La «flamandisation» de l`Université de Gand

Transcription

La «flamandisation» de l`Université de Gand
Eâitiôïï dè ToulêMê
Organe de Défense Sociale et Religieuse
Mttc
MARDI 9 JANVIER 1923 - 82° Année - N° 10.911
DIRECTION : 25, Rue Roquelaîne, TOULOUSE
Téléphone s 2-12 — Chèque Postal t C. N° 4.936
La «flamandisation»
de l'Université de Gand
Pure question nationale belge, est-on
tenté d'écrire ; ne nous immisçons pas
daine les affaires intérieures du fier et vaillant peuple d'au-delà de l'Yser. Nous ai*jnons d'un égal amour, instinctif et raisonné à la fois, les Belges de Wallonie et
les Belges de Flandre. La dette de reconnaissance que nous avons, nous, peuple de
France, à payer à la Belgique est unique
et non fragmentaire.
Eh bien ! non ; cet esprit de détachement, il ne convient plus qu'un Français
le conserve, du moment qu'il a pris cons«ience de la position du mouvement flamand à l'égard de la France et de ses ennemis. Déjà les insolents cris de triomphe
*que le vote de la loi de flamandisation à la
Chambre belge ont fait pousser aux Allemands nous avaient avertis. La flamandisation de l'Université gantoise entraîne le
refoulement de la culture française et son
extinction graduelle dans une bonae moitié
de la Belgique.
Qu'est-ce donc que ce mouvement flamand ? Quelles en sont les idées maîtresses ? Pour le savoir, il n'est que d'écouter
le plaidoyer des flamingants. Nous en puiserons les éléments dans le livre substan
tiel que M. Henri Heyman, président de
la Confédération des Unions professionnelles chrétiennes de Belgique, et flamingant de la première heure, a écrit pendant
le séjour qu'il a fait à Rennes en 1916, sous
l'uniforme de sous-officier de l'armée du
roi Albert : la Belgique sociale.
Les Flamands sont de race germanique
Or, comme toute autre race, la race flamande a son tempérament spécial, son
génie particulier, « son être propre », an un
mot, et, de plue, la langue qu'elle parle,
nul autre ne la parle. Cette langue est née
d'un dialecte de la Flandre maritime, des
Pays-bas belges. Qu'on l'appelle flamande,
néerlandaise ou hollandaise, c'est toujours
la même langue littéraire.
Au
Jour
le Jour
LE DOYEN D'AGE DU SÉNAT
M. Louis Andrieux, qui soutient depuis près
d'un demi-siècle, par les salons et les assemblées, sa réputation d'homme d'esprit avec
une verdeur que le poids des années n'a pu
encore affaiblir, a soigneusement préparé
son discours.
— Je montrerai, nous a-t-il dit récemment,
*îue, pour être octogénaire, je n'en ai pas
moins le raisonnement très vif. Je parlerai
de la révision de la Constitution, pour laquelle j'ai jadis rompu des lances ; du scrutin d'arrondissement, qui a toujours mes préférences. Je leur dirai un petit mot de mon
vieil ami Clemenceau. Je parlerai aussi du
eunrage des femmes, dont je demeure un partisan déterminé...
y aurait,
aujourd'hui mardi, dans le
^? com"s du doyen d'âge, outre les sages consens d'usage, quelques petits coups de bou*°ir. Attendons 1
LIGUE MARITIME
ET COLONIALE FRANÇAISE
M- le ministre des Colonies avait institué
•we commission chargée d'étudier l'organisa"pn de l'industrie cynégétique dans nos possessions d'outre-mer. Le résumé de ces travaux vient de paraître sous le titre de « l'Organisation des Colonies Françaises au point
«e vue cynégétique », et la signature de M.
jwaurice Kondet-Saint, directeur de la Ligue
maritime et Coloniale Française, 30, bouleiVdra des Capucines, Paris.
EN VUE DES OPÉRATIONS ÉVENTUELLES DANS Lâ WM
APRÈS LA TEMPÊTE
La tempête qui vient de sévir fut d'une violence inouïe. Partout on signale des naufra
ges. Un
. de nos correspondants nous a trans mis cette photo d'un trois-mâts qui coula sans
qu'on pût lui porter secours, à quelques centaines de mètres de la côte,
HOTE-EXPRESS
L'HÉRITAGE DE S. E. LE BIEN-VÊTU
tof art*tr e des élégances britanniques au
«emps d Edouard VII, le marquis de Soveral,
Ile,.11
Paris, on le sait, le 5 octobre dercelvil qu ' on appelait à Londres His Exthe Well-dressed (S. ExC. le Bienlé Sué, en plus de cinquante Hvre3,
tout,;
uie sa garde-robe à son valet de chambre,
te î
iegs comporte, paraît-il, un nombre pa-
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a
Le flamingantisme — vous le voyez — est
un autre nom du Pangermanisme. Si le
Teuton caresse la petite Belgique, c'est
comme le loup du conte le faisait pour le
Chaperon Rouge, qu'il s'apprête à la dé
vorer.
Des siècles de culture française ont fa
çonné la Belgique à l'image de la France
La Belgique est une petite France. Aussi
nous sommes de coeur avec les Belges patriotes qui adjurent les législateurs du Sé
nat de défaire ce que, dans un moment
d'exaltation, la Chambre des Représentants
a fait. Leur victoire finale sera la nôtre
Et s'ils sont défaits, nous nous attristerons
avec eux.
E. LE BRETON.
radoxal de chapeaux de toutes formes et de
tous poils, et un véritable océan de souliers.
— Je suis très reconnaissant au marquis de
m'avoir légué ses chapeaux, dit M. Heath,
mais pour ce qui est des souliers, j'en suis
désolé : ils sont tous trop courts I
Et, en effet, le dernier des Brummel passait
pour chausser de bottines impeccables le pied
le plus petit du monde.
Qu'est-ce que M. Heath va bien pouvoir
faire de tant de chaussures qu'il ne peut
chausser t
La Line.,, ei Russie (?)
Londres, 8 janvier.
Un message de Moscou annonce que les ouvriers de cette ville ont publié un manifeste
demandant au Congrès russe des Soviets de
contraindre le gouvernement et le parti communiste à rétablir ia liberté de parole, la liberté de la presse et de mettre fin à l'état arbitraire.
A la suite de la publication de cette affiche,
la Tcheka a fait opérer des arrestations en
masse parmi les ouvriers de la capitale soviétique.
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Manpemeats ils l'AMani
LES ANGLAIS CHASSES DE M0SS0UL
Incursion grecque dans la Zone neutre
l'on n'a plus à s'étonner que dans une
supplique au roi Albert, parangon de la
nationalité belge, la Ligue antigermanique
de Bruxelles se soit élevée contre la « germanisation » (le mot y est) de l'Université
de Gand.
J
France et Colonies 12 fr. 24 fir. 45 fr.
Etranger
16 fr. 30 fr. 60 fr.
Min les Délégués alleniis par la c. D. I
Seulement, il y a l'autre argument, l'argument de fait, que le sens des réalités
nous presse de dégager au plus tôt. Les
langues sont le véhicule des civilisations.
La langue française est en Belgique l'instrument de la culture française et son
« mainteneur ». La langue flamande
idiome germanique — sera, par contre, elle
l'est déjà, le véhicule de la pensée germanique.
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Ainsi présenté, le flamingantisme n'a pas
trop vilaine figure. Ses traits sont même
assez séduisants. Nous sommes les premiers à reconnaître que les petites langues, comme les petites nations, ont leurs
droits.
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PRIX DES ABOIIEIFITS
Des Mages Se l'Orient
En somme, le roouvememt flamand tend,
dans son action pratique, au relèvement
économique, intellectuel et moral du peuple flamand par le seul moyen possible : la
langue maternelle. Le peuple flamand ne
se développera jusqu'au plein épanouissemant de ses forces naturelles et de ses
facultés créatrices qu'à la condition qu'on
assure à ses enfants un enseignement
solide, dans sa langue maternelle, depuis
l'école primaire jusqu'à l'Université, car
un peuple ne respire librement que dans sa
propre langue.
Telle est l'argumentation des Flamingants. Telles sont les raisons, — celles-là
d'ordre historique, celles-ci d'ordre pratique, — que la majorité parlementaire a
prises pour appui quand elle a décidé de
chasser la langue française de l'Université
de Gand et d'imposer le bilinguisme aux
Wallons.
-
3 mois 6 mois
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L'Allemagne a toujours tenté d'user de
la flamandisation comme d'un instrument
propre à servir ses vues. Les Allemands
avaient créé en Belgique, en plein drame
de la guerre, le mouvement « aktiviste »,
pour prolonger sur le terrain intellectuel
l'œuvre de leurs « Berthas ».
Les Flamands patriotes ont réprouvé
Trois siècles avant la Hollande, la Flan- l'aktivisme, mais le parti existe encore, ré
Bre possédait une littérature, comme elle fugié en Hollande et réorganisé en Aile
possédait une école de peinture et une magne, et la grande pensée de la politique
école musicale de tout premier ordre. Le allemande demeure l'autonomie de la
grand
ft"
<* lait l'admiration du Flandre (Diviser pour régner).
inonde entier. Le peuple flamand, lui, a
On se rend compte, au delà du Rhin, que
vécu sa propre vie, une partie de son his la flamandisation entraînera fatalement la
toire. Il a un passé social magnifique, que proscription de la culture française dans
les grandes nations d'aujourd'hui jalou
l'enseignement public des Flandres et, en
sent à bon droit, et riche d'enseignements, brisant un lien précieux entre la Flandre
Malheureusement, — l'adverbe est de M. et la Wallonie, mettra en péril l'unité de
Heyman, — l'influence étrangère est venue la Patrie belge. « Si les Flamands triomet avec elle une langue étrangère : le fran- phaient », disait, il y a quelque douze ans
çais.. Cette langue étrangère apportait un le grand poète Verhaeren, né Flamand
esprit de race tout différent. Elle a réussi « c'en serait fini de la prospérité du peuà pénétrer un peu la nature flamande et ple belge ».
même à effacer quelques traits de sa beauté
On ne peut bien servir la patrie en ser
©t de son caractère. Elle a été impuissante vant la discorde et la haine. Inconsciemà refléter les émotions profondes de l'âme ment, ou imprudemment, comme on vou
flamande.
dra, les Flamingants desservent la leur et
Avec le tempe, la nature flamande a
réagi. Sa réaction fut d'autant plus énergique qu'une « force supérieure » préten
dait l'opprimer. Cette poussée de la nature
flamande pour conserver, coûte que coûte
son existence, son esprit, son génie, voilà
le fait fondamental du « mouvement flamand ».
Le mouvement flamand est donc plus
qu'une doctrine, c'est un acte naturel, un
besoin instinctif de l'être. Il est profondé
ment natioaal. Il a un aspect civilisateur
6auver l'existence du peuple flamand. Il a
aussi un aspect social : sauver l'existence
économique de ce même peuple.
En pays flamand, en effet, l'aristocratie
ït'a pu aller au peuple, elle n'a pu remplir
le devoir national et social dévolu à qui
possède l'éducation et l'instruction, parce
que, ignorant sa propre langue, elle s'est
trouvée être en dehors et au-dessus de
son peuple. Les succès du socialisme en
Belgique viennent de là et non d'ailleurs,
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lie ftfeli Catalane
Barcelone, 8 janvier.
Hier, s'est déroulée la célèbre fête annuelle
de l'hommage à la langue catalane, qui consiste en une séance littéraire à l'hôtel de ville
avec le concours des délégués de Valence et
de Majorque, et qui est suivie de réjouissances populaires.
A la sortie d'une de ces réunions, la police
voulut empêcher les manifestants de déployer
les drapeaux catalans ; un groupe ayant résisté, une bagarre se produisit ; des coups
de revolver furent échangés ; un gendarme a
été blessé.
VIII
CRITIQUES ET DEMANDES
Nous avons reçu la lettre suivante :
Monsieur,
Permettez-moi d'abord de vous faire remar.
quer la diminution croissante des parents qui
jugent inutile de préparer leurs filles à gagner leur vie si elles ne se marient pas.
Qui ne s'aperçoit, en effet, des difficultés
chaque jour plus grandes de l'existence, surtout pour lej familles nombreuses ? Quels
traitements ou quels capitaux ne faut-il pas
pour, après avoir élevé cinq, six, huit enfants', doter ses filles ou leur laisser des ressources suffisantes pour vivre dignement sans
exercer de profession ?
Je vois aussi bien infime le nombre de ceux
qui ne déplorent pas de voir la femme jetée
dans la mêlée de la lutte pour la vie et en
douze ans d'enseignement je ne me souviens
pas d'avoir vu « une > jeune fille caresser
les rêves d'indépendance que vous prêtez à
nos bachelières ou étudiantes.
Il est inutile de répéter ce que disait si
justement une de vos correspondantes licenciées, de l'ardent désir formé par ses compagnes de fonder un foyer où elles seraient —
avec plus de culture seulement — ce que furent nos mères et nos grand'mères : les gardiennes de la vie familiale. Ils sont nombreux déjà les jeunes ménages où je vois nos
diplômées de l'Université remplir avec le
même charme que nos aïeules leur tâche
d'épouses et de mères.
Je conviendrai qu'il y a des écervelées parmi nos ijach^liè-res, mais croyez-vous qu'il
n'y en ait pas beaucoup plus et de plus dangereuses, parce que vaines et oisives, parmi
les petites mondaines gaspilleuses de leur
temps en des conversations et des soins dont
les plus innocents sont puérils î
Ne croyez pas que les heures refusées au
travail soient consacrées aux humbles besognes domestiques ; tandis que je sais beaucoup de jeunes latinistes ou mathématiciennes capables de faire fonction de cuisinière
aussi bien que de confectionner robes et chapeaux charmants I
Je ne fais qu'une restriction : j'envisage
toujours le cas où l'éducation morale et chrétienne a marché de pair avec la formation
intellectuelle.
Mais passons à la question des carrières féminines dont vous entreprenez, aujourd'hui,
la critique.
Je vous objecterai d'abord que peu de jeunes filles rêvent de carrières libérales. La
plupart des étudiantes en Droit envisagent —
sans enthousiasme — la possibilité d'entrer
dans des bureaux d'administrations diverses.
Les jeunes filles obligées de songer à gagner leur vie sont, en général, désireuses de
trouver une carrière où puissent s'épanouir
leurs qualités féminines.
Ne trouveriez-vous pas plus utile de leur signaler celles qu'elles ignorent, au lieu de reprendre les critiques bien connues, souvent
justes, du reste, sur la confusion des domaines de l'homme et de la femme ?
Vous feriez œuvre louabie. Monsieur, en
parlant des débouchés offerts à l'activité féminine dans l'agriculture (enseignement, petit élevage, horticulture, laiterie), dans l'enseignement ménager, les crèches, le dessin,
la reliure d'art, etc..
Je ne parle pas de l'enseignement où la
femme trouve un si excellent emploi de ses
qualités de cœur et d'esprit, mais où elle
essuie aussi, hélas ! aujourd'hui, tant de déboires dans le domaine pratique, du fait de
l'insuffisante organisation de l'enseignement
secondaire libre et de l'opposition des Sévriennes dans l'Etat.
Enfin, si vous êtes vraiment désireux de
conjurer la crise du mariage, rappelez donc
aux jeunes gens qu'ils sont ici les grands
coupables et responsables.
Le jour où ils auront le courage de fonder
un foyer au prix de leurs efforts, et sans
escompter la dot que tant de jeunes filles ne
peuvent plus leur apporter, on verra diminuer le nombre des candidates à toutes les
fonctions jusqu'ici réservées aux hommes.
Le jour où les jeunes gens demanderont à
leurs fiancées non plus la fortune, mais les
qualités morales dont la femme française a
fait preuve au cours de notre glorieux passé
— et n'excepte pas celui d'hier —- ce jour-là
on verra se repeupler nos campagnes, se développer nos colonies, parce qu'il y aura des
ménages chrétiens fondés sur l'amour et non
sur la convenance de deux situations, en vue
des fins fixées par Dieu même à l'union de
l'homme et de la femme, et non en vue de
satisfactions égoïstes, basses ou vaines.
Travailler à faire luire ce jour, ce serait
travailler à rendre à notre pays sa place privilégiée dans le monde. Ne voudriez-vous pas,
Monsieur, contribuer à cette noble tâche ?
Hecevez, Monsieur, l'expression de ma con.
sidération distinguée. — Un Processeur libre.
Cette très intéressante lettre contient
toute une série d'aperçus, auxquels nous
essaierons, avec le temps, de répondre en
détail.
1° Notre aimable correspondamte reconnaît qu'il est déplorable de voir la femme
jetée dans la mêlée sociale ; cependant,
elle ne croit pas que la science la détourne
du mariage. Tant mieux. Mais ses nouveaux titres la rendent-ils plus sympathique à l'autre sexe et la préparent-ils mieux
à son véritable rôle ? Voilà ce qu'il faudrait démontrer à tous.
2° Or me demande d'étudier les carrières qui offrent le plus d'avantages aux
jeunes filles. Nous y arriverons. Mais il
faut bien tout de même dire un mot de
celles qui sont courues le plus communément e' en montrer les dangers. Je n'écris
pas un traité Je consacre, de temps en
temps, une peti*e chronique à ces problèmes : je suis bien obligé de sérier les réponses !
3° Enfin, reste la terrible question de la
dot. Celle-ci est grave. Nous ne pourrons
l'aborder qu'en terminant. Il faudra donc
à nos lecteurs... et à nos lectrices beaucoup
de patience.
Armand PRAVIEL.
La dernière charrette
du Parti communiste
L'épuration du parti communiste continue
sans cesse et continuera tant qu'il restera un
adhérent . Ces exclusions frappent les communistes de la première heure, qui sont impitoyablement chassés sans avoir la possibilité
de faire appel.
