rapport d`enquete sur le niveau de preparation des ecoles
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rapport d`enquete sur le niveau de preparation des ecoles
REPUBLIQUE DU MALI Un Peuple – Un But – Une Foi PROGRAMME ALIMENTAIRE MONDIAL - Bureau du Mali THE PARTNERSHIP FOR CHILD DEVELOPMENT – Bureau du Mali RAPPORT D’ENQUETE SUR LE NIVEAU DE PREPARATION DES ECOLES GOUVERNEMENTALES DEVANT BENEFICIER DE L’EMOP 200389 Version définitive Mars 2012 Programme Alimentaire Mondial – PAM. – B.P.120, Bamako, République du Mali – Tél : (223) 20 79.59.09 Adresse email : [email protected] Adresse Site internet : http://www.wfp.org/countries/mali TABLE DES MATIERES TABLE DES MATIERES ............................................................................................. I LISTE DES TABLEAUX ............................................................................................. II SIGLES ET ABREVIATIONS .................................................................................... III RESUME ................................................................................................................... IV INTRODUCTION ........................................................................................................ 1 1. OBJECTIFS, METHODOLOGIE ............................................................................ 1 1.1. Objectifs ............................................................................................................... 1 1.2. Méthodologie ........................................................................................................ 2 2. SITUATION SCOLAIRE AU NIVEAU DE LA COMMUNE ..................................... 2 2.1. Scolarisation ......................................................................................................... 2 2.2. Approvisionnement des écoles ............................................................................. 4 2.3. Communication avec les écoles et les structures de gestion ............................... 5 2.4. Achat des produits ................................................................................................ 6 2.5. Statistiques scolaires ............................................................................................ 8 3. SITUATION AU NIVEAU DES ECOLES A CANTINES ....................................... 10 3.1. Typologie de l’école ............................................................................................ 10 3.2. Infrastructures .................................................................................................... 11 3.3. Fonctionnement de la Cantine ............................................................................ 18 3.4. Système de suivi des cantines ........................................................................... 21 CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS .............................................................. 22 Table des matières I LISTE DES TABLEAUX Tableau n°1 : Répartition des communes visitées par rapport aux communes I 166 2 Tableau n°2 : Nombre d’école par cycle et par région ............................................... 2 Tableau n°3 : Existence de second cycle .................................................................. 3 Tableau n°4 : Distance du second cycle le plus proche du chef-lieu de commune.... 3 Tableau n°5 : Dotation des cantines dans les régions .............................................. 4 Tableau n°6 : Montant reçu de la part des différents intervenants ............................. 4 Tableau n°7 : Type de communication avec les écoles ............................................. 5 Tableau n°8 : Fréquence des communications avec les écoles ................................ 5 Tableau n°9 : Type de communication avec les CGS ................................................ 5 Tableau n°10 : Fréquence des communications avec les CGS ................................. 6 Tableau n°11 : Achat des produits locaux pour la cantine scolaire ............................ 6 Tableau n°12 : Critères pour l’achat des produits ...................................................... 7 Tableau n°13 : Rythme d’achat des produits locaux .................................................. 7 Tableau n°14 : Instance d’achat des produits de la cantine ....................................... 8 Tableau n°15 : Nombre de premier cycle................................................................... 8 Tableau n°16 : Effectifs d’élèves du premier cycle .................................................... 8 Tableau n°17 : Existence de cantines scolaires ......................................................... 9 Tableau n°18 : Effectif des élèves couverts par les cantines ..................................... 9 Tableau n°19 : Initiateur de la cantine ....................................................................... 9 Tableau n°20 : Type d'école .................................................................................... 10 Tableau n°21 : Type de cycle fonctionnel ................................................................ 10 Tableau n°22 : Mouvements/déperditions scolaire .................................................. 11 Tableau n°23 : Existence d'un espace de stockage des vivres ............................... 11 Tableau n°24 : Situation de l’espace de stockage des vivres .................................. 12 Tableau n°25 : Type de construction de stockage des vivres .................................. 12 Tableau n°26 : Propreté de l'espace de stockage.................................................... 13 Tableau n°27 : Absence de fissure (Toit et murs) .................................................... 13 Tableau n°28 : Aération de l’espace de stockage de vivres..................................... 13 Tableau n°29 : Existence d’espace de préparation des repas ................................. 14 Tableau n°30 : Possession de foyer amélioré.......................................................... 14 Tableau n 31 : Propreté de l’espace de préparation ................................................ 14 Liste des tableaux II Tableau n°32 : Fissure (toit et mur) sur les espaces de préparation ........................ 15 Tableau n°33 : Aération de l’espace de préparation ................................................ 15 Tableau n°34 : Situation de l’espace de préparation ............................................... 15 Tableau n°35 : Types de construction des espaces de préparation des repas ........ 16 Tableau n°36 : Existence d’un espace pour la consommation des repas ................ 16 Tableau n°37 : Situation de l’espace de consommation .......................................... 17 Tableau n°38 : Existence de source d’eau au niveau des écoles ............................ 17 Tableau n°39 : Type de source d’eau ...................................................................... 18 Tableau n°40 : Existence d’un comité de gestion scolaire ....................................... 