Dossier Egisto à fin juil 2011

Transcription

Dossier Egisto à fin juil 2011
L'Egisto
Opéra bouffe de Marco Marazzoli et Virgilio Mazzocchi
Premier opéra italien représenté en France en 1646 et tout premier opéra bouffe, inspiré du
Décaméron de Boccace. Des personnages hauts en couleurs tirés de la Commedia dell'Arte
et de la vie italienne.
Jérôme Correas, direction musicale
/ Les Paladins
Jean-Denis Monory, mise en scène
Françoise Denieau, chorégraphie
Adeline Caron, scénographie
Olivier Oudiou, lumières
Création les 29, 30 septembre et 2 octobre 2011 à la scène nationale de Cergy-Pontoise et du
Val d’Oise - L’ - Théâtre des Louvrais - dans le cadre de la saison musicale de Royaumont et du Festival Baroque de Pontoise
Diffusion :
19/21/22/23 octobre 2011 au Théâtre de l’Athénée – Louis Jouvet
4 février 2012 à l’Opéra de Massy
10 février 2012 au Théâtre d’Herblay
16 février 2012 au Théâtre de Poissy
Production : Unité scénique / Fondation Royaumont
Coproduction : L’apostrophe scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d’Oise / Festival Baroque de Pontoise
KPMG est le mécène de l’Unité scénique de la Fondation Royaumont
L’Egisto reçoit le soutien d’ARCADI pour la production et la diffusion en Ile de France
L’Egisto reçoit le soutien de la Fondation Orange pour la diffusion du projet
L’Egisto s’inscrit dans le cadre de « Suona italiano »
1
SOMMAIRE
Introduction
p.3
Tout savoir sur l’Egisto
L’équipe
p.4
l’Egisto, Opéra de cour, spectacle de rue ? par Jérôme Correas
p.5
Egisto "Que celui qui souffre espère"
p.7
par Jean-Denis Monory
Notes de mise en scène par Jean-Denis Monory
p.8
Premiers éléments techniques (pré-planning)
p.9
La galerie des personnages
p.10
Synopsis
p.11
Biographies
Jérôme Correas et « les Paladins »
p.15
Jean-Denis Monory et Lorenzo Charoy
p.17
Françoise Denieau, Adeline Caron, Olivier Oudiou…
p.18
Les chanteurs et danseurs
p.20
Royaumont / son partenaire
L’unité scénique de Royaumont
p.25
La Fondation Royaumont
p.26
KPMG et l’Unité scénique
p.27
Contact
p.28
2
Introduction
PAS DE HEROS NI DE DIEUX
Premier opéra italien représenté en France en 1646, l’Egisto de
Marco Marazzoli et Virgilio Mazzocchi est également considéré
comme le tout premier opéra bouffe. Inspiré du Décaméron de
Boccace, et d'abord appelé Chi soffre speri (ou « que celui qui souffre
espère »), il met en scène pour la première fois dans l'histoire de
l'Opéra des personnages de la Commedia dell'Arte et des figures de la
vie italienne contemporaine.
Ecrit par Giulio Rospigliosi, cardinal et futur pape, le livret présente
une intrigue complexe autour d'un noble ruiné mais fier, amoureux
d'une riche veuve ; tour à tour symbolique, morale, burlesque ou
chevaleresque, elle permet de faire connaissance avec une vingtaine
de personnages hauts en couleurs issus de couches sociales
différentes et aux caractéristiques vocales diverses.
Ce projet reconstituera une œuvre inédite où chanteurs lyriques et
acteurs dotés de voix "populaires" se produisirent ensemble -chose
rarissime, chacun dans leurs emplois, au service d'un même langage
musical encore largement expérimental en cette première partie du
XVIIème siècle.
Photos Michel Chassat
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Tout savoir sur l’Egisto
© Photo Michel Chassat
L’EQUIPE
11 chanteurs
5 sopranos
2 mezzos
2 ténors
1 baryton
1 baryton-basse
4 danseurs / acteurs /
manipulateurs
Les danseurs incarneront tour à tour des
personnages de la foule (masqués), des
paysans et bergers dansants, ainsi que des « manipulateurs d’objet-décor » avec les techniques des
marionnettistes. Certains danseurs, formés aux arts du cirque et de la commedia dell’arte, participeront à créer
des images poétiques, de carnaval…
Orchestre (11 instrumentistes)
2 violons
2 cornets
Violoncelle
Violone
Orgue – clavecin
Théorbe
Viole de gambe
Harpe
Clavecin et direction
Juliette Roumailhac et Camille Antoinet
Lambert Colson et Adrien Mabire
Nicolas Crnjanski
Franck Ratajczyk
Brice Sailly
Rémi Cassaigne
Emmanuelle Guigues
Nanja Breedijk
Jérôme Correas
Préparation professionnelle
Chef d’orchestre de conseiller vocal
Metteur en scène
Collaborateur artistique à la mise en scène et coach italien
Chorégraphe
Assistant chorégraphe et assistant commedia dell’arte
Coach masques commedia dell’arte
Conseiller scientifique et coach italien
Coach napolitain
Coach bergamasque
Jérôme Correas
Jean-Denis Monory
Lorenzo Charoy
Françoise Denieau
Gilles Poirier
Patrick Pezin
Barbara Nestola
Vittoria Scognamiglio
Francesco Marco Algeri
Equipe création
Scénographe / décors
Créateur lumières
Créatrice costumes
Créatrice masques
Créatrice maquillages et coiffures
Adeline Caron
Olivier Oudiou
Chantal Rousseau
Julie Coffignières
Mathilde Benmoussa
Equipe technique
Régisseur général
Régisseur plateau / accessoiriste
Régisseur lumières
Maquilleuse, coiffeuse
Habilleuse
Assistante mise en scène
Administratrice
Patrick Olivier
Frédéric Brémond
Manuel Desfeux
Mathilde Benmoussa
Chantal Rousseau
Corinne Paccioni
Catherine Huet
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OPERA DE RUE ?
SPECTACLE DE COUR ?
"Masques de la comédie italienne", peinture anonyme du XVIIe siècle. (Milan, musée du Théâtre de la Scala)
Langue aristocratique et dialectes populaires
L’importante découverte que vient de faire Barbara Nestola à la Bibliothèque Nationale de France nous
fait enfin connaître ce que fut le premier opéra italien joué en France en 1646, de par la volonté de
Mazarin, la cour de France découvre une œuvre hybride, démesurée, mélodrame entièrement chanté,
réunissant des personnages nobles et populaires, mêlant la langue aristocratique et les dialectes
populaires, racontant plusieurs histoires en une vaste fresque baroque : « Chi soffre speri » (l’Egisto),
composé quelques années auparavant par Virgilio Mazzocchi et Marco Marazzoli.
Confusion des rôles : chanteurs ou acteurs ?
Nous sommes ici plus de 25 ans avant la première tragédie lyrique de Lully ; voici donc en quelque sorte la
première étape de l’influence italienne sur la musique française.
Evoquer aujourd’hui cette œuvre foisonnante, est se heurter au même questionnement que rencontra la
production parisienne de 1646 : assembler des éléments disparates qui pourraient même sembler
discordants.
Ainsi les rôles sérieux étaient tenus par de célèbres chanteurs italiens appelés pour l’occasion, les rôles
comiques par les membres de la troupe de Commedia dell’Arte établie à Paris et dirigée par
Scaramouche.
Voici donc une problématique des plus passionnantes : dans une même œuvre se mêlent des voix lyriques
chantant un texte italien poétique, et des voix populaires, non « travaillées » au sens opératique du
terme, s’exprimant en dialectes bergamasque (la partie de la commedia dell’Arte) et napolitain.
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Le cas est unique !
Jamais l’opéra n’a mêlé deux univers si opposés. Plus tard coexisteront le genre « seria » et le genre
« bouffe », mais soigneusement séparés ; nous sommes au XVIIème siècle et les règles de l’opéra ne sont
pas encore fixées. On sait que l’opéra vénitien rassemble des personnages nobles et serviteurs, mais ici le
profil artistique est différent : il s’agit de faire chanter une même musique par des artistes venant
d’horizons opposés, et surtout faisant un usage différent de leurs voix.
L’œuvre est composée d’un prologue et 3 actes séparés par 3 intermèdes dont l’un réunissant sur un
marché italien des personnages s’exprimant simultanément de façon discordante ; ce procédé inspira plus
tard Lully dans la scène du « donneur de livres » du Bourgois Gentilhomme ; On ne dénombre pas moins
de 38 rôles mais on sait que les interprètes de l’époque en chantaient plusieurs ; la présence d’un chœur
à 10 voix semble indiquer le nombre de 10 à 12 solistes en comptant ceux qui ne sont pas présent à ce
moment là.
« Chi soffre speri » (l’Egisto) apparaît donc comme une œuvre particulièrement passionnante à
explorer, moment unique de l’histoire de l’opéra où ce genre, encore jeune, n’ayant pas encore fixé des
règles contraignantes, était le lieu de rencontre privilégiée d’artistes de langues et d’horizons différents
se mettant au service d’un même projet.
Notre connaissance du répertoire baroque et de sa pratique a beaucoup à apprendre d’une telle
rencontre !
Jérôme Correas, directeur musical des Paladins
Jérôme Correas-Photo Michel Chassat
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"QUE CELUI QUI SOUFFRE ESPERE"
Ce titre, "chi soffre speri", évoque à lui seul, autant que le précepte chrétien du
librettiste Rospigliosi, futur pape Clément IX, l'état émotionnel des personnages de cet opéra, leurs
souffrances et leurs aspirations ...
Le décor est planté
On imagine une campagne romaine reculée que le
soleil écrase, la poussière, le vent, le sommet
rocailleux d'une colline, les champs de blé secs, la
place de village où un platane offre une ombre
précieuse à deux hommes qui jouent à la "briscola" ;
une jeune veuve passe, digne...C'est Alvida...
L’humanité vraie dans le rire comme
dans les larmes
Je pense au cinéma réaliste Italien des années 50,
aux fêtes populaires du sud de l'Italie, à mon enfance
en Italie, où cette humanité, faite de faiblesse et de
force, de souffrance et d'espoir, me touche profondément. Bien que je tienne à situer l'action dans l'Italie
profonde des années 1630, c'est le caractère immuable et simple de nos campagnes qui rendra possible
et déterminante une certaine intemporalité dans les costumes et la scénographie.
J'ai été séduit par la force de caractère des personnages, capables, dans le rire comme dans les larmes, de
révéler leur humanité vraie, loin de toute mièvrerie.
Cet opéra du XVIIème siècle, destiné d'abord aux fêtes en plein air offertes au public romain, était
moderne et novateur, et le reste encore. Car outre le mélange des arts qu'il pratique (chanteurs lyriques
et acteurs de la commedia dell'arte), il nous décrit les passions des hommes et non des Dieux, mais
surtout des hommes et des femmes simples, authentiques, populaires, choisissant même de dépeindre la
pauvreté sous plusieurs formes. Mais nous ne sommes pas dans la tragédie !
Complicité avec le spectateur
Les masques bien présents aussi (Zanni, Coviello, Dorillo, etc) ont une fonction précise : ils nous
rappellent que nous sommes au théâtre, et par leur jeu burlesque, instaurent une complicité
euphorisante avec les spectateurs. Ils nous sifflent à l'oreille : "Regardez, nous aussi on a faim, mais on
reste le cœur léger ; le ventre vide,cantiamo !". Nous sommes touchés par le dénuement et la noblesse
d'âme d'Egisto, mais aussi amusés par les facéties, lazzi, et improvisations des serviteurs tout comme par
les caprices à "alta voce" d'une jeune amoureuse ...
