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TABLE DES MATIÈRES
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MISE EN CONTEXTE
ARTISANS DE LA JOURNÉE DE MOBILISATION RÉGIONALE
REMERCIEMENTS
PARTICIPATION
DÉROULEMENT
ANIMATION
OUVERTURE
ATELIERS PERSÉVÉRANCE
FORUMS TOUS POUR LA RÉUSSITE
DÉFIS RÉGIONAUX ET PERSPECTIVES D’AVENIR
PARTICIPATION DES JEUNES
ÉVALUATION GÉNÉRALE
LIENS PERTINENTS
2
MISE EN CONTEXTE
CONTEXTE ET INTENTIONS
UN RENDEZ-VOUS RÉGIONAL POUR RENOUVELER NOTRE
ENGAGEMENT COLLECTIF ENVERS LA PERSÉVÉRANCE
SCOLAIRE!
Le Conseil interordres de l’éducation du Saguenay–Lac-SaintJean et le Conseil régional de prévention de l’abandon scolaire
(CRÉPAS) présentaient conjointement le 15 février 2013 la
première Journée de mobilisation régionale (JMR) pour la
persévérance scolaire, point culminant de l’édition 2013 des
Journées de la persévérance scolaire.
L’OCCASION DE DRESSER UN BILAN
Les 2es Rencontres interrégionales sur la persévérance et la
réussite scolaires tenues à Québec à l’automne 2011 —
auxquelles prenait part une délégation de 70 personnes de la
région— ont fait germer l’idée de faire vivre un tel événement
aux intervenants d’ici, et particulièrement aux enseignants.
Après plus de 15 ans d’expérimentations, d’innovations, de
défis relevés et de concertation entre tous les ordres
d’enseignement et les partenaires socioéconomiques, ce
grand rassemblement se voulait l’occasion de prendre un
temps d’arrêt pour réaliser l’état de situation de la
mobilisation régionale en matière de persévérance scolaire.
La présentation des points de vue scientifique et pratique —
par la mise en valeur d’une vingtaine d’initiatives locales
concluantes ayant cours aux quatre coins de la région— aura
servi de tremplin aux réflexions et aux échanges en ateliers.
Animation, forums et réseautage étaient aussi au menu de
l’événement.
UN TREMPLIN POUR SE PROJETER DANS LE FUTUR
Cet événement avait aussi pour objectif de cibler les enjeux
liés à la poursuite de la mobilisation régionale autour de la
persévérance scolaire, qu’ils soient territoriaux, économiques
ou sociaux. Les efforts combinés de dizaines de partenaires au
cours des 15 dernières années ont permis au Saguenay–LacSaint-Jean de se hisser en tête des régions du Québec sur le
plan de la persévérance scolaire. Il est légitime de célébrer
nos bons coups, mais aussi faut-il se tourner vers l’avenir et
utiliser ce terreau fertile pour continuer d’inventer,
collectivement, des actions et façons de faire nouvelles qui
nous permettront de dépasser le fameux seuil de 80 % de
diplomation que le Québec souhaite franchir d’ici 2020. La
JMR avait ainsi pour ambition de donner aux acteurs de la
persévérance scolaire le deuxième souffle nécessaire à la
poursuite de l’effort régional qui nous a si bien servi jusqu’ici
et se voulait un moment fort pour assurer une vision
commune de la collaboration à poursuivre. Quand une région
se donne les outils et le droit de rêver, tout est possible!
SEUL ON VA PLUS VITE; ENSEMBLE ON VA PLUS LOIN!
4
OBJECTIFS

Faire l’état de situation de la persévérance scolaire au SLSJ et des leviers déployés
au cours des 15 dernières années par la mobilisation régionale

Mettre en valeur les initiatives locales et les projets régionaux qui portent fruits
pour la réussite des jeunes, en provenance de tous les ordres d’enseignement et de
tous les secteurs d’activité

Diffuser les savoirs d’interventions, les pratiques prometteuses et les approches
innovantes en prévention de l’abandon scolaire

Cibler les enjeux actuels, qu’ils soient territoriaux, économiques ou sociaux, liés à la
poursuite de la mobilisation régionale en matière de prévention de l’abandon
scolaire

Permettre aux acteurs de la persévérance scolaire de se réseauter

Remobiliser les intervenants autour de la poursuite de l’effort régional en matière
de persévérance scolaire

Assurer une vision commune de la nécessaire collaboration en matière de
prévention de l’abandon scolaire
5
ARTISANS DE LA JMR
COMITÉ ORGANISATEUR
ISABEL AUCLAIR,
directrice │ CRÉPAS
LINE CHOUINARD,
professionnelle en
intervention │ CRÉPAS
GINA GAGNON,
directrice des Services aux
étudiants │ UQAC
ÉRIC PARADIS,
vice-président │ Syndicat de
l’enseignement du Lac-SaintJean (CSQ)
FRÉDÉRIC BEAULIEU,
agent de développement et
analyste │ Regroupement
Action Jeunesse 02
ÉRIC DEMERS,
professionnel de recherche │
VISAJ
PASCAL LÉVESQUE,
professionnel en intervention
│ CRÉPAS
ISABELLE SIMARD,
agente régionale │ Avenir
d’enfants
SOPHIE BERGERON,
conseillère en orientation au
secteur du développement de
la main-d’œuvre │ Conseil des
Montagnais du Lac-Saint-Jean
DOMINIQUE DUFOUR,
coordonnateur SLSJ │
Engagement Jeunesse
LUCIE MARTEL,
responsable des services
éducatifs complémentaires │
MELS
LYNE TREMBLAY,
conseillère pédagogique │
Cégep de Chicoutimi
MARIE-ÈVE BLACKBURN,
chercheuse │ ÉCOBES –
Recherche et transfert
RAYNALD GAGNÉ,
conseiller pédagogique │
CS des Rives-du-Saguenay
FRÉDÉRIC MORIN,
chargé de projet │ Conseil
interordres de l’éducation SLSJ
NANCY VERREAULT,
présidente │ Regroupement
des comités de parents du
Saguenay–Lac-Saint-Jean;
membre de l’exécutif │
Fédération des comités de
parents
7
COMITÉ PROGRAMME ET CONTENUS
MARIE-ÈVE BLACKBURN,
(co-responsable), chercheuse
│ ÉCOBES – Recherche et
transfert
DOMINIQUE DUFOUR,
coordonnateur SLSJ │
Engagement Jeunesse
GINA GAGNON,
directrice des Services
aux étudiants │ UQAC
LUCIE MARTEL,
responsable des services
éducatifs complémentaires │
MELS
FRÉDÉRIC BEAULIEU,
agent de développement et
analyste │ Regroupement
Action Jeunesse 02
RAYNALD GAGNÉ,
conseiller pédagogique │ CS
des Rives-du-Saguenay
PASCAL LÉVESQUE,
professionnel en intervention
│ CRÉPAS
ISABELLE SIMARD,
(co-responsable), agente
régionale │ Avenir d’enfants
LINE CHOUINARD,
professionnelle en
intervention │ CRÉPAS
COMITÉ COMMUNICATION
ANNE-LISE MINIER,
professionnelle en
intervention │ CRÉPAS
FRÉDÉRIC MORIN,
(responsable), chargé de
projet │ Conseil interordres de
l’éducation SLSJ
FRÉDÉRIC TREMBLAY,
conseiller en communication
│ CRÉPAS
LYNE TREMBLAY,
conseillère pédagogique │
Cégep de Chicoutimi
8
COMITÉ LOGISTIQUE
SOPHIE BERGERON,
(responsable), conseillère
en orientation au secteur du
développement de la maind'œuvre │ Conseil des
Montagnais du Lac-Saint-Jean
GABRIÈLE LEBLANC,
professionnelle en
intervention │ CRÉPAS
JOANNIE PAGEAU,
technicienne en bureautique
│ CRÉPAS
ÉRIC DEMERS,
professionnel de recherche │
VISAJ
ÉRIC PARADIS,
vice-président │ Syndicat de
l’enseignement du Lac-SaintJean (CSQ)
PATRICE SÉGUIN,
animateur activités étudiantes
aux Services aux étudiants │
UQAC
ISABELLE TREMBLAY,
professionnelle en transfert
de connaissances │ CRÉPAS
9
REMERCIEMENTS
REMERCIEMENTS
Réalisation du bilan multimédia
CAROL FORTIN,
enseignant en Art et
technologie des médias │
Cégep de Jonquière
MARIE-CHRISINE ROBERGE,
enseignante en Art et
technologie des médias │
Cégep de Jonquière
CATHERINE HOUDE-LALIBERTÉ,
étudiante en Art et technologie
des médias │ Cégep de
Jonquière
LAURENCE PELLERIN-PATENAUDE,
étudiante en Art et technologie des
médias │ Cégep de Jonquière
JAMES DERAPS,
enseignant en Art et
technologie des médias et
responsable de l’Agenceécole EMBRYO │ Cégep de
Jonquière
CAROL-ANN LAPRISE,
GENEVIÈVE GOULET,
ALICE MUNGER,
OVIDE COUDÉ,
GABRIEL GENEST,
étudiants en musique│ Collège
d’Alma
LES ÉLÈVES engagés de l’école
secondaire Camille-Lavoie et du
Pavillon Wilbrod-Dufour
GUYLAINE GAGNON,
AVSEC │ Commission
scolaire du Lac-Saint-Jean
Les Fêtes du 175e anniversaire
du SLSJ
L’ÉQUIPE SPORTIVE du Collège
d’Alma
GUY VOLPY,
enseignant en Art et
technologie des médias │
Cégep de Jonquière
Animation
CAMILLE GARNEAU
GAUDREAULT,
ROMANE LE GALOU,
ANTOINE BOULIANNE,
MARIE-CLAUDE TREMBLAY,
et toute l’équipe d’étudiants
de l’Agence-école EMBRYO
du programme d’Art
et technologie des médias
│ Cégep de Jonquière
LA LIGUE D’IMPROVISATION
de l’école Camille-Lavoie
11
PARTICIPATION
366 inscriptions
243 │ Milieu scolaire
123 │ Intersectoriel
6
31
│ Municipalités,
MRC, députation
│ Organismes
communautaires
37
7
7
│ Organismes
jeunesse
│ Syndicats
7
29
38
6
│ CS Central
Québec
│ CS De La
Jonquière
│ CS du LacSaint-Jean
│ Entreprises
19
31
1
│ CS du Paysdes-Bleuets
│ CS des Rivesdu-Saguenay
│ Écoles privées
│ Org. publics ou
parapublics
8
30
23
9
11
9
│ Écoles
Mashteuiatsh
│ Cégep de
Chicoutimi
│Cégep de
Jonquière
│ Santé publique
│ Comités de
parents
│ Recherche
14
12
28
│ Cégep de
Saint-Félicien
│ Collège d’Alma
│ UQAC
3
│ CIO
13
DÉROULEMENT
SOMMAIRE DE LA PROGRAMMATION
7 h 15 – 8 h 30
8 h 30 – 8 h 40
INSCRIPTION ET ANIMATION
11 h – 12 h
6 – Le rôle de l’enseignant dans la persévérance
scolaire
7 – Accéder aux études supérieures et diplômer
8 – Les transitions scolaires
9 – L’intégration des TIC
10 – @!#$%?*&)*&?%$, problème de compréhension?
OUVERTURE DE LA JMR
Animateur : CAMIL LAFORGE
Intervenants : GUYLAINE PROULX, présidente du CIO
SOPHIE DUFOUR, présidente du CRÉPAS
8 h 40 – 9 h 20
CONFÉRENCE D’OUVERTURE
LA PERSÉVÉRANCE, UN HÉRITAGE À PRÉSERVER
Conférencier : CLIFFORD MOAR,
Chef du Conseil de bande Pekuakamiulnuatsh
Takuhikan
9 h 30 – 10 h 30
10 h 30 – 11 h
12 h – 13 h 15
DÎNER
13 h 15 – 14 h 45
FORUMS TOUS POUR LA RÉUSSITE

ATELIERS PERSÉVÉRANCE – BLOC 1
1–
2–
3–
4–
5–
Agir tôt
Le partenariat école-famille-communauté
Le monde du travail et la persévérance scolaire
La relation entre implication et persévérance
L’organisation scolaire
PAUSE
ATELIERS PERSÉVÉRANCE – BLOC 2


14 h 45 – 15 h 30
Présentation du bilan de 15 années de mobilisation
pour la persévérance scolaire
Points de vue de 15 panélistes répartis en 5 forums
Débat des participants
DÉFIS RÉGIONAUX ET PERSPECTIVES D’AVENIR
Animateur : CAMIL LAFORGE
Conférencier : MICHEL PERRON
15 h 30 – 16 h 30
COQUETEL RÉSEAUTAGE

