Guide de la grossesse, de l`adoption et de la parentalité
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Guide de la grossesse, de l`adoption et de la parentalité
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Le programme est distribué par Meloche Monnex assurance et services financiers inc. au Québec et par Meloche Monnex services financiers inc. dans le reste du Canada. Pour les résidents du Québec : nous sommes situés au 50, Place Crémazie, Montréal (Québec) H2P 1B6. En raison des lois provinciales, notre programme d’assurances auto et véhicules récréatifs n’est pas offert en Colombie-Britannique, au Manitoba et en Saskatchewan. *Aucun achat n’est requis. Il y a un (1) prix à gagner. Le gagnant aura le choix entre une somme de 60 000 $ CA qui servira à réaliser sa cuisine de rêve ou 60 000 $ CA comptant. Le gagnant devra retenir les services du fournisseur de son choix et coordonner l’ensemble des travaux. Le concours est organisé par Sécurité Nationale compagnie d’assurance et Primmum compagnie d’assurance. Peuvent y participer les membres ou employés et autres personnes admissibles qui sont résidents canadiens et qui appartiennent à un groupe employeur ou à un groupe de professionnels ou de diplômés ayant conclu un protocole d’entente avec les organisateurs, et qui, par conséquent, bénéficient d’un tarif de groupe. Le concours se termine le 31 octobre 2014. Le tirage aura lieu le 21 novembre 2014. Le gagnant devra répondre à une question d’habileté mathématique. Les chances de gagner dépendent du nombre d’inscriptions admissibles reçues. Le règlement complet du concours est disponible à l’adresse melochemonnex.com/concours. MD Le logo TD et les autres marques de commerce sont la propriété de La Banque Toronto-Dominion. TABLE DES MATIÈRES / TABLE OF CONTENTS LE MOT DU PRÉSIDENT / PRESIDENT’S MESSAGE 4-5 Guide de la grossesse, l’adoption et la parentalité durant la résidence 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. Introduction Durant la grossesse Après la naissance ou l’adoption Les revenus autres que les prestations du RQAP Les avantages sociaux durant le congé de maternité Les examens du CMFC et du CRMCC – Dates et règles à respecter Le paiement des frais de scolarité Le report des vacances Les remboursement des prêts et bourses Les prestations fiscales et déductions d’impôt provinciales et fédérales Les inscriptions obligatoires et autres informations légales Annexes Devenir parent durant la résidence Sondage de la FMRQ sur la parentalité (Février 2014) 6 6 6 8 14 15 15 16 16 17 17 19 20 22 28 Handbook for pregnancy, adoption and parenthood during residency 32 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 32 32 34 40 41 41 42 42 43 43 45 46 48 53 Introduction During pregnancy Following birth or adoption Income other than QPIP benefits Fringe benefits during maternity leave CFPC and RCPSC exams – Deadlines and rules Payment of tuition fees (maternity, adoption or parental leave) Deferring vacation Repayment of loans and bursaries Provincial and federal tax benefits and deductions Mandatory registration and other legal information Appendices Becoming a parent during residency Findings of the FMRQ parenthood survey (February 2014) Rédactrice en chef : Johanne Carrier Conception graphique, infographie et publicité : Diane Goulet Graphisme enr. ISBN / ISSN : Convention de la poste/Publication : 1484699 Retourner toute correspondance ne pouvant être livrée au Canada à : Fédération des médecins résidents du Québec 510-630 rue Sherbrooke O Montréal QC H3A 1E4 Téléphone : 514 282-0256 ou 1 800 465-0215 Télécopieur : 514 282-0471 Site Internet : www.fmrq.qc.ca Courriel : [email protected] Abonnement annuel : 20 $ 3 PRINTEMPS 2014 Conseil de direction 2014 Joseph Dahine, président Grégoire Bernèche, secrétaire Maxime Dussault-Laurendeau, trésorier Personnel permanent Jean Gouin, directeur général Patrick Labelle, directeur administratif Patrice Savignac Dufour, directeur des affaires juridiques Jocelyne Carrier, coordonnatrice aux affaires pédagogiques Geneviève Coiteux, coordonnatrice – médecine familiale Marilyn Gagnon-Huot, coordonnatrice aux effectifs médicaux Marie-Anik Laplante, coordonnatrice aux affaires syndicales Andréa Larivière, coordonnatrice, aide aux médecins résidents Anna Beaudry, technicienne à l'administration Élise St-Pierre, technicienne à l'administration Vicki Portelance, technicienne à l'administration Anie Gratton, adjointe à la direction générale Louise Francoeur, commis à l'administration Edyta Zaniewska, commis à l'administration Conseillère : Johanne Carrier MESSAGE DU PRÉSIDENT Chères collègues, Chers collègues, J e ne compte plus les fois où j’ai entendu des gens dire que la résidence n’était qu’une « période de transition ». Comme s’il était normal que les gens mettent leur vie sur « pause » pendant deux à huit ans! Il se trouve que la résidence coïncide avec une période de nos vies plutôt importante. En effet, la majorité d’entre nous compléterons notre résidence entre les âges de 25 à 35 ans. Or, pour la plupart des gens, c’est aussi l’âge où d’importantes décisions de vie seront prises comme l’achat d’une maison, la célébration d’un mariage et, bien souvent, la volonté de fonder une famille. Mais, en médecine, il semble naturel de mettre en suspens ces décisions. Est-il juste de s’imposer un moratoire sur notre vie parce que la culture médicale en a traditionnellement décidé ainsi? « Est-il juste de s’imposer un moratoire sur notre vie parce que la culture médicale en a traditionnellement décidé ainsi? » Il va sans dire que la résidence nécessite certains sacrifices. Cependant, n’oublions jamais l’importance de tendre vers l’équilibre. À cet effet, la FMRQ a identifié la conciliation travail-famille comme une priorité. C’est donc avec fierté que nous vous présentons cette édition du Bulletin sur la parentalité. Vous y trouverez toute l’information concernant vos droits durant la grossesse et les avantages consentis aux parents, incluant les parents adoptifs. Nous avons profité de l’occasion pour interviewer quelques-uns de vos collègues qui ont choisi d’avoir des enfants malgré le rythme effréné de la résidence. Enfin, vous pourrez lire les résultats du sondage que nous vous avions fait parvenir en début d’année pour connaître votre opinion quant aux mesures existantes, ainsi que pour recueillir vos suggestions, dans une perspective d’amélioration continue de vos conditions de travail, en lien avec la parentalité en résidence. Tous les médecins résidents du Québec se donnent corps et âme pour servir la population. Mais j’ai une pensée pour ceux d’entre vous pour qui le quart de travail continue à l’extérieur des hôpitaux, auprès de vos enfants. Sachez que vos collègues vous soutiennent. Sachez que votre Fédération vous soutient. PRINTEMPS 2014 4 Joseph Dahine, MDCM Président PRESIDENT’S MESSAGE Dear Colleagues, I ’ve lost count of the number of times I’ve heard people say residency was just a “transition period.” As if it were normal to put your life on “hold” for two to eight years! Residency happens to coincide with a rather significant period in our lives. In fact, most of us will complete our residency between the ages of 25 and 35. Now for most people, that’s also the age when important life decisions will be taken, such as buying a house, celebrating a marriage and, very often, wanting to start a family. But in medicine, it seems natural to hold off on these decisions. Is it fair to impose a moratorium on our lives because medical culture has traditionally decided that’s how it would be? It goes without saying that residency requires certain sacrifices. But we should not forget the importance of striving for a balance. In that regard, the FMRQ has identified the reconciliation of work and family life as a priority. So we are proud to present to you this edition of the Bulletin focussing on parenthood. This issue contains comprehensive information concerning your rights during pregnancy, and the benefits provided for parents, including adoptive parents. We took this opportunity to interview some of your colleagues who have chosen to have children despite the dizzying pace of residency. Finally, you’ll be able to read the findings of the survey we sent you early in the year seeking your views on the existing measures, to gather your suggestions, with a view to the continuous improvement of your work conditions with regard to parenthood during residency. “Is it fair to impose a moratorium on our lives because medical culture has traditionally decided that’s how it would be?” All Quebec medical residents invest themselves body and soul in serving the public. But I have a thought for those of you for whom the shift continues outside the hospital, with your children. Remember, your colleagues support you. Remember, your Federation supports you! 5 PRINTEMPS 2014 Joseph Dahine, MDCM President GROSSESSE, ADOPTION ET PARENTALITÉ DURANT LA RÉSIDENCE 1 >>> Introduction D e plus en plus de médecins résidents choisissent d’avoir des enfants durant leur formation postdoctorale. L’entente collective qui a été négociée par la Fédération des médecins résidents du Québec (FMRQ), assujettie aujourd’hui au Régime québécois d’assurance parentale (RQAP), offre de nombreux avantages, tant pour la résidente enceinte et les parents qui souhaitent adopter, que pour leurs conjoints. Bien que l’entente collective soit assez explicite sur la question de la grossesse et des avantages liés à la maternité et la paternité, elle n’en couvre pas tous les aspects. Afin de faciliter vos démarches dans cette situation, nous avons préparé Le Guide de la grossesse, de l’adoption et de la parentalité, qui donne un aperçu des avantages auxquels vous avez droit et des obligations qui vous incombent à ce moment. Vous y trouverez une foule de renseignements sur les mesures offertes aux résidentes durant leur grossesse ou le processus d’adoption, ainsi que sur les congés (maternité, paternité, parental), les prestations bien sûr, les règles à suivre pour pouvoir vous inscrire à vos examens de certification, l’inscription de l’enfant à différents registres dont ceux des assurances collectives de la FMRQ, le report des vacances, les prestations gouvernementales auxquelles donne droit un enfant, les frais de garde, et bien d’autres. Nous espérons que ce Guide saura répondre à vos questions. Toutefois, si certains aspects n’étaient pas couverts ou si vous éprouvez de la difficulté à faire reconnaître vos droits, n’hésitez pas à communiquer avec nous par téléphone au 514 282-0256 ou au 1 800 465-0215, ou encore par courriel à [email protected] . PRINTEMPS 2014 6 2 >>> Durant la grossesse L’annonce au directeur ou à la directrice de programme… et aux collègues Normalement, nous suggérons aux résidentes enceintes d’aviser leur directeur ou directrice de programme le plus tôt possible de leur nouvelle condition. Cette démarche vise à permettre une réorganisation des stages au besoin durant votre grossesse et à prévoir le moment où vous serez libérée de vos gardes. Les collègues que nous avons interviewés et dont les propos sont rapportés un peu plus loin dans ce Guide suggèrent aussi que vous devriez en informer vos collègues. Dans la majorité des cas, ils seront plus conciliants et coopératifs durant la grossesse et à votre retour du congé de maternité. Toutefois, si jamais vous étiez victime de harcèlement ou d’intimidation en lien avec votre grossesse, n’hésitez pas à communiquer avec la Fédération afin que nous puissions vous conseiller à cet égard. GROSSESSE, ADOPTION ET PARENTALITÉ DURANT LA RÉSIDENCE Les changements dans l’ordre des stages Pour obtenir un changement dans l’ordre de vos stages, vous devez en discuter avec votre directeur ou directrice de programme le plus tôt possible dans la grossesse, afin de lui permettre de procéder à un réaménagement, si possible. N’oubliez pas que cela aura un impact sur l’ordre des stages de vos confrères et consœurs. Les congés spéciaux Les résidentes enceintes ont également droit à un congé spécial dans les cas suivants : congé de maladie, interruption de grossesse, visite chez un professionnel de la santé. Les détails sur ces congés se retrouvent à l’entente collective. Sachez toutefois que, les visites reliées à la grossesse doivent être effectuées chez une professionnel de la santé, soit attestées par un certificat médical, soit par un rapport écrit signé par une sage-femme. Le retrait de la garde et des quarts de nuit Dès le début de la grossesse, vous ne devez pas travailler plus de huit (8) heures par jour, lorsque vous n’êtes pas de garde. De plus, dans les 20 semaines précédant la date prévue d’accouchement, la résidente peut être retirée de son service de garde. Si le travail est organisé en fonction de quarts de travail, elle a aussi droit hebdomadairement à compter de ce moment, à deux jours de congé consécutifs. Elle a aussi le droit d’être relevée de tout quart de travail de nuit. N’oubliez pas d’informer les autorités concernées à l’avance de la date de votre retrait de la garde ou des quarts de travail (article 26.25 de l’entente collective) pour favoriser une transition plus harmonieuse dans les tâches à effectuer pour vous et vos collègues. Dès le début de la grossesse, vous ne devez pas travailler plus de huit heures par jour, lorsque vous n’êtes pas de garde. Le retrait préventif Les médecins résidents disposent d’un double statut, soit un statut d’étudiant et un statut de travailleur, employé d’un établissement. Dans le passé, il est arrivé que des résidentes se voient refuser les compensations financières de la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) lors d’un retrait préventif, parce qu’elles étaient considérées comme des « étudiantes ». Cette période est révolue. La FMRQ a fait des démarches auprès du ministère pour corriger la situation et, désormais, il est convenu que « la résidente enceinte répond à la définition de travailleur au sens de la Loi sur la santé et la sécurité au travail », ce qui lui donne droit au programme Pour une maternité sans danger (PMSD). Nous vous rappelons par ailleurs les règles à suivre pour les retraits préventifs. Toute demande de retrait préventif formulée par une résidente sur recommandation de son médecin traitant sera traitée de la façon suivante par les établissements. 7 PRINTEMPS 2014 Une résidente enceinte peut demander d’être affectée provisoirement à un autre stage ou demander un retrait préventif, lorsque ses conditions de travail comportent des risques de maladie infectieuse ou des dangers physiques pour elle ou l’enfant à naître ou si ses conditions de travail comportent des dangers pour l’enfant qu’elle allaite, conformément à l’article 26.24 de l’entente collective. Pour avoir droit aux prestations de la CSST, vous devez demander à votre médecin de remplir le formulaire Certificat visant le retrait préventif et l’affectation de la travailleuse enceinte ou qui allaite. Ce formulaire est disponible dans un bureau de la CSST ou chez votre médecin. Pour toute information concernant les retraits préventifs, vous pouvez communiquer avec Mme Marie-Anik Laplante, coordonnatrice aux affaires syndicales, au 514 282-0256 ou au 1 800 465-0215, ou encore par courriel à [email protected]. Les résidentes ont droit à une compensation financière de la CSST en cas de retrait préventif. GROSSESSE, ADOPTION ET PARENTALITÉ DURANT LA RÉSIDENCE LA RÉSIDENTE ENCEINTE A DROIT AUX AVANT AGES SUIV ANTS ANTAGES SUIVANTS • • Pas plus de huit (8) heures par jour lorsque vous n’êtes pas de garde; • Retrait des quarts de travail de nuit pour les résidentes en stage à l’urgence ou dans un service avec un quart de travail de nuit; • Possibilité de retrait des gardes à domicile ou en établissement à compter de la 20e semaine de grossesse; Deux (2) jours de congé consécutifs par semaine (quarts de travail). Le départ en congé de maternité Assurez-vous d’aviser le vice-décanat de votre faculté, votre directeur de programme et le bureau de l’enseignement de votre établissement payeur dès que possible de la date prévue de votre départ pour congé de maternité ou d’adoption. Encore une fois, toutes ces démarches serviront à vous faciliter la tâche et à minimiser les stress inutiles durant et après la grossesse. 3 >>> Après la naissance ou l’adoption Le congé de maternité (articles 26.06 à 26.27 de l’entente) Retrait des gardes possible à compter de la 20e semaine de grossesse. PRINTEMPS 2014 8 La résidente a droit à un congé de maternité de 21 semaines durant lequel elle recevra des prestations égales à quatre-vingt-quinze pour cent (95 %) de son salaire hebdomadaire de base, c’est-à-dire qui exclut les primes de garde et d’enseignement. Les prestations sont payées, en partie par le Régime québécois d’assurance parentale (RQAP) et en partie par l’employeur. Pour y avoir droit, la résidente doit être en résidence depuis vingt (20) semaines et être admissible aux prestations du RQAP. Les critères d’admissibilité du RQAP sont : • • Être le parent d’un enfant né ou adopté le ou après le 1er janvier 2006; • Être une travailleuse salariée ou un travailleur salarié dont le revenu assurable est d’au moins 2 000 $, et ce, peu importe le nombre d’heures travaillées OU être une travailleuse ou un travailleur autonome dont le revenu assurable est d’au moins 2 000 $. Le revenu est estimé sur une période de référence de 52 semaines; • • Être une travailleuse salariée ou un travailleur salarié qui réside au Québec au début de la période de prestations OU une travailleuse ou un travailleur autonome qui réside au Québec au début de la période de prestations et qui résidait au Québec le 31 décembre de l’année précédant le début de la période de prestations; Il n’est pas nécessaire d’avoir un nombre minimal d’heures de travail; Revenu maximal assurable: 57 000 $. Deux types de régime Le RQAP prévoit deux types de régime : le régime de base et le régime particulier. Il est important de noter que le type de régime choisi ne peut plus être modifié par la suite, ni pour le congé de maternité, ni pour le congé de paternité, ni pour le congé parental. Le choix du régime est déterminé par le premier des deux parents qui reçoit les prestations. GROSSESSE, ADOPTION ET PARENTALITÉ DURANT LA RÉSIDENCE Congé de maternité ou d’adoption RÉGIME DE BASE DU RQAP Congé de maternité (21 semaines) (art.26.06 et suivants) Semaines 1 à 18 18 semaines de prestations de maternité du RQAP (70 %) + indemnité de l’employeur = 95 % du salaire de base Semaines 19 à 21 3 semaines de prestations parentales du RQAP (70 %) + indemnité de l’employeur = 95 % du salaire de base Congé parental (art. 26.41) Semaines 22 à 25 4 semaines de prestations parentales du RQAP (70 %) Semaines 26 à 50 25 semaines de prestations parentales du RQAP (55 %) Total : 50 semaines (21 semaines x 95 %) + (4 semaines x 70 %) + (25 semaines x 55 %) RÉGIME PAR TICULIER DU RQAP ARTICULIER Congé de maternité (21 semaines) (art.26.06 et suivants) Semaines 1 à 15 15 semaines de prestations de maternité du RQAP (75 %) + indemnité de l’employeur = 95 % du salaire de base Semaines 16 à 21 6 semaines de prestations parentales du RQAP (75 %) + indemnité de l’employeur = 95 % du salaire de base Total : Semaines 22 à 40 19 semaines de prestations parentales du RQAP (75 %) 40 semaines (21 semaines x 95 %) + (19 semaines x 75 %) PRINTEMPS 2014 Congé parental (art. 26.41) 9 GROSSESSE, ADOPTION ET PARENTALITÉ DURANT LA RÉSIDENCE IMPOR TANT MPORT RQAP Dans les deux cas (régime général ou régime particulier), pour recevoir 95 % du salaire durant la totalité du congé de maternité, il faut à la fois faire la demande de congé de maternité et la demande de congé parental auprès du RQAP. Il est possible de faire les demandes via le site du Régime québécois d’assurance parentale. www.rqap.gouv.qc.ca. Si aucune demande de congé de maternité ou de congé parental n’est faite auprès du RQAP, l’indemnité que vous recevrez se limitera à la portion de l’employeur, c’est-à-dire 25 % à 30 % de votre salaire. Établissement Il est aussi nécessaire d’effectuer une demande de congé de maternité auprès de votre établissement, généralement auprès du bureau de l’enseignement, et ce, le plus tôt possible (maximum 2 semaines avant le début dudit congé). Il faudra alors fournir un certificat médical attestant de la grossesse et de la date prévue pour la naissance. Date de retour Il est très important également que vous informiez l’établissement de même que votre directeur de programme et votre faculté de la date prévue de votre retour. Vous n’aurez qu’à communiquer avec eux pour confirmer la date exacte dès que vous l’aurez déterminée, en fonction des paramètres permis. 