de localiser les enjeux de
conservation.
REFERENCE
AU(X)
RAPPORT(S)
DEFFRENNE M., 2014. – Contribution à la caractérisation des prairies permanentes de la
Plaine Maritime Picarde dans le cadre du programme « maintien de l’élevage en zones
humides ». Syndicat Mixte Baie de Somme – Grand Littoral Picard, M2 EcoCaen, Université
de Caen Basse-Normandie, 35 p.
85
2.4. Les fiches de synthèse « AGRONOMIE »
86
PROGRAMME INTERREG IVA WOW : value of WOrking Wetlands
FICHE DE SYNTHESE – WP 3.2
EVALUATION DE LA VALEUR AGRONOMIQUE DES PRAIRIES DE MARAIS DE LA VILAINE.
BILAN 2013.
MAITRE
D’OUVRAGE
PRESTATAIRE
FINANCEMENT
INSTITUTION D’AMENAGEMENT DE LA VILAINE
CHAMBRE D’AGRICULTURE DE LOIRE ATLANTIQUE
EUROPE 50%
AELB 30%
IAV 20%
OBJET D’ETUDE
VALEUR AGRONOMIQUE DES PRAIRIES
OBJECTIFS
Evaluer la capacité fourragère et la valeur alimentaire de 19 parcelles dans les marais du
Trévelo (56) et de l’Isac (44).
METHODES
UTILISEES
Utilisation de la méthode CASDAR Prairies permanentes.
Choix d’un transect sur lequel sont disposés les éléments de travail
- des carrés de 50*50 cm sont tracés
- à l’intérieur des carrés, relevé exhaustif des espèces présentes contributives au
rendement, en qualifiant la biomasse. Pour ce faire, nous donnons une note de
présence-abondance de l’espèce dans le carré (quadrat)
- Ensuite, les carrés sont prélevés, puis les biomasses en vert pesées. Cette quantification
nous permettra d’élaborer la composante du rendement en MS (matière sèche)
- Un échantillon moyen de la biomasse composant le fourrage de la parcelle est ensuite
prélevé (un échantillon pour la MS et un échantillon pour l’analyse fourragère).
Deux séries de prélèvements pour analyses de la valeur agronomique des parcelles ont été
réalisées :
- Une première série en juin-juillet, au plus près des valeurs fourragères des parcelles
entrant dans un cycle fauche : les parcelles du Trévelo, un peu plus précoces, ont été
récoltées de mi-juin à fin juin.
- Une deuxième série, sur les parcelles les plus tardives de l’Isac, a été récoltée en juillet.
- Un agriculteur a préféré proposer du fourrage de début d’automne pour analyse. Cet
échantillon donnera une valeur moyenne du fourrage de regain (fauche d’automne).
Des parcelles, pâturées au moment du passage, ont été mises en défens (zone clôturée non
87
accessible aux pâturages). Ces exclos ont été prélevés lorsque la pousse de l’herbe justifiait
le passage (courant été).
Les différents paramètres analysés sont :
Paramètres à analyser sur les prélèvements effectués
Valeur
nutritive
Rendement
Matière
Composition
chimique
Digestibilité
Interprétation
RESULTATS
OBTENUS
Codification
Dénomination
MF
MS
MO
ADF
NDF
CT
MAT
K*
P*
Ca*
Na*
Mg*
MAD
DMO
DIV/C
UFL
UFV
TDN
PNIN
PDIE
PDIA
Matière Fraiche
Matière sèche
Matière organique
Acid Detergent Fiber
Neutral detergent fiber
Cendres Totales
Matière Azotée Totale
Potassium
Phosphore
Calcium
Sodium
Magnésium
Matière Azotée Digestible
Digestibilité de la Matière Organique
Digestibilité In-Vitro par la Cellulase
Unité Fourragère Lait
Unité Fourragère Viande
Digestibilité Totale des Nutriments
Protéines Digestibles dans l'INtestin (Azote dégradable)
Protéines Digestibles dans l'INtestin (Energie fermentescible)
Protéines Digestibles dans l'INtestin (origine Alimentaire)
Unité
kg/m²
% MF
g/kg de MS
% de MO
% de MO
g/kg de MS
g/kg de MS
% de MS
% de MS
% de MS
% de MS
% de MS
g/kg de MS
kg de MS
%
kg de MS
kg de MS
kg de MS
kg de MS
kg de MS
kg de MS
* par spéctrométrie infrarouge (avec conservation des données brutes)
En raison des nombreux paramètres étudiés, seuls quelques-uns sont présentés ci-après.
La DMO (Digestibilité de la Matière Organique) est plutôt faible (Figure 1), seules quelques
parcelles sortent du lot et se rapprochent de la moyenne PP (Prairie Permanente) qui se
situe autour de 65g/kg MS.
Figure 1 : Analyse du paramètre DMO des échantillons parcellaires 2013.
La MAT (Matière Azotée Totale) est le reflet de la valeur alimentaire. Dans l’ensemble les
résultats sont faibles (Figure 2), la moyenne PP se situant à 115 g/kg de MS. On note tout de
même que certaines parcelles présentent de bonnes valeurs telles les parcelles de regain
(fin septembre). Au niveau spécifique, les données acquises montrent que la glycérie
flottante, la Jussie et le vulpin genouillé ont des valeurs intéressantes, supérieures à 110
g/kg de MS.
88
Figure 2 : Analyse du paramètre MAT des échantillons parcellaires 2013.
L’analyse des données MAT associées aux données NDF (constituant cellulosique des parois)
nous informe sur l’importance des parois végétale dans le fourrage (Figure 3). La valeur
moyenne PP du NDF est proche de 625g/kg de MS, or on remarque que la majorité des
prélèvements ont des valeurs supérieures. Les échantillons possèdent de fortes teneurs en
lignine, composé qui n’est pas digestible.
Figure 3 : Analyse couplée des paramètres MAT et NDF des échantillons parcellaires 2013 .
A l’échelle des espèces (Figure 4), on notera les valeurs correctes de la glycérie flottante
(GLYFLU) et de la Jussie (LUDGRA), ainsi que la variabilité des valeurs des prélèvements
d’agrostide stolonifère (AGRSTO) qui s’explique partiellement par des stades de
développement différents.
89
Figure 4 : Analyse couplée des paramètres MAT et NDF des échantillons spécifiques 2013 .
Pour résumer l’ensemble des données acquises, on a :
- Une forte proportion de composés des parois végétales (fibres), qui se remarque au
travers des paramètres CB, NDF et ADF. Développement végétatif avancé des
plantes (épiaison à fin floraison) peut expliquer en partie ce constat car la teneur en
lignine augmente avec l’âge des plantes.
- Une faible dégradabilité par les enzymes digestives (DCEL).
- Une faible valeur des UF (Unité fourragère) qui sont corrélées aux glucides et à leur
digestibilité. 90 % Prélèvements ont une UFL (unité fourragère lait) < 0,7 UFL. Les UF
décroissent avec l’augmentation du NDF.
- Une composition botanique dominée par des graminées (> 60 %) et des diverses
peu ou pas digestibles (éléocharis, scirpes, joncs, carex). Pas ou peu de
légumineuses qui sont moins riches en hémicellulose et plus pourvues en protéines
dégradables
- En moyenne, une MAT faible (90 g/kg de MS – minimum 55 g) et un faible rapport
PDIN/PDIE.
Au regard des analyses, on peut donc dire que le fourrage extrait des parcelles est, en valeur
alimentaire, assez faible. La digestibilité de la matière organique, les indices de dégradation
des celluloses et hémicelluloses sont aussi faibles. L’ingestion du fourrage par les bovins est
également faible par le niveau d’encombrement induit.
Limites
- Point 0 : les références sur les résultats obtenus par parcelle en 2013 n’ont pas ou
peu de points de comparaison et ne sont peut-être pas représentatives d’une année
moyenne :
 Climat / météorologie
 Niveau d’eau
 Pratiques de l’éleveur
Perspectives
- Etablir avec ce même protocole des références sur plusieurs années pour constituer
une base de données et pouvoir ainsi comparer.
- Ces références serviront de base de conseil pour la gestion optimisée des parcelles
(production de biomasse et qualité de la valeur alimentaire).
- Travailler sur les relations entre niveaux d’eau et valeurs alimentaires.
APPRECIATION
DES METHODES
L’utilisation de la méthode CASDAR Prairie permanente permet de disposer d’une méthode
de prélèvement déjà utilisée précédemment. Bien qu’elle ne soit pas parfaite en terme de
recensement des espèces végétales des échantillons de fourrage, elle permet d’avoir une
vision générale des espèces contributives.
90
Concernant les paramètres analysés, ils ont fait l’objet d’une attention particulière quant à
leur choix, avec notamment un large recoupement avec les paramètres étudiés par l’UCBN.
Cependant, contrairement à l’UCBN, nous n’avons pas étudié en détail les micronutriments.
REFERENCE
AU(X)
RAPPORT(S)
GAYET JL., 2013. – Evaluation de la valeur agronomique des prairies de marais de Vilaine.
Bilan 2013. Chambre d’Agriculture de Loire Atlantique, 67p. + annexes.
91
PROGRAMME INTERREG IVA WOW : value of WOrking Wetlands
FICHE DE SYNTHESE – WP 3.2
ETUDE DE LA VALEUR FOURRAGERE DES PRAIRIES DE MARAIS
MAITRE
D’OUVRAGE
PRESTATAIRE
FINANCEMENT
UNIVERSITE DE CAEN BASSE NORMANDIE (UCBN)
UMR EVA
EUROPE 50%
UCBN 50%
OBJET D’ETUDE
VALEUR AGRONOMIQUE DES PRAIRIES
OBJECTIFS
Analyser la valeur agronomique des prairies des marais du Cotentin et du Bessin.
Déterminer les relations entre la qualité du fourrage et la composition floristique, le type de sol
et le mode de gestion.
METHODES
UTILISEES
L’étude est réalisée sur un ensemble de 14 parcelles réparties au sein de 5 marais atelier
présentant des caractéristiques différentes que ce soit au niveau de la flore, du mode de gestion
et du type de sol. Les prélèvements sont effectués selon une méthode dérivée de celle des
anneaux de de Vries, adaptée à de petits exclos mis en place au sein de pâturages. Pour faciliter
les comparaisons, la même méthode est utilisée en prairie fauchée.
Au sein d’un carré de 100m² (exclos en pâture ou simple délimitation au sein d’une zone
homogène représentative choisie le jour du premier prélèvement, puis géoréférencée, en prairie
de fauche), 5 prélèvements sont effectués selon 3 demi-diagonales, soit 3 répétitions constitués
de 5 prélèvements rassemblés. Les prélèvements sont effectués à l’aide d’un anneau de 100cm²
à une hauteur de 5cm par rapport à la surface du sol. Les prélèvements sont effectués juste
avant la fauche ou à 3 reprises au cours de la saison de pâturage (début juin, mi juillet, mi
octobre 2014).
Les estimateurs classiques de la valeur fourragère (teneurs en cellulose, matières azotées,
matières minérales, digestibilité, PDIE, PDIN, UFL, UFB, UEL, UEB) ont été mesurés.
RESULTATS
OBTENUS
La qualité des fourrages récoltés est bonne : les valeurs d’UFL calculées sont comprises entre
0,70 et 0,90 (Fig. 1), soit égales ou supérieures à celle d’un foin normand de qualité (foin ventilé
récolté début juin dans une prairie mésophile normande) selon les références établies par l’INRA
(Agrabriel et al., 2010).
Fauche tardive
Pâturage
Fauche
Figure 1 : Valeurs d’UFL des parcelles identifiées selon le mode gestion et le type
de sol.
Les valeurs d’UFL varient significativement d’un marais et d’une parcelle à l’autre (F=20.75,
92
p<0.01). Sur sol tourbeux, ce sont les parcelles pâturées de Crosville sur Douve qui possèdent les
meilleurs UFL (Fig. 1). En revanche elles ne sont pas significativement différentes de la parcelle
fauchée de Colombières. Les plus faibles valeurs observées concernent les prairies de fauche
tardive de St Hilaire. Il est cependant difficile de mettre en évidence un effet du sol ou de la
pratique.
APPRECIATION
DES METHODES
La surface des anneaux s’est révélée être trop faible pour les relevés de début de printemps,
voire dans certains cas d’automne : 100 g au minium de matière fraiche sont nécessaires pour
effectuer dans de bonnes conditions les analyses, ce qui a demandé jusqu’à 15 prélèvements au
lieu des 5 planifiés. Par ailleurs, l’estimation de la productivité des prairies par cette méthode a
entrainé pour certaines parcelles une forte surestimation de celle-ci. L’utilisation d’anneaux plus
grands (par exemple 250 cm2) permettra de limiter ces deux problèmes. Un fois rassemblés, cinq
prélèvements ainsi effectués formeront un échantillon unitaire comme décrit précédemment.
REFERENCE
AU(X)
RAPPORT(S)
Boulanger T. 2014. Etude de la valeur écologique et agronomique des prairies du marais du
Cotentin et du Bessin. UMR EVA, Mémoire
de Master Gestion Valorisation Agrienvironnementale EcoCaen, 39 p.
Bibliographie :
Agabriel J. 2010. Alimentation des bovins, ovins et caprins. Besoins des animaux - Valeurs des aliments.
Tables INRA 2010. Quae, 312p.
93
PROGRAMME INTERREG IVA WOW : value of WOrking Wetlands
FICHE DE SYNTHESE – WP 3.2
ETUDE DE LA VALEUR FOURRAGERE DE LA FLORE DES PRAIRIES DE MARAIS
MAITRE
D’OUVRAGE
PRESTATAIRE
FINANCEMENT
UNIVERSITE DE CAEN BASSE NORMANDIE
UMR EVA
EUROPE 50%
UCBN 50%
OBJET D’ETUDE
VALEUR AGRONOMIQUE DES PRAIRIES : ANALYSES SPECIFIQUES
OBJECTIFS
Analyser la valeur alimentaire des principales espèces des prairies du marais du Cotentin et du
Bessin.
Analyse complémentaire de la teneur en micronutriments de ces espèces.
METHODES
UTILISEES
L’étude est réalisée sur un ensemble de 14 parcelles réparties au sein de 5 marais atelier
présentant des caractéristiques différentes que ce soit au niveau de la flore, du mode de gestion
et du type de sol.
Au sein de chaque parcelle, les espèces sont prélevées individuellement au sein d’une surface
d’environ 500 m2, jugée représentative. Pour les parcelles pâturées, en période de pâturage, les
espèces dominantes sont prélevées au sein des exclos. Les prélèvements consistent en au moins
100 g de matière fraiche soit plusieurs dizaines voire centaines d’individus (ou de talles pour les
Poacées et Cypéracées). Ceci nous permet d’établir une valeur moyenne fiable par espèce et par
parcelle ou celle-ci est prélevée.
Les estimateurs classiques de la valeur fourragère (teneurs en cellulose, matières azotées,
matières minérales, digestibilité, PDIE, PDIN, UFL, UFB, UEL, UEB) sont mesurés, ainsi que les
teneurs en micronutriments en ICPMS après broyage et minéralisation.
RESULTATS
OBTENUS
En 2013, une collection de 59 espèces a été prélevée en juin soit 106 échantillons, certaines
espèces dominantes de la matrice prairiale étant communes dans plusieurs prairies (Holcus
lanatus) alors que d’autres moins fréquentes n’ont été trouvées que dans une seule (Hordeum
secalinum).
En 2014, l’accent a été mis uniquement sur les espèces dominantes de chaque parcelle pour
envisager la variabilité inter-annuelle de valeur fourragère ; celles-ci ont été prélevées à deux
reprises afin d’estimer la variabilité de qualité entre fauches précoces et tardives.
