42e ANNEE . N° 14.897 L`épouvantable

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42e ANNEE . N° 14.897 L`épouvantable
ÉDITION DE TOULOUSE
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42 e ANNEE . N° 14.897
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à l'Agence HA VAS, 62, rue Richelieu, à Paris. Dans toutes ses succursales et chez tous nos correspondants.
à Carnaval !
L'épouvantable
de
catastrophe
Lagny
Le dernier bilan donne 217 morts
et environ 300 blessés
La détermination des responsabilités s'avère très difficile
Un spectade d'horreur
DES CADAVRES
HURKIBLËMENT MUTILES
SOUS LE TËNDER
l'endroit de la voie où dut éclater le «
'
pétard.
La découverte de traces de la déflagration soit sur le rail, ou le ballast,
soit sur les roues de la locomotive ou
d'un wagon du rapide serait, on le
conçoit de la plus haute imponai\ce.
M Reboul a déclaré, hier soir, qu'il
était impossible, â l'heure actuelle, de
préciser le degré de responsabilité du
mécanicien; toutefois 11 a jugé indispensable, pour renquëte, dè conserver
à sa disposition Daudigny et Charpentier.
A 17 ti. 40, les membres du parquet
et les experts ont quitté le lieu de la
catastrophe pendant que les sauveteurs
continuaient, â la lueur do projeteurs,
le travail de déblaiement.
fut -violent, et nous eûmes un moment
de véritable -tupeur. Nous avions aperçu d'ailleurs le feu rouge du train qui
nos précédait, et mon mécanicien Daudigny avait renversé la vapeur. En raison du brouillard et de la nuit, nous
na pouvions nous rendie compte tout
de suite de la terrible gravité de l'accident.
Et M. Charpentier ajoute :
— Dt'Duis...
Et ave-j un geste ffui exprime toute
sa douleur, il s'éloigne dans la nuit.
Tandis que des élèves de l'école mimaire de Saim-Cyr se dévouent à aiJu char de S. M. Carnaval 1S34. qui prendra pari au défilé
aer les sauveteurs ûans leur diïiiciie
et pénible tàcne, un puissance grue de
trabiticnnel du oarnava! de Nice.
Une scène désopilante de la Nouvelle Revue Marseillaise, aveo le Jazr
50 tonnes, venant de Noisy et une grue
iCllché New-7ork Times.)
Marseillais Soler.
de 35 tonnes, de Chàions, arrivent sui(Phcto H. ifanwrji
tes neux.
immédiatement les travaux commenUN PREMIER RAPPORT
cent pour soulever la locuinotive prolondemeut enfoncée
dans le ballast.
M. Reboul, juge d'instruction, vient
Après des heures et des heures d'efde recevoir un premier rapport des
torts, le tenaer, légèrement déplace,
ingénieurs du contrôle du ministère
offre un 6pectacle d'horreur ! Des cades travaux publics chargés de l'endavres horriblement déchiquetés gisent
quête technique ouverte pour détermiL'AVIS
D'UN
EXPERT
çâ et là 1 On retire tout d'abord un
ner les causes exactes de la catastroOPHTALMOLOGISTE
tronc de femme, la tête qui a été enphe.
tièrement sectionnée, est sous un amas
Il s'agit d'établir, avec le plus de
Paris, 25 décembre.
Principales dispositions
ae terrâmes; à quelques mètres plus
Nous avons demandé au docteur sûreté possible, s'il y a eu défaillance
loin on découvre une jambe finement
Deux cent dix-sept morts, plus de trois
Bourdier, savant ophtalmologiste, l'un de l'homme ou de la machine. En
du projet de toi
gainée de soie.
d'autres termes, si le mécanicien du
cents blessés, tel est l'affreux bilan de la
Ces macabres débris
sont aussitôt des spécialistes chargés par la Compa- train
tamponneur a brûlé les signaux
catastrophe de Lagny, un bilan presque
transportes, dans une civière, dans une gnie de l'Est d'examiner les candidats à l'arrêt,
réélu député dans cet arrondissement
c'est-à-dire le disque annonaussi tragique que celui d'un tremblement
voiture d'ambulance qui stationne a mécaniciens, son avis sur les déclarajusqu'à la dissolution des Cortès, ea
Paris, 25 décembre.
du mécanicien du train tampon- ciateur et le sémaphore; ou si, par
de terre ou d'un ras de marée. Noël qui
proximité d'autres cadavres absolu- tions
1923, par le général Primo de Rivera.
neur
qui,
on
le
ait,
a
dit
avoir
oru
voir
suite
du
fonctionnement
défectueux
Article premier., — Carte d'identité ment méconnaissables sont portés dans
devait être, sinon un jour de joie, du
un
feu
blanc
annonçant
la
voie
libre,
du
système
électrique
des
signaux,
le
Exilé sous la dictature de Primo de
moins une journée de quiétude et de fiscale exigée par toute personne ou la voiture.
centaines de mètres avant sémaphore s'est placé en position
Rivera, son nom devint célèbre en 1926,
qui fait profession de payer
Sur ces affreux fragments de chair quelques
réconfort, s'endeuille brutalement dans Société
l'endroit
où
se
produisit
la
catastrophe.
d'arrêt
formel
exactement
après
le
quand la police française découvrit la
des Intérêts, dividendes, revenus, etc., et d'os, un homme se penche, regarde,
l'anéantissement de familles entières.
L'opinion du docteur Bourdier est passage de la locomotive.
tentative de soulèvement que le coloau moment même où elle effectue le *tremt d'une horrible angoisse, une
Nous n'avons pas la prétention de re- paiement ; relevé de ces cartes doit main de femme, puis, s'êcne, éclatant très nette.
nel et ses partisans avaient préparée k
En effet, un voyageur du wagon-i-esla frontière française. Arrêté et 'traduit
« Les conditions de visibilité, a dit le taurant, qui se trouvait être la dernière
chercher des responsabilités et ce n'est être fourni aux contributions directes. en sanglots : « C'est ma nièce. Je la
en correctionnelle en même temps què
praticien,
posent
un
problème
rendu
pas noîre affaire. L'enquête dira, la part
voiture du train avec le fourgon de
Art. 3. — Amende de 1.000 à 10.000 reconnais à sa bague. »
Riccioti Garibaldi, M. Macia fut conchaque
jour
plus
ardu
parles
vitesses
Une victime, non identifiée,
vêtue
queue, a déclaré» avoir perçu, au pasqui revient au brouillard, au mécanicien francs pour, toute personne qui condamné à deux mois de prison et exd'un chandail bleu, est également re- toujours plus grandes qu'on cherche à sage du wagon dans lequel ii.se trouet aussi à ceux qui lancent un rapide der- treviendrait à r article premier.
pulsé de France en mars 1927.
réaliser sur nos réseaux. Il est exact vait, le bruit d'un pétard qui explose
tirée des décombres.
rière un express; à quelques minutes d'in4. — Les contribuables soumis
Malgré le froid vil, une foule im- que, sous certaines influences météoro- et avoir vu une gerbe d'étincelles.
Il se réfugia à Bruxelles Rentré sutervalle. Mais une pareille catastrophe à Art.
l'impôt sur les bénéfices des profesvenue en ma-eure partie de logiques, les couleurs peevent être ^5Par contre, les enquêteurs ont exabrepti vement en Espagne en 1930 'il
comporte au moins deux leçons, l'une à sions non , commerciales sont tenus mense,
Paris et de ses alentours, une fouie naturées; mais encore faut-il préciser , miné minutieusement les signaux du
fut
reconduit à te frontière et les autol'adresse du public, et l'autre pour les d'avoir un livre-journal qui présente, dignement silencieuse,
se presse le de quelle couleur il s agit. Il est un . canton dans lequel l'accident s 'est
rités françaises le refoulèrent en BelCompagnies.
our par jour, lè détail de leurs recet- long de la voie ferrée près du lieu pnénomene bien connu en optique : produit et les signaux des deux cangique.
qu 'lln i?Sr.a" f?f?51:„t^i i que„I®_1îr0,Vi1: tons amont et aval.
Durant toute ta Journée de samedi, le tes professionnelles.
de la catastrophe.
î?E^
Mais son exil et ses épreuves toulard,
se
trouve
interposé
entre
une
brouillard opaque avait désorganisé la
Un service d'ordre, très strict, emLes expériences faites ont été conPour les professions assujetties au
chaient à leur fin.
les curieux source lumineuse colorée et notre ré- cluantes sur le point de savoir si le
circulation de nos grands réseaux de che- .secret professionnel, le iivre-journal pêche, depuis le matin,
les couleurs tendent à virer vers
II rentra à. Barcelone en avril 1931,
mins de fer. Des trains avaient subi des ne comporte, en regard de la somme d'approener trop près des décombres tine,
le rouge ; le violet, par exemple, peut système de signalisation fonctionnait
dès la chuto de' la monarchie Elu prêgiretards considérables, d'autres n'avaient encaissée, qu'un - numéro d'ordre rer et de gêner les sauveteurs. Les puis- paraître indigo, le vert devient jaune, normalement.
dent de la Généralité, il organisa, en
pas pu partir. Sur le Nord, on avait produit sur les quittances obligatoire- santes grues continuent • leur travail etc. La couleur rouge occupe le somTout' a été trouvé en ordre parfait.
dans un bourdonnement
sourd que
août 'de • la même année ' le plébiscité
Comment dés lors se prononcer ? M.
renoncé à dédoubler de nombreux trains ment délivrées aux clients.
met
de
cette
échelle.
Mais
le
phénomèqui gr-cupa 500.01)0 voix i favorables, â
domine parfois le sifflement rauque ne inverse ne peut se produire et, dans Batiole, directeur du contrôle et lès
pour ne pas . accroître les risques d'acciArt. 5. — iSéclaration d'impôt sur. le de la vapeur nui s'échappe.
l'autonomie, contre seulement 4.000 suf.
ingénieurs
du
réseau
de
l
'Est
ont
déles
conditions
normales,
le
rouge
ne
dent Le public n'a pas compris. A la gare révênu' obligatoire quand la valeur
Un vient d'emporter fsur des civièfrages adverses. C'est encore lui qui
du Nord, il â" manifesté ; à la garé de locative d'.avant-guerre multipliée par 4 res, deux des cadavres nui
ont été dé- peut paraître orange, à plus -forte rai- cidé de se livrer à une étude minutieuimposa o.'jx Xortës constituantes en
l'Est, il a fait du tapage et il a fallu opé- dans les villes de plus de 100.000 habi- gagés, ti v a lâ Une femme et un hom- son un feu rouge ne peut sembler se des bandes d'enregistrement qui se
1932, le vote du .statut. catalan ; '
prirent tout blanc. Oii peut, par contre, avoir l'illu- trouvaient sur les. machines des trois
rer quelques arrestations pour ramener le tants et 5 'ailleurs; dépasse le minimum me que les spectateurs
La nouvelle .constitution ne comblait
qui
,i
d'abord pour un saint-Cyrien, parce sion d'apercevoir une lumière jaunâtre trains : celui des marchandises
certes pas tous îes-vœux du président
calme parmi les voyageurs entassés; sur imposable.
précédait
la
rame
tamponnée,
le
train
que
l'on
peut
prendre
pour
un
feu
Macia. La Catalogne obtenait tout de
Art. 1. — Amnistie fiscale pour toute que le corps avait été recouvert d'une blanc en regardant un signal lumineux tamponné, eniln,
les quais. Le soir, les trains sont partis ;
le convoi tamponmême l'autonomie de sa police et de sa
réparation dans les trois mois des capote militaire pour dissimuler à la vert à travers l'écran de brume opaque. neur.
ion sait le reste.
fouie son aTTreuse mutilation.
justice la liberté de l'enseignement et
Le Président MACIA,
Dans notie siècle de la hâte et de la fausses déclarations antérieures.
— En dehors des influences provoMgr Lamy, évêque de Meaux, reL'examen patient de ces bandes diun milliard de revenus annuels.
Mtesse. on ne souffre pas le plus petit
Art. 8. — Réforme administrative venu cet après-midi, assista à l'enlè- quées par une cause météorologique, en tes « Flament » permettra, sans doute,
Notons avec peine due le président
contre-temps. Le public n'admet pas avec • économie minima. • de 300 mil- vement de ces deux malheureuses vic- existe-t-il d'autres qui influent sur la de déceler étant donné les indications
Bercelone, 25 décembre.
Macia, dont l'action politique fut, à
d'être vaincu par les forces de la nature. lions.
times, auprès desquelles i! récita une vue ?
de répétition des signaux, qui y figuAprès une lente agonie, M. Macia, certains égards, - estimable, fut, au
Disciplinées par l'homme, habituées
— Il en est, en effet, d'autres, d'ori- rent normalement si le mécanicien est président de la Généralité Catalane, cours de son existence, l'adversaire
Art. 10. — Prélèvement sur les trai- prière et qu'il bénit lorsqu'on les emgine physiologique et que peut pro- fautif ou si le semapnore incrimine s'est est mort ce matin, à 11 h. .30,, succom- odieusement sectaire de l'Eglise.
obéir à l'ingénieur, leur docilité ne doit tements des fonctionnaires de l'Etat, porta.
Dans
l'atmosphère
ouatée
par
le
voque^ une maladie en cours d'incuba- fermé tardivement par suite d'un dé- bant à une occlusion intestinale.
pas souffrir la moindre défaillance. Quelle sous déduction d'un abattement de
Peu avant de mourir le président'
3.000 f rancs . pour chaque enf ant mi- brouillard qui recommence de s'éten- tion. C'est le cas de la jaunisse ou en- faut occasionnel de fonctionnement du
erreur et quelle présomption !
dre, les grues continuent de disloquer core l'ingestion de certaines boissons, système électrique en un mot si le
Au moment de sa mort, le président Macia a exprimé ses inquiétudes sur
neur
à
partir
du
troisième.
Le
taux
de
La vérité, c'est que ces puissances
ce prélèvement est fixé ainsi qu'il la masse intextricable de ferraille. Çà qui modifient les phénomènes chimico- pétard indiquant la posnvon du sema- Macia était entouré de sa femme, de son l'avenir de la Catalogne, foyer d 'anaraveugles prennent parfois des revanches suit :
et là l'ombre s'éclaire d'un point étin- optiques de la vue dans la perception pnore à l'arrêt formel a explosé tardi- fils Jean et de ses filles Joséphine et chie qu:il avait réussi à discipliner.
terribles sur ceux qui essaient de les braoelant produit par la flamme des cha- des couleurs, mais c'est là un cas assez vement
Marie ; de son gendre, le docteur Peyri;
S'a'dressànt à sa fille Marie il lui a
Pour
les
émoluments
compris
entre
lumeaux oxvdriques en train de morver. Et le siècle de la hâte et du progrès
P
de son fidèle collaborateur et- ami, le
". .1
usma'ln mat1n - M ' Re'boul lêvera IeS poète Ventura Gassol, conseiller d'en- dit. hier i
dre l'acier des châssis et des essieux. cfens dèfto1ns rIbiaes sont
devient ainsi le siècle des hécatombes. Il 12.001 et 15.000 francs, 2 %.
sur
es
Pour
les
émoluments
compris
entre
—
Je
vois
bien
que
sans
moi
tout
est
banrtes
Une
nuit
de
Noël
atroce
va
companni ils melUeurs'e tes pTu^rte^
<
,
<
seignement au gouvernement catalan ;
faudrait faire comprendre d'abord aux 15.001 et 20.000 francs, 3 %.
mencer
Ils ont acquis une profonde expérience ! ment " salsles sur la locomotive du de son neveu, ,1e docteur Cortès ; de perdu, en Catalogne.
foules ces vérités élémentaires. La disciPour les émoluments compris entre
de
la
signalisation
et
possèdent
une
I
Paris-Strasbourg.
Au
début
de
la
soirée,
sur
la
voie
nombreux internes ;et des! médecins qui
pline, même sur le quai d'une gare, a ses 20.001 et 25.000 francs, 4 %.
M. JEAN CASANOVAS ASSURE
balayée par un vent glacé, Mgr Lamy, parfaite connaissanc de la ligne qu'ils
Le parquet de Meaux, comprenant l'ont soigné pendant sa maladie. .
.vertus, et quand un train ne part pas,
Pour les émoluments compris entre évêque de Meaux, qui revient pour la parcourent. Enfin, avant même que MM. Albucher, procureur; Reboul, juge
LA PRÉSIDENCE INTÉRIMAIRE
c'est qu'il y a pour cela des raisons 25.001 et 30.000 francs, 5 %.
En outre, dans la maison, se troutroisième fois sur les lieux de la catas- leur soit confiée, à leur début, la con- d'instruction, et Drucbert, greffier, s'est
Le président' parlementaire catalan,
Pour les émoluments compris entre trophe, accompagné des membres du duite d'une locomotive effectuant des rendu à la gare de Lagny où, dans les vaient tous les membres du gouvernesérieuses, contre lesquelles les protestaclergé, félicite les sauveteurs et récon- manœuvres dans une gare de mar- bureaux du chef, il a longuement con- ment catalan, avec le conseiller pre- M Jean Casanovas, a pris possession
tions sont vaines... quand elles ne sont 30.001 et 50.000 francs, 6 %.
Pour les émoluments compris entre forte les parents des victimes qui chandises, ils sont soumis à un sévère féré avec les commissaires et . inspec- mier Santalo ; l'ancien ministre de la de la présidence de la Généralité de
pas génératrices de catastrophes.
assistent en pleurant aux travaux de examen médical et ophtalmologique teurs de la brigade mobile qui vont marine de la République M. Companys: Catalogne dont il assumera l'intérim,
Mais ce malheur comporte une autre 50.001 et 100.000 francs, 7 %.
à la Constitution oatî,Pour les émoluments supérieurs à déblaiement.
En résumé, le feu blanc qu'a cru aper- être chargés de commissions rogatoi- le président du Parlement catalan M. conformément
leçon, tout aussi pratique. Le train tam- 100.000
iane.
~
francs, 8 %.
Casanovas
;
le
maire
de
Barcelone
et
cevoir
le
mécanicien
ne
pouvait
être
un
res.
Il
a
ensuite
entendu
très
longueponné était composé de voitures en bois
UNE VILLE
la plupart des députés au Parlement
feu
rouge.
Le
brouillard
a
pu
modifier
LES
OBSÈQUES
ment
plusieurs
agents
et
techniciens
de
Art.
13.
—
Les
allocations
journalièet il a été littéralement pulvérisé Le train i
PARTICULIEREMENT ÉPROUVÉE
la tonalité du rouge, l'affaiblir jusqu'à la Compagnie de l'Est, notamment le catalan.
res aux famil les dont les soutiens intamnonneur
formé de
Barcelone. 25 décembre.
tamponneur, torme
ae voitures
voitures métaliimetaiii 1 disperisables sont
la rendre nulle par son opacité, mais contrôleur Lejeune, de Nancy. Cet emapp eiés sous les draLa
catastrophe
de
Lagny
a
particuPeu après la mort du président, le
Dès que la mort du président fut
sans en changer la coloration. >
gues, na pour ainsi dire pas souffert. La ! peaux ne pourront être attribuées par lièrement éprouvé Vitry-le-François.
ployé contrôlait l'express tamponné, et
gouvernement,
catalan a décidé que -les
connue,
une
foule
considérable
d'homleçon des récents accidents de chemin les conseils départementaux pour le
parvenu à Vaires, il était passé pour,
Hier soir on comptait quatorze
en terminer, dans le premier wagon mes et de femmes s'est massée devant obsèques seront célébrées après -demain
de fer se trouve ainsi confirmée. Un cré- service actif . que dans la limite de
Ce jour-là les ..commerçants
morts appartenant des familles vitrioUN TEMOIGNAGE IMPORTANT
qui fut le seul épargné. M. Lejeune a la maison du président et devant le mercredi.
dit important a été voté par le Parlement 12 % du contingent.
fermeront leurs portes.
les : M. et Mme Paul Morel qui sont
palais de la Généralité.
Nnn«
a-imne
™,
I
renouvelé
les
déclarations
qu'il
fit
au
pour équiper avec des wagons métalliques
nS
Art 15. — Sont prorogées à l'exercice les parents du sous-préfet de Vitrv ;
^n ?^ », P VT û ' e un joyageur
magistrat la nuit même de la catastous les trains rapides. C'est fort bien, 1934 les dispositions de l'article 136 de M. Hérard organiste a perdu sa fem- du, rapide,
ÉLECTION DU NOUVEAU PRÉSIDENT
M. Paul t'errenbach, de- trope et qui n'ont varié en aucun point.
LA CARRIERE DU DÉFUNT
Mais ce n'est pas suffisant.
me,
son
fils
et
ses
deux
petites-filles
meurant, 2, rue des Maronmers, à Pala loi du 31 mai 1933. le prélèvement
Dans un délai de huit jours,. à dater
Le
juge
d'instruction
a
entendu
enLa catastrophe de Lagny montre que de 100 millions au profit de la Caisse jumelles • le bâtonnier des avocats de ns, qui était demeure sur le lieu de suite le chauffeur du train tamponné,
Il est vraisemblable que le président du jour des obsèques, le Parlement cace sont tous les trains des grandes lignes de solidarité contre les calamités agri- Vitry, M. Lebars. a perdu sa fille la catastropbe, n nous a t'ait une dé- venu , également de Nancy et un ingé- Macia demeurera en Catalogne le héros talan sera convoqué pqur élire le nouqui devraient être constitués avec des voi- coles prévu par ledit article étant et sa petiîe-fillu et son gendre est hos- claration que ne manqueront pas de nieur de la gare de Vaires-triage, de l'autonomie de cette province. Il veau président de la Catalogne, conforpitalise à Paris ; MM. Masler, Lamort, recueillir les magistrats enquêteurs et M. Lefort.
était né à Villanova y Geltru, dans la mément à la Constitution -intérieure.
tures métalliques. Il est peut-être impos- porté pour l'exercice 1934 à 125 mil- de
Launay Thivet. Merton, tous décé- qui est d'une réelle importance
M. Reboul a réclamé au service tech- province de Barcelone, le 2i octobre
sible, pour des raisons budgétaires impé- lions.
dés,
habitaient
Vitry
deux
blessés,
M. Ferrenbach se trouvait d'ans le nique de la Compagnie de l'Est, les 1859, d'une famille de petite bourgeoiSur cette somme, une . dotation de
rieuses, d'en arriver là tout de suite.
millions de francs sera affectée à. la dont 1 état est particulièrement grave wagon-restaurant du rapide, où il pre- bandes enregistreuses de vitesse et de sie. Après ses études, il entra à l'école
Mais la sécurité des voyageurs ne sera 5réparation
Nouvelles Express
MM
Etave
et
Lecocq
sont
également
nait un rafraîchissement
près d'un signaux, concernant les voyages anté- du génie, d'où il sortit jeune officier.
des calamités maritimes.
vraiment assurée que loisque la fable du
Vitriates ; enfin on est sans nouvelles | sous-otncier.
celui-ci, tout à coup rieurs du mécanicien Daubigny.
Il commença à s'occuper de politique
Art.
20.
—
Suppression
des
droits
de
Du 25 décembre.
de plusieurs autres personnes de la
Pot de terre et du pot de fer ne pourra
son attention
sur des détonaen 1906, alors qu'il était lieutenantcirculation pour les voitures, droits ville qui se trouvaient dans le train attira
»»-» L'Aoence Radio annonce L'assasprovoquées, sembie-t-il,
par le
Plus se jouer sur nos voies ferrées.
colonel. En 1907, il fut élu dans l'ar- sinat de l'archevêque Léon Tenr'aihe
nouveaux sur l'essence, 50 fr; par hec- ïampomé. et de nombreuses familles tions
passage du wagon. Les deux hommes
rondissement de la province de Lerida vrimat de l'Eglise . arménienne aux
DES TÉMOINS
tolitre de carburant national.
sont dans la plus vive inquiétude.
eurent le temps de s'étonner de ce
à une grande majorité. M. Macia fut Etats-Unis, par un fidèle , de son, dioDÉCLARENT
QUE
LES
SIGNAUX
Art. 77. — Les pensions servies en
que malgré cet avertissement le tram
contraint d'abandonner l'armée pour cèse, à l'église arménienne de NéwONT BIEN FONCTIONNÉ
ne ralentissait pas, quelques secondes
remplir son mandat de député. Il fut 1 York,
L'acquittement du député Toergler et vertu de la loi du 31 mars 191n, qui
sont
plus
tard
c'était
la
catastrophe.
tes trois" communistes bulgares" a suscité I
. exonérées ' de l'impôt cédulaire,
au
Sl
r
les
ntes
Que
Au cours de cette
conférence qui
une certaine surprise dans l'opinion On ! ??
viagères et alloL'emplacement dans le convoi du
a( cordées aux vîc
Meaux, 25 décembre.
wagon-restaurant et l'audihilitê de la s'est terminée à 19 h 30 M. Reboul a
w^^i^^^Ji^^^^^^^
times d'accidents du ' travail n'entrentégalement
entendu
M.
Boudin, gardeLe juge d'instruction de Meaux est détonation d'un pétard par rapport à
indépendants au pays de l'hitlérisme et pas en compte pour la détermination
arrivé sur les lieux à minuit et demi. l'eioignement ae ce wagon-restaurant barriere, dont le poste se trouve à
voilà qu'un tribunal, indifférent à la raiL'Enseignement par l'Image
des sommes passibles de l'impôt.
Il a aussitôt entendu le chauffeur du pourront peut être permettre de déter- proximité du pont Chauvcau.
son d'Etit, se contente d'appliquer ce
M.
Boudm
qui
a
assisté
à
la
catastrain
tamponné,
qui
a
échappé
par
Art. 23.. — Le taux de la surtaxe étaminer rmstant exact où le pétard
r
9u]il croit être la justice. C'est un verdict blie
trophe, a déclaré qu'il avait vu les sipar l'article 65 de la loi du 28 fé- miraclè, a la catastrophe et dont la éclata.
lui ne vaudra peut-être pas d'avancement vrier 1933 est majoré de 100 francs par responsabilité semble dégagée. En efgnaux lumineux fonctionner de faaux juges qui l'ont prononcé, mais qui hecto d'alcool pur. Cette majoration fet le chef du train de Nancy avait eu
çon tout â fait normale.
Le chauffeu- du rapide tamponné,
™e grandit pas le régime national -socia- sera supprimée lorsque le prix des le temps de < couvrir « son convoi à
CE QUE DIT LE CHAUFFEUR
M. Fusain a assuré que les damiers
liste, dont il est en quelque sorte le alcools de vente libre atteindra celui l'arrière en plaçant sur les voies les
CHARPENTIER
pétards
réglementaires.
étaient
fermés alors que le sémaphore
des alcools rétrocédés.
désaveu.
Or. les premières constatations auNous avons donné, par ailleurs les indiquait la voie libre.
La presse allemande ne s'y est pas
Art. 25. — Taxation possible des denQuant à M. Le;eune qui, ainsi que
raient révélé que ceux-ci avaient ex- explications du chauffeur et du niécatrompée et elle jette feu et flamme, si rées alimentaires par les préfets.
plosé au passage du rapide.
nicien du train tamponneur sur la ca- nous le disions a renouvelé ses précéon peut dire. La Correspondance Natiotastrophe, mais il nous a 'paru utile dentes déclarations, il çi affirme qu'il
^a'e Socialiste, qui est la plus excitée,
de les recueillir de vive voix Voici ce avait vu se re-iormer derrière le ParisL'INTERROGATOIRE
sent que le jugement de Leipzig est un
qu a déclaré le chauffeur Charpentier - iiancy les feux du sémaphore qui couSUR
véritable déni de justice et le Volkische ,
11 y h
vrait ainsi le train et il a entendu les
i
s
s
^«usyories au- ciepoi mortu-aire ' de ia
'
^ s Hii^ HSViM iN4)3 61/"'
lift-vote numéro un a été livrée à la
d'York, le duc de Gloucester et le
i-a liste oTTiciene
*>ara de l'Est, n'avaient pu encore être Paris.
circulation vers 10 heures
prince George représentaient la seconde affirment qûrie^d ^rrdes ^Uo^ns'^
GOUVERNEMENT
195 'morts ont été i ©censés ' officiellewentjfiés
d'une
façon
certaine,
ou
des
morts
génération.
s organiser contre la grève générale est
41 avaient pas été reconnus.
ment
.
m e qUe 16 droit
En réponse aux nombreux télégramLa troisième, et la plus charmante, te/ à » gHl
A 17 heures 156 cadavres ont été
^s socialUh ,
Le Commissariat spécial de la gare mes de condoléances qu'il avait reçus,
En voici
la
liste
:
•
était composée des petites princesses ies a- (ia déchaîner.
identifiés.
de
l'Est
a
remis,
ce
soir,
à
la
presse,
M. une inconnue portant une
Elisabeth
et
Margaret,
fillettes
du
duc
M
Camille
Chautemps
a
adressé
aux
a„?1
Il res-e à la :T.ire de l'Est 23 cada- une liste officielle des morts. Nous en
mance.
d'York, et de ladv Mary Cambridge
différents chefs de gouvernement, des
I5 une femme de 30 a 40 ans, vres dont l'identité est absolument in- extrayons les noms des malheureuses télégrammes de remerciements pour la
nrSL*
nièce du roi, petite-lllle du duc de Ccnu °ttant ' un
connu
victimes que nous n'avons pas encore sympathie qu'ils avaient manifesté et
brillant (Blanche Carnevin,
naught.
Trente et un blessés ont succombé à donnés •
vF 1"3 Lesage, Paris). '
Après avoir entendu l'office à Saintnotamment
à
M.
Lerroux.
Président
du
leurs
blessures
dans
les
hôpitaux
do
Mlle
Françoise
Hérard
et
Mlle
Co16, un garçonnet de 6 à 7 ans.
Mary, la famille royale s'est retrouvée
EN BULGARIE
iDLPARlS
['arts et de Lasnv où ils étaient soi- lette Hérard. jumelles, âgées de 12 ans, Conseil d'Espagne, et, à M Duca Pré*: 17. un garçonnet de 7 ans, veste gnés, f'hisiei.rs' d entr'enx figurent sur
à midi, devant une table où figurait un
sident du Conseil de Roumanie.
e
Sofia,
26
décembre
129,
rue
ae
Tocqueville
(17
)
:
Mme
«n velours et tricot.
les listes des morts qui ont été pu- Fleury, née Bûurlier. 23 ans, 45, rue
De» membres d'unj organisation menu entièrement britannique composé
tirVL 21 > Henri Dani
bliées
communiste, découverte au début de par le maître français Cédard.'
de Pans. Montréuil : M. Geoffroy EuN' matl"icule 30-68.
10 Rue Sî-Pantatéon
Enfin, il est probable que l'on ne
l'année, à Choumen, ont été condam...Ç;, 22, un homme, 25 ans, portant un retrouvera jamais des restes identifia- gène, 35. ans,- 130. rue de l'Ouest. Paris;
LE MESSAG- DE GEORGE V
nés, hier, par. le tribunal aux peines
{,o'!; ô ver gris chiné, ayant dans une bles de certaines victimes absolument Mme Moreau. née Didelet, & ans.
suivantes : 7 à mort, 13 à des peines
bis, ru je
UNE NOUVELLE DEMANDE
M. Paolin
tnai , un Programme de l'Ecole nor- bfovêes et dont les tragiques débris
Londres, 25 décembre.
variant entre 5 et 15 ans do prison,
;ien, 47 i s, Thierry (Aisne)- y.me
D'INTERPELLATION
M '.-Il0 '«usique.
A 14 li. 38, exactement, le souverain
ontl
été
mis
en
tas
dans
des
bl
*res.
onze autres ont été acquittés.
nciaud, i i Verdun Jeanne-Amélie,
ctn '3 temme brune, assez forte,
Après MM. . Lou 's Rollin. Sellier,
40 nn
qui
s
est
approché
du précieux micro
A la fin de l'après-midi, selon les
ans, V'iîlt i'Ay .'Marne). Mlle Blen- Mi do
hoir
Aviron, robe marron, manteau chîfret's oiflciei3 du commissariat spéoffert par ses loyaux sujets, lance un •
M Albert Nast. député de la
EN ALLEMAGNE
de 1 Marie- Louise, 20. rue Bellefeuille.
• JJ'.' t^nts, de. laine bordés de blanc,
« Merry Christmas » qui retentit au
cial de la gare de l'Est, le total des Paris : Mlle Anne Nys-.en, 13 ans. Les première circonscription de Meaux
Hambourg, 26 décembre
èhovo • une femme. 35 ans environ, morts recensés atteint 195.
Canada, où le jour se lève • à l'AusX c lâtain
Loges. Institution Légion d'Honneur ; v ie.it d adresser au Président d la
Un
communiste
qui
était
accusé
&ianto'
i
clair,
pull-over
blanc,
Cl ambre, une demand . d'interpella- d'avoir tue, il y a trois ans, un agent sonrie ° Ù mirluit est sur te Point de d améliorer sa qualité Pourtant
Une femme morta à son arrivée à Mlle Chatei Yvonne. 12 ans. t, rue du tion
|rts iea u de peluche noir à parements
au Ministre des Travaux puhijcs de police, a été condamné à mort
l'hôpital,
dans
la
nuit
de
samedi,
et
Printemps.
Paris:
Mme
Tarchon.
née
V e4
George V exprime tout d'abord sa
sur les causes et la responsabilité do
Six communistes qui étaient ses
dont
Qfl
n'avait
pu
non
plus
établir
Brene
Georsrette,
avenue'
Gallium.
BonH, |
\ capitaine .F.milo- Moi-eau,- 21'
accident de; chemin de fer do Pom1 111 complices ont, été condamnés a deux m-atitudo pour les nombreux messages
l'identité est Mmo Lemalrc, 12 ans, dy; M. Tarchon Henri, avenue Galliéni, i.ponne.
. '• coloniale.
do loyauté qui lui ont été envoyés de
uns d'emprisonnement.
toutes les parties de l'empire, a roc-
Les
Idées
et les Faits
Le
redressement
La Catalogne en Deuil
financier
La Catastrophe
LE PRESIDENT MAGIA ESI MORT
Le Verdict île Leipzig
L'Enquête Officielle
La Défense
contre le Communisme
LES C
Autour de !a catastrophe
One bonne blague
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
MARDI 26 DECEMBRE 193S
L'Activité
La Mort
diplomatique
du Président Macia
l e Cinquantenaire
FAITS
DIVERS
UN RÉVEILLON QUI S'ACHÈVE
DANS UNE RIVIÈRE
de!a Conquête de 1 A.O.F. DERRIERES NOUVELLES SP0RT1V
UN MESSAGE DE M. A. LEBRUN
Paris, 25 décembre.
information de 1" page)
v
M. Albert Lebrun, président de la [flSSOOÂTIONl
Long-Beach (New-Jersey)
a
République, a envoyé au touverneur a
25 décembre.
LES CONDOLEANCES DE M. ZAMORA
LE FROID EN ESPAGNE
général de l'Afrique Occidentale Fran>«)K«Hanasu RlllBa. B|B
S
Une limousine fermée, qui cuntenait
çaise le télégramme Suivant :
Barcelone, 25 décembre.
cinq réveillonneurs (deux femmes et
Madrid. 25 décembre.