18 Tableau n°41 : Existence d’un groupe délégué pour la gestion de la cantine scolaire ... 18 Tableau n°42 : Existence de cuisinières .................................................................. 19 Tableau n°43 : Type de contrat des cuisinières ....................................................... 19 Tableau n°44 : Provenance des vivres de la cantine ............................................... 20 Tableau n°45 : Poursuite de la distribution des repas .............................................. 20 Tableau n°46 : Moment des repas dans les cantines .............................................. 20 Tableau n°47 : Raisons des arrêts des repas .......................................................... 21 Tableau n°48 : Supervisions des activités des ALISCO .......................................... 21 Tableau n°49 : Type de superviseurs ...................................................................... 21 Table des matières III SIGLES ET ABREVIATIONS ALISCO : Alimentation scolaire CAP : Centre d’Animation Pédagogique CFA : Communauté Financière Africaine CGS : Comité de Gestion Scolaire EMOP : Programme de secours d’urgence ONG : Organisation Non Gouvernementale PAM : Programme Alimentaire Mondial PCD : The Partnership for Child Development (Partenariat pour le Développement de l’Enfant) SAP : Système d’Alerte Précoce Sigles et abréviations III RESUME La présente étude qui n’a concerné que les communes classées à risque de difficultés alimentaires par le SAP a touché 1328 écoles dont 1149 de premier cycle et 179 de second cycle. L’effectif moyen des écoles du premier cycle des communes de la zone d’étude est de 1740 élèves pour une population totale de 142650 élèves. L’existence de second cycle dans la zone d’étude est signalée dans 100% des communes enquêtées dans les régions de Gao et Tombouctou et entre 85 et 94% dans les autres régions. Ces écoles à second cycle sont dans 90% des cas distants de moins d’1 km du chef-lieu de commune. Toutefois, on note que 33% des écoles de second cycle sont situées à plus de 20 km du chef-lieu de la commune dans la région de Koulikoro. La communication « de vive voix » est partout le système dominant de communication surtout à Tombouctou entre les communes et les écoles. Elle est assez courante entre les responsables en charge de la gestion des cantines et les communes. En effet, près de 93% des écoles communiquent avec la commune et seulement 7% communiquent rarement. L’école publique reste le principal type d’école avec plus de 90% des cas dans la zone d’étude de toutes les régions à l’exception de celle de Kayes où elle est de 85%. Ce qui pourrait s’expliquer par la forte implication des migrants dans le développement des infrastructures scolaires de la zone. Pour les médersas, le taux est plus élevé dans la région de Gao. La variation des effectifs entre le début de l’année scolaire et le jour de l’enquête est observée dans les deux sens dans toutes les écoles de la zone d’étude. L’augmentation des effectifs est surtout observée dans les régions de Tombouctou avec 244 élèves dont 62 filles et la région de Gao avec 187 élèves dont 66 filles tandis qu’une diminution est observée dans celles de Kayes, Koulikoro et Mopti. Les garçons sont nettement plus concernés par le phénomène que les filles allant du double à Gao au triple à Tombouctou. Dans la zone d’étude, on note que 34,7% des écoles possèdent des cantines. Ce taux est plus élevé dans les régions de Gao (73,5%) et Tombouctou (68,1%). Il est très bas dans celles de Koulikoro (5,2%). Les écoles à cantines disposent d’un cycle primaire à plus de 90% des cas voire 100% pour les régions de Kayes et Koulikoro. Près de 20% des écoles à cantines disposent d’un second cycle. Le programme de cantine scolaire couvre 73.949 élèves sur 142.650 recensés dans les écoles du premier cycle de la zone d’étude soit un taux de couverture de 51,8%. Les cantines scolaires sont initiées essentiellement par l’Etat (38,1%) et le PAM (35%). Il faut noter aussi la gestion associée de certaines des cantines entre l’Etat et les partenaires au développement. Les dotations des cantines scolaires sont assurées principalement par l’Etat dans 88,4% des cas, suivi des ONG/projets 48,8%, des autres partenaires 21,6% et des collectivités 19,5%. L’intervention des ONG et projets est plus remarquable dans les régions de Tombouctou, Kayes et Mopti tandis que celle des collectivités est notée surtout dans la région de Tombouctou. La gestion des cantines est assurée par les CGS qui la délèguent à un groupe dans 87% des cas. Les achats de produits locaux pour la cantine scolaire s’effectuent dans toutes les régions (87,1%). Ces achats sont plus fréquents dans la région de Mopti (41,9%), Kayes (27%) et Résumé IV Koulikoro (18,9%). Ils sont moins fréquents dans celles de Tombouctou et Gao. Cette faiblesse relative d’achat pour les cantines scolaires dans ces deux dernières régions serait liée à la faible disponibilité en produits locaux. L’habitude alimentaire du milieu (57,4%) reste le principal critère d’achat des produits locaux pour les cantines scolaires. Il est suivi du critère prix avec 23,3% et de celui de la valeur alimentaire avec 19,4%. La mairie reste la principale instance chargée des achats des produits de la cantine avec 58,3% des cas, suivie du CGS (31,3%) et des autres instances avec 7,8%. Pratiquement toutes les écoles disposent d’un espace de stockage. Ces espaces de stockage construits en dur (50,2%) et en banco (48,9%) sont localisés principalement dans l’enceinte de l’école pour plus de 61,7% des cas. Toutefois, ces espaces sont logés dans une autre concession du village pour 23,9% des cas et dans la cour du chef de village dans 16,2% des cas. Ils sont jugés propres et bien aérés dans l’ensemble même si par endroits ils ne garantissent pas une bonne conservation des produits. Les cantines disposent d’une cuisinière dans plus de 94% des cas. La majorité des cuisinières (71,5%) travaille sur une base de bénévolat avec compensation en vivres. Ce type de contrat est plus fréquent dans les régions de Gao, Tombouctou avec plus de 83% des cas et relativement faible dans celle de Kayes avec 61,1%. Le bénévolat sans compensation (11,9%) et la rémunération financière (16,6%) sont aussi observés. La fourniture des cantines en vivres est essentiellement assurée par la mairie (58,7%) des cas, par le PAM (19,6%) et d’autres partenaires (19,6%). La participation de la communauté est très faible (2%). L’espace de préparation existe dans 88,8% des écoles. Les préparations des repas se font dans les maisons en banco pour 41,1% des cas, à l’air libre pour 37,3% et dans les maisons en dur pour 12,9% des cas. La possession de foyers améliorés pour les préparations est relativement faible (58,1%) particulièrement dans les écoles de Koulikoro (21,7%) et de Gao (6,8%). Ces espaces jugés propres pour plus de 70% des cas sont essentiellement situés dans 80,3% des cas au sein de l’école. Il faut signaler aussi, la localisation des espaces de préparations dans une autre concession pour 12,4% des cas. La possession