Le juif Paul Lévi, dit Paul-Louis, le caricaturiste Gassier, Bernard Lecache ont été, suivant l'expression de Léon Daudet, « vidés » de
J'Humanité avec pertes et fracas. LudovicOscar Frossard, qui savait qu'un aussi triste
sort lui était réservé, a préféré prendre les
devants et donner sa démission.
Parmi les derniers exclus il en est qui
sont fort peu intéressants. M. Jacques M. Jacques Tible les dépeint ainsi dans la Production Française :
« Voici le millionnaire Ernest Lafont qui
doit sa fortune à l'exploitation éhontée des
ouvrières de la confection ; le juif multimillionnaire Henry Torrès; voici cette vieille
saloperie de Victor Méric ; et Jules Blanc, un
des pèlerins de Kienlhal, une des perles du
défaitisme . et j'en passe, et des meilleurs.
« Communistes ? tous ces m'as-tu-vu, attablés à tous les râteliers. Intransigeants dans
le P. C, ils usaient du coup de piston sensible
aux puissants du jour dojit les gratifiait la
Franc-Maçonnerie ou sa filiale La Ligue des
Droits de l'Homme.
c Le seul compartiment dans lequel il me
paraît possible de les caser tous, c'est celui
de l'arrivisme sous la forme la plus basse, la
plus abjecte.
« Avec le maximum de cynisme et d'impudeur, ces erzats du communisme, ces déchets
sociaux synthétisent admirablement cette fin
du régime républicain « avancé », cette pourriture de la politique parlementaire qui a conduit notre pays au bord du gouffre.
« Vous dites que les exécuteurs ne valent
pas mieux que les exclus, qu'ils sont même
plus dangereux dans la mesure où ils ont conservé un reste de foi en les idées qu'ils défendent ? Peut-être avez-vous raison. Tout de
même, j'aime mieux me battre avec un franc
adversaire qu'avec une de ces larves que je
citais il y a un instant, capables de toutes les
attitudes, comme ils sont capables d'adapter
tous les masques ! »
Cependant ces exclus, qui ne connaissent
d'autre occupation que la politique, veulent
fonder un nouveau parti qui s'intitulerait
« communiste indépendant ». Mais il n'a
pas de grandes chances de succès, car il
n'aura pas des subventions des tsars de Moscou.
Avec ce nouveau parti il y aura donc dm
partis socialistes :
V Le parti socialiste français d'Arthw Rozier ;
2' Le parti socialiste (S. F. I. O. ) de Léon
Blum et Paul Boncour ;
3° Le parti socialiste fédêratif de Verfeuil
i' Le parti communiste
indépendant de
Torrès et de Méric ;
5° Le parti des plats-valets de Moscou avec
Cachin et Dunois (S. F. I. C).
Ainsi divisés en cinq tronçons, les révolutionnaires ne présentent aucun danger pour
l'ordre social.,
Roland TAPIE.
Conseil de Cabinet
L'ORDRE DU JOUR DES CHAMBRES
Paris, 8 janvier.
Les ministres et sous-secrétaires d'Etat se
sont réunis, ce matin, au ministère des Affaires étrangères, sous la présidence de M. Poincaré.
Le Conseil a examiné l'organisation du travail des Chambres à leur rentrée, dont l'ordre
du jour est ainsi fixé :
Mardi, constitution du bureau de la Chambre et du Sénat ; mercredi, discussion au Sénat du projet concernant la Banque industrielle de Chine.
M. Poincaré compte faire, jeudi, à la Chambre et au Sénat, une courte déclaration concernant la situation extérieure. Le reste de la
séance a été consacré à l'expédition des affaires courantes.
L'Affaire Judet
Genève, 8 janvier.
M. Ernest Judet, qui habite toujours la villa
« Eucomia », à Gunten, a confirme à un de
nos confrères ce qu'il a toujours dit, à savoir
qu'il va tout d'abord consulter son avocat, M.
Léouzon 1»; Duc, qu'il se conformerait à ses
avis et qu'il se présentera devant les juges ie
31 janvier pour défendre sa politique, son
innocence et sa vie entière. Il a ajouté qu'il
ne savait pas quel jour il partira d'ici pour se
rendre en France.
-<-3>>-
Les Elections de Rueiî
Versailles, 8 janvier.
Voici la répartition exacte des voix obtenues
par les diverses listes en présence dans le
scrutin pour le remplacement des conseillers municipaux démissionnaires de Rueil.
Liste du comité républicain démocratique
(Bloc national), 833 voix.
Liste radicale-socialiste (Bloc des gauches),
présentée .par M. Paul Falot, maire démlssdonnaire. 7Û5 voix.
Liste socialiste (S. F. I. O.), 320 voix.
Liste communiste, 284 voix.
Marty a obtenu 510 voix.
11 y a ballottage.
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
H y avait quelqu'un qui ne s'attendait
pas à l'échec de la Conférence de Paris : !
c'était le ministre des affaires étrangères !
du cabinet britannique. Lord Curzon, re- I
venu à Lausanne le 2 janvier, après avoir
pris contact à Paris avec M. Bonar Law,
disait à M. Barrère sa confiance dans l'issue des entretiens. Tout s'arrangerait au
prix de quelques concessions. On ne romprait certainement pas...
Cette illusion a été partagée par d'autres Anglais, qui n'ont pas encore compris
ce que le projet de leur gouvernement avait
d'inacceptable ni comment il devait agir à
la façon d'un révulsif sur les pays alliés
du continent. Le plue grand étonnement
de l'Angleterre, c'est que la Belgique et
l'Italie n'aient pas reconnu plus que nous
les avantages d'un plan qui peut se résumer ainsi : pour rendre l'Allemagne capable de payer, il faut s'abstenir de lui demander non seulement des paiements, mais
des garanties de paiement
L'Angleterre n'a pas compris non plus
qu'en portant atteinte au traité de Versailles elle inquiétait tous les peuples qui
doivent leur existence, leur indépendance
et leurs frontières aux divers traités de
paix. Ce n'est plus seulement la France,
la Belgique, l'Italie qui se sont émues.
Ce sont les pays de la Petite Entente, d'autant plu3 attachés aux traités que la moitié d'entre eux n'ont pas d'autre acte de
naissance. Il s'est donc formé une sorte
d'état d'esprit continental, auquel l'Angleterre, pour des raisons très naturelles, ne
participe pais. C'est un phénomène d'insularité.
Dès lors, la situation se présente ainsi
le gouvernement britannique s'abstient
d'intervenir dans notre règlement de comptes avec l'Alleniagne. Il s'est engagé à nous
laisser conduire notre expérience à nos
risques et périls. Cette expérience, il ne
doit rien faire qui puisse la troubler. Quant
aux risques, ils ne sont pas graves. Peutêtre aurons-nous un peu plus de peine avec
l'Allemagne que nous n'en aurions eu il
y a quatre ans. Mais nous en aurons moins
maintenant que dans vingt-quatre ou quarante-huit mois. Notre supériorité est encore indiscutable et les Allemands ne l'ignorent pas.
Tandis que la France et l'Angleterre se
sont séparées sur la question d'Allemagne,
elles restent, jusqu'à nouvel ordre, unies
sur la question d'Orient. C'est peut-être
pourquoi lord Curzon, tout à sa négociation de Lausanne, voulait croire quand
même au succès de la Conféremce de Paris
Pour acouérir notre concours dans les négociations de paix avec la Turquie, la politique anglaise pouvait concevoir quelques
concessions à nous accorder au sujet des
réparations. Ce n'est pas ce qui a eu lieu
et il est probable que lord Curzon ne s'en
félicite pas.
La Conférence de Lausanne n'est pas
terminée. La paix de l'Orient n'est pas
rétablie. La France, qui doit surveiller le
Rhin, doit être particulièrement prudente
dans sa politique oriantale, et notre collaboration avec l'Angleterre en face de la
question turque, après la séparation de
jeudi, a besoin d'un ajustement délicat,
Au fond, est-^e que, sur le souvenir des
alliances, ce ne sont pas de nouveaux rap
ports entre les puissances qui sont en train
de s'organiser ? On n'est plus nécessairement tout, ami ou tout ennemi, et, selon les
circonstances, les combinaisons peuvent
varier.,
Jacques BAINVILLE.
... ENCORE UNE PROPOSITION
AMÉRICAINE ???
Londres, 8 janvier,
D'après des informations de Washington,
le gouvernement américain songerait à adresser, d'ici quelques jours, aux puissances al
liées, une note exposant les principes géné
raux qu'elles doivent prendre dans leur projet de reconstitution de l'Europe.
Ces principes seraient les suivants :
1° Fixation du paiement des réparations
dans un sens pratique ;
2° Paiement des réparations en espèces aux
Alliés à une date prochaine au moyen d'un
emprunt international ,à la condition que le
chiffre total soit réduit ;
3° Réduction des forces militaires de la
France.
En échange de ces conditions, les EtatsUnis ajourneraient une dizaine" d'années le
paiement du capital et des intérêts de la dette que leur doivent les pays d'Europe.
UNE NOTE DE L'AGENCE WOLFF
Paris, 8 janvier.
L'Agence Wolff vient de faire paraître une
note officieuse en réponse au mémoire publié
car le gouvernement français sur les livraisons insuffisantes de l'Allemagne en charbon
Dès qu'il a eu connaissance de cette note
M. Le Trocquer, ministre des travaux pu
hlics qui depuis trois ans suit cette question
a rédigé une longue note réfutant les argu
me-nts allemands.
Le ministre des travaux publics a remis
cette note, ce matin, au président du conseil,
au cours du conseil de cabinet.
M. Poincaré, après avoir pris connaissance
de ce document, le transmettra à M. Barthou
président de la Commission des réparations
qui doit entendre cet après-midi les délégués
allemands, qui développeront la thèse expo
sée dans la note Wolff.
LA SÉANCE DE LA C. D. Ft.
Paris, 8 janvier
M. Fischer, président de la kriegslasten
commission, accompagné de M. Meyer, secré
taire général, d'un interprète et de plusieurs
experts, est arrivé un peu après 15 heures à
l'hôtel Astoria, pour fournir à la Commission
des réparations les explications du gouverne
ment allemand sur le manquement de l'Allemagne dans les livraisons de charbon au cours
de l'année 1922.
Une foule assez considérable, maintenue
par un discret service d'ordre, stationnait à
l'entour de motel, avenue des Champs
Elysées et rue de Plialsbourg.
Afin d'éviter tout incident, les délégués ont
été introduits par urne porte de service donnant sur la rue Vernet, en sorte que leur
arrivée est passée complètement inaperçue du
public.
La séance <^ la Commission des réparations
qui se tient dans un des salons du rez-de-
chaussée, s'est ouverte sous la présidence de
M. Bartnou, aussitôt après l'arrivée des délégués et des experts, parmi lesquels se trouvent notamment MM. Luibsen, président du
Syndicat rhénan-westphalien ; Schverberg,
président du Syndicat des lignites ; Vallaishadt, du ministère de la reconstruction nationale.
Tous les délégués adjoints des nations
alliées représentées à la Commission sont
présents.
M. LL0YD GEORGE APPROUVE
M. BONAR LAW
Londres, 8 janvier.
M. Lloyd George qui se trouve actuellement
dans la vieille ville espagnole de Ronda, vient
de tôle-gvaphier en deux colonnes qu'il approuve l'attitude adoptée par M. Bonar Law.
Après avoir déclaré ironiquement que la troisième Conférence conduite par M. Poincaré
au sujet des Réparations s'est terminée comme les deux autres par un « fiasco », il félicite
M. Bonar Law d'avoir préféré un échec à l'acceptation d'une politique dont les résultats
seront, dit-il, sans doute désastreux. Mais lui
aussi, en terminant, sou*iaite que la brèche
qui vient d'être ouverte dans la coopération,
franco-iwitannique soit localisée.
UNE OPINION ANGLAISE SUR L'ENTENTE
CORDIALE
Londres, 8 janvier.
Le « Times » écrit que, quelque paradoxal
que ce soit, la rupture des pourparlers de
Paris a fortifié et non affaibli l'Entente cordiale. Il souligne l'importance pour la Grande-Bretagne de ne rien faire pouvant donner
corps à là séparation qui n'existe qu"e faiblement sur l'exécution des engagements de l'Allemagne. « Nous ne devons pas parler de retirer les troupes britanniques de Rhénanie ».
dit ce journal. Faisant ensuite allusion à la
divergence de vues entre la France et la
Grande-Bretagne sur la question des réparations, le « Times » estime que l'Allemagne ne
doit pas chérir la vaine illusion que la rupture de la Conférence de Paris a affaibli l'Entente ou qu'elle marque un refroidissement
des sentiments de bienveillance dont sont animés l'un envers l'autre les deux pays les plus
intéressés du Traité de Versailles. De grandes
régions françaises, poursuit le « Times », où
reposent les morts britanniques sont devenues, par la générosité du
Gouvernement
français, sol britannique à perpétuité. Les
croix qui recouvrent ces lieux
rappellent
journellement le souvenir d'une lutte commune contre un envahisseur impitoyable
et elle rend également le sol français sacré à
des milliers de britanniques 1 »
L'Occupation de la Rhur
LES TROUPES ALERTÉES
Paris, 8 janvier.
D'après les renseignements que nous avons
pu recueillir ,neuf divisions ont été alertées
comme devant prendre part aux opérations
dans la Ruhr.
Il est probable que ce chiffre se ramène à
sept, par l'utilisation de deux divisions des
troupes belges d'occupation.
Quelques corps d'armée du Nord-Est de la
France prendront part à ce mouvement d'une
manière indirecte, en remplaçant par
les
troupes les garnisons envoyées dans la Ruhr.
Le total des troupes françaises alertées ne
saurait de toute façon dépasser cinquante
mille hommes.
A LAUSANNE
LA QUESTION DES DÉTROITS
Une note des Soviets
Lausanne, 8 janvier
La question des Détroits n'ayant reçu, depuis le 20 décembre, aucune solution définitive et aucune communication officielle n'étant parvenue depuis lors à la délégation de
Russie, d'Ukraine et de Géorgie, la délégation
russe a cru de son devoir d'adresser, le 6 janvier, au secrétaire général, une demande d'information.
La délégation trouve étonnant qu'un projet
de convention sur les Détroits étant actuellement en voie d'élaboration, on ne lui ait pas
permis de prendre part à la rédaction de cette convention ; elle insiste sur la nécessité
d'un examen détaillé et en commun, point
par point, du projet.
LA RÉVOLTE A MOSSOUL
Paris, 8 janvier.
On mande de Comstantinop-le à la Chicago
Tribune que d'après des nouvelles turques
non confirmées, les insurgés arabes auraient
chassé les forces britanniques de Mossoul et
occupé le vilayet.
Cette nouvelle ajoute que les troupes anglaises sont retirées de Bagdad à Hisciya.
LES ANGLAIS
RESTENT A CONSTANTINOPLE
Lausanne. 8 janvier.
La délégation britannique à la conférence
de Lausanne dément catégoriquement la nou
velie d'après laquelle les troupes britanniques se tiendraient prêtes à évacuer Constantinople, dans le plus bref délai.
LES GRECS OCCUPENT KARACATCH
Constantinople, 8 janvier.
La M0 division grecque a occupé Karagatch,zone neutre de la Maritza.
Le colonel français commandant à Karagatch, a protesté au nom des Alliés. Le général grec a pris note de cette protestation,
mais a refusé de se retirer.
Les Dettes interalliées
LA CREANCE AMERICAINE
SUR L'ANGLETERRE
Londres, 8 janvier. .
Le correspordant du Morning Post à
Washington écrit que M. Stanley Baldwin,
chancelier de l'Echiquier britannique, proposera à la commission américaine de consolidation de la dette que l'intérêt sur la dette
britanni<rue envers les Etats-Unis soit considérablement réduit et que la période d'amortissement soit portée de 25 à une cinquantaine
d'année; . Le même correspondant ajoute que
la commission américaine de consolidation de
la dette ne tiendra pas compte de la loi à
ce sujet votée par le Congrès, mais qu'elle
soumettra à ce dernier le projet de règlement
qu'elle estimera équitable. Ce sera alors au
Congrès à approuver ou à rejeter ledit projet.
Enfin, le même correspondant déclare que M.
Baldwin n'a nullement l'intention de soulever de questions oo-latérales. telles que celle
des réparations ou d'une conférence économique, mais de s'en tenir exclusivement au règlement de la dette anglaise envers l'Aménque* -
MARDI 9 JANVIER 1923
L'Effort à faire
Si vous regardez une carte routière du
ouu-ouest de la France, de prime abord,
votre attention sera appelée par l'ensemble remarquable de voies de communication qui viennent se rejoindre au même
point.
( Venant de la mer Méditerranée ou de
1 Océan, descendant des montagnes du Centre ou des Pyrénées, routes, chemins de
1er, canaux et même depuis ces dernières
années, voies aériennes, tout ce que l'homme a pu inventer pour faciliter ses relations avec ses semblables, vient s'articuler
à l'endroit où la Garonne cesse de couler
vers le Nord pour s'infléchir vers le NordOuest.
Là, s'est bâtie la ville de Toulouse, dans
une situation exceptionnelle.
Placée sur la grande artère BordeauxMarseille, elle se trouve aussi sur celle de
Paris à Barcelone et à Valence, ainsi que
sur celle de Rome à la Corogne et à Lasbonne.
En communication par fer et par eau
avec l'Océan et la Méditerranée, elle a tout
l'univers à sa disposition pour son ravitaillement et pour son commerce. Elle enserre plus particulièrement l'Espagne et le
Maroc comme avec des bras immenses qui
sont les lignes de navigation partant de
Port-Vemdres, Cette et Bordeaux.
Grâce à sa position géographique merveilleuse, dès son origine, Toulouse était
appelée à jouer usn grand rôle dans l'histoire, et, en effet, pendant des siècles, elle
fut une capitale.
Née de par la puissance des voies de
pénétration romaine en Gaule et en Espagne, Toulouse survécut à l'empire romain.