Analyse des données 2013
Selon les valeurs d’UFL, aucune des espèces prélevées ne présente de valeur inférieure au seuil
de basse qualité définie par les tables INRA (fig.1). Festuca pratensis est l’espèce qui présente
l’UFL le plus bas avec une valeur de 0.6 UFL. De manière générale, les espèces qui présentent les
taux de cellulose les plus faibles et des teneurs en matière azotée élevées ont les valeurs d’UFL
les plus élevées. Il s’agit principalement des Fabacées et des dicotylédones non fixatrices d’azote.
Certaines Cypéracées et Poacées ont des valeurs d’UFL supérieure à celle des dicotylédones et
dépassent également le seuil de haute qualité (Eleocharis palustris, Phleum pratense). Les
Joncacées, présentent des valeurs supérieures à 0.6 UFL, ce qui les place, tout comme pour les
teneurs en matière azotée devant certaines Poacées (Deschampsia cespitosa, Festuca ovina,
Cynosorus cristatus) et certaines dicotylédones. Juncus effusus, qui est souvent à l’origine des
refus, présente tout de même des valeurs plus faibles que Juncus acutiflorus.
94
Poacées
Cypéracées
Joncacées
Fabacées
Autres
Dicotylédones
Figure 1 : Valeur des unités fourragères lait des espèces prélevées en 2013
Les teneurs en micronutriments ont été traitées statistiquement par une ACP afin de déterminer
si ce critère permet de différencier des groupes d’espèces, et d’appréhender les nutriments les
plus discriminants ainsi que les interactions entre nutriments. Les Poacées, Cypéracées,
Joncacées, Fabacées et autres dicotylédones se différencient par leur composition en
micronutriments (fig.2).
Poacées
Cypéracées
Joncacées
Fabacées
Autres
Dicotylédones
Fig. 2 : Analyse en Composante Principale des micronutriments des espèces identifiées selon leur groupe fonctionnel
Les espèces les plus riches en micronutriments appartiennent aux deux groupes de
dicotylédones. Au sein des différents groupes, les teneurs en molybdène et plus secondairement,
en bore, silicium, sélénium, manganèse discriminent les différentes espèces.
Analyse des données 2014
Les UFL entre juin et juillet 2014 (fig.3), baissent plus ou moins fortement selon les espèces. Sur
les 19 échantillons seulement 5 présentent une augmentation de leur valeur d’UFL qui varie
entre 1 et 5% contre 1 à 13% (Cirsium dissectum, Agrostis stolonifera) pour les espèces dont l’UFL
diminue.
95
Figure 3 : Variation de l’UFL entre juin et juillet 2014 chez des espèces appartenant au groupe des Poacées,
Cypéracées et Dicotylédones.
APPRECIATION
DES METHODES
Echantillonnage des espèces très fastidieux.
REFERENCE
AU(X)
RAPPORT(S)
Boulanger T. 2014. Etude de la valeur écologique et agronomique des prairies du marais du
Cotentin et du Bessin. UMR EVA, Mémoire
de Master Gestion Valorisation Agrienvironnementale EcoCaen, 39 p.
96
PROGRAMME INTERREG IVA WOW : value of WOrking Wetlands
FICHE DE SYNTHESE – WP 3.2
ANALYSE FONCTIONNELLE DES COMMUNAUTES VEGETALES MISE EN RELATION AVEC LA VALEUR
FOURRAGERE EN PRAIRIE DE MARAIS
MAITRE
D’OUVRAGE
PRESTATAIRE
FINANCEMENT
UNIVERSITE DE CAEN BASSE NORMANDIE (UCBN)
UMR EVA
EUROPE 50%
UCBN 50%
OBJET D’ETUDE
VALEUR AGRONOMIQUE DES PRAIRIES ET COMMUNAUTE FLORISTIQUE
OBJECTIFS
Déterminer les relations entre le fonctionnement de la communauté floristique et la qualité du
fourrage.
METHODES
UTILISEES
L’étude est réalisée en Basse Normandie sur un ensemble de 14 parcelles réparties au sein de 5
marais atelier présentant des caractéristiques différentes que ce soit au niveau de la flore, du
mode de gestion ou du type de sol.
L’analyse fonctionnelle et de la qualité fourragère est réalisée fin Juin – début Juillet, période de
floraison de la majorité des espèces de prairies humides. Au sein d’un carré de 100m² (exclos en
pâture ou simple délimitation en prairie de fauche), 4 carrés de 1m² sont délimités pour la
réalisation de relevés de végétation (% de recouvrement de chaque espèce) et pour la mesure de
traits fonctionnels. Pour avoir une approche représentative de la composition fonctionnelle des
communautés, les espèces permettant d’atteindre 80% du recouvrement relatif sont utilisées
dans l’analyse fonctionnelle (Garnier et al., 2004) : 2 à 6 espèces en fonction de la diversité des
prairies.
Les traits fonctionnels sont définis comme des caractéristiques morphologiques, physiologiques
ou phénologiques qui ont un effet sur la croissance, la reproduction ou la survie d’un individu
(Violle et al., 2007). 5 traits ont été mesurés :
- la hauteur totale (H)
et 4 traits foliaires mesurés sur le dernier limbe mature :
- le SLA (Specific Leaf Area ; surface de limbe par unité de masse sèche),
- le LDMC (Leaf Dry Matter Content ; contenu en matière sèche du limbe par rapport à la
matière fraiche),
- le LNC (Leaf Nitrogen Content, teneur en azote des limbes)
- le LC/N (Ratio carbon/nitrogen ; ratio carbone/azote dans les limbes).
5 prélèvements ont été réalisés par quadrat et par espèce dominante. Pour les traits foliaires, les
limbes prélevés sont enveloppés dans du papier absorbant humidifié puis déposés dans un
sachet plastique hermétique. Ils sont ensuite conservés à 4°C jusqu’à la mesure des surfaces
foliaires au planimètre (LICOR 3100C) et des masses fraîches (Cornelissen et al., 2003). Les
échantillons sont ensuite séchés 48h à l’étuve à 60°C puis pesés à nouveau pour obtenir la masse
sèche. Ils sont broyés puis micropesés et analysés à l’aide d’un analyseur élémentaire (EA 3000,
EuroVector) couplé à un spectromètre de masse (IsoPrime, GV Instrument) pour obtenir la
teneur massique en azote et en carbone. Pour obtenir une valeur de trait à l’échelle de la
communauté, les traits des espèces dominantes sont pondérés par leur recouvrement relatif puis
additionnés ( Community Weighted Mean (CWM)).
Parallèlement, des prélèvements sont effectués selon 3 demi-diagonales, soit 3 répétitions
constitués de 5 prélèvements (anneaux de De Vries de 100cm²) rassemblés. Les prélèvements
sont effectués à l’aide d’un anneau de 100cm² à une hauteur de 5cm par rapport à la surface du
sol. Les estimateurs classiques de la valeur fourragère (teneurs en cellulose, matières azotées,
matières minérales, digestibilité, PDIE, PDIN, UFL, UFB, UEL, UEB) ont été mesurés.
Les traits fonctionnels pondérés sont confrontés aux indices de qualité fourragère via des tests
de corrélation de Pearson.
97
RESULTATS
OBTENUS :
Les traits fonctionnels sont des indicateurs des stratégies des espèces et donc du
fonctionnement des communautés. Dans de nombreuses études les traits fonctionnels se sont
révélés être de bons indicateurs de la production (Lavorel & Garnier 2002) et de la valeur
fourragère en prairies mésophiles (Ansquer et al. 2009). Sur un sol fertile, les plantes ont une
croissance rapide et produisent de grandes surfaces pour maximiser la photosynthèse et donc la
croissance (grande hauteur, forts SLA et LNC et faibles LDMC et LC:N). Lorsque les ressources
sont limitantes, les plantes produisent des feuilles aux limbes denses et épais et possèdent donc
des tissus plus résistants mais une croissance plus lente et une moindre qualité fourragère (faible
hauteur, SLA et LNC et fort LC:N et LDMC). Pour mettre en évidence d’éventuels liens en prairie
humide, les Community Weighted Mean traits (CWM-traits) ont été confrontés à la productivité
et aux caractéristiques fourragères correspondantes.
Tableau 1 : Matrice de corrélation de Pearson entre les traits fonctionnels pondérés et les indices de
qualité fourragère
Il existe une corrélation positive entre la hauteur de végétation et la production de biomasse.
Concernant la qualité, un seul trait s’avère pertinent. Il s’agit du SLA qui est positivement corrélé
aux valeurs d’unités fourragères, et de digestibilité. A l’inverse le SLA est corrélé négativement
aux unités d’encombrement UEB et UEL.
Plusieurs éléments peuvent être avancés pour expliquer que des traits considérés comme de
bons indicateurs de qualité fourragère en prairie mésophile ne le soient pas en prairie humide.
Les prairies mésophiles sont largement dominées par des Poacées alors que les joncacées,
cypéracées et dicotylédones sont bien représentées en prairies humides. Les relations entre
traits et indices de qualité fourragère sont peutêtre moins pertinentes sur les espèces non
poacées. D’autre part, le LDMC qui correspond à la teneur en matière sèche est indicateur de la
densité des tissus. Plus une plante pousse rapidement et moins les tissus sont denses et riches en
eau. Dans nos conditions édaphiques particulières, les quantités d’eau importantes induisent
chez les végétaux une saturation des tissus en eau. Le contenu en matière sèche est alors biaisé
par cet excès d’eau. Des tissus gorgés d’eau ne correspondent plus à des tissus produits
rapidement chez les exploitatives mais sont liés à une adaptation aux sols hydromorphes.
L’utilisation des traits pondérés comme indicateurs de la qualité fourragère semble plus difficile à
appliquer aux prairies de marais dont la végétation est très diversifiée et qui se caractérise par
des tissus souvent riches en eau. Cependant, un lien intéressant a été établi entre SLA et les
indices fourragers. Le SLA étant un trait facile à mesurer, il pourrait constituer une piste
intéressante pour évaluer rapidement et à moindre coût la valeur fourragère d’une prairie
humide.
APPRECIATION
DES METHODES
98
REFERENCE
AU(X)
RAPPORT(S)
Boulanger T. 2014. Etude de la valeur écologique et agronomique des prairies du marais du
Cotentin et du Bessin. UMR EVA, Mémoire
de Master Gestion Valorisation Agrienvironnementale EcoCaen, 39 p.
Bibliographie :
Ansquer, P., Duru, M., Theau, J. P., Cruz, P. (2009), Functional traits as indicators of fodder provision over a
short time scale in species-rich grasslands, Annals of Botany, 103:117-126.Cornelissen, J. H. C., S. Lavorel,
E. Garnier, S. Diaz, N. Buchmann, D. E. Gurvich, P. Reich, H. ter Steege, H. D. Morgan, M. G. A. van der
Heijden, J. G. Pausas and H. Poorter. 2003. A handbook of protocols for standardised and easy
measurement of plant functional traits worldwide. Australian Journal of Botany 51:335-380.
Garnier, E., Cortez, J., Billès, G., Navas, M.L., Roumet, C., Debussche, M., Laurent, G., Blanchard, A., Aubry,
D., Bellmann, A., Neill, C., Toussain, J. P. (2004), Plant functional markers capture ecosystems properties
during secondary succession, Ecology 85: 2630–2637.
Lavorel, S., Garnier, E. (2002), Predicting changes in community composition and ecosystem functioning
from plant traits: revisiting the Holy Grail, Functional Ecology, 16:545-556.
Violle, C., Navas, M.L., Vile D., Kazakou, E., Fortunel, C., Hummel, I., Garnier E. (2007), Let the concept of
trait be functional!, Oikos 116: 882-892.
99
PROGRAMME INTERREG IVA WOW : value of WOrking Wetlands
FICHE DE SYNTHESE – WP 3.2
SWARD ASSESSMENTS IN SOMERSET LEVELS & MOORS
MAITRE
D’OUVRAGE
PRESTATAIRE
FINANCEMENT
FWAG SouthWest
FWAG SouthWest
Europe 50%
OBJET D’ETUDEOBJECTIFS
METHODES
UTILISEES
-
Partners 50%
VEGETATION : Sward assessments
To determine the ecological plant community and agricultural value of the grasslands on 23
sites on Curry Moor and North Moor.
23 sites are studied on Curry Moor and North Moor.
Vegetation
Prior to cutting, each field was surveyed to record the habitat and species composition of
the site. The methodology followed is detailed within National Vegetation Classification :
Users’ handbook (JNCC, 2006).
Sites were assessed to identify representative sample sites within each field.
Within each sample site 10 quadrats of 1mx1m were surveyed. This provided abundance
data recorded as percentage cover for each species found within the quadrats. An average
of these quadrats was then created. Using the NVC keys and surveyor experience the data
from each site was characterized into the most representative NVC habitat codes as
described in British Plant Communities : Volume 3 Grasslands and Montane Communities
(Rodwell, 1992). This data was recorded on individual record sheets for each survey site.
Forage value
The forage value of the sward was assessed by obtaining a fresh grass sample from each site
which was analysed by Sciantec Labs (http://www.sciantec.uk.com/) which are accredited
by UKAS to ISO/IEC 17025. The parameters measured included:
- dry matter
- crude protein (CP)
- digestibility value
- metabolisable energy
- neutral detergent fibre (NDF)
- ash
- oil-A
- sugar
- nitrate-nitrogen
- buffering capacity.
A representative sward sample was obtained by walking across each sample site and taking
10 sub samples which were bulked up and a representative sample was send for analysis the
same day.
The sub samples were obtained using a pair of garden shears and the sward was cut to a
height of approximately 50mm, equivalent to the approximate cutting height of the Hay
crop. Through consultation from the farmer each sample was taken the day before or as
close as possible to the cutting date for each field.
The Sciantec lab returned individual reports for each sample site which were compiled into
a single dataset.
100
RESULTATS
OBTENUS
The data from each site has been complied into a single spreadsheet for comparison. Below
are examples of the data which has been collected for each site.
Vegetation
101
Forage value
The study is not yet complete and we have therefore been unable to draw any conclusions
from the current data.
APPRECIATION
DES METHODES
REFERENCE
AU(X)
RAPPORT(S)
The study has been limited to studying only hay fields with a limited range of management
practices. This makes it difficult to make conclusions relevant to all farmers on the levels.
The intention is to expand this methodology to allow the assessment of a wider range of
sites and situations.
The methodology requires the surveyor to have a good botanical knowledge to carry out the
survey.
It is also too early in the study to be able to interpret the results and determine how
suitable the methodology is, especially because they are results of one year.
LOCKYEAR A. et al, 2014. – An assessment of the agricultural value of grasslands on the
Somerset Levels. FWAG SW, 50p.
Bibliography :
- JNCC (2006) National Vegetation Classification: Users’ handbook
- Rodwell, J.S. (1992) British Plant Communities: Volume 3 Grasslands and Montane Communities.
- Environment Agency (2008) Think Soils
102
PROGRAMME INTERREG IVA WOW : value of WOrking Wetlands
FICHE DE SYNTHESE – WP 3.2
ESTIMATION DE LA VALEUR FOURRAGERE PAR LA PESEE DES ANIMAUX
MAITRE
D’OUVRAGE
PRESTATAIRE
FINANCEMENT
CHAMBRE D’AGRICULTURE DE LA SOMME
Chambre d’Agriculture de la Somme
EUROPE 50%
AEAP 30%
CA de la Somme 20%
OBJET D’ETUDE
VALEUR AGRONOMIQUE DES PRAIRIES
OBJECTIFS
Définir la quantité de viande produite et donc la croissance de génisses pâturant dans les prairies
humides.
Trouver un rapport entre valeur fourragère et croissance des animaux.
METHODES
UTILISEES
L’outil « cahier de pâturage », créé sous Excel par Daniel PLATEL de la Chambre d'Agriculture de la
Somme, est utilisé. Pour chaque exploitation enquêtée, le plan de pâturage est renseigné avec une
mise en relation de la pesée des animaux dans ces pâtures.