d’espace de réfectoire est très faible (15%). La consommation des repas se fait principalement dans la véranda des salles de classe (30%), dans la cours de l’école (28%) et ou dans une salle de classe (24%). Dans la zone d’étude, 83% des écoles dispose d’une source d’eau pérenne. Ce taux est relativement bas dans la zone d’étude de Mopti (63%). Les sources d’eau sont dominées par les forages (43,1%) et les puits à grand diamètre (35,1%).Toutefois, l’approvisionnement en eau à partir du fleuve est signalé dans 10,5% des écoles de la région de Tombouctou. Les cantines ne fonctionnent pas à souhait car seulement 34,7% continuait à servir les repas aux élèves à la période d’enquête. Elles sont plus fonctionnelles dans les régions de Mopti et Tombouctou. Dans 95% des cas, les repas sont servis à midi. Cependant, dans la région de Kayes, les élèves bénéficient d’un petit déjeuner et d’un gouter les après midi dans 11,1% des cas. Les raisons de l’arrêt de la distribution des repas au niveau des cantines sont essentiellement liées au manque de vivres (95,4%). D’autres raisons non négligeables comme les conflits au niveau du comité de gestion à Gao (6%) et le manque de condiments à Koulikoro (4,5%) sont évoquées. La supervision des cantines est assurée principalement par les CAP (70,4%). Le PAM y participe surtout à Koulikoro et Gao tandis que ce sont les ONGs à Koulikoro (25%) et Table des matières V d’autres partenaires surtout à Kayes (37,5%) et Gao (28,6%) qui assurent cette supervision. Cette supervision est relativement faible et ne touche que 43% des cantines. Cependant, ce taux est élevé à Tombouctou (60,5%), Koulikoro (58,6%) et très bas à Kayes (26 ,5%). Table des matières VI INTRODUCTION Le Mali subit cette année une crise alimentaire qui plonge les populations vulnérables dans une situation précaire. Dans l’évaluation provisoire de la situation alimentaire, le SAP a identifié 104 communes à risque de difficultés alimentaires et 55 communes à risque de difficultés économiques. Afin de répondre à cette crise, le Gouvernement a entrepris des actions ciblées à l’endroit des populations des communes à risque à travers des distributions alimentaires gratuites et des ventes subventionnées. Avec le ministère de l’éducation, il a été recommandé à l’ensemble des acteurs de renforcer les actions dans le domaine de l’alimentation scolaire afin d’éviter les retraits massifs d’élèves dans les écoles à cantines. Le Programme Alimentaire Mondial (PAM) est le partenaire le plus important du Gouvernement du Mali dans le domaine de l’alimentation scolaire. Avec plus de 3,8 millions de dollars (USD) investis annuellement dans le domaine de l’éducation, le PAM assiste plus de 700 écoles à cantines, avec un suivi régulier des ONG partenaires et la supervision des services déconcentrés du Ministère de l’Education. Le PAM a inscrit dans son Opération d’urgence 200389 l’octroi de repas complémentaires aux élèves des écoles se situant dans ces 159 communes bénéficiant au préalable d’un repas à midi, que ces écoles soient approvisionnées par le PAM dans son programme de pays ou par le gouvernement à travers les collectivités territoriales. Cette assistance aura lieu entre les trimestres d’avril/juin 2012 et octobre/décembre 2012. Si des informations précises sont issues des écoles assistées par le PAM, certaines informations importantes restent à collecter au niveau de celles assistées par le Gouvernement. Ainsi, le PAM a lancé cette étude en partenariat avec The Partnership for Child Development (Partenariat pour le Développement de l’Enfant – PCD). PCD, qui a signé un protocole avec le Ministère en charge de l’éducation, apporte une assistance technique à la conception et à la mise en œuvre du programme national d’alimentation scolaire. L’un des axes de l’assistance de PCD porte sur le suivi et évaluation et l’évaluation d’impact - avec des collectes et traitement de données en vue d’informer et faire des recommandations sur les forces et faiblesses du programme -. 1. OBJECTIFS, METHODOLOGIE 1.1. Objectifs 1.1.1. Objectif général Apprécier l’état de préparation et de recevabilité des écoles gouvernementales situées dans les 159 communes pour l’EMOP 200389 du PAM ; Recueillir des données sur les écoles des communes qui ne bénéficient d’aucun appui en cantine scolaire. 1.1.2. Objectif Spécifiques NB : commanditaire Rapport d’enquête sur le niveau de préparation des écoles gouvernementales devant bénéficier de l’EMOP 200389 1 1.2. Méthodologie 1.2.1. Cadre de l’étude L’étude s’est déroulée dans les régions de Kayes Koulikoro, Mopti, Tombouctou et Gao. La collecte des données s’est déroulée courant mars 2012. 1.2.2. Type d’étude Il s’agit d’une étude transversale descriptive portant sur l’ensemble des écoles à cantines dans les régions de Kayes, Koulikoro, Mopti, Tombouctou et Gao Critère d’inclusion et de non inclusion : ont été incluses dans l’étude, les écoles à cantines scolaire dans les communes classées à risque par le SAP. Echantillonnage : sans exception, toutes les écoles à cantines scolaires des régions citées plus haut. Tableau n°1 : Répartition des communes visitées par rapport aux communes I 166 15 % communes I 166 visitées par rapport aux communes I 166 75 % Communes I 166 par rapport aux communes visitées 54 11 73 79 Communes visitées Communes I 166 Communes I 166 visitées Kayes 28 20 Koulikoro 14 15 Région Ségou 0 2 0 NC NC Mopti 33 61 23 38 70 Tombouctou 9 37 6 16 67 Gao 5 20 3 15 60 Kidal 0 11 0 NC NC Total 89 166 58 35 65 Il ressort que 65% des communes visitées font parties des 166 communes les plus vulnérables du pays. Cet échantillon représente 35% des 166 communes. Il dépasse 70% à Kayes, Koulikoro et moins de 40% à Mopti, Tombouctou et Gao. 1.2.3. Données, outils et méthode de collecte Les données ont été récoltées sur deux modules de questionnaires dont un pour les communes et l’autre pour les écoles. 1.2.4. Qualité des données Des difficultés liées à la situation d’insécurité ont limité la collecte des données dans certaines localités du Pays. 2. SITUATION SCOLAIRE AU NIVEAU DE LA COMMUNE 2.1. Scolarisation 2.1.1. Nombre d’école par cycle et par région Tableau n°2 : Nombre d’école par cycle et par région Région Premier cycle Second cycle Rapport d’enquête sur le niveau de préparation des écoles gouvernementales devant bénéficier de l’EMOP 200389 2 Kayes 202 59 Koulikoro 448 26 Mopti 285 55 Tombouctou 116 13 Gao 98 26 Total 1149 179 Dans la zone d’enquête, il ya au total 1328 écoles dont 1149 de premier cycle et 179 de second cycle. 