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(IDEM AUTOMNE 2013)2013) (IDEM ÉTÉ 2012) (IDEM PRINTEMPS (IDEM HIVER 2012-2013) (IDEM ÉTÉ 2013) GROSSESSE, ADOPTION ET PARENTALITÉ DURANT LA RÉSIDENCE C ONGÉ DE MA TERNITÉ OU D’ADOPTION – À NE PAS OUBLIER MATERNITÉ • • • • Vous inscrire auprès du RQAP pour le congé de maternité et le congé parental, afin de vous assurer d’une prestation; Informer l’établissement le plus tôt possible (maximum deux semaines avant le début du congé de maternité); Fournir à l’établissement un certificat médical attestant de la grossesse et de la date prévue pour l’accouchement; Informer le directeur de programme et la Faculté de la date de votre départ et de votre retour le plus tôt possible. Le congé de paternité (articles 26.28 à 26.32 de l’entente collective) Le résident ou la résidente dont la conjointe accouche a droit à un congé de cinq (5) jours ouvrables au moment de la naissance de l’enfant. Un de ces jours peut être utilisé pour le baptême ou l’enregistrement de l’enfant. En plus de ce congé, le résident ou la résidente dont la conjointe accouche a droit à un congé sans solde d’au plus 5 semaines consécutives qui est indemnisé en partie par le Régime québécois d’assurance parentale (RQAP) et en partie par votre établissement payeur. Le congé de paternité ne peut être fractionné. Les prestations seront déterminées en fonction du type de régime choisi (général ou particulier) par le premier des deux parents ayant reçu des prestations. N’oubliez pas que, tout comme la résidente qui accouche ou qui adopte, le résident ou la résidente qui décide de se prévaloir du congé de paternité accepte de prolonger sa résidence d’autant de semaines. Le congé de paternité ne peut être fractionné. Congé de paternité RÉGIME DE BASE DU RQAP Congé de paternité (art. 26.28) Congé de paternité (art. 26.29) 1 semaine 5 jours payés à 100 % par l’employeur 5 semaines 5 semaines de prestations de paternité du RQAP (70 %) + indemnité de l’employeur = 100 % du salaire habituel Congé parental Partageable entre les conjoints (art. 26.41) Maximum 7 semaines* 7 semaines de prestations parentales du RQAP (70 %) Maximum 25 semaines* 25 semaines de prestations parentales du RQAP (55 %) Total : 38 semaines dont 37 sont indemnisés par le RQAP * Le nombre de semaines de congé parental disponible sera réduit en fonction du nombre de semaines prises par la mère. RÉGIME DE BASE DU RQAP 1 semaine Congé de paternité 5 semaines (art. 26.29) 3 semaines 5 jours payés à 100 % par l’employeur 3 semaines de prestations de paternité du RQAP (75 %) + indemnité de l’employeur = 100 % du salaire habituel 2 semaines Congé de paternité sans solde Congé parental Partageable entre les conjoints (art. 26.41) Maximum 25 semaines* 25 semaines de prestations parentales du RQAP (75 %) Total : 29 semaines dont 28 sont indemnisées par le RQAP et 2 semaines sans solde possible * Le nombre de semaines de congé parental disponible sera réduit en fonction du nombre de semaines prises par la mère. PRINTEMPS 2014 Congé de paternité (art. 26.28) 11 GROSSESSE, ADOPTION ET PARENTALITÉ DURANT LA RÉSIDENCE IMPOR TANT : RQAP MPORT Dans les deux cas (régime général ou régime particulier), pour recevoir 100 % du salaire durant la totalité du congé de paternité, il faut aussi faire la demande de congé de paternité auprès du RQAP. Il est possible de faire les demandes via le site du Régime québécois d’assurance parentale www.rqap.gouv.qc.ca. Si aucune demande de congé de paternité n’est faite auprès du RQAP, l’indemnité que vous recevrez se limitera à la portion de l’employeur, c’est-à-dire 30 % à 35 % de votre salaire. Congé de paternité Cinq (5) jours de congé à la naissance de l’enfant (jour du baptême ou enregistrement du bébé inclus) • • • Cinq (5) semaines consécutives indemnisées par le RQAP • Le congé de paternité (5 semaines consécutives) ne peut être fractionné. Prestations déterminées en fonction du choix du premier parent ayant pris un congé (régime de base ou particulier) Les congés et la progression salariale L’augmentation d’échelon du médecin résident est fonction de sa progression académique. PRINTEMPS 2014 12 Lorsque vous prenez un congé de maternité, de paternité, d’adoption ou un congé sans solde, votre progression salariale sera reportée en fonction de la durée de votre congé, et ce, malgré certaines conditions comprises à la Loi sur les normes du travail. En effet, la Loi stipule que tout travailleur qui bénéficie d’un congé prévu à la Loi a droit aux mêmes avantages que s’il avait été au travail durant cette période. Elle stipule aussi que : « À la fin d’un congé de maternité, de paternité ou parental, l’employeur doit réintégrer le salarié dans son poste habituel, avec les mêmes avantages, y compris le salaire auquel il aurait eu droit s’il était resté au travail ». On pourrait donc croire que, compte tenu du fait que la Loi a préséance sur les ententes collectives, cet avantage s’adresse aussi aux médecins résidents. Toutefois, toujours selon la Loi sur les normes du travail, ces articles et toute la section correspondante n’ont : « pas pour effet de conférer à un salarié un avantage dont il n’aurait pas bénéficié s’il était resté au travail ». L’entente collective de la FMRQ prévoit que « Chaque année de formation, sur promotion académique décernée par les autorités universitaires et reconnues par le Collège, le résident progresse d’un échelon dans l’échelle de salaire prévue à l’Annexe 1 de la présente entente ». Votre salaire est donc fonction de votre progression académique et de la réussite de 13 périodes de stage pour chaque année de résidence et c’est sur cette base seulement que vous pourrez bénéficier d’une augmentation de salaire. Le congé parental ou sans solde (cf. article 26.41) Le congé de maternité, de paternité ou d’adoption peut être suivi de l’un ou l’autre des congés sans solde suivant : Le premier est un congé sans solde en prolongation du congé de maternité, de paternité ou d’adoption. Il est d’une durée maximale de deux ans et peut être divisé entre les conjoints, dans la mesure où ceux-ci sont tous deux résidents. Il est important de souligner que ce congé sans solde doit être consécutif au congé de maternité, de paternité ou d’adoption. GROSSESSE, ADOPTION ET PARENTALITÉ DURANT LA RÉSIDENCE Conditions d’admissibilité la résidente prend le congé sans solde de façon consécutive à son congé de maternité; • • • la deuxième portion du congé sans solde prise par le conjoint est consécutive à la première portion du congé sans solde prise par la mère; Le congé sans solde est d’une durée de 2 ans ou moins. Le congé sans solde est d’une durée de 2 ans ou moins. Le second congé sans solde peux être pris à la place de ce qui précède. Dans ce cas, la résidente ou le résident peut choisir de profiter d’un congé sans solde d’une durée maximale de cinquante-deux (52) semaines, pris au moment de son choix, à l’intérieur de la période de soixante-dix (70) mois qui suit la naissance ou l’adoption de l’enfant. Ce congé doit être continu et ne peut être fractionné en deux ou plusieurs périodes totalisant cinquante-deux (52) semaines. Il ne peut non plus être à temps partiel. NOT A BENE OTA Les congés sans solde de deux ans ne peuvent être accordés si la résidente ou le résident adopte l’enfant de son conjoint. Les congés sans solde doivent faire l’objet d’une demande soumise au moins deux semaines avant la date dudit congé. Prestations du RQAP Durant le congé sans solde prévu à l’entente collective, le ou la résidente peut obtenir une prestation de congé parental ou d’adoption, selon le cas, par le RQAP. Ici aussi, deux (2) types de régime sont en vigueur et le choix du régime est déterminé par le premier des deux parents qui a reçu des prestations, soit de maternité ou de paternité. Ce choix ne peut être modifié par la suite. Les prestations du congé parental, tout comme celles d’adoption, peuvent être prises en entier par l’un des conjoints ou être divisées entre eux. De plus, l’autre parent de l’enfant pourrait aussi décider de profiter d’une partie de l’indemnité du congé parental, durant le congé de maternité de la mère (voir tableau à la page 11). Le congé pour adoption est de 10 semaines. Le congé pour adoption Adoption de l’enfant du conjoint ou de la conjointe Le résident ou la résidente qui adopte l’enfant de son conjoint ou de sa conjointe a droit à un congé d’une durée maximale de cinq (5) jours ouvrables dont seuls les deux premiers sont rémunérés. Ce congé ne peut être discontinu et doit être pris dans les 15 jours suivant l’arrivée de l’enfant à la maison. 13 L’adoption de l’enfant du conjoint / de la conjointe donne droit à 5 jours ouvrables, dont 2 sont rémunérés. PRINTEMPS 2014 Le résident ou la résidente qui adopte légalement un enfant autre que l’enfant de son conjoint ou de sa conjointe a droit à un congé pour adoption d’une durée maximale de dix (10) semaines qui, sous réserve de certaines dispositions comprises aux articles 26.33 et 26.34 de l’entente collective, doivent être consécutives. Pour le résident ou la résidente admissible au RQAP, ce congé est simultané à la période de versement des prestations accordées en vertu de la Loi sur l’assurance parentale et doit débuter au plus tard la semaine suivant le début du versement de ces prestations. Pour ceux qui ne sont pas admissibles aux prestations du RQAP, le congé doit se situer après l’ordonnance de placement de l’enfant ou de son équivalent, lors d’une adoption internationale, conformément au régime d’adoption ou à un autre moment convenu avec l’établissement. GROSSESSE, ADOPTION ET PARENTALITÉ DURANT LA RÉSIDENCE Les congés autres (maladies des enfants, école, etc.) (CF article 24.06 et 24.07) Le congé pour adoption peut être suspendu ou encore fractionné si l’enfant doit être hospitalisé. D’autres congés sont prévus pour vous permettre d’assumer vos responsabilités parentales, notamment un congé sans solde ou un congé partiel sans solde d’une durée maximale d’un an pour un résident ou une résidente dont l’enfant mineur a des problèmes socio-affectifs ou est handicapé ou a une maladie prolongée dont l’état nécessite la présence d’un parent. Un congé est permis lorsque la présence du parent est requise auprès de son enfant mineur pour des raisons de santé, de sécurité ou d’éducation. Dans ce cas, les journées utilisées sont déduites de la banque annuelle de congés de maladie ou sont prises sans solde, au choix du résident ou de la résidente. Ces congés peuvent être fractionnés en demi-journées si l’établissement y consent. Suspension du congé de maternité, de paternité ou d’adoption Suspension du congé Le congé pour adoption peut être suspendu ou encore fractionné si l’enfant doit être hospitalisé. Il peut aussi être prolongé en faisant parvenir à l’établissement un avis accompagné d’un certificat médical attestant du fait que l’état de santé de l’enfant l’exige, avant la date d’expiration du congé d’adoption. Le retour en résidence Le résident ou la résidente qui décide de se prévaloir du congé de maternité, de paternité, d’adoption ou du congé sans solde, accepte de prolonger sa résidence d’autant de semaines. À votre retour, vous reprendrez votre poste tel qu’attribué dans le cadre du décret sur la détermination des postes de résidents et effectuerez vos stages conformément au carnet de stages émis par le Collège. 4 >>> Les revenus autres que les PRINTEMPS 2014 14 Vous n’êtes pas autorisés à poser des actes médicaux lorsque vous vous prévalez des congés prévus à l’entente collective en lien avec la maternité, la paternité ou l’adoption. T prestations du RQAP oute personne recevant des prestations du RQAP peut gagner des revenus de travail tout en recevant des prestations. Toutefois, tout revenu additionnel de travail durant un congé de paternité, d’adoption ou un congé parental entraînera une déduction des prestations de paternité, des prestations parentales ou des prestations d’adoption s’ils dépassent 25 % du montant des prestations, ou 50 $, dans le cas où le montant des prestations est de 200 $ ou moins. Tout revenu additionnel de travail est par ailleurs entièrement déduit des prestations de maternité. Aucun acte médical sans carte de stage Vous n’êtes pas autorisés à poser des actes médicaux lorsque vous vous prévalez des congés prévus à l’entente collective en lien avec la maternité, la paternité ou l’adoption. Durant ces congés, votre carte de stage indique que vous n’êtes pas en stage. Vous ne serez donc pas couverts par l’assurance responsabilité professionnelle, parce que vous ne serez plus en règle avec les exigences du Collège des médecins du Québec. GROSSESSE, ADOPTION ET PARENTALITÉ DURANT LA RÉSIDENCE Moonlighting permis toutefois Toutefois, si vous détenez un permis d’exercice restrictif-résident ou un permis régulier (R3 en médecine familiale et R6 et plus en spécialité), qui vous permet de faire du moonlighting, celui-ci demeure valide et vous avez le droit d’en faire à l’occasion durant votre congé de maternité, de paternité ou d’adoption. Cette situation est possible puisque, lorsque vous faites du moonlighting, vous pratiquez en-dehors de votre résidence et vous détenez une assurance responsabilité professionnelle distincte qui couvre les actes médicaux. Nous vous rappelons que ces revenus additionnels seront pris en considération par le RQAP et votre prestation pourrait être réduite selon les revenus additionnels que vous aurez reçus. Veuillez noter que les privilèges que vous confère votre permis sont d’une durée d’un an. Surveillez la date d’échéance. Si votre permis d’exercice restrictif-résident venait à échéance durant votre congé, vous devrez attendre que votre statut de médecin résident soit reconfirmé et détenir une carte de stages en bonne et due forme, pour obtenir un renouvellement dudit permis. Si votre permis d’exercice restrictifrésident venait à échéance durant votre congé, vous devrez attendre que votre statut de médecin résident soit reconfirmé pour obtenir un renouvellement dudit permis. 5 >>> Les avantages sociaux D durant le congé de maternité urant son congé de maternité, la résidente bénéficie des avantages suivants : Assurance-vie, assurance-médicaments (en versant sa quote-part), accumulation de vacances, accumulation de congés de maladie, maintien des bénéfices prévus aux articles 13.02 et 13.05 de l’entente (libération pour congrès médicaux et pour étude) Durant son congé de maternité, la résidente conserve ses avantages sociaux. 6 >>> Les examens du CMFC et orsque vous prenez un congé de maternité, d’adoption, de paternité ou parental, votre programme de formation postdoctorale sera prolongé d’une durée équivalente et votre programme de formation sera adapté en conséquence à votre retour en résidence. Toutefois, le Collège des médecins de famille du Canada (CMFC) et le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada (CRMCC) ont établi des règles entourant les dates auxquelles vous pouvez vous présenter aux examens de certification. Un congé lié à une grossesse peut faire en sorte de repousser la date à laquelle vous pourrez vous présenter à l’examen. S’il vous est possible de planifier les dates de votre congé parental, nous vous suggérons de tenir compte des règles suivantes : Vérifiez les règles entourant les délais pour se présenter aux examens de certification. 15 PRINTEMPS 2014 L du CRMCC – Dates et règles à respecter GROSSESSE, ADOPTION ET PARENTALITÉ DURANT LA RÉSIDENCE CMFC Pour les examens de médecine familiale, vous êtes admissibles à vous présenter à l’examen pendant les six derniers mois de votre formation. CRMCC Pour les examens de spécialité, les règles sont les suivantes : • • Si vous souhaitez vous présenter à l’examen du printemps, vous devrez avoir complété tous vos stages au plus tard le 31 décembre qui suit. Si vous souhaitez vous présenter à l’examen du l’automne précédant la fin de votre résidence, vous devrez avoir complété tous vos stages au plus tard le 28 février de l’année qui suit. 7 >>> Le paiement des frais de scolarité (congés de maternité, d’adoption ou parentaux) Le paiement des frais de scolarité durant le congé de maternité varie d’une université à une autre. Voici les procédures pour chacune d’entre elles : Vérifiez les modalités entourant le paiement des frais de scolarité de votre université. Université de Montréal Les frais de scolarité à l’Université de Montréal sont calculés par semestre (six mois). Il est toutefois possible de convenir avec la faculté de modalités différentes pour le paiement de frais de scolarité durant le congé de maternité. Vous devez communiquer avec le bureau du vice-doyen aux études médicales postdoctorales pour l’aviser de la date prévue de votre congé et convenir d’une entente. 16 PRINTEMPS 2014 Université Laval, Université McGill et Université de Sherbrooke Les frais de scolarité dans ces trois universités sont calculés par semaine. Vous n’avez pas à payer de frais de scolarité durant votre congé de maternité. Vous devez toutefois avertir votre faculté au moins un mois avant la date prévue du congé de maternité, afin qu’elle puisse modifier votre facture en conséquence. La même règle s’applique aux congés de paternité de cinq semaines et aux congés d’adoption, de même qu’aux congés parentaux sans solde. 8>>> Le report des vacances La résidente enceinte peut reporter un maximum de quatre semaines de congé annuel. Tel que stipulé à l’entente collective de la FMRQ, la résidente enceinte peut reporter un maximum de quatre (4) semaines de congé annuel, si le congé de maternité ou parental chevauche deux années universitaires (une année universitaire débute le 1er juillet pour se terminer le 30 juin de l’année suivante. Sachez toutefois que ces vacances devront être prises dans l’année du retour. Il est toutefois possible de les prendre de façon consécutive au congé de maternité ou parental, et ce, même si cela fait en sorte que le stage effectué ne sera pas considéré comme un stage valide. De plus, les congés prévus à l’entente (congrès, étude, vacances) continueront d’être octroyés en fonction de l’année universitaire, soit du 1er juillet au 30 juin, indépendamment de votre promotion académique. GROSSESSE, ADOPTION ET PARENTALITÉ DURANT LA RÉSIDENCE N OT A BENE OTA Les médecins résidents qui se prévalent des congés de maternité, de paternité ou pour adoption continuent de cumuler les congés prévus à l’entente durant leur absence. Cette règle ne s’applique pas aux médecins résidents qui optent pour un congé parental sans solde. 9 >>> Le remboursement des prêts D et bourses urant votre congé de maternité ou votre congé parental, vous ne serez plus considéré comme étant aux études, puisque votre carte de stages sera suspendue par le Collège. Si vous avez obtenu un prêt étudiant dans le cadre du Programme des Prêts et Bourses du gouvernement du Québec, vous pouvez en reporter le remboursement pour une période de douze (12) mois pour la mère quatre (4) mois durant la grossesse et huit (8) mois après la naissance de l’enfant), et pour une période de huit (8) mois pour le père. Pour ce faire, vous devez remplir le formulaire « Report du remboursement de la dette d’études – Interruption temporaire des études » disponible sur le site Internet de l’Aide financière aux étudiants du Gouvernement du Québec www.afe.gouv.qc.ca, sous la rubrique « Pendant vos études/Interruption » ou au Bureau d’aide financière de votre université. Vous devez avoir poursuivi des études pendant au moins un mois durant les six mois précédant l’événement justifiant votre demande. Durant votre congé de maternité ou votre congé parental, votre carte de stages sera suspendue par le Collège. Si vous ne retournez pas aux études au cours du mois qui suit la période d’interruption temporaire de vos études, l’Aide financière aux études considérera que vous avez abandonné vos études à la fin de cette période. Vous devrez alors faire parvenir au Bureau d’aide financière du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, un formulaire qui confirme que vous avez retrouvé votre statut d’étudiant. Vous trouverez ce formulaire au Bureau de l’aide financière de votre université. 10 >>> Les prestations fiscales et déductions d’impôt provinciales et fédérales La Régie des rentes du Québec administre la mesure de Soutien aux enfants, qui découle de la politique familiale du Québec. Cette mesure comprend 2 volets : le paiement du soutien aux enfants afin d’offrir une aide financière à toutes les familles admissibles ayant un enfant de moins de 18 ans à leur charge, ainsi que le supplément destiné aux parents qui ont la charge d’un enfant handicapé. Pour de plus amples informations, veuillez consulter le site du gouvernement du Québec, dans le « Portail Québec, dans les services aux citoyens, sous la rubrique « Devenir parent »: www4.gouv.qc.ca/FR/Portail/Citoyens/Evenements/DevenirParent/Pages/ accueil.aspx?promopgs,) PRINTEMPS 2014 Prestations fiscales du Québec 17 GROSSESSE, ADOPTION ET PARENTALITÉ DURANT LA RÉSIDENCE Prestation fiscale fédérale Le montant de la prestation fiscale fédérale est versé à chaque mois aux familles admissibles pour les aider à subvenir aux besoins de leurs enfants. Elle est non imposable et varie selon : le revenu familial; le nombre d’enfants; leur âge; leur situation familiale; la déduction pour frais de garde. • • • • • L’admissibilité à la prestation est réévaluée à chaque année, selon les données de la déclaration de revenus de l’année précédente. Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter le site de l’Agence du revenu du Canada au www.cra-arc.gc.ca/ bnfts/menu-fra.html, sous Programmes et prestations. Les frais de garde donnent droit à des déductions d’impôt et à des crédits d’impôt auprès du gouvernement provincial. Frais de garde de l’enfant Les frais de garde donnent droit à des déductions d’impôt (gouvernement fédéral). Ils donnent aussi droit à des crédits d’impôt auprès du gouvernement provincial, sauf si vous avez un enfant inscrit dans une garderie à sept (7) dollars. Il est donc important que vous conserviez les reçus de frais de garde (garderie ou gardienne). Ils vous seront utiles lors de la préparation de vos déclarations d’impôt. Crédit d’impôt après adoption Si vous avez engagé des frais pour adopter votre enfant, vous pouvez demander un crédit d’impôt remboursable pour frais d’adoption, et ce, pour chacun des enfants que vous aurez adoptés. Ce crédit équivaut à 50 % des frais d’adoption admissibles. Le maximum admissible est de 20 000 $ par enfant, pour un crédit d’impôt maximal de 10 000 $ par enfant. Crédit d’impôt pour le traitement de l’infertilité Vous pouvez demander un crédit d’impôt remboursable pour frais d’adoption, pour insémination artificielle ou fécondation in vitro. PRINTEMPS 2014 18 Si vous avez des frais liés à l’insémination artificielle ou à la fécondation in vitro, vous pouvez demander un crédit d’impôt remboursable. Celui-ci est égal à 50 % des frais admissibles payés par vous ou votre conjoint. Comme pour le crédit d’impôt pour adoption, le crédit d’impôt maximal est de 10 000 $ par enfant. Supplément pour enfants handicapés (Québec) Au Québec, le parent d’un enfant ayant une déficience ou un trouble du développement qui le limite de façon importante dans ses activités quotidiennes et dont la durée prévisible est d’au moins un an, a droit à un supplément de revenu. L’enfant doit être âgé de moins de 18 ans et reconnu comme handicapé par la Régie des rentes du Québec. Le montant du supplément est le même pour tous, peu importe la condition de l’enfant et le revenu de sa famille. Taxe de vente du Québec et produits pour bébés Vous n’avez pas à payer la taxe de vente du Québec sur les produits suivants : couches pour enfants, culottes de propreté, articles d’allaitement, location ou achat d’un tire-lait, tout modèle de biberon et les sacs jetables requis pour certains biberons. N OT A BENE OTA Toutes les mesures fiscales présentées dans cette section sont évidemment sujettes à modification, en fonction des décisions des différents paliers de gouvernement. GROSSESSE, ADOPTION ET PARENTALITÉ DURANT LA RÉSIDENCE 11>>> Les inscriptions obligatoires et autres informations légales Inscription de l’enfant au Registre du Québec Si votre enfant est né dans un centre hospitalier ou dans une maison de naissance, c’est cet établissement qui doit signaler l’événement et fournir tous les renseignements pertinents au ministère de la Santé et des Services sociaux dans les jours qui suivent. Si votre enfant est né dans un autre lieu, vous devrez vous-mêmes, en tant que parents, en informer le ministère de la Santé et des Services sociaux dans les jours qui suivent. L’information concernant les exigences à cet égard se trouve dans le guide Devenir parent que vous trouverez sur le site du gouvernement dans le « Portail Québec, dans les services aux citoyens, sous la rubrique « Devenir parent » : www4.gouv.qc.ca/ FR/Portail/Citoyens/Evenements/DevenirParent/Pages/accueil.aspx?promopgs,) Inscription aux régimes d’assurance médicaments, vie et invalidité collective Si vous bénéficiez d’une couverture individuelle à la compagnie d’assurances La Capitale, il est possible de faire modifier votre régime pour une couverture familiale, lorsque votre famille s’agrandit. Si vous bénéficiez déjà d’une couverture familiale, votre enfant sera couvert par votre régime d’assurance. La compagnie d’assurances La Capitale doit toutefois être avisée qu’une nouvelle personne à charge vient s’ajouter au régime. Si votre enfant est né dans un endroit autre qu’un CH ou une maison de naissance, vous devrez fournir tous les renseignements pertinents au MSSS dans les jours qui suivent, pour l’inscrire au Registre du Québec. Dans les deux cas, vous devez donc aviser la personne responsable de ce dossier à la Direction des ressources humaines