Lancement de six portraits locaux sur la
persévérance scolaire et du projet Ensemble,
Mobiliser pour Agir
15
ANIMATION
UN ACCUEIL DIFFÉRENT
Dans le cadre du chantier sur la valorisation de l’éducation,
le CRÉPAS, avec le soutien d’ÉCOBES – Recherche et transfert,
a consulté de mars à avril 2012 près de 170 jeunes de la
région afin de mieux cerner leur vision de l’apprentissage et
des facteurs qui le facilitent ou le rendent plus difficile.
En quelques mots…
La valorisation de l’apprentissage, de la poursuite des études
et de tous les cheminements scolaires revêt une importance
cruciale pour les jeunes interrogés. Elle leur permet de porter
un regard motivant sur leurs apprentissages et leur parcours
scolaire.
Pour les jeunes, les enseignants et l’entourage sont les
acteurs-clés de leur réussite et de leur motivation. Il apparaît
ainsi pour les jeunes que les aspects relationnels sont plus
importants que les aspects matériels en regard de leur
motivation et de leur persévérance scolaire.
À la lumière des analyses effectuées, un grand constat
émerge. Les conditions de l’apprentissage peuvent se résumer
par trois mots-clés :
 L’intérêt
 Le sens
 La relation
Le comité organisateur souhaitait illustrer ces trois conditions
de l’apprentissage par l’entremise d’animations thématiques
lors de la période d’accueil de la JMR, de façon à déstabiliser
les participants et à mettre la table pour la suite de la journée.
LE SENS
À l’accueil, près du vestiaire, des jeunes de la ligue
d’improvisation
du
Pavillon
Camille-Lavoie
d’Alma
interpellaient les participants dans une langue imaginaire et
tentaient de se faire comprendre d’eux malgré l’absence de
sens.
LA RELATION
Au point de service du café, d’autres jeunes de la même ligue
d’improvisation faisaient signe aux participants qui
entamaient des conversations de garder le silence,
empêchant ainsi toute forme de relation.
L’INTÉRÊT
Finalement, avant d’entrer dans la salle où se tenait l’activité
d’ouverture de la JMR, une équipe de journalistes télé (des
étudiants de l’agence-école EMBRYO du Cégep de Jonquière)
interpellait les participants quant à leur intérêt à participer à
la JMR. Les réponses et les images étaient diffusées
simultanément dans la salle.
17
UN ACCUEIL DIFFÉRENT
OUVERTURE
ANIMATEUR : CAMIL LAFORGE
Camil Laforge, M.A., ACC, Adm.A., est un coach
professionnel accrédité par la International Coach
Federation. Travailleur autonome, sa pratique de coach
d’affaire s’exerce auprès de petites et de moyennes
entreprises, et d’organismes publics et collectifs. Il
excelle particulièrement dans le coaching d’équipe
pour une planification stratégique, la mobilisation
d’équipe et la gestion de projet. Sa formation de
maîtrise en études et interventions régionales de
l’UQAC et de cadre supérieur au HEC lui donne une
vision globale et très pratique des besoins et du
contexte dans lequel évoluent les leaders et les
organisations d’ici.
CAMIL LAFORGE,
coach professionnel
et conseiller en développement
stratégique
20
MOT DE LA PRÉSIDENTE DU
CONSEIL INTERORDRES DE L’ÉDUCATION
« C’est grâce au partenariat entre le CRÉPAS et le
Conseil interordres de l’éducation du SLSJ, qui regroupe
tous les établissements d’enseignement de la région,
qu’a lieu ce premier grand rassemblement régional sur
la persévérance et la réussite scolaires. Cette rencontre
se veut un temps fort de la mobilisation de toutes les
instances et de tous les acteurs qui ont à cœur le
développement de nos jeunes et leur progression
académique.
GUYLAINE PROULX,
Le défi de diplômer 80 % des jeunes de moins de 20
ans d’ici 2020 est énorme. Pour y parvenir, nous
savons que nous devons bien sûr nous mobiliser et
activer la communauté autour des jeunes pour leur
parler d’efforts, de persévérance, des risques du
décrochage scolaire et des avantages d’un diplôme.
Mais quelles sont les idées, les initiatives, voire les
solutions novatrices à mettre en œuvre afin d’atteindre
cet objectif ambitieux? Comment garder notre
leadership national en persévérance scolaire?
Ensemble, nous poursuivrons nos efforts de réflexion,
d’analyse, de mobilisation et d’action afin de créer les
conditions favorisant la réussite de tous les jeunes. »
présidente du Conseil interordres de l’éducation
au Saguenay–Lac-Saint-Jean
22
MOT DE LA PRÉSIDENTE DU CRÉPAS
SOPHIE DUFOUR,
présidente du Conseil régional de prévention de
l’abandon scolaire du Saguenay–Lac-Saint-Jean
« En ayant répondu présents à l’invitation pour cette
Journée de mobilisation régionale, vous reconnaissez
d’emblée être des acteurs de la persévérance scolaire.
Que vous soyez enseignants, cadres, intervenants,
chercheurs, élus ou, à plus fort titre, parents, vous avez
le pouvoir de changer les choses. Individuellement,
vous pouvez tous influencer positivement le parcours
d’un jeune. Mais ENSEMBLE, nous pouvons aller plus
loin et envisager la diplomation et la réussite du plus
grand nombre. Près de deux décennies de travail et de
concertation pour contrer le décrochage au Saguenay–
Lac-Saint-Jean nous le prouvent : nos jeunes sont les
plus persévérants au Québec depuis plusieurs années
déjà. La situation était toute autre au début des
années 90. Aujourd’hui, notre force d’innovation,
notre expertise et notre modèle unique sont reconnus
à l’échelle de la province et étudiés ailleurs dans le
monde. Cela veut toutefois dire que nous avons une
grande responsabilité face à nos jeunes. L’éducation
est à la base de la prospérité de notre société, en
amont des enjeux les plus importants liés à notre
avenir : économie, santé publique, image régionale,
engagement citoyen, relève et qualification de la maind’œuvre… Par votre présence à l’événement
d’aujourd’hui, vous posez un geste concret visant à
renouveler votre détermination à agir, à faire encore
PLUS et encore MIEUX. Soyons tous pour la réussite
pour tous! »
23
CONFÉRENCIER : CLIFFORD MOAR
Clifford Moar est né en 1957 dans la communauté ilnu
de Mashteuiatsh. Avec une formation en gestion, en
communication et en marketing, il a d’abord oeuvré
comme administrateur au sein de la communauté,
notamment pour le Conseil de la Police amérindienne,
le Musée amérindien et pour l’Administration de
Pekuakamiulnuatsh
Takuhikan
(qui
s’appelait
auparavant Conseil des Montagnais du Lac-Saint-Jean).
Dans ce dernier cas, il a développé principalement une
aptitude pour travailler à la défense des droits
ancestraux autochtones et surtout à la mise en valeur
du patrimoine et de la culture autochtone. Ayant déjà
été membre du Conseil de bande comme conseiller de
1991 à 1994, il a dans un premier temps effectué deux
mandats à la chefferie de 1997 à 2000 puis de 2000 à
2003 avant de prendre une pause de sept ans de la vie
politique. Il a récemment choisi d’offrir de nouveau ses
services aux Pekuakamiulnuatsh à titre de chef et il a
été élu le 31 mai 2010.
CLIFFORD MOAR,
chef du Conseil de bande Pekuakamiulnuatsh Takuhikan
25
CONFÉRENCE D’OUVERTURE
LA PERSÉVÉRANCE, UN HÉRITAGE À PRÉSERVER
L’ANIMATION ET LA CONFÉRENCE D’OUVERTURE
Évaluation par les participants
Q1 L’animation par des jeunes lors de l’accueil
(vestiaire / café / vox pop) a fait une différence
positive dans ma façon d’aborder la journée :
Q2 Le message sur la persévérance livré lors de la
conférence d'ouverture par Clifford Moar était
inspirant :
1 Pas du tout
1%
2
4%
3
28 %
74,8 %
Oui
25,2 %
Non
4 Tout à fait
67 %
0%
20%
40%
60%
80%
100%
TOTAL
APPRÉCIATION POSITIVE
95 %
27
ATELIERS PERSÉVÉRANCE
LISTE DES ATELIERS
BLOC 1
BLOC 2
Atelier 1
AGIR TÔT │ Sur le chemin de l’école :
dépister, intervenir, stimuler… un défi pour
les grands
Atelier 6
LE RÔLE DE L’ENSEIGNANT DANS LA
PERSÉVÉRANCE SCOLAIRE │ Un prof ça
change une vie?
Atelier 2
LE PARTENARIAT ÉCOLE-FAMILLECOMMUNAUTÉ │ La collaboration écolefamille-communauté, de quoi parle-t-on au
juste? Défis et conditions de
développement de cette relation de
confiance
Atelier 7
ACCÉDER AUX ÉTUDES SUPÉRIEURES ET
DIPLÔMER │ Persévérer au-delà du
secondaire, un autre défi!
Atelier 8
LES TRANSITIONS SCOLAIRES │ Planifier les
transitions : saveur du mois ou
incontournable de la persévérance?
Atelier 3
LE MONDE DU TRAVAIL ET LA
PERSÉVÉRANCE SCOLAIRE │ Comment nos
entreprises peuvent-elles contribuer
réellement et faire une différence?
Atelier 9
L’INTÉGRATION DES TICS │ Les nouvelles
technologies, outils de divertissement ou
d’apprentissage?
Atelier 4
LA RELATION ENTRE IMPLICATION ET
PERSÉVÉRANCE │ Je persévère, je
m’implique… Je m’implique, je persévère…
Atelier 5
L’ORGANISATION SCOLAIRE │ De nouvelles
façons de penser l’école
Atelier 10 @!#$%?*&)*&?%$, PROBLÈME DE
COMPRÉHENSION? │ Faire autrement avec
les étudiants différents
29
30
AGIR TÔT
Sur le chemin de l’école : dépister, intervenir, stimuler… Un défi pour les grands
Animatrice :
ISABELLE SIMARD, agente régionale,
Avenir d’enfants
Chercheuse :
SUZANNE GRAVEL, enseignante et chercheuse,
Techniques d’éducation à l’enfance, Cégep de Jonquière
Expertes :
PAULE LAFLAMME,
Effet Papillon,
CSSS de Jonquière
Le dépistage des problématiques développementales chez
les tout-petits et la psychomotricité comme mesure
d’intervention éducative et préventive sont explorés parmi
les moyens efficaces pour favoriser le développement et
l’apprentissage des 0-5 ans et mieux les préparer à leur
entrée à l’école.
Plusieurs études démontrent l’importance d’intervenir
pendant la petite enfance pour favoriser le développement
des enfants et leur réussite scolaire ultérieure. Nous savons
aussi que pour plusieurs enfants, les conditions favorables à
leur préparation à l’école ne sont pas toutes réunies. Que
signifie être bien préparé pour l’école? Quelles sont les
difficultés développementales que connaissent les enfants
d’aujourd’hui? De quelles conditions les enfants ont-ils besoin
pour bien se développer avant leur entrée à l’école?
LILY PLOURDE,
La pratique psychomotrice Aucouturier,
Commission scolaire du Lac-Saint-Jean
54 participants
31
AGIR TÔT
Présentation des intervenants et des projets
Chercheuse :
SUZANNE GRAVEL, enseignante et chercheuse │
Techniques d’éducation à l’enfance, Cégep de
Jonquière
Biographie : Suzanne Gravel est impliquée dans
l’enseignement et l’amélioration des services à la petite
enfance depuis plus de trente ans. Elle a réalisé en équipe
trois recherches scientifiques subventionnées par le MELS
dont l’une portait sur le développement de l’intervention en
psychomotricité dans les milieux de la petite enfance et qui
a reçu le Prix du ministre de l’Éducation en mai 2006. Ses
derniers travaux portent sur l’intégration de la dimension
affective dans les programmes de formation.
Préambule de l’intervention
Les connaissances scientifiques du domaine des
neurosciences, de celui de la psychologie du
développement et celles issues du champ de
l’éducation à l’enfance fournissent des
indications quant aux mesures à mettre de
l’avant dans les milieux accueillant la petite
enfance pour favoriser le développement global
de l’enfant. En tenant compte de ces données,
nous pourrons faire en sorte que l’enfant
entreprenne son cheminement scolaire avec
succès et qu’il soit soutenu efficacement dans
son apprentissage.
Experte :
PAULE LAFLAMME, travailleuse sociale │ CSSS
de Jonquière
Biographie : Paule Laflamme œuvre auprès des familles
avec de jeunes enfants depuis environ 15 ans. Elle travaille
auprès de la petite enfance et dans le programme de
périnatalité. Elle fait partie de l'équipe du programme SIPPE
(suivi intégré en périnatalité et pour la petite enfance), qui
rejoint principalement des familles vivant en contexte de
vulnérabilité, c'est-à-dire à faible revenu et sous-scolarisées.
EFFET PAPILLON
Le projet Effet Papillon est un programme
d'intervention en négligence. Il a pour objectif
d'intervenir tôt dans la vie d'enfants chez qui
ont été dépistés des indices de négligence.
L'approche privilégiée est multimodale. En effet,
