le voyage dans la lune

Transcription

le voyage dans la lune
LE VOYAGE DANS LA LUNE
OFFENBACH - D’APRÈS JULES VERNE
Mise en scène : Olivier Desbordes
Direction musicale : Dominique Trottein
Assistante mise en scène : Sandrine Montcoudiol
Décors : David Belugou
Costumes : Jean-Michel Angays
Lumières : Patrice Gouron et Guillaume Hébrard
Arrangements et orchestration : Manuel Peskine
Réécriture du livret : Olivier Desbordes
Avec:
Le prince Caprice : Marlène Assayag
Fantasia : Julie Mathevet
Le roi Cosmos : Jean Claude Sarragosse
Microscope : Eric Vignau
Le Roi Vlan : Christophe Lacassagne
Le prince qui passe par là : Laurent Galabru
Cactus : Yassine Benameur
Le Reine Popotte : Hermine Huguenel
8 petits rôles et chœur & Orchestre Opéra Eclaté.
Coproduction :
Opéra de Fribourg, Opéra de Lausanne, Opéra Éclaté.
En collaboration avec le Centre Lyrique Clermont Auvergne.
Contact Diffusion
Jean-Pierre Brethoux
[email protected] / 06 87 48 62 17
2! !
Le Voyage dans la Lune
Jacques Offenbach
D’après Jules Verne
Dix ans après De la Terre à la Lune, de Jules Verne, Offenbach compose cette féérique
comique : le prince Caprice, peu désireux de gouverner en ce monde, demande « la lune »
à son père… qui finit par l’y envoyer.
Les astronomes découvrent une société sélénite sans amour, où l’on ne fait pas les
enfants mais où on les achète, où les femmes sont ménagères ou objets de luxe. L’arrivée
des Terriens, qui emmènent avec eux la pomme, l’amour et les complications qui s’en
suivent, va bouleverser l’ordre établi. Le succès de cette œuvre à la création est dû autant
au livret à la fois drôle et poétique et aux mélodies d’Offenbach qu’à la magie des effets
scéniques.
!
3!
Note d’intention
Offenbach profite dans cette opérette féérique de l’influence de Jules Verne, très à la mode à
l’époque. Jules Verne, lui-même, montait des « grands » spectacles à partir de ses romans
permettant au gens de voyager !
Dans Le Voyage dans la Lune, il y a une part de rêve et de féérie, le rêve des autres planètes. La
science en plein essor permet d’envisager tous les progrès possibles. On part donc d’un monde
des années 1870, post commune de Paris, où la bourgeoisie conquérante se passionne pour les
nouveautés techniques et le fameux progrès scientifique.
Nous travaillons pour ce premier acte à partir de cette époque très sûre d’elle même mais qui va
être terrorisée à la naissance du cinéma par l’arrivée d’un train dans une gare ou par le voyage
dans la lune de Méliès.
Un premier acte en noir et blanc avec ses images saccadées tel que les films muets nous l’ont
imprimé dans notre imaginaire.
Ensuite au deuxième acte on part dans la lune... avec ce départ on va traverser l’imaginaire et le
temps et se retrouver dans une science fiction des années 1960... Un monde d’Orwell où nos héros
vont découvrir un univers glacé où l’amour n’existe pas comme dans Barbarella ! Une science
fiction glacée comme la guerre froide !
C’est là qu’Offenbach prouve une fois encore, son acuité à observer son époque : dans la lune
l’amour n’existe pas. Il y a une réserve de femmes pour faire les bébés et une réserve de femmes
pour le plaisir ! C’est en fait le cœur de l’œuvre, la définition du statut de la femme durant le
19ème siècle et la première moitié du 20ème, d’un côté l’épouse et mère chargée de la
reproduction, de l’autre la femme illégitime consacrée au plaisir.
On n’est pas loin de la description de la sainte famille idéale des vielles valeurs judéo chrétiennes !
Une pomme « ingurgitée » par la princesse va lui faire découvrir l’amour au dernier acte de la
pièce ! Et tout d’un coup c’est la libération sexuelle ! La lune tombe dans sa période hippie, peace
and love, c’est Woodstock façon Offenbach...
Ce voyage est un voyage dans le temps avec une fantaisie et une perspicacité qui lui donne d’une
manière évidente des résonances actuelles... dans la joie bien sûr, sans compter sur l’habituelle
bêtise des rois, des politiques, des ministres obséquieux, des conseillers roublards... le pouvoir
donnant toujours matière à parodie !
Notre terre ressemblera à celle de Méliès mais ensuite ouvrira la porte à une traversée du temps,
à l’aide de forgerons wagnériens, de savants hystériques, des Monsieur Spok rigides, une sorte de
voyage enfantin au pays des grandes personnes !
Olivier Desbordes
4! !
Résumé de l’œuvre
Acte I
1e tableau – Le prince Caprice.
Au Palais royal et dans toute la ville, les
préparatifs de la fête, que le roi Vlan organise en
l’honneur du retour de son fils, s’achèvent. Le
Prince Caprice a effectué un long voyage pour
parfaire son éducation. Dès son arrivée le roi Vlan
souhaite céder la couronne à son fils qui la
refuse. Caprice ne souhaite ni gouverner, ni se
marier, il veut la liberté, le mouvement, l’air,
l’espace. Caprice en apercevant la lune y voit sa
prochaine destination. Il demande d à son père de
le mener dans cet endroit inconnu et inexploré.
Vlan cède et demande à Microscope, le plus grand
savant du royaume, de trouver le moyen d’y aller.
Celui-ci répond que cette mission regarde
l’Observatoire.
2e tableau – À l’Observatoire.
Les astronomes interrogés proposent de ne pas
répondre et de nommer une commission. Caprice,
furieux, demande à son père de les renvoyer. Le
Roi Vlan congédie les astronomes et Caprice
menace Microscope de la même sanction s’il ne
trouve pas un moyen pour aller sur la lune.
Microscope leur donne rendez-vous huit jours
plus tard, dans sa forge.
3e tableau – La Forge.