Elle continua de se développer, parce
qu'elle était le centre commercial de cet
immanse pays compris entre le Rhône, la
Méditerranée, les Pyrénées, l'Océan et la
ligne de partage des eaux du Massif Central.
Elle en devint la reine intellectuelle.
Si Toulouse a conservé cette dernière
royauté, elle a, par contre, perdu son antique
importance
commerciale.
Ceintre
d'échange de produits agricoles contre des
objets manufacturés, elle s'est vue peu à
peu éclipsée par des villes plus favorisées.
Le pays où elle régnait ne se prêtait pas
à l'industrie. Peu ou pas de matières premières, pas de charbon ; la région du SudOuest s'est vue abandonnée par les grands
courants d'affaires et l'influetice de Toulouse et de sa région no s'est maintenue
que par la puissance de son Université.
Dans le courant du siècle dernier, en
effet, toute l'industrie française s'est groupée autour des centres miniers, autour des
ports maritimes ou fluviaux, partout où
la force motrice pouvait s'obtenir au minimum de frais, c'est-à-dire partout où la
bouille arrivait facilement
De nos jours, cependant, un grand fait
s'est produit qui peut, qui doit, rendre à
Toulouse son ancienne splendeur et lui redonner le rang qu'elle a perdu parmi les
cités commerçantes, non seulement de
France, mais d'Europe
La France, pour maintenir son industrie,
est obligée d'acheter à l'étranger des milliers de tonnes de charbon ; c'est utn tribut
de plusieurs milliards qu'elle paye chaque
année. Pour rendre cette charge moins
lourde, pour diminuer les quantités de
ccanbuetibles venues du dehors, on a équipé
nos cours d'eau pour leur faire produire
de l'électricité.
La région du SucVOuest, particulière
ment favorisée par la nature, vient de se
trouver dotée d'une puissance nouvelle,
qui représentera bientôt l'équivalent d'une
consommation annuelle de cinq millions de
tonnes de houille.
Cette force formidable ne peut rester
inutilisée.
Grâce aux grandes voies de communication dont nous parlions tout à l'heure, les
matières premières nécessaires à l'industrie peuvent venir se faire transformer
dans notre région. Il n'y a pas de motifs
pour qu'elles nous arrivent plus difficilement ou plus coûteusement que dans les
autres régions de la France,
C'est donc une ère nouvelle qui s'ouvre
pour notre région, si nous savane faire le
petit effort nécessaire. C'est la façon de
faire cet effort que nous noms proposons
d'étudier.
SUROET.
. -ami T .J^S».».
i
—
mu CIÏS M. ma
L'ANARCHISTE BOUVET
DEVANT LA COUR D'ASSISES
Paris, 8 janvier.
Gustave Bouvet, qui comparaissait aujourd'hui devant le jury de la Seine pour avoir
tiré sur le cortège présidentiel au retour de
la revue du 14 juillet, n'a pu préciser bien
facilement les mobiles de son acte, non plus
que la ligne générale de ses idées politiques.
L'accusé est un jeune homme assez long, assez maigre, aux membres osseux. Sous une
masse de cheveux ébouriffés, son visage, gratifié d'un grand nez, n'est pas antipathique.
Bouvet, dessinateur d'usine, âgé de 23 ans,
originaire d'Angers, deux fois condamné déjà
pour propagande anarchiste, était gérant
d'un journal libertaire quand il commit l'attentat qui lui est reproché.
Interrogé l'accusé déclare :
. Je n'ai commis aucun crime. Ce n'est là
qu'une simple manifestation politique. J'ai
agi seul, sous l'influence de mes études .sociales. »
Le président retrace alors en quelques mots
les circonstantees de l'attentat.
— Vous aviez certainement l'intention de
tirer sur le président de la République ou
sur le président du conseil, objecte-t-il. Vous
l'avez reconnu, sinon sur le moment, du
moins au cours de l'instruction.
« En voyant dans la première voiture des
personnes coiffées de chapeaux haut de forme
vous avez pensé que c'étaient MM. Poincaré
et Milierand, et vous avez tiré. Aussitôt une
poussée s'est produite, un de vos voisins a
voulu s'emparer de vous et vous avez tiré,
sans le vouloir peut-être, une troisième balle
qui, à travers la foule, a blessé Mme Ducamp.
„. m
« Vous avez agi, en somme, sous linfluence
des doctrines anarchistes qui visent à la destruction de tout gouvernement. Etaitee bien
Jà votre état d'esprit î »
L'accusé raconte qu'il n'a pas cru viser le
Président de la République. Il croyait que M
Milierand se trouvait dans une voiture pré
cédente qui était fermée. Il a donc agi au
passage de la seconde voiture, en supposant
qu'elle transportait des personnages importants et peut-être même M. Poincaré.
— Vous aviez donc de la haine contre M
Poincaré ou contre M. Milierand ? demande le
président.
ré p OD(j Bouvet. Je ne leur en
veux pas à eux personnellement : en tirant
sur leur voiture, je tenais surtout à attirer
l'attention de la foule sur moi et sur mes
Idées J'estime, en effet, que les fonctions pré
aidentielles ne sont pas nécessaires pour as
aurer le bonheur du peuple.
L'interrogatoire est terminé.
Avant de passer à l'audition dos témoins
Bouvet tient à donner lecture d'une « déclaration de principe ». Il s'agit d'une sorte de
devoir scolaire, assez correctement rédigé
mais totalement inspiré par les théories liber
™jres auxquelles se trouvent mêlés des lieux
•°SKmbre des témoins, le jeteur Roques
^ Pursoc affirme la responsabilité de lac
«aisé.
Jl travers les doiiFijatiii
UN TOURNANT SÉRIEUX
Or, chez nous, en France, nous avons
De Léon Daudet, dans l'Action Françaaise i accordé le droit de tuer à nos femmes — et
leur avons refusé le droit de voter...
t La
finance juive internationale, dont le noue
« J'avoue ingénument que cette façon de
centre est demeuré à Francfort, avec ramiti- comprendre
le féminisme me semble à la fois
catioins à Londres, New-York, Amsterdam et dangereuse —
dangereuse pour noue... — et
Paris, est déjà en mouvement. Dans un arti- folle. Le féminisme anglais — qui va jusqu à
cle, remarquable et remarqué, du Matin la potence inclusivement — me paraît être
dliier, Stéphane Lausanne soulignait ce point beaucoup plus juste et beaucoup Plus « hude vue, avec une vigueur de diagnostic qui main » et beaucoup plus pratique... »
contrastait avec la faiblesse du traitement proposé. Il est bien clair que le chantage au
LES MOTIFS DE NOTRE ACTION
change tendu et hypertendu va se donner libre
carrière. Hier matin, déjà, l'Œuvre de Téry
Sous ce titre, le général de Castelnau écrit
— Hennessy (Jean) — banque Bauer — enre- dans l'Echo de Paris :
gistrait, en première page, « le baromètre des
La divergence profonde qui vient d'éclachanges » et l'ascension de la livre « anti- ter entre
le gouvernement français et le gourulix », avec une significative ostentation. vernement britannique dans la solution que
Gela va être une des nouvelles formes de comporte le grave et complexe problème des
la campagne « Poiucaré-la-Guerre », que reréparations, était depuis longtemps envisaprend de son côte l'Humanité.
gée comme inévitable. Elle n'est pas le résulLa menace de conjonction des armées tat de circonstances fortuites et éphémères,
russes et allemandes — déclarations Bou- non plus que la manifestation d'une mauvaise
kharine, article de Cachin — arrive à point humeur ou d'un caprice passager dû à l'impour corser la saucé. Bref, tout annonce un
pulsivité ou au nervosisme d'un des grands
assaut, imminent et sérieux de l'Antifrance, négociateurs en présence.
et je conseille vivement à M. le préfet de
« La dissidence constatée a des racines plus
police de faire bonne garde autour du prési- profondes ; elle a essentiellement son origine
dent du conseil et aussi du président Mille- et uniquement sa raison d'être dans la conrand, qui, en cette occasion, a soutenu vigou- ception absolument différente que les milieux
reusement Poincaré. Remarquons, en pas- politiques de la France et ceux de l'Angletersant, qu'un attentat quelconque aboutirait re se font de la mentalité et des doctrines
seulement à ceci que l'énergie nationale, allemandes.
exaspérée, prendrait des décisions plus coeri La divergence de ces conceptions s'explicitives encore oue celles que je vais propo- que par la situation géographique, l'activité
ser, dans l'intérêt de tous.
économique des deux pays et l'histoire de
: D'abord, l'état de siège — mitigé si Tort leurs relations respectives avec les peuples
veut, mais permettant, dans la carence des d'outre-Rhin.
lois, de saisir les journaux de l'Antifrance
< Nos voisins n'ont jamais directement soufet d'envoyer leurs directeurs en conseil de" fert et n'envisagent pas qu'ils puissent avoir
guerre — me parait indiqué. Je suis parfaite- à souffrir de l'astuce germanique. Ils ne peument convaincu que la peur est l'unique vent pas croire à sa realité ; ils ont confiance
frein de la perversité de certains hommes et dans l'honnêteté et la probité du gouvernede leur cupidité. Si Gounaiistide Briand et ment du peuple allemand. C'est en cela que
ses « Bicots », dans le cours de la funeste an- leur état d'âme diffère essentiellement du
née de haute trahison 1921, avaient eu devant nôtre. »
eux la perspective du poteau compensateur,
il n'y aurait eu ni l'impunité infâme des asL'AVENIR DE L'ENTENTE
sassins du commandant Mohtalègre, ni la
M. Gabriel Hanotaux écrit dans le Figaro •
criminelle mobilisation blanche de la classe
« Comment, après l'échec de la Conférence
19, ni . Washington, ni Cannes. Toute campagne de presse, directe ou déguisée, contre de Paris et l'échec qui s'ensuivrait immédial'occupation complète de la Ruhr — notre tement de la Conférence de Lausanne les'
suprême chance de salut, à la fois financier choses se régleront-elles dans le monde î La
et national — DOIT ÊTRE RÉPRIMÉE IMPLACABLE- paix générale dépend de la vigilance simultanée et solidaire de la France et de l'AngleMENT, NON PAR DES JUGES CIVILS. MAIS PAR DES
JUGES MILITAIRES . Les plumes bancaires s'ob- terre. Qui rompra cette union et cette solidaserveront si elles aperçoivent dans le loin- rité lancera le monde dans l'inconnu, c'est
tain l'image du feu de peloton, conseiller de le moins que l'on puisse dire. Pour moi, je
prudence. Le seul, l'unique remède de l'or reste convaincu jusqu'au fond de ma
corrupteur, c'est le fer, bien et justement ma- conscience, en bon Français et en bon Euronié.
péen, de la nécessité d'une entente entre les
« Ce n'est pas Colrat — si fin et gentil deux puissances, et puisque la Conférence
qu'il puisse être — qui convient en une pa- s'est si brusquement séparée, de chercher
un règlement par la diplomatie sur les bases
reille heure. C'est Bouchardon. ».
essentielles du mémorandum de M. Poincaré.
VERS L'ACCORD FRANCO-ITALIEN
LE VOL A VOILE
De Emile Buré. dans l'Eclair :
« L'Angleterre a déçu Mussolini, en refusant
De M. Maurice Larrouy, dans le Matin' ï
d'annuler les dettes alliées et en saisissant les
« Au-dessus de toute topographie accidendépôts alliés de la Banque d'Angleterre.
tée, l'on peut maintenant affirmer qu'exis« Logique, celui-ci a donc pris nettement po- tent, plus ou moins favorables, plus ou moins
sition contre elle.
duratbles, des humeurs atmosphériques per• Avec lui, dans de faux idéalisme : c'est don- mettant le vol à voile. L'on sait également
nant donnant.
que les pilotes expérimentés sauront les dé« Nous avons tant souffert de l'hypocrisie couvrir, les utiliser. Qui a volé 3 heures, ou
et de la perfidie des pacifistes anglo-saxons 7 heures, volera aussi bien 24 au 48 heures.
que cette brutale et saine franchise nationa- Ce n'est qu'une question de principe à déliste n'est pas pour nous déplaire.
montrer. Ce sont des arrangements de con« Elle nous permettra, sans doute, si nous fort, d'aisance matérielle, facilles à prévoir
montrons quelque énergie, de remettre sur sa et à résoudre.
base la pyramide.
t De
même, la distance parcourue n'est
« Il ne nous reste plus aujourd'hui qu'à en- plus guère en cause. Dans son parcours en
trer en négociation ave M. Mussolini, pour écheveau, Thoret a couvert 250 kilomètres
parfaire l'accord franco-italien ébauché à la sans s'éloigner du départ. Il ne pouvait guère
Conférence de Paris.
s'aventurer, au-dessus du désert, loin de sa
« L'Italie ne nous restera fidèle que si nous base. On atterrissage intempestif eût peutsavons mettre ses intérêts économiques d'acêtre entraîné, en pays aride, la mort par la
cord avec les nôtres. »
faim, la soif ou la suffocation dans une tourmente de sable. La très belle performance de
VICTOIRE FÉMINISTE
Thoret s'est accomplie au-dessus du terrain
le
plus défavorable aux trajets rectilignes de
M. Maurice Prax écrit dans le Peut Pari- grande
envergure — tout au moins dans l'état
sien
actuel du vol à voile — et l'on doit le féliciter sans réserve de n'avoir point gâté, par
• Le féminisme remportera, mardi prochain,
une nouvelle victoire en Angleterre. Au nom une témérité inutile, les résultats solides de
son.
endurance et de sa virtuosité. »
du principe équitable de l'égalité des sexes,
Mme Thompson sera pendue en même temps
LE FRANÇAIS SAUVÉ PAR LA MODE
que son « partner », M. Bywaters.
f Le ministre de l'intérieur britannique a
De
l'Intransigeant :
refusé de signer la grâce de la jeune et jolie
femme. Il a estimé que les femmes, qui ont
Les nuages s'amoncellent à I*horrzon, mais
maintenant les mêmes droits que les hommes il nous vient des consolations de la rue de la
en .Angleterre, devaient avoir droit même à la Paix, une tout au moins. On s'y préoccupe de
peine de mort — droit reconnu depuis long- la crise du français.
temps au sexe fort...
• Un de nos confrères a raconté l'histoiret Après l'urne électorale, la potence devient
ces jours derniers : chez un couturier et chez
ainsi une des conquêtes du féminisme...
une modiste en renom des abords de la place
« On peut dire que la décision du ministre Vendôme, il existe, paraît-il, une « tirelire des
anglais est brutale et même, si l'on veut, dé- • barbarismes», où « les demoiselles coupables
nuée de toute galanterie. On doit reconnaître « de menues incorrections de langage, telles
cependant qu'elle est implacablement logique « que lui causer ou je m'en rappelle, doivent,
— d'une logique inexorable et irréfutable...
à chaque incorrection, verser une légère
« J'ai dit ici même, souvent, que j'étais féamende ».
ministe — jusqu'à un certain point. J'ai dit
« Voilà la vraie « nouveauté » de la saison,
qu'il était injuste et stupide de traiter la fem- la plus inattendue, en tout cas.
me française, la mère, en petite fille toujours
« Les Américaines venues voir « la collecmineure. Les hommes, qui ont si souvent be- - tion » chez les fourniesseurs en vogue ne fesoin dans leur ménage des conseils féminins, ront aucun cas de cette découverte. Mais les
en auraient certainement bien besoin quelque- curieux qui observent avec un peu de tenfois dans leurs gouvernements...
dresse la vie de Paris — la vie « innom-bra« Seulement, je suis « masculiniste » en « ble de ce Paris où le mot d'une ouvrière
même temps. Je considère que les femmes,
spirituelle peut faire, d'aventure, autant d'efqu'elles soient brunes, blondes ou rousses, fet qu'une séance orageuse de la Chambre —qu'elles soient nerveuses, sentimentales, ai- en recevront un petit choc... un tout petit choc,
mantes ou emportées, qu'elles soient dactylo- eit les philologues, qui pleuraient non sans
graphes, romancières psychologues ou rentiè- motif sur les mésanventures de la langue, en
concevront, avec gratitude, des espoirs réres n'ont jamais le droit de tuer leurs époux
ou loutre amis.
confortants. »
CHEZ LES GENS DE MER
LES MARINS BELGES VONT-ILS DÉCLARER
LA CREVE
Anvers, 8 janvier.
A peine la grève des ouvriers du port est-elle
près de cesser qu'une autre tout aussi grave,
celle des marins de nationalité belge, menace
le port d'Anvers. Ceux-ci se mirent en grève,
il y a quelques semaines, afin d'obtenir une
an^meintation de salaire,
justifiée, suivant
eux, par la dépréciation du franc belge dans
les pays étrangers où ils étaient obligés de
faire escale. Après quinze jours de grève, les
marins décidèrent de reprendre le travail,
les armateurs ayant promis d'examiner leurs
revendications avec bienveillance. Toutefois,
jusqu'à présent aucune solution n'est intervenue et les marins qui s'impatientent ont manifesté , hier, d'une façon significative pour
rappeler les armât© mrs à l'exécution de leurs
promesses.
On parle d'urne grève générale des marim
beiges qui pourrait éclater vers le milieu de
la semaine, si les patrons n'interviennent pas.
Du Percepteur Disfjaraîî
Strasbourg 8 janvier.
M Crecness, percepteur à Burnhaupt-leHaut dans le Haut-Rhin, n'a pas reparu depuis tes fêtes de Noël dans sa perception.
^Aucune irrégularité de comptabilité n a été
constatée, mais une somme de 28o.000 francs
destinée au paiement des dommages de guerre manque en caisse.
NOUVELLES EXPRESS
Du 8 janvier.
m~¥ M Carlos Manuel Tobar y Borgono, ministre de l'Equateur A Rome, est décédé, hier,
ù Paris.
Un Drame de la Jalousie
Marseille, 8 janvier.