CHAMPIONNAT DE FRANCE
«
Gouverneur
général
A.
o.
F.,
Dès qu'il a été avisé du décès du trois hommes), pour dès raisons in
Un froid intense continue a sévir
LA LOUPE DE NOËL
PROFESSIONNELS
Dakar.
présldeat M acia, M. Alcala Zftmora, connues, s'est élancée tout le long de dans presque toute l'Espagne.
.
,,
République
espagnole.
i
jetée
de
Point
Pleasant
et
n'a
fait
« Le pays tout entier s'associe à.
ide
t
de
Ja
(Groupe Sud)prùf
a
A Madrid le thermomètre marque l'hommage reconnaissant rendu aux
g (.téléphoné au Palais de là Généra- qu'un bond pour se jeter dans la ri— 4" et — 5° tltpuis plusieurs jours
grands Français et aux vaillants sol S C. rives-Lille bat 6. O. Nîmes par 4 a î s Le s White Ha^^^e.
lité pour exprimer ses condoléances. vlère Manasquan.
Suresnes, sur 6 kilométrp» i= se « à
\ Sakunuaque la tompératuie est ! date que furent Archihard et BorpmiSr
Il est établi avec certitude que le
Par*.* extrêmement émotionnante. joué's nue, coupe de
vota
Desbordes. Adresse son salut affectueux
conducteur de cette limousine était descendue à — 10» ot à Sun lldofonso aUx
L'EMOTION A BARCELONE
« sept
mllla
spectateurs, 60US une résultats; }, Froidure
• ° M LES
{Casdllui à — 20»
fidèles populations do PA. O. F„ dev*
maître
de
sa
voiture
et
qu'il
l'a,
poulépaisse
brume.
rtcô ; 3. chambert
v. Bem5u K^ u '
Barcelone. 26 décembre
M».,, 1'à Al.
,r„,.t '
«nia A„ l'Aixrnni groupée» au pied des monuments de
ains! dire, Jetée volontairement dans
Même
ea .de. la. ville de 1 éternel , § eiroil rt
giimnlm _ Albert I EBR U N »
Nlméc ouvre le score. Aoued égalise potir
;
prltitomps. on est arrivé h enrey.strer i aeK0U
" ° ù »amaKo.- Albert I.LBRUN. » Lille. Bara marque à nouveau pour Nor.l, 5. Estin ; 6. Forestier.
et la neige est "tombée en abondevant
1*
but
local
Vide.
Nombreuses
réacd'un conciliateur gui dit a la ton**: (.ftOa^de
»» 'A&^%â$
.W
$?i&M
datwe. ce qui e->l sans précédent
tions ntmotses. A la sUlto d'un corner. Ne,
0
— Essayez donc de vous entendre, mort du Président Macia. L ontiéû do
gro met les 'qulpes a égalité. Lo topos arA Alcoy, près d Alicante, _ il. neige]
Fratt
rive.
aussi abondamment et la circulation j
que s
A la reprisé, Wllson est eh posUion dé
de-, train« sur le littoral méditerra- Les Méfaits de l'Ecole unique
shoot ; un penalty est accorde et transfornéen est sérieusement entravée.
77" " ' * '
mé par ce dernier. Le résultat semble acA Zi'mora deux mendiants ont été i
LES GAGNANTS DE LA ftniiBé^*
possible" 'Toùs\ "Wul-noncour, je
T
le moment, il n'a
quis alorJ que Liberatl sur clous descentes
recueille
agonisants
Près
de
Bilbao.
,
prnriurtim,
rraùrnue
M
A
nrDU DESERT ET DU OlROU?T
A A
rapides,
ajoute
deux
nouveaux
buts.
Les
comprends très bien votre pointJe ^^j^^JBSlSmà
T
DES OASIS
un homme OSt ttt«t do flûld.
|
^SiSU pubîfe appèl£ ,tau, donnent à fond mais la fin arrive
vue et celui de M. Renés. Mais tout président dans soin exil pendant la
n'est pas mauvais chez Hitler el dictature.
Entre Sifiuenzu et Guadalajara (Cas- qu'« il n'y a pas une élite, mais des i gfiSgîff lïïfSŒ
rÏÏLf'Sv
UN NAVIRE ÉCHOUÉ EN GIRONDE
tille), la nolge atteint en plusieurs élites » :
I S]' û,°" r 6 lêu,r, n' eJ « u.r -.'un résultat néga- , L 'aviatrice ÉtîpSS. ?d?^£
Mussolini. il, ont de la bonne voLa nouvelle. .du décès a été commu
brtlntt
il
ri
t
ivi
.in
rl
'lm
mA
rn
ot
lu
t»m
!..'>
.
tif
Aurait
mieux
reflète
la
physionomie
ou la première dans la course, au -oei-i i
, niuuéo officiellement par lé GouverDe notre correspondant particulier
uvri *re comme une éUte match. Arbitrage orltiquô do M. CapdîvlU». du
lontè. 1. faut prend» e leurs idées en neni(311t i-atalàn à tous les maires de la
D^»^^U »à £w Des Piou:
« Vû * èlite0
désert, a été disqualifiée ei~ 1 v
ùu
n
!4
L
d'ouvriers
m
Commerciale,
industriel_
M
ARTIN.
0UVI
lors
c
Kllen '- W ie. médicale, nrôfessorale. Nombre dt
considération. Esl-ce donc si diffi- catalogue et au Corps consulaire de
Bordeaux, 25 décembre.
M. Guy Robson, avec, un handhoan ,1
P = r.. a . l . i , '' ' ..K1 dVall
.
Ute3> qul a ét
1
A PARIS
pwuJa " 1
ci ', de .rouver la ligne moyenne sur Barcelone.
Le vapeur, anglais Baron cattach, I tie
\% 10L
?,)\ ,b
% iur
°3
i travaUieurs^ lùanùeir'en ' fô~p'àrtie.
t i^naLt
la uulae '-**
qLS' P^mWmant de Bordeaux, s'est échoué, cette
'
COR P S sera ex P osé ce matin, venant
inn„*H*
fpm
V/weota
f
H
tutiit
'
L°
F, C. de Sète bat C. A. de Paris
beaucoup d'intellectuels doivent en
laquelle se fera l accora y u sujiu ( f^m, jusqu'à mercredi matin, nuit, en Gironde, à proximité du Fort
Le gagnant officiel dn circuit
par
3
buts
a
2,
être exclus. Les promoteurs de l'Ecole
que chacun y mette un peu du sien. 9 neures . comme nous l'avons dit, Pâté, à hauteur de Blaye. Des remor
Oasls,..est M .Everard. membre d i C
unique ignorent cette vérité première,
Paris, 25 décembré.
sont
partis 6ur les
Houx pour
'lement britannique, qui devient *i
Rienveuunt et plein degaids, sir 1 enterrement aura lieu mercredi, a|,queurs
renflouement
du
navire
lls sont pourtant de ceux qui condamll(lQr
Au
êtade
nuffalo,
devant
quelques
tentent du » Trophée des Oasis » ù
IJoan Sim .n garde sa préférence pour 11 heures.
nent
la
politique
s'ici&le
de
Louis
XIV.
milliers de spectateurs à peine, le p, - pilotait un avion britannique...,
L'accident est dû à la brume intense
Le Couvernement espagnol sera reune transaction, même sur le réarNégligeant
les
révoltes
c-Mitihueuu*,
G.
de
Seté
a
battu
le
C.
À.
Paris
par
par M. Rooha, Ministre de la qui régnait en Gironde.
l'esprit frondeur des petits féodeaux, 3 buts à 2.
mement de l' Allemagne, ne se dissi- présenté
L'A EM ER AUDE »
Marine.
lls considèrent comme une des plus i Le G, A. P. attaque dès le coup d'éhvol
mulant p is, an
rplus, que ce réarUN HORRIBLE SUICIDE
FAIT ROUTÉ VERS DAMAS
On annonce l'arrivée d'autres migrande»
lautes
du
Boi
Soleil
d'avoir
èt
met
danger
la
défense
adverse.
Ses
De
notre
correspondant
particulier
mement esl déjà accompli, que le nistres, de nombreux groupes de Vaappelé les nobles provincieux a la avants ont de belles occasions de mar,.
Athènes, 25 décembre
encé, du Pays Basque et de Galice, de
Moulins, 25 décembre.
Bajuime,
décembre.
Le trimoteur français « EmfiafiW'
cour de Versailles. Lem nouveau sys- quer et, par trois fois, manquent des
Xeich ''est passé de permission et qoiéKaUons de" touteYles* régions dé la
On à trouvé dans une roulotte înL'arrestation
de
M. iiosier, uuecteur I terne scolaire va cependant amener buts tout faits. Puis lès Sétois reagis- poursuivant son vol pour Saitron =
't'en passera encore.
Catalogne, du groupe basque du Par- catidiée. à Tyzeyre, les restes caroo- du u-euit municipal ue iiayonne,
a dans les grandes villes et a Pans les sent et inquiètent à leur tour le goal quitté l'aérodrome d'Athènes latof *
ei
Ses interlocuteurs de Paris com- ' lement espagnol et des metavers cata- nisWis de Joseph Gross, 57 ans, journa- li.uuuii une vive émotion
» h. 10, à déstination de Damas
' esprits les plus vus, les intelligences parisiei
lier..
lans,
au
nombre
de
50
mille.
toujei
ue
couuiiBiituueo
nombreux
ét
Ynencent à s'inquiéter d'être déjà
les plus brillantes des populations
L'avion a fait connaître par radio a
Sur un corner, Luckas marque de
L'enquête apprit que Gross, origi- pUOÛiUlliliJS.
ruraies. >
U h. 55, qu'il se trouvait a liii chemin
descendras si bas sur la pente des
la tète. Sète, 1; CA P. 0.
naire du Bas-Rhin, vieux colonial, muA vrai uire,
n'a pas surpris les
QUEL SERA LE SUCCESSEUR
Les meilleurs élèves du village —
La partie est. très animée. Le C.A .P. entre Gastelro'sso et Chvpro a m«
concessions et des renoncements
tilé de guerre, ayait toujours refuse geus UlUlaS qui comiaiabaieni les Uii élèves gratuits au ly^ee de la ville —
DU COLONEL MACIA
altitude d'environ 1 600 ..métrés,
' ^
d'accepter le régime
rie l'hôpital, illiicuues ue ircouieiie uans lesquelles se iront grossir les rangs ues gratte-pa- attaqué à fond et, sur descente . do
0,.t ils convaincu le ministre an-\ jj ans 1<3S milieux politiques ont parle voulait rester libre jusqu'au bout.
' UuuaUaH uepuis plusieurs mois la dl- pier et des rouds-de-cuir des prélec- Gulmbatd terminée par un beau cen- L'EMGRAUDE EST ARRIVÉ A DAMAS
tre, Oamour égalise. Sète, 1; CA P,, %
fiais > Peut-être taurirait-il pour cela de;a du futur successeur du président | Gross, qui souffrait d'un cancer de recuuu de cet oigauiame. ce nouveau
tures et ministères
Sèto domine; LucUas botte au but.
g U p' leur propre conviction fût un de la Généralité. Plusieurs noms ont , puis de longues années, mit le feu à suauua.e. imauc.br est appelé a prenDamas, S£ tiétambtp
Lu
France
u
déjà,
trqp
d'intellectuels,
|
Weinstwk arrêté mais laisse échapper
«/«c inrte
I «6 mis en avant ; on cite celui ue \ sa roulotte.
Le trimoteur est arrive à Damas, i
dre ues proporiions coiisideiabies.
ils
graviront
lentement
les
échelons
de
la
balle,
qui
pénètro
dans
les
-filets,
iG h. 30.
Jacque s BAINVILLE. I l'ambassadeur d'Espagne à Bruxelles, | Ouand on 1 a découvert, il était déjà
U jettera un nouveau jour sur l'in- la hiérarchie bureaucratique. Ils ser- j Sète, 2. Cap, 1
M Salvador Albert, dont là personna- j entamé par les chiens et les corbeaux
Virent
à
peu
de
choses.
Par
contre
à
capaciie
absolue
des
puûyuus
publics
k
'a
dernière
minute
de
'à
Ire
mt
'
SaatfiB «HaHBBHIÏIBia«H»H*aiffic«»
lité semble jouir de la sympathie de
a prulogar i épargne contre les ebtre- la ferme des pire? i'<ihsènee des meil- temps, Lucien Laurent égalise pour le
tous les partis.
piisei délictueuses ue ceiuius iman- leurs se fera, durement sentir
C.A.P. Sètê, 2; CA.P., 2.
LA FILLE
JCiunes palans
plongés ' brnsquecieia. Car t'aliaire uu Creuit municiA la reprise, le C.A.P mène l'offén
LES CONSEQUENCES
D'UN GRAND BANQUIER AMÉRICAIN pal ue tsayonne va semer de nouvelles ment oam une atmosphère étrangère, . sive, puis Sète se dégage. Beck dès
POUR LA CATALOGNE
NI
sans
attachés
profondes
avec
un
mi!
cend
Weinstock plonge et reprend la
ruines
dans
le
monde
des
epaignaiits,
DISPARAIT DANS LA JUNGLE
La mort du colonel Macia aura cerune bonne paitie des emprunts émis lieu totalement différent de celui de i balle. Les avants sétois deviennent de
tainement des conséquences très im
GEORGES NAVARRE
suus lorme de bons
a cuun ternie leurs familles, ils irent souvent à un ! plus en plus dangereux. WeinstocU,
Londres, 25 décembre.
portantes pour la Catalogne.
ayant ete placée dans le public, il eu échec malgré leurs très réelles qua- 1 gêné par ses arrières, met en corner,
G ACNE POUR LA QUATRIEME FOU
On
mande
au
uauy
Mail
de
Vaussati
1 puis le C.A P. concède un coupLe
és
r
e.viste également certaines
tranches ti'és.
lle Batiamas
LA COUPE DE NOËL
«PJÎ M*{
'.YÎ S«
»
JlaAnthony
n«e du Drexel
grand 1 qui 0 nt été souscrites
par diverses
Maurice Rarrès a montré fous les franc et, sur mêlée, Beck marque lé
en effet,
le chefMn&nk
incontesté
de i.
la tSii
gau- • *banquier
américain
d assurance»
et même, dsngers de ee « déracinement » De j but de la victoire,
Marsélllé 23 : décembré
eue républicaine, qui détient le pouvoir àgée de n ans e| célè))re daus
. compagnies
«'I NOUVELLE HÉLICE
La fin est sifflée peu après. Le F. C.
Ce matin dans le vieux port s'est dispiru
en Catalogne, et son Prestige avait aeux m0IJdalns de New -Yoik lgBet 1IHde croyons-nous, par des Caisses d'assu- tonte la petite bande de collégiens !orLondres, 25 décembre
ralns
accourus
à
Paris,
seul
Saint-'
de
Sète
bat
le
C.A.P.
par
3
buts
à
2,
la
cotiiie
de
JÏQÔisttr
350 mètres. Géovge»
rances
sociales.
, Pt iiiadeinhie pour sa grande beauté
Après plusieurs années de recher- rendu '^P.^antes les
Phlin trouve un bonheur paisible et'
Navarre en a été le grand vainqueur bat. ire les partis. Ces divergences vont
disua.ru 11 mv«»tpripii*pn4pnt /tins ia
Le
crédit
municipal
de
Bayonne
'sûr
;
il
est
revenu
près
de
Varennes,
tant de 6" son suivant immédiat,.
fties et d'expériences un nouveau type maintenant s'affirmer et il est fort dou- - f f'f^'
!hS
des Ues
ete cive il y a trois ou quaueaiis. .dans son pays natal, dans le domaine
Voici 163 résultats techniques
A MARSEILLE
i!ié,ice.:a été inventé et commercialisé teux que l'influence de la gauche ré- , IU$™ *fî\™z
ne exD
v ava.t
C'est M. Carat, députe maire, qui eu ' de ses pères.
t
tn
Nageurs de 1" catêgirié'. l' Nàvsne''lC.
»ar une maison de Newc-astle-sur-Tyne. publicaine survive h son président. Aux !
«m't ftartls
recterene
Olympique
de
Marseille
bat
Cannes
Cette invention amène de grands dernières élections, la gauche répub i- cour, sn nt pat . s a sa retr erçne sans eut l'idée. U piesenta cet établissement
Tout le monde n 'a pas comme lui
R. S.) 3' 12" ; 2» Beuçhat (Cifc M.) 3' 18" ;
U'uldite pubuque comme devant être les possibilités d'une exnérience.
par 4 buts à 0
shangemeiits en mat ère de propul- caine avait dû abandonner un certain, auon alt l>u Jusquici la retrouver,
3' Navarra (C. R. S.) s' 19" 2> ; -40 ' swa-.
pour la ville une source de revenus
mon maritime et droit vraisemblable- nombre de sièges à la Ligue catalane,
lïopi> <C. R. S.) , 5'. Idoux (C. R S.).Il y "« Une chanson d'école dont le
Ce match disputé le jour de Noël,
considérables et, d autre part, comme refrain
tnent exercer une influence correspon- . parti à tendance de droite, dans des
Ondlnes s i' Mathieu ; 2 Chiaverinl *
est
avait attiré un nombreux pur"'.
une institution ptiiiantnropique destiLA CAPTURE ORIGINALE
3» Gouaîê ; 4'Sednaoul "; 5» Pôèt. '
Saute sur les perspectives des ciian- , circonscriptions qui avaient été ses
les
premières
minutes
sutit
assez
Notre
petit
coin
est
s!
doux
née
â
soustraire
tes
petites
bourses
liers maritimes
i fiefs : Ville de Barcelone, provinces de
Nageurs dé 2° catégorie • i« Bayon
D'UNE BANDE DE LOUPS
égales, puis les Cannois, q-.i v, tient 2« Dmlti'iâdou t 3" Pède ; 4« éxequô, I«ngo.
aux agissements usuraires des Monts- Pou? vivre heureux restons chez nous
L'hélice est composée d'un nombre , Tarragone et de Lerida.
dé Piélô.
uvto cœur, tiennent li direct!, n dt« tiarilt, blanc ; 6' Sagny :
Jiarcantet-tl :
le lames jumelées de sorte que l'une ! Un redressement de la gauche dans son
Mais la trouve-t-on sur les manuels '. opérations 'et c'est h grand peine qr.
Budapest, 25 décembre,
toupe l'eau et l'autre la rejette en chef, paraît dans ces conditions assez
8" Pèdé -, 0' Blâne P. ; 10 exéquo PaïOiU
Le Crédit municipal devait pratiquer, au 3° u r •
fin train de voyageurs qui, en rai|ia
Marsêillais
gardent
leurs
filets
iu
s
et Birutaud, etc.. — GAX.OOLFE;
îonctionnant suivant le principe de difficile. Il est question depuis quel- son d'abonnantes chutes de neigé, sur une grande échelle, le prêt sur
vu !és.
léaction.
i cfues jours d'une entente de la gauche dv ait du faire halte plusieurs heures, gages, il devait se procurer l'argent
Vne descente de raviut-centre a/uËn fonctionnant dans les mêmes républicaine avec le parti dit d action , pendant la nuit-, dans une région iso- nécessaire a ses opérations au moyen
LA COUPE DE NCÊL
réen Nulles, suivi d un shéot est arrêté
conditions qu'une hélice ordinaire, catalane,
.
iiëè de la Roumanie, fut tout à coup d'emprunts placés dans le public. Enpar
miracle
par
de
I.-'Uu
ivec la même consommation de comMarséille. 25- décernrire.
La politique espagnole s érièntant entouré d'une bande de loup».
fin, le contrôle de la ville et de l'admiMarseille desserre enfin l'étreinte de
. «istible, le nouvelle- hélice a fait ; plus ^à^wMta.et Jfs^Çortès é ^nt mqins
Aujourd'hui,, s.'est disputée nuis, le
nistration des finances devait assurer
ses adversaires. Sur ;oup franc aux " vieux .port, la quatorzième coupé' 4e
ireuve d'une supériorité de 20 % ap- favorables aux tendances de la Cata- 1 peur calmer la terreur des vôya- aux opérations traitées le maximum aô
n êtres, Zomiani descend, centré; Al- Noël de natation» •'
proximativement en général.
logne, la disparition du chef capable «eurs. le chef de train eut la présence régulante et ae sécurité. Il en fut,
' '"•"cazar reprend" de volîe et; marque iô
Sa vitesse dépasse même ce pourcen- de réaliser l'union de tôus les Gâta- : d esprit de faire vider Je fourgon à ba- néias l tout autrement.
En Vôici les résultats :
premier but pour Marseille,
tage par mauvais temps.
lans, pourrait constituer un événement sages et d'y répandre des morceaux
Nageurs.—
1
G.
Navarre;
S:
Benchat;
Paris, 25 décembre.
Il apparaît, d'ores et déjà, aemiits
i'. estau tour des locaux de dominer, 3. Navarra; 4 Stouc-koff ; "5. {doux
ohsidérable pour toute la politique es- de viande provenant de la cuisine du
L'Association
des
porteurs
de
rentes
oue
la
direction
nu
<
renit
mnm?n,»i
I
«
«OBUU»«MUU.
ues
purceuis
ae
reines
,w
US
.MW
ec
bois
de
Roux
sont
bo
nVi.rdé.v;
mais
UN NOUVEAU TISSU PAREIL
paghole.
wâgon-restaurant.
Ondines.'— î; Mme-MÔKfèftitSwewr
Ir
wseB a teilu SOQ assemble^ gène-, l'en ne passe
Tous les loups se précipitèrent dans a obtenui Susi^Onua SoraSte ^ ' ^'
AU V2RRE
3. Mlle Chiavérini; 3.i Mie Goiiaïg; 4
Vers
la
fin
do
la
mi-temps,
une
des; " ' .
le foursron et les . portes ayant été reMlle Sednaoul.
' niani se termine par nn
fermées, lis se trouvèrent prisonniers
Une étoffe qui revêt toute l 'appaParis.
25 décembre.
balle heurte l'honzOnet a la gare de Chrisina, en Roumarence du verre vient de faire sou apLa Coupe .de .Noèl s'est uëro-nlée cet
i TOIÇ c« n.- azar qui a suivie .marque
nie, les loups furent transférés dans fixe s CM^ ètahiiss«nent P
rition à Mancnester. Apiès une longue
t L'assemblée a adopté
lo voeu sui- à bout portant.
après-midi, au pont Àlexandre-UL
des capes qui avaient été préparées
Bèrie d'études et de recherchas approQuelques milliers de spectateurs a*
IW orVconSr
»
la lêcêre vaut :
Au repos, Marseille mène par 2 buts
pour eux.
p
fondies, les dessins sur verre coloré
sistaient à cette, épreuve,- rendue extrên-avan pas été rêin^Boii^ dar« iS
Les porteurs
de rentes françaises
à zéro
peuvent être appliqués sans qu'on ait
detLs voulus L cats^
'es Pouvoirs
A 1* . reprise, un penalty est botté mement dure par le froid
UN ACCIDENT BIZARRE
recours à un laborieux travail à la
Mlle OLsa Vanlochova. précédant les
dans i'imnossib 'lté de rem notirse,. ft Publics au respect de la pat oie d nnee, dehors par le Cannois Cler, puis, à la
main, soit au velours, à la soie, à la
SUR UNE LIGNE ELECTRIQUE
sorftour^S^
Demandent, au nom de la justice et suite d'un orner, Marseille ohtient è nage<urs au départ, effectue seule la
dentellf. soit au coton et aux tissus
tour
les
poiuurs
de
bons
arrivés
„
pequitibre
1
son
tour
on
penalty
que
Houx
bloque,
du
respect
Qes
côntms
à échéance.
traversée, montrant ainsi une belle
q e
Saint Sernm, 25 décembre.
fle toi >rs sortes, ce qui leur donne
budgétaire soit enfin rétabli par une mais donné à rejouer pour faute d'Hil- résistance. -.'
„
..
Par suite du froid, une ligne élecUNE OPINION AUTORISÉE
l'attrait d'une étoffe diatnantée.
Enfin,
des
irrégularités
dans
les
Vigoureuse
déflation
budgétaire
"
ainsi
Peu après, les nageurs s'élancent et
lier, Rabeh uurque cette fois.
trique de construction récente, qui deIl y, a de longs mois déjà que les
émissions de bons ont été relevées par que par une protonde réforme' arimile
favori,
le
recordman
du
monde,
ÇarIl
n'v
a
niaintenant
plus
qu'une
Paris,
25
décembre.
essais' durent à Manchester, et l'on
vait commencer à distribuer le cou- M. le Receveur des Finances de Rayon- : nistrative a l'exclusion de tout lmDôt
èquipe sur fB terrain., Les Marseillais tonnet, triomphe
On sait qu'il a été beaucoup ques- 'rânt le 1 er janvier prochain et le don- 1"»
^par
— le préfet Jdes
— Basses-Py- 1 nouveau,
ne
chargé
est enfin parvenu au point ou Ion ti0ll au C0UJS du dernier dezat finan- ner au svndicat électrique de la rêLes nageurs belges ont déclaré fordominent à outrance mais le Kiiper
pg ut. résolument entrer dans la fabri- cier du re jè vement ci u pr j x ,t u permis ' Sion de Saint-Sernin, a eu par suite renées <'e l'enquête à la suite de ta- j s eievent avec force contre tout re- cannois Roux fait tne partie spiendi- fait.
-'
W'Î'Ï*
quene
M.
Tisâler
a
êtô
mis
en
état
grevement
des
valeurs
mobilières
et
cation. On s'attend à ce que cette in- de èhasse En définitive cette question a& l'épaisse couche de verglas posée
de, il .devra cependant s'incliner une
Voici le classement :
,
j contre toute mesure oui, sons prêtex- matriôme lois devant un shoot d'Alvention facilite largement la l -.tte f t afournée msqu'à la discussion de sut la ligne, tons les fils inférieurs d'arrestation.
1. ' Cartonne! (S, C. U. F.\ en S* 9 '
du Lanca&hire contre la concurrence la loi ae finances
uans cette lamentable affaire qui va te de renforcer le contrôle tisf-ai, pre- eazar qui. de 20 mètres marque en
à la sêction de 34 sont coupés,
2.
Rousset
(Stade),
en
3'
11"
2
'5
-.
3.
japonaise.
M Ro ger Guérin, qui est à la fois' nn évalue a quatre mille le nombre coûter a l'épargne de nombreux mil- senterait un caractère immisitorial, coin un très beau but et la partie prend
Altmayer, en 3' 34" 1 4- Renaud (PLes fabricants de cette nouvelle Ptésident du Comité National de la «es pylônes en ciment arrné qui ont lions, ta responsabilité de M le Maire comme ne peuvant qu'aggraver le de- fin sur 'e score de * . buts à ?,êro en fa- N.
P.). en 3' 47" 2'3 • 5 M"n!i:! 'S: G.
étoffe emploient un verre synth-tique Chasse et Président de l'Association êtô coupes â différentes hauteurs et est écrasante. C'est lui qui a patrone couragement de l'épargne et accroître veur de l'Olympique de Marseille.
U. F.}, en 33 50" 3/5 : 6. Cbamel ;
qui permet le lavage et le repassage des Lieutenants de Louveterie de rendus inutilisables. Les dégâts sont cette institution que personne ne re-ila thésaurisation.
Très b >n arbitrage de M. Olive de 7. Cordonnier : & A. Fayat ; 9. Kurtb ;
Clamait,
Réprouvent et condamnent d» la ma- Tourcoing. - GANDOLFE,
de l'étoffe sans endommager le des- France, exprimant l'opinion de la plu-, évalues a plus de cinq mimons,
10. P. Fayat. etc.
nl<n' e la b'" s formelle tout apnei nouD'autre
part,
il
est
certain
nue
la
sin. Pour être imprimée, l'étoffe passe part des associations cynégétiques de
UN INCENDIAIRE ARRETE
Le S. C. U. F. gagne la Coupe Geordenommation « Crédit Municmal , ha- veau a l'emprunt qui
n'aurait pas
simplement à travers une machine qui France, a déclaré •
ges Moets avec 6 points (Cartonnet et
De notre correspondant particulier : biiement exploitée
par
des demar- pour -obiet,
soit
le renouvellement
imprime d'une façon indélébile le des-, i L'augmentation du prix du permis
A MARSEILLE
cheurs
sans
scrupules
permisle
piad'emprunts
venus
ft
échéance,
soit
la
Moulin)
:
,
Sin requis
j de chasse a été proposée par le Comité
a
Boulogne-sur GesSe. 26 décembre
Toulouse. 25 décembre
buts à
La maison qui exploite cette Inven- ; National de la Chasse, représentant
Dans la nuit du 2a àu 24 courant, cernent des bons c'^ez de=i cnnltaHstes conclusion d'opérations de consoliaa- Rennes bat Montpellier par
41 on a réussi l'application de son PTO- ; officiel de toutes les fédérations depar- nn incendie a totalement détruit la mal informés qui se crnya'ent en pré- tion. >
Résultats: 1", M. Sutra, E.N.T.
Ce match que les locaux n'auraient pas
cédé sur la cellophane, le nouveau t-èmeiitales et des grandes associations maison et ses dépendances du sieur sence de titres fouissant de la garanr mè" a;& ; i. F. castex, E.N.T., i- 3i .
du perdre fut cependant gag-né régulièrepapier transparent fabriqué en gran- cynégétiques, à condition que sur cette Ané, propriétaire à Ciadoux-près-Bou- tie de la ville de Bayonne.
Au
cours de la remise des récemment par ies visiteurs, qui d'un trait ?e
&es quantités dans le lAncashire.
augmentation soit prélevée une somme , l°gne,
penses, M. Hey, tout en félicitant ii»
Enfin, le contrôle exercé par les poutrouvèrent visiblement surpris par la difféconcurrents et . ceux qui. l'ont aide
destinée à alimenter au budget du mi- 1 Aussitôt avisée notre brigade de voirs publics
s'est trouvé pratiquerence de classe, existant entre les deux dans l'organisation de la Coupe, renlstère de l'Agriculture, un crédit gendarmerie,
avec
1 empressement ment nui.
équipes à ce Jour.
mercia le Gomi 4 '- des Pyrénées représpécial destiné a l'aménagement, à la «H» lui est contumier, s'est rendue sur
Il est encore trop tôt pour citer des
conservation et au repeuplement de la , I e ? lieux du sinistre
senté par le docteur F.lcalens. présiDés
le
début,
les
visiteurs
se
virent
com,-,es circonstances d: cet incendie chiffres précis. Le montant des bons
chassé
plètement débordés une minute de jeu était dent ; MM. Lèues et Roques ainsi que
en circulation, la somme des avances
a peins écoulée qu'ils avaient déjà concé- MM. le docteur irouette. président de
«Depuis une dizaine d'années <^ '
irrécouvrables,
les
pertes
provenant
dé un corner. Immédiatement suivi d'un ^ section Natation et J'entraineiir M,
U
to
U
P
d'operafnns
délictueuses
ne
seront
iï?ffi£ ttâ ÏÏZ£ & Œn1 fiât m\canfcièn qui' avait fnsmnê
pénalty botte a cote par Zavatsky. Malgré Minville. U n'oublia pas les repréConnus que dans quelques jours.
ce mauvais début pour les uns comme pour sentants de la presse.
Sir John Simon, durant son bref i
tèjour à Paris, a rempli consciencieusement et courtoisement son rôle,
celui dont le gouvernement où il est
•ministre des allaires étrangères l'ai
charaê Médiateur et arbitre il écoute)
enarge. ueaiaieur u w » e «
u e |
le» parties, toutes les parties, il a
donc entendu les Français, il a eu
un entretien avec M, Osusky, représentant à Paris de VEtat tchécoslo-]
vaque, et de M. Denès. Il n'- rien'
négligé ni personne.
Quant à son rentiment c'est celui
Le Mauvais Temps
! CROSS-COUNTRY!
wà
lAËROKAUTIQUEl
^^_au'f,.^j^1,?, tS°oktatan 3
tes se ^ l,vôr * Pour
'g ,lW P« être
L'affaire du Crédit
Municipal de Bajoue
eue
D
[NATATION!
inventions
intérassanîes
«yer^ncea en-
2 si
#diuon ai
Chez les porteurs
de Rentes îrança.ses
L'auimentation
du prix
du permis de chasse
2
1
INFOR M Aï I OMS
COMMERCIALES
A la Fédération
MARCHÉS COMMERCIAUX
des Anciens Combattants
U
T^^â
UN DISCOURS
DU MINISTRE DES PENSIONS
étaient !
J>Z*±^^\J^ 0 ™
inProSaint-
1
BESTIAUX
Les parents imprudents
DEUX ENFANTS CARBONISÉS
Gâudens.
n'a même pas eu 200.000 francs à di
Paris, 25 décembre.
Boulogne-sur-Mer 25 décembre
Nos félicitations aux dévoués genM.'Dueos, ministre des pensions, a trlbuer pour toute la France. La ma- darmes.
I-es époux oietin, demeurant rue
(présidé aujourd'hui le banquet de clô- jorité des chasseurs acceptent que
Piérre-Touruay. à Billy, étaient partis
ture du Songrès annuel de la Fédéra- l'augmentation du permis soit portée
réveillonner chez des amis, laissant
MORTS ASPHYXIÉS
tion nationale des combattants lêpu- à 70 francs pour le permis départechez eux leurs deux enfante âgés de
iblicainsTârbes, 26 décembre,
mental, et à 180 francs pour le permis
." ans, tous deux.
Prenant la parole au dessert, M. Du Général, à condition, je le répète, ' M -, Fouga, onei-camounier
chef-cantonnier aa. La
at,
icos a exprimé tout d'abord sa' volonté qu'un budgett de la chasse soit créé. , bait le-tle-Neste, avait mis un réchaud
Pour une cause demeurée inconnue,
à charbon dans crjuchâTetir
la chambre
où deux
son un incendie se déclara dans le bàrade rester en contact étroit et cordial
, Avec cette augmentation, ajoute ; ! ËeamDère"et"ïiiï
"Ces"
beau-père et lui couchaient. Ces deux quement où étaient enfermés les deux
^œ
^Pu'la^^T^
M 1 Gué*.
l 'Etat récupérerait
trente
le 8 Malgré
««
les secours on ne re
ont, fflèsont
été asphyxiésôtt^fphyffpar
par les gaz petits.
combattants, puis, s élevant
a aes mi ni 0 ns, avec
augmentation
à 90 fr. 1 hommës
considérations générales, le ministre, et a 8l0 francs qui a été acceptée par dépravés par le charbon. Le beau-père trouva, iorsqu on t ut reritfer au mi(après avoir passé en tevue les questions , e §4,^ chiffre qui est trop élevé, le put être rappelé à la vie par la respi- lieu dé l'immeuble, que des -cadavres
qui intéressent directement les anciens '
ration artificielle, mais il est dans un affreusement calcinés.
combattants, a montré le rôle social bénéfice de 1 Etat serait de 6a millions \ ^tat grave.
