TUTORATe LATINUM Hinweise zu Asterix apud Britannos

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TUTORATe LATINUM Hinweise zu Asterix apud Britannos
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Asterix
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Hinweise zu Asterix apud Britannos
Zur lateinischen Ausgabe
Der Übersetzer ins Latein berichtet hier: http://www.rubricastellanus.de/comics/comics.html
Die deutschsprachige Asterix-Seite überhaupt: http://www.comedix.de/
Eine weitere deutschsprachige Seite: http://www.asterix-fan.de/
Geschichte des Comic1
Erstauflage des Buches Astérix chez les Bretons 1966 bei Dargaud als Band 8 der Reihe.
Deutsche Erstauflage des Buches 1971 bei Ehapa.
Das Buch bildet die Vorlage für den Trickfilm, der 1986 in Frankreich und ein Jahr später
in Deutschland aufgeführt wird.
Am 9. September 1965 erscheint der erste Teil der Fortsetzungsgeschichte in der Ausgabe
307 von Pilote. Die Stippvisite von Asterix und Obelix auf der Insel der Briten endete mit
der Nummer 334 im Jahr 1966. Entsprechend dem Zeitgeist bleiben die Beatles als
Synonym für die aufblühende britische Popmusik ebenso wenig ausgespart, wie das Rugby
im sportbegeisterten England, die 1966 auch Gastgeber der Fußball-Weltmeisterschaft
waren.
Keine Vorurteile über das etwas andere Leben auf den britischen Inseln bleiben ausgespart,
weder der Nebel und der Regen, noch die Sprache, das Währungssystem oder die
Maßeinheiten. Bei der Unterstützung der britannischen Vetter gegen die Legionäre Cäsars
geraten Asterix und Obelix nicht nur in dichten Nebel, sondern auch sehr in Bedrängnis, als ein Faß Zaubertrank in die Hände der
Römer gerät und fast eine Katastrophe auslöst. Der Zaubertrank macht's!
Éléments humoristiques2
N.B.: « p10-c5 » signifie « planche 10 case 5 » ; les éléments sont classés dans chaque sous-titre selon leur apparition chronologique dans l'album.
Outre le mode humoristique habituel de Goscinny et Uderzo dans leurs albums (souvent basé sur les anachronismes), Astérix chez les
Bretons présente des éléments spécifiques liés à la culture britannique. Bien que Goscinny soit arrivé aux États-Unis en 1945 sans
connaître un seul mot d'anglais, ses différents séjours les années suivantes lui permirent de maîtriser cette langue. Dans cet album, il
pastiche systématiquement les tendances syntaxiques propres à l'anglais, en les traduisant mot-à-mot en français.
1. "S'il vous plaît" (p2-c6) = Please, pour "Je vous en prie".
2. "Fin de semaine" (p2-c7), le célèbre week-end internationalisé.
3. "Choquant!" (p2-c8) = Shocking!
4. "Plutôt" (p3-c2) = Rather.
5. "Et toute cette sorte de choses" (p3-c7) = And all that sort of thing = et cetera.
6. "Je dis" (p4-c4) = I say, que les Bretons de l'album placent à tout bout de champ dans leurs phrases. Typique d'un Anglais
de la haute société du début du XXe siècle. Cette tournure était utilisée pour souligner quelque chose.
7. "Un morceau de chance" (p4-c5) = A bit of luck.
8. "Secouons-nous les mains" (p4-c7) = Let's shake hands.
9. "Je demande votre pardon" (p5-c3) = I beg your pardon.
10. "Je ne voudrais pas être un ennui pour vous" (p6-c6) = I don't want to be any trouble for you.
11. "Un joyeux bon garçon" (p24-c5) = A jolly good fellow.
12. "Nous devons." (p24-c2) = We have to.
13. "Ma bonté!" (p25-c2) = My goodness!
14. "Gardez votre lèvre supérieure rigide" (p25-c4) = Keep a stiff upper lip = garder son sang-froid.
15. "Il est devenu absolument noix" (p26-c4) = He is going nuts = devenir fou, perdre les pédales (= to lose the pedals, si l'on
joue le jeu de Goscinny).
16. "J'étais en dehors de mes esprits avec l'inquiétude" (p28-c2) = I was out of my mind with worry = "j'étais inquiet".