Un négociant en charbons d'origine smisse,
M. Juies Ackermann, 50 ans, domicilié place
de la Bourse, avait eu pour amie jusqu'en octobre dernier une dame Marie Brogi, 36 ans,
divorcée.
Ils se séparèrent à cette date et M. Ackermann s'en montra très affecté. A plusieurs
amis il dit son intention de se venger.
C» matin, à 9 heures, M. Ackermann se rendait 36. rue de la Répul#içrue, où habitait
Mme Brogi Dans le couloir de l'immeuble, il
se trouva face à face avec un jeune homme,
M Henri Plnabol. 24 ans, qui lui avait succédé dans les bonnes grâces de Mme Brogi. Il
tira sur lui deux coups de revolver qui l'atteignirewt en pleine poitrine.
Montant precipitaii'ineni au sixième étage,
il enfonça ensuite la porte de l'appartement de
Mme Brogi. puis se trouvant en présence de
rolU'-ci, il fit feu à deux reprises. Mme Brogi
fut atteinte dans la région du cœur et à la
tête.
S'étendant alors sur le lit, M. Ackermann
se logea une balle dans la tempe, droite.
I/ps trois victimes ont été transportées à
l'Hôtel Dieu dans un état très tfrave. M_Ackermann est mort en y arrivant.
POUR VOYAGER
PENDANT L'HIVER
Guides Bleus
LA PROVENCE.
L'ITAL£E <»- P«Hi»)
DtiAlpte à Rcnu.
1932.
...
••
- NouTeau Guide do Touring-Club Italien.
ALGÉRIE, TUNISIE, 1923.
LE MAROC, 1921. ~
CHAMBARD £ URGATÏF
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jffonoqrapbics Diamant
ARCACHON. — BIARRITZ. — CANNES.
ANTIBES et GRASSE. — MARSEILLE. —
MONTE-CARLO et MENTON. — NICE. —
SAINT-RAPHAËL. — TOULON et HYERES.
TUNIS. — CONSTANTINE et BISK.RA. —
ALGER. _ ORAN et TLEMCEN. — FEZ.
Chaque Monographie illustrée
>ZHÉ
25 fr.
25 fr.
HACHETTE
2 fr. SO
Le Nouveau «ode de la Route
AUTOMOBILE CLUB DE TOULOUSE
ET DES PYRÉNÉES
Foire des Automobiles d'occasion
Le ministère des travaux publics vient de
fait paraîtra au Journal officiel, un nouveau
DU 20 AU 25 JANVIER
décret, en date du 31 décembre 1922, qui réglemente l'usage des voies ouvertes à la circulaL'Automobile
Club de Toulouse et des Pytion publique.
Ce décret abroge tous les règlements précé- rénées a le plaisir d'annoncer aux vendeurs
dents, notamment le décret récent du 31 août que, par suite d'une entente avec la Direc1922. portant règlement général sur la police tion des Contributions de la Haute-Garonne,
de la circulation et du roulage. Il se divise en un employé des Contributions délivrera sur
sept chapitres : 1* dispositions applicables à place des tickets de circulation à 0 fr. 10
pour la circulation occasionnée par les estous les véhicules, aux bêtes de trait, de charge
sais.
et aux animaux montés ; 2* dispositions spéDe nombreuses demandes de renseigneciales aux véhicules à traction animale
3*
celles relatives aux automobiles ; 4* aux ments nous sont faites ; ne pouvant y répanpar lettre, nous y répondons par la
transports en commun ; 5* aux cycles 6* aux dre
piétons et aux animaux non attelés «t montés- presse.
Les véhicules de commerce sont admis, auenfin, le dernier chapitre contient lès disposicune exclusion n'est prévue.
tions transitoires et diverses.
Un Secrétariat permanent sera installé par
Ce décret réglemente très nettement la quesl'A. C. T. P. à la Foire. Les essais n'auront
tion d éclairage en mentionnant les différents lieu
que le matin.
genres de feux dont doivent être munis les
Tout acheteur éventuel se fera inscrire à
véhicules. Autre point important : tout véhiSecrétariat, pour les essais du lendemain.
cule doit avoir un conducteur et cette règle ne ce
Le vendeur n'aura donc qu'à s'adresser en
souffre pas d'exception.
fin
de journée au Secrétariat pour savoir
Au sujet de la priorité du passage, tout concombien de personnes ont demandé sa voiducteur est tenu de céder le passage au conture, et n'aura pas ainsi à se déranger Inutiducteur qui est tenu à sa droite.
; il pourra même avoir le renseigneEn oe qui concerne les automobiles, le dé- lement
ment
paT un simple coup de téléphone.
cret stipule que les moteurs doivent être muBien
que
le nombre des engagements soit
nis d un dispositif d'échappement silencieux,
si nombreux que nous envisageons déjà
dont remploi est obligatoire dans les agglomé- déjà
une annexe pour pouvoir loger tous les véhirations et aux croisements.
cules, nous pouvons dire d'ores et déjà aux
La question des permis de conduire est ainsi vendeurs que la demande est bien supérieure
réglée : le permis ne pourra être délivré à à l'offre.
1 avenir qu'aux individus âgés d'au moins 18
La Foire aura lieu dans les halls de l'anans et ne pourra être utilisé, soit pour des cienne
Latécoère, au Pont-des-Demoivoitures affectées au transport en commun, selles, àUsine
l'arrêt du tram (tram n» 10).
soit pour des véhicules dont le poids en charNous répétons encore une fois que les enge dépasse 3.000 kilos, que s'il porte une men- gagements
droits simples sont reçus jusqu'au
tion spéciale à cet effet.
janvier, pour nous permettre l'établisseLes permis dte conducteurs de molocycles à 15
ment du programme :
deux roues « sidecars » pourront être délivrés
150 francs pour les voitures ; 75 francs pour
à des candidats âgés de 16 ans au moins.
cyclecars : 50 francs pour les motos, avec
En ce qui concerne les cycles, dès la ohute les
de la moitié des engagements en
du jour, tout cycle doit être pourvu d'un feu ristourne
cas de non vente.
visible à l'avant et à l'arrière, ou d'un feu viPour tous renseignements complémentaires,
sible à l'avant seulement et d'un appareil à s'adresser
au Secrétariat ; 3, rue du Poids-deréflexe rouge à l'arrière.
l'Huile. Téléphone : 5-74.
Quant aux piétons, voici ce que dit le décret • Sans préjudice des mesures de prudence
qui leur incombent, les conducteurs de véhicules quelconques sont tenus d'avertir les piétons de leur marche ; tes piétons dûment
avertis doivent se ranger pour laisser passer
les véhicules, cycles, bêtes de trait, de selle
ou de chars.
En résumé, le décret actuel apporte à celui
du mois d'août dernier deux modifications importantes : d'une part, les véhicules agricoles
pourront circuler sur les chemins vicinaux et
départementaux sans être éclairés : d'autre
Jadis, un colonel d'infanterie a indiqué
part, les vitesses des véhicules de poids lourds
seront désormais réglées d'accord par les mià ses capitaines ce thème d'adieu à dévenistres des travaux publics et de l'intérieur.
lopper aux soldats de leur compagnie —
ceux de la « classe » — qui allaient quitter
le régiment :
La Caserne
COURSES
DE
CHEVAUX
lia ¥en)pépatare
Du 8 janvier 1323
La pression
atmosphérique est très éïevéë
dans nos régions, où elle dépasse 770 rn/nx
Les pluies ont repris assez abondantes" <
5
on a relevé 13 mill. d'eau à Toulouse
? ciel est très brumeux et pluvieux. U
vent faible des régions ouest.
A Toulouse, temps doux et pluvieux,
brouillard toute la journée.
"
Presslo:' barométrique à midi, 769.
Température à midi, 10.
Température minima, 2; maxima, H.
Vent à midi, Ouest-Nord-Ouest
Soleil : lever, 7 h. 27 ; coucher, 1/6 h. 29.
Lune : dernier quartier le 10.
Probabilités : temps doux et pluvieux.
Réunion des Anciens
du Pensionnat St-Joseph
A TOULOUSE
Une petite fête de famille a réuni, le dimanche 7 janvier, dans la Maison des Frères de la rue Riquet, à Toulouse, un groupe
compact d'anciens élèves du Pensionnat StJoseph.
Le président de l'Association, M. Sistac,
avait convoqué les camarades en vue d'offrir vœux et souhaits de nouvel an au T. C.
F. Létance, directeur de la Maison de Lès
(Val d'Aran, Espagne), où se continue l'œuvre aux trois quarts centenaire du Pensionnat de Toulouse, qui fut l'un des joyaux de
la cité palladienne.
Après l'assistance en corps à la messe, célébrée dans la chapelle de la communauté
par M. l'aumônier, les anciens se groupèrent
dans la salle affectée à leur assemblée générale, et M. Sistac présenta en leur nom le
compliment de circonstance au vénéré directeur.
Allocution d'une sincérité émue, d'un exquis
à-propos ; non exempte d'une ferme et sereine gravité, inspirée par la situation actuelle, mais surtout réellement partie du
cœur. Elle témoigna de l'inaltérable attachement qu'ont voué à leurs maîtres ces nombreuses générations élevées à l'ombre du
Pensionnat et qui ne désespèrent pas de voir
luire une ère de justice et de liberté.
Le Supérieur de Lès, dont la parole est
toujours un régal pour ses auditeurs, répondit au distingué président de l'Association
avec sa franchise, sa bonhomie et aussi son
énergie coutumières ; il évoqua des souvenirs toujours chers à ceux dont adolescence
et jeunesse ont eu pour asile le Pensionnat
Saint-Joseph, et qui n'oublient pas les heures
riantes ayant précédé leurs vingt ans.
Combien douces à l'âme auraient été les
minutes passées à entendre le T. C. F. Létance, si ce n'étaient les épreuves qui frap-'
pent encore l'enseignement chrétien 1 La
liberté n'est point reconquise et la conscience
est offensée a la pensée que l'exil des Frères
se perpétue. Dieu veuille que ce crime de
lèse-nation — car il faut appeler les choses
par leur nom — ne pèse pas d'un poids trop
lourd sur la France, et que celle-ci, ou du
moins ses gouvernants, revenant sur les erreurs du passé, proclament enfin que le territoire national est assez vaste pour abriter
tous ses enfants, pour rendre à chacun d'eux
le complet exercice de ses droits naturels 9
Et parmi ces droits intangibles et sacrés ««*•
vrait figurer au premier rang, sous les réserves de moralité et de capacité, la libre faculté;
de tenir école et de distribuer l'enseignement.
Voilà les sentiments qui animaient, dimanche matin, les anciens élèves du Pensionnat,
vétérans et jeunes recrues ; ils demeureront
les défenseurs de la cause des persécutés,
qui triomphera à l'heure marquée par. la
Providence.
Nonobstant l'éloignement de nos maîtres,
le lien de la reconnaissance n'est pas rompu
entre eux et ceux qu'ils ont formés ; dans la
groupe des anciens, c'est la plus cordiale
amitié aui subsiste, comme a [/««.vj
réunion récente, clôturée par la reprise d'une
tradition jadis inaugurée par le bon Frère
Jursin : lie partage fraternel du gâteau des"
Rois, copieusement arrosé. Gloire à l'auteur
du mets et félicitations au pourvoyeur de lai
pétillante rosée.
Ces fraternelles agapes, d'une délicieuse intimité, permirent l'expression des vœux réciproques de bonne et heureus* année. Elles
laissèrent éclater un désir unanime : se retrouver à Lès, le lundi de Pentecôte, pour
communier à nouveau dans le culte des souvenirs, pour redire aux Chers Frères, avec
une chrétienne conviction, notre espoir a*
notre foi dans de meilleures destinées. —»
M. M.
« Les capitaines rappelleront à ces hommes les bons soins dont ils ont été eutourés
et les principales améliorations qui ont
tournée de Dimanche 7 janvier
été apportées à leur vie matérielle et moPRIX BLONDIN (6,000 francs, 2,800 mètres. rale : nourriture très surveillée, création
— 1er Tourbillon-III (R. Petit), à M. G. Vil- des salles de lecture et de jeu, conférenlard; 2me Alzette (Bedeloup), à M. le baron
ces, etc. Ils leur diront qu'ils auront le deArditi; 3me Lendal (Delfarguiel), à M. Misa. voir d'affirmer qu'ils ont été traités, en
Non placés : Pitrika-II; Ivangorod; Bergarne; toute circonstance, avec bonté et humaVive-la-France; Mistouflet; Guignol; Sarrette,
nité et de faire ainsi aimer l'armée ; qu'ils
1/2 longueur, 3 long. 1/2.
devront conserver les habitudes d'ordre et
Mutuel : Gagnant, 17,50. — Placés : Tourde propreté qu'ils ont prises au régiment
billon 9 fr.; Alzette, 10,50; Lendal, 23,50.
et les imposer dans les familles qu'ils vont
PRIX DES JASMINS
(7,000 francs, 3,000
fonder. Enfin, après avoir été de bons solmètres). — 1er Miodrag (J.-H. Benson), à M. dats, ils devront être de bons citoyens. »
Raffaele Ruggiero; 2me Daily (Sembat), à M.
Voilà, certes, urne leçon paternelle et qui
Camille Blanc; 3me Le Goliath (Sempastous),
à M. Jean Lieux.
mérite d'être répétée, le moment venu, pour
Non placés : Biak-Idald-II; Mirebeau-II ;
préparer les esprits de la jeune « classe »
Carthagon; Tudar, Tika; Tribord, 1 longueur, appelée à remplacer celle qui rentrera
1 longueur 1/2.
dans sos foyer».
Mutuel : Gagnant, 28,50. — Placés : MioLe régiment devient de plus en plus fadrag 9,50; Daily, 10,50; Le Goliath, 8,50.
milial. C'est en même temps la meilleure
PRIX DE MONACO (25,000 francs, 4,000 mè- des écoles, la seule où toutes les conditions
tres). — 1er Pendennis-II (F. Williams), à M. sociales se rapprochent et se confondent
Lézica-Alvear; 2me Etoupe (G. Parfrement), à dans la vie commune et dans une comM. Veslard; 3me Field-Marshal (Delfarguiel), mune épreuve. Cette épreuve, on s'efforce
à M. Cohn.
Non placés : Héros-XII; Fattche-le-Pré, tom- de la rendre aussi supportable que possible
bé ; Avanry, tombé ; Spestateur; Douar, tom- et il semble qu'on y ait réussi.
L'émulation, d'ailleurs, est grande parmi
bé; Kayoshk, 8 longueurs, 7 longueurs.
Mutuel : Gagnant, 74,50. — Placés : Penden- le3 officiers, qui sentent leur rôle relevé à
nis, 20,50; Etoupe, 19 fr.;Field-Marshal, 30 fr. celui d'éducateurs d'hommes au lieu de
rester des instructeurs de recrues, ne
PRIX DE VERSAILLES (25,000 francs, 4,000 voyant que des unités et des numéros dan3
mètres) — 1er Giftel (M. du Breil), à M. de
Vassoigne; 2me Ortie (M. de la Forest), à M. les soldats qu'ils sont chargés de former
Harduim 3me Kamac (M. de Bertould), à M. pour la guerre.
De nouvelles prescriptions viennent enDauger.
Non placés : Patarchut, tombé; Rades, tom- core de rendre plus douce la transition
bé; Place-des-Vosges; Hochepot; Forio; Tistlo; pour le conscrit de la vie de famille à celle
De notre correspondant particulier :
tombé; Martinez; Fonraud; Bricca, tombé, 3 de la caserne. En principe, les exercices en
Villefranche-de-Rouergue, 8 janvier.
longueurs, 5 longueurs.
plein air ne ccanmenceront pas avant huit
Dimanche matin, le propriétaire d'une auMutuel : Gagnant, 33 francs. — Placés : heures et demie, surtout par les temps berge
du
quartier du Pont, a trouvé mort
Giftel, 12 fr.; Ortie, 25 fr. 50 ; Kamae, 28 fr. 50.
froids et humides. Ces exercices seront va- dans son lit un homme qui, après avoir manriés ; les repos seront fréquents ; l'immo- gé chez lui, avait demandé à coucher. Aucun
A VINCENNES
permettant d'établir son identité n'a
bilité prolongée sera évitée ; des boissons papier
été trouvé sur lui.
Demain courses à Vincennes. Partants et chaudes seront tenues, autant que possiIl paraît être âgé de 50 à 55 ans, et avait
montes probables i
ble, à la disposition des hommes pendant déclaré être un marchand de bestiaux des
la journée.
environs de Laguépie.
Paris, 9 janvier.
La mort serait due à une congestion.
Cette question de la vie matérielle du
Prix de Falaise ! Trocadéro (L. Boudet)
Talisman (Lintanf), Toxico (Ribert), Trente-V soldat est primordiale, ne serait-ce que
(L. Dufour). Taxe (L. Dufour), Tirelire (L. pour la répercussion qu'elle peut avoir sur
Portier!, Titania (H.
Potier), Terpsichore la constitution physique de notre race, car
(Baloche), Toison-d'Or (Auvray), La-Taunière il ne faut jamais perdre de vue que c'est
(M. Adèle), Tempête (M. A. Forcinal), Tyro- tout l'avenir du pays qui est là, à la caDe notre correspondant particulier :
lienne (Bernardin), Tourgeville (X).
serne.
Prix de Civens : Tarte (Michaux), Toute-DéMont-de-Marsan, 8 janvier.
Dans l'ancienne armée, et il n'y a d'ailcidée (Cadiot), Tapageur (M. Mace), TénéAujourd'hui nous n'avons pas d'autres débreuse (Bouley), Tourgeville (Verzeele), Tra- leurs pas si longtemps, le régime des sol- tails à ajouter à ceux envoyés hier, par nodats ne comprenait que deux repas par tre correspondant de Labrit.
jan (Verzeelc), Totote (MartyT, Tarvis (Vitet)
jour.
Tribun (E. Tamberi), Tanauri (C. Masson)
Le meurtrier reste introuvable. La police nu*,
Aujourd'hui on s'efforce de donner aux bile de Bordeaux est sur les lieux.