2.1.2. Existence de second cycle Tableau n°3 : Existence de second cycle Kayes Koulikoro Mopti Tombouctou Existence d'école Oui Non 85,2% 14,8% 92,9% 7,1% 93,9% 6,1% 100% 0 100% 100% 100% 100% Gao 100% 100% Région Total 0 On note que 100% des communes enquêtées possèdent un second cycle dans les régions de Gao et Tombouctou contre 85% dans celle de Kayes. Cette différence pourrait s’expliquer par le fait que la décentralisation a conduit à un plus grand nombre de communes dans le sud qu’au nord du pays. 2.1.3. Distance du second cycle le plus proche du chef-lieu de commune Tableau n°4 : Distance du second cycle le plus proche du chef-lieu de commune Région Distance aux écoles Kayes Koulikoro Mopti Tombouctou Gao moins de 1 km 95,7% 50,0% 90,3% 100% 100% 90,3% de 1 à 2 km 0% 0% 3,2% 0% 0% 1,4% de 2 à 5 km 4,3% 0% 0% 0% 0% 1,4% de 5 à 20 km 0% 16,7% 3,2% 0% 0% 2,8% 20 km et plus 0% 33,3% 3,2% 0% 0% 4,2% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% Total Global Les écoles à second cycle sont dans 90% des cas distants de moins d’1 km du chef-lieu de commune. Toutefois, ce pourcentage est seulement de 50% dans la région de Koulikoro où on note que près de 33% des écoles de second cycle sont situés à plus de 20 km du chef-lieu de la commune. Rapport d’enquête sur le niveau de préparation des écoles gouvernementales devant bénéficier de l’EMOP 200389 3 2.2. Approvisionnement des écoles 2.2.1. Dotation des cantines dans les régions Tableau n°5 : Dotation des cantines dans les régions Région Kayes Koulikoro Mopti Tombouctou Gao Total Etat Collectivités ONG/Projets 100% 85,7% 74,2% 100% 100% 88,4% 3,7% 21,4% 28,1% 44,4% 0% 19,5% 57,7% 21,4% 53,1% 66,7% 20% 48,8% Autres partenaires 22,2% 21,4% 27,3% 0% 20% 21,6% On note plusieurs intervenants dans la dotation des cantines scolaires. En effet, l’Etat intervient dans 88,4% des cas, suivi des ONG/projets 48,8%, des autres partenaires 21,6% et des collectivités 19,5%. On observe que l’intervention des ONG et projets est plus remarquable dans les régions de Tombouctou, Kayes et Mopti tandis que celle des collectivités est notée surtout dans la région de Tombouctou où les autres partenaires sont absents. 2.2.2. Montant reçu de la part des différents intervenants Tableau n°6 : Montant reçu de la part des différents intervenants Etat Collectivités locales ONG / projet Autres partenaires Moyenne 2400383 0 300000 0 Somme 60009576 0 300000 0 Moyenne 14617444 0 0 0 Somme 131557000 0 0 0 Moyenne 3959782 417857 890000 1000000 Somme 67316290 2925000 4450000 1000000 Moyenne 3142400 50000 0 0 Somme 15712000 50000 0 0 Moyenne 7000780 0 0 0 Somme 35003898 0 0 0 Moyenne 5075390 371875 791667 1000000 Somme 309598764 2975000 4750000 1000000 Taux 97,3 0,9 1,5 0,3 Région Kayes Koulikoro Mopti Tombouctou Gao Total Au titre de la dotation des cantines scolaires, les communes de la zone d’enquête ont reçu globalement 309.598.764 F CFA de l’Etat soit 97,3%, 2.975.000 F CFA des collectivités, 4.750.000 F CFA des ONG/projets et 100.000 F CFA des autres partenaires. La région de Koulikoro a reçu la plus grande part (131.557.000 F CFA) tandis que celle de Tombouctou la plus faible dotation soit 15.762.000 F CFA. Rapport d’enquête sur le niveau de préparation des écoles gouvernementales devant bénéficier de l’EMOP 200389 4 2.3. Communication avec les écoles et les structures de gestion 2.3.1. Type de communication avec les écoles Tableau n°7 : Type de communication avec les écoles Régions Kayes Koulikoro Mopti Tombouctou Gao Global De vive voix 55,8% 46,2% 45,1% 88,9% 57,1% 47,4% A travers un messager 25,6% 23,1% 17,6% 0 14,3% 20,0% Au téléphone 18,6% 19,2% 23,5% 0 14,3% 21,5% Autre (Préciser) 0 11,5% 13,7% 11,1% 14,3% 11,1% Total 100% 100% 100% 100% 100% 100% Dans le cadre de la gestion des cantines scolaires, plusieurs canaux de communication sont utilisés par les communes : de vive voix pour 47,4% des cas, le téléphone pour 21,5%, à travers un messager 20% des cas et à travers autres canaux pour 11,1%. L’analyse par région montre que le canal de communication « de vive voix » est partout le système dominant de communication surtout à Tombouctou entre les communes et les écoles dans le cadre de la gestion des cantines scolaires. Le téléphone est surtout utilisé à Mopti, à travers un messager utilisé notamment à Kayes tandis qu’à Tombouctou on n’utilise aucun de ces deux (2) canaux. 2.3.2. Fréquence des communications avec les écoles Tableau n°8 : Fréquence des communications avec les écoles Kayes Koulikoro Région Mopti Tombouctou Gao très souvent 57,7% 35,7% 45,5% 0% 80,0% 44,8% souvent 42,3% 57,1% 45,5% 77,8% 20% 48,3% rarement 0% 7,1% 9,1% 22,2% 0% 6,9% 100% 100% 100% 100% 100% 100% Fréquence de communication Total Global La communication est assez courante entre les responsables en charge de la gestion des cantines. En effet, près de 93% des écoles communiquent souvent ou très souvent avec la commune et seulement 7% communiquent rarement. 2.3.3. Type de communication avec les CGS Tableau n°9 : Type de communication avec les CGS Méthode de communication avec les CGS Région Kayes De vive voix Au téléphone A travers un messager Autre (Préciser) 55,8% 18,6% 25,6% 0% Total 100% Rapport d’enquête sur le niveau de préparation des écoles gouvernementales devant bénéficier de l’EMOP 200389 5 Koulikoro 46,2% 19,2% 23,1% 11,5% 100% Mopti 45,1% 23,5% 17,6% 13,7% 100% Tombouctou 88,9% 0% 0% 11,1% 100% Gao 57,1% 14,3% 14,3% 14,3% 100% Global 52,20% 19,10% 19,90% 8,80% 100% A l’instar des écoles, la méthode de communication avec les comités de gestion scolaires est dominée par le système de communication de vive voix 52% des cas, suivie d’un messager 20% des cas, par téléphone 19% et autres méthodes 9%. Il apparaît que dans la région de Tombouctou le téléphone et le messager ne sont pas utilisés pour la communication avec les CGS. 2.3.4. Fréquence des communications avec les CGS Tableau n°10 : Fréquence des communications avec les CGS Région Très souvent Souvent Rarement Total Kayes 51,9% 48,1% 0% 100% Koulikoro 35,7% 57,1% 7,1% 100% Mopti 56,3% 31,3% 12,5% 100% Tombouctou 11,1% 66,7% 22,2% 100% 60% 40% ,0% 100% 47,1% 44,8% 8% 100% Gao Global La communication est assez courante entre la commune et les responsables des comités de gestion scolaire (CGS). En effet, près de 92% des comités de gestion des écoles communiquent souvent ou très souvent avec la commune dans le cadre de la gestion des cantines scolaires ; ce pourcentage est de 100% pour les régions de Kayes et Gao. Par contre, dans la région de Tombouctou, les communes communiquent moins avec 22% des comités de gestion scolaire qui ne communiquent que rarement. 2.4. Achat des produits 2.4.1. Achat des produits locaux pour la cantine scolaire Tableau n°11 : Achat des produits locaux pour la cantine scolaire Région Achetez-vous des produits locaux pour la cantine scolaire Total Oui Non Kayes 74,1% 25,9% 100% Koulikoro 100% 0% 100% Mopti 96,9% 3,1% 100% Rapport d’enquête sur le niveau de préparation des écoles gouvernementales devant bénéficier de l’EMOP 200389 6 Tombouctou 75% 25% 100% Gao 60% 40% 100% Global 86% 14% 100,0% Les achats de produits locaux pour la cantine scolaire s’effectuent dans toutes les régions. Ces achats sont plus fréquents dans la région de Koulikoro avec 100% de déclarations, suivi de Mopti avec 96,9%. Ils sont moins fréquents dans les régions de Kayes, Gao et Tombouctou. Cette faiblesse relative d’achat pour les cantines scolaires dans ces deux dernières régions serait liée à la faible disponibilité en produits locaux. 