I
' périgueux, 26 décembre.
que ceux -ci jouent dans la nation et environ ».
Comme nous demandions à M. Gué- 1 A Périgueux, les enfants de deux mêComment, grâce a eux, en raison de la
rin
s'il
croyait
que
l'augmentation
du
italiens
qui couchaient dans
tforce morale qu'ils représentent, la
ma es
France, gardant sa foi dans la liberté prix du permis de chasse provoquera une chambre voisine de celles de leurs
disciplinée, saura triompher des diffi un fléchissement du nombre des chas- parents, ont été intoxiqués par des
seurs, il nous répond •
eultés et préparer un avenir de paix.
ToKio, 26 décembre
& Je suis persuadé que si les chiffres émanations d'oxyde de carbone provolcan a fait éruption dans
« C'est vers cet avenir, a ajouté le de 70 francs et de 180 francs sont ac- venant d'un poêle placé dans la pièce.
ministre, que sont inexorablement ten ceptés définitivement, suivant ma de- L'un des deux enfants a pu être rap- de Kuclunoêr. bushima. Quarante perpues notre espérance et notre volonté, mande, les chasseurs seront aussi nom- pelé à la vie, mais tous les efforts ten- sonnes ont dis [iaru; treize autres ont
sérieusement blessées et vingt auCertes, nous n'entendons être ni des breux
Us n'hésiteront pas à payer tés pour ranimer le second sont de- ete
tres plus légèrement.
grand nomniais ni des naïfs ; nous ne prenons
francs de supplément pour pouvoir meurés vains.
bre de tètes de bétail ont disparu.
pas notre plaisir à des bulles irisées profiter de leur distraction la plus
VENDETTA CORSE
Les la 'e- enflammées ont écrasé et
que le vent balance à son gré et crève chère, s'ils sont assurés de voir leur
In.-eudié qi atre-vingt maiso .is si.r leur
à sa fantaisie. Sous savons, nous qui région devenir rapidement giboyeuse,
Bastia. 26 décembre.
p
issage
et elles continuent a couler.
avons vécu, qui avons lutte qui avons ; \ u contraire, si l'on porte le prix du
Lo jour de Noël su r la place de
souffert, que la nature n'est pas essen- permis à 90 francs un bon nombre l'église do Pitdlcorte. le nomme Biaise
Les habitants de nie, frappés
de
tiellement bonne et que l'homme est de c rasseurs ruraux renonceront à leur Viu:enti cultivateur 27 ans. a tué à terreur se sont enfuis sur lu pla-e :
dans la nature ; nous savons, nous qui sport favori Disons aussi nue le bra- coups de bàti'ri le nommé Don Joseoh ils atte nient des tecou.s qui ont été
avons appris I histoire et qui y avons cotlra .- e deviendra 1plus intense ».
Lqciani, cultivateur, 67 ans. Lo meur- it.-j 'nédi '.i me:t* eu« yés d kiouàiiU,
ajouté un de ses plus douloureux cha
trier a été arrêté.
pitres, que les siècles ne sont qu'un !
Le mobile du crime est une longue
long massacre, un interminable san- !
mésintelligence entre le meurtrier et
plot. A IIN causes territoriales et écono
la
victime.
nuques des anciens contins s'en ajouQue chacun fasse son examen de
tent d'autres, qu'on croyait à tout ja :
UN SCHOONER FAIT NAUFRAGE
Nouvelles Express
comptes. Rares seront les indusmais disparues et qui surgissent sur :
Saint-Jean-de-Terreneuve,
triels qui, remontés à 1913. pourdivers points du monde. La possibilité ,
25 décembre.
ront dé<laret que leut atlaire est
des guerres de race ne doit plus être
Le scliooner • Monica Hartery •, du
«cartée par le mépris. Aussi resterons
au\ourd bai p/u» saine. A la vérité,
Du 26 décembre.
port, de saint-Jean, a fait naufrage dijious autant qu'il le faudra Terme au
l'économie française esi. en cet
»-> Tes délégués des mineurs d'An.
munche matin pendant une tourmente
jiied, l'oeil fixé sur l'horizon, car nous
hiver 1933, à la merci d'un coup
de neige, au large de la pointe Bose- lia ont décide, a l'unanimité, que la
n'ignorons pas que les larmes des mè
dut Nous n'oserions pas affirmer
biânche, située à 20 milles de Port grève serait entreprise à la date du
res paient ies indolences et les oublis
aux Bnsquets.
tu tanner si la compagnie malmenait
qu'il ne lu* viendra pas de l'Etat.
des peuples Nous voulons que les naL'équipage se composait de neuf sa décision de dénoncer ta convention
tions libres soient prêtes ti défendre
P IERRE G A XOT TR
himimes
.
qui
ont
probablement
tous
qui règle les salaires minima.
leur Indépendance, leur idéal, ,leur vie
tje Suis Partout)
péri. Jusqu'à présent, la mer à rejeté
contre ies coups de la folie et du
En 63 ans, la France a eu H pré•sur
là
côte
les
cadavres
de
quatre
crime- •
sidents de Ui République, 03 ministères,
aentr'eux.
L225 ministres.
Eruption volcanique
Un
30
1
rue
Paris, 25 décembre.
Bcenfs. — Amenés, 2."52 ; invendus, 100 ;
Ire qualité, 7 tr.; 2« qualité, 5 fr. 10 ;
3 qualité, 3 Ir. S0.
Vaches. — Amenées, 1.T7S ; invendues, 120;
ire qualité, 6 fr. 00 ; 2s qualité, 4 fr. 60 ;
3' qualité, 3 fr. 60.
Taureaux, — Amenés, 362 ; invendus, 20 ;
ire qualité, s fr. 40 ; a» qualité, 4 fr. 50 ;
3- qualité, 4 fr.
Veaux- — Amenés, 1.438 : invendus, 5 ;
| ire qualité. 10 tr. so ; 2= quauté, s tr. 50 ;
, 39 qualité, 6 fr .50.
| Moutons. — Amenés, s. 197 ; invendus.
néant : ire qualité, 15 fr. 80 ; 2* qualité,
11 fr. ; 3' qualité. S fr 80.
Porcs. — Amenés. 1.638: invendus, néant;
Ire qualité, 8 fr. 42 ; 2' qualité, 8 fr. j
3 qualité, 6 fr.
Brebis. — Amenés. 840 ; 10 fr. 30
Vente facile. Cours en hausse sur pre-
les autres, l'activité règne 'ies deux côtés,
niais les S. O. M, mieux organisés né laissent pas une minute de répit aux Rennais
qui, acculés dans leurs bols Jouent une défense désespérée concédant corner sur cor
ner. Un joli but est marqué par Montpellier par Dischlziau sur service de Moudry,
Rennes se ressaisit et réplique aussitôt par
une attaque qui permet â vcilwetler de mettre à profit la première occasion de shooter
qui est offerte à son équipe, U battra magistralement Meneth d un centre de Vaillant
repris à demi hauteur.
— Crlsana de Roumanie
U.Paris.
a, auisse par 3 à 1,
La
-
Plume
3.
-
rm é'Aïaacc-LorraiM
J reprend tout
JJ ayant une
J : TENNIS \
stylo, même cassé,
plume en or, en *
échange, avtt 25 % de remite »
n sur le pris d'un ttylv plume or a
n
toute marqué.
"
a
: Papeterie Centrale «i
H it,
m* ci' Alsace —
"
HALL DB L' EXPRESS
m
bat
TOULOUSE B
*
m
MU IlilïlXflU OSftSJt'
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
: SPORTS D'HIVER f
BBBMBBaa**
«nnniiKnannBaaBaaaaaaannnf
TOURNOI INTERNATIONAL. DE NOËL
Double messieurs : tableaux éliminatoires :
Tableau n» 1 : demi-finales : Berthet Rodel battent lourde François :
6-3, 6-1.
Zafiropoulo R. Btllaudot battent
Maneff Raisin par 6-3, 6-2
nouhle dames - quarts de finaleMlle Adan.off, Mm- Barbier bfittent
Mlle Julien, Mme A.udoulu ; C-a 6-3.
89 .11
Etat d'enneigement
JOURNÉE DU 25 DÉCEMBRE
£ Ci • st
u
a . rt .Ml'ÉRA ~Zi
XII
f•fliRb
STATIONS
§
D— X
'as
Marseille. — ol. Marseille bat A S.
Cannes par . à 0.
Roubaix. — Excelslor A. C. bat
O. G. C. de Nice par 3 a 1.
Montpellier. _ Stade Rennais bat S. l.ut-hon -Sup
O.
ontpellier par 2 à 1.
ront -Homeu
Nimes. - S. C. Fives bat S. C. de Monttouls ...
Nîrnes par
à
4
Papeterie
Centrale
is,
Or
LADOUMÊCUE A PAU
; Pau, 23 décembre
MATCHES AMICAUX
AUTRES MATCH ES
Sîyîos
• IHIIBI91»iI»»llllllBI>
Au cours d'uhe exhibition.
l.adôuniécrue a couvert te 15u0 nieîi'c-:
ea * 3" sur une -ilsn très lourde ï
A l'issue démette exhibition l'é-juipt
La deuxième mi-temps est toute à l'avantage do Montpellier, mais dix minutes avant de ni(îb- de la section palcise a batula fin volveiller marque le but vainqueur Navarrenx par ',15 points à 0.
pour Reunes. — GANDOLFE,
Montreuil. — Oradea de Roumanie
bat Club Français par t à ,0.
Bordeaux. - Hakoah de Vienne bat
miôre qualité bœufs et vaches, vente bon- Sélection Dêportivo S, C. Bastidienne
ne. cours en hausse sur taureaux, veaux , par D à 1.
et moutons. Vente calme, cours maintenus '
sur porcs.
Un
lATHLÉTISME}
y
1800
1300
1610
c Pûymyreu.K 1918
Coi yoiuport
1650
La Mongie.
1800
Kareges
1233
LauterçU
832
tiouretb .... 1400
C l'eyresourde 1600
mai
min .
- 1
+ 6
5+• 6
+ B
2
-1 3
!- 8
- 1
- 1
— 4
— 7
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2
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Pour sauver
La
Catastrophe
de
les
asphyxiés
Lagny
iLa solennité
de
Le trafic est rétabli sur la ligne Paris-Strasbourg
tes trains de cadavres
Paris, 25 décembre.
Un troisième train a ramené, à
80 h. 50, quatre morts. Les pauvres
restes des victimes sont étendus sur
Tes banquettes et sur le parquet des
voitures ; hâtivement, les pompiers,
des «infirmières et les porteurs, vident
:,es funèbres wagons de leurs voyageurs suppliciés. Les civières ne sont
tas en assez grand nombre ; il faut
avoir recours aux chariots des bagages pour transporter dans, les salles
du.soUs-.sol les, lamentables corps sanglants où ils seront exposés dans une
chapelle ardente.
UN QUATRIEME TRAIN
DE CADAVRES
Un train est arrivé à la gare de l'Est
à 20 h 50 ; les corps de quatre victimes en ont été retirés et transportés
dans -la crypte de la gare de l'Est.
Voici l'identité, eu ' les signalements
'/</! ces malheureux : Mme Françoise
/iisson, née Marcelot, demeurant rue
Fontaine, à Paris ; une femme âgée
dé 30 ans environ, cheveux crépus,
brune, robe vert foncé, porte une alliance et une bague avec trois pierres
blanches et deux pierres bleues au même doigt, bas noirs et chaussures noires : une femme âgée de 30 ans environ, corsage rouge: signe particulier:
une protubérance goitreuse ; un jeune
homme, âgé de 25 ans,; chaussures
acajou.
Les victimes
LA MISE EN BIERE DES VICTIMES
CONTINUE
Dans le hall des bagages de la gare
de l'Est transformé en une immense
chapelle . ardente, on continuait, hier
soir, à procéder à la mise en bière des
Victimes- identifiées. Le-s corps sont en
fermés dans, des bières' de bois blanc,
sur le couvercle desquelles sont inscrits provisoirement à la craie le nom
et l'âge du mort, ainsi qu'un numéro
d'ordre qui permettra de reconnaître,
iplus facilement le s cercueils. Cet ensevelissement n'est d'ailleurs que provisoire et permet aux familles d'emporter sans délai, si elles le désirent,
la dépouille de leurs parents.
LA LEVEE DU CORPS
DE M. SCHLEITER
Le corps de M. Schleiter, député de
la Meuse : maire de Verdun, était
resté hier après-midi à la chapelle ardent© de la. gare de l'Est. Dès l'arrivée
de ses fils venus de Verdun avec les
adjoints de M. Schleiter il a été. en
présence de M Leeourtier, sénateur
de la Meuse, dé M. Jacquinot. député,
et du docteur Thiéry, ancien députe,
transporté au domicile; de proches parents 'rue "Lafayette.
Lé corps de M. Schleiter a quitté
Buris- ce matin à
heures, pour être
transporté par la route à Verdun, où
il sera exposé a l 'hôtel de villo Les
obsèques seront probablement . célébrées mercredi on jeudi.
,'On ai nonce que déjà Verrdun a pris
Je deuil L'évêque ' Mgr Ginisty, ,©t les
diverses autc rites ont recommandé en
témoigiage de l'affliction publique,
la suppression de toutes les réjouissances extérieures de .Noël.
N* 00, un jeune homme de 15 ans,
chemise bleue, pull-over chiné.
N" 52, Gallet, enfant de troupe.
N* 48, Joseph Ghermann, employé des
chemins de fer d# l'Est, (Revigny).
N' 39, Mme Le Breton (Asnières).
N" 127, Paul Louis, domicile inconnu.
N* 131, Paul Gallet, carte d'officier
de l'armée active n" 20.176.
N' 133. Albert Scigalsky, maçon, Polonais (Glans).
N' 143, Jacques Moreau (Paris).
N" 153, Hubert Hachette (Chancenay).
N" -159, Geneviève Dast (Châlons-surMarne).
N* 81, une femme de 60 ans environ,
manteau marron, alliance et bague à
la main gauche, bas cachou et chaussures .noires.
N' 84; un' homme de 40 ans, chemise
bleue, costume foncé, foulard de soie,
porte-billets usage contenant une image
de piété.
N " 97, une femme de 30 ans environ,
vêtue de noir, pull-over rouge, chemise
blanche, initiales C. E., manteau de
drap noir garni fourrure.
N" 99, une femme forte, 45 ans, portant un médaillon de métal jaune renfermant des cheveux blonds.
N- 101. garçonnet de 4 à 5 ans. portant une barboteuse bleu ciel, culotte
blanche, chaussures montantes, jaunes à lacets.
N J 103 • femme de 30 ans. portant
une rob§ noire en crêpe do Chine une
médaille de métal jaune représentant
rue tète de Napoléon en relief, une
pierre i-z-uir â la main gauche.
N° 106 Jean Meurian à Paris.
N' 115
une femme forte portant
uno robe noire et un pull-ovôr vloline
rayé do marron.
N» 121 : Mme Moreau. Paris.
N° 122 • une femme cheveux blonds
coupés, marteau noir tricot bien, et
alliance,
N» 124 : une femme 50 ans cheveux
gris, robe bleu- foncé à parements marron portant nu bracelet à cinq- branches
Les parents: d'un jeune homme identifié hier soir seraient aussi parmi les
morts.
Une nouvelle victime est venu, hélas ! s'ajouter, cet après-midi, à la
longue liste de ceux qui trouvèrent la
mort pendant et après la catastrophe.
C'est un jeune homme qui n'avait jusqu'ici pu être identifié, M. Marcel Faclin, 1S ans. demeurant à Chierry,
près de Château-Thierry. Aux gendarmes de Lagny qui téléphonèrent à
leurs collègues de Château-Thierry,
pour les informer du nouveau décès,
il fut répondu que les parents du malheureux avaient disparu depuis samedi soir. On est en droit de se demander s'ils ne se trouvent pas, eux
aussi, parmi les cadavres qui n'ont
pas encore été reconnus à la gare de
l'ESt.;
le dernier bilan funèbre
En
Paris, 25 décembre.
L'es fêtes de la Noël ont etê singulièrement attristées, cette année par la
(•ata*U-opfie de Lagny ou tant de personnes ont trouvé ia mort
Les messes de minuit traditionnelles
;nt éto suivies par des lidèle s nombreux uont la plupart se ^nt approchés de la Sainte Table pouc y recevoir la -'ommunion.
lions les chnfpelles et églises du diocèse des programmes musicaux, particulièrement choisis, ont été exécutes.
Beaucoup comprenaient l'exécution do
vieux NoSls.
dont le mari a également trouvé . la
mort dans l'accident.
Le corps a été transporté ô, la gare
de l'Est, dans la chapelle ardente, où
la malheureuse reposera auprès de
son époux.
Une troisième victime serait Mme
Mérillon.
Une fillette de 4 ans, morte également depuis deux jours, est, penset-on, la petite Marie Choisel, de SteMenehould.
D'une autre blessée, trop grièvement
atteinte pour dire qui elle est, on
pense qu'il s'agit de Mme . Schirmann.
Un bébé de quinze mois a été identifié, à la fin de la matinée par son
grand-père. Il s'agit de la petite Suzanne Carchon, de Saint-Dizier.
Lagny -Thorigny, 25 . décembre.
Al'hôpital de Lagny- Thorigny, on a
identifié, au cours de la journée, 44
personnes blessées ou tuées.
Parmi les morts, Mlle Destein, qu'on
suppose être la fille du général du môme nom, une dame Foliard et un petit parisien, Marceau Adam, . âgé de dix
A LA CARE DE L'EST
La nécropole de la gare de l'Est a
pris deux aspects différents ' : d'une
part c'3st la chapelle, ardente proprement dite où, dans unç obscurité que
quelques lampes percent avec peine,
des rangées de cercueils semblant s'allonger à l'infini,
sont entourés d'un
peuple d'ombres, voilées de crêpé, qui
prient, qui pleurent, qui disposent des
fleurs avec des gestes accablés. De l'autre comme au premier jour,
les pauvres corps qui n'ont pas encore
été identifiés, sont exposés. Un à un, â
mesure que les parents, les . amis, accourus parfois de plusieurs centaines
de kilomètres, ont permis de leur donner un nom, ils vont rejoindre, dans un
cercueil tout' parei'. aux autres ceux
qui dorment dans l'autre salle", et les
scènes déchirâmes, moins nombreuses
qu ap lendemain de la . catastrophe,
3 "ais aussi .poignantes dans leur monotonie douloureuse, se succèdent.
Huit corps non indentifiés sont encore
allongés sur le sol. Ces cadavres sont
numérotés. Le numéro 60 est celui d'un
jeune homme de 15 ans, taille 1 m. 55,
blond, • vêtu d'un pardessus et d'un pantalon beiges ; il a des chaussettes teiges, rayées marron, des souliers jaunes
et un pull-over de laine chinée marron.
Le numéro 72. est celui d'une femme
de 30 à 35 ans, aux cheveux châtains,
mesurant i m. 65 ; elle porte un manteau de velours noir, avec un col de
fourrure gris et une jupe bleu foncée.
Le numéro 97, une femme de 35 ans,
mesurant 1 m. 65 ; elle a les cheveux
longs, châtain foncé, et est vêtue d'Un
manteau noir.
Le numéro 99 est celui d'une femme
de 30 à 35 ans, brune, vêtue d'un manteau avec un- col de fourrure noir. Elle
porte aux oreilles des boucles et aux
mains deux alliances ' portant les initiales P. H. M.
Le numéro 12-2. est celui d'ùai'e - femme blonde à yeux bleus.
Le n 0 25' est celui d'une femme de
30 ans, aux cheveux châtains clairs ;
elle porte une alliance et une bague
de fiançaille ; elle est' vêtue d'un manteau noir orné d'une fourrure ; sa robe est en crêpe, de chine de même couleur.
Le n°' 161 est celui d'une femme mesurant 1 m. 70, blonde aux yeux bleus.
Le n» 75 est celui d'une femme de 35
ans, mesurant 1 m. 65 ; elle est brune,
vêtue d'un puli-ovér rayé de rouge,
d'un manteau bleu marine et d'un foulard rouge.'
Le n° 14 est celui d'une femme brune de 30 ans-, mesurant 1 m. 60 portant un manteau de ratine bleu et une
robe de velours noir ; elle a au doigt
une alliance.
ENCORE UNE NOUVELLE LISTE
Voici une nouvelle liste de victimes
dêcèdêes dans . la catastrophe et dont
les noms n'étaient pas encore publiés :
- Antoine Gabriel Ferdinand, comptable, rUe ' des Artisans, -Châlon-surMarne ; Adam M., 55, rue des Panoyaux,- Paris ; Berleux, 25 ans, 21, rue
de l'Aquéduc, Paris ; Bomier Jean, 67,
rue du Donjon. Epernay ; Mme Boitel,
Mlle Boltel Madeleine, Mlle Bourgine
Andrée, Mme Chartier, M. Cugnon .de
Sévricourt, Mme Cordier, M: Dansin
Henri 22° section C.O.M. matricule
3069, Mlle Desmazet Suzanne, M. De
lannoy Jean-Raoul-Jacques, Mlle DuMlle Estienne, Mlle Estienne,
L'état des blessés soignés à Lagny four,
Mme Estival, M. Fleury Marcel,, décédé
Nous nous sommes enquis, hier soir, à 'l'hôpital' Tenon, Mlle Folliard, Mme
de l'état -des vingt-quatre blessés qui Grandsire, M. Garchon Henri, manœuvre aux Chemins' de ter de l'Est Noisysont soignés à Lagny-Thorigny.
Parmi 'eux, se' trouve la petite-fille le-sec, Mme Grimaldi, M. Ganot, Mme
du général d'Estienne, dont on avait Canot.
M. Hourdraing; M. Husson fils; M.
annoncé la mort par suite d'une erreur. L'enfant, qui est soignée à la Hutin .(décédé à Saint-Louis) ; M. Ipclinique du . docteur Chevalier, a subi chel Jean, 9, rue du Louvre, Paris, DEUX FAMILLES SE DISPUTAIENT
avec succès l'opération du . trépan. Elle décédé à l'hôpital Saint-Louis;. Mlle
LE CORPS D'UN ENFANT
a recouvré toute son intelligence et Jaçob: : M. Kreutzber.ger; M. Lamort
C'est peut-être hier soir que s'est
sdui-it gentiment à l'infirmière qui lui Pierre, 17 ans, Vitry-le-François; Mlle
prodigue ses soins. La gravité de son Lâholle: M. Lebreton; M. Legée; M. Le déroulée la scène la plus tragique
é-fat ne permet cependant pas de don- Lorrain; Mlle Moreau Etiennette ; Mme qu'il nous ait été donné de connaître.
Elle s'est déroulée autour du nuner un . pronostic rassurant.
méro 5. C'est le corps d'un pauvre
LES VICTIMES DECEDEES
Onze autres grands blessés, en traipetit garçon de six ou, sept ans. Son
A L'HOPITAL SAINT-LOUIS
tement dans cet établissement, sont
est quelque chose « qui n'a plus
tous dans un état très grave ; deux SONT TRANSPORTEES A LA CARE visage
de
nom dans aucune langue ». Ses vêd'entre eux, qui ont le crâne fracturé,
DE L'EST
tements déchirés, souillés de sang,
sont considérés comme perdus. ,
Huit victimes de la catastrophe, dô- permettent à peine d'imaginer quels
On éprouve la même inquiétude, à
leur forme et leur couleur
l 'hôpital civil de Lagny. pour quatre cédèes à l'hôpital Saint-Louis ont été furent
Deux couples sont venus, éperdus,
grands blessés ; quatre autres parais- transportées hier à la gare de l'Est.
Voici les noms de celles qui n'avaient cherchant l'un et l'autre un enfant de
sent hors de danger.
cet .âge, et l'un et l'autre ont crié :
Contrairement à ce qui avait été an- pas encore été identifiées :
Mme Stephano Siein.ski, 45, rue Faî- n C'est le nôtre I Donnez-nous-le ! »
noncé dans la journée, la petite fille
L'un et l'autre se sont agenouillés
dé i ans qui portait une simple plaque tières, Paris ; Mme Marthe Vatel, 55 auprès de ce petit corps broyé, avec
d'identité marquée Odette, n'est pas ans, Mardeuil par Epernay (Marne) ; la certitude qu'ils pleuraient sur leur
décédée: • son état est même très satis- la petite Jacqueline Monatte, 9 ans ; enfant. Alors l'autorité est intervenue
faisant. De plus, son identité est dé- Mme Suzanne Monatte, née Bedonni. et ce fut. pour l'un comme pour l'ausormais, connue: son père, M. de L'Ho- 44 ans, 10, rue du Maréchal-Maunoury, tre, l'effroyable questionnaire, qui exatel, de Suresnes, est venu la chercher Vincennes ; M. Jean imscher, 46 ans, cerbait la souffrance en évoquant les
en auto hier soir, â 21 heures : mais ancien commandant en retraite, Pa- petites choses médiocres du passé.
la Deti te Odette de L'Hotél a perdu sa ris ; M. Jean Gorbin.
Où avez-vous acheté ses vêtements ?
D'autre part, parmi les 10 victimes
srrand'mère dans la catastrophe.
Avait-il un mouchoir dans sa poche ?
Parmi les onze morts qui se trou- dêcédées à l'Hôpital Lariboisîère, voi- Savez-vous quelle marque porte sa
vent, à l'heure- actuelle, dans la cha- ci les trois malheureux dont tes noms chemise ? 11 faut réveiller ces paupelle ardente de l'hôpital civil, il faut n'avalent pas encore été communiqués. vres souvenirs
évanouis,
disnarus
noter, outre les cadavres dont les noms Ce sont : M. Raymond Flandres, Mme peut-être dans ' la grande détresse du
Grenier
née
Villemer,
26
ans,
rue
de
sont donnés par ailleurs, une petite
cœur Ce tragique différend ne devait
l'Eglise, Levallois ; M. Desmedt, 27 ans, prendre
Parisienne, la petite Ranpaud.
. .
fin qu au début de la nuit,
cultivateur
à
Thuit
Signal
par
AmfreRestent à identifier cinq morts : trois
lorsqu'on' eut définitivement identifié
femmes âgées respectivement de 30, 35 viilè la Campagne (Eure) ; Mme Fou- l'enfant comme étant le
petit Jean
ton Kanig. Ajoutons-v une victime qui Schirmann, âgé de neuf ans.et 50 ans, et deux garçonnets
Ajoutons' qu'hier soir et toute la nuit, n'a pas encore été officiellement idenDeux nouveausx ct'davrcs ent été. en
a. Lagny. .les travaux de déblaiement tifiée, mais que l'on croit être Mme outre, identifiés lans la soirée celui
Flandres, apparemment âgée de 25 â d'une femme de 36 ans, Mme 'Michel,
se. sont poursuivis avec activité.
V) ans.
Toulouse- et celui de M LaMaina-et : Mme Mauscourt; M. Marigofî; habitant
haye André 15 ans.
M. Marqueté; M. Monbrun; Mme Panlin; Mme Pointe; M. Quentin Valérie,
DE NOUVEAUX MORTS A LAGNY
On annonce, ce matin, que le nom- Saint-Denis hors Amboise ; .Mme QuenA l'hôpital Saint-Jean, à Lagny, où
bre des morts- est de 217. Mais ce chif- tin Rémy Jean. 14, impasse de Grève; sont soignés de nombreux blessés, on
rre sera certainement dépassé, car M P,enoult Alexandre, 45 ans, 120. rué a à déplorer aujourd'hui de nouveaux
Mont Gargan, Rouen: Mme de Samalheureusement plusieurs blessés — du
M. Schermann Jean; Mme Veuve morts, notamment un inconnu de
une dizaine — hospitalisés, sont dans de;
Stelb-Vescat, décédée à l'hôpital de 25 ans environ, revêtu d'un pull-over
Vn état désespéré..
blanc et d'une chemise â rayures marUn de ceux-ci, M. Jean Lecoq. a. suc- Lagny ; Mme Weyland.
ron. ...
. ,
...
-.:>-)
combé dans la matinée, â l'hôpital
LA TRISTE BESOGNE
Lariboisîère.
LA SANTE DE M, POITTEVIN
DES IDENTIFICATIONS
A la gare de -l'Est, une cinquantaine
M. Gaston Poittevin, député de 'a
<!,a victimes n'ont pu encore être idenA la lin de l'après-midi, grâce à. des Marne, atteint d'une tracture ouverte
tifiées,
i
..
.
Vers la On de la matinée, parmi ces cartes d'identité trouvées dans leurs de la jambe, va aussi bien que. pospoches,
trois victimes ont
pu é'.Tà sible, dit-on, â la clinique où il est
corps, 'celui de Mlle Geneviève Dast,
soigné. La nuit a été calme. Ce matin
de- Ghâlons-sur-Marne,- âgée de 33 ans. identifiées
a . été reconnu par sa famille
Ce sont . Mlle Blanche Cornevin '8. la température était de 38°.
A ,U heures, trente des cadavres rue Lo Sage l\aris : MM. Paul Galtransportés au' dépôt mortuaire - de la let carte d'officier ; Jean Meurian,
La liste officielle
?|J'3 de l'Est, n'avaient pu encore être Paris.
105 'morts ont été recensés' officielleluentiflés
d'une
façon
certaine
ou
des morts
û avaient pas été reconnus.
ment
.
A 17 heures 156 cadavres ont été
Le Commissariat spôcial de la gare
voici la liste : •
de l'Est a remis, ce soir, à la presse,
M.' une inconnue portant une identifiés.
a 'liance.
H res-e a la ;rnre de l'Est 23 cada- une liste officielle des morts. Nous en
dont l'identité est absolument in- extrayons les noms des malheureuses
niL* 15- unQ femme de 30 â 40 ans. vres
victimes que nous n'avons pas encore
boitant un brillant (Blanche Carnevin, connu
r ente et un blessés ont succombé à donnés
T
•
rue- Lesage. Paris). '
leurs blessures dans les hôpitaux de
Mlle Françoise Hérard et Mlle CoS, 16. un garçonnet de 6 à 7 ans.
Paris et de Lairnv où ils étaient soi- lette Hérard, jumelles, âgées de 12 ans,
17. un garçonnet de 7 ans, veste cnés. f'Iusiei.rs' d eritr'eiix figurent sur
120, rue ae Toequevllie (l?-3) : Mme
yeiours' et tricot. '
les listes des morts qui ont été pu- Fleury. née Bourlier. 2-8 ans, 45, rue
ti£ 21 > Henri Danzin, soldat, 22« sec- bliées
de Pans, Montreuil : M. Geoffroy EuK>' Sf at ricule 30-68.
Enfin, il est probable que l'on ne
,.,5;, 22, un homme, 25 ans, portant un retrouvera Jamais des restes identifia- gène. 35 ans,- 13'.), rue de l'Ouest. Paris;
r.r*L" ôver ffris chiné, ayant dans une bles de certaines victimes absolument Mme Moreau, née Didelet, 36 ang,
19' bis, rua Jouffroy, Paris : M. Paolin
un Programme de l'Ecole nortn=i
brovèes et dont les ira Ktqne.s débris Lucien. 47 ans, Thierry (Aisne)- \'.me
"S'.s de musique.
ont.
été
mis
en
tas
dans
des
bi*res.
Monciaud, née Verdun Jeanne-Amélie,
40 «„ • w e femme brune, assez forte,
"A ia fin de l'après-midi, selon les 38 ans. Villa d'Ay .'ManleJ. Mlle Blenenvirc"i- robe marron, manteau
noir
chifrel's officiels du commissariat spé- del Marie-Louise, 20. rue Bellefeuille,
nts
uô
',;K
. . 'aine bordés de blanc,
cial de la cfire de l'Est, le total des Paris : Mlle Anne Nysfcsn, 13 ans. Les
chevt, Ix un(î femme, 35 ans environ, morts recensés atteint 195.
cnata 'n clair, pull-over blanc,
I. np.es. Institution Lésion d'Honneur ;
rrian»
u de Peluche noir j parements
Une femme morta à son arrivée h Mlle Cluitel Yvonne. 12 ans. 1. rue du
.Vis
l'hôpital, dan» la nuit de samedi, et Printemps. Paris : Mme Tarchon. née
' 'V e i
n . "4, capitaine .Emile- Moreau, 21" dont, on n'avait pu non plus établit fîrène Georectte, avenue' GnIliMii. Bon. l'identité est Mme Lemaire, K ans, dy: M. Tarchon Henri, avenue Galliéni,
'. '• coloniale.
8
LES MESSES DE MINUIT A PARIS
la
Noël
casion de Noèl et de la nouvelle année.
« En dépit de nombreuses difficultés
et de nombreuses Incertitudes, poursuit-il. Tannée nui vient de s'écouter
a marqué un progrès modéré vers la
renaissance économique et le rétablissement do Tordre dan% nos communautés respectives.
» Ce n'est pas là une œuvre extraordinaire, mais ce qui a déjà été accompli permet d'espérer avec confiance dans l'avenir. Le développement
le plus significatif de l'année a été,
à mon avis, l'application quotidienne
de l'esprit de bonne volonté dans nos
rapports et dans notro politique >.
A PARIS, EN PROVINCE
Paris, 25 décembre.
Np6I, grande fête do famille, féte des UN MESSAGE DE NOËL DE M. BÊNES
entants, a été attristé par l'effroyable
Prague, 25 décembre."
catastrophe de Lagny
qui endeuille
Les I.idove Noriny publient dans
tant do gens; et si l'affluence fut nom- leur
numéro
do
Noël, une courte débreuse aux messes de minuit chantées
dans les diverses églises de la capita- claration de M. Benès où il dit notamle, il semble que le réveillon tradition- ment ;
« La politique tchécoslovaque S'efnel fut plus discret que l'an dernier.
11 y eut certes du monde dans les force de tout son pouvoir de se conforcafés où l'on réveillonnait même a la mer à l'éternel appel de Noël ; Paix
carte, mais Noël fut surtout fêté en sur la terre aux hommes de bonne volonté.
lamine.
« Cette bonne volonté, cette volonté
La province a fêté Noël du pays des
gueules noires aux montagnes basques résolue d'assurer la paix sur la terre,
pénétrait aussi les entretiens que je
et de Brest â Beirort.
Partout des messes de minuit ont été viens d'avoir à Paris avec le Gouverchantées selon les coutumes régiona- nement français au nom de la Tchécoslovaquie et de la Petite Entente.
les.
« Nul, certes, plus que la France et
parmi ces traditions' l'une des plus la Petite Entente, ne sont que ceuxjolies est- la « messe des baux » qui là, doivent redoubler d'énergie, qui
:ut célébrée en Arles.
Mais fait re- i souhaitent vraiment le maintien de la
mirquabie, pour la première lois, ia paix en Europe et dans le monde
T. s F. a permis aux chrétiens nu
« Songeant au message de paix de
monde entier de communier dans une Noël, je veux aujourd'hui rappeler
même pensée. pieuse à l'heure où sous hautement la profession de foi où lo
le clocher carre qui domine la colline Président Masaryk a résumé sa conoù Jésus naquit, fut célébré le Saint viction et son anpel à notre réunie:
Sacrifice.