Tomy-Wilkes (M. de Moussac), Troarn (M. M
Capelle),
Titou-Titou (Bernardin), Ulster soldats une nourriture variée et soignée
(Gueroult), Trembleseaiux (Gougeon), Tôt-ou- dans sa préparation, l'équivalent de celle
Tard (M. de Wazières), Tercey (Th. Mon
jugée nécessaire dans la vie civile.
sieur).
Les réfectoires par compagnie sont muPrix de Castelsarrasin : Safely (Hude), Syl
denbulcke), Souvenir (Lebourhis), Saltimban- nis d'une vaisselle qui a remplacé la légenque (Lîeclercq), Sirène (Capellari), Sans-Gène daire gamelle et, pour cette organisation
Paris, 8 janvier.
comme pour l'établissement des repas va(Vercruysse),
Stoppe-la-Mèche (M. de Til
Le marché, très ferme au début, s'alourdit
riés, la plus grande initiative est laissée ensuite sur des prises de bénéfices et sur des
ques), Sedan (Lefebvre), Sylviane (Bakker)
Sibérien (Legros), Saint^Léger (Labroille)
aux capitaines et ils en usent industrieuse- attaques de vendeurs, que ces derniers ont fait
Sancy (Bonet). Karabin (Th. Monsieur), Soli
ment, dans toute la mesure de leurs res- coïncider avec des bruits plus ou moins fantaire (Guéroult). Servigny (M. L. Forcinal)
taisistes au sujet des préparatifs d'occupation
sources budgétaires.
de la Ruhr.
Serpolette (A. Souroubille), Sarigue (A. SourNous
avons
entre
les
mains
le
menu
de
roubille), Sassy (Courtade), Silène (Paget)
Les changes accentuent leur fermeté.
toute
une
semaine
et
on
aurait
dit
d'une
Sans-Gêne (M.' Bulot), Servia
(Cadichon)
l^s Banques, termes à l'ouverture, réactioncarte
de
restaurant
:
bœuf
à
la
sauce
Source-d'Or (M. Joliet), Sully (Onudde), Sonent en fin de séance. La Banque de Paris,
piquante, lapin sauté, blanquette de veau, 1.392 et 1.362 ; Union Parisienne, 755 ; Créai»
rano (M. P. Forcinal), Savoyard (Bulhion).
Prix du Mesle : Sancy [L. Leroy), Sidi-Bel
charcuterie, voire du canard, légumes de Foncier d'Algérieet de Tunisie, 508
Abbès (Guigot), Roseraie (Renz), Salverte (M
saison et les potages de toutes sortes.
Au groupe des cuprifères, le Rio, qui s'était
A. Forcinal), Rêveuse (Onudde), Semendria
On s'est aussi appliqué, au point de vue avancé à 2.218, revient à2.162, sur des réalisaV (Devoucoux), Raconteur
(Verzeele), Rê
d'acheteurs en bénéfices • Boléo, 648 e*
moral, à lutter contre l'attrait du cabaret. tions
637 ; Tanganyika, 96 ; Utalï, 968.
veuse (A. Tamberi), Semendria (E. Picard)
Rafale (X),
Sarah-I
(Chrétien), Sisonne On a organisé partout des salles de récréaLes valeurs industrielles russes sont bien
(Riaud), Sarcelle
(Auvrav), Saint-Georges tion, où les soldats ont à leur disposition tenues, mais ne peuvent maintenir en clôture
(Auvray), Revanche
(R. Dupuy), Séducteur papier è lettres, livres et jeux.
leur avance du début. Bakou, 2.620 ; LianoEn été. les jeux sédentaires sont rem- soff, 424 et 411 ; Maltzoff, 466 ; Platine, 785(L. Portier), Slgurd (M. C. de Wazières), Ra
Pétrolifères, sans changements appréciachel (L. Dufour), Saphir (Dessause), Ramscaplacés par les boules, les quilles et le
pelle (Gueroult), Souhami (H. Picard).
crocket Quelques régiments ont même leur bles. Eagle, 138 50 ; Shell, 272 50 ; Royal
Dutch,
22.600 ; Silva Plana, 270 ; Colombia»
Prix de Boulogne : Rosita (Poirier), Perchoral -a et leur troupe de théâtre.
495 ; Steana, 431.
suation (Michaux), Quineton (M. LatAois)
Enfin,
les
officiers
font,
aussi
fréquemLa de Beers, en vive avance à 956, se replia
Cocantin (Boudeau), Radoliffe (Vandenmeument que possible, à leurs hommes, des à 938 sur quelques ventes de Londres.
len), Quercus (Bakker), Rose-Leyburn (M
conférences
sur
des
sujets
d'histoire,
de
Mines d'or bien tenues, légèrement au-desronet), Rajah (M. Fougeron), Royal (M
géographie, de voyages, de science vulga- sus de leur niveau de samedi.
Essartial), Pèlerin (Lantler),
Quine (Dau
briac). Rayon (Cadiot), Reims (Souchon), Rorisée et l'on fait appel, pour des conféCaoutchoutières fermes, notamment la Pa*
bert-Bismont (P. Daubichon). Queen-Flisabeth rences agricoles, au concours toujours em- dang à 250 50 et la part Caoutchouc de l 'Indo»
(Gueroult),
Quolibet (M. Macé), QuoUbet- pressé des professeurs d'agriculture. Dans Chine à 27 50.
S (Saint-Martin), Roroy (M. Dumas), Quine- quelques petites garnisons, on est même Société d'Etudes et d'Informations financière*
M (Paget), Richemond (A. Sourroubille), Pau- allé jusqu'à créer des champs d'expé«, rue Vlvienne. Paris [»• orr.)
ïette (M. Verrier), Petit-Cerf (M. Bu]ot).
C*,*
—
Prix de Mazières : Pachuka (Sainmartln), riences.
L'armée a trouvé dans le civil deux puisQuestion (Souchon). Molière (H. Masson), Baearftt (Meunier), Nemrod (Bulhion), Ripaille sants auxiliaires pour le développement
(Vitet). Querelle (Vitet) ,Roi-de-Thulé (C. Mas. des distractions à La caserne : l'oeuvre du
son) Rondine-Sam (P. Visa). Quesnoy (Van- « Foyer du Soldat », qui s'est plus récem„ ,
,
,
Du 8 janvier.
dennulcke). Prudence (Oadiot), Remac-Grégor ment créée à Paris sous de hauts et déValeurs locales. — Actions : Mines de Car(Cadiot), Odin (A. Sourroubille), Quelns-T-ey- voués patronages.
maux,
ex-coup.
85,
980
;
Mines
d'Albi, exburn (M. Bnlot), Ramses (Tamberi), Roi-deIl nous a été donné de visiter deux de coup. 28, 450 ; Verreries de Carinaux, ex-coup.
l'Air (Labroille), Revercotirt (M. Essartial),
Ruandln (Renz), Norois (Simonard), Rosière ces installations organisées par le « Foyer 77 jouissance, 1.760
Valeurs locales. - Obligations : Société Mé(P Daubichon). Rêve-à-Tol (Cadfchou), Patri- du Soldat ». C'est à faire rêver ceux qui
cienne (Onudde), Quêteuse (Gougeon).
ont connu la vie de caserne d'autrefois, ridionale de Transport de Force, 4 h % 360 J
6
%, 468 ; Pyrénéenne 5 %, 402 ; 4 J %, 406 i
avec les interminables siestes, les stations
Lapersonne 6 %, 484 ; Papeterte <W
Pionostict
à la cantine empuantie ou, au dehors, les Maison
Montech, 6 %, 445 ; Job 6 J % 510
séances abrutissantes d'estaminet et les
Changes. — Espagne, 223.75 ; Londres 66.1*.
Paris-Sport. — Talisman, Trocadéro — Uls- flâneries sans but par la ville où on ne
ter Tarvis — Saint-Léger, Sassy — Rêveuse, connaît
âme
qui
vive.
Séducteur — Queen-Elisabeth, Séduction —
Quel service rendraient à la jeunesse
Rec-Mac-Grégor, Rêve-à-Toi.
Ta Veine. — Trocadéro, Savoyard — Troarn, française les. municipalités qui créeraient
Til «ter — Saint-Léger, Simrise — Séducteur, ainsi, à coté de la caserne, une « liaison
Souhami — Oue-eu -Elisabeth, Queieu^ — ,Eeu- du soldai ».
ta iOdal, Patricien,
i. R0Z1ÈRES,
A NICE
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
i
Mort dans une auberge
L'Assassinat du Métayer
et de sa Femme ,
Bulletin Fimnow
Bourse de JFouIouçe
MARDI 9 JANVIER 1923
Notre
Jrla.ll
Notre Hall de Publicité et de dépêches de
la rue Antonin-Mercié, est ouvert :
Tous les jours, de 8 heures du matin à
10 heures du soir.
.
Le dimanche, de 4 heures de l'après-midi à
10 of lecteurs peuvent y apporter les Petites
N
Annonces Economiques, y prendre ou y renou-
er leur
abonnement, y indiquer leurs chan^ments d adresse. Ils y trouveront en vente
fnmes les Editions de l 'Express et pourront
yTwsulter le Bottin et le Journal officiel.
.
*
Société d'Horticulture
24 février. — M. Lavedan, chargé de cours
à la Faculté des Lettres : Les églises de campagne dans la région pyrénéenne.
3 maro — M. Anglade, professeur à la Faculté des Lettres : Les dialectes pyrénéens.
10 mars. — M. Fabre. professeur à la Faculté des Sciences : L'industrie métallurgique
dans les Pyrénées.
17 mars. — M. le médecin nrlncipal Lafforgue, professeur à la Faculté de Miédecine :
Les stations Uiermales et climatiques des
Pyrénées.
'
!
I
I
|
Gazette Jufiiciairi
AU PARQUET
M. le Procureur de la République a fait
écrouer, après interrogatoire, le nommé Germain Gaubert, arrêté dimanche soir, pour vol
d'un ballet de 50 fr., au préjudice, du sujet
arabe Turni Bouchain.
.parts si Pràp&ratias
d'une émotion intense re déroulent dans les plaines
du Canada parmi ta paysages tour à tour baUfii'ia
par les splendeurs de l'été, ou revêtus par le manteau argenté de l'hiver. L'Intérêt angoissant d"
drame est porté à son corntole lorsque la pauvre
héroïne qu'un gtodln a Loulllée, veut fuir la méchanceté des hommes et s'en va éperdûment à travers la furieuse tempête 'le neige, au milieu d'un
prodigieux clhaos de glaçons, vers les rapides proches Ricci ne saurait déi>clndro irai spectacle plus
merveilleux et plus poignant. Et quels efforts ont
été nécessités pour obtenir une teUe réalisation.
Sur la White River, les glaces ne fondant pas
asseî vite il taUut provoquer artificiellement la
«iebacle néclssalre à l'action, en les faisant sauter
à la dynamite sur un parcours de plusieurs kilomètres. Les risques courus par les artistes et par les
opérateurs furent si grands que M. Griffith a déclaré que pour une fortune 11 ne recommencerait
pas un tel film. Nous savions déjà que le cinéma
a ses vedettes et ses étoiles idolâtrées du puibllc ;
nous savons maintenant qu'il a ses héros risquant
leur vie pour leur art.
ïïMân
DE LA HAUTE-CARONNE
Dimanche, à 14 heures, dans la grande
«aile de la Société d'Agriculture, 20, rue Saint
FINALES DU CHAMPIONNAT MILITAIRE
Antoine du T,à Toulouse, la Société d'Horti
OU 17' C. A.
culture de la Haute-Garonne a tenu sa séance
Les Anales du ir C. A. auront liêu, pour l'associaIU
tion, le 10 Janvier et, pour le rugtoy, le 11 Janvier.
SO
M Dop professeur à la Faculté des Scien
l*t> acTOiX parties se disputeront à 14 heures au
ces ' président de la Société, était entouré au Parc des Sports.
En association, le 2* aérostier sera opposé au 9"
bureau de MM. Amilhau, adjoint au maire de
Toulouse, Duchein, sénateur de la Haute- régiment d'inlanterle et en rugî»r le 2* aérostler
rencontrera
le 14' d'infanterie.
Garonne, A. Couzinet, président de la C. N
La musique de la 34" division prêtera son conA 4 • prunet, professeur à la Faculté des cours
aux deux rencontres.
sciences directeur de l'Institut agricole ;
Les militaires de tous grades en tenue auront
Lev°-ue professeur départemental d agricultu- l'entrée gratuite. Prix d 'entrée pour les deux matches : tribunes 3 Ir.; populaires, 1 fr.
re • Gazais, ingénieur.agent commercial du
p à ; Pennick, ingénieur, agent commercial
Au Portt-de-l'Hers. — Dimanche 7 courant, sur
dû Midi ; Maury, vice-président de la So- 1© terrain du Pont-de-l'Hers, l'Avant-Garde Bomieciété d'Horticulture ; Barat, ancien secrétaire foy (1) a .encontré, dans un matcili association,
général de la Société, Nicolas, secrétaire en l'Intime S. T. (2") et en a triomphé par deux buts
à zéro après une partie très courageuse et très
exercice ; le docteur Gautier ,etc, etc.
M Dop ouvrit la séance par un excellent intéressainite fournie par les deux équipes.
discours où il a exposé la situation florissante — c'est le cas de le dire — de la Société
d'Horticulture.
M. Nicolas, professeur à la Faculté des
Sciences, communiqua ensuite son rapport
sur les divers concours organisés en 1922.
La distribution des récompenses a terminé
ensuite cette belle séance.
LES CLAVECINISTES FRANÇAIS
ET CLAUDE DEBUSSY
Rappelons à nos lecteurs que c est ce soir à 8 heures 45 qu'aura lieu salle Rouicet, 5 rue Saint-Pantaléon. la causerie audition donnée par réminent
virtuose Robert Lortat sur « Les Clavecinistes Français et Claude Debussy ».
On programme de choix composé d'oeuvres de
Rameau, Daquin, Couportn .Albenii et Debussy,
illustrera la parole de M. Rohert I.ortat. Cette ma
nilestation littéraire et musicale ne manquera pas
d'attirer salle Rouget un public uonsbreux et choisi
On peut encore reteulr ses places à 1 avarice, la location est ouverte jusqu'à six heures ; et la réduction
d'usage sera consentie aux professeurs, élèvea du
Conservatoire étudiants, étudiantes ; élèves des
lycées et collèges, sur présentation d'une carte
d'Identité.
S^ctadçj-Ceitccrg frloaSetot
ÉLECTRICITÉ
Vers la Ruhr
DÉCLARATION DE M. POINCARÉ
Paris, 9 janvier.
En sortant du Conseil de cabinet, M. Poincaré a déclaré aux Journalistes présents qu'il
ne mobiliserait ni un cheminot, ni un soldat.
QUELQUES DÉPARTS
Paris, 9 janvier.
MalgTé le démenti relatif à la mobilisation
des cheminots, la Liberté donne l'information suivante :
c Notre correspondant de Versailles nous
télégraphie qu'un contingent faisant partie de
la 9° section teohniqjue de campagne a été
rappelé, ce matin, en vue de l'occupation
de la Ruhr.
Paris, 9 janvier.
Un deuxième contingent d'ingénieurs est
pairti, hier, pour Esseu.
LES SUJETS FRANÇAIS EN ANGLETERRE
Londres, 9 janvier.
Le travailliste Smillie a déclaré que les
citoyen* français en résidence à Glasgow ont
été invités à se faire inscrire au plus tôt, ea
conformité des règlements sur les étrangers.
Oette inscription, dit-il, serait en rapport
avec la mobilisation de l'armée française.
Te « însul de France a déclaré que ce fait
ne pouvait avoir aucune relation avec la mobilisation.
THEATRË DES VARIÉTÉS. — Ce soir à
8 h. 30, à la demande générale, une dernière
représentation de la joyeuse et populaire
PRÉTENDUES REPRÉSENTATIONS
opérette Les Saltimbanques. La divette MarDES ETATS-UNIS A LA FRANCE (?)
guerite Girard, de l'Opéra-Comique, fera ses
Londres, 9 janvier.
adieux au public dans le rôle de Marion et
Certains
journaux
auraient
reçu
de
jeudi dans celui de Missia.
C'est demain mercredi qu'aura lieu la créa- Washington une dépêche d'après laquelle le
tion de Gismonda, drame lyrique montée gouvernement des Etats-Unis aurait fait a la
avec un soin tout particulier dans des décors France des représentations officieuses, nonouveaux. L'interprétation a été confiée au té- tamment en ce qui concerne l'avance des
nor Fontaine, créateur du rôle à Paris et à français vers la Ruhr.
Des
informations
précises, prises par
Mme Dorska, de l'Opéra-Comique -, MM. Audiger, Vilnius, Lorsay et Mmes Hormières, Rous- l'Agence Havas dans les mTîieux autorises,
n'â
été
seau, etc. C'est un grand gala en perspective démontrent qu'aucune démarche
qui tara rehaussé par la présence du compo- faite.
Palmarès de 1922
Dans les mêmes milieux, on
considère
THEATRE DES VARIÉTÉS
siteur H. Février qui dirige les dernières répétitions. Location ouverte.
cette même démarche comme £fès improPrix Fondation Dominique Clos
Monsieur Césarin, écrivain public, pièce en
bable.