D'une part le travail de Jérôme Correas sur le recitativo secco, sur la parole du chanteur, du mot qui
impose le rythme et la forme musicale, d'autre part mon propre travail sur le théâtre baroque français, sa
gestuelle commandée par le mot, la musicalité du verbe, le jeu frontal, à quoi s'ajouteront le recours
aux techniques de la comédie italienne, textes improvisés des comédiennes, jeux masqués, tout cela nous
conduira à une forme expérimentale et unique, à une synthèse singulière inspirée par nos origines
artistiques respectives.
Cette véritable recréation sera facilitée et enrichie par le travail précieux de formation et de répétitions
avec les chanteurs, danseurs et musiciens, que la Fondation Royaumont nous propose et que nous
mènerons sur une longue durée. Je souhaite ainsi contribuer à créer un véritable esprit de troupe, qui
confèrera à l'ensemble sa qualité, son unité et son élan.
Jean-Denis Monory, metteur en scène Avril 2010
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PREMIERES NOTES DE MISE-EN-SCENE ET SCENOGRAPHIE
par Jean-Denis Monory
Le principe est celui d'un plateau nu
Créer une "boite noire" dans laquelle tout peut surgir, aménageant un plateau proche du théâtre de
marionnettes et d'objets.
>Des objets simples et de la matière brute (planches de bois, sable, lin, coton, papier et
carton) symboliseront tantôt une forêt, tantôt un chemin, un mur, un marché, un paysage, un sac...
Ce décor-marionnette sera manipulé par les danseurs (vêtus de noir et voilés, quand ils ne sont
pas dans la peau d'un personnage), et aussi par les chanteurs.
Le cœur névralgique du spectacle sera la fiera di farfa (2ème intermède, 20 minutes environ), le
marché du village où tous les chemins se croisent. Ce marché se construira à vue et en musique, avec les
éléments qui ont servi ou vont servir au décor. Les acteurs-chanteurs-danseurs, seront pour la plupart
masqués (masques inspirés des caractères de la commedia italienne, mais plus proches d'un maquillage,
d'une caricature ou gravure ..) et leurs silhouettes seront remodelées, ce qui créera un monde étrange et
extrême, un univers découpé, burlesque, dans des camaïeux de terre et de sable, où les couleurs vives
apparaissent par l'objet, un élément de costume et la lumière.
Quelques idées d’objets/décors
>Des « planches » figurant un chemin mouvant,
puis tour à tour route, pont, haie, deviennent
des arbres vacillants au gré du vent par la grâce
d'une machine à vent ancienne conjuguée au jeu
des "marionnettistes".
>
Ces mêmes planches représentant
symboliquement la tour d'Egisto, tombent sur
scène des coulisses comme une toile sur châssis
instable, accompagné
dans
sa
chute par l'orchestre qui joue un cluster et
choque une tôle (comme pour simuler le
tonnerre à l'époque);
>Le prologue joué en avant-scène, tout en
contre jour, donnera l'illusion d'un théâtre
d'ombres. La gestuelle particulière des acteurschanteurs et des danseurs, directement inspirée
du théâtre baroque français, évoluera vers une
création de gestuelle nourrie également de la
commedia.
>A la fin de la Fiera, destruction du décor par la
bagarre (écrite dans la partition), créant un tas
"d'immondices", comme c'est le cas en général, suivie du départ de tous sauf un personnage qui
recouvrira ce tas, seul, avec un filet (déjà présent sur le sol), et tirera vers le fond du théâtre et la sortie,
son énorme baluchon, son fardeau, rempli d'histoires ...
>Des pans de peintures sur tulle, toujours sur le principe d'un décor accessoire, ponctueront les
tableaux en faisant apparaître un bout de paysage, une clairière, une façade, un nuage ...Un drapé,
élément d'un costume, pourra être "déroulé" autour d'un personnage, et devenir un tissu peint, un
rivage, une rivière, une tente, de l'ombre, un hamac...
>Coviello est ici traité comme le clown blanc et Zanni comme un Auguste, ou encore respectivement
comme Tabarin et Montdor. L'aspect clownesque et poétique nous conduit à montrer le déluge d'un
orage par un seau d'eau versé du "ciel" sur celui qui propose de fuir, et à simuler le tonnerre par le bruit
de la "tôle"; ou de verser une pluie de plumes au moment du récit de la mort tragique du faucon
d'Egisto....
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PRE-PLANNING
J0
Pré-montage lumière et pré-installation fosse avant l’arrivée de l’équipe technique
J1 :
matin
montage
Après midi
montage
(Possibilité répétitions musicales et danse dans une autre salle)
J2 :
Soir
montage
matin
Réglages techniques
musicale dans une autre salle
Après midi
Conduite lumière et réglages techniques
raccords danse dans une autre salle
J3 :
Soir
répétition générale
matin
réglages
Après midi
raccords musicaux sur scène si besoin
maquillages
Soir
représentation
Utilisation de rampes de bougies en avant-scène pour le prologue
Surtitrage
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LA GALERIE DES PERSONNAGES
Egisto, amoureux d’Alvida : soprano (Travesti)
Muriel Ferraro
Alvida, une veuve, amoureuse d’Egisto : soprano
Charlotte Plasse
Lucinda, déguisée en Armindo, domestique d’Alvida,
amoureuse d’Egisto, mais sa sœur en vérité, une bergère soprano
Christine Tocci
Eurilla, une bergère : soprano
Anouschka Lara
Rosilda, Nourrice d’Alvida : mezzo (Populaire et masquée)
Blandine Folio Peres
Silvia, une intrigante : mezzo
Blandine Folio Peres
Moschino, valet d’Egisto : soprano (Travesti et masqué)
Dagmar Saskova
Dorillo, mezzo
Lucile Richardot
Silvano, un vieil homme, ami d’Egisto : basse
Jan Jeroen Bredewold
Zanni, domestique d’Egisto : ténor (Populaire et masqué)
Matthieu Chapuis
Coviello, domestique d’Egisto : baryton (Populaire et masqué)
David Witczak
Narnese : ténor (Populaire et masqué)
Marc Valéro
4 danseurs
Gilles Poirier
Caroline Ducrest
Andrea Miltnerova
Sébastien Montagne
La Fiera di Farfa : 16 personnages masqués : tous les chanteurs et danseurs
Photos de cette page : Michel Chassat
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LE SYNOPSIS
PROLOGUE La Volupté, la Paresse, la Vertu, 4 Nymphes
La Volupté sollicite la Paresse pour représenter une comédie. Il faut décider quel est le sujet de la pièce. La Vertu explique
qu’elle ne peut pas se soumettre à la Volupté, mais au contraire que c’est à elle de céder à la Vertu ; elle propose que cela
soit le sujet de la représentation. On distribue les rôles et la Vertu choisit celui de la veuve [Alvida].
ACTE I
Scène 1. Silvano, Egisto
Silvano propose à Egisto, un noble déchu, d’acheter sa demeure de campagne (surmontée par une
tour vétuste) et lui conseille d’aller vivre plutôt en ville. Egisto refuse car il ne trouve la sérénité que
dans ce locus amoenus ; il considère que la pompe de la grande ville n’est qu’une perspective
trompeuse. Il explique que son père, sur le point d’expirer, lui a prédit qu’il aura un sort heureux et
en attendant que cette prédiction s’avère, il vit paisiblement dans ces lieux. Egisto raconte comme il passe ses journées : il
se lève à l’aube pour chasser des oiseaux (qui sont sa nourriture) à l’aide de son fidèle faucon.
Scène 2. Silvano, Egisto, Zanni, Coviello, Moschino
Zanni, Coviello et Moschino arrivent avec un gibier qu’ils ont chassé. Egisto décide de tout offrir à son ami Silvano, décision
que les trois serviteurs critiquent car ils ont travaillé pour rien.
Scène 3. Egisto, Zanni, Coviello
Egisto explique à ses serviteurs la raison de la visite de Silvano. Il revient encore une fois sur le fait qu’il ne souhaite pas
quitter sa demeure chérie, où il pourrait vivre dans le comble du bonheur si Alvida, une jeune veuve dont il est amoureux,
ne refusait pas son amour.
Coviello et Zanni répondent chacun qu’il ne faut pas se laisser rattraper par le mal d’amour. De plus, Zanni a pitié d’Egisto
qui ne fait que soupirer et penser à Alvida. Egisto explique que son amour pour Alvida naît de la beauté de son âme (au-delà
du fait qu’elle soit très belle). Coviello espère qu’elle soit, en plus de belle et honnête, aussi très riche. Egisto dit que la
seule solution à son mal d’amour est la mort. Les deux serviteurs essaient de lui faire changer d’avis et l’exhortent à
l’espoir.
Scène 4. Eurilla
Grand monologue d’Eurilla qui cherche désespérément Armindo, son bien aimé (qui ne veut pas d’elle).
Scène 5. Silvia, Eurilla
En voyant Eurilla pleurer, Silvia la convainc de se confier. Eurilla avoue à Silvia qu’elle est amoureuse d’Armindo, un jeune
garçon qui est serviteur dans la maison d’Alvida.
Scène 6. Colillo, Frittellino
Colillo et Frittellino arrivent après une longue marche, en se plaignant de la fatigue ; cependant, ils espèrent revoir bientôt
leurs pères respectifs qu’ils ont longuement cherché [Coviello et Zanni]. Ils ont faim et ils espèrent manger, même s’ils
savent que dans la maison d’Egisto la nourriture se fait rare. Après avoir évoqué quelques souvenirs de leurs pères, ils
décident de se remettre en marche et chantent un duo : « Pe’ vivere a ‘sto munno allegramente » [Pour vivre gaiement
dans ce monde].
Scène 7. Armindo [Lucinda]
Armindo-Lucinda exprime son chagrin d’amour et chante un air dans lequel elle compare ses sentiments à un feu ravageur
qui consume son cœur. Elle aperçoit Egisto (qu’elle aime en secret).
Scène 8. Armindo [Lucinda], Egisto
Egisto, qui ne sait pas que Lucinda se fait passer pour Armindo, lui dit l’envier car il peut voir la belle Alvida tous les jours.
Armindo ne comprend pas l’obstination d’Egisto et lui conseille de changer de sentiment. Egisto explique que son amour
pour Alvida, malgré la rigueur de cette dernière, est constant et immuable.
Scène 9. Zanni, Coviello
Zanni et Coviello ont tellement faim qu’ils pensent en mourir ! Chacun dicte à l’autre l’épitaphe qu’il souhaiterait pour son
tombeau. Ils parlent d’Egisto et du fait qu’il ne se soucie pas d’être pauvre, malgré le fait d’être né riche.
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INTERMÈDE I Zanni, un Berger, Coviello, une Nymphe, Clori, Silvano, Fileno
Un Berger explique à Zanni que les bergers et les bergères du coin s’apprêtent à danser. Zanni et Coviello décident rester
les regarder danser. Ensuite, avant que les bergers chantent, le Berger invite les deux serviteurs d’Egisto à chanter à leur
tour. Après quelques hésitations, Coviello et Zanni enchaînent des airs en alternance avec une Nymphe et le Berger. Silvano
et Fileno annoncent l’arrivée d’un orage et la compagnie s’en fuit.
ACTE II
Illustration : Etude pour le masque de Zanni
création Julie Coffignières
Scène 1. Rosilda, Alvida
Rosilda et Alvida arrivent près de la demeure d’Egisto. Alvida veut éviter de croiser Egisto sur son
chemin et Rosilda lui reproche son attitude dédaigneuse. Alvida explique qu’elle ne veut pas qu’on
porte atteinte à son honneur. Rosilda essaie de la convaincre de se laisser aller, et lui chante l’air « Ben puo’ la donna in
seno » (La femme peut bien [cacher] dans son sein). Alvida lui répond en chantant un autre air, « Se saggia donna il petto »
(Si une honnête femme). La scène se conclut par le duo « Ombra lieve, lampo breve » (Une ombre légère, un éclair) qui
explique que tout est passager et il n’y a pas de beauté qui résiste au passage du temps.