de votre établissement, parce que c’est votre employeur qui déduit les primes d’assurance sur votre chèque de paie. Si vous ne connaissez pas cette personne, la direction de l’enseignement de votre établissement devrait être en mesure de vous aider. Inscription à l’assurance maladie Le parent dont l’enfant est né au Québec n’a pas à l’inscrire auprès de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ). Toutefois, il doit l’inscrire au registre de l’état civil du Québec en remplissant le document Déclaration de naissance qui lui sera remis à l’accouchement par le centre hospitalier ou la maison de naissance. Pour inscrire un enfant né à l’extérieur du Québec ou adopté, il faut téléphoner à la RAMQ pour obtenir le formulaire approprié. L’adresse du site de la RAMQ est le www.ramq.gouv.qc.ca. Demande de certificat de naissance et du numéro d’assurance sociale Demande de passeport La demande de passeport se fait de la même façon que pour tous les enfants de moins de 16 ans, avec le formulaire Demande de passeport générale pour enfants pour les Canadiens de moins de 16 ans. Vous pouvez l’obtenir à n’importe quel bureau des passeports ou remplir le formulaire en ligne à www.ppt.gc.ca. 19 PRINTEMPS 2014 Pour obtenir un certificat de naissance, vous devez remplir le formulaire Demande de certificat et de copie d’acte disponibles sur le site du Bureau du directeur de l’État civil au www.etatcivil.gouv.qc.ca/fr/default.html. Pour le numéro d’assurance sociale, remplissez le formulaire Demande de numéro d’assurance sociale (NAS 212005-04) et fournissez une pièce d’identité de l’enfant. Pour plus d’information, consultez le site de Service Canada au www.servicecanada.gc.ca/fra/accueil.shtml. Le parent dont l’enfant est né au Québec n’a pas à l’inscrire auprès de la Régie de l’assurance maladie du Québec. GROSSESSE, ADOPTION ET PARENTALITÉ DURANT LA RÉSIDENCE 12 >>> Annexes A NNEXE 1 – QUELQUES DÉLAIS À RETENIR Annonce de la grossesse au directeur de programme et aux collègues Congé de maternité 21 semaines Congé de paternité 6 semaines consécutives Congé parental ou sans solde Congé pour l’adoption d’un enfant autre que celui du conjoint 10 semaines 5 jours consécutifs dont 2 sont rémunérés, et ce, dans les 15 jours suivant l’arrivée de l’enfant à la maison Départ en congé de maternité, de paternité, d’adoption ou sans solde (bureau de l’enseignement, directeur du programme et faculté) – Au maximum trois semaines avant la date prévue du départ – Fournir un certificat médical faisant état de la date – Automne PRINTEMPS 2014 maximum 2 ans, dont un maximum de 29 semaines éligibles au RQAP Congé pour l’adoption de l’enfant du conjoint Examens • Médecine familiale (CMFC) • Spécialités (CRMCC) – Printemps 20 Dès que possible Frais de scolarité Université Laval, McGill et de Sherbrooke Université de Montréal Dans les 6 derniers mois de formation Les stages doivent être complétés au plus tard le 31 décembre qui suit Les stages doivent être complétés au plus tard le 28 février de l’année qui suit – Aviser l’université au moins un mois avant la date prévue du congé Aviser de la date prévue du congé et convenir des modalités Prêts et bourses Remplir le formulaire dès que la date du congé est confirmée Régime d’assurance maladie La Capitale – Aviser la compagnie d’assurances le plus tôt possible après la naissance – Aviser l’établissement (déductions à la source) Registre de l’état civil Déclaration des naissances Inscription dans les 30 jours suivant l’accouchement avec le formulaire fourni par l’établissement Remaniement des stages Dès que possible en début de grossesse Retrait des gardes et des quarts de nuit Dès la 20e semaine de grossesse GROSSESSE, ADOPTION ET PARENTALITÉ DURANT LA RÉSIDENCE A NNEXE 2 – ADRESSES UTILES AGENCE DE LA SANTÉ PUBLIQUE DU CANADA (DOCUMENTATION) Des données statistiques et des commentaires de mères à travers le Canada disponibles gratuitement sur le site du gouvernement du Canada – www.santepublique.gc.ca/eem – Ce que disent les mères : l’Enquête canadienne sur l’expérience de la maternité – Paroles de mères AGENCE DU REVENU DU CANADA (Prestations pour les enfants) www.cra-arc.gc.ca/bnfts/menu-fra.html AIDE FINANCIÈRE AUX ÉTUDES (PRÊTS ET BOURSES) – Accès rapide et direct à votre dossier 418 646-4505 (service téléphonique interactif) 1 888 345-4505 (sans frais au Canada et aux États-Unis) – Service à la clientèle du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 12 h et de 13 h à 16 h 30 418 643-3750 – 514 864-3557 1 877 643-3750 (sans frais au Canada et aux États-Unis) – www.afe.gouv.qc.ca BUREAU DES PASSEPORTS Sans frais : 1 800-567-6868 – www.ppt.gc.ca COLLÈGE DES MÉDECINS DE FAMILLE DU CANADA (CMFC) – Examens et certification Sharon Etler : 1 800-387-6197, poste 405 – [email protected] – www.cfpc.ca COLLÈGE ROYAL DES MÉDECINS ET CHIRURGIENS DU CANADA (CRMCC) Gestionnaire, Administration des examens, Le Centre d’évaluation McLaughlin (CEM) Diane Cyr : 613-730-2548 – 1 800 668-3740 [email protected] – www.crmcc.medical.org DIRECTEUR DE L’ÉTAT CIVIL le lundi, jeudi et vendredi, de 8 h 30 à 16 h 30 – le mercredi, de 10 h à 16 h30 Québec : 418 644-4545 – Montréal : 514 644-4545 Autres régions du Québec : 1 877 644-4545 (sans frais) www.etatcivil.gouv.qc.ca/fr/default.html GUIDE DEVENIR PARENT – GOUVERNEMENT DU QUÉBEC Toute l’information sur la grossesse et l’adoption sur le site ou dans la version imprimable du guide Devenir parent – www4.gouv.qc.ca/FR/Portail/ Citoyens/Evenements/DevenirParent/Pages/accueil.aspx?promopgs RÉGIE DE L’ASSURANCE MALADIE DU QUÉBEC (RAMQ) Québec 418 646-4636 – Montréal 514 864-3411 Ailleurs au Québec (sans frais) 1 800 561-9749 – www.ramq.gouv.qc.ca RÉGIME QUÉBÉCOIS D’ASSURANCE PARENTALE (RQAP) 1 888 610-7727 – du lundi au vendredi, de 8 h à 20 h – le samedi et le dimanche, de 9 h à 16 h – En tout temps, service de réponse vocale interactive www.rqap.gouv.qc.ca SERVICE CANADA – NAS www.servicecanada.gc.ca/fra/accueil.shtml 21 PRINTEMPS 2014 FÉDÉRATION DES MÉDECINS RÉSIDENTS DU QUÉBEC (ENTENTE COLLECTIVE) Marie-Anik Laplante, coordonnatrice aux affaires syndicales 514 282-0256 – 1 800 465-0215 – www.fmrq.qc.ca (sous affaires syndicales/congés parentaux / ou affaires syndicales/ entente collective/article 26) – [email protected] GROSSESSE, ADOPTION ET PARENTALITÉ DURANT LA RÉSIDENCE 13>>> Devenir parent durant D la résidence ans le cadre de la préparation de ce Bulletin, nous avons voulu en savoir plus sur tous les aspects entourant la parentalité et qui de mieux pour répondre à nos questions que quelques médecins résidents qui ont fait le choix d’avoir des enfants durant leur résidence. Bien sûr, chacun vit l’aventure à sa façon mais, nous avons quand même noté quelques similitudes. Découvrez l’univers de ces collègues dans les pages qui suivent. • • • Il y a quelques années, Émilie Desrosiers et son conjoint, Simon-Pierre Veilleux, apprenaient qu’ils allaient être parents. Loin d’être une surprise, cet événement heureux avait été planifié. Mais, comment décide-t-on d’avoir des enfants alors qu’on est en résidence, que les horaires sont, il faut le dire, souvent « débiles », et qu’on peine à trouver du temps pour dormir ? Pour Émilie et son conjoint, la question ne s’est pas posée de cette façon-là. Ils étaient en couple et voulaient des enfants. Ils ont attendu d’être installés en résidence et d’avoir consolidé leurs choix de carrière respectifs et ils ont plongé. Dre Émilie Desrosiers R5 en chirurgie générale, Université Laval PRINTEMPS 2014 22 « Les réflexes se perdent un peu durant le congé de maternité, mais il faut se donner le droit de ne pas être parfait. » Émilie est devenue enceinte au milieu de sa 2e année de résidence et elle note que son directeur de programme lui a réservé un très bon accueil, modifiant même l’ordre des stages pour l’accommoder. Le report de la date de fin de sa formation postdoctorale n’était pas un enjeu pour elle, ni pour Simon-Pierre, d’autant plus que cela leur permet de finir leur résidence la même année. Émilie suggère toutefois aux résidentes de vérifier les règles du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada pour ce qui est de la date de tenue des examens dans leur spécialité parce qu’elles pourraient devoir attendre plusieurs mois avant de pouvoir s’y présenter si elles ne rencontrent pas les critères du CRMCC. Simon-Pierre est R5 en cardiologie présentement. Au moment de l’accouchement, il a pris trois mois de congé de paternité et il s’est présenté à l’examen du tronc commun de médecine interne alors que sa fille avait un an. Il est plus difficile de trouver du temps pour étudier avec des enfants mais, c’est possible. Pour sa part, Émilie a écourté le congé de maternité. Six mois après l’accouchement, Émilie reprenait la résidence. « Il faut être prêt à reprendre le rythme effréné de la résidence, souligne-t-elle. Le plus difficile toutefois, c’est la coupure avec l’enfant, comme pour toutes les mamans. Il faut accepter d’en confier les soins à quelqu’un d’autre et se satisfaire de voir son bébé moins souvent ». Interrogée sur l’impact de ce temps d’arrêt sur les connaissances et les techniques acquises préalablement, Émilie convient que les réflexes se perdent un peu durant le congé de maternité mais « il faut se donner le droit de ne pas être parfait », insiste-telle. Souvent, on croit qu’en chirurgie, on va perdre la main sur le plan technique mais ces craintes ne sont pas justifiées. La clé du succès : l’organisation. Dans son cas, Émilie a opté pour avoir une nounou à la maison, une personne sur qui elle peut compter au-delà des heures normales de travail, ainsi que sur sa famille. Et elle et son conjoint tentent aussi d’arrimer leurs horaires de garde pour qu’il y en ait toujours un de disponible. GROSSESSE, ADOPTION ET PARENTALITÉ DURANT LA RÉSIDENCE Selon Émilie Desrosiers, la crainte universelle chez les futurs parents, c’est de ne plus être bons dans l’un des deux rôles qu’ils assument. Ils craignent d’être de mauvais parents parce qu’ils ne sont pas assez souvent là pour leur enfant et ils se sentent coupables lorsqu’ils s’occupent de leur enfant au détriment de leurs études ou qu’ils doivent s’absenter du travail. Les trucs d’Émilie Émilie propose quelques options pour favoriser le jumelage des deux rôles, comme par exemple, faire garder le bébé durant une fin de semaine pour pouvoir se concentrer sur l’étude. Mais attention, il faut être discipliné et utiliser véritablement ce temps pour la lecture. Dans le sondage sur la parentalité réalisé par l’AMReQ et piloté par Émilie il y a deux ans, plusieurs disaient avoir eu à soutenir un collègue parent durant la grossesse ou au retour du congé de maternité, mais cela n’était jamais vu comme un élément négatif. Dans son milieu, en tout cas, elle n’a pas senti d’animosité de la part de collègues, ni durant la grossesse, ni depuis son retour. Dans le cadre de ce sondage, elle a pu constater que la moitié des médecins résidents pensaient à avoir des enfants durant la résidence. Toutefois, plusieurs mettaient un frein à leur désir de devenir parent parce qu’ils croyaient qu’ils devraient sacrifier du temps familial pour le travail. En toute logique, le temps avec la famille peut être réduit à certains moments, mais pas nécessairement sacrifié. L’appui de la part des directeurs de programme, des patrons et des collègues y est pour beaucoup. Quand on n’a pas à se battre pour prendre congé lorsque l’enfant est malade ou pour faire modifier la grille de stage, tout est possible. « Le temps avec la famille peut être réduit à certains moments, mais pas nécessairement sacrifié. L’appui de la part des directeurs de programme, des patrons et des collègues y est pour beaucoup. » Depuis la réalisation du sondage sur la parentalité par l’AMReQ, le sujet fait maintenant partie intégrante des présentations des membres du Comité du bien-être des résidents de la FMRQ sur la Santé et le Bien-être des médecins résidents. À Québec, cette information est également transmise dans le cadre des formations MED 101 et CHX 101 de la Faculté en début d’année. La recherche d’un poste après la résidence sera-t-elle plus compliquée avec un enfant ? Il est clair que les deux conjoints souhaiteront travailler dans la même région. C’est une variable additionnelle qui s’ajoute au moment de faire les démarches pour un PEM. Et comme ils sont spécialisés dans deux disciplines à risque de saturation, soit la chirurgie générale et la cardiologie, le défi sera d’autant plus grand. « Avoir des enfants en début de pratique, ce n’est peut-être pas plus facile. » 23 PRINTEMPS 2014 La résidente en chirurgie générale a présenté les résultats du sondage de l’AMReQ dans différents congrès et la réaction a été très positive. La première présentation s’inscrivait dans une Conférence sur la santé des médecins à Montréal. Le public était déjà sensibilisé et les participants ouverts et axés sur l’identification de solutions. La deuxième présentation s’est faite dans des réunions avec des groupes de chirurgiens. Même accueil positif. L’augmentation du nombre de femmes au sein de la profession médicale amène de nouveaux paramètres qui forcent les changements. La tendance à avoir des enfants durant la résidence se confirme tous les jours. « Avoir des enfants en début de pratique, ce n’est peut-être pas plus facile, soutient Dre Desrosiers. Durant la résidence, le médecin n’a pas de clientèle, ne fait pas de bureau à l’extérieur de l’établissement. C’est plus facile de se faire remplacer ». Elle affirme toutefois qu’il ne faut pas chercher les passe-droits. Mais, comment réorganiser la résidence pour les résidents parents sans que cela ne nuise à la progression académique ? L’AMReQ collabore présentement avec sa faculté pour établir une véritable politique de la parentalité en ce sens. GROSSESSE, ADOPTION ET PARENTALITÉ DURANT LA RÉSIDENCE Quelques conseils additionnels « Il faut prendre le temps d’avoir des enfants durant la résidence si on est prêt. Après, il faut s’organiser, s’organiser, s’organiser. » Il faut s’écouter, se rappeler qu’on choisit d’avoir des enfants parce que c’est en accord avec notre cheminement de couple et prendre le temps d’avoir des enfants durant la résidence si on est prêt. C’est le premier conseil qu’Émilie souhaite faire à ses collègues. « Après, ajoute-t-elle, il faut s’organiser, s’organiser, s’organiser ». Il faut faire des scénarios : gardiennage, réorganisation des stages, prévoir la date de l’examen de certification, si possible, continuer de suivre des cours durant le congé de maternité, aviser le directeur de programme le plus tôt possible pour pouvoir mieux planifier la grossesse, le congé de maternité et le retour en résidence. Et puis, une fois que c’est dit, on se sent mieux. Et la plupart du temps, la réaction est très positive. La petite Laurence aura trois ans en novembre prochain. Un petit frère ou une petite sœur avant la fin de la résidence ? Cela reste un secret bien gardé… mais l’expérience positive du premier enfant influencera certainement la décision. Et Émilie et Simon-Pierre espèrent que leur expérience aidera aussi les autres médecins résidents à vivre ce grand bonheur au moment qui leur convient, que ce soit pendant ou après la résidence. A près avoir interrogé une résidente en chirurgie, nous sommes allés du côté de la médecine familiale, une spécialité qui comporte un défi particulier, puisque la formation n’est que de deux ans. • • • Dre Julie Lafrenaye est résidente en médecine familiale à la Faculté de médecine de l’Université de Sherbrooke. Julie est la maman d’un garçon de 5 ans, Hugo, né au pré-clinique, quelques mois avant qu’elle ne débute son externat, et de Maxim, une fille qui a maintenant 18 mois. Elle a débuté sa première année de résidence enceinte de 34 semaines. Le conjoint de Julie, Éric Généreux, n’est pas résident. Il a repris l’entreprise familiale il y a quelques années. Dre Julie Lafrenaye PRINTEMPS 2014 24 R1 en médecine familiale, Université de Sherbrooke « Le niveau de compréhension des patrons est variable mais, dans l’ensemble, ça se passe bien. » Les journées de Julie sont bien remplies. Le matin, elle reconduit son fils à la garderie qui ouvre à 7 h et sa fille à quelques maisons de chez elle dans une autre garderie. Son conjoint se charge de les reprendre le soir. L’UMF est à 35 minutes en voiture de sa résidence, elle arrive donc à 8 h au travail. La plupart du temps, elle réussit à organiser son horaire pour pouvoir voir les enfants le soir mais, dans certains cas, c’est plus difficile. Souvent, elle arrive après le souper ou lorsque les enfants sont couchés. Elle note qu’au retour du congé de maternité, il faut compter une période de réadaptation. Il faut parfois travailler le soir. Le niveau de compréhension des patrons est variable mais, dans l’ensemble, ça se passe bien. Elle a toutefois remarqué que les gardes de nuit de 12 h s’avèrent plus difficiles à vivre lorsqu’on a de jeunes enfants. Elle rappelle qu’entre la bouffe, les bains et le ménage, il est difficile de trouver du temps pour étudier. Elle a l’aide de sa mère qu’elle apprécie grandement. Enfin, il faut être bien organisé lorsqu’on a de jeunes enfants en résidence, c’est primordial. Et puis, le week-end, elle en profite pour s’amuser avec les enfants, voir les amis et la famille. Mais on oublie le sport pour le moment… sauf pour deux heures d’équitation la fin de semaine, quand elle le peut! Interrogée sur le meilleur moment pour avoir un enfant durant la résidence en médecine familiale, elle est d’avis qu’il est plus facile de le faire en début de formation. « La formation est tellement courte, souligne-t-elle, il faut penser qu’il y aura l’étude en prévision des examens dans les derniers six mois. Il faut aussi tenir compte du fait que les trois mois d’unité extérieure se font durant la 2e année de résidence ». Par ailleurs, ses collègues de l’UMF sont très compréhensifs. Elle a même pu faire appel à une patronne qui l’a dépannée lorsque sa fille était malade. Dre Lafrenaye souligne qu’elle aurait aimé rester active durant son congé de maternité, faire quelques gardes ou suivre un stage étalé sur deux périodes. Elle est allée à des cours mais ce n’était pas suffisant pour elle. « Un an d’arrêt de congé de maternité, c’est un peu long, et puis le retour à plein temps avant un an, ça aurait été trop difficile pour moi, nous dit-elle, ne serait-ce que pour la question de disponibilité de places dans les garderies ». Elle note qu’il est facile de perdre les réflexes récemment acquis. « Il faut reprendre le rythme, dit-elle, et on se sent désavantagée, d’autant plus qu’on a ce double rôle de maman et de médecin résident à balancer. Lorsque les médecins ont de 4 à 5 ans de pratique, poursuit-elle, la routine revient probablement plus facilement, mais lorsque la grossesse survient au moment où on développe les réflexes, c’est plus difficile ». Julie soutient que les gens semblent peu informés sur la section sur la parentalité de la l’entente collective. « Il est important de prendre connaissance des avantages compris dans l’entente collective tôt dans la grossesse, mentionne-t-elle. Pour ma part, cela a été bénéfique et je n’ai eu aucune difficulté à faire respecter l’entente ». De plus, même avant la naissance du bébé, il y a beaucoup à faire. « Il faut planifier l’aide dont on aura besoin, insiste-t-elle, garderies, transport, horaires, l’aide des parents si possible, quoi faire quand l’enfant est malade puisque les garderies ne les acceptent pas. Il faut aussi prévoir de l’aide pour le ménage et même pour préparer les repas d’avance et on devra prendre des congés plus souvent ». Elle croit par ailleurs que l’entente collective devrait comprendre un article qui permet aux résidentes qui ont eu un enfant de prendre un congé sans solde de un à deux mois, non consécutifs. Cela permettrait aux parents de prendre du répit, souffler un peu et rattraper les retards dans l’étude. « Le plus difficile, soutient Julie, c’est de vaincre le sentiment de culpabilité qu’on ressent vu notre absence. ll faut se rappeler que nos enfants veulent nous voir heureux avant tout et que quantité n’égale pas qualité ». Il n’y a pas de moment idéal pour avoir des enfants, selon Dre Lafrenaye. « Il faut être rendu là, conclut-elle, être prêt à assumer les responsabilités qui viennent avec et en profiter pleinement. Après la résidence, il y a d’autres contraintes, dépendamment de la spécialité que l’on a choisie. À nous de choisir quel est le meilleur moment… S’IL Y EN A UN… ». 