Les forgerons et les forgeronnes terminent leur
ouvrage quand Vlan et Caprice arrivent huit jours
plus tard. Microscope leur dévoile son invention :
un obus lancé par un canon. En raison de la
probabilité de l’échec de la mission, Microscope
est convié à accompagner Caprice. Le Roi Vlan est
aussi du voyage, à la suite de la demande
insistante de son fils.
4e tableau – Le Départ.
Les trois voyageurs Vlan, Caprice et Microscope
montent dans l’obus. Les artilleurs mettent le feu,
dans une détonation formidable l’obus s’en va
vers la lune.
Acte II
1e tableau – La Lune.
Des voix mystérieuses se font entendre, une ville
à l’architecture étrange apparaît.
2e tableau – L’Arrivée.
Les sélénites observent avec inquiétude le ciel.
Un point noir s’approche d’eux et va les réduire en
poussière. Cosmos, le roi de la lune, et son
conseiller Cactus les contraignent à se calmer : la
science a prouvé que la terre est complètement
inhabitable. Dans un vacarme épouvantable,
l’obus s’écrase sur une maison, les sélénites se
cachent. Vlan, Caprice et Microscope sortent de
l’obus et observent cette planète désolée.
Quelques sélénites se montrent, Cosmos
réapparaît et demande aux terriens d’où ils
viennent. Ce dernier ne veut pas croire que Vlan,
Caprice er Microscope arrivent de la Terre. Il
s’ensuit un échange houleux entre Cosmos et les
trois terriens qui sont condamnés à être enfermé
en prison. Mais Popotte, la femme du roi Cosmos,
et Fantasia, leur fille font leur apparition.
Fantasia, dont c’est l’anniversaire, prend en pitié
ces prisonniers et demande pour eux la liberté.
Cosmos accepte et propose aux terriens une visite
de son palais.
3e tableau – Le Palais de verre.
Cosmos et Cactus présentent à Vlan, Caprice et
Microscope le fonctionnement administratif de la
lune. Cosmos est étonné d’apprendre que Vlan
aime être roi, sur la Lune personne ne veut être
candidat. Ils choisissent aux hasards dix des plus
riches et le plus gros est proclamé roi.
4e tableau – Les Galeries de nacre.
Caprice courtise Fantasia, mais celle-ci ne le
comprend pas, elle ne sait pas ce qu’est l’amour.
Il tente de lui expliquer, sans y parvenir : l’amour
n’existe pas sur la lune. Cosmos le confirme à
Vlan : quand on souhaite un enfant, on le
demande, il y a une région qui est spécialisée
dans ce commerce.
5e tableau – Le Parc.
Caprice, désespéré par la princesse Fantasia qui
ne peut l’aimer, mange une pomme. La Princesse
Fantasia qui est à sa recherche, s’étonne devant
ce fruit inconnu. Elle le goûte et son cœur devient
sensible.
Fantasia
tombe
immédiatement
amoureuse de Caprice. Le palais est en émoi :
l’amour, c’est une maladie sur la lune.
6e tableau – Les ombres errantes.
7e tableau – Les jardins de Cosmos.
Grand ballet des Chimères.
!
5!
Acte III
1e tableau – La Consultation.
Fantasia est enfermée dans da chambre. Les
Dames du Palais tentent de la délivrer après avoir
entendu ses appels d’amour destinés à Caprice.
Mais elles sont repoussées par les gardes. Les
médecins du royaume examinent la princesse
Fantasia. Elle leur échappe et retrouve Caprice.
Pour la sauver, Caprice lui propose de rendre
Cosmos amoureux en lui faisant boire un élixir à
base de pomme. Cosmos, devant l’incurabilité de
la maladie, décide de vendre sa fille : c’est
l’habitude sur la lune quand une femme a cessé
de plaire. Caprice promet à Fantasia de la faire
acheter pour lui.
2e tableau – Le Marché aux femmes.
Sur la lune, c’est le marché aux femmes qui tient
lieu de Bourse. Caprice a chargé Microscope
d’acheter Fantasia. Voyant que le prince
Quipasseparla, « le roi de la Bourse », risque de
faire monter les enchères, il lui propose de
négocier. Quipasseparla fait mine d'accepter et le
faire boire, l’empêchant ainsi de participer à la
vente. Vlan et Caprice arrivent costumés en
charlatans. Ils proposent un élixir faisant, entre
autres, maigrir les gros. Cet élixir étant très
précieux, seul un roi en est digne et c’est Cosmos
qui en est l’heureux bénéficiaire. Cosmos goûte et
se sauve, se croyant empoisonné, il s’agit en fait
pour lui de la découverte de l’alcool.
Quipasseparla gagne Fantasia à la vente.
e
3 tableau – Le pays des Ventrus.
Quipasseparla et son harem arrivent au pays des
ventrus où ils font un arrêt dans une auberge.
Microscope arrive poursuivi par Popotte. Popotte
est elle-même poursuivie par Cosmos devenu fou
amoureux d’elle. Devenu amoureux de sa femme
et voyant que celle-ci ne l’était pas, il lui a fait
boire de l’élixir, mais Microscope passant par là,
c’est de lui que Popotte est tombée amoureuse !
Vlan et Caprice arrivent à la recherche de
Fantasia. Vlan s’arrête pour déjeuner, Caprice,
ayant retrouvé Fantasia, fuit avec elle. Cosmos
surgit furieux d’être amoureux et trompé par sa
femme… L’auberge est fouillée, Vlan et
Microscope sont démasqués malgré leur faux
gros ventre. Les gardes se lancent à la poursuite
de Caprice et de Fantasia qu’ils ramènent.
Quipasseparla renonce à la princesse. L’hiver
succédant immédiatement à l’été dans cette
contrée, c’est sous la neige qu’ils regagnent la
capitale.
4e tableau – Cinquante degrés au-dessous de
zéro.
Grand ballet des flocons de neige.
Acte IV
1er tableau – Le clos des Pommiers.
Les femmes de la lune découvrent l’amour, mais
le roi Cosmos ne l’entend pas ainsi. Vlan, Caprice
et Microscope sont amenés devant la Justice. Ils
sont condamnés à passer cinq ans à l’intérieur
d’un volcan éteint où ils seront absolument privés
de toute espèce de nourriture.
2e tableau – La Glacière.