le programme implique des partenaires de la
communauté et le réseau des services sociaux.
L'intervention touche directement les enfants,
les parents et cible également l'intégration
sociale des familles visées. Le programme
s'appuie sur une approche écologique et
l'implication dans la communauté.
Experte :
LILY PLOURDE, technicienne en service de
garde, enseignante à l'AEP Éducateur,
éducatrice en service de garde en milieu
scolaire│ Commission scolaire du Lac-Saint-Jean
Biographie : Technicienne et responsable en service de
garde depuis près de 13 ans, Lily Plourde est présentement
en poste aux services de garde Mgr-Victor à Métabetchouan
et Saint-Antoine à Saint-Gédéon. Elle anime des séances de
psychomotricité Aucouturier depuis 2001. Elle siège au
comité de coordination des approches corporelles à la
Commission scolaire du Lac-Saint-Jean depuis 2004 et
assure un soutien technique et pédagogique aux écoles de
la commission scolaire en ce qui concerne la pratique
psychomotrice Aucouturier, dont elle fait partie du réseau
de formateurs.
LA PRATIQUE PSYCHOMOTRICE AUCOUTURIER
La pratique psychomotrice Aucouturier est
intégrée dans les écoles primaires et dans les
milieux de la petite enfance sur le territoire de
la Commission scolaire du Lac-Saint-Jean et elle
présente un intérêt certain pour le
développement de l’enfant. Les moyens utilisés
pour offrir une pratique psychomotrice
régulière et de qualité aux enfants, en petits
groupes d’aide au développement, ont été
documentés par des travaux de recherche.
32
AGIR TÔT
Évaluation par les participants
1 Peu intéressant
0%
2
4%
3
42 %
4 Très intéressant
54 %
TOTAL
APPRÉCIATION POSITIVE
96 %
54 participants
33
LE PARTENARIAT ÉCOLE-FAMILLE-COMMUNAUTÉ
La collaboration école-famille-communauté, de quoi parle-t-on au juste?
Défis et conditions de développement de cette relation de confiance
Animateur :
NICOLAS MARTEL, maire,
municipalité de Desbiens
Chercheuse :
CATHERINE DUMOULIN, professeure-chercheuse,
Département des sciences de l’éducation, UQAC
Expertes :
STÉPHANIE HARVEY,
Centre de soir – Enfants,
Carrefour communautaire Saint-Paul
JOCELYNE ALLAIRE,
Parent veut savoir…!,
Comité intersectoriel comté Roberval
NANCY PAGEAU,
L’école des parents,
Commission scolaire De La Jonquière
La collaboration école-famille-communauté peut arborer
différents visages aux yeux de chacun des acteurs impliqués.
Comment concilier ces visions parfois éloignées afin de faire
en sorte que le filet de sécurité familles-école-partenaires
soit des plus efficaces pour prévenir l’abandon scolaire?
Notre région souhaite augmenter le nombre de jeunes qui
accèdent à un diplôme qualifiant. La collaboration écolefamille-communauté figure parmi les conditions à réunir pour
atteindre cet objectif. La qualité du partenariat entre l’école et
la famille serait directement liée à la réussite du jeune.
Néanmoins, elle ne va pas toujours de soi. La distance entre
les valeurs véhiculées par l’école et celles qui prévalent au
sein de la famille, les difficultés de communication, les
attentes qui diffèrent souvent constituent autant de freins à la
mise en place de ce partenariat pourtant si bénéfique au
développement de nos jeunes. Les intervenants du milieu
scolaire, les parents, les partenaires du milieu partagent-ils la
même vision de cette collaboration? Est-elle toujours au
service de la réussite des jeunes? Comment instaurer des
pratiques collaboratives et des moyens pour communiquer
plus efficacement avec les parents? Quelles activités organiser
pour soutenir le rôle parental et favoriser l’implication des
parents?
57 participants
34
LE PARTENARIAT ÉCOLE-FAMILLE-COMMUNAUTÉ
Présentation des intervenants et des projets
Chercheuse :
CATHERINE DUMOULIN, professeurechercheuse, Département des sciences de
l’éducation │ UQAC
Biographie : Catherine Dumoulin a œuvré au MELS de 2005
à 2008, d’abord comme agente de développement en
milieux défavorisés et ensuite à titre d’agente de recherche.
Aujourd'hui professeure régulière à l’UQAC, ses travaux de
recherche visent à développer les connaissances sur les
pratiques probantes de collaboration entre l’école, la famille
et la communauté, notamment dans les milieux défavorisés.
Elle est également chercheure régulière dans le laboratoire
international sur l’inclusion scolaire. Le LISIS veut faciliter la
concertation, le développement et la formation à la
recherche autour de l'inclusion scolaire.
Préambule de l’intervention
La collaboration est la reconnaissance d’une
certaine légitimité de l’école et des parents dans
l’éducation des enfants. Ainsi, l’école et la
famille sont des partenaires. Être partenaire
exige de travailler avec l’autre. Or, souvent les
actions mises en place font des familles
défavorisées la cible d’actions partenariales
plutôt que des partenaires. Cette manière de
faire pérennise l'idée selon laquelle la famille et
l’école sont des lieux d'éducation séparés et
clos; que la famille doit adhérer aux finalités de
l’école et que les difficultés rencontrées sont
nécessairement liées au contexte familial.
Experte :
STÉPHANIE HARVEY, coordonnatrice générale │
Carrefour communautaire Saint-Paul
Biographie : Titulaire d'un diplôme d'études collégiales en
éducation spécialisée, d'un certificat en intervention
jeunesse et d'un baccalauréat en travail social, Stéphanie
Harvey a développé son expertise principalement au
Carrefour communautaire Saint-Paul, dans le volet Centre de
soir - Enfants. Travaillant auprès des jeunes en difficulté et
de leur famille, un des principaux mandats qu'elle a eu à
relever est celui du travail en partenariat avec les acteurs qui
gravitent autour du jeune.
CENTRE DE SOIR – ENFANTS
Le partenariat école-famille-communauté,
comme tous les types de partenariat, lorsqu'ils
sont sains et positifs, peut devenir une
combinaison gagnante. Au Carrefour, on estime
que l'engagement des partenaires, la
communication, le partage d'une vision
commune, le travail sur la finalité (et non sur les
différences), et la reconnaissance des expertises
de chacun (parent, intervenant, enseignant…)
sont des conditions qui peuvent permettre de
déplacer des montagnes et ainsi soutenir les
jeunes dans leur parcours scolaire.
Experte :
JOCELYNE ALLAIRE, agente de développement │
Comité intersectoriel Parents veut savoir…!,
Commission scolaire du Pays-des-Bleuets
Biographie : Passant du domaine de la santé à l'éducation
avec un détour par le milieu communautaire, Jocelyne
Allaire œuvre depuis 1993 dans le milieu scolaire en
intervention dépendance et motivation scolaire.
Actuellement agente de développement pour le dossier
dépendances ainsi que pour les actions relatives aux
relations avec les parents et la communauté, elle agit dans
les champs de la prévention, de l’information, de la
sensibilisation et de la mobilisation pour la réussite scolaire.
PARENT VEUT SAVOIR…!
Un regroupement de compétences diversifiées
(PEFEC, Parent veut savoir!...) provenant de
partenaires du milieu de l'éducation, de la santé
et du communautaire répond à des besoins
exprimés par les parents (par des lieux
d'échange, d'information ou d'activités
éducatives) et favorise le développement et le
maintien d'un lien solide entre la famille, l'école
et la communauté. La volonté de faire ensemble
devient alors le moteur mobilisant autour d'un
même objectif de collaboration pour se donner
les outils nécessaires au développement et à la
réussite des jeunes.
35
LE PARTENARIAT ÉCOLE-FAMILLE-COMMUNAUTÉ
Présentation des intervenants et des projets
Experte :
NANCY PAGEAU, AVSEC, responsable d'un
mandat Partenariat école-famille-communauté │
Commission scolaire De La Jonquière
Biographie : Diplômée en enseignement secondaire à
l'UQAC, Nancy Pageau a enseigné pendant plus de 4 ans en
éthique et culture religieuse. Elle est maintenant animatrice
de vie spirituelle et d'engagement communautaire depuis 7
ans. Elle a été appelée à travailler avec différentes clientèles,
tant primaire que secondaire, en milieu défavorisé ou non.
Nancy Pageau est en poste pour une 3e année dans les
écoles de la périphérie de la Commission scolaire De La
Jonquière, et est responsable d'un mandat partenariat écolefamille-communauté, soit de développer le projet « L'École
des Parents ».
L’ÉCOLE DES PARENTS
Un regroupement de compétences diversifiées
(PEFEC, Parent veut savoir!...) provenant de
partenaires du milieu de l'éducation, de la santé
et du communautaire répond à des besoins
exprimés par les parents (par des lieux
d'échange, d'information ou d'activités
éducatives) et favorise le développement et le
maintien d'un lien solide entre la famille, l'école
et la communauté. La volonté du "faire
ensemble" devient alors le moteur mobilisant
autour d'un même objectif de collaboration pour
se donner les outils nécessaires au
développement et à la réussite des jeunes.
36
LE PARTENARIAT ÉCOLE-FAMILLE-COMMUNAUTÉ
Évaluation par les participants
1 Peu intéressant 2
0%
0%
4 Très intéressant
44 %
3
56 %
TOTAL
APPRÉCIATION POSITIVE
100 %
57 participants
37
LE MONDE DU TRAVAIL ET LA PERSÉVÉRANCE SCOLAIRE
Comment nos entreprises peuvent-elles contribuer réellement et faire une différence?
Animatrice :
MYLÈNE GIRARD, directrice,
Carrefour jeunesse-emploi Lac-Saint-Jean-Est
Chercheur :
ÉRIC JEAN, professeur-chercheur,
Gestion des ressources humaines, UQAC
Expertes :
CATHERINE BOILY,
Certification études-travail,
Carrefour jeunesse-emploi Saguenay
JULIE DUFOUR,
Le milieu des affaires et les parcours
de formation axée sur l’emploi,
École secondaire Kassinu Mamu de Mashteuiatsh
La persévérance scolaire est abordée sous l’angle de la
participation concrète du milieu des affaires à l’effort de
diplomation du plus grand nombre de jeunes ainsi qu’au
regard du développement régional. Est-il possible pour
l’entreprise de jouer un rôle dans la réussite et la
persévérance scolaire de ses étudiants-employés, à travers
les défis de sa mission?
Du secondaire à l’université, de 50 à 75 % des jeunes
travaillent pendant leurs études, et ce, majoritairement à
raison de 10 à 20 heures par semaine. Pour certains jeunes, le
nombre d’heures travaillées, les horaires et les contraintes
liées à l’emploi ou le type de travail peuvent représenter un
risque accru de décrochage scolaire. Pour d’autres, le lien avec
le marché du travail permet la découverte de soi et
l’exploration professionnelle. Par ailleurs, dans un contexte de
rareté de main-d'œuvre, l’entreprise se voit dans l’obligation
d’être attractive et de mettre en place des stratégies afin de
réaliser sa mission. Prise dans les défis quotidiens que pose
cette réalité, comment peut-elle demeurer vigilante dans ses
pratiques favorables à la diplomation des jeunes et, ainsi,
contribuer à mieux soutenir leur projet de formation? Mission
possible?
67 participants
38
LE MONDE DU TRAVAIL ET LA PERSÉVÉRANCE SCOLAIRE
Présentation des intervenants et des projets
Chercheur :
ÉRIC JEAN, professeur-chercheur en
gestion des ressources humaines │ UQAC
Biographie : Éric Jean est professeur en gestion des
ressources humaines à l’UQAC. Il détient un doctorat en
psychologie du travail de l’UQTR sur le thème de la
résolution des conflits inter-rôles chez les gestionnaires et
les professionnels. Ses intérêts de recherche portent
actuellement sur la résolution individuelle et collective des
problèmes en contexte de projet. Il possède une formation
de premier cycle en relations industrielles et a œuvré à titre
de conseiller en ressources humaines agréé.
Préambule de l’intervention
L’un des principaux défis à relever pour les
entreprises est lié à la pénurie de main-d’œuvre
anticipée. Les courbes démographiques
québécoises tendent à démontrer ce
phénomène. Cette situation a pour effet
d’accentuer les pressions chez les jeunes qui
tentent de concilier études et travail. Comment
gérer au quotidien les problèmes issus de ce