2.4.2. Critères pour l’achat des produits Tableau n°12 : Critères pour l’achat des produits Critère des achats de produits Valeur Habitudes Prix nutritive Alimentaires 25,0% 15,9% 59,1% 22,2% 40,7% 37% 22,7% 15,9% 61,4% 0% 0% 100% 60% 0% 40% 23,3% 19,4% 57,4% Région Kayes Koulikoro Mopti Tombouctou Gao Global Total 100% 100% 100% 100% 100% 100% Le principal critère pour l’achat des produits pour les cantines scolaires reste dans l’ensemble, les habitudes alimentaires du milieu avec 57,4% des cas, suivi du critère prix avec 23,3% et enfin du critère de la valeur alimentaire avec 19,4%. Cependant, le critère d’achat varie fortement suivant les régions. En effet, si l’habitude alimentaire est le critère d’achat déclaré à 100% des cas dans la région de Tombouctou, il est seulement de 37% à Koulikoro; 40% à Gao et de 59,1% à Kayes. Le critère prix est privilégié pour l’achat des produits dans la région de Gao avec 60% des déclarations. 2.4.3. Rythme d’achat des produits locaux Tableau n°13 : Rythme d’achat des produits locaux Région Fréquence Global Kayes Koulikoro Mopti Tombouctou Gao Très Souvent 35% 64,3% 59,4% 0% 33,3% 46,8% Souvent 40% 35,7% 31,3% 87,5% 33,3% 40,3% Rarement 25% 0% 9,4% 12,5% 33,3% 13,0% Total 100% 100% 100% 100% 100% 100% Les achats des produits locaux se font souvent ou très souvent dans 87,1% des cas. La fréquence “très souvent“ des achats est plus élevée dans les régions de Koulikoro (64,3%) et Mopti (59,4%). Les achats se font rarement dans 13% des cas dans l’ensemble et cela de façon plus marquée dans les régions de Gao, Kayes et Tombouctou avec respectivement 33,3% ; 25% et 12,5% des cas. Rapport d’enquête sur le niveau de préparation des écoles gouvernementales devant bénéficier de l’EMOP 200389 7 2.4.4. Instance d’achat des produits de la cantine Tableau n°14 : Instance d’achat des produits de la cantine Région Kayes Koulikoro Mopti Tombouctou Gao Global Cercle 61,4% 61,1% 51,4% 55,6% 71,4% 58,3% Personne chargé des achats Ecole CGS 0% 36,4% 16,7% 22,2% 0% 37,8% 0% 11,1% 0% 14,3% 2,6% 31,3% Autres 2,3% 0% 10,8% 33,3% 14,3% 7,8% Total 100% 100% 100% 100% 100% 100% La mairie est la principale instance chargée des achats des produits de la cantine avec 58,3% des cas, suivie du CGS (31,3%) et des autres instances avec 7,8%. L’école est l’instance la moins concernée dans l’achat des produits des cantines avec seulement 2,6% des cas. Elle est plus impliquée dans l’achat des produits dans la région de Koulikoro avec 16,7% des cas. Le CGS est partout impliqué dans les achats et cela de façon plus marquée dans les régions de Mopti (37,8%) et de Kayes avec 36,4% des cas. 2.5. Statistiques scolaires 2.5.1. Nombre de premier cycle Tableau n°15 : Nombre de premier cycle Régions Nombre école 202 448 285 Kayes Koulikoro Mopti Tombouctou Gao Total 116 98 1149 L’étude couvre 1149 écoles du premier cycle dont la majorité dans la région de Koulikoro avec 448 écoles suivie de celle de Mopti avec 285 écoles et de Kayes avec 202 écoles. La région de Gao compte le plus faible nombre d’écoles avec 98 précédée de celle de Tombouctou avec 116 écoles de 1er cycle. 2.5.2. Effectifs d’élèves du premier cycle Tableau n°16 : Effectifs d’élèves du premier cycle Région Kayes Koulikoro Mopti Fille Garçon Total Moyenne 467 736 1203 Somme 12602 19879 32481 Moyenne 1039 1658 2697 Somme 14541 23211 37752 Moyenne 704 677 1381 Somme 19698 18969 38667 Rapport d’enquête sur le niveau de préparation des écoles gouvernementales devant bénéficier de l’EMOP 200389 8 Tombouctou Gao Global Moyenne 651 719 1370 Somme 5205 5751 10956 Moyenne 2196 2362 4559 Somme 10982 11812 22794 Moyenne 769 971 1740 Somme 63028 79622 142650 L’effectif moyen des écoles du premier cycle des communes de la zone d’étude est de 1740 élèves pour une population totale de 142650 élèves. 2.5.3. Existence de cantines scolaires Tableau n°17 : Existence de cantines scolaires Régions Nombre école Nombre cantine % Ecole/Cantine Kayes 202 32 15,8 Koulikoro 249 13 5,2 Mopti 285 134 47 Tombouctou 116 79 68,1 Gao 98 72 73,5 Total 950 330 34,7 Dans la zone d’étude, on note que 34,7% des écoles possèdent des cantines. Ce taux d’existence de cantine est plus élevé dans les régions de Gao (73,5%) et Tombouctou (68,1%). Il est très bas dans la région de Koulikoro où seulement 5,2% des écoles sont concernées. 2.5.4. Effectif des élèves couverts par les cantines Tableau n°18 : Effectif des élèves couverts par les cantines Région Filles 4284 3825 13068 3984 9046 34207 Kayes Koulikoro Mopti Tombouctou Gao Global Garçon 6612 6803 12321 4652 9354 39742 Total 10896 10628 25389 8636 18400 73949 Les élèves pris en charge par les cantines sont au nombre de 73.949 sur 142.650 recensés dans les écoles du premier cycle de la zone d’étude soit un taux de couverture de 51,8%. 2.5.5. Initiateur de la cantine Tableau n°19 : Initiateur de la cantine Sources des cantines Kayes Koulikoro Région Mopti Tombouctou Gao Global Rapport d’enquête sur le niveau de préparation des écoles gouvernementales devant bénéficier de l’EMOP 200389 9 Etat Etat/Unicef PAM UNICEF CRS Intégré ONG Mairie Commune Etat/PAM 41% 0% 19,6% 0% 0% 0% 30% 0% 0% 100% 8,2% 50% 14,3% 100% 0% 62,5% 0% 0% 0% 0% 31,1 25 41,1 0 100% 12,5% 70% 100% 100% 0% 11,5% 0% 16,1% 0% 0% 25% 0% 0% 0% 0% 8,2% 25% 8,9% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 38,1% 2,5% 35% 6% 5,6% 5% 6,3% 2,5% 1,3% 3,1% Les cantines scolaires sont initiées essentiellement par l’Etat (38,1%) et le PAM (35%). D’autres partenaires comme les ONG nationales et internationales interviennent dans l’initiation et la mise en œuvre des cantines scolaires pour environ 12% des cas. Près de 4% sont initiés par les communes elles mêmes. Il faut noter aussi la gestion associée de certaines des cantines entre l’Etat et les partenaires au développement. 3. SITUATION AU NIVEAU DES ECOLES A CANTINES 3.1. Typologie de l’école 3.1.1. Type d’école Tableau n°20 : Type d'école Région Kayes Koulikoro Mopti Tombouctou Gao Global Privée Publique Communautaire Medersa Total Eff % Eff % Eff % Eff % Eff 3 1 4 2 1 11 7,5 2,8 4,0 5,3 2,1 4,2 34 35 94 36 45 244 85 97,2 94,9 94,7 95,7 93,8 3 0 1 0 0 4 7,5 0 1 0 0 1,5 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0 2,1 0,4 40 36 99 38 47 260 L’école publique reste le principal type d’école avec plus de 90% des cas dans la zone d’étude des régions à l’exception de celle de Kayes où elle est de 85%. Dans cette région (Kayes), on observe un taux relativement relevé d’école de type privée (7,5%) et communautaire (7,5%). Ce qui pourrait s’expliquer par la forte implication des migrants dans le développement des infrastructures scolaires de la zone. Pour les médersas, le taux est plus élevé dans la région de Gao. 3.1.2. Type de cycle fonctionnel Tableau n°21 : Type de cycle fonctionnel Région Kayes Koulikoro Ecole primaire Eff 40 36 % 100 100 Second cycle Eff % 7 18 10 28 Rapport d’enquête sur le niveau de préparation des écoles gouvernementales devant bénéficier de l’EMOP 200389 10 Mopti Tombouctou Gao Total 92 35 34 237 94 92 72 92 10 3 19 49 10 8 40 19 Dans la zone d’enquête, les écoles à cantines disposent d’un cycle primaire à plus de 90% des cas voire 100% pour les régions de Kayes et Koulikoro. Près de 20% des écoles à cantines disposent d’un second cycle. Ce taux est relativement plus élevé dans les régions de Gao et de Koulikoro. Cette situation peut s’expliquer par la politique d’infrastructures scolaires permettant de doter les localités éloignées en cycle complet compte tenu de la situation particulière de ces zones (sahéliennes). 