Amenés dans la partie supérieure du volcan, Vlan,
Caprice et Microscope prennent places avec
Cosmos dans un panier qui les descend dans le
cratère.
3e tableau – Le Cratère.
Arrivés en bas, la corde retombe, coupée en haut
par Popotte qui reproche à son mari de vouloir
faire périr Microscope. Paraît alors Fantasia qui
s’était cachée pour mourir avec Caprice. Devant
sa situation désespérée, Cosmos leur promet la
liberté s’ils trouvent une sortie.
4e tableau – L’intérieur du volcan.
Ils cherchent une sortie au milieu des
grondements et des détonations. Le volcan entre
en éruption.
5e tableau – L’Éruption.
6e tableau – La pluie de cendres.
7e tableau – Le sommet du volcan après
l’éruption.
Caprice, Fantasia, Cosmos et Vlan gisent sur le
sol, évanouis. Ils se réveillent, Microscope sort
d’une crevasse. Popotte accourt, ils sont sauvés.
8e tableau – Le clair de Terre
Jacques Offenbach
(Cologne, 20 juin
1819 – Paris 5
octobre 1880)
De son vrai nom
Jakob Eberst, il est
fils d’un cantor de
synagogue. Il adopte
rapidement le nom
de
la
ville
d’Offenbach,
berceau
de
sa
famille, et vient étudier le violoncelle à Paris
où il est admis au conservatoire en 1833. Il
prend quelques cours avec Halévy mais
apprend surtout son métier de violoncelliste
dans l’orchestre de l’Opéra-Comique puis
dans les salons au cours des années 1840. En
1850, il est nommé chef d’orchestre à la
Comédie-Française. Encouragé par le succès
d’Oyavaie ou la Reine des îles en 1855, aux
Folies-Nouvelles, il loue le petit Théâtre
Marigny aux Champs-Élysées pour la saison
de l’Exposition universelle qu’il rebaptise
théâtre des Bouffes-Parisiens : le succès est
immédiat, au mois de décembre, les Bouffes
s’installent dans la salle du passage Choiseul.
Offenbach devient rapidement le centre de la
scène musicale du second Empire dont il
caricature à loisir la société. Il présente en
1858 son premier grand opéra-bouffe,
Orphée aux enfers dont le succès le tire
d’une situation financière délicate. Tout en
continuant à écrire des opérettes et des
opéras-bouffes, il cherche la consécration du
côté des théâtres impériaux : mais son ballet
Le Papillon et Barkouf sont des échecs. À
l’Opéra de Vienne, il fait représenter en 1863,
Die Rheinnixen (Les Fées du Rhin), opéra
romantique où l’on trouve déjà le thème de la
barcarolle des Contes d’Hoffmann. Mais sa
voie est ailleurs.
À Paris, il donne La Chanson de Fortunio
(1861), Le Pont des soupirs (1861), Les
Bavards (1862). Il trouve en Henri Meilhac et
Ludovic Halévy deux librettistes idéaux avec
lesquels il partagera ses plus grands
succès : La Belle Hélène (1864), La Vie
Parisienne (1866), La Grande Duchesse de
!
Gerolstein (pour l’Exposition universelle,
1867), La Périchole (1868). Dans chacune de
ses œuvres, il construit un rôle sur mesure
pour Hortense Schneider, cantatrice et
actrice qu’il avait engagé pour la première
fois en 1855 dans Le Violoneux. Sa popularité
décline après la guerre 1870-71. Les
mentalités ont changé et l’amuseur du
second Empire est devenu le « grand
corrupteur » de la IIIe République. Il se
consacre surtout à la révision de ses anciens
succès tout en cherchant à se renouveler
dans de nouvelles œuvres : Fantasio (1872),
Madame l’Archiduc (1873). En 1873, il prend
la direction de la Gaîté-Lyrique, mais ses
capacités de gestionnaire sont toujours aussi
fantaisistes. En 1876, il entreprend une
importante tournée aux Etats-Unis pour
assainir sa situation financière. De retour en
France, il renoue passagèrement avec le
succès grâce à Madame Favart (1878) et à La
Fille du tambour-major (1879), où il exploite
habilement la fibre patriotique. Depuis 1877,
il travaille corps et âme à la composition du
seul ouvrage sérieux qui lui apportera la
consécration à laquelle il avait aspiré toute
sa vie : Les Contes d’Hoffmann, opéra
fantastique dans lequel il opère un retour à
son pays natal, l’Allemagne du XIXe siècle, et
comble le fossé qui sépare la musique légère
de la musique sérieuse. Il mourra sans en
avoir terminé l’orchestration.
Organisateur infatigable, Offenbach n’avait
aucun sens des réalités financières, mais il
possédait un instinct infaillible pour
découvrir et exploiter les talents. Sa parodie
musicale repose sur une veine mélodique
intarissable et un sens du mouvement qui
donne à ses finales un élan irrésistible. Quant
à l’élément bouffon, il réside essentiellement
dans le comique des situations et dans une
habile exploitation du rythme et des accents
de la langue française. Il a donné à l’opérette
ses lettres de noblesse et a servi de modèle à
Johann Strauss, André Messager, Arthur
Sullivan et Franz Lehar, mouvement qui s’est
prolongé dans la comédie musicale au XXe
siècle.
Livrets d’opéra – Alain Pâris
7!
Extraits de presse
« Revisitant le livret avec fantaisie et perspicacité, le metteur en scène Olivier Desbordes invite ses troupes
à traverser un petit siècle d’histoire sans tomber dans la pédanterie »
« L’omniprésent Caprice, campé avec un panache rayonnant par Marlène Assayag, forme un couple idéal
avec Fantasia (Magali Arnault Stanczak) au jeu irrésistible doublé d’une voix étincelante. »
La Liberté – Vendredi 3 janvier 2014
« Le metteur en scène Olivier Desbordes, qui signe par ailleurs l’adaptation des textes parlés, tire
parfaitement les ficelles de son projet scénique, manie avec aplomb les allusions à l’actualité culturelle,
télévisuelle et politique, toujours avec humour, drôlerie et distance. Les chanteurs excellent dans leurs
rôles et prennent plaisir à donner du relief et du sens à leurs airs, envolées et vocalises.
