Sahel - Nigerdiaspora

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Sahel - Nigerdiaspora
NUMERO
8931
JEUDI
21 Mai 2015
150 FCFA
! Meeting du PNDS
Tarayya à Lomé (Togo)
Mobiliser la diaspora
dans l’optique des
prochaines élections
P.3
!
A l'Assemblée Nationale
!
DR
! Visite de la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou, présidente
de la Fondation GURI Vie Meilleure, à Zinder
D’importants lots de matériels et de vivres octroyés à l’école Birni,
aux couches vulnérables et à l’hôpital national de Zinder
P.2
!
L
e Président de l’Assemblée nationale SE Amadou Salifou a
accordé, hier, une audience au Représentant résident de
l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA)
au Niger, M. Sérigne Mbacké Sougou. A sa sortie d'audience, le
représentant résident de l'UEMOA a dit avoir saisi d'abord
l'occasion pour présenter les condoléances de la Commission de
l'UEMOA suite à la mort de plusieurs soldats nigériens lors de
l’attaque du groupe terroriste Boko Haram sur l’île de Karamga
dans l'Est du pays et assurer le président de l'Assemblée nationale
du soutien de la Commission et de l'ensemble des organes de
l'UEMOA pour appuyer le Niger dans le cadre de la crise
humanitaire.
M. Sérigne Mbacké Sougou a indiqué avoir également félicité le
président de l'Assemblée nationale M. Amadou Salifou pour sa
brillante élection à la tête de l'institution parlementaire nigérienne,
pour la bonne conduite des travaux au sein de l’hémicycle et pour
les résultats importants obtenus dans le cadre de la mise en œuvre
des réformes de la Commission. Dans ce cadre, il a relevé que 68%
Idrissa Hamadou ONEP
Le président de l'institution
reçoit le représentant résident
de l'UEMOA au Niger
SE. Amadou Salifou avec le représentant résident de l'UEMOA au Niger
des textes, directives, et réglementations de la Commission ont été
transposés au Niger. ‘’C'est à l'honneur du Niger et surtout de
l'Assemblée nationale et du pouvoir exécutif en l'occurrence le
président de la République du Niger son excellence M. Mahamadou
Issoufou’’ a souligné le Représentant résident de l’institution
communautaire au Niger.
M. Sérigne a en outre dit être venu remercier le comité
interparlementaire qui s'est réuni la semaine dernière à Niamey et
recueillir les sages conseils du président de l'Assemblée nationale
qui leur a fait des recommandations et suggestions extrêmement
pertinentes sur la conduite des activités des parlements au sein de
l'UEMOA. ‘’Je pense que les recommandations permettront à
l'UEMOA de faire des avancées importantes’’ a-t-il conclu.
Halimatou Mamoudou Tahirou
! Réunion annuelle des cadres du Ministère de l’Agriculture
Redynamisation de l’appui conseil agricole pour
l’atteinte des objectifs de l’Initiative 3N
P. 4
! Journée internationale des musées
L’importance d’un musée pour la
valorisation de patrimoine culturel
de notre pays
PP. 10-11
! Bénin
Adrien Houngbedji élu président
de l'Assemblée nationale
P. 19
NATION
2
Visite de la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou, présidente de la Fondation GURI Vie Meilleure, à Zinder
!
D’importants lots de matériels et de vivres octroyés à l’école Birni,
aux couches vulnérables et à l’hôpital national de Zinder
!
210 T de vivres offerts aux personnes vulnérables de Zinder par la Fondation
GURI VIE MEILLEURE
cueil qui lui a été réservé
par la population de Zinder.
Ce don de vivres, a-t-elle
dit, permettra aux familles
vulnérables de Zinder
amorcer sans difficulté la
période du Jeûne de Ramadan.
La ministre de la Population, de la Promotion de la
Femme et de la Protection
Des appareils offerts à l’Hôpital National de Zinder par la Fondation
GURI VIE MEILLEURE destinés aux services spécialisés.
!
Des foyers à gaz offerts par la Première Dame aux personnes vulnérables.
avoir œuvré durant les quatre dernières années aux
côtés des malades et des
personnes vulnérables’’.
Quant au Directeur général
de l’Hôpital National de Zinder, il a vivement salué, au
nom de son Institution et
des patients, la Première
Dame, et à travers elle, la
Fondation
GURI
Vie
DR
tule.
La Présidente de la Fondation GURI Vie Meilleure a
également offert un important don aux groupes vulnérables
de
Zinder,
composés des personnes
âgées et victimes des
divers handicaps. Il s’agit
de 200T de vivres, 110T de
sucre, 40 moulins à grain et
plusieurs foyers à gaz.
Le secteur de la santé n’est
pas en reste de ces actes
de bonne générosité de la
Première Dame. En effet,
elle a également remis un
lot d’appareils destinés aux
services spécialisés de
l’hôpital national de Zinder.
Prenant la parole à cette
occasion, la Première
Dame Aissata Issoufou a
tenu à exprimer sa satisfaction pour la chaleur de l’ac-
DR
de l’école Birni Filles a pris
la parole pour saluer la
qualité de ce don que vient
de leur faire la Première
Dame Aissata Issoufou, et
qui, estime-t-elle, constitue
une ‘’preuve d’amour et de
solidarité à l’égard de tous
les enfants du Niger en
général et des filles en particulier.’’ Elle a adressé ses
vifs remerciements au nom
du COGES, du personnel
de l’école et des élèves à la
présidente de la Fondation
GURI Vie Meilleure. L’école
Birni Filles a été baptisée à
cette occasion ‘’école Magaram Assoukour’’ du nom
de la tante de l’actuel Sultan de Zinder.
Après cette cérémonie, la
délégation conduite par la
Première Dame s’est rendue au Centre des femmes
fistuleuses pour remettre un
don de 50 pièces, 20 cartons de savon de toilette,
100 couvertures et 50 cartons de pâtes alimentaires
et de l’huile de cuisine.
La Première Dame Aissata
Issoufou a saisi l’occasion
pour s’entretenir avec les
femmes victimes de la fistule pour leur prodiguer des
conseils sur notamment les
conséquences du mariage
précoce qui constitue la
principale cause de la fis-
!
L
undi dans la matinée,
la Présidente de la
Fondation ‘’Guri Vie
Meilleure’’, a rendu une visite de courtoisie au Sultan
du Damagaram, Sa Majesté Aboubacar Sanda,
avant de présider une cérémonie à l’école Birni de Zinder où elle a procédé à la
remise d’un don composé
de 12 micro-ordinateurs
avec connexion Internet et
financé l’installation et l
‘équipement d’une salle de
cuisine et d’un atelier de
couture destinés aux jeunes filles de l’établissement. Des slogans de
remerciements ont été déclamés en l’honneur de la
présidente de la Fondation
Guri Vie Meilleure pour ce
geste de haute portée.
Cette cérémonie a été marquée par plusieurs interventions. Ainsi, le Sultan du
Damagaram et le Directeur
de Cabinet de la Ministre de
l’Enseignement Primaire,
de l’Alphabétisation, de la
Promotion des Langues
Nationales et de l’Education
Civique, ont tour à tour pris
la parole pour ‘’rendre hommage à la Première Dame
pour ce geste hautement
significatif fait en l’honneur
de l’école nigérienne.
Pour sa part, la Directrice
DR
Après Maradi, la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou, Présidente
de la Fondation ‘’Guri Vie Meilleure’’, était, dimanche dernier, en
visite à Zinder où elle a reçu un accueil chaleureux à une dizaine de
km de la Ville par le Gouverneur de Zinder, M. Kalla Moutari, entouré
des autorités administratives et coutumières des cadres régionaux
et des élus locaux.
de l’Enfant, Dr Kadidiatou
Dan Dobi, et le Maire Central de Zinder se sont félicités de ce don important
octroyé par la Première
Dame en faveur des personnes vulnérables, des
élèves, des femmes fistuleuses, ainsi que des
malades de l’Hôpital National de Zinder.
A son tour, le Gouverneur
de la région de Zinder, M.
Kalla Moutari, a tenu à rendre un hommage mérité à
la Première Dame et Présidente de la Fondation
GURI Vie Meilleure pour
Meilleure pour ce geste
hautement humanitaire en
faveur des malades.
La Première Dame Aissata
Issoufou a enfin procédé à
la pose de la première
pierre pour la construction
de 10 latrines sur financement de la Fondation GURI
Vie Meilleure au profit des
filles de l’école Normale
Askia Mohamed de Zinder.
Sido Yacouba,
ANP-ONEP/Zinder
Jeudi 21 Mai 2015
NATION
3
! Meeting du PNDS Tarayya à Lomé (Togo)
Mobiliser la diaspora dans l’optique des prochaines élections
soutien au gouvernement
du Niger et au programme
du président Mahamadou
Issoufou. «La section
PNDS Tarayya du Togo
apporte son soutien indéfectible au programme de
la renaissance du Niger et
au président de la
République, son Excellence
El-Hadj
Mahamadou
Issoufou», a-t-il souligné. Il
a rassuré la délégation que
la victoire de leur parti aux
prochaines
échéances
électorales est assurée.
Le représentant de la jeunesse de son côté, n’a
pas manqué de témoigner
toute sa gratitude aux jeunes pour leur forte mobilisation. «Ils n’ont pas fait
un mauvais choix en mettant leur confiance au
PNDS. Nous jeunes du
PNDS, nous sommes fiers
d’avoir des responsables
qui tiennent toujours à
leurs promesses», s’est-il
!
N
otre pays, qui va
connaître
les
échéances électorales en début d’année
2016, probablement en
2016, veut pour la première fois expérimenter la
participation de sa diaspora aux joutes électorales. L’occasion a été
pour la délégation conduite par le président du
Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme
(PNDS Tarayya), d’expliquer le bien fondé de la
participation de la diaspora aux joutes électorales, afin de contribuer
au développement du
pays.
Tout en remerciant les autorités togolaises pour leur
hospitalité à l’égard de la
communauté nigérienne
au Togo, le président de la
section Togo du PNDS
Tarayya,
Haïnikoye
Amadou a témoigné leur
DR
Une délégation conduite par le président du PNDS Tarayya, M.
Bazoum Mohamed, séjournant au Togo, a rencontré mardi dernier au Palais des Congrès de Lomé, la communauté nigérienne
vivant au Togo. Cette visite s’inscrit dans le cadre d’une tournée
initiée par le président du parti à l’endroit de la diaspora, tant
en Afrique qu’en Europe, pour la sensibiliser à participer aux
prochaines échéances électorales de 2016.
Le Président du PNDS Tarayya lors du meeting de Lomé
réjoui. Tout comme son
prédécesseur, il a exhorté
les jeunes de la diaspora
à soutenir la politique
prônée par le Chef de
l’Etat. Le représentant de
la jeunesse nigérienne au
Togo a appelé ses concitoyens à aller s’inscrire sur
la liste électorale pour
qu’au moment opportun,
ils puissent aller accomplir
leur droit et leur devoir
civique.
En prenant la parole, le
président
du
PNDS
Tarayya a salué en pre-
mier lieu, les efforts consentis par le Chef de l’Etat
togolais, Faure Gnassingbé, pour la stabilité et la
sécurité dans la sous-région aux côtés de ses
pairs. «Le Togo où vous
vivez nombreux, est un
pays frère du Niger. Faure
Gnassingbé est à l’image
de son frère Mahamadou
Issoufou, a-t-il ajouté. Impressionné par la forte
mobilisation de la diaspora nigérienne au Togo,
M. Bazoum Mohamed a
dressé un bilan positif des
quatre (4) ans du mandat
de son parti au pouvoir et
a exhorté l’assistance à
soutenir la politique de
SEM Mahamadou Issoufou
Mahamadou. Cette tournée a
permis au Chef de la délégation, d’adresser un
message d’unité, de paix
et de solidarité aux anciens et nouveaux membres de son parti et de
créer une nouvelle dynamique entre eux.
Oumarou Moussa
! Situation sécuritaire dans la zone de Diffa
Un journaliste et responsable d'ONG arrêté pour
"collaboration avec Boko Haram"
Le journaliste et responsable d'ONG, Moussa Tchangari, très
critique sur la situation humanitaire dans le sud-est du Niger, où
l'armée nigérienne combat Boko Haram, a été arrêté lundi pour
"collaboration" avec les islamistes, a affirmé mercredi le ministre
de l'Intérieur.
"
Depuis un certain temps
ce monsieur collabore
avec Boko Haram et il
mène une propagande active
pour propager de fausses
nouvelles en lien avec Boko
Haram", a expliqué le ministre Hassoumi Massaoudou,
interrogé par l'AFP.
"Toute sa propagande vise
à montrer" que "ce sont les
Forces de défense et de
sécurité nigériennes qui
sont les criminels" et "non
Boko Haram", a assuré M.
Massaoudou, pour qui les
autorités nigériennes ne
peuvent "tolérer cette collaboration aussi active avec
des terroristes" et "une
propagation systématique
de fausses nouvelles".
Arrêté lundi matin, Moussa
Tchangari est poursuivi
pour "association de malfaiteurs en relation avec l'entreprise terroriste Boko
Haram", a indiqué le min-
Jeudi 21 Mai 2015
istre de l'Intérieur, un
proche
du
président
nigérien Mahamadou Issoufou. L'arrestation de M.
Tchangari, qui dirige l'ONG
"Alternative
espace
citoyen", intervient après
des propos critiques de son
organisation sur la situation
humanitaire dans le sud-est
du Niger, où l'armée nigérienne combat Boko Haram.
Début mai, "Alternative" a
produit un rapport jugé accablant contre les autorités
nigériennes, qui ont fait
évacuer quelque 25.000
résidents des îles du lac
Tchad par crainte de nouvelles attaques de Boko
Haram, après un assaut
meurtrier des islamistes
nigérians fin avril. "Aucune
disposition n'a été mise en
place pour l'accueil" de milliers d'"hommes, femmes,
enfants et vieillards" arrivés
"exténués, affamés, assoiffés" après avoir "marché
plus de 50 km à pied", avait
dénoncé M. Tchangari lors
d'une conférence de
presse. "La lutte contre
Boko Haram ne doit pas
servir de prétexte pour violer la liberté d’expression",
a regretté Amnesty interna-
tional mardi soir dans un
communiqué, appelant les
autorités nigériennes à "immédiatement
libérer
Moussa Tchangari".
Un assaut de Boko Haram
le 25 avril contre une position militaire nigérienne
située sur une île du lac
Tchad avait fait au moins 74
morts, dont 28 civils, et 32
disparus. Ces pertes sont
les plus lourdes subies par
le Niger depuis que le pays
est entré en lutte contre le
groupe armé nigérian islamiste début février.
(Source : AFP)
NATION
4
! Atelier parlementaire sur l’impact et les enjeux de l'institution d'une passerelle
internationale unique au Niger
Outiller les acteurs sur les enjeux et les implications des TIC
!
Omar a rappelé que c’est un
truisme de dire que les technologies de l'information et de
la communication sont au centre de tous les enjeux dans
notre monde qui est devenu
un village planétaire. Les TIC
sont à la fois le catalyseur et le
levain des progrès socioéconomiques
et
technologiques a-t-il déclaré avant
de se réjouir de cette initiative
du réseau qui consiste à renforcer les capacités des parlementaires autour des enjeux
et des implications de TIC.
Le 4ème Vice président de
l’Assemblée nationale, a rappelé que le réseau avait déjà
eu à organiser des ateliers sur
les thématiques comme les
appels entrants, la fibre optique, la cybercriminalité,
!
A
u cours de cette rencontre d’une journée,
les parlementaires, les
représentants de l’Autorité de
Régulation des Télécommunications et de la Poste (ARTP),
ceux du Réseau NTIC et des
opérateurs
téléphoniques
ainsi que les représentants
des organisations de la société civile ont débattu sur l’impact et les enjeux de
l'institution d'une passerelle
internationale unique au Niger
et les tenants et aboutissants
de l'externalisation des activités de télécommunication, la
tarification et le régime fiscal
des forfaits.
Dans son allocution d’ouverture à cette rencontre, le 4ème
Vice-président de l’Assemblée
nationale, M. Mohamed Ben
DR
Le 4ème Vice-président de l’Assemblée nationale, M. Mohamed Ben
Omar, a présidé, mardi dernier au Centre Prince Amir Sultan de
Niamey, l’ouverture d’un atelier sur l’impact et les enjeux de
l'institution d'une passerelle internationale unique au Niger et les
tenants et aboutissants de l’externalisation des activités de
télécommunication, la tarification et le régime fiscal des forfaits.
Cette rencontre initiée par le Réseau Parlementaire sur les
Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication
(Réseau NTIC) vise à outiller les parlementaires sur cette
thématique d’actualité dans notre pays.
Une vue de la table de séance
Femme et TIC et enfin
Jeunesse et TIC. ‘’La mission
du député qui est celle de
légiférer pour le bien-être de la
population, commande au parlementaire d'avoir une culture
générale conséquente’’ a
déclaré Mohamed Ben Omar.
Pour lui, des ateliers de ce
genre aux thèmes techniques
relatifs à un domaine com-
plexe comme les télécommunications méritent d'être salués,
car ils doteront sans nul doute,
les honorables députés de pré
requis dans le secteur.
Cette rencontre est selon Mohamed ben Omar d’un intérêt
capital car beaucoup de textes
de loi souffrent encore d'adoption parce que les parlementaires ne sont pas suffisamment
outillés pour les rendre opérationnels tout en encourageant
le réseau à continuer dans la
même lancée afin que notre
parlement et ses élus puissent
être dotés d'un capital de connaissances dans le domaine
des TIC.
Mamane Abdoulaye
Réunion annuelle des cadres du Ministère de l’Agriculture
D
ans le discours d’ouverture qu’il a prononcé à
cette occasion, le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture M. Maidadji Alambèye a
indiqué que la présente réunion
constitue un cadre élargi et privilégié de dialogue entre les différents groupes d’acteurs du
développement de l’agriculture, de la sécurité alimentaire
mobilisés pour l’atteinte des résultats de l’initiative 3N. Le
choix de ce thème a précisé le
ministre d’état n’est pas fortuit
car l’appui conseil agricole peut
apporter une contribution
déterminante pour permettre
au secteur de l’agriculture de
créer des richesses et ainsi
jouer pleinement son rôle de
levier
de
développement
économique et social.
M. Maidadji Alambèye devait
par la suite s’appesantir sur
l’objectif global de cette rencontre qui est de réfléchir sur la
redynamisation de l’appui conseil agricole, mission régalienne de l’état et des
organisations des producteurs
pour l’atteinte des objectifs de
l’initiative 3N. Le ministère de
l’agriculture a-t-il notifié est résolument engagé à améliorer
les rendements agricoles de 25
%, ce qui représente un accroissement substantiel de la
production.
L’accélération de l’initiative 3N
accompagnée des réformes,
des investissements accrus et
de la relance du conseil agricole à travers le programme
test de passage à l’échelle des
champs-écoles paysans et du
renforcement des services de
vulgarisation participe a indiqué le ministre d’état, ministre de l’agriculture de la
volonté des autorités de la 7ème
République de créer les conditions d’un avenir viable,
radieux, dans lequel la faim
n’aura plus de place.
Auparavant, dans son discours
de bienvenue, le gouverneur
de la région de Dosso a rendu
un hommage tout particulier au
Président de la République Issoufou Mahamadou pour sa
volonté clairement énoncée
dans son programme de renaissance de briser le cycle de
vulnérabilité des populations à
travers notamment la mise en
œuvre de l’initiative 3N puis a
brossé la situation socioéconomique de la région de
Dosso.
La fin des travaux de cette réunion annuelle des cadres du
Ministère de l’agriculture a été
sanctionnée par une série de
recommandations. Ainsi, les
participants à la réunion
recommandent de reconduire
les recommandations de la
réunion annuelle des cadres
édition 2014 non exécutées. La
réunion recommande en outre
un recrutement spécial des
agents d’encadrement rapproché de la catégorie techniciens
supérieurs
en
développement rural, des conseillers agricoles et des adjoints techniques du génie rural
sur dossier, une intensification
des efforts de renforcement de
capacité d’intervention en logistiques (véhicules et motos)
des agents d’encadrement rapproché dans l’accomplissement de leurs missions, le
financement dudit dispositif.
Les cadres du ministère de
l’agriculture
recommandent
aussi une enquête exhaustive
sur le potentiel irrigable et irrigué des bas-fonds spécifiquement
sur
le
riz,
l’élaboration d’un programme
de développement de la riziculture de bas-fonds au Niger. La
réunion recommande également la redynamisation des
clusters sécurité alimentaire et
!