17. "C'était grand de vous avoir ici" (p43-c7) = It was grand to have you.
18. Noms de personnages Zebigbos (p3-c1) = the big boss = le grand chef.
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Quelle: http://www.comedix.de/medien/lit/hefte/asterix_bei_den_briten.php
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Traditions britanniques
19. À cinq heures de l'après-midi (le five o'clock), les Bretons boivent de l'eau chaude (p2-c6) : il s'agit de la célèbre tradition du
thé, lequel revient en planches 41, 43 et 44.
20. La marmalade chère aux Britanniques est une sorte de faux-ami et ne correspond pas tout à fait à la marmelade française : il
s'agit quasi exclusivement de confiture d'oranges amères. Les Bretons la consomment sur des rôties, traduction littérale du
toast (p2-c6).
21. Les incessants brouillards (p3-c8) et pluies (p10-c7).
22. Cambridge et ses rameurs (p3-c10); cf. The Boat Race.
23. L'heure hâtive de fermeture des pubs qui a longtemps prévalu (p11-c6).
24. La cervoise (tiède) (p11-c6), ancêtre de la bière, indissociablement liée aux pubs, dont il est fait une bien plus grande consommation outre-Manche qu'en France.
25. Au restaurant (pub), le décurion joue aux fléchettes (p12-c7).
26. Les véhicules roulant à gauche (p13-c3).
27. Le gazon anglais (p14-c1).
28. Les mesures anglo-saxonnes, non décimales, font dire à Obélix « Ils sont fous ces Bretons » (p16-c8).
29. Le bus à impériale (p20-c6).
30. Les parapluies (p20-c7), liés au mauvais temps légendaire en Grande-Bretagne.
31. Le chapeau melon (p20-c8).
32. La célèbre tour de Londres (p25-c8).
33. Les quartiers résidentiels où toutes les maisons se ressemblent (p28-c9).
34. Le flegme britannique (p30).
35. Les Écossais radins (p31-c4 : les Calédoniens).
36. Le rugby (p33).
37. L'humour britannique (p33-c1).
Syntaxe
Dans cet album, Goscinny joue sur les différences syntaxiques existant entre l'anglais et le français et les adapte mot-à-mot en français:
38. Le question-tag typique de la grammaire anglo-saxonne, à savoir la tournure interrogative qui peut terminer une phrase, ce
qui correspond à « n'est-ce pas ? » français. « Je pense qu'il va être l'heure, n'est-il pas? » (p2-c4), alors que le français jouerait d'un « n'est-ce pas ? » ; soit It's going to be about time, isn't it?
39. L'adjectif apposé avant le substantif en anglais (a good friend) : Jolitorax, le cousin germain d'Astérix, parle de la « magique potion » (p5-c1), puis des « romaines armées » (p5-c2), etc. Cette blague est la plus utilisée de l'album, identifiant
même les Bretons. Obélix remarque cette spécificité orale et l'adapte immédiatement, à sa manière : « Je commençais à avoir un appétit gros » (p11-c1). Ceci dit – et cela est d'autant plus vrai, que Goscinny précise bien que les Bretons parlent
la même langue que les Gaulois (p2-c2) - Jolitorax et d'autres Bretons oublient de temps en temps cette inversion, par exemple « un cousin germain » et « une potion magique » (p3-c4).
40. Autres éléments culturels
41. "Mon tailleur est riche" (p5-c9), célèbre répartie des manuels Assimil (My tailor is rich). "Mon jardin est plus petit que
Rome, mais mon pilum est plus solide que votre sternum !", autre répartie détournée des manuels Assimil. Il est souvent
fait allusion au jugement continental quant aux qualités de la cuisine britannique.
42. "En Bretagne, la nourriture est délicieuse" (p7-c3) ; ou à la célèbre sauce à la menthe (p15-c4).
43. Le tunnel sous la Manche (p10-c8).
44. Les Beatles (p15-c10).
45. Le paillasson portant l'inscription « BIENVENUE » ("Welcome") placé devant la porte d'entrée (p33- c3).
46. La plaque portant l'inscription « FOYER DOUX FOYER » ("Home sweet home") accrochée au-dessus de la cheminée
(p33-c4).
47. La plaque de marbre s'apparentant à un journal et portant comme nom « Le Temps », en référence au quotidien britannique
The Times (p33-c7).
8.9.’10, Simon Küpfer
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