L’Hebdo – 9 janvier 2014
« C’est la grande réussite de ce spectacle, que dépasse son cadre purement historique pour poser des
questions plus fondamentales. Bien sûr, tout cela respire la dérision, avec une légèreté qui masque les
failles du néolibéralisme. Les dialogues ont été passablement remaniés, truffées d’allusions à la semaine
des 35 heures, aux fonctionnaires qui se perdent dans des procédures sans fin sur le dos du contribuable,
au mariage pour tous, ou encore aux milieux de la finance. Bref, un joli cocktail qui fait son effet grâce au jeu
très animé des comédiens-chanteurs. »
Le Temps – 15 janvier 2014
«Le Voyage dans la Lune d’Offenbach vu sous un jour nouveau par Olivier Desbordes offre une belle dose
d’humour et autant de messages sur la marche du progrès, l’écologie ou la libération de la femme. Le
metteur en scène a un sacré sens de l’équilibre ».
La Montagne – 10 avril 2014
8! !
Biographies
-
Olivier Desbordes – Metteur en scène
Licencié de littérature française, Olivier Desbordes suit une formation d'art dramatique
au cours Simon et à Nanterre où il obtient une licence de littérature comparée. Il réalise
un long métrage Requiem à l'Aube, sorti à Paris en 1976. Ensuite, au Palace jusqu'en
1984, il met en scène et participe à des spectacles avec Tina Turner, Grace Jones ainsi
que des performances pour Lagerfeld, Dior, Paco Rabanne et réalise des créations
audiovisuelles pour Maurice Béjart.
En 1981, il crée le Festival de Saint-Céré et en assure depuis la direction artistique ou il
invite des metteurs en scène comme Jean Luc Boutté ou Ariel Garcia Valdès. En 1985, il crée Opéra Eclaté,
structure de décentralisation lyrique qui, en 20 ans, a donné plus de mille représentations en France, en
Espagne et au Maroc.
Il collabore avec l'Opéra de Québec, les Opéras de Nantes, Massy et Besançon avec des mises en scène :
Tosca , Le Roi Malgré lui avec Nathalie Dessay. Entre 1996 et 1998, il a été Conseiller artistique à la
programmation lyrique de l'Opéra de Massy et y participe à la programmation et à la création des opéras. En
hiver 1998-99, Opéra Éclaté reçoit du Ministère de la Culture le label de « Compagnie Nationale de Théâtre
Lyrique et Musical ». En décembre 1999, Olivier Desbordes crée en France, à l'Opéra de Massy, Le Lac
d'Argent , conte musical de Kurt Weill sur un livret de Georg Kaiser, précédant une tournée nationale avec
Michel Fau, Francine Bergé et Eric Perez. Il a créé en avril 2001 à l'Institut Français de Marrakech le
spectacle Une Carmen Arabo- Andalouse qui sera joué plus de deux cent fois au Maroc et en Tunisie. En
2003, L'Opéra de Quat'Sous au Théâtre Silvia Monfort à Paris et au Grand Théâtre de Dijon.
De 2002 à la saison 2007/2008, il a dirigé la programmation du « duodijon ». Parmi ses dernières mises en
scène pour le duodijon : Le Brave Soldat Schweik opéra rare de Robert Kurka. En novembre 2007, il crée Le
Roi Carotte d'Offenbach. En 2009, il signe la création du spectacle Berlin années 20 ! , une revue de 1925 en
24 tableaux de Mischa Spoliansky et Marcellus Schiffer sur les grands magasins, ainsi que « Les Nouvelles
du Jour » d'Hindemith (création en France).
Il a mis en scène à Fribourg Madame Butterfly l’hiver 2011. Depuis 2011, il a repris avec Michel Fau les
destinées du festival de Théâtre de Figeac, où il a mis en scène en 2012 Lost in the Stars de Kurt Weill et
Maxwell Anderson qui tourne cet hiver en France. Il a l’ambition avec Michel Fau de faire du festival de
Figeac un festival de création autour de textes importants, et de grandes figures du théâtre. Il met en scène
le Malentendu d’Albert Camus pour le festival de Figeac 2013 avec Francine Bergé, prix d'honneur du jury
des palmarès du théâtre 2013 et Farida Rahouadj entre autres.
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9!
Dominique Trottein – Direction musicale
Élève des conservatoires de Lille, Tourcoing, et Paris, Dominique Trottein est engagé
comme chef de chant à l’Opéra de Nantes puis comme assistant de Gunter Wagner,
chef des chœurs. Parallèlement, il suit les cours de direction d’orchestre de Pierre
Dervaux. En 1989, Antoine Bourseiller le choisit pour diriger les chœurs de l’Opéra de
Nancy. Son travail y est salué par la presse et les professionnels. Il participe à la
création française de Billy Budd et de Mort à Venise et à la création mondiale de Noche
Triste.
En 1995, il quitte Nancy pour se consacrer à sa carrière de chef : Candie (Tours, Nancy), La Flûte Enchantée
(Saint-Étienne, où il est nommé chef-assistant), Le Carnaval de Londres (Metz). Il crée l’ensemble vocal
Mille e tre. Il a dirigé La Dame Blanche, Le Pays du sourire, et une nouvelle version de Dédé. En décembre
1997, à Marseille, il a dirigé une nouvelle production de La Grande Duchesse de Gerolstein; à Tours, Le Viol
de Lucrèce et Titus; et à Toulon La Dame Blanche. Durant l’hiver 1998-99, il a dirigé l’Auberge du Cheval
Blanc à Paris au Théâtre Mogador. Durant l’été 1999, pour le Festival de Saint-Céré, il crée la nouvelle
production du Barbier de Séville de Rossini. En 2000-2001, il dirige Le Dialogue des Carmélites pour l’Opéra
de Tours et participe à la création française Des Souris et des Hommes à Nantes. En décembre 2000, il
reprend la production de La Grande Duchesse de Gerolstein à l’Opéra d’Avignon. Pour les célébrations du
millénaire, il dirige Le Voyage dans la Lune d’Offenbach, Carmen et Madame Butterfly à l’Opéra de Metz, et
La Bohème à Düsseldorf. En 2002, il dirige La Dame de Pique et Don Carlo à l’Opéra de Nantes, La Mascotte
dans une mise en scène de Jérôme Savary, Carmen II le Retour à Turin et Giselle à Avignon.