C’est sous le thème « Redynamisation de l’appui conseil agricole
pour l’atteinte des objectifs de l’Initiative 3N » que s’est déroulée
du 18 au 19 mai dernier, à Dosso, la réunion annuelle des cadres du
Ministère de l’agriculture. La cérémonie a été placée sous la
présidence du ministre d’Etat, ministre de l’agriculture, M. Maïdadji
Alambèye, en présence du Haut Commissaire à l’Initiative 3N, des
cadres centraux et régionaux du Ministère de l’agriculture et de
nombreux invités.
DR
Redynamisation de l’appui conseil agricole pour l’atteinte des objectifs de l’Initiative 3N
M. Maïdadji Alambèye
de nutrition au niveau de
ment par le trésor.
En procédant à la clôture des
chaque région pour des réutravaux, le ministre d’Etat, minions régulières avec tous les
nistre de l’Agriculture, M. Maidintervenants sur le terrain dans
adji Alambèye, a félicité les
le cadre de la mise en œuvre
participants pour les résultats
de l’initiative 3N, la prise en
enrichissants auxquels ils sont
charge par le haut commisparvenus tout en les assurant
sariat à l’initiative 3N du foncque leurs recommandations
tionnement
des
clusters
feront l’objet d’une attention
sécurité alimentaire et de nutriparticulière de la part du mition, la prise en charge dans
nistère de l’agriculture et du
l’étude du programme intitulé
gouvernement. Il a également
test de passage à l’échelle
saisi l’occasion pour renouchamps-écoles et le renforceveler au nom du gouvernement
ment des services de vulgariet du peuple nigérien ses
sation par le haut commissariat
sincères remerciements à tous
à l’Initiative 3N.
les partenaires techniques et
Les participants à la réunion
financiers pour leur accompagannuelle des cadres de l’agrinement dans le combat pour le
culture recommandent aussi
développement agricole et la
au gouvernement de consentir
sécurité alimentaire durable au
des efforts supplémentaires
Niger.
sur fonds propres et prendre
Mahamane Amadou,
des dispositions pour assouplir
ONEP/Dosso
les procédures de décaisse-
Jeudi 21 Mai 2015
ECONOMIE
!
5
6ème revue de l’accord du programme économique et financier du Niger
Résultats macroéconomiques satisfaisants en 2014, baisse de la croissance
en 2015 et forte reprise à partir de 2016 au Niger, selon le FMI
P
our rappel, cette mission
du FMI conduite par M.
Cheikh Anta Gueye a
séjourné à Niamey du 27 avril au
8 mai 2015 dernier. Durant son
séjour, la mission a rencontré les
plus hautes autorités du pays, les
hauts fonctionnaires de l’État, des
représentants du secteur privé et
de la société civile ainsi que des
partenaires au développement du
Niger. Selon le communiqué de
presse du FMI, les entretiens ont
porté sur l’exécution du programme ainsi que sur l’évolution
économique et financière en
2014 et pendant le premier
trimestre 2015, les perspectives
à moyen terme et les mesures
qui sont nécessaires pour consolider la stabilité macroéconomique et favoriser une
croissance solidaire.
«Dans l’ensemble, les résultats
macroéconomiques du Niger ont
été satisfaisants. Malgré la
détérioration de la situation sécuritaire dans la région, le produit
intérieur brut (PIB) réel est passé
de 4,6 % en 2013 à 6,9 % en
2014’’ note le communiqué de presse.
Cette croissance économique s’est appuyée sur l’agriculture et les services.
D’après la même source, l’inflation
moyenne est tombée à moins de
0,9 % en 2014. Une situation
que le FMI explique par ‘’l’amélioration de l’approvisionnement en
nourriture qui a été rendu possible en partie par le programme
d’aide alimentaire de l’État et qui
a contribué à freiner la hausse
des prix alimentaires’’.
Cependant, la mission du FMI a
relevé des goulots d’étranglement. C’est notamment le montant
faible
des
recettes
recouvrées, les dépenses de
sécurité imprévues et l’insuffisance de l’aide budgétaire
extérieure. ‘’Ces facteurs ont eu
des effets négatifs sur la situation
!
DR
Au terme de la 6ème revue de l’accord du programme économique et
financier du Niger soutenu par la Facilité élargie de crédit (FEC), la
mission du Fonds monétaire international a rendu public un
communiqué de presse en date du 18 mai dernier. Il ressort de ce
communiqué que le produit intérieur brut (PIB) réel est passé de
4,6% en 2013 à 6,9 % en 2014. Cette croissance du PIB s’établira à
4,3 % en 2015, mais devrait s’établir à 7 % en moyenne de 2016 à
2018 d’après les projections. Cependant, la mission a relevé
d’importants défis par rapport auxquels, le Niger doit fournir des
efforts supplémentaires.
Aux alentours du Grand Marché de Niamey
budgétaire; aussi la plupart des
objectifs budgétaires du programme pour fin 2014 n’ont pas
été atteints’’ précise le communiqué. Par contre, précise la
même source, les perspectives
économiques pour 2015 et à
moyen terme demeurent favorables même si la croissance du
PIB réel devrait descendre à 4,3
% en 2015. ‘’Mais, d’après les
projections, elle devrait s’établir à
7% en moyenne de 2016 à 2018,
grâce surtout à l’expansion du
secteur des industries extractives
et à l’augmentation des investissements publics’’ souligne
le communiqué qui ajoute que
l’inflation devrait se maintenir en
dessous de 2%, c’est-à-dire bien
en dessous du critère de convergence de 3% de l’UEMOA.
Cependant prévient le FMI, les
perspectives à moyen terme
restent exposées à des risques
intérieurs et extérieurs considérables, au nombre desquels
figurent les retombées négatives
des conflits régionaux et la vulnérabilité du pays aux catastrophes naturelles. ‘’Le manque
budgétaire à percevoir en 2014
et la persistance de pressions
économiques au début de 2015,
notamment à cause de l’insécurité au niveau régional, compliquent l’exécution du budget en
2015’’ souligne le FMI qui pré-
conise que le cadre budgétaire
devra tenir compte des nouvelles priorités en ce qui concerne la sécurité et le
développement des ressources
humaines et en capital tout en
améliorant l’efficacité des investissements publics et en
préservant la viabilité budgétaire
et extérieure.
L’accord au titre de la FEC en
faveur du Niger a été approuvé
le 16 mars 2012 pour un montant de 78,98 millions de DTS
(Droits de tirages spéciaux), soit
plus de 120 millions de dollars.
La facilité élargie de crédit (FEC)
est le principal outil dont dispose
le FMI pour accorder une aide financière à moyen terme aux
pays à faible revenu. Elle est
caractérisée par des plafonds
d’accès plus élevés, des conditions de financement plus concessionnelles, une plus grande
souplesse dans la conception
des programmes qu’elle appuie,
et une conditionnalité à la fois
plus simple et mieux ciblée. Un financement au titre de la FEC est
assorti d’un taux d’intérêt nul,
d’un différé d’amortissement de
cinq ans et demi et d’une
échéance finale de dix ans.
!
Siradji Sanda
! Coup d’envoi de l'atelier ‘’Bilan de planification et d'opérationnalisation du plan stratégique du RBM 2015 -2020’’
a présente rencontre est l'occasion pour les participants
de faire le point et d'envisager
les actions futures, pour sortir les
exploitations familiales pastorales
de la précarité et de la soumission
aux aléas, ce, en élaborant une
stratégie d'amélioration des conditions de vie de ménages pastoraux. Les travaux porteront plus
précisément sur l'évaluation de la
mise en œuvre des recommandations de la réunion RBM-partenaires de mars 2014 ; l'analyse du
rapport de performance du RBM
en 2014 ; la planification des
activités à mener en 2015; et sur
l'opérationnalisation
du
plan
stratégique du RBM 2015-2020.
Dans son allocution à l’ouverture
des travaux, M. Alhousseini Iktam
a, au nom du ministre de l'Elevage
empêché, relevé que l’élevage
constitue après les industries extractives, le second levier de l'économie nationale. Ce secteur
contribue pour 11% à la formation
du Produit Intérieur Brut (PIB), occupe 87% de la population active
et se pratique sur 62 millions
d'hectares d'espace pâturable. Il
participe à hauteur de 15% au
budget des ménages et de 25% à
la satisfaction des besoins alimen-
taires des populations nigériennes.
Ce qui montre que l'élevage contribue à la lutte contre la pauvreté.
Le directeur de cabinet du ministre
de l'Elevage a néanmoins indiqué
que cette année la période de
soudure sera encore difficile avec
un déficit fourrager de plus de 9
millions de tonnes de matières
sèches. Sur cet élan, le Gouvernement, à travers son département
ministériel et avec l'appui des
partenaires au développement met
en œuvre un programme d'urgence d'appui à la campagne pastorale.
«Lors du sommet de Nouakchott,
en octobre 2013, les participants
ont adopté une approche régionale
afin de soutenir le pastoralisme et
mieux faire face aux enjeux tels
que le commerce, la transmission
des maladies animales, l'harmonisation des politiques, la mise en
place de systèmes d'alerte précoce
et de réponse rapide, la consolidation de la paix» a-t-il rappelé, tout
en rassurant que le Niger s'inscrit
résolument dans cette approche.
Car, il s'agit d'autant d'enjeux transfrontaliers qui requièrent une plus
grande collaboration dans une région où les communautés pastorales souffrent depuis longtemps
Jeudi 21 Mai 2015
!
L
des effets des sécheresses.
Selon, M. Alhousseini Iktam, la
communauté internationale marque un regain d'intérêt pour le pastoralisme. Le Niger, pays d'élevage
par excellence, se veut à l'avantgarde du combat pour la sécurisation de l'élevage transhumant. Il a
par ailleurs salué le RBM et toutes
les Organisations d’éleveurs qui se
fédèrent autour d'un certain nombre d'enjeux, le RECA, l'Association pour la Promotion de l'Elevage
au Sahel et Savane (APESS) et le
Réseau Billital Maroobe (RBM). Il a
assuré que le ministère de l'Elevage assurera son soutien dans la
conduite des activités pour que le
pastoralisme trouve sa juste place
dans les politiques, stratégies et
programmes du Niger et, au-delà,
dans les politiques publiques des
pays du Sahel.
Pour sa part, le commissaire de la
CEDEAO, directeur exécutif de
l'Agence Régionale pour l'Agriculture et l'Alimentation (ARAA), Mr.
Salifou Ousseini, a rappelé qu’en
janvier 2005, les chefs d'Etat et de
Gouvernement de la CEDEAO, ont
adopté à l'issue d'un processus
participatif et inclusif, la politique
agricole régionale l'ECOWAP.
Cette dernière a pour objectif de
promouvoir une agriculture moderne et durable, fondée sur l'efficacité
et
l'efficience
des
exploitations familiales et la promotion des entreprises agricoles
grâce à l'implication du secteur
privé. Elle constitue la déclinaison
Idrissa Hamadou ONEP
Sortir les exploitations familiales pastorales de la précarité
Le directeur de cabinet du ministre de l'Elevage, M. Alhousseini
Iktam a donné hier à Niamey, le coup d’envoi de l'atelier ‘’Bilan de
planification et d'opérationnalisation du plan stratégique du Réseau
Billital Maroobé (RBM) 2015 -2020’’. Ces assises se tiendront du 20
au 22 mai et enregistrent la présence des cadres relevant du
domaine de l’élevage de la Communauté Economique des Etats de
l'Afrique de l'Ouest (CDEAO).
Une vue de la table de séance
régionale du Programme Détaillé
pour le Développement de l'Agriculture Africaine (PDDAA), volet
agricole du NEPAD.
Mr. Salifou Ousseini a expliqué aux
participants que la Commission de
la CEDEAO va entreprendre
prochainement le démarrage d'un
Fonds Régional pour l'Agriculture
et l'Alimentation (ECOWADF). Les
objectifs assignés à ce fonds sont
notamment d’assurer le financement du programme régional d'investissement ; de canaliser à terme
la plupart des ressources internes
et externes mobilisées pour le financement des dimensions régionales de l'ECOWAP/PDDAA ; et
compléter les mécanismes de financement nationaux mis en place
par les Etats membres de la
CEDEAO pour financer l'agriculture.
Quant au Président de l’antenne
RBM Niger, M. Amadou Halilou, il
s’est dit heureux et fier du choix
porté une fois de plus sur notre
pays pour organiser la table ronde
des bailleurs de fonds du Réseau
Bilatil Maroobé. «J’espère qu'elle
permettra au RBM et à ses antennes d'optimiser les atouts de la
réalisation de son plan stratégique
2015-2020. Nous considérons
votre présence ici comme un soutien officiellement manifesté par
vos institutions respectives au
RBM, et à ses antennes qui sont
au nombre de 9 cette année avec
la rentrée officielle de deux nouveaux pays à savoir le Tchad et le
Togo» a ajouté le Président de
l’antenne RBM Niger.
Samira Sabou
ANNONCES
6
Nécrologie
Les familles :
-Hassane Basso à Gagawa, Gangara, Tanout, Zinder, Tahoua et Niamey
-Daoura Alou dit Marafa à Doutchi, Maradi, Guidan Roumdji, Madaoua, Niamey
et Abidjan
Très touchées par la marque de compassion que vous lui aviez adressée lors
du décès de M. Abdou Hassane, Laborantin, Responsable du Laboratoire Mère
et Enfant de Tahoua, décès survenu le Lundi 13 Avril 2015 à l’Hôpital National
de Niamey des suites d’une maladie, vous informent que la Fatiha du 40ème
Jour sera dite le Samedi 23 Mai 2015 au domicile du défunt à Tahoua.
OFFICE NOTARIAL MAÎTRE ADAMOU HAROUNA DAOUDA NOTAIRE A LA RESIDENCE DE NIAMEY
160 RUE FOULANIKOUARA, FACE ECOLE PRIMAIRE SOS HERMANN GMEINER BP10912 Niamey,
TEL 20 35 2510, 90 32 00 38, 96 29 60 07/E-MAIL : [email protected] NIF : 1797/R
AVIS DE CONSTITUTION DE SOCIÉTÉ
Suivant acte reçu par le notaire soussigné le 20/04/2015, il a été constitué une société Anonyme avec
conseil d'administration dénommée AFRICAN ENGINEERING COMPANY en abrégé «AFRECO
SA», ayant pour :
La société a pour objet :
L'étude, le contrôle, la réalisation, l'assistance technique, le conseil, la fourniture de matériels dans
les domaines ci-après :
*Électricité Bâtiments; *Électricité Industrielle; *Électronique Industrielle; *Informatique Industrielle ;
*Téléphonie; *Réseaux Électriques; *Réseaux Informatiques; *Électromécanique; *Électrification Rurale;
*Froid et Climatisation; *Détection incendie; *Plomberie sanitaire; *Pompage, Adduction d'eau potable;
*Roll out et redéploiement; *Installation et maintenance des équipements de transmission; *Maintenance
active et passive des sites; *Refueling.
Et plus généralement toutes opérations de quelque nature qu'elles soient, économiques ou
juridiques, financière, civiles ou commerciales, mobilières ou immobilières pouvant se rattacher,
directement ou indirectement, à l'objet social ci-dessus spécifié ou à tous autres objets similaires,
connexes, ou complémentaires de nature à favoriser, directement ou indirectement, le but poursuivi
par la société, son extension ou son développement.
Siège Social : Le Siège social es à Niamey/Niger; Quartier Kalley Sud, rue du TOGO GM -45 ; Porte N°78.
Adresse : TEL:+227 96 87 75 21/9146 98 00
Capital Social : Dix millions (10.000.000) de Francs CFA, divisé en mille (1000) actions de dix mille
(10.000) francs CFA chacune, entièrement souscrites et libérées.
Durée : 99 années à compter de la date de son immatriculation au registre de commerce.
Dirigeants : Monsieur NOUHOU BOUBACAR est le Président du Conseil d'Administration (PCA) et
Monsieur SANOUSSI ABDOU MOUSSA Directeur Général (DG) de la société.
Dépôt au Greffe-Immatriculation : Dépôt au greffe des pièces constitutives-immatriculation
au registre de commerce et du crédit mobilier de Niamey le 05/05/2015 sous le numéro
RCCM-NI-NIA-2015-B-1300.
Pour Avis Maître ADAMOU HAROUNA DAOUDA
Marchés publics
République du Niger
Caisse Nationale de Sécurité Sociale
Direction du Budget et des Investissements B.P. 255 - Niamey
Avis d'appel d'offres N°02/2015/CNSS
pour la construction d'une case de passage et d'un logement du chef d'agence à la
Caisse Nationale de Sécurité Sociale de Konni
La Caisse Nationale de Sécurité Sociale lance un appel d'offres ouvert pour la construction
d'une case de passage et d'un logement du chef d'agence à la CNSS de Konni.
Les offres doivent être accompagnées des documents ci-après:
- la soumission ;
- une caution bancaire d'au moins 2% du montant du marché ;
- une ligne de crédit de 10.000.000 F CFA ;
- une attestation de la CNSS, de l'Inspection du Travail et de l’ANPE, se rapportant au présent
appel d'offres, certifiant que le soumissionnaire est à jour dans le versement de ses cotisations;
- une attestation de régularité fiscale (ARF), se rapportant au présent appel d'offres, attestant
que le soumissionnaire est en règle vis-à-vis de la législation fiscale ;
- une attestation d'inscription au registre de commerce ;
- une attestation de non faillite et de non liquidation judiciaire datant de moins de trois mois ;
- un certificat d'agrément des autorités compétentes minimum catégorie II en BTP ;
- une attestation de l'autorité de régulation des marchés publics (ARMP) attestant que le
soumissionnaire ne fait l'objet d'aucune suspension ou d'exclusion de la commande publique.
Les soumissionnaires peuvent retirer les dossiers d'appel d'offres moyennant la somme non
remboursable de cent mille francs (100.000) FCFA.
Les soumissionnaires intéressés sont invités à déposer leurs offres conformément à la
présentation décrite dans le dossier d'appel d'offres au plus tard le 23 Mai 2015 à 9 heures à
la Direction Générale de la CNSS sise au rondpoint Maourey : Tel 20 73 35 17 / 20 73 35 18.
Les plis seront ouverts le même jour à 10 heures en présence des soumissionnaires ou de
leurs représentants dûment mandatés qui souhaitent être présents.
Les soumissionnaires intéressés à concourir peuvent obtenir les informations complémentaires
et examiner les dossiers d'appels d'offres à l'immeuble CNSS (Direction du Budget et des
Investissements), B.P. 255 - Niamey : Tel : 20 73 43 54, 20 73 57 63
Le Directeur Général
Dr AKILOU AHMET BARINGAYE
COMMUNIQUE DE
PRESSE
La Nigérienne d'Assurances et
de Réassurances «NIA» a le
plaisir d'informer son aimable
clientèle de l'ouverture de son
agence dénommée « Agence
NIA Wadata» sise à son siège
situé sur l'avenue de l'entente,
en face de la société de voyage
Africa Assalam.
Cette agence est habilitée à
effectuer toutes les opérations
d'assurances:
-Assurance automobile;
-Assurance transport;
-Assurance santé;
-Assurance incendie;
- Assurance assistance voyage;
-Autres risques divers.
Un accueil chaleureux vous sera
réservé.
NIA, des professionnels de l'assurance à
votre service.
La Direction Générale
Jeudi 21 Mai 2015
ECHOS DES REGIONS
!
7
Maradi
Réception d’une première tranche de 45,6 km de pistes
rurales construites par le PASADEM
!
P
prononcées
à
l’occasion.
D’abord celle du Maire de Gazaoua monsieur Adamou Wagé
qui a adressé un message de
bienvenue aux personnalités
présentes et un remerciement
appuyé au FIDA et au Chef de
l’Etat, SEM. Mahamadou Issoufou, pour avoir contribué à la
réalisation de plusieurs axes
routiers dans sa commune.
L’autorité coutumière représentée par le chef de canton de
Gazaoua, désignée sous le titre
de « Kaoura Katsina », a ensuite pris la parole pour remercier tous ceux qui ont
intervenu pour la réalisation de
ces « infrastructures capitales et
vitales » pour les populations
Une vue de l’ouvrage en construction
!
DR
our rappel, le PASADEM
est un projet financé par
le FIDA, intervenant dans
cinq pôles de développement
économiques identifiés comme
tels, et structurés autour de 5
marchés de demi-gros que sont
: Tessaoua, Tchadaoua, Sabon
Machi, Guidan Roumdji et Djirataoua. D’ores et déjà, dans
ces localités, le PASADEM est
en train de construire des
marchés modernes, dédiés aux
transactions agricoles.
La cérémonie de réception de
ces trois tronçons, d’une
longueur cumulée de 45,6 km, a
eu lieu au village de Bougouzaoua
dans la commune de Gazaoua.