double engagement? À quelles conditions une
culture d’entreprise favorable aux études peutelle avoir un effet positif sur les jeunes? Cette
partie de l’atelier tente d’apporter un éclairage
sur ces questions.
Experte :
CATHERINE BOILY, agente de la Certification
Études-Travail, intervenante IDÉO 16-17│
Carrefour jeunesse-emploi Saguenay
Biographie : Diplômée au DEC en travail social du Cégep de
Jonquière, finissante au baccalauréat en travail social à
l'UQAC, actuellement en stage final dans le cadre de projet
collectif de certification des entreprises en conciliation
études-travail, Catherine Boily concilie elle-même les études
et le travail. Elle a par ailleurs participé au redéploiement
local du projet de certification des entreprises au sein des
Carrefours jeunesse-emploi de la région. De plus, elle est
intervenante pour le programme IDÉO 16-17 visant la
persévérance scolaire et l'insertion socioprofessionnelle des
jeunes à risque d'abandon scolaire.
CERTIFICATION ÉTUDES-TRAVAIL
Pour un étudiant, le marché du travail permet de
développer des aptitudes personnelles et
professionnelles différentes de celles acquises à
travers son parcours scolaire. Le jeune en emploi
doit être fier de dire qu'il est à l'école tout en
considérant l'importance de son emploi
étudiant. De son côté, l'employeur doit miser sur
le sentiment d'appartenance, la stabilité à l'école
–qui aide à la stabilité en emploi– et être ouvert
à la discussion pour trouver des solutions à la
conciliation étude-travail. L'employeur fait partie
de l'équation de réussite et de la poursuite des
études pour plusieurs étudiants.
Experte :
JULIE DUFOUR, enseignante │ École secondaire
Kassinu Mamu de Mashteuiatsh
Biographie : Julie Dufour est diplômée en éducation
spécialisée et en enseignement en adaptation scolaire. Elle
est par ailleurs détentrice d'une maîtrise en éducation. À
l'emploi de Pekuakamiulnuatsh Takuhikan depuis 1999,
comme orthopédagogue et enseignante à l'école secondaire
Kassinu Mamu, elle est impliquée depuis quelques années
dans la mise en place de projets entrepreneuriaux pour les
élèves des parcours de formation axée sur l'emploi.
LE MILIEU DES AFFAIRES ET LES PARCOURS
DE FORMATION AXÉE SUR L’EMPLOI
Depuis la mise en place des parcours de
formation axée sur l'emploi, l'école Kassinu
Mamu a développé des partenariats avec les
entrepreneurs du milieu. Les entreprises qui
accueillent les stagiaires jouent un rôle essentiel
dans la réussite de ces jeunes en devenant
acteurs de leur plan de formation. Les parcours
de formation axée sur l'emploi méritent d'être
mieux connus par les entreprises de la région qui
sont des acteurs de premier plan non seulement
pour la diplomation mais également pour la
création d'emplois pour cette clientèle.
39
LE MONDE DU TRAVAIL ET LA PERSÉVÉRANCE SCOLAIRE
Évaluation par les participants
1 Peu intéressant
0%
2
7%
3
40 %
4 Très intéressant
53 %
TOTAL
APPRÉCIATION POSITIVE
93 %
67 participants
40
LA RELATION ENTRE IMPLICATION ET PERSÉVÉRANCE
Je persévère, je m’implique… Je m’implique, je persévère…
Animateur :
DOMINIQUE DUFOUR, coordonnateur SLSJ,
Engagement jeunesse
Comme l’énigme de la poule et de l’oeuf, l’implication des
jeunes et la réussite éducative sont souvent imbriquées. Des
projets d’engagement des jeunes dans leur milieu
apporteront un éclairage intéressant pour explorer les effets
de l’engagement et de l’implication des jeunes sur la
persévérance scolaire.
Chercheur :
MARCO GAUDREAULT, chercheur,
ÉCOBES - Recherche et transfert, Cégep de Jonquière
Experts :
JOSÉE DALLAIRE, MARC-ANTOINE DUFOUR,
L’engagement comme source de motivation et de réussite,
Commission scolaire du Pays-des-bleuets
LISE OUELLET,
Les désamorceurs,
Commission scolaire des Rives-du-Saguenay
Certaines recherches récentes ont démontré un lien entre la
participation à des activités parascolaires et la persévérance.
Ainsi, il semble que la persévérance scolaire et la diplomation
riment avec une plus grande implication des jeunes dans leur
milieu. Par ailleurs, les jeunes plus scolarisés sont aussi des
citoyens plus impliqués. Qui sont ces jeunes qui s’engagent?
Sont-ils nécessairement engagés à tous les niveaux de leur
vie? Sont-ils ceux qui sont à risque de décrochage ou plutôt
ceux qui sont déjà motivés? Comment amener les jeunes à
s’impliquer dans le monde d’aujourd’hui?
72 participants
41
LA RELATION ENTRE IMPLICATION ET PERSÉVÉRANCE
Présentation des intervenants et des projets
Chercheur :
MARCO GAUDREAULT, chercheur │
ÉCOBES - Recherche et transfert, Cégep de
Jonquière
Experts :
JOSÉE DALLAIRE, MARC-ANTOINE DUFOUR,
AVSEC │ Commission scolaire du Pays-desbleuets
Experte :
LISE OUELLET, conseillère d’orientation │ Centre
Laure-Conan, Commission scolaire des Rives-duSaguenay
Biographie : Œuvrant à ÉCOBES – Recherche et transfert
depuis 15 ans, Marco Gaudreault a participé à plusieurs
recherches sur les jeunes du secondaire et du collégial. La
sociologie de la jeunesse est son champ de recherche
privilégié. Ses travaux lui ont permis d'accompagner
plusieurs Instances régionales de concertation au fil des ans.
Par ailleurs, il est aussi chargé de cours au département de
sociologie de l'Université Laval depuis 2002 et y dispense les
cours d'analyse des données.
Biographie : JOSÉE DALLAIRE : Animatrice depuis 2003 au
secondaire, Josée Dallaire a contribué à la mise en place du
Programme de citoyenneté responsable, dans lequel la
notion d'implication est au cœur de la pédagogie basée sur
les valeurs prônées par les ÉVB.
MARC-ANTOINE DUFOUR : Animateur depuis plus de trente
ans, Marc-Antoine Dufour a contribué à mettre en place à
son école un projet qui reconnaît l'engagement et la réussite
académique (PRISME). Il a également œuvré à la
planification de l'engagement communautaire au PÉI.
Biographie : Lise Ouellet travaille auprès de la clientèle de
l’éducation des adultes depuis 20 ans et elle croit fermement
qu’un élément de motivation scolaire pour les jeunes de 16 à
20 ans est d’avoir un projet professionnel. Ce projet est
difficile à planifier si la connaissance de soi et le sentiment
d’efficacité personnelle n’y sont pas.
Préambule de l’intervention
Ce ne sont pas toutes les formes d'activités
parascolaires qui contribuent au développement
du sentiment d'appartenance et à la
persévérance scolaire avec autant d'intensité.
Certains types d'activités favorisent davantage
les liens sociaux et d'autres, le partage des fins
institutionnelles des écoles. Par ailleurs, quel est
le niveau de participation communautaire des
élèves du collégial? Quels sont les effets
possibles de cette implication sur le vécu scolaire
des étudiants?
L’ENGAGEMENT COMME SOURCE DE
MOTIVATION ET DE RÉUSSITE
Un élève actif dans son école est aussi un élève
actif dans ses apprentissages. Dans les dernières
années, on a favorisé une approche clinique de
la résolution des problèmes, peut-être au
détriment de l’approche par projets pour tous,
celle qui fait de l’école un milieu de vie et non un
mal nécessaire. L'implication est une façon
d'atteindre la réussite éducative par la
motivation, le développement de compétences
essentielles au savoir-vivre en collectivité, de la
prise en charge personnelle et du sentiment
d'appartenance à son milieu.
LES DÉSAMORCEURS
Les élèves du Centre Laure-Conan ont euxmêmes demandé aux intervenants de
s’impliquer dans un projet pour développer
l’empathie chez les témoins comme facteur de
protection contre l’intimidation. À raison de
deux heures par semaine pendant une dizaine
de semaines, de concert avec l’équipe des
productions de L’Autre Œil et des professionnels
du Centre (travailleurs sociaux et conseillers
d’orientation), les élèves sont arrivés à ce qu’ils
souhaitaient, soit pouvoir outiller les témoins de
l’intimidation. Mise à part cette réussite, Les
Désamorceurs s’est également avéré un projet
orientant en contribuant à leur développement
identitaire ayant un effet sur la persévérance
scolaire.
42
LA RELATION ENTRE IMPLICATION ET PERSÉVÉRANCE
Évaluation par les participants
1 Peu intéressant
0%
2
3%
3
29 %
4 Très intéressant
68 %
TOTAL
APPRÉCIATION POSITIVE
97 %
72 participants
43
L’ORGANISATION SCOLAIRE
De nouvelles façons de penser l’école
Animatrice :
GINA GAGNON, directrice des Services aux étudiants,
UQAC
Chercheur :
ALAIN DROLET, chercheur et chargé de cours,
Département des sciences humaines, UQAC
Expertes :
LORAINE ROBERTSON-MOAR,
L’intégration de la culture Pekuakamiulnuatsh
dans le curriculum,
École Kassinu mamu de Mashteuiatsh
DOMINIQUE GUILBERT,
Un projet éducatif hors du commun,
Maison familiale rurale du Fjord
De nombreux milieux se mobilisent pour développer des
projets éducatifs adaptés aux profils de certains groupes de
jeunes qui présentent des particularités. L’école sur
mesure…! Le choix des formules pédagogiques et
l’organisation
scolaire
doivent-ils
répondre
aux
caractéristiques « spécifiques » des élèves? Est-ce à l’école à
s’adapter ou aux jeunes? Jusqu’où peut-on aller? Avec quels
résultats?
« Deux individus n’ont jamais exactement le même parcours
éducatif, même s’ils se tiennent par la main durant des
années. » (Perrenoud). Dans une certaine mesure, chaque
apprenant a des besoins d’apprentissage spécifiques. L’école
ne peut cependant pas adapter l’enseignement aux
particularités de chaque individu, mais elle tente néanmoins
d’imaginer des formules scolaires originales pour permettre à
des jeunes de cheminer sur le plan éducatif. Des acteurs
mobilisés et à l’écoute des particularités des jeunes de leur
territoire rivalisent de créativité pour développer des
nouveaux modèles correspondant davantage à ces profils
spécifiques. « L’école sur mesure » a-telle véritablement un
impact positif et significatif sur la réussite éducative des
jeunes qui ne cadrent pas dans le parcours régulier? S’adapter,
dans quelle mesure, et jusqu’où?
76 participants
44
L’ORGANISATION SCOLAIRE
Présentation des intervenants et des projets
Chercheur :
ALAIN DROLET, chercheur et chargé de cours │
Département des sciences humaines, UQAC
Experte :
LORAINE ROBERTSON-MOAR, responsable │
École Kassinu mamu de Mashteuiatsh
Experte :
DOMINIQUE GUILBERT, directrice générale │
Maison familiale rurale du Fjord
Biographie : Chargé de cours à l’Université du Québec à
Chicoutimi, Alain Drolet enseigne au département des sciences
humaines. Il est également docteur en sociologie de
l’Université Laval (2003) et détenteur d’une maîtrise en
éducation de l’UQAC (1994). Depuis quelques années, ses
recherches portent principalement sur les jeunes en difficulté
fréquentant l’éducation des adultes et sur les nouveaux défis
qui attendent ces centres. Son intérêt pour ces clientèles vient
de sa profonde conviction que ces milieux de formation
constituent des lieux et un temps propices pour eux de se
refaire académiquement et socialement. Cette certitude est
nourrie par des recherches-terrain, à travers la province,
prouvant que ces centres sont appréciés et résilients pour un
grand nombre d’élèves « en panne » identitaire.
Biographie : Détentrice d'un baccalauréat en
enseignement et d'un programme court de 2e cycle en
administration scolaire, Lorraine Robertson-Moar est
directrice de l'école secondaire Kassinu Mamu depuis
2007. Impliquée dans le domaine de l‘éducation depuis 30
ans comme enseignante, conseillère pédagogique,
directrice de l‘éducation et consultante, elle a siégé
comme membre du conseil d'administration de l'UQAC et
à la commission consultative sur la réalité sociale de
Mashteuiatsh. Elle a également agi à titre de
représentante au sein du conseil en éducation des
Premières Nations et de l'institut éducatif et culturel
montagnais.
Biographie : Dominique Guilbert est bachelière en éducation
préscolaire et enseignement primaire ainsi que bachelière
en administration, gestion du personnel. Elle possède huit
années d'expérience en enseignement et vingt en gestion du
