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PM #40065075 Marché Bonsecours © Tourism Québec Editor Craig Kelman Art Production Jackie Vitug Advertising Sales Diane Rupert Publications Mail Agreement #40065075 Return undeliverable Canadian addresses to: Canadian Association of University Business Officers 320-350 Albert Street, Ottawa, ON K1R 1B1 email: [email protected] 12 Published four times a year on behalf of the Canadian Association of University Business Officers (CAUBO) by Publié quatre fois par année pour l’Association canadienne du personnel administratif universitaire (ACPAU) par Third Floor - 2020 Portage Avenue Winnipeg, Manitoba R3J 0K4 Tel: 866-985-9780 Fax: 866-985-9799 www.kelman.ca [email protected] Canadian Association of University Business Officers Association canadienne du personnel administratif universitaire 320 – 350 rue Albert Street Ottawa, Ontario K1R 1B1 Tel./Tél.: (613) 563-3961 ext. 270 Fax/Téléc.: (613) 563-7739 [email protected]/[email protected] Executive Director/Directrice générale Carole Workman Editorial Board/Comité de rédaction Chair/Président: Lawrence Durling, St. Thomas University Members/Membres: Pat Hibbitts, Simon Fraser University Lucie Mercier-Gauthier, University of Ottawa Sharon Cochran, University of Northern BC The views expressed in this publication are the responsibility of the publisher and do not necessarily reflect the views of the officers or members of the Canadian Association of University Business Officers. Les opinions exorimées dans cette publication sont la responsabilité de l’éditeur et ne reflètent pas nécessairement celles des dirigeants ou des membres de l’Association canadienne du personnel administratif universitaire. Features Articles VOLUME 14 • NUMBER 2 VOLUME 14 • NUMÉRO 2 23 31 23 Embracing cultural diversity at Canadian universities Welcome/Bienvenue 31 CAUBO Conference Montréal, Québec June 17-20, 2006 60 Congrès de l’ACPAU Montréal, Québec Du 17 au 20 juin 2006 Departments Chroniques 6 Executive Director’s Message •Message du directeur général 9 People Moves •En mouvement 10 Meet our Volunteers •Rencontrez nos bénévoles 12 CAUBO National Committees •Les comités nationaux de l’ACPAU 14 Risk Management 16 Legally Speaking 18 Human Resources 20 Publication Review Executive Director's Message Conference has broad appeal Canadian Association of University Business Officers Association canadienne du personnel administratif universitaire Board of Directors Conseil d'administration Nancy Walker President/Présidente The University of Lethbridge (403) 328-2207 Fax/Téléc. 329-2097 [email protected] Larry English Past-President/Président sortant Concordia University (514) 848-2424 x310 Fax/Téléc. 848-4586 [email protected] Sheila Brown Vice-President/Vice-président University of Toronto (416) 978-2065 Fax/Téléc. 978-5572 [email protected] Gabrielle Morrison Secretary-Treasurer/Secrétaire-trésorière Saint Mary’s University (902) 420-5409 Fax/Téléc. 420-5566 [email protected] Carole Workman Executive Director/Directrice générale (613) 563-3961, ext. 268 Fax/Téléc. 563-7739 [email protected]/[email protected] Gary Brewer York University (416) 736-5160 Fax/Téléc. 736-5421 [email protected] Lawrence Durling St. Thomas University (506) 452-0533 Fax/Téléc. 452-0546 [email protected] Eric Harbottle University of Windsor (519) 253-3000 x2641 Fax/Téléc. 971-3619 [email protected] Patricia Hibbitts Simon Fraser University (604) 291-3381 Fax/Téléc. 291-4009 [email protected] Bryan Mason Dalhousie University (902) 494-3862 Fax/Télec. 494-2022 [email protected] Michael W. McAdam University of Calgary (403) 220-7231 Fax/Téléc. 289-6800 [email protected] André Racette Université de Montréal (514) 343-7153 Fax/Téléc. 343-2282 [email protected] Morty Yalovsky McGill University (514) 398-6037 Fax/Téléc. 398-5902 [email protected] UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 Message de la directrice générale Un congrès qui en ratisse large ‘The World Around Us’ is the theme for this « Au rythme du monde », voilà le thème retenu year’s annual conference. Technology and freer pour le congrès de cette année. La technologie et trade policies of the last decade have contributed les politiques de libéralisation du commerce qui to a more rapid flow of information and greater ont caractérisé la dernière décennie ont contribué sharing of innovation in business and manageà l’accélération des échanges d’information et à ment practices. This has led to an expectation un plus grand partage des innovations dans les that managers will have a greater pratiques commerciales et les pratiques awareness of the world around them de gestion. Dès lors, on s’est attendu à when planning, managing and leadce que les gestionnaires aient une coning their organizations. science accrue du monde qui les entoure, qui se refléterait dans leur planification In recent years, the annual ainsi que dans leur façon de gérer et CAUBO conference has broadened d’orienter leur organisation. its coverage of topics to provide Au cours des dernières années, le managers in universities with an congrès annuel de l’ACPAU a élargi ses opportunity to consider issues horizons afin de couvrir des sujets qui from a variety of perspectives. In donneraient aux gestionnaires du milieu addition to knowledge of their own respective fields of expertise, universitaire l’occasion d’aborder des university managers today need a enjeux selon des perspectives diverses. Carole Workman good understanding of other fields En plus de bien connaître leur domaine of management such as sustainability, accountd’expertise, les administrateurs universitaires doivent ability, and enterprise risks. They also need aujourd’hui bien comprendre d’autres domaines de to be aware of the many challenges faced by gestion tels que la durabilité, la reddition de compte universities in Canada and abroad in order to et les risques d’entreprise. Ils doivent également être conscients des nombreux défis qui se posent aux more effectively contribute to the overall objecuniversités, au Canada et ailleurs dans le monde, afin tives of their own institutions. The organizers de contribuer plus efficacement aux objectifs globaux of the conference strive to provide this global de leur propre établissement. Les organisateurs du and general management perspective. congrès s’efforcent de présenter cette perspective de At the June conference in Montreal, you will gestion générale dans un contexte mondial. have the opportunity to gain an international Au congrès de juin, qui se déroulera à Montréal, perspective on a number of university issues. vous aurez un tour d’horizon international de divers For example, Bernard Hugonnier, Deputyenjeux intéressant les universités. Par exemple, BerDirector of the Directorate for Education in the nard Hugonnier, directeur adjoint de la direction Organisation for Economic Co-operation and de l’éducation de l’Organisation de coopération et Development (OECD), will share his views on de développement économiques (OCDE), donnera the future of post-secondary education. Henry son point de vue quant à l’avenir de l’enseignement Mintzberg, professor at McGill University, will post-secondaire. Henry Mintzberg, professeur à address the issue of leadership in universities; l’Université McGill, traitera du leadership dans les Kyle Cavanaugh, University of Florida, will universités. Kyle Cavanaugh, de l’Université de describe his experience in disaster planning; la Floride, décrira son expérience en planification and our own John Metras, University of British Columbia, and Michel Rose, Université antisinistre et nos Canadiens John Metras (University de Montréal, will discuss the challenges of of British Columbia) et Michel Rose (Université de Montréal) décriront les défis liés aux bâtiments LEED LEED (Leadership in Energy and Environmental Design) buildings. We encourage you to (Leadership in Energy and Environmental Design). invite colleagues who might not have attended Nous vous encourageons à inviter vos collègues qui CAUBO in the past to join us. ne connaîtraient pas déjà le congrès de l’ACPAU à se CAUBO is not in competition with conjoindre à nous. Ce congrès n’entre pas en concurrence ferences that specialize in particular fields of avec d’autres congrès spécialisés dans des domaines university management. The CAUBO conferprécis de gestion universitaire, il couvre sciemment un large spectre afin de donner aux participants ence is intentionally broad in content to give l’occasion d’entendre parler de nombreux dossiers individuals the opportunity to hear about many différents et de tisser des liens avec des collègues different types of issues and to network with provenant de divers domaines de gestion. individuals from across management sectors. Montréal est un lieu qui sied bien au thème Montreal is particularly well suited for this international de cette année; en effet, cette ville se year’s international theme as it ranks among classe parmi les plus grandes et les plus cosmopolites the world’s largest and most cosmopolitan du monde. Bonifiez votre apprentissage en vous cities. Round off your learning experience with offrant une promenade dans le Vieux-Montréal ou a stroll through Old Montreal, or a visit to La en visitant la Place des Arts ou le Jardin botanique. Place des Arts or the Botanical Gardens. Culture La culture et l’histoire sont omniprésentes! Au plaisir and history abound! We look forward to seeing de vous accueillir bientôt. you in Montreal. UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 People Moves En mouvement New appointments/Nominations People Moves Gilles Bourgeois, Interim Director, Academic and Employee Relations, Human Resources, Concordia University Lisa Hollett, Director of the Department of Human Resources, Memorial University Anne-Marie Lamarche, Directrice du Service de placement à l’Université Laval Sylvia White, Director Financial Services, Brescia University College Tim Segger, Vice-President, Administration, University College of the Fraser Valley Retired/Retraite Effective December 31, 2005, Barry Bompas, Vice-President, Administration, has retired from University College of the Fraser Valley. Good luck and enjoy your well-deserved retirement. New CAUBO Committee Members/ Nouveaux membres de comités de l’ACPAU NATIONAL PROCUREMENT COMMITTEE/COMITÉ NATIONAL DES APPROVISIONNEMENTS Denis Bussières, Adjoint à la directrice des Finances, École Polytechnique de Montréal HUMAN RESOURCES COMMITTEE/ COMITÉ DES RESSOURCES HUMAINES Terry Voss, Executive Director, Human Resources, University of Manitoba Don MacDonald, Associate Vice-President, (Human Resources & Administration) The University of Lethbridge In future issues of University Manager we will be announcing changes in the administrative positions of CAUBO members. Please send information regarding appointments, retirements, etc. to the CAUBO office. En mouvement Nous annoncerons dans les prochains numéros de Gestion Universitaire les changements aux fonctions administratives des membres de l’ACPAU. Veuillez faire parvenir toute information sur les nominations, les retraites, etc. au bureau de l’ACPAU. UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 Meet our Volunteers Matthew Nowakowski M atthew Nowakowski sees volunteering with CAUBO as a way to contribute to advancing the post-secondary education sector while gaining a deeper understanding of the context in which he works. “I am happy to help CAUBO,” he says. “At the same time, I am helping both McGill and myself. I have better tools to perform my work. So everybody wins.” Before becoming Controller at McGill University in 2002, Matthew was Director of Finance in a mid-sized advertising agency in Montreal. “I was looking to work in a larger and more complex organization,” he explains. Shortly after starting at McGill, he joined CAUBO’s Financial Reporting Committee. Recently, he was appointed to The Canadian Institute of Chartered Accountant’s (CICA) Not-For-Profit Organizations Advisory Committee. He notes that anyone worried about the time commitment involved with volunteering should know that most committees are very sensitive to members’ work schedules. In Quebec, he adds, university business officers may feel that the