25 PRINTEMPS 2014 Pour Dre Lafrenaye, la parentalité n’est pas une entrave à sa résidence, ni à sa vie personnelle. Oui, c’est une période difficile en termes d’équilibre, mais on y arrive. La priorité ira aux enfants et à la résidence ; le temps couple-amis-loisirs sera présent mais restreint. Elle estime que le conjoint a aussi un grand rôle à jouer pour appuyer la maman. Il doit accepter qu’il sera le principal soutien pendant la résidence pour s’occuper des enfants. « Pas toujours facile d’être seul pour aller chercher les enfants, faire le souper pendant qu’ils se lamentent ou se chamaillent, faire la vaisselle, donner les bains, les coucher… et ce, plus d’une fois par semaine! » GROSSESSE, ADOPTION ET PARENTALITÉ DURANT LA RÉSIDENCE T out comme sa collègue Julie, Hannah Beattie est heureuse d’avoir décidé d’avoir un enfant durant la résidence. Elle a repris sa résidence à la mi-mars 2014. Sa grossesse a coïncidé avec son entrée en résidence. Après 9 mois, elle a arrêté et est revenue après un an de congé de maternité. Le conjoint de Dre Beattie, William Bennett, n’est pas médecin et il a une plus grande disponibilité. Comme sa famille n’habite pas près de chez elle, cela aide beaucoup. • • • Comme les autres résidentes interviewées, Hannah est aussi d’avis que les résidentes ne connaissent pas bien l’entente collective de la FMRQ, notamment en ce qui a trait aux congés pour visites médicales de suivi de grossesse et à l’arrêt des gardes. « En médecine familiale, les résidentes doivent reprendre un mois de formation pour compenser pour les gardes non réalisées après 20 semaines, souligne-t-elle. Celles qui demandent à ne pas faire de garde du tout durant la grossesse doivent reprendre deux mois de formation ». Mais, prolonger la résidence de quelques mois n’est pas un problème selon elle. Dre Hannah Beattie R2 en médecine familiale, Université de Montréal « Bien que l’entente permette la résidence à temps partiel, cette notion est inexistante dans les milieux de formation postdoctorale. » PRINTEMPS 2014 26 Elle note que le premier trimestre de grossesse a été difficile, notamment parce qu’elle n’avait pas informé les patrons en dehors de l’UMF de sa condition. Elle a regretté de ne pas l’avoir dit plus tôt. Les gens sont souvent plus compréhensifs qu’on ne pourrait le penser. Elle invite par ailleurs ses collègues à s’informer sur le programme Pour une maternité sans danger pour s’assurer que leurs stages n’entraînent pas de risque pour elles ou pour le bébé. C’est d’ailleurs l’UMF qui l’a encouragée à faire une demande de ce côté. La CSST a fait une évaluation de son poste et émis des recommandations propres à sa résidence, notamment en ce qui a trait au nombre maximum d’heures passées debout. Elle a également quitté un peu plus tôt que prévu avant l’accouchement. Hannah déplore que les résidentes se fassent dire dans certains milieux qu’elles ne devraient pas devenir enceintes durant la résidence. Pour sa part, elle n’a pas été victime de ce type d’intimidation et les patrons ont été très compréhensifs. Elle invite ses collègues à bien s’informer aussi auprès du Régime québécois d’assurance parentale (RQAP) en ce qui a trait au nombre de semaines de congé payées. Par ailleurs, « bien que l’entente permette la résidence à temps partiel, cette notion est inexistante dans les milieux de formation postdoctorale », insiste la résidente en médecine familiale. Dre Beattie avait gardé des vacances pour prolonger son congé mais, dans les faits, elle n’a pu les prendre. Aujourd’hui, elle réussit à prendre une journée par semaine de congé pour liquider ses vacances, ce qui lui convient très bien et aide à gérer le retour au travail. Ses collègues et les patrons à l’UMF ont été très accommodants pour son retour. Elle note aussi que la Faculté offre des stages dans la région de Montréal pour les parents ayant des enfants en bas âge. Pour son stage en région, elle a obtenu l’endroit de son choix. Elle quittera Montréal pour Paspébiac avec conjoint et enfant pour faire ce stage l’an prochain. Son fils Abraham a maintenant presque un an. Si c’était à refaire, Hannah n’hésiterait pas une seconde. Mais un possible 2e enfant devra attendre la fin de la résidence. Le retour au travail est un défi. « Le plus difficile, conclut-elle, c’est initialement de laisser bébé, ensuite c’est de trouver le temps pour étudier en plus de travailler, dormir et passer du temps en famille!». GROSSESSE, ADOPTION ET PARENTALITÉ DURANT LA RÉSIDENCE J ulien du Tremblay n’a pas hésité à fonder une famille durant la résidence. Sa conjointe, Gabrielle Larouche, également résidente, et lui étaient rendus là. C’est la réponse que nous donnent tous les résidents parents d’ailleurs. • • • Demander à Julien si la résidence est un obstacle à la parentalité semble un peu ridicule, pour un médecin résident qui assume aussi d’autres fonctions au sein de la Fédération et au sein de sa faculté, notamment la présidence de l’Association des médecins résidents de Québec (AMReQ), un poste d’administrateur au conseil d’administration de la Fédération et des responsabilités au sein de la Faculté. Gabrielle n’est pas en reste puisqu’elle siège au conseil d’administration de l’AMReQ et qu’elle représente l’association au Comité du bien-être des résidents de la FMRQ. « Il n’y a pas de moment idéal pour avoir des enfants, soutient Julien. Durant la résidence ou en début de pratique, les deux périodes sont très occupées ». Et puis, ils accusaient déjà du retard à cet égard sur leurs amis. Julien convient toutefois que le changement est beaucoup plus important pour la maman. « Le fait d’avoir des enfants durant la résidence a un plus gros impact sur la mère que sur le père, de dire Julien du Tremblay, c’est évident ». Les congés de paternité sont plus courts (5 semaines en général). Très peu prennent des congés sans solde plus prolongés. Il note par ailleurs que le type de résidence peut influencer la décision des papas pour ce qui est des congés. Pour sa part, il voulait prendre une période plus courte mais, avec l’agencement des stages, il s’est avéré qu’il devait faire un stage de trois mois qu’il ne pouvait fractionner. Il a donc pris cinq jours à l’accouchement, travaillé pendant deux semaines et pris trois mois de congé par la suite pour profiter de son fils. Interrogé quant à sa perception des bénéfices offerts par le RQAP, il soutient que ces conditions sont adéquates. Outre un sens de l’organisation très développé, il rappelle qu’il est important d’avoir un bon support l’un pour l’autre et de la part des autres. Julien note que les gens sont très compréhensifs dans les milieux de formation. L’horaire des résidents est lié très étroitement à celui du patron mais les gens s’appuient. Encore une fois, tout est une question d’organisation. Par ailleurs, il croit que la mise en place d’accommodements pour les congés de maternité et de paternité en lien avec les horaires de stages serait un atout. R4 en médecine interne générale, Université Laval « La parentalité durant la résidence est un plus et il ne faut pas hésiter si on juge qu’on est prêt. » 27 PRINTEMPS 2014 Julien et Gabrielle voulaient des enfants et ne voulaient pas attendre. L’expérience a été positive. Arnaud a maintenant deux ans et demi (c’est important les demies à cet âge) et son petit frère naîtra au début de juillet. En fait, la parentalité durant la résidence, tant pour Julien et Gabrielle que pour les autres médecins résidents que nous avons interviewé, c’est un plus et, au dire de tous, il ne faut pas hésiter si on juge qu’on est prêt. Dr Julien du Tremblay GROSSESSE, ADOPTION ET PARENTALITÉ DURANT LA RÉSIDENCE 14>>> Sondage sur la parentalité Avez-vous des enfants? A fin de maximiser la pertinence et l’impact des mesures mises sur pied ou négociées pour les médecins résidents qui choisissent de fonder une famille durant leur formation postdoctorale, et dans la foulée de la publication de la 2e édition du Guide de la maternité, de l’adoption et de la parentalité de la FMRQ, nous avons sollicité votre collaboration à un sondage diffusé en début d’année. Dans les pages qui suivent, vous trouverez les conclusions de ce sondage. N OT A BENE OTA Nous profitons de l’occasion pour remercier l’Association des médecins résidents de Québec, et plus particulièrement Dre Émilie Desrosiers, ex-membre du CBER, qui nous a permis d’utiliser le questionnaire qu’elle avait élaboré pour réaliser cette étude auprès des membres de l’AMReQ, en février-mars 2012. L’Association travaille présentement à l’élaboration d’une politique de la parentalité avec divers intervenants au sein de la faculté. Méthodologie Le sondage a été réalisé auprès de tous les médecins résidents des quatre facultés de médecine, entre le 31 janvier et le 7 mars 2014. Le sondage a été diffusé sur plateforme SurveyMonkey. Deux rappels ont été envoyés par courriel durant cette période. Résultats Seulement 14,8 % des conjoints sont des médecins résidents contre 70,2 % qui ne le sont plus ou pas. PRINTEMPS 2014 28 Votre faculté : Le taux de participation à notre sondage est de 21,4 %, soit 772 médecins résidents provenant de toutes les spécialités médicales et chirurgicales, incluant 219 hommes (28,4 %) et 553 femmes (71,6 %). Les médecins résidents en formation à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal ont répondu à 35,9 %, ceux de l’Université McGill à 14,4 %, de l’Université Laval à 22,0 % et de l’Université de Sherbrooke de 17,7 %. Ce sont les R1 (30,8 %) et les R2 (24.0 %) qui ont répondu en plus grand nombre, dans une proportion de 54,8 % pour les deux groupes. On note par ailleurs qu’un peu plus de la moitié des répondants, soit 53,6 %, sont âgés entre 25 et 29 ans et 28,5 % ont entre 30 et 34 ans. L’âge des conjoints se répartit essentiellement de la même façon, soit 36,8 % et 27,2 % respectivement. Fait intéressant à noter, seulement 14,8 % des conjoints sont des médecins résidents contre 70,2 % qui ne le sont plus ou pas. Sur les 772 répondants, on en compte 255 qui ont des enfants (33,0 %) et 472 (61,1 %) qui n’en ont pas. Dans 5,8 % des cas, la résidente elle-même ou la conjointe résidente est enceinte. Chez les répondants qui ont des enfants, 144 (52,0 %) en ont un et 85 (30,7%) en ont deux; 2,9 % des répondants en ont 3 et trois médecins résidents ont indiqué avoir 4 enfants et plus. L’âge des enfants varie de 0 à 18 ans et plus, mais on constate que la majorité, soit 58,6 %, ont entre 1 à 5 ans, 37,1 % ont de 0 à 1 an et 18 % ont entre 6 et 12 ans; 13,7 % des enfants ont 13 ans et plus. Toutes les spécialités étaient représentées dans le sondage à des degrés divers. Les groupes les plus représentés sont en formation en médecine familiale (27,2 %), en médecine interne (10,6 %), en psychiatrie (8,2 %) en obstétrique-gynécologie (5,7 %). GROSSESSE, ADOPTION ET PARENTALITÉ DURANT LA RÉSIDENCE Indiquez le nombre d’enfants que vous avez dans chaque tranche d’âge: Les obstacles à la parentalité en résidence Interrogés sur les grands obstacles qu’ils ont surmontés ou qu’ils craignent de devoir surmonter s’ils ont des enfants durant la résidence, les répondants notent à 80,8 % le manque de temps; 71,7 % soulignent le temps qu’ils doivent consacrer à l’étude des examens; 70,4 % les horaires irréguliers. On note également que 45,1 % des répondants soulèvent le peu de possibilité d’obtenir du travail allégé ou à temps partiel, 42,6 % les stages à l’extérieur et 31,4 % craignent l’impact de ce congé sur leur formation au retour du congé. Quelques autres éléments sont soulignés mais à plus petite échelle, notamment la crainte de ne pouvoir maintenir les connaissances durant le congé, la gestion du quotidien lorsque les enfants sont malades, les difficultés rencontrées durant la période d’allaitement, les frais de gardiennage et la non-éligibilité des enfants des médecins résidents à une place dans les garderies en établissement. Les médecins résidents qui ont répondu au sondage s’appuient en majorité sur leur conjoint ou leur conjointe et sur les centres de la petite enfance pour la garde des enfants durant la journée régulière de travail (35 % et 33,1 % respectivement). On note que 14,3 % ont opté pour la gardienne à leur domicile et 20,3 % pour une garderie en milieu familial, options qui offrent toutes les deux généralement plus de latitude pour les parents résidents. Les parents proches sont aussi impliqués à 12,8 %. Le soir et la nuit, ce sont surtout les conjoints (87,3 %) et les parents proches (30,7 %) auxquels on fait appel pour s’occuper des enfants en cas d’urgence et pour les gardes. Selon vous, quels sont les plus grands obstacles à surmonter pour avoir des enfants durant la résidence? (vous pouvez faire plus d’un choix) Les principaux obstacles à la parentalité durant la résidence : – manque de temps – temps nécessaire requis pour l’étude des examens – horaires irréguliers 29 PRINTEMPS 2014 GROSSESSE, ADOPTION ET PARENTALITÉ DURANT LA RÉSIDENCE Le temps est un bien précieux en résidence; il l’est d’autant plus lorsque l’on devient parent. Lorsque nous avons demandé si les médecins résidents jugeaient que leur travail leur permettait de passer assez de temps avec leurs proches (conjoints et enfants), seulement 3,6 % ont répondu par l’affirmative; 50,2 % ont répondu non et 46,2 % ont dit qu’ils y réussissaient mais que cela demandait beaucoup d’organisation. Par ailleurs, 62,1 % des répondants disent avoir beaucoup de difficulté à se libérer de leurs responsabilités professionnelles pour vaquer aux obligations liées aux soins aux enfants et 13,8 % n’ont aucune possibilité de se libérer. Les répondants indiquent toutefois qu’il est très facile, dans une proportion de 51,6 %, ou possible mais difficile à 40,8 %, d’obtenir congé pour des rendez-vous liés à la grossesse. 75,9 % des répondants n’ont jamais eu à compenser ou accommoder un collègue pour des absences liées à la parentalité. Compenser pour les autres Parmi les commentaires émis par les médecins résidents qui songent à la paternité ou qui sont déjà parents, on les entend souvent parler de leur crainte de faire peser le poids de leurs absences sur le dos de leurs collègues. Paradoxalement, cette crainte semble injustifiée si l’on se fie aux résultats de notre sondage, qui démontre que 75,9 % des répondants n’ont jamais eu à compenser ou accommoder un collègue pour des absences liées à la parentalité. Les 24,1 % qui disent avoir dû compenser pour des absences (couverture de gardes, révision des résultats de laboratoire, départ plus tôt pour aller chercher les enfants à la garderie) soulignent pour leur part que cela est tout à fait normal et ne se disent pas incommodés outre mesure à cet égard. Les services offerts aux parents résidents Parmi les services sur lesquels les médecins résidents souhaitent pouvoir compter lorsqu’ils deviennent parents, on note les ententes avec les garderies à 70,6 %, les listes de médecins de famille, gynécologues, etc. à 58,4 %; la sensibilisation des directions de programmes aux enjeux reliés à la parentalité (45,7 %); des ententes avec les agences de gardiennage (41,3 %); une liste de services à domicile (36,1%) et un Guide pour les futurs parents (26,8 %). Le retour progressif au travail et l’accès à la garderie de l’hôpital, ainsi que la création d’un groupe de soutien Facebook et des événements parents-enfants sont d’autres éléments qui ont été soulevés par les répondants. La durée du congé des parents Lorsqu’on les interroge sur la durée de leur congé de maternité, la majorité des répondants ont choisi de prendre 6 mois ou un an. Plusieurs répondants prennent de deux semaines à un mois ou pas de congé du tout. Nous pouvons assumer que ce groupe est principalement constitué de conjoints. Enfin, le nombre de semaines de congé diminue progressivement avec le 2e, le 3e et le 4e enfant. PRINTEMPS 2014 30 Les examens de certification Tous les médecins résidents qui prennent un congé de maternité, de paternité ou d’adoption devront reprendre le même nombre de semaines/mois de résidence à leur retour. Toutefois, selon les chiffres recueillis, seulement 40,4 % des répondants devront reporter leurs examens de fin de résidence; 43,0 % des médecins résidents interrogés pourront se présenter à l’examen à la date prévue. Devenir parent durant la résidence : oui ou non ? Du groupe de médecins résidents qui ont répondu au sondage et qui n’avaient pas encore d’enfants, on en compte 54,4 % qui ne souhaitent pas avoir d’enfants contre 26,7 % qui entendent vivre l’expérience durant leur formation postdoctorale; alors que 18,9 % sont indécis à cet égard. GROSSESSE, ADOPTION ET PARENTALITÉ DURANT LA RÉSIDENCE Nous avons demandé à ces mêmes résidents quels étaient les plus grands obstacles qui retardaient leur décision quant à avoir un enfant. Le manque de temps relié aux longues heures de travail arrive au premier rang avec 84,1 % et les horaires irréguliers sont un frein pour 76,7 % des répondants. L’étude des examens repousse la décision pour 65,9 % des répondants, les stages à l’extérieur pour 46 %, et le prolongement de la résidence pour 41,9 %. Le peu de possibilité d’obtenir un horaire allégé ou un retour à temps partiel, ainsi que les craintes liées à la performance au retour du congé de maternité sont deux points qui ont été soulevés par 36,5 % et 35,7 % des répondants respectivement. Une majorité de répondants non-parents jugent que leur travail leur laisse assez de temps pour leurs proches, soit 70,6 %; ils y arrivent facilement (11,5 %) ou avec de l’organisation (59,1 %). Ces derniers se sont aussi prononcés sur les services qui, selon eux, seraient bénéfiques aux parents résidents : 79,6 % souhaitent des ententes avec les garderies; 62,9 % une liste de médecins, gynécologues et autres; 47,2 % rechercheraient des ententes avec les agences de gardiennage. Une liste de services à domicile intéresse 37,8 % des répondants et 35,2 % d’entre eux souhaitent que l’on informe davantage les directeurs de programme. Près du tiers, soit 30 %, trouvent intéressante l’idée d’un Guide du futur parent. Les groupes Facebook et les événements parents-enfants intéressent respectivement 6,8 % et 6,1 % des répondants. Les associations de médecins résidents Nous avons également analysé les réponses de chacune des associations de médecins résidents pour voir s’il y avait des disparités à certains égards. Après vérification, il est apparu que les freins à la parentalité sont les mêmes et que les attentes des parents et futurs parents se rejoignent, quelle que soit la faculté. Les parents se retrouvent dans les mêmes groupes d’âge, la majorité des conjoints ne sont pas des médecins résidents dans chacune des associations, bien qu’à des degrés quelque peu différents, la majorité ont un enfant ou deux et seule une minorité a quatre enfants et plus. L’âge des enfants se situe principalement entre 0 et 12 ans. La proportion de résidentes enceintes au moment du sondage parmi les répondants était de 37,2 % au sein de l’AMReS, 7,9 % à l’ARM, 14,5 % à l’AMRM et 13,3 % à l’AMReQ. Conclusion Le sondage réalisé cet hiver nous apporte des informations qui nous permettront de poursuivre le travail amorcé par l’AMReQ il y a quelques années, en l’étendant aux autres facultés. Le Comité du bien-être des médecins résidents se propose d’ailleurs de travailler à la rédaction d’un document faisant état de recommandations visant à la mise sur pied d’une politique de la parentalité dans toutes les facultés de médecine du Québec. – AMReS : 37,2 % – ARM : 7,9 % – AMRM : 14,5 % – AMReQ : 13,3 % 31 PRINTEMPS 2014 Parmi les obstacles à la parentalité, on retient les mêmes grandes préoccupations dans les quatre associations : manque de temps relié aux longues heures de travail, horaires irréguliers, stages à l’extérieur, examens à étudier, peu de possibilité de travail allégé ou à temps partiel et changements fréquents de lieu de travail. Le conjoint et les garderies en milieu familial sont les principales ressources pour les enfants le jour; le conjoint devient la principale ressource le soir et la nuit, suivi d’un parent proche mais à un moindre degré. Les services les plus prisés pour les parents et futurs parents de chacune des associations sont les ententes avec les garderies, les listes de médecins de famille, gynécologues et autres, la diffusion d’information auprès des directions de programme et les ententes avec les agences de gardiennage. Résidentes enceintes au moment du sondage PREGNANCY, ADOPTION AND PARENTHOOD DURING RESIDENCY 1 >>> Introduction A growing number of medical residents choose to have children during their postgraduate training. The collective agreement negotiated by the Fédération des médecins résidents du Québec (FMRQ), subject today to the Quebec Parental Insurance Plan (QPIP), offers numerous benefits, both for pregnant residents and parents wishing to adopt, and for their partners. Although the collective agreement is quite explicit about the question of pregnancy and the benefits associated with maternity and paternity, it does not cover all the aspects. To facilitate matters for you in that situation, we have prepared the Handbook for pregnancy, adoption and parenthood, which provides an overview of the benefits you are entitled to and your obligations at that time. The Handbook contains a host of information on the measures available to female residents during their pregnancy or the adoption process, as well as the leave (maternity, paternity or parental), benefits of course, the procedure for registering for your certification exams, registering the child in the different registries, including the FMRQ group insurance registers, deferring vacation, government child benefits, childcare expenses, and more. We hope this Handbook will provide the answers to your questions. If, however, some aspects are not covered, or if you have trouble having your rights recognized, feel free to get in touch with us by calling 514-282-0256 or 1-800-465-0215 or emailing [email protected]. PRINTEMPS 2014 32 2 >>> During pregnancy Notifying the program director . . . and your colleagues Normally, we suggest pregnant residents notify their program director of their new condition as early as possible, so rotations can be rearranged during your pregnancy and so the time when you can be released from call duty can be scheduled. The colleagues we interviewed, who are quoted a little later in this Handbook, also suggest you tell your colleagues. In most cases, they will be more conciliatory and co-operative during your pregnancy and when you come back from maternity leave. Should you ever be the victim of harassment or intimidation with respect to your pregnancy, though, feel free to get in touch with the Federation for advice. PREGNANCY, ADOPTION AND PARENTHOOD DURING RESIDENCY Changes in order of rotations To obtain a change in the order of your rotations, you must discuss it with your program director as early in the pregnancy as possible, so the rotations can be rearranged, if possible. Don’t forget this will have an impact on the order of your colleagues’ rotations. Special leave Pregnant residents are also entitled to special leave in the following cases: sick leave, termination of pregnancy or a visit to a health professional. Details concerning this leave are to be found in the collective agreement. Note, however, that pregnancy-related visits must be made to a health professional, and attested to by a medical certificate or written report signed by a midwife. Withdrawal from call duty and night shifts From the start of your pregnancy, you must not work more than eight (8) hours per day when you are not on call. Also, in the 20 weeks preceding the expected date of delivery, the resident may be withdrawn from her call duty. If the work is organized on a shift basis, she is also entitled from that time to two straight days off per week. In addition, she is entitled to be relieved of any night shifts. Don’t forget to give the authorities concerned advance notice of the date of your withdrawal from call duty or shifts (Article 26.25 of the collective agreement) in the interest of a more harmonious transition in the tasks to be performed for you and your colleagues. From the start of your pregnancy, you must not work more than eight hours per day when you are not on call. Preventive withdrawal Medical residents have the dual status of students and workers (employees of an establishment). In the past, female residents were sometimes refused financial compensation from the Occupational health and safety board (Commission de la santé et de la sécurité du travail, or CSST) when on preventive withdrawal, since they were deemed to be “students.” That period is now in the past. The FMRQ approached the Ministry to have the situation rectified, and it is now agreed that pregnant residents meet the definition of worker within the meaning of the Act respecting occupational health and safety and are thereby entitled to the program Pour une maternité sans danger (For a risk-free maternity). Moreover, we remind you of the procedure for preventive withdrawal. Any application for preventive withdrawal made by a resident upon the recommendation of her attending physician will be treated as follows by the establishments. 