personnel et en gestion de projet. Bénévole pour le comité
provisoire de la MFR du Fjord dès juin 2009, elle a été
nommée directrice générale de l’organisation en juillet 2010.
La MFR du Fjord est ouverte depuis août 2010.
Préambule de l’intervention
L’INTÉGRATION DE LA CULTURE
PEKUAKAMIULNUATSH
DANS LE CURRICULUM
L'école Kassinu Mamu vise la réussite des
jeunes dans la poursuite de leurs études ou de
leur intégration sur le marché du travail et elle
assure également la transmission de la culture
des Pekuakamiulnuatsh. L'expérience
démontre à quel point l'intégration des
contenus locaux et l'expérimentation de
savoirs traditionnels augmentent la motivation
des élèves et renforcent leur sentiment
d'appartenance à la communauté et aux
Premières Nations.
UN PROJET ÉDUCATIF HORS DU COMMUN
L'école devrait être une véritable communauté
éducative. Elle exige une concertation soutenue
entre les différents acteurs scolaires et extrascolaires. À la MFR du Fjord, on apprend
autrement, on redéfinit l'approche scolaire, on
vit dans un lieu qui se prête au développement
personnel et social autant qu'aux connaissances
pédagogiques et scolaires. La mission de la MFR
du Fjord est de développer un concept qui
répond aux besoins des jeunes qui ont de la
difficulté à s'intégrer à l'organisation scolaire
traditionnelle.
Les élèves raccrocheurs qui fréquentent les
centres de formation, qui sont-ils? Qu’entend-t-on
par une école accommodante et inclusive?
1- L’extension de ses finalités éducatives; réussite
scolaire, éducative et sociale;
2- Son organisation scolaire différenciée et
dynamique ; approches pédagogiques diversifiées,
mesures d’encadrement de l’élève spécifiques,
politique d’accessibilité flexible, activités et
services en milieu de vie et activités d’expression
et d’implication de l’élève à la vie scolaire;
3- Un lien privilégié et égalitaire intervenant-élève.
Un lien fondé sur l’autonomie et la
responsabilisation de l’élève.
45
L’ORGANISATION SCOLAIRE
Évaluation par les participants
1 Peu intéressant
5%
2
5%
3
25 %
4 Très intéressant
65 %
TOTAL
APPRÉCIATION POSITIVE
90 %
76 participants
46
LE RÔLE DE L’ENSEIGNANT DANS LA PERSÉVÉRANCE SCOLAIRE
Un prof ça change une vie?
Animateur :
MICHAËL GAUDREAULT, chercheur,
ÉCOBES - Recherche et transfert, Cégep de Jonquière
Chercheur :
STÉPHANE ALLAIRE, professeur-chercheur,
Département des sciences de l’éducation, UQAC,
Directeur du Consortium régional de recherches en éducation
Experts :
ARMAND GAUDREAULT,
Plan d’action pour la valorisation du rôle de l’enseignant
dans la persévérance scolaire (PAVÉ),
Établissements scolaires du SLSJ
CHRISTINE TREMBLAY,
S’approprier son projet d’études et l’orienter,
Cégep de Chicoutimi
Parmi la multitude de déterminants qui peuvent influer sur
le parcours scolaire d’un jeune, il peut être difficile pour
l’enseignant de se reconnaître un réel pouvoir d’influence.
Or, il existe des initiatives régionales provenant des
enseignants eux-mêmes qui visent à relever ce grand défi. Il
sera intéressant de découvrir comment ils agissent sur la
valorisation de ce rôle pour favoriser la persévérance
scolaire des jeunes.
Selon Boris Cyrulnik, neuropsychiatre français, les enseignants
ont trop peu conscience de ce pouvoir qui leur est donné :
« [...] Il est très étonnant de constater à quel point les
enseignants sous-estiment l’effet de leur personne et
surestiment la transmission de leurs connaissances. Beaucoup
d’enfants, vraiment beaucoup, expliquent en psychothérapie à
quel point un enseignant a modifié la trajectoire de leur
existence par une simple attitude ou une phrase, anodine
pour l’adulte mais bouleversante pour le petit. » (Cyrulnik,
2003 : 95). Ainsi, les enseignants qui côtoient les jeunes au
quotidien ont le pouvoir d’entretenir une relation privilégiée
avec eux, de les aider à développer leurs capacités et de
donner un sens à leurs apprentissages. Avec celui de la
famille, leur rôle est essentiel. Quel est ce rôle exactement? Et
comment l’exercer? À quel point les enseignants sont-ils
conscients de l’influence positive qu’ils peuvent avoir sur les
élèves les plus vulnérables et, par le fait même, de leur impact
potentiel, significatif, sur leur persévérance scolaire?
69 participants
47
LE RÔLE DE L’ENSEIGNANT DANS LA PERSÉVÉRANCE SCOLAIRE
Présentation des intervenants et des projets
Chercheur :
STÉPHANE ALLAIRE, professeur-chercheur │
Département des sciences de l’éducation, UQAC,
Directeur du Consortium régional de recherches
en éducation
Biographie : Stéphane Allaire est professeur en pratiques
éducatives au secondaire à l'UQAC depuis 2005. Ses activités
d'enseignement concernent principalement l'intervention
éducative et la formation pratique en milieu scolaire. Ses
intérêts de recherche se portent notamment sur les
communautés d'apprenants en réseau, le renouvellement des
environnements d'apprentissage, l’analyse réflexive en
collaboration ainsi que le développement de la compétence à
écrire à l'aide des TIC. Il est directeur du Consortium régional
de recherche en éducation et chercheur associé au CEFRIO et
au CRIRES.
Résumé
Comme le démontre une vaste méta-analyse des
travaux de recherche menés à l'international,
l'enseignant occupe une place toute particulière
au niveau de la persévérance et de la réussite
scolaires des élèves, en comparaison avec d'autres
facteurs qui y contribuent également. Des
exemples concrets de pratiques et d'interventions
réputées efficaces par la recherche appuient cette
hypothèse.
Expert :
ARMAND GAUDREAULT, enseignant en
formation professionnelle │ Commission
scolaire De La Jonquière
Biographie : Après avoir complété un diplôme d’études
professionnel en électricité, Armand Gaudreault a travaillé
pendant 12 ans sur divers chantiers de construction de la
région. C'est en 2003 que son parcours en éducation a
commencé. Enseignant à temps plein au DEP en électricité
du Centre de Formation Professionnelle De La Jonquière, il
a décroché un baccalauréat en enseignement
professionnel par les soirs de 2004 à 2008. Convaincu qu’il
pouvait en faire plus, il s’est orienté vers une maitrise en
éducation. Aujourd’hui, Armand Gaudreault enseigne au
DEP en électricité et est chargé de cours ainsi que
superviseur de stage à l'UQAC.
PLAN D’ACTION POUR LA VALORISATION DU
RÔLE DE L’ENSEIGNANT DANS LA
PERSÉVÉRANCE SCOLAIRE (PAVÉ)
Mis en place par le CRÉPAS, le PAVÉ est un
comité formé d'enseignants provenant de tous
les ordres d'enseignement afin de travailler à
l'élaboration d'un plan d'action permettant de
valoriser le rôle de l'enseignant dans la
persévérance scolaire des jeunes. Plusieurs
initiatives d’envergure ont été réalisées
jusqu’ici dont des ateliers d'échange dans les
écoles et des activités dans le cadre de la
Journée mondiale des enseignantes et
enseignants. Les principaux thèmes abordés
sont la relation maître-élève et la collaboration
avec la famille.
Experte :
CHRISTINE TREMBLAY, enseignante │ Cégep de
Chicoutimi
Biographie : Enseignante au département de Langues et
littérature et au programme Arts et lettres depuis 14 ans et
nouvellement coordonnatrice de programme et de
département, Christine Tremblay cherche sans cesse à
trouver des solutions pour favoriser la réussite de ses
étudiants.
S’APPROPRIER SON PROJET D’ÉTUDES ET
L’ORIENTER
Le projet « S'approprier son projet d'études et
l'orienter » a été réalisé avec les étudiants du
programme Arts et lettres pour connaître les
raisons de l'abandon de 40 % d'entre eux après
leur première session d'études. Grâce à ce projet
de réussite, la situation a pu être corrigée. Le
projet vise à présenter concrètement à
l'étudiant les débouchés universitaires et les
possibilités de carrière dans son domaine. Pour
que l'étudiant comprenne le but de ses études
et qu'il puisse s'orienter vers un projet
professionnel précis, du matériel et des activités
d'information ont été développés.
48
LE RÔLE DE L’ENSEIGNANT DANS LA PERSÉVÉRANCE SCOLAIRE
Évaluation par les participants
1 Peu intéressant
0%
2
6%
3
42 %
4 Très intéressant
52 %
TOTAL
APPRÉCIATION POSITIVE
94 %
69 participants
49
ACCÉDER AUX ÉTUDES SUPÉRIEURES ET DIPLÔMER
Persévérer au-delà du secondaire, un autre défi!
Animatrice :
MARIE-ÈVE BLACKBURN, chercheuse,
ÉCOBES - Recherche et transfert, Cégep de Jonquière
Pourquoi parler de persévérance au-delà du secondaire? Les
études supérieures représentent un long périple pour
plusieurs jeunes adultes. Quels sont les défis propres à cette
étape importante du parcours scolaire, pour les jeunes euxmêmes, leurs parents et les institutions scolaires qui les
accueillent?
Chercheuse :
SUZANNE VEILLETTE, chercheuse,
Chaire VISAJ, UQAC – Cégep de Jonquière
Experts :
JOHNNY GAUTHIER,
Alternance Travail-Études,
Cégep de Chicoutimi
SYLVIE BEAUCHAMP,
Projet ÉTAPE (Étudiants en Trouble d’Apprentissage - Projet
d’Expérimentation),
Cégeps du Saguenay–Lac-Saint-Jean
Pour nombre de jeunes, l’obtention du diplôme d’études
secondaires ne signifie pas la fin des études. Beaucoup d’entre
eux poursuivent des études collégiales et universitaires au
cours desquelles ils rencontreront d’autres obstacles et
difficultés pouvant les empêcher de persévérer. Les mesures
de soutien à la persévérance dans les études supérieures sont
tout aussi importantes à mettre en place pour aider les jeunes
à obtenir le diplôme qualifiant souhaité. Comment aider les
jeunes qui choisissent cette voie à surmonter les nombreux
obstacles? Quels sont-ils? Quoi faire pour les aider à atteindre
leurs objectifs et concilier l’ensemble de leurs obligations?
Quels outils d’aide et de soutien sont susceptibles de réduire
l’influence des difficultés rencontrées par les étudiants? De
nombreux acteurs du monde de l’éducation y travaillent et
partageront les résultats de leurs expérimentations.
56 participants
50
ACCÉDER AUX ÉTUDES SUPÉRIEURES ET DIPLÔMER
Présentation des intervenants et des projets
Chercheuse :
SUZANNE VEILLETTE, chercheuse │ Chaire VISAJ,
UQAC – Cégep de Jonquière
Experte :
JOHNNY GAUTHIER, conseiller d’orientation │
Cégep de Chicoutimi
Biographie : Détentrice d'un doctorat en administration et
politique scolaires, Suzanne Veillette s'est consacrée à la
recherche à temps plein à ÉCOBES, qu'elle a cofondé en
1982. S'appuyant aussi sur une expérience d'enseignement
au collégial d'une dizaine d'années, elle a produit différents
rapports de recherche sur les inégalités sociogéographiques
en éducation, sur les habitudes de vie des jeunes ainsi que
sur certaines stratégies pédagogiques novatrices comme
l'alternance travail-études.
Biographie : Johnny Gauthier est conseiller d'orientation de
formation. Il travaille dans le réseau collégial depuis 20 ans.
Il a, entre autres, été conseiller d'orientation, aide
pédagogique individuel et conseiller pédagogique en
alternance travail-études. Il est titulaire d'un baccalauréat
B.Ed et d'une maîtrise en sciences de l'orientation M.A. de
l'Université Laval. Il détient également un diplôme d'études
supérieures spécialisé en gestion de la santé au travail de
l’Université Laval et une maitrise en administration publique
de l’ENAP.
Préambule de l’intervention
Quelles sont les tendances récentes se
dégageant d'EJET en termes de
persévérance dans les études
postsecondaires au Canada? Quels sont les
défis rencontrés par certains groupes plus
vulnérables, tels les étudiants issus de
familles sans antécédents d'études
postsecondaires ou de familles à faible
revenu, les étudiants dont le rendement
scolaire est inférieur à la moyenne ainsi que
les étudiants autochtones? Quels sont les
divers facteurs associés à l'abandon de
même qu'aux stratégies à mettre en œuvre
pour augmenter la persévérance scolaire?
ALTERNANCE TRAVAIL-ÉTUDES
L'alternance travail-études favorise la motivation
et la réussite scolaire dans un contexte réel de
travail. L'ATE permet entre autres de valider et