Conference des recteurs et des principaux des universités du Quebec (CREPUQ) serves all their interests. “Local organizations serve an important purpose, and CREPUQ is very effective in representing Quebec universities. However, each of these organizations provides a different perspective and level of service to their members,” says Matthew, who is planning to attend this year’s National Association of College and University Business Officers (NACUBO) higher education accounting conference in the US. “The larger the perspective you can gain, the better.” Andre Racette “W hat is interesting about participating in CAUBO is developing contacts and getting a feel for what’s going on around the country,” says Andre Racette, Director of Finance at the Université de Montreal. Having an appreciation for the different challenges that universities face from one province to the next can lead to fresh approaches at one’s own institution. “This vantage point also gives me an edge in discussions with public servants and officials at the negotiating table,” says Andre, who joined the university’s research centre in 1972 after working as an auditor with Coopers-Lybrand in Montreal. He held various positions in the Faculty of Continuing Education before moving to Finance, first as Director of Budgets, then as Chief Accountant. Andre has been on the CAUBO board for four years and has sat on both the Tax Committee and the Treasury Committee. He has also served several terms as the president of CREPUQ’s Finance Managers Committee. This year, Andre is the Committee Chair for the 2006 CAUBO Conference in Montreal. “All plenary speakers will be presenting in both French and English,” he notes, adding that one of every set of breakout sessions will be held entirely in French. We are hoping for considerable representation from the Quebec universities.” 10 UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 Recontrez nos Bénévoles M atthew Nowakowski considère son bénévolat auprès de l’ACPAU comme un moyen de contribuer à l’avancement du secteur de l’enseignement postsecondaire tout en acquérant une compréhension plus approfondie du contexte dans lequel il travaille. « Je suis heureux d’aider l’ACPAU, dit-il. « J’aide McGill et je m’aide aussi, en même temps. J’ai de meilleurs outils pour effectuer mon travail. Donc tout le monde est gagnant. » Avant de devenir contrôleur à l’Université McGill en 2002, Matthew était directeur des finances pour une moyenne entreprise, une agence de publicité de Montréal. « Je cherchais à travailler pour une organisation de plus grande envergure et plus complexe », explique‑t‑il. Peu après son entrée en fonction à McGill, il s’est joint au Comité sur les rapports financiers de l’ACPAU. Récemment, il a été nommé au Comité consultatif sur les OSBL de l’Institut canadien des comptables agréés (ICCA). À l’intention des personnes qui s’interrogent sur le temps qu’il faut investir quand on fait du bénévolat, il fait observer que la plupart des comités sont très respectueux des horaires de travail des membres. Au Québec, ajoute-t-il, les administrateurs du milieu universitaire estiment peut-être que la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec (CREPUQ) couvre tous leurs intérêts. « Les organismes locaux jouent un rôle important et la CREPUQ est très efficace pour ce qui est de représenter les universités québécoises. Toutefois, chacun de ces organismes apporte une perspective et un niveau de service aux membres qui lui sont propres », estime Matthew, qui prévoit assister au congrès de la NACUBO (National Association of College and University Business Officers (NACUBO) sur la comptabilité dans l’enseignement supérieur, qui aura lieu cette année aux États-Unis. « Plus larges seront vos perspectives, mieux ce sera. » « C e qui est intéressant dans le fait de participer à l’ACPAU, c’est d’établir des contacts et de prendre le pouls de ce qui se passe un peu partout au pays », dit André Racette, directeur des finances à l’Université de Montréal. La compréhension des différents obstacles que doivent surmonter les universités d’une province à l’autre peut inspirer de nouvelles approches dans son propre établissement. « Cette position avantageuse me donne aussi un atout dans les discussions avec les fonctionnaires et diverses autorités à la table de négociation », affirme André, qui est entré au service du centre de recherche de l’Université en 1972 après avoir travaillé comme vérificateur chez Coopers & Lybrand, à Montréal. Il a occupé divers postes à la Faculté de l’éducation permanente avant d’être muté aux finances, où il a d’abord été directeur des budgets, puis chef comptable. André siège au conseil d’administration de l’ACPAU depuis quatre ans; il a déjà été membre du Comité sur les taxes et impôts et du Comité de trésorerie. Il a également fait plusieurs mandats à titre de président du sous-comité des directeurs des finances du CREPUQ. Cette année, André préside le comité organisateur du congrès ACPAU 2006, qui se déroulera à Montréal. « Tous les conférenciers des plénières s’exprimeront en français et en anglais », fait-il observer, ajoutant que dans chaque série de séances simultanées, il y en aura une entièrement en français. « Nous espérons que les universités québécoises seront fortement représentées. » UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 11 National Committees - working for you Les Comités nationaux de l’ACPAU travaillent pour vous CAUBO national committees have been busy over the last quarter. A number of the committees have focused on developing strategic plans to guide their activities and to provide more value to members. Consult the CAUBO web site for more information on the many accomplishments of these committees. The committees welcome hearing from members directly relative to issues that you would like considered or ideas and suggestions for national initiatives. Les comités nationaux de l’ACPAU ont été fort occupés au cours du dernier trimestre. Bon nombre d’entre eux ont mis la priorité sur l’élaboration de plans stratégiques dans le but d’orienter leurs activités et de fournir plus de services aux membres. Consultez le site Web de l’ACPAU pour obtenir plus d’information sur les nombreuses réalisations de ces comités. Les comités sont toujours heureux de recevoir directement des membres leurs suggestions de dossiers qu’ils souhaiteraient voir traités ou d’initiatives nationales. 12 UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 Taxes Committee The Taxes Committee met by teleconference in January. The first five chapters of the long awaited Income Tax Guide will be available on-line by the end of April, with the remaining chapters scheduled for completion in the fall of 2006. Work relative to the GST Guide will start in April 2006. Tracey MacHardey (University of Saskatchewan) provided much needed analysis and information to universities relative to royalty payments. Questions relative to this issue had been bouncing around various listservs. Darrell Cochrane (Dalhousie University) and Tracey MacHardey will soon be meeting with CRA to discuss GST rebates on construction projects. Comité sur les taxes et impôts Le Comité sur les taxes et impôts a tenu une conférence téléphonique en janvier. Les cinq premiers chapitres de la mise à jour du Guide de l’impôt sur le revenu, très attendue, seront en ligne d’ici la fin d’avril (en anglais), tandis que les autres chapitres devraient être terminés au cours de l’automne 2006. Les travaux entourant le Guide de la TPS commenceront en avril 2006. Tracey MacHardey (University of Saskatchewan) a procédé à une indispensable analyse de l’information quant au paiement de droits d’auteur dans le contexte des universités. Des questions à ce sujet surgissaient régulièrement dans les divers groupes Listserv. Darrell Cochrane (Dalhousie University) et Tracey MacHardey rencontreront bientôt l’Agence du revenu du Canada (ARC) pour discuter de remboursement de TPS dans les cas de projets de construction. Committee members/ Membres du comité : Darrell Cochrane (Dalhousie University) Glenda Kaye (Queen’s University) Tracey McHardy (University of Saskatchewan) Michael Murdock (Simon Fraser University) Alain Sauvageau (Université de Montréal) Tom Vine (University of Western Ontario) Demetrios Voudouris (University of Toronto Financial Reporting Committee The Financial Reporting Committee, with Sharon Davis (Mount Saint Vincent University) as Chair, met in Ottawa in December. A three-year plan was approved that includes improvements in the services offered to members on the web site, more regional training and oversight in the preparation and review of CAUBO financial reports, and greater coordination between regions, CAUBO and Statistics Canada. The addition of Gary Draper as CAUBO financial analyst is already making a marked difference to the committee and the member- ship at large. The Atlantic region held its inaugural financial reporting workshop in Truro in February to identify issues they might have in preparing the CAUBO reports. The committee looks forward to hosting similar workshops in other regions. Matthew Nowakowski (McGill University) was named to the CICA Advisory Committee on Not-forprofit Sector Accounting. Comité sur les rapports financiers Le Comité sur les rapports financiers, dont Sharon Davis (Mount Saint Vincent University) assure la présidence, s’est réuni à Ottawa en décembre. Un plan triennal a été approuvé, qui comprend une amélioration des services offerts aux membres sur le site Web, plus de formation dans les régions et de consultation de celles-ci dans la préparation et la révision des rapports financiers de l’ACPAU ainsi qu’une meilleure coordination entre les régions, l’ACPAU et Statistique Canada. L’arrivée de Gary Draper comme analyste financier au bureau de l’ACPAU se fait déjà sentir auprès du Comité et des membres de l’Association en général. La région de l’Atlantique a tenu son premier atelier sur les rapports financiers à Truro, en février, afin de cerner les obstacles qui pourraient surgir dans la préparation des rapports de l’ACPAU. Le Comité se réjouit à la perspective de tenir des ateliers semblables dans d’autres régions. Matthew Nowakowski (Université McGill) a été nommé au Comité consultatif de l’ICCA sur la comptabilité des organismes sans but lucratif. Committee members/ Membres du comité : Sharon Davis (Mount Saint Vincent University) Laura Kennedy (University of Saskatchewan) Matthew Nowakowski (Université McGill) Carter Scott (University of Western Ontario) Nancy Walker (University of Lethbridge) Pierre Piché (University of Toronto) National Procurement Committee The National Procurement Committee met in Ottawa in February with Gwen Toole (University of Saskatchewan) in the Chair. A small task force is to be created to review how best to deal with the lack of adequate customs brokerage services for universities, as well as some customs regulatory issues. ISI representative, Julie Nielsen, is working on a new contract for national moving services which now includes relocation services. Watch for the launch of a national relocation service at the CAUBO trade show. Denys Bussières (École Polytechnique) will be sharing Québec’s experience with contracting for cell phone services with the committee. Managing cell phone and cell phone costs has become an area of particular concern for universities. Comité national des approvisionnements Le Comité national des approvisionnements, sous la présidence de Gwen Toole (University of Saskatchewan), s’est réuni à Ottawa en février. Un petit groupe de travail doit être constitué pour analyser comment régler le problème que constitue l’absence de services de courtage en douanes adéquats s’adressant aux universités ainsi que pour se pencher sur certains problèmes de réglementation douanière. Julie Nielsen, représentante de l’ISI, travaille à un nouveau contrat de services nationaux de déménagement qui englobe maintenant des services de réinstallation. Surveillez le lancement d’un service national de réinstallation à l’occasion du salon commercial en marge du congrès de l’ACPAU. Denys Bussières (École Polytechnique) fera part au comité de l’expérience du Québec dans les contrats de services de téléphonie