Au premier jour, création de M. Dwmollef,
Maison Catros-Gérand, Bordeaux, pour le
trois actes en vers, par M. Miguel ZamacOïs
avec Mme A. Le Dantec.
plus belle collection de chrysanthèmes en
THEATRE DES NOUVEAUTES. — En soirée à
pots (3° grand prix d'honneur)
Décidément, Edmond Rostand n'est pas mort
h. 45, débuts sensationnels de Dicky et les deux
tout entier, M. Miguel Zamacoïs s'est mis en 8poneys
du cirque National Suisse, le plus grand
Médailles et Primes
tête de le continuer et de reprendre un à un
numéro de dressage du monde ; débuts également
offertes par le Gouvernement de la République | ses thèmes favoris. Monsieur Césarin, ècri
des 4 Wera, du trio Aéros, le ohantetur Ventura, la
Berlin, 9 janvier.
dliseuse José Kerlys, la tortue mystérieuse Jack
vain public est un succédané des Romanes
Interviéwé par un journaliste américain, le
MEDAILLES
ques, comme les Bouffons sont une reprise Frog. Programme de premier ordre qui sera donné ciiancelier Cuno a déclaré en substance :
au prix ordinaire des places qu'il est prudent de
Médaille de vermeil. — M. Benoît, pour son I de Cyrano. Qu'on en juge :
retenir.
exposition maraichère ; M. Suc, pour son ex« La solution de la question des RéparaMonsieur Césarin, écrivain public, fait tout
A PO LLO -THEATRE. — En matinée et en soirée : tions est ajournée à nouveau parce que les
position d'arbres fruitiers.
ce qui concerne son état, assisté par deux
Médaille d'argent. — Grand modèle : M. pauvres scribes et par Mareellin, un tout jeu- Jean d'Agrève, un grand filai français, d'après I présidents de conseil alliés n'ont pas voulu
Bressolles et M. Barrau, pour leurs expositions ne rimeur, léger et gentiment content die soi, l'œuvre de M. Melctiior de Vogué, Interprété par M. examiner notre position et n'ont pas pu tomMathot et Mme Kovanlio. En exclusivité, à l'ApoIlo, ber d'accord sur les propositions de leur
d'arbres fruitiers. Petit modèle : M. Lamberspécialeinnet chargé de composer les pièces
dernier film de Chariot : Une journée de Plaisir.
tin, pour son exposition
maraichère ; M. de vers demandées par des clients. Geiui-la, le
gouvernement respectif.
Location ouverte. Réductions admises.
Thors, pour le bon entretien de ses cultures. c'est Pereinet.
« La France réclame son dû par des
AMERIOAN-COSMOORAPH.—
En
soirée
à
8
h.
45,
Médaille de bronze. — MM. Claria, Daujan,
Quant aux clients, en voici. D'abord un mi- le grand succès de La Femme et ta brute, très belle moyens de violence. Nous avons prouvé noMestre, Pujos, Villenayssague, pour leur ex- litaire qui veut écrire à ses parents. Puis une
tre bonne volonté d'effectuer les prestations.
scène mélodramatique, jouée avec talent par la
position maraichère.
« Le peuple Allemand, s'il le faut, s'engacharmante jeune fille, Isabelle (une autre Syl- sincère et rympathique artiste qu'est Léda Gys,
dont
le
jeu
est
de
plus
en
plus
étudié.
La
mise
en
gera dans la voie de la souffrance.
vette), qui vient confier au vieil écrivain puP RIMES
I scène est très soig
c Des menaces ou des mesures de pression
blic qu'aimant un jeune poète sans être con- ^u^t^ff^^A^.T^STà
Exposition maraîchère mensuelle. — M. Be
nue de. lui, ,et ne voulant pas d'une aventure | janvier le grand succès de La Brèche d'enfer, ne nous feront pas agir.
« Nous ne pouvons répondre à la violence
par la violence ; ce que nous pouvons toutefois faire, c'est de montrer au monde entier
9.50.
être justement Mareellin. Malheureusement,
G AU M ONT-PAL AGE. — En soirée à 8 h. 45, le manque de droit absolu par lequel se laisExposition florale mensuelle. — M. Thoro, celui-ci est follement épris d'une coquette,
L'Epreuve du Feu ; L'Ile sans nom ; Le f tu du se guider la France,
68 points en 5 exposiUons : 49 fr.; M. Pujos, Rosereine, une évaporée romanesque qui a Flibustier.
« La violence restera toujours la violence
19 points en 1 exposition : 34 fr. 50 ; M. Nérat, des prétentions de grande comédienne.
CINEMA
PATHE. — En soirée à 8 h. 45,
3i points en 2 expositions : 19 fr. 50; M. AysseAttendri, Monsieur Césarin, nouveau Stra- Jean d'Agréve, de Melchior de Vogue, conte poëtilié, 26 points en 2 expositions : 17 fr. ; M. forel, consent à servir les desseins de la jeu- QUÉ en quatre chants et cinq parties. Une merveille
Benoît, 18 points en 2 expositions : 13 fr.; ne fille et il s'y emploie avec toutes les resInterprétée par Mlle Natiialie Kovanko et Léon MaM. Villenayssague, 16 points en 1 exposition : sources d'une expérience de vieux psycho- thot.
10 fr.
logue. Le hasard va le servir. Le comte de
CINÉMA
LE
ROYAL. — Aujourd'hui mardi,
A LA CHAMBRE
Expositions maraîchère et florale de la Plandor, pour procurer à Rosereine un rôle deux grandes séances. Matinée à trois heures, soiloire concours agricole de mai. — M. Pujos, digne d'elle commande une pièec de théâtre rée à neuf heures : Hwnoresque, urne des plue belParis, 9 janvier.
80 fr.; M. Claria, 75 fr.; M. Pons, 75 fr.; M. Vil- qu'il signera Césarin fera la pièce et à l'oc- les œufvres artlsti<iuies de la saison ; Au clair de la
Séance, auJom-dTiul, à 14 heures.
lune,
superbe
coméd*e
et
Fatly
BOxeur,
comique
lenayssague, 70 fr.; M. Benoît, 60 fr.; M. Né- casion des répétitions pourra contrecarrer les
Le doyen d'âge, M. Andrieux, a l'intention
Veadasedi : A Travers l'orage, succès I d'improviser son discours dont il n'a noté
rat, 55 fr.; M. Cazampoure 50 fr.: M. Raynaud, projets
amoureux de Mareellin
installé fantastique
sans précédent.
50 fr.: M "«»': 46 *r.; M. Oulié, 45 fr.; M. I comme secrétaire chez la belle que sa pas"
que les grandes lignes.
ïûoro, 40 fr.; M. Lambertm, 35 fr.
CINÉMA
O LYMPIA. _ Aujourd'hui
mardi.
sron naïve amuse. Il emmènera Isabelle, préPéret sera certainement réélu ainsi que
Mireille, l'immortel chef d'ceuvTe de Frédéric Mis- ! lesM.vice-présidQpts
sentée comme sa nièce, laquelle avec sa fem- tral.
; M. Chassaigne-Goyon ne
Pendant le film Mlle Maud de Loti, chanteuse !
Récompenses honorifiques
me confectionnera les costumes. Et puis, afin légiene et M. Eozelli, tiinor léger, chanteront les j se représenterait pas ; les groupes de gauche
(Diplômes délivrés par la Société d'Horti- de battre en échec le petit rimeur timide, il meilleurs fragments de cet oipêra draaiaitlgiue. Eu auront donc à désigner leur candidat ; on
culture pour les expositions mensuelles).
fera venir de province, pour être dans la plus au programme : Les Mystères de Paris et parle des candidatures Louis Marin, LefebDiplôme de médaille de vermeiL — M. Tho- pièce, le partenaire de la coquette, un su- l'amusant comique Jymmy ou Le Système D. Ven- vre du Prey, Aichixnbaud.
ro, pour ses expositions florales.
perbe bellâtre, tombeur de cœurs, ridicule- dredi : Les quatre cavaliers de l'Apocalyp$e.
Les questeurs seront réélus.
Diplômes de médaille d'argent grand mo ment infatué de ses mérites. Il réussira dans
La aiarnbre, après l'élection du bureau s'ases
dèle. — M. Benoit, pour ses expositions macalculs et après une foule de complicajournera à jeudi pour l'installation des élus
raîchères ; M. Nérat et M. Pujos, pour leurs tions commues ou touchantes, le jeune MarAujourd'hui MARDI
et les déclarations de M< Poincaré sur la
expositions florales.
cellin comprendra que le bonheur est auprès
politique extérieure.
Diplôme de médaille d'argent. —- M. Ays- de la mignonne Isabelle, sa délicieuse coritelie, pour ses expositions florales.
respondante inconnue. Lui aussi est guéri du
Diplômes de médaille de bronze. — M. Be- romanesque et sera « le bon petit fiancé des
noît, pour ses expositions florales ; M. Du- familles ».
bourg, peur ses expositions maraîchères ;
Evidemment, tout cela est honnête, spiriLA CONDAMNATION DE BOUVET
M. Viitenayssagues, pour ses expositions ma- tuel et charmant ; mais par défloition, ne
raîchère et florale.
faudrait-il pas donner à la comédie fantaiParis, 9 janvier.
— Le palmarès de l'exposition de novem- I siste d'autrês thèmes que ces berquinades î
La Cour d'Assises de la Seine a condamné
bre, que nous avons publié en son temps, a Elle est éblouissante dans Gautier, dans BanGustave Bouvet à 5 ans de travaux forcés et
teraiaé la Us te des récompenses^
ville, dans les beaux passages de force et de
10 ans d'interdiction de séjour.
panache d'Edmond Rostand ; mais ici, elle
est gênée tout le temps par le caractère esTROIS JOURS SEULEMENT
sentiellement bourgeois, plat terre à terre
d'une intrigue que de jolis costumes et quelques agréables traits comiques ne «sauraient
Paris, 9 janvier.
ENTRE ARABES
réussir u. rendre vraiment
funambulesque.
M. Brignon, chef du greffe criminel à la
On dirait de l'Emile Augier rimé par BergeM. Bardy, commissaire de police du 5' arCour
d'Appel,
a
déposé
l'acte
d'accusation du
Aujourd'hui MARDI
Ûissement, a mis à la disposition du Par- r&t.
procès Judet-Brossard, qui doit venir devant
Peut-être, si nous n'avons pas applaudi daquet le sujet algérien Azzous ben Ali, arrêté
les assises le 31 janvier.
•à la suite de l'agression survenue samedi soir vantage, est-ce la faute des acteurs, pour la
plupart médiocres, qui nous ont apporté cette
sur le pont de l'Ecole Vétérinaire.
Mais Azzous n'a pas tardé à déclarer que aimable pièce ; à part M. Ch. Mathieu d'un
Soirée à 9 heures
s'il avait tiré un coup de revolver sur Ba- amusant comique dans le comte de Plandor
chtr bey Mohamed, c'est uniquement parce et Mme F. Roussey, gracieuse dans Isabelle
que ce dernier avait tenté de lui voler le Ils jouent tous avec des éclats et des ronDublin, 9 janvier.
TT .
rons de mélodrame une œuvre qui ne deportefeuille.
Hier matin, ont été exécutés 500 soldats d^,
manderait
que
des
finesses
et
des
nuances
•
Bachir fait d'ailleurs l'objet d'une infor1 armée nationale faits prisonniers alors qu'ils
de Frédéric MISTRAL
mation ouverte par le 4" arrondissement pt-ur JM. Ch. Monbars bafouille et nasille Mme'
combattaient dans les rangs des « belles.
vc4 d'une montre en argent et d'un bi'iat de 1 M B ^rf i^ft m ^ ?ln(îre? intonations
avec chant
50 fr. commis au préjudice de Mlle Augi.sta M. Robert Lepers dramatise outre mesure
Mlle Maud de Loti
M. Rozelii
Souyri, ménagère, rue Montcabrier, 2.
Certainement nos anciennes troupes de
Il sera présenté, lui aussi, à M. le Procu- médie de province auraient beaucoup mieux
chanteuse légère
ténor léger
défendu cette gentille comédie,
reur de la République.
UN NOUVEL AVION FRANÇAIS
A. P.
;
Londres, 9 janvier.
LES MYSTERES DE PARIS
C'ÉTAIT UN CANARD
Le, Daily Mail annonce que l'on va procéder
UNE GRANDE PASTORALE
Une chiffonnière signalait, le 4 janvier derprochahiement en France aux essais de nounier, la découverte, au dépôt d'ordures ménaveaux aéroplanes entièrement métalliques.
Dimanche prochain 14 janvier, dans sa b>
gères, terrain du Calvaire, d 'url paquet ren- quettçASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE
Ces appareils sont équipés avec deux sysdes fêtes, f'Orphelinat de la
fermant le tronc d'un fœtus. La vérification Grande salle
Allée va reprendre un-* tradition deLes Actionnaires de la Société du OAZ tèmes spéciaux : un « turbo-compresseur »
faite à l'Ecole de médecine par M. le pro- puis longtemps
permettant
à l'avion de se maintenir dans les
interroruipue.
D'ALCOOL et des DISTILLERIES DU SAHEL
fesseur Sorel a permis d'établir qu'on n'était
couches raréfiées de l'air à de grandes hauLe public toulousain sera convié à assister (Aiger) sonr convôuûéï"e^
pas en présence d'un fœtus, mais du corps a une'grande>'âstorâ"lë de *NoèT"mTs e"enTcè'ne rakT ordinaire, Tu 2egTsc^al A To^ouJ^: ^ et mi «. .Propulseur
propulseur à palettes - dont
a un canard.
avec un soin parîicnlier par M. Ch. Gui au- lées Jean-Jaurès, 25, pour le jeudi 25 janvier 1 angle peut être modifié pour permettre à
E
FEU
1923, à U h. 30.
l'avion d'agir avec efficacité à de hautes alti*Que' on a dû naguère ta parfaite exécution
la Passion à Saint-Sernin.
HieT matin, vers 10 heures, un feu de cfce*
Ordre du jour : 1» Rapport du Conseil d'ad. tudes.
minée dû à un vice de construction, s'est
Depuis les temps lointains où M. le ohonoine mmistration sur les opérations de l'exercice
Le Daily Mail ajoute que les erigins pourdéclaré rue de l'Homme-Armée, 17, oans l'ap- Tournamilie faisait représenter la pastorale 1« juillet 1921 au 30 juin 1922" r 2^" lêclûr'e"' "du rajf, n .a",«* n<lra «ne vitesse dépassant cent
ae Nl)el au Cercle Catholique Sainf-Cyprien,
partement occupé par les époux Simon.
Rapport du commissaire des comptes et du î^f à Vheml & ? vec UIW3 tuteur de six milIl a été rapidement éteint par les pompiers.
P6^.nous sommes pas trouvés à pareille Bilan ; 3o approbation desdiLs Compte? s'il
fête, à Toulouse. C'est a peine si nous pou- y a heu : 4» nomination d'un ou plusieurs provision d'oxygène pour les pilotes, des
OU EST LA MONTRE ?
vons mentionner une interprétation de la fa- commissaires des Comptes ; 5» propositions avions pourront évoluer à huit milles au-dessus du sol.
diverses.
Dans la soirée d'hier, vers 11 h. 30, la nom- meuse pastorale de Bouchor au Jardin-Boya!
Ont lç droit de prendre part à la susdite
mée Noémie Villes, demeurant rue Denfert- avec le concours de la défunte Ccecilia il y a
Assemblée, les propriétaires de 10 actions au
«ochereau, a signalé à la Permanence la dis- un quart de siècle.
Cette fois. les organisateurs ont chois: une moins. Les propriétaires d'actions au porparition d'une montre en or, qu'elle avait
placé dans une bonbonnière, il y a environ pastorale tirée du Théâtre de l'Evangile de M. , teur doivent déposer leurs actions dans une
«eux ans.
Emile Rochard, et intitulée : le Berceau de I banque ayant son siège en France ou en AlgôLue enquête est ouverte.
Jésus. Elle est en vers, comprend deux actes et rle ' P u au SlèS e Social, jusqu'à l'heure de l'AsPublications de mariages du 6 janvier
sis tableaux, et déroule les épisodes de la Na • semD1 ee,
nager Gouzy, termier, rue Puyaaauiin, 46, et Maiivite et de l'Adoration des Mages.
Le Conseil d'administration.
ria Lcard, â SaiM-Afiartin-diu-Toucu.
Emile Rochard, qui fut longtemps directeur
Paul Oouzy, emp. de aaïKiue, r. Salnt-Ereoniert,
de I Ambigu, à Paris, se convertit pleinement
PERDUE petite chienne, environ 3 mois,
ÎB, et Ajitoinette Pouzet, rue Ingres, 8.
Alexis Py, soldat au «r régiment d'art, à Troyes,
à la lin de sa vie, devint un catholique prati- rousse, poil frisé, rép andant nom Mirka. Raet Thérèse Valès, boni, de la tiare, 1.
quant et militant 11 se voua à l'apostolat par mener
34. rue Languedoc. Récompense.
Maurice Holsteln, attaeuè exploit. Ole du MidU, r.
•es moyens qui lui étaient familiers, par le
Auber. -j, et Yvonne Ganlvet, rue Ooiwpans, 1S.
théâtre.
Pierre Sans, ermi). (ruart. »<;ocu6, et Maria Blanc,
Après avoir traduit en vers les Evangiles, il
oiiemin de Négreneys.
FACULTE DES LETTRES
s'évertua à les découper en *cène^ comme
Goarles
Kouaaud, emp. do corn., r. Lat. RaymondOn rapporte un détail significatif très re14, e* Marie-Louise Oostes, l>oul. de la Gare, 50.
Cours Publie de Géographie des Pyrénées l'avait déjà fait, en prose, M. Victorin Vidal. marqué aux réceptions du Jour de l'An : cer- rv,Bertrand
Lamou relie, tndust. à Oarcassoarje, et
De là est sorti le Berceau de Jésus que l'on tains édiles, présentant leurs vœux à une
Angè-ie Rançon, place Sauit-Pteirre, Ll.
n<latItm de la
tera pour la première fois dimanche ! haute personnalité de notre ville, auraient eu
T ^?i
Société de Géographie de t T,1
loulouse
(Présidence
de
M
le
nroouireur
aèP
chain.
Naissances de* S et 7 Janvier
in, à ,Toulouse.
i l'agréable surprise de se voir offrir par le
'•aérai
Tni-tot! _ Année
r . ? <r*.1923.