de préciser le choix professionnel, de faire des
liens entre les connaissances théoriques et
l'application pratique, de vivre la réalité du
marché du travail liée à son programme
d'études, de passer de la compétence à la
performance. L'ATE touche plus de 10 000
élèves et 150 programmes d'études (secondaire
et collégial).
Experte :
SYLVIE BEAUCHAMP, psychologue et
responsable des services adaptés │ Cégep de
Jonquière
Biographie : Détentrice d'une maîtrise en psychologie des
relations humaines de l'Université de Sherbrooke, Sylvie
Beauchamp travaille au Cégep de Jonquière à titre de
psychologue depuis 1993. Depuis 2008, elle occupe le poste
de responsable des services adaptés. Elle a donc comme
tâches d'accueillir et de mettre en place les
accommodements et les mesures d'aide pour les élèves qui
présentent un trouble d'apprentissage ou autre. C'est en
tant que responsable des services adaptés qu'elle participe
activement à la mise en œuvre du projet ÉTAPE depuis ses
débuts.
PROJET ETAPE (ÉTUDIANTS EN TROUBLE
D’APPRENTISSAGE - PROJET
D’EXPÉRIMENTATION)
C'est dans une perspective interordres que le
projet ÉTAPE (Élève en Troubles d'Apprentissage
Projet Expérimental) a débuté en 2007. Les
quatre cégeps de la région du Saguenay–Lac
Saint-Jean avec la collaboration de l'UQAC
souhaitaient implanter un modèle d'évaluationintervention pour les élèves, jeunes adultes,
ayant des troubles d'apprentissage. Ce projet a
permis notamment de développer une
autonomie régionale et d'offrir un soutien aux
enseignants qui accueillent de plus en plus de
ces élèves en troubles d'apprentissage.
51
ACCÉDER AUX ÉTUDES SUPÉRIEURES ET DIPLÔMER
Évaluation par les participants
1 Peu intéressant
0%
2
5%
3
42 %
4 Très intéressant
53 %
TOTAL
APPRÉCIATION POSITIVE
95 %
56 participants
52
LES TRANSITIONS SCOLAIRES
Planifier les transitions : saveur du mois ou incontournable de la persévérance?
Animatrice :
SUZANNE GIRARD, responsable de l’adaptation scolaire et de
l’intervention en milieu défavorisé,
Direction régionale du ministère de l’Éducation, du Loisir et du
Sport
Chercheuse :
JULIE RUEL, chercheuse associée,
Pavillon du Parc;
professeure associée,
Université du Québec en Outaouais
Expertes :
LOUISE REID,
Comité Passerelle du Pays-des-Bleuets,
Commission scolaire du Pays-des-Bleuets
MARC PLOURDE,
PROJET RAME (arrimage primaire-secondaire),
CS De La Jonquière
Un jeune est considéré comme « réussissant » à l’école,
notamment quand il tisse des liens sociaux positifs avec ses
enseignants et ses camarades de classe, il développe une
attitude positive envers les apprentissages, participe,
progresse et a de bons résultats scolaires. Les transitions
scolaires mettent le jeune à l’épreuve et préoccupent le
milieu de l’éducation et les parents. Quels sont les facteurs
de risque et de protection à considérer pour faciliter ces
passages obligés? Est-ce que nos interventions sont
suffisamment coordonnées pour donner de bons résultats?
Les acteurs du réseau de l’éducation consacrent de plus en
plus d’énergies à la planification des transitions tout au long
du parcours scolaire. Que ce soit le passage de la petite
enfance vers l’école primaire, la transition primairesecondaire, de la formation générale des jeunes vers la
formation professionnelle, des adultes vers les études
postsecondaires (cégeps et universités) et même le passage à
la vie active, bien planifier les transitions est désormais
considéré comme un facteur de protection au regard de la
persévérance et de la réussite. Des caractéristiques
individuelles et d’autres relevant de l’environnement familial,
social et scolaire ont un effet sur le développement et
l’adaptation de l’élève et sont susceptibles d’influencer
l’ajustement à son nouveau milieu.
75 participants
53
LES TRANSITIONS SCOLAIRES
Présentation des intervenants et des projets
Chercheuse :
JULIE RUEL, chercheuse associée │
Pavillon du Parc; professeure associée│
Université du Québec en Outaouais
Experte :
LOUISE REID, conseillère à l’éducation
préscolaire │ Commission scolaire du Pays-desBleuets
Expert :
MARC PLOURDE, AVSEC│
École polyvalente Jonquière, Commission
scolaire De La Jonquière
Biographie : Julie Ruel s'intéresse aux transitions scolaires
depuis près de 10 ans. Sa recherche doctorale s'est déroulée
en contexte de transition vers le préscolaire. Elle est auteure
ou co-auteure des Cartes routières vers le préscolaire, vers le
secondaire ou vers la vie adulte. Elle dirige actuellement une
recherche sur les pratiques de transition lors de la rentrée
scolaire des enfants au préscolaire. Enfin, elle s'intéresse au
travail de collaboration, en réseau, entre les différents
services et milieux de vie des élèves.
Biographie : Ayant travaillé par le passé auprès des jeunes
familles, Louise Reid a suivi une formation en psychologie,
psychologie organisationnelle et GRH qui l'a conduite vers le
poste de conseillère à l'éducation préscolaire à la
Commission scolaire du Pays-des-Bleuets, poste qu’elle
occupe depuis janvier 2007. Son travail relève de la mission
du programme Passe-Partout, qui est d'accompagner les
parents d'enfants de 4 ans dans leur participation active à la
réussite scolaire de leur enfant et d'aider les enfants à
s'intégrer harmonieusement au milieu scolaire et, surtout,
de leur donner le goût à l'école.
Biographie : Marc Plourde est animateur de vie spirituelle et
d’engagement communautaire à la Commission scolaire De
La Jonquière depuis 23 ans et œuvre autant au primaire
qu’au secondaire. Il est également très impliqué dans la
transition du primaire au secondaire.
Préambule de l’intervention
Le parcours scolaire des élèves est parsemé de
multiples transitions qui sont, pour la plupart,
prévisibles. De plus, plusieurs personnes,
services ou milieux entourent ces élèves au
cours de ces périodes de vie. La qualité des
transitions scolaires repose entre autres sur le
partage de la responsabilité de leur planification.
En tant que personnes ou comme organisations
intéressées à la persévérance scolaire, que
faisons-nous pour mettre en place des
conditions pour que ces transitions soient de
qualité?
COMITÉ PASSERELLE DU PAYS-DES-BLEUETS
Conscients que l'entrée à la maternelle est un
moment important dans la vie des enfants et
des parents et qu'il est essentiel que tout soit
mis en oeuvre pour s'assurer que ce passage soit
facilité et vécu positivement, le milieu scolaire et
le réseau de la petite enfance (CPE) se sont unis
pour former le Comité Passerelle. C'est en
travaillant de manière concertée que des
pratiques de transitions de qualité sont mises en
place pour que cette étape soit un premier pas
vers la réussite scolaire.
PROJET RAME (ARRIMAGE PRIMAIRESECONDAIRE),
Le projet RAME est vécu dans l’École polyvalente
de Jonquière depuis une dizaine d'années. En
lien direct avec le passage du primaire vers le
secondaire, il met à contribution 25 élèves de 5e
secondaire qui, à chaque année, sont des
ressources importantes pour environ 190 élèves
de 6e année. Par des gestes concrets, ils
facilitent ce passage si inquiétant pour les jeunes
et leurs parents. Ils demeurent présents tout au
long de l'année.
54
LES TRANSITIONS SCOLAIRES
Évaluation par les participants
1 Peu intéressant
0%
2
16 %
4 Très intéressant
53 %
3
31 %
TOTAL
APPRÉCIATION POSITIVE
84 %
75 participants
55
L’INTÉGRATION DES TIC
Les nouvelles technologies, outils de divertissement ou d’apprentissage?
Animateur :
RAYNALD GAGNÉ, conseiller pédagogique,
Commission scolaire des Rives-du-Saguenay
Les TIC sont partout et entrent progressivement dans nos
institutions scolaires? Comment les intégrer efficacement à
la pratique afin de servir véritablement l’apprentissage des
étudiants?
Chercheur :
PATRICK GIROUX, professeur-chercheur,
UQAC, CRIFPE
Depuis quelques années, on observe que les technologies de
l’information et des communications sont de plus en plus
présentes en classe : l’arrivée des tableaux numériques
interactifs en remplacement des tableaux verts; l’utilisation de
portails Internet et ses multiples outils (courriel, forum,
communauté de partage); la robotique qui permet d’initier les
jeunes à la programmation et de développer leurs
compétences en mathématiques et en sciences et la mesure
30810 qui offre la possibilité à certains élèves ayant des
besoins particuliers d’utiliser des logiciels pour apprendre
mieux et de façon plus autonome. Considérant l’intérêt
marqué des jeunes vers les nouvelles technologies, la
nouvelle école que l’on nomme 2.0 aura-t-elle une influence
sur la persévérance scolaire des élèves et particulièrement sur
celle des garçons? L’efficacité de la technologie en éducation
repose-t-elle avant tout sur la pédagogie et le facteur
humain?
Experts :
RICHARD TREMBLAY,
Profil Étic,
Commission scolaire du Lac-Saint-Jean
JULIE TURCOTTE,
Écoles en réseau,
Commission scolaire des Rives-du-Saguenay
54 participants
56
L’INTÉGRATION DES TIC
Présentation des intervenants et des projets
Chercheur :
PATRICK GIROUX, professeur-chercheur │
UQAC, CRIFPE
Biographie : Patrick Giroux est professeur au département
des sciences de l'éducation de l'UQAC où il est responsable
des cours traitant de l'intégration pédagogique des TIC. Il est
chercheur associé au CRIFPE. Ses recherches actuelles
portent, entre autres, sur l'esprit critique des enseignants en
regard du Web, l'usage des réseaux socionumériques par les
jeunes, la perception qu'ont les enseignants de l'importance
des TIC et de leur rôle à cet égard et l'usage pédagogique des
iPad et des TBI.
Préambule de l’intervention :
Les jeunes québécois ont intégré les TIC à leur
mode de vie et elles y jouent incontestablement
un rôle important. Quotidiennement, les TIC
influencent le développement des jeunes, leurs
valeurs... Les TIC peuvent-elles influer sur la
persévérance scolaire? Certainement, mais cette
relation dépend surtout de la pédagogie et des
enseignants. Les TIC sont un outil au service des
enseignants et des apprenants. Chaque outil a
des forces et des faiblesses et il appartient aux
enseignants de les reconnaître et d'utiliser
chaque outil d'une manière et dans un contexte
qui rendent l'apprentissage stimulant, riche...
Expert :
RICHARD TREMBLAY, enseignant │ Pavillon
Wilbrod-Dufour, Commission scolaire du LacSaint-Jean
Experte :
JULIE TURCOTTE, enseignante │ École SainteRose, Commission scolaire des Rives-duSaguenay
Biographie : Formé en enseignement de la chimie, Richard
Tremblay est également titulaire d’un DESS en
administration scolaire. Présentement enseignant en
sciences et technologies, secondaire 1 à 3, il enseigne aux
élèves du profil Étic du Pavillon Wilbrod-Dufour et est
responsable de ce programme depuis 4 ans.
Biographie : Enseignante au primaire depuis 12 ans, au sein
de la Commission scolaire des Rives-du-Saguenay, Julie
Turcotte travaille présentement dans une petite école de 21
élèves à Sainte-Rose-du-Nord. Elle enseigne en multi-âge,
pour les élèves de 2e et 3e cycles. Elle participe activement
au projet ÉER depuis maintenant 6 ans. Dans le réseau des
commissions scolaires, un groupe d'intervenants a été créé
pour appuyer les écoles faisant partie du projet ÉER: l'ÉMI.
Julie Turcotte fait partie de ce groupe et accompagne sur le
plan pédagogique les enseignants à raison d'une journée
semaine pour le MELS. Elle utilise la technologie au
quotidien à des fins pédagogiques.
PROFIL ÉTIC
Le projet Profil Étic consiste à fournir aux élèves
un portable comme outil de travail
supplémentaire en classe. Le programme existe
depuis sept ans maintenant et cette expérience
a permis de mettre en évidence certaines
caractéristiques de la clientèle du profil Étic et
de leurs comportements face à ce nouvel outil
d’apprentissage. Si l’accès aux jeux et aux
réseaux sociaux peut mener à une perte de
temps chez les étudiants, l’ordinateur permet en
contrepartie une réelle ouverture sur le monde,