Extraction d’une feuille de calcul de l’outil créé
Les génisses pâturant sur les prés de la PMP sont pesées avant la mise à l'herbe et au retour de
pâture.
RESULTATS
OBTENUS
Pour la première pesée, globalement les animaux ont des croissances pour des vêlages tardifs, c'est à
dire plutôt 36 mois.
Nous attendons la pesée d'automne pour notre 1ere estimation.
APPRECIATION
DES METHODES
Difficulté pour estimer et soustraire la complémentation au pâturage.
REFERENCE
AUX
RAPPORTS
En cours de rédaction.
103
2.5. Les fiches de synthèse « OISEAUX »
104
PROGRAMME INTERREG IVA WOW : value of WOrking Wetlands
FICHE DE SYNTHESE – WP 3.2
CARACTERISATION DES EXPLOTATIONS ET DES PRATIQUES AGRICOLES SUR LES MARAIS DE VILAINE.
MAITRE
D’OUVRAGE
PRESTATAIRE
FINANCEMENT
INSTITUTION D’AMENAGEMENT DE LA VILAINE
Bretagne Vivante - SEPNB
REGION PAYS DE LA LOIRE 80%
IAV 20%
OBJET D’ETUDE
OISEAUX : oiseaux d’eau hivernants
OBJECTIFS
Identifier les espèces présentes en hiver
Evaluer les populations des espèces identifiées
Analyser l’évolution interannuelle des populations
METHODES
UTILISEES
L'ensemble de la zone est découpée en zones de comptages correspondant chacune à une
unité paysagère dans laquelle les oiseaux sont assez faciles à compter simultanément depuis
un point de vue à l'aide d'une longue-vue.
Une ou deux sorties préalables au comptage sont très utiles pour localiser les
principaux stationnements d'oiseaux d'eau.
Deux journées différentes ont été nécessaires à la mi-février pour recenser d'une part les
foulques et anatidés et d'autre part les limicoles des prairies humides (vanneaux
huppés, pluviers dorés...).
Seule une autre journée a été consacrée au comptage des anatidés et foulques à la mi-mars,
car à cette période la majorité des limicoles a déjà quitté les marais.
Les dates de passage sont : 19 janvier 2014, 17 février 2014, 24 février 2014 et 10 mars
2014.
Lors du comptage, les effectifs de chaque espèce d'oiseaux d’eau ont été notés pour
chaque zone de comptage.
105
les espèces sont regroupées en quatre types morphologiques :
1) plongeurs (canards plongeurs, foulques et grèbes)
2) canards de surface (canards de surface et cygnes),
3) grands échassiers (hérons, aigrettes, spatules, ibis, cigognes),
4) limicoles (vanneaux, pluviers, bécassines…)
RESULTATS
OBTENUS
Anatidés et foulques
Sarcelle d'hiver
Canard colvert
Canard chipeau
Canard siffleur
Canard souchet
Canard pilet
Tadorne de Belon
Cygne tuberculé
Cygne noir
Total canards de
surfaces et cygnes
Fuligule morillon
Fuligule milouinan
Foulque macroule
Grèbe huppé
Total canards
plongeurs et foulques
Total anatidés
et foulques
15-janv-12 19-févr-12 14-janv-13 18-févr-13 19-janv-14 17-févr-14 24-févr-14 10-mars-14
3
243
19
80
0
0
4
15
0
19
0
10
0
12
2
8
0
8
8
11
0
0
7
5
96
206
89
15
0
10
31
50
2
68
0
2
0
0
4
0
44
79
0
0
0
20
0
5
0
2
2
0
0
2
4
2
19
34
20
17
0
0
12
6
0
0
1
0
0
0
0
0
164
659
139
135
0
44
64
91
0
0
81
145
1
185
0
0
4
0
0
0
0
0
0
3
1
0
0
5
0
0
1
2
0
0
2
16
81
331
4
0
3
6
3
18
245
990
143
135
3
50
67
109
On remarquera que toutes les espèces de canards de surface hivernantes en Bretagne sont
présentes, cela illustre la richesse des ressources trophiques qu'offrent ces prairies.
Aucune des espèces observées n'atteint des effectifs d'importance nationale.
Les effectifs totaux d'anatidés et foulques sont quasi nuls en janvier 2014 ce qui peut être
attribué aux niveaux d’eau excessifs et très variables. Avec la décrue, les effectifs de canards
de surface augmentent (février et mars 2014), mais restent nettement inférieurs à ceux de
février 2012 et 2013.
106
Limicoles et grands échassiers
Vanneau huppé
Pluvier doré
Chevalier culblanc
Total limicoles
Grande aigrette
Héron cendré
Aigrette garzette
Ibis sacré
Cigogne blanche
Total grands échassiers
15-janv-12 19-févr-12 14-janv-13 18-févr-13 19-janv-14 17-févr-14 24-févr-14 10-mars-14
0
0
0
180
0
0
0
0
0
0
0
20
0
0
0
0
0
0
1
0
0
0
0
0
0
0
1
200
0
0
0
0
0
3
12
38
1
7
13
1
1
0
7
25
2
5
11
21
0
0
11
20
1
4
6
6
0
0
0
4
0
0
0
0
0
0
0
1
0
1
3
5
1
3
30
88
4
17
33
33
L’'absence de limicoles en février et mars 2014 indiquent que les niveaux d’eau étaient
supérieurs à leurs exigences pendant toute la période. Pour les grands échassiers, les
effectifs augmentent en février pour atteindre un maximum fin février et début mars.
Contexte des marais de Vilaine
Février 2014
On remarque une différence d’utilisation des différentes entités de marais selon les années,
en lien avec les conditions météorologique et notamment les niveaux d’eau dont les
caractéristiques fluctuent selon les années hydrologiques.
En hiver sec (2012), le marais de l’Isac est une zone d’importance pour les oiseaux d’eau. En
2014, par contre, les oiseaux d’eau se dispersent sur l’ensemble du territoire et les étangs
revêtent alors une importance capitale.
À noter toutefois que si les effectifs globaux de 2014 sont plus faibles que les années
précédentes, les stationnements de canards pilets n’en dépassent pas moins le seuil
d'importance nationale (130 oiseaux) de façon régulière : 314 au Marioux / Fégréac le
17/02, 270 à l’étang de Tesdan / Avessac le 24/02, environ 200 à Gannedel / la Chapelle de
Brain le 13/03.
Mieux encore, pour le canard souchet, avec environ 400 oiseaux à Gannedel / la Chapelle de
Brain le 13/03, c’est le seuil d’importance internationale qui est atteint.
APPRECIATION
DES METHODES
REFERENCE
AU(X)
RAPPORT(S)
Cette année les inondations étendues et les fortes variations des niveaux d’eau ont obligé
les oiseaux à une grande mobilité (adaptation aux changements rapides des possibilités du
milieu). De ce fait, le repérage préalable des stationnements s’est avéré difficile et il est
vraisemblable que des groupes d’oiseaux d’eau aient échappé aux comptages à l’échelle des
marais de Redon.
DAVID J. & GELINAUD G., 2014. – Suivi ornithologique des marais du vieil Isac (Bretagne –
Pays de la Loire). Janvier, février et mars 2014. Bretagne Vivante, 13p.
107
PROGRAMME INTERREG IVA WOW : value of WOrking Wetlands
FICHE DE SYNTHESE – WP 3.2
INVENTAIRE DES POPULATION D’OISEAUX D’EAU HIVERNANT
MAITRE
D’OUVRAGE :
PRESTATAIRE :
FINANCEMENT :
SYNDICAT MIXTE BAIE DE SOMME - GRAND LITTORAL PICARD
SYNDICAT MIXTE BAIE DE SOMME - GRAND LITTORAL PICARD
EUROPE 50%
AEAP 30%
SMBS-GLP 20%
OBJET D’ETUDE :
OISEAUX : Oiseaux d’eau hivernant
OBJECTIFS :
Evaluer l’attractivité des prairies humides pour les populations d’oiseaux d’eau hivernant.
METHODES
UTILISEES :
Le suivi est réalisé dans le cadre d’une enquête ISNEA (Institut Scientifique Nord Est
Atlantique), qui fonctionne principalement grâce à la contribution des fédérations
départementales de chasse.
Réalisation d’un comptage par mois, d’octobre à mars, autour du 15 de chaque mois à +/- 2
jour.
Les comptages sont réalisés avec une paire de jumelle et une longue-vue depuis des postes
d’observations fixes d’un mois sur l’autre. Les oiseaux au sol et en vol sont comptabilisés.
On compte le nombre d’individus contacté par espèces.
A chaque session sont renseignées les conditions d’observation :
- Date
- Heure de début et de fin du comptage
- Secteur
- Méteo
- Température
- Visibilité
- Moyen de déplacement (Terrestre, Aérien, bateau)
- Etat des surfaces en eau (Calme, agitée, gelée, en assec)
- Etat des milieux hors plan d’eau (Enneigés, gelés, Inondés, humides, secs)
Une liste d’espèces à suivre en particulier, est fournie par l’ISNEA. Cette liste comprend la
majorité des espèces d’oiseaux observables en hiver sur le territoire Nord, Est, Atlantique en
France. Quelques rapaces diurnes et nocturnes sont également inclus dans la liste.
108
RESULTATS
OBTENUS :
Canard colvert
Sarcelle d'hiver
Canard siffleur
Canard chipeau
Canard pilet
Canard souchet
Tadorne de Belon
Sarcelle d'été
Foulque macroule
Galinule poule d'eau
Cygne tuberculé
Oie cendrée
Héron cendré
Butor étoilé
Grande aigrette
Cigogne blanche
Courlis cendré
Avocette élégante
Pluvier doré
Vanneaux huppé
Bécassine des marais
Barge à queue noire
Goéland cendré
Goeland argenté
Goeland indéterminés
Mouette rieuse
Grand cormoran
Busard des roseaux
Epervier d'Europe
Buse variable
Faucon Crécerelle
Faucon pèlerin
Date des comptages
15/10/2013 15/11/2013 15/12/2013 15/01/2014 15/02/2014 15/03/2014
7
24
28
10
39
2
6
1
2
1
3
69
2
2
54
160
2
20
214
19
8
32
39
1
4
26
73
132
161
38
3
2
5
4
9
30
72
35
19
4
1
9
3
4
1
3
1
6
5
1
2
4
1
2
2
41
32
16
2
140
13
50
100
350
300
1
1300
141
1
7
37
77
8
20
200
50
21
400
38
7
45
1
1
2
2
1
2
2
1
1
1
2
1
1
1
Les résultats des comptages mettent en évidence une arrivé des oiseaux d’eau qui s’amorce
au mois de décembre, pour un maximum d’effectifs en février et mars.
APPRECIATION
DES METHODES
La méthode utilisée est classique. Les biais sur les comptages sont surtout liés aux
conditions météo. Les dates de prospections étant imposées à plus ou moins 2 jour, il peut
arriver d’être obligé de faire un comptage en condition météo défavorable. Entrainant alors
des conditions d’observation mauvaises et une discrétion de certaines espèces accrues.
Par ailleurs, l’intervalle de 1 mois peut se révéler un peu long. En hiver les oiseaux peuvent
être très mobiles et à quelques jours près il est possible de louper des stationnements
prolongés important. Un comptage tous les 15 jours permettrait de limiter ces variations
tout en proposant une charge de travail raisonnable.
L’intérêt pour l’évaluation de la qualité écologique des prairies humides est jugé MOYEN à
FORT.
La présence d’oiseaux hivernant sur les prairies humides est un bon indicateur du
fonctionnement écologique et biologique du milieu (inondabilité, ressource alimentaire…)
REFERENCE
AU(X)
RAPPORT(S)
Aucune
109
PROGRAMME INTERREG IVA WOW : value of WOrking Wetlands
FICHE DE SYNTHESE – WP 3.2
SUIVI DES POPULATIONS NICHEUSES DE PASSEREAUX ET ESPECES A LARGE REPARTITION
DANS LE PNR DES MARAIS DU COTENTIN ET DU BESSIN
MAITRE
D’OUVRAGE
PRESTATAIRE
FINANCEMENT
PNRMCB
Groupe Ornithologique Normand
EUROPE 50%
AESN 50%
OBJET D’ETUDE
OISEAUX : PASSEREAUX NICHEURS
OBJECTIFS
Evaluation des populations nicheuses de passereaux et des espèces à large répartition
METHODES
UTILISEES
Méthode des points d’écoute :
- Echantillonnage de 130 points d'écoute.
- En un point donné, une écoute de cinq minutes dans les trois heures qui suivent le lever du
soleil permet de noter tous les contacts visuels ou sonores avec les oiseaux posés ou en vol.
- Les points sont regroupés en deux séries temporelles en fonction de la période du relevé :
entre le 1er avril et le 8 mai (série A) et entre le 8 mai et le 15 juin (série B).
RESULTATS
OBTENUS
Résultats 2013
Les indices de la majorité des six espèces analysées ici sont particulièrement bas en 2013 :
- pour le Pipit farlouse, c’est l’indice le plus faible depuis 1991,
- pour l’Alouette des champs, le plus bas conjointement avec 2008,
- 2013 est la quatrième plus mauvaise année pour la Bergeronnette flavéole et le
Phragmite des joncs,
- pour le Bruant des roseaux, on retrouve le niveau d’avant 1998.
Il est clair que les conditions météorologiques défavorables du printemps (températures basses
et pluviométrie importante conduisant à une submersion tardive) ont affecté l’établissement des
nicheurs et/ou affecté leur activité vocale (le moyen de détection essentiel lors des points
d’écoute). L'analyse des deux périodes de comptage autour du 15 mai montre clairement un
déficit de chanteurs sur la première période qui a été compensé en partie ou pas selon les
espèces en seconde partie de saison.
Indice 2013
base 200 en
1992
Espèce
Alouette
champs
des
Commentaire
125
Déclin de l’ordre de 30% en 20 ans, légère reprise en 2012,
mais retour au niveau de 2011 cette année 2013
Pipit farlouse
74
Déclin de l’ordre de 25% en 20 ans ; forte baisse de l'indice
cette année 2013
Bergeronnette
flavéole
157
Stable après la diminution des années 90 ; forte baisse de
l'indice cette année 2013
110
Tarier des prés
248
En hausse depuis 1999, après la diminution des années 90 ;
malgré la baisse de l'indice de cette année la tendance
n'est pas démentie
Bruant
roseaux
485
Semblait être arrivé à un seuil ; forte baisse de l'indice
cette année 2013
203
Doublement en 20 ans, mais depuis l'an dernier on observe
une baisse spectaculaire de l'indice
des
Phragmite des
joncs
Résultats 2014
En cours d'analyse
APPRECIATION
DES METHODES
Ce suivi permet d'établir des tendances d'évolution des populations et peuplements de
passereaux et espèces à large répartition pour un investissement en temps relativement léger.
Du fait de l'ancienneté de ce suivi, il a été décidé de ne pas faire évoluer son protocole quand le
protocole national STOC a lui-même changé. Cette ancienneté ne nous permet pas aujourd'hui
de faire évoluer la répartition des points par exemple.
Un des intérêts majeurs de ce dispositif est de pouvoir comparer les tendances du site à celles
d'autres sites (par exemple marais du Hode en Haute-Normandie) ou aux échelles nationales
(programme STOC français, BBS anglais).
REFERENCE
AU(X)
RAPPORT(S)
G. DEBOUT, 2013. – Suivi des populations nicheuses dans le Parc naturel régional des Marais du
Cotentin et du Bessin, Résultats 2013 : Etude par la méthode des points d’écoute, Passereaux et
espèces à large répartition. GONm/PNR/INTERREG/AESN, 34 p.
G. DEBOUT, 2014. – Suivi des populations nicheuses dans le Parc naturel régional des Marais du
Cotentin et du Bessin, Résultats 2014 : Etude par la méthode des points d’écoute, Passereaux et
espèces à large répartition. GONm/PNR/INTERREG/AESN, 32 p.