Jésus et non César, voila le sens de
notre histoire et de la démocratie ».
AUX BAUX DE PROVENCE
En Tchécoslovaquie
Le Docteur COT. ancien médecin-chef des Pompiers de Paris, a mis riu
point une nouvelle méthode de respiration artificielle pour les asphyxiés.
Une démonstration du nouvel appareil a eu lieu devant des médecins.
{Cliché New-York Times.)
Bondy ; Mlle Poirel Gisèle, 16, rue
Diderot, Saint-Dizier; Mme Poirel, née
Seyller Marie, 27 ans, même adresse
que ci-dessus : M. Lenourirhel Germain, 34 ans. mécanicien. 48, me des
Champenois, Epinay-s/-Seine, M. Corba
Michel, 6 ans, 12, rue Saint-Dizier,
Vitry-le-François.
Les Obsèques
des victimes
Il se confirme que c'est mercredi,
à 10 heures, que seront célébrées les
obsèques des victimes de la catastrophe de Lagny. M. Paganon, ministre
des Travaux Publics, prendra la parole au nom du gouvernement.
LES OBSEQUES DE M. PAUL MOREL
La Municipalité de la Ville a décidé
de faire des obsèques solennelles à
M. Paul Morel, Maire de Vesoul, Président de l'Association des Maires de
France, ancien Sous-Secrétaire d'Etat,
qui a .trouvé la mort dans la catastrophe de Lagny.
Lé corps de M. Paul Morel arrivera
mercredi soir à Vesoul. Il . sera exposé
jeudi dans une des salles de l'hôtel de
ville, où le public sera admis à défiler.
Les obsèques auront lieu vendredi prochain.
LES OBSÈQUES
DE M. HENRI ROLLIN
8
Demain matin, à
h. 1/2, aura lieu,
à l'hôpital Saint-Louis, où il a succombé à ses blessures, la levée du
corps de M; Henri Rollin, député de
la Haute-Marne, . maire de Saint-Dizier, qui sera conduit à la gare de
l'Est, où il sera salué par le bureau
de la Chambre.
Le cercuéil sera transporté par un
train de la matinée à Saint-Dizier où,
à l'arrivée, il sera exposé dans une
chapelle ardente, à la Mairie. Les obsèques auront lieu jeudi.
UNE CONFERENCE AU MINISTERE
DES TRAVAUX PUBLICS
Seules les familles assisteront
à la levée des corps
M. Paganon, ministre des Travaux
Publics, a présidé à la fin de l'aprèsmidi une réunion a laquelle assistaient
notamment le directeur gênerai des
chemins de ter au ministère des Travaux Publics et le directeur de la Compagnie des Chemins de fer de i'Etat.
Au cours de cette réunion, ont etê
arrêtées les dispositions relatives â
l'hommage que rendra le gouvernement aux malheureuses victimes de la
catastrophe de chemin de fer do Lagny.
Pour respecter la volonté des familles, qui ont marqué le désir de fixer
elles-mêmes à leur convenance, le jour
des obsèques des leurs en province, il
a été décidé que l'hommage du gouvernement précéderait la levée des
corps. ,
Une cérémonie très simple, en la
seule présence des familles et des délégués officiels, aura lieu mercredi a
9 h. 45. Elle se déroulera à l'intérieur
de la gare, devant un catafalque dresse prés de la chapelle ardente où reposent les victimes.
Deux discours seront prononcés :
l'un par M. Benaudin, président du
conseii d'administration de la Compagnie des Chemins de fer de l'Est ;
l'autre par M. Paganon, au nom du
gouvernement.
Des cartes ont été adressées aux familles par la Compagnie des Chemins
de fer
l'Est. Ceux des parents des
victimes, qui n'auraient pas pu les
recevoir en temps utile, en trouveront
au bureau spécial de la Compagnie,
23, rue d'Alsace.
Les Condoléances
Au cours de la soirée le Gouvernement a reçu de nouveaux télégrammes
de condoléances qui provenaient de
M. peyrouton, Résident général de
France en Tunisie ; de M. Yevtitch,
Ministre des Affaires étrangères de
Yougoslavie.
D'autre part, le roi Boris.de Bulgarie
et le Président du Conseil, M. Mouchanoff, ont prié le Ministre de
France, M. Cambon, de transmettre
leurs condoléances au Président de
la République et au Gouvernement.
Le chancelier d'Autriche, M. Dollfuss,
a accompli la même démarche auprès
du Ministre de France à Vienne.
Enfin, M. Paul Boncour a reçu les
condoléances du Ministre de Perse à
Paris, du chargé d'Affaires des EtatsUnis, de l'Ambassadeur d'Italie, du
Ministre de Colombie, du Ministre de
Suisse, de l'Ambassadeur de Belgique,
des Ministres de Norvège, de Bulgarie,
du Pérou, de l'Uruguay, d'Egypte, de
Chine, de Lettonie, du chargé d'Affaires du Luxembourg.
Comme on le voit, c'est le monde entier qui s'est associé au deuil de la
France.
LES REMERCIEMENTS
GOUVERNEMENT
DU
En réponse aux nombreux télégrammes de condoléances qu'il avait reçus,
M Camille Chautemps a. adressé aux
différents chefs de gouvernement, des
télégrammes de remerciements pour la
sympathie qu'ils avaient manifesté et
notamment à M. Lerroux, Président du
Conseil d'Espagne, et à M Dura, Président du Conseil de Roumanie.
Autour de la catastrophe
UNE
NOUVELLE DEMANDE
D'INTERPELLATION
, Av,t;ès „ MM - L °uis Rollin. Sellier,
Midol, M Albert Xnst,, député de la
première circonscription de Meaux
vient d adresser au Président de la
Clambre. une demande d'Interpellation au Ministre des Travaux publics
sur les causes et la responsabilité de
l. accident de chemin de 1er de Pomponne.
L'HOMMACE
DU PRÉSIDENT DE LA REPUBLIQUE
AUX MORTS
Le Président de la République s'est
rendu, ce matin, â 10 heures, dans la
chapelle ardente installée dans le soussol de la gare de l'Est, pour saluer la
dépouille mortelle des victimes de ia catastrophe.
Lo Chef de l'Etat était accompagné de
MM. Fernand Bouisson, président de la
Chambre ; Paganon, ministre dis travaux publics ; Mistler, ministre des P.
T. T. ; William Bertrand, sous-secretaire d'Etat à l'intérieur ; Bené Fiquet,
président du Conseil municipal ; Renard, préfet de la Seine : Chiappe, prétet de police ; Baud, conseiller municipal du 10 e arrondissement.
Le Président de la République et les
personnalités qui l'accompagnaient ont
été reçus par MM. Bibou, directeur de
la. Compagnie de l'Est, et Grisou, secrétaire général.
M. Albert Lebrun s'est rendu dans la
chapelle
et s'est mciinô longuement
devant les cercueils alignes sur lesquels a été déposée mie gerbe d'œiilets.
Il s'arrêta, également,
devant les
corps non identifies et l'on put voir
les yeux du chef de l'Etat s embuer de
larmes. C'est au milieu d'un snence
angoissant que le coitege officiel quitta
le dépôt mortuaire.
Après la visite du chef de l'Etat, les
parents, les amis des victimes, sent
autorisés à pénétrer dans la chapelle
ardente où de chaque côté de l'ailée
centrale s'étend la longue file de bières dont quelques-unes en bois blanc.
Elles contiennent les cadavres qui ont
pu être identifiés.
Plus loin, voilés seulement par des
couvertures, sont étendus trente-trois
corps qui, n'ayant pas encore etê reconnus, restent exposes.
Devant ces dépouilles . horriblement
mutilées, le triste défilé continue dans
une demi obscurité qui rend le spectacle encore plus lugubre.
Des scènes lamentables se succèdent
quo nulle, plume, ne saurait décrire.
Sous un ciel clouté d'or par une tem.
pérature clémente, les autos, venues
d'Arles d'Avignon et même de Marseille, ont gravi la rude côte qui mène
à l'antique village des Baux.
Comme les années précédentes, des
centaines de personnes sont venues assister à la messe de minuit, cérémonie
qui a conservé ici son caractère archaïque et pittoresque.
Les phares balaient la roche gigantesque sur laquelle se dressent les ruines de la tour dite Sarrazine, et le
ûonjbn.
Des, éclairs successifs illuminent l'entrée grandiose du Val d'Enfer, chanté
par Mistral et Dante. Par ies chemins
rugueux, où les pieds buttent, les fidèles montent vers la curieuse église StVincent-Ademy. creusée dans le roc.
Avant de- pénétrer dans le. sanctuaire
aux lourdes voûtes romanes, les pèle
fins parmi lesquels beaucoup de touristes reprennent souffle sur l'étroite
placette où se pressent autour du vieux
clocher, les maisons aux tuiles rondes.
Dès 53 heures, la chapelle où se
trouve le tombeau des princes de Manville ,est comble.
Des fillettes costumées en anges aux
blanches ailes parsemées d'étoiles coudoient les jeunes femmes élégantes,
LA VISITE DU CHEF DE L'ÉTAT
les Artésiennes aux riches atours et
AUX BLESSÉS HOSPITALISÉS
les bergers au grand manteau de bure.
Les flammes vacillantes des bougies
En quittant la gare de l'Est M. Lebrun, toujours accompagné des mêmes semblent danser sur les voûtes romapersonnalités, s'est- rendu à l'hôpital nes où sont accrochés les « ex-voto
Lariboisîère où sont soignés de . nom- j des marins et des bergers.
breux blessés.
L'agneau de l'Offrande bêle désespéU a été reçu par M. Mourier, direc- rément en gambadant autour d'un
teur général de l'Assistance publique, bélier tout . enrubanné et portant au
et les directeurs de ces deux hôpitaux. cou une grosse cloche.
Le président de la République s'est
Fifres çt tambourins accompagnent
penché sur la couche douloureuse de
chacun des blessés s'informant auprès les premiers Noëls provençaux et les
d'eux de leur état général les aidant chants des bergers et des bergères.
Puis les anges viennent annoncer la
à supporter leurs souffrances. Certains
eurent :a force de sourire, de remercier, naissance de l'Enfant-Dieu.
d'un pauvre, geste, d'un laborieux signe
Les - bergers, après avoir écouté le
de la main. D'aucuns demeurèrent imdu miracle, partent alors pour
mobiles, incapables de voir, d'entendre, récit
Tétable
de Bethléem.
de remuer les lèvres.
On se croirait revenu à ces vieux
Après avoir prié M. Mourier de re- Noël d'autrefois. Les chants dialogues
mercier en son nom i e personnel des se déroulent soulignés par' le ton aigu
hôpitaux pour leur dévouement dont des fiffi-es et par les notes graves et
il fait preuve, M Albert Lebrun a rega- puissantes de l'harmonium.
Minuit
gné l'Elysée un peu après U h. 45.
sonne au moment où saint Joseph et
la Sainte Vierge viennent frapper à la
La vie continue
porte du propriétaire de Tétable.
Un jeune homme, à la voix grêle,
Samedi, à
h. 15 du soir, les voies, entohne le Noël, d'Adam,
repris en
à Pomponne, étaient démolies, un chœur par le fidèles.
train presque complet était broyé. Les
M. Chellan, curé des Baux, revêtu
cadavres offraient aux spectateurs de la chasuble d'or, commence la mesl'atroce vision de leurs, chairs déchi- se tandis que le chœur chante de nouquetées, des corps mutilés étaient mê- veaux Noël s.
lés aux débris de wagons.
Après l'Evangile, le Père Vial, préLe sol, véritable champ de bataille,
et félibre de talent, prend la
était jonché de débris humains; en dicateur
et dans le plus pur dialecte rhomarchant, on écrasait des cervelles et parole
dit que pour une nuit rantides chairs saignantes. Partout, le sang danien
que capitale des Baux redevient capirépandu avait teinté de rouge pierres, tale
de la Provence.
bois et ferraille.
Et maintenant
c'est la cérémonie
•Ce soir,' 48 heures après le carnage, symbolique
de l'Offrande de l'agneau
les trains circulent, la voie est refaite, par les bergers.
Sur
un char, illuminé
les cadavres enlevés. Les bois brisés de petites bougies multicolores
traîont été brûlés, les fers tordus ont été ne par un superbe berner, se ettrouve
emportés.
L'énorme machine, la bête mons- l'agneau couenô sur un lit de paille.
Le chef de la confrérie des bergers
trueuse, mangeuse de kilomètres et de
vies humaines, a elle-même disparu. 11 offre l'agneau a l'Enrant Jésus.
Puis, tandis que le prêtre continue
faut la curiosité professionnelle des
enquêteurs pour la trouver, tapie con- â célébrer la seconde partie de la mestre un hangar de la gare de Lapmy, se, le chœur se fait toujours entwidre.
cachée derrière une rame de wagons.
Après la bénédiction, un ch*iW de
Elle est là, inerte, dès lors inoffensive, fanrares éclate : « vive le R#iempmutilée elle-même, portant les traces teur ! »
clame l'assistance,
il est
de l'épouvantable massacre auquel elle deux heures du matin.
se livra dans son aveugle puissance.
Déjà, ce matin, de nombreuses équipes d'ouvriers, sous la direction de
M. Lefaure, ingénieur de la voie, et de
M. Bardou, chef de section, ont réussi
De l'autre côté de la Manche, plus enle tour de force de dégager la ligne en core que chez nous, « Santa Klaus » est
moins de trente-six heures.
la fête des petits et des grands.
« Attention ! train montant, vole
Enthousiastes, les journaux uisent de
numéro deux ! », avons-nous entendu, la fête de ce jour qu'elle est a le plus
quelques instants avant huit heures. joyeux Noël depuis la guerre ».
C'était M. Bardou qui signalait à ses
Les souverains britanniques, qui sont
équipes l'arrivée du premier train, qui en quelque sorte les premiers' sujets de
passa devant nous à dix ou quinze à leur royaume, ont passé la journée en
meure.
famille à Sandringham. Trois généraII. était bondé. Les voyageurs se pen- tions princières v étaient présentes
chaient tous curieusement aux fenêtres
Le prince de Galles, le duc et la duLa voie numéro un a été livrée à la chesse d'York, le duc de Gloucester et le
circulation vers 10 heures
prince George représentaient la seconde
génération.
La troisième, et la plus charmante,
était composée des petites princesses
Elisabeth et Margaret, fillettes du duc
d'York, et de ladv Mary Cambridge,
nièce du roi, petite-lllle du duc de Connaught.
Après avoir entendu l'office à SaintMary, la famille royale s'est retrouvée,
EN BULGARIE
à midi, devant une table où figurait un
Sofia, 26 décembre
entièrement britannique composé
Des membres d'unj organisation menu
communiste, découverte au début de par le maître français Cédard.
l'année, à Choumen, ont été condamLE MESSAG- DE GEORGE V
nés, hier, par. le tribunal* aux peines
suivantes ; 7 à mort, 18 à des peines
Londres, 25 décembre.
variant entre 5 et 13 ans do prison,
A 14 h. 58, exactement, le souverain
onze autres ont été acquittés.
qui s'est approché du précieux micro
offert par ses loyaux sujets, lance un •
EN ALLEMAGNE
« Merry Christmns » qui retentit au
Hambourg, 26 décembre
où le jour se lève • à l'AusUn communiste qui était accusé Canada,
tralie, où minuit est sur lo point de
d'avoir tue. il y a trois ans, un agent sonner.
de police, a été condamné à mort.
George V exprime tout d'abord sa
Six communistes qui étaient ses
complices ont, été condamnés a. deux m-atitudo pour les nombreux mefsaKes
do loyauté qui lui ont été envoyés de
ans d'emprisonnement.
toutes les parties de l'empire, à l 'oc-
8
En Angleterre
La Défense
contre le Communisme
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La Politique
Espagnole
L'AMBASSADE D'ESPAGNE
AU VATICAN
VA ETRE POUKVUE D'UN TITULAIRE
Madrid, 25 décembre.
Dans les coulons ues Lortes, ie uruit
circuie que M. suiicnez Aibornuz, ancien ministre des Ailanes eirangeres
dans le cabinet de M, Martuiez Barrios, sera nomme ambassadeur près
uu Samt-Siege.
Un sait que ce poste est vacant depuis Taveneiiient de la nepuLlique et,
que les relations sont depuis lors virtuellement iuieiTuinpues entre le V'atican et l'Espagne.
M. Lerroux entendrait, ainsi qu'il l'a
d'ailleurs annoncé
aux L-ortes,
renouer des rapports normaux avec Rome et négocier un concordat.
u autre part, a la suite de la formation du cabinet Lerroux, M. zuiueta,
ambassadeur d'hspagne à Berlin, ancien ministre des Affaires étrangères
dans le cabinet Azana,
a demande
d'être relevé de son poste.
M. Augusto Barcia, président du conseil supérieur bancaire, a présenté, de
son côte, sa démission.
LE GOUVERNEMENT LERROUX
ET LA RÉFORME AGRAIRE
Madrid, 25 décembre,
La réforme
agraire,
d'inspiration
nettement révolutionnaire et socialiste, avait bouleversé l'Espagne agricole
sous la précédente législature.
Sans
préjuger des intentions de M. Lerroux
sur cette question, le cas suivant révèle au moins un changement d'orientation.
Dans la province de Cacêrês (Estramadure) 40.mjo hectares turent donnes
en possession
sous le gouvernement
Azana à un certain nombre de familles de journaliers manquant de travail. Les propriétaires de ces terrains
introduisirent un recours contre cette
mesure.
Cependant, la loi autorisait le gouvernement à imposer la culture intensive
sur les terrains susceptibles, au jugement de l'institut de Ja réforme agraire, d'une exploitation plus intense et,
dans la pratique, à contraindre certains
propriétaires à engager un nombre déterminé d'ouvriers.
Le nouveau gouvernement a décidé
de sanctionner, en substance le fait accompli, sans nier aux propriétaires un
droit de réparation.
C'est pourquoi ces derniers toucheront des droits d'affermage, tandis que
les terres resteront entre les mains de
ceux qui les travaillent.Une décision définitive sera prise ï
la fin de l 'année agricole.
Il est probable que cette réforme sera
suivie dans un certain nombre de cas
analogues.
L'ACTION POPULAIRE S'ORGANISE
CONTRE LA
GÉNÉRALE
GRÈVE
Madrid, 25 décembre.
I. action populaire, qui a organisé
uno section de mobilisaton civile a
adressé à ses membres une circulaire
où il est dit notamment :
« Le s derniers événements ont démontré 1 urgente nécessité dj pouvoir di<.po
ser en Espagne d'un certain nombre
de citoyens qui puissent faire face à un
mouvement révolutionnaire remplacer
les grévistes en cas de grève générale
des services publics et aider efficacement les autorités dans l'exercice de
leur mission.
ir,l t[L e!it tem p s ,d'en finir une fois pour
toutes, avec le fantôme de la grève
îi'ève Gégénérale agité par les partis qui ont r£u
de 1 opinion publique le plus éloquent,
Ve U aU C0UrS des récent
tions 0
es élecLes journaux de droite, de leur côté
affirment que le droit des citoyens^
s organiser contre la grève générale est
ÉG
M E que le droit
X
K
des socialUtes a -la ^
déchaîner.
11%
"™M
BARB È S DEPARIS
p
10 Rue St-Pantaléon'
Une bonne blague
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d améliorer sa ^e
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té Pourtant
A l évidence,
et VO t re boinnon vos
nates. vos émtmes seront meilleur, ^
nlns nutritifs que jamais. Votre «p
&3
MARDI 26 DECEMBRE 1938
Courrier Artistique SPIE<CTA
THEATRE DU CAPITOLE
Société des Concerts du Conservatoire
TOULOUSE
LA
Après l'incendie
JOURNÉE
DU 2B DECEMBRE 1933
Saint du four Saint Etienne.
Fête à souhaiter : Saint Jean ap.
L'argent par la fs
Nul ne s'étonnera d'appiendre que
les gaspillages continuent avec une
frénésie constante et de plue en
audacieuse. Us continuent comme si la France et tous les Français
nageaient dans le bien-être et goûtaient une prospérité san s égale.
Tenez !p as plue- tard que samedi,
nos conseillers municipaux se soin
« envoyés. » une étrenne; une etrenne
que bie peu de leurs administres,
certainement, ont dù trouver oans
leurs souliers de Noël .; une automobile Citroën 15 CV qu'ils ont payé —
pardon 1 que nous paierons, vous,
moi, tous riuvres bougres, si durement éprouvés par la crise — 33.000
francs. Un beau denier ! n'est-il pas
Vrai.
La nécessité de cet achat s'imposait-il ? Un ne le soutiendrait pas
rire. Les garages municipaux
regorgent de véhicules, mais, nos
édiles ont pris 'habitude de ne plus
ee déplacer qu'en voiture, — ce qui,
d 'ai'ieurs, a des conséquences déplorables pour leur santé, nous les en
avertissons charitablement. Certains
jours, la sortie des réunions du
Conseil municipal ou
ses comarissior.s ressemblent à des sortes de Conseil des ministres. On
compte par six o i sept les autos qui
attendent, chauffeur sur siège, ces
messieurs; de la municipalité pour les
reconduire douillettement à leur por*e.
Mais, ce qui donne an dernier
iachat toute sa valeur, ou, si l'on
aime mieux tout son suc, c'est que,
peur l'acquisition de la nouvelle machine, si la ville débourse 33.000 tr.,
elle troque, en même temps, une autre auto Renaud qui a cessé de plaire; qui n'est plus, sans doute, assez
moderne, ou, comme disent les Anglais, i p to date, au goût de ces messieurs.
H en résulte donc que c'est en réalité une automobile de 40.000 francs
que s'offrent les petits maîtres du
Capitole.
Et c'est de celà, surtout, que nous
nous indignons. Car, en admettant
que l'acquisition d 'une nouvelle auto
fut indispensable — laissez-moi rire !
r- on aurait pu, à l'heure où tout
le mon^e — et la situation générale
du pays, par-dessus le marché — réclament des économies sur tous les
tons, acheter un engin moins coûteux et qui eût rendu les mêmes services.
C'est ça le gaspillage !
Notez, d'ailleurs, que la municipalité n'en a pas —- de ce gaspillage — ie privilège. Il n'y a pas bien
longtemps l'inéffable président du
Conseil général, le solennel M. Ourgaut, se faisait offrir, lui aussi, par
le budget du Conseil général — et
sans que la moindre protestation se
fasse entendre — une automobile de
45.000 francs — ce qui se fait ne
mieux, ma chère ! —on est, ou l'on
\ est, pas les princes de la RépuMitue I
Et ne dit-on pas que le rapporteur
gêné; al du budget départemental luimême, l'homme qui, le premier, devrait imposer autour de lui les économies rigoureuses est en train de
se faire aménager, à la préfecture,
un confortable cabinet — alors que
ses prédécesseurs, qui étaient aut=si
distingués que lui, s'en payaient fort
bien tout en remplissant parfaitempnt leU
ipnr târho
«îeiH
r lacne.
Jusques à quand )ettera-t-on donc
ainsi l'argent par la fenêtre ?
Faudrat-il attendre qu'on menace
de taire nasseï par la même direction les gaspilleurs éhonté-s des denier; publics ? — LALANDE.
de «L'Epargne»
îffi^-^.fLWSPft.ffiftïi!! ^"I
Un foyer résiste toujours,
maïs tout danger
est écarté
avec
Bans
l
de
Simple Réflexion
8
Nécro'oqîe
45.
La Fête
de l'Atbre de Ne ël
A LA MAISON CITROËN
I
!
1
i
On , eut, aimé que dès la nouvelle
r':nnue de l'effroyable catastrophe
trui a coûté la vi; à tant de Français
st plongé dans le deuil de si nombreuses familles, la municipalité ait
I
fait disparaître les illuminations aes '
iardins toulousains.
C'eût été une façon toute naturelle
âe s 'associer au deuil général. Et il
!st vraiment extraordinaire que M.
le maire de Toulouse n'ait pas pris
spontanément cette mesure qui e'irovisait.
Nous avons annoncé, en dépêches, la
port de M. André Flmiaux, professeur
le Droit romain à la Faculté de Paris, qui vient de disparaître enlevé par
sotie courte maladie- à l'âge de 51 uns
Le regretté défunt avait appartenu,
pendant une dizaine d'années, a la
Faculté de Droit da Toulouse, où l'on
ivait gardé de lui le meil'eu" souvenir.
Auteur de travaux et d'articles remarqués, M. Fliniaux s'était signalé partout par ia valeur de son enseignement
Sans lequel il se servait de l'histuire
jour expliquer les théories juridiques
fondamentales et établir entre le diott
romain et le droit français, des rappromementî du plus haut, intérêt.
Sa mort est une grande perte pour la
icience.
Nous nous associons aux très pfolonds regrets qu'elle causera aux antiens 30l !èffues, élèves et amis du professeur défunt. — L
à leurs petits frères malheudonner une part de !?ur oie.
a dit : « Aimez-vous les uns
» les bénira et les protégera.
A L'ASSOCIATION DES MUTILES
ET ANCIENS COMBATTANTS
Y
ii j„
.
„J„ „„,,,. J .. T „ I
cobins. a eu lieu la distribution de
l'arbre de Noël aux Pupilles ue la
Nation et aux enfants des sociétaires
de cette association eu présence de
2.000 personnes environ.
Dès 14 heures, la salle s'emplissait
d'anciens combattants amenant leur
famille.
Nous avons longuement relaté dans
Un concert des plus réussi permit
notre dernier numéro les ^nases du d'entendre des artistes de choix tels
grand incendie qui a détruit une partie que notre grand ténor Laffitte, de
des dépôts ue marchandises de la so- l'Opéra et professeur au Conservatoire;
ciété l'Épargne, boulevard Bonrepos.
La in unie, du théâtre du Capitole;
Toute la journée de lundi a été em- MnwDumiel,
comique des Nouveautés;
ployée par les pompiers à noyer les M
décombres ; à 16 heures, un foyer ré- Mme Lion, soprano dramatique ; M.
M Hersonn, populaire cosistait encore dans le fond au bâti- Chayne
ment situé sur la rue de Uievreul, mique ; les acrobate? cyclistes Gym's
]
and
Bil's,
qui
eurent un très gros sucdans lequel se trouvaient les boîtes de
conserves de toutes sortes et de la mer- i ces et enfin les attractions du Gaumont.
CG116. "
Ce fut ensuite la distribution des
Six lances sont toujours en service,
jouets et d'un goûter â 700 enfant* ;
déversant des torrents d'eau.
joués et goûter furent la joie de toute
cette jeunesse. Les goûters pour chaA L'INTERIEUR DU DEPOT
que enfant comprenaient un cakes, une
A l'intérieur du dépôt, dans la par- orange, un paquet de chocolat praliné,
tie qui a été épargnée par le feu, on un sucre d'orge, le tout dans une petravai'le avec des pompes aspirantes, à tite pochette en papier très bien prévicier les sous-sols utilisables. Une eau sentée.
verte et jaune qui avait été déversée
Parmi les personnalités, nous citesur les bouillies et le soufre est con- rons
: M Armand Guillon, Préfet oe
duite. avec _ des canalisations de . forfor la Haute-Garonne,
duite,
et iv;-me Guillon :
tune, dans le canal du Midi ; deia le M eillières. Maire de Toulouse, et
canal a cris
pris une teinte verte et une l Mme Rillières ; M. Pyon, Conseiller
quantité de poissons surnagent morts à
général ; M Huguet, représentant l'Ofla surface
La direction et le personnel de l'éta- fice départemental des Pupilles de la
blissement procèdent en ce moment à Nation ; M. Naudy. Président des Méla remise en place des marchandises daillés militaires : M. N'asson, Presi
qui ont pu être évacuées et de nom- dent de l'Association des Mutilés et
breux camions sont décharnés au mai Anciens Combattants, organisateur de
d'embarquement qui a pu être protégé. cette féte, et son Conseil d'administration Les présidents des diverses
associations de Combattants : MM. EsLE RAVITAILLEMENT
et- Bombai], des Orphelins Pt PuDES SUCCURSALES tève
pilles de la Nation : Mme Vve Durran.
de
l'Association
des Veuves de guerre
A dater de mardi, les distributions
seront reprises à peu près normalement non remariées, etc.
Très jolie fête dont l'aimable contripar le dépôt de Toulouse et, â la fin
de la semaine, tous ies services seront bution des artistes, nommés plus haut,
et très applaudis du public, a apporté
rétablis comme par le passé.
Trente tonnes de marchandises vien- à cette manifestation no-ur nos punent d'arriver de l'entrepôt régional et pilles, la réussite complète.
seront emmagasinées mardi matin.
Les succursales de Toulouse et des
commiine-s du secteur seront donc largement pourvues et les consommaFAITS
DIVERS
teurs n'auront aucunement à souffrir
d'une répercussion quelconque du siTOUJOURS LES VOLS DE PARDESSUS
nistre.
La direction et le personnel de la
M. Roger Valats, demeurant rue des
société l'Epargne ont tout mis en œu- Potiers, a porte plainte, lundi, au comvre pour rétablir au plus vite les ser missariat de permanence, pour le vol
vices du ravitaillement de la clientèle. de son pardessus, au café du Père Léon,
Nous avons, du reste, annoncé, dans | place Esquirol.
notre dernier numéro, que le personnel j
qui était utilisé dans les locaux sinisCOMMENCEMENT D'INCENDIE
trés, ne serait pas atteint par te chôLundi matin, vers
ti.
un commage ; il est utilisé à la reconstitution
mencement d'incendie s'est déclaré, 5,
rapide des services.
rue des Saules, chez M. Léon Durant,
tailleur.
LA CIRCULATION
Le feu, qui avait pris sous la chemiAUTOUR DE L'IMMEUBLE
née, a été éteint par les pompiers, après
tros
nuarts d'heure de travail.
Des barrages sont encore établis bouLes dégâts sont évalués à 2 .000 francs
levard Bonrepos. rue Raymond IV et
rue de Cnevreul à son entrée nar la environ.
rue Matabiau.
On pense que dès mardi, la circulation sera rétablie sur la rue RayCOUTELLERIE (EN TOUS GENRES,
mond IV donnant accès à la partie Services de table, acier forgé, garantis
droite du boulevard Bonrepos.
inoxydables à partir de 48 'francs la
Peut-être aussi pourra-t-on rétablir la douzaine. Couranjou. aîné, 47, rue des
circulation du tramway dans cette Couteliers.
même journée si I on est parvenu à
éteindre complètement les petits fovers
LE MEILLEUR COIFFEUR DAMES,
existant encore ; l'eau étant prise dans Messieurs. Enfants, BUBERT, corresp.
le canal, la tuvauterie traversant les « ANToiNE », Paris, irace Variétés.
voies, ce service ne pourra être rétabli
que lorsque les pompiers pourront reGUIDE DES CADEAUX
tirer définitivement leurs pompes.
C'est un véritable guide des cadeaux
Les promeneurs n'ont cessé de défiler
durant toute la journée devant les bar- que vient d'éditer Henri AVERSENQ,
rages les tenant à distance. — E. de C. joaillier, 53. rue d'Alsace. En effet plusieurs pages de ce catalogue contiennent des articles de fantaisie, d'orfèvrerie et d'horlogerie, classés par prix
depuis 15 fr. Demandez-le, il vous sera
adressé gratuitement.
plus
,
| la charité
' reux, leur
Celui qui
les autres
On a fêté, dimanche matin, à la maison Citroën, Parure de Noël, pour la
joie des enfants du personnel de cette
société.
Dès dix heures du matin, les familles
et leurs enfants étaient réunis dans le
grand hall du service d'occasion de la
société. Au milieu du hall avait été
dressé sur un rocher très réussi, un
superbe sapin de 0 mètres de haut,
garni de .ouets, de bonbons et de boules
multicolores.
M loussaint, directeur des services
de la région toulousaine, en déplaeement à p ar i s , s'était fait représenter
par M. Joseph Citroën, sous-directeur,
auquel s'étaient joints, M. Junès, chef j
du service des ventes ; MM. Duval, in
g'énieur technique
Quéru et Massiot,
chef et sous-chefs de la comptabilité ;
Rossi. chef des ateliers : Morel, cbarjré
du service des occasions : les représentants de la maison comme voyageurs, etc.
A 10 h. 30, M. Râteau, vêtu en père
Noël, unj majestueuse barbe blanche
au menton, arrive dans une superbe
automobile 11 est reçu à la descente de
voiture par les enfants qui prennent
une attitude respectueuse à la vue de
ce beau vieillard de la légende, venu
pour présider à ia distribution des nombreux jouets variés.
Le père Noël prend aussitôt la parole
devant cette soixantaine de bambins et
leur donne très fraternellement de bons
conseils de sagesse et d'assiduité au
travail.
Il est ensuite procédé au tirage des
nombreux jouets variés : automobiles
de divers modèles, véritables bijoux
fabriqués par la maison, quilles-dominos, pianos, poupées, nain-jaune, etc.,
tous ces jouets sont accompagnés d'un
joli sac de bonbons. Cette distribution
avait été prévue pour soixante-dix enfants. .
Cette jéunion fut agrémentée par des
airs de NoèLet des morceaux de choix,
exécutés par un pick-up.
Ce fut une jolie fête toute intime et
bien familiale, comme le dit M. Joseph
Citroën, prenant la parole au nom du
directeur, M. Toussaint.
La joie de cette ieunesse faisait plaisir à, voir lorsque, en couronne, ils
firent une ronde autour de l'arbre
garni de jouets.
Cette fête se termina à 11 h. 45, au
milieu de la joie et des bravos des enfants.
Nous avons été heureux, pour notre
part, d'assister à cette manifestation
très réussie. — E. de C.
A L'OUVROIR SAINTE-CLOTILDE
L'Arbre de Noël de 1 ouvroir SamteClotilde aura lieu, ainsi que la fête
enfantine, le 7 janvier, à i) heures, rue
Saint-Antoine-du- T, 20. Buffet, guignol.
Les personnes charitables qui veulent
bien aider à garnir les branches du bel
arbre sont priées de ne pas attendre lè
dernier moment pour 'aire parvenir
leurs dons en argent, lainases, iouets
A LA MARQUISE DE SÉVICNÉ
et bonbons. Les iouets et bonbons se
ront, en particulier, reçus avec rernn
Ses chocolats fourrés
naissnnce Apprenons à nos enfants à
tee marrons glacés dans leur robe d'or prélever sur leurs étrennes pour faite
Cours
et
Conférences
A LA DANTE ALICHIERI
Une audition
de poésies franco-italiennes
Ce fut une bien intéressante audition
que celle donnée, samedi soir, à la
« Dante Aligiiieri », par M. Riccardo
Picozzi, proiesseur de déclamation au
Conservatoire de Milan.
Ce Conservatoire jouit d'une réputation mondiale. Il a formé la plupart
des grands chanteurs et des comédiens
de classe dont s'énorgueillissent très
légitimement nos voisins. Et M. Picozzi lui-même compte parmi les mâî
très les plus réputés de cette illustre
maison. C'était donc une chance exceptionnelle de l'entendre.