J£À ie Procureur ge | L. 0r ,pnelil
nt ^ , a Grande Allée n -a rien maître de céans un Dubonnet qui donne de
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AVIS DE DÉCÈS
Le docteur ROUQUETTE ; Monsieur Raymond SERVILLE, ancien bâtonnier de l'Ordre
des Avocats ; Monsieur et Madame Raoul
de PYDEMARC ; les familles OLIVIER, ROUQUETTE, GAZAGNE, SERViLLE, de BELLEPOtf, de SALENEUVE, BERTRAND, BESSK et
de BARD1ES ont la douleur de faire part de
la perte qu'ils viennent d'éprouver eu ia
DQisonûe de
Madame Gaston SERVILLE
Née Marie ROUQUETTE
leur fille, belle-sœur, nièce, tante et cousine
germaine, décédée à Montpellier, a l'âge de
45 ans, le 4 janvier 1923, munie des Sacrements de l'Eglise.
Les obsèques ont eu lieu à Nêzignan-rEy>
que (.Hérault).
Madame Pierre 1CHIER ; Mesdemoiselles
Suzanne, Simonne, Antoinette et Marie
ICHIER ; Madame Albert de SUBRA d»
SAINT-MARTIN ; Monsieur et Madame Paul
de SUBRA de SAINT-MARTIN ; Mademoiselle
de SUBRA de SAINT-MARTIN ; Messieurs
Henry et Gabriel de SUBRA de SAINT-MARTIN et leurs familles, ont l'honneur de vous
faire part de la perte douloureuse qu'ils
tiennent d'éprouver en la personne de
Madame Veuve Jules MASCLET,
Née Marie RAYMOND
leur mère, grand'mère, sœur et tante, pieusement décédée à Toulouse, te 8 janvier 1923,
à l'âge de 74 ans, munie des sacrements de
l'Eglise et vous prient de vouloir bien assister à ses obsèques qui auront lieu à Toulouse,
le mercredi 10 janvier 1923, à 10 heures du
matin, sur la paroisse Saint-Etienne.
On se réunira à la maison mortuaire, Jardin-Royal, n° 9.
11 ne sera pas fait d'autre invitation.
Pompes Fonôures Générales, 7, r. Lafayette.T. 10-38
Monsieur Joseph DALET,
receveur des
droits de place ; Monsieur et Madame Marius
DALET, dépositaire de journaux ; Monsieur
Dominique MAZEL, employé à la Mairie de
Toulouse et Madame Marthe MAZEL, née
DALET ; Madame Veuve Anna MASS1P, née
CAUSSE, la famille VIGUIE ont la douleur
de faire part à leurs amis et connaissances
de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver
en la personne de
Madame Veuve DALET,
Née Marie PAGES,
leur mère, belle-mère, parente et alliée, pieusement décédée le 8 janvier 1923, à l'âge de,
72 ans et les prient de vouloir bien assister,
à ses obsèques qui auront lieu demain mercredi, 10 janvier 1923, à 2 heures de l'aprèsmidi, sur la paroisse du Taur.
On se réunira à la maison mortuaire, rue
du Taur, XL
U ne sera pas fait d'autre invitation,
pomp. Pua. Munlclp,, 31, r. Pargaminièrea, X ixftt
Monsieur Léopold BÉLAVAL', receveur des
contributions indirectes à Gimont-Cahuzac, et
Madame née Suzanne JACOB et leurs enfants ; Madame Lucien DUTHOUR, née Mathilde BÉLAVAL et Monsieur
Lucien DUTHOŒR, employé à la Compagnie des chemins de fer du Midi et leur fil le Franchie ;
les familles PIQUEMAL (de Foix) ; CHAUSSON, GRANIER. MONTJUIF. BERGES, MARCE1LLE, DAUTY et PICARD ont la douleur de
faire part à leurs amis et connaissances de la
perte cruelle qu'Us viennent d'éprouver en la
personne de
Madame veuve Sylvin BÉLAVAL
Née Jaccjucite FERRUS
leur mère, belle-mère, grand'mère, tante, cousine, parente et aillée, décédée le lundi 8 janvier 1923, à l'âge de 63 ans, munie des sacremexiits de l'église, et les prient de vouloir
bien assister à ses obsèques qui auront lieu
demain mercredi 10 janvier 1923, à dix heures du matin, sur la paroisse Saint-Svlve.
On se réunira à la maison mortuaire rue
ClauaeL 3.
Il ne sera pas fait d'autre invitation.
Pomp. Fan. Munlclp., 34, r. Pargamlnlères, T. 11/40
Les familles VIVES,
SAINTIS,
DARIO,
TOURNAN, CAB1ROL, CASSE, CONTE, CAZEAU et MAGNIN, ont la douleur de fa.ire
part a leurs amis et connaissances d« la
perte cruelle qu'elles viennent d'éprouver en
la personne de
Madame veuve Jean VIVÈS
Née Jenny DARIO
leur mère, belle-mère,
grand'mère,
sœur,
belle-sœur, tante, parente, alliée et amie,
pieusement décédée le lundi 8 janvier 1923, à
rage de 68 ans, et les prient de vouloir bien
assister à ses obsèques qui auront lieu aujourd'hui mardi 9 janvier 1923, à trois heures et demie de l'après-midi, sur la paroisse
Saint-Jérôme.
On se réunira A la maison mortuaire rue
du Poids-de-l'Huile, 1.
D ne sera pas fait d'autre invitation.
Pomp. Fua. Mialclp.. 3*. r. Pargamlniêrea. T. tl/«
3
NETTOSANG «if
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
A partir de Demain
LE DYSPEPTIQUE
VOIT TOUT
EN NOIR
parce que son estomac ne fonctionne pas et
lorsque l'estomac est détraqué, le reste du corps
humain n'est pas loin de se détraquer aussi. Si
ceux qui souffrent de maux, d'estomac, brûlures*
renvois, aigreurs, vomissements, flatulence, etc„
et négligent ces symptômes connaissaient d'à*
vance le résultat de cette insouciance, ils s'etn»
presseraient d'y remédier. Un estomac quî
fonctionne bien, qui assimile toute la nourri*
ture, est la vraie source d'une santé parfaite.
Surveillez toujours de très près votre estomac
et, au moindre excès de bile, d'acidité, prenea
une demi-cuillerée à café de Magnésie Bismurée
qui, en cinq minutes, neutralise la bile et l'acidité, et rétablira un fonctionnement normaL
Contre la dyspepsie, l'indigestion et tous
les maux d'estomac en général, la Magnésie
Bismurée, qui se trouve chez tous les pharmaciens, est sans rivale : des milliers dd
personnes qui en ont fait l'essai en font foi»
LA MAGNESIE
BISMUREEJ
(Marque Déposée)
l
-
t£IIO LA fJ£ aux estomacs délabrés
„
SA FAMfïÇ
LACTÉS ,
x.&3.n stress»
le plus riche en crème
c'est 1» pins cho» j !
assis la meSUssv ' :
Martres et toutes autres sauva,
gines sont achetées au maximum par la Maison L. LÉON,
fourreur, 21, rue. Latayette, ÏOULOUS&
Têlépb. 14.89.
FOUINES
Foires et Marchés
MARCHÉ M, PARIS
Paris, 8 janvier.
Blés — Courant, Si 75; février. 65 60; 4 premiats.
Si i0; mars-avril. 80 25; 4 de mars, 86 25.
Seigles. — Courant, 66 à 66 50; teviier, 66 acheteurs; mars-avril. 6î 25 acheteurs; i de mars,
67 'iâ à 68.
Farines. — Courant, 107; lévrier, 106 50 vendeurs;
4 premiers, 108 50 à 106 75; mois-avril, U»; 4 deu
mars, 107 50 à iw 75.
Avoines iioiïes. — Gourant, 66 75 à 67; février,
66 75;. 4 premiers, 66 75 à 67; mars-avrU, 66 7& acheteurs; 4 de mars, 67 25 à 67 50.
Diverses. — Courant. 66 2â; téivrier, 66 25; 4 premiers, 66 à 66 75, mars-avril, 66 25 vendeurs; 4 de
mars, 65 75.
Huile de Un. — Courant, 9b6 à 270; février, 960;|
4 premiers, 255 eclieteiurs; mars-avrU. 245 aeheteuirs4 de mars, 242 acheteurs; i de mai, 232 50.
Huile de colza. — Courant, 280 acheteurs; février,
275 acheteurs; 4 premiers, 575 acheteurs, mars-avril,
2M nominal;
4da maies, 255 nomiaal; 4 de nijii,
2;> ouiuinai.
MARCHE CES SUCRES
Paris. 8 Jamvter.
Orrverture. ~ Conrant, t95 fait; février, 186 fait}
mars-avril, 1*4 à mu 4 de maïs, 136 fait. Tendance
calme.
Clôture. — MaircSié à terme. — Courant, 196 fait;;
février, les à W0 50; mars-avril, 1S6 à 196 50; 4 do.
mars, 197 fait. Tendance tros fern«e.
Cote cltioielle -. courtiers aasmnentés, 105 à 180 Sû^
MARCHÉ OU HAVRE
Le Havre, s janivier.
Cotons. — Teiidance calme, ventes, 2.aoo buaies :
janvier. 46S. Ifvrie», 4S7; mars. 4fSS; avril , 461*.
mai, 973; Juin, 430; Juillet. *70; août, 466; septeu»bie. 457; ocixiiire, 443; noveioiu-.ï, 437, décembre, 435,
'aféi. — Tendance soateinue. Veiities, 5.J0O sacs ijanvier. 217 75, février, 214. mars, 909 35; avril,
205 25, mai. 201 26; juin, 109 25; juillet, 194; août,
ÏB1 75; sepleisibre, 186 75; octuttre, 163 75; novetnbie, IS» 76; rfccenJJre, 176 75.
Laines. — Tendance calme : janvier, 870; février,
SfiO; mars. 85*; avril, 8*0; mai, 835; juin, 835; le
nette, «roté.
C
ftCABCaS PI LA VILLETTE
Du 8 janvier.
B.Teuf« — Amenés, 3831; triveniiss, 850; ire «ualtic. viande nette. 5 fr. ; j-oids vif. 3 fr.; 2e <fualite,
vianrie nette. 4 fr.: poids vif. 3 fr.; 3e Qualité.
Mande nette, 3 30; poiils vif, 1 65. Prix extrêmes a
viande nette, de 1 70 à 5 60; poids vif. de a 85 a 3 36.
Vacties. — Amenées, S.216; invendues, 360; ire
qualité, vlaûde rjoUe, 4 70; poids vif. 2 82; 2e «piaillé, viande nette. 3 80; poido vif, l 90; 3e qualité»,
viande nette, 3 fr. ; poids vif, i JD. Prix extrêmes viande nette, de l Tu à 5 60. poids vif, de -> 85 à 3 36.
Taureaux. — Amenés, 425; invendus, 50; ire qualité, viande totte, 4 25; poids vif, 2 52; 2e «juatlte,
viande nette, 3 80; piids vif, 1 90; 3e qualité, viande
nette, 3 50; peids vif, ! 75. Prix extrêmes : viarxie
uetti, de 1 70 à 4 50; poiids vif, 2 92.
Veaux. — AmenéJ, 2.112; ivendius, 46; ire quotité,
viande nette. 9 60; poids vif, 5 76; 2e quatité, vianda
nette 8 fr. ; poids vit, 4 fr.; 3e qualité, viande nette,
tt fr., poids vif, 3.
Moutons. — Amenés, 15.437; invendus, 1.040; ira
Qualité, viande nette. 10 40; poid vif, 5 20; 2e Quaélité. viamlc nette. 8 fr.; poids vit, 4 fr. ; 3e qualité^
viande nette. 6 80; poids vU. 3 40. Prix extrêmes
viande nette, cte 5 fr. à. 11 50 ; poids vif, de 2 50
a 6 32.
Porcs. — Amenés, 4.463; lire qualité, viande nette,
8 14; potda vif, 5 70. 2e qualité, viande nette. 8 fr.:
poids vif, 5 60 ; 3e qualité, xlande nette, 7 58; poiyfe
vif, 5 33. Prix extrêmes : viande nette, de 6 26 à
8 28 ; poids vil, de 4 40 à 5 80.
Vente calme, cours en baisse légère sur le gros
bétail et le-s montons, tousse »w les veaux, inchangés *ur les rorcs.
MARCHÉ DES VINS
TSTlnies. 8 janvier.
Trois-six bon goût, 86*, de 419 à 420 ir.; eau-de-vie
do marc, 52", <ie 235 à 240 fr.; vins rouges, Aranions et Montagnes, de 8* a 10', de 42 à 52 fr.,
de 10* à ll\ de 5-2 à 60 fr.; CostlèTes, il' à 12*. de
60 à 75 fr., suivant couleur, qualité, degré, situa-tion de cave, le tout nia, pris à la propriété.
Olonzac, 7 janvier.
Vins rouges, dé 9* A 19*. de 48 a 73 fr. Ces prii
s'entendent a l'hectolitre ou pris chez le récoltant,
loua frais «n sus, et selon degré, Qualité et conditions.
MARCHE ~>Ë TOULOUSE
COURONNES MORTUAIRES
VllLMES DE BRONZE
Pompes Funèbres Générales
—:—
2, Rue LAFAVETTIS. I —y-
Dm 8 Janvier.
Farine mlnot ï ni francs les 100 kilos nets.
Blé du Pays : 00 à «W.SO -, maïs : 50 franc* 1
orge : 36 à SS franc» ; haricots
7J à 75 francs (1
le tout l'hectolitre.
MARCHE DES RESINEUX
Bordée**Essence, «65 à 070 Bordeaux ; brals clairs, 74 a
76 ir., Bordeaux. Marche ralme.
.
^«__
VOIR LA SUIT.E EN 4> PAGE
MARDI 9 JANVIER 1923
GERS
Auch.
Mercuriale du 6 janvier
Blé, de 78 à80 fr.
Avoine, de 68 ù 64. Maïs
cols de unU àï~iiê
,
- de 68 à 70. Hari112 lr - les
vV„ „
100 kilos,
vin rouge et blanc, de 90 à 130 fr les 9?s lit
de 5 fr. à 5 fr. 25 le degré ; vins rouges 3"
choix et distillerie, de 4 fr. 75 à 5 fr le degré ; vins blancs de raisins rouges 9 i 11 degrés, de 5 fr. 25 à 5 fr. 75 le degré vin blanc
de raisins blancs, 9 à 12 degrés, de 6 fr. 50 à
7 fr. 2o le degré.
( r M fa de
r° PLi5 porc - de 500 à 550 fr .les 100 k.
à 6 £r - la douzaine,
P m, n',c ,
-%
poulets, de 16 à 20 fr. la paire
.Oies grasses, de 9 à 10 fr. le kilo.
TARN-ET-CARONNE
. , ,
M'ontauban.
Marché du 6 janvier. — Voici les cours qui
y ont été pratiqués •
„, «ourse : blé supérieur, 86.25 ; blé moyen,
.40 ; farine, 110 fr. les 100 kilos; maïs. 54 Ir.;
avoine, 36 fr. l'hectolitre; pommes de terre,
* fr.; foin, 28 fr.: paille, 12 fr. les 100 kilos.
Marché au bétail. — Il a été amené et vendu place Lalaque :
6 veaux de boucherie, de 3 à 4 fr. le kilo :
25 porcs gras, de 250 à 260 fr. les 50 kilos ;
8 bœufs de boucherie, à 110 fr. les 50 kilos ;
»5 veaux de lait, de 100 à MO fr. tête : 20 paires bœufs travail, de 3 000 à 3.500 fr. paire ; 10
paires taunllons, de 1.500 à 2.000 fr. paire •
15 vaches laitières, de 1.150 à 2.300 fr. pièce ;
45 porcs d'élevage, de 310 à 380 fr. l'un ; 70
porcs de lait, de 200 à 240 fr. tête.
Viande de boucherie. — Prix moyen au kilo
(achat sur pied) : bœuf, 2.20 ; vache, néant •
yeaux, 3.50 ; porcs gras, 5.10.
MALADIES DE u FEMME
>.„
Hi
85
LANDES
Habas.
Marché du 5 ianvier. — Cours pratiqués :
Poules et poulardes, de 14 à 22 fr.; poulets,
de 10 à 15 fr.; pigeons, de 6 à 7 fr.; chapons,
de 35 à 45 fr.; dindes, de 50 à 60 fr., le tout
la paire.
Oies grasses, de 8 fr. 50 à 9 fr. le kilo. CaTuaifds gras, 9 à 9 fr. 50. Foies, de 18 à 30 fr.
le kilo. Lapins, de 6 à 8 fr. l 'un. Œufs, 5 fr.
la douzaine.
Porcelets, de 120 à 190 fr. l'un.
Roufs de travail, de 2.400 à 2.600 fr. Bouvillons, de 1.000 à 1.500 fr. la paire.
Céréales. — Maïs, de 52 à 54 fr. l'hecto ; blé,
de 62 â 63 fr.
Villeneuve-de-Marsan.
Marché du 3 janvier. — Cours pratiqués :
Volailles. — Poulets, de 18 à 25 fr.; poulardes, de 16 à 22 fr.; poules, de 25 â 30 fr.; dindons, de 50 à 90 fr.; pigeons, 3e 7 à 8 fr., le
tout la paire. Lapins, de 7 à 8 fr. pièce.
Gibier. — Béoasses, de 8 à 9 fr.; palombes,
6 fr.; lièvres, 24 fr., le tout la pièce.
Œufs, 5 francs la douzaine.
Oies grasses, de 9 à 10 fr. le kilo ; foies
gras, de 9 à 10 fr. le kilo.
Veaux de boucherie, de 4 à 5 fr. le kilo ;
porcs gras, 240 à 255 fr. les 50 kilos.
Halle aux grains. — Froment, 64 fr.; seigle,
45 fr.; avoine, 40 fr.; maïs, 60 'fr., le tout l'hectolitre.