111
PROGRAMME INTERREG IVA WOW : value of WOrking Wetlands
FICHE DE SYNTHESE – WP 3.2
INVENTAIRE DES PASSEREAUX NICHEURS SUR 13 SECTEURS REFERENCES DE LA PLAINE MARITIME
PICARDE
MAITRE
D’OUVRAGE
PRESTATAIRE
SYNDICAT MIXTE BAIE DE SOMME - GRAND LITTORAL PICARD
SYNDICAT MIXTE BAIE DE SOMME - GRAND LITTORAL PICARD
AEAP
30%
50%
SMBS-GLP
20%
FINANCEMENT
EUROPE
OBJET D’ETUDE
OISEAUX – PASSEREAUX NICHEURS
OBJECTIFS
Inventaire des passereaux nicheurs des 13 secteurs de référence de la Plaine Maritime
Picarde
METHODES
UTILISEES
Utilisation de la méthode d’Indice Ponctuelle d’Abondance (IPA). La méthode consiste à
noter toutes les espèces vues et entendues à partir d’un point fixe (le point d’écoute) durant
une durée donnée.
Ici 2 points d’écoute ont été définis par secteur de référence. Pour chaque point, 2 passages
ont été effectués (un avant le 15 mai et un après le 15 mai) pour contacter les nicheurs
précoces et les nicheurs tardifs. Les points d’écoute sont espacés au minimum de 150 à
200m. Les écoutes durent 10 min et sont réalisées le matin avant 9h dans des conditions
météorologiques favorables.
Pour l’analyse des relevés on attribue la valeur 1 pour un couple et 0,5 (1/2 couple) pour un
oiseau vu ou entendu (cris).
On considère comme couple : les mâles chanteurs, les couples observés, les nids occupés,
les groupes familiaux.
RESULTATS
OBTENUS
Nombre de couples estimés
Espèces
Fauvette grisette
Alouette des champs
Troglodyte mignon
Pinson des arbres
Fauvette à tête noire
Bruant jaune
Pouillot véloce
Pouillot fitis
Merle noir
Fauvette grisette
Pie bavarde
Coucou gris
Mésange bleue
Mésange charbonnière
Pipit farlouse
Gaie des chênes
Corneille noire
Tourterelle turque
Pigeon ramier
Hypolaïs ictérine
Grive musicienne
Point d'écoute 3A
Point d'écoute 3B
03/05/2013 29/05/2013 03/05/2013 29/05/2013
8h56
7h52
9h18
8h11
1
(1)
(1)
1 + (1)
(1)
2
2 + (1)
1+(1)
3
3
1,5
1
1,5 + (1)
0,5
2 + (1)
(1)
1,5 + (2)
1
1
1 + (1)
2
1
(1)
3,5
3,5
1
1
1
0,5
0,5
1 + (1)
(1)
(1)
2
1,5
0,5
(0,5)
(0,5)
(1)
1
1 + (1)
0,5
2
2
1
IPA final
1
1
2
3
1,5
2
1
2
3,5
1
0,5
1
2
1,5
0,5
1
2
2
1
Exemple de résultat final d’IPA, espèce par espèce
(résultats du secteur de référence n°3 : Quend, Ferme le Colombier).
112
L’ensemble des résultats est reporté dans un unique tableau (annexe) permettant de faire
apparaître :
- les IPA par espèce pour chaque site,
- les IPA totaux par espèce tous secteurs de référence confondus,
- la richesse spécifique totale (représentative des milieux prairiaux de la PMP),
- la richesse spécifique totale par secteur de référence.
APPRECIATION
DES
METHODES :
Initialement, ce travail a été réalisé dans le but de comparer ses résultats avec ceux d’une
étude de 1994, réalisé sur les mêmes secteurs. Nous avons donc utilisé le protocole mis en
œuvre lors de cette première étude.
Le temps des écoutes, ici de 10min, est aujourd’hui recommandé à 20min afin d’améliorer la
détectabilité d’autres espèces plus discrètes.
Mis à part les biais liés aux observateurs (changement d’observateurs, expérience,
compétence), la méthode des IPA est une méthode classique et efficace.
En revanche, les variations interannuelles des passereaux nicheurs peuvent être
importantes. Aussi il est conseillé de renouveler les inventaires plusieurs années de suite
pour avoir une idée précise des cortèges d’espèces présents et notamment de leurs
abondances.
L’intérêt pour le suivi des prairies humides est jugé MOYEN.
Les passereaux nicheurs sont de bons indicateurs de la conservation des milieux. Ils
permettent de rendre compte des fonctionnements écologiques des milieux (diversité de
structure et d’habitats, ressources alimentaires…).
REFERENCE
AU(X)
RAPPORT(S)
BORS V., 2013. – Evaluation de l’évolution des milieux prairiaux en Plaine Maritime Picarde Volets avifaune nicheuse, paysage et agriculture. Syndicat Mixte Baie de Somme – Grand
Littoral Picard (Master 2 Pro EcoCaen, Université de Caen & Institut Supérieur de
l’Environnement), 37p.
BLONDEL B., BORS V., DUFOUR Y., 2014. – Evolution des données agro-écologiques de 13
secteurs de référence de la Plaine Maritime Picarde (1994-2014). Syndicat Mixte Baie de
Somme - Grand Littoral Picard, XXp.
113
INVENTAIRE DES PASSEREAUX NICHEURS SUR 13 SECTEURS REFERENCES DE LA PLAINE MARITIME PICARDE
ANNEXES
114
INVENTAIRE DES PASSEREAUX NICHEURS SUR 13 SECTEURS REFERENCES DE LA PLAINE MARITIME PICARDE
ANNEXES
115
PROGRAMME INTERREG IVA WOW : value of WOrking Wetlands
FICHE DE SYNTHESE – WP 3.2
SUIVI DES POPULATIONS D’OISEAUX NICHEURS DANS LE PARC NATUREL REGIONAL DES MARAIS DU
COTENTIN ET DU BESSIN - ESPECES D'INTERET PATRIMONIAL A REPARTITION LOCALISEE
MAITRE
D’OUVRAGE
PRESTATAIRE
FINANCEMENT
PNRMCB
Groupe Ornithologique Normand
EUROPE 50%
AESN 50%
OBJET D’ETUDE
OISEAUX : Oiseaux nicheurs d’intérêt patrimonial
OBJECTIFS
Suivi des effectifs des oiseaux patrimoniaux nicheurs
METHODES
UTILISEES
RESULTATS
OBTENUS
Les méthodes sont diffèrent selon les espèces :
- Les Ardéidés sont comptés au nid sur les colonies connues. Une surveillance générale du
territoire permet de repérer de nouvelles colonies.
- Pour la cigogne blanche, les couples nicheurs sont recensés (sites de nidification déjà
connus et surveillance générale du territoire). Le devenir de chaque nichée est contrôlé
(nombre de jeunes à l'envol). Le baguage coloré mené de 1990 à 2012 permet un suivi à
long terme des adultes et des jeunes.
- Le butor étoilé, les marouettes et râle des genêts sont recherchés par la technique de la
repasse du chant au magnétophone, par des soirées sans pluie, ni vent, sur les sites a priori
occupés par l'espèce (en fonction des connaissances acquises les années précédentes).
- Les busards sont recensés par observation des cantonnements des adultes et des parades.
Le plus souvent, les données sont confirmées par la recherche des nids, qui permet en outre
le baguage des poussins.
- Les limicoles sont recensés en repérant les couples qui alarment. La localisation des
territoires nécessite en général au moins deux visites sur chacun des sites. Un premier
recensement général a eu lieu en 1981 et 1982, un second en 1996.
- La bécassine des marais et la barge à queue noire sont appréhendées de façon
probablement exhaustive chaque année alors que les autres limicoles sont répertoriés sur
des sites témoins (environ 8 900ha).
- Les autres espèces ne font pas l’objet d’une recherche systématique. Les données sont le
produit des observations des membres et salariés du GONm.
2013 :
- Grande aigrette : premières nidifications avec 8 nids sur la tourbière de Baupte.
- Héron garde-bœufs : 12 nids dans la colonie historique.
- Cigogne blanche : cette année la population du PNR augmente de 9%.
- Busard des roseaux : 9 à 10 couples dont 80 % ont connu un échec.
- Busard cendré : 2013 est une nouvelle année record en termes d'effectifs avec 7 couples
nicheurs (moyenne de 3,6 sur la période 1991-2013).
- Vanneau huppé : en 2013, on retrouve un effectif de l'ordre de 300 couples, la population
étant donc stable voire à tendance positive.
116
-
Courlis cendré : entre 74 et 83 couples ont été recensés en 2013. La progression se poursuit
donc et on dépasse même l’effectif record historique du début des années 80 !
Bécassine des marais : plusieurs chevrotements ont été notés sur 3 sites cette année sans
que l'on puisse conclure à une reproduction.
Ces suivis étant mis en place depuis 1991, on peut approcher une évolution historique des
populations. Par exemple pour le vanneau huppé :
2014 : données non analysées à la date de rédaction
APPRECIATION
DES METHODES
Ces suivis sont bien sûrs relativement chronophages.
Pour un certain nombre d'espèces (ardéidés, cigogne blanche, butor étoilé, busards...), la
pression d'observation et les effectifs relativement peu importants laissent à penser à une
exhaustivité des recensements.
Pour le vanneau huppé et le courlis cendré, les comptages sont faits sur des sites échantillons.
Ces sites ont été choisis sur la base des 2 recensements complets de 1981-82 et 1995-96. Une
extrapolation est ensuite réalisée. Les effectifs doivent donc être compris comme une
estimation. Un autre recensement complet serait bienvenu afin de vérifier la calibration de cette
estimation.
REFERENCE
AU(X)
RAPPORT(S)
CHARTIER A., 2013. – Suivi des populations nicheuses dans le Parc naturel régional des Marais du
Cotentin et du Bessin, Espèces d'intérêt patrimonial à répartition localisée, première partie
ardéidés arboricoles, Cigogne blanche. GONm/PNR/INTERREG/AESN, 25 p. + annexes.
CHARTIER A., 2014. – Suivi des populations nicheuses dans le Parc naturel régional des Marais du
Cotentin et du Bessin, résultats 2014, Espèces d'intérêt patrimonial à répartition localisée,
première partie ardéidés arboricoles, Cigogne blanche. GONm/PNR/INTERREG/AESN, 29 p. +
annexes.
PURENNE R., 2013. – Suivi des populations nicheuses dans le Parc naturel régional des Marais du
Cotentin et du Bessin, Résultats 2013 : Espèces d'intérêt patrimonial à répartition localisée,
seconde partie nicheurs rares des prairies, roselières et plans d'eau. GONm/PNR
/INTERREG/AESN, 51p.
PURENNE R., 2014. – Suivi des populations nicheuses dans le Parc naturel régional des Marais du
Cotentin et du Bessin, Résultats 2014 : Espèces d'intérêt patrimonial à répartition localisée,
seconde partie nicheurs rares des prairies, roselières et plans d'eau. GONm/PNR/INTERREG
/AESN, 43p.
117
PROGRAMME INTERREG IVA WOW : value of WOrking Wetlands
FICHE DE SYNTHESE – WP 3.2
EVALUATION DE LA POPULATION NICHEUSE DE CHEVECHE D’ATHENA
SUR LA PLAINE MARITIME PICARDE
MAITRE
D’OUVRAGE
PRESTATAIRE
FINANCEMENT
SYNDICAT MIXTE BAIE DE SOMME - GRAND LITTORAL PICARD
SYNDICAT MIXTE BAIE DE SOMME - GRAND LITTORAL PICARD
EUROPE 50%
AEAP 30% SMBS-GLP 20%
OBJET D’ETUDE
OISEAUX : Chevêche d’Athéna (Athene noctua)
OBJECTIFS
Evaluer l’état de la population nicheuse de Chevêche d’Athéna (Athene noctua) sur la Plaine
Maritime Picarde
METHODES
UTILISEES
Le protocole utilisé est un protocole classique d’inventaire de rapace nocturne utilisant la
technique de la repasse. Ici la saisie des données est standardisée et alignée sur l’enquête
régionale Chevêche d’Athéna. Les prospections ont été réalisées du début du mois d’avril au
début du mois de mai.
- Prospection des secteurs favorables idéalement de mars à avril du crépuscule à 1h00. Les
conditions météorologiques doivent être favorables (vent faible ou nul, température douce
à chaude, une pluie faible est tolérée par l’espèce pour chanter).
- Les points de repasses sont éloignés au minimum de 500m. Un point de repasse
commence par 5 min d’écoute pour détecter les chanteurs spontanés. Dans le cas contraire,
le chant de l’espèce est diffusé (à l’aide d’un magnétophone) en trois séries respectivement
d’une durée de 30s, 1mn, 1mn30s, entrecoupée à chaque fois de 1mn d’écoute. Lorsqu’une
réponse est détectée, la diffusion du chant est interrompue pour limiter le dérangement.
- A la fin des trois séries de repasse, une écoute de 5 mn peut-être faite pour les individus
les plus timides ou tardifs dans leur réponse.
Les points de repasse/écoute sont localisés sur carte ainsi que les individus chanteurs
identifiés.
RESULTATS
OBTENUS
Avec un effort de prospection important, les inventaires ont permis de dénombrer 50
individus chanteurs. Au regard de l’analyse des territoires potentiellement favorables, qui
n’ont pas pu être prospectés en 2013 et compte tenu que l’inventaire a été réalisé avec un
seul passage par point d’écoute (contre deux dans les protocoles classiques), l’effectif total
est estimé à 70-80 chanteurs.
118
Carte de localisation des individus chanteurs de Chevêche d’Athéna en 2013
sur le territoire de la Plaine Maritime Picarde
APPRECIATION
DES METHODES
La méthode de la repasse, pour l’évaluation de la population de Chevêche d’Athéna a déjà
fait ses preuves ; elle est efficace. Sur le terrain on constate une bonne réponse à la repasse
par la population locale. La qualité des prospections pourrait être augmentée avec un
second passage pour confirmer la présence des individus contactés et en détecter de
nouveaux, mais cela pose la question du dérangement et du stress provoqués par un second
passage. Un autre élément serait d’évaluer la portée du magnétophone utilisé afin d’ajuster
précisément l’éloignement des points de repasse et de couvrir plus efficacement les
secteurs favorables.
Enfin un élément mis en évidence dans la bibliographie concerne la mobilité des individus.
Durant la période de mars à mai (la plus favorable pour la repasse), les individus serait très
mobile notamment pour parcourir des distances de 400 à 800m d’un poste de chant à un
119
autre (recherche de cavité). Il est donc possible de contacter les mêmes individus sur deux
points de repasses différents (double comptage). Cet élément n’est pas contrôlable en
revanche il est important dans tenir compte lorsque l’on estime l’effectif global de la
population du territoire.
L’oiseau n’étant pas migrateur et plutôt fidèle aux sites occupés. Un suivi annuel n’est pas
indispensable. Un passage tous les 2, 3, ou 5 ans, semble plus adapté pour évaluer les
changements du milieu.
L’intérêt pour l’évaluation de la qualité écologique des prairies humides est jugé MOYEN.
L’évaluation de la population de chevêche n’est pas un indicateur exclusivement utilisé pour
les prairies humides. Il permet plutôt d’évaluer la qualité du bocage et du réseau d’arbres à
cavités. En PMP, il reste donc un bon indicateur pour suivre la fonctionnalité du bocage
humide à saules têtards, à la fois sur la quantité et la qualité des arbres à cavités, mais
également sur la qualité du pâturage (la chevêche se concentre sur les prairies pâturées
rases) et la disponibilité de la ressource alimentaire (micromammifères, invertébrés,
amphibiens…).