En septembre 2002 en tant que directeur musical du duodijon, il a dirigé Les Contes d’Hoffmann en
ouverture de saison, Tosca, mis en scène par Michel Fau, Don Carlo et Lohengrin. Passionné par la
formation de jeunes chanteurs, il est administrateur du CNIPAL et le premier chef invité de celui-ci ; il dirige
ainsi Orphée aux Enfers en 2005, Cenerentolla en 2006.
En 2006, il est invité par l’Orchestre Philharmonique du Maroc, et par l’université de Yale où il dirige Cosi
Fan Tutte. De nouveau en 2008, il dirige L’enfant et les sortilèges avec l’orchestre Verdi de Milan et un
concert de comédie musicale. En 2006-2007, il a dirigé Zorba Le Grec, ballet de Théodorakis à Metz, Carmen
à Dijon, Butterfly et La Traviata à Besançon. En 2007-2008, ses projets l’ont conduit à Dijon pour Macbeth, à
Avignon pour Orphée aux Enfers, et dans toute la France avec Opéra Eclaté pour la création du Roi Carotte.
Il dirige pendant l’édition 2008 du Festival de Saint-Céré et ensuite en tournée Les Contes d’Hoffmann. Enfin
en 2009, il dirige Marius et Fanny de Vladimir Cosma et à nouveau l'orchestre symphonique de Milan.
En février 2010, il est à Glasgow pour le prestigieux concert "prom's" avec le Royal Scottish National
Orchestra. En 2011, 2012, 2013 il dirige encore de nombreux opéras, dont Madame Butterfly, La Belle de
Cadix et Lost in the Stars, Don Juan avec Opéra Éclaté.
10! !
Manuel Peskine – Arrangement et orchestration
Après des études de piano, d’écriture et d’orchestration, Manuel Peskine développe la
composition à travers le jazz, la chanson et les musiques du monde. Créant des
musiques de film (notamment avec Isabelle Brocard pour le cinéma, Fabrice
Cazeneuve pour la télévision), des musiques de scène (Le porteur d'histoire mis en
scène par Alexis Michalik, Mon père avait raison et L'idée fixe mis en scène
par Bernard Murat pour le Théâtre Edouard VII, collaboration avec Sylvain Maurice
pour La métamorphose). Il poursuit parallèlement sa carrière de pianiste au sein de
groupes et de spectacles musicaux (Yom & the wonder rabbis, Norig, les Barzoff
clandestins, le Quatuor Vagabond, Krisnidanoff).
Sandrine Montcoudiol – Assistante metteur en scène
Après des études de chant (médaille d’or) et de théâtre au Cours Florent,
Sandrine Montcoudiol démarre avec Opéra éclaté où Oliver Desbordes lui
offre le rôle d’Odette dans Dédé, celui de Miss Hampton dans La Belle de
Cadix, ainsi que plusieurs rôles de composition dans ses spectacles de
music-halls. Elle est l’alto du quintette a capella Cinq de cœur qui connaît
depuis dix ans le succès auprès de la critique et du public : théâtres du
Palais Royal, de la Comédie Caumartin, Pépinière Opéra du Ranelagh. Le
quintette se produit cette année au Rive Gauche dans son dernier spectacle
Métronome. Son goût pour la mise en scène naît de la création des spectacles avec ce quintette. Tout en
continuant de chanter et de jouer dans diverses productions, Sandrine Montcoudiol assiste Olivier
Desbordes dans la mise en scène de Lost in the stars en 2012, puis dans celle du Malentendu de Camus en
2013. Elle conçoit et met en scène un opéra bouffe, création contemporaine en 2012 et prépare la mise en
scène du spectacle du quatuor 1084.
David Belugou – Décors
Amoureux de toutes les formes de spectacle, David Belugou alterne avec plaisir Théâtre,
Opéra, Cirque, Music-hall et Télévision, pour l'Opéra de Monte-Carlo, l'Opéra de Los
Angeles, l'Opéra-comique, le Royal National Theatre de Londres, le Teatro Sistina de Rome,
le Big Apple Circus de New-York mais aussi le Cirque Alexis Grüss, le Théâtre des Bouffes
Parisiens, Mogador, le Lido et les Folies Bergère. Collaborateur et complice de Michel Fau
depuis sept ans, il a pu parcourir avec lui toute la gamme du spectacle, du Comique au
Mélodrame, du Burlesque au Tragique en signant pour lui les costumes des opéras
Rigoletto, Cosi fan Tutte et Le condamné à Mort au Festival de Saint-Céré, Eugène
Onéguine et Madame Butterfly à l'Opéra de Dijon, du Récital emphatique au Théâtre Marigny, et des pièces
Que faire de Mister Sloane à la Comédie des Champs-Elysées, Maison de Poupée avec Audrey Tautou et
Nono avec Julie Depardieu au Théâtre de la Madeleine à Paris, production pour laquelle il a été nominé aux
Molières. Il crée pour le Festival de Figeac 2013 les costumes de Dorothy Parker pour Arnaud Sélignac, le
réalisateur qui l'a emmené dans la grande aventure de Rani, la grande série de France 2 tournée en Inde.
David Belugou retrouve Figeac pour la troisième année consécutive, après y avoir signé les costumes de
Britannicus de Racine avec Geneviève Page et Demain il fera jour de Montherlant avec Léa Drucker et Michel
Fau.
!
11!