laisse place à la créativité et facilite
l’appropriation de contenus dans certains
projets.
ÉCOLES EN RÉSEAU
L'École en Réseau est un projet initié au départ
pour les petites écoles éloignées. Le MELS
voulait éviter les fermetures de ces écoles et
favoriser les échanges enrichissants entre élèves.
L’objectif était de permettre le partage, le coenseignement et de briser l'éloignement entre
les enseignants. Les outils technologiques tels
que le KF (forum de développement de
connaissances) et VIA (vidéoconférence) ouvrent
les portes des classes et apportent une
motivation supplémentaire chez les élèves. Les
projets se vivent dans toutes les matières et
vont particulièrement chercher les garçons.
57
L’INTÉGRATION DES TIC
Évaluation par les participants
1 Peu intéressant
0%
2
15 %
4 Très intéressant
54 %
3
31 %
TOTAL
APPRÉCIATION POSITIVE
85 %
54 participants
58
@!#$%?*&)*&?%$, PROBLÈME DE COMPRÉHENSION?
Faire autrement avec les étudiants différents
Animatrice :
MICHÈLE MARTIN, conseillère en services adaptés et
responsable des étudiants autochtones et internationaux,
Cégep de Chicoutimi
Chercheuse :
MANON DOUCET, professeure-chercheuse,
Département des Sciences de l’éducation, UQAC
coresponsable du projet Fodar UQO/UQAC/UQAM
Experts :
SARAH BELLEY,
Journée d’apprenti,
Maison de l’espoir
MARC GIRARD,
Ensemble, Mobiliser pour Agir,
Commission scolaire du Saguenay–Lac-Saint-Jean
Faire autrement avec les étudiants différents, au-delà de la
pédagogie… Investir d’autres sphères de la vie des jeunes
pour faciliter leur apprentissage, leur donner ou leur
redonner le goût d’apprendre. À qui revient la responsabilité
de répondre aux besoins de ses étudiants que l’on dit
« différents »? Par quels moyens?
L’école québécoise peut s’enorgueillir d’ouvrir ses portes aux
clientèles présentant des besoins particuliers : élèves
handicapés, en troubles d’apprentissage, jeunes en difficulté…
Ces étudiants, pour plusieurs intégrés aux classes régulières,
investissent aussi les études postsecondaires : des dizaines
d’intervenants s’efforcent chaque jour de repousser les limites
des cadres conventionnels afin de leur permettre d’accéder à
la diplomation, de réintégrer l’école. Quels sont les
ingrédients à succès, les meilleures pratiques développées sur
le terrain pour concrétiser cette volonté de donner une
chance à tous? Cet atelier propose de s’attarder aux besoins
particuliers de ces clientèles et d’identifier des façons de faire
innovantes qui favorisent leur persévérance scolaire.
DAVID BLOUIN, OPHQ,
La Transition,
École Vie Active (TÉVA)
76 participants
59
@!#$%?*&)*&?%$, PROBLÈME DE COMPRÉHENSION?
Présentation des intervenants et des projets
Chercheuse :
MANON DOUCET, professeure-chercheuse │
Département des Sciences de l’éducation,
UQAC; coresponsable du projet Fodar │
UQO/UQAC/UQAM
Biographie : Manon Doucet est professeure chercheure au
département des sciences de l'éducation, module
d'enseignement en adaptation scolaire et sociale, de l’UQAC.
Elle s’intéresse particulièrement à la dimension
émotionnelle et sociale notamment dans l’enseignement et
le développement des habiletés sociales. Elle a également
développé une expertise d'accompagnement des
enseignants dans un processus de changement de pratiques
et de développement professionnel. Ses travaux portent
aussi sur l’identité professionnelle des enseignants à la
formation générale des adultes.
Préambule de l’intervention
Les établissements postsecondaires québécois
font face à une hausse sans cesse croissante des
étudiants en situation de handicap (SH). Ces
derniers présentent une diversité de profils et de
besoins spécifiques dont la complexité nécessite
de développer des services adaptés. Afin de
répondre au défi posé par l’inclusion de ces
étudiants, nous proposons une action concertée
entre l’UQAC, l’UQO et l’UQÀM. Cette action
vise à assurer un soutien à ces trois universités
dans le développement de services spécialisés
aux étudiants en SH par la mise en place de
services spécialisés en orthopédagogie.
Experte :
SARAH BELLEY, intervenante │Maison de l'Espoir
Saguenay–Lac-Saint-Jean inc.
Expert :
MARC GIRARD, directeur d'établissement en
prêt de services │ MELS
Biographie : Diplômée du Cégep de Jonquière en 2006 en
travail social, Sara Belley a commencé à travailler à la Maison
de l'Espoir à l'été 2005, suite à ses stages. Passant
d'intervenante remplaçante à intervenante temporaire de
fin de semaine, jusqu'à intervenante temporaire faisant des
suivis de dossiers, c'est finalement en mai 2008 qu’elle est
devenue intervenante responsable du service Centre de jour
JASE. Depuis maintenant 7 ans, elle travaille auprès des
jeunes en difficulté.
Biographie : Enseignant de formation et titulaire d'une
maitrise en administration scolaire, directeur
d'établissement en tant qu'adjoint au secondaire durant 5
ans et directeur d'écoles primaires depuis 6 ans, Marc Girard
est présentement en prêt de services au MELS en tant que
chargé de projets pour les 4 commissions scolaires afin,
notamment, de mettre sur pieds la démarche TÉVA par le
biais de 2 projets-pilotes dans la région du SLSJ.
JOURNÉE D’APPRENTI
Depuis 15 ans, le centre de jour JASE offre un
service alternatif à la suspension scolaire. Au fil
des ans, le centre a développé une expertise
permettant la mise en place de divers ateliers et
programmes qui répondent aux besoins des
jeunes, dont « Décroche, mais décroche
quelque chose », « Pousse, mais pousse égal » et
« La journée d'apprenti », pour ne nommer que
ceux-là. « La journée d'apprenti » consiste à faire
vivre une expérience de travail aux jeunes dans
le domaine de leur choix pour ainsi favoriser la
persévérance scolaire par la consolidation de
leur choix de carrière.
TRANSITION ÉCOLE VIE ACTIVE (TÉVA)
La TÉVA est une démarche planifiée et
coordonnée d'activités intégrées au plan
d'intervention et au plan de services
individualisé intersectoriel (s'il y a lieu) de
l'élève. Cette démarche vise son
accompagnement lors du passage de l'école vers
d'autres activités lors de sa vie active, ceci dans
le but de favoriser le bien-être et l'intégration
harmonieuse de l'élève à la société ainsi que la
concertation des différents réseaux impliqués
auprès de ce dernier.
60
@!#$%?*&)*&?%$, PROBLÈME DE COMPRÉHENSION?
Présentation des intervenants et des projets
Expert :
DAVID BLOUIN, conseiller à l’intervention
collective régionale │ Office des personnes
handicapées du Québec
Biographie : David Blouin est conseiller à l'intervention
collective régionale à l'Office des personnes handicapées du
Québec pour les régions du Saguenay– Lac-Saint-Jean et du
Nord-du-Québec. Ses fonctions l'amènent notamment à
siéger au Comité directeur régional d'Engagement jeunesse
où il participe, avec d'autres partenaires, à l'implantation de
la démarche TEVA au Saguenay–Lac-Saint-Jean.
TRANSITION ÉCOLE VIE ACTIVE (TÉVA)
La TÉVA est une démarche planifiée et
coordonnée d'activités intégrées au plan
d'intervention et au plan de services
individualisé intersectoriel (s'il y a lieu) de
l'élève. Cette démarche vise son
accompagnement lors du passage de l'école vers
d'autres activités lors de sa vie active, ceci dans
le but de favoriser le bien-être et l'intégration
harmonieuse de l'élève à la société ainsi que la
concertation des différents réseaux impliqués
auprès de ce dernier.
61
@!#$%?*&)*&?%$, PROBLÈME DE COMPRÉHENSION?
Évaluation par les participants
1 Peu intéressant
6%
2
6%
4 Très intéressant
38 %
3
50 %
76 participants
TOTAL
APPRÉCIATION POSITIVE
88 %
62
63
LES ATELIERS
Évaluation globale par les participants
Q3 Les ateliers ont permis de connaître des
réalisations régionales en matière de persévérance
scolaire :
1 Pas du
tout
1%
Q5 La répartition du temps entre les présentations
et la période d’échanges dans les ateliers était :
1
Inadéquate
2
5%
4
Beaucoup
43 %
2
11 %
4
Adéquate
52 %
3
51 %
1%
3
36 %
Q4 Pour bien cerner le thème de l’atelier, la formule
avec experts (responsables de projets) et
chercheurs, était :
1 Peu
appropriée
2
3%
0%
4
3
39 %
Appropriée
58 %
64
FORUMS TOUS POUR LA RÉUSSITE
FONCTIONNEMENT ET OBJECTIFS
OBJECTIFS
Dans la seconde moitié de la JMR, les participants ont été répartis en 5
forums chargés de se prononcer sur ce qui leur apparaissait comme
LE grand défi régional à relever en matière de prévention de
l’abandon scolaire pour les 15 prochaines années.
COMPOSITION DES FORUMS
La répartition des participants tenait compte de l’origine géographique
et du secteur d’activité dans lequel ils œuvraient afin d’assurer une
pluralité et une diversité des points de vue.
FONCTIONNEMENT
Après un retour sur les grands moments régionaux en persévérance
scolaire, par la présentation d’une courte vidéo récapitulative, chacun
des participanta devait d’abord inscrire sur un carton le défi à relever
qui lui semblait prioritaire.
Par la suite, sous la supervision d’un animateur, trois personnalités de
la région avaient à amorcer le travail du forum en présentant leur point
de vue sur la question. La parole était ensuite laissée à l’assistance
pour un échange d’idées. Parmi les défis soulevés, le forum devait faire
consensus autour des éléments qui lui apparaissait prioritaires.
Cette information était ensuite apportée aux animateurs de la portion
plénière de l’activité, messieurs Michel Perron et Camil Laforge, pour
analyse, discussions et présentation devant tous les participants de la
JMR.
ANIMATEURS ET PANÉLISTES
Animateurs
YANNICK TOURIGNY
│ CSSS de Chicoutimi
AUDREY DESCHÊNES
│ CSSS de Chicoutimi
HÉLÈNE POTVIN
│ CSSS de Chicoutimi
YOAN VAILLANCOURT
│ CSSS de Jonquière
STÉPHANIE PLOURDE
│ CSSS Lac-Saint-Jean-Est
Panélistes
THÉRÈSE BELLEY,
directrice │ Accès TravailFemmes
MARTINE COUTURE,
présidente-directrice générale
│ Agence de la santé et des
services sociaux SLSJ
DAVE GOSSELIN,
président │ Chambre de commerce
et d’industrie Lac-Saint-Jean-Est
GILLES POTVIN,
maire │ Saint-Félicien
SERGE BERGERON,
directeur général │
CS du Pays-des-Bleuets
MUSTAPHA FAHMI,
vice-recteur à l’enseignement
et à la recherche │ UQAC
GILLES LAPOINTE,
directeur des études
│ Cégep de Saint-Félicien
CYNTHIA RUEST,
présidente │ Regroupement
Action Jeunesse 02
PATRICE BOIVIN,
président │ Portes
Ouvertes sur le Lac
LIZ S. GAGNÉ,
présidente │ Commission
scolaire des Rives-DuSaguenay
LISON RHÉAUME,
directrice régionale │
Emploi-Québec SLSJ
ÉLIE TRUCHON,
directeur général │
Regroupement des centres
de la petite enfance SLSJ
AUDRÉE VILLENEUVE,
coordonnatrice │
Table de concertation des
groupes de femmes SLSJ
ALAIN GAGNON,
président │ Syndicat National
des Employés de l’Aluminium
d’Arvida Inc.
LUC MARTIN,
directeur adjoint │ Centre
de formation général des adultes de la
Commission scolaire De La Jonquière
67
LES FORUMS
Évaluation par les participants
Q8 Le forum sur les défis régionaux a été :
4 Très
pertinent
37 %
2
18 %
1 Peu
pertinent
1%
Q10 Le bilan visuel présenté au début du forum a
campé l’histoire et lancé le débat sur la mobilisation
régionale pour la persévérance scolaire :
2
8%
4 Tout à
fait
46 %
3
44 %
1 Pas du
tout
0%
3
46 %
Q9 Le temps consacré au forum était
2
16 %
1
Insuffisant
3%
4 Suffisant
41 %
3
40 %
68
DÉFIS RÉGIONAUX ET PERSPECTIVES D’AVENIR
FONCTIONNEMENT ET OBJECTIFS
Chacun des cinq forums a soumis les défis qui ont fait
consensus au sein des participants. Michel Perron,
chercheur et sociologue, avait à commenter ceux-ci sur
le vif et à suggérer quelques pistes d’actions à mettre
en œuvre pour les relever. Cette portion de la JMR se
voulait le début de l’établissement d’une vision
commune, dans l’optique d’une collaboration à
poursuivre pour la réussite des jeunes.
Pour faciliter la présentation, les défis retenus ont été
répartis sous trois thèmes, soit les grandes catégories
d’acteurs ayant un impact sur la persévérance scolaire
du jeune :
 Communauté
 École
 Famille
70
DÉFIS SOULEVÉS : COMMUNAUTÉ