REFERENCE
AU(X)
RAPPORT(S)
BORS V., 2013, Evaluation de l’évolution des milieux prairiaux en Plaine Maritime Picarde Volets avifaune nicheuse, paysage et agriculture, Syndicat Mixte Baie de Somme – Grand
Littoral Picard (Master 2 Pro EcoCaen, Université de Caen & Institut Supérieur de
l’Environnement), 37p.
120
PROGRAMME INTERREG IVA WOW : value of WOrking Wetlands
FICHE DE SYNTHESE – WP 3.2
CARACTERISATION DU MILIEU DE REPRODUCTION DU COURLIS CENDRE
ET ETUDE DE L'OCCUPATION DE L'ESPACE EN FONCTION DE LA STRUCTURE DE VEGETATION
MAITRE
D’OUVRAGE
PRESTATAIRE
FINANCEMENT
PNRMCB
Groupe Ornithologique Normand
EUROPE 50%
Agence de l'Eau Seine-Normandie 50%
OBJET D’ETUDE
OISEAUX : COURLIS CENDRE
OBJECTIFS
Caractériser l'habitat du Courlis cendré en saison de reproduction
Caractériser l’occupation de l’espace par le Courlis cendré
METHODES
UTILISEES
Suivi des coulis cendrés
- Suivi de 2h des courlis cendrés sur deux sites ateliers, en début et en fin de journée, tous
les 15 jours entre fin mars et début juillet. Une caractérisation de leur comportement
(alimentation, surveillance, confort, défense, reproduction, vol, indéterminé) est réalisée.
Caractérisation de la végétation
- Sélection aléatoire de points de mesures de la végétation selon les deux modalités
avec/sans courlis.
o 15 points de présence du Courlis ont été sélectionnés sur chaque site atelier.
o 30 points d'absence du courlis ont été sélectionnés par tirage aléatoire sur d'autres
sites de marais à partir de la base de données des points STOC (1991-2013).
- Pour chaque point un cercle de 100 m de rayon a été matérialisé, sous SIG.
- Au sein de chaque cercle, un relevé est effectué par ensemble de végétation homogène.
o Un bâton gradué tous les 10 cm est utilisé pour mesurer la hauteur de végétation
dominante.
o Un carré en damier de 25 cm de côté sert à mesurer la densité de végétation. Le
damier constitué de 12 carrés transparents et 12 noirs, est apposé le long du bâton et
fixé à l’aide d’un clou. Tous les 25cm, les carrés transparents recouverts de végétation
sont dénombrés.
o Enfin, le type de pratique agricole (fauche ou pâturage) des prairies exploitées au sein
des cercles est également relevé.
o Trois passages sont effectués sur chaque relevé : mi-avril, mi-mai et mi-juin.
- Les relevés de végétation étant basé sur la présence du courlis de l’année précédente,
certains relevés ont été effectués sur des parcelles où le courlis était présent en 2013 mais
pas en 2014. Par conséquent ces relevés ont été exclus. Au total, 118 relevés de
végétation ont été pris en compte, 44 relevés relatifs à la présence du courlis et 74 à
l’absence.
121
RESULTATS
OBTENUS
Le Courlis cendré privilégie les prairies de fauche dont la végétation est basse et peu dense, et
pousse relativement lentement au cours de la saison. Plus précisément, la hauteur de
végétation à la mi-avril est d’environ 15 cm et la densité de 5/12 dans les 25 premiers cm audessus du sol et 0 dans les 25 suivants. Mi-mai, la hauteur de végétation est d’environ 25 cm et
la densité de 7/12 dans les 25 premiers cm au-dessus du sol et 0 dans les 25 suivants. Pour
finir, à la mi-juin la hauteur de végétation est d’environ 30 cm et la densité de 10/12 dans les
25 premiers cm au-dessus du sol et 2 dans les 25 suivants.
Par
ailleurs,
les
relevés
de
comportements ont montré que le
courlis utilise en priorité l’espace
proximal à son nid et qu’il passe une
grande partie de son temps à se nourrir
et à surveiller, à l’affût d’un danger
potentiel.
Pour finir, les comportements dits
« passifs » semblent être plus fréquent
en végétation rase et peu dense.
APPRECIATION
DES METHODES
Une corrélation forte entre hauteur et densité de végétation a été détectée. Il n'est donc pas
possible d'établir leur influence respective. Il est suggéré d'utiliser une méthode d'analyse
photographique de la structure de la végétation pour pallier ce problème.
La disponibilité des ressources alimentaires n'a pas été étudiée.
REFERENCE
AU(X)
RAPPORT(S)
BERTHE A., 2014. – Caractérisation du milieu de reproduction du courlis cendré et étude de
l'occupation de l'espace en fonction de la structure de végétation. GONm/PNR/INTERREG
/AESN, 22 p.
BERTHE A., DEBOUT G., 2014. – Le courlis cendré nicheur dans les Marais de Carentan :
communautés associées d'oiseaux nicheurs et conséquences de l'arrêt de la chasse sur l'espèce.
Analyse des résultats des recensements par la méthode des points STOC-EPS.
GONm/PNR/INTERREG/AESN, 14 p.
122
PROGRAMME INTERREG IVA WOW : value of WOrking Wetlands
FICHE DE SYNTHESE – WP 3.2
EFFETS DES PRATIQUES AGRICOLES SUR LA REPRODUCTION DU VANNEAU HUPPE
MAITRE
D’OUVRAGE
PRESTATAIRE
FINANCEMENT
SYNDICAT MIXTE BAIE DE SOMME - GRAND LITTORAL PICARD
SYNDICAT MIXTE BAIE DE SOMME - GRAND LITTORAL PICARD
EUROPE 50%
AEAP 30%
SMBS-GLP 20%
OBJET D’ETUDE
OISEAUX : Vanneau huppé (Vanellus vanellus) et pratiques agricoles
OBJECTIFS
- Evaluer l’état actuel des populations nicheuses de Vanneau huppé en Plaine Maritime
Picarde (Quantité et localisation)
- Mise en relation avec les pratiques agricoles.
METHODES
UTILISEES
Zone d’étude
4 zones d’études de la Plaine Maritime Picarde : 1) Polder Baie d’Authie, 2) Champs neuf et
marais du Crotoy, 3) Basse Vallée la Somme, 4) Hâble d’Ault.
Le lien avec les pratiques agricole est étudié uniquement en Basse Vallée de la Somme.
Reproduction du Vanneau huppé
- En Basse vallée de la Somme, un passage par semaine entre le 15 mars et début juin.
- Observation à la jumelle et à la longue-vue.
- Localisation sur carte des individus observés et attribution d’un code EBCC (cf. tableau 1).
- La semaine où le plus d’individus nicheurs probables et nicheurs certains sont observés
permet de définir l’effectif estimé de la population.
Sur les 3 autres zones d’études, la même méthodologie est utilisée mais seulement 2
passages sur la saison (1 en avril et 1 en mai).
Tableau 1 : Liste des codes EBCC
123
Pratiques agricoles (uniquement en basse vallée de la Somme)
Réalisation d’une enquête auprès des exploitations agricoles ayant des parcelles sur la zone
d’étude avec récoltes des informations suivantes :
- pression et dates de pâturage ;
- type d’animaux ;
- dates de fauche (refus de pâturage principalement) ;
- fertilisation ;
- MAET.
Etat de la végétation au printemps (unique en basse vallée de la Somme)
Avant le cantonnement des vanneaux différents paramètres sont relevés :
- hauteur moyenne de la végétation : si accès à la parcelle 30 mesures tous les 20m sur
un transect et moyenne des mesures, si pas d’accès à la parcelle, estimation visuelle au
sein des classes suivantes : [0-5[, [5-10[, [10-15[, [15-20[, [20-30[, >30 ;
- proportion de touffes hautes (essentiellement de Jonc) ;
- recouvrement en eau.
RESULTATS
OBTENUS
Etat de la population nicheuses de Vanneau huppé dans les 4 zones d’études
Tableau 2 : résultats du comptage 2014
Sur la zone d’étude « Basse vallée de la Somme », l’analyse des relations entre reproduction
du Vanneau huppé et pratiques agricoles a été faite au travers de cartes et d’analyses
statistiques sous le logiciel R. Les modèles utilisés sont décris dans le rapport de stage
« Etudes des relations entre reproduction du Vanneau huppé (Vannellus vannellus) et
pratiques agricoles en plaine maritime picarde, Claire Cugnière, 2013 », disponible au SMBS.
124
Exemple de carte : Carte de répartition des couples de vanneaux huppés en basse vallée
de la Somme associée au recouvrement en eau au mois de mars et au pâturage hivernal.
De manière générale les résultats montrent que
- La probabilité d’avoir un nid de Vanneau huppé dans une prairie augmente d’autant
plus que le recouvrement en eau en mars est élevé, et qu’il y a un pâturage hivernal.
- La diminution du pourcentage de touffe haute augmente la probabilité d’avoir un nid
- La diminution de la hauteur de la végétation augmente la probabilité d’avoir un nid
APPRECIATION
DES METHODES
En ce qui concerne le suivi de la reproduction du Vanneau huppé, les biais sont relativement
minimisés du fait que les observations sont réalisées par le même observateur durant toute
la saison et que la pression de prospection est forte (1 sortie par semaine, exclusivement sur
cette espèce). La limite la plus évidente est liée à la discrétion de l’espèce, qui peut
engendrer une sous-estimation des effectifs.
En ce qui concerne la récolte des pratiques agricoles, les éléments demandés aux éleveurs
sont classiques, il est donc peu probable de récolter des informations erronées.
En ce qui concerne les mesures sur l’état de la végétation, les protocoles sont assez simples
à mettre en œuvre et les approximations ou les erreurs sont très limitées. Seule l’estimation
du recouvrement en eau peut présenter un résultat plus approximatif étant donné les
grandes superficies à évaluer (cf. fiche niveau d’eau).
Enfin, les éléments mesurés et en particulier l’état de la végétation et le nombre de couples
nicheurs sont des éléments qui peuvent être soumis à de fortes variations interannuelles. Il
pourrait donc être envisagé de renouveler ce travail sur plusieurs années consécutives afin
d’atténuer ce phénomène.
L’intérêt pour l’évaluation de la qualité écologique des prairies humides est jugé FORT.
La nidification du Vanneau huppé reste un très bon indicateur pour le suivi de la qualité des
prairies humides et des pratiques agricoles. L’espèce réagit rapidement aux modifications
du milieu, liée à la modification des pratiques ou aux variations des niveaux d’eau
hivernaux. Un suivi annuel est donc intéressant pour suivre l’impact des changements de
pratiques et de la gestion des niveaux d’eau.
Le travail peut facilement être étendu à d’autre espèces de limicoles et d’anatidés nicheurs
prairiaux (Barge à que noire, Courlis cendrée, Sarcelle d’été, Canard souchet…)
REFERENCE
AU(X)
RAPPORT(S)
CUGNIERE C., 2013. – Etudes des relations entre reproduction du Vanneaux huppé (Vanellus
vanellus) et pratiques agricole en plaine maritime picarde. Syndicat Mixte Baie de Somme –
Grand Littoral Picard (Ingénieur AgroparisTech mention ERM, spécialité EBE), 40p.
BLONDEL B., BORS V., DUFOUR Y., 2014. – Evolution des données agro-écologiques de 13
secteurs de référence de la Plaine Maritime Picarde (1994-2014). Syndicat Mixte Baie de
Somme - Grand Littoral Picard, XXp.
125
PROGRAMME INTERREG IVA WOW : value of WOrking Wetlands
FICHE DE SYNTHESE – WP 3.2
BREEDING BIRD SURVEYS FOR THE SOMERSET LEVELS & MOORS
MAITRE
D’OUVRAGE
PRESTATAIRE
FINANCEMENT
RSPB, FWAG SW, SWT
RSPB, FWAG SW, SWT
Europe 50%
OBJET D’ETUDE
OBJECTIFS
-
METHODES
UTILISEES
-
Partners 50%
BIRDS - focusing on breeding waders : Lapwing (Vanellus vanellus), Snipe (Gallinago
gallinago), Redshank (Tringa totanus) and Curlew (Numenius arquata).
Long term assessment of species’ response to change in habitat and management.
For many years there has been a regular, coordinated survey of the breeding waders across
the SL&Ms. It is usually a coordinated effort of many volunteers in the area, and
occasionally with funding for a detailed report of survey. The last major surveys were
carried out in 2002 and 2009, with reports produced by RSPB. The methodology for the
surveys was standardized some years ago. The Somerset partners in the WOW project have
continued to use the same methodology for the breeding wader monitoring of SL&Ms and
the same sites (same boundaries) have been covered as before such that current data is
comparable with previous results.
Breeding wader surveys were carried out in 2012, 2013 and 2014 to establish, together with
historic data (2009), a baseline for key species. RSPB have coordinated the survey work.
Surveyors for all key sites have been found. The majority of sites is in the Parrett catchment
and has mainly been covered by RSPB staff and volunteers. The Brue Valley sites have
mainly been covered by SWT and FWAG SW staff and volunteers. All field observations and
site visit data have been submitted to RSPB who have produced a summary and spreadsheet
of data.
The Somerset Levels and Moors breeding wader survey method has been developed and
adapted from BTO and RSPB monitoring methodologies, a full copy is inserted below. This
methodology is well established and used throughout the UK.
126
127
RESULTATS
OBTENUS
Results are collected in the field on maps using codes. The example below is taken from the
2014 survey.
The field records are also collated into spreadsheet records for comparison with previous
surveys. A brief summary of results is below.
Totals across all sites in 2014
Totals across all sites in 2013
Totals across all sites in 2012
Totals across all sites in 2009
Lapwing
108
103
107
86
Pairs
Snipe
Redshank
107
39
157
50
118
39
102
35
Curlew
43
41
46
41
Total
297
351
310
264
Somerset Levels and Moors : Summary of results of Surveys - Breeding waders in spring
2014 following the floods of winter 2013-14.
Fewer pairs of breeding waders were recorded in 2014 compared with 2013 and 2012, but
more than in 2009.
Overall numbers of lapwing have remained very similar in the last 3 years, but there have
been some local increases and decreases in numbers in each survey (eg at Greylake
reserve). Numbers remain higher than in 2009.
Overall snipe numbers have remained very similar since 2009, apart from a significant
increase in 2013. Numbers this year are back to ‘average’. The main change has been at
West Sedgemoor reserve where numbers increased dramatically in 2013, but fell back again
in 2014.
Overall redshank numbers have remained almost constant since 2009, apart from a
128
significant increase in 2013. Numbers this year are back to ‘average’.
Overall curlew numbers have remained very similar since 2009, with most of the population
at West Sedgemoor. They seem to have been largely unaffected by the flood events.
The number of breeding waders recorded at Moorlinch rose significantly, from 10 and 11
pairs in 2012 and 2013 respectively, to 41 pairs in 2014. On the adjacent reserve at
Greylake, the numbers of breeding waders at Greylake fell from 119 pairs in 2013 to 94
pairs in 2014. Moorlinch and Greylake combined had 87 pairs in 2012, 130 pairs in 2013 and
135 pairs in 2014.
At West Sedgemoor, a total of 96 breeding waders were recorded, down from 138 in 2013.
Most of this fall was due to fewer snipe being recorded – 53 pairs this year compared with a
record of 96 in 2013.
Did the big winter flood of 2013/14 affect these results?
It is hard to assess if the big flood of winter 2013/14 had a positive or negative effect on the
breeding waders in spring 2014 as many there are several other factors that also play a part
in determining these populations each year. These factors include the height and nature of
the sward in spring, the amount of splashy water around when the birds are ready to nest,
predation and other types of disturbance.
We think the floods probably provided more fields than usual which appeared to be suitable
for breeding lapwing and redshank – with short swards, and with splashy conditions
remaining in March and into April as the floods receded.
While lapwing numbers were good in 2014, their distribution was largely comparable to that
of the previous five years, suggesting that they did not breed in all the areas with suitable
conditions. The exception to this were the lapwing on Moorlinch, which made good use of
suitable conditions here while Greylake (next door) was still flooded in the early part of the
breeding season.