33 PRINTEMPS 2014 A pregnant resident can ask to be temporarily assigned to another rotation or request preventive withdrawal when her work conditions involve a risk of infectious disease or physical danger for herself or her unborn child or if her work conditions involve a risk for a child she is breast-feeding, in accordance with Article 26.24 of the collective agreement. To be entitled to CSST benefits, you must ask your doctor to complete the certificate for preventive removal and assignment of a pregnant or breast-feeding worker (Certificat visant le retrait préventif et l’affectation de la travailleuse enceinte ou qui allaite). This form is available at CSST offices or your doctor’s office. For any information concerning preventive withdrawal, you may get in touch with Marie-Anik Laplante, Co-ordinator, Union Affairs, by calling 514-2820256 or 1-800-465-0215 or emailing [email protected]. Residents are entitled to a financial compensation by the OHSB (CSST) when on preventive withdrawal. GROSSESSE, ADOPTION ET PARENTALITÉ DURANT LA RÉSIDENCE PREGNANT RESIDENTS ARE ENTITLED TO THE FOLLOWING BENEFITS: Possibility of withdrawal from call duty at home or in an establishment from the 20th week of pregnancy. • • No more than eight (8) hours a day when you are not on call; • Withdrawal from night shifts for residents on rotation in Emergency or in a department with a night shift; • Possibility of withdrawal from call duty at home or in an establishment from the 20th week of pregnancy; Two (2) straight days’ leave per week (shift work). Going on maternity leave Make sure that as soon as possible you notify the office of your faculty’s associate dean, your program director and the teaching office of the establishment paying you of your scheduled date of departure on maternity or adoption leave. Once again, all these steps will make things easier for you and minimize needless stress during and after pregnancy. 3 >>> Following birth or adoption Maternity leave (Articles 26.06 to 26.27 of the agreement) A resident is entitled to 21 weeks’ maternity leave during which she will receive benefits equal to ninety-five per cent (95%) of her basic weekly salary, i.e., excluding call and teaching premiums. The benefits are paid partly by the Quebec Parental Insurance Plan (QPIP) and partly by the employer. To be entitled to these benefits, the resident must have been in residency for twenty (20) weeks and be eligible for QPIP benefits. To be eligible for the QPIP, the resident must: PRINTEMPS 2014 34 • • Be the parent of a child born or adopted on or after January 1, 2006; • Be a paid worker whose insurable income is at least $2,000, regardless of the number of hours worked OR be a self-employed worker whose insurable income is at least $2,000. Income is estimated over a 52-week reference period; • • Be a paid worker residing in Quebec at the start of the benefit period OR a selfemployed worker residing in Quebec at the start of the benefit period who was living in Quebec on December 31 of the year preceding the start of the benefit period; There is no minimum number of hours that has to be worked; Maximum insurable income: $57,000. Two types of plans The QPIP offers two types of plans: the basic plan and the special plan. Note that, once you have chosen a plan type, it can no longer be changed, neither for maternity leave, nor for paternity leave, nor for parental leave. The choice of plan is determined by the first of the two parents who receives benefits. PREGNANCY, ADOPTION AND PARENTHOOD DURING RESIDENCY Maternity or adoption leave QPIP BASIC PLAN Maternity leave (21 weeks) (Art. 26.06 et seq.) Parental leave (Art. 26.41) Total: Weeks 1 to 18 18 weeks’ QPIP maternity benefits (70%) + employer benefit = 95% of base salary Weeks 19 to 21 3 weeks’ QPIP parental benefits (70%) + employer benefit = 95% of base salary Weeks 22 to 25 4 weeks’ QPIP parental benefits (70%) Weeks 26 to 50 benefits (55%) 25 weeks’ QPIP parental 50 weeks (21 weeks x 95%) + (4 weeks x 70%) + (25 weeks x 55%) QPIP SPECIAL PLAN Maternity leave (21 weeks) (Art. 26.06 et seq.) 15 weeks’ QPIP maternity benefits (75%) + employer benefit = 95% of base salary Weeks 16 to 21 6 weeks’ QPIP parental benefits (75%) + employer benefit = 95% of base salary Parental leave (Art. 26.41) Weeks 22 to 40 19 weeks’ QPIP parental benefits (75%) Total: 40 weeks (21 weeks x 95%) + (19 weeks x 75%) 35 PRINTEMPS 2014 Weeks 1 to 15 PREGNANCY, ADOPTION AND PARENTHOOD DURING RESIDENCY IMPOR TANT MPORT QPIP In both cases (general plan and special plan), to receive 95% of your salary throughout your maternity leave, both the maternity leave and the parental leave applications must be made to the QPIP. The applications may be made through the Quebec Parental Insurance Plan Web site at www.rqap.gouv.qc.ca. If no maternity leave or parental leave application is made to the QPIP, the benefit you receive will be limited to the employer’s portion, i.e., 25% to 30% of your salary. Establishment It is also necessary to make a maternity leave application to your establishment, generally to the teaching office, as early as possible (no more than two weeks before the leave commences). At that time you will have to provide a medical certificate attesting to the pregnancy and to the expected date of delivery. Return date It is also very important for you to notify the establishment as well as your program director and faculty of the date when you expect to return. You will just have to confirm the exact date with them as soon as you have determined it, within the parameters allowed. MATERNITY OR ADOPTION LEA VE – CHECKLIST LEAVE • • • • PRINTEMPS 2014 36 Register with the QPIP for maternity leave and parental leave, to ensure you receive the benefit. Notify the establishment as soon as possible (no more than two weeks before the maternity leave commences). Provide the establishment with a medical certificate attesting to the pregnancy and the expected date of delivery. Notify the program director and the Faculty of your departure and return dates as soon as possible. Paternity leave (Articles 26.28 to 26.32 of the collective agreement) Paternity leave cannot be divided. A male or female resident whose spouse gives birth is entitled to five (5) working days’ leave at the time of the child’s birth. One of these days may be used for the child’s baptism or registration. In addition to this leave, a male or female resident whose spouse gives birth is entitled to unpaid leave of no more than five (5) consecutive weeks, for which benefits are paid partially by the Quebec Parental Insurance Plan (QPIP) and partially by your paying establishment. Paternity leave cannot be divided. The benefits will be determined on the basis of the type of plan chosen (general or special) by the first of the two parents to have received benefits. Don’t forget that, just like a female resident who gives birth or adopts, a male or female resident who decides to take paternity leave agrees to extend his or her residency by the same number of weeks. PREGNANCY, ADOPTION AND PARENTHOOD DURING RESIDENCY QPIP BASIC PLAN Paternity leave (Art. 26.28) 1 week 5 days paid 100% by the employer Paternity leave (Art. 26.29) 5 weeks 5 weeks’ QPIP paternity benefits (70%) + employer benefit = 100% of usual salary Parental leave (may be shared between spouses) (Art. 26.41) Maximum 7 weeks* 7 weeks’ QPIP parental benefits (70%) Maximum 25 weeks* 25 weeks’ QPIP parental benefits (55%) Total: 38 weeks, of which 37 are paid by the QPIP * The number of weeks of parental leave available will be reduced by the number of weeks taken by the mother. QPIP SPECIAL PLAN 1 week 5 days paid 100% by the employer Paternity leave (5 weeks) (Art. 26.29) 3 weeks 3 weeks’ QPIP paternity benefits (75%) + employer benefit = 100% of usual salary 2 weeks Unpaid paternity leave Maximum 25 weeks* 25 weeks’ QPIP parental benefits (75%) 29 weeks of which 28 are paid by the QPIP, with a possibility of 2 weeks unpaid Parental leave (may be shared between spouses) (Art. 26.41) Total: * The number of weeks of parental leave available will be reduced by the number of weeks taken by the mother. 37 PRINTEMPS 2014 Paternity leave (Art. 26.28) PREGNANCY, ADOPTION AND PARENTHOOD DURING RESIDENCY IMPOR TANT: QPIP MPORT In both cases (basic plan and special plan), to receive 100% of your salary throughout the paternity leave, you must also apply for paternity leave to the Quebec Parental Insurance Plan. Applications may be made through the QPIP site www.rqap.gouv.qc.ca. If no paternity leave application is made to the QPIP, the benefit you receive will be limited to the employer’s share, i.e., 30% to 35% of your salary. PATERNITY LEA VE LEAVE • • • • Five (5) days’ leave on the birth of the child (day of baby’s baptism or registration included) Five (5) consecutive weeks of benefits paid by the QPIP Benefits determined on the basis of the choice made by the first parent to have taken leave (basic or special plan) Paternity leave (5 consecutive weeks) cannot be divided. Leave and pay progression Salary level depends on academic progress. PRINTEMPS 2014 38 When you take maternity, paternity, adoption or unpaid leave, your pay progression will be delayed by the same time as the duration of your leave, despite certain conditions contained in the Act respecting labour standards. In fact, the Act stipulates that any worker taking leave provided for in the Act is entitled to the same benefits as if he had been at work during that period. It also states that: “At the end of a maternity, paternity or parental leave, the employer shall reinstate the employee in the employee’s former position with the same benefits, including the wages to which the employee would have been entitled had the employee remained at work.” So one might think that, since the Act has precedence over collective agreements, this benefit also applies to medical residents. But, also according to the Act respecting labour standards, these sections and the entire corresponding division “shall not grant to an employee any benefit to which the employee would not have been entitled if the employee had remained at work.” The FMRQ’s collective agreement states that: “With each year of training, upon academic promotion awarded by the university authorities and recognized by the Collège, the resident shall advance one level on the salary scale set out in Appendix 1 of this Agreement.” Your salary therefore depends on your academic progress and your successful completion of 13 rotation periods for each year of residency, and only on that basis will you be able to benefit from a pay increase. Parental or unpaid leave (cf. Article 26.41) Maternity, paternity or adoption leave may be followed by any of the following types of unpaid leave: The first is unpaid leave as an extension of maternity, paternity or adoption leave. It is for a maximum duration of two years and may be split between the spouses, provided both spouses are residents. It is important to emphasize that this unpaid leave must directly follow the maternity, paternity or adoption leave. PREGNANCY, ADOPTION AND PARENTHOOD DURING RESIDENCY Conditions of eligibility The resident takes her unpaid leave directly after her maternity leave; • • • the second portion of the unpaid leave taken by the spouse directly follows the first portion of the unpaid leave taken by the mother; the unpaid leave is of no more than two (2) years’ duration. The unpaid leave is of no more than two years’ duration. The second type of unpaid leave may be taken in lieu of the foregoing. In that case, a resident may choose to take unpaid leave of no more than fifty-two (52) weeks, taken at the time of his or her choosing, within the seventy (70) month period following the birth or adoption of the child. This leave must be continuous and may not be split into two or more periods totalling fifty-two (52) weeks. Nor may it be taken part-time. NOT A BENE OTA Two-year unpaid leave cannot be granted if the resident adopts his or her spouse’s child. Unpaid leave must be applied for at least two weeks before the date of the said leave. QPIP benefits During the unpaid leave provided for in the collective agreement, the resident may obtain his or her parental or adoption leave benefit, as applicable, through the QPIP. Here, also, two (2) types of plans are in effect, and the choice of plan is determined by the first of the two parents to receive maternity or paternity benefits. This choice cannot subsequently be changed. Parental leave benefits and adoption leave benefits may be taken in full by one of the spouses, or be divided between them. In addition, the child’s other parent could also decide to take part of the parental leave benefit during the mother’s maternity leave. (See table on page 39.) Adoption leave Adoption of spouse’s child A resident who adopts his or her spouse’s child is entitled to leave of a maximum duration of five (5) working days, of which only the first two (2) days are paid. This leave cannot be discontinuous and must be taken within fifteen (15) days after the child arrives home. 39 A resident who adopts his or her spouse’s child is entitled to leave of a maximum duration of five working days, of which only the first two days are paid. PRINTEMPS 2014 A resident who legally adopts a child other than the child of his or her spouse is entitled to adoption leave of a maximum duration of ten (10) weeks which, subject to certain provisions in Articles 26.33 and 26.34 of the collective agreement, must be consecutive. For a resident eligible under the QPIP, this leave is simultaneous with the benefit payment period under the Act respecting parental insurance and must begin no later than the week following the start of payment of those benefits. For residents ineligible for QPIP benefits, the leave must be taken after the child’s placement order or its equivalent with respect to an international adoption in accordance with the adoption regime or at another moment agreed upon with the establishment. Adoption leave of a maximum duration of ten weeks. PREGNANCY, ADOPTION AND PARENTHOOD DURING RESIDENCY Other leave (children’s illness, school, etc.) (cf. Articles 24.06 and 24.07) Other leave is provided for to enable you to fulfil your parental responsibilities, in particular unpaid leave or partial unpaid leave of a maximum duration of one (1) year for a resident whose minor child has emotional or social problems or is disabled or has a prolonged illness and whose condition requires the presence of a parent. Leave is permitted when the parent’s presence is required vis-à-vis his or her minor child on grounds of health, safety or education. In that case, the days used are deducted from the annual bank of sick days or are taken without pay, as the resident chooses. This leave may be split into half-days if the establishment agrees. Suspension of maternity, paternity or adoption leave Adoption leave may be suspended if the child has to be hospitalized, or it can be split. Suspension of leave Adoption leave may be suspended if the child has to be hospitalized, or it can be split. It may also be extended by forwarding to the establishment a notice along with a medical certificate attesting to the fact that the child’s state of health requires it, before the adoption leave expires. Returning to residency A resident who decides to take maternity, paternity, adoption or unpaid leave agrees to extend his or her residency by the same number of weeks. On your return, you will resume your position as assigned under the decree on the determination of resident positions and will perform your rotations as per the training card issued by the Collège. 4 >>> Income other than QPIP benefits A nyone receiving QPIP benefits can earn work income while receiving benefits. But any additional work income earned while on paternity, adoption or parental leave will entail a deduction from the paternity, parental or adoption benefits if it exceeds 25% of the amount of the benefits, or $50 in cases where the amount of benefits is $200 or less. Moreover, any additional work income is fully deducted from maternity benefits. PRINTEMPS 2014 40 You are not authorized to perform medical acts when you are taking leave provided for in the collective agreement in connection with maternity, paternity or adoption. No medical acts without a training card You are not authorized to perform medical acts when you are taking leave provided for in the collective agreement in connection with maternity, paternity or adoption. During such leave, your training card indicates that you are not on rotation. You will therefore not be covered by malpractice insurance, since you will not be complying with the requirements of the Collège des médecins du Québec. But moonlighting is permitted Nonetheless, if you have a restrictive permit–resident or a regular permit (R3 in family medicine and R6 and higher in another specialty) which allows you to perform moonlighting, this remains valid, and you are entitled to moonlight occasionally while on maternity, paternity or adoption leave. This situation is possible since, when you moonlight, you are practising outside your residency and have separate malpractice insurance covering medical acts. We remind you that this additional income will be taken into consideration by the QPIP, and your benefit could be reduced in line with the additional income you have received. PREGNANCY, ADOPTION AND PARENTHOOD DURING RESIDENCY Note that the privileges conferred on you by your permit are of one 1 year’s duration. Keep an eye on the expiry date. If your restrictive permit–resident expires during your leave, you will have to wait for your status as a medical resident to be reconfirmed and hold a valid rotation card in order to have the permit renewed. 5 >>> Fringe benefits during maternity D leave uring her maternity leave, a resident receives the following benefits: life insurance, medical drug insurance (when she pays her own share), accumulation of vacation, accumulation of sick leave, and maintenance of the benefits provided for in Articles 13.02 and 13.05 of the agreement (release for medical conferences and for studying). During her maternity leave, a resident maintains her benefits. 6 >>> CFPC and RCPSC exams – W Deadlines and rules hen you take maternity, adoption, paternity or parental leave, your post graduate education program will be extended by an equivalent period of time, and your training program will be adapted accordingly on your return to residency. But the College of Family Physicians of Canada (CFPC) and the Royal College of Physicians and Surgeons of Canada (RCPSC) have established rules governing the dates on which you can sit the certification exams. Leave associated with pregnancy can have the effect of delaying the date when you will be able to sit the exam. If it is possible for you to plan the dates of your parental leave, we suggest you bear the following rules in mind: Make sure you check the dates at which you can sit the certification exam. IMPOR TANT MPORT CFPC For family medicine exams, you are eligible to sit the exam during the last six months of your training. • • If you want to sit the spring exam, you will have to have completed all your rotations by the following December 31. If you want to sit the fall exam in the year before you complete your residency, you will have to have completed all your rotations by February 28 the following year. PRINTEMPS 2014 RCPSC For specialty exams, the rules are as follows: 41 PREGNANCY, ADOPTION AND PARENTHOOD DURING RESIDENCY 7 >>> Payment of tuition fees (maternity, adoption or parental leave) The procedures for payment of tuition fees during maternity leave vary from one university to another. The procedures for payment of tuition fees during maternity leave vary from one university to another, as follows: Laval University, McGill University and University of Sherbrooke Tuition fees in these three universities are calculated by the week, so you do not have to pay tuition fees during your maternity leave. But you do have to notify your faculty at least one month prior to the expected date of the maternity leave, so they can amend your bill accordingly. The same rule applies to the five-week paternity leave and to adoption leave, as well as to unpaid parental leave. University of Montreal Tuition fees at the University of Montreal are calculated by semester (six months), but it is possible to agree with the faculty on different payment terms for tuition fees during maternity leave. You must get in touch with the office of the Associate Dean for Postgraduate Medical Education to notify them of the anticipated date of your leave and to come to an agreement. 8 >>> Deferring vacation A pregnant resident may defer a maximum of four weeks’ annual leave. PRINTEMPS 2014 42 A s stipulated in the FMRQ’s collective agreement, a pregnant resident may defer a maximum of four (4) weeks’ annual leave, if the maternity or parental leave straddles two academic years (an academic year starts on July 1 and ends on June 30 the following year). Note that this vacation must be taken in the year in which the resident returns to residency. It may, however, be taken immediately following the maternity or parental leave, even if this means the rotation carried out will not be considered valid. Moreover, leave provided for in the agreement (conference, study, vacation) will continue to be granted on an academic year basis, that is, from July 1 to June 30, regardless of your academic promotion. N OT A BENE OTA Medical residents taking maternity, paternity or adoption leave continue to accumulate the leave provided for in the agreement during their absence. This rule does not apply to medical residents who opt for unpaid parental leave. PREGNANCY, ADOPTION AND PARENTHOOD DURING RESIDENCY 9 >>> Repayment of loans D and bursaries uring your maternity leave or parental leave, you will no longer be considered to be studying, since your training card will be suspended by the Collège. If you have obtained a student loan under the Quebec government’s Loans and Bursaries program, you can defer repayment of the loan for a period of twelve (12) months for the mother (four (4) months during pregnancy and eight (8) months after the child is born), and for a period of eight (8) months for the father. To do so, you must complete the “Temporary Interruption of Studies–Application to Postpone Repayment of Student Debt” form available on the Quebec government’s Student Financial Assistance Web site www.afe.gouv.qc.ca/ en/, under “During Your Studies/Interruption” or from your university’s financial aid office. You have to have pursued your studies for at least one month during the six months preceding the event justifying your application. If you do not return to your studies during the month following the period of temporary interruption of your studies, Student Financial Assistance will consider you to have abandoned your studies at the end of that period. You will then have to forward to the Financial Assistance Office of the Ministry of Education, Recreation and Sports (MELS) a form confirming that you have regained your student status. This form is available from your university’s financial aid office. During your maternity leave or parental leave, you will no longer be considered to be studying, since your training card will be suspended by the Collège. 