L'art de M. Picozzi est fait de nuances, de finesse et de sobriété. Chez lui,
pas de cris, de hoquets, de gestes emphatiques, mais une expression toujours juste et, parfois, singulièrement
éloquente du visape et, surtout, du regard qui donne à son jeu une extraordinaire pénétration. Et avec quelle
maestria l'artiste se sert de sa langne si poétique, si musicale ! — avec
lui, plus musicale que jamais ! L'entendre est un pur enchantement, non
seulemènt de l'esprit, mais de l'oreille.
M. Picozzi, après une entrée en matière fort délicate, où il salua Toulouse
et la France — la grande sœur latine —
avait divisé son programme en trois
parties : Dans la première, il déclama
la fameuse tirade du comte Ugolino —
une des pages es plus impressionnantes de l'Enfer de Dante ; — un poème
de Carducci, à la gloire de Rome ;
L'Adieu à Sylvie, de Léopardi — le
poète de la douleur et du pessimisme, etc., ces diverses pièces — i'un
genre si différent — permirent à M. Picozzi de faire apparaître l'extrême variété de ses moyens et l'ampleur de sa
culture. Pour rendre plus compréhensible, à la partie française de son auditoire, les vers qu'il interprétait 1 artiste prenait, chaque fols, l'aimable
précaution d'en d/uiner une Courte analyse dans notre langue.
Puis, en hommage à la France, et à
ses poètes, M. Picozzi interpréta avec
un véritable charme — et si peu d'accent — ces deux délicieux petits poèmes
de Paul Fort : Le Retour du gars et Les
P.oules de Neige ; et de Francis Jammes : J'amie V4ne et La Jeune fille. Il
sut admirablement en faire ressortir
toute la fraîcheur
Enfin, dans une dernière partie, on
entendit des vers de Mme Ada Neeri,
de Luigi Orsini, le Fumo de Cigarette;
de Mme Sybille Alerano ; la Casa Ignota, de Lionel Fiumi, et, enfin, l'admirable poème : A la mer !, de G. d'An
nunzio.
On pense si les heures s'écoulèrent
vite en cette compagnie. S'il n'eût été
cruel d'abuser des forces du svmpathique professeur, on l'eût écouté — et
applaudi - bien plus longtemps, encore, et, d'ailleurs, pour le plus rerand
bien des amitiés latines sous le signa
desquelles avait été placée cette séance
que présidait ]Q distingué consul d'Italie : M. Berri. — L. de F,
Sports et Préparation Militaire
BOXE — CHAMPIONNAT DES PYRENEES
Depuis l'annonce do ces cnamplonnat* do
boxe <iul auront lieu le 15 Janvier prochain
au Théâtre des Nouveautés, la fièvre est
grande dans les milieux pùgUistique s toulousains. Aussi l'entraînement bat-il son
plein dans les salles de t-oxe. Chaque salle
aura à cœur de présenter des hommes
Ans prêts. D'ailleurs, Toulouse possède actuellement la fleur des ooxeurs amateurs
de France Ce ne sera plus a un petit cham
plonnat local que le public assistera, mais
à uno vérltahle finale du championnat de
France. Engagements reçus au siège do
l'Union Sportive Toulousaino, 29, ruo de la
Concorde.
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« L'Impératrice Joséphine »
par M ms Latour, femme de lettres
CAPITOLE, - Ce soir A 20 h. 30 T.*-» SALTIMHANQUKS. Den.am irrévocablement doriroisieme audition
niète réiwteeqtitlua u>s SAI TIMB ANQUFS
Pour le troisième concert de la So- 10 i' ius ifapd succès d'opérette et les mus
ciéte du Conservatoire, M. Kuue a coin- ' importantes recettes réalisée* par- une tj,
posé un très intéressant programme, ' rie " e représentations 'taris <e tefltre.
qui comprenait notamment • Le Poème • Samedi première représentation de la
et llioaijbs (suite symplioinque en qua- BF.LLE HKI.KNE, le chef -d'œuvre «l'orfeii
tre tableaux), de Vincent d'Indy, et la I' arn (le Kaloté et de rire sera monté dam
première audition d'une œuvre toute des conditions semblables à celles dos, 9atécente dt Maurice Ravel • le ton- nmbamiues : grande mise en scène, costu
:la«S son plus grand
Ines trai3 et Pimpants,, distribution d'éll'e
certo your piano et orchestre.
triomphe
La température sibérienne que nous k la tHB de larmelle se trouvera le tenoisubissons en ce moment a sans doute Windel de l'Opéra Comique. Mile virqualn
-TOUT t»QU*
retenu chez eux les amateurs de bon -,el tou,e uno sélio de comiques plus aipu
ne musique, car nous avons cunstate, ! sants ,es uns nue les autres, r .a location
une fois encore, l'indifférence de nos est ouverte pour LA RFI.I.F. HF.LFNF qui
L'AAQUfc..
avec
compatriotes pour les manifestations sera -îouée au P rlx ordinaire des places,
artistiques, et la salle du Capitol pré- |
Lucien BAROUX
sentait cet aspect lamentable qu'il
nous est pénible de constater depuis le
NOUVEAUTES. - A II h, «S et 20 h. 4F,
début de la saison des concerts.
Revue d'hiver à grand spectacle. ! « ToulouM. Kunc et son orchestre n'en ont pas se Soulel d'or ».
CAU M ONT-PALACE, - A 13 h. et à «I h
moins apporté le meilleur de leur ta« Iioubouroche . ; <ia Paix chez
chez soi
soi . •
lent à l'exécution des différentes pièTRIANON. — A 15 h. et à 21 h.
ces du programme.
Le
M05IC-HALIS ET CINÉMAS Ilarbier de Sèville >..
Une ouverture de Geneviève, de
Scliumann, assez peu connue, préludait
VARIETES.
—
A
13
h.
et
21
h.
Jean
a cette audition.
CALLIA-PALACE. - A 14 h. 15 à, 16 h
et à 21 h. « Plein aux as ».
Scliumann n'a écrit qu une seule Kiépiua dans « Tout pour l'Amour
production théâtrale, tirée, d'après
PARAMONT — Spectacle permanent a
Tieck et Heboel, de la légende de Ge- partir
OLYMPIA. — A 21 h.
de 14 h. Soirée â 21 h. « Le père
)-000 tr p âr
neviève de Brabant.
mois » avec Biscot.
prématuré
Cette ouverture, rui résume tout
l'essentiel du drame, est une oeuvre
COSMOGRAPH. — A 21 h.
LE ROYAL. — A 15 h. et à 21 h. « Plaisirs
puissante et forte et d'une orchestraatapon»
:
i» vaudeville
vaudeville avec
Maréer Lç^w?
de
Paris
»
et
«
Un
homme
de
cœur».
tion colorée. Bien exécutée par l'orches« La peur fin
de mniirir
mourir »
tre de M. Kunc, qui en indique les
moindres nuances, les plus heureuses
intlexions et les surs accents a ses musiciens, elle produit une belle impression, qui fait regretter de ne pas la
!-_r:^ s o i »'ée 21 h.
retrouver plus souvent aux programmes des concerts.
M. Rogatchewsky, que nous avions
entendu, il y a quelques années, dans
divers opéras, nous revient, cette fois,
sous le simple habit des chanteurs
classiques
il possède toujours le j
charme de sa demi-teinte, et le médium j
est d'une qualité prenante. Je regrette !
cependant qu'il ait modifié l'émission |
des sons aigus, qui paraissent parfois i
d'une qualité discutable.
|
Il a bien interprété l'air de Renaud i
dans Armide, de Gluck, et le fameux j
air d'Orphée, où la cantatrice Uelna
et Alice Raveau furent d'incomparables interprètes. Ce rôle d'Orphée, primitivement écrit pour ténor, est interprété le plus souvent par un con- ,
tralto, et j'avoue mes préférences pour i
ce dernier texte musical, en raison j
même de sa tessiture.
M. Rogatchewsky a surtout triomphé j
dans la Cavatine du Prince lyor, de i
de Beaumarchais, musique de Rossini et Mozart
Borodine, et dans la Romance, de !
Liwko, qu'il interprète en russe et \
qu'il nuance â ravir, dans un stvio 1
«t
très pur. Il enleva ensuite avec brio, |
1
et d'un rythme net, une chanson à 1
i
boire de Tchaikowski, qui fut redemandée.
La public rappela plusieurs fois
l'excellent chanteur.
Le Poème et Rivages, de Vincent
d'tndy, est une sn<te d impressions sur
divers états de la mer. Divisé en quatre
parties, ce poème sympboniuue décrit
à merveille l'atmosphère de chacun des
morceaux
C'est une œuvre d'un classicisme
pur, où le prénial musicien démontre la
puissance de ses procédés orchestraux.
La mélodie en est adaptée avec un art
consommé, suivant les impressions des
phases différentes qu'il a décrites
dans une notice écrite par lui même.
L'œuvre a été saluée de longs applaudissements.
M. Kunc qui en avait donné une si
puissante interprétation, a été associé
AVIS DE DÊCÊS
fin ^ette unanime et enthousiaste ova-
AUJOURD'HUI
TRIANON ?!all!1iiJlJ
Encore un chef-d'œuvre à l'écran
dans son plus grand succès
LE
BARBIER
DE
SEÏ
a™ CHARPIN, P^rre JUVENET, J. GALANO
Hélène ROBERT, Josette DAY, loupe ROLLAND
Comme l'a fort bien dit M. Salvador,
qui présidait celte séance, la série des
conférences de la société ue Géograpuie de 1933 s'est terminée en beauté.
L'année dernière, Mme Latour nous
avait entretenu de l'Ecosse, cette t'ois,
elle a parlé de l'impératrice Joséphine.
Que ce soit en géographie ou en histoire, elle excelle dans les deux genres et sa conférence, sur la première
de nos impératrices, fut un véritable
régal intellectuel.
Essayons d'en donner une Idée : C'est,
d'abord, une narration pittoresque et
très vivante des premières années de
celle qui devait porter une si lourde
couronne. Bien ne la prédestinait aux
honneurs elle naquit dans ta sucrerie >
du domaine de La Pagerie — c'était le
Le Concerto pour piano et orchestre,
nom de son père — un orage ayant
Le Conseil d'administration des PEMonsieur Bernard RIVALS ; Monabattu le toit familial. Son éducation de Ravel, est un fin chef-d'œuvre.
Tl'iS l'OLLUUSAlNS AliX PYRÉNÉES sieur Jean RIVALS, représentant de
Ravel
a
dit
«
qu'il
s'était
proposé
fut nulle. Mais, par contré, l'enfant fut
a
ta
douleur
de
laire
part
de
la
mort
commerce,
et Madame, née. ASLANéerire un vrai concerto, dans la tra de son regretté trésorier
•obét
J dé "aTeries sans nmKw ^
GUL, et leurs filles, Georgette et JeanS a mariée
des ?ndl2ènes C 'Mt sa tanTe
e
à dltIon da Mozart et de Saint-Saëns »
nette; Madame veuve François RIVALS,
M. Jean 8ALSI2INTE
un r &ud .nf 1t qui ex èrranchez ^^t^
BFÎft cl^t^So
née B'ATUT ; Monsieur Bernard RIles Beauharnais les fonctions de emui?A¥<? n la P" ls classique. Le
VALS et Madame, née MAUDET : Mavernante - gouvernante adroite autant piano domine toujours • il e*t entouré et invite ie s pupilles, les souscripteurs dame veuve Baptiste FOS, née ANqu'autoritaire -auL m
et amis de i 'eEUvre, à assister t- ses ORAL ; Mademoiselle Mathilde PEphine le bel Alexandre de Beauharnais 5i|r-P -t < être vervJ" irn^?« hsi ni*3 1,J>Se ^ 1 al au,luilt ue,u, dB " ltun mdr' CHEGUT ; les familles COI.OMIERS,
- le fils de la maison - of licier dans ; El^luf i vLïfnï
£
A
J" /" oreai - * décembre, a 10 heuies, en FOS, PECHEGUT, RIVALS, FAGES et
les armées du Roi. Avec quel esprit, 1 d?" n tl!e? à 1 auteur de ^nt de chefs- L église de la uaihadc .Chapede SaintLARGOUL ont la douleur de vous faire
qu'etle truculence, Mnie Latour nous | ^ 4 »Mto r™™,**!^» , ,,- *• I Antoine, tue Pharaon)
part de la perte cruelle qu'ils vien<m
reuIllt'a
a-t-elle conté les mille péripéties de la
,, rn tLLuï ri,, r^^lt^lî H! o I
se
a Ja maison mortuaire, nent d'éprouver eh la personne de
<iUdl
1
Un
S
de '° ' ' Hen!e
noce
et de ses préparatifs ! Les Beau- §™
ns;.Mme
'-Uiei" el!ls â
Mme MaiRUCrite Long, il a «te e*é- l'a ^hsA. inhumation
harnoU hmlHant. /alto allianno at loo I
A I .AhnstirtflJ APTMadame Bernard RIVALS
La Pagerie boudant les Beauharnais il cuté, vendredi, par un disciple de mont à i5 neures.
, s'ensuivit qu'il fallut recruter, un peu l'éminente pianiste. M. A. de Gontaut- ,
Née Adélaïde ANDRAL
Biron.
partout, des amis complaisants pour
Le ieune virtuose, dont le nom illus- 1
leur épouse, mère, belle-mère, grand'former le cortège !
Au lendemain de la cérémonie, tre deviendra bientôt célèbre dans le' Le bureau de la FEDERAI ION DES mère. sœur, belle-sœur, tante, nièce,
l
cousine,
et alliée, pieusement
grande déception ! Le bel Alexandre monde des arts, possède une belle et COLONIES DE VACANCES ET LLU- ' AA„AA/,~
..„ ,-,,.parente
l'A .J. .. .„
~r, -• . • e - „„, *
de Beauhanais, qui posait au bel esprit, sure technique, pianistique et une Par VRES DU GRAND AIR DE LA RÊOIUN . ^1^1! L8*?. d V. 9.?£ 1.s i.eî -!H us „P.ri ?5î
se rend compte que sa femme ne sait faite musicalité Son interprétation est DU SL'D-uUEST El Dli CENTRE a la d'assister à ses obsèques, qui auront
lieu mardi 26 décembre 1033, à 15 h. 30,
netteté irréprochable
et d'une douleur de faire part de la mort de
pas lire ! Il s'éloigne. On ne le verra d'une
honna srmnHta
r « '«H-n™
rJîe.:.L
sur la paroisse Saint-Jérôme.
a cadenc e c-u_i, remier
plus que rarement. Cependant aue nais- 1
!?™exécutée
temps
est
avec
une
sûreté
ex
On se réunira à la maison mortuaire,
sent, coup sur coup, deux enfants • EuM. Jean BALSQINTE
3, rue M on tard y.
gène et Hortense, dont le père répu- cel lente et une parfaite sonorité de la
Trésorier fédéral
main fauche.
Remerciements à l'église : inhumadiera, d'abord, la paternité.
e
ÊC p ex
tion au cimetière de Terre-Cabade.
Les choses se Gâtant de plus en plus, mi'il 7/JZJ Sl
^\ÎJl
J
/
J
Ses
obsèques
auront
lieu
demain,
lieu
U ne sera pas fait d'autre invitation.
Joséphine revoit l'ordre de s'enfermer quise lésréretê et les traits rapides et mercredi 27 decembie A 'l\ heU,eb
heure* e-ii
à
5
r
% avec la plus re
au couvent de Pantenon. Elle s'y trou- liï^Z
*îï
*™
l?&
L^alSade!'
-°
'
marquable
assurance.
Pompes Funèbres ' Municipales
vera entourée d'un tas de vieilles
On se réunira a Ja maison mortuaire, 3 -S, rue Pargamlnières. Toulouse. Tél 847.30
M. de Gontant-Biron, très applaudi
douairières
qui lui
qui
lui révéleront
révéleront, ce
ce qu
qu elle
eue et ra nr, e Ié nlnsipur<; fois nnn« a rlnnni 1.06,
9 UÏ1 a
iounis Remerciements
Heuierciemenis a
;
lu°. quai
dee Toums
i louan-reres
Rnorait encore, qu'elle est la femme : îl S u D ^
Sn ZL
1 ê*U*o. Inhumation à Labastide-Cler
laa plus séduisante ; qu'elle possède des ! a »ouô
avec art' et etnrft Poulenc ' nu 11 , mont, le même jour, à 15 heures.
yeux merveilleux dont elle doit se serLe public a fait a l'éminent chef
vir • une grâce inégalable : une voix
d'une véritable splendeur, EUe s'exerce M. Kunc une longue «t chaude ovation '
et
lui témoigna ainsi toute sa reeonMonsieur André GARROS, Madame
à devenir de plus en plus une charmeuse.
naissance pour une si artistique séance André GARROS, née CARSALADF. et
Mademoiselle Françoise GARROS; ies
La Révolution éclate. Joséphine qui de pure et belle musique.
a fait plusieurs voyages à la Martinique
familles BERDOGLAT, BENAC et DASi e t a bien abandonné" ses "~enknts7 doTE ont i -i douleur de vou s faine part
BOUCHAUD-BOULO.
de la pert -3 cruelle qu'ils viennent
vient la citoyenne Beauharnais. Ren
trée à Paris, elle a le joli geste de voud'éprouver en ia personne de
A
SPÉCIAL
loir sauver son mari qui l'a abandonMadams veuve touîs GARROS
née et ne fait que se compromettre ellede a race porc'ne gasconne
même. On l'enferme à la prison des
née Clara PELEGR'N
Carmes où elle retrouve son volage
EN11EREMENT NOIRE
époux.
leur mère, belle-mère, grand-mère, paLes charmes de l'abandonnée exerrente '-t alliée, pieusement dêcedee â
cent alors, sur ce dernier tout leur at- 1 J'ACHETE ma mercerie au Prin* Montraba Hante-Garonne; le 24 décemA B0JL0GNE
trait. Mais Joséphine lui fait compren- temps de Toulouse- Timbres multi- bre 1933 à l'âge de 92 ans, munie des
dre qu'il est trop tard et que le passé nrime
'
"
sacrements de l'Eglise et vous prient,
LE DM ANCHE 10 DECEMBRE
est définitivement'' révolu.
f*
de vouloir bien assister à ses obsèques
La conférencière montre ensuite comqui auront lieu le mercredi 27 décemment la future impératrice devait être
bre 1933, a 9 h. 30, en l'église de Beau.
sauvée de la prison par l'acteur La
Primes attribuées avec les subpuy :Haute-Garonue).
Bussière qui aurait « mangé » un docuun se réunira à l'église de Peaupuy. ventions de l 'Etat et du département compromettant pour elle, tandis
L'inhumation aura lieu à Toulouse le
que Alexandre de Beauharnais mourait
même jour, dans le caveau de famille. ment :
sur l'échafaud ; comment Joséphine
On s'a réunira à la porte principale
Primes de 200 francs à MM. :
dévient l'amie de la fameuse Théde 'lerTre-Cabhdr à il h. 15.
J. -Bertrand Boyer, à Boulogne ;
résia Cabarrus — la célèbre Mme Tal- —I m * a
Il ne sera pas fait d'autre invitation.
Henri Terrade, à Thermes-Magnoa<
lien. Comment le grand raffiné qu'était
UN
Barras s'éprend d'elle, l'installe dans
Pompes Funèbres Générales
(Hantée-Pyrénées).
la maison de Mme Talma, au nu7, rue Lafayette. — Télêphuae : 210-36
qui plait doit sortir du magaPrimes de 150 francs à MM. : Pl^
méro 6, de la rue Chantereine, et, enfin,
sin « A L'IDEAL », la maison
cide Escoubas, à Gensac -de-Boulocomment, parfumée à la violette, vêtue
spécialiste du cadeau chic et
d'une sobre toilette noire, en un mot
Madame H. MAGNEAUX, née da VIL- gne ; Félicie Bistos, à Boulogne ;
élégant et à un prix toujours
a sous les armes », elle se présente, un
LAKs ; .Madame Simon DAS1E, née Léon Dupin, à Péguilhan ; André Vijour, chez le général Bonaparte, et...
abordable
MAGNEAUX,
veuve
du
capitaine ces, à Charlas , Jules Casiex, à Bouenlève la position. Tout cela est conté
d'état-majur Simon DASTE, mort P° ur logne ; Léonce Castex, à Blajan ;
avec un esprit non dépourvu de malice,
la France ; Monsieur R UARBALl). dinourri de la psychologie la plus fine et
recte;; r de â Postes et Télégraphes eu Frédéric Louge, - Thermes-Magnoac
la plus pénétrante, un vrai tableau de
retiaile et Madame R. BAUBAL'D, née (Hautee-Pyrénées) ; Martial Médan,
maître 1 « A la fin du premier déjeude V1LLARS - ion familles LASi'.AUX, à Tlierines-Magpoac (H au tes- l'y rener offert par Joséphine au futur emS.R.L.CAP. 700.00OT
de
VILLA HS de DIVLS et BOUILHAG
pereur, celui-ci était, dit-elle, aux geont la douleur de vous faire part de nées) ; Armand Lozes, à Lelanr*31. Rue ClLsace Lorraine
noux de la maîtresse de maison. »
la perte cruelle qu'ils
viennent d'é- Arqué (Gers).
On sait le reste 1
TO u LO u SE
tj prouver en la personne de
Mme Latour nous permettra de nous
Prime de 140 francs à M- Victor
arrêter là. Nous ne pouvons forcer le
Ricaud, à Por lat-Taillebourg.
Monsieur Hippolyte MAGNEAUX
cadre qui nous est dévolu.
Prime de ffo francs à M. Jo«ep ;i
Mais nous ne quitterons pas l'émi- GOURONNES MORTUAIRES D. Costes
Receveur honoraire
nente conférencière sans lui dire comBaqtté, à Lalouret.
de
l'enregistrement
25
rue
de
Rémusat.
Choix
è
domicile.
bien elle a intéressé et ravi son audiPrime de 100 francs à MM. : Gnstoire. Du reste, elle a bien dû s'en anerTELEPHONE
203 13
leur époux, père beau-frère,
oncle,
cevoir aux longs et vibrants applaucousin, décédé u l'âge de 81 ans, muni tave Dufréchou, à Hlojan ; Paulin
dissements qui ont salué ses derniers
à Saint-Ferréoj ; Kmost
des sacrements
de l'Eglise et vous Dupuy,
mots. — L. de F.
orient d'assister à ses obsèques qui au- Uzac, à Niznn ; Bernard Londres, oront lieu demain mercredi 27 décem- Sahit-Ferreol-de-Boulogne ;
S->p -i -e
bre, à huit heures, en la chapelle de
l'a] an, à Blajan ; Firmin Bascaru-,
la rue Pharaon.
AVIS DE DÊCES
On srt réJMiïra a la maison mortuaire à Boul gne ; Léopold Sansas, à LA*
CADEAUX NOËL ET JOUR OE L'AN,
10. rue des Renforts
nax ; Joseph Casterès, i» Saman ;
SU RE o Au Pont Neuf ». Berceaux pouOn nous prie d'annoncer (pue les obAprès la céréinorip religieuse, les répées, chaises, fauteuils, pupitres, ta- sèques de notre regrette coilabotuteur merciemeiUs se feront a la chapelle et Jules Couzinet, 8 Bcibèze (Hauteablemix noirs pour enfants, petits mpiil'inhumation au i -imetièrc do Terre-Ca- Pyrènées) ; Martisi Médan, à Therhies. vanneries fantaisies. Cadeau achat
bade.
Guy DESAZARS
mes-Magnoac (Hsutc.s-Pyrénccs).
.Vi francs.
Il ne sera pas fait d'autre invitation.
MarquL tl e MONTGAILHARD
Prime de 75 francs à M. C'on rlce<
On ne reçoii pn? oo s'inscrit.
Biguet
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Ni
fleurs,
ni
couronnes.
auront lieu à Avignonnet iHautePrimes de 70 francs à MM. : *tan
CONTRE LA CELEE, ache'ez des pail- Gaionnel, aujourd'hui mardi 26 décempompes Funèbres Municipales
Verdier, à Lunax ; Joseph Cpstérc-,
lons pour vos serres « A LA PLACE bre, a 9 heures du matin.
rue Pargamlnières. — Tél. 247-30
DUPGY », Pierre SCRE Jeune, 23, rue
à Sarnan ; René Dubois, à Boulogne.
du Faubourg st -Etienne.
Jean L*fevre» à Blajan ; Luoea
RING
-KONG à L'OLYMPIA
AVIS DE DÉCÈS
T
I
Dans le Département
COKCOU S
NE
OUBLIEZ PAS
CADEAU
A L'IDEAL
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
hathé, à Charlas ; Henri Saint-Lary,
à Lespugne ; Eih Gaston, à Boulogne ; Jean Marque, à Pêguilhan ;
Jules Fourcade, Boulogne ; Paul
Eetrampes, a Boulogne ; Jeaû Mar«nie, à Boulogr.i ; Jean Tarraube, à
Boulogne ; Théophile Lieux, à Lespugne ; Placide Escoubas, à Gensacde-, .logne ; Joseph Lacomme, à
Saint-Ferréol-de-Boulogne ; Françoise Castèrès, à Sarremezan ; Benjamin Escoubas, à Pêguilhan ; Germain Lafosse, à 3etbèze ; Armand
Doucet, à Boulogne ; Julie Danos, à
BOULOGNE-SUR-CESSE
Adjudication. — Le 24 courant u eu
lieu, a la mairie de Boulogne, l'adjudication de l'entreprise de construction do la maisoi d'école. La séance
était présidée par M. Cudéao, maire,
assisté de MM. 1.avilie et Doyen, conseillers municipaux ; M. Lages, receveur municipal et M. Gillet, architecte.
M. Allègre, entrepreneur de travaux
publics à Montauban ayant fait ie plus
gros ruban, 19 % a été déclaré adjudicaire.
Un incendiaire arrêté, — Voir en
« Faits Divers ».
Tirage d'obligations de l'Eau. — Le
24 décembre a eu lieu, p la mairie de
Mondilhan, par Boulogne ; Félicie Boulongne, au tirage au sort de 46
Bistos, à Boulogne ; J. -Marie Pêne, obligations de l'eau. Cette opération
à Lespugne ; Jean Uzac, à Thermes- a été faite par le maire assiste d«
deux conseillers municipaux et du
Magnoac (Hautes-Pyrénées ; Jean- receveur municipal.
Castex, à Lespugne ; JeanLès numéros sortants sont les suiMarie Bergougnan, à Boulogne ; vants :
Edouard Lapeyre, à Boulogne ; Jean 546 288 89 326 612 53 348 510 628 26
ïmhern
à Lespugne ; Léopold 478 217 646 561 680 79 234 543 327 599
404 515 241 632 21 372 118
7 320 39
Sansas, à Lunax ; J. -Marie Adelle, à 199 421 547 323 349 174 56 188 116 443
Boulogne ; Frédéric Uzac, à Llalan- 105 3^7 269 490 C05 61 12
De-Magnoac (H. ates- Pyrénées); Mau- . Les détenteurs de ces obligations
1 pourront se présenter chez le receveur
.
V.
u
J TI,„JL, „
Dupuy, _ a Thermes fautes- [ mun [cipal à partir du 15 janvier W
Pyrénées) ; Jean Barthe, à Boulo pour s'en faire effecteur le rembourgne ; Victor Ricaud, à Ponlat-Tail- sement,
BARBAZAN
lebourg ; Clément Bénac, à SaintFerréol-de-Boulogne ; Emile Dario,
Arrestation. — La gendarmerie de
à Saint-Ferréol-de-Boulogne ; Mau- Barbazan a mis en état d'arrestation
lice Bouas, à Saint-Ferréol-de-Bou- le nommé Thomas Ribe*, origaine
d'Espagne pour vagabondage et délogne ; Auguste Pousson, à Néni- faut de pièces d'identité.
igan ; C'aud
Cabail, à Thermes
Ribet qui est un récidiviste a été
([Hautes-Pyrénées).
conduit devant M. le Procureur de la
République qui l'a fait écrouer à ia
Primes de 50 francs à MM. : Hen- maison d'arrêt de Saint-Gaudens.
&"i
lerrade,
à Thermes-Magnoac
(Hautes-Pyrénées) ; Jules Fourcade,
à Bou'ogne ; Jean Rongea, à Geneacde-Roulogne ; Gustave Ouf réchou, à
Blajan ; Léon Pazeuilhe, à Lespugue,.
Marie
t,
nce
FOIF.ES ET MARCH
HAUTE GARONNE
t;renade-»ur-Garonne.
Marché du samedi 23 décembre. — Cours
piauques :
Bestiaux — Bœufs do moucherie, 2 à
S tr. 50 ; vaches Un Doncherie. 1.50 a 2 tr., ;
le tout lo kilo -.aitelaties, de 4 a 6 ans,
4.000 a 4.500 £r.; buuvii.uns. de « à S MM, j
3.000 a 4.00U fr„ le tout la paire ; agneaux,
1(10 à 130 tr. l'unité ; porcelets, 1S0 à. 200 tr. '
1 unité.
Gibiers. — Lièvres. 30 fr. ; lapins sauvar
ges, m à 12 tr., le iout l'unité.
Volailles. - Poulets, gros, 25 4 30 fr.
poules, 30 fr.; piutades, 28 à 30 tr.; sa- •
uards, 28 à 30 tr.; dindes, 60 a 70 fr. ;
uinduiis, 70 à î5 !r., ,e tout la paire ; oies
grasses, lo.su à 11 tr. 50; foies d'oies, so k
40 tr„ le tout le kilo ; .apins domestiques,
8 a 12 fr. l'unité ; œufs, 8 fr. 50 la douzaine.
Céréales. — Avoine. 32 fr.; mais, 75 fr.;''
orge, 42 fr.; haricots, 140 fr.; punîmes du
terre,
fr., le tout l'hectolitre.
Jardinage et fruits. — Carottes, 2 fr. ';
navets, l tr.; cresson, 0 fr. 50, le tout la
hotte ; ail, 12 â 15 fr. le paquet ; choux
pommés, 1 fr, 50 ; salade chicorée, 1 fr. ;
salade laitue," l fr., bananes, o fr. 60 ; titrons, o fr. 50, le tout i' unité ; châtaignes,
i fr. 50 ie litre.
Viandes et salaisons. — Bœuf, ire catégorie, 14 fr.; T catégorie, il fr. ; 3» catégorie, s fr. , veau . ire catégorie, 18 fr. ;
*> catégorie, 14 fr. ; 3* catégorie, 10 tr.
mouton : ire catégorie, 18 fr.; 2e catégorie, lo fr.; 3" catégorie, lo fr.^ saucisse
fraîche! is fr. t le tout le kilo,
f;
20
TARN
T^avaur.
Marché du 23 décembre. — Cours pratiqués :
Poules, 25
30 fr.; poulets. 15 à 20 fr. ";
dindons, 65 a 80 tr.; canards, 25 â 3» fr. ;
pintades, 25 â 30 fr.; oies, 95 a too fr. ;
pigeons, to â 12 tr., le tout 'a Pai re ; oies
grasses, 8.5o à 9 fr. 75; canards gras U à
H fr la kilo ; œufs, 8.5u â
fr. la dou.
/aine ; lapins domestiques, i 2â U fr. ;
latins de garenne. 9 â u fr.; lièvres
â
35 fr. ; porcs gras, 6.50 à 7 fr. ; veaux. 3.45
le kilo . porcelets, amenés.
vendus, 190;
— Malgré qu'ils do 190 a 250 fr., suivant grosseur ; vaches
na soient pas casernes, nos dévoués pom- et bœufs de boucherie, 2 â 8 fr. le kilo;
piers savent se grouper lorsqu'il s'agit de bœufs et vaches de travail, rte 2.500
secourir celui qui fait appei à leurs ser- 4.<K'C fr la paire , vaches laitières, 1.200
1.5O0 fr. la lète.
vices •
Marche aux grains, nul.
C'est ainsi que dans la matinée de diCastres.
manche 24 décembre courant, alertes par
Marché du 23 décembre. — Cours pratiun coup de téléphone venant de Toulouse,
qué
s
ils se trouvent autour de la moto pompe et
Poules, 30
38 fr. la paire; poulets
prennent aussitôt la route en direction de
à i« fr. ; pintades 30 à
cette vùle pour aider à combattre l'incen •23 fr.; pigeons,
die qui venait de se déclarer â « l'entre- 38 fr.. le tout la paire, oies 6 fr 50 la
livre; canards, 28 â io fr.; canards gras,
pôt, « de la société l'Epargne.
7 fr. 2b la livre; lapins s â 20 fr. pièce ;
Quarante-cinq minutes après la réception dindons. 5 fr. 50 lalivre. œufs, 12 fr. ia,
«le cette dépêche téléphonique leurs lances douzaine ; comme» de terre 32 fr. les tûO
iaondaient d'eau l'immense loyer
kilos; veaux, 4 fr.
le kih' ; porcs, 6 fr.
Ce ne fut que lorsque le feu fut circonsValence d Albigeois,
crit que. nos vaiUants pompiers regagnèrent
Foire du 23 décembre. — Cours pratileur « home ».
On ne peut Çne louer leur zèle, et leur qués ;
Bœufs, 2 à 2 fr.
vaches. 2 à 2 fr. 20 ;
dévouement.
veaux, 3 à 4fr., moitié invendus ; moutons,
4.5(, à 5 fr.*; agneaux. 6 fr.; porcs gras. 5 à
6 fr., le tout le kilo; porcelets, 120 à 150 fr.
— On nous annonce la pièce.
Foies gras d'oie 32 4 35 fr.; lapins, 4 fr. ;
pour te dimanche Si courant une re resen50; dindon?, 7à
tation de gala par te groupe de l'Action poules et poulets 8 à 8
9
fr.; oies mortes grasses 12 fr., le tout
Bôgionaliste avec le concours de vedettes
j
te
kilo
;
pinlarles.
30
35
fr.: pigeons,
sous la direction de M Henry Augê, de
l'Opéra. Nous donnerons prochainement le 1 to fr.. ie tout la paire ; œufs, 8 fr. la douprogramme.
zaine.
â
9
30
19H;
Nos vaillants pompiers.
S-GAUDENS
Elections consulaires. — Dimanche
a eu lieu le deuxième tour de scrutin
pour ie renouvellement de la Chambre
de Commerce.
Canton de Saint-Gaudens. ont obtenu :
1" catégorie (6 ans) : M. Alphonse
Debax, 22 voix ; M. Compans Léon,
82 voix.
I" catégorie (2 ans) : L. Bernard
Coprouleau, 21 voix ; M. Jacques Fargues, 2 voix.
2*> catégorie (6 ans), M. Alfred Dupuy, 21 voix ; M. Emile De'.fort. 20
voix ; Jacques Astor, 21 voix ; Mme
Abeille, 1 voix.
3» catégorie (6 ans), M. Félix Pezet,
97 voix ; M. Jean Boutes 97 voix.
3* catégorie (6 ansi, M. Charles de
Verbizier, 11 voix, M. Achille Trin(juier, 11 voix.