3.1.3. Mouvements/déperditions scolaire Tableau n°22 : Mouvements/déperditions scolaire Région Nombre total d'élèves scolarisés en début d'année scolaire Nombre total d'élèves encore scolarisés le jour de l'enquête Ecart Nombre de filles scolarisées en début d'année scolaire Nombre de filles encore scolarisées le jour de l'enquête Différence filles Nombre de garçons scolarisé en début d'année scolaire Nombre de garçons encore scolarisés le jour de l'enquête Différence garçons Kayes Koulikoro Mopti Tombouctou Gao 6849 8465 14523 6066 11735 6765 7970 13778 6310 11922 -84 -495 -745 +244 +187 2672 3042 7096 2929 5677 2629 2801 6862 2991 5743 -43 -241 -234 +62 +66 4177 5423 7427 3137 6058 4136 5169 6916 3319 6179 -41 -254 -511 +182 +121 Par rapport à l’évolution de la fréquentation scolaire du début de l’année scolaire au jour de l’enquête, les effectifs d’élèves ont beaucoup varié dans les deux sens. L’augmentation des effectifs est surtout observée dans les régions de Tombouctou avec 244 élèves dont 62 filles et la région de Gao avec 187 élèves dont 66 filles. Les garçons sont nettement plus concernés par le phénomène que les filles allant du double à Gao au triple à Tombouctou. La déperdition scolaire est plus observée dans les régions de Mopti, Koulikoro et Kayes toutes classées en difficultés alimentaire par le SAP. 3.2. Infrastructures 3.2.1. Espace de stockage 3.2.1.1. Existence d’un espace de stockage des vivres Tableau n°23 : Existence d'un espace de stockage des vivres Région Eff % Total Rapport d’enquête sur le niveau de préparation des écoles gouvernementales devant bénéficier de l’EMOP 200389 11 Kayes 37 92,5 40 Koulikoro 29 90,6 32 Mopti 86 87,8 98 Tombouctou 35 92,1 38 Gao 44 93,6 47 Global 231 90,6 255 Pratiquement toutes les écoles disposent d’un espace de stockage à plus de 90%. La plus grande proportion d’écoles sans espace de stockage est observée dans la région de Mopti (12,2%). 3.2.1.2. Situation de l’espace de stockage des vivres Tableau n°24 : Situation de l’espace de stockage des vivres Région Dans la cour du chef du village Au sein de l'école Dans une autre concession du village Autres (préciser) Total Région Eff % Eff % Eff % Eff % Eff Kayes 22 59,5 6 16,2 5 13,5 4 10,8 37 Koulikoro 16 55,2 1 3,4 8 27,6 4 13,8 29 Mopti 51 60 1 1,2 20 23,5 13 15,3 85 Tombouctou 25 71,4 1 2,9 9 25,7 0 0 35 Gao 28 63,6 1 2,3 13 29,5 2 4,5 44 Global 142 61,7 10 4,3 55 23,9 23 10,1 230 L’espace de stockage se retrouve principalement dans l’enceinte de l’école pour 61,7% des cas, dans une autre concession du village pour 23,9% des cas, 4,3% des cas dans la cour du chef de village et 10, 1% dans autres endroits. Ces taux dénotent de la faiblesse des infrastructures de stockage pour les écoles de la zone d’enquête. 3.2.1.3. Type de construction des infrastructures de stockage des vivres Tableau n°25 : Type de construction de stockage des vivres Construit en dur Construit en banco Couvert Total Région Eff % Eff % Eff % Eff Kayes 21 60 14 40,0 0 0 35 Koulikoro 15 51,7 12 41,4 2 6,9 29 Mopti 39 47,6 43 52,4 0 0 82 Tombouctou 18 51,4 17 48,6 0 0 35 Rapport d’enquête sur le niveau de préparation des écoles gouvernementales devant bénéficier de l’EMOP 200389 12 Gao 20 45,5 24 54,5 0 0 44 Global 113 50,2 110 48,9 2 0,9 225 Un peu plus de la moitié des espaces de stockage est constituée par les constructions en dur soit 50,2% contre 48,9% pour les constructions en banco. On note aussi des espaces de stockage de fortune sous forme de couvert notamment dans la région de Koulikoro pour 6,9% des cas. 3.2.1.4. Etat de l’espace de stockage des vivres Tableau n°26 : Propreté de l'espace de stockage Région Kayes Koulikoro Mopti Tombouctou Gao Total Propre Eff 28 23 53 29 28 161 Assez propre % 75,7 79,3 61,6 82,9 63,6 69,7 Eff 9 6 33 6 16 70 % 24,3 20,7 38,4 17,1 36,4 30,3 Les espaces de stockage sont jugés propres dans 69,7% et assez propres dans 30,3% des cas dans la zone d’étude. Ils sont plus propres à Tombouctou que dans les autres régions et moins propres à Mopti. 3.2.1.5. Absence de fissure (Toit et murs) Tableau n°27 : Absence de fissure (Toit et murs) Région Kayes Koulikoro Mopti Tombouctou Gao Global Eff 33 21 53 25 33 165 % 94,3 80,8 63,1 73,5 75 74 Total 35 26 84 34 44 223 74% des espaces de stockage ne présentent pas de fissures. C’est surtout dans la région de Mopti que les espaces de stockage présentent le plus des fissures au mur ou au toit (36,9%). 3.2.1.6. Aération de l’espace de stockage de vivres Tableau n°28 : Aération de l’espace de stockage de vivres Région Kayes Koulikoro Mopti Tombouctou Gao Eff % Total 35 26 67 33 38 100 92,9 78,8 94,3 86,4 35 28 85 35 44 Rapport d’enquête sur le niveau de préparation des écoles gouvernementales devant bénéficier de l’EMOP 200389 13 Global 199 87,7 227 L’aération des espaces dans la zone d’étude ne souffre d’aucune difficulté dans plus de 87% des cas. Les espaces sont les moins aérés dans la région de Mopti. 3.2.2. Espace de préparation 3.2.2.1.1. Existence d’un espace de préparation des repas Tableau n°29 : Existence d’espace de préparation des repas Région Kayes Koulikoro Mopti Tombouctou Gao Global Eff 37 26 84 33 43 223 % 92,5 81,3 87,5 91,7 91,5 88,8 Total 40 32 96 36 47 251 L’espace de préparation existe dans 88,8% pour les écoles dans la zone d’étude. Ce taux est le plus élevé dans la région de Kayes et plus bas dans celle de Koulikoro. 3.2.2.1.2. Possession de foyer amélioré Tableau n°30 : Possession de foyer amélioré Région Kayes Koulikoro Mopti Tombouctou Gao Global Eff. 30 5 66 22 3 126 % 83,3 21,7 81,5 66,7 6,8 58,1 Total 36 23 81 33 44 217 Pour la cuisine, seuls 58,1% des écoles disposent d’un foyer amélioré pour les préparations de repas. Si ce taux dépasse les 60% dans la zone d’étude des régions de Kayes, Mopti et Tombouctou, il est bas dans celles de Koulikoro (21,7%) et particulièrement bas à Gao (6,8%). 3.2.2.1.3. Etat de propreté de l’espace de préparation Tableau n 31 : Propreté de l’espace de préparation Propre Région Kayes Koulikoro Mopti Tombouctou Gao Global Effectif 32 19 51 24 30 156 % 97 86,4 67,1 75 71,4 76,1 Total 33 22 76 32 42 205 Rapport d’enquête sur le niveau de préparation des écoles gouvernementales devant bénéficier de l’EMOP 200389 14 Les différents espaces de préparation sont jugés propres pour plus de 70% des cas dans la zone d’étude. Ce taux est le plus élevé dans la région de Kayes (97%) et le plus bas dans celle de Mopti (67,1%). 