Plusieurs allocutions ont été
DR
Le 7 mai dernier, l’Inspecteur Général des Services (IGS),
représentant le Ministre de l’Agriculture, M. Samba Ly Souleymane,
le Gouverneur de la Région de Maradi, M. Abdou Mamane et le
Président du Conseil Régional de Maradi, M.Paté Balla, ont procédé
aux réceptions provisoires d’un lot de trois (3) pistes rurales, sur les
six (6) prévues dans le cadre du PASADEM (Projet d’appui à la
sécurité alimentaire et au développement dans la région de Maradi)
dans son « volet piste rurale » (VPR). Ces infrastructures serviront
à désenclaver et dynamiser les « pôles de développement
économiques » (PDE).
Les personnalités présentes à la cérémonie
!
qu’il représente.
Aussi, tour à tour, le Préfet de
Gazaoua, monsieur Idi Ibrahim,
le Président du Conseil Régional et le Gouverneur de la
Région se sont exprimés pour
remercier sincèrement le FIDA à
travers le PASADEM et son
Unité de Gestion. Tous les intervenants sont unanimes à reconnaitre que le PASADEM a
incontestablement atteint ses
objectifs, notamment celui qui
vise à faciliter l’accès des producteurs agricoles et maraichers aux marchés de demis gros
de la Région de Maradi et
même de l’extérieur. Pour les
autorités régionales, les effets
cumulés de la construction des
marchés de demi gros et des
pistes rurales censées les relier
aux zones de production, ne
vont pas tarder à apparaitre.
Dans son discours de réception
provisoire, l’IGS Samba Ly
Souleymane, est revenu sur le
long partenariat qui unit le Niger
et le FIDA, depuis le PPILDA
(Projet de promotion de l’initiative locale pour le Développement d’Aguié) en passant par le
PUSADER, L’IRDAR jusqu’au
PASADEM et PPI RUWANMU,
tous des projets financés par le
FIDA. Il a reconnu qu’à ce jour,
les projets financés par le FIDA
(PASADEM et PPI), constituent
les meilleurs outils de mise en
œuvre de l’I3N au Niger. Connaissant la qualité et la pertinence des actions menées par
le PASADEM, il ne doute point
sur les impacts positifs attendus, notamment l’accroissement de la résilience des
populations de la région de
Maradi face à l’insécurité alimentaire, a-t-il indiqué.
Auparavant, la délégation composée de toutes ces personnalités, a visité les trois tronçons
objets de la présente cérémonie
de réception provisoire. Il s’agit
du tronçon Dan Aicha- Maiki
(13,46 km) dans la commune de
Tchdaoua, département d’Aguié,
du tronçon Maifarou-Golom
(25,61 km) et de celui de GuidanTanko-Guidan Galadima (6,53
km), commune de Gazaou, département du même nom. Les
montants cumulés de ces trois
tronçons s’élèvent à 974 314
334 FCFA HT.
A noter enfin que les entreprises
SNLM/TP de Niamey et l’Entreprise Balla et Fils de Maradi, adjudicatrices des marchés relatifs
à ces tronçons, ont été
chaleureusement félicitées pour
la qualité de leurs travaux par
les autorités régionales.
El Kaougé Mahamane Lawaly
(Maradi)
Tillabéri
Lancement officiel des travaux de récupération de terres
dégradées sur le site du village de Wagou (Filingué)
Le Préfet du département de Filingué a procédé, le mardi 11 mai
2015, au lancement officiel des travaux de récupération de terres
dégradées sur le site des villages de Wagou et de Toumbo, dans la
commune rurale de Kourfey centre. Avec ces travaux, ce sont 150
ha de terres dégradées qui seront bientôt récupérés sur les sites
du village de Wagou (commune rurale du Kourfey centre, dans le
département de Filingué.
L
es travaux de réhabilitation
des terres sont exécutés par
l’ONG Vision pour sécurité
alimentaire durable au Niger
(VSAD Niger) retenue par le projet de gestion des risques de catastrophes et de développement
durable (PGRC-DU), à travers
son approche du faire faire.
L’ONG VSAD Niger est une ONG
Internationale dont la vocation est
d’améliorer la sécurité alimentaire
et les conditions de vie des populations au Niger concernant cette
activité de récupération des ter-
res. Il faut préciser que le site du
village de Wagou, qui a accueilli
la cérémonie de lancement de
l’opération, est caractérisé par de
terres de glacis très exposées aux
érosions éoliennes et hydriques.
C’est pourquoi le type de traitement préconisé est la réalisation
d’ouvrages, notamment des
demi-lunes à vocation sylvo-pastorale. Il y aura également la plantation
et
l’ensemencement
d’herbacées sur les sites.
Procédant au lancement de cette
activité de récupération de terres
Jeudi 21 Mai 2015
dégradées, le Préfet du département de Filingué s’est attardé sur
les objectifs poursuivis à travers
l’opération. Il s’agira, a dit Morou
Hassane, de restaurer la base
productive, lutter contre la pauvreté et réduire l’exode des bras
valides. Tout en remerciant, au
nom de la population bénéficiaire,
le projet de gestion des risques
de catastrophes et de développement urbain (PGRC-DU) et son
partenaire l’ONG VSAD, pour
cette initiative, le Préfet du département de Filingué a indiqué
que de nombreux emplois sont
crées au profit des jeunes. Ces
travaux, a ajouté Morou Hassane,
contribueront sans nul doute à la
réalisation des objectifs de l’Initiative 3N et du Programme de Renaissance du Niger, soutenus par
le Président de la république, SE.
Issoufou Mahamadou.
Cette cérémonie a été une occasion pour le Maire de la commune
du Kourfey centre de magnifier
toute la gratitude et la reconnaissance des populations bénéficiaires au PGRC-DU pour la mise
en œuvre de cette opération profitable à la commune et à sa population. Ces travaux sur les sites
de Wagou et de Toumbo ont mobilisé 15600 personnes dont 6260
femmes pour une enveloppe de
47434764 F CFA dont 33231550
F sont destinés aux populations.
Zakari Mamane
ONEP/Tillaberi
ETUDE DE MAÎTRE ADAMOU SALOU, NOTAIRE A LA RESIDENCE DE MARADI
CONTACTS : 96 .88 .54 .44/94.73.58.54
AVIS DE PERTE DE COPIE DE TITRE FONCIER
II est porté à la connaissance du Public, de la perte de la copie du Titre foncier
9134 du Niger portant sur la parcelle N, de l'îlot 768, lotissement traditionnel, sise
à Maradi, au nom de FEU ISSA BAGALAM .fonctionnaire à la retraite de son vivant.
Il est demande à toute personne qui l'aurait retrouvée de la déposer au Cabinet de
Maitre ADAMOU SALOU, Notaire à la résidence de Maradi, contacts
:96.88.54.44/94.73.58.54
Maitre ADAMOU SALOU
ANNONCES
8
OFFICE NOTARIAL MAÎTRE ADAMOU HAROUNA DAOUDA NOTAIRE A LA RESIDENCE DE NIAMEY
160 RUE FOULANIKOUARA, FACE ECOLE PRIMAIRE SOS HERMANN GMEINER BP10912 Niamey,
TEL 20 35 2510, 90 32 00 38, 96 29 60 07/E-MAIL : [email protected] NIF : 1797/R
AVIS DE CONSTITUTION DE SOCIETE
Suivant acte reçu par le notaire soussigné le
14/05/2015, il a été constitué une société dénommée
GREAT TECHNOLOGY OF NIGER «IN GOD WE
TRUST SARLU» ayant pour :
OBTET
-La création et le développement de sites Web
performants, de sites internet, intranet et applications
sur mesure adaptés à chaque entreprise;
L'hébergement de site Web; Le support technique; La
formation, le suivi et conseils; La réalisation de tout
projet d'illustration Web; L'assistance dans les choix
éditoriaux et techniques ; La rédaction de cahier de
charges ; L'optimisation, le référencement, la refonte,
le conseil et bonnes pratiques en matière de
promotion pour les entreprises possédant déjà un site
Web ; La conception des logos, E-mails
promotionnels, plaquettes publicitaires, présentations
interactives, cartes de visite, catalogues, brochures,
magazines, packaging, annonces presse, flyers,
habillage d'application Web; La commercialisation
des lunettes et des articles optiques ; Le commerce
Général.
Et plus généralement toutes opérations de quelque
nature qu'elles soient, économiques ou juridiques,
financière, civiles ou commerciales, mobilières ou
immobilières pouvant se rattacher, directement ou
indirectement, à l'objet social ci-dessus spécifié ou à
tous autres objets similaires, connexes, ou
complémentaires de nature à favoriser, directement
ou indirectement, le but poursuivi par la société, son
extension ou son développement.
SIÈGE SOCIAL : Le Siège social est à Niamey/NIGER,
quartier KALLEY AMIROU, Rue : ST 15.
ADRESSE : TEL:+227 90452574/91332454.
Capital Social : Un million (1.000.000) de francs
CFA, divisé en cent (100) parts de dix mille (10.000)
francs CFA chacune, entièrement souscrites et
libérées.
Durée : 99 années à compter de la date de son
immatriculation au registre de commerce.
Gérant : Monsieur DANIEL OKEREKE est Gérant
de la société pour une durée de quatre (04) ans
renouvelable.
Dépôt au Greffe-Immatriculation: Dépôt au greffe
des pièces constitutives- immatriculation au registre de
commerce et du crédit mobilier de Niamey le 18/05/2015
sous le numéro RCCM-NI-NIA-2015-B-1412.
POUR AVIS
Maître ADAMOU HAROUNA DAOUDA
Marchés publics
REPUBLIQUE DU NIGER
MINISTERE DE L’AGRICULTURE /Direction Générale de la Protection des
Végétaux Tel : (00227) 20742556 / (00227) 20 74 19 83 /BP : 323, Niamey
Avis d’Appel d’Offres National
N°001/DGPV/MAG/2015
RELATIF A LA FOURNITURE DE VEHICULES TOUT TERRAIN
PICK UP MONOCABINES
1. Le présent Avis d’Appel d’Offres fait suite à l’avis général de passation de
marchés publié dans le Sahel n° 8882 du mardi 24 février 2015.
2. Le Ministère de l’Agriculture invite les candidats remplissant les conditions
requises à présenter leurs offres sous pli fermé pour la fourniture en un seul lot
de sept (07) véhicules tout terrain 4X4 mono cabines à la Direction Générale
de la Protection des Végétaux.
3. La participation à la concurrence sera ouverte aux personnes physiques ou
morales ou groupements en règle vis-à-vis de l’Administration pour autant qu’elles
ne soient pas sous le coup d’interdiction, ou de suspension, d’exclusion ou de
liquidation des biens.
4. Les candidats peuvent obtenir un complément d’information et consulter
gratuitement le Dossier d’Appel d’Offres auprès de la Direction Générale de la
Protection des Végétaux, tous les jours ouvrables entre 09 heures et 12 heures.
5. Tout candidat éligible pourra acheter un jeu complet du Dossier d’Appel d’Offres,
auprès de la Direction Générale de la Protection des Végétaux et moyennant
paiement d’un montant non remboursable de deux cent mille (200 000) FCFA.
6. En cas d’envoi par la poste ou tout autre mode de courrier, les frais y afférents
sont à la charge de l’acheteur et la personne responsable du marché ne peut être
responsable de la non réception du dossier par le candidat
7.Les offres présentées en un (1) original et quatre (4) copies, conformément
aux instructions aux soumissionnaires, et accompagnées d’une caution de
soumission de 2% du montant de l’offre, matérialisé par une caution bancaire ou
un chèque certifié devront parvenir ou être remises à la Direction Générale de la
Protection des Végétaux au plus tard le mardi 23/06/2015 à 9 heures ou séance
tenante.
8. L’ouverture des plis aura lieu le même jour à 10 heures dans la salle de réunion
du Ministère de l’Agriculture en présence des représentants des soumissionnaires
qui souhaitent y assister.
Les offres reçues hors délai seront rejetées.
9. Les soumissionnaires resteront engagées par leurs offres pour un délai de cent
vingt (120) jours, à compter de la date de remise des offres.
10. Par décision motivée, l’administration se réserve le droit de ne donner aucune
suite à tout ou partie du présent Appel d’Offres.
MAIDAGI ALLAMBEYE
COMMUNIQUE DE PRESSE
RESULTATS DE L'ADJUDICATION DE BONS DU TRESOR DU
BURKINA DU 19 MAI 2015
L'Agence UMOA-Titres (AUT), en collaboration avec la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO), a
organisé le mardi 19 mai 2015, à la demande de la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique du Burkina,
une adjudication d'obligations assimilables à 5 ans, portant sur un montant de 30 milliards.
Cette opération s'inscrit dans le cadre de l'exécution du programme d'émissions de titres publics du Burkina, en conformité
avec la stratégie à moyen et long terme de gestion de la dette, visant à garantir sa capacité à honorer ses échéances.
L'appel d'offres, lancé le 08 mai 2015, suivant un système d'enchères à prix multiples, a enregistré les résultats ci-dessous:
Résultats de l'émission
Montant sollicité
Nombre de soumissions
Montant global des soumissions
Soumissions retenues
Taux de couverture du montant mis en adjudication
Prix marginal
Prix moyen pondéré
Coupon
30 000 millions de FCFA
56
67 102 millions de FCFA
33 000 millions de FCFA
223,70%
10 000
10 000
6,00%
L'Agence remercie, au nom du Trésor Public du Burkina, l'ensemble des investisseurs pour la confiance renouvelée et le soutien constant aux
initiatives de financement des actions de développement dans l'Union. La prochaine intervention du Trésor burkinabé sur le marché des titres
publics de l'UMOA est prévue le 25 juin 2015, à l'occasion d'une émission d'obligations du Trésor sur une maturité de cinq (5) ans.
Fait à Dakar, le 19 mai 2015
Le Directeur de l'Agence UMOA-Titres
Adrien DIOUF
Pour plus d'informations, merci de contacter l'Agence UMOA-Titres
Email : [email protected] /Tel : +221 33 839 1010/Fax : +221 33 8394557
Jeudi 21 Mai 2015
SOCIETE
9
! Conférence publique organisée par APAC-Niger, à l’occasion de la Journée nationale de la femme nigérienne
Pour l’amélioration de l’image des femmes dans les médias
I
ntervenant à cette occasion, le
président du Conseil Supérieur de
la Communication (CSC), M. Abdourahmane Ousmane, a tenu à
souhaiter une bonne fête du 13 mai à
l’ensemble des femmes nigériennes.
Il a ensuite indiqué que le double défi
à relever est celui d’être femme dans
notre société et une communicatrice
qui sensibilise les populations pour le
changement de comportements relativement à certaines pratiques néfastes qui ne nous honorent pas du
tout et qui, au contraire nous ramènent toujours en arrière ou font que
nous n’avançons pas du tout. Pour
lui, les femmes doivent jouer un rôle
en tant qu’être humain et aussi lutter
pour arracher certains de leurs droits
afin d’améliorer leur image positivement.
C’est dans ce sens a ajouté le Président du CSC, que les femmes communicatrices de l’APAC-Niger se sont
battues pour faire adopter une charte
pour l’amélioration de l’image des
femmes dans les médias en 2012 et
le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) a soutenu cette charte
et a œuvré pour son aboutissement
par l’adoption par le Gouvernement
de celle-ci. M. Abdourahmane Ousmane encourage beaucoup l’APAC et
le Réseau des Journalistes en ligne
comme toutes ces deux structures
travaillent en collaboration pour
mener à bien leurs activités de communication. En tant que régulateur
des médias, nous voudrions qu’il y ait
égalité entre hommes et femmes a
conclu le Président du Conseil
Supérieur de la Communication.
Auparavant, la présidente de l’Association des Professionnelles Africaines de
la Communication, section du Niger,
Mme Diaffra Fadimou Moumouni, a rappelé que le 13 mai est un jour mémorable pour les femmes nigériennes,
car elle commémore une victoire
qu’elles ont arrachée à la suite d’une
longue marche pour revendiquer une
meilleure représentation aux travaux de
la commission préparatoire de la Conférence Nationale. C’était le 13 mai
1991. Elle a rappelé que, les Professionnelles Nigériennes de la Communication ont pris part à cette marche,
à travers notre association dénommée APAC-Niger. Et depuis lors, devait-elle préciser, l’APAC-Niger a
toujours participé aux manifestations
commémoratives de cette journée.
Cette année, a-t-elle ajouté, les activités de l’association ont été renforcées par celles du réseau des
journalistes de la presse en ligne du
Niger pour marquer ensemble les
manifestations commémoratives du
13 mai à travers cette conférence
débat sur le bilan de la mise en
œuvre de la charte pour l’amélioration
de l’image de la femme dans les médias.
En donnant les raisons du choix de
ce thème, elle a rappelé que la charte
a été signée par le Premier ministre,
SE. Brigi Rafini, le 12 mai 2012 en
prélude aux activités commémoratives de la journée nationale de la
femme de la même année. C’est avec
l’appui d’ONUFEMMES et de la
Coopération Espagnole (AECID) que
!
Idrissa Hamadou ONEP
Chaque année, l’Association des Professionnelles Africaines de la
Communication (APAC-Niger) organise le 13 mai, journée nationale de
la femme nigérienne, une conférence publique. L’objectif est de débattre
et partager le contenu d’un thème pertinent. Cette année, le thème
retenu est : « Bilan de la mise en œuvre de la charte pour l’amélioration
de l’image des femmes dans les médias : défis et perspectives ». Ce
thème a été développé et débattu dans la salle de réunion de l’hôtel
Nikki par le conférencier, M. Seydou Souley Mahamadou, Directeur
Général d’Impact COM-MEDIA et animateur-producteur de Business
Challenge. Cette conférence s’est déroulée en présence du Président
du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), de la Secrétaire
Générale du Ministère en charge de la Communication, ainsi que de
plusieurs autres invités.
La table de séance à la conférence publique
l’APAC a pensé à élaborer une charte
pour l’amélioration de l’image de la
femme dans les médias au Niger au
vu de tout ce qui se passe sur nos antennes radio, nos télés et dans la
presse écrite, a indiqué Mme Diaffra
Fadimou Moumouni. Elle a relevé un
certain nombre de constats à savoir :
la faible représentation des femmes
dans les médias malgré le nombre
sans cesse croissant d’étudiantes formées à l’IFTIC ; la faible représentation des femmes aux postes
décisionnels, le faible accès des
femmes aux médias en terme de contenu et temps de parole, ce qui ne favorise pas la prise en compte de leurs
préoccupations et de leurs aspirations; etc. Mme Diaffra Fadimou
Moumouni a enfin remercié très
sincèrement le Centre Culturel Américain qui a toujours soutenu les
femmes communicatrices dans leur
lutte quotidienne de défense de leur
droit et le Ministère de la Communication qui les a toujours accompagnées dans leur noble combat.
Pour sa part, le Vice-président du
Réseau des Professionnels de la
Presse en Ligne au Niger (RPPLN),
M. Afizou Abdou, a rappelé que le
leadership des femmes et leur participation à la vie politique sont partout
menacés parce que les femmes sont
sous représentées aussi bien comme
électrices que dans les fonctions
dirigeantes, au sein des associations
élues, dans l’administration publique
ou encore dans le secteur privé ou le
monde universitaire. Selon lui, l’objectif visé par le RPPLN est de faire
des femmes communicatrices de
véritables porte-voix des autres
femmes à travers la presse en ligne
et les médias sociaux.
En ce qui concerne la conférence proprement dite, le conférencier Seydou
Souley Mahamadou a scindé son travail de recherche en deux parties essentielles à savoir : la presse écrite,
qu’il confirme être devenue un métier
masculinisé par la force des choses,
etc. Et la deuxième partie consacrée
à la presse audiovisuelle qui reste,
selon l’analyse faite par le conférencier, un univers prisé par les
femmes. Au tout début de cette conférence publique, l’assistance se rend
compte dès l’annonce de la
méthodologie de travail adoptée par
le conférencier que l’on retrouve
beaucoup plus de femmes dans les
médias audiovisuels contrairement à
la presse écrite qui enregistre beaucoup plus de journalistes hommes. Le
conférencier a indiqué que l’enquête
a été menée auprès de trois (3)
organes de la presse écrite privée à
savoir : l’Actualité, l’Enquêteur et la
Griffe, deux (2) organes de la presse
écrite publique (Le Sahel quotidien et
le Sahel Dimanche), trois (3) groupes
privés de radio et télévision (Dounia,
Ténéré et Bonferey) et une radio
privée (Anfani).
D’après les explications données par
le conférencier, l’enquête s’est donc
déroulée à Niamey durant la période
du 1er au 10 Mai 2014 et au total, une
vingtaine de personnes ont été interrogées dans les médias cités plus
haut et, ce, sur la base d’un guide
d’entretien. Les huit (8) organes qui ont
constitué l’échantillon de l’enquête,
devait souligner le conférencier Seydou
Souley Mahamadou, emploient au total
326 personnes, tout emploi confondu
dont 92 femmes, soit une proportion
de 28% de femmes dans l’ensemble
des effectifs des médias concernés
par l’enquête. Il a précisé que la répartition des femmes selon les types
de médias montre une grande disparité entre l’audiovisuel et la presse
écrite. C’est ainsi que, 85 des 92
femmes qui forment l’effectif féminin
des médias sondés sont au niveau de
l’audiovisuel contre 7 femmes au
niveau de la presse écrite (toutes travaillant à l’ONEP).