cellulaire. La gestion des téléphones cellulaires et des coûts connexes est devenue un sujet de préoccupation important pour les universités. Committee members/ Membres du comité : Gwen Toole (University of Saskatchewan) Ron Macdonald (Interuniversity Services, Inc.) Denys Bussières (École Polytechnique) Abder Sbahi (University of Ottawa) In each issue of University Manager, we will highlight a few of the activities of three of CAUBO’s eight national committees. If you would like to participate in a national committee, contact CAUBO’s Executive Director or the Chair of the particular committee (email addresses are on the CAUBO web site). Dans chaque numéro de Gestion uni-versitaire, nous présenterons quelques activités menées par trois des huit comités nationaux de l’ACPAU. Si vous souhaitez participer à un comité national, communiquez soit avec la directrice générale de l’ACPAU soit avec le président ou la présidente du comité qui vous intéresse (adresses de courriel de chacun sur le site Web de l’ACPAU). UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 13 Risk Management CURIE’s evolving role in university risk management By Tony Whitworth, Chair, Board Of Directors, Canadian Universities Reciprocal Insurance Exchange R isks considered under an Enterprise Risk Assessment (ERA) approach are both insurable risks and non-insurable business related risks. The risks that are insurable traditionally relate to damage to property and damage to persons or liability claims. Universities outside of Quebec insure many of these risks through the universities own reciprocal entity – the Canadian Universities Reciprocal Insurance Exchange (CURIE). CURIE is not licensed to write insurance in Quebec. While universities can take extra insurance coverage at their own discretion to cover unique situations, CURIE has met the needs of its member institutions very effectively for the last 18 years by providing coverage at very competitive premiums and also by providing a forum through which universities could share experiences on risk issues. In this current un derwriting period, there are 56 member institutions paying, in 2005, over $16million in gross premiums. Over the last two to three years, CURIE has faced a significant increase in its claims experience at a time when the international re-insurance market was impacted by global calamities and when contributions to surplus through investment returns were reduced. Two years ago, following unprecedented weatherrelated claims, a high occurrence of claims of damage to property through fire and flooding, and some large liability claims, CURIE was required to charge a special premium retro-assessment of $4 million in order to provide an appropri14 UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 ate margin between its premiums and its claims. Property claims continue to increase in severity since buildings and equipment are increasingly expensive to replace. Liability claims such as failure to educate are on the increase as are sports injury claims. CURIE will start the fifth, five-year underwriting period in 2008. The risk environment is now more complex and the need for a broader range of insurance coverage is much greater than in the previous four underwriting periods. Universities have broadened their activities in research, international collaboration and entrepreneurial pursuits. In preparation for the next underwriting period, the CURIE Board initiated a strategic and operational review to determine which changes CURIE should make in its service levels and in its insurance coverage offerings to meet the risk challenges that will face universities over the next five to 10 years. One of the most urgently identified requirements resulting from the study is in the area of risk management advice. In order to provide improved service, CURIE will be adding a staff position devoted to providing members with an assessment of risks and to providing advice and education on how to reduce the number and severity of claims. More assistance will be provided to ensure that best practices are shared between member institutions. This service should help to reduce the number and severity of claims and thus reduce the upward pressure driving premium increases. In response to comm e n t s f ro m m e m b e r institutions on the coverage available through CURIE for the newer risks facing universities, the CURIE Board is establishing a review team from member institutions to consider the benefits and costs of broadening coverage available from CURIE. Examples in this possible coverage gap include cyber-risk, business interruption risk, and application to spin-off company operations and entrepreneurial activities. This review will consider how many of these ‘gaps’ do exist since there may already be companion policies. The review will be completed in time for any changes to be included in the fifth underwriting period. The coverage provided by CURIE for insurable risks will continue to be a key resource to universities within the total and increasingly complex context of risk management. Legally Speaking Getting value for your money By Harriet I. Lewis, MA, LLB, University Secretary and General Counsel, York University U niversities are subject to the same pressures as government and the corporate sector to show transparency and accountability in their dealings. This has translated into a ‘value for money’ attitude to the retention and management of our relationships with consultants, including legal counsel. In institutions with general counsel inhouse, responsibility for managing the relationship with law firms and legal counsel falls to the universities’ legal officers. For those of you who do not have inside counsel, this column will offer some pointers for retaining and supervising counsel to assist you in maximizing the value of the relationship with the lawyers who do your institution’s legal work. Law firms like to act for universities. Universities have prestige and acting for them bestows prestige on those working for them. Universities are interesting, complicated and engaged clients and the legal issues we present are often unique or complex. University personnel are generally intelligent, responsive and logical; and we pay our bills. Therefore, we should expect to get great service from the firms we retain, and we should not be shy about setting service expectations. Having a long-term relationship with one or more law firms is in a university’s best interest. Counsel who know your institution and its business will give you more nuanced advice and you will not have to pay every time for educating someone new. Most firms designate a lead partner who can direct your work to the person with the right knowledge and correct level of experience and billing rate for the size and importance of the job. From a risk management point of view, it is not prudent to have only one person (or even one firm) do all of your work, so make sure there is some depth to the support you are given, particularly on large or complicated matters and on those involving deep knowledge of 16 UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 one area (such as your collective agreements or real property title). Lawyers work in teams and this has the advantage of bringing several perspectives to an issue. It is often both valuable and economical to have more than one person working on a file (e.g., a senior and a junior). However, you should satisfy yourself that this is desirable for your purposes (good and efficient client service), rather than for the firms’ business reasons (convenience, lawyer education or padding a bill). The best lawyers are selling not only their time on your file, but their years of experience handling many other clients’ files. You should hire the best lawyers available and be prepared to wait for them and pay their rates (within reason of course) when their expertise, experience and judgement are required. Sometimes their personalities are relevant to the handling of a case, and the personality should be matched with the task. ‘Going to tender’ for legal services does not necessarily result in enhanced value for money, but, holding a ‘beauty contest’ (as it is called in the profession), where you consider more than one counsel, can be useful in deciding who you feel comfortable with and what depth of experience and expertise a firm can provide. Lawyers charge by the hour. Get a list of annual billing rates and comment on them to counsel if you think they are getting out of line. Most firms will be responsive to money saving or alternate billing arrangements such as fixed prices on repetitive matters (e.g., evictions from apartments, employee loans, collections), discounting or not charging for student time and agreeing to upper limits on commercial transactions. If you are unhappy with an account, discuss it with the lawyers. If they value your business, they will listen and respond accordingly. Look for value added opportunities with the firms. Lawyers will do in-house educational sessions free of charge, will provide you with information on new legislation and recently decided cases, will support your fundraising activities, will connect you with business and financial consultants of various kinds, will guest lecture at your law schools, and will hire your students. Last, but definitely not least, time and money is wasted if you are not prepared when you meet with counsel. Coordinate your team and your documents as much and as best you can before meeting with lawyers and during the transaction. Give good and clear instructions, be available to answer questions, and gather requested documentation in a timely and organized way. In other words, remember to be a good client. Human Resources Disability management and privacy: a new paradigm? By Natasha vandenHoven, Senior Vice-President, AON Consulting C Canadian employers and employees are often subject to privacy laws. These include: • the federal Personal Information Protection and Electronic Documents Act (PIPEDA) which applies to: employee information in federal works, undertakings and businesses; and provincially regulated organizations where either personal information is disclosed in the course of ‘commercial activities,’ unless the personal information is subject to provincial privacy legislation, or personal information is disclosed outside of the province for consideration; • the private sector privacy legislation of British Columbia, Alberta and Quebec that applies to employee information in these provinces; and • privacy laws that are applicable to the public and health sectors. In addition to privacy laws, employers make commitments to employees to observe privacy practices and maintain the confidentiality of employee records. While employees expect to have privacy at work, there is also an understanding that an employment relationship will involve giving up some privacy, as employers need employee information to manage the workplace. Recognizing the delicate balance between an employer’s need to know and an employee’s right to privacy, employers must ensure that they collect, use and disclose personal information for appropriate purposes only. This article reviews some findings under PIPEDA in the area of disability management. The findings are specific to federal works, undertakings and businesses, but provide some insight into the privacy issues that can arise. When dealing with disability management, the applicable privacy legislation should be reviewed to determine what legal requirements are relevant. 