Faire de l’éducation un projet de société inclusif (partenariat).

S’assurer de la poursuite de la mobilisation (niveau intersectoriel) et persévérer
dans l’engagement de chacun des acteurs, élargir la mobilisation et la
conscientisation (contaminer le plus grand nombre, dont les parents, les futurs
maîtres, créer des réseaux).

Développer la culture professionnelle (qu’elle se traduise dans la pratique),
travailler en partenariat (mémoire), croire à son potentiel et développer son
épanouissement pour être en mesure de le transmettre, vision large et
communautaire de l’éducation.

Transmettre des valeurs liées à la persévérance scolaire (ouverture d’esprit,
l’effort) et à la participation citoyenne à l’ensemble des acteurs dans une
perspective de développement régional.
71
DÉFIS SOULEVÉS : COMMUNAUTÉ (suite)

Pratiquer l’art du compromis, dans le contexte budgétaire actuel, pour
« persévérer », comme région, dans la lutte au décrochage scolaire. C’est l’heure
des choix, de cibler des priorités, sur les éléments qui ont le plus d’impact (jeunes
vulnérables).

Poursuivre l’innovation, avec créativité.

Devenir, ensemble, une région apprenante; entre une vision à plus court terme de
croissance économique et de développement régional, choisir la valorisation de
l’éducation comme moteur de développement économique à long terme.

Agir ensemble collectivement pour créer un environnement favorable à la réussite
éducative pour tous de la petite enfance à l’université en vue d’une insertion
professionnelle réussie.

Valoriser l’éducation et le rôle des acteurs qui influencent (ou peuvent influencer)
la persévérance.
72
DÉFIS SOULEVÉS : ÉCOLE

Valoriser la profession enseignante et mieux soutenir les professeurs.

Favoriser un bon contexte d’enseignement, assurer la qualité du rapport
étudiants/enseignants, étudiants/adultes, élèves/élèves.

Ramener l’idée du bien et du bonheur dans l’enseignement.
73
DÉFIS SOULEVÉS : FAMILLE

Informer et engager les familles, faciliter leur implication.

Mieux comprendre qui sont nos jeunes d’aujourd’hui. Qui doit s’engager, jusqu’où?
74
CONFÉRENCIER : MICHEL PERRON
MICHEL PERRON,
Ph. D. Géographie de la santé, M.A. Sociologie,
titulaire de la Chaire UQAC-Cégep de Jonquière
sur les conditions de vie, la santé et les
aspirations des jeunes (VISAJ)
Cofondateur du Groupe d’Études des COnditions de vie
et des BESoins de la population (ÉCOBES) en 1982 et
du Conseil régional de prévention de l’abandon
scolaire (CRÉPAS) en 1996, Michel Perron est depuis
2008 professeur au Département des sciences
humaines de l’Université du Québec à Chicoutimi et
titulaire de la Chaire UQAC–Cégep de Jonquière sur les
conditions de vie, la santé et les aspirations des jeunes
(VISAJ). De plus, il met son expertise de sociologue et
de sociogéographe à profit en s’impliquant dans
plusieurs autres projets. En effet, Michel Perron est
membre du Comité de vigie de la Stratégie d’action
québécoise Tous ensemble pour la réussite scolaire du
ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport. Il est
aussi membre fondateur du Groupe d’action sur la
persévérance et la réussite scolaires au Québec, ainsi
que président du Comité-conseil des enquêtes
régionales sur les habitudes de vie des jeunes
d’ÉCOBES – Recherche et transfert. Il fait également
partie de plusieurs équipes de recherche québécoises
dont, notamment, le projet Transitions à l’UQAM et le
Groupe de recherche et d’intervention régionales
(GRIR) à l’UQAC.
75
« Nous nous trouvons présentement dans un
contexte budgétaire difficile, qui devrait
nous inciter tous à pratiquer l’art du
compromis pour garder vivante cette
mobilisation qui fait notre force. Il en va de
notre avenir collectif. Ce contexte doit forcer
notre créativité et aiguiser notre sens de
l’innovation pour faire en sorte que la
communauté, les familles et l’école puissent
continuer à collaborer activement pour la
persévérance scolaire des jeunes, de la
petite enfance à l’âge adulte ».
MICHEL PERRON
ENJEUX DE FOND SOULEVÉS PAR MICHEL PERRON

Travailler collectivement à favoriser une plus grande diplomation dans le délai
prescrit au secondaire, puisque moins de 60 % des jeunes de la région
obtiennent actuellement leur diplôme après 5 ans.

Œuvrer ensemble à consolider notre expertise régionale en matière de
prévention de l’abandon scolaire et viser à constituer un véritable réseau
d’excellence en ce domaine, s’appuyant sur nos expériences à succès et sur la
force de nos institutions scolaires et de nos organisations.
77
ACTIVITÉ DÉFIS RÉGIONAUX ET PERSPECTIVES D’AVENIR
Évaluation par les participants
Q11 L’activité de clôture « Défis régionaux et
perspectives d’avenir » nous a ralliés autour de défis
régionaux communs pour la persévérance scolaire :
1 Pas du tout
4%
2
12 %
4 Tout à fait
30 %
3
54 %
78
PARTICIPATION DES JEUNES
LE POINT DE VUE DES JEUNES

En plus d’être mis à profit comme
bénévoles pour certains aspects de
l’organisation de la Journée de
mobilisation régionale, des jeunes
ont pu assister à l’événement et y
participer, sous la supervision de
leurs enseignants.

A posteriori de l’événement, cinq
questions ont été adressées à ces
jeunes et à leurs éducateurs afin de
recueillir leur point de vue sur
l’activité en elle-même ainsi que sur
les enjeux liés à la prévention de
l’abandon scolaire. Les résultats de
cet exercice rétrospectif sont
présentés ici.
80
Q1. Que retenez-vous de votre expérience lors de la Journée de mobilisation
régionale pour la persévérance scolaire?
« Je retiens principalement qu’il y a une panoplie de gens qui œuvrent tous dans le même sens,
soit celui de la réussite des jeunes du Saguenay–Lac-Saint-Jean. J’ai aussi beaucoup appris
pendant les deux ateliers auxquels j’ai assisté. Le premier était sur les organisations scolaires
différentes. J’ai bien aimé savoir qu’il est possible de voir l’école autrement que le modèle
habituel. Le cas de Mashteuiatsh est d’autant plus intéressant que ce modèle est près de nous. De
plus, on se rend compte que peu importe la nationalité, la clé du succès d’une communauté
demeure l’éducation. Le deuxième atelier, portant sur le rôle de l’enseignant, est venu encore
plus me chercher, puisque je suis moi-même enseignant. Je savais que l’enseignant jouait un rôle
prépondérant quant à la réussite des jeunes, mais j’en ai maintenant la preuve. Il est ainsi
important de mettre l’accent au niveau des services pour accompagner les enseignants dans leur
travail. Comme ils jouent un rôle important dans la prévention du décrochage des jeunes, le fait
de les aider peut changer les choses. De plus, j’ai apprécié entendre parler des différents
organismes qui œuvrent au même objectif. »
Enseignant du Pavillon Camille-Lavoie
81
Q2. À votre avis, quels sont les défis que la région doit relever collectivement pour
faire en sorte que plus de jeunes obtiennent un diplôme qualifiant pour l'emploi?
« La population, les parents autant que les enseignants devraient tous se sentir concernés et
s’impliquer dans la réussite des jeunes. À l’école, il est important de créer de meilleurs liens profélève avec des cours plus actifs, divertissants et plaisants. Des activités devraient être faites pour
rétablir les liens lorsqu’il y a des difficultés d’adaptation. Un enseignant qui parle trop devient
difficile à suivre. Si apprendre en s’amusant était possible, cela serait facile et se ferait sans que
les élèves s’en rendent compte. Les élèves devraient être plus impliqués dans leurs
apprentissages tout comme leur entourage. Bref, avoir une meilleure relation entre les
professeurs et les élèves et un maximum d’encadrement serait la clef de la réussite. »
Élève du Pavillon Wilbrod-Dufour
82
Q3. Comment percevez-vous le fait qu’autant d'adultes s'intéressent aux réalités
vécues par les jeunes et à leur diplomation?
« Les jeunes trouvent important et agréable que les gens s’intéressent à eux, de savoir qu’ils ne
sont pas seuls à l’école et dans la communauté. C’est même surprenant et rassurant de voir
qu’autant d’adultes prennent à cœur la scolarité des jeunes et que la réussite n’est pas seulement
l’affaire de ces derniers. »
Élève du Pavillon Wilbrod-Dufour
83
Q4. Selon vous, quels sont les impacts de l'abandon scolaire sur le développement
d'une région?
« Je crois que cela amène une baisse du niveau d’éducation dans les régions, et ainsi favorise un
ralentissement dans l’économie, puisqu’on assiste à un manque de main-d’œuvre qualifiée dans
celles-ci. Comme l’immigration dans la région est moindre, cette situation ne tend pas à
s’améliorer. Finalement, le manque au niveau de la scolarisation à un effet direct du le
développement économique des régions, comme au niveau de l’entreprenariat par exemple.
L’abandon scolaire reste un facteur important pouvant expliquer le déclin des régions
ressources. »
Élève du Pavillon Camille-Lavoie
84
Q5. Selon vous, quels sont les principaux facteurs qui font en sorte qu'un jeune
abandonne l'école?

Mauvais résultats scolaires

Cours non stimulants

Intimidation par les autres élèves

Pour aller travailler (gagner de l’argent)

Enseignant non motivant

Milieu familial ne favorisant pas le maintient à l’école (violence ou non valorisation
des études)

Consommation drogue (toxicomanie)

Charge de travail trop grande pour réussir
Une douzaine d’élèves du Pavillon Camille-Lavoie
85
ÉVALUATION GÉNÉRALE
APPRÉCIATION GÉNÉRALE
Q12 Ma participation à la journée a stimulé mon
engagement personnel envers la persévérance
scolaire :
1 Pas du tout
0%
Q17 De façon générale, pour vous, la journée a été :
1 Peu
satisfaisante
0%
2
6%
2
2%
3
29 %
4 Beaucoup
54 %
3
40 %
TOTAL
APPRÉCIATION POSITIVE
95 %
4 Très
satisfaisante
69 %
TOTAL
APPRÉCIATION POSITIVE
98 %
87
L’ORGANISATION
Q13 La qualité de l’organisation de la journée était :
1 Mauvaise
0%
Q15 Le coquetel a facilité le réseautage des
participants :
2
0%
1 Pas du
tout
8%
3
13 %
4 Tout à fait
24 %
4 Très
bonne
87 %
2
30 %
3
38 %
Q14 Le choix de réserver une période pour le
coquetel était :
2
15 %
1 Peu
judicieux
3%
4 Judicieux
46 %
3
36 %
88
LES OUTILS
Q16 Les outils et la documentation remis lors de la
journée (guide du participant, guide d’animation
des Journées de la persévérance scolaire, etc.)
étaient :
1 Peu
pertinents
0%
4 Très
pertinents
55 %
1 Peu
attrayants
0%
2
6%
3
39 %
4 Très
attrayants
55 %
2
4%
3
41 %
89
LE SOUTIEN AUX INTERVENANTS DE LA JMR
Q22 L’information et la préparation avant
l’événement étaient :
1 Insuffisantes
0%
2
0%
Q23 Le soutien qui vous a été offert par le comité
organisateur au cours de la journée était :
1 Insuffisant
0%
3
10 %
3
23 %
4 Excellentes
77 %
2
0%
4 Excellent
90 %
90
LIENS PERTINENTS
POUR APPROFONDIR
Bilan vidéo de 17 années de mobilisation
régionale pour la persévérance scolaire des
jeunes du Saguenay–Lac-Saint-Jean
COMMUNIQUÉ DE PRESSE – 18 février 2013
« La région réaffirme sa volonté d’œuvrer à la
réussite du plus grand nombre de jeunes »
Retour en vidéo sur la Journée de mobilisation
régionale pour la persévérance scolaire
COMMUNIQUÉ DE PRESSE – 14 février 2013
« Plus de 350 acteurs de la persévérance scolaire
sont attendus à un rendez-vous régional »
Capsule vidéo Coup d’œil TVA sur la Journée de
mobilisation régionale pour la persévérance
scolaire
Guide du participant
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