Les trois (3) organes privés de la
presse écrite concernés par l’évaluation n’emploie aucune femme, a-t-il
constaté. S’agissant de l’image et de
la place de la femme au sein des entreprises médias et dans les contenus
des médias au Niger, le conférencier
a relevé que de la signature de la
charte y relative en 2012 à aujourd’hui, il ne semble pas avoir eu de
changements positifs significatifs. Et
Seydou Souley Mahamadou dans
l’analyse qu’il a eu à faire, a dégagé
les grands constats qui se dressent
sur ce plan à savoir entre autres : le
fait que les femmes journalistes se
plaignent toujours de l’existence de
pratiques de discrimination à leur encontre surtout dans les médias où les
postes de responsabilité sont exclusivement détenus par les hommes.
Cependant, le conférencier s’est
réjoui de constater que dans certains
médias (audiovisuels et à l’ONEP) la
présence d’un nombre relativement
important de femmes aux postes de
responsabilité (dans les rédactions
notamment) a réduit l’ampleur de certaines discriminations.
! Zeïnabou Gaoh
! Journée d’échanges et de sensibilisation sur la Corruption
L
a thématique abordée au
cours des échanges est de
l’heure. C’est pourquoi, les
femmes se sont mobilisées afin
de témoigner du calvaire qu’elles
vivent au niveau des services
sanitaires. En prenant la parole à
cette occasion, Mme Maidah
Zeinabou a d’abord, au nom de la
HALCIA, remercié les femmes qui
ont répondu présentes à cette
cérémonie. Elle devait par la
suite dégager l’intérêt que revêt
une telle rencontre. Il s’est agi à
travers cette journée de sensibiliser les femmes sur les mauvaises pratiques qui sont
observées dans le secteur sanitaire et considérées comme une
forme de corruption.
Elle a rappelé que la corruption
constitue un handicap pour le
développement socio-économique
d’un pays. A cet effet, chacun doit
apporter son concours pour combattre ce fléau. Les femmes en particulier
qui fréquentent régulièrement les centres sanitaires pour diverses raisons,
doivent jouer un rôle essentiel dans
ce combat. Mme Maidah Zeinabou
a exhorté les femmes à dénoncer
toutes les pratiques ayant trait à la
corruption auprès de la HALICIA.
Elle a indiqué que la HALCIA a été
Jeudi 21 Mai 2015
mise en place par les autorités
nigériennes en vue de soutenir les
efforts du Président de la
République qui fait de la lutte contre
la corruption une des ses priorités.
Pour sa part, le chef de quartier
de Dan Zama Koira s’est réjoui du
choix porté sur son quartier pour
abriter cette rencontre. Les
femmes ont intervenu à tour de
rôle afin de partager avec l’assistance leurs souffrances au niveau
des centres de santé au cours
des consultations post- natales, et
pré- natales, pendant l’accouchement ainsi qu’au cours d’autres
prestations sanitaires. Et c’est
avec amertume et émotion que
les femmes qui se sont relayées
devant le public ont relaté les faits
en fustigeant la qualité des services et de l’accueil qui leur sont
réservés. A la fin de la cérémonie, les femmes de Koira Tégui
ont salué l’initiative de la HALCIA
qui a permis à l’assistance de
comprendre les missions as-
!
A l’occasion de la journée nationale de la femme qui s’est déroulée
le 13 mai dernier, la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et
les Infractions Assimilées (HALCIA) a organisé, une journée
d’échanges et de sensibilisation sur la corruption dans le secteur
de la santé à l’endroit des femmes de Koira Tégui. La cérémonie a
enregistré la présence du personnel de la HALCIA, du chef de quartier de Dan Zama Koira, des femmes de Koira Tegui et Dan Zama
Koira qui sont sorties massivement pour donner un cachet particulier à la rencontre.
Idrissa Hamadou/ONEP
Sensibiliser les femmes sur la corruption dans le secteur de la santé
Lors de la rencontre
signées à la structure.
Elles savent désormais, là où se
plaindre pour se faire entendre ;
en sachant que la HALCIA formule des recommandations à
l’endroit du gouvernement en vue
de donner une réponse appropriée aux préoccupations des
populations et faire face au fléau
de la corruption. Pour faciliter la
communication, les échanges
avec les femmes se sont tenus
en langues nationales.
! Laouali Souleymane
CULTURE
10
! Journée internationale des musées
L’importance d’un musée pour la valorisation de patrimoine culturel de notre pays
Un des hyppopotames du zoo du musée national de Niamey
créés, a-t-il précisé. Nous avons
mis en place un musée spécialisé dénommé musée des instruments de musique traditionnelle
au CFPM-Taya de Niamey, a
ajouté le Directeur Danladi
Adamou avant d’indiquer qu’en
termes de structures mises en
place officiellement, l’on peut
!
Archibes ONEP
contribue non seulement à la
protection et à la conservation
des éléments du patrimoine culturel mais aussi, c’est un cadre
d’échanges, d’éducation et de
distraction pour la communauté.
Au Niger, devait rappeler le Directeur du Patrimoine Culturel et
Musées, le premier musée à été
créé en 1959, donc un peu
avant l’indépendance. Le Niger
fait ainsi partie des premiers
pays à mettre en place un
musée mais depuis lors, cela
n’a pas évolué puisqu’aujourd’hui encore, en dehors du
musée Boubou Hama, seulement deux (2) musées régionaux notamment un à Zinder
et un autre à Dosso ont été
!
S
elon le Directeur du
Patrimoine Culturel et
Musées, M. Danladi
Adamou, au terme du code de
déontologie du Conseil International des Musées (ICOM), le
musée est défini comme, « une
Institution permanente sans but
lucratif, au service de la société
et de son développement, ouverte au public et qui fait des
recherches concernant les témoins matériels et immatériels
de l’homme et de son environnement, acquiert ceux-là, les
conserves, les communique et
notamment les expose à des
fins d’étude, d’éducation et de la
délectation. » Le musée, a-t-il
ajouté, est une institution qui
Archibes ONEP
A l’instar des autres pays du monde dont 145 sont membres du
Conseil International des Musées (ICOM), le Niger a célébré, le 18
mai dernier, la Journée internationale des musées, à travers le
musée national Boubou Hama de Niamey, le musée régional de
Dosso et celui de Zinder. Le thème retenu cette année est : « les
musées pour une société durable », tel que choisi pour cette 38ème
édition par le Conseil International des Musées. A cette occasion,
nous avons réalisé ce dossier, en vue d’édifier nos lecteurs sur
l’importance des musées dans la conservation et la valorisation du
patrimoine culturel national.
Squelette de dynausores au musée national Boubou Hama de Niamey
parler du pavillon témoin pour la
création d’un musée de l’armée.
D’après les explications données toujours par le Directeur
du Patrimoine Culturel et
Musées, pour ce qui est des
projets de création de musées
et surtout avec l’avènement de
la décentralisation, presque
toutes les Régions veulent mettre en place des musées régionaux
et
même
communautaires mais sûrement d’ici quelques années,
tous ces musées verront jour,
ce qui démontre tout l’intérêt
que les Nigériens ont pour la
mise en place de structures de
conservation, d’information et
d’éducation à travers le pays.
Dans le cadre des initiatives
privées, il y a de plus en plus
des personnes qui sont intéressées par la mise en
place de musées et aujourd’hui, souligne-t-il, l’idée forte,
c’est la création d’un musée de
la femme qui est un grand projet. Le musée qui se veut
comme un site touristique joue
un rôle extrêmement important
dans le domaine socioéconomique, a dit le Directeur
Danladi Adamou parce qu’il a un
impact positif du point de vue
économique et social.
Mais jusqu’ici, il y a problème,
devait-il préciser, puisque
jusqu’ici le Niger n’est pas doté
d’un cadre réglementaire dans
ce domaine. Pour cela, des dispositions sont en train d’être
prises pour combler ce retard ;
et c’est dans ce sens que le
ministère en charge de la Culture est en train d’adopter des
textes réglementaires qui vont
autoriser la création et la gestion
des musées dont nous pensons, ne tarderont pas à être
concrétisés, a-t-il indiqué.
Aujourd’hui, au plan international, les biens culturels sont
d’une importance capitale. Ils
ont des enjeux économiques
forts et c’est pourquoi les pays
sont en train de prendre des dispositions en vue de bien les protéger, a conclu le Directeur du
Patrimoine Culturel et Musées.
! Zeïnabou Gaoh
Vers la création d’un musée de la femme nigérienne
’aboutissement d’un projet de création d’un
musée spécifiquement
pour la femme nigérienne
viendra
tout
simplement
combler un vide en la matière
étant donné que ce genre de
musée existe un peu partout
dans les pays de la sous-région. C’est dire que la création
du Musée de la Femme est un
processus panafricain. C’est
pourquoi, M. Mahamane
Saley Tim, président de conseil d’administration du Musée
National Boubou Hama, a
souligné que le Niger ne peut
pas rester derrière dans un
processus aussi important. ‘’Il
faut absolument que nous
créons ce musée de la femme.
Cette dernière joue un rôle
très important dans la protection, la conservation, la diffu-
!
L
Archibes ONEP
L’idée de la création d’un musée spécialisé dédié à la femme
nigérienne est géniale. Pour l’instant, cette initiative louable est à un
stade de projet et peut être même plus avancé. La femme nigérienne
mérite cela quand on sait qu’elle a joué et continue de jouer un rôle
prépondérant dans toutes les actions de développement de notre
pays. C’est pour rendre hommage à la femme nigérienne que la
Première Dame Dr. Malika Issoufou, a annoncé lors d’une visite
récente au Musée National Boubou Hama, un projet de création d’un
musée de la femme nigérienne.
Pavillon de l’habillement traditionel au musée de Niamey
sion de nos valeurs culturelles.
Et un pays sans repère historique et culturel est un pays
sans avenir. D’ores et déjà,
nous avons l’appui du ministre
de la Culture, des Arts et des
loisirs avec la signature de la
lettre autorisant la création, a
précisé M. Mahamane Saley
Tim’’.
S’exprimant lors de cette visite, la Première Dame Dr. Malika Issoufou, a précisé qu’un
des objectifs fondamentaux de
sa fondation est la culture.
‘’J’étais impressionnée par les
objets culturels, les spécimens
naturels et les costumes traditionnels exposés dans ce
Musée qui porte d’ailleurs le
nom d’un des nos illustres fils
du Niger, j’ai nommé Boubou
Hama. Nous avons également
visité le centre artisanal dont
les produits participent énormément à une véritable connaissance du Niger’’, a-t-elle
souligné.
! Hassane Daouda
Jeudi 21 Mai 2015
!
Musée régional de Zinder
CULTURE
11
Vers la mise en place d’un programme de rénovation
!
un petit marché traditionnel et une
aire de vente de bois de chauffe.
Plusieurs tentatives pour libérer cet
espace culturel anarchiquement envahi ont été entreprises par les autorités régionales sans résultats
probants, a fait remarquer Mme
Ibrahim Amsatou qui se rappelle
d’une récente visite effectuée par le
ministre en charge de la Culture au
cours de laquelle des instructions ont
été données afin que le musée recouvre ses droits.
Le Gouverneur de Zinder a mis en
place un comité d’urbanisme qui regroupe la direction des impôts, les
services de la municipalité et le Conseil Régional pour recaser vers
d’autres sites les occupants actuels.
La mise en œuvre de ce déguerpissement est entrée dans une phase
de refroidissement, explique la directrice du musée régional qui indique
par ailleurs que la responsabilité est
imputable aux autorités de la ville qui
sont entrain de trainer les pieds sur
cette question.
A ce propos d’ailleurs, l’Assemblée
nationale a interpellé récemment le
ministre de la Culture pour obtenir
d’amples précisions sur cette occupation anarchique entretenue par les
responsables municipaux, précise-telle. Après avoir fait un état des lieux,
!
Q
uatre bâtiments ont été construits en 1998 sur la base
des contributions des imposables de la région pour prendre la
dénomination de : Pavillon Français,
Pavillon Allemand, Pavillon haoussa
et le centre de collecte pour accueillir
les objets ethnographiques et historiques qui retracent l’histoire du Sultanat du Damagaram et l’histoire de
la région de Zinder.
Après ces premiers pas, la volonté
des autorités qui se sont succédé à la
tête de la région de Zinder s’est
émoussée, a expliqué la Directrice en
dehors d’un petit effort de réhabilitation de deux pavillons entrepris en
2006, à l’occasion de la fête tournante
du 18 décembre.
Ces deux pavillons pourvus d’objets
historiques de grande valeur ont été
ravagés par un incendie dont l’origine
reste encore floue. Après une série de
requêtes adressée par les responsables du Musée au Ministère de la
Culture, ce dernier a décidé en 2005,
d’allouer une subvention de 1,5 million de FCFA par an à ce centre pour
assurer son fonctionnement axé sur
la conservation des produits et l’organisation des expositions.
Le site devant abriter toutes les infrastructures du musée régional est
grandement occupé par trois écoles,
Archibes ONEP
Le Musée régional de Zinder a été créé en 1986 à l’initiative du Colonel
Moumouni Djermakoye Adamou, alors Préfet du département de Zinder
qui a instruit l’écrivain Mamani Abdoulaye de s’impliquer pour
promouvoir la culture dans la région de Zinder qui constitue selon ses
propres termes, un ‘’haut lieu culturel et historique’’, rapporte la
directrice de ce centre, Mme Ibrahim Amsatou.
Une vue de la devanture du musée de Zinder
Mme Ibrahim Amsatou qui a en
charge la gestion du Musée Régional
s’est investie pour la réhabilitation de
certains bâtiments et la clôture du
centre de collecte avec l’appui de l’Etat et d’une ONG Italienne dénommée
CISP(Comité International pour le
Développement des Peuples).
Elle a mis en place un ambitieux programme de rénovation du Musée qui
s’articule autour de la clôture du site,
la rénovation des expositions, le renforcement des collections, l’introduction des activités éducatives et
audiovisuelles à l’intention des écoles
et des visiteurs. En outre, elle envisage la création à long terme d’un centre éducatif pour les jeunes
désœuvrés pour apprendre des petits
métiers (dont la menuiserie).
Un autre espace dit musée en plein
air à l’image de celui de Niamey sera
crée pour accueillir les habitats traditionnels des dix départements de la
région de Zinder. La Maison de l’explorateur Allemand Henri Barth installée dans le quartier Birni de Zinder
sera réhabilité avec le concours financier d’une association dénommée
Mateni Kani, basée en République
Fédérale d’Allemagne.
Le musée régional a été crée pour
faire la promotion de la région de Zinder et pour réussir ce pari, il serait
souhaitable qu’il soit mis sous la
tutelle du Conseil Régional, a indiqué
Mme Ibrahim Amsatou qui compte installer au centre de collecte deux nouvelles salles d’exposition et une unité
de réserve pour la conservation des
produits. Elle a entrepris une campagne de sensibilisation en direction
des autorités préfectorales pour inscrire dans l’élaboration de leur
budget une participation à l’effort de
la mise en place d’un musée en
plein air pour recevoir les objets et
les habitats spécifiques aux départements de la région.
Une autre offensive sera menée à
l’intention des partenaires et des autorités régionales à l’occasion de la
célébration le 18 mai de chaque
année de la journée internationale
du musée pour organiser des activités culturelles et des expositions.
En 2005, le Ministère de la Culture
dans le cadre de la relance des activités du musée décide de lui attribuer annuellement 1,5 million de
FCFA. Une subvention irrégulièrement perçue du fait du retard monstrueux pour son obtention.
En 2014, au moment où l’année tire à
sa fin, la subvention n’a pas été
perçue pour permettre au musée de
faire face à certaines charges de
fonctionnement. En attendant, la directrice du Musée régional compte
sur les frais de location avoisinant
moins de 100.000FCFA provenant de
la buvette et de la salle d e jeux du
centre de collecte pour payer les
salaires de ses deux employés.
Aujourd’hui, l’autre inquiétude de la
directrice du musée régional est de
réussir à éviter un jour, un jet de
pierre qu’elle reçoit en compagnie de
ses visiteurs provenant des élèves
des écoles installées illégalement sur
le site.
Sido Yacouba,
ANP-ONEP/Zinder
Centre de Formation Professionnelle de la musique Nigérien CFPM Taya
S
itué en plein dans l’enceinte du
Centre de Formation Professionnel de Music (CFPM) Taya
de Niamey, ce musée d’instruments
de music garde jalousement une diversité d’instruments de musique
nigérienne. La création de ce magnifique symbole culturel de notre
pays est le fruit d’un laborieux travail
de recherche du feu Dr Maman
Garba. Les instruments de musique
jouent un rôle important dans nos sociétés traditionnelles. Leur principal
rôle est celui de la communication
au-delà de la distraction. Autrement
dit des instruments comme le « Tambari », la « Goundoua », le « Gogué
», le « Tendé », et bien d’autres ne retentissent qu’à des occasions précises et significatives.
D’après le conservateur du musée, le
« Tambari » est joué généralement
dans les royaumes. Ainsi, chaque
événement (décès, mariage, guerre,
naissance, sortie du roi ou chef, le
rassemblement, etc.) lié au royaume
s’annonce à travers un rythme de «
Tambari » propre à l’événement. Le
son pour annoncer la sortie du roi est
différent de celui pour annoncer une
naissance dans la cours. Le son qui
annonce un rassemblement est différent du son qui annonce un décès.
‘’Donc les instruments de musique
ont joué un rôle important dans la vie
de nos sociétés traditionnelle et dans
plusieurs localités de notre pays, tels
que les sultanats et les provinces,
ainsi que dans certaines familles
selon les groupes ethniques ou la
fonction sociale’’ M. Boubacar Garba.
Ces instruments continuent de faire
leurs temps. C’est donc dans le souci
de garder encore plus longtemps
l’histoire musico-sociale et traditionnelle de nos sociétés que feu Dr
Maman Garba a monté un projet
dans ce sens. La plupart des échantillons de ces instruments ont été
répertoriés dans les villages les plus
reculés du Niger. Certains de ces instruments sont même en voix de disparition car la plupart de ceux qui les
jouent, ne sont plus et que la jeune
génération ne s’y intéresse pas. C’est
pourquoi le conservateur dudit
musée craint une perte d’identité sociale. Car comme le dit l’autre «un
peuple sans histoire est un monde
sans âme».
Jeudi 21 Mai 2015
Ce musée est donc aujourd’hui une
fierté nationale qu’il faut conserver.
Chacun des instruments qui se trouvent dans ce musée a une histoire,
une référence culturelle soit d’un
groupe ethnique, d’une région, ou
d’un groupe social. Les instruments
de musique, traditionnels ou modernes, sont classés en quatre
grandes familles : les membranophones, les aérophones, les idiophones et les cordophones.
Les membranophone :
Ce sont des instruments de musique
sur lesquels on utilise les membranes
pour avoir un son. Ils sont catégorisés en plusieurs sous familles
dont ceux qu’utilisent une seule
membrane comme le « Tambari », le
« Cotchéo », le « douma », le « tendé
», etc., et ceux qui utilisent deux
membranes comme le « ganga », la
« goundoua», le « kalangou ». Il faut
noter que parmi ces membranophones il y a ceux qui se jouent
avec la main nue (« Cotchéo » par
exemple) avec des baguettes
(douma par exemple) ou avec des
machettes (ganga par exemple).
D’une manière générale, la plus part
des membranophones ont une
caisse cylindrique. Les membranophones sont des instruments
généralement utilisés dans les sociétés haoussa. Même à ce niveau il
existe quelques différences. Par exemple le « tambari » de la cour royale
est différent de celui utilisé par les
chasseurs. Aussi les gangas et les
doumas de Zinder sont différents de
ceux de Mardi et de Tahoua. Toutes
les différences se trouvent au niveau
de la taille selon M. Boubacar Garba.
!
Le Niger regorge d’importantes richesses culturelles couvrant tous les
groupes sociaux, linguistiques et ethniques. Le Musée d’instruments
de music traditionnel du Centre de Formation Professionnelle de
Musique (CFPM) Taya est l’un de ces patrimoines nigériens. La richesse
de ce musée est composée de tous les instruments de musique
traditionnelle issus de toutes les ethnies ou les groupes
sociolinguistiques qui composent notre pays. Créé dans les années
1995 à l’initiative de feu Dr Maman Garba, ce musée est les fruits d’un
long et durable travail de son créateur. Aujourd’hui peu des Nigériens
connaissent l’existence de ce musée. C’est pourtant un joyau que nous
invite à découvrir M. Boubacar Garba Conservateur dudit musée.