Scène 2. Eurilla, Dorillo
Ils chantent le duo « Non è prato che non s’infiori » (Il n’y a pas de pré qui ne soit en fleur). Eurilla espère qu’Armindo
(Lucinda) ait été mis au courant par Silvia qu’elle (Eurilla) l’aime et chante l’air « Sprezzate alme costanti » (Âmes
constantes, dédaignez).
Scène 3. Coviello, Zanni
Zanni et Coviello plaisantent sur leurs capacités respectives à manier les armes.
Scène 4. Coviello, Zanni, Dorillo
Zanni et Coviello croisent Dorillo qui apporte de la nourriture et ils lui en demandent un peu. Dorillo explique qu’il s’agit
d’un cadeau et demande aux deux de se présenter. Ils font semblant d’être des grands seigneurs et Dorillo refuse encore de
leur donner à manger car ses denrées seraient trop « modestes » pour eux. Finalement, Zanni propose de chanter un air,
« Franceschina me garbada » (Ma belle Franceschina), et Coviello un autre, « Alla guerra » (A la guerre). Ils se moquent ainsi
de Dorillo et arrivent à lui voler quelque chose à manger. Dorillo les frappe avec un bâton.
Scène 5. Coviello, Zanni, Dorillo, Colillo, Frittellino
Colillo et Frittellino n’ont toujours pas trouvé leurs pères respectifs. Ils croisent Zanni et Coviello sur leur chemin et après
avoir échangé quelques impressions, les retrouvailles ont enfin lieu.
Scène 6. Armindo [Lucinda], Écho
Armindo parle et l’écho déforme ses mots, en lui faisant croire qu’elle n’a aucun espoir de conquérir l’amour d’Egisto.
Scène 7. Silvia, Armindo [Lucinda]
Silvia avoue à Armindo qu’Eurilla est amoureuse de lui. Armindo se voit dans la condition de refuser les sentiments d’Eurilla
et Silvia lui reproche sa cruauté. Silvia chante l’air « Se pensate alme costanti » (Si vous croyez, âmes constantes).
Scène 8. Egisto
Egisto chante l’air « Rondinella che d’intorno » (Hirondelle qui autour d’ici), même si l’arrivée du printemps ne le console
pas de la rigueur d’Alvida.
Scène 9. Egisto, Coviello, Zanni, Moschino
Egisto se prépare pour aller chasser. Coviello remarque encore une fois que son maître ne s’intéresse pas à la richesse.
Egisto se dit heureux s’il arrive à chasser quelques oiseaux. Moschino croit voir un gibier et exhorte Egsito à le tuer. En
réalité, il s’agit d’Armindo.
Scène 10. Egisto, Coviello, Zanni, Moschino, Armindo [Lucinda]
Egisto s’excuse auprès d’Armindo car il a été à un pas de le tuer. Armindo lui réplique qu’il ne craint pas la mort. Egisto lui
demande les raisons de sa visite. Armindo a été envoyé par Alvida, dont l’enfant est très malade. Alvida souhaite rencontrer
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Egisto pour soulager sa douleur. Egisto en est ravi, en même temps il constate que l’attitude d’Armindo est étrange. Autant
Egisto est heureux (à cause de la visite d’Alvida), autant Armindo en souffre.
Scène 11. Egisto, Coviello, Zanni, Moschino
Egisto est ravi de l’imminente visite d’Alvida, mais pour la première fois il a honte d’être pauvre. Il décide, entre
l’étonnement de ses serviteurs, de sacrifier son faucon.
Scène 12. Egisto, Coviello, Zanni, Moschino, Alvida, Rosilda, Armindo [Lucinda]
Egisto et Alvida se rencontrent et se parlent avec gentillesse : Armindo les observe et ressent son chagrin augmenter de
plus en plus. Rosilda se rend compte qu’Armindo est troublé. Alvida dit à Egisto qu’elle est gênée par la tour qui domine la
maison d’Egisto, car elle se sent observée dès qu’elle sort de chez elle. Egisto lui répond qu’il veut bien la détruire pour lui
faire plaisir.
Scène 13. Coviello, Zanni
Coviello et Zanni décident, avant de s’occuper de la tour, d’aller faire un tour au marché.
INTERMÈDE II [La Foire de Farfa] 10 voix, Zanni, Coviello, Narnese, une Femme
Au marché, les cris des vendeurs se superposent et créent un joyeux chaos. Le Narnese [habitant du village de Narni] arrive
en proposant à la vente un produit miraculeux. Petit à petit, sa voix se perd entre celles des autres vendeurs, parmi
lesquelles on reconnaît aussi (à leur dialecte) Zanni et Coviello. Une Femme chante l’air « V’ingannate o folli amanti » (Vous
vous trompez, les amoureux). Le Narnese lui propose de goûter son remède prodigieux.
ACTE III
Illustration : Etude pour le masque de Coviello
création Julie Coffignières
Scène 1. Moschino, Dorillo
Dorillo chante l’air « E non c’è tempo più perso » (Il n’y a pas de temps perdu). Moschino l’invite à se
joindre au banquet qui se prépare dans la maison d’Egisto et lui conseille de quitter les bois pour aller
servir dans une maison en ville. Dorillo fait l’éloge de la vie bucolique. Moschino se moque de Dorillo et lui vole une
ceinture qu’il vient de gagner au jeu.
Scène 2. Fileno
Fileno se plaint de son chagrin d’amour et chante l’air « La Beltà che porta al core? » (Que provoque la beauté dans un
cœur ?)
Scène 3. Eurilla, Silvia
Eurilla a compris qu’Armindo ne l’aime pas et décide de ne plus être esclave de l’amour. Elle chante avec Silvia le duo « Chi
vuol trarre i dì contenti » (Celui qui veut vivre heureux).
Scène 4. Moschino
Moschino compatit et déplore en même temps l’attitude d’Egisto qui veut sacrifier son faucon et détruire la tour pour faire
plaisir à Alvida. Il aperçoit Coviello qui est en train de mettre le feu à la tour.
Scène 5. Alvida, Egisto, Rosilda
Alvida, en voyant la tour effondrée, est émue par la preuve de fidélité qu’Egisto vient de lui donner. Elle lui explique qu’elle
s’est adressée à lui car son fils est très malade. Ce dernier a exprimé le souhait de pouvoir jouer avec le faucon d’Egisto.
Malheureusement, Egisto vient de le sacrifier pour le dîner en honneur d’Alvida.
Scène 6. Alvida, Egisto, Rosilda, Zanni
Zanni déplore le sort du faucon et raconte comment il a été étranglé par Moschino. Devant le sacrifice du cher faucon,
Alvida se rend aux sentiments d’Egisto, qui est au comble de la joie.
Scène 7. Alvida, Egisto, Rosilda, Zanni, Clori
Clori annonce qu’on vient de trouver une pierre resplendissante dans le corps du faucon. Egisto la reconnaît : c’est un
héliotrope, pierre magique qui serait en mesure de le guérir l’enfant d’Alvida.
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Scène 8. Alvida, Egisto, Rosilda, Zanni, Clori, Ergasto
Ergasto arrive en amenant un coffret qu’il a trouvé dans les ruines de la tour effondrée : il s’agit d’un coffret en argent orné
de rubis ; le nom d’Egisto y est inscrit dessus, ainsi qu’un mot « pour Egisto, mon enfant ». Ils ouvrent le coffret qui contient
des pierres précieuses. Egisto réalise que la prédiction de son père s’est avérée.
Scène 9. Alvida, Egisto, Rosilda, Zanni, Clori, Ergasto, Fileno, Coviello
Fileno annonce la mort d’Armindo et lit une lettre que ce dernier lui avait confié : on y apprend qu’Armindo est en réalité
une fille et qu’elle était amoureuse d’Egisto. Dans la lettre apparaît aussi le nom de la fille : Lucinda. Egisto comprend alors
qu’il s’agit de sa sœur.
Scène 10. Alvida, Egisto, Rosilda, Zanni, Clori, Ergasto, Fileno, Coviello, Silvia
Silvia annonce que Lucinda est bien vivante, nouvelle qui remplit le cœur d’Egisto de joie.
Scène 11. Alvida, Egisto, Rosilda, Zanni, Clori, Ergasto, Fileno, Coviello, Silvia, Titiro
Titiro annonce la guérison du fils d’Alvida, grâce au pouvoir de l’héliotrope. Egisto et Alvida s’apprêtent à le revoir ; Egisto
souhaite que le reste de la compagnie se mette à table pour célébrer ces événements heureux.
INTERMÈDE II I Fiori - Lilla, Eurilla, Clori, Licori
Les quatre nymphes font l’éloge de la vie bucolique et chantent ensemble ou en alternance des pièces qui évoquent des
fleurs. Chacune d’entre elles choisit sa fleur préférée : pour Lilla, c’est la rose, pour Clori, l’amarante, pour Eurilla, le girofle,
pour Licori, la caltha des marais. Elles présentent tour à tour les qualités de ces fleurs. Elles doivent choisir la fleur la plus
belle mais se disputent et n’arrivent pas à se mettre d’accord. Après les danses, Clori leur propose de se réconcilier. Tout le
monde accepte et chante en chœur.
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Biographies
LES PALADINS
En 1760, Jean-Philippe Rameau compose Les Paladins, ultime chef-d’œuvre de l'esprit baroque français,
délibérément placé sous le signe de la fantaisie et de l'imaginaire.
Les Paladins explorent les grands fleurons de l'art musical baroque injustement oubliés. Depuis plusieurs
années, ils interprètent le répertoire musical dramatique italien et se produisent au Centre de Musique
Baroque de Versailles (Alcide de Marin Marais), au Festival de la Chaise-Dieu (Dixit Dominus de Durante), à
l'Arsenal de Metz, au Festival Baroque de Pontoise, au Festival de Musique Baroque de Lyon… On les a
entendus à Londres, Genève, Utrecht, à la Villa Médicis (Rome), Milan, Prague, Stockholm (Anacréon et
Pygmalion de Rameau) et Namur. En novembre 2008, les Paladins partent en tournée aux Etats-Unis avec le
concours de Culturesfrance.
En 2007, L'Ormindo, opéra de Francesco Cavalli, mis en scène par Dan Jemmett est largement salué par la
critique, représenté une vingtaine de fois, notamment à l'Opéra de Rennes, au Grand Théâtre de Reims et à
l'Opéra de Massy. Les Paladins remportent également un grand succès en 2008 à la Cité de la Musique et au
Théâtre du Châtelet dans le répertoire de l'opéra-comique français (Grétry).
Pour le label Ambronay : Les Serpents de Feu dans le Désert de Hasse ; leur dernier disque Soleils Baroques, qui
réunit des œuvres inédites de Rossi et Marazzoli, a reçu le 10 de Classica Répertoire, le "Recording of the
Fortnight" en Angleterre et 5 Diapasons.
La saison 2009/2010 se concentrera sur trois tournées d'opéra : Le Couronnement de Poppée de Monteverdi
(Saint-Denis, Besançon, Nanterre, Angoulême, Villejuif..), La Fausse Magie de Grétry (Fondation Royaumont,
Metz, Rennes, Reims), La Servante Maîtresse de Pergolèse (Arras, Valenciennes, Maisons-Alfort,…).