10>>> Provincial and federal tax benefits and deductions Quebec tax benefits The Quebec pension board (Régie des rentes du Québec, or RRQ) administers the Child assistance measure, which stems from Quebec’s family policy. This measure has two components: child assistance payments to provide financial assistance to all eligible families with a dependent child aged under 18, and the supplement intended for parents with a dependent disabled child. For further information, please consult the Quebec government site via the Quebec Portal, under Services Quebec – Citizens, Becoming a Parent: www4.gouv.qc.ca/EN/Portail/Citoyens/Evenements/ DevenirParent/Pages/accueil.aspx. The Canada Child Tax Benefit is paid each month to eligible families in order to help them with the cost of raising their children. It is tax-free and varies according to: family income; number of children; their age; their family situation; deduction for childcare expenses. • • • • • PRINTEMPS 2014 Federal tax benefit 43 PREGNANCY, ADOPTION AND PARENTHOOD DURING RESIDENCY Childcare expenses are tax deductible federally and entitle you to provincial tax credits. Eligibility for the benefit is re-evaluated each year, on the basis of data from the previous year’s income tax return. For further information, please consult the Canada Revenue Agency site at www.cra-arc.gc.ca/bnfts/menu-eng.html, under Programs and Benefits. Childcare expenses Childcare expenses are tax deductible federally. They also entitle you to provincial tax credits, except when you have a child who is registered in a seven (7) dollar daycare centre. So it is important for you to keep your childcare receipts (daycare centre or caregiver). You will find them helpful when completing your income tax returns. Tax credit following adoption If you have incurred costs to adopt your child, you may ask for a repayable tax credit for adoption costs, for each child you have adopted. This credit is equivalent to 50% of eligible adoption costs. The maximum eligible is $20,000 per child, for a maximum tax credit of $10,000 per child. Tax credit for fertility treatment You may ask for a repayable tax credit for adoption costs, artificial insemination and in-vitro fertilization. If you have expenses with respect to artificial insemination or in-vitro fertilization, you can ask for a repayable tax credit. This is equal to 50% of the eligible expenses paid by you or your spouse. As with the adoption tax credit, the maximum tax credit is $10,000 per child. Supplement for handicapped children (Quebec) In Quebec, a parent of a child with an impairment or developmental disorder that significantly limits him or her in carrying out daily activities for a period expected to last for at least one year is entitled to an income supplement. The child must be aged under 18 and be recognized as handicapped by the Quebec pension board (RRQ). The amount of the supplement is the same for all, regardless of the child’s condition and the family income. Quebec sales tax and baby products PRINTEMPS 2014 44 You do not have to pay Quebec sales tax on the following products: children’s diapers, training pants, items used to breast-feed or bottle-feed infants, rental or purchase of breast pumps, all models of nursing bottles and the disposable bags required for certain nursing bottles. N OT A BENE OTA All the tax measures presented in this section are obviously subject to change, depending on decisions from the different levels of government. PREGNANCY, ADOPTION AND PARENTHOOD DURING RESIDENCY 11>>> Mandatory registration and other legal information Registering the child in the Quebec Register If your child is born in a hospital or a birthing house, it is that establishment that has to report the event and provide the relevant information in the days following the birth to the Ministry of Health and Social Services (MSSS). If your child is born elsewhere, you will have yourself, as parents, to notify the MSSS in the days following the birth. Information concerning requirements in this regard is to be found in the Becoming a Parent guide on the government site via the Quebec Portal, under Services Quebec – Citizens, Becoming a Parent: www4.gouv.qc.ca/EN/Portail/ Citoyens/Evenements/DevenirParent/Pages/accueil.aspx. Registration in the drug, life and group disability insurance plans If you have individual coverage with La Capitale insurance company, you can have your plan changed to family coverage when your family expands. If you already have family coverage, your child will be covered by your insurance plan. La Capitale must, however, be notified when a new dependant is to be added to the plan. If your child is not born in a hospital or a birthing house, you will have to report the event and provide the relevant information in the days following the birth to the Ministry of Health and Social Services (MSSS), for the Quebec Register. In both cases, you must therefore inform the person responsible for this file in your establishment’s human resources office, because it is your employer who deducts the insurance premiums from your paycheque. If you don’t know who the person responsible is, your establishment’s teaching office should be able to help you. Registering for health insurance A parent whose child is born in Quebec does not have to register the child with the health insurance board (Régie de l’assurance maladie du Québec, or RAMQ). But the parent must register the child with the Quebec Registry of Civil Status by completing the Declaration of birth that will be given to him/her by the hospital or birthing house when the child is born. To register a child born outside Quebec or adopted, you should telephone the RAMQ to obtain the appropriate form. The address of the RAMQ site is www.ramq.gouv.qc.ca. Applying for a birth certificate and social insurance number Applying for a passport A passport is applied for in the same way as for all children aged under 16, using the Child General Passport Application for Canadians under 16 years of age. You may get hold of the form at any Passport Office or complete it online at www.ppt.gc.ca. 45 PRINTEMPS 2014 To obtain a birth certificate, you must complete the Request for certificate or copy of act form available on the Office of the Registrar of Civil Status (Directeur de l’État civil) site at www.etatcivil.gouv.qc.ca/en/default.html. For the social insurance number, complete the Application for a Social Insurance Number (form NAS-2120-(09-13), and provide one piece of ID for the child. For further information, consult the Service Canada site at www.servicecanada.gc.ca/eng/ home.shtml. A parent whose child is born in Quebec does not have to register the child with the health insurance board (Régie de l’assurance maladie du Québec, or RAMQ). PREGNANCY, ADOPTION AND PARENTHOOD DURING RESIDENCY 12>>> Appendices APPENDIX 1 – SOME DEADLINES TO REMEMBER Notification of pregnancy to program director and colleagues Maternity leave Paternity leave Parental or unpaid leave Leave for adoption of child other than spouse’s child 6 consecutive weeks No more than 2 years, including a maximum of 29 weeks eligible for the QPIP 10 weeks 5 consecutive days, 2 of which are paid, within 15 days after child arrives home Departure on maternity, paternity, adoption or unpaid leave (teaching office, program director and faculty) No more than three weeks prior to expected date of departure Provide a medical certificate attesting to the date – Fall PRINTEMPS 2014 21 weeks Leave for adoption of spouse’s child Exams • Family medicine (CFPC) • Other specialties (RCPSC) – Spring 46 As soon as possible Tuition fees Laval University, McGill University and University of Sherbrooke University of Montreal In last 6 months of training Rotations must be completed no later than following December 31 Rotations must be completed no later than February 28 of following year Notify university at least one month prior to expected date of leave Notify university of expected date of leave and agree on conditions. Loans and bursaries Complete form as soon as leave date is confirmed Health Insurance Board La Capitale – Notify insurance company as soon as possible after birth – Notify establishment (source deductions) Registry of Civil Status Declaration of birth Rearrangement of rotations Withdrawal from night call and night shifts Registration within 30 days following delivery, on form provided by establishment As early as possible in pregnancy From 20th week of pregnancy PREGNANCY, ADOPTION AND PARENTHOOD DURING RESIDENCY APPENDIX 2 – USEFUL ADDRESSES PUBLIC HEALTH AGENCY OF CANADA (REFERENCE MATERIAL) Statistical data and comments from mothers across Canada are available free of charge on the Government of Canada site. – “What Mothers Say: The Canadian Maternity Experiences Survey” – “Mothers’ Voices” www.phac-aspc.gc.ca/rhs-ssg/survey-eng.php CANADA REVENUE AGENCY (CHILD BENEFIT) www.cra-arc.gc.ca/bnfts/menu-eng.html Student Financial Assistance (Loans and Bursaries) Fast direct access to your file: 418-646-4505 (interactive telephone service) 1 888 345-4505 (toll-free in Canada / U.S.) Customer Service Monday to Friday: 08:30 to 12:00 and 13:00 to 16:30 418-643-3750 – 514-864-3557 – 1 877 643-3750 (toll-free: Canada / US) www.afe.gouv.qc.ca/en/index.asp PASSPORT OFFICE Toll-free: 1 800 567-6868 – www.ppt.gc.ca COLLEGE OF FAMILY PHYSICIANS OF CANADA (CFPC) Exams/Certification, Sharon Etler: 1 800 387-6197, ext. 405 [email protected] – www.cfpc.ca ROYAL COLLEGE OF PHYSICIANS AND SURGEONS OF CANADA (RCPSC) Manager, Examination Administration, The McLaughlin Centre for Evaluation (TMCE), Diane Cyr: 613-730-2548 – 1 800 668-3740 [email protected] – www.rcpsc.medical.org REGISTRAR OF CIVIL STATUS Monday, Thursday and Friday: 08:30 to 16:30 – Wednesday, 10:00 to 16:30 Quebec City: 418 644-4545 – Montreal: 514 644-4545 Elsewhere in Quebec: 1 877 644-4545 (toll-free) www.etatcivil.gouv.qc.ca/en/default.html FÉDÉRATION DES MÉDECINS RÉSIDENTS DU QUÉBEC (FMRQ) – COLLECTIVE AGREEMENT Marie-Anik Laplante, Co-ordinator, Union Affairs – [email protected] Fédération des médecins résidents du Québec: 514-282-0256 – 1 800 465-0215 www.fmrq.qc.ca – under Union affairs/Parental Leave or Union affairs/ Collective agreement/Article 26) QUEBEC HEALTH INSURANCE BOARD (RAMQ) Quebec City: 418 646-4636 – Montreal: 514 864-3411 Elsewhere in Quebec (toll-free): 1 800 561-9749 www.ramq.gouv.qc.ca/index_en.shtml QUEBEC PARENTAL INSURANCE PLAN (QPIP) Monday to Friday: 08:00 to 20:00 – Saturday and Sunday: 09:00 to 16:00 Interactive voice response service-24/7 – 1 888 610-7727 www.rqap.gouv.qc.ca/Index_en.asp SERVICE CANADA – SIN www.servicecanada.gc.ca/eng/home.shtml 47 PRINTEMPS 2014 BECOMING A PARENT GUIDE – QUEBEC GOVERNMENT Comprehensive information on pregnancy and adoption on the site or in the printable version of the Becoming a parent guide. www4.gouv.qc.ca/EN/Portail/Citoyens/ Evenements/DevenirParent/Pages/accueil.aspx PREGNANCY, ADOPTION AND PARENTHOOD DURING RESIDENCY 13>>> Becoming a parent during residency I n preparing this Bulletin, we wanted to find out more about all aspects of parenthood, and who better to answer our questions than some medical residents who have chosen to have children during residency. Of course, each one’s experience is different, but we did observe certain common threads. Discover these colleagues’ worlds in the following pages. • • • Several years ago, Émilie Desrosiers and her partner, Simon-Pierre Veilleux, learned they were to be parents. Far from being a surprise, this happy event was planned. But, how do you decide to have children when you are in residency, when schedules are, let’s face it, “crazy,” and it’s hard to find time to sleep? For Émilie and SimonPierre, that’s not how the question presented itself. They were a couple, and they wanted children. They waited until they’d set up in residency and firmed up their respective career choices, then took the plunge. Dr Émilie Desrosiers R5 in general surgery, Laval University “You have to allow yourself not to be perfect.” PRINTEMPS 2014 48 Émilie became pregnant in the middle of her R2 year, and points out that her program director greeted the news very positively, even altering the order of rotations to accommodate her. Delaying the end of her postgraduate education wasn’t an issue for her, or for Simon-Pierre, particularly since it meant they could now finish their residency the same year. Émilie definitely suggests, though, that female residents check the Royal College of Physicians and Surgeons of Canada’s rules concerning the date on which exams in their specialty are held, because they could have to wait several months before sitting them if they don’t meet the RCPSC criteria. Simon-Pierre is currently an R5 in cardiology. When their daughter was born, he took three months’ paternity leave, and he sat the internal medicine core curriculum exam when she was 1 year old. While it’s harder to find time to study when you have children, it can be done. For her part, Émilie cut her maternity leave short. Six months after giving birth, she resumed her residency. “You have to be ready to take up the frenetic pace of residency again,” she points out. “But the hardest thing is breaking away from one’s child, as it is for all mothers. You have to accept entrusting their care to someone else, and make do with seeing your baby less often.” When asked about the impact of this “down time” on her previously acquired knowledge and techniques, Émilie concedes that one loses one’s reflexes a little during maternity leave, but she emphasizes that “you have to allow yourself not to be perfect.” It is often thought that in surgery you’ll lose your technical skills, but those fears are unwarranted. The key to success: being organized In her case, Émilie chose to have a nanny at home, someone she could count on outside regular work hours, and her family. She and her partner also try to arrange their call schedules so one of them is always available. According to Émilie Desrosiers, the universal fear among future parents is of no longer being good in one of their two roles. They’re afraid of being bad parents because they aren’t there often enough for their child, and they feel guilty when they look after their child at the expense of their studies or when they have to be away from work. PREGNANCY, ADOPTION AND PARENTHOOD DURING RESIDENCY Émilie’s tips Émilie suggests some ways of reconciling the two roles, such as having a babysitter on a weekend so you can focus on studying. But make sure you’re disciplined and really use this time for reading. In the survey on parenthood conducted by the AMReQ and piloted by Émilie two years ago, many said they’d had to support a colleague during her pregnancy or following her return from maternity leave, but this was never seen as something negative. In any case, she herself felt no animosity from colleagues, either during her pregnancy or since she came back. In the context of the survey, she noted that half of medical residents were thinking of having children during residency. But many were holding back on their desire to become parents because they believed they’d have to sacrifice family time for work. Quite logically, family time can be reduced at certain points, but it’s not necessarily sacrificed. Support from program directors, staff physicians and colleagues counts for a lot. When you don’t have to fight for time off when your child is ill, or to have the rotation grid changed, everything is possible. Since the survey on parenthood was carried out by the AMReQ, the topic is now an integral part of the presentations made by the FMRQ’s Resident Wellness Committee members on medical resident health and wellness. In Quebec City, this information is also passed on in the MED 101 and CHX 101 information sessions given by the Faculty early in the year. “Family time can be reduced at certain points, but it’s not necessarily sacrificed. Support from program directors, staff physicians and colleagues counts for a lot.” The general surgery resident has presented the findings of the AMReQ survey at different conferences, and the reaction has been very positive. The first presentation was at a conference on physician health in Montreal. Awareness had already been raised, and the participants were open and focussed on identifying solutions. The second presentation was made in meetings with groups of surgeons, and also had a positive reception. The growing number of women in the medical profession is bringing with it new parameters that are forcing changes. The trend toward having children during residency is being confirmed day by day. “Having children early on in your practice may not be any easier,” states Dr Desrosiers. “During residency, the doctor has no clientele, and does no office hours outside the establishment. It’s easier to find a replacement.” But she says you shouldn’t seek special dispensation. How then can residency be reorganized for parent residents without it harming their academic progress? The AMReQ is currently working with its Faculty to establish a proper parenthood policy in that regard. Some further advice You have to listen to yourself, remember that you choose to have children because it fits in with your path as a couple, and take the time to have children during residency if you’re ready. That’s Émilie’s first piece of advice to her colleagues. “After that,” she adds, “you have to be organized, organized, organized.” You have to consider scenarios: babysitting, rearranging rotations, scheduling the date of the certification exam, if possible, continuing taking courses while on maternity leave, and notifying the program director as early as possible so you can better plan the pregnancy, maternity leave and return to residency. Then, once you’ve talked about it, you feel better. And most of the time, the reaction is very positive. 49 “You have to listen to take the time to have children during residency if you’re ready. After that, you have to be organized, organized, organized.” PRINTEMPS 2014 Will it be more complicated finding a position after residency with a child? Clearly, both partners will want to work in the same region. That’s an additional variable when they start looking for positions in a physician resource plan (PEM). And as they’re both specializing in disciplines at risk of saturation – general surgery and cardiology – the challenge will be that much greater. PREGNANCY, ADOPTION AND PARENTHOOD DURING RESIDENCY Little Laurence will be three next November. Will she have a little brother or sister before her mother’s residency ends? That’s a well-kept secret, but the positive experience of the first child will certainly influence the decision. And Émilie and SimonPierre are hoping their experience will also help other medical residents enjoy this great joy when it suits them, whether during or after residency. A fter talking to a surgery resident, we moved over to family medicine, a specialty with its own special challenges, since training lasts only two years. • • • Dr Julie Lafrenaye is a family medicine resident at the University of Sherbrooke Faculty of Medicine. She has a 5-year-old son, Hugo, born when Julie was in preclinical, a few months before she began her clinical clerkship, and Maxim, a daughter now 18 months old. She started her R1 year 34 weeks pregnant. Julie’s partner, Éric Généreux, is not a resident. He took over the family business a few years ago. Dr Julie Lafrenaye R1 in family medicine, University of Sherbrooke “Staff physicians’ level of understanding varies, yet overall things go well.” PRINTEMPS 2014 50 Julie’s days are very full. In the morning, she drives her son to the daycare centre, which opens at 7 am, and drops her daughter off a few doors away at another daycare. Her partner looks after picking them up in the evening. The FMU is 35 minutes’ drive from her home, so she gets to work at 8 am. Most of the time, she manages to arrange her schedule so she can see the children in the evening, but in some cases it’s harder. Often, she gets home after supper or when the children are already in bed. She points out that when you come back from maternity leave, you have to expect a readjustment period. Sometimes you have to work evenings. Staff physicians’ level of understanding varies, yet overall things go well. But she has noticed that 12-hour night call is harder when you have young children. Between feeding, baths and housekeeping, it’s hard to find time to study. She has her mother’s help, which she greatly appreciates. Finally, it’s absolutely essential to be well organized when you have young children during residency. And she takes advantage of the weekends to have fun with her kids, and see friends and family. But forget sport for the moment – aside from two hours’ horseback riding on weekends, when she can! As to the best time to have a child during family medicine residency, she feels it’s easier to do so early in training. “The training is so short,” she stresses, “you have to remember there’ll be studying for exams in the final six months. And you have to bear in mind that the three months’ in an outside unit take place during the second year of residency.” In addition, her FMU colleagues are very understanding. She was even able to call on a staff physician, who helped her when her daughter was sick. Dr Lafrenaye stresses that she would have liked to remain active during her maternity leave, perform a few calls, or carry out a rotation spread over two periods. She went to classes, but that wasn’t enough for her. “Stopping for a whole year of maternity leave is a bit long,” she told us. “But going back full-time in less than one year would have been too hard for me, if only because of issues of the availability of daycare places. She notes that it’s easy to lose recently acquired reflexes. “You have to get back into the rhythm,” she said, “and you feel at a disadvantage, particularly since you have this dual role of mother and medical resident to juggle. When doctors have 4-5 years of practice under their belt,” she continues, “the routine probably comes back more easily, but when pregnancy occurs while you’re developing reflexes, it’s harder.” PREGNANCY, ADOPTION AND PARENTHOOD DURING RESIDENCY Julie says people don’t seem to be very well informed about the section in the collective agreement on parenthood. “It’s important to learn early on in one’s pregnancy about the benefits contained in the agreement,” she says. “In my case, it was advantageous, and I had no trouble having the arrangements in the collective agreement complied with.” Also, even before the baby is born, there’s lots to be done. “You have to plan the help you’ll be needing,” she emphasizes, “daycare, transportation, help from parents if possible, what to do when the child is sick because daycare won’t take him or her. You also have to plan help with the housekeeping, and even for preparing meals ahead of time, and you’ll have to take leave more often.” She also believes the collective agreement should include an article allowing female residents who’ve had children to take 1-2 months’ non-consecutive, unpaid leave. This would give parents a bit of a break, a little breathing space, and a chance to catch up on their studies. “There’s no ideal time for having children, you have to be ready.” For Dr Lafrenaye, parenthood is not an obstacle to her residency or her personal life. Certainly, it’s a difficult time in terms of balance, but she manages. Priority goes to the children and residency; there is couple-friend-recreation time, but it’s limited. She considers the partner also has a major role to play in supporting the mother. He has to accept that he’ll be the main support during residency for looking after the children. It’s