Archibes ONEP
A la découverte du patrimoine musical
Une vue du studio du CFPM Taya
Les idiophones sont tous des instruments de musique dont on utilise leur
propre corps pour avoir un son. C’est
le cas de la calebasse, le « zari », les
bâtons de « takaye », le mortier. Ces
instruments généralement utilisés par
les forgerons (« zari »), les « inbori ».
Les aérophones sont tous les instruments avec lesquels, il faut siffler ou
souffler de l’air à l’intérieur pour
obtenir un son. C’est l’exemple des
algaïtas, les kakaki, le saréwa et bien
d’autres. Les aérophones sont des
instruments utilisés dans le manga.
Les cordophones : C’est l’ensemble
des instruments qui portent une
corde (les monocordes) ou plusieurs
cordes. C’est l’exemple du «
gouroumi », la « comsa », le « countigui », la « garaya », le « birame »,
etc.
Malgré, ce riche patrimoine, le musée
d’instruments de musique du CFPM
Taya de Niamey est très peu visité
selon M. Boubacar Garba. D’après
les explications du conservateur, les
Nigériens ne sont pas intéressés par
le tourisme national. La plupart des
visiteurs qu’il reçoit au niveau de ce
musée sont des expatriés et les
élèves de certaines écoles fortement
fréquentées par les enfants des expatriés (La fontaine, Olinga par exemple). Le conservateur du musée
confie par ailleurs que beaucoup
d’expatriés notamment des européens se sont servis de ce musée
pour préparer leurs thèses en ethnomusicologie. En effet, le musée dispose d’une riche documentation. M.
Boubacar Garba assuré par ailleurs
que les portes du musée sont ouvertes à tous, surtout aux écoles.
Ali Maman
12
ANNONCES
Etude de Maître Djibo Hamsa Garba Notaire, à la Résidence de Niamey
(République du Niger), RUE LI18. BP : 2444, Tel : 21.76.97.02
AVIS DE PERTE
Avis est donné par l'étude de Maître Djibo Hamsa Garba Notaire, à la Résidence de Niamey
(République du Niger), RUE LI 18, de la perte de l'Acte de Cession d'Immeuble Non Bâti de
la parcelle P de l'îlot 25 081, lotissement Cité Mohamed Nour, d'une superficie de quatre
cents (400) mètres carrés au nom de Mr Hassoumi Ali Boubacar Maiga.
Prière à toute personne qui l'aurait retrouvé de bien vouloir le déposer au service des affaires
domaniales de la Communauté Urbaine de Niamey ou à l'étude ci-dessus indiquée.
Maître Djibo Hamsa Garba
COMMUNIQUE DE LA MAISON
DE L’ENTREPRISE
En application de l’Arrêté conjoint N° 054 MC/PSP/MJ/MM/DI
du 11 mai 2015, reconnaissant le site web de la Maison de
l’Entreprise,comme support d’annonces légales pour les
formalités de création d’entreprises, la Direction Générale a le
plaisir d’informer les usagers que les frais de publication sont
fixés comme suit:
­ 5000 FCFA pour la société à responsabilité limitée (SARL) ;
­ 15 000 FCFA pour la société anonyme (SA).
Les annonces peuvent être consultées sur le site www.mde.ne
à partir du 20 mai 2015.
Communiqué
A tous les clients Orabank Niger.
Orabank vous remercie pour votre fidélité, et vous informe
qu’elle a entamé une procédure de retrait définitif des
chéquiers portant l’ancienne dénomination.
Ainsi, pour éviter d’éventuels tracas liés à l’utilisation des
anciens chéquiers qui resteront valables jusqu’au 30 juin
2015, Orabank Niger invite tous les clients utilisant les
anciens chéquiers, à bien vouloir procéder à la commande
des nouveaux chéquiers avec la dénomination «Orabank».
Nos services clientèles sont disponibles de 8h15 à 17h15
sans interruption, au niveau de toutes nos agences
(Principale, Rd Pt CCOG, Grand Marché, Maradi, Agadez,
Zinder et Tillabéry).
Orabank Niger vous remercie pour votre compréhension.
Orabank, un partenaire à votre écoute.
La Direction
Etude de Maître Djibo Hamsa Garba Notaire, à la Résidence de Niamey
(République du Niger), RUE LI18. BP : 2444, Tel : 21.76.97.02
AVIS DE PERTE
Avis est donné par l'étude de Maître Djibo Hamsa Garba Notaire, à la Résidence de Niamey
(République du Niger), RUE LI 18, de la perte de l'Acte de Cession d'Immeuble Non Bâti de
la parcelle F de l'îlot 25 144, lotissement Cité Mohamed Nour, d'une superficie de quatre
cents (400) mètres carrés au nom de Mr Hassoumi Ali Boubacar Maiga.
Prière à toute personne qui l'aurait retrouvé de bien vouloir le déposer au service des affaires
domaniales de la Communauté Urbaine de Niamey ou à l'étude ci-dessus indiquée
Maître Djibo Hamsa Garba
PLACARDS
EXTRAIT DE CAHIER DES CHARGES
La Banque Islamique du Niger (BIN) Société anonyme avec conseil
d'administration au capital de 5.000.000.000 F, immatriculée au RCCM sous le
numéro NI-NIM 2003-B-0455 inscrite sur la liste des banques sous le numéro
H0081V, ayant son siège social à Niamey au 68-immeuble EL NASR BP: 12.754
représentée par monsieur Mahamane Dan Sounsou Ibrahim, assistée de Maître
Djibo Hama Harouna, Avocat à la Cour BP : 699 Niamey Tél. : 96 87 00 61/90 41
85 65 en l'étude duquel domicile est élu pour la présente et ses suites ;
Poursuit l'adjudication des immeubles, objets des Titres Fonciers ci-après :
- Un titre foncier N°21.106 du livre foncier du Niger, relatif à un immeuble
composé d'un bureau, d'un magasin de stockage plus une annexe d'une
superficie de 568 m2 sis à Niamey, quartier Kabé Koira ;
La mise à prix est fixée à cent soixante millions (160.000.000) FCFA;
L'enchère est de 10.000.000 FCFA.
L'adjudication sera acquise au plus offrant et dernier enchérisseur.
L'adjudicataire paiera 10% de son offre en sus et supportera tous les frais
d'adjudication au comptant en numéraire ou par chèque certifié.
La vente sera faite sans garantie de tous éventuels vices qui viendraient à être
découverts après l'adjudication.
A défaut d'enchère dès la première audience, la créancière poursuivante sera
déclarée adjudicataire pour le montant de la mise à prix à moins qu'elle ne
demande la remise en adjudication sur une nouvelle mise à prix conformément
aux dispositions de l'article 267-10 de l'Acte Uniforme sur le recouvrement.
- Un titre foncier N°23.659 du livre foncier du Niger, relatif à un champ sis à
Kirkissoye d'une superficie de 08 ha 10 a 05 ca entièrement clôturé plus un
magasin ;
déclarée adjudicataire pour le montant de la mise à prix à moins qu'il ne demande
la remise en adjudication sur une nouvelle mise à prix conformément aux
dispositions de l'article 267-10 de l'Acte Uniforme sur le recouvrement.
- Un titre foncier N° 20.561 du livre foncier du Niger consistant en un terrain
urbain bâti, sur la parcelle E, îlot 2601 lotissement Foulani Koira, d'une
superficie de 400 m2.
La mise à prix est fixée à trente millions (30.000.000) FCFA
L'enchère est de 10.000.000 FCFA.
L'adjudication sera acquise au plus offrant et dernier enchérisseur.
L'adjudicataire paiera 10% de son offre en sus et supportera tous les frais
d'adjudication au comptant en numéraire ou par chèque certifié.
La vente sera faite sans garantie de tous éventuels vices qui viendraient à être
découverts après l'adjudication.
A défaut d'enchère dès la première audience, la créancière poursuivante sera
déclarée adjudicataire pour le montant de la mise à prix à moins qu'il ne demande
la remise en adjudication sur une nouvelle mise à prix conformément aux
dispositions de l'article 267-10 de l'Acte Uniforme sur le recouvrement.
Les immeubles objets de la présente procédure sont la propriété de monsieur
Daouda Issoufou, Promoteur des Etablissements Daouda Issoufou, Import
Export RCCM-MIN-2006-A-702 ayant son siège social à Niamey, immeuble
SONARA II BP : 11.380 Niamey-Niger, débiteur de la BIN.
La mise à prix est fixée à cent millions (100.000.000) FCFA
L'enchère est de 10.000.000 FCFA.
L'adjudication sera acquise au plus offrant et dernier enchérisseur.
L'adjudicataire paiera 10% de son offre en sus et supportera tous les frais
d'adjudication au comptant en numéraire ou par chèque certifié.
La vente sera faite sans garantie de tous éventuels vices qui viendraient à être
découverts après l'adjudication.
L'adjudication sera poursuivie le 17 juin 2015 à partir de 8h 30 devant le Tribunal
de grande Instance Hors Classe de Niamey.
Pour tous renseignements, s'adresser à :
1).Maître Djibo Hama Harouna, Avocat à la Cour, BP : 699, Cel : 96870061 ;
2).Monsieur le Greffier en Chef, près le Tribunal de Grande Instance Hors
Classe de Niamey, dépositaire du cahier des charges ;
3).Maître Ibrahim Soumaila Adamou, Huissier de Justice, près le Tribunal de
Grande Instance Hors Classe de Niamey, quartier Poudrière, Cel : 94.85.00.95
A défaut d'enchère dès la première audience, la créancière poursuivante sera
Cabinet Djibo Hama Harouna, Avocat
Jeudi 21 Mai 2015
SOCIETE
13
! Atelier d’information de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO)
Pour la prise en compte des préoccupations des organisations
paysannes dans la loi d’orientation agricole
Une vue des participants
isations en prenant en
compte la sensibilité genre
dans la perspective d’une
gouvernance inclusive et
d’informer les participants
sur la situation actuelle du
processus.
Dans son discours d’ouverture, le secrétaire général du
Ministère de l’Elevage a
!
Issa Moussa ONEP
vres et des familles pastorales et agro-pastorales. Il
s’agira donc au cours de ces
assises qui durerons deux
(2) jours de partager les observations et recommandations des OPA sur le projet
de loi d’orientation agricole
(LOA) ; d’amener les membres
des
organisations
paysannes à connaitre les
principaux enjeux pour les
petits producteurs et productrices ainsi que leurs organ-
!
E
n Afrique, l’agriculture
est le socle des
moyens d’existence
de plus de 800 millions de
personnes. Elle est aussi
source d’emplois pour environ 60% des populations
économiquement actives et
pour 70% des plus pauvres.
En conséquence, les chocs
climatiques récurrents ont
des impacts particulièrement
graves sur la vulnérabilité
des petits exploitants pau-
Issa Moussa ONEP
L’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture
(FAO) organise, depuis hier à Niamey, un atelier national
d’information et de partage des travaux de réflexion des
organisations paysannes sur le projet de loi d’orientation agricole du
Niger. C’est le secrétaire général adjoint du Ministère de l’Elevage Dr
Abouba Seydou qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette
rencontre en présence du représentant de la Commission
Développement rural de l’Assemblée nationale, des conseillers du
Conseil Economique Social et Culturel (CESOC), des représentants
du Haut Commissariat à l’Initiative 3N et ceux des représentants des
ONG et des Organisations des producteurs et productrices agricoles
(OPA) venues de l’intérieur du pays.
La table de séance à l’ouverture
salué cette initiative de la
FAO qui vient appuyer celle
du gouvernement de la 7ème
République dans la mise en
œuvre d’un de ses cinq axes
qu’est l’Initiative 3N «les
Nigériens Nourrissent les
Nigériens». Cette initiative projette d’intensifier les productions agro-sylvo-pastorales de
manière à accroître la disponibilité alimentaire et de renforcer la résilience des
populations face aux crises
alimentaires, nutritionnelles
et aux catastrophes ; en
portant la production céréalière de trois (3) à cinq (5)
millions de tonnes à l’horizon 2015 à travers l’amélioration des rendements des
principales cultures.
Au regard de cette nouvelle
dynamique, Dr Abouba Seydou a dit que les pouvoirs
publics sous l’impulsion des
différents partenaires techniques et financiers au plan
national et international ont
décidé de doter le Niger d’un
cadre institutionnel, politique
et juridique favorable à l’épanouissement et l’émergence d’un développement
rural harmonieux, d’où le
projet de Loi d’Orientation
Agricole soumis à l’appréciation des participants dans
le souci d’impliquer l’ensemble des acteurs. Pour sa
part, le représentant de la
FAO au Niger, M. Jean
François Dontaine a indiqué
que son institution appuie le
Cadre de Concertation et de
Dialogue entre les Organisations Paysannes dans la préparation
d’une
position
commune sur la loi d’orientation agricole qui présente
pour ces derniers une opportunité de mettre en place un
environnement qui permet le
développement de l’agriculture au Niger.
Il a enfin réitéré l’engagement constant et renouvelé
de la FAO à soutenir toutes
initiatives porteuses des organisations des producteurs
et productrices agricoles.
Quant au président par intérim du Cadre de Collaboration et de Dialogue entre les
Organisations Paysannes du
Niger (CCD/OPN), il s’est
réjoui de cette initiative qui
va leur permettre de réfléchir
ensemble pour envisager le
rôle de lobbying-plaidoyer
qui sera le leur tout au long
du processus qui s’annonce
plein d’espoir pour les Organisations Paysannes.
Aïchatou Hamma Wakasso
! Fin de la formation en logiciel de gestion des ressources humaines au ministère de l’Equipement
C
inq (5) jours durant
les participants ont eu
à apprendre l’essentiel de ce logiciel qui va permettre au ministère d’avoir
toutes les informations par
rapport à ces agents notamment l’effectif et la carrière
dans un temps record. Procédant à la clôture de la formation, le secrétaire général
adjoint du ministère de
l’Equipement
a
d’abord
souligné toute l’importance de
ce logiciel qui dit –il est un
outil pratique de gestion des
ressources humaines. Il est
également un moyen de gestion utilisant les nouvelles
technologies de l’information
et de communication. Cette
formation vient selon M. Hassan Salaou à point nommé du
moment où ce logiciel permettra la maitrise de la gestion
des carrières et des effectifs
Jeudi 21 Mai 2015
de la fonction publique.
M. Hassan Salaou a tenu à
féliciter et encourager le ministre
en
charge
de
l’Equipement pour cette noble
initiative de mettre à la disposition de son département
ministériel des agents bien
formés en matière de logiciel.
Ainsi pour la bonne marche
des activités, le secrétaire
général adjoint du ministère
de l’Equipement a invité les
participants à faire un bon
usage et à mettre toutes leurs
expériences acquises pour le
bien des agents du ministère
en particulier et le développement de notre pays en
général. Il a en outre exprimé
!
Débutée le lundi 11 mai, la formation en logiciel de gestion des
ressources humaines des agents du ministère de l’Equipement a
pris fin, vendredi dernier, dans la salle de réunion dudit ministère.
C’est le Secrétaire général adjoint du ministère de l’Equipement M.
Hassan Salaou qui a présidé la cérémonie de clôture des travaux
en présence du directeur de ressources humaines, du consultant
et des participants.
Issa Moussa ONEP
La dynamisation et l’efficacité de l’administration du ministère en question
Lors de la rencontre
au nom du ministre de
l’Equipement, sa profonde
reconnaissance au formateur
qui a bien voulu partager son
expérience avec les agents
de leur Ministère.
Aïchatou Hamma Wakasso
SOCIETE
14
! Cérémonie de réception des classes en matériaux définitifs
24 classes pour deux Complexes d’enseignement secondaire franco-arabe de la capitale
des classes en matériaux définitifs afin d’améliorer les conditions
de travail des enseignants et des
élèves.
La première étape de la visite entreprise par le gouverneur a été
consacrée au CES Franco-arabe
Alkassoum Albayhaki. Au niveau
de cet établissement, M. Hamidou
Garba a d’abord visité les salles
construites avant de les réceptionner. Ce sont douze (12) salles
de classe qui ont été réceptionnées à la satisfaction du corps
professoral, des parents d’élèves
et des élèves. En prenant la parole à cette occasion, le représentant du proviseur a noté que son
établissement a, d’ores et déjà,
bénéficié de diverses infrastruc-
!
Aboubacar Abzo/ONEP
e sont au total 24 salles de
classe construites en
matériaux définitifs qui ont
été réceptionnés hier par le gouverneur de la région de Niamey
entouré de ses proches collaborateurs. Toutes les classes
équipées en tables-bancs, ont
construites dans le respect des
normes techniques. En effet, la
réception de ces classes intervient après une série de réception
d’autres classes dans certains
établissements secondaires de la
capitale au titre de la programmation 2014. La construction de ces
classes en matériaux définitifs
traduit la volonté du Président de
la République qui consiste à remplacer les classes en paillotte par
Une vue des classes réceptionnées
!
C
Aboubacar Abzo/ONEP
Le gouverneur de la région de Niamey M. Hamidou Garba
qu’accompagnent les cadres régionaux des Enseignements
secondaires a effectué, hier après midi des visites au Complexe
d’Enseignement Secondaire (CES) Franco-arabe Alkassou
Albayhaki sis au quartier Plateau et au CES Franco-arabe Lazaret.
Au cours de sa visite, le gouverneur a procédé à la réception de
douze (12) salles de classe au niveau de chacun des deux
établissements visités.
Photo de famille lors de la visite
tures dont entre autres des salles
de classe, d’une salle de bibliothèque, des tables-bancs, d’un
mur de clôture limitant la superficie dudit établissement.
Il a par ailleurs soumis quelques
doléances au gouverneur de la
région de Niamey. Celles-ci se
rapportent à l’équipement de la
bibliothèque en matériaux didactiques suffisants, la dotation de
laboratoire, l’équipement de la
salle informatique ainsi que le recrutement d’un informaticien. Il a
enfin, exprimé le remerciement de
son établissement au Président
de la République pour tout ce qu’il
fait pour améliorer les conditions
d’études des élèves de son établissement. Le représentant des
scolaires du CES Franco-arabe
Alkassoum Albayhaki a également salué les efforts du Chef de
l’Etat qui ont permis de créer des
meilleures conditions de travail et
d’études aux élèves en les dotant
des classes en matériaux définitifs et équipées en tables-bancs.
Le CES Franco-arabe Lazaret a
constitué la 2ème étape de la visite du gouverneur de la région de
Niamey. Là aussi, il a réceptionné
12 salles de classe en matériaux
définitifs. A cet effet, le proviseur
dudit établissement M. Mamane
Laouali a indiqué que son établissement a été créé en 2004. Il a
débuté ses activités avec 3
classes. Il a par ailleurs confié
que toutes les classes construites
en matériaux définitifs ont été
réalisées par les partenaires techniques et financiers. Depuis ces
années, c’est la première fois que
son établissement est doté de 24
salles en matériaux définitifs con-
struites sur fonds propres de l’Etat
dans le cadre du programme de
renaissance. M. Mamane Laouali
a soumis par la suite leurs
doléances notamment la construction d’un mur de clôture et
l’électrification de l’établissement.
Tirant les conclusions de sa visite,
le gouverneur de la région de
Niamey M. Hamidou Garba a
indiqué avoir effectué le déplacement afin de constater de visu la
réalisation physique de toutes les
classes visitées. Il s’est réjoui de
l’exécution des travaux avant de
souligner que son objectif est de
voir que toutes les classes
prévues dans le cadre de la programmation
2014
seront
achevées avant Octobre et poursuivre avec la programmation
2015.
! Laouali Souleymane
! Lancement des travaux de récupération de terres à Mallé et Kalgo dans
la commune urbaine de Kara-Kara (département de Dioundiou)
L’ONG ADB (Action pour un Développement à la Base) a
procédé, mardi dernier, au lancement des travaux de
récupération de 150 ha de terres dégradées sur le plateau de
Mallé dans la commune urbaine de Kara-Kara (département de
DIOUNDIOU). C’est le préfet du département de Dioundiou, M.
Amadou Wakasso qui a présidé la cérémonie de lancement en
présence du secrétaire général de la commune rurale de KaraKara, des responsables de L’ONG ADB, du représentant du chef
de canton et des populations de la contrée.
C
ette activité est financée par le projet de
gestion des risques de
catastrophes et de développement urbain (PGRC-DU), mais
les travaux sont exécutés par
l’ONG ADB. Les populations
de Mallé, Kalgo et les villages
environnants étaient au rendez-vous pour prendre part à
ces travaux d’intérêt général
qui seront effectués sur une
superficie de 150 ha. Le financement des travaux est
assuré par le gouvernement
du Niger, avec l’appui financier
de la Banque mondiale et du
fonds pour l’environnement
mondial. Le projet de gestion
des risques de catastrophes et
de développement urbain
(PGRC-DU) a pour objectif
d’améliorer la résilience du
Niger grâce à un certain nombre d’interventions liées à la
maitrise des inondations et au
renforcement des capacités
du gouvernement à répondre
rapidement et efficacement en
situation de crise ou d’urgence
éligible.