à
à
â
18 à
10
20
10,
S0:
CARBONNE
Séance théâtrale,
fiS
LES SPORTS
iHIPPlSMEj
««r
A
VINGENNES
2. Gruchet (Riaud)
à M.
R. Laforgue
P 10 50
â. Fmasseur (Deniorissui) â
M. Ch. Cfiazelle
P 11 »»
Durées : 4'15" 2/5, 4'17" 2/5, 4'1S" 4/5,
4'19" 4/5. Réduction : t'31" 3/10.
Non- placés : Gêzaincourt.
Faust,
Feurs, Grand Air, Fifi Zada, Georgette
Gâtée, Fatma H, Frisson III.
Gare de Messel
(Salam-Quenotte) ,
entraîné par G. Awar.
che prochain, an Parc des Sports, ei
face des légions tarnaisrs du Sporting
Club Albigonis. pour le compte de la
« Coupe des Pyrénées ». — Géo PERRET.
Coupe du Languedoc
A NARBONNE
R. C. Narbonnais bat U. S. Quillanaise
par 22 poln.s
essais 2 buts)
PRIX DE MÉZIËRES
5 points (essai transformé)
10.000 francs, 2.250 mètres,
Ce sont deux équipes mixtes qui s©
présentent sur le terrain, et la partie
X. Iota 11 (-Morel).....
G 32 50
jusqu'après
ia première mi-temps va
à M. J. Strub
P 11 »»
être comme le temps, quelque peu emS. Impératrice Rio),
tiiiiiiiiaiii Hllalllmv brcuillardée. Les lendemain de réveilà M R. Le Bourgeois.... P U »»
lon, les jambes sont engourdies. A part
3. lsly (L. Pottier),
quelques rares exceptions, le jeu se staà Mme L. Souilhac
P 27 *•
bilise aux 50 mètres, et les premières
Non placés : ibérie lll, Ile-de-France
40 minutes se terminent sans un chiffre
II, intermédia, ivette 11, Ibiswilkes, Iroau tableau
A TOULOUSE
nie li Idylle III, Inès, Idole-de Yaounde.
A la deuxième mi-temps Narbonne se
Le T.O.E.C. bat l'U.A. Gujanaise
Durées : 3'32"; 3* 36" 2/5 ; 3' 38" 3/5 ;
réveille, les trois quarts enrayent la
par 11 points (trois essais : Brunie,
35 39" 2/5 ; réduction : 1" 34" 1/5.
lutte qui va aboutir à six essais et deux
Pufaut, Salât ; un but : Vedeau) à
Iota II, par Troarn et Verveine. Enbuts. Tout d'abord, c'est Vais qui
3 points (un essai ; Lestrilie).
traîneur : A. Vrommant.
échoue en touche de but. Baynaud rate
Le rugby toulousain, après avoii le but sur coup franc. Quillan se déPRIX DE CARROUGE
home durant une quinzaine de jours gage, et fait remonter aux 50 mètres
par ia laute du mauvais temps, a re- les opérations qui jusqu'à présent
20.000 francs, 2.60" mètres.
pris, hier, droit de cite dans ia patrie s'étaient déroulées dans son camp. Mais
1. Inaudi -> (Th. Monsieur).. G 6 50 de C.emence-lsaure. urace aux niinu- Narbonne revient à l'attaque. D'une
à M. A. Royer
P 6 50 ueuses précautions prises par les dé- mêlée aux 22 de Quillan, Lombard
voues dirigeants toecistes, le grouiid prend la balle, passe à Pignol qui mar2. Imbattable (Gypteau),
à M. A. Cypteau.
P 8» du Parc ues bpurts était parlailemem que au centre. Le but n'est pas réussi.
Non placés : inès-de-Castro, Iota II, u jouable ». et les deux rivaux de cette Narbonne, 3.
partie du Tournoi du Sud-uuest ont
ïndouvoura isadora, Inkermann.
Et l'on reprend aux 50. Lombard
Duréès ; 3' 55" 4/5 ;
3" 56" 2/5 ; pu disputer leurs chances crânement, passe à Decron, qui sert Vais. Ce deravec le maximum de régulante. Les nier, après une longue course le long
4' 00" 1/10 ; réductio : 1' 29" 4/5.
sportifs étaient nombreux au moment
Inaudi D, par Tilly et Torpille. En- ou les deux équipes delnent au milieu de la touche, évite Cazals et Jourda, et
va marquer en coin. Narbonne, 6.
traîneur : Th. Monsieur.
d'un écran de ouate, sous les ordres
On recommence : une mêlée se joue.
de
M.
ScliiUinger.
Gujanais
et
Toécis
Çnoy prend la balle, passe à Lombard,
PRIX DE CONDÉ
tes se présentent dans une bonne lor- qui, à son tour, lance à Decron. Sur le
20 000 francs ; 2.250 mètres.
mation. Lacroix. Bailleau, couderc. point d'être arrêté, ce dernier repasse
1. Hossegor II (BerthO)
G 11 50 font néanmoins défaut du côte tou- à l'arrière Bouichou. qui transmet à
â M. G. Bouchet
P 7 » lousain.
Lombard Celui-ci va marquer un nouLa partie débute à vive allure et je veau essai pour Narbonne que Raynaud
2. Honolulu M (Monsieur)
à Mme L. Moreau
P 42 50 T O. E C, coup sur coup, à la fa- transforme. Narbonne, 11.
veur de joli» iiiouvemen.s, manque
3. Haspareiis
(Verzelg), a
C'est au tour de Pennautier, mî,
Mme B. Verzele
P 12 50 deux essais de l'épaisseur d'un cna- servi
par Raynaud, Dedron et Bertrand
j veu. Les t-ujauais se rebiffent avec
Durées : 3'15/5 ; 3'16"2/5 ; 3'17".
évite
Font et marque. Narbonne, 14.
énergie et uns de leurs attaques noEncouragés par ce succès, les orange
Non placés
Harragoise, Hatley III, tr.mnient, amorcée et menée avec
Hermès III. Halloy, Hébé, Haliaae, Hé beaucoup d'à. propos et de décision, est et noir font preuve de gentilshommes et
liotosca. Héroïne IV, Halte, Hermine bloqué© à quelques centimètres de la permettent ainsi à Cruchandeau de sauver l'honneur de Quillan.
Royale H. Bonis II.
ligne toécis e
En effet, d'une mêlée aux 5 mètres
A force d'insister les Toulousains
Hosségor II (Trianon-Servia) entraî| parviennent à s'attribuer un essai par des buts narbonnais, le Quillanais
né par J. Bertho.
prend
le ballon, et sans aucun effort,
1 intermédiaire de Brunie.
va marquer entre les poteaux. Le but
Le repos est atteint sur ce score.
Quelques ins'ants après la reprise, est réussi Quillan, 5.
PRIX JACQUES OLRY
l'antique
tcéciste fuse aux alentouis
Avants et tro ! s quarts narbonnais
50.000 francs ; 2.825 mètres.
(le la ligne médiane. Et le mouvement vont faire maintenant de l'entraînepai lieipunt
avec
beaucoup ment et ajouter de nouveaux points au
1. Hope lll (Carré)
G 9 » auquel
à M. J. Cabrol
P 6 » d'initiative Vignals. Dufaut. Lapeyre, score. Choy se fait, notamment, remarDufaut, se termine victorieusement sur quer dans la prise du ballon. Un de
2. Glanke (Hazet), à M. H.
ses départs est arrêté de justesse sur
Côran-Maillard
P 10 J> le loueur dernier nommé
3. Gael (R.-C. Simonard), à
La danse continue à vive allure les buts quillanais. L P> ieu revient aux
M. A. Veslard
p 15 » avec des a'Iernativëg d'avance et de 50 mètres et le public assiste h Un
Durées : 4.12''4/5 ; 4'14" ; 4'15"4/5.
recul jusqu'au moment où. Salât, sur nouveau départ de Lombard, qui passe
i è Bertrand, Pennautier, dernier servi
Non placés : Germaine D, Huron, mêlée ouverte, marque en bonne posi j feinte, et évitant l'adversaire, va martion
le
tioisiemo
essai
toulousain.
Galveston, Gribouille M, Gitane XI.
quer le cinquième essai. Narbonne.
Vedeau tr&.,sforme.
17 points.
Hope lll
(Salam-Sonia), entraîné
Le T. O. E. C. mène donc par 11
Par L, Carré
à zéro.
C'est ensuite Sangayrac, servi pat1'
Lombard, qui va marquer le dernier
Les Gujanais, ne se tenant pas pour essai,
Ravnaud transforme. Narbattus, dé-. .enchérit plusieurs attaques I une, que
PRIX D'ANCOULEME
22 , Quillan, 5.
du meilleur style, et l'une d'elles
C'est la fin.
20 000 francs. — 2.800 mètres.
échoue de bien peu. Ce n'est, d'ailleurs,
ï. Frags„ t) (Souroubîlle)
r, 5350 que partie remise, puisque, à la minute
Appréciations
après sortie de mêlée dnns les
9 rîJt1 - J - R enard Manceaux P 15 50 suivante
Comme nous le disons au début, et auf
buts toulousains et passe directe du
*• kcrtensia (Vanlandeghem)
ours du compte rendu, la partie d'aua tf-M Cl. Dupuis
P 10 50 demi de mêlée à l'ailier gauche Les louid'liui
fut terne pendant .oixantrt.
trille, celui-ci marque en coin un essn
* Flamant (Dhaene).
:
a M. A. d'Ilaene
p H 50 fort mérité et vigoureusement ap minutes Les joueurs, fatigués de la
1 veille, ou de la nuit, np firent rien lui
planai
n
La fin est proclamée peu après sur I méritât d'être signalé. Ce n'est que
Fen°n 0 P'^.- Cergny. Gardénia Vil,
C| V. FW»». Flageolet, Gi le score de 11 points à 3 en faveur de.» dans les vingt dernières minutes que
vrv n' J,W
Narbonne mit du cran et marqua sucF U H. r! z
Gracieuse II, Gournay 11, Toécistes.
* is-de-Prince. Goldenport Gaby-ôW
En somme, partie plaisante, jouée cessivement six essais dont deux trans%iflée
' Fouchtra . Grand Cremant. iyeè be^CQUp de correction par dau>- ] formés de justesse. Mais ce n'est pas h
un match de championnat de Langueéquipes , mprttiiques.
Les Gujanais, e:i dépit des fatigués doc, que rcpPement le nuhlic n assisté.
VxP^.l LW'Jfi - *' «" 2'5 — 4 13 2 /5. — Réduction : 1' 2S" j d'un match sévère, joué la veille, contre II n]a rien reflété de la valeur d"s deux
3
l'A. S. Bayonnnise et d'un long déplu tmiines inaVrré le score imposant de
irain G^ 80 "
(Roitelet-Pastourelle)
En I cernent,
montrèrent de nombreuses et \nriionne, soit en attaque soit en dé»rain par A. Soui'roubilie.
riches possibilités.
L'arbi traire de M. Casstenol. de CarLes ayants ti°* 2 et 4. 'le jeune demi
de mêlée, l'ailier lestrilie et l'arrière
PRIX DU MESLE
se sienaiorent parmi les meilleurs.
20.000 francs, 2.800 mètres.
Les Toécistes, de leur coté, malgré
/> PÉZGNAS
Q r de Mc
trois notables défections sortirent une
' a
? « „
»»« dsimonard) f; 13 tu I assez jolie partie, à la veille du grand
f S. Carcasson "i»e
'
M» Es Anguô ..^
x p. j 50 .tnajch qu'ils auront à livrer diman.
h%l St.TfJe Pjsconois, par 3 ft 0,
Paris, 25 décembre.
(0
RUGBY!
Tournoi du Sud-Ouest
1
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
à
Challenge
Yves
du Manoir
A BÉZIERS
Lyon O.U. bat A. S. Béziers, par 9 à 8.
»
CYCLISME:
Mnon
Bulletin Méridional
AU VELODROME O'HIVER
LA TEMPÉRATURE
DU 2, DÉCEMBRE 1933
Paris. 53 décembre.
La Direction du Vélodrome d'Bivev
organisait aujourd'hui ses Grands Prix: Pressions
A HENDAYE
Noël vitesse et demi-fond.
rapproche du continent
l ? ope &
Stade Hendayais bat A. S. Soustonnaise deL'épreuve
de vitesse mettait aux
par 9
3.
pi'ises en 4 séries a 3 : 7 sprinters
irançais, 1 belR'e, 1 allemand, 1 hollanA V1LLEFRANCHE
dais, 1 polonais et 1 américain.
• »
D. S. VîllefrancMp bat C. A. Villeneuve
SA assez sensible
Pour le Grand Prix de Noël de dçmi- se
par 6 à 0.
fond, les stayers français .Laequehay,
Paillard. Grassin, étaient .opposés sur
A BORDEAUX
une heure au stayer allemand Moeller.
à 10 heures :
Voici les résultats :
,
" mTm"
Bordeaux Club Athlétique Béglais bat
Température
min'ma
—s
Grand
Prix
de
iioii
de
viteise.
—
Biarritz Olympique par 8 points (2 estempéra
Première série.: 1. • Ri'chtef ; 2>"Beffu- t u i-e rpaxima
sais,
but) à 6 points (2 essais).
:
:
ni
Si
frand • 3. Faùchenx. •
•• ' • '
WÏÏ**
'* * faible,
:
Match joué par deux équipes mixtes.
Deuxième séria.- t. ScherenS; 2; Jézo; ffiti
'
? h- "
couche»
Ce jeu fut très monotone ; t'est un peu 3. Van Egmond,
,
Lune - pleine le r,l
naturel... le lendemain d'un réveillon.
Troisième série : 1. Gérard In :• 2. SzaRègles domina durant soixante minu- mota : 3 Cliapahiin.
Probabilités.
; temps nuageux
,
mtux
•
bru
tes environ^ Son premier essai fut l'œuquelques pluies ou neigé.
Quatrième série 1. Hone.man; 2. Mivre de sa lîgne d'avants qui surclassa chard 3. Marcel-Jean;
. ;
sa rivale .Le deuxième fut marqué par I Première série de renfr.ha.oe- 1.
BULLETIN ACR'COLE
DE LA TOUR EIFFEL
le trois-quart aile Lafilière qui brûlais Van Egmond
îrd:
1
la défense adverse. Cet exploit souleva j e an
pour )a journée du
décembre
l'enthousiasme des spectateurs.
Deuxième série de repêchage .- 1.
Massif centrai et régions Sud-oues
Biarritz manqua ses deux essais, sur Faucheux . 2. Chapalaiii ; 3. . Beaufeud. _ Aggravation progressive
faute de l'arriéra béglais Lefort.
frand; -4 Sza'mota.
ciel brumeux, se couvrant avec
Daguène et Sallenave se signalèrent à
Première demi-finale : 1. Scherens ; et, avec pluies : vent du secteur swi
Biarritz.
A Règles, Potel. Bordes et
uuest modéré, se; renforçant tempera
Sourgens jeune.
2 Riehter, à 1/2 roue -f 3. Jézo.
Deuxième demi-tinàlé 1.' Gérardin; nue diurne en hausse et gel mtai
Bon arbitrage de M. Gourques. — H.C.
-num en faible hausse sur la veii le
2. Horeman ; 3. Faucheux.
Repêchage des demi-finales : 1. HoAU BOUCAU
peman ; 2. Riehter ; 3,' Jézo •/ 4. FauBoucau Stade ^at u. A. Liboumaise
cheux'.
•
' '
• '
par 16 à 6.
Finale : i: Scherens (Belge}; 2. GérarA AUCH
din (Français); 3. Honeman (Améri. . .. ,
Club Athlétique Brïviste et Football- cain)
Finale des seconds . 1. Riehter (AlClub Auscitain font r -tch nul par
S point? (deux essais, un but) à 8 lemand); 2 Faucheux : 3. Jézo.
Grand Prix, rie Soël de demi-fond
points (un essai, un but un but sur
(une heure derrière motos*! — Classecoup francs)
ment : 1. Moeller (Allemand), couvrant
Nous supposions que cette partie de 69 km. 600 dans l'heure ; 2. Lacouehay,
ne colmate pas et
3our de Noël serait disputée par deux à 80 mètres : 3. Grassin, à 430 mètres ;
reste fluide 'aux
guinzes hadicapés par les effets du ré- 4. Paillard.
plus grands froids
veillon et qu'elle se serait déroulée au
Individuelle par points (2 manches
ralenti II n'en a rien été, au contraire.
assure un graissaiLe match 'iui opposait -îrivistes et de 5 kilomètres). — 'Classement génége
parfait
en 1
Gascons a été des plus animés et mal- ral ;1. Tonnelier, 16 points: 2 Robaplein régime de
gré le terrain détrempé par le dégel, che, 8 points : 3. Lecornu. 7 points.
marche.
des plus rapides.
RICHARD BATTU EN POURSUITE
La formation adontée par les locaux,
en première mi-temps, est des plus
Gand, 25 décembre:
lantaisistes; et nous ne craignons pas
Le Belge Haemerlinck a battu le
d'écrire qu'avec une semblable formule utilisée pendant toute la durée du Français Richard en poursuite, le l'é- Académie des Jeux Floraux
match, nous aurions enregistrée, pour loignant après 2 km. 430 en 2' 23". CONCOURS CE 1334
lAuch, une cuisante défaite. La mêlée
était utilisée en première ligne du pack
Les concours des Jeux Floraux pour
««iianvai.»» l'année
.tandis que les lignes arrières, Romulus
1034, ouverts le 1 er décembre,
I jouant à l'ouverture, son frère opérait i m
seront clos le 31 décembre , 1933, . h
jau centre de la division d'attaque.
18 heures, terme de rigueur.
Aussi, la défense auscitaine s'avérait
Les ouvrages seront reçus tous, les
insuffisante au centre, et le demi d'oujours, de 10 heures à .11 h. 30, au se:
yerture briviste Lescure pouvait, imcrétariat
de l'Académie, hôtel d'Assépunément, tenter la percée à plusieurs
zat et Clénience-Isaure, à Toulouse..
COUPE DE NOËL
reprises.
Pendant le même délai seront reçus
Sur l'une de ces attaques, l'ouvreur
Paris, 25 décembre
les 'ouvrages présentés • au concours
Bu C.A.B. réussissant â déjouer la déVoici
les
résultats
de
la
journée
:
du. Jasmin d'Or, au concours de langue
fense adverse, et le centre Jalinat, servi
Goldschmidt bat lêltalien Rado par d'oc, au concours Pajoi. {poésie et prop,vec à-propos, pouvait marquer entre 6-2,
8-6.
se), aux concours Maury et Rouzaud.
les poteaux, un bel essai transformé.
messieurs.. — Tableau final,
La ligne d'avants auscitaine réagis- 1erSimple
Seront reçus également jusqu'au 3-;
tour
;
Lacroix
(Belge)
bat
Thursait furieusement aux pieds grâce à
décembre, dernier délai, les dossien
neyssen
:
6-4,
7-9,
6-3
;
Mercier
(Suisse)
Primo, Laurent. Dupuy et Viaut. Mais
pour les concours des prix de vertu.
les dribbles trop longs appelaient de bat de Borman (Belgique) : 6-5, 5-7,
Pour de plus amples détails, dernah
longs renvois au pied brivistes qui
prenaient l'arrière auscitain en défaut. ^ Double dames : 1«- tour : Mlles Or- \ ^sr au secrétariat de l'Académi
programme
des concours.
landini
et
Goldschmidt
battent
Mmes
Une nouvelle attaque de Lescure battait encore la défense auscitaine, et, Hermant et Wallace : 6-1, 6-4.
Double mixte. — 2» tour : Mlle BarCette fois, ie centre droit Montouquet
Les Pèlerinages à Lourdes
marquait un nouvel essai pour Brive. bier Boussus battent Mme MauvaisPèlerinage des Philippines. — Un< \
Le repos survenait sur le score de Broquedis : 6-3, 6-4 ; Mlle Fournier
Borelli battent Miss Ingram Culley : quarantaine de .pèlerins, s'étaient ren
points à zéro.
8-10.
64,
8-6.
dus à Rome, le 8 décembre dernier 1
En deuxième mi-temps, de grandes
Double mixte. — 2a tour ; Mlle Ro- pour les fêtes. Une quinzaine d'entrt
! transformations sont faites dans la
composition de l'équipe rouge et blanc. semberg et Borotra battent Mme Au- eux sont venus à Lourdes. C'est. \>
premier pèlerinage de ce pays venu i! -i
Branet fait sa rentrée Laurent joue bert et Augustin : 6-4, '8-6.
Lourdes en groupe organisé: | pilier. Lapeyrère joue demi d'ouverture.
La mêlée auscitaine, excellemment forGroupe mexicain. — Une trentairi»
mée, donne le ballon huit fois sur dix
de Mexicains sont venus également' i
j à ses attaquants, et les offensives supé.
la Grotte de Lourdes.
' ïieurememt lancées
se développent,
î Bans fioritures, sur les deux ailes. Mais
Evêque pèlerin. — S. Exc. Mgr Pe
; les sprinters du F.C.A. sont bloqués. Les
rèira. Ribeiro, évêque de Funchal '!!<
touches sont mieux jouées par Auch, et
de Madère, Portugal), qui, a une parti
culière dévotion pour N.-D. de Lour
; les Brivistes sont un moment bouscu; lés. Us réagissent d'ailleurs avec beaudes et sainte Bernadette, a fait une vî
Mercredi
27
décembre,
à
20
h.
30
!
«
Moi\ coup de courage. Rey fait sa rentrée
site à la Grotte de Lourdes, en revenarr
neau
»,
avec
Mlles
Renêo
Camia,'
gymoao
de Rome.
' jchez eux et son appoint rétabira un
Denay, de l'Opéra-Comlque, M. 3. Monet,
•. jmoment ia situation.
des Folies-Wagram, MM. Calbet, Levallois.
' Brive : S; Auch . 3.
Assemblée générale
On se demande si les locaux vont Buck, Matbyl, Mlles Reine Leblanc, PauWtmonter le handicap. Il y a quinze ml. lownia, Becker, Rlcolfi, Dorval, Vaucnerdu Syndicat professionnel
• nutes à jouer. Les Brivistes paraissent Fleury. Chef d'orchestre : M. Gayral.
Jeudi 28 décembre, à 14 h. 15, matinée
fatigués. L'arrière Ribette se distingue
DES VOYAGEURS Rip », avec
M l'ailier Lamothe coiffe le jeune Ro- d'e-péretto à prix réduits :
ET REPRÉSENTANTS DE COMMERCE
mulus d'un caffouillage. Branet dégage Mlle Lemlchel du Roy, MM. Deldi, LevaiDE TOULOUSE ET CE LA RÉGION
la balle, passe à Lapeyrèse. Ce dernier lois, Buck, Barsac, Texler, Mathyi, Mlles
troue avec décision passe à Laurent, Paulownia, Reine Leblanc. Chef d'orchesLes mérhhrés du Syndicat professiontre
:
M.
Gayral.
qui sert Niolet Ce dernier marque un
nel des voyageurs et représentants de
Vendredi î9 décembre, à 20 h. 15 : « Lak- commerce,' sont informés que l'assembel essai. Goree réussit le but. Les équimô
»,
avec
Mlle
Madeleine
Beyra,
MM.
pes sont à égalité. Bientôt vient la
blée .générale statutaire aura lieu • lo
Calbet, Bernasconi, Deldi, Mathyi, ' Mlles samedi 30' décembre prochain, à 14 heufin.
Brive a présenté une équipe homogè- Eisa Guehrant, Paulownia, Becker, R. Le- res précises, dans la salle de l'anciennd
ne courageuse
et des plus allantes. blanc. Au deuxième acte' : « Danse des Faculté des Lettres 17 rue de RémuSont à citer, dans le groupement des Bayadères » avec l'étoUe Rosy Medec. Or- sat.
'
visiteurs, qui a une tendance à jouer chestre : M. Montagne. Le spectacle "sera
Eh outre de ' la lecture du rapport
terminé
par
«
Gretna
Green
»,
ballet
avec
hors jeu : Ribette Montcuquet. Jalinat.
moral, ainsi que des rapports habituels
Lescure, en lignes' arrières; Taillie Rey, l'étoile Rosy Medec. Chef d'orchestre : M. des différentes .commissions assurant la
.
Peyronnet.
Dattas,
Larouquie.
en Morand.
du Syndicat, l'ordre du jour
Samedi 30 décembre, à 20 h. 30 moitié marche
avants.
comnortera dëux causeries très inté~esRéjouissons - nous de
l'excellente prix à toutes les tdaces : « Le Grand Mo- santés sur des suiets juridiques relatifs
deuxième mi-temps des locaux, dont la goi », avec Mlle Camia, de l'Opéra-Comiqua, à la profession de voyageur ou repréformule présentée devrait être conser- M. Rosaml, de la Galté Lyrique, MM. Deldi, sentant faite par M» Maziol ' avoc.atvée a l'avenir. Laurent, Branet. Martin, Levallois, Buck, Texier, Mue Becker. Chef agréè, èt M» Bénazet avocat à la Cour,
Dupuy, Primo Merigo. Lapeyrère ont d'orchestre : M. Gayral.
conseillers juridiques du Syndicat.
.
Dimanche 31 décembre, à 14 h. 30 :
; été les meilleurs.
est 'rappelé aux adhérents que si
« Carmen », avec Mme Germaine Pape, de lesI! statuts
Excellent arbitrage de M. Lalannes
leur
font
un
devoir
d'assisl'Opéra, M. Luccioni, de l'Opéra, MM. Le- tar à l'assemblée générale annuelle,
gros, Levallois, Buck, Texler, Mlle» Denat, l'intérêt
commandé de venir s insPaulownia, Becker. « La Flamenca » et lo truire surleur
A TOURS
leurs droits corporatifs
« Ballet Espagnol •, avec l'étoile Rosy MeAfin de récompenser et; stimuler lo
Sayonne bat Tours par 29 points a 8. dec. Chef d'orchestre : M. Razlgade.
des membres qui assistent assidûDimanche 31 décembre, à 20 h. 30 : zèle
ment
aux assemblées de nombreuse*
Cette rencontre s'est disputée devant « Hérodiade », avec M. Ychê de l'Opéra, primes, offertes par des membres au
Mlle
Olivier-Sportiello.
MM.
Fardulli,
Berun nombreux public.
conseil d'administration et par dès
L'équipe bayonnaise, très homogène, nasconi. Barsac, Texier, Mlles Guebrant, commerçants amis du Syndicat, seront
Derval.
Grand Ballet », avec l'étoile R. offertes gracieusement au . cours de la
domina manifestement une équipe j Mé(Jec
Chef d'orchestre . M. Montagne.
touranaelle qui, quoique courageuse,
réunion aux membres présents.
Lundi
janvier à 14 h. 15 : « Faust
ne put que s'incliner.
-de- ces primes sera, nous dîtavec
Mlle
Olivier-Sportiello, M. ïché, de on.L'une
Le premier essai fut marqué par Dud'une valeur appiéciable à cet.e
boue et transformé par Zabaletta. Le l'Opéra, MM Bernasconi Janqiiy, Barsac. époque de l'année.
deuxième fut marqué par Duboue, sur Mlles Paulownia, R. Leblanc. « La Nuit de
l es voyageurs et représentants non
Walpurgis », avec l'étoile Rosy Médcc.
«ne belle attaque de Arotca.
syndiqués, possesseurs de la cane
Le troisième essai fut marqué par Chef d'orchestre : M Montaigne.
d'identité
.professionnelle, sont Invites,
Dans
la
soirée,
à
20
h.
30
:
«
Carmen
»,
Celhay et transformé par Zabaletta.
Le dernier essai de la mi-temps fut avec Mme Germaine Pape, de l'Opéra M. en toute courtoisie, à titre d'auditeuib.
Luccioni, de l'Opéra, MM. I^gros, Levai" inarqué par Cunibert.
. ~ A la mi-temps. Bayonne. 16 ; Tours, 0 lois, Buclt, Texier, Mlles Denat. PaulowDépôt a'étalons de Pau
A la reprise, Bayonne accentue son nia. Becker. « La Flamenca » et le « BalEspagnol »,. avec Vétoile Rosy Médec.
Le tirage au sort des juments
avance. Toutefois, sur une descente leï,
nées à être saillies par les étalons ae
locale, 'les Tourangeaux, par Raynaud, Chef d'orchestre : M. Razigado.
pus rang, notamment » Pinceau
marquent un essai non transformé.
t Mousque »
Danube Bleu ». 1 J3*'
Bayonne : 16: Tours : 3
nouste » aura lieu le dimanche » 3^*'
, Peu après. Arotca déclanche une atvier, à 10 heures, au dépôt d'étalons cie
taque: Celhay poursuit et marque un
Gelos.
essai transformé par Zabaletta. BaLe- délai d'inscription de ces jument»
yonns : 21, Tours : 3.
est fixé an dimanche 14 janvier
•
Deux autres essais sont marqués par
Des feuilles d'inscriptions et dê »nBayonne coup sur coup et l'un d'eus
soignemënts seront adressées à ceux
! est transformé par Bancez. Bayonne :
qui en feront la demande.
S»; Tours : 3.
Après le tirage au sort, les ewo»
Tours réussit néanmoins à marquer
seront présentés à MM. les propriétaitm essai qui sera transformé par Rayres.
!
, naud. Bayonne : 29; Tours : 8.
La fin est sifflée peu après. Aviron
Comtesse B. de Lovezou de Vezins,
Bayonnais bat U. S. Tours par 29 à 8. à Monteuban (Tarn-et-Garonne) .
Baronne Alfred de Eastard à Pau
A BAYONNE
(Basses-Pvrénées).
Bayonnaise bat F. C. Oloron
Mme Mercié à Toulouse
par 6 points à 6
Mme Bugnon. a Montatiban (Tarnet-Garonne).
Mme Gall A Toulouse
M. Joseph de Cauna, au Château de
Cau'na (landes).
ES raison du mauvais temps,
les
Mme Fourtanier. à Cahors (Lot).
matches suivants ont été remis :
M
Maurice Latrobe. le Vésinet
A carmaux : Le match entre R. C. (Seine-et-Oise).
Carmausin et Stade Lêzignanais.
M Arraud de Crouzet-Zebel, à FontA Montluçon : Le match entre S. A. Romeu
(Pv'rénées-Orientales).
Montluçon et Section paloise.
Comtesse Arnaud d© Pesquidoux au
Angoulème : Le match entre S. A. Château du Luc (Gard).
Angoulême et A. S. Bayonnaise.
Mme Joseph Clos, à Arcachon (Giror,de).
Comte de Pouy à Paris. '
M
Ephrein Cavoille.
à. Gaillac
(Tarn).
Comtesse Douairière de Sairt-Roman . Toulouse
Commandant Carrère. à Tours (Indi^e-et- Loire'
HOCKEY SUR GLACE
Mme Evdoux-Dumas, à Toulouse.
Genève, 25 décembre
M. Joseph Mure! â Toulouse.
Les Young Sprinters battent les
Mme Mathil le Landes, a Pans.
lïflCcaij solanis par i buts à 1,
M L. D'Anduran de Maytie, à Paris. ^
Matches amicaux
dV nMueW'lte^
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n«««ï Mitiki. »vmjjtiaiure en haus
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Marcel
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1933
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UNE REVELATION DANS LE!
GRAISSAGE AUTOMOBILE
-0O0ANTAR GEL
ANÏAR GEL
jTENNIS:
laaMUiliiiMiiiliuii»
1<.
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Déplacements
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A. S.
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l'ALMANACH
de
L'EipïSSSiPi
A
1934
i HOCKEY-
a paru
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
MAULU t<à JJbCiiMliKJj. 1SW3
bUUJLi. H""
LITTÉRAIRE
L'incroyable
L'Actualité Littéraire
VIELLES CHANSONS
NOÈLS LAURAGUAIS
laulati, plus qu'aujourd'hui peutêtre, en ce temps où les ailes sont
un symbole, le peuple n'a eu besoin
de cetlê chose ailée, aérienne, vibrante et Vivante, qu'est là chanson
populaire. El jamais plus qu'aujourd'hui il n'û été prisonnier de la matière t esclave de la vie brutale et trépidante
« Chanson populaire, écrivit quelque part la Polonais Adam Mickieuiies. arche d'alliance entre les temps
anciens et les nouveaux, c'est en toi
qu'une nation dépose ses souvenirs,
ses espoirs sccrcls et la fleur ds ses
sentiments.
Notre chanson populaire, imprégnée de tradition, dont la langue est
'souvent plus naïve que riche, n'est
pas morte, quoi qu'en disent les esprits chaarim. Le phono ne l'a pas
tuée : la T. S. F. ne l'a pas étouffée !
Elle s'épanouit encore librement
au-dessus de nos campagnes. Et, aux
jours des moissons, des fenaisons,
des dépiquaisons, atix veillées d'hiver, aux fêtés familiales et religieuses, les liens se tissent entre la terre
et les chanteurs.
Non, non. la chanson n'est pas
morte ! Elle est même en train de refouler deux usurpatrices qui pendant
des années avaient pris sa place : la
séie de café-concert, plate et grivoise ; la romance banale, pleurnicharde, prétentieuse et bête comme une
chose endimanchée
Et c'est une joie exquise, une loie
fârè, réservée aux ruraux, d'entendre ces vieilles chansons, doucement
évocatrices, qui établissent un couraht sympathique, une communion
intime entre les chanteurs et les auditeurs.
'
Grdçes soient rendues aux délicats
et dévoués artistes .qMï ressuscitent
nos vieilles chansons, nos délicieux
Noëls -i aux diverses sociétés toulousaines, aùx groupements fétibrèens
et, surtout, â ces talentueux « Chanteurs du Hàmrninges » qui, sous la
direction artistique de M. Bonnaud
et de son collaborateur M. Dhers,
vont, de felibrée en félibrêe, chanter, dans, le beau temple de la nature nos vieilles rondes, nos pastorales, nos complaintes. Ces chanteurs,
pur i'impéàrable exécution de leurs
thèmes rustiques, réalisent de la
Beauté. Et il en faut pour vivre I
Par là seule puissance de leurs
'voix flexibles -^ j'allais écrire plastiquée; — sous, le ciel de notre Midi,
plane Vdmt. dés foules de jadis. Celte
âme à la fois lyrique, spirituelle, ironique, tendre, bien française, qui
s'inscrit tout entière dans un rythme,
dans la cadence d'une rime, dans
quelques notes émues et simples.
En chantant Aguerris Mountanhos
ou Bergero Naneto, on découvre les
balbutiements" du cœur populaire.
Que découvre-t-on dans les scies ineptes qu'on appelle Ramona ou J'ai ma
combine ?
Rien de factice, rien d'artificiel
'dans ces larges chœurs d'autrefois ;
tes airs i coulent simples, frais, sous
le signe de l'harmonie, comme coule
Veau de la source sous le couvert
d'un bots.