Jean-Michel Angays - Costumes
Jean-Michel Angays commence sa carrière à dix-neuf ans, en travaillant avec Marithé et
François Girbaud. Sa rencontre avec Thierry Mugler l’amène à participer à la réalisation des
collections de 1990 à 1995. Ses premières interventions dans le monde du spectacle, JeanMichel Angays les a faites pour des ateliers de costumes comme Mine Vergez, Véronèse et
MC93 Bobigny. En 1996, il monte sa propre société et réalise des costumes pour le théâtre, la
danse avec par exemple le spectacle Lumière de Maurice Béjart, le cirque, le cinéma et des
revues, comme le Moulin-Rouge ou le Paradis Latin. Sa rencontre avec Stéphane Laverne
dans les ateliers de Thierry Mugler et leur collaboration depuis de nombreuses années ont
entraîné la création en 2002, de leur atelier de costumes : Fbg 22-11. Leur collaboration les amène dans le
domaine de l’opéra. Plus récemment il a crée les costumes pour Lost in the Stars de K. Weill m.e.s. Olivier
Debordes (festival St Céré et opéra de Dijon), Fortunio de Messager et Eugène Onéguine (opéra de Fribourg),
- La Belle de Cadix de Francis Lopez (festival des Folies d’O).
Ils travaillent également dans le domaine du cinéma avec par exemple Arthur I et 2 de Luc Besson, du
théâtre et du spectacle vivant avec par exemple Le Soldat Rose de Louis Chédid au printemps 2008. Ils
travaillent également pour la publicité et la danse avec Standards de Stéphanie Aubin au Manège de Reims
2004, Le Voyage d’Hiver de Schubert au CNBM en 2006, Allegro Macabre de Francesca Lattuada au Grand
Ballet de Genève en 2006, Le Tournoi de Chauvency d’Anne Azéma- Francesca Lattuada à l’Arsenal de Metz
en 2007.
Pour la saison à venir, il signera Le voyage dans la lune d’Offenbach (opéra de Fribourg).
Patrice Gouron - Lumières
Cours de théâtre chez Tania Balachova puis technicien au cabaret le Lido, figurant à la
comédie française, à l’Opéra de Paris et au Cinéma, Patrice Gouron a un parcours varié
et iconoclaste. Concepteur d'éclairages au Palace, Patrice Gouron y rencontre Olivier
Desbordes. Très tôt, il se consacre à l'opéra et réalise les lumières de nombreux
ouvrages lyriques. Décorateur de Don Juan, La Traviata, L’Opéra de Quat’sous,
L'Italienne à Alger pour le Festival de Saint-Céré, et également créateur de décors et
d'éclairages pour l'Opéra de Nantes, l'Opéra de Poznan en Pologne. Pour la compagnie
Opéra Eclaté, il signe les décors et lumières de Carmen, La Grande Duchesse de
Gérolstein, La Belle Hélène, La Cambiale di matrimonio de Rossini, mise en scène de Vincent Vittoz, La
Tosca mise en scène par Régis Santon et pour l'Opéra de Massy La Flûte enchantée et La Bohème.
En décembre 1999, pour l’Opéra de Massy, il réalise la scénographie de la première création en France du
Lac d'Argent de Kurt Weill. Au Festival de Saint-Céré, il crée les décors et éclairages de Don Juan, La Vie
parisienne et L'Enlèvement au Sérail ainsi que la scénographie et les lumières d’Une Carmen araboandalouse. Pour l'Opéra de Dijon, il réalise les décors des Contes d'Hoffmann, de La Veuve Joyeuse, de La
Grande Duchesse de Gérolstein, de Don Juan dans des mises en scène d'Olivier Desbordes, La Cambiale di
Matrimonio dans une mise en scène de Vincent Vittoz, Le Tour d'Ecrou dans une mise en scène d'Eric Perez.
Patrice Gouron a signé les décors, costumes et lumières du Brave Soldat Schweik, mis en scène par Olivier
Desbordes à l’Opéra de Dijon. Il a signé les décors et les lumières du Roi Carotte d’Offenbach, de Berlin
années 20, de la Belle de Cadix mis en scène par Olivier Desbordes… Dernièrement il a travaillé sur Lost in
The Stars et Madame Butterfly. En 2013, il réalise les décors de Don Giovanni et du Malentendu de Camus.
Cette année, il signe les décors de Cabaret, Le Voyage dans la Lune et les lumières de Lucia di
Lammermoor.
Guillaume Hébrard - Lumières
Formé à l'ENSATT, Guillaume Hébrard travaille dans un premier temps comme régisseur lumière au
théâtre de La Madeleine où il accueille des metteurs en scène comme Jacques Lassalle, Hans Peter Clooss,
Philippe Adrien ou Zabou Breitman. Durant cette même période, il travaille avec des éclairagistes de renom
tel Franck Thevenon, André Diot, Marie Nicolas et Laurent Béal. Puis il pars au Québec découvrir une autre
façon de travailler et une autre façon de faire de la lumière. Depuis 2008, tout en gardant une activité
purement technique de directeur technique et régisseur général (théâtre la Tuilerie à Bédarieux, compagnie
I.starkier, compagnie Les Brigands), il élargie son domaine artistique en travaillant sur des projet aussi
différents que Bataille INFINI + GOYA - théâtre punk-, la compagnie L'Aurore – de théâtre d'ombre, masque
et marionnette ainsi que du cirque avec l'Académie Fratellini ou le pôle cirque Languedoc-Roussillon.
Depuis 2012, il travaille avec Olivier Desbordes et Éric Perez sur le festival de Figeac et certaines
productions Opéra Eclaté.
12! !
Marlène Assayag – Le Prince Caprice
Après des études de flûte baroque et de piano, Marlène Assayag se consacre à l’art lyrique.
Elle obtient plusieurs récompenses dont le Prix de Supérieur de la Schola Cantorum à Paris
et le 1er Prix du Concours International de Mâcon.
En 2008, elle fait ses débuts sur scène avec le Bel Canto : Don Pasquale de Donizetti (Norina),
L’Italienne à Alger de Rossini (Elvira) et Viva la Mamma ! de Donizetti (Corilla). Elle varie
alors son répertoire et se produit régulièrement avec l’Ensemble Matheus dirigé par JeanChristophe Spinosi : Serse de Haëndel (Romilda), Requiem de Fauré, IXème Symphonie de
Beethoven, Le Nozze di Teti e Peleo de Rossini (Teti) et Le Comte Ory de Rossini (Adèle).
En 2013, alors qu’elle termine une saison comme pensionnaire au CNIPAL, elle chante Donna Anna dans
Don Giovanni de Mozart au Festival de Saint-Céré (reprise en 2014 à l’Opéra de Massy) puis le Prince
Caprice dans Le Voyage dans la Lune d’Offenbach aux Opéras de Fribourg et Lausanne.