En procédant au lancement
des travaux, le préfet du département de Dioundiou, M
Amadou Wakasso a tout
d’abord salué les autorités de
la 7ème République pour leur
clairvoyance pour l’initiative
mise en place suite aux fortes
inondations de 2012. Il a invité
les populations à se mobiliser
pour avoir les retombées de
ces réalisations surtout en
cette période de soudure. «Ce
travail est bénéfique pour nous
tous. Avec les revenus, chacun d’entre vous peut
économiser pour acheter
quelques vivres afin de nourrir
sa famille », a-t-il dit. Le coordonateur de l’ONG ADB,
chargée de la mise en œuvre
des activités, M. Mai Boukar, a
pour sa part indiqué que le
PGRC-DU a fait recours à des
prestations spécialisées pour
la réalisation des banquettes,
la plantation d’arbres et l’ensemencement
avec
des
herbacés etc. C’est ainsi que,
l’ONG ADB a été retenue pour
intervenir dans la commune
rurale de Kara-Kara au niveau
de deux villages.
Selon lui, le projet permettra
! DR
Réalisation de 150 ha de terres dégradées pour combattre
la désertification et la pauvreté
Lors de la cérémonie de lancement des travaux
d’assurer un emploi temporaire aux jeunes des deux localités mais aussi, 150ha de
terres seront récupérés à travers la confection de 900 banquettes suivie d’une plantation
de 52.000 plants forestiers et
l’ensemencement de 300kg
de semences herbacées.
«Cette activité va créer plus
de 250 emplois pendant 60
jours. Chaque banquette sera
réalisée pour un coût de
20.800 F», a-t-il dit avant
d’adresser ses salutations aux
autorités et aux services techniques pour leur parfaite collaboration dans l’exécution de
ce projet.
! Seyni Seydou Zakaria
Jeudi 21 Mai 2015
SOCIETE
15
! «Mouryar Niger» 2015
Promouvoir les jeunes artistes nigériens à travers la musique
M
ouryar Niger est entré
à présent dans sa
phase décisive avec
l’élimination
directe
des
artistes qualifiés au niveau régional. Ces compétitions, appelées aussi la seconde
phase de Mouryar Niger, ont
débuté depuis le 13 mai 2015
à la Bluezone de Niamey sous
forme de télé réalité où les
artistes en lice ont démontré
au public leur génie créateur,
!
espérant chacun être parmi
les quatre (4) artistes qui disputeront la grande finale
prévue au Palais des Congrès
de Niamey, le 22 mai 2015 à
partir de 20 heures. Les
artistes en compétition sont
logés et pris en charge à
Niamey dans une « villa Mouryar Niger » dans laquelle ils
s’entrainent. Pour l’instant,
deux (2) régions ont été éliminées sur les huit en compéti-
! DR
«Mouryar Niger» est une caravane de compétition qui a pour
objectif d’aider les jeunes artistes à promouvoir la musique
nigérienne. Il est aussi un cadre d’échange et de partage initié par
Airtel Niger et ses partenaires, notamment Total Niger, Nestlé Niger
et le groupe Bolloré qui a bien voulu mettre à la disposition de
l’événement sa grande salle de la bluezone de Niamey pour les
éliminatoires de la compétition. La première phase de la caravane
Mouryar Niger a été lancée le 15 avril 2015. Elle a sillonné, pendant
plus de deux semaines, les régions du Niger, et dans chacune de
ces régions, les trois meilleurs groupes ont été mis en compétition.
Des artisites sur scène au cours de la caravane
tion. Il s’agit de la région de
Dosso et celle de Maradi.
A l’issue de la finale qui sera
supervisée par un jury averti,
la plus belle voix des artistes
du Niger, c’est-a-dire le vainqueur de cet événement, aura
comme récompense cinq (5)
millions de FCFA et un album
produit par Universal music.
Un autre avantage tout aussi
important pour l’heureux
gagant, c’est que son clip
phare sera diffusé par Trace
TV. C’est dire qu’Airtel Niger
reste et demeure l’opérateur
de téléphonie qui accompagne
véritablement la jeunesse
nigérienne dans plusieurs domaines dont l’éducation, le
sport (à travers le championnat
de lutte traditionnelle et le football à travers Airtel jeunes
talents), etc. Les activités de la
caravane de Mouryar Niger
sont couvertes par les chaines
Dounia TV et Liptako TV. Pour
la finale, ces chaines vont retransmettre l’événement en direct. Bref, Airtel est le
promoteur par excellence des
jeunes talents au Niger.
!
Hassane Daouda
Hommage à feu Dr Diouldé Laya
Pour sa contribution inestimable à la promotion des
langues et des traditions orales africaines
A
l’entame de ses propos
au cours de cette rencontre d’échange et
d’hommage à feu Dr Diouldé
Laya, le ministre de la Communication et des Relations
avec les Institutions a indiqué
que Diouldé Laya était un
grand communicateur, car il
était doté d'une mémoire
phénoménale. ‘’Ses discours
n'étaient pas forcément écrits,
mais il communiquait, comme
les sages africains, dans un
langage clair, limpide et
soutenu, avec une rare aisance’’ a dit M. Yahouza
Sadissou. Il a par la suite rappelé que Diouldé Laya a
œuvré à la défense et à l'illustration des langues africaines,
comme un certain Rabelais au
16e siècle en France. Il a
surtout retenu de Diouldé Laya
sa propension à l'écriture.
«Sans écriture, on communique difficilement aujourd'hui.
On dit, du reste, que les écrits
restent mais les paroles s'envolent. En travaillant dans le
domaine des traditions orales,
Diouldé Laya a compris que le
meilleur moyen de les conserver était de les transcrire.
Diouldé Laya était souvent, ici
au CELHTO, pour noircir du
papier, pour écrire, réécrire,
raturer, confirmant que la littérature commence par la rature ; et même si, compte tenu
de son âge avancé, il ne faisait
pas usage du stylo du futur
qu'est l'ordinateur, il en a fortement encouragé la réappropriation par la jeunesse africaine»,
a-t-il expliqué.
Pour sa part, le ministre de la
Culture, des Arts et Loisirs, M.
Ousmane Abdou, a souligné
que Diouldé Laya a eu un parcours exemplaire, qui retient
toute l'attention. Il est parmi les
premiers étudiants nigériens,
partis dans l'hexagone pour
poursuivre leurs études. ‘’Il est
comparable à Prométhée qui,
dans la mythologie grecque,
était allé voler le feu aux dieux,
pour en révéler l'usage aux
mortels. De retour dans son
pays, il s'est engagé dans la
recherche au Niger et dans
toute l'Afrique’’ a dit le ministre
Ousmane Abdou. Sociologue,
Jeudi 21 Mai 2015
!
DR
A l’occasion de la Journée de l’Afrique 2015, le Centre d'Etudes
Linguistiques et Historiques par Tradition Orale (CELHTO) a
organisé hier matin, dans ses locaux, une cérémonie d’hommage
au doyen Diouldé Laya. Cette cérémonie est couplée à la rentrée
scientifique du CELTHO au cours de laquelle, la bibliothèque du
CELHO a été dénommée médiathèque Dr Diouldé Laya. Ces
activités ont été coparrainées par le ministre de la Communication
et des Relations avec les Institutions M. Yahouza Sadissou et celui
de la Culture des Arts et des Loisirs, M. Ousmane Abdou en
présence des Chefs de mission diplomatique et Responsables
d'Organismes internationaux accrédités au Niger, des responsables
du CELTHO et de l'Institut de Recherche en sciences de l'homme
de Niamey (IRSH), des chercheurs de l’Université Abdou-Moumouni
de Niamey, des étudiants et de plusieurs invités.
La table de séance lors de la cérémonie
Diouldé a œuvré à la collecte,
à la préservation et à la diffusion
des cultures africaines. Ouvert
sur l'occident, il a été en même
temps un défenseur acharné
des cultures africaines, avec en
pointe dans ce combat, la promotion des langues et de l'histoire africaines, par les traditions
orales. A la retraite, après de
bons et loyaux services rendus au Niger, à l'UNESCO et
à l'Union africaine, il a continué à travailler avec acharnement faisait pratiquement
partie du personnel du CELHTO.
Auparavant, le coordonateur
du CELTHO, M. Tublu Komi a
dit que «feu Doyen Diouldé
Laya est de ceux-là et nous
n'avons que trop trainé pour lui
rendre cet hommage post
mortem plus que mérité » a-t-
il dit. Dr Diouldé LAYA fut Directeur du CELHTO de 1977 à
1997. Et c’est afin de ne jamais oublier la place que le
doyen Diouldé a dans le
rayonnement du CELHTO que
l'administration dudit centre a
décidé de donner son nom à
la salle de documentation qui
s'adjoint une nouvelle salle
équipée de matériels audiovisuels pour devenir la ‘’Médiathèque Dr Diouldé Laya’’.
«Pour aller plus, le CELHTO
réfléchit actuellement avec les
milieux universitaires pour la
publication d'un ouvrage à son
honneur et l'organisation d'une
exposition sur sa vie et sa carrière. L'ouvrage comportera
trois parties. La première sera
consacrée à la vie de l'homme
et aux témoignages de ses
pairs sur sa carrière. La deux-
ième s'intéressera à ses productions et encadrements scientifiques. La dernière partie
se présentera sous la forme
d'un varia où seront abordés
tous les sujets sur les domaines
de compétence du personnage
tels que traditions orales,
sources orales, sociologie, histoire africaine », a-t-il conclu.
Par ailleurs, plusieurs hommages ont été rendus également au doyen Diouldé Laya
par le directeur de l’IRSH, les
chercheurs et le représentant
de sa famille qui ont estimé
que cet illustre disparu est un
trésor inestimable qui s’est
éteint et dont il faut travailler
pour la perpétuation de la
mémoire.
Mamane Abdoulaye
ECONOMIE
16
! Agriculture
La productivité agricole "limitée" par l'insuffisance des liens
entre producteurs et marchés en Afrique de l'Ouest
En Afrique de l'Ouest, la productivité agricole est "limitée" par
l'insuffisance de liens entre les producteurs et les marchés, la
faiblesse des entreprises agricoles, l'accès limité aux facteurs de
production, a indiqué l'Alliance Borderless, association de droit
privé constituée en 2011, avec pour objectif de catalyser les efforts
du secteur privé ouest-africain et de ses partenaires.
D
ans un communiqué, l'Alliance Borderless déplore
également un commerce
des produits agricoles miné par de
"nombreuses difficultés", dont la
persistance des barrières non tari-
!
faires liées à la libre circulation des
produits agricoles, les difficultés
d'accès aux marchés en raison du
mauvais état de l'infrastructure
routière, les coûts du transport et le
manque d'information sur les
marchés.
L'Afrique de l'Ouest demeure "l'une
des régions les plus pauvres du
monde" malgré "d'abondantes
ressources naturelles et humaines"
avec un secteur agricole représentant "environ 35% du PIB de la région et employant environ 60% de
la population active", estime l'Alliance Borderless, dont la conférence annuelle se tiendra du 19
au 21 mai à Abidjan.
Des dizaines d'entreprises et des
organisations professionnelles du
secteur privé intervenant dans les
domaines du transport, du commerce et de la logistique, des
représentants des communautés
économiques régionales d'Afrique,
des gouvernements et des partenaires de la région ouest-africaine
se pencheront sur des questions
relatives au commerce régional et à
la sécurité alimentaire.
La conférence "devra surtout être
l'occasion d'interpeller les décideurs
politiques sur la nécessité de mettre en œuvre des politiques favorables à la promotion des échanges
commerciaux et aussi de formuler
des recommandations fortes visant
à atteindre les objectifs de sécurité
alimentaire de la région", indique le
communiqué.
(Xinhua)
Cacao
Une première usine de chocolat à Abidjan
D
u chocolat en poudre, en
tablette ou en pâte à
tartiner y passe de machines en tapis roulants, jusqu'à
être empaqueté par des salariés
vêtus de combinaisons blanches
immaculées, aux bouches couvertes de masques. "L'arrivée
d'une nouvelle chocolaterie chez
le premier producteur mondial de
cacao (...) permettra aux planteurs
ivoiriens d'accéder enfin au plaisir
du chocolat", espère Patrick Poirrier, le PDG du chocolatier français
Cémoi, propriétaire de cette structure.
Certains artisans chocolatiers proposent bien à Abidjan du chocolat
fin vendu à prix d'or aux plus aisés.
Mais avec une production davantage orientée vers le grand public,
l'entreprise veut "valoriser le
chocolat en Côte d'Ivoire", lance-til. Car ce pays vert aux terres
riches fourmillant de plantations
!
est le géant inégalé de cacao,
avec plus de 35% des récoltes
mondiales et une production
record de plus de 1,7 million de
tonnes en 2014.
"L'or brun" représente 22% du PIB,
plus de 50% des recettes d'exportation de la Côte d'Ivoire et surtout
les deux tiers des emplois et des
revenus de la population, selon la
Banque mondiale. Mais si 6 millions d'Ivoiriens en vivent, de
source officielle, peu d'entre eux
ont l'occasion de savourer du
chocolat, un produit transformé
hors du pays, qui coûte cher et
dont la consommation ne figure
pas dans les habitudes alimentaires.
"Tout en étant le premier producteur mondial de cacao, on ne consommait pas beaucoup de
chocolat, à vrai dire très peu, notamment du chocolat réimporté en
Côte d'Ivoire", opine le ministre
! Seyni Moussa/ONEP
"Faire du chocolat pour les Ivoiriens": la Côte d'Ivoire a
inauguré, lundi dernier, sa première usine de chocolat, une
denrée jusqu'alors inaccessible pour la plupart des habitants
d'un pays qui est depuis des décennies le premier producteur
mondial de cacao. Les propos sont du président ivoirien
Alassane Ouattara, venu inaugurer la structure flambant neuve
d'une capacité de production de 10.000 tonnes par an,
construite dans la zone industrielle de Yopougon, une commune
très populaire d'Abidjan.
Usine de chocolat à Abidjan
ivoirien du Commerce, Jean-louis
Billon. Grâce au chocolat "made in
Côte d'Ivoire", l'Ivoirien aura donc
"de plus en plus accès" à ce "produit du terroir, qui se vend dans le
monde entier, mais qui lui était interdit", parie le ministre, qui voit
dans cette nouvelle consommation
un symbole de "l'émergence d'une
classe moyenne".
Après une décennie de crise
politico-militaire (de 2002 à 2011),
la Côte d'Ivoire a connu une croissance économique de 9% ces
trois dernières années. En témoignent les centres commerciaux qui champignonnent à
Abidjan, la capitale économique.
Les objectifs de Cémoi ne s'arrêtent toutefois pas aux frontières
ivoiriennes. Le groupe français entend investir, via Abidjan, "l'Afrique
de l'Ouest et ses 350 millions de
consommateurs", soit presque au-
tant que la "population européenne", explique son PDG.
Les autorités ivoiriennes voient
également dans l'usine un symbole de leur politique, qui aspire à
transformer toujours plus de cacao
sur place afin de dégager davantage de valeur ajoutée pour leur
pays. "En 2014, les 12 unités industrielles du pays, dont Cémoi,
ont transformé 570.000 tonnes de
fèves, en hausse de plus de 20%
par rapport à 2013", avec la
volonté de parvenir à un taux d'au
"moins 50% à d'ici 2020", énumère
le ministre ivoirien de l'Industrie,
Jean-Claude Brou. Car les profits
générés par les seules récoltes 2,13 milliards d'euros pour les producteurs ivoiriens lors de la saison
2013/14, selon le Conseil cafécacao de Côte d'Ivoire - pèsent
peu finalement dans l'industrie cacaoyère.
Sur la saison 2013/14, la production mondiale de cacao a permis
d'engranger quelque 13 milliards
de dollars (un peu plus de 9 milliards d'euros au cours d'alors). A
titre de comparaison, la production
de chocolat en a généré près de
10 fois plus, selon l'Organisation
internationale pour le cacao
(ICCO).
(AFP)
Forum sur le foncier mondial à Dakar
Les spécialistes plaident en faveur du droit à posséder des terres pour les femmes
Si "la terre est considérée comme une affaire d'hommes", alors "les
femmes sont le pilier de l'agriculture en Afrique et l'ossature de la
production alimentaire". Ce constat a été fait par le rapporteur spécial
sur les droits de la femme en Afrique à la Commission africaine des
droits de l'Homme et des peuples, Soyata Maïga, lors du Forum foncier
mondial qui se tient depuis mardi à Dakar.
"
En général, les femmes
africaines sont analphabètes et
pauvres. A cause de ces deux
facteurs, on considère souvent
qu'elles n'ont pas la capacité de
posséder des terres et de les faire
fructifier", a-t-elle regretté. "Les
femmes accèdent à moins de 2%
des terres du continent et ont de
faibles revenus, car elles ne
reçoivent que 1% des crédits accordés à l'agriculture. Ce qui explique l'absence de techniques
agricoles modernes pour elles", at-elle expliqué avant d'ajouter
qu'"elles sont parfois spoliées car
dépourvues de droits de succession à cause des mariages précoces qui leur dénient la capacité de
participer au développement agricole".
Pour sa part, le commissaire de la
réforme agraire au Sénégal, Pr
Moustapha Sourang, a souligné
que "la constitution sénégalaise
parle d'accès égal à la terre mais
la réalité est toute autre sur le terrain. Dans beaucoup de contrées
ce sont des femmes qui mettent
en valeur les terres mais ne sont
pas propriétaires". "Il faut des politiques qui encouragent l'accès des
femmes à la terre, d'autant plus
que démographiquement parlant,
elles sont légèrement plus nombreuses que les hommes au
Sénégal", a-t-il proposé.
De son côté, la parlementaire
ougandaise, Jacquilin Amongin, a
souligné que "la loi ne fait pas de
discrimination mais il y a un problème sociologique du fait du poids
social". Parlant de son pays, elle a
estimé qu'"il y a un travail de sensibilisation auprès des chefs traditionnels pour adoucir les coutumes
qui limitent les droits fonciers de la
femme".
Pour la chargée de programmes
au réseau Femmes, droits et
développement en Afrique, Kafui
Kuwonu, "l'ignorance des droits
par les populations perpétuent
aussi le déni de droit de propriété,
d'accès et de contrôle des terres à
la femme". "L'absence de reconnaissance et d'exercice des droits
de la femme entrave le développement. Il est important de faire valoir leurs droits pour un
développement durable", a-t-elle
conclu.
Le forum de Dakar a abordé
d'autre part la question des in-
vestissements dans le foncier en
Afrique. Selon le directeur général
de l'Institut pan-africain pour la
citoyenneté, les consommateurs
et le développement, Amadou
Kanouté, "les pays africains sont
obligés d'avoir un environnement
attractif parce qu'il y a une course
à la compétitivité et les critères des
investisseurs ne correspondent
pas toujours aux critères des Etats
(africains)". "Il faut mettre en place
des mécanismes de suivi qui assurent la transparence afin que les
engagements pris par les investisseurs soient respectés", a-t-il préconisé.
"La terre est disponible et relativement bon marché. Avec des dispositions juridiques faibles, il peut
y avoir de l'accaparement des terres et des violations des droits humains avec les exploitations à
grande échelle", a souligné le rapporteur spécial sur le droit à l'alimentation, Hilal Elver. "Les
investissements sur le foncier en
Afrique ont donc des inconvénients car les populations peuvent perdre leurs droits à l'eau et
au logement en plus de la dégradation de leur environnement",
a-t-il poursuivi.
Pour Aida Djigo Wane de l'Agence
nationale pour la promotion de
l'investissement et des grands
travaux (Apix) au Sénégal, "les investissements agricoles sont importants pour la croissance et la
sécurité alimentaire en Afrique,
mais il y a souvent une insécurité
foncière". Selon elle, "il faut des
dispositions pour protéger les
droits des populations afin de les
amener à accepter les projets, car
pour un développement pérenne
et inclusif, un accompagnement de
l'agriculture rurale par les investisseurs est nécessaire".
(Xinhua)
Jeudi 21 Mai 2015
ETRANGER
17
! Nigeria
Huit morts dans un attentat-suicide dans le Nord-Est
Huit personnes ont péri mardi dans un attentat-suicide devant un marché au bétail de l'Etat d'Adamawa, dans le nord-est du Nigeria qui connaît une
recrudescence d'actions isolées des islamistes de
Boko Haram, pourtant affaiblis par une importante
opération des armées régionales.