Légumes et fruits. — Choux pommés, 1 fr.
pièce ; salades, 0 fr. 30 le pied ; ail, 2 fr. là
corde ; pommes, 1 fr. le kilo ; noix, 1 fr. 50 le
litre.
REVUE VLNICOLE
Roussillon, — De Perpignan : Temps toujours très beau et sec permettant d'effectuer
sans retard les travaux de saison qui se poursuivent dans de bonnes conditions. Malgré
tout, un peu de pluie serait la bienvenue,
pour la vigne comme pour les autres cultures;
elle faciliterait les travaux de labours, car
les terres sont maintenant trop dures ; elle
favoriserait aussi l'action des fumures déjà
confiées au sol.
Ici comme partout ailleurs, le marché est
très calme, et cela en raison des fêtes, inventaires, etc. Les affaires qui se traitent sont
très peu nombreuses et sans importance. La
consommation se maintient toujours active,
et on peut en juger par les expéditions qui
sont nombreuses et importantes.
Algérie. — D'Alger : Même situation que la
semaine dernière ; l'activité des affaires le
ressent de la période de fêtes que nous venons de traverser, et aussi des inventaires
que font en ce moment de nombreuses maisons. A signaler cependant une certaine demande pour les vins blancs et rosés, les rouges de belle qualité sont également assez recherchés. Pour les vins ordinaires, il ne se
fait pas de transactions, les acheteurs ne
voulant pas s'embarrasser de marchandise
dont la qualité laisse à désirer. Les provisions
s'épuisent chez les détaillants et négociants,
et ils vont être obligés de les renouveler
sans tarder.
A notre marché de samedi 30 décembre, on
a coté : vins ronges extra, de 13 à 14 degrés,
de 6 fr. 50 à 7 fr. le degré ; vins rouges 1er
choix, 10 à 12 degrés, de 5 fr. 50 à 5 fr. 75 Je
degré ; vins rouges 2° choix, 9 à U degrés,
BOURSE DE PARI
Du 8 janvier.
PARQUET
Perpétuel 3 %...
Amor!issable3 %
—
—
—
—
1917
1918
1920
1920
4 % ..
4 % ..
5 % ..
6 % ..
Bons i'résor6%..
Crédit Nat. 1919.
58 45
67 50
79
76 29
62 75
62 i:
88 35
167 . .
49ii 75
315
211 . .
63 50
Madasasc. 2 & % 61 50
64
Afri 7iie-0cci lent 3ol
Indochine 1909. . 361
397
402
4:5 •
404
Tunisie 1902.... 317 25
V.de.Par-sl865.. 585
367 50
93 76
449
449
230
65 • •
228
62
277
72
265 so
61 25
13
— quart
— 2 3/4 % 1910
— 3 % 1910...
87 85
4S9 50*
469
501
Ouest-Etat 4 %.
V. de Paris 1904.
— cinquième. .
— 1917.... ....
— cinquième. .
273 50
58
358
88 25
234
122
238
60
237
...
...
410
— 1921 libérée. 499
Banque France. . 6035
4500
1375
1
C » Algérienne. . . 1239
Comptoir nation. 965
Foncier Algérie.. 510
Crédit Foncier.. . 1108
Foncières 1879.. 475
292
301
— cinquième. .
62
309
340
180
— 1913
340
— 4 % 1913... 399
279
76
81
Communales 1879 454
— cinquième..
98
479
268
298
298
340
175
BRONCHITES
Toox, Rhmnes, Catarrhes, Asthmes
La bronchite, en ce moment si fréquente,
est le plus souvent précédée d'un rhume de
cerveau. Puis la gorge est prise, l'on constate
de l'irritation que la toux rend douloureuse.
La toux devient sèche, pénible, surtout la
nuit, où les quintes sont plus précipitées.
L'expectoration est alors abondante. Le malade ne dort, pas, il est fiévreux, courbaturé
et, par ordre du médecin, doit garder la
chambre sous peine des pires complications.
Pour enrayer net une bronchite chronique,
pour prévenir la congestion pulmonaire, la
fluxion de poitrine, qui peuvent survenir tout
à coup, il est prudent d'administrer sans tarder le PECTORAL RICHELET. Presque instantanément la toux la plus violente se calmera et le bronchiteux retrouvera le sommeil et
le repos. En continuant quelques jours ce
précieux spécifique des voies respiratoires,
les muqueuses seront vite désinfectées et dégagées des crachats. Si, faute de soins, le mal
est passé à l'état chronique et se complique
de catarrhe, d'asthme ou d'emphysème, le
PECTORAL RICHELET préviendra les accès
et raréfiera les crises. Voulez-vous l'opinion
d'un malade heureusement guéri ? La voici :
Alité par une bronchite qui n'en finissait pas
et qui inquiétait, mon entourage, j'ai fait usage
de votre PECTORAL RICHELET. ta toux a
cessé dès le premier soir et j'ai pu reprendre
mon sommeil. Quelques jours après je pouvais
sortir et. aller à mon travail. Depuis je ne
tousse plus et mes bronches sont en parfait
état.
Raymond B., chef de gare de la C'« P.-L.-M.
Au dehors et pendant les occupations, chaque malade doit encore user de la PASTILLE
RICHELET, véritable « potion sèche » spécialement créée pour continuer l'œuvre du PECTORAL RICHELET.
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LE DELICIEUX
PURGATIF JEHftM
Feuilleton du 9 janvier 1923
75
50
Prix :
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75
jgSLww,- Grand roman vécu
Par Philine BURNET
n
KM
î?,sal^
AZiS^
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':. et sachez bien que la
JOUVENCE de l'Abbé SOURY est composée de plantes spéciales sans aucun poison ; elJî est faite exprès pour truêrtr toutes les MALADIES INTERIEURES DE
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Franco :
Communales 1920
— 1921 liber...
— 1921 non lib.
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Crédit Lyonnais.
— Mobilier....
Société Générale.
Banque Française
— Nation. Créd.
Union Parisienne
Rente Foncière. .
Bône-Guelma. . . .
Est-Algérien. . . .
— 3 % ancien. .
— nouvelle . . .
— 3 % anc....
— nouvelle ...
— 3 % anc. . . .
— nouvelle ...
— 3 % anc. ..
— nouvelle ...
Ouest-Algérien..
Docks Marseille..
Magas. Généraux
417
514
500
557
1504
«48
1.§0
Transatlantique.
— priorité ....
— priorité ....
717
261
610
765
15U5
505
290
4S2
294
850
326
310
298
1010
326
492
310
313
311
293
849
3u8
310
291
13 s.0
319
321
315
950
332
310
289
670
317
316
305
465
298
135
260
413
765
— 5 %
Métropolitain. ..
50
Tramw. Français
50
— Bordeaux ..
— Nice
50
Associât. Minière
Cuivres, Pyrites.
Elect. Métallurg.
75
50
Thomson
.4
— priorité ....
50 Distribution ....
— 3 3/4 %....
— 4- %
204
204
280
396
21S
224
340
4u6
484
373
366
208
350
738
332
251
420
326
165
248
76
330
1000
268
124
640
485
351
1280
4 «
1049
1110
787
187
7300
481
775
712
225
8S0
14S9
832
2220
940
958
66 (
330
392
45
D'un arrêt rendu par la Cour de cassation
(Chambre des Requêtes) en date de 7 novembre 1922,
IL APPERT :
Que le jugement du Tribunal de commerce
de Toulouse, en date du 16 septembre 1921,
qui avait prononcé la faillite de la SOCIÉTÉ
INDUSTRIELLE TOULOUSAINE, ayant son
siège social à Lyon avec établissement â
Toulouse, boulevard Pasteur (Minimes), a été
annulé par ledit arrêt.
En conséquence, ladite Société reprend ses
droits et M e MEILHON, syndic provisoire,
substitué à M* MALUDE décédé, se trouve totalement dessaisi.
Signification dudit arrêt a été faite 1
Audit M 6 MEILHON ;
A M. le Greffier du Tribunal de commerce
de Toulouse ;
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88 ..
Qu'on se figure une grande construction
moderne, adossée à une grande tour à créneaux (tout ce qui restait de l'ancien château brûlé par les incendiaires de 93), et
tout autour un grand parc, l'ensemble formant un carré de près d'un kilomètre de
côté. Ce carré est bordé sur sa façade principale de son aile droite par la Lodde, qui
à cet endroit tourne presque à angle aigu ;
seulement, à droite, la Lodde est longée
par un petit sentier entouraint le parc, tandis que devant elle est séparée de la propriété par la route de Saint-Mihiel au
Donjon, qui monte toute droite. Cette route
traverse la Lodde sur un pont, après que
celle-ci a tourné brusquement et continue
dans la directievn du Donjon et de Lenax.
A peu près à moitié du parc, une grande
avenue conduisait de la route au château.
Le parc lui-même était clos par un mur
bas. effrité et manquant totalement dans
plusieurs endroits, où il était remplacé par
des haies, auelques-unes en assez mauvais
état, poor l'vrer passage à un ou à plusieurs hommes. Mais le parc était si
touffu, il y avait des taillis si épais, notamment près du pont de la Lodde, qu'il
fallait bien le connaître pour s'y aventurer, a moins qu'un malfaiteur ne s'y fût
placé en embuscade.
Les jeunes la Bontrery, aimés dans la
contrée, dont ils étaient les bienfaiteurs,
se croyaient parfaitement en sûreté. Maxime surtout, un peu poète et plus enclin à
la rêverie, se promenait souvent sous les
grande, arbres ; il aimait, de grand matin,
errer dans le parc et écouter le réveil des
oiseaux : il venait, le soir, entendre le clapotis de la Lodde sur les cailloux. Il avait
l'habitude, en quittant la mine, de faire
une promenade et on le rencontrait souvent, rêveur, dans le petit sentier qui contoumaii le UBJCC.
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l'enseigne dans le coin où il l'avait déposée,
mais ils n'en purent tirer une parole.
Vers six heures du soir, à la nuit déjà
venue, des femmes qui causaient sur la
place du Donj*a auraient pu voir, sur la
route qui la traverse, venant de SaintMihiel pour aller à Lenax, deux grands
bras rattachés à un corps difforme qui se
mouvait rythmiquement, comme si ces balanciers lui eussent servi à le maintenir en
équilibre. Cette masse bizarre portait un
châle à carreaux gris terne et blanc sale et
évoquait des souvenirs de gnômes dans les
contes de fées.
L'apparition longea les maisons, évita le
groupe des femmes et à pa6 précipités
s'éloigna sur la route, du côté de Lenax.
Bientôt elle s'amincit et ne fut plus
qu'un point.
— La Ducrosette ! dit une comtn< re, qui
l'avait regardée. D'où peut-elle venir ?...
PREMIERE PARTIE
— De Saint-Mihiel, réponlit une autre,
ou plutôt de Moulins, où l'on a dû conAU DONJON
duire Josaphat...
Les deux vicomtes Max et Maxime de la
Rontrery, qu'on a entrevus au début de ce
récit, dirigeaient eux-mêmes l'exploitation
de leurs mines de Saiint-MOiiel.
» Il doit y avoir autre chose là-dessous...
Au moment de la grève, Max, marié deOui ces riches, ça mériterait la mort.
puis un mois, était encore en Italie, avec
Là Naine le regarda partir, entre les deux
sa femme.
endormes et il y avait longtemps que
Pour tenir tête à l'orage, le vicomte
résonnaient plus sur la route
Maxime était donc seul, avec un ingénieur
diiïcie
qu'elle était encore là, stupide
«battue sur une chaise. Elle ne comprenait et les sous-directeurs. Ces derniers habi^înVrhose : Joaaphat serait en prison ; taient Snmf-Mihiel, dans de petites villas
q "iàVr.nt les vicomtes de la Rontrery qui l'y appartenant aux la Rontrery, et situées à
c'étaient les yictnt le»
connaiseait proximité des travaux. Les directeurs demeuraient au château, à quelque dix-huit
dn xltrands blonds que son mari
bien, ces deux.S™ montrés au Donjon, cents mètres de là, non loin de la route,
ÎT
^ 'ils méritaient entre Saint-Mihiel et le Donjon.
Pour comprendre ce qui va suivre, il rst
nécessaire de bien connaître la topogra1
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u'Seau, elle leur montra phie du château de la Bointrery.
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d'abord de ces inconvénients, puis tout à coup le ventre commence
grossir et les malaises redoublent Le FIBROME sel
développe peu à pou. 13 pèse sur las organes intérieurs, occasionne des douleurs au bas-ventre et aux relus. La malade s'affaiblit et des certes abondantes la forcent à s'aliter presaue Exiger portrait |
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Au coude de la Lodde, et se continuant
quelques mètres en amont et en aval du
pont, le lit de la rivière était formé de gros
cailloux ; les berges elles-mêmes, raides,
presque à, pic. montraient des saillies et
des arêtes, comme si l'eau avait dû creuser
et se faire une place au milieu d'un éboulement de rochers.
Le soir de cette même journée où Josaphat avajt été emmené en prison, le vicomte
Maxime, sorti du parc, errait précisément
dans le petit sentier, au bord de la Lodde.
Outre qu'il avait cette habitude, le château
ne lui paraissait pas bien gai en l'absence
de son frère. Et il réfléchissait, profondément ennuyé par la tournure que prenait
la grève.
11 se demandait s'il faudrait abandonner l'exploitation de la mine ou eéder aux
exigences des mineurs. Il ne voulait prendre seul aucune décision définitive; il avait
télégraphié à son frère et celui-ci, revenant à toute vapeur, il l'attendait d'un jour
à l'autre.
Si l'on capitulait, ce serait une faute ;
peut-être ce premier pas devrait-il être
suivi de plusieurs autres. Si on accordait
aux ouvriers ce qu'ils demandaient, où
s'arrêteraient leurs exigences ? Ce serait
une maladresse. Cependant, si les grévistes
tenaient bon, il faudrait embaucher des
mineurs étranger!? ; les révoltés voudraient
les einpÊcheT de travailler ; il s'ensuivrait
une lutte continuelle et fratricide entre
pères de famille, entre camarades. Il faudrait appeler la justice, la force armée...
Que de complications 1
Abandonner la mine ? Mais c'était le
plus clair de leurs revenus. Et maintenant
que Max était marié, que le train de mal.
son s'augmenterait forcément, ce n'était
pas le moment. Des enfants viendraient
«sûrement, il faudrait de l'argent pour les
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numéros |
Bffi 2ii8S
doivent être r'eini
le SAMEDI et le NlEîSCiîEQI
avant midi dernier délai
de rigueur
élever... et puis, lui, Maxime, se marierait
Là, près du bord ; on dirait un hom| aussi... Non, ce n'était pas le moment me—couche.
d'abandonner l'exploitation...
— Peut-être quelque mineur qui aura
|
Et comaie si cette pensée de mariage trop bu.
! évoquait poui lui quelque vision chère, un
Ils revinrent en arrière, s'engagèrent
sourire illumina sa physionomie, ses yeux
dans le petit sentier et pendant que Chalus'irradièrent... inconsciemment, il avança meau tenait les deux chevaux, Thirion
jusque su. le bord de la Lodde, à quelques
ayant mis pied à terre, descendit avec prémètres du pont.
caution.
|
La Lodde ressemblait à un miroir ; tout 1
— Mais c'est le vicomte de la Bontrery I
était couvert d'une couche glacée ; à peine
1 si, dans, les berges glissantes, quelques ; e'écria-t-il.
— Pas possible, fit Chalumeau, sautant
rocs montraient leurs arêtes, sur lesquelles I
de son cheval.
j la neige n'avait pu tenir. La route était à Ilbasattacha
les deux bêtes à un petit ar! déserte. Il ne venait plus une rumeur du
buste de la haie qui entourait le parc et
côté de Saint-Mihiel ; on n'entendait que rejoignit son camarade.
le vent qui semblait glisser en 6ifflant sur
— C est lui, c'est ' ien lui... blessé, contoutei- ces sunaces blanches.
tinua-t-il en lui soulevant la tête.
Tout à coup, Monsieur de la Bontrery se
— Il sera tombé.
sentit fortement poussé.
Il perdit pied,
— Ou quelque mineur l'aura jeté à bas.
tendit les bras en avant comme pour s'ac— Ils sont capables de tout.
crochei quelque part, et sans crier, tomba
Thirion ayant défait le pardessus, glisde côte sur une de ces pierres aiguës qui sait la main sous les vêtements et cherenserrent le lit de la Lodde.
chait er. vain les battements du cœur. Il se
Il y resta, sans plus bouger, sa jolie tête releva consterné.
blonde un peu enfoncée comme dans un
— Il est déjà froid, il est mort.
oreiller de neige qui aurait recouvert la
Alors Chalumeau, qui, en sa qualité dé
pierre ; mais bientôt un mince filet rouge brigadier, assumait toute la responsabilité,
vint tracer un sillon sur cette blancheur.
dit, très grave :
Vers sept heures ou sept heures et demie
— Il y a pei-t-être crime. En ee cas, il
du soir, quand le brigadier Chalumeau,
accompagné du gendarme Thirion, tra- ne faut pas déranger le cadavre avant que
versa le pont de la Lodde, à son retour de le Parquet soit arrivé. Je vais retourner au
DonjoE evec les deux chevaux, à cause du
Saint-Mihiel, Thirion ee retourna :
et dès que Cayrol sera rentré, je le
— Il est magnifique, tout de même, ce froid,
dépêcherai à Moulins. Vous, Thirion, vou3
parc... Regardez...
là, de garde. Avez-vous dîné ?
Du geste, il embrassait tout le domaine resterez
— Nor, mais je n'ai guère envie de mande la Bontrery.
ger. Lais«ez-moi ma gourde d'eau-de-vie,
— Mais, brigadier, voyez donc sur le que fei justement dans les fontes de la
talus, qu'est-ce que cette ombre noire sur selle. Ça me suffira.
tout ce blanc ?
Chalumeau arrêta son cheval.
(A suivre^
— Où donc ?