We think the slightly lower numbers of breeding snipe in 2014 may be down to the fields
which they usually use lying wetter for longer following the floods. This late wetness could
have made their ‘traditional’ breeding sites less attractive to snipe in the early part of their
breeding season - which may have put them off trying to breed this year or breeding very
late. These snipe will have remained in the Levels, but not displayed their usual signs of
breeding (‘drumming’ and ‘chipping’) this spring.
APPRECIATION
DES METHODES
The survey method is a well-established approach to surveying large areas for the presence
of breeding birds.
The technique has been used over many years which provides comparable datasets.
The use of volunteers to conduct the surveys keeps the price low.
There is a risk that it is not possible to get volunteers to help, however local volunteers have
been found every year and once someone has started volunteering they often help for many
years.
There are more accurate and detailed methodologies but these are more expensive and
time consuming. These methods have been described in other sheets.
REFERENCE
AU(X)
RAPPORT(S)
BRADFORD R., 2014. – Flood 2014 impact on breeding waders. RSPB, 2p.
MASTERS S., ARCHER R. & LEECE J., 2009. – Somerset Levels and Moors, Breeding Waders of
Lowland Wet Grassland. RSPB, 69p.
DAWES A. & LEECE J., 2002. – Somerset Levels and Moors, Breeding Waders of Lowland Wet
Grassland. RSPB, 32p.
129
PROGRAMME INTERREG IVA WOW : value of WOrking Wetlands
FICHE DE SYNTHESE – WP 3.2 Summary form – WP 3.2
BREEDING WADER SURVEY - 2012
MAITRE
D’OUVRAGE :
PRESTATAIRE :
FINANCEMENT :
Devon Wildlife Trust
Rob Macklin (contractor)
DWT 100%
OBJET D’ETUDE :
BIRDS - focusing on breeding waders, particularly Snipe (Gallinago gallinago) and Curlew
(Numenius arquata).
OBJECTIFS :
To ascertain which birds, primarily waders, are breeding on 8 key Culm grassland sites.
The aim is to locate breeding territories where practical but also presence on site to indicate
breeding.
METHODES
UTILISEES :
The survey consists of three visits to each of the 8 sites during 3 periods (between March
15th to April 15th, April 16th to May 15th and May 16th to June 15th).
The methods used are not scientifically validated, though it is a widely used method of
gathering data for birds.
Observations are made about the suitability of each site for breeding waders and
management recommendations are made incorporating scrub control, grazing pressure and
disturbance limitation.
Species to be surveyed – Species of Conservation Concern
Red List
Skylark
(Alauda arvensis)
Tree Pipit
(Anthus trivialis)
Grasshopper
Warbler
(Locustella naevia)
Yellowhammer
(Emberiza citronella)
RESULTATS
OBTENUS :
Amber List
Snipe
(Gallinago gallinago)
Curlew
(Numenius arquata)
Reed Bunting
(Emberiza schoeniclus)
Green List
Stonechat
(Saxicola torquata)
The result of this study is composed by :
- synoptic (or summary) data
- Tables, pictures/graphics, examples
- Conclusions
Bursdon Moor species reports:
Snipe Gallinago gallinago - Possible breeding
Mar.23rd
four birds flushed from the site, three on the south and one on the east
Apr.26th
one flushed on north edge of south-west section but re-settled quickly
indicating possible territorial behaviour
May 31st
No reports
Curlew Numenius arquata - One pair confirmed breeding
130
Mar.23rd
Apr.26th
May 31st
one calling bird on the eastern area of the moor
one bird in “bubbling” song in the north-west corner of the moor
two adults mobbing carrion crow over north-eastern section of the moor,
indicating presence of young
Skylark Alauda arvensis - 54 pairs
Stonechat Saxicola torquata - 13 pairs
Reed Bunting Emberiza schoeniclus - 6 pairs
Hen Harrier Circus cyaneus
Mar.23rd
male & female hunting over moor on
Merlin Falco columbarius
Mar.23rd
male over moor
Cuckoo Cuculus canorus
Apr.26th
Three calling males
Wheatear Oenanthe oenanthe
Apr.26th
One male
Roe Deer Capreolus capreolus
May 31st
male, two females & calf
Other bird species recorded :
Cormorant, Common Buzzard, Kestrel, Pheasant, Lesser Black-backed Gull, Herring Gull,
Woodpigeon, Swallow, Meadow Pipit, Pied Wagtail, Wren, Dunnock, Robin, Blackbird,
Common Whitethroat, Blackcap, Chiffchaff, Willow Warbler, Blue Tit, Magpie, Jackdaw,
Carrion Crow, Raven, Chaffinch, Linnet, Bullfinch.
Hollow Moor (Eastern Section) species reports:
Snipe Gallinago gallinago - probable migrant only
Mar.26th
two birds flushed from the eastern end of the site
May 2nd
No reports
th
June 6
No reports
Tree Pipit Anthus trivialis - 3 singing males
Grasshopper Warbler Locustella naevia - 4 singing males
Reed Bunting Emberiza schoeniclus - 8 pairs
Hobby Falco subbuteo
May 2nd
One
Garden Warbler Sylvia borin
May 2nd
Two singing males
June 6th
Four singing males
Common Crossbill Loxia curvirostra
June 6th
Flock of 12, moving westwards
Wheatear Oenanthe oenanthe
Apr.26th
One male
Roe Deer Capreolus capreolus
May 31st
male, two females & calf
Other bird species:
Common Buzzard, Kestrel, Lesser Black-backed Gull, Herring Gull, Woodpigeon, Swift, Great
Spotted Woodpecker, Swallow, Meadow Pipit, Wren, Dunnock, Robin, Blackbird, Song
Thrush, Mistle Thrush, Common Whitethroat, Blackcap, Chiffchaff, Willow Warbler, Blue Tit,
Great Tit, Jay, Magpie, Jackdaw, Carrion Crow, Raven, Chaffinch, Linnet, Lesser Redpoll,
Bullfinch.
Whiteleigh Meadow species reports:
No waders recorded
Skylark Alauda arvensis - 3 pairs
Stonechat Saxicola torquata - 1 pair
Grasshopper Warbler Locustella naevia - 1 singing male
131
Reed Bunting Emberiza schoeniclus - 2 pairs
Other bird species:
Mallard, Sparrowhawk, Common Buzzard, Common Pheasant, Woodpigeon, Green
Woodpecker, Great Spotted Woodpecker, Swallow, Meadow Pipit, Wren, Robin, Blackbird,
Song Thrush, Chiffchaff, Willow Warbler, Jay, Jackdaw, Carrion Crow, Chaffinch.
Hatherleigh Moor species reports:
Snipe Gallinago gallinago - probable migrant only
Apr.3rd
one bird flushed from potential breeding area just north-east of Basset’s
Bridge
May 1st
No reports
th
June 6
No reports
Curlew Numenius arquata - Presence confirmed
Apr.3rd
No reports
May 1st
No reports
th
June 6
One flew in calling from the east and landed on short turf on the western
edge of the site amongst sheep. Several corvids in the immediate vicinity
were not mobbed
Skylark Alauda arvensis - 63 pairs
Tree Pipit Anthus trivialis - 1 singing male
Stonechat Saxicola torquata - 2 pairs
Grasshopper Warbler Locustella naevia - 2 singing males
Reed Bunting Emberiza schoeniclus - 11 pairs
Roe Deer Capreolus capreolus
June 6th
One female
Southern Marsh Orchid Dactylorhiza praetermissa
June 6th
120+ flower spikes
Other bird species:
Grey Heron, Common Buzzard, Kestrel, Common Pheasant, Herring Gull, Stock Dove,
Woodpigeon, Cuckoo, Swallow, Meadow Pipit, Wren, Dunnock, Robin, Blackbird, Song
Thrush, Mistle Thrush, Common Whitethroat, Blackcap, Chiffchaff, Willow Warbler, Blue Tit,
Magpie, Jackdaw, Carrion Crow, Raven, Chaffinch, Lesser Redpoll, Bullfinch.
Knowstone Outer Moor & Hares Down species reports:
No waders recorded
Skylark Alauda arvensis - 14 pairs
Tree Pipit Anthus trivialis - 2 singing males
Stonechat Saxicola torquata - 8 pairs
Emberiza citronella - 2 pairs
Reed Bunting Emberiza schoeniclus - 6 pairs
Wheatear Oenanthe oenanthe
May 8th
One male
Lesser Redpoll Carduelis cabaret
May 8th
Three pairs
th
June 14
Three pairs
Roe Deer Capreolus capreolus
June 14th One female
Red Deer Cervus elaphus
Apr.11th
19 hinds
May 8th
5 hinds
Heath Spotted Orchid Dactylorhiza maculata
June 14th Thousands of flower spikes
Other bird species:
132
Canada Goose, Common Buzzard, Common Pheasant, Woodpigeon, Swallow, Meadow Pipit,
Wren, Blackbird, Song Thrush, Blackcap, Chiffchaff, Willow Warbler, Blue Tit, Jay, Magpie,
Carrion Crow, Raven, Chaffinch, Linnet, Bullfinch.
Mouseberry Moor species reports:
A relatively small but open site with a line of willow scrub running north-west to south west
towards the western end. This site looks suitable for snipe but is surrounded by trees
supporting breeding carrion crows making any successful breeding unlikely. Predated
mallard eggs were found at this site on May 8th.
Snipe Gallinago gallinago - probable migrant only
Apr.11th
one bird flushed from potential breeding area at western end of site
th
May 8
No reports
June 14th No reports
Tree Pipit Anthus trivialis – 2 singing males
Roe Deer Capreolus capreolus
Apr.11th
One male
Southern Marsh Orchid Dactylorhiza praetermissa
June 6th
120+ flower spikes
Other bird species:
Common Pheasant, Woodpigeon, Swallow, Blackbird, Song Thrush, Chiffchaff, Willow
Warbler, Blue Tit, Great Tit, Jay, Carrion Crow, Chaffinch, Linnet.
Lower Lutworthy Moor species reports:
Apr.11th – no wader records. No further visits undertaken.
Other birds recorded:
Common Pheasant, Woodpigeon, Wren, Robin, Blackbird, Song Thrush, Blackcap, Chiffchaff,
Willow Warbler, Coal Tit, Great Tit, Goldcrest, Nuthatch, Bullfinch.
Affeton Moor species reports:
Snipe Gallinago gallinago - probable migrant only
Apr.11th
one flushed from the central section, south of the willow-lined brook
Skylark Alauda arvensis - 6 pairs
Tree Pipit Anthus trivialis - 1 singing male
Reed Bunting Emberiza schoeniclus - 2 pairs
Roe Deer Capreolus capreolus
May 8th
One female
Other birds recorded:
Common Buzzard, Common Pheasant, Meadow Pipit, Robin, Blackbird, Song Thrush, Garden
Warbler, Chiffchaff, Willow Warbler, Great Tit, Carrion Crow.
APPRECIATION
DES METHODES
Limitations of survey : it was completed for one year only, which does not allow for factors
such as adverse weather conditions affecting the results that year. We need ideally to
survey the same site, using the same methodology, for at least 4/5 years consecutively in
order to obtain an accurate picture.
The survey does not incorporate any local knowledge of the sites it relies purely on sightings
found on those days, in that year only.
It is not clear whether the sites were visited at the same time of day each time or whether
the surveyor varied his route around the site each time.
REFERENCE
AU(X)
RAPPORT(S)
MARCKLIN R., 2012. – Working Wetlands Breeding Bird Survey.
133
2.6. Les fiches de synthèse « INSECTES »
134
PROGRAMME INTERREG IVA WOW : value of WOrking Wetlands
FICHE DE SYNTHESE – WP 3.2
SUIVI DES POPULATIONS DE DAMIER DE LA SUCCISE
MAITRE
D’OUVRAGE
PRESTATAIRE
FINANCEMENT
PNRMCB
PNRMCB
EUROPE 50% (FEADER)
DREAL 50% (mission Natura 2000)
OBJET D’ETUDE
INSECTES : DAMIER DE LA SUCCISE
OBJECTIFS
Suivre l'évolution des populations du damier de la Succise.
Mettre en œuvre des exclos pour la protection de noyaux de toiles communautaires.
METHODES
UTILISEES
Comptage des adultes
Visite des parcelles durant la période de vol probable (fin mai à mi-juin) pour un comptage
des adultes volants et une cartographie schématique des zones de vol.
Vu le faible degré de précision de ces comptages (forte variabilité liée aux conditions
météorologiques notamment), cette recherche est réservée à la prospection de nouvelles
parcelles et n'est pas utilisée en termes de suivi.
Comptage des toiles communautaires
Cette recherche est couplée à la mise en place d'exclos visant à préserver de la fauche les
secteurs de plus grande densité de toiles.
Les parcelles sont visitées peu avant la date de fauche des parcelles (généralement autour
du 20 juillet). Plus la date est tardive, plus les toiles communautaires sont développées et
faciles à repérer.
Dans le cas d'une première recherche, la parcelle est prospectée prioritairement à proximité
des zones de vol. Dans le cas d'un suivi annuel, les exclos de l'an passé servent de point de
départ. Un minimum de 100 m autour du secteur de départ doit être visité.
Les observateurs avancent le long d'une ligne virtuelle pour quadriller la zone à prospecter.
Chaque ponte détectée est marquée avec un piquet coloré.
Un minimum de deux personnes est souhaitable pour assurer une prospection efficace.
Mise en place d'exclos
Les exclos sont définis lorsque les toiles ont été repérées. Le tracé des exclos est un
compromis entre les soucis :
- d'englober le maximum de toiles,
- de limiter la gêne de l'exploitant (perte de surface et accroissement des
manœuvres).
Il est préférable de ne pas replacer un exclos deux années de suite au même endroit, le
développement de la végétation (molinie, saule) concurrençant la Succise.
Le nombre de toiles incluses et la surface approximative des exclos sont relevés. La
localisation schématique est également notée.
135
RESULTATS
OBTENUS
Printemps froids et pluvieux
Evolution du nombre de toiles communautaires comptées sur les différents sites des marais
du Cotentin et du Bessin
APPRECIATION
DES METHODES
REFERENCE
AU(X)
RAPPORT(S)
Ce suivi est relativement chronophage : 12 jours-homme pour les 5 sites dont 9,5 jourshomme pour le seul site de l'Adriennerie. Toutefois c'est à notre sens le seul moyen
d'obtenir une vision correcte de l'évolution des populations. Le comptage des adultes est en
effet délicat du fait de la forte dépendance aux conditions météorologique et de l'étalement
des émergences.
Sur le site de l'Adriennerie, la participation du public est sollicitée ce qui en fait aussi un outil
de sensibilisation au patrimoine naturel.
Pas de rapport spécifique
136
PROGRAMME INTERREG IVA WOW : value of WOrking Wetlands
FICHE DE SYNTHESE – WP 3.2 Summary form – WP 3.2
MARSH FRITILLARY MONITORING ON CULM GRASSLAND SITES
MAITRE
D’OUVRAGE
Devon Wildlife Trust
FINANCEMENT
Devon Wildlife Trust - Working Wetlands Project, DWT Nature Reserves staff and
Devon biodiversity Records Centre.
EUROPE 50%
DWT 50%
OBJET D’ETUDE
INSECTS : Marsh Fritillary Butterfly
OBJECTIFS
To establish population trends on key Culm sites by annual monitoring of flying adults
and larval web counts.
To identify new populations of the species on new sites.
METHODES
UTILISEES
The standard timed count methodology (as devised by Butterfly Conservation) has
been used to record flying adults in late May/early June and larval web counts are
carried out in September each year.
The results are recorded using the following timed count recording form.