Julie Mathevet - Fantasia
Julie Mathevet fait ses débuts à la Maîtrise de l’Opéra de Lyon. Elle travaille ensuite
avec Evelyne Brunner, puis se perfectionne auprès de Lionel Sarrazin. Elle chante les
rôles d’Eurydice (Orphée aux Enfers) à Bordeaux et La Reine de la Nuit (La Flûte
enchantée) en concert à Lyon. Elle se produit avec l’Orchestre Symphonique Lyonnais
(airs de concert de Mozart, la Passion selon Saint Jean de Bach). En 2006, elle
participe à la création de la compagnie lyrique Opéra Bastide à Bordeaux avec laquelle
elle chante Frasquita (Carmen). Au Théâtre d’Agen, elle chante en 2008 Constance
(Dialogues des Carmélites) aux côtés de Guillemette Laurens et Maryse Castets puis, en 2009, La Reine de la
nuit (La Flûte enchantée). En octobre 2008, elle entre à L’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris. Elle y
chante Elisetta (Le Mariage secret) à la MC93 de Bobigny, mise en scène de Marc Paquien, Le Feu/Le
Rossignol (L’Enfant et les Sortilèges) à l’Amphithéâtre de l’Opéra Bastille, mise en scène de Jean Liermier.
En concert elle interprète des extraits d’Alcina (Morgana) à l’Auditorium du Louvre, d’Ariane à Naxos
(Zerbinette) et de L’Enlèvement au sérail (Blondchen) au Palais Garnier avec l’Orchestre de l’Opéra national
de Paris placé sous la direction de Jean-François Verdier.
En 2013, elle crée le rôle d’Églé dans La Dispute de Benoît Mernier, d’après Marivaux, au théâtre de la
Monnaie, et chante Gilda à Poitiers.
Ses projets : La Clémence de Titus (Servilia) au théâtre de la Fenice, Don Giovanni (Zerlina), ainsi que le rôle
de Drusilla dans le Couronnement de Poppée de Monteverdi, sous la baguette de René Jacobs à l’Opéra de
la Monnaie.
Jean-Claude Sarragosse – Le Roi Cosmos
Après des études de musicologie à la faculté de Toulouse, Jean-Claude
Sarragosse est diplômé du CNIPAL de Marseille. Il obtient ensuite un premier prix
au Concervatoire National Supérieur de Paris dans la classe de W.Christie.
Il débute sa carrière avec "les Arts Florissant" (W.Christie) avec lequel il
participera pendant plus de cinq ans à de nombreux concerts et opéras(Atys,
Médée. Castor et Pollux....) Il chante l'oratorio (Passions et Cantates de Bach,
Requiem de Fauré et Mozart, Messie de Haendel, la Création de Haynd., les Noces
de Stravinsky....) avec Les Elements (J.Suhubiette),la Grande Ecurie (JC.Malgoire),
La Fenice (J.Tubery), La Chapelle Royale(P.Herreweghe)… avec lesquels il enregistre de nombreux disques.
Passionné par le répertoire de la Mélodie et du Lied .il se produit avec les pianistes Corine Durous ou
Nathalie Steinberg. Il interprète à l'opéra la majeure partie des rôles Mozartiens pour baryton-basse
(Papageno, Figaro, Osmin, Don Alfonso, Masetto,Zarastro ....) ainsi que Puccini (Coline de La
Boheme),Offenbach (les quatres diables, Général Boum, Agamemnon ...), Tchaïkosky (Prince Grémine
d'Eugene Oneguine), Verdi (Sparafucil de Rigoletto) ainsi que le répertoire moderne avec Henri Sauget
(Claudio des Caprices de Marianne) ou le répertoire contemporain avec R.Auzet (Création de la Nuit les
Brutes) sous la direction de J.Suhubiette, D.Trottein, JF.Verdier, JC.Spinosi....
Il est cette saison le père grenu dans Ciboulette à l'opéra comique dirigé par L .Equilbey mis en scène par M
Fau.
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13!
Éric Vignau - Microscope
C'est à Toulouse qu'Eric Vignau commence ses études musicales et qu'il fait ses
premières rencontres artistiques: José Aquino, Alix Bourbon, Joel Suhubiette, la
compagnie Opera-Eclaté dirigée par Olivier Desbordes … C'est avec eux, entre
autres, qu'il fera ses premières armes musicales et scéniques;
Au centre de musique Baroque de Versailles, sous la direction de Marc
Minkowski, Eric Vignau acquiert une solide formation tout en intégrant des
ensembles tels que les Arts Florissants dirigé par William Christie, mais aussi
la symphonie du marais , A Sei Voci ou les Musiciens du Louvre...
C'est avec bonheur qu'il retrouve le festival de Saint-Céré en 1994 et qu'il reprend ce partenariat et cette vie
de troupe au long des années défendant des répertoires allant de la mélodie à la chanson, de l'opérette à
l'opéra sans oublier l'oratorio.
En 2014- 2015 il interprétera Schmidt dans Werther de Jules Massenet pour l'Opéra de Saint Étienne, Dr
Caius dans Falstaff de Verdi à l'Opéra de Tours, Monsieur Triquet dans Eugene Oneguine de Tchaikovski
pour l'Opéra de Nantes ...
Cet été au festival de Saint-Céré il sera Microscope dans le Voyage dans la lune d'Offenbach, Arturo dans
Lucia di Lammermoor de Donizetti et le ténor du requiem de Mozart.
Christophe Lacassagne – Le Roi Vlan
Après des études de théâtre à Paris, Christophe Lacassagne entame tout d’abord une
carrière de comédien. Il joue le répertoire classique et contemporain allant de Molière à
Ionesco. En 1989, il entre au CNSM de Paris dans la classe de Peter Gottlieb. En 1992, il
intègre la troupe de l‘Opéra National de Lyon. Il y effectue ses débuts avec Papageno
dans Une Petite Flûte Enchantée, Theseus dans le Songe d’une nuit d’été et Figaro dans
les Noces de Figaro.