3.2.2.1.4. Fissure (toit et mur) sur les espaces de préparation Tableau n°32 : Fissure (toit et mur) sur les espaces de préparation Absence de fissure (Toit et murs) Région Effectif 24 9 36 12 13 94 Kayes Koulikoro Mopti Tombouctou Gao Global % 96 81,8 63,2 63,2 56,5 69,6 Total 25 11 57 19 23 135 Il ressort que 69,6% des espaces de préparation des repas ne présentent aucune fissure dans les murs et sur les toits. On constate que c’est seulement 56,5% des écoles de la zone d’étude de Gao qui ne présentent pas de fissure. 3.2.2.1.5. Aération de l’espace de préparation Tableau n°33 : Aération de l’espace de préparation Région Eff. 30 19 58 27 39 173 Kayes Koulikoro Mopti Tombouctou Gao Global % 100 95 92,1 96,4 95,1 95,1 Total 30 20 63 28 41 182 L’aération des espaces de préparation est relativement parfaite dans 92,1% à 100% des cas. 3.2.2.1.6. Localisation de l’espace de préparation Tableau n°34 : Situation de l’espace de préparation Région Kayes Koulikoro Mopti Tombouctou Gao Global Au sein de l'école Eff. 30 21 63 24 37 175 % 83,3 87,5 76,8 72,7 86 80,3 Dans une autre Dans la cours du concession du chef du village village Eff. % Eff. % 4 11,1 2 5,6 1 4,2 2 8,3 3 3,7 13 15,9 0 0 8 24,2 1 2,3 2 4,7 9 4,1 27 12,4 Autres (préciser) Eff. 0 0 3 1 3 7 % 0 0 3,7 3 7 3,2 Total effectif 36 24 82 33 43 218 Rapport d’enquête sur le niveau de préparation des écoles gouvernementales devant bénéficier de l’EMOP 200389 15 L’essentiel des espaces de préparation soit 80,3% est situé au sein de l’école dans les zones d’enquête de toutes les régions. Il faut signaler aussi, la localisation des espaces de préparations dans une autre concession pour 12,4% des cas. Ce taux est relativement élevé dans les régions de Tombouctou (24,2%) et de Mopti (15,9%). 3.2.2.1.7. Types de construction des espaces de préparation des repas Tableau n°35 : Types de construction des espaces de préparation des repas Construit en dur Région Construit en banco Construit en paille A l'air libre Total Eff. % Eff. % Eff. % Eff. % Eff Kayes 9 25,7 16 45,7 4 11,4 6 17,1 35 Koulikoro 6 24 2 8 2 8 15 60 25 Mopti 6 8,2 41 56,2 3 4,1 23 31,5 73 Tombouctou 5 15,2 9 27,3 7 21,2 12 36,4 33 Gao 1 2,3 18 41,9 2 4,7 22 51,2 43 Global 27 12,9 86 41,1 18 8,6 78 37,3 209 Les préparations des repas se font dans les maisons en banco pour 41,1% des cas, à l’air libre pour 37,3% et dans les maisons en dur pour 12,9% des cas. Selon la région, on constate que les constructions d’espaces de préparation en banco sont dominantes à Mopti, Kayes, tandis qu’à Koulikoro, Tombouctou et Gao l’essentiel des espaces de préparation sont à l’air libre. Quant aux constructions en dur et en paille, elles sont signalées partout à des taux faibles. 3.2.3. Espace de réfectoire 3.2.3.1. Existence d’un espace réservé pour la consommation des repas Tableau n°36 : Existence d’un espace pour la consommation des repas Région Eff Oui Total Kayes 36 94,7 38 Koulikoro 28 90,3 31 Mopti 65 67,7 96 Tombouctou 33 86,8 38 Gao 43 91,5 47 Global 205 82,0 250 Toutes les écoles n’ont pas un espace réservé pour la consommation des repas. Ce fait est plus marqué dans la région de Mopti avec environ 22,3% des écoles qui n’en ont pas. Rapport d’enquête sur le niveau de préparation des écoles gouvernementales devant bénéficier de l’EMOP 200389 16 3.2.3.2. Localisation des constructions des espaces de consommation Tableau n°37 : Situation de l’espace de consommation Région un réfectoire en dur ou en matériaux locaux Une salle de classe La cours de l'école La véranda des salles de classe Autres Total (Préciser) Eff. % Eff. % Eff. % Eff. % Eff. % Eff Kayes 5 14 9 26 7 20 9 26 5 14 35 Koulikoro 11 41 8 30 2 7 4 15 2 7 27 Mopti 9 14 12 18 20 31 23 35 1 2 65 Tombouctou 3 9 8 24 7 21 15 45 0 0 33 Gao 2 5 11 26 20 47 9 21 1 2 43 Global 30 15 48 24 56 28 60 30 9 4 203 Les espaces de consommation des repas dans les écoles de la zone d’étude sont en majorité situés dans la véranda des salles de classe ou dans la cours de l’école respectivement dans 30% et 28% des cas. Cette localisation des espaces de consommation n’est pas uniforme pour toutes les régions. A Koulikoro, l’espace de consommation est dans la majorité des cas (41%) situé dans un réfectoire en dur ou en banco tandis qu’il se retrouve dans une salle de classe pour Gao et dans la véranda pour celles de Mopti et Tombouctou. 3.2.4. Hygiène/assainissement 3.2.4.1. Approvisionnement en eau des écoles Tableau n°38 : Existence de source d’eau au niveau des écoles Région Eff. % Total Kayes 37 93 40 Koulikoro 34 94 36 Mopti 62 63 98 Tombouctou 38 100 38 Gao 43 91 47 Global 214 83 259 L’étude révèle que 83% des écoles disposent d’une source d’eau. Ce taux est relativement bas dans la région de Mopti (63%). Rapport d’enquête sur le niveau de préparation des écoles gouvernementales devant bénéficier de l’EMOP 200389 17 3.2.4.2. Type de la source Tableau n°39 : Type de source d’eau Région Kayes Koulikoro Mopti Tombouctou Gao Global Robinet à eau courante Eff. 7 14 4 4 4 33 % 20 43,8 6,5 10,5 9,1 15,6 Forage Eff. 20 6 21 18 26 91 % 57,1 18,8 33,9 47,4 59,1 43,1 Puits à grand diamètre Eff. % 8 22,9 10 31,3 33 53,2 10 26,3 13 29,5 74 35,1 Fleuve, marre Eff. 0 0 0 4 0 4 % 0 0 0 10,5 0 1,9 Autres (préciser) Eff. 0 2 4 2 1 9 Total % 0 6,3 6,5 5,3 2,3 4,3 35 32 62 38 44 211 Les sources d’eau sont dominées par les forages (43,1%) et les puits à grand diamètre (35,1%). La nature des sources varie selon les régions. Ainsi, à Koulikoro, elles sont dominées par le robinet à eau courante, les puits à grand diamètre à Mopti et les forages à Kayes, Tombouctou et Gao. Cependant, l’approvisionnement en eau à partir du fleuve est signalé dans 10,5% des écoles de la région de Tombouctou. 3.3. Fonctionnement de la Cantine 3.3.1. Existence d’un comité de gestion scolaire Tableau n°40 : Existence d’un comité de gestion scolaire L'école dispose t'elle d'un comité de gestion scolaire Région Eff. % Kayes 40 100 Koulikoro 36 100 Mopti 96 98 Tombouctou 37 97,4 Gao 46 100 Global 255 98,8 Total 40 36 98 38 46 258 La quasi-totalité soit 98,8% des écoles couvertes par l’étude dispose d’un CGS. Ce qui est conforme à la réglementation du pays qui impose un CGS à toutes les écoles publiques. En effet 100% des écoles dans les régions de Kayes, Koulikoro, Gao disposent d’un CGS. Ce taux est de 98 et 97,4% respectivement pour les régions de Mopti et Tombouctou. 3.3.2. Existence d’un groupe délégué pour la gestion de la cantine scolaire Tableau n°41 : Existence d’un groupe délégué pour la gestion de la cantine scolaire Région Eff. % Total Kayes 31 84 37 Koulikoro 25 78 32 Mopti 81 88 92 Tombouctou 33 89 37 Gao 42 91 46 212 87 244 Global Dans la grande majorité des cas (87%) le CGS a délégué un groupe pour la gestion de la cantine et cela de façon généralisée à travers l’ensemble des régions. La délégation Rapport d’enquête sur le niveau de préparation des écoles gouvernementales devant bénéficier de l’EMOP 200389 18 apparaît plus fréquente dans la région de Gao (91%) et moins fréquente dans celle de Koulikoro (78%). 3.3.3. Existence d’une cuisinière Tableau n°42 : Existence de cuisinières Région Eff. % Total Kayes 37 94,9 39 Koulikoro 30 93,8 32 Mopti 93 96,9 96 Tombouctou 36 94,7 38 Gao 44 95,7 46 Global 240 95,6 251 Entre 94% et 97% des écoles concernées disposent d’une cuisinière. 