PRESTATAIRE
137
RESULTATS
OBTENUS
Population trends within the Culm :
It is impossible to give a definitive population trend for marsh fritillary across the Culm
area. However, it is certain that the species has disappeared from many sites, where it
was recorded in the early 1990s, although there have also been some new populations
identified in recent years.
A good example of the difficulties in determining trends is to look at one Devon
Wildlife Trust reserve, which has been surveyed annually since 2005. Numbers
fluctuate wildly between the years, and even on this site, not every year has had both
flight and web surveys.
Numbers of marsh fritillary butterflies at Volehouse DWT reserve between 2005 and
2013
Looking at years 2011 and 2013 could give contrasting results, depending on which
survey is considered. Web numbers declined from 40 webs in 2011 down to 27 webs in
2013, hinting at a slight decline. However flying adults increased from 38 in 2011 to
244 in 2013, suggesting a massive increase.
In 2004, Butterfly Conservation estimated there had been a 66% decline in the species
since 1990. This figure would fit with anecdotal evidence from the Culm, and it is highly
likely that the species has continued to decline since 2004. It appears that there has
been a major contraction in the species, away from small isolated sites, and
concentrated towards fewer bigger sites, mostly large SSSIs.
Map of the location of Marsh fritillary butterfly
Reasons for decline
The reasons for the decline of marsh fritillary are not fully understood, but are likely to
be the culmination of a number of factors. Each of these factors has put pressure on
138
marsh fritillary colonies. One single factor may not be enough to cause a site
extinction, but when several are combined, particularly in consecutive years, the
impact can be disastrous. Weak colonies with low numbers reduce the species’ ability
to expand out from these areas in boom years.
Factors affecting decline include:
- Loss of habitat & habitat management
- Isolation, Dispersal and Re-colonisation
- Weather
- Parasitism
APPRECIATION
DES
METHODES
Despite the tried and tested recording method there are multiple problems with trying
to define trends in the Marsh Fritillary population, which include:
- No sites have been consistently monitored every year since the early 1990s
- Most sites have only been surveyed occasionally to determine if the species is
still present
- Flight surveys are very weather dependent. If the weather is cool, windy and
cloudy on the day of the survey, then flying adult numbers will be much lower
than if the survey happens on a hot, still day.
- Some sites which have been monitored regularly may have had flight surveys
one year and web surveys the following year. It is difficult to directly compare
such surveys
- The species goes through regular boom and bust cycles naturally
- There is plenty of scope for surveyor error in the identification of the butterfly
REFERENCE
AU(X)
RAPPORT(S)
Devon Wildlife Trust’s Working Wetlands Project holds a wealth of information on
Marsh Fritillary butterflies, including data collated by the Devon Biodiversity Records
Centre in 2014.
DWT holds the Interreg report for Work package 3.1 entitled « Culm Grassland : an
Assessment of Recent Historic Change » which has a very informative chapter on the
Marsh Fritillary Butterfly.
139
PROGRAMME INTERREG IVA WOW : value of WOrking Wetlands
FICHE DE SYNTHESE – WP 3.2
ETUDE DES PEUPLEMENTS DE CARABIQUES DES PRAIRIES DE MARAIS
MAITRE
D’OUVRAGE
PRESTATAIRE
FINANCEMENT
PNRMCB
Association Claude Hettier de Boislambert
EUROPE 50%
Agence de l'Eau Seine-Normandie 50%
OBJET D’ETUDE
INSECTES : Carabes
OBJECTIFS
Caractériser les peuplements de Carabiques dans les prairies de marais
Evaluer l’impact des pratiques agricoles sur les communautés de carabiques
METHODES
UTILISEES
Pose de pièges d'interception au sol (piège Barber) dans des parcelles échantillons réparties
dans les 5 sites ateliers. Les pièges sont disposés en cluster ie disposés en ligne et espacés de
10m les uns des autres.
Les individus sont triés puis identifiés à l'aide d'une loupe binoculaire.
2013
2014
60
380
1 semaine/mois
2 semaines/mois
3 mois
4 mois
1680 jrs-piège
21280 jrs-piège
5 pièges/parcelle
10 pièges/parcelle
Nombre de pièges
Pression de piégeage
Durée du piégeage
Cluster de pièges
RESULTATS
OBTENUS
Les résultats sont encore en cours d'analyse :
2013
2014
Nombre d’espèces
29
37
Nombre d’individus
547
4313
Deux espèces patrimoniales ont été détectées :
- Blethisa multipunctata L., 1758 : espèce très hygrophile, rare dans la Manche, qui vit dans
les marécages et dans les prairies submergées en hiver.
- Amara (Zezea) concinna C. Zimmermann, 1832 : espèce trouvée sur les bordures d’étangs
et les prairies ressuyées en bordure de cours d’eau. Elle n’était pas connue en BasseNormandie même si une mention, sans précision, signale sa capture.
Les premières analyses du jeu de données ne font pas apparaître de différence significative
entre les modalités étudiées : sols tourbeux/minéraux/mixtes et fauche/pâture.
Ces résultats peuvent s’expliquer par l’influence de facteurs plus prégnants que les deux
modalités étudiées (gestion agro-pastorale et type de sols) non pris en compte dans cette
étude (hygrométrie, hauteur de végétation…) ou par une discrimination erronée pour le choix
des sites. Mais il peut également y avoir un effet station lié à l’hétérogénéité des parcelles
140
piégées (zones de refus, touffes de joncs, de végétation rudérale, etc.). Ainsi, les facteurs
déterminant la composition des communautés de carabiques pourraient se situer à des niveaux
de détection inférieurs aux paramètres étudiés.
APPRECIATION
DES METHODES
Délicat à ce stade.
REFERENCE
AU(X)
RAPPORT(S)
En cours de rédaction
141
PROGRAMME INTERREG IVA WOW : value of WOrking Wetlands
FICHE DE SYNTHESE – WP 3.2
INVENTAIRE DES POPULATIONS D’ODONATES SUR 13 SECTEURS DE REFERENCE DE LA PLAINE
MARITIME PICARDE
MAITRE
D’OUVRAGE
PRESTATAIRE
FINANCEMENT
SYNDICAT MIXTE BAIE DE SOMME - GRAND LITTORAL PICARD
SYNDICAT MIXTE BAIE DE SOMME - GRAND LITTORAL PICARD
EUROPE 50%
AEAP 30% SMBS-GLP 20%
OBJET D’ETUDE
INSECTES : Odonates
OBJECTIFS
Etablir un état des lieux des populations d’odonates sur chacun des 13 secteurs de
référence de la Plaine Maritime Picarde.
METHODES
UTILISEES
Afin de pouvoir observer les différents cortèges successifs d’odonates sur les 13 secteurs, 2
séries d’inventaires ont été réalisées (3 sur 2 secteurs):
- 1ere entre le 14 mai et le 12 juin.
- 2nde entre le 24 juin et le 17 juillet.
- 3ème le 9 septembre 2014 (sur deux secteurs uniquement).
Vienne s’ajouter quelques données ponctuelles récoltées lors d’autres visites sur les
secteurs de référence.
L’observation des Odonates est réalisée impérativement dans des conditions
météorologiques favorables à l’activité des imagos. Idéalement, les inventaires sont réalisés
entre 8h00 et 17h00 lorsque les conditions réunissent une température assez élevée (+ de
20°C), un vent faible ou nul et un ciel dégagé et ensoleillé.
L’identification des individus adultes se fait soit par observation aux jumelles, soit par
capture directe des individus. La capture des adultes est réalisée à vue à l’aide d’un filet à
papillon. Après identification, les individus sont relâchés.
Les exuvies présentes autour des mares ont été récoltées puis identifiées au laboratoire
avec l’utilisation de loupes binoculaires.
En fonction du comportement des odonates (pontes, tandem, présence de néonates…), un
niveau d’autochtonie a été déterminé pour chacune des espèces identifiées sur le terrain.
Ce paramètre permet ainsi de déterminer si l’espèce se reproduit sur le site et si cette
dernière est présente en permanence ou seulement ponctuellement (voir figure 1).
142
Figure 2 : Tableau d'autochtonie des odonates
RESULTATS
OBTENUS
Au total, les inventaires ont permis de contacter 29 espèces d’odonates, en deux passages.
Parmi elles 9 sont d’intérêt patrimonial en Picardie, 4 sont quasi-menacée en France.
On notera aussi pour la Picardie la présence de 2 espèces assez rare (Aeschna affinis et
Ischnura pumilio, 1 espèces rare (Lestes Barbarus) et une espèce très rare (Sympetrum
fonscolombii).
Pour chaque secteur, nous avons dénombré le nombre d’espèces contactées, le nombre
d’espèces patrimoniales et nous avons tenté d’estimer l’intérêt odonatologique du secteur.
Secteur
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
Nb d'esp.
passage 1
7
10
7
6
10
5
5
6
12
0
8
-
Nb esp.
passage 2
7
14
10
6
5
9
10
6
6
17
4
12
11
Nb esp.
Passage 3
7
8
-
NB esp.
Total
9
18
13
9
13*
12*
11*
8*
11*
22*
4
20*
11
Nb esp.
Patrim.
2
3
2
1
4
2
1
2
1
5
1
4
2
Intérêt du
secteur
Faible
Moyen à fort
Moyen
Faible
Moyen à fort
Faible
Faible à moyen
Faible à moyen
Faible à moyen
Moyen à fort
Faible
Moyen à fort
Faible
*Certaines espèces ont été contactées en dehors du protocole
Pour chaque secteur, le niveau d’autochtonie permet d’avoir une idée plus précise de la
nature des populations d’odonates rencontrées.
Date
17/07/2014
17/07/2014
17/07/2014
Site
Le Marais de
Colline
Le Marais de
Colline
Le Marais de
Colline
Numéro série
d’inventaire
Espèces
Niveau d’Autochtonie
2
Platycnemis pennipes
Aucune preuve évidente
2
Ischnura elegans
Probable
2
Coenagrion scitulum
Possible
143
Le Marais de
Coenagrion
2
Possible
Colline
pulchellum
Le Marais de
17/07/2014
2
Coenagrion puella
Probable
Colline
Le Marais de
Enallagma
17/07/2014
2
Aucune preuve évidente
Colline
cyathigerum
Le Marais de
17/07/2014
2
Anax imperator
Possible
Colline
Le Marais de
Crocothemis
17/07/2014
2
Possible
Colline
erythraea
Le Marais de
Sympetrum
17/07/2014
2
Aucune preuve évidente
Colline
sanguineum
Le Marais de
17/07/2014
2
Ceriagrion tenellum
Aucune preuve évidente
Colline
Le Marais de
17/07/2014
2
Erythromma viridulum Aucune preuve évidente
Colline
Le Marais de
17/07/2014
2
Libellula depressa
Aucune preuve évidente
Colline
Le Marais de
17/07/2014
2
Sympetrum striolatum Aucune preuve évidente
Colline
Le Marais de
Orthetrum
17/07/2014
2
Aucune preuve évidente
Colline
cancellatum
Figure 3 : Exemple de résultat obtenu lors d'une session sur un des secteurs d'études
17/07/2014
APPRECIATION
DES METHODES
Le biais principal de cette méthode est lié aux conditions météorologiques, qui influent
énormément sur les observations d’odonates adultes et d’exuvies. Cependant, les
prospections ont été, autant que possible, réalisées au cours des journées les plus
favorables (ensoleillement important sans précipitations depuis au moins 2 jours, vent faible
à nul…).
L’inventaire à vue des adultes, couplé à la recherche des exuvies, permet d’avoir une bonne
estimation du peuplement spécifique d’un secteur. De plus, la réalisation des prospections
en deux passages permet de couvrir une période plus large, permettant de contacter des
espèces ayant des décalages phénologiques importants. Un troisième passage en fin de
saison permettrait d’améliorer encore la probabilité de détection d’un maximum d’espèces.
L’intérêt pour l’évaluation de la qualité écologique des prairies humides est jugé MOYEN.
La diversité spécifique des populations d’odonates est un bon indicateur pour évaluer le
fonctionnement des hydrosystèmes. En revanche les milieux prairiaux représentent un
intérêt moindre pour la reproduction des odonates, mais il peut être un élément
fonctionnel important pour leur écologie.
REFERENCE
AU(X)
RAPPORT(S)
BLONDEL B., BORS V., DUFOUR Y., 2014. – Evolution des données agro-écologiques de 13
secteurs de référence de la Plaine Maritime Picarde (1994-2014). Syndicat Mixte Baie de
Somme - Grand Littoral Picard, XXp.
144
PROGRAMME INTERREG IVA WOW : value of WOrking Wetlands
FICHE DE SYNTHESE – WP 3.2
EVALUATION DES POPULATIONS DE MACRO-INVERTEBRES BENTHIQUES SUR 13 SECTEUR DE
REFERENCE DE LA PLAINE MARITIME PICARDE.
MAITRE
D’OUVRAGE
PRESTATAIRE
FINANCEMENT
SYNDICAT MIXTE BAIE DE SOMME - GRAND LITTORAL PICARD
SYNDICAT MIXTE BAIE DE SOMME - GRAND LITTORAL PICARD
EUROPE 50%
AEAP 30% SMBS-GLP 20%
OBJET D’ETUDE
INSECTES : Macro-invertébrés benthiques
OBJECTIFS
Etablir un état des lieux des populations de macro-Invertébrés benthiques et évaluer la
qualité biologique des milieux aquatiques sur chacun des 13 secteurs de référence de la
Plaine Maritime Picarde.
METHODES
UTILISEES
Méthodologie pour la réalisation des prélèvements
Une épuisette de 20x20 cm à mailles fines (800 µm) a été utilisée pour les prélèvements
réalisés dans la masse d’eau et dans les sédiments.
La méthode consiste à ramener dans le filet, à la main si besoin, une partie du substrat,
y compris fin (de petits cailloux à vase). Le filet a été vidé et rincé entre chaque
prélèvement réalisé. Les prélèvements ont été réalisés sur une surface équivalente à
celle de l’ouverture de l’épuisette utilisée. Au moins un prélèvement a été effectué
pour chaque type d’habitat sur la zone définie (la plus représentative possible du
secteur). Chaque point de prélèvement a été cartographié.
Les différents types de substrats sont classés selon l’ordre de priorité d’échantillonnage
suivant (IBG-DCE circulaire 2007/22) :
- Bryophytes
- Hydrophytes
- Débris organiques grossiers (litières)
- Chevelus racinaires, supports ligneux
- Sédiments minéraux de grande taille (pierres et galets de 25 à 250 mm)
- Blocs (>250 mm) inclus dans une matrice d’éléments de grande taille (25 à 250
mm)
- Granulats grossiers (graviers de 2 à 25 mm)
- Hélophytes
- Vases (sédiments fins avec débris organiques fins)
- Sables et limons (<2 mm)
- Algues
- Surface uniformes durs naturels et artificiels (roches, dalles, marnes...)
Un premier traitement sur le terrain a été réalisé pour éliminer les éléments minéraux
et organiques grossiers qui peuvent endommager les organismes durant le transport.
Les éléments grossiers ont été soigneusement examinés et lavés au-dessus du filet de
prélèvement. Les individus d’espèces de grande taille (écrevisses indigènes, bivalves de
grande taille,…) ont été identifiés et comptés sur le terrain avant d’être remis à l’eau.
Les échantillons sont conditionnés dans des pots. Afin de couvrir un grand nombre de
niches écologiques pour la macro-faune benthique, idéalement, 8 échantillons ont été
réalisés sur 8 substrats différents (au minimum 2 types de substrats différents ont été
inventoriés).
145
Méthodologie en Laboratoire
Au laboratoire, les échantillons sont rincés sur
un tamis de maille de 500 µm de diamètre afin
d’éliminer au maximum le substrat fin restant
et les éléments grossiers (graviers, plantes,
feuilles,….). Les individus ont été fixés à l’aide
d’une solution hydro-alcoolique à 70% avant
identification. Chacun des individus a été
identifiés à la loupe binoculaire jusqu’au genre
et jusqu’à l’espèce quand il était possible de le
faire.