Les Paladins sont en résidence à Royaumont de 2010 à 2012
Jérôme Correas, directeur musical
Après avoir étudié le clavecin et la basse continue auprès
d'Antoine Geoffroy-Dechaume, Jérôme Correas s'est tourné
vers le chant. Premier prix au Conservatoire National
Supérieur de Musique de Paris suivi de deux années à
l'Ecole d'Art Lyrique de l'Opéra de Paris, Jérôme Correas a
chanté depuis avec de nombreux chefs le répertoire
baroque aussi bien que celui des XIXe et XXe siècles
(William Christie, Jean-Claude Malgoire, Christophe Coin,
Sigiswald Kuijken, Michel Corboz, Marek Janowski, Jesus
Lopez-Coboz, Gabriel Garcia-Navarro, Donato Renzetti,
Jean-Bernard Pommier, Arie Van Beck…), sous la direction
desquels il a également enregistré plus d'une trentaine de
disques.
En 1997, il fonde les Paladins, associant sa double formation d'instrumentiste et chanteur au service d'œuvres
vocales et instrumentales inédites ou peu connues, et fait ainsi redécouvrir des œuvres de Carissimi,
Mazzocchi, Hasse, Porpora, Luigi Rossi, Mouret ou Desmarest…
En 2003, Jérôme Correas a été invité à diriger l'Israel Camerata dans le Stabat Mater de Pergolèse pour une
tournée à Jérusalem et Tel Aviv. Enfin, il a toujours déployé une intense activité pédagogique : à l'Académie de
Lanciano et de Lecce (Italie), au Centre Culturel de Rencontre d’Ambronay, au CNSM de Paris, à la Maîtrise du
Centre de Musique Baroque de Versailles ainsi qu'au Festival Juiz de Fora (Brésil - à la demande du ministère
des Affaires Etrangères et de l'AFAA), pour des masterclasses. Jérôme Correas est professeur de chant baroque
au CNR de Toulouse.
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Biographies
A PROPOS DES PALADINS
Quelques extraits lus dans la presse
Le Couronnement de Poppée de Monteverdi
" [...] Mérite partagé pour la direction musicale souple et raffinée, mais non sans puissance et volubilité, de
Jérôme Correas à la tête de ses (neuf) Paladins. Une foison de couleurs et de phrasés, avec notamment une
délicatesse dans la diversification des continuos, le tout au service d'une musique qui se déclame autant qu'elle
se joue et se chante. La juvénile aisance d'une distribution scéniquement et musicalement très engagée
(Valérie Gabail en Poppée, Maryseult Wieczorek en Néron, Françoise Masset en Octavie) a fait le reste,
suscitant un enthousiasme mérité dans cette salle de banlieue parisienne."
Le Monde, Marie-Aude Roux, janvier 2010
La Fausse Magie de Grétry (préparée à Royaumont dans le cadre de la résidence des Paladins)
"La Fausse Magie enchaîne avec habileté airs, duos, trios, quatuors et autres ensembles, sur une intrigue qui
reste un classique de l'opera buffa napolitain : un barbon joué dans ses tentatives de marier sa nièce.
Orchestration soignée (Rossini n'est pas si loin), personnages bien caractérisés, cet opéra-comique est servi ici
par des chanteurs à l'incontestable présence, qui font de cette version de concert un vrai moment de théâtre."
La Lettre du musicien, Philippe Thanh, octobre 2009
"L'interprétation des Paladins témoigne du plaisir à jouer cette musiqe. [...] Jérôme Correas saisit parfaitement
l'esprit de l'oeuvre en appuyant les effets, les contrastes, bien suivi par des Paladins qui s'en donnent à coeur
joie".
La Terrasse, Jean-Guillaume Lebrun, mars 2010
Deux extraits de leur discographie
Soleils Baroques - ROSSI - MARAZZOLI
Monique Zanetti, soprano
Barbara Kusa, soprano
Jean-François Lombard, ténor
Hervé Lamy, ténor
Arnaud Richard, basse
Les Paladins - direction Jérôme Correas
Ambronay Editions 2008 - AMY013
Madrigali E Dialoghi - MAZZOCCHI
Monique Zanetti, soprano
Valérie Gabail, soprano
Jean-François Lombard, ténor
Benoît Haller, ténor
Renaud Delaigue, basse
LES PALADINS – Direction : Jérôme Correas
CD PAN CLASSICS 2006 – PC 10188
Discographie complète sur www.lespaladins.com
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Biographies
Jean-Denis Monory, metteur en scène
Comédien, metteur en scène Et directeur artistique de la compagnie " la Fabrique à Théâtre", Jean-Denis Monory mène
depuis plus de dix ans un travail de recherche et d’expérimentation en partculier
sur le jeu de l'acteur au 17 ème siècle : le "théâtre baroque". Il met en scène les
grands textes du répertoire du XVIIème siècle français dont Molière avec Les
femmes savantes et Le medecin malgré lui; Racine : avec Andromaque, Poisson
avec Le baron de la crasse, La Fontaine, Perrault...et des opéras dont La Serva
padrona de
Pergolese
avec
l’ensemble
Collegium
Marianum
de
Prague, Egisto (projet automne 2011), avec l’ensemble Les Paladins de Jérôme
Correas et la Fondation Royaumont. Il crée aussi des spectacles aux genres mêlés :
théâtre, poésie, danse et musique : Les amours contrariés, extraits de scènes du
répertoire, mêllés de musique (viole de gambe et theorbe) autour du thème de la
rupture amoureuse; A Corps suspendus, Mémoires d’un maître à danser sur un
texte de Bastien Ossart, avec la chorégraphe Gudrun Skamletz et l’ensemble
Collegium Marianum de Prague, De Humanis humoribus, sur des textes d’Antoine
Furetière, avec la chorégraphe Caroline Ducrest et la Compagnie de Mars....
En mai 2010, il crée à Toulouse Veronica Franco, courtisane vénitienne avec le violoncelliste norvégien Tormod Dallen et
l’auteure Michèle Teysseyre.
Il propose également des mises en scène contemporaines, notamment Fando et Lis de Fernando Arrabal (prix du théâtre
vivant de RFI ) ou Les Tolstoï, journal intime d’Alexandra Devon avec le théâtre de l’Arc en ciel.En tant que comédien, il
tourne dans des films de Robert Altman, Christian Vincent, Raoul Ruiz... et travaille avec plusieurs compagnies et ensembles
dans des rôles aussi divers que : Cléandre dans La PLace Royale de Corneille (E. Green), le Duc d’Orsino dans La Nuit des
rois de Shakespeare (N. Grujic), Hippolyte dans Phèdre de Racine (O. Fenoy), Charles VII dans L´Alouette de Jean Anouilh
(S.I. Aguettant), le Maître Tailleur et Covielle dans Le Bourgeois Gentilhomme de Molière (Benjamin Lazar / Le Poème
Harmonique de Vincent Dumestre / Fondation Royaumont), Arbas dans Pierrot et Cadmus, opéra bouffe de Carolet (Nicolas
Vial / Poème Harmonique / Opéra Comique)...
Il est aussi récitant dans Musiques pour les mousquetaires et Musiques pour le mariage du Roi Louis XIV (concerts et
CD)avec la Simphonie du Marais de Hugo Reyne ainsi qu'avec Le poeme hemonique, l'ensemble Philidor, l'ensemble
Allégorie... Il crée avec des musiciens et chanteurs comme Olivier Baumont, Armelle Roux, Manuel De Grange, Emmanuelle
Guigue, Françoise Masset, Caroline Bardot...des concerts théâtraux autour de textes et de musiques du XVIIème.En 2005, il
crée Scènes Baroques, premier festival de théâtre baroque (Touraine), 6ème édition en 2010. En avril et mai 2007, il dirige
le festival Eclats baroques au Théâtre Le Ranelagh à Paris. En novembre et décembre 2010, il sera en résidence avec sa
compagnie" La Fabrique à théâtre " au théâtre de l’épée de bois à la Cartoucherie de Paris pour y présenter ses dernieres
création dont "Les femmes Savantes" de Moliere. Il est chargé de programmation de la CCVI ( Indre&Loire) depuis 2010.
Enfin, Jean-Denis Monory s’attache à transmettre aux artistes professionnels et aux amateurs la technique du jeu baroque
par des stages et des ateliers réguliers.
Laurent Charoy, collaborateur artistique
Comédien metteur en scène franco-italien, il a vécu entre la France et l'Italie, effectué des
études littéraires à la Sorbonne et travaille ponctuellement en tant que traducteur. Il
entreprend sa formation de comédien à Paris en 1989 auprès du Grenier Théâtral Maurice
Sarrazin et ensuite à l'Ecole Claude Mathieu, où il travaille entre autre avec Daniel Postal,
Claude Mathieu, Thérèze Barbey. Il joue actuellement dans « Pyrame et Thisbé » de T. de Viau
mes par Benjamin Lazar, « Le bourgeois gentilhomme » de Molière par le Poème Harmonique
après un travail préparatoire à la Fondation Royaumont en 2004/2005, « Les femmes
savantes » de Molière par la Fabrique à théâtre et « La serva padrona » de Pergolèse par le
Collegium Marianum de Prague. Il travaille aussi en relation avec l'Italie sur des projets
bilingues en collaboration avec la Fondazione TPE de Turin et tourne et prépare acuellement
« Bar franco-italien » de Myriam Tannant mes par Jean-Claude Penchenat et « Dette
d'amour » de Eugène Durif mes par Beppe Navello. Après diverses expériences d'assistanat,
d'animation de stages de formation et de réalisation de spectacles d'enfants, en 2002 il met en scène et adapte « Peer
Gynt » d'Ibsen, suivi de « Pas sages » en 2004 (adaptation de textes de Grumber, Pinter, Denise Bonnal, Roland Ficher,
Llamas, Duringer, Olmi, Minyana). Formé à la gestique et à la déclamation baroque par Jean-Denis Monory et Benjamin
Lazar, il participe à plusieurs de leurs spectacles et met en scène l'opéra « La Contesa dei Numi » de Antonio Caldara en
2007 à Tcheski Krumlov.
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Françoise Denieau, chorégraphe
Elève à l’école de danse de l’Opéra de Paris, Françoise Denieau est ensuite engagée dans le corps
de ballet.
Elle suit parallèlement les cours de Lilian Arlen et de Nyota Inyoka.
Choisissant de s’orienter vers la danse contemporaine, elle quitte l’Opéra de Paris en 1972 pour
suivre Jacques Garnier et Brigitte Lefèvre et créer le Théâtre du Silence. Elle est aussi des créations
des compagnies de Dominique Bagouet et de Quentin Rouiller et danse avec Joseph Russillo, Félix
Blaska et Peter Goss.
Elle rencontre Malavika qui l’initie au Bharata Natyam et part étudier en Inde.
Elle découvre la danse baroque auprès de Francine Lancelot et rejoint en 1987 La compagnie Ris et
Danceries comme interprète, pédagogue et assistante. En 2002-2004, Francine Lancelot lui confie
la création de sa chorégraphie Bach Suite II à l’Opéra Garnier.
Depuis 1993 elle travaille au Centre de Musique Baroque de Versailles en tant que pédagogue et chorégraphe. Elle a
chorégraphié le Voyage Imaginaire Héros et Sorcières, le Ballet des Nations, Isis et les Amants Magnifiques sous la direction
artistique d’Olivier Schneebeli.
Créations chorégraphiques : une Suite de Lalande direction H. Reyne, Trois Histoires sacrées de Charpentier direction
Olivier Schneebeli à la Chapelle Royale de Versailles, Le Triomphe de l’Amour de Lully direction H. Reyne Festival
d’Ambronay Opéra Royal de Versailles, Croesus de R. Keiser direction R. Jacobs au Deutsch Staatsoper de Berlin, La Veuve
et le Grillon de D. Soulier à l’Opéra Comique, Il Sant’Alessio de S. Landi direction W. Christie et B. Lazar au Théâtre de Caen,
la Partita pour flûte en la m et des Inventions de J-S. Bach direction C. Coin, Rinaldo de Haendel direction Vaclav Lucs et L.