Mais rien dè plus émouvant que
l'éçlosion dé nos refrains. Qui les a
inventés ? Tout le monde et personne:. Ils partent tout droit de l'âme
de nos paysans. Lorsque, le long des
fossés, le berger ramène ses bêtes,
lorsque le bouvier marche à côté de
son ùtelage, lorsque le vieillard se
rappelle son enfance, tous accordent
leurs, pensées à la poésie des choses
Alors, sans effort, la chanson fuse,
comme le rire, de leurs lèvres. Et le
travailleur n'est plus seul
un re
train lui tient compagnie !
Le folkloriste J.-F. Bladê mus a
transmis les chansons de Gascogne;
Solleville, celles du Quercy. Les vieux
Noëls provençaux nous viennent de
Saboly. Le fal^lore du Lauraguais,
délaissé jusqu'ici, offre pourtant un
petit champ de prospection. Ses richesses s'égaillent sur divers chemins : routes joyeuses, avec les chansons bachiques et le refrains du carnaval, routes du Tendre avec les
chansons d'amour ; sentiers de l'ironie ou du lyrisme avec les chants satiriques ou patriotiques, sentiers
évangéliques avec tes vieux Noëls.
Nos cantiques de Noël, d'une simplicité touchante, témoignent d'une
compréhension profonde du Mystère
divin. Les personnages éternels : Jésus, Marie, Joseph, les Anges, voisinent et devisent fraternellement avec
les gens de chez nous : Jean, Madeleine, Bernade et Jaquet, comme on
le verra tout à l'heure. Le paysage
de Judée se transpose, par un déclanchement géographique qui semble tout naturel, sur nos coteaux du
Lauraguais, au pied de la Montagne
Noire. Le cantique devient alors le
trait d'union entre les hommes et
Dieu.
Un des plus populaires qui se
Chante encore dans l'arrondissement
de Villefranche sort de la collection
manuscrite d'un érudu mort depuis
longtemps, le Docteur DesbarreauBernard. Voici le premier couplet,
tel qu'on le trouve dans le texte original, avec les fautes d'orthographe.
La graphie occitane n'avait pas encore droit de cité chez nous l
Uin brut dèdïns lé cel,
Rès de tant bel.
Quino musico !
Quiten nostres troupels,
Jouignens-nous as Acujels
A lours divins councerts l
Que tout sè réjouisquè t
Le Diù tant attendu*
Tant atienriut, tant attendut
Ben per nosté salut
A Sainl-Julia, près de Bevel, on
chantait, sur l'air de « Un jour dans
le bocage », un Noël délicieux. Interprétation libre et poétique de
l'Evangile, que ne sauraient pourtant critiquer les esprits vraiment re
lig'ieux. C'est un colloque, sous forme de dialogue alterné : chants de
louanges, d'une part, et sérénité bien
paysanne, de l'autre. Je ne puis en
\
donner ici que quelques couplets.
NADAL DE SANT-JULIA
L'ANJO
et PastoureUos
Benès dounc escouta
D'agradousos nouvelle*
Què vèai vous pourta I
Auèl, dins Ua estâblê
TJn Saubur es nascut t
Pêr salva lè çoupab:é
Dèl ce] es descend ut l
ON PAIS AN
Qui crtdo din la pradô î
Quès aco de tant bel 1
Baï-t-en bèzè, Bernado,
Co què i a de nouhel :
Soun tout sasit dè cratnto
Gaùsi pas m'approucha,
Co què mai m'e?ponvanto
Es d'entendre crida.
L'ANJO
Diù per bous aùs m'embOïof
Qu'abets à redouta ?
Bous anounci la joïo
Bous pourio pas troumpa,
LO PAISAN
Dè îavous atitan grandos
Las pouden pas paga i
Qu'unis
soun laspourta
oftrandos
Què i pouiren
î
S'ès tant din la misèro
L'aniren soulatja
Aïci, dè la manièro
Qué fan à San-Julia,
Jan, dins uno desquetto (Une coraùcoS
[tieiilc)
KI mettras
lé fli de dus
Jacquetto
Un parel de Capous l
E mai uno doutzène
D'ioùs, qué be,n dè léba,
Dè bon cor, Mata'èno
Partis de San-Julia.
Cal fa, dtguet Janetto
De îaït pèr lé toustou (l'enfant)
En cas qué sa maïreto
Nou nagessé pas prou
Bernât, per soun houmatgê
A prés p«r 1 Enfantet
Dûs
froumatgé
E dé tailhous
boun bi declaret...
etc.
pastous
BIBLIOGRAPHIE
brairie Armand Colin, 103, boulevard
Saint-Michel pans (5"). Rioché : ao fr.
L'originalité de cet ouvrage réside
dans son plan dan 3 ia méthode qui a
présidé â son élaboration, dans les conclusions qui s eu dégagent.
L'auteur n a pas eu pour' but de faire
... Il y a bien des manières de visiter une étude s.rii-tement régionale, comParts. ' Les siècles y ont accumule îant portant le choix d iui pays au ium cou.
de vieilles dt meures, d antiques murail- sacré par ia tradition et dont les frontièles et. de pierres vénérables q.u?*a uepit res eussent été îixces au préalable grâce
des penv.e; qui ont bouleversé' la ville aux données de l'histoire autan!, sinon
en: dépit de i'uisi-ur iar.jce ues demolis- plus, qu'à (.-elles de la géographie.
setirs, yiie a <j6 q u oi entretenir, jusqu'à C mime demaine oe rèchercites, il a
la Un des ttinps. la passion des orehéo. choisi un te: rite ire aux limites strictelc
€u^3.. Auotie ville, du monde, pas ment géographiques C'est pourquoi il
nieine Rnme ou Athènes, n'â rempli, lui a donné le nom de Pyrénées a.landans 1 his.oire de la civilisation
un tiques orientales el non celui de Pyrérc-i e comparable au sun un rôle qui nées basques qui recouvrait un concept
flure depuis plus de dix siècles
ethnique susceptible de fausser l'esprit
do ses recherches
-...A défaut d érudition l'witeur de ce
Comprises entre le pic d'Anie et la
Petit volume, fidèle
ses Impressions limito occidentale du bassin du Nerde nouveau démarque
a modestement vion caractérisées par la proximité de
adopté un procédé d'invt&iigation ua 1 Océan, par un sérieux adoucissement
tPeu particulier • il se conten.e d'évo- du relief du sol, les Pyrénées atlantiluer les frmtomes Paris en est p=uplé. ques orientales feraient iiti territoire
*an, de millions et dr millions d'êtres ! [iig de SMi kilomètres et large de 100
V ont vécu que tous les mnr s ont une kilomètres,
l'intérieur duquel l'auteur
•mstoire a rncontoi. Le passé émerge de ë'osi proposé d'étudier les modes de vie
ifa&VF"' l9s maisons qui ont vu l'hisdes tummes. La première base de ses
*nre la iiiconunt mieux que les livres. rechor^hes -> été naturellement l'étude
du
i milieu physique » c'est t dire du
..Ainsi Fort va, promt-neur sentimendu ciimat et
»*!,. replaçant aux lieux où ils vécurent paysage topographiqne
«es êtres dispai- ^; ïos p i„ s oubliés sont du paysage véflfâtal elle fait l'obiet de
riS plUs
première partit- do l'ouvrage La seSmnt V
représentatif* d'un la
dun m,v, e. d'u
tvS.^'
r, tngoucm&nt . conde parlie consiste dans l'étude du
s
tfui sans gloire, comédiennes sans « passé humain » Milieu physique et
al
passé humain ont toutefois été étudiés,
C"'r,!1 e ',ears * e conspirations avor- irn
pour eux-mêmes, mois dan-! la mediil'JV or ' at
Ç'^htes
bohèmes
prétenours 1,0 la
sure où ils pouvaient tontribuer à explittlûv
i
î"
,
société,
ambiTOUx de tout genre.
nuer les o modes de vin actuels ». Ceux111
tlfril
"4! constitue encore à l'ac- ci sont étudiés dans une troisième parlie
on tour à tour sent examinés les
de M !.«-!,6tr0 un livre ébloulf-sant.
01 03 de vle da
modes de vie pastoral agricole Indusnées a»?»^1,t,UPS
'
,
"« ,e8 p Vé- triel ut maritime t!ne quatrième par'ie
dc-ro ? £,ï
°''f»'taie» par Théo- enfin, est réservée a l'étude des répera « r,1 8 é dti 1 Université
docfp.v'^Yfi
ri»s mudes de vie c'est-à-dire
ltiitr
et d» ê
d'histoire cussions
!>pnJ*. aprofesseur
au régimo de la propriété et de l'exploitînt i-5 ?«T
"' " l *' 6* nwrlema. tajlnn, aux tvpe d'e\-pl<M'ntion s et de
s
Huihitet, n l'hobitnt'on ru««res et Jl .planches hors texte. (Li- VillasTOS.
rale aux phénomènes démographiques
HISTOIRE
— La Petite
(p^r u. Lenôtre,
de Académie irançaise) :
Paris et
tes t'uiuunics (Editions Bernard, Grasset, 61, rue ues .^aints-i'èies, pans (VIe)
1-yoi;, iâ ti:).
1
Histoire
111.
à
à
è
de
M. Robert BOURCET-PAILLERQN
lauréat du Prix interallié
photo Manuel)
Si nous ne dégageons de ce Noël
que l'intention poétique, il est exquis}
de charme naïf et de cordialité popu-,
laire. Pris entre les réalités quotidiennes et la grandeur du Mystère,
les paysans offrent ce qu'ils ont, ce
qu'Us aiment. Qu'on n'oublie pas
surtout que Saint-Julia est depuis
longtemps renommé pour la finesse
de ses chapons.
Et le bon Bernard qui pense au
fromage et au vin clairet paraphrase,
à sa manière les paroles évangéliques
« Je n'ai ni or, ni argent, mais ce
que j'ai, je vous le donne, »
Celte simplicité parfaite qui jaillit
spontanément du chœur des humbles
est vraiment bien de chez nous. Et le
trait est joli.
Pour clore la série des Noëls Lau- j
raguais, je dois mentionner ici celui,
d'origine toute récente, publié dans
la revue Lo Gai Saber. Les paroles
sont du poète Prosper Estiev, la musique de Déoâal de Séverac. Son origine le fait bien notre.
Voici le refrain :
^
rjèl sut>r« d« palna .torrads \ . . \ *fi
L'enfantou Jézus es Jagut
*
Zo, to i
Pastoreiets. abandonatz la prarta, „ -.
E leu tlnden bels cants subre vostre flaJmt t
Ce Noël se rattache directement
aux précédents ; si la langue en est
plus pure, la musique plus savante,
il nous apporte .comme les autres,
l'émotion douce et la poésie projetée
sur terre par le mystère de Noël.
Marguerite
DU F AU R.
« Je suis Français.
Je suis moins cher.
Deux raisons pour
que nous soyons,
Madame, plus amis.»
LES CROISIERES
de l'Express du Midi
Z
S/S AHANDORA S I AR. Départ *
le 24 Janvlei de Southampton r
J pour : Ténêrifte, Antilles anglaises, â
a Fanama, Hawai, Honolulu, Cali- "
foriie, Venezuela, Madère.
*
Durée 75 iours. Prix, à partir de »
m 15.000 francs.
m
loi
Martin
On a bien raison de dire que la réalité
dépasse souvent la fiction. Cela est vrai
nour bien des drames dont 1 horreur le
pathétique et le mystère laissent bien loin
derrière eux ce que l'imagination du romancier le Plus fertile eût pu inventer.
Il en est de même du reste dans le domaine de la comédie. La vie présente des
cocasseries que le plus joyeux humoriste
ne saurait imaginer.
A cheval, si l'on peut dire, sur la comédie et le drame, l'affaire de Martin Guerre
est peut-être l'exemple le plus frappant de
ce qui vient d'être rappelé.
C'est une histoire bien oubliée aujourd'hui - sauf des spécialistes des causes
célèbres et des érudits du Vieux Toulouse
_ une histoire du temps de la Renaissance
qui fit un bruit énorme à l'époque dans
toute la France et toute l'Europe, autant
que l'affaire Dreyfus naguère, et où se
trouvent intimément confondus des infortune» conjugales dignes de Sganarelte et
des supplices terribles, stiangulation, pendaison — qui étaient la menue monnaie
de la justice des anciens Parlements
Cette cause particulièrement mysté
rieuse et entre toutes célèbres, quoique
nerdue aujourd'hui dans un lointain passé, |
devait d'autant plus tenter notre brillant
ami Armand Praviel, l'auteur de l'Assassinat de M. Fualdis, de l'Histoire tragique
db la Belle Violante, du Secret de la Brinvilliers et de tant d'autres sombres drames
historiques, que l'histoire de Martin Guerre
s'est passée dans notre Midi, au village
d'Artigav dans l'Ariège, entre Pamiers et
le Mas d'Azil et à Toulouse, à l'ombre
redoutable du Parlement.
Elle devait en outre le tenter d'autant
plus qu'il existe sur cette affaire une
source de premier ordre, qu'Armand Praviel ne manquera pas de citer, le propi-è
rapport du conseiller rapporteur dans
cette affaire Jean de Coras, qui publia son
œuvre sous le titre : « Arrêt mémorable
du Parlement de Tholose contenant une
histoire prodigieuse d'un supposé mary, |
advenue de notre temps, enrichie de cent
et onze belles et doctes annotations »
(Paris, Fleury-Prévost, 1572).
Qui peut se flatter d'avoir lu le curieux
livre du conseiller de Coras que possède
notre Bibliothèque municipale de Toulouse,
dont la page de titre s'encadre d'une belle
gravure sur bois ? La vie trépidante que
nous menons ne nous en laisse pas le loi
sir Mais Armand Praviel l'a lu pour nous
et de ces pages jaunies, contemporaines
de Rabelais, il a su extraire pour notre
Joie en artiste qu'il est et en pince-sansrire rompu au métier, des commentaires
savoureux qui donnent à son histoire de
Martin Guerre, déjà bien étonnante par
elle-même, un piquant à rendre jaloux le
plus désopilant humoriste.
Cet Infortuné" Martin Guerre était un
pauvre paysan d'Artigat — pas si pauvre
que cela cependant, car Q avait quelque
bien — mais assez disgrâcié de sa personne, que sa famille maria à onze ans,
en 1539, avec une fillette de dix, Bertrande, native de Rolz, un village voisin.
Il faut lire les commentaires que suscite
chez le conseiller de Coras ce mariage
blanc, ridicule même à cette époque où
des mariages de ce genre n'avaient lieu
que dans des familles royales ou seigneuriales pour des fins politiques ou financières.
Le bon conseiller de Coras n'en finit pas
de se demander, en s'appuyant sur Aristote, sur les Pères de l'Eglise et sur tous
les auteurs de l'antiquité, à quel âge on
peut se marier, quelles sont les fins du
mariage et mille autres questions de ce
genre et des domaines environnants qui,
dans leur docte ingénuité, sont d'une saveur hautement piquante.
Après être restés longtemps sans enfants et assez indifférents I un à l'autre,
quoique Bertrande fut fort jolie — aussi
jolie que bête — après avoir attribué cette
pénurie à la sorcellerie — naturellement
— ils se firent désensorceler par le curé
d'Artigat et effectivement ils finirent par
avoir un enfant, le jeune Sanxi.
Comme tout allait enfin pour le mieux
dans le meilleur, des ménages, Martin
Guerre — jalousie ? tyrannie de son oncle
fréquentant leur foyer et administrant dictatorialement leurs biens î — Martin
Guerre s'en alla un beau matin et disparut.
La jeune épouse se lamenta, resta fidèle,
s'occupa du petit Sanxi, espéra longtemps,
très longtemps le retour, perdit ensuite
tout espoir et finalement ne pensa plus à
l
'absent.
Un long travail a conduit l'auteur à
formuler doi.x conclusions 'oidre géhéial. La première est que
dans ce
pavs montagneux
les modes
vie
sont sous 1 ètroiie dépendance
milieu physique et du passé humain La
seconde conclusion est que l'étude des
modes de vie, d-ans une région' telle qù
les Pyrénées atlantiques
orientales,
dont le territoire
en partie habi-'é
par un peuple paitutilier. — la peuple
bur-qu.e — et partagé entre deux pays
politiquement distincts, — la France et
1 Espagne — montre que la nature n'attache aucune importance aux frontières
ethniques,
linguistiques ou politiques :
pou r elle, il n'v a que des hommes.
— L'histoire du Louvre revêt un particulier intérêt : e'est que le Louvre a
suivi le rythme qui entraînait et la
France et Paris ; c'est qu'il a reflété
le goût changeant des générations,
qu'il a partagé les dangers et les gloires, toutes les vicissitudes de la Ville
et de la Patrie..
Mais beaucoup d'autres peuples ontils donné cet exemple : mener à bien,
en le reprenant obstinément, pendant
trois siècles, le grand dessein du Louvre î Beaucoup d'autres ont-ils produit
une lignée de créateurs et 'artisans
capables, en édifiant ce palais 'affirmer leur valeur originale sans renier
jamais tout à fait la tradition où notre
vivacité naturelle s'ordonne selon la
raison 7
On s'éclairera sur ce., points en lisant le Palais du Louvre (Encyclopédie par l'image). Un vol. in-8» broché, couverture 4 couleurs : 5 fr Librairie Hachette, 79, boulevard SaintGermain, Paris.
JEAN QUI LIT,
Livres reçus :
De la librairie Pion, 8, rue Oaranclère, Paris :
odyssée
Guerre
Mais voilà qu'un beau Jour, en 1556, Il
revint. On tomba dans les bras les uns des
autres. On se pardonna tout, le foyer se
rétablit de nouveaux enfants naquirent et
l'on fut heureux.
Heureux iusqu'au |our où Martin voulut
se faire rendre des comptes par l'oncle et
lui intenta des procès
L'onde, un vieux basque, n'était pas
sans avoir remarqué d'assez sérieux chan
gements non point certes dans l'aspect
physique de Martin Guerre, mais dans son
caractère. Autant l'ancien Martin Guerre
était lourdaud et passif, autant celui-ci,
après de longues années de voyages et de
guerres, était déluré, beau parleur, et ter- j
rible sur ses intérêts.
— Est-ce bien le même ? te demanda
l'oncle.
il se le demanda tant et si bien, fit tellement d'enquêtes souterraines qu'il finit
par avoir la conviction que le nouveau
Mme Blanche VOOT
M. Jean CASSOU
Martin Guerre n'était pas l'ancien, mais
un autre, un aventurier, un certain Arqui a été attribué le Prix du
& qui a été attribué le Prix du
naud du Thil, dit Pansette, étrangement
Conseil Municipal
Président de la République
semblable au vrai Martin et prodigieuse(l^hoto G.-t. Manuel.)
iPhnu> G. L Manuel.)
ment documenté — vraisemblablement par
le vrai Martin naïf — sur le passé, même
le plus intime, dudit Martin
D'où procès, intenté par l'oncle, devant
UN CINQUANTENAIRE
le sénéchal de Rieux.
Il faut lire ce curieux et palpitant procès dans les pages pittoresques et entraînantes d'Armand Praviel.
La Mort de
Victor de Laprade
Le nouveau Martin est condamné pour
usurpation d'état civil.
Il fait appel devant le Parlement de
Il y a cinquante ans, le 13 décem- qui rajeunit et p-uriîie l'anticruie myToulouse.
bre
mourait à Lyon, où il ha- the de la Grèce dans une sorte de
Là il se défend si bien qu'après mille
bitait, 10, rue de Cactries, le grand bapième chrétien, ôuincelle de beaupéripéties, toutes plus dramatiques les
*...'„ , A i
J„
tés toutes neuvefi.
unes que les autres - Armand Praviel les P°^ le Vlclor ' e L-apiade
a rendues vivantes avec une couleur pro- j Presque toute sa vie s était passée
En 1844, les Odes et Poèmes, moi»,
digieuse - le Parlement ne sait que déci- dans cette ville. U lui appartient auder et renvoie Martin chez lui, faute de tant qu'à son Forez natal ; il est une stn lyrique dont la fécondité durera,
preuves absolues.
sont
e date littéraire par l'avènede ses gloires les plus pures.
Et c'est alors, alors seulement, que le
ment d'une poésie où le symbole,
Né
à
Montbrison
le
13
décembre
vrai Martin Guerre, le vrai, le premier,
sans cesser d'être clair, prend une
revient au pays et confond son effronté 1812, d'une amique famille forézienvaleur nouvelle. Psyché avait ouvert
ne,
chez
sa
grand'mère
Chavassi-eu,
sosie, qui a pris son nom, son bien, sa
maison, sa famille et sa femme et qui a il était fils d'un médecin à l' Hôtel- la voie. Uuarante ane plus tard, Veraugmenté sa progéniture durant son éloi Dieu de Lyon. Il fit ses études au làine et Moréas passeront ensemble
gnement, pendant lequel les absents ont Lycée Royal, devenu le Lycée Am- des après-midi entiers à lire ces
toujours tort.
vers que le premier prisait fort et
Comment finit le drame ? C'est ce que père, où il eut pour maître de pliilo- que le second ne détestait point. Le
Je ne dirai pas pour ne pas déflorer cette eophie, comme Ozanan et Blanc de Poèn z de l'Arbre, les pièces sylveshistoire et pour laisser au lecteur le plai- Saint-Bonnet, le célèbre abbé Noirot.
Il alla prendre ses diplômes de droit tres et montagnardes, Hermia, perle
sir de la découverte.
Mais ce qu'il faut dire, c'est que ce à Aix-en-Provence, puis se fit ins- d'un éclat mysté. ieux et voilé, d'une
pureté et d'une douceur délicieuses,
procès fit un bruit énorme, suscita les crire au barreau lyonnais.
commentaires des jurisconsultes et mémoIl y plaida peu. Le démon de la plus belle encore que l'Eisa de Virialistes comme Etienne Pasquier et de
poésie ne souffrait dans son âme au- gny, sont de purs chefs-d'œuvre.
Thou, fut traduit en Allemagne, fut porté
cun
paitage. L'amour de la littéraEn 1847, Laprade fut nommé prosur les planches et exerça même la plume
ture faillit même l'entraîner loin sur fesseur à la Faculté des Lettres de
féconde d'Alexandre Dumas,
les voies de son ami Edgard Qui- Lyon. L* droit n'était même plus
net, dans le rayonnement .le George pour lui un souvenir. Deux autres reSand, pour qui il avait conçu une si cueils, les Poèmes Evangéliques et
Ce qull faut dire surtout, c'est le talent vive admiration qu'elle songea un
avec lequel Armand Praviel a présenté tnsiant à lui faire épouser sa fille 1 Les Symphonies, lui conquirent de
la grande manière les suffrages de
cette histoire étonnante.
Certes, il s'est servi du bon vieux Coras, Mais le . oète avait beau entrer dans l'Académie française, qui fit plier la
et avec quelle habileté, pour notre plus le monde « avec un grand air de re- règle de la résidence parisienne en
grande liesse ! Coras aborde les questions fractaire et une barbe druidique », faveur de ce Lyonnais fidèle. Elu au
les plus saugrenues et les plus scabreuses U était d'un sang trop fidèle à toutes fauteuil d'Alfred de Musset, Victor
avec la hardiesse ingénue du savant et de ses traditions pour se laisser prende Laprade devait avoir comme sucl'humaniste à qui rien n'est étranger de dre à ce coup de filet.
oesseur sous la coupole François
la théologie, du droit, voire de la médeNous ne saurions en quelques li- Coppée. I] avait d'avance remercié
cine et U les traite, avec cette verdeur de
langage et cette saveur qui n'avaient pas gnes raconter sa vie, ni étudier son 1 .^cau. ùe en publiant entre le vote
été encore édulcorées par l'Hôtel de œuvre. Marquons seulement quel- et le discours de réception les Idylle»
Rambouillet, ni par tes Jansénistes, la ques étapes, sans rien dire de se« héroïques. C'est là qu'on voudra resaveur et la verdeur de nos fabliaux ouvrag-3 en prose.
lire cettt Rosa mystica, où sainte
gaulois et de Rabelais. Et Armand Praviel
Il n'avait pas trente ans lorsqu'il Marie, sainte Victoire, sainte Thérèlui doit des pages d'une cocasserie et d'un
relief tel qu'il est obligé de mettre un débuta, le 14 août 1841, par sa Psy- se, sainte Elisabeth, « personnifiant,
avertissement dans sa préface : « Ceux ché, poème en plusieurs chants, qui l'une la pureté céleste, l'autre la forqui ignorent la liberté de langage de nos fixa tout de suite l'attention des let- ce triomphante, celle-ci la flamme du
ancêtres et qui ne connaissent Rabelais et trés. Empruntée à la fable, l'action divin amour, celle-là la souriante
Montaigne qu'à travers les manuels de litchari.j, mêlent burs voix à celle de
térature ou les recueils de morceaux choiBéatrix, cette srinte de la poésie »,
sis, sont prévenus de s'arrêter au seuil de
ce livre et de se garder d'aller plus ces Interminables guerres de religion qui véritable mystère séraphique qui faisait couler les larmes du Père Graavant. »
mirent tout en feu et qui firent tant de
Et pourtant Coras, cet austère hugue- victimes. Tous ces tableaux d'histoire sont try et que l'abbé Perreyre mettait
not, toujours préoccupé de morale, n'était brossés avec une couleur intense et un entre les mains des jeunes gens pour
rien moins qu'un plaisantin, ou un auteur relief magistral.
élever et fortifier leur âme.
« libre ». Armand Praviel l'a présenté et
Grâce au livre d'Armand Praviel (Edil'a peint de pied en cap, dans son cadre tions N.R.F. librairie Gallimard, Paris,
Le poète ne craignit point de cfuitet dans son milieu, en un chapitre qui 1 vol. 15 fr.). « l'incroyable odyssée de
ter ces hauteurs. Sous le coup des
n'est pas le moins attachant du livre.
Martin Guerre » nous redonne aujourd'hui
Du reste ce qui ajoute puissamment à autant d'émotions et beaucoup plus de événements politiques, il ajouta la
l'intérêt déjà passionnant de cette extraor- plaisir d'art qu'elle n'en donna aux con- corde d'airain à la lyre. Ce furent
dinaire histoire, c'est l'évocation du temps I temporains et l'on peut, en toute justice, les Satires et Comédies. Une satire
et du milieu. Armand Praviel a traité, ' appliquer à notre ami ce qu'il dit lui- Le s muses d'Etat, où il flétrissait
avec la maîtrise que nous lui connaissons, même en pensant à Coras : « Au milieu l'abdication et la servitude des écrices aspects des villages d'Ariège ou de de tous ces cataclysmes, au travers de
vains devant NUapoléon III et où il
Gascogne où la vie se déroulait, le plus
tant de morts, on n'oubliera plus un se jetait dans la mêlée, éclata comsouvent, si calme et si paisible, et d'autre
fourbe brfllé dans une bourgade inconnue, me une bombe sur la nappe du festin
part les milieux austères et redoutables du
parce qu'un gentil esprit, fleuri d'huma- impérial. Elle le fit destituer de sa
Parlement, et enfin cette atmosphère ter- nisme, nous a conté son aventure. »
rible et sanglante de Toulouse pendant
chaire, le 17 décembre 1861. Le coup
J.-R. de BROUSSE.
iui fut cruel car, en l'ennoblissant,
••
d
- La Russie au temps d'Elisabeth P»,
dernière des Romanov, par K. Valis- sénatoriale des Affaires étrangères,
zewski. Bibliothèque historique Pion, Paris, éditions de la Revue mondiale,
28, rue d'Assas. 1 vol. 12 fr.
1 vol. 15 fr.
— Le s derniers Jours de la Cou r
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bomevard St-Michel. Paris, a 10 fr 50 Alfred Durand, administrateur honole volume :
raire des colonies, professeur à l'école
- La Sienca française depuis le dix- , des Hautes Etudes commerciales et su
septième siècle, par Maurice Caullery, I Collège libre des Sciences sociales conde, l'institut, professeur à la Sorbonne. ' seiller du commerce extérieur Paris,
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ce moderne, par Robert Bigo, profes- parte.
seur à l'Ecole des Hautes Etudes Sociales.
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La collection d'albums d'etrennes
Cassette, Paris :
de la maison Maine (Tours et Paris 6
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d e Palestine : Akkinaî au pays de Jé- démiciens comme Louis Bertrand et
pafx Alovs M'ramar. préface de Georges Goyau, des autems en vogue
,M - l abbé Tricot, professeur à l'Insti- comme Jacques Bainville y collabotut Catholique. 1 vol. 111. par les RR. rent; leur nom iiguro à côté de ceux
PP. Lavergne et Roussel. O. P., 15 fr. de la comtesse de Sôgur de Cervantès
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djana, a petite Arabe, par Sœur Marie- à des artistea tels que Job. Albert Uriet
Guenolé, missionnaire de N.-D d'Afri- Mme F tanc-Nohain, La Nézière ainsi
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Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
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ni» Itons, Kild ne, histoire d'une méchante petite princesse. po.r la Renie de
Roumanie
MEMENTO
— Verdun 1314-1918, par Jacques Pé.
ricard. a Oue fait Pérlcard ?... Verdun
on ne passe pas I... » Ainsi nous écrit
un de nos sympathiques souscripteurs
de la région toulousaine.
Ce dernier apprendra avec plaisir que
c'est définitivement avant la fin de
cette année-ci que paraitra l'ouvra™
tant attendu Verdun 1314-1918 rédigé
avec la collaboration de six mille anciens combattants. Nous avions en effet, annoncé qu'il paraîtrait plus tôtil ne faut voir, dans ce retard, que le
souci de l'éditeur et de l'auteur de livrer un ouvrage aussi pariait que pos-
SI Dl 6,
l'erdun 1914-1916 est, en effet, rédigé
d après des méthodes entièrement nous'imaginer aisément
Signalons aussi la collection des velles. peOnne peut
il a fallu pour réunir pluLivres peur la jeunesse, éditée sous quelle
beily couverture en couleur avec des sieurs milliers de collaborateurs, et sur.llu-trat'.ons dans le texte, par la hbrai. tout pour mettre au point tous les documents regus, les précisions qu'il a
rie de Giroiu ir», rue Cassette à Paris)
demander, les erreurs qu'il a été
pour le prix de ti fr. 75 brochés ou dè fallu
nécessaire de rectifier, etc., etc
Pe9 francs reliés Parmi eux, la ville de ncard
a passé quatre ans à ce travail •
Paris en a inscrit plusieurs dans la
professionnelle et ses
liste des livres de prix qu'elle distri- sa conscience
ont reçu, d'ailleurs leur rébue. Nous citons particulièremen* les scrupules
dans l'intérêt passionné que
Histoires plaisantes, de Paul (azin Au compense
cette œuvre, qui, de l'avis
îervics da Don Carlos, et Piarrès le dprésentera
ld
n«W Ilbrtt,re Parisien,' fera de ce
oonuobaiidier, de Gaétan BernovUle
magnifique
ouvrage le succès de lir-aiCeux du g:and large, par Jean Maucle-' rie le plus important
de l'année à vere; l e Marchand de cailloux, -ai | cars
l-efèbvre et surtout peut être Miciié|in e
Les personnes qui désirent, se rendre
à bord d u Nlbong, par Mme Geneviève compte
de la valeur artistique d" ce
Fauconnier, dont le roman Claude magnifique
travail peuvent consulter
vient de recevoir le prix Femina
le . Spécimen Verdun 19U-I918 • qui
Signal .lis a m même Ubriiri e la col. se
trouve
exposé
dans le salon de »
lection : Le Feu de Camp, romans Pl oto«raphie Merlin, grâce ÂT'ainnbiscouts publiés sous la direction de
lté de notre camarade Lafargue r- >.
André Noël et Maurice d 0 Lansavc
talne pilote aviateur de réserve 34 rua
0
ccninilssnires »iu quartier général des de la Pomme ù Toulouse.
'
.-outs de France \ci quutie premiers
Les sousorl plions sont toutours r«parus sont Le Mystérieux Vagabond de C 9 a n0, e
,V? ?, J
/ collaborateur M Ro>>«S*
Vera Ranlay; les Histoires pour Lou- d'Arallh.
rédacteur a nJSreuàSê
veteaux, par Gurnei «t Power- Yug Da r v/lrti
place
Mayorque.
Aurinc-s,^
Guy de la Rieauilie; Le Fouiarn du Vendlnelle Haute-Gnronne)
n v
Sa in, pur Jacques Michel. Mais plus
queux tous, nou 9 aimerons peut-être 210 franc» en mensualités de 2 r,nn?ï
enrere A la Française, les contes ht™ par mots. Les règlements s'effoctrent
XVI1 ( 1 rfvi
* J* réception
du volume. Non, | nv?
Kite
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Pu
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h lés par 'V*
Jean Maurlè-te
et"»qui
viennent
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Personnes rrul désirent s'?ni"
i
"ni
ttvant la soïi: rfCS
S
\oiuma. ~
JEAN QUI UT,
Le GOUDRON 'GUYOT est le spécifique par excellence
des Vcies respiratoires : Rhumes, toux, bronchites,
catarrhes, affections de la
Gorge et des
Poumons sont
combattus avec
succès par le
OUDRON
UYOT
Exigez le véritable GOUDRON GUYOl
et, afin d'éviter toute erreur, regardez
l'étiquette; celle du véritable GoudronGuyot porte le nom Guyot imprimé en
gros caractères et sa signature en trois
couleurs, violet, vert, rouge et en biais,
ainsi que l'adresse ,
Maison FSERE, 19, rue Jacob, PARIS.
il appauvrissait ce père de famille
riche surtout d'enfants.
« C 'est la moitié de notre revenu
qui disparait, dit Mme de Laprade
au cardinal de Bonald qui était venu
le jour même faire une visite de sympathie au professeur frappé ; mais
je donnerais l'autre moitié pour que
mon mari ait encore un succès comm ; celui-là. •> Le poète reçut les nommages de presque tout ce qui pensait er France. Avec une délicatesse
digne de son grand cœur, le Comte
de Chambord lui fit demander de devenir son correspondant littéraire
pour le renseigner en toute liberté
sur le mouvement intellectuel. Un
traitement égal à celui du professeur
eût, été attaché à ces fonctions. La
joie de Laprade fut égale à sa fidélité royaliste. H accepta l'honneur
de cette correspondance, mais il, refusa le traitement pour ne diminuer
en rien les ressources du Prince
qu'il considérait comme son roi
exilé.
Lee étudiants entouraient leur ancien professeur d'une popularité qui
trouva son expression la plus curieuse dans une lettre enflammée envoyée de Paris par Léon Gambetta
au nom de ses camarades de la Faculté de Droit : 21 avaient signé
après lui, ainsi que deux étudiants
en médecine, Fieuzal et Lannelongue ; on les retrouvera tous les deux,
vingt et un ans plus tard, médecins
célèbres, au chevet de Gambetta
mourant.