18 UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 Collection of medical information The Privacy Commissioner of Canada has stated that employers have the right to ensure that employee absences are justified or to confirm that an employee is fit to return to work. However, this does not mean that an employer can seek any information that it wants at any time. asked for information about the exam. In applying Principle 4.3 of Schedule 1 of PIPEDA, that states that the knowledge and consent of the individual are required for the collection, use or disclosure of personal information, except where inappropriate, the Assistant Commissioner determined that contacting the hospital to ask for information about the employee’s medical exam was contrary to the Principle. Use and disclosure of medical information In one case (case summary #235), an individual complained that his employer required that a medical diagnosis be included in the doctor’s certificate for sick leave. But, an investigation showed that the employer had refused to grant leave after checking with the hospital where the individual had undergone the medical exam. The investigation found that, after being examined at a hospital, the individual submitted a sick leave request to his employer. He gave the medical certificate to his supervisor, who informed him a few days later that the leave request had been turned down because the length of time of the request exceeded the length of time for the medical exam. The employer ’s occupational health and safety advisor had called the hospital where the medical exam was done, without authorization from the complainant. She In another case (case summary #284), the employer self-insured both shortand long-term absences due to illness. As many employers do, this employer had a policy that, when an employee’s absence exceeded the specified period, the employee must have a physician complete a doctor’s report that contained information about the individual’s diagnosis, treatment, and ability to return to work to assume complete or modified duties. The employee was required to sign the form authorizing the physician to release information to the company’s health unit. All medical information was sent to this unit, where it was assigned to a case manager who reported to the director. The director was a doctor, and the case workers had medical training. The health unit’s mandate was to assess an employee’s eligibility for benefits and ability to return to work, and to determine the company’s obligation to accommodate an individual with a disability. Diagnostic information was held by this unit in strictest confidence. The complainant had had an argument with her manager and left work, giving a medical condition as her reason. After the specified time limit for short-term absences expired, she was required to send a doctor’s report to the health unit. She signed a consent form authorizing her doctor to disclose all medical information and to discuss her work capacity. She also underwent an independent medical examination which found that she was not totally disabled. Her benefits were suspended and she was directed to return to work. The report from the independent medical examination made reference to interactions between her and her supervisor, and to health records relating to two previous absences for the same reason. In her view, the previous absences were not relevant and should not have been disclosed to the independent medical examiner. She also felt that her manager should not have shared with the company’s health unit any information regarding his interactions with her, without her consent. The company maintained the importance for an independent examiner to have a complete medical history. This included the circumstances surrounding the complainant’s current leave, as well as her previous absences with an identical diagnosis. The health unit did not automatically disclose all of the contents of an employee’s medical file to an independent medical examiner. In this instance, the case manager followed the procedure of screening the information to be sent to the examiner for its relevance. Principle 4.3 states that the knowledge and consent of the individual are required for the collection, use or disclosure of personal information, except where inappropriate. Principle 4.3.5 notes that, in obtaining consent, the reasonable expectations of the individual are also relevant, and subsection 5(3) states that an organization may collect, use or disclose personal information only for purposes that a reasonable person would consider appropriate in the circumstances. Regarding the use and disclosure complaint, the Assistant Commissioner deter- mined that it was not well founded. The company had the complainant’s implied consent to the use and disclosure of her personal information. The complainant should have expected that information relating to her absence and eligibility for benefits would be used and disclosed. Organizations are expected to obtain the express consent of employees where the contemplated use or disclosure might not be reasonably anticipated in the circumstances, or is for a new purpose not previously communicated to employees. Conclusion The management of disabled employees is a complicated undertaking for employers. The case summaries discussed demonstrate that it is essential for appropriate employment policies and procedures to be in place that incorporate privacy and confidentiality principles. This is no longer just a matter of good practice, it is the law. Interactive edition of University Manager available online ith print and electronic communication operating hand-in-hand more than ever before, we are more than happy to advise you that University Manager magazine is available online in a highly interactive format. A user-friendly, interactive Media Rich PDF format that includes: Active hyper-links to all websites and e-mails contained in the publication Active links to the specific stories from the front cover and contents page Active links to advertiser websites from their ads Please check out the interactive University Manager at www.caubo.ca UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 19 Publications Review Publication: Achieving Accountability in Higher Education: Balancing Public, Academic and Market Demands Published by: Reviewed by: Joseph C. Burke and Associates, Jossey-Bass, San Francisco, 2005 Ken Snowdon, Snowdon & Associates, Inc. A chieving Accountability in Higher Education is an ambitious attempt to provide a more comprehensive view of the murky and complex world of accountability by examining various approaches in the context of government (state) priorities, academic concerns and market forces – the so-called ‘Accountability Triangle.’ Joe Burke, contributor and editor, is a former President of SUNY, Plattsburgh and Provost of the SUNY system. He has written extensively on a variety of higher education topics ranging from system governance to performance funding. In the opening essay, The Many Faces of Accountability, Burke does an admirable job of speaking to the difficulties and complexities inherent in any discussion of accountability. He uses the image of a triangle – state priorities (political), academic concerns (professional), and market forces (market) – to reflect the three main forces that present ‘conflicting demands’ and lead to varying interpretations and definitions of accountability. In his view, since each part of this Accountability Triangle is of equal importance, the triangle’s centre occupies the ‘ideal spot’ for an accountability program that addresses the competing claims in a balanced fashion. Burke’s opening essay sets the con- text for the remaining contributors – all accomplished practitioners in their 20 UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 respective areas. Each of the essays addresses the concept of an Accountability Triangle through a particular ‘lens:’ assessment, accreditation, standardized testing, academic audits, student/alumni surveys, performance funding and reporting, media rankings, and the ‘invisible hand’ of markets. Those essays are illuminating, often characterized by brief historical overviews of key developments and interesting insights drawn from years of hands-on experience. With respect to the ability of those initiatives to satisfy what, in other venues, has been referred to as the ‘cult of accountability,’ the contributors are not sanguine about the future. Lack of trust between governments and institutions is cited as contributing to a ‘crisis of confidence’ about higher education’s ability to meet societal demands. That, in turn, has led to increased government intervention under the guise of accountability, despite the many initiatives and programs that have emerged to improve accountability. Burke completes the volume with a more upbeat summary essay that speaks to the need for adopting a more comprehensive view of accountability linking existing accountability initiatives. “Higher education does not need more accountability programs. What it needs is better coordination and implementation of the ones already in place.” To address those requirements, Burke argues for the establishment of a public agenda for higher education that “needs the advocacy of business and civic leaders” to determine “what each state needs most from higher education.” One can argue about the prescription, but it is hard to quarrel with the diagnosis. The value of this book is that it provides a number of perspectives about an issue that simply will not go away and that continues to be a major component of the Canadian higher education landscape – witness the advent of accountability agreements in Ontario, service plans in British Columbia, business plans in Alberta, and the short-lived experiment with performance contracts in Quebec. While there are some similarities between the Canadian and US experiences, the essays on accreditation, standardized testing, assessment and markets are of special interest because of our limited experience to date. While Burke’s prescription leaves considerable room for argument (and makes no reference to the role of Governing Boards the review and exploration of accoun-tability initiatives in the context of the Accountability Triangle is absorb- ing. For those interested in learning more about the multi-faceted nature of accountability and striking the balance among competing interests, this volume is a recommended read. at Canadian universities By Christine Hanlon fter touring the campus, a visitor from beyond our borders asked Simon Fraser’s Nello Angerilli, Acting Associate VP, Students and International, “What does a Canadian student look like?” The answer can be found in the multicultural nature of Canadian society. More than 200 different ethnic groups were reported in the 2001 census, with visible minorities reaching four million by 2004, an increase of 300% since 1981. In light of these statistics, it is not surprising that today’s universities encompass more students of differing ethnic, linguistic, religious and historical backgrounds than ever before. “Multiculturalism is very real and fully identifiable, because now everybody does not look the same,” says Angerilli. “That is the real beauty of Canada. It gives our universities a tremendous amount of strength.” In fact, cultural diversity plays a defining role at today’s Canadian universities. Across the country, institutions are responding to the challenges and opportunities of having increasingly diverse student populations by aligning their goals, policies and procedures to embrace this new reality. “We are taking a more intentional approach to how we work with diversity, but that we are diverse is a fact,” says Katherine Beaumont, Director, Go Global at the University of British Columbia (UBC). The university’s mission statement reflects a commitment to preparing its students for global citizenship and for “Institutions are responding to the challenges and valuing diversity in all its forms. “Without diversity in the student population, we cannot do that,” says Beaumont. “That includes having a mix of Canadian and international students that echoes the world’s population.” Beaumont’s colleague Tom Patch, Associate VP, Equity, explains it this way: “It is important for diversity to be embedded in everything the university does, from recruitment and admittance of students, to hiring staff and faculty, to development of policies and procedures, to designing course curriculum and creating new courses.” UBC is only one of many universities placing diversity at the forefront of everything they do. At the University of Saskatchewan (U of S), the administration recently took the lead in making diversity a central issue. According to Candace Wasacase-Lafferty, Consultant, Diversity & Aboriginal Initiatives, Human Resources. “The president’s strategic direction featured inclusion language that made every unit, both administrative and academic, reflect on how to become more inclusive and ensure that programs reach the different populations. We all formed multi-year plans to integrate with the vision set out. At this point, we need to go beyond isolated programming and integrate this approach across all systems.” One priority that cut across all departments was the need to ease the first-year transition of students from various cultural backgrounds. The university recognized that aboriginal students represented a fairly large grouping. To move forward more effectively, the U of S hired George Lafond as a special advisor, aboriginal initiatives, to the office of the VP Academic and Provost. opportunities of having increasingly diverse student populations by aligning their goals, policies and procedures to embrace this new reality.” 