not always easy being a man on your own going to pick up the kids, making supper while they’re whining or squabbling, doing the dishes, giving baths, putting them to bed . . . more than once a week!” “The hardest thing,” Julie says, “is overcoming the feeling of guilt. We have to remember our children want us to be happy, above all, and that quality is more important than quantity.” In Dr Lafrenaye’s view, there’s no ideal time for having children. “You have to be ready,” she concludes. “You have to be prepared to take on the responsibilities that come with it, and to take full advantage of it. After residency, there are other constraints, depending on the specialty you’ve chosen. It’s up to us to choose when’s the best time – IF THERE IS ONE!” L ike her colleague, Julie, Hannah Beattie is happy to have decided to have a child during residency, which she resumed in mid-March 2014. Her pregnancy coincided with the start of her residency. After nine months, she stopped, returning after 1 year’s maternity leave. Dr Beattie’s spouse, William Bennett, is not a doctor, and is more available. Since her family doesn’t live nearby, that helps a lot. • • • 51 She notes that the first trimester of pregnancy was difficult, particularly since she hadn’t told the staff physicians outside the FMU of her condition. She regrets not having done so earlier. People are often more understanding than one might think. In addition, she invites her colleagues to find out about the program Pour une maternité sans danger (For a risk-free maternity), to ensure that their rotations entail no risk for them or their baby. Indeed, it was the FMU that encouraged her to make an application under the program. PRINTEMPS 2014 Like the other residents interviewed, Hannah also feels women residents aren’t very familiar with the FMRQ collective agreement, particularly with respect to leave for medical visits for pregnancy monitoring and cessation of call duty. “In family medicine,” she says, “female residents have to redo one month’s training to compensate for call duty not performed after 20 weeks. Those who ask not to do any call duty at all during pregnancy have to redo two months’ training.” But to her mind, prolonging residency by a few months isn’t a problem. Dr Hannah Beattie R2 in family medicine, University of Montreal PREGNANCY, ADOPTION AND PARENTHOOD DURING RESIDENCY The Occupational health and safety board (CSST) conducted an evaluation of her position and issued recommendations specific to her residency, in particular with respect to the maximum number of hours spent standing. She also left a little earlier than planned before the delivery. “Residents are being told in certain training sites that they shouldn’t be getting pregnant during residency. While the agreement permits part-time residency, this notion is non-existent in postgraduate education sites.” Hannah is concerned that residents are being told in certain training sites that they shouldn’t be getting pregnant during residency. She herself didn’t suffer from this type of intimidation, and the staff physicians were very understanding. She invites her colleagues also to find out all about the Quebec Parental Insurance Plan (QPIP) with respect to the number of weeks’ paid leave. Also, says the family medicine resident, “while the agreement permits part-time residency, this notion is non-existent in postgraduate education sites.” Dr Beattie had kept back some vacation time to extend her leave but, in the event, she was unable to take it. Today, she manages to take one day off per week to liquidate her vacation, and this suits her very well and helps her manage her return to work. Her colleagues and the staff physicians in the FMU were very accommodating about her return. She also notes that the Faculty offers rotations in and around Montreal for parents with very young children. For her rotation in the regions, she was given her chosen location, and will be leaving Montreal for Paspébiac with her spouse and child to perform that rotation next year. Her son Abraham is now almost 1 year old. If she had to do it again, Hannah wouldn’t hesitate for a moment. But a possible second child will have to wait until her residency is over. Going back to work is a challenge. “The hardest part,” she concludes, “initially is leaving the baby, then it’s finding time to study as well as working, sleeping and having family time together!” J • • • Asking Julien whether residency is an obstacle to parenthood seems a little ludicrous, considering he’s a medical resident who also performs other duties at the Federation and in his Faculty, in particular as president of the Association des médecins résidents de Québec (AMReQ) and a member of the Federation board, while carrying out responsibilities in the Faculty. Gabrielle is also active, sitting on the AMReQ board and representing the association on the FMRQ Resident Wellness Committee. 52 PRINTEMPS 2014 ulien du Tremblay had no hesitation starting a family during residency. He and his partner, Gabrielle Larouche, also a resident, were ready for it. In fact, that’s the response we had from all parent residents. Dr Julien du Tremblay R4 in general internal medicine, Laval University “There’s no ideal time to have children,” says Julien. “Both during residency and early in practice are very busy times.” And then they were behind their friends in that regard. He does agree, though, that it’s a much bigger change for the mother. “Obviously, having children during residency has a much greater impact on the mother than on the father,” says Julien du Tremblay. Paternity leave is shorter – generally five weeks. Very few take longer, unpaid leave. But he notes that the type of residency can influence fathers’ decision concerning leave. In his case, he wanted to take a shorter break but, with the way rotations were arranged, he ended up having to do a three-month rotation that couldn’t be split. So he took five days at delivery, worked for two weeks, then took three months’ leave to enjoy his son. PREGNANCY, ADOPTION AND PARENTHOOD DURING RESIDENCY When asked his views on the benefits provided by the QPIP, he says these conditions are adequate. He points out that, aside from being highly organized, it’s important to have good support for each other and from others. Julien notes that people are very understanding in training sites. Residents’ schedules are very closely linked to the staff physician’s, but people support each other. Once again, it’s all a question of being organized. He also thinks putting accommodations in place for maternity and paternity leave with respect to rotation schedules would be a positive step. “Parenthood is a plus, and all say not to hesitate when the time is right.” Julien and Gabrielle wanted children, and didn’t want to wait. The experience has been positive. Arnaud is now 2½ years old – half-years are important at that age – and his little brother is expected in early July. In fact, parenthood during residency, both for Julien and Gabrielle and for the other medical residents we interviewed, is a plus, and they all say not to hesitate when the time is right. 14>>> Survey on parenthood I n order to maximize the relevance and impact of the measures established or negotiated for medical residents who choose to found a family during their postgraduate education, and in the wake of the publication of the 2nd edition of the FMRQ’s Handbook for pregnancy, adoption and parenthood, we sought your co-operation in responding to a survey sent out at the start of the year. In the following pages, we present the findings of this poll. Only 14.8% of spouses were medical residents, while 70.2% were not. NOT A BENE OTA We take this opportunity to thank the Association des médecins résidents de Québec, in particular former RWC member, Dr Émilie Desrosiers, who allowed us to use the questionnaire she had developed to carry out this study on the AMReQ membership in February-March 2012. The Association is currently working on drawing up a parenthood policy with various stakeholders within the faculty. Methodology Findings Our survey participation rate was 21.4%, with 772 medical residents from all medical and surgical specialties responding, including 219 men (28.4%) and 553 women (71.6%). The response rate of residents in training at the University of Montreal Faculty of Medicine was 35.9%, at McGill University, 14.4%, Laval University, 22.0%, and the University of Sherbrooke, 17.7%. The highest response rates were from R1s (30.8%) and R2s (24.0%), in a proportion of 54.8% for the two groups together. Also, a little over half of respondents (53.6%) were aged 25-29, while 28.5% were aged 30-34. Spouses’ ages had much the same distribution, with 36.8% and 27.2%, respectively. Interestingly, only 14.8% of spouses were medical residents, while 70.2% were not. 53 Your Faculty: PRINTEMPS 2014 The survey was conducted on all medical residents in the four medical schools, between January 31 and March 7, 2014, and was distributed on the SurveyMonkey platform. Two reminders were sent out by email during that period. Do you have children? PREGNANCY, ADOPTION AND PARENTHOOD DURING RESIDENCY Number of children in each age group Of the 772 respondents, 255 had children (33.0%), while 472 (61.1%) did not. In 5.8% of cases, the resident herself or the resident spouse was pregnant. Of medical residents with children, 144 (52.0%) have one, and 85 (30.7%) have two; 2.9% of respondents have three children, while three medical residents have four or more children. The children’s ages varied from 0 to 18 and over, but it was noted that a majority (58.6%) were aged 1-5, 37.1% were aged 0-1, and 18.% were aged 6-12; 13.7% of the children were 13 and over. All specialties were represented in the survey to varying degrees. The most highly represented groups were in training in family medicine (27.2%), internal medicine (10.6%), psychiatry (8.2%) and obstetricsgynecology (5.7%). Greatest hurdles to be overcome in having children during residency (more than 1 choice) Major obstacles to parenthood: – Lack of time PRINTEMPS 2014 54 – Time needed to study for exams – Irregular schedules Obstacles to parenthood during residency When asked about the major hurdles they overcame or feared they would have to overcome to have children during residency, 80.8% of respondents pointed to lack of time, 71.7% emphasized the time they have to spend studying for exams, and 70.4% mentioned irregular schedules. Also, 45.1% of respondents raised the limited opportunity for being given lighter or part-time work, 42.6% pointed to rotations away from home, and 31.4% feared the impact of parenthood-related leave on their training once they returned from leave. PREGNANCY, ADOPTION AND PARENTHOOD DURING RESIDENCY A few other elements were mentioned, but by fewer respondents, notably the fear of not being able to maintain knowledge during the leave, management of daily life when the children are sick, difficulties encountered during the breastfeeding period, babysitting costs and the ineligibility of medical residents’ children for places in medical establishment daycare centres. The majority of medical residents who responded to the survey depended on their spouse and daycare centres to look after the children during the regular work day (35% and 33.1%, respectively), while 14.3% opted for a babysitter in their home and 20.3% for a family daycare, both of which options generally afforded more latitude for resident parents. Close relatives were also involved in 12.8% of cases. During evenings and at night, it was primarily spouses (87.3%) and close relatives (30.7%) who were called upon to look after the children in an emergency and for call duty. Time is a precious commodity in residency; it becomes even more precious when you become a parent. When we asked whether medical residents felt their work allowed them to spend enough time with close family (spouse and children), only 3.6% answered in the affirmative; 50.2% said no, and 46.2% said they managed, but it took a great deal of organization. Moreover, 62.1% of respondents said they had a lot of trouble being released from their professional responsibilities to meet their childcare obligations, and 13.8% had no opportunity for release. Respondents did, however, indicate that it was very easy (51.6%) or possible but difficult (40.8%) to obtain leave for pregnancy-related appointments. Compensating for others Among the comments often heard from medical residents considering parenthood or who are already parents was their fear that their absence might be a burden on their colleagues. Paradoxically, this fear appears unwarranted, to judge by the findings of our poll, which show that 75.9% of respondents had never had to compensate for or accommodate a colleague for parenthood-related absences. The 24.1% who said they had had to compensate for absences (call duty coverage, reviewing laboratory results, leaving early to pick up the children from daycare) emphasized that to their mind this was completely normal, saying they were not excessively inconvenienced in that regard. 75.9% of respondents had never had to compensate for or accommodate a colleague for parenthood-related absences. Services offered to parent residents Among the services medical residents would like to be able to rely on when they become parents are agreements with daycare centres (70.6%); lists of family physicians, gynecologists, etc. (58.4%); raising of program directors’ awareness of parenthood-related issues (45.7%); agreements with babysitting agencies (41.3%); a list of home services (36.1%); and a handbook for future parents (26.8%). Progressive return to work and access to hospital daycare, along with creation of a Facebook support group and parent-children events, were other elements raised by respondents. As to the duration of their maternity leave, the majority of respondents chose to take six months or one year. Several respondents took two weeks to one month, or no leave at all. We can assume that this group consisted primarily of spouses. Finally, the number of weeks’ leave decreases progressively with the second, third and fourth child. Certification exams All medical residents who take maternity, paternity or adoption leave have to redo the same number of weeks/months of residency when they return. But, according to the figures we collected, only 40.4% of respondents would have to delay their exams at the end of their residency; 43.0% of medical residents questioned would be able to take their exam on the scheduled date. 55 PRINTEMPS 2014 Duration of parental leave 26.7% of respondants intended to experience parenthood during their postgraduate education, while 18.9% were undecided in that regard. PREGNANCY, ADOPTION AND PARENTHOOD DURING RESIDENCY Becoming a parent during residency: yes or no? Of the group of medical residents who responded to the survey and did not yet have children, 54.4% did not want to have children, and 26.7% intended to experience parenthood during their postgraduate education, while 18.9% were undecided in that regard. We asked these same residents to name the greatest obstacles delaying their decision to have children. Ranking first (84.1%) was lack of time associated with long work hours, followed by irregular schedules (76.7%). Studying for exams delayed the decision for 65.9% of respondents, rotations away from home for 46%, and extending residency for 41.9%. The limited opportunity for being given a lighter schedule or returning to part-time work and fears as to their performance on returning from maternity leave were two points raised by 36.5% and 35.7% of respondents, respectively. A majority of non-parent residents (70.6%) felt their work left them enough time for their loved ones, and they managed this easily (11.5%) or with organization (59.1%). They also expressed their views on the services they believed would be beneficial for parent residents: 79.6% wanted agreements with daycare centres; 62.9% wished for a list of physicians, gynecologists, etc.; and 47.2% would be looking for agreements with babysitting agencies. A list of home services was of interest to 37.8% of respondents, and 35.2% wanted program directors to be given more information on issues respecting parenthood during residency. Close to one-third (30%) felt a handbook for future parents was a worthwhile idea. Facebook groups and parentchildren events were of interest to 6.8% and 6.1% of respondents, respectively. Medical resident associations We also analysed the responses from each medical resident association to see whether there were any disparities. On review, it appeared that the obstacles to parenthood were the same and that parents’ and future parents’ expectations were similar, regardless of the faculty. Pregnant residents at the time of the survey: – AMReS: 37.2% – ARM: 7.9% PRINTEMPS 2014 56 – AMRM: 14.5% – AMReQ: 13.3% The parents were in the same age groups, most spouses were not medical residents in each of the associations, albeit to somewhat different degrees, most had one or two children, and a minority had four or more children. The children’s ages were primarily 0-12. The proportion of residents pregnant at the time of the survey was 37.2% in the AMReS, 7.9% in the ARM, 14.5% in the AMRM and 13.3% in the AMReQ. Among obstacles to parenthood, the same major concerns were seen in the four associations: lack of time associated with long work hours, irregular schedules, rotations away from home, studying for exams, limited opportunity for being given lighter or part-time work, and frequent changes of workplace. Spouses and family daycare were the main resources for children during the day; spouses became the main resource in the evening and at night, followed by a close relative, but to a lesser degree. The services most valued for parents and future parents in each association were agreement with daycares, lists of family physicians, gynecologists, etc., dissemination of information to program directors, and agreements with babysitting agencies. Conclusion The survey conducted this winter provided us with information that will help us continue the work initiated a few years ago by the AMReQ, by extending it to the other faculties. Moreover, the Resident Wellness Committee proposes to work on drafting a document setting out recommendations aimed at implementing a parenthood policy in all Quebec medical faculties. SERVICES Montréal : 514 350-5070 – Québec : 418 990-3946/1 800 361-5303 UN FOURNISSEUR DE SERVICES D’ASSURANCE PAS COMME LES AUTRES! Roxane Rondeau-Daoust, B.Sc., conseillère – segment jeunes professionnels [email protected] C’est avec un immense plaisir que nous vous informons qu’afin de vous conseiller adéquatement dans votre planification, une spécialiste qualifiée s’est jointe à notre équipe de conseillers. Pour vous jeunes professionnels, Roxanne Rondeau-Daoust, notre conseillère attitrée saura, compte tenu de son expertise en actuariat et de ses compétences en matière comptable, vous donner des conseils avisés et répondre avec justesse à vos questions. Roxane établira avec vous et pour vous, un plan personnalisé, adapté à vos besoins spécifiques. SOGEMEC ASSURANCES est sans contredit un fournisseur de services d’assurance pas comme les autres! VOICI COMMENT NOUS NOUS DISTINGUONS En sachant qu’il n’existe aucune autre offre comparable à cette dernière parmi tous les contrats actuellement disponibles sur le marché par les autres assureurs, cette option représente à ce jour, un avantage des plus significatifs. Ceci est tout particulièrement vrai si une invalidité survenait avant même que vous n’ayez eu la chance d’accumuler les montants nécessaires en REER ou autres pour votre retraite. Le programme d’assurance de Sogemec est celui qui vous offre la meilleure compensation. 514 350-5070 / 1 800 361-5303 2 • Mandat clair SOGEMEC ASSURANCES veille à ce que ses conseillers respectent en tout temps un mandat clair, soit celui d’informer les médecins sur les différents produits et services qui s’offrent à eux, et ce, toujours en fonction de leurs besoins précis. Tous nos conseillers travaillent avec professionnalisme dans le but distinct d’élaborer avec vous des solutions ciblées visant à combler avec précision tous vos besoins en matière d’assurance. 3 • Service d’accompagnement SOGEMEC ASSURANCES offre également un service d’accompagnement au moment d’une réclamation. Vous pourrez toujours compter sur l’aide de notre équipe de service à la clientèle. Ce groupe d’experts est disponible en tout temps pour vous accompagner et vous représenter auprès de l’assureur pour que vous obteniez les remboursements auxquels vous avez droit dans les plus brefs délais. En tout temps, notre intérêt premier est de vous offrir une expertise adaptée à votre réalité. Grâce à une offre-conseil professionnelle appuyée par une offre de produits de qualité, nous possédons les compétences nécessaires pour répondre adéquatement à vos besoins spécifiques. Alors, en 2014, pourquoi ne pas prendre la résolution suivante: prendre connaissance des services et produits offerts par Sogemec Assurances, partenaire de votre Fédération depuis plus de 20 ans. 57 VOUS SEREZ AINSI EN MESURE DE PRENDRE UNE DÉCISION DES PLUS ÉCLAIRÉES PRINTEMPS 2014 1 • Produits exclusifs SOGEMEC ASSURANCES a développé au fil des années des produits exclusifs pour les résidents et médecins. Nous vous offrons des produits qui évolueront avec vous et qui vous permettront d’avoir accès, lorsque vous débuterez en pratique active à une assurance invalidité, vous offrant une période d’indemnisation payable jusqu’à 70 ans. 5 ans de prestation de plus, cela peut représenter des centaines de milliers de dollars de prestation de plus. • Également, et pour cette même raison, je vous suggère ardemment, lors d’éventuelles prises de décisions concernant vos assurances, de faire appel à notre équipe chevronnée. Elle saura bien vous guider, car chez Sogemec, nous comprenons bien vos besoins et avons à cœur ce désir de demeurer en tout temps une ressource intègre, fiable, engagée et efficace, en vous proposant les bonnes solutions pour les bonnes raisons. Communiquez dès maintenant avec Roxane, votre conseillère, pour obtenir de judicieux conseils. 