Moaty à l’Opéra de Prague, Amadis de Lully direction O. Schneebeli à l’Opéra d’Avignon.
Adeline Caron, scénographe
Née en 1975, Adeline Caron sort diplômée de l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs en
2000.
En tant que scénographe, elle a notamment travaillé avec M. Bozonnet pourJackie (E.Jelinek), au
Théâtre du Rond-Point des Champs-Elysées, Orgie(P. P. Pasolini) au Théâtre du Vieux-Colombier,
avec B. Lazar pour Le Bourgeois Gentilhomme (comédie-ballet de Molière et Lully) et Cadmus et
Hermione (Lully) avec Le Poème Harmonique (dir. V. Dumestre) en partenariat avec la fondation
Royaumont, Didon et Enée (Purcell), L'Autre monde ou les états et empires de la Lune (Cyrano de
Bergerac), Il Sant'Alessio (Landi), La La La (opéra en chansons, avec Les Cris de Paris), Pyrame et
Thisbé (Théophile de Viau), avec Louise Moaty pour Rinaldo (Haendel). Elle travaille actuellement
avec Benjamin Lazar autour de Cachafaz (opéra mis en musique par Oscar Strasnoy, livret de Copi,
création en novembre 2010 au Théâtre de Cornouaille) et de Cendrillon (Massenet, dir. Marc Minkowski, création en mars
2011 à l'Opéra Comique), et avec Louise Moaty autour des 1001 Nuits (création en avril 2011 au Théâtre de Cornouaille –
coproduction Royaumont).
Chantal Rousseau, costumière
Costumière, Chantal Rousseau s'intéresse particulièrement aux matériaux et aux couleurs. Depuis 10
ans, elle accompagne sur leurs créations des compagnies telles que : Emballage Théâtre (Stalingrad, La
Demande en Mariage, d'Eric de Silva), Collectif 12 - dont elle est co-fondatrice (Le Songe de Makaar, de
Frédérick Fachéna, Allah n'est pas obligé, Danser sur les morts, d'après J. Genet d'A. Kourouma, m. en
scène de Catherine Boskowitz), Compagnie Dantor (Tichelbé, chorégraphie de Kettly Noël), La Fabrique à
théâtre (Le Médecin Malgré Lui de Molière, m. en scène de Jean-Denis Monory.), Compagnie GRRR
Suzanna Lastreto, Théâtre Toujours à l'Horizon (Ciseaux, papier, caillou, et Le Récit de D.Keene, m. en
scène par Claudy Landy), Tchekpo Dance Company (Myaé, chorégraphie de Dan Abgetou et Kettly Noël),
Compagnie Sept Epées (Miguel Manara, m. en scène de Dominique Leverd).
Elle collabore aussi avec le Ballet Atlantique Régine Chopinot, avec Anne Torrès au Théâtre des
Amandiers, avec Jacques Rebotier au Théâtre du Vieux Colombiers, et crée des costumes baroques pour le Poême
Harmonique. De nature curieuse, elle réalise plusieurs expo/ installations, performances personnelles, allant jusqu'à la
conception du spectacle Le Porteur d'Enclume, chorégraphie entre une bête articulée et une danseuse (m. en scène de F.
Augié).
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Olivier Oudiou, créateur lumières
Après sa licence d’Études Théâtrales à Paris III et sa formation à l’ISTS
d’Avignon, Olivier Oudiou est assistant de Joël Hourbeigt et de Patrice
Trottier sur les mises en scènes d’Alain Françon, Jacques Lassalle, Olivier Py,
Charles Tordjman, Pascal Rambert et Daniel Martin.
Au théâtre, il est concepteur lumière pour de nombreux metteurs en scène
dont Philippe Lanton : Terres Promises de Roland Fichet ; Cécile GarciaFogel : Foi, amour, espérance de Horvath et pour Mai 2011 Fous dans la
forêt d'après les Sonnets de Shakespeare.; Annie Lucas : L’Africaine de
Roland Fichet et Sacrilèges de Kouam Tawa ; Véronique Samakh : Les
Voyages de Ziyara de François Place, Ivan et Vassilissa d’après un conte
russe et en septembre 2010 La ronde de nos saisons, d'après des haïkus japonais ; Christophe Reymond : La Tour de la
Défense de Copi ; Pascal Tokatlian : Ermen, titre provisoire ; Michel Deutsch : L'origine du monde d'Olivier Rollin. Il travaille
pour cinq spectacles de Christophe Rauck : Le Mariage de Figaro de Beaumarchais, Getting Attention de Crimp, Le Révizor
de Gogol, l'opéra de Monteverdi Le Couronnement de Poppée, direction musicale de Jérôme Corréas et Têtes rondes et
têtes pointues de Brecht. En 2005, il fonde avec John Arnold, Bruno Boulzaguet et Jocelyn Lagarrigue le collectif
« Theodoros Group » avec lequel il crée Un ange en exil sur et d'après Rimbaud, ainsi que Misérable Miracle d'après
Michaux, spectacle de théâtre musical sur une musique originale de Jean Christophe Feldhandler. Avec ces derniers il
prépare pour mai 2011 Ma vie de rêve(s) d'après Jung. Entre 1995 et 2007, il collabore à tous les spectacles de Stuart
Seide : Moonlight, L’Anniversaire et Le Gardien de Pinter, Antoine et Cléopâtre, Roméo et Juliette et Macbeth de
Shakespeare, Dommage qu’elle soit une putain de Ford, Le Quatuor d’Alexandrie d’après Durrell, Amphitryon de Molière,
Baglady de Mc Guiness, Auprès de la mer intérieure de Bond, Dibbouk d’après An-Ski, Le Régisseur de la Chrétienté de
Barry, et le spectacle lyrique Les Passions baroques sous la direction d’Emmanuelle Haïm, présenté à l’Opéra de Lille en
2005.
Il crée les lumières des spectacles de Julie Brochen depuis 1993 : La Cagnotte de Labiche et Delacour (création en 1994 et
re-création en 2009 et reprise à Séoul), Le Décaméron des femmes d’après Julia Voznesenskaya, Penthésilée de Kleist, Oncle
Vania de Tchekhov, Le Cadavre vivant de Tolstoï, Je ris de me voir si belle ou Solos au pluriel (spectacle musical jeune
public), Hanjo de Mishima, L’Histoire vraie de la Périchole d’après l’œuvre de Offenbach, L’Échange de Claudel, Le Voyage
de monsieur Perrichon de Labiche , La Cerisaie de Tchekhov et Dom juan de Molière.
Pour la danse, il travaille avec les Ballets de l’Opéra national du Rhin à Strasbourg et à Mulhouse : Coppélia, ballet de
Delibes et chorégraphie de Stromgren ; Undine, ballet de Henze et chorégraphie de Nixon, Xe Symphonie, chorégraphie de
Foniadakis, et Le Chant de la Terre, musiques de Mahler et chorégraphie de Bertrand d’At. Il éclaire à Leeds en Grande
Bretagne A Sleeping Beauty Tale, ballet de Tchaïkovski, chorégraphie de Nixon et à Shanghaï en Chine A sight for Love,
chorégraphie de Bertrand d’At.
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Biographies
LES CHANTEURS
Muriel Ferraro, soprano
Après une maîtrise de juriste trilingue obtenue à Berlin, Muriel Ferraro, de culture franco-sicilienne reprend ses études
musicales commencées avec le violon au CNR de Grenoble. Elle suit l’enseignement de Florence Guignolet et d’Alain
Fondary, participe aux masterclasses de Mirella Freni, Françoise Pollet et Martin Isepp. Ses inclinations musicales lui font
d’abord aborder la musique ancienne en soliste avec des ensembles comme A Sei Voci et Le Parlement de Musique. Dans le
domaine de la musique contemporaine, on a pu l’entendre dans les créations de Nicolas Frize Les Marmottes vocales à Nuit
Blanche 2004, Petites vacances rue Watt, en septembre 2005 et Êtres en septembre 2006. On l’entendra en novembre
prochain dans Ma une création de la compagnie Eclats à l’Opéra National de Bordeaux où elle interprétera plusieurs Canti
del Capricorno de Giacinto Scelsi et en janvier dans Métissage, création mondiale avec les compagnies Proxima Centauri et
ECM+ en France et au Canada. Au lyrique elle interprète les rôles de la Reine des Elfes dans Der Rose Pilgerfahrt de
Schumann à la Folle Journée 2004, de la Baronne Aspasia dans La Pietra del Paragone de Rossini avec La Clef des Chants au
printemps 2006, d’Agathe dans Les Enfants terribles de Philip Glass de mars 2007 à février 2009, MC Bourges en tournée et
au Théâtre de l’Athénée, mise en scène P. Desveaux, de Dulcinée dans Don Quichotte d’après Massenet en été 2008 avec la
Compagnie Étoile du Jour, Nedda dans I Pagliacci, de Giorgetta, Suor Angelica et la Ciesca dans Il Trittico de Puccini et de
Métella dans La Vie Parisienne d’Offenbach avec le Collectif Lyrique, de Mazet dans La Colombe de Gounod à l’Abbaye aux
Dames en février 2009, de Giovanna dans Rigoletto, avec les Opéras en plein Air sous la direction de Mélanie Thiébaut en
été 2009. Elle a également interprété en août 2009 Knoxville : Summer of 1915 de Samuel Barber avec l’Ensemble
Orchestral de Paris. On pourra l’entendre prochainement dans des extraits du rôle de Brünnhilde dans le spectacle musical
Nietzsche Wagner/Le Ring, à l’automne 2010 avec l’Ensemble Orchestral de Basse Normandie.
Anouschka Lara, soprano
Anouschka Lara étudie les langues modernes (français, anglais, allemand, italien et espagnol), la littérature, la danse et le
théâtre (Guildford School of Acting and Dancing) avant de faire des études de chant avec Laura Sarti et Annette Thompson
à la Guildhall School of Music and Drama (Londres). Elle reçoit son diplôme avec la plus haute mention (Bmus- First Class
Honours) en 2000 et elle poursuit ses études d’opéra à la Royal Scottish Academy of Music and Drama de Glasgow avec
Patricia MacMahon obtenant le Master Diploma (Mmus) avec une haute distinction en 2002. A la RSAMD elle gagne le
Lieder Prize et le Yee Cronies Opera Award. Elle a bénéficié des bourses d’études de la Barcapel Foundation et de la MigrosGenossenschafts-Bund. Elle a suivi les cours et classes magistrales de : Rudolf Piernay (Festival Heidelberg Frühling), Sarah
Walker, Elly Ameling, Michael Chance (Britten-Pears School), Jordi Savall, Montserrat Figueras & Gloria Banditelli (Curs de
Musica Antigua a Catalunya), Dominick Argento, Emma Kirkby, Malcolm Martineau, Paul Farrington & Thomas Allen (The
Samling Foundation), Graham Johnson (Young Songmaker Almanac)… Elle se produit en tant que soliste dans différents
festivals (Festival Internacional de Segovia, Cuenca Festival for Young Interpreters, International Musik Festival Davos, Porta
Ferrada International Festival, Festival de la Cité de la Musique à Paris, Lauenen Chamber Music Festival, Aldeburgh
Festival, Festival d’Aix-en-Provence, Festival de Sablé, Musique à la Chabotterie, Festival Musiques et Nature en Bauges,
Festival Musicales en Auxois, Concerts Bach Lutry, Festival d'Ambronay, Festival Baroque de Versailles), oratorios et récitals
dans plusieurs pays européens. Lauréate du Worshipful Company of Musicians Award, elle donne en 2003 son premier
récital dans le prestigieux Wigmore Hall de Londres accompagnée par le pianiste Alexis Delgado avec qui elle donne
régulièrement des concerts en tant que duo. Elle s’est produite avec des artistes tels que Maria-Joao Pires, Philippe
Huttenlocher, Jeremy Menuhin, Dimitri Ashkenazy, David Stern (opera fuoco), René Jacobs (Concerto Vocale), Hugo Reyne
(Simphonie du Marais), Gabriel Garrido (Elyma), Stephan MacLeod, Malcolm Martineau, Pascal Bertin, Pedro Memelsdorff
(soliste dans son ensemble Mala Punica), Joël Suhubiette, Jérôme Correas (Les Paladins) et en Suisse elle a travaillé sous la
direction de J. Schultsz, L. Gendre, Y. Corboz, J. Duxbury, C. Dorsaz, T. Demenga, M. Bosch, N. Casagrande, Bernard
Héritier… En opéra, elle interprète les rôles de Calisto (Cavalli), Poussette (Massenet), Pamina & Erste Dame (Mozart),
Lauretta (Pergolesi), La Blanche Aline (Honegger), Gasparina (Haydn), El Trujaman (De Falla), Astéria (Handel), Dalinda
(Handel), Ninfa, Musica, Proserpina (Monteverdi), La Félicité, Thetis & Diane (Le Ballet des Arts- Lully) et Carolina (F. M.