Le tableau 1 présente la polluo-sensibilité de
certain taxon (du plus sensible 9, au moins
sensible 1). Ce critère permet de donner une
idée de la qualité de l’eau. Ce tableau est basé
sur la Norme AFNOR T90-350.
À
noter
que ce dernier critère est
normalement utilisé pour les milieux lothiques
et n’est donné qu’à titre indicatif, il n’est pas
une finalité en soit.
Niveau de Polluo-sensibilité
Taxons
9
Chloroperlidae
Perlidae
Perlodidae
Taeniopterygidae
8
7
6
5
4
Capniidae
Brachycentridae
Odontocéridae
Philopotamidae
Leuctridae
Glossosomatidae
Beraeidae
Goeridae
Leptophlébiidae
Nemouridae
Lepidostomatidae
Sericostomatidae
Ephemeridae
Hydroptilidae
Heptageniidae
Polymitarcidae
Potamanthidae
Leptoceridae
Polycentropodidae
Psychomyidae
Rhyacophilidae
Limnephilidae
Ephemerellidae
Hydropsychidae
Aphelocheiridae
Baetidae
Caenidae
Elmidae
Gammaridae
Mollusques
3
2
Tableau 1 : Tableau des taxons
polluo-sensibles
RESULTATS
OBTENUS
Chironomidae
Asellidae
Achètes
Oligochètes
1
Au global, le travail a permis d’identifier 7542 individus. Les identifications ont permis
de mettre en évidence (selon le niveau d’identification possible) 59 familles, 13 sousfamilles, 83 genres et l’identification formelle de 31 espèces.
Le calcule des IBGN a permit d’attribuer une note sur 20 à chaque secteurs et de leur
attribué un niveau de qualité. Sur 13 secteurs, 4 sont de bonne qualité, 6 de qualité
moyenne et 3 de mauvaise qualité.
Secteurs
Notes /20
Qualité Biologique
Mois de prospection
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
9
6
9
7
6
9
14
9
14
15
9
14
9
Moyenne
Juillet
Septembre
Aout
Septembre
Septembre
Septembre
Juillet
Juillet
Juillet
Juillet
Aout
Juillet
Aout
Mauvaise
Moyenne
Mauvaise
Mauvaise
Moyenne
Bonne
Moyenne
Bonne
Bonne
Moyenne
Bonne
Moyenne
146
APPRECIATION
DES METHODES
Le recul sur l’utilisation de cette méthode (alignée sur des protocoles standardisés) est
trop faible pour en apporter une critique objective.
En revanche le temps disponible pour ce travail, n’a permis de réaliser qu’un
prélèvement par secteur (1 prélèvement =une station avec 8 échantillons). Bien que les
zones d’échantillon aient été choisies de manière à représenter au mieux le secteur de
référence, le résultat ne représente que la qualité d’un endroit donné sur le secteur.
Idéalement, la réalisation de plusieurs prélèvements à différents endroit du secteur
permettrait d’avoir une idée plus fine de la qualité du secteur.
L’inconvénient reste la difficulté de mise en œuvre (temps et matériel). Et une cible très
orientée sur les éléments hydrauliques.
L’intérêt pour l’évaluation de la qualité écologique des prairies humides est jugé
MOYEN
Les macro-invertébrés benthiques restent de très bons indicateurs de la qualité du
milieu aquatique. L’inventaire est intéressant pour évaluer la qualité du milieu agricole
(fertilisation, pesticide). Ils restent également de bons indicateurs pour évaluer la
qualité d’une intervention sur des éléments hydrauliques (mise en défens de mares,
curages, restauration de berges, …)
REFERENCE
AU(X)
RAPPORT(S)
BLONDEL B., BORS V., DUFOUR Y., 2014. – Evolution des données agro-écologiques de
13 secteurs de référence de la Plaine Maritime Picarde (1994-2014). Syndicat Mixte Baie
de Somme - Grand Littoral Picard, XXp.
147
2.7. Les fiches de synthèse « AUTRES »
148
PROGRAMME INTERREG IVA WOW : value of WOrking Wetlands
FICHE DE SYNTHESE – WP 3.2
CARACTERISATION DES EXPLOTATIONS ET DES PRATIQUES AGRICOLES SUR LES MARAIS DE VILAINE.
MAITRE
D’OUVRAGE
PRESTATAIRE
FINANCEMENT
INSTITUTION D’AMENAGEMENT DE LA VILAINE
IAV et ONEMA 44
Temps de travail IAV et ONEMA 44
OBJET D’ETUDE
POISSONS : Suivi de la reproduction du brochet sur les prairies inondables
OBJECTIFS
Confirmer la reproduction du brochet
Evaluer la production d’alevin de brochet
METHODES
UTILISEES
Sur les marais de l’Isac, deux méthodes de suivi de la reproduction du Brochet sont mises en
place :
-
Pêche à la Bosselle sur des exutoires de fossés : durant la période du 15 avril au 15 mai
2014, des bosselles (piège passif du poisson) sont placés sur 4 exutoires de fossés afin
de suivre la dévalaison des brochetons. Le relevé des engins de pêche se fait tous les 2
jours par des pêcheurs autorisés. Les brochetons sont comptabilisés et mesurés ; les
autres espèces sont uniquement comptées.
-
Pêche électrique sur un panel de fossés en eau : le 25 avril 2014, une pêche électrique
au « Martin pêcheur » est réalisée sur une ensemble de fossés en eau. Les brochetons
attrapés sont comptés et mesurés. Le temps de pêche est mesuré afin de mesurer la
densité selon l’effort de pêche. Les autres espèces sont comptabilisées également.
149
RESULTATS
OBTENUS
Pêche à la bosselle
La pêche à la bosselle montre qu’il y a eu effectivement une reproduction des brochets et
que des brochetons ont survécu. On constate qu’une bosselle est bien plus pêchante que les
autres avec 44 brochetons, soit 90% des prises. Le pic de dévalaison des brochetons à eu
lieu autour du 30 avril 2014, avec plus de 75% des effectifs capturé ce jour.
Pêche électrique
Sur les 9 secteurs de pêche électriques, un total de 37 brochetons a été capturé. Certains
secteurs semblent plus propices aux brochetons car en lien avec le réseau primaire de
fossés. Si l’on rapporte les catpure à l’effort de pêche (temps de pêche), on constate que 2
secteurs sortent du lot (B1/B2 et D3/D4), avec une densité de 0,5 à 0,6. En comparant avec
une frayère gérée par la fédération de pêche (station TRESS_01), on se rend compte que les
secteurs les plus productifs sont à un niveau acceptable en termes de production de
brocheton, ce qui signifie que la gestion écologique de cette unité de marais est
satisfaisante pour l’année 2014.
150
APPRECIATION
DES METHODES
REFERENCE
AU(X)
RAPPORT(S)
La méthode de pêche avec bosselle ne semble pas la plus intéressante si l’on rapporte
l’effort consentis (nombre de jours de relevé) aux résultats obtenus. Cela est du à
l’impossibilité de pêcher la totalité du flux d’eau sortant.
La pêche électrique apparait plus intéressante, avec un effort concentré sur une journée et
une méthodologie standardisée permettant des comparaisons intra et inter-sites.
Fiches de résultats des pêches par station – En cours de finalisation
Contacter Benjamin Bottner ([email protected]) pour plus d’informations.
151
PROGRAMME INTERREG IVA WOW : value of WOrking Wetlands
FICHE DE SYNTHESE – WP 3.2
INVENTAIRE DES AMPHIBIENS SUR 13 SECTEURS REFERENCES DE LA PLAINE MARITIME PICARDE
MAITRE
D’OUVRAGE
PRESTATAIRE
FINANCEMENT
SYNDICAT MIXTE BAIE DE SOMME - GRAND LITTORAL PICARD
SYNDICAT MIXTE BAIE DE SOMME - GRAND LITTORAL PICARD
EUROPE 50%
AEAP 30% SMBS-GLP 20%
OBJET D’ETUDE
AMPHIBIENS
OBJECTIFS
Inventorier et évaluer l’état actuel des populations d’amphibiens sur chacun des 13 secteurs
de référence de la Plaine Maritime Picarde.
METHODES
UTILISEES
- Un passage nocturne par secteur, réalisé essentiellement entre 20h et 2h du matin, dans
des conditions météorologiques favorables (soirées douces et humides, idéalement avec
une température supérieure à 10°C en début de soirée et absence de vent). La période de
prospection s’étale de la mi-mars à la mi-avril (variable d’une année à l’autre).
- Utilisation de lampes torches pour repérer et identifier les individus, capture temporaire
des individus à l’épuisette pour confirmer l’identification de certaines espèces de tritons
notamment.
- L’écoute des chants pour l’identification des anoures a été effectuée dans chaque secteur
avant d’effectuer l’identification à vue des individus.
- Les pontes, les traces de pontes et les larves ont aussi été identifiées.
- Les résultats des inventaires sont cartographiés sur logiciel SIG (acquisition des données
sur carte papier ou sur GPS durant les prospections).
- Lorsque cela est possible, une estimation des effectifs est donnée pour chaque espèce.
RESULTATS
OBTENUS
10 espèces d’amphibiens ont été observées sur l’ensemble des 13 secteurs. Les trois
espèces les plus abondantes sont le triton ponctué (Lissotriton vulgaris), le crapaud commun
(Bufo bufo), et la grenouille verte (Pelophylax sp.). Chacun des inventaires réalisés a été
cartographié sur logiciel SIG. (Exemple Figure 1).
Les espèces trouvées sur les 13 secteurs de référence sont les suivantes :
-Urodèles :
 Triton alpestre (Ichtyosaura alpestris)
 Triton crêté (Triturus cristatus)
 Triton ponctué (Lissotriton vulgaris)
-Anoures :
 Crapaud commun (Bufo bufo)
 Crapaud calamite (Bufo calamita)
 Rainette verte (Hyla arborea)
 Grenouille verte (Pelophylax sp.)
 Grenouille rousse (Rana temporaria)
 Grenouille agile (Rana dalmatina)
 Pélodyte ponctué (Pelodytes punctatus)
152
Figure 4 : Exemple de carte réalisée pour les inventaires amphibien :
Secteur n°2 Nampons, Fresne, Le marais de Colline
APPRECIATION
DES METHODES
Cette méthode est utilisée pour la 3ème année consécutive (initiation dans le cadre du suivi
du réseau de mares des sites Natura 2000 de la PMP). Elle semble être bien adaptée pour
établir l’état des populations de petits secteurs, ou de marais plus importants dans la
mesure où l’ensemble des pièces d’eau (et fossés) est prospecté. L’utilisation des torches
pour éclairer le fond des mares ou des fossés est indispensable.
Globalement la pression de prospection est bonne à très bonne, et très similaire sur
l’ensemble des sites. Par contre, les conditions météos peuvent induire quelques biais quant
aux résultats d’un site à un autre. En effet la saison favorable étant courte et chargé (autres
projets et autres missions), même lorsque les conditions ne sont pas très favorables
(souvent température un peu basse) des prospections ont été faites.
Idéalement, il faudrait prévoir 2 passages par secteur pour affiner les inventaires. La
variation interannuelle nécessite un suivi à long terme avec un inventaire chaque année,
pour renforcer l’intérêt de l’indicateur.
De manière générale, les estimations de population qui sont faites à l’issue de ces
inventaires sont toujours sous-estimées.
L’intérêt pour l’évaluation de la qualité écologique des prairies humides est jugé MOYEN.
La diversité spécifique des populations d’amphibiens semble un être un bon indicateur pour
évaluer la qualité biologique des zones humides (diversité d’habitats, fonctionnalité, qualité
de l’eau) notamment des annexes hydrauliques présentes dans les prairies. L’indicateur
peut-également se révéler utile pour évaluer la qualité d’une intervention (restauration de
mares, curage de fossés, mis en défens de points d’abreuvement…).
REFERENCE
AU(X)
RAPPORT(S)
BLONDEL B., BORS V., DUFOUR Y., 2014. – Evolution des données agro-écologiques de 13
secteurs de référence de la Plaine Maritime Picarde (1994-2014). Syndicat Mixte Baie de
Somme - Grand Littoral Picard, XXp.
153
PROGRAMME INTERREG IVA WOW : value of WOrking Wetlands
FICHE DE SYNTHESE – WP 3.2
LANDSCAPE SCALE BAT SURVEY IN THE BRUE VALLEY
MAITRE
D’OUVRAGE
PRESTATAIRE
Somerset Bat Group
Somerset Bat Group
For the organisation of the survey)
Europe 50%
RSPB-FWAG SW-SWT 50%
FINANCEMENT
OBJET D’ETUDEOBJECTIFS
-
METHODES
UTILISEES
For the transects and the report
Somerset Bat Group 100%
BATS : assessment of the distribution of bats over a landscape in one night
To gain an initial assessment of distribution of bats over the Brue valley flood plain, by using
flight records.
To give non-expert local people a chance to help do something positive and different for
their local wildlife.
The first of six surveys, to be repeated on consecutive years, to show possible changes from
year to year and obtain more information on bats.
This is a landscape survey collecting comparable data across part of the Somerset Levels in
Somerset, England.
17 predetermined routes (see map) were walked simultaneously (on one evening)
comprising a series of 6 walking sections and 6 stationary points. Each team of volunteers
listened to bats using heterodyne, time expansion or frequency division bat detectors and
listed what they heard in each section.
At the same time one person in each group undertook a continuous recording on a wave
recorder using a frequency division Batbox Duet Bat Detector. The recordings were assigned
to separate tracks for each section and then analysed to count the number of bat passes in
each section and, so far as possible, assign those passes to species.
Each walk consisted of six stops of 5 minutes and six walked sections lasting an average of
about 10 minutes. The stops were chosen strategically where there were potentially
significant landscape features and the walks were mainly along established footpaths for the
comfort and safety of the volunteers. All landowners along each transect were asked for
permission to access their land, and risk assessments were carried out before hand.
Sixty volunteers took part in the survey. Before starting the surveys, the volunteers met for
a brief health and safety talk and then travelled to the beginning of each transect, ready to
start shortly before sunset. Each group comprised four to six individuals with a mixture of
bat experience from beginner to very experienced. The surveys took 1.5 hours. One
volunteer per group then returned to a central point to hand-in the recordings and survey
forms.
Each transect’s recordings were analysed using BatSound software with BatScan software
used to confirm some less obvious species identifications. The number of bat passes made
by each species or group was counted to provide a measure of bat activity along each walk
section and stop section.
The report was written by two volunteer members of the Somerset Bat Group.
154
RESULTATS
OBTENUS
Example map for Common Pipistrelle
Example of results from the transect 2 Burtle
155
Some highlights from the findings
-
APPRECIATION
DES METHODES
Fewer large bats found than expected (see below under assessment of methods)
Soprano pipistrelle (Pipistrellus pygmaeus) was recorded more often (51.2% of passes)
than Common Pipistrelle (Pipistrellus pipistrellus) (26.6% of passes)
Greater and lesser horseshoe bats (Rhinolophus ferrumequinum and R. hipposideros)
were found to fly quite far to feed, even though habitat near their known roost was
suitable for them – maybe some were males forced out by lactating females?
The results only show presence of bats identified from the recordings and can not indicate
the absence of a particular species as the survey does not cover the entirety of each square
kilometre, and, consequently, there is the possibility that species may have been missed.
Larger bats may have been under-recorded if they arrived to feed after the surveying was
finished – there are limited places for them to roost on the Somerset Levels and they may
have had to travel quite far to feed there.
Myosotis species were not differentiated in this survey – most were likely to be Daubenton’s
bat (Myosotis daubentonii).
The survey was carried out on just one evening in one year
REFERENCE
AU(X)
RAPPORT(S)
WELLS E., SHELLSWELL C., 2013. – Brue Valley 2013 Big Bat Survey. Somerset Bat Group.
156