A
Garkida, dans l'Etat
d'Adamawa, l'explosion
est
survenue
vers
13H15 (12H15 GMT), ont
déclaré à l'AFP Jerry Kundusi,
un représentant de l'Assemblée de cet Etat, et Abdullah
Musa, un habitant de ce village. "Neuf personnes sont
mortes (dont le kamikaze) durant cette attaque et 14 autres
ont été transportées à l'hôpital", a précisé M. Kundusi,
selon lequel "de toute évidence", les auteurs de l'attaque sont "des insurgés de
Boko Haram". Garkida se
trouve à quelque 165 km au
nord de Yola, la capitale de
l'Etat d'Adamawa, près de la
frontière de l'Etat voisin de
Borno, fief historique du
groupe islamiste armé.
Après avoir entendu "une
énorme explosion", Abdullah
Musa, un habitant de Garkida,
dit s'être rendu sur les lieux.
"J'ai alors réalisé qu'il y avait
eu une attaque juste devant le
marché au bétail. Il y avait de
nombreux blessés et au moins
neuf morts, dont le kamikaze",
a-t-il indiqué. L'insurrection islamiste et sa répression par les
forces de l'ordre ont fait plus
de 15.000 morts au Nigeria,
dont une très grande partie
dans le Nord-Est, depuis 2009.
Une opération conjointe de
l'armée nigériane et des armées du Tchad, du Cameroun
et du Niger voisins, lancée en
février, a permis de reconquérir des pans entiers de territoire tombés aux mains de
Boko Haram dans les mois
précédents. Mais, selon les experts, les attentats contre des
marchés
ou
des
gares
routières bondés, qui nécessitent peu de moyens logistiques, pourraient s'intensifier
au moment où le groupe est
affaibli matériellement et humainement.
Samedi dernier, une adolescente kamikaze s'était fait exploser dans une gare routière
de Damaturu, dans l'Etat de
Yobe (également dans le nordest), tuant au moins sept personnes. Boko Haram, qui a
enlevé de nombreuses femmes
et des enfants, a souvent recours à de très jeunes femmes
pour mener des attentats-suicides. Samedi également, des
dizaines d'islamistes ont tué
trois personnes et kidnappé
sept femmes dans un village
du district de Madagali, dans
l'Etat de l'Adamawa, une zone
pourtant considérée comme
sécurisée par le ministère de la
Défense depuis qu'elle a été
reprise à Boko Haram par
l'armée en mars.
Les communications étant difficiles avec cette région
reculée, les informations sur
l'attaque de Madagali ont mis
plusieurs jours à émerger. "Les
insurgés ont attaqué le village
(de Sabon Gari Hyembula)
vers 22h30 (21h30GMT) et ils
ont tué trois personnes et kidnappé sept femmes", a
déclaré mardi à l'AFP Maina
Ularamu, le chef de Madagali.
Des réserves de nourriture ont
été pillées et 13 personnes ont
également été blessées, a-t-il
ajouté. Le district de Madagali
avait été pris par Boko Haram
en août 2014, poussant des
milliers d'habitants à la fuite.
Après la libération de la ville
par l'armée il y a deux mois,
les déplacés ont commencé à
rentrer chez eux. Mais selon
M. Ularamu, ceux qui étaient
revenus ont fui à nouveau à
cause des récentes violences.
Le groupe islamiste a également
tenté d'attaquer Maiduguri, la
capitale de l'Etat voisin de
Borno, en début de semaine
dernière, mais a pu être
repoussé par l'armée nigériane
au terme de combats.
Lors d'une visite à Abuja la semaine dernière, le président
tchadien Idriss Deby a estimé
que "Boko Haram (avait) été
cassé mais n'(était) pas terminé", et a appelé à une
meilleure coordination, sur le
terrain, entre l'armée nigériane
et les alliés voisins. Le nouveau président Muhammadu
Buhari, qui doit être investi la
semaine prochaine, a fait de la
lutte contre Boko Haram une
des priorités de son mandat.
(AFP)
Algérie
!
Vingt-deux militants proches du groupe EI tués par les forces de sécurité
Les forces de sécurité algériennes ont tué au moins 22 militants
proches du groupe djihadiste Etat islamique lors d'une vaste opération menée à l'est d'Alger, a annoncé mardi le ministère algérien
de la Défense. Des membres d'Al Qaïda au Maghreb islamique
(Aqmi) et de l'Etat islamique sont présents en Algérie, notamment
dans les zones montagneuses à l'est de la capitale.
L
'agence de presse APS,
qui cite un communiqué
du ministère de la
Défense, précise que l'opération
a été menée près de la ville de
Bouira, à une centaine de kilo-
mètres au sud-est de la capitale. Les soldats sont à la poursuite d'autres militants. Selon
des sources militaires, l'attaque
visait des membres de l'organisation des Soldats du califat, qui
a rompu avec Aqmi pour
soutenir l'Etat islamique.
Les Soldats du califat sont
responsables de l'enlèvement et
de la décapitation du Français
Hervé Gourdel en septembre
dernier. Leur chef, Abdelmalek
Gouri, a été abattu en décembre
par des soldats des forces spéciales algériennes. L'opération
annoncée mardi est la plus importante du genre menée par
l'armée algérienne depuis des
années. Fin avril, l'armée a tué
cinq islamistes dans le secteur
de Tizi Ouzou, en Kabylie, région connue pour abriter des
membres des Soldats du califat.
(Reuters)
! Bénin
L'opposant Adrien Houngbedji élu président de l'Assemblée nationale
Adrien Houngbedji, principal adversaire du chef de l'Etat
Thomas Boni Yayi à la dernière présidentielle, a été élu mercredi président de l'Assemblée nationale du Bénin avec 42
voix sur 83, a constaté un journaliste de l'AFP. "Adrien
Houngbedji est élu président de l'Assemblée nationale", a
annoncé la doyenne d'âge de l'hémicycle, Rosine Vieyra
Soglo dans la nuit de mardi à mercredi, au terme d'un vote
très serré qui l'opposait au candidat de M. Boni Yayi, Komi
Kotche, qui a obtenu 41 voix.
L
Avec l'élection de son principal opposant à la tête d'hémicycle, M.
Boni Yayi ne pourra vraisemblablement pas réaliser les amendements
constitutionnels qu'il souhaitait
avant la fin de son mandat. La Cour
constitutionnelle a par ailleurs annoncé mardi le report au 28 juin des
élections municipales prévues le
31 mai. La décision répond à une
!
requête de la Commission électorale nationale autonome (Céna)
motivée par l'indisponibilité des
écoles réquisitionnées comme bureaux de vote en raison de la tenue
d'examens de fin d'année.
(AFP)
Burundi
DR
Les législatives reportées au 5 juin
!
e FCBE (Forces Cauri pour
un Bénin émergent) du président Boni Yayi a remporté les
législatives qui se sont tenues le
mois dernier, mais n'avait pas
obtenu la majorité absolue espérée, n'emportant que 33 sièges
sur 83. Le PRD (Parti du Renouveau Démocratique) de M.
Houngbedji n'avait obtenu que 10
sièges, mais a réussi à rassembler
les voix des nombreux petits partis
d'opposition lors de l'élection du
président de l'Assemblée. En tout,
une vingtaine de partis ont
présenté des listes lors des
législatives, dans ce petit pays
ouest-africain de 10 millions d'habitants, qui compte 4,4 millions
d'électeurs.
Adrien Houngbedji a déjà occupé à
deux reprises les fonctions de
président de l'Assemblée nationale
au Bénin, de 1991 à 1995 et de
1999 à 2003. Principal adversaire
de M. Boni Yayi en 2011, il avait
obtenu 36% des suffrages contre
53% pour le président sortant.
sortant de briguer un 3e mandat. M.
Boni Yayi, dont le second mandat se
termine en 2016, a toujours nié avoir
l'intention de se présenter à nouveau l'année prochaine. Celui qui
aime à se présenter comme un
"Monsieur Propre" de la corruption
soutient vouloir amender la Constitution pour y inscrire notamment
l'imprescriptibilité
des
crimes
M. Adrien Houngbedji, président de l'Assemblée nationale
du Bénin
Contestant ces résultats et accusant
le pouvoir de "pratiques frauduleuses",
il avait même revendiqué la victoire.
La campagne des législatives a été
marquée par un débat houleux sur
une possible modification constitutionnelle qui permettrait au président
Jeudi 21 Mai 2015
économiques. L'opposition, qui accuse le chef de l’État de vouloir en
profiter pour supprimer la limitation
des mandats présidentiels pour en
briguer un troisième, refuse qu'il
touche à la loi fondamentale.
Le président burundais Pierre Nkurunziza a signé un décret reportant au 5 juin les
élections législatives et municipales prévues le 26 mai en raison de la crise politique au
Burundi, a annoncé son conseiller, mercredi. Pierre Nkurunziza a pris cette décision en
suivant les recommandations faites par la commission électorale et en se rangeant aux
demandes en ce sens de l'opposition et de la communauté internationale, a précisé Willy
Nyamite.
La date de l'élection présidentielle fixée au 26 juin reste, elle, inchangée. Le Burundi est
en proie à une agitation politique depuis que le chef de l'Etat a annoncé son intention de
briguer un troisième mandat alors que la Constitution en limite le nombre à deux. Le pays
a été le théâtre d'un coup d'Etat manqué la semaine dernière.
L'annonce d'un report des élections législatives et municipales ne devrait pas être
suffisante pour ramener le calme dans le pays où une vingtaine de personnes sont mortes
dans des violences en près d'un mois. De nouvelles manifestations de l'opposition ont eu
lieu mercredi matin dans la capitale Bujumbura où la police a procédé à des tirs de gaz
lacrymogène, a indiqué un photographe de Reuters. Des coups de feu ont également
été entendus dans le quartier de Musaga.
L'Afrique du Sud, qui joue le rôle de puissance régionale influente, a demandé cette
semaine que l'élection présidentielle prévue le 26 juin soit reportée sine die dans l'attente
d'un retour au calme. Interrogé sur d'éventuelles dissensions au sein de l'armée,
institution essentielle pour le régime politique, après le coup d'Etat manqué, Willy Nyamite
a affirmé qu'il n'y avait pas de divisions parmi les militaires.
(Reuters)
SOCIETE
18
! Pénurie d’eau à Zinder
Plusieurs quartiers de la ville privés d’eau
F
ace à la situation qui perdure,
le Gouverneur de la Région
de Zinder, Président du
Comité de gestion de cette crise a
tenu, jeudi dernier, une réunion qui
regroupait les membres de cette organisation, les responsables de la
SEEN et de l’hydraulique pour
étudier les possibilités d’amélioration de la fourniture d’eau des habitants de Zinder. Il s’agira par
exemple d’engager des discussions
avec les responsables de la SORAZ
dans la perspective de voir cette société procéder en dehors des 1000
mètres cubes fournis il ya moins de
deux mois accorder un autre soutien dans ce domaine à la Ville de
Zinder.
Deux
autres
opérateurs
économiques de la Ville ont proposé
au Comité régional de mettre à leur
disposition deux camions citernes
pour assurer l’approvisionnement en
eau. Le Ministère de l’Hydraulique a
dépêché deux citernes pour renforcer la distribution d’eau dans la
Ville d e Zinder. La SONIDEP a
fourni des grand réservoirs pour
soutenir les efforts des populations
en proie à de sérieuses difficultés
d’approvisionnement en eau. Un
second forage réalisé par la Société
KANAZOE situé au PK 14 sur la
route de Mirriah sera mis à contribution pour renforcer l’approvisionnement en eau des 320.000
habitants de la Ville de Zinder.
La production d’eau actuelle est
!
10.200 mètres cube par jour enregistrée au niveau des stations de
pompage de Gogo, Machaya et
Aroungouza. Avec la période de
grande canicule que la ville traverse,
une perte sèche d e plus de 2000
mètres cube est enregistrée, selon
le Chef de la Distribution de la
SEEN Zinder, M. Nourou Dodo
Maman, qui indique par ailleurs que
les quartiers Franco et Kara Kara ,
Garin Malam, Sabon Gari, Charé
Zamna, Randa Bakoye, Kangna
pour ne citer que ceux-là (dont certain situés en hauteur) sont privés
d’eau depuis plus de trois mois.
Les besoins globaux en eau de consommation en temps normal de la
ville sont de 20.000 mètres cube /j
et 25.000 mètres cube en période d
e chaleur, ajoute la même source.
‘’La pénurie a été accentuée du fait
que certains abonnés se permettent
de vendre l’eau au même titre que
les fontainiers tandis que d’autres
ont emprunté le chemin de la spéculation en installant sur leurs compteurs des sur presseurs, appareils
qui consistent à soutirer au maximum l’eau au détriment du voisinage’’, a-t-il expliqué. Ces sur
presseurs sont utilisés par les fabricants des sachets plastiques communément appelés ‘’Pure water’’ et
aux domiciles de certains abonnés
particuliers.
Face à l’utilisation de ces appareil, il
incombe aux autorités régionale et
aux responsables de la SEEN de
! DR
La situation d’approvisionnement en eau des populations de la Ville
de Zinder, qui subit depuis deux ans un délestage privant plusieurs
quartiers de cette denrée depuis trois mois, suscite de vives
inquiétudes chez les consommateurs qui se trouvent être
contraints d’effectuer le déplacement de Mirriah et au niveau de
certaines communes rurales pour se ravitailler.
La longue attente devant les bornes fontaines.
prendre les dispositions qui s’imposent pour ne pas perturber la distribution de l’eau, a fait remarquer le
Responsable de la distribution de la
SEEN Zinder qui précise que ces installations parallèles qui sont conduites de manière anarchique
perturbent systématiquement le système de distribution d ’eau dans la
Ville de Zinder en compromettant
l’efficacité du délestage.
Les autres facteurs d’étouffement
dans le circuit de distribution se trouvent être les abonnés qui construisent des fosses sceptiques sur les
installations de la SEEN qui finissent
par subir une dégradation en faisant
passer les eaux usées dans les conduites. Certains abonnés ont eu à
consommer à partir de leurs robinets ces eaux usées drainées par
la force des choses par des abonnés indélicats, soutient le Responsable de la distribution de la SEEN.
Pour le Chef d’exploitation de la
SEEN Zinder, M. Rabiou Hamani, sa
‘’Société compte solliciter sous peu
les prestations d’une entreprise qui
aura pour mission de souffler une
dizaine de forages à Gogo pour
améliorer la qualité de production et
de la distribution d’eau. L’année
dernière, dans le cadre de la gestion
de la pénurie d’eau, la SEEN a injecté 227 Millions d e FCFA pour assurer l’approvisionnement en eau de
la Ville de Zinder, a-t-il ajouté.
La ‘’situation n’est pas alarmante
dans la mesure où cela ne constitue
pas un phénomène nouveau pour
les habitants de la ville qui s’efforcent de composer avec la pénurie
chaque jour que Dieu fait’’, expliquet-il. Le Projet Nord Ganaram qui entrera dans sa phase opérationnelle
en fin décembre 2015 va fournir
10.000 à 11.000 mètres cubes/j pour
desservir la Ville de Zinder, mais
aussi trois villages de Mirriah et les
33 villages périphériques de Zinder.
‘’Nous avons bon espoir qu’avec la
mise en service des nouveaux for-
ages de Ganaram Nord vers la fin
de l’année 2015, les difficultés d’approvisionnement seront reléguées
aux oubliettes pour quelques années étant entendu que ce Projet
été conçu pour graviter autour de
plusieurs phases, a fait remarquer
Rabiou Hamani.
En attendant, les habitants de la ville
parcourent encore des distances
dans toutes les directions, en sillonnant les différents quartiers à la
recherche de l’eau de consommation sans compter que des veillées
et des bousculades qui débouchent
par des bagarres sont entretenues
autour des bornes fontaines par des
hommes, des femmes et des enfants appellent au secours de Dieu,
pour voir enfin aboutir l’exploitation
rapide des forages du Projet Nord
Ganaram où 21 milliards de FCFA
ont été injectés par l’Etat pour
rompre avec ce calvaire d’approvisionnement en eau. Les clients de la
SEEN demandent à cette société
d’investir à son tour pour améliorer
la qualité de ses prestations en renouvelant ses installations de distribution.
Les revendeurs d’eau pour leur part
pratiquent la spéculation en cédant
les deux bidons de 25L à 500FCFA.
Dans certains services administratifs, les responsables et leurs gardiens offrent de l’eau à ces groupes
de femmes et d’enfants munis de
leurs bidons sur la tête. Au niveau
des autres directions régionales, ces
milliers d’enfants et de femmes sont
tout simplement éconduits. Inutile
de les énumérer puisque les cas
sont légion.
Sido Yacouba,
ANP-ONEP/Zinder
Caravane de sensibilisation des populations frontalières du Niger-Mali et Niger-Burkina Faso sur la paix et la sécurité
Une caravane de sensibilisation, conduite par le Préfet du département
de Bankilaré, a récemment sillonné plusieurs localités frontalières du
Niger Mali et celles du Niger Burkina Faso. Il s’agissait à travers cette
tournée de véhiculer auprès des populations frontalières les messages
du Chef de l’Etat et du Gouvernement axés sur la consolidation de la
paix et la sécurité des personnes et leurs biens.
C
ette caravane conduite par
le Préfet du département
de Bankilaré et qui a sillonné plusieurs localités frontalières
avec le Mali et celles avec le Burkina s’est effectuée avec l’appui de
l’ONG HED Tamat dans le cadre
de son programme reconstruction
socio-économique et réintégration
des populations réfugiées et
prévention des nouveaux conflits
violents dans la région frontalière
du nord-Est du Mali Niger.
En rencontrant ainsi les populations frontalières des tribus de
Méhunka, Garia Maswadat et
celles se trouvant sur la frontière
Niger Burkina, à savoir Illey, Sella,
Amarsingué, Heuni et Kamanti, le
Préfet du département de Bankilaré, après avoir transmis les salutations et les encouragements du
Président de la République, Chef
de l’Etat, Elhadji Issoufou
Mahamadou, à ces populations
s’est longuement appesanti sur la
consolidation de la paix.
Selon Mohamed Moudour, la paix
doit être jalousement préservée,
car sans elle aucun développement n’est possible. Voilà
pourquoi, a-t-il ajouté, l’Etat mobilise d’énormes moyens pour
garantir la sécurité des personnes
et de leurs biens. Cependant, a-til dit, pour rendre cette sécurité efficace et durable, la contribution
des populations est d’une très
grande nécessité. Il faut alors, a dit
le Préfet de Bankilaré, que toutes
nos populations collaborent avec
les Forces de Défense et de Sécurité et que la mobilisation et la vigilance restent toujours de mise,
notamment chez les populations
frontalières.
La caravane s’est également intéressée à la question de la scolarisation des enfants particulièrement
de la jeune fille en milieu nomade.
Dans le département de Bankilaré, a
expliqué le Préfet Mohamed
Moudour, le taux brut de la scolarisation est l’un des plus faibles de
la région. La mauvaise fréquentation liée au mode de vie de la population en est la principale cause.
Aussi, le Préfet Mohamed
Moudour, a-t-il mené, une véritable
sensibilisation en direction de ces
populations afin qu’elles envoient
leurs enfants à l’école. Il n’a également pas manqué de parler du
mariage précoce en attirant l’attention des populations sur le fait
que cette pratique est source de
nombreux problèmes de santé
chez les jeunes filles.
A l’endroit des acteurs du monde
rural, Mohamed Moudour, a beaucoup insisté sur le strict respect
des lois est règlement en matière
d’exploitation des ressources naturelles. La caravane a saisi l’occasion
pour
informer
les
populations se trouvant sur la
frontalière Burkina Niger du lancement des travaux de bornage et
que d’ici là le statuquo doit être
maintenu.
Le Préfet Moudour aussi remercié
l’ONG HED Tamat pour son appui
qui a permis l’exécution de cette
mission de sensibilisation combien
utile dans le renforcement et la
consolidation de la paix.
A toutes les étapes, l’honorable
! DR
Nécessité de consolider la paix et la sécurité des personnes et leurs biens
Une vue de la délégation
Chef de groupement Tangade
GADECH Almoumine Boulla, les
Forces de Défense et de Sécurité
ainsi que les autres membres de la
mission se sont appesantis sur la
sécurité, l’unité nationale, la cohésion sociale, la culture de la paix et
renouveler leur appel à l’endroit
des populations en vue de
coopérer avec les FDS afin de leur
permettre de bien accomplir leur
difficile mais louable mission.