Dès lors, il se produit sur des scènes internationales comme le Théâtre de la Monnaie de
Bruxelles, le Bunkamura de Tokyo ou le Teatro Lirico de la Scala de Milan. Il travaille avec des chefs
d’orchestre tels que Kent Nagano, Paolo Olmi, Peter Eötvös, David Robertson et des metteurs en scène
comme Klaus Mikael Grubber, Tamas Asscher, Jean-Pierre Vincent, Michel Fau, Robert Carsen. Christophe
Lacassagne a interprété plus de cinquante rôles parmi lesquels le Comte des Noces de Figaro, Don Giovanni,
Escamillo dans Carmen, Falstaff, Mackie dans L’Opéra de Quat’Sous et Macbeth. Depuis de nombreuses
années, il est un habitué du Festival de Saint-Céré : Bartolo dans Le Barbier de Seville, Schweik dans Le
Brave Soldat Schweik, le Condamné à Mort de Genet-Capdenat, Marcello dans La Bohème, Rigoletto (rôle
titre).
Au cours de la saison 2014 /2015, il chantera entre autre: Vlan dans Le voyage dans la lune, Schweik,
Escamillo, Tonio dans Pagliacci.
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14!
Laurent Galabru – Le Prince qui passe par là
Laurent Galabru est un ténor français. Il a effectué sa formation au côté de la soprano
Nobuko Takahashi et de Pierre Mervant, professeur au CNSM de Paris, qu’il compléta
avec un cursus au Conservatoire de Lille.
Il a pu chanter dans sa jeune carrière de nombreux rôles importants: Alfredo in La
Traviata, Almaviva dans Il barbiere di Siviglia, Don Ottavio dans Don Giovanni , Lenski
dans Eugène Onéguine , Pâris dans la « Belle Hélène » et Fragoletto dans Les
Brigands d’Offenbach, Nemorino dans L’elisir d’amore . Il chanta début 2013 le Rôle du
comte Almaviva dans I due Figaro de Michele Carafa à Zürich.
Il chantera en alternance cet été 2013 les rôles de Qui pass’par là dans le Voyage dans la Lune d’Offenbach,
et de Normanno dans Lucia di Lamermoor de Donizetti, dans des productions d’Opéra Eclaté. En février
prochain, il sera Dickson dans la Dame Blanche de Boieldieu avec la Free Opera Company de Zürich.
Yassine Benameur - Cactus
Yassine Benameur entame sa formation au Conservatoire National de Musique et
de Danse de Rabat, sa ville natale. En 2005, il intègre la classe de Roselyne
Allouch au CNR de Dijon, puis celle de Pierre Catala au Conservatoire Francis
Polenc à Paris où il obtient son diplôme. Yassine Benameur débute sa carrière de
chanteur lyrique à Rabat dans le Chœur National du Maroc. Puis il intègre la
Compagnie Opéra Éclaté et ses différentes productions. On le retrouve ainsi dans
un répertoire éclectique : de Antonio dans Les Noces de Figaro qu’il interprète
au Théâtre Mohamed V de Rabat accompagné de l’Orchestre Philarmonique du
Maroc, à Garcia dans une adaptation arabo-andalouse de Carmen, en passant
par Ramirez dans La Belle de Cadix, Yamadori dans Madame Butterfly ou
Matthew Kumalo dans Lost in the stars de Kurt Weil…
Hermine Huguenel – La Reine Popotte
Après ses études de chant au Conservatoire de Périgueux, Hermine Huguenel se
perfectionne auprès de Fernand Dumont de l’Opéra de Paris et participe à de
nombreuses Master-Class avec des personnalités du monde lyrique telles que
Gabriel Bacquier, Henry Runey et Romualdo Savastano de l’Opéra de Rome. Lauréate
du concours international de Marmande. Depuis 2006, elle a incarné Mercedes dans
Carmen sous la direction de D.Trottein et Hermia dans les Caprices de Marianne de
Sauguet sous la direction J.Suhubiette à l’Opéra de Dijon. Elle a interprété Suzuki
dans Madama Butterfly en Crête sous la direction de B.Stanborough et Siebel dans
Faust de Gounod en novembre 2007 à l’Opéra de Dijon. En juillet 2008 elle chante la
mezzo du Requiem de Verdi à l’abbaye de Fontenay avec le chœur symphonique de
Paris et son chef X. Ricour, puis Rosine du Barbier de Séville au Festival de SaintCéré. Elle est aussi l’alto du Requiem de Mozart avec Les Eléments et J. Suhubiette.
En mai 2010, au théâtre Puccini à Torre del Lago en Italie, elle est la Principessa dans Suor Angelica, la Zita
dans Gianni Schicchi et Suzuki dans Madama Butterfly de Puccini au festival d’été. En 2011 et 2012, elle a
incarné les rôles de Mme Larina dans Eugène Onéguine en Suisse et en France, Suzuki à Ferrare et Pise en
Italie, Maddalena dans Rigoletto au Festival de Saint-Céré, Hélène dans La Belle Hélène et Carmen en
France.!
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15!
Contacts
Directeur artistique
Olivier Desbordes
[email protected]
Chargée des ressources humaines
Valérie Escassut
[email protected]
05 65 38 70 34
Chargée de diffusion
Jean-Pierre Brethoux
[email protected]
06 87 48 62 17
Chargée de communication et des relations
extérieures
Louise Lemercier
[email protected]
07 88 17 45 23
Directeur de production
Jean-Baptiste Clément
[email protected]
06 31 05 37 81
Chargée des relations publiques
Charlotte Sarrouy
[email protected]
05.65.38.20.16
Comptabilité
Philippe Kupczak
comptabilité@opera-eclate.com
05 65 38 80 72
Directeur Technique
Lionel Rofidal
[email protected]
06 86 93 90 71
Opéra Éclaté
18 avenue du Docteur Roux
Tél : +33(0)5 65 38 29 08/ Fax : +33(0)5 65 38 35 94
www.opera-eclate.com
Opéra Éclaté – CNPTTM (Centre National de Production de Théâtre et de Théâtre Musical)
Entrepreneur de spectacle n°1 – 1035556, n°2 – 1035557, n°3 - 103558