57 SERVICES L’achat d’une première maison : du rêve à la réalité L ’achat d’une propriété résidentielle est souvent la transaction la plus importante d’une vie. Que ce soit un projet à court, à moyen ou à long terme, il est essentiel d’être bien informé afin de faire un choix éclairé. Première étape : établir un budget Il peut être difficile d’évaluer correctement la valeur de la maison qu’il vous serait possible d’acquérir en fonction de vos revenus. La règle de base consiste à établir un budget de vos revenus et dépenses, qui vous permet par la suite de déterminer le montant de remboursement hypothécaire qui vous convient. Sachez toutefois que, de façon générale, les institutions financières ne financeront pas un prêt hypothécaire lorsque les frais de logement (montant des remboursements du prêt, taxes foncières et frais de chauffage) sont supérieurs à 32 % du revenu brut du ménage, et lorsque le remboursement de l’ensemble des dettes (frais de logement et remboursement des autres prêts) est supérieur à 40 % du revenu brut du ménage. On commence avec la mise de fonds Le montant de votre mise de fonds initiale vous permet de réduire le montant des paiements hypothécaires. Lors de l’acquisition d’une nouvelle propriété résidentielle, vous devez verser une mise de fonds équivalente à au moins 5 % du prix d’achat. Avec l’aide de votre conseiller, vous pourrez établir un plan pour épargner les sommes nécessaires à cette mise de fonds. De façon générale, une assurance prêt hypothécaire est exigée par les institutions financières lorsque le montant de la mise de fonds est inférieur à 20 % de la valeur d’achat de la propriété. Le montant de l’assurance sera ajouté à la valeur de votre prêt. Un coup de pouce : le RAP Le Régime d’accession à la propriété (RAP) constitue une excellente façon d’épargner en vue de l’achat d’une propriété tout en profitant de déductions fiscales. Le programme RAP permet à chacun des conjoints de retirer jusqu’à 25 000 $ de son REER pour l’achat d’une première propriété, sans conséquences fiscales. Vous pouvez donc à la fois cotiser à votre REER, bénéficier d’une déduction d’impôts et, par la suite, utiliser ces sommes pour l’achat d’une propriété. 58 Les sommes retirées devront être remboursées à votre REER sur une période de 15 ans, qui débute deux années fiscales suivant l’achat de votre propriété. Pour être admissibles au programme, vous et votre conjoint devez être acheteurs d’une première propriété. Habituellement, si l’un des membres du ménage a déjà été propriétaire durant les cinq années civiles précédentes (incluant l’année civile en cours), aucun des membres du ménage ne peut bénéficier du programme. Autres frais D’autres dépenses s’ajoutent encore, entre autres : • la taxe de Bienvenue (calculateur disponible à l’adresse taxedebienvenue.com) • • • • les frais d’inspection (habituellement entre 400 $ et 600 $) les frais de notaire (habituellement entre 1 000 $ et 1 500 $) les impôts fonciers et services payés d’avance par le vendeur l’assurance vie prêt hypothécaire (si nécessaire) Financer l’achat de votre maison Plusieurs options s’offrent à vous en matière de financement : • L’amortissement est souvent l’élément primordial : il se définit comme la période totale sur laquelle s’échelonneront les remboursements du prêt et il ne peut dépasser 25 ans. • Le terme est la période durant laquelle les modalités de votre prêt resteront inchangées. Lorsque vous choisissez un taux d’intérêt fixe, vos remboursements sont stables pour toute la durée du terme. Lorsque vous choisissez un taux d’intérêt variable, vos remboursements peuvent augmenter ou diminuer, selon les modalités choisies pour la durée du terme. Votre meilleur allié : votre conseiller Certains aspects de l’achat d’une propriété peuvent être relativement complexes : c’est pourquoi il est recommandé de consulter des spécialistes. Les conseillers dédiés aux jeunes professionnels de la Financière des professionnels connaissent votre réalité et vos préoccupations. Ils ont aussi accès à une équipe de spécialistes, notamment en planification financière et en fiscalité. Ensemble, ils peuvent vous proposer les meilleures solutions pour réaliser votre projet. N’hésitez pas à communiquer avec votre conseiller! Benoit Chaurette, B. Sc., Pl. Fin. Analyste, planification financière 1 888 377-7337 • fprofessionnels.com md AVIS DE RECHERCHE Nous sommes à la recherche d’un Médecin de famille ou Interniste à temps plein ou partiel. Salaire garanti. Communiquez avec Céline Faucheux 514 345-1356 • [email protected] Rejoignez-nous sur LinkedIn. www.crea-med.ca Comment voyez-vous votre pratique de MÉDECIN DE FAMILLE dans le futur ? Nous sommes à la recherche d'un médecin de famille non participant Venez découvrir ce que nous avons à offrir excellentes conditions de travail rémunération nette garantie conciliation travail - famille présence de collègues expérimentés innovation dans l'organisation avec l'informatique et les services infirmiers Les médecins qui pratiquent en cabinet privé apprécient la liberté professionnelle et décisionnelle qui s’y rattache, un contact plus direct avec les patients, la possibilité d’un horaire plus flexible, l’absence de bureaucratie écrasante et une plus petite équipe de travail. Un bel avenir pour un R2 en médecine de famille Pour plus d'information, nous vous invitons à communiquer avec : M. Francis Nicloux Directeur de Privamed 203-1052, Lionel Daunais, Boucherville, Qc Tél. : (514) 791-0207 [email protected] www.privamed.com Le réseau de la est à la santé et des services sociaux de l’Estrie Plusieurs autres postes au Plan régional d’effectifs médicaux en médecine spécialisée Plusieurs postes de nouveaux facturants prévus au Plan régional d’effectifs médicaux 2015 en omnipratique mon projet de vie en « Ce qui m’a convaincue de rester en Estrie, c’est la possibilité de pratiquer dans plusieurs domaines : à l’urgence, en clinique, ou encore d’enseigner à la Faculté de médecine. Stéphanie Boilard, MD Originaire de Cookshire en Estrie une pratique médicale à la hauteur de mes attentes » lestrietapplaudit.ca Pour toute information, veuillez contacter la Direction des services, des affaires médicales et universitaires au 819 829-3400, poste 42528. Vivre votre médecine autrement... flexibilité environnement épanouissement proximité équipe nature La clinique médicale privée Opti-Soins est à la recherche de candidat(e)s médecins voulant se joindre à son équipe de trois généralistes et d’un chirurgien orthopédiste. Venez vous épanouir pleinement dans l’une des plus belles régions du Québec où les services et la nature sont à proximité. Au Saguenay–Lac-Saint-Jean, la qualité de vie est à votre mesure. Vous pourrez combiner une pratique de médecine familiale à une pratique en médecine du travail. Pho to À la clinique médicale privée Opti-Soins, notre capital le plus précieux c’est vous, car nos patients sont au centre de nos intérêts. : Pau l Cim on Vous désirez pratiquer à votre rythme selon vos disponibilités, par choix et non par obligation? Chez Opti-Soins, les horaires sont flexibles et adaptés à vos besoins dans un environnement à la fois pratique et agréable. Dr. François Lefebvre, orthopédiste Dr. Réjean Carmichael, omnipraticien Dr. Danny Roy, omnipraticien Dr. David Blackburn, omnipraticien (absent sur la photo) 2655, boul. du Royaume, bureau 550, Saguenay (QC) G7S 4S9 Téléphone : 418 548-7525 | Sans frais : 1 800 442-7525 www.opti-soins.com Située à mi-chemin entre Sherbrooke et Montréal, la région de Granby-Bromont offre un décor enchanteur, aux attraits touristiques et sportifs nombreux, facilement accessibles. Venez travailler dans une région réputée pour sa qualité de vie, où il fait bon combiner vie professionnelle et vie familiale. Joignez-vous à notre organisation à vocations multiples, qui s’appuie sur des ressources humaines dynamiques totalisant plus de 2 000 employés et desservant une population locale de 90 000 personnes. HÉMATO-ONCOLOGIE POSTE PERMANENT À TEMPS COMPLET (LABORATOIRE, SOINS CLINIQUES) MICROBIOLOGIE – INFECTIOLOGIE POSTE PERMANENT À TEMPS COMPLET (LABORATOIRE, SOINS CLINIQUES, PREVENTION DES INFECTIONS, GESTION DES ANTIBIOTIQUES) OMNIPRATIQUE – CLINIQUE JEUNESSE POSTE PERMANENT À TEMPS COMPLET (OU PARTIEL) OMNIPRATIQUE – GÉRIATRIE CSSS HAUTE-YAMASKA Attention : nouvelle pub) POSTE PERMANENT À TEMPS COMPLET (HOPITAL DE JOUR, CONSULTATION A L’HOSPIT. ET A L’URGENCE) OMNIPRATIQUE – MÉDECINE DE FAMILLE POSTE PERMANENT À TEMPS COMPLET (HOSPITALISATION AVEC/SANS OBSTETRIQUE, PRISE EN CHARGE) OMNIPRATIQUE – SOUTIEN À DOMICILE (SAD) POSTE PERMANENT À TEMPS COMPLET (OU PARTIEL) (VISITES A DOMICILE, SOINS PALLIATIFS) PSYCHIATRIE ADULTE POSTE PERMANENT À TEMPS COMPLET EXIGENCES Avoir la capacité de travailler en équipe multidisciplinaire; Avoir un intérêt pour une approche globale et communautaire. Pour plus d’informations, veuillez communiquer avec Dr Michel Poirier au 450 375-8000. Si vous vous reconnaissez dans le profil que nous recherchons, veuillez transmettre votre CV aux coordonnées suivantes : Dr Michel Poirier Direction des services professionnels CSSS de la Haute-Yamaska 205, boul. Leclerc Ouest, Granby (QC) J2G 1T7 Télécopieur : 450 375-0861 Courriel : [email protected] LA VRAIE PRA TIQUE... PRATIQUE... milieu stimulant où l’on respire l’air pur Le CSSS de Kamouraska offre des services généraux et spécifiques, des soins de courte durée et de l’hébergement (soins de longue durée). Il dispose d’un budget de 36 millions et peut compter sur une équipe d’environ 650 personnes, oeuvrant dans 5 installations. Le CSSS de Kamouraska se veut un réseau de services intégrés auprès d’une population de plus de 22 000 personnes dans la MRC de Kamouraska. Cette belle région saura vous séduire par ses plus beaux couchers de soleil au pays. Vivez et profitez du rythme de la campagne dans un environnement qui vous permettra de vous épanouir à tous les niveaux, tant intellectuel, culturel, social, économique et éducatif (CEGEP, école publique et privée). Le tout à proximité de la capitale nationale. Une prime d’installation est offerte à votre arrivée. NOS SER VICES SERVICES • • • • • Hôpital de 33 lits, situé à La Pocatière CLSC (3 points de service) CHSLD ((2 2 centres) GMF Unité de médecine familiale (enseignement et stages) NOS BESOINS • • • • Médecine de famille Anesthésiologie Radiologie diagnostique Pharmacie PERSONNES À CONT ACTER CONTACTER Denis Pelletier Pelletier,, M.D., chef du département de médecine générale – 418 856-7000, poste 7359 – [email protected] Gaétan Lévesque, M.D., DSP – 418 856-7000, poste .qc.ca 7270 – [email protected] [email protected] Le CLSC DES Faubourgs du CSSS Jeanne-Mance en collaboration avec le Cran Est à la . recherche d’omnipraticiens avec un intérêt en traitement de la dépendance aux opioïdes En tant que médecin affilié au CLSC DES FAUBOURGS, vous ferez partie de l’équipe médicale du Centre de Recherche et d’Aide pour Narcomanes qui est un centre spécialisé dans les traitements de substitution pour les personnes dépendantes aux opiacés. Vous joindrez une équipe dynamique de 10 médecins qui travaillent en concertation avec des professionnels d’expérience (infirmières et intervenants psychosociaux). Postes temps plein ou partiel avec rémunération à salaire ou à tarif horaire, AMP en toxicomanie; Participation aux activités médicales du CLSC si désiré; Implication possible dans des activités diversifiées (projets de recherche, rayonnement scientifique et académique, enseignement auprès des résidents). Pour obtenir plus de renseignements, communiquez au (514) 527-2361, # 2600 Docteur David Barbeau, chef de médecine familiale au CLSC des Faubourgs SOYEZ AVEC NOUS ! NE MANQUEZ PAS LA PUBLICATION D'ÉTÉ 2014 Les POSTES à combler Médecine familiale Psychiatrie Pédopsychiatrie Pour réservation d'encart : DIANE GOULET (450) 297-3982 [email protected] Les POINTS FORTS de notre établissement Milieu très convivial Excellente collaboration entre omnipraticiens et spécialistes Possibilité d’opter pour une pratique à 100 % hospitalière pour les médecins spécialistes (bureau – équipement – personnel requis : tout cela fourni sans frais) Formation médicale continue Équipe jeune et dynamique de plus de 83 jeunes médecins recrutés depuis 2005 Possibilité de faire de l’enseignement Positionnement géographique à 1 h 30 de Montréal et de Québec, et à 2 heures de Sherbrooke Les POINTS FORTS de notre région Faible coût de la vie Aucun problème de congestion routière Accès à la nature à moins de 10 minutes de la ville À proximité des grands centres (à 1 h 30 de Montréal et de Québec) Le Parc national de la Mauricie Pour de l'INFO ou une VISITE Julie Milette • 819 536-7575, poste 2795 [email protected] RÉSIDENTS II 1/2 une couleur COOP ST-LIBOIRE (nouvelle pub) MÉDECINS RECHERCHÉS • Dans la région de Saint-Hyacinthe • Réduction des coûts d'administration de 50% • Horaire flexible, sur semaine seulement • Infrastructures en place • Médecine familiale : avec RDV (liste d'attente de plus de 1000 patients), et/ ou sans RDV Pour informations ou visite : Courriel : [email protected] Sylvain Martel : 450-223-9020 VIVRE ET PRATIQUER AU BAS-SAINT-LAURENT Matane Matapédia Mitis Rimouski-Neigette Basques Rivière-du-Loup Témiscouata Kamouraska POUR NOUS JOINDRE Édith Lamontagne [email protected] joignez-vouS à noTre équipe Dynamique ! MÉDECINE FAMILIALE postes disponibles • Centred’hébergementet soinsàdomicile •BureauencabinetprivéouenCLSC •PratiqueenGMF •Hospitalisation MÉDECINE spÉCIALIsÉE • Cardiologie • Chirurgieplastique • Dermatologie :2015 • Gynéco-obstétrique • Gériatrie • Hémato-oncologie :2015 • Médecined’urgence • Médecineinterne • Néphrologie :2015 on prend soin de notre monde Situé à 20 minutes au sud de Montréal, à Saint-Jean-sur-Richelieu, le Centre de santé et de services sociaux Haut-Richelieu – Rouville est l’endroit idéal pour établir votre pratique médicale et votre famille. Un monde À dÉCoUVrir… • Un des 10 plus importants CSSS au Québec ; • Un environnement qui favorise la réalisation professionnelle et personnelle ; • Un milieu de travail diversifié, où la performance et l’innovation sont les éléments moteurs. faites Vite ! moins de 50 % des noUVeaUx postes en spÉCialitÉs enCore disponibles agrandissement majeUr L’Hôpital du Haut-Richelieu augmentera sa superficie de 43 % pour accueillir une nouvelle urgence, le bloc opératoire, les soins intensifs et les laboratoires. Pour plus d’informations : Dr Sébastien Toussaint Directeur général adjoint aux affaires médicales et directeur des services professionnels Tél. : 450 359-5000, poste 5232 Soir et fin de semaine : Cell. : 514 258-0444 sebastien.toussaint.cssshrr16@ ssss.gouv.qc.ca santemonteregie.qc.ca/ haut-richelieu-rouville Vous êtes omnipraticiens(nes)? Nous avons plus d’un poste pour vous. Nous avons également 3 postes d’anciens facturants. Chez-nous, c'est... – – – – à moins de 10 minutes de la montagne à 5 minutes du Lac Memphrémagog à deux pas du pittoresque centre-ville de Magog à environ 1 heure de Montréal C'est aussi... un milieu où nous prenons en main l’intégration de votre famille (recherche de travail pour conjoint(e), garderie, école, etc.) Nos besoins sont : EN CENTRE HOSPITALIER – unité de soins de courte durée EN HÉBERGEMENT DE LONGUE DURÉE EN CLSC – services médicaux de 1re ligne et points de service en milieu rural – soins à domicile – cliniques spécialisées selon vos intérêts : santé mentale jeunesse, santé mentale, clinique de réadaptation cardiaque, programme de suivi de diabète, etc..) EN GMF – suivi de clientèle Médecin... de garde ans CLINIQUES RÉSEAUX MONTRÉAL et MONTÉRÉGIE Pratique SANS rendez-vous ou pratique SUR rendez-vous La combinaison des deux, en clinique réseau, vous permet de bâtir une pratique solide et diversifiée. Nos cliniques ont toutes un débit stable et sont établies depuis plusieurs années. À proximité des hôpitaux universitaires, nos cliniques vous permettent d‘assister aux programmes d‘enseignement médicale continu sans diminution de temps de travail, et à votre guise. Les médecins spécialistes œuvrant dans nos cliniques vous permettent de suivre vos cas conjointement si vous le désirez. Service de radiologie numérisé sur place, ainsi qu‘un service de physiothérapie sont parmi les compléments à votre pratique. Les bénéfices de cliniques réseaux (meilleure majoration le soir et fins de semaine) en sus du forfait de 242 $ (le week-end) ou 121 $ (pour les soirs) compense vos frais de bureau considérablement. L’assistance infirmière pour la gestion de votre pratique prise en charge sont parmi les bénéfices de « clinique réseau ». Les A.M.P. sont disponibles. Être médecin à DolbeauMistassini, c’est aussi avoir l’opportunité de se garder du temps pour vivre pleinement sa vie. SpécialitéS recherchéeS: médecine d’urgence, pédiatrie, psychiatrie, médecine interne et radiologie. 1 418 276-1234 www.csssmariachapdelaine.com Situés à Montréal – Plateau Mont Royal (relié au CSSS Jeanne Mance et aux Hôpitaux Notre-Dame et Saint-Luc) ... et à Greenfield Park et Brossard (reliés au CSSS Champlain et l‘Hôpital Charles Lemoyne) Veuillez communiquer avec : Gabrielle Parr au 450 672-7658 [email protected] Nous sommes présentement à la recherche de : - Dermatologue - Médecin de famille - Pédiatre - Pédopsychiatre - Urologue Faites partie de notre équipe de plus de 190 médecins! Le CSSSAE se situe au Centre-du-Québec, il couvre le territoire de Victoriaville et Plessisville. Il se situe à une heure de Québec, Sherbrooke et Trois-Rivières, et à 90 minutes de Montréal. Pour plus d’information, nous vous invitons à communiquer avec : Dr Christian Vinette Directeur des services professionnels et affaires médicales CSSS d’Arthabaska-et-de-l’Érable Tel.: 819 357-2030, poste 2120 [email protected] www.csssae.qc.ca Qualité de Vie, Qualité de Pratique! Au bord du Lac-Saint-Jean, Roberval vous offre un milieu clinique stimulant, créatif, aux valeurs de collaboration, de respect, d’engagement et de transparence. Nos besoins: 2 Urologues 1 Interniste - L’opportunité d’œuvrer en équipe. - Joignez 2 internistes expérimentés. - Un accès à de l’équipement de pointe. - Une pratique générale et variée. - Une pratique souple et diversifiée. - Soyez consultant pour nos médecins. 2 psychiatres Médecine familiale - Joignez 3 psychiatres et 1 omnipraticien. - Des cliniques privées impliquées. - 34 lits de psychiatrie. - Des équipes accessibles et dynamiques. - Des services externes et hôpital de jour. - Une approche de cogestion médicale. - Offre de service pour un territoire voisin. Pratiquer chez-nous c’est : Une pratique valorisante au sein d’une équipe engagée. L’accès à des équipements performants. Un milieu qui valorise le partage des connaissances. Une qualité de vie sans précédents pour vous et votre famille. Des avantages financiers de 115% à 140% (selon l’ancienneté et la spécialité). Prêts pour le bonheur? Contactez-nous! Louis-Sébastien Doré Adjoint à la direction des services professionnels 418-275-0110, poste 2226 [email protected] Centre de santé et de services sociaux de Chicoutimi Vous recherchez un milieu de pratique stimulant, intéressant, varié, où vous aurez des défis à relever? Des postes sont présentement disponibles dans plusieurs spécialités dont : • anatomopathologie • gastroentérologie • gériatrie • hémato-oncologie • neurologie • ORL • pédopsychiatrie • physiatrie • radiologie • rhumatologie Pour un état de situation dans votre spécialité, veuillez communiquer avec [email protected] www.csss-chicoutimi.ca • Le CSSS de Chicoutimi est un établissement désigné « Centre hospitalier affilié universitaire régional » • Contrats d’affiliation universitaire avec l’Université de Sherbrooke et l’Université de Montréal • Un hôpital universitaire avec plus de 30 spécialités médicales et chirurgicales • Un milieu d’enseignement universitaire, de recherche clinique et d’évaluation des nouvelles technologies • Desservant une population locale et régionale de près de 300 000 habitants • 696 lits au permis • Programme de formation médicale complète de l’Université de Sherbrooke en collaboration avec l’Université du Québec à Chicoutimi • Centre de traumatologie secondaire régional avec neurochirurgie • Le CSSSC est en voie de former une équipe d’internistes afin d’assurer la pérennité de l’enseignement de la médecine interne, accomplir des tâches cliniques telles que: hospitalisation, cliniques externes, support périopératoire, bâtir une unité de soins intensifs fermée, développer davantage la recherche en médecine interne. • Centre de référence en oncologie avec hémato-oncologie et radiooncologie • Qualité de vie personnelle et familiale incomparable dans la région Dre Marlène Landry Directrice des services professionnels Téléphone: 418 541-1091 [email protected] M. François Savard Adjoint à la Direction des services professionnels et responsable du recrutement médical Téléphone: 418 541-1234 poste 2784 [email protected] Soyons honnêtes: e! on veut votre tête! Salaire majoré entre 105 % et 140 %; Forfaits d’accessibilité de 22 000 $ offerts au CSSS des Collines et au CSSS de Papineau; Primes d’installation de 15 000 $ et primes de maintien de 10 000 $ au CSSS de la Vallée-de-la-Gatineau et au CSSS du Pontiac; Établissements modernes dotés d’équipements à la fine pointe de la technologie; Un milieu d’enseignement stimulant avec le nouveau campus clinique de la faculté de médecine de l’Université McGill; Postes disponibles en médecine familiale dans tous les territoires. Certaines spécialités sont aussi en demande. Venez faire un tour, on vous attend ! Composez le 1 800 288-0376 Contactez-nous pour profiter d’une ou écrivez à: .ca visite exploratoire de la région. [email protected] Psitt! Vous avez de l’intérêt pour la réadaptation physique ou en dépendances? Centre régional de réadaptation La RessourSe 819 777-6261 Centre de réadaptation en dépendance de l'Outaouais 819 776-5584 L’OFFRE EXCLUSIVE POUR LES MÉDECINS RÉSIDENTS UNE OFFRE AVANTAGEUSE POUR LAURENCE Arsenault ENGAGÉE Détails et conditions sur desjardins.com/fmrq. PROFITEZ D’AVANTAGES ADAPTÉS À VOTRE RÉALITÉ, INCLUANT : • Un forfait transactionnel complet à 125$ par année • Des rabais et des taux avantageux sur plusieurs produits d’épargne et de financement • Et bien plus ! desjardins.com/fmrq Le Forfait privilège RBC : une offre inégalée à un coût très avantageux ! Comme membre de la Fédération des médecins résidents du Québec (FMRQ), vous pouvez bénéficier de l’un des plus avantageux forfaits de services bancaires du marché. Grâce à notre offre remarquable, vous économisez et obtenez d’intéressantes bonifications sur vos prêts. 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Et l’achat d’une première maison occupe sans doute une place importante dans votre liste de projets. Quand vient le temps de démarrer vos projets financiers, faites équipe avec des experts qui connaissent votre réalité! 1 Comment accumuler la mise de fonds nécessaire? 2 Quel type de financement me conviendrait le mieux? 3 Comment puis-je utiliser mon REER pour cet achat? Consultez notre article dans cette édition du Bulletin. Communiquez dès maintenant avec l’un de nos conseillers dédiés aux jeunes professionnels. Actionnaire depuis 1978 fprofessionnels.com [email protected] Montréal 1 888 377-7337 Québec 1 800 720-4244 Sherbrooke 1 866 564-0909 Partenaire depuis 1994 FÉDÉRATION DES MÉDECINS SPÉCIALISTES DU QUÉBEC Financière des professionnels inc. détient la propriété exclusive de Financière des professionnels – Fonds d’investissement inc. et de Financière des professionnels – Gestion privée inc. Financière des professionnels – Fonds d’investissement inc. est un gestionnaire de portefeuille ainsi qu’un courtier en épargne collective inscrits auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF) qui gère et distribue les fonds de sa gamme de Fonds, et qui offre des services-conseils en fonds d’investissement et en planification financière. Financière des professionnels – Gestion privée inc. est un courtier en placement membre de l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières (OCRCVM) et du Fonds canadien de protection des épargnants (FCPE) qui offre des services de gestion de portefeuille.