24 UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 At the U of S, efforts to ease the transition to university start before students even apply. The Director of Admissions meets annually with post-secondary guidance counselors from First Nations bands across Saskatchewan to discuss programs and admission requirements. Then, when aboriginal students arrive at the university, they are encouraged to self-identify so that they can access various support services from admission, registration and program advising to academic advising and connecting with professors and funding agencies. The Aboriginal Student Centre, established in 1991, offers additional support services that aim to increase the retention and success rates of aboriginal students at the university. “Investing in first year students is a great way to invest in your university as a whole,” says Robert Kerr, Provost at the University of Manitoba (U of M). “We have 11 different programs in our University 1 that are based on the premise of giving students a good start.” Programs include an Aboriginal Student Program and an International Student Mentorship Program. The latter pairs an academically strong international student who is thriving with a newly arrived international student. The purpose is to provide support with academic concerns and to assist with such practical issues as banking, transportation, shopping and developing social connections. “It can be a good experience for the mentor as well,” Kerr points out, adding that mentors undergo a training program to prepare them for some of the issues they will be tackling. Academic advisors then monitor how the relationship is progressing. Recent growth in the number of international students has been so dramatic that the university was able to make an ongoing commitment by targeting a portion of their fees to the programs. Some of the money was designated for hiring additional admissions personnel to handle transfers of credits. Another sum was invested in scholarships and bursaries for international students. “The ones who graduate act as ambassadors who keep others coming,” notes Kerr. “This adds stability to the process. If we are going to make changes to better receive our international students, we do not want to undo these measures three years from now.” Other universities take a similar approach. Due to increased demand by foreign students, the University of New Brunswick (UNB) Saint John had to increase the hours of the coordinator for off-campus housing. The money was taken from the fees paid by the growing number of international students. At the same time, the international students themselves provide important human capital to university initiatives. At the U of M, the International Centre for Students has long been a source of support. Some international students who have gone through the process have even become advisors themselves, thus bringing a unique sensitivity and experience to the service. The university recently developed an aboriginal student mentorship program based on the same model as the international program. Both include a training component for academic advisors so that they can understand how best to interact with aboriginal and international students in order to meet their unique needs. “These aboriginal students may be the first ones in their family to go to university, so there may be no model for them to follow,” says Kerr. At UBC, Beaumont points out that those students who come to a university’s International House for support are not always visa students. “There certainly is a group who are permanent residents or Canadians who have done most of their education in a country other than Canada and who have similar questions and concerns as international students,” she explains. She adds that there are also a number of procedural and policy-related steps a university can take to make the institution more welcoming to students from a diversity of backgrounds. One of these is an institutional sensitivity to the observance of various religious holidays and practices by members of the student population. At Concordia, Provost of Academic Affairs Martin Singer points out that the university tends to operate on the JudeoChristian calendar. However, many stu- There are also a number of procedural and policyrelated steps a university can take to make the institution dents have closer ties to Asia or to the Muslim faith. “You have to be sensitive to the fact that these groups celebrate different holidays,” says Singer. “At Concordia, we make the dates of other religious holidays known to the professors and we ask them to avoid scheduling certain types of exams around those times or at least to be sensitive to the fact that there are students who are observant of those days.” Nearby, UNB Saint John redesigned its meal plans to include religiously appropriate meals. Cooking areas were added to residences so that students could better cater to individual needs. An offshoot of these measures has been a growing interest among all students in the food and culture of their colleagues. On many campuses, international food fairs, ethnic celebrations and multi-cultural events enjoy immense popularity among both students and staff. Another approach to embracing the different cultures on campus involves providing extra-curricular opportunities for engaging in intercultural dialogue and expressing diversity. For instance, the UBC students’ Alma Mater Society (AMS) funds resource groups such as Colour Connected Against Racism, as well as more than 300 clubs that include everything from the Muslims Students Association to the Asian Debate Club. Within the framework of the university’s inclusive approach, the students have initiated events supporting the International more welcoming to students from a diversity of backgrounds. Day for the Elimination of Racism, and Africa Awareness, a conference committed to reframing Africa and addressing its negative stereotypes. They are also planning a series on the portrayal of diversity in the media. As well, a print and online publication entitled Think Equity promotes dialogue through personal stories, articles, art and photography. A recent issue has a series of photos portraying students of various ethnicities sporting t-shirts proclaiming “I speak English.” The university provides a positive environment as well as the space and administrative support to start these projects. The students do the rest. “We reduce a lot of hurdles that would normally be in place for people to form those social groups,” says Gavin Dew, VP Academic for the AMS. “UBC and AMS act as a flame under that pot to reduce the transaction cost of intercultural communication.” As well, the institution supports the annual self-recruitment of anywhere from 25 to 40 equity ambassadors who, together, plan activities focusing on equity for the university community. UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 25 “While respecting the individuality of each different culture within its walls, the university must face the challenge of making the expectations and standards of the Canadian university culture known to all students.” “A culturally diverse staff can more effectively serve as role models for the student body and support mentorship of minority group members.” 26 UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 When students become engaged, they are more likely to initiate such projects as inclusive communities, international fairs, cultural exchange events and forums for inter-cultural discussion. At the same time, universities often partner with their local, international and aboriginal student organizations to deliver such programs as specially targeted orientation days and peer programs. Many times, projects that start as university initiatives are gladly taken on by students as they become more confident in their role as ambassadors for the institution. “At a certain critical mass, the students become self-sufficient in these areas,” says Singer. Concordia used to send staff members to the airport to greet foreign students from China. Now the Chinese students’ association performs this function. The same situation played itself out at UNB Saint John. Another exciting by-product of fostering cultural diversity is the potential for cross-cultural dialogue. “It is not enough to have passive co-existence,” says Tom Patch. “There has to be collaboration among the diverse groups that can bring new perspectives and innovations.” He adds that universities thrive on open discussion of different perspectives. “Diversity brings that opportunity,” he continues. “But, it also brings a challenge. As soon as you open up the discussion of different beliefs and values, there is potential for conflict.” For the institution, the challenge is to allow for that open discussion to occur in a way that is respectful and civil, that embraces the differences rather than seeking to constrain them. Policies and structures need to ensure that students from different cultures can voice their perspectives in a safe environment. At Concordia, Singer knows this only too well. He has witnessed first hand the challenges that can occur when world events create tensions that, if not properly and collegially managed, can exacerbate and spill over into the campus. The first serious tensions erupted between Greek and Turkish students at the peak of the crisis in Cyprus. Then, four years ago, various student groups clashed following a campus visit from former Israel Prime Minister Benjamin Netanyahu. In response, Concordia imposed a moratorium, that has since been lifted, on all student political activity related to the Arab-Israeli conflict. In the long run, however, the solution was for the university to develop new guidelines for its Office of Rights and Responsibilities. The policy changes were accompanied by other initiatives such as a speaker series on conflict resolution and a focus on encouraging collegial debates to expose students and professors to an even greater variety of ideas. At the same time, it was important that everyone be clear on the details of the new ‘rules of engagement.’ While respecting the individuality of each different culture within its walls, the university must face the challenge of making the expectations and standards of the Canadian university culture known to all students. In some cultures, for instance, university students are expected to identify and replicate an accepted answer to an academic question or problem. Consequently, universities have taken measures to more clearly define plagiarism to students and ensure that printed materials and staff disseminate the information. After all, staff at the university is the conduit by which the mission statements, policies and procedures of an institution are transmitted. “It is essential to look at not only the representation of the student body, but also of the faculty and staff,” says UBC’s Patch. A culturally diverse staff can more effectively serve as role models for the student body and support mentorship of minority group members. Most importantly, it adds to the perception on the part of students that the university is a welcoming community. If the faculty is of diverse backgrounds, the curriculum is more likely to include diverse perspectives and speak to the expectations and aspirations of a diverse student body. “Much the same can be said about the administrators,” notes Patch. “If students from diverse cultures look around and see administrators who come from similar backgrounds to their own, they are going to feel a sense that there is an institutional commitment to diversity.” Part of the employment equity process involves identifying barriers that might keep people from moving into various positions. “If you see a bottleneck, it is important to isolate what needs to be addressed,” says Patch. His colleague, Janet Mee, Director, Access and Diversity emphasizes the importance of building capacity for the future. “Many stu- UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 27 “By embracing the world within our own country, our students will become truly global citizens capable of functioning within a diverse and ever-changing cultural landscape.” dents who have worked in peer relationship roles while attending college or university pursue careers in the educational system,” explains Mee. “We then have people who have actually lived the experience and can better speak to these issues.” At the U of S, Lafferty sees this as a form of succession planning. It is necessary not only to capitalize on existing opportunities, she says, but to plan five years forward, 28 UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 taking into account the students coming up through the ranks and investing in graduate studies for those who show promise. Meanwhile, it is important to provide training to those staff members who may not have had the chance to live the same experiences as current students. In its efforts to provide cultural awareness training for staff, the U of S has partnered with Wanaskewin Heritage Park to hold classes at the cultural centre and to soon make it an official satellite college of the university. UBC offers students, staff and faculty courses on diversity and inclusion, as does the U of M and many other institutions across the country. Simon Fraser is also actively training its staff to meet the challenges of cultural diversity. But, with 43% of its students speaking a language other than English at home, the university is paying particularly close attention to the language aspect of diversity. The institution wants to ensure that faculty members involved in delivering first year courses have the necessary tools to teach students who are not primarily Anglophones. Recently, SFU explored the possibility of hiring an Australian organization to train its instructors. At the same time, the university has created a series of ‘Foundations Courses’ which all students will be required to take in order to boost both their quantitative and qualitative skills. All courses aimed at fulfilling the latter requirement will involve a significant writing component. Support for all students will be provided at a Learning Commons to be located in the library. Despite the high cost of creating new courses and retooling the commons, SFU foresees that this investment will significantly enhance the learning experience of all cultural groups attending the university. UBC’s Janet Mee sees the efforts to broaden academic activities as fundamental to embracing diversity. “There has to be an opportunity to engage in meaningful dialogue in the classroom for a diversity of voices to be heard,” she explains. To expand opportunities for such dialogue, UBC has built capacity within the academic program to include for-credit student-directed seminars. In response to a student-driven initiative, it has created an African Studies Program. Recently, the institution also sponsored a series of Global Citizenship Lectures by such prominent speakers as Stephen Lewis. In fact, many universities perceive the increasing cultural diversity of their student population as an exciting opportunity to expose all students to the world. “Thanks to a more culturally rich campus, their thinking becomes more global,” says Jane McGinn-Giberson, Director, Student Affairs at St. Thomas, a university that went from 50 to 150 international students in five years. By embracing the world within our own country, our students will become truly global citizens capable of functioning within a diverse and ever-changing cultural landscape. “Both the diversity of the student body and the diversity of approaches within core curriculum and extra-curricular activities provide the opportunity for students to develop those skills,” says UBC’s Gavin Dew. “They are going out into the world prepared to deal with both the challenges and the very substantial benefits and opportunities of all the cultural diversity in our globalized world.” NOTE: click here to view French version of this article. UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 29 CAUBO 2006 conference Welcome to all! A Renowned University Complex Founded in 1878, the Université de Montréal represents today with its two affiliates, the École Polytechnique and the HEC Montréal, the largest university complex in Québec and the second largest in Canada. It boasts over 55,000 students, employs 10,000 people and awards close to 10,000 diplomas at all university levels. Rooted in Montréal, but dedicated to its international mission, the Université de Montréal ranks among the largest universities in the French-speaking world. It is our pleasure to invite you to Montréal, to the next CAUBO annual conference, which will take place from June 17-20, 2006. Our various sub-committees have spared no effort in the past months to put together a program that will undoubtedly meet participants’ expectations. We are convinced that there is something for everyone whether it is developing skills, sharing experiences or networking. The conference theme is “In Tune with the World”. The international tone of the event will prompt discussion and the exchange of information. Both the quality of the guest speakers and presenters and the relevance of the issues addressed will contribute to the conference’s success. The keynote speaker at the conference opening, Sunday, June 18, will be Gregory Charles. A musician, motivator and a friend of the University and its Faculty of Music, Gregory Charles is truly passionate about what he does and his talent is simply amazing. Also on hand will be a panel composed of the Rector of the Université de Montréal, Luc Vinet, the Director of the HEC Montréal, Jean-Marie Toulouse, and the Director of the École Polytechnique, Robert L. Papineau. Other prestigious guest speakers, such as Henry Mintzberg, Laurent Lapierre and Bernard Hugonnier of the OECD, will give us lots to think about throughout the conference. In addition to the conference’s professional activities, the social activities and the companions’ program, will top off what will certainly be a conference that will go down in CAUBO’s history books. The Saturday evening optional 32 UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 events and the opening ceremonies will take place on the campuses of the Université de Montréal, the HEC Montréal and the École Polytechnique. The farewell evening, a popular event for our Association, will be held at one of the most enchanting places in Old Montréal – the Bonsecours Market. Participants will be able to fully enjoy the wonderful Old Port and Montréal’s summer life. The organizing committee members from the Université de Montréal, the HEC Montréal and the École Polytechnique are proud to welcome you to Montréal. Members of the local organizing committee: • • • • • • • • • Carole Boudreau Denys Bussières Louise Demers Moréno Dumont Nancy Freeman Monique Garcia Pierre Jalbert Hélène Lafortune Francine Martel • • • • • • • • • Louis Mathieu Bernard Motulsky Christine Nadeau Renée Pelletier André Racette Guylaine Rivard Luc Savaria Danielle Savard-Trouvé André Tanguay Visit our website www.cauba.ca to register for the CAUBO 2006 conference. Please note the website will be updated regularly to keep you informed of any changes or additions to the conference program. CAUBO 2006 conference Saturday, JUNE 17 PRE-CONFERENCE SEMINARS Please register separately for these seminars on the 2006 CAUBO Conference Registration form. Pre-conference sessions will be held at the Hilton Montréal Bonaventure. STU BUDDEN TREASURY AND INVESTMENT SEMINAR Treasury and Investment Breakfast 8:00 a.m. to 9:00 a.m. - Mont-Royal Room Seminar 9:00 a.m. to 4:30 p.m. - Verdun/Lachine/Lasalle Rooms Note: Simultaneous interpretation will be available for this session. The CAUBO Treasury and Investment Committee is very pleased to host the annual Stu Budden Treasury and Investment Seminar. This year’s seminar will include an economic and market forecast from François Trahan, Chief Investment Strategist with Bear, Stearns in New York. Also scheduled are presentations on Value Added Strategies and Asset Liability Matching by John Ilkiw, Vice-President, Research and Risk Management, Canada Pension Plan Investment Board as well as a panel on cash management. Maurice Cohen of Commonfund Canada will provide a brief review of Commonfund’s Canadian benchmark study. In addition to the presentations, a series of closed-session roundtable discussions will provide an opportunity for delegates to discuss issues, concerns and share experiences in the treasury and investment areas with colleagues from other Canadian universities. The seminar will once again include a presentation of the results of the annual CAUBO Investment Survey. The closed session round table discussions will be held in a series of time slots spaced out over the day-and-a-half seminar. than a handful of instances. HR practitioners on both sides of the border are engaged in this discussion. Mr. Cavanaugh is a member of the Executive team at the University of Florida. He will share with us the U.S. experience, and his thoughts on the opportunities and challenges in HR’s assumption of this role in universities and colleges. We will then engage in a discussion of our role in our own institutions, from the current state to the pursuit of our potential. Afternoon session Roundtable discussions on topical issues for HR practitioners The two series of concurrent roundtable sessions in the afternoon will be designed to discuss issues of importance to HR practitioners. Participants will be able to select two of the following topics: • Benchmarks for measuring HR’s efficiency and effectiveness; • Mandatory retirement issues; • Recruitment and retention – sharing of challenges, “hot” markets and sourcing of candidates; • Pension funding and solvency issues; • HR communications – the web and other trends; • Strategies for managing benefits costs; • Performance management/development initiatives and tools; • Criminal records checks for employees; and • Leadership development - academic and administrative - strategies and programs. PROCUREMENT SEMINAR 8:00 a.m. to 8:30 a.m. 8:30 a.m. to 4:30 p.m. 12:00 noon to 1:30 p.m. Côte-St-Luc Room Continental Breakfast Seminar Lunch Morning Session HUMAN RESOURCES SEMINAR 8:30 a.m. to 9:00 a.m. 9:00 a.m. to 4:00 p.m. 12:00 noon to 1:30 p.m. Portage Room Continental Breakfast Seminar Lunch Morning session Strategic Human Resources – Our Evolving Role Kyle J. Cavanaugh, Vice-President, Human Resource Services, University of Florida University Risk Assessment and Customs Update Sue McDonald, Manager, Trade and Customs, KPMG LLP Ray Williamson, Customs and Traffic Officer, Purchasing, The University of Western Ontario Dave Zavitz, Vice-President Sales and Marketing, Livingston International Inc. Are you aware of ALL the new regulations governing imports and exports? What is your institution doing to mitigate the risks of customs non compliance? The panellists will present different perspectives on recent CBSA regulatory changes and their impact on Canadian universities. Open discussion will follow the presentations. This is your opportunity to gain an understanding of the risk areas in universities and explore possible options to mitigate those risks. In many organizations, Human Resources has assumed a senior leadership role and full partnership with other organizational leaders. The role has increasingly transformed into one of both strategy and