3.3.4. Type de contrat des cuisinières Tableau n°43 : Type de contrat des cuisinières Région Rémunération financière Bénévole avec compensation vivres Entièrement bénévole Total Kayes 10 27,8% 22 61,1% 4 11,1% 36 Koulikoro 5 17,2% 22 75,9% 2 6,9% 29 Mopti 2 2,2% 58 63,7% 31 34,1% 91 Tombouctou 4 11,1% 30 83,3% 2 5,6% 36 Gao 7 16,3% 36 83,7% 0 0% 43 Global 28 11,9% 168 71,5% 39 16,6% 235 La majorité des cuisinières (71,5%) travaille sur base de bénévolat avec compensation en vivres. Ce type de bénévolat est plus fréquent dans les régions de Gao, Tombouctou avec plus de 83% des cas et plus faible dans celle de Kayes avec 61,1%. Le bénévolat sans compensation (11,9%) et la rémunération financière (16,6%) sont aussi observés. Le travail de cuisinières sur base de rémunération financière est plus fréquent (27,8%) dans la région de Kayes et celui sur base entièrement bénévole plus fréquent à Mopti (34,1%). Rapport d’enquête sur le niveau de préparation des écoles gouvernementales devant bénéficier de l’EMOP 200389 19 3.3.5. Approvisionnement en vivres de la cantine 3.3.5.1. Provenance des vivres de la cantine Tableau n°44 : Provenance des vivres de la cantine Région Kayes Koulikoro Mopti Tombouctou Gao Global Communauté Eff. 0 1 2 1 1 5 Mairie % 0 3,4 2,4 2,6 2,2 2,2 Eff. 5 2 62 32 34 135 % 15,2 6,9 72,9 84,2 75,6 58,7 PAM Eff. 10 16 9 3 7 45 % 30,3 55,2 10,6 7,9 15,6 19,6 Autres (préciser) Eff. % 18 54,5 10 34,5 12 14,1 2 5,3 3 6,7 45 19,6 Total Eff 33 29 85 38 45 230 Les vivres des cantines sont essentiellement fournis par la mairie dans 58,7% des cas et 19,6% respectivement par le PAM et d’autres partenaires. La participation de la communauté est très faible (2%). 3.3.5.2. Poursuite de la distribution des repas à l’école Tableau n°45 : Poursuite de la distribution des repas Région Eff. % Total Kayes 9 25 36 Koulikoro 8 25 32 Mopti 38 40,9 93 Tombouctou 19 50 38 Gao 11 23,9 46 Global 85 34,7 245 Au passage des enquêteurs ; seulement 34,7% des cantines étaient encore fonctionnelles et continuaient à servir des repas aux élèves. Elles étaient plus fonctionnelles dans les régions de Mopti et Tombouctou. 3.3.5.3. Moment de prise des repas les élèves Tableau n°46 : Moment des repas dans les cantines Région Kayes Koulikoro Mopti Tombouctou Gao Global Matinée (Petit déjeuner) Eff. 1 0 1 0 0 2 % 11,1 0 2,6 0 0 2,4 Midi (Déjeuner) Eff. 7 8 37 18 11 81 % 77,8 100 97,4 94,7 100 95,3 Après midi (Gouter) Eff. 1 0 0 1 0 2 Total % 11,1 0 0 5,3 0 2,4 Eff 9 8 38 19 11 85 Dans 95% des cas, les repas sont servis à midi. Cependant, dans la région de Kayes 11,1% des élèves bénéficient d’un petit déjeuner et d’un gouter les après midi. Rapport d’enquête sur le niveau de préparation des écoles gouvernementales devant bénéficier de l’EMOP 200389 20 3.3.5.4. Raisons des arrêts des repas Tableau n°47 : Raisons des arrêts des repas Région Faute de Faute de vivres condiments Eff. % Eff. % Kayes 23 95,8 0 0 Koulikoro 21 95,5 1 4,5 Mopti 52 98,1 1 1,9 Tombouctou 19 100 0 0 Gao 31 88,6 1 2,9 Global 146 95,4 3 2,0 Conflit interne Eff. % 0 0 0 0 0 0 0 0 2 5,7 2 1,3 Autres (préciser) Eff. % 1 4,2 0 0 0 0 0 0 1 2,9 2 1,3 Total Eff. 24 22 53 19 35 153 Les raisons de l’arrêt de la distribution des repas au niveau des cantines sont à 95,4% liées au manque de vivres. A Gao, des conflits au niveau du comité de gestion sont évoqués par près de 6% tandis qu’à Koulikoro, c’est le manque de condiments qui est évoqué par 4,5% des écoles. 3.4. Système de suivi des cantines 3.4.1. Supervision de la cantine Tableau n°48 : Supervisions des activités des ALISCO Région Eff. 9 17 38 23 14 101 Kayes Koulikoro Mopti Tombouctou Gao Global % 26,5 58,6 43,7 60,5 30,4 43,2 Total 34 29 87 38 46 234 Dans l’ensemble, 43% des cantines sont supervisées. Les cantines les plus supervisées sont celles des régions de Tombouctou (60,5%) et Koulikoro (58,6%) et les moins supervisées celles de Kayes (26,5%). 3.4.2. Type de superviseurs des cantines Tableau n°49 : Type de superviseurs Région Kayes Koulikoro Mopti Tombouctou Gao Global CAP Eff. 4 7 30 20 8 69 PAM % 50 43,8 81,1 87 57,1 70,4 Eff. 1 3 3 2 2 11 % 12,5 18,8 8,1 8,7 14,3 11,2 ONG Eff. % 0 0 4 25 0 0 0 0 0 0 4 4,1 Autres Eff. % 3 37,5 2 12,5 4 10,8 1 4,3 4 28,6 14 14,3 Total Eff. 8 16 37 23 14 98 L’essentiel des supervisions est réalisé par les CAP (70,4%). Le PAM y participe surtout à Koulikoro et Gao tandis que ce sont les ONGs à Koulikoro (25%) et d’autres partenaires surtout à Kayes (37,5%) et Gao (28,6%) qui assurent cette supervision. Rapport d’enquête sur le niveau de préparation des écoles gouvernementales devant bénéficier de l’EMOP 200389 21 Conclusion et recommandations Conclusion Au terme de cette étude qui a concerné essentiellement les communes à risque de difficultés alimentaires et économiques, il est à noter le faible niveau de fonctionnalité des cantines scolaires. En effet, plus de la moitié des cantines ne sont pas fonctionnelles au moment des investigations. Cet état de fait tient principalement à la rupture des stocks de vivres et de condiments affectant la bonne marche des cantines au niveau des écoles. D’autres difficultés comme l’insuffisance voire l’absence de source d’eau au sein des écoles, d’espaces réservés à la consommation des repas et la nature peu conforme des espaces de stockage (couvert/paille) pour les vivres de même que le niveau de propreté des espaces de préparation sont de nature à affecter l’hygiène au sein des différents établissements scolaires. L’implication des comités de gestion scolaire dans la gestion des cantines est encourageante au niveau des différentes écoles. Le mode de rémunération en vivres des cuisinières n’est pas de nature à garantir le niveau optimum des rations aux élèves. La supervision des cantines, qui permet d’améliorer leur fonctionnement, n’est pas effectuée à hauteur de souhait. Aussi, le faible niveau d’implication des communautés à la base dans la dotation des cantines n’est pas de nature à garantir leur pérennisation. Recommandations Dans un souci d’amélioration de la fonctionnalité des cantines, les recommandations qui suivent sont des pistes de solutions afin d’atteindre l’objectif recherché. Ainsi, il y’a lieu d (e) : améliorer l’approvisionnement des cantines afin d’éviter les ruptures de stocks ; réaliser des réfectoires pour la consommation des repas ; mettre en place des structures de stockage adaptées pour une bonne conservation des produits ; prendre en compte le paiement des cuisinières rémunérées en nature dans la quantification des besoins; doter les écoles de sources d’eau potable notamment dans la région de Tombouctou; étendre les programmes de cantines scolaires aux second cycles des écoles particulièrement éloignées dans les communes à risque de difficultés alimentaires et économiques au regard de la situation alimentaire difficile; améliorer de façon générale la supervision des cantines ; exhorter les communautés à la base pour une pleine implication dans la dotation des cantines. 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