Après les Voixx du Silence, les
Poèmes civiques, Harmodius, Laprade écrit Pernette, épopée familière
dont l'héroïne, disait Armand de
Pontinartin, est la « sœur exquise de
Mireille », mais une Mireille vivant
avec les réfractairgs des montagnes
foréziennes, parmi lesquels se trouvait Jean-Marie Vianney, le futur
curé d'Ars. Après l'année terrible qui
lui arracha des cris sublimes, il
nous donna ce Livre d'un père où
palpite un cœur atteint au vif de ses
traditions et de ses amours, cherchant refuge au foyer domestique
pour y reprendre vie et transmettre
aux enfants la leçon des aïeux.
Député du Rhône a l'Assemblée
Nationale, il s'y était rendu avec
l'intention bien arrêtée de tout faire
pour la restauration d'Henri V ;
mais, une cruelle maladie le retenant
loin de Versailles, sa conscience trop
délicate l'empêcha de conserver un
mandat qu'il se croyait incapable de
remplir ; il donna sa démission en
mars 1873, sans prévoir qu'il eût suffi
de son bulletin dans l'urne pour empêcher la République d'être votée à
une voix de majorité.
La persécution religieuse de la République commençante lui fut un
nouveau coup. Il offrit aux Dominicains chaussés de leur collège d'Oullins d'en prendre la direction et la
responsabilité légale. Ce fut son dernier acte de lutteur.
Sentant ses forces l'abandonner, il
mit un point final à son œuvre dans
Le Livre des adieux. En l'envoyant
à Edmond Biré, son ami, il y joignit
une lettre trop belle pour que nous
n'en citions pas quelques lignes :
Le flacon Liqueur ... 8.00
L'étui Capsules _ _ . - 7.00
La boîte Pâte pectorale 3.50
Échantillon gratuit
sur demande.
J'ai aimé avec passion la douce
France, comme on disait jadis, la
sainte France, comme on pouvait
dire avant ses chutes réitérées. Enfin j'ai aimé par-dessus tout et en
toutes choses Dieu, le Bon Dieu, comme il faut dire toujours ; je l'ai mal
servi, très mal, et mon examen de
conscience ne me laisse pas sans
effroi ; mais je l'ai aimé de toute
mon âme et je l'ai cherché partout,
Lui et Jésus crucifié.
« J'espère qu'on ne trouvera pas
un seul de mes vers qui ne soit à sa.
gloire. S'il en existe, je demande
à des amis comme vous de me les
signaler pour que je les efface de
suite ; cela vaudra mieux que d'en
l'aire de nouveaux, fussent-ils meilleurs.
« Ce n'est pas volontairement que
je me retire de la lutte. J'y voudrais
mourir en combattant, car la colère
ne me quitte pas en face de toutes
ces infamies ; mais je craindrais de
ne lancer aux ennemis de Dieu que
le lelum imbelle sine ictu, et il ne
faut pas leur donner ce triomphe. La
prière est la seule arme qui convienne à un septuagénaire. Je lèverai
lès bras au ciel sur la montagne.
Certes, je serai fortement tenté d'en
descendre, l'épée à la main, le jour
où il faudra mourir. Ce serait une
fin digne, d'un Breton. Le Bon Dieu
en décidera. » »
Pourquoi faut-il qu'une telle âme
n'ait pas eu pour s'exprimer un instrument plus docile ? La poésie de
Laprade reste trop souvent froide et
comme mêlée de prose ; mais lorsqu'elle s'anime et qu'elle chante, il
est l'égal des plus grands. Oseronsnous dire que son inspiration si originae, si riche et si haute, l'eût placé
au premier rang des poètes de notre
XIX e siècle, si le génie verbal avait
été en lui égal au génie de la pensée ?
A juger par les accents que lui arracha pendant la guerre de 1870 le
désastre de la France, il eût été de
taille à devenir, nouveau Corneille,
notre moderne poète national. L'éloge n'est pas outré : il fait simplement
écho à cette lettre de Frédéric Mistral qui, ayant lu en décembre 1870
l'ode de Laprade Aux soldats et aux
poètes bretons, écrivait de Maillane :
« Cette dernière inspiration du
grand poète est une des plus belles
choses de la poésie humaine ; et, soit
qu'il stigmatise les ridicules jacobins, soit qu'il parle aux héros de
la Bretagne, il a trouvé dans son
grand cœur les accents immortels,
les divines paroles de ia vie. Les races qui trouvent de tels bardes pour
glorifier leurs défaites ne sont pas
près de mourir. Quand Théroulde
chantait le désastre de Boland, n'affirmait-il pas a-ssi la vitalité française ? »
Il mourut avec une admirable piété quel ;ues mois après le Comte de
Chambord, dont il avait dit : « J'apprendrai de lui comme il faut mourir ; mais je ne pourrai l'imiter que
de loin, comme un serviteur imite
son maître. »
Le 17 décembre, le cardinal Perraud, évêque d'Autan, délégué par
l'Académie française, présida les funérailles dans l'église d'Ainay.
3
Au sortir de l'église, le cercueil
passa entre deux haies de facteurs
de la poste, rendant hommage au
président de leur société de secours
mutuels. On conduisit le corps à
Montbrison. Sur le quai de la gare,
trois discours furent prononcés, par
M. Rougier, au nom de l'Académie
de Lyon, par M. Heinrich, au nom
de la Faculté des Lettres, et par M.
Coint-Bavarot, au nom de la Société
nationale d'éducation dont Victor de
Laprad, était le président. Puis une
scène se passa, bien digne du poète,
digne aussi de la chrétienne cité de
Lyon. Victor de Laprade y faisait
partie de la « Société des Hospitaliers-Veilleurs », qui a pour objet
de soulager corporellement et spirituellement les malheureux des hospices, des maisons de détention et
des paroisses ». Aux termes du règlement, « lorsqu'un confrère est décédé, douze sociétaires, s'il se peut
de la paroisse du défunt, assistent à
l'enterrement et suivent le cortège.
L'un des douze est spécialement
chargé de réciter à haute voix sur
la tombe, cinq Pater et cinq Ave
Maria. » Un hospitalier, l'illustre
Paul Borel, que Huysmans devait célébrer comme notre plus grand peintre religieux contemporain, annonça
qu'il allait réciter les prières prescrites. A genoux, il dit les cinq Pater
et les cinq Ave, au milieu de l'émotion générale. Quand il eut fini, tous
les assistants firent le signe de la
croix.
j Le lendemain, à Montbrison, après
j une messe célébrée à l'église NotreDame, où soixante et onze ans aupa>
ravant, Victor de Laprade avait reçu
le baptême, il fut inhumé dans le
petit cimetière de la ville. Il y repose
auprès des siens, à l'ombre des montagnes natales, dans ce cher pays de
Fodez, ses amours, objet de son
chant immortel.
Antoine LCSTRA,
Plus d'une fols, au cours de sa publication, nous avons eu l'occasion de rappeler l'attention de nos lecteurs sur ce
nouveau dictionnaire encyclopédique. Voici ce vaste travail arrivé à son terme, le
dernier des six gros in-4° vient de paraître, et l'achèvement d'une œuvre de cette
importance mérite qu'on s'y arrête. L'apparition d'une encyclopédie est toujours
un événement dans la vie d'une époque.
Mais jamais sans doute une telle entreprise n'avait présenté autant d'intérêt
qu'à l'heure actuelle et n'avait intéressé
un public aussi nombreux. N'est-ce pas
devenu un lieu commun de dire que le
monde s'est renouvelé depuis une trentaine d'années et que 1900 marque près
que le début d'une autre ère ?..• Il J i
eu tant d'événements, tant de changements, tant de progrès, il y a tant de
choses à savoir aujourd'hui qui ne sont
pas dans les livres d'hier, que les ency
dopédies jusqu'ici en usage ne pouvaient
plus suffire. Et l'instruction est maintenant si répandue partout, elle est partout
si nécessaire dans les conditions présentes
de l'existence qu'il n'est guère de foyers,
si modestes soient-ils, où l'encyclopédie
nouvelle n'aura sa place.
Il suffit de feuilleter un des énormes
volumes du Larousse du XX' Siècle pour
avoir une idée des services que cet ouvrage est appelé à rendre. Ouvrons le
dernier tome, par exemple, celui qui
vient de paraître : qu'est-ce qui, de prime abord, frappe nos regards ? Des cartes en couleurs de la Tchécoslovaquie, de
la Yougoslavie, de la Russie actuelle, des
planches de sous-marins, d'appareils de
T.S.F., etc. Voilà enfin le livre où on
trouvera ce qu'on a besoin de savoir dans
la vie d'aujourd'hui...! Et quel autre recueil nous eût donné les renseignements
que nous avons là à portée de la main sur
des contemporains comme Jutes Romains,
Bernard Shaw, Paul Valéry ou Vênizelos,
sur le régime de la Sarre ou sur l'Office
international du travail, sur les fur&fnes
modernes ou sut les superhétërodynes ?..
Dans quel dictionnaire pourrions-nous
chercher tous ces nouveaux termes scientifiques, techniques, etc., -qu'il faut conPrésident de la Société nationale naître à l'heure actuelle et dont le Lad'Education, à Lyon.
rousse du XX e Siècle, seul, nous donne
l'explication ?
A Travers les Lettres
COMBIEN PEUT-ON AVOIR
DE LIVRES
POUR 48 FRANCS ?
Feuilleton du 26 décembre 1933.
PAR EMILE POUVILLON
**>
m
L'ANGE GARDIEN
L'a servante dit oui, le sacristain dit non.
SAINT BERNARD
Très bien. Combien étaient-elles, femmes
*u filles, qui dormaient de jour-là à l'église pareillement à Bernadette ?
L'ANGE GARDIEN
Toutes, ei j'ai bien vu ; toutes, excepté
la Méniquette de Sestia qui était bien en
peine, la pauvre, au sujet d'une vache malaae. Et son inquiétude la tenait en éveil !
SAINT BERNARD
Tu vois bien ! A l'autre, maintenant. Il
m.e taxd.e. d'y arriver, à ce troisième^
On conçoit à peine la formidable masse
de matières que peut représenter un tel
ouvrage, où tout se trouve, le passé aussi
bien que le présent^ les choses les plus
usuelles aussi bien que la plus haute
science, tous les mots, tous les faits,
toutes les idées, toutes les nouveautés de
notre temps et toutes tes connaissances
acquises au cours des siècles, entièrement
revisées et exactement mises au point.
Le Larousse du XXe Siècle ne compte pas
moins de 235.640 articles !... Et ne
croyez pas qu'il s'agisse là d'articles de
quelques lignes. Beaucoup d'entre eux
occupent des colonnes entières de texte
serré, pleines de renseignements et de
précisions. Car jamais peut-être on n'avait poussé aussi loin l'art de dire beaucoup en peu de mots, sans nuire d'ailleurs
à la clarté, et par là encore, à notre époque pressée et ennemie des longueurs, le
Larousse du XX» Siècle est une encyclopédie bien moderne.
Combien peut-on avoir de livres pour
48 francs ? Non, ne vous inquiétez pas
du cours des changes. II s'agit des livres,
des- beaux volumes remis en prime aux
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gratuitement.
techniques réalisés à notre époque ?...
Rien de plus vivant, rien de plus
A PROPOS DU PRIX MOREAS
attrayant à feuilleter que cette nouvelle
somme des connaissances humaines. On
Etait-ce un présage ? La table da res- a fait, dans son illustration, un large emtaurant Lapérouse autour de laquelle se ploi des procédés photographiques qui
rassembla l'éminent jury du Prix Moréas présentent un si grand intérêt au point
était parsemée de « soucis de vignes », de vue documentaire ; on a eu recours,
ces belles fleurs chaudement orangées le cas échéant, à l'héliogravure, qui
qui éclairent de leur soleil l'hiver pari- donne, lorsqu'il y a lieu, dans des reprosien. Of, le lauréat, on le sait, habite et ductions de pièces d'orfèvrerie, par exema chanté le pays des vignes, sans oublier ple, des résultats d'une finesse et d'une
sa flore, et parmi ses anciens vers on beauté' merveilleuses ; et il suffit de jeter
retrouve un poème, écrit bien avant la un coup d'oeil sur des planches comme
création du Prix Moréas, qui commence celles des reliures, des roches, des soieainsi :
ries, etc., pour se rendre compte de la
Moréas, ie « souel » pour votre amarrersaJjre perfection à laquelle on est arrivé dans
les tirages en couleurs. Nous parlions tout
Est plus éloquent que Jamais...
à l'heure de 235.640 articles : voulezCependant, quelqu'un faisait remarquer vous savoir maintenant quel est le nomque M. A.- P. Gantier, poète lui-même et bre des gravures ? Il y en a 46.954, sans
éditeur de Jean Lebrau, comme d'Amélie compter 454 planches en noir et en couMurât et de Marcel Ormoy, précédents leurs ! Rarement chiffres eurent autant
lauréats, lorsque sa maison n'obtenait pas d'éloquence.
le prix, Ië voyait décerner à un homoOn a pu dire que cette grande oeuvre
nyme, l'an passé, M. Georges-Louis Garnier,
était une remarquable réussite de l'édition
française. Une double réussite devrait-on
ajouter * car la Librairie Larousse n'a
MÉPRISE DE SAINT-SAINS
pas seulement doté notre pays d'une ensupérieure à celles qui existent
Des amis intimes avaient invité Saint cyclopédie
Saëns à un grand dîner. Il était en retard aujourd'hui à l'étranger ; elle a encore
et on s'osait pas se mettre à table sans réalisé ce tour de force de la mettre en
vente à des conditions de prix beaucoup
lui.
Enfin, las d'attendre, tout le monde se plus accessibles. Et s'il est vrai, comme
nous le disions en commençant, qu'un
mit à table.
tel ouvrage intéresse aujourd'hui un public
Saint-Saëns arrive enfin.
Pour se faire pardonner son retard, H considérable, ce n'est pas un médiocre
demande à la soubrette son bonnet et un résultat de l'avoir mis a la portée du plus
balai. Et. plantant l'un sur sa tête et grand nombre.
enfourchant l'autre, il ouvre la porte de
la salle à manger, et se met à faire au
galop le tour de la table en criant à tueSOCIETE DU PRET GRATUIT, ton
tête les «r Hoi to ho ! Hoi to ho ! s de dée à Toulouse en 1828 Bureaux situés
« La Walkyrie. B
13, rue de Languedoc, Toulouse. Ou
Les convives atterrés s'apprêtaient à verts lundL mercredi, vendredi. Prêts
sur
gages.
fuir. Saint-Saëns s'arrêtant alors devant
la maîtresse de maison s'aperçut, 6 horreur, qu'il s'était trompe d'étage !
Amusante anecdote que nous conte
Mme Félia Litvinne dans son livre de
impriment tvieiaXé.
souvenirs : Ma Vie et mon Art.
Gs Gérant » G. LAG4RD&
BERNADETTE DE LOURDES
^
L'ACHEVEMENT
DU LAROUSSE DU XX» SIÈCLE
L'ANGE GARDIEN
Oh ! celui-là, pas moyen de l'excuser
un vol !
SAINT BERNARD
bras croisés, les yeux vers Bernadette en train
do réciter ses oraisons.
Conte toujours.
L'ANGE GARDIEN
Eh ! bien, étant pauvres eux-mêmes, les
parente de Bernadette se dispensent de
faire l'aumône aux pauvres. Or un dimanche, — circonstance aggravante, —
Bernadette gardait la maison pendant la
grand'messe, un passPnt heurta à la porte;
mais si vieux, si maigre, si lamentable 1
l'enfant ©ut pitié ; sans plus réfléchir, elle
coupa un gros chanteau de pain à la miche,
le donna au mendiant.. Le pain n'étaic pas
UNE JOITE
VÉRITABLES
PASTTLLESVALDA
BIEN
EMPLOYÉE,
A
Votre Peau
Paraissez
et
Jeune
PROPOS
PRÉSERVERA
votre Borge, vos Bronches, vos Poumons
COMBATTRA EFFICACEMENT
vos Rhumes, Bronchites, Grippe, Influenza, etc.
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LES VERITABLES
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portant le nom
VALDA
Le
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produit
de
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JEUNES
la Peau
provenant de
ANIMAUX
Appliqué Extérieurement Redonne
à La Peau sa Jeunesse.
LES AUDITIONS PAR T. S. F.
PROGRAMMES DfJ 9» DECEMBRE
dies. - 23 S. 15 S Musique de danse. —
24 heures : Dernières nouvelles de l 'Agence
AUDITIONS SELECTIONNEES
Radio. — 0 h. 05 : Au Caveau de Minuit,
fantaisie
radlophonique. — o h. 30 ; Fia de
M h. 10, Hilversum : Concertgebouw —
18 h. 30, Copenhague i Quintette en la majeur, de Mozart ; Munich : Jupiter-Symphonie, fragments (Mozart). — 19 heures,
Varsovie : Bal à l'Hôtel Savoy, opérette
d'Abraham. — 19 h. 05, Prague : Danses
slaves, de Dvorak. — 19 h. 10, Hilversum :
Récital de piano, œuvres de Chopin. —
19 h. 30, Suisse Romands : Rêve de valse,
opérette d'Oscar Strauss. — 19 h. 40, Milan :
las Grenadiers, opérette de Valent© —
13 h. 45, Palerme : Othello, de Verdi (disques). — K> heures. National Anglais : Récital de soprano et de harpe. — 20 h. 20,
Kcenigsberg : Orchestre de l'Opéra. — 21 h.,
Luxembourg : Récital de musique helge. —
21 h. 15, Midland et West Régional : Concert d'orchestre. — 2i h, 30, Madrid : Sélection d'une zarzuela.
RADIO-PARIS
U heures . Disques : « A travers bols • :
La diligence dans la foret (Schaff er) ; Le
Moulin do la forêt (Eiienberg) ; Sous bols
(Staub) j La Forêt qui chante ,Charlys) ;
La Voix des chênes (Goutoller) . L'Attaque
du moulin (Bruneau) ; Dans la' forêt près
du lac ; Le chant du rossignol (Zeller) ;
La chanson des peupdiers ;Béria) j Sous la
feulllée ;Thomé) ; Siegfried (Wagner) ; La
chanson des Mes d'or (Bérla) ; La petite
église (Delmet) , La Laitière et le pot au
lait (La Fontaine) ; Chante, chemineau
(Persiàni) ; Mireille (Gounod) ; Les Bœufs
(P. Dupont) ; Les Cigales (Chabrler) ; Semailles (GouMier) : La Procession :Franck);
Les Pommiers (Frémine) ; La Belle Meunière (Schubert) ; La petite maison (Beytes) ;
Les VieiUes de chez nous (Levadé) ; Dors
mon gars (Botrel) ; Retour des vêpres (Busser) ; Tout le pays l'a su (Borel-Clerc) ; Le
P'tit Qulnquln CDesrousseaux). — 18 h. 29 :
Communiqués agricoles ;
causerie. —
18 h. 40 : Disques - Marche grecque (Canne) Î Cherté, tous les denoc (Alabrèze) ; Le
trouvère (Verdi) ; Les Lilas iDoatle) . C'est
vous baby (Mitchell). — 10 heures :' OhroElquo théâtrale. — 19 h. 20 : Disques : Encore (Gibbons) ; Quand l'amour 'meurt
(Crémieux) • Carlnos (Aranjo) ; Hernade
(Guerrero) ; Oonsuelo (Alonzi) j Valse (Glazounow) ; Tango du rêve (MaWeren) ; Giorgina (Bracale) ; Borrachot (Tança). — 50 h.:
Théâtre : Lss Joyeuses Commères de Windsor (Shakespeare). — 21 h. 15 : Revue de
presse,
POSTE PARISIEN
lffl lu 8 : Rlp ; Véronique ; Le Jour et la
nuit (Lecooq). — 12 h. 30 i Disques. —
13 h. 15 : Un peu de poésie ; Tout en bleu
Ptngault) ; On ne s'était rien dit (Sylvtano) ; Cinéma Daix). - 13 h. 30 : Disques.
— 19 h. : Suite symphonlque de valses (Melichar). — 19 h. 30 : Disques. — 20 h. 10 :
Concert : La Grotte de Fingal (Mendelssohn) ; Noël berrichon (Rousseau) ; Manon;
Les chansons des trains et des gares, de
Franc-Nohain, musique de Hector Fràggi.
— 21 h. : Revue do music-hall.
RADIO TOULOUSE
8 heures : Les refrains dansants. — 8 h.
30 : Nouvelles de dernière heure de la nuit.
— 8 h. 35 : Orchestre symphonlque. —
8 b. 45 : Opérettes. — 12 heures : Opéras.
-T. 12 h. 15 : Orchestre. — 12 h. 30 : Nouvelles de dernière heure de la matinée. —
12 h. 45 : Le quart d'heure des auditeurs.
— 13 h. : Mercuriales des principaux marchés régionaux. — 13 h. 05 : Musique militaire. — 13 h. 15 : Extraits de films. —
13 h. 30 : Opérettes. — 13 h. 45 : Mélodies.
—; 16 h. 15 : Bulletin d'Informations (4e édition). — 18 heures : Bulletin d'Informations
de dernière heure. — 18 b. 15 : Or chestre
argentin. — 18 h. 30 : Causerie sur la colombophilie. — 18 h. 45 : Opérettes. — 19 h.
Chants russes. — ia h. 15 : Nouvelles rie
dernière heure de l'après-midi. — 19 h. 30 :
Récita] de violon ; Mazurka (Zarzyckl) ;
Scherzo taranteile ; Gavotte (Gnety) -, variations (Tartlni). — 19 h 45 i Chansonnettes. — 20 heures : Petits ensembles —
20 h. 15 : Opéras. — 20 h. 30 : Musique' militaire. — 20 h. 45 : Orchestre. — 21 heures •
Théâtre : Concert sur l'Auberge du Cheval
Blanc, opérette de Bênatsky. — 20 h 45 ;
Orchestre viennois. — 22 heures : Extraits
de films. — 22 h. 15 : Le Journal sans papier de l'Afrique du Nord. — 22 h. so :
Orchestre symphonlque. — 22 h. 45 : Mélo-
à elle. S'il faut tout dire, j'ajouterai que tation» naïve» de l'Ange gardien, ce sont les
la petite, pour réparer le préjudice, écono- bêtes maintenant oui proclament la sainteté
misa chaque jour sur son goûter jusqu'à oe de la pastonipe,
qu'elle eût rendu et au delà ce qu'elle avait
pri3 à la miche... Voilà...
m ARAXWCB
Quant au quatrième... Bernadette était
plus grande ; elle ne pécha cette fois que était occupée à tisser son fil, suspendue entre
par pensée. Elle passait, menant paître ses une branche basse du chêne et la crosse d'une
ouailles, devant le jardin des Mazuel. fougère. Aussitôt Bernadette assise, elle s'arC'était le temps où les pommes commen- rête de pousser la navette, s'en va plus loin
ses longues pattes. Et, en s'en allant, elle
cent à mûrir dans le s vergers ; et il y en sur
se plaint :
avait ce jour là une corbeillée à terre sous
Encore une matinée perdue ! Inutile
le pommier ; si fraîches, si rouges, d'une
d'achever
ma toile tant que Bernadette
odeur si tentante ! Bernadette s'arrêta
sera
là.
Autant
de mouches prises, autant
pour les regarder à travers la haie. Et
certes elle n'eut pas envie de les prendre ; de délivrées. Je vous demande un peu si
mais n'était-ce pas trop déjà de les avoir ça la regarde. Il faut bien «pie tout le
monde vive, cependant I
mangées en idée ?
{.'araignée s'en va.
IV
UNI M*SANGS
L'Ange va ccmtlntteir. Saint Bernard l'arrête, inutile d'en réciter plus long. Le Saint
aima autant s'en fier A ses yeux et à ses
oreilles. Debout, le menton dans la main,
longuement, ardemment, il dévisage, il
écoute la pastoure.
L3 rosaire fini, Bernadette se lèv».
L'ombre du chêne a tourné. Elle suit l'ambr3, se rasseoit, adossée à l'arbre.
Le soleil guette autour. L'herbe flambe, les
fougères se penchent
Bernadette regarde le troupeau, et Saint
Bernard contemple Bernadette.
Oh ! ces yeux, lacs de virginité. ; ces lèvres,
fontaine d'amour r Ces bras toujours ouverts,
toujours prêts aux bonnes œuvres î
Saint Bernard Côatejnple e_t, après les attes-
UTILISÉE
Nourrissez
l'émission.
BORDEAUX.LAFAYETTE
7 h. 45 : Relais de Parls-P. T. T. Revue
de la presse parisienne du matin et informations. — 10 h. 30 : Relais, de Tou^ousePyrénées ; Concert Instrumental. — 12 h.
Relais de Paris-P. T. T. : Concert. — 12 h
trot ; Confession, fox-trot ; Les filles ôe
la marine (Heymann); Jeunes mariés, fox
trot ; oCufesslon, fox-trot ; Les filles de
Panama, paso-doble chanté (Grothe); The
Qulero, tango accordéon; La chanson d'une
nuit, slow (Spoliansky) ; Pour toi Rio Rita,
paso-doble chanté ; Rose-Marie, sélection ;
Sax sereine, solo de saxophone (Rudy); Si
petite, valse (Claretj; Je chante un Joyeux
refrain, step chanté ; Ay Triste de mi, tango accordéon ; Deux fragments sur Le Pay 3
du Sourire (Lehar); Azc-r, rumba (Gabarocbe); Ninon quand tu me souris, slow (Râper) ; Partons ensemble, paso-doble (Érwin). — Vers 13 heures : Information! de ;a
dernière heure. — 14 heures : Concert de
musique de chambre e tde genre : Rlenzi,
fantaisie (Wagner); Remember (Février) ;
Phllis, rondeau (de Séverac); Lise et Lucas
(H. Mouton); Les Huguenots, fantaisie. —
16 h. 30 : Relais de Lyon-La-Doua : Concert de musique' de chambre. — 18 h. 15 :
Relais de Paris-P. T. T. : Radie-Journal de
France. — 19 h. 35 • Informations et cours.
— 19 h. 40 : Le quart d'heure social de la
femme », organisé par l'A.R.CA. causerie
par Marianne. Sujet : Les droits de la mère
sur son enfant. — 19 h. 55 : Résultats du
tirage des primes. — 20 h. 05 : Relais de
Paris-P. T. T : conférence par M. Octave
Aubri, de la Revue des Deux-Mondes sujet : Pèlerinage à Sainte-Hélène. — 20 h.
15 : Dernières nouvelles ; mercuriales de
Bordeaux ; bulletin et prévisions météorologiques ; disques demandés par les sociétaires. — 20 h. 80 : Emission fédérale.
TOULOUSE-PYRÉNÉES
8 h. 30 : Journal pari* (1™ émission), présenté par M. Louis Lespine. — 10 h 30 •
Concert symphonlque : La Princesse Jaune,
ouverture (.SaiatSaens) ; Lohengrtn sélection (R. Wagner) ; Suite Algérienne' iSaintSaêns) : Le Miracle, ballet (Georges Hue) •
La Belle Hélène ^Offenhach) • Graziella'
vieille chanson (MazeUier) ; Le Barbier de
SévUle. saection (Rossini) ; Le Bon Roi
Dagobert (Samuel Rousseau). — 12 heures •
Musique enregistrée (disques sélecUonnés).
— 12 h. 30 : Journal parlé (Q" émission)
présenté par M. Louis Lespine — 12 h. 45 :
Concert symphonlque : Le Voyage en Per-'
se, ouverture tFUippucd) ; Après l'Eté, quatuor à cordes .Florent Schmitt) ; Aquarelles (Emue Pessard) ; Madame Favart (Offenbach) ; Le Trouvère (Verdi) ; Contemplation (Mazellier) ; Rose-Marie, opérette
(Friml) ; The Gibson GUI (Léon Jessel) Pendant l'entr act 6 : Programme des spectacles de Toulouse. Musique enregistrée. re : Musi< u
î
?
I e enregistrée (disques sélecUonnés) - ta h 15 s Relais de Paris
Ecole Supérieure des P. T. T. .Radio^ournal de France .. - 19 h. 30 : Coutérences et
causeries (Direction = M. Jean Douyau)
« La Critique d'Art », par M Pierre LesPinasse substitut du procureur général 19 h. 45 : Musique enregistrée. Programme
T UlOUSe
dfverT*^» h
' <^™iqués
îour°«al parié
fit \7
(3- émission)
l>rêsenté par M. Louis Lespine. - 20 h 20 •
Musique enregistrée Communiqués divers'
RADI0 -ACEN
» h. 80 : Refrains dansants — 12 h 45 Mélodies. - 13 heures : Information* gfr
néraies. - 13 tu 15 : Le quart d -nf, ure ^
auditeurs - 13 h. 30 : Extraits d'opéras.
— 13 h. 45 : Musique militaire. — 20 heures : Orchestre. - 20 h. 15 : Musique enregistrée. - 20 h. 30 j Informations générale». — 20 h. 46 : Extraits d'opéras. — 21 h •
Le roi du cirage (Erwln) ; Souvenirs (Gan^"'•.Tl. 21 h' 15 ' Re ™e agricole de la Radio-Agricole Française
BERNADETTE
écoute, ravis,
Tout a. coup elle se dresse avec un cri qui
s 'étouffe dans sa gorge. Tout près, sous sa
i
main presque, elle vient d'apercevoir une
vipère. La l>4te impure repose, coucuee en
rond sur la mousse ; les yeux seuls vivent
au bord de la tête plate, et la lanyue mobile
qui vibre, par éclairs.
Bernadette a levé sa quenouille, prête a
frapper : elle l'abaisse peu à peu en un geste
6
de mansuétude,
Pourquoi te punir ? ta dors, tu ne fais
de mal à personne. Ton malheur est d'être
lente à fuir ; la peur seule te rend méchante. Dors, vipère, dore t
LA VIPÈRE
sort d'une fente du chêne. Vivement, sans
un cri, elle fuit, elle se coule à travers ies
branches. Puis au moment de disparaître,
elle se ravise, se perche tout près de la pastoure ;
Pas la peine de me cacher, ce n'est que
Bernadette. Brave fille 1 ce n'est pas elle
qui penserait à m'espionner pour mettre
la main sur mon nid 1
La mésange étire une aile, lisse ses plumes
à coups de bec ; puis, sa toilette finie, eue
chante Son cou s'allonge s i gosier s'enfle ; les trilles partent en fusées légères dans
la gaieté du soleil j
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
ETUDE DE M» J. SAINT-ETIENNE
Avoué, agrégé
du Trésor Public à
Muret , (Haute-Garonne), successeur de
M« Fabre. — A Vendre, aux enchères
publiques, le samedi 6 janvier 1934, à
14 heures, â l'audience «tes criées du
Tribunal civil de Muret, le domaine
de Videau ou Loubeau, sis commune
de t'onsorbes arrondissement de Muret) et par extension
dans celle de
Plaisance-au-Touch, arrondissement de
Toulouse, a une quinzaine de kilomètres de Toulouse.
Comprenant maison d'habitation et
du colon
bâtiments' d'exploitation,
hangar et dépendances terres de toute
nature bols, prés (certains irrigables)
contenance globale
:
67 hectares,
i!3 ares, 68 centiares environ. Mise a;
prix
20.000 fr.
Pour tous renseignements s'adresser
h M» SAINT-ETIENNE, avoué à Muret.
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TOULOUSE
rieure des P. T. T. Ennsslon naUonale dt
puis la salle du Conservatoire de Paris •
Le Messie, oratorio de G. F. Hamdel . verslon française de F. Raugel : orchestration
originale, soh, chœur» et orchestre (130 exécutants) - En lin d'émission ; Les dernières nouvelles de la soirée.
Encore cette roulade pour toi, Bernadette, encore cette autre !
,
l
I
jeunesse. Ce produit appelé "Biocel"
un merveilleux tissu extrêmement con.
centreprovenant de tout jeunes animaux
Employé par le Professeur Dr. Steiskal
pour des expériences de nutrition de là
peau, sur des femmes de 55 à 72 ans Les
rides ont complètement disparu en'fea.
pace de six semaines. (Voyez le compte,
rendu complet dans le Journal Médical
de Vienne). Les droits exclusifs de cette
découverte ont été acquis par Tokalon
et le Biocel est maintenant combiné aveè
d'autres éléments nutritifs de la peau
contenus dans la Crème Tokalon Ali'
ment pour la Peau, Couleur Rose, sui.
vantla formule du Professeur Dr. Steiskal,
Grâce à son emploi continu une peau
vieillie et fanée peut rapidement se rajeunir, les rides disparaissent et les
muscles flasques et affaissés du visage
sont tonifiés et raffermis. Les femmes
de 50 ans ou même de 60, peuvent obtenir des teints qui pourraient bien faire
envie à maintes jeunes filles.
Employez cette nouvelle Crème Tokalon (Biocel), Aliment pour la peau, couleur rose, le soir avant de vous coucher,
elle nourrit et rajeunit votre peau pendant votre sommeil. Le matin, employés
la Crème Tokalon, Aliment pour la Peau,
couleur blanche (non-grasse) elle sup.
prime les pores dilatés, les points noin
et sert de base parfaite à la poudre.
Merci !
Elle se déroule lentement, se glisse sous
Ainsi que les journaux l'ont
annoncé^ un incendie a détruit,
hier, une partie de nos Entrepôts de Toulouse.
La Direction de l'Epargne informe sa clientèle que l'approvisionnement de ses Maisons de
Vente au Public n'aura pas à
souffrir de ce sinistre et que
toutes dispositions nécessaires
ont été prises par elle à cet effet.
masse immobile, sans autre signe de vie que
le mouvement continu des mâchoires qui triturent.
La plu» menue du troupeau, une boiteuse,
s 'est accroupie tout contre Bernadette, la
tête abandonnée sur les genoux de la pastoure dans un geste d'amitié habituel...
BERNADETTE
la câline.
Eh t c'est toi, petite. As-tu profité es
matin ? L'herbe est rude un peu, et poudreuse. Sois tranquille, en franchissant le
gave, tantôt, je te cueillerai des pousses
tendre» d'amoarine...
Bernadette se penche, embrasse l'infirme.
E'. les brebis à côté se fâchent, jalouses.
UNE BREBIS NOIRE
Tout pour une, rien pour les autres, ce
n'est pas juste S
UNE BREBIS BLANCHE
De quoi te plains-tu ? On la gâte parc*
qu'elle est malade. Infirme, Bernadette te
soignerait autant qu'elle...
un ajonc.
LA BREBIS N'OIRE
secoue la tête.
Le troupeau arrive. La chaleur lui fait chercher l'ombre du chêne. Têtes basses, anhêtantes. ies brebis se tiennent un moment
serrées en grappe. Puis l'une d'elles fléchit
les jarrets, s'agenouille et, les jambes repliées sous elle, s'allonge pour dormir ; après
celle-là une autre, et une autre encore Blanches ou noires, ie s toisons se mêlent. Et un
l bruit de EUminementj très doux sort do la
Et après ? Pour qui travaille-t-elle ?
Pour nous ? Allons donc ! Pour ses maîtres ; pour se faire bien voir d'eux, pourépargner leur argent. Louez-la tant que
vous voudrez, dieputez-vous à qui l'aimera
davantage, pauvres innocentes. Moi, je
sais ce qu'en vaut l'aune l
(A suivre