Torroba)..
Blandine Folio Peres, mezzo
Blandine Folio Peres commence ses études musicales par la flûte traversière, et obtient une maîtrise de musicologie à ParisIV Sorbonne. Elle se consacre ensuite au chant, et rentre en 2002 au Conservatoire National Supérieur de Musique
(C.N.S.M.) de Paris où elle obtient son diplôme, mention très bien, en juin 2006. Elle part se perfectionner à la
Musikhochschule Hanns Eisler à Berlin chez la mezzo Anneliese Fried, puis à Paris chez Christine Schweitzer. Elle se dirige
rapidement vers la scène en interprétant Hélène dans La Belle Hélène de J. Offenbach et Boulotte dans Barbe-Bleue de J.
Offenbach. Lors des productions scéniques durant son cursus au CNSM de Paris, elle est l’enfant dans L’enfant et les
sortilèges (Ravel), la Première Prieure dans Les Dialogues des Carmélites (Poulenc), ainsi que la nourrice dans Eugène
Onéguine (Tchaïkovsky). Dès sa sortie du conservatoire, elle se produit dans le rôle de Suzuki (Madama Butterfly) à Rouen,
ainsi que dans le rôle titre du Medium de Menotti à Tourcoing, Reims et Lille. Elle interprète le rôle de Mme Yvonne dans
l'opéra de Jorge Zulueta Un tango pour Monsieur Lautrec à Hanovre, puis en Normandie sous la direction de Philippe Hui.
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On peut l'entendre dans le rôle de Nakâmti (Padmâvati de Roussel) au Théâtre du Châtelet à Paris, et dans les rôles de la
Muse et Nicklausse (Les Contes d'Hoffmann) au sein du festival «Opéra en plein air» dans une mise en scène de Julie
Depardieu et Stephan Druet. Elle se produit également à l'Opéra National de Lorraine en interprétant Tisbe (La
Cenerentola), et Soledad dans la zarzuela Los sobrinos del Capitan Grant de Caballero, à la Cité de la Musique et à l'Opéra
de Metz dans Das lange Weihnachtsmahl de Hindemith. Puis elle reprend, en Suisse, l’opéra Un tango pour Monsieur
Lautrec dans les rôles de Mme Yvonne et Cléo, sous la direction de Facundo Agudin. Lors de cette dernière saison, elle est à
Rouen pour Mistress Bentson (Lakmé), travaille sous la direction de la metteure en scène Mireille Larroche dans le
spectacle la Veuve et le Grillon, joué au théâtre de Fontainebleau et à la Péniche Opéra, pièce de théâtre écrite entre
Madame de Sévigné et Jean de la Fontaine ponctuée d’intermèdes musicaux du XVIIème siècle français, sous la direction
musicale de Patrick Cohën-Akenine. Et elle est Emilia (Otello de Verdi) à l'Opéra National de Lorraine. On peut citer dans ses
projets à venir Smeraldina dans l’Amour des trois oranges de Prokofiev à l’Opéra de Limoges, ainsi que la production de
L'Egisto de Mazzocchi et Marazzolli sous la direction de Jerôme Corréas (Production Royaumont). Elle se produit aussi
régulièrement en récital ainsi qu'en soliste d'oratorio, notamment avec l'orchestre de l'Opéra de Massy (dir.D. Rouits) dans
le Stabat Mater de Dvorak.
Charlotte Plasse, soprano
Après l’obtention de son D.E.M de chant en même temps que son diplôme de l’Institut d’Etudes Politiques à Grenoble, elle
poursuit sa formation à Paris auprès d’Anne-Marie Rodde, Julie Hassler et découvre le répertoire contemporain en
intégrant le chœur de chambre Les Cris de Paris- dir. Geoffroy Jourdain. Depuis Janvier 2005, elle chante régulièrement
avec Le chœur de chambre Accentus, dir. Laurence Equilbey. Elle a participé à la création de l’Orfeo Dolente de Belli avec les
musiciens du Poème Harmonique sous la direction de Vincent Dumestre, à la Fondation Royaumont en 2006. Elle chante
depuis 2007 avec la Compagnie les Brigands où elle est Fiametta et Adolphe dans les Brigands d’Offenbach. En décembre
2008, elle chante le rôle d’Amour dans Orphée et Eurydice de Gluck avec l’Ensemble les Paladins, sous la direction de
Jerôme Correas. En février 2009, elle tient le rôle-titre (Ana) dans le film-opéra Surgir! de Grégoire Letouvet, parrainé par
Pierre Boulez et Patrice Chéreau. En avril 2009, elle collabore avec le compositeur Jean-Christophe Marti pour une
performance musicale autour de l’exposition Name or Number de Ulla Von Brandenburg au Plateau-Frac Ile-de-France.
Depuis la saison dernière, elle se produit dans la nouvelle création de Benjamin Lazar et Geoffroy Jourdain, LALALA, un
opéra en chanson, une collaboration du théâtre de l’Incrédule et des Cris de Paris. Depuis janvier 2010, elle tient le rôle de
Valletto dans le Couronnement de Poppée de Monteverdi, une co-production de l’ARCAL et du Théâtre Gérard Philippe à
Saint-Denis, dirigée par Jérôme Correas. Elle aborde également le lied et la mélodie française en donnant régulièrement des
récitals avec le pianiste Martin Surot en France et à l’étranger.
Dagmar Saskova, soprano
Dagmar Saskova a suivi ses études musicales et de chanteuse soliste avec Ludmila Kotnauerova au sein de la Faculté de
Pédagogie de l'Université de Bohème Occidentale, dans la ville de Pilsen (République Tchèque). En 2002, elle a obtenu le
Deuxième Prix du Concours International Leos Janacek de Brno (République Tchèque) ainsi qu'un Prix Spécial décerné par
Bohuslav Martinu pour l'interprétation de ses airs. Elle a travaillé le répertoire soliste et la technique vocale avec Marta
Benackova au sein de l'Académie de Musique Janacek de Brno. En juin 2008, Dagmar Saskova a terminé brillamment ses
études de chant baroque au Centre de Musique Baroque de Versailles. Depuis 2007 elle travaille le répertoire lyrique avec
Alexandra Papadjiakou au Conservatoire du 14ème arrondissement de Paris. Elle obtient pour l´année 2008-2009 une
bourse de la Fondation internationale Nadia et Lili Boulanger. Son intérêt pour la musique baroque et en particulier les
chansons accompagnées au luth des XVIe et XVIIe siècles la pousse à participer avec le comédien Julien Cigana, le
théorbiste Manuel de Grange et la gambiste Sylvia Abramowitz au projet In Taverna d´airs à boire, donné à l´Archipel, aux
Festivals de Sézanne et Sablé, ou encore à Chartres. Elle a suivi également des stages donnés par Barbara Maria Willi, Jana
Semeradova, Marek Stryncl, Vaclav Luks, Richard Wistreich, Alain Buet, Christine Schweitzer, Jérôme Correas et Jesper
Christensen. A Prague, elle a participé à une mise en scène baroque de Benjamin Lazare, en assurant le rôle d'Irea dans
l'opéra L´Avidita di Mida d'Antonio Draghi. Actuellement, Dagmar Saskova se produit régulièrement en concert avec les
ensembles Doulce Memoire, Collegium 1704, Le Concert brisé, Le Concert Lorrain, Il Seminario musicale, Arsys Bourgogne,
Musica Florea et Sagittarius. Elle a participé aux enregistrements des Histoires sacrées de Henri-Joseph Rigel et, comme
soliste, des Grands Motets de Pierre Robert sous la direction d´Olivier Schneebeli, pour le label K617. Récemment elle a
enregistré des extraits de Opella nova et Fontana d´Israel de Johann Hermann Schein avec l´ensemble Sagittarius (direction
Michel Laplénie) qui sortira chez Hortus. Tout récemment, Dagmar Saskova a interprété le rôle de Corisande dans l'opéra
Amadis de Jean-Baptiste Lully, une coproduction du Centre de musique baroque de Versailles et du Théâtre d'Avignon,
donnée aussi deux fois à l´Opéra de Massy. Toujours avec le Centre de musique baroque de Versailles, elle s’est produite
dans des Vêpres à la Vierge de Paolo Bencini en concert à Rome en juin dernier. Parmi ses projets pour 2010 figurent un
enregistrement de cantates pour soprano de Dietrich Buxtehude avec Le Concert brisé (direction William Dongois). Dagmar
Saskova se produira aussi avec les ensembles tchèques Collegium 1704 dans la Messe en si de Jean-Sébastien Bach au
Festival de musique sacrée de la Chaise-Dieu et Musica Florea dans Terpsicore de George Friedrich Haendel (rôle d’Apollo).
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Lucile Richardot, mezzo
Passée, enfant, par les Petits Chanteurs à la Croix de Lorraine d’Epinal (Geoffroy Jourdain), elle est d’abord journaliste
jusqu’à l’âge de 27 ans. Elle intègre parallèlement le Chœur de l’Orchestre de Paris, A Sei Voci (Bernard Fabre-Garrus), le
Chœur Figure Humaine (Denis Rouger) ou l’ensemble Le Palais royal (Jean-Philippe Sarcos). Elle entre au conservatoire
Gabriel-Fauré du Vème arrondissement de Paris, en 2003, dans les classes de Roger Soyer puis de Michèle Command et se
forme également auprès de Christophe Le Hazif au Chœur de l’Orchestre de Paris. Elle a obtenu, en juin 2008, le diplôme du
chœur d’adultes de la Maîtrise de Notre-Dame de Paris (Lionel Sow, Sylvain Dieudonné), où elle a pris part, durant trois ans,
aux masterclasses de Margreet Hoenig, Noëlle Barker, Paul Esswood, Howard Crook, Martin Isepp, Rinaldo Alessandrini,
François Le Roux, et chanté sous la direction de John Nelson, Michel Laplénie, Dominique Visse… Elle poursuit actuellement
sa formation au CRR de Paris (ex-CNR, rue de Madrid), dans la classe de chant baroque emmenée par Howard Crook. Avec
la Maîtrise de Notre-Dame, elle a enregistré le solo d’alto de la Messe Salve Regina d’Yves Castagnet sortie au disque en
février 2008, s’est produite en soliste pour la série de concerts de l’été 2008 en la cathédrale et dans Le Messie de Haendel.
Elle y prend toujours part à des concerts grégoriens, baroques et contemporains, en ensembles de solistes. On la retrouve
en 2007 dans l’opéra Ottone in villa de Vivaldi, sous la direction de Gérard Lesne, à l’Abbaye de Royaumont, et dans des
concerts de musique baroque, en duo avec ténor ou flûte à bec. Elle donnait également à Madrid et Barcelone, en avril
2008, des récitals de mélodies françaises et espagnoles, dont des créations de Denis Chevallier, résident de la Casa
Velasquez. La même année, Il Seminario Musicale l’invite à chanter, en duo avec Gérard Lesne, les Leçons de Ténèbres de
Couperin, au festival de Landshut (Bavière) notamment. Elle évolue aussi sur scène dans les chœurs du Poème Harmonique
(Vincent Dumestre) pour la première tragédie lyrique de Lully, Cadmus et Hermione (tournée 2008-2009, reprise à l’Opéra
Comique en 2010 / coproduction Royaumont) et à l’Athénée Théâtre Louis Jouvet, en novembre 2009, dans The Rake’s
Progress de Stravinsky, dirigé par Franck Ollu et mis en scène par Antoine Gindt. Membre des Jeunes Solistes/Solistes XXI
(Rachid Safir) pour la création, début 2009, de l’opéra de Philippe Boesmans, Yvonne, Princesse de Bourgogne, sous la
direction de Sylvain Cambreling à l’Opéra de Paris, puis à Vienne au Theater an der Wien, elle crée le rôle de la 1ère Tante
d’Yvonne. Elle participe à une autre création d’opéra, Wüstenbuch de Beat Furrer, mis en scène par Christoph Marthaler,
en mars 2010 à Bâle puis Berlin, toujours avec le Klangforum de Vienne et Les Jeunes Solistes. Elle se produit régulièrement
avec Les Jeunes Solistes à l’amphithéâtre Bastille, au Festival de Salzbourg, à Angers, à Toulouse, à Gand, et avec l’ensemble
vocal et instrumental Pygmalion (Raphaël Pichon) aux festivals de Saintes, La Chaise-Dieu, Arques-la-Bataille, Beaune,
Noirlac… Au sein de Pygmalion, elle se joint avec bonheur à l’enregistrement des Messes Brèves de Bach – vol. II, chez
Alpha, ainsi qu’à La Pellegrina avec le Capriccio Stravagante (Skip Sempé) à Ambronay, en octobre 2009. Elle sera
prochainement soliste avec Les Paladins (Jérôme Correas) pour le Magnificat en Mi b de Bach à Notre-Dame de Paris, La
Chaise-Dieu et l’Abbaye de Lessay, avec la Maîtrise de Paris (Patrick Marco) et les Folies françoises (Patrick Cohën-Akénine)
pour le Stabat Mater de Haydn aux Gémeaux de Sceaux, et avec Le Concert des Planètes (Alice Cota), dans un programme
original de songs, ayres et hymns anglais pour une voix et consort de violes.
Christine Tocci, mezzo
Parallèlement à sa formation de comédienne qui lui a permis de travailler avec Ariane Mnouchkine, Matthias Langhoff et
Peter Sellars, Christine Tocci débute ses études de chant avec Fusako Kondo au conservatoire de Paris. Finaliste du Tournoi
International de Musique, elle se perfectionne aux ateliers de l’opéra studio de la Monnaie à Bruxelles Elle débute sa
carrière en interprétant le rôle de Mercédès dans Carmen de Bizet puis est engagée par l’opéra de Massy pour les rôles
d’Annina dans la Traviata de Verdi. Puis l’opéra de Limoges l'engage pour le rôle de Siebel dans le Faust de Gounod,
l'Opéra de Caen pour les Lustigen Nibenlungen d'Oscar Strauss et l’opéra de Dijon pour les rôles de Pauline dans la Vie
parisienne d’Offenbach et de Chérubin dans les Noces de Figaro de Mozart. Avec la Cie "La Clef des Chants", elle est
Martine dans le Medecin malgré lui de Gounod, spectacle joué à l'opéra de Massy, Reims et Tours. Elle a également été
invitée au Komische Oper de Berlin et au Vlaamse opéra pour interpréter le rôle de Sméraldine dans l’Amour des Trois
Oranges de Prokofiev. Elle a interprété le rôle de Nicklauss dans les Contes d’Hoffmann d’Offenbach à l’opéra de Rennes et
l’opéra national de Montpellier lui a donné les rôles, d’Alisa dans Lucia di Lamermoor de Donizetti, de la Duègne et de sœur
Marthe dans le Cyrano de Bergerac au côté de Roberto Alagna, et de Madame Verlaine pour la création contemporaine
Rimbaud, la parole libérée, de Marco-Antonio Perez Ramirez. Elle a également chanté le rôle d’Oreste dans la Belle Hélène
d'Offenbach au festival dÔ à Montpellier. La saison passée elle était la Seconde Dame dans la Flûte Enchantée de Mozart à
l’opéra de Montpellier, et la Duègne et sœur Marthe, dans le Cyrano de Bergerac d'Alfano, à l’opéra de Monte-Carlo. Elle a
abordé au festival de Vendôme le rôle du Prince Orlofski dans la Chauve souris de Strauss, production reprise en 2009 à
l'opéra de Massy, et à l'Atelier lyrique d'Auvergne. Cette saison, elle a chanté pour la première fois à l'opéra de Nice Susy
dans la Rondine de Puccini et à l'opera de Bordeaux der Hirt dans Tannhauser de Wagner. Elle chantera pour la première
fois au Théâtre du Châtelet la Seconde Dame dans la Flûte Enchantée sous la direction de Lawrence Foster.
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Matthieu Chapuis, ténor
Né en 1975, Matthieu débute la musique, par la flûte traversière, à l’âge de 7 ans au Conservatoire de Meudon. En 1988, il
entre à la « Maîtrise des Hauts de Seine », dirigée par Francis Bardot. En 1996, en parallèle de ses études d’ingénieur à
l’I.S.E.P (dont il obtient le diplôme en 1999) il chante au « Jeune Chœur de Paris » sous la direction de Laurence Equilbey. En
2002, il rencontre Jean-Paul Fouchécourt lors d’une Master-Class au CNR de Grenoble, et il décide alors de se lancer
pleinement dans une carrière de chanteur. Il intègre en septembre 2003 le Centre de Musique Baroque de Versailles où il
étudiera pendant 3 années dans la classe de Viviane Durand. Diplômé en Juin 2006, il chante depuis sous la direction de
grands chefs tels W. Christie, H. Niquet, J.C. Malgoire, J. Tubéry, E. Haïm, L. Equilbey, J. Correas ; il travaille sa technique
auprès de Valérie Guillorit, Alain Buet, et Sylvia Kevorkian, et perfectionne son approche stylistique auprès de Jory Vinikour.
En 2007-2008 il obtient ses premiers rôles solistes avec Jean Tubéry dans Le Martyre des Machabées de P. Torri, ou encore
D. Stern dans Didon et Enée de H. Purcell. En 2010 il chante les rôles du premier soldat et Liberto dans le couronnement de
Popée dirigé par J. Correas.
Jan Jeroen Bredewold, baryton-basse
Dès l'âge de six ans, Jan Jeroen commence à prendre des cours de musique. En 1990, après avoir fini une formation en
commerce et économie, il décide d’entreprendre des études d'orgue, de piano et de direction de chœur au conservatoire
Constantijn Huijgens de Zwolle. En 1997 il obtient un diplôme de fin d'études en direction de chœur; et continue à travailler
le piano avec Ellen van Lelyveld à Amsterdam, se focalisant sur l'accompagnement des chanteurs. Parallèlement à la
direction de plusieurs ensembles vocaux, Jan Jeroen travaille sa voix avec différents professeurs dont Jelle Draijer. Très
intéressé par la pédagogie du chant, il fonde en 2000 une école de chant avec une collègue dans la ville de Groningen. Il est
alors lui-même chanteur soliste et membre du chœur de chambre professionnel "Capella Frisiae". En 2004 Jan Jeroen
s'installe en France comme chanteur et professeur de chant. Pendant le festival d'Avignon de 2005 il se produit dans une
pièce de théâtre mêlée de musique contemporaine sur un livret inédit de Guillaume Apollinaire. Il continue le
perfectionnement de sa voix avec entre autres Pierre Mervant, et l'interprétation de la musique baroque Italienne et
Française avec Claire Lefilliâtre. Aujourd'hui Jan Jeroen est professeur de chant, il donne des cours individuels à Paris et
Rouen, et anime des stages auprès d'ensembles vocaux. Il dirige l'ensemble vocal Pythagore à Paris et l'ensemble vocal
Polychrome à Rouen. Il chante au sein de plusieurs formations professionnelles, dont le chœur de l'Opéra de Rouen, ainsi
que l'ensemble Kerylos qui se consacre à la reconstruction et l'interprétation des partitions vocales et instrumentales de
l'Antiquité Grecque et Romaine. Depuis 2006, en tant que choriste et soliste, il travaille régulièrement avec Le Poème
Harmonique sous la direction de Vincent Dumestre : dans La Vita Humana de Marco Marazzolli, dans un programme autour
de l'Orfeo dolente de Domenico Belli, et dans Cadmus et Hermione de Jean-Baptiste Lully (coproduction avec Royaumont)
qui sera repris à l’Opéra Comique en novembre 2010. Par ailleurs, parmi ses projets pour la saison 2009/2010, on compte :
Il Barbiere di Sivilla de Giacomo Rossini, Le Nozze di Figaro de Mozart et l'Amour coupable de Thierry Pécou à l'Opéra de
Rouen, Il sera également soliste dans le Stabat Mater de Emmanuele Astorga, la cantate BWV 150 de Jean-Sebastien Bach,
le Requiem de Fauré et Cadmus et Hermione de Jean-Baptiste Lully. En plus de sa passion pour la musique, Jan Jeroen
s’intéresse beaucoup à la littérature ancienne française et italienne et la traduction plus généralement. Il parle couramment
le néerlandais, le français, l’anglais, l’allemand
Marc Valéro, ténor
Après des études universitaires de musicologie (licence) à la faculté Paris VIII, Marc Valéro étudie le chant aux
conservatoires du Xème arrondissement de Paris avec Jacques Bona et à Argenteuil avec Michaëla Etchevery. Il obtient son
D.E.M. à l’unanimité. Il travaille aujourd’hui avec Jean Loupien. Depuis plusieurs années, il participe à différents spectacles
comme artiste du chœur à Radio France et comme soliste sur les différentes scènes nationales. Il a interprété les rôles de
Philemon (Philémon et Baucis de Gounod à Paris), du père dans les Sept péchés capitaux de K. Weill au C.N.S.M. de Lyon, le
1er homme d’arme dans la Flûte enchantée de W.A.Mozart à Bordeaux, Florestan du croquet dans Un mari à la porte
d’Offenbach au Théâtre de la Roche Bernard, de Gustave dans Pomme d’Api d’Offenbach à Paris et d’Ernesto dans Don
Pasquale de Donizetti à Paris, du chien dans la Petite Renarde rusée de Janacek JANACEK à l’Opera Bastille, de Lille et de
Besançon et d’un Burschen dans de Mond de Carl ORFF à l’opéra Bastille. Il a, par ailleurs, participé à la création d’œuvres
contemporaines avec l’ensemble vocal Soli-Tutti en France et à l’étranger et abordé le répertoire baroque avec la
Symphonie du Marais. Il a récemment intégré l’ensemble Aedes dirigé par Mathieu Romano.
David Witczak, baryton
Après des études de clarinette, il intègre le CNR de Lille comme baryton en 2002. Il y est initié au répertoire de musique
ancienne avant de rejoindre le Centre de Musique Baroque de Versailles dirigé par O. Schneebeli. En 2006 il obtient un
D.EM. et poursuit ses études de chant lyrique au conservatoire Sweelinck d'Amsterdam dans les classes de David WilsonJohnson et Valérie Guillorit. Il a suivi des masterclasses avec A. Buet, M. Koningsberger, V. Dumestre, J. van Veldhoven... Il
se perfectionne actuellement auprès d'Anna Maria Bondi. Il travaille sous la direction de H. Niquet, R. Egarr, O. Schneebeli,
F. Bazola, R. Safir, G. Leonhardt.
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Caroline Ducrest, danseuse
Caroline Ducrest est interprète en danse contemporaine et baroque. Elle s’est formée aux conservatoires de danse
d’Annecy, de La Rochelle et d’Avignon. Elle travaille en contemporain avec Philippe Giraudeau (Rusalka), le pianiste Arthur
Schoonderwoerd (La Boîte à Joujoux) et la compagnie Retouramont. Dès 2003 sa découverte de la danse baroque lui
permet de participer à des projets en compagnie de Christine Bayle (La Ronde des Jardins, Sigalion, Le Ballet de la
Merlaison), Ana Yepes (Donaires, Fiesta Criolla), Cécile Roussat et Julien Lubek (Le Bourgeois Gentilhomme, Rameau et la
Danse), Gudrun Skamletz (Cadmus et Hermione), Flora Sans (L'Amusette dansée). Elle danse d’ailleurs l’Amusette à l’hôpital
par le biais de l’Association Tournesol. Elle aborde aussi les disciplines aériennes (baudrier, sangles) qu’elle perfectionne
grâce à l’enseignement de Bruno Krief. Depuis 2007, Caroline Ducrest se produit en tant que danseuse soliste et
chorégraphe dans l’œuvre pluridisciplinaire De Humanis Humoribus, mise en scène par Jean-Denis Monory mêlant danse
contemporaine, danse baroque, escrime et sangles aériennes.
Andrea Miltnerová, danseuse
Andrea Miltnerová est née et s’est formée à Londres. Elle est venue à Prague pour découvrir ses racines et de la danse avec
le Ballet du Théâtre National. Elle travaille actuellement en tant que danseuse contemporaine et a collaboré, par exemple,
avec des chorégraphes tels que Jan Kodet, Petr Tyc, Liz Lequesne, Serge Ambert, Nadaud et Pierre Komárek janvier. Andrea
affectionne particulièrement la danse baroque et le théâtre. Elle a dansé dans la production du Théâtre National « Castor et
Pollux » de Rameau (directeur: Eugène Green), au Château de Prague L 'olea pacis Sub (Zelenka) réalisé et chorégraphié par
Marc Leclercq, dans le cadre du Festival du Printemps de Prague et a travaillé avec Sigrid T'Hooft et JeanMarc Piquemal. Elle a été invitée par le Centre de Musique Baroque de Versailles pour ses Grandes Eaux Nocturnes,
chorégraphiées par Françoise Denieau. Elle est actuellement engagée comme danseuse soliste dans « Rinaldo » de Haendel
avec le Théâtre national de Prague, le Théâtre de Caen, Opéra de Rennes et au Grand Théâtre de Luxembourg. En tant que
chorégraphe, Andrea a travaillé avec le Misery Loves Company Theatre et le Karlsbad Théâtre. Elle chorégraphie La Folia,
une danse/collage musical, pour la musique et la danse Collegium Marianum et Ensemble l'opéra Boris Yoffe Esther, dont la
première à la Kirche Elisabethen de Bâle, Suisse. En 2007, Andrea crée la chorégraphie de Collegium Marianum de Numi La
Contesa de (Caldara) au baroque Théatre du Château de Český Krumlov, où l'année suivante elle a dirigé la production très
applaudie du Collegium 1704 de Gluck Le Cinesi. En Juillet 2010, elle chorégraphie Une soirée vénitienne à Sanssouci,
Potsdam, en Allemagne, pour l'Potsdam Cammermusik. Elle a récemment créé son propre projet Le Organe baroque Révélé
au Musée tchèque de la musique. Andrea est également une actrice professionnelle. Elle a été actrice de soutien dans le
film de William Tannen Love Lies Bleeding et a joué un rôle dans Guillermo del Torro's Blade 2 et Hellboy, Oliver Twist de
Roman Polanski et Irving John's The Fine Art of Love.
Sébastien Montagne, danseur
Sébastien Montagne commence la danse à Cahors, ville natale, à l’âge de 14ans. Deux ans plus tard, c'est au conservatoire
de Toulouse qu’il se forme à la danse académique. Il poursuit ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique
et de Danse de Paris, durant cinq années. Après avoir obtenu un prix en Classique et en Contemporain, il collabore avec le
grand plaisir de danser dans plusieurs compagnies et goûte à différents répertoire chorégraphiques; comme "noce" de A.
Preljocaj, "Noces" de C. Bastin, P. Decina, D. Boivin, H. Robbe, S. Ricci. Puis, la pluri disciplinarité l'a interpelé; théâtre,
chant, cirque. C’est ainsi que sa route à croisé le milieu baroque où il a eu la chance de travailler avec "Les arts florissants",
B. Lazar et F. Denieau.
Gilles Poirier, danseur
Après des études de danse au Conservatoire national de Région de Lyon puis au Conservatoire National Supérieur de
Musique et de Danse de Lyon, Gilles Poirier débute sa carrière dans la compagnie Ris et Danceries dirigée par Francine
Lancelot pour la création de Zarandazas. Il rejoint ensuite pendant dix ans, en tant que danseur soliste, la compagnie de
danse baroque l’Eventail sous la direction de Marie-Geneviève Massé. En 1995, il travaille la commedia dell’Arte avec
Ferriccio Soleri et la gestuelle baroque avec Philippe Lenaël au sein du Théâtre Baroque de France, direction Philippe
Beaussant. Il participe parallèlement ç de nombreux opéras tel le Roland de Lully (Théâtre des Champs Elysées)
chorégraphe Nadejda Loujine, les Noces de Figaro de Mozart (Opéra Bastille) chorégraphe Jean Guizerix, Hippolyte et Aricie
de Rameau (Opéra Garnier) et les Pélerins de la Mecque de Gluck (Opéra Comédie de Montpellier) chorégraphies d’Ana
Yepes, psyché de Lully (Boston USA) chorégraphe Luce Graham, le triomphe de l’Amour de Lully (Opéra Royal de Versailles),
Il Santo Alessio de Landi (Théâtre de Caen), Rinaldo de Haendel (Opéra de Lausanne) dans les chorégraphies de Françoise
Denieau. En 2011, il signe les chorégraphies et la mise en scène de l’opéra Orfeo de Luigi Rossi à l’Opéra Théâtre de Limoges
pour les élèves du Conservatoire. Enseignant, Gilles Poirier est professeur invité aux Conservatoires de Cergy-Pontoise et
Gagny.
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Royaumont
L’Unité scénique
La Fondation Royaumont mène un travail approfondi auprès de
jeunes chanteurs, compositeurs, chorégraphes et instrumentistes
en organisant, depuis de nombreuses années, des sessions de
formations professionnelles. Il est aujourd’hui devenu nécessaire
d’aborder aussi les aspects scéniques du métier de chanteur, l’opéra
étant leur premier employeur.
En 2005, une nouvelle étape est ainsi franchie avec la création de
l'Unité scénique, dispositif ambitieux visant à assurer l’insertion
professionnelle des jeunes artistes. Elle complète les programmes
de formation professionnelle qu’ils suivent à Royaumont en les
intégrant dans une compagnie saisonnière, réunie autour d'un
projet scénique et leur permet :
> de compléter leur formation et d’apprendre à maîtriser
pleinement une pratique ou un répertoire,
> d’acquérir une expérience scénique professionnelle,
> de faciliter leur entrée dans la carrière en se faisant connaître du
grand public, des médias et des employeurs du secteur par une
diffusion de ce travail en France et à l’étranger.
Être bien préparé, se faire connaître et durer, voilà les trois clés
d’une insertion professionnelle réussie.
Les programmes de l’Unité scénique se structurent en trois
périodes, parfois précédées d’un temps de recherche.
>formation professionnelle,
> préparation scénique
> diffusion
Pour atteindre son objectif, la Fondation mène cette action dans la
durée et prévoit un programme étalé au minimum sur 2 ans, les
phases de préparation scénique et la diffusion ayant lieu la seconde
année.
Encadrés dans leur travail par des artistes internationalement
reconnus et expérimentés, ces jeunes artistes ont le temps
d'acquérir les nouveaux aspects de leur métier avant de partir en
tournée au devant du public, en France et à l'étranger.
Illustrations (© Michel Chassat / Royaumont)
1- Le Bourgeois Gentilhomme – Lully/Molière
2- Finta Giardiniera – W.A. Mozart
3- La Fabula di Orfeo - Poliziano
4- Cadmus et Hermione – Lully/Quinault
5- Le médecin malgré lui - Gounod/Molière
© Elisabeth Carecchio
5- Zémire et Azor – Grétry/Marmontel
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Royaumont
La Fondation
Centre international
pour les artistes de
la musique et de la danse
La Fondation Royaumont a été créée en 1964 par un
couple de mécènes, Henry et Isabel Goüin.
Propriétaire de l'abbaye cistercienne du XIIIe siècle
reçue en donation, la Fondation a pour missions de
conserver et d'enrichir ce patrimoine, de lui donner
vie en le mettant au service des artistes, de le rendre
accessible au public le plus diversifié.
Royaumont s’adresse à des professionnels du
monde entier réunis à l’abbaye par la pratique
collective de leur art. La Fondation propose aux
artistes ses programmes de recherche et
d'expérimentation, de formation et de création. Ils
bénéficient de la présence d'ensembles installés en
résidence et de la Bibliothèque musicale FrançoisLang. Ils instaurent un dialogue fécond entre une
réflexion sur le patrimoine et l'invention artistique.
La Fondation multiplie les rencontres avec le public
au travers des concerts de la Saison musicale, des
Fenêtres sur cour[s], des colloques et rencontres,
des ateliers de L'abbaye aux enfants, de ses
programmes concourant à l'insertion sociale par la
culture, des tournées organisées "hors les murs”, des
publications.
Dans le même esprit, l'abbaye reçoit en séminaires
résidentiels,
journées
d'étude,
soirées
événementielles... des entreprises, associations,
collectivités publiques, organisations internationales,
au premier rang desquelles ses mécènes et
subventionneurs.
L'abbaye de Royaumont est ouverte 365 jours par
an.
Bibliothèque musicale François-Lang
Transforme 2008/2009
Esprit baroque, classe de Gonesse et La Chapelle Rhénane
Photos : Michel Chassat / Royaumont
La Fondation Royaumont est soutenue par le Conseil général du Val d'Oise, le Ministère de la Culture et de la
Communication (DRAC Île-de-France) et la Région Île-de-France. Elle est membre de l'Association des Centres Culturels de
Rencontre.
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Royaumont
et ses partenaires
KPMG ET L’UNITE SCENIQUE
ROYAUMONT
DE L’ENFANCE A LA MATURITE…
DE
L'Unité scénique, lancée fin 2005 grâce au mécénat de
KPMG, a été conçue pour permettre à de jeunes
artistes du spectacle vivant de découvrir à un niveau
professionnel l'expérience de la scène dans toutes ces
composantes, et de bénéficier d'une insertion
professionnelle à travers les tournées accomplies à
l'issue du travail mené à Royaumont. A travers ces
tournées, il s'agit également de faire découvrir à un
public élargi des œuvres méconnues du répertoire
lyrique.
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Contact : Catherine Huet
adminsitratrice de l’Unité scénique
Pôle des programmes artistiques
Fondation Royaumont
95270 Asnières sur Oise
Tél : + 33 1 30 35 58 24
Mob : + 33 6 74 96 25 31
[email protected]
www.royaumont.com
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