Ici et là les participants à ces rencontres ont eux aussi pris la parole
soit pour des questions, soit pour
des doléances, mais aussi ils ont
réaffirmé leur engagement à collaborer avec les FDS et demandé au
Préfet Mohamed Moudour de
transmettre leur gratitude et leurs
remerciements au Chef de l’Etat le
Président de la République,
SE. Issoufou Mahamadou, pour
l’intérêt qu’il accorde à leur mieuxêtre
Zakari Mamane,
ONEP/Tillabéri
Jeudi 21 Mai 2015
SCIENCES ET TECHNOLOGIE
Cancer du pancréas : un
espoir pour améliorer le
traitement
cellules productrices d'hormones (les tumeurs dites
neuroendocrines). Et chez la souris, les résultats
ne se sont pas fait attendre : la progression des
cancers du pancréas a été interrompue par
l'administration de ce traitement en plus de la
chimiothérapie. Les chercheurs estiment donc «
pertinent » de bloquer les CAFs chez les patients
humains. Corinne Bousquet, coauteur des travaux,
explique qu'un essai clinique de phase 1 visant à
vérifier l'innocuité de l'association entre la
chimiothérapie et le SOM230 a déjà eu lieu chez
l'homme. Un essai de phase 2, permettant
d'évaluer son efficacité, devrait être lancé
prochainement. On saura donc bientôt si cette
bataille a des chances d'être gagnée dans la guerre
que livrent les scientifiques contre le cancer du
pancréas.
Le Point
Une molécule actuellement à l'étude permettrait
d'augmenter très nettement la sensibilité des
cellules tumorales à la chimiothérapie.
Selon les derniers chiffres de l'Institut national du
cancer (INCa), environ 9 000 hommes et femmes
développent un cancer du pancréas chaque année
en France, le plus souvent après la cinquantaine.
Cette maladie fait particulièrement peur, à juste titre
puisque moins de 5 % des malades sont encore en
vie cinq ans après le diagnostic. C'est pourquoi
toute découverte susceptible de mieux la combattre
est scrutée par les soignants, les malades et leurs
familles. Récemment, une équipe de Toulouse* a
publié dans une revue scientifique des travaux
montrant pourquoi les cellules de cancer du
pancréas résistent à la chimiothérapie. Ils testent
aujourd'hui l'efficacité d'une molécule permettant
de réduire ce phénomène, et donc d'améliorer la
sensibilité au traitement.
Dans un communiqué de presse, l'Inserm rappelle
que l'une des raisons de la gravité de cette maladie
est la capacité des cellules cancéreuses de
développer des mécanismes de résistance à la
chimiothérapie, ce qui rend le traitement inefficace.
Mais ce n'est pas tout : le microenvironnement de
la tumeur serait également largement responsable
du phénomène. Il est constitué de stroma (ou tissu
conjonctif), « un mélange de cellules immunitaires,
endothéliales et de fibroblastes, immergées dans
une matrice extracellulaire extrêmement dense et
compacte », précise le document. « Ce stroma
contient notamment des fibroblastes associés au
cancer (CAFs) très abondants, qui produisent des
protéines en excès. »
Tests sur des souris
Les chercheurs ont voulu évaluer l'éventuelle
influence de ces CAFs sur la chimiorésistance.
Après avoir récupéré ces fibroblastes dans les
tumeurs de malades opérés dans les CHU de
Toulouse et de Limoges, ils ont mené des travaux
chez l'animal. Ils ont greffé des cellules tumorales
humaines chez des souris, puis les ont traitées par
chimiothérapie. Et ils ont découvert que les cancers
grossissaient plus en présence de CAFs qu'en leur
absence, preuve de leur implication dans la
résistance au traitement. Ils ont même réussi à
identifier le mécanisme en jeu.
Et, par chance, il existe déjà un médicament qui
agit à ce niveau. Cette molécule (baptisée
SOM230) est déjà utilisée dans le traitement de
tumeurs rares qui se développent à partir de
Une récente étude britannique publiée sur le
site Magstim a mis en évidence que dans
certains cas de dépressions sévères (Major
Depressive Disorder, ou MDD), utiliser des TMS
conduit à des effets durables et bénéfiques
grâce à la plasticité du cerveau.
Des études sont en cours dans d’autres indications
: symptômes négatifs dans la schizophrénie,
trouble obsessionnel compulsif, état de stress
postraumatique.
La rTMS agit sur le cortex cérébral et cette action,
bien que superficielle a un large impact
fonctionnelle grâce aux connections des régions
stimulées avec tout le réseau impliqué dans la
régulation de l’humeur.
De ce fait, la rTMS non seulement induit une
amélioration de l’humeur mais améliore
probablement la connectivité entre les régions en
question et ceci pourrait contribuer au maintien de
la rémission.
De même, l'étude avance que les médicaments
actuels ne sont pas toujours efficaces. Comment
cela est-il possible ?
Effectivement les antidépresseurs, mais aussi la
rTMS ne sont pas toujours efficaces : bien que
constitués de même type de cellules avec le même
type de récepteurs qui sont les cibles potentielles
pour le traitement antidépresseurs, nous sommes
tous différents et il ya donc des patients répondeurs
et non-répondeurs, d’ailleurs comme dans d’autre
spécialités médicales.
La réponse dépend également de l’intensité et de
l’ancienneté de la maladie dépressive, des
comorbidités et de l’âge des patients.
atlantico.fr
Vieillissement précoce : des
chercheurs découvrent et
réparent les défauts des
cellules malades
Des chercheurs de l'Institut Pasteur et du CNRS
ont réussi à rétablir une activité normale dans
des cellules de patients atteints d'un syndrome
de vieillissement précoce, ou syndrome de
Cockayne. Cette découverte pourrait aboutir à
de nouvelles approches thérapeutiques, tant
pour lutter contre le vieillissement précoce que
le vieillissement naturel des cellules.
Plusieurs maladies génétiques rares provoquent un
vieillissement précoce et accéléré. C'est le cas du
syndrome de Cockayne, qui représente en
moyenne 2,5 naissances sur un million et est
associé à une durée de vie de moins de sept ans
pour la forme la plus sévère. Les enfants touchés
par cette maladie génétique se voient vieillir
beaucoup plus vite que prévu : ils perdent du poids,
leur cheveux tombent, leur audition et leur vue
baissent. La maladie entraine également une
neurodégénérescence et des déformations
faciales.
Le syndrome de Cockayne (SC) est causé par des
mutations dans deux gènes, jouant un rôle dans la
réparation des dommages de l'ADN dus aux rayons
UV (ultra-violets). En clair, lorsque l'ADN est
endommagé à cause des rayons du soleil, il ne
peut pas se réparer totalement à cause des
mutations génétiques des personnes atteintes.
Pour autant, ce défaut de réparation n'est pas le
seul facteur majeur de vieillissement des cellules
des patients atteints du syndrome de Cockayne.
Dans une étude publiée dans la revue spécialisée
PNAS Plus, des chercheurs français de l'Institut
Pasteur et du CNRS ont découvert que les défauts
des cellules des patients atteints de SC étaient dus
à une production excessive d'une enzyme (HTRA3)
induite par des radicaux libres (stress oxydatif).
Parce qu'elle est en excès, cette enzyme dégrade
un élément clé contenu dans les mitochondries, les
« usines à énergie » de nos cellules. Résultat :
cette « attaque au cœur des mitochondries »
entraîne à terme la dégénérescence des cellules.
Deux approches thérapeutiques sont donc
apparues aux chercheurs. Ils ont mis au point un
antioxydant pour capturer les radicaux libres, ce qui
a empêché la production excessive de l'enzyme. Ils
ont également utilisé un inhibiteur de cette enzyme
HTRA3. Dans les deux cas, ils ont réussi à
restaurer une fonction mitochondriale normale
dans les cellules des patients SC.
Ces deux nouvelles approches thérapeutiques
pourront donc être testées prochainement chez les
malades, ce qui constitue un grand espoir
puisqu'aucun traitement n'est disponible
actuellement. Cette avancée majeure pourrait
aussi aboutir à un dépistage précoce du syndrome
de Cockayne.
Enfin, les chercheurs soulignent que ces
mécanismes pourraient également se produire à
une vitesse plus lente dans les cellules de
personnes saines. De quoi ouvrir de nouvelles
perspectives de recherche pour prévenir
l'apparition de pathologies liées au vieillissement
naturel.
Topsanté
Jeudi 21 Mai 2015
SCORPION
On sera charitable avec
vous dans un moment où
vous avez besoin de soutien.
CAPRICORNE
Ne jugez pas les autres, acceptez-les comme ils sont tant
que cela ne vous nuit pas.
22 juin - 22 juillet
BALANCE
Montrez sans cesse votre
motivation au travail. Il faut du
temps pour se forger une
réputation.
VERSEAU
Faites ce que l’on vous demande, ça suffira amplement.
22 oct. - 21 nov.
21 mai - 21 juin
CANCER
La réussite vous tend les
bras.
22 sept. - 22 oct.
VIERGE
Vous partagerez vos passions avec des gens d’horizons différents.
GEMEAUX
Allez droit à l’essentiel. Ça
vous fera économiser du
temps, et donc de l’argent.
19 fev. - 20 mars
22 nov. - 21 dec.
S A G I T TA I R E
Une fois les comptes remis
à jour, la situation seta encourageante.
TA U R E A U
Faites marcher l’imagination, la vôtre et celle des
autres, à travers la musique
et la peinture.
21 janv, - 18 fevrier
L I O N
Les traditions doivent perdurer. A vous de les faire
vivre dans la modernité.
22 aout - 21 sept.
21 mars - 19 avril
23 juillet - 21 aout
BELIER
Vous ferez la paix concernant de vieilles rancoeurs.
Vous êtes prêt prêt à tourner
à tourner la page.
20 avril - 20 mai
H O R O S C O P E
MAIS VRAI
Une pluie de millions d'araignées
s'est abattue sur l'Australie
Arachnophobes, passez immédiatement
votre chemin ou abandonnez tout espoir
de dormir cette nuit. La presse australienne rapporte qu'une pluie de millions
de bébés-araignées s'est abattue dans
une région rurale du sud-est du pays,
dans la province de Nouvelle-Galles-duSud.
Les témoignages des habitants de la petite ville de Goulburn, recueillis par le
Sydney Morning Herald, font froid dans
le dos : l'un y évoque son sentiment
d'avoir été "envahi par les araignées".
Un autre, Ian Watson, raconte que sa
maison avait l'air "abandonnée et
colonisée". Partout, "le sol était couvert
de bébés-araignées, et quand j'ai levé
les yeux, il y avait comme un tunnel de
toiles s'élevant jusqu'à plusieurs centaines de mètres vers le ciel" et rempli
d'araignées, raconte-t-il. Et même si le
spectacle était magnifique, admet Ian
Watson, il admet avoir aussi été "ennuyé", car "vous ne pouviez pas sortir
sans être couvert de toiles d'araignées".
"En plus, comme j'ai une barbe, elles
s'accrochent dedans." L'habitant de
Goulburn s'est alors connecté sur la
page Facebook de la ville et a posté le
message suivant : "Quelqu'un d'autre
voit-il... des millions d'araignées tomber
du ciel ?"
Lepoint.fr
Traiter la dépression sans
médicament, c'est possible
22 dec. - 20 janvier
I N C R O YA B L E
Pourquoi l'industrie pharmaceutique peine-t-elle à
élaborer des molécules thérapeutiques plus
efficace ?
L’industrie travaille actuellement sur d’autres cibles
que les cibles monoaminergiques (sérotonine,
noradrénaline, dopamine), comme par exemple le
glutamate et l’inflammation, mais le chemin entre
l’hypothèse et la commercialisation de la molécule
est très long.
Par ailleurs la santé mentale ne semble pas être
vraiment prioritaire dans notre société – on n’arrête
pas de nous parler d’une surconsommation des
psychotropes et les laboratoires s’orientent
également vers la recherche dans les domaines
aussi importants, mais plus "visibles" et plus
rentables.
Peut-on cumuler séances de TMS et prise
d’antidépresseurs ?
Oui bien sûr, il existe une potentialisation entre les
deux, avec comme objectif l’obtention d’une
rémission clinique complète sans symptômes
résiduels.
Quelles sont les limites potentielles de la TMS ?
Son coût ?
Les limites de la rTMS est comme pour tout
traitement en médecine – ce n’est pas un
traitement miracle, mais un traitement efficace et
utile : certains patients vont être résistant à cette
thérapeutique.
Le coup de l’équipement reste élevé. Par ailleurs, la
cure demande des séances répétées (tous les
jours pendant trois à quatre semaines et ensuite un
traitement plus espacé de consolidation) - bien sûr
cela peut-être facilement pratiqué en ambulatoire,
donc c’est plutôt confortable, mais le patient doit
pouvoir être disponible et pouvoir faire un trajet
raisonnable et compatible avec la fatigue qui
accompagne l’état dépressif.
19
POISSONS
On vous complimente sur
votre silhouette... Le début
d’une romance peut-être?
PHARMACIES DE GARDE
Du Samedi 16 au
Samedi 23 Mai 2015
!Saga
!Aéroport
!Taran
!Nour
!Haro Banda
!Sayé
!Pharmacie de l’Aïr
!Château 1
!Cité Fayçal
!Grand Marché
!Lac Tchad
!Any Koira
!Espoir
!Sabo
!Dan Gao
!Camping
!Askia
!Populaire Banizoumbou
!Pop. Hôpital (sauf les dimanches)
NUMEROS UTILES
Renseignements :
Réclamations:
SAMU:
Police Secours:
Sapeurs Pompiers :
Hôpital :
Médecins de nuit:
12
13
15
17
18
20 72 22 53
20 73 47 37
SPORTS
20
Judo/Maroc
!
U
n vrai coup de projecteur.
C’est ce que le Maroc va s’offrir ce week-end avec le Masters Mondial Mohammed VI de Rabat,
une compétition inscrite dans le World
Judo Tour et qualificative pour les
Jeux olympiques 2016. Ce sera le
premier grand évènement de judo organisé sur le continent africain. Dans
la capitale du Maroc, le public va pouvoir se régaler en assistant à un
tournoi qui réunit le gratin du judo
mondial comme Teddy Riner (+100
kg), qui fait son grand retour à la compétition. Le septuple champion du
monde n'a toujours pas combattu
olympiques et les championnats du
monde. Le Maroc avait auparavant
organisé les Championnats du
Monde junior et l'Open continental de
Casablanca avec succès comme
nous a indiqué Nicolas Messner, un
représentant de l’institution internationale. Lors d’une visite d’inspection
quelques semaines avant les Masters, la Fédération internationale s’est
dite « très satisfaite du travail mené
par le comité d’organisation».
Depuis la révolution tunisienne, aucune grande compétition internationale n’a été organisée sur le
continent africain. Le Grand Prix de
Tunis est désormais devenu Grand
Prix de Baku en Azerbaïdjan. Créés
en 2010, les Masters de judo seront
une opportunité pour le judo africain
de montrer qu’il est dans une bonne
cette année. Seuls les 16 meilleurs judokas de chaque catégorie ont leur
place sur les tatamis.
Le Maroc à la hauteur de l’évènement
Environ 250 judokates et judokas
venus d’une soixantaine de pays
seront donc au rendez-vous au Palais
des Sports Prince d’une capacité de
8000 places. C’est grâce à son expérience que le royaume chérifien a
obtenu l’accord de la Fédération internationale de judo (FIJ) pour mettre
en place la troisième plus grande
compétition de judo après les Jeux
!
La Fédération royale marocaine de judo avec l’Union africaine
de judo organise les 23 et 24 mai l’un des événements majeurs
de l’année en judo, le Masters Mondial Mohammed VI. Jamais
l’Afrique n’avait reçu une compétition aussi prestigieuse, avec
en prime le retour du champion olympique Teddy Riner.
DR
Le Maroc reçoit à Rabat le gratin mondial du judo
Teddy Riner fera son grand retour à Rabat au Maroc.
dynamique. Exemple : l’Algérie envoie quatre représentants aux Masters. « C'est la première fois que
l'Algérie arrive à qualifier un nombre
aussi important d'athlètes pour ce
Football/Ligue 1/ PSG
!
Pogba voudrait gagner plus que Zlatan
LE SAHEL
Place du Petit Marché ;
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Tél : 20 73 34 86/87 ; Télécopieur : 20 73 30 90
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MAHAMADOU ADAMOU
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Chef service Recouvrement: Mme Ado Haoua Hachimou
Composition : ONEP
Tirage : 5000 exemplaires
!
Paul Pogba
cette saison, aurait demandé au
PSG" deux à trois fois plus. Soit
des émoluments supérieurs à ceux
de Zlatan Ibrahimovic, qui émarge
à 12M€ net au sein du club de la
capitale. Ce qui fait de la star suédoise l’élément le mieux payé de
l’effectif dirigé par Laurent Blanc.
MOTS
C
R
O
I
S
E
S
du
Une somme qui fait forcément
réfléchir le PSG - avec en toile de
fond l’équation à résoudre face au
fair-play financier - attentif à ses
dépenses et aux salaires versés à
ses nouvelles recrues.
(Eurosport)
La Fédération internationale continue son développement en
Afrique
Si le judo est très pratiqué au Maroc,
en Algérie, en Tunisie et en Egypte ces quatre pays récoltent la plupart
des médailles pour le continent
africain -, la Fédération internationale
continue son travail de promotion et
tente de développer la pratique du
judo en Afrique du Sud, en Zambie,
au Botswana ou encore au Mozambique grâce à des partenariats. Elle a
désormais le désir de s’attaquer à
l’Afrique de l’Est en commençant par
l’Ethiopie après avoir aidé l'Afrique
centrale et l'Afrique de l'Ouest.
Il faut remonter aux JO de 2008 à
Pékin pour voir l’Algérie remporter
deux médailles (bronze et Argent) et
l’Egypte une de bronze. En 2012 à
Londres, le continent africain est rentré bredouille.
Avec plus de 200 nations affiliées à la
Fédération internationale de judo
(FIJ), et plus de 20 millions de pratiquants dans le monde, Rabat s’offre
ce week-end une très belle vitrine.
(RFI)
V 1. Ils ne savent pas tenir leur langue;
HORIZONTALEMENT
E
1. Département de la région d’Agadez;
R 2. Parti politique interdit en Algérie ­ Abri;
2. Cours africain ­ Génisse;
T 3. Article d’Espagne ­ Points opposés ­ Cité su3. Voiture française ­ Estimer;
I mérienne;
4. Association d’éleveurs nigériens ­ Clôture de ferme;
C
A 4. Des lustres et des lustres ­ Congé dominical;
5. Petit patron ­ Infinitif ­ Cuit dans l’huile;
L 5. Aérations;
6. Bâtir;
E
6. Temps d’un tour ­ Sigle national ­ Nazis;
7. Thymus de veau ­ Portent les grands titres;
M
8. Conjonction ­ Infinitif ­ Pieuses initiales;
E 7. Condiment ­ Fioul domestique;
N 8. Sustentés ­ Y militent les racistes français;
9. Dans les réserves américaines ­ Un élément;
T
10. Angoissants.
9. Prince arabe ­ Clair;
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
10. Soi-disant.
1
numéro précédent
2
3
4
5
6
7
8
9
10
d u
Le clan Pogba gourmand
Une situation qui bloque clairement
les dirigeants du PSG dans
l’optique de faire signer le milieu de
l’équipe de France. Jeune,
talentueux, international français,
natif de région parisienne (77) et
fort d’un potentiel sans commune
mesure, le joueur de la Juventus
Turin représente tout ce que le club
champion de France souhaite pour
améliorer la qualité de son effectif.
En contact avec le clan Pogba, le
PSG se heurte aussi" à la gourmandise de ce dernier.
En effet, selon nos confrères du
Parisien, le milieu de terrain de 22
ans, dont le transfert est estimé, au
minimum, à 80 millions d’euros, se
montrerait pour le moins glouton
quant à ses prétentions salariales.
Ainsi, l’ancien joueur de Manchester United, qui perçoit entre 4 et
5M€ net annuels du côté de Turin
S o l u t i o n
S
ur le marché des transferts,
aucun joueur ne semble hors
de portée du PSG et de son
riche propriétaire, Qatar Sports Investments. Mais ça, c’était avant
l’entrée en vigueur du fair-play
financier, qui a freiné et grandement ralenti les rêves de grandeur
des dirigeants parisiens, désireux
de s’offrir les plus meilleurs footballeurs de la planète. La preuve
avec le dossier Paul Pogba, recrue
visée par le PSG cet été. Si l’UEFA
réfléchit à un allégement du fairplay financier (FPF), le champion
de France devra encore patienter
pour sortir à nouveau le carnet de
chèques sans se faire taper sur les
doigts.
DR
Pisté par le PSG en vue de la saison prochaine, le jeune
milieu de terrain serait trop cher pour le club de la capitale.
tournoi, réservé au top 16 du judo
mondial, car jusqu'à maintenant,
seule Soraya Haddad (médaille de
bronze aux JO de Pékin, ndlr) y avait
participé », raconte à la presse algérienne le DTN Samir Sebaâ.
A R A B E
R I
V E
A A B R I
A O P A A N
AG R
A R E G
M A G I
A E
E T A M E A
T E R A G E
E R E
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F F E
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G
E N N A
A L
A T I
U A
L
A F A T
A N E E A B A R E
S A G A A T U N I S
R E A L E S
E
Jeudi 21 Mai 2015