execution. In a number of such organizations, the senior HR leader is a member of the Executive team and contributes to Executive decision-making. This experience is beginning to be reflected in universities and colleges with an increasing number of positions being established at the Vice-Presidential level. There are a wide variety of arrangements in place, but it is fair to say that HR is not present at the Executive table in other UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 33 CAUBO 2006 conference Electronic Fraud Afternoon session Sylvain Viau, President of ASIMM, Assistant Vice-President of Business Continuity, From Purchasing to Supply – Really? TechSolCom Groupe Informatique Jean Nollet, Chair in Supply Management, HEC Montréal Electronic fraud is the new trend for fraudulent services. The rising number of cases leaves us with a silent impression that frauds are becoming more and more socially accepted. More than three out of four Internet users in North America were victims of electronic fraud or other bad business practices. Students and small business are often the ideal targets. This session will explore the issues from a university perspective with an expert from the field. This session will offer you background information, expose you to the potential risk areas in your universities and inform you of the alternative solutions to help fight electronic fraud from a technological and legislative point of view. Purchasing began as a clerical function, and was perceived as such until the early 1980s. Its strategic role was recognized by top management only in the 1990s. Or was it earlier? And maybe that reality is not as positive compared to what many articles mention and some supply professionals seem to take for granted? It is often said that understanding the past helps to better predict the future. After presenting the evolution of purchasing including the pressures on the function and department, Jean Nollet will apply some of the lessons learned to three issues that are important to the future of the supply function: purchasing groups, governance issues and outsourcing / insourcing. After the presentation, the participants will have the opportunity to address those issues and requisite competencies in small groups. This will be followed by a brief large group discussion and a wrap-up presentation. The Evolving Higher Education Internal Audit Landscape in the USA Betsy Bowers, Associate Vice-President, University of West Florida, Internal Auditing and Management Consulting The future will definitely be different. Is this really true? INTERNAL AUDIT SEMINAR 8:00 a.m. to 8:30 a.m. 8:30 a.m. to 4:30 p.m. 12:00 noon to 1:30 p.m. Hampstead Room Continental Breakfast Seminar Lunch Your professional knowledge will be enhanced by presentations from specialists on “Advocacy for Internal Audit”, “Electronic Fraud” and “The Evolving Higher Education Internal Audit Landscape in the USA”. Throughout the day you will also have the opportunity to participate in a roundtable discussion with your peers on current issues and concerns for university auditors. These are times for sharing knowledge and experience so each of us can advance the role of Internal Audit and our own expertise. You are encouraged to network with your professional colleagues from across the country who are also available to share their knowledge and thoughts throughout the year via the Internal Auditors Listserv. Presentations: Internal Auditing in the Headlines – Advocacy for the Profession 2006 and Beyond…. Ms. Bowers is currently the International President of the Association of College and University Auditors (ACUA) in the USA. She has agreed to visit Canada and share her thoughts on the internal audit landscape in higher education in the USA. In this presentation, Ms. Bowers will provide an overview of the evolution of internal auditing and briefly provide an overview of the IIA standards. Then she will discuss her views on what internal auditors should look at in higher education as well as discuss fraud and other hot topics. Lastly, she will discuss what ACUA is and what it can contribute to Canadian universities. FACILITIES MANAGEMENT SEMINAR 8:00 a.m. to 8:30 a.m. 8:30 a.m. to 12:00 noon 12:00 noon to 1:00 p.m. Fundy Room 1:00 p.m. to 4:30 p.m. Continental Breakfast Sessions Lunch Campus visits Morning sessions Benchmarking: The Facilities Core Data Survey Darryl Boyce, Director, Facilities Management, Carleton University Representatives of the Association of Higher Education Facilities Officers (APPA) Brian Brown, Chief Audit Executive, Agricore United A representative of the CAUBO Task Force on Facilities Management Mr. Brown is currently heading up the Internal Audit Advocacy Committee for the Institute of Internal Auditors (IIA) and is currently the only Canadian member on the IIA International Board of Directors. Mr. Brown is very passionate about advocating for internal auditors and has made excellent presentations on this topic to the Ontario Securities Commission and the Federal Government. In this presentation, Mr. Brown will discuss internal audit’s place in society today and his vision for the world’s view of internal auditing in the future. Between these two states exists a significant advocacy effort. He will talk about successes to date, activities that are in progress, and plans for the future. Finally, Mr. Brown will discuss the important role of each internal auditor in successful advocacy and will challenge each practitioner to contribute. During this session, participants will receive an update on the APPA/CAUBO Facilities Core Data Survey. They will have the opportunity to debate the value of the survey, raise questions relative to interpretations, and discuss how to improve performance going forward. A standard process adopted by all Ontario universities to audit the condition of buildings and establish the value of deferred maintenance will be examined. A general discussion will follow on the quality of the data, a review of the indicators and their usefulness, ways of improving participation and next steps. 34 UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 Students want more. More choices. More convenience. More value. And they want it now more than ever. Fortunately, ARAMARK can help. By turning cafeterias into restaurants. Offering memberships, not meal plans. Going to the students, not waiting for them to come to us. Simply put, by changing everything. ARAMARK. Wow! What a great idea. To learn more, contact Rob McNern at 416-255-6131 ext. 447 or [email protected] . UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 35 CAUBO 2006 conference The Challenges of Climate Change Trish Chartrand, Manager, CSA Climate Change, CGH Registries, Canadian Standards LEED Approach at the Lassonde Buildings at the École Polytechnique de Montréal Association Michel Rose, Eng., Director General, Physical Plant Operations, École Polytechnique de Ms. Chartrand will provide an overview of the federal Greenhouse Gas (GHG) Reduction program including the status of gas registries and the participation of universities, a brief review of ISO 14064 certification as a means of developing and advancing GHG reductions, and an introduction to the emissions trading market. Montréal Sustainability and LEED Buildings: A Facilities Management Perspective John Metras, Director, Plant Operations, University of British Columbia An examination of the UBC experience with LEED buildings using its new, gold LEED certified, Life Sciences Building as a case-study example. The session will deal with the design, financial and operational characteristics of LEED buildings, as well as the concerns, challenges and opportunities that LEED buildings offer to today’s Facilities Managers. The session will allow for, and benefit from, feedback and discussion amongst all conference participants. Lassonde building at the École Polytechnique: Amphitheatre M-1120 Presentation of the main practices relating to the design, construction and operation of the Lassonde buildings from a sustainable development perspective and the gold LEED certification obtained in 2005. Information Technologies in Teaching at the HEC Montréal Paul Mireault, M.Sc. (Computer Science), Université de Montréal, Ph.D. (Management Science), MIT Associate Professor, Director of Technologies HEC Montréal, Main Building: IBM Amphitheatre Implementation of a technological and pedagogical infrastructure for teaching that maximizes the use of laptop computers by several thousands of students. CAUBO’s Role in Facilities Management FINANCIAL REPORTING SEMINAR Carole Workman, Executive Director, CAUBO 8:30 a.m. to 9:00 a.m. 9:00 a.m. to 4:30 p.m. 12:00 noon – 1:30 p.m. Salon Verrière Ms. Workman will consult with the group regarding CAUBO’s role relative to facilities management at a national level. Afternoon sessions A Tour of University Facilities The afternoon will consist of a tour of campus buildings to demonstrate particular challenges and accomplishments of universities relative to facilities management. It will include four mini-presentations (15 – 30 minutes) related to issues which are pertinent to the building in which the presentation is made. Deferred Maintenance: An Immoveable Consequence with a Consequence on Users Robert Couvrette, PMP, Director General, Physical Plant Operations, Université de Montréal Roger-Gaudry building: Ernest-Cormier amphitheatre (K-500) The upward trend for deferred maintenance has become more pronounced in different building inventories. This not only causes increasingly higher repair costs, but worse still, it has an impact on the quality of life, recruitment and retention of users. Combining Teaching and Research Alan Orton, Architect, Senior Associate, NFOE et associés, Architects Marcelle-Coutu and Jean-Coutu buildings: SI-151 amphitheatre, Jean-Coutu building This presentation will explore the challenges met in designing the new Marcelle-Coutu and Jean-Coutu buildings at the Université de Montréal. This complex is home to the Faculty of Pharmacy and the new immunology and cancer research institute. The presentation will focus on the design solutions developed for teaching and research activities, and for the gathering areas planned at the point where the different sectors meet. 36 UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 Continental Breakfast Seminar Lunch The Financial Reporting Committee of CAUBO is pleased to present a one-day pre-conference seminar aimed at members working in or interested in accounting and financial reporting related issues and how they affect universities. The Committee will begin the day by presenting its “Blueprint for the Future: Providing More Reliable and Timely Financial Information in Universities”. This session will focus on future directions for the CAUBO report and the Financial Reporting Committee and more specifically will include the Committee response to the Report of the Task Force on the Review of CAUBO Financial Reporting that was issued in December of 2004. This session will also provide an opportunity for you to provide your input into the proposed directions for the Financial Reporting Committee in an open discussion format. Representatives from the host city’s office of Deloitte & Touche LLP will present an update on CICA Handbook issues that will focus on recent and upcoming changes to both accounting and auditing standards. They will also comment on national and international trends that include the strategic migration of Canadian accounting standards to reflect those promulgated by the International Accounting Standards Board. The Committee has been combing the networks and soliciting Financial Officers for hot issues that are affecting their operations, and will present a session to highlight these issues and provide key advice for addressing them. In addition to the presentations, there will also be a valuable roundtable discussion that will provide an opportunity for delegates to discuss issues, concerns and share experiences with their colleagues from other Canadian Universities. This session will be designed to discuss issues that the delegates will have identified in a survey conducted prior to the seminar and a hard copy document that summarizes issues and responses will be provided to attendees. CAUBO 2006 conference Sunday, JUNE 18 STU BUDDEN TREASURY AND INVESTMENT SEMINAR Treasury and Investment Breakfast 8:00 a.m. to 9:00 a.m. - Mont-Royal Room Seminar 9:00 a.m. to 12:00 noon - Verdun/Lachine/Lasalle Rooms Continuation of the previous day’s proceedings OPENING CEREMONIES 3:45 p.m. Buses depart for the opening session at the Université de Montréal Welcome Address 4:30 p.m. to 4:45 p.m. Roger-Gaudry building, Room K-500, Université de Montréal Luc Vinet, Rector of the Université de Montréal, will welcome delegates. OPENING KEYNOTE SPEAKER 4:45 p.m. to 5:30 p.m. Note: simultaneous interpretation will be available for this session. In Tune with the World Gregory Charles A musician, motivator and friend of the Université de Montréal and its Faculty of Music, Gregory Charles has accepted to be the keynote speaker on Sunday, June 18. Who better than Gregory Charles to set the tone for the CAUBO 2006 conference! He is the epitome of the conference theme: born to a Québec mother and a Trinidadian father, his childhood was filled with art and music. 38 UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 But that is just the beginning! Gregory Charles is truly passionate about what he does. He has already experienced a great many things in his life. His work as a teacher and a jurist might very well qualify him as Renaissance man, but that is still only the tip of the iceberg. Gregory Charles is also, in the old-fashioned sense of the word, an accomplished entertainer. Between 1975 and 2006: • He represented Canada as a pianist in Paris, Mexico and at Carnegie Hall in New York. • He hosted a science show for kids, called GO Figure (broadcast for eight years), a French language game show (Que le meilleur gagne) for five years, and is still host today of his own national weekly radio show for Radio-Canada. • He is the conductor and director of a youth choir. • He toured with Céline Dion (United States, China, Japan and Canada). • He already has two shows to his credit: “Two Pianos, Four Hands” in French and English (Canada and United States), and “Black and White” which won the Canadian Award for best show of the year in 2003 and was performed at the Beacon Theater in New York. • During his career, he has played host to personalities such as Nelson Mandela and His Royal Highness, Prince Charles. In short, Gregory Charles is a man of all colours and all seasons! Come enjoy his presentation – a wonderful mix of origins, interests, talents and ideas. 2006 QUALITY AND PRODUCTIVITY AWARDS PROGRAM 5:30 p.m. to 6:00 p.m. The 2006 Quality and Productivity Awards, sponsored by Budget Rent a Car of Canada, Legg Mason Canada Inc. and SunGard Higher Education will be presented. CAUBO 2006 conference Monday, JUNE 19 CAUBO ANNUAL GENERAL MEETING P3 – Public/Private Partnership in Capital Projects 8:00 a.m. to 8:30 a.m. Westmount/Outremont Ballrooms Steve Dantzer, Director, Campus Infrastructure, University of Calgary Peter Dixon, Vice-President, Direct Energy Business Services Richard Ogilvie, Director, Materials Management, University of Calgary PLENARY SPEAKERS 8:30 a.m. to 10:00 a.m. Westmount/Outremont Ballrooms Note: simultaneous interpretation will be available for this session. Rectors’ Plenary: A World-Calibre University Complex Luc Vinet, Rector, Université de Montréal Robert L. Papineau, Director, École Polytechnique Jean-Marie Toulouse, Director, École des hautes études commerciales (HEC Montréal) Openness to the world and avant-gardism are a source of inspiration for these speakers. With the international component as a backdrop, discussions will revolve around sustainable development, research and the business world. LUC VINET holds a 3rd cycle Ph.D. in theoretical physics from the Université Pierre et Marie Curie and a Ph.D. in theoretical physics from the Université de Montréal. He has been the rector of the Université de Montréal since June 1, 2005. ROBERT L. PAPINEAU holds a Ph.D. in industrial and systems engineering from the University of Florida. He joined the École Polytechnique de Montréal in June 2002 as its director general. JEAN-MARIE TOULOUSE holds a Ph.D. in social psychology from the Université de Montréal. He has been the director of the HEC Montréal since January 1, 1995. CONCURRENT SESSIONS Please register separately for these sessions on the Registration Form found in this issue of the University Manager, or on-line at www.caubo.ca by following the links under 2006 Annual Conference. 10:45 a.m. to 12:00 noon Please choose one of the following sessions: Comparative Study of the Costs and Access to Higher Education (French only) Alex Usher, Vice-President, Research, and Director (Canada) of the Educational Policy Institute The presentation, in French, will compare the costs of higher education in 15 countries, using several indicators: fees and tuition, living expenses, comparison with the gross domestic product per capita, bursaries, loans and taxation. Although it is generally thought that direct expenditures to undertake university studies are much higher in the United States, the study shows that differences among countries are much lower than anticipated. However, is there a link between the cost of studies and access to higher education? To be able to build a table showing access to education in various countries, the study analyzed access rates and study 40 UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 completion rates, participation of women and men, and the effect of the parents’ education. When the table of direct expenditures and that of accessibility are compared, several surprises are in store. In 2004, The University of Calgary identified a need for a comprehensive approach to managing the institution’s energy requirements. This approach was meant to contribute to the University’s vision of becoming an economically viable – and environmentally – and socially sustainable institution. The University’s energy requirements encompassed everything from the de-regulation of energy, the emergence of a competitive market for this commodity, the volatility of energy costs, space maximization/utilization, to the dependency on a highly reliable and high quality energy supply. They went to market in search of a strategic partner that could help the organization deal with their energy and building operational costs, as well as fulfill their vision. In response to the University’s request for proposal, Direct Energy Business Services developed “Evolve”, a new methodology that enables institutions to introduce and demonstrate a new suite of best practices for reducing energy, building operational costs and design/redesign space maximization. The result was a unique partnership model between Direct Energy and the University of Calgary. The relationship has become the embodiment of building a successful and operable public/private partnership. Learn first hand about the University of Calgary experience; the partnership successes to date, lessons learned and future challenges to overcome. Disaster Planning: are you ready? Kyle J. Cavanaugh, Vice-President, Human Resource Services, University of Florida Whether you call it emergency preparedness, disaster planning or business continuity – all variations on the theme – it is important that our institutions be prepared for these significant, and indeed at times, catastrophic events. The experiences and lessons learned from SARS around the world, and 2005’s hurricane season, including the devastating Hurricane Katrina in the south-eastern U.S., as well as other disruptive campus events provide important frameworks and opportunities for all of us. This session intends to explore the issues and concerns that these events provide, with the sustained interest of the public, media and government in natural and other disasters such as global pandemics. Special attention will be provided to the potential role that human resource leaders should consider playing during the planning cycle and actual event. It will also provide the opportunity to share experiences and stimulate thinking for our institutions. Capital Expansion Planning and Financial Management Ramsay Duff, Vice-President, Finance and Operations, St. Francis Xavier University Ann Schultz, Director of Finance and Administration, Facilities Management Division, University of Saskatchewan Across the country, many universities are in growth mode. Increasing student participation rates in university and research expansion sparked by programs, such as that offered by the Canada Foundation for Innovation (CFI), have resulted in the need for new or revised physical space needs. World events such the catastrophic flooding caused by Hurricane Katrina can significantly affect costs of construction materials here at CAUBO 2006 conference home, therefore planning cannot be done in isolation. The pace of cost escalation and the extent of Provincial capital funding vary significantly across Canada. Therefore, each university faces its own unique challenges in planning for future capital expansion. This session will provide two different perspectives on capital expansion planning. St. Francis Xavier University launched a $100M capital expansion program in 1995 and will present their approach from a global planning perspective, touching on issues such as building the case for expansion, financing options, demographic challenges and operational impacts. The University of Saskatchewan will provide an overview of its Major Project Governance Model including how CFI requirements and institutional strategic directions affect the governance process. The presentation will review the model for estimating project costs based on category of use and construction escalation touching on the effects of international influences affecting input price. The Global Practice of Internal Auditing – As Business Officers: What’s in it for you? Brian Brown, Chief Audit Executive, Agricore United In this presentation developed for members of management and boards of directors, Mr. Brown will discuss the current state of internal auditing internationally and in Canada, including how internal auditing is successfully serving management and boards. He will discuss critical success factors for internal audit functions and how management and boards can assist. Finally, Mr. Brown will present expectations that management and boards should consider as well as some thoughts on measuring internal auditing performance. PLENARY SPEAKER 1:30 p.m. to 2:45 p.m. Westmount/Outremont Ballrooms Note: simultaneous interpretation will be available for this session. We Lead As We Are Laurent Lapierre, Full Professor, HEC Montréal Mr. Lapierre obtained his Ph.D. from McGill University. He is the holder of the Pierre Péladeau Chair for Leadership and the first director of the Centre de cas HEC Montréal. He has been looking into what influence the personality of managers has on their leadership styles, along with behaviour that is conducive to success or failure when assuming a leadership role. Leadership is a quality that comes from within the person. We lead necessarily as we are, with our innate talents, but mostly with our acquired talents. Leading means dealing with one’s personal qualities and shortcomings, gifts and deficiencies, strengths and weaknesses, leadership skills and inadequacies, etc. Accepting one’s self is the first leadership skill required to achieve success. In the current period of turmoil experienced both globally and locally, and from an Anglo-Saxon perspective, Laurent Lapierre argues that beyond qualities, skills and know-how, responsible leadership and direction essentially come from ordinary judgment, common sense, practical intelligence on how organizations work; in short, what can be called intelligence in action. Because design matters Créer avec style Servicing universities and colleges for the past 50 years Au service des universités et des collèges depuis 50 ans 520, 4 e Avenue, St-Romuald (Québec) G6W 5M6 T 418.839.0646 F 418.830.0081 [email protected] UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 41 CAUBO 2006 conference Richard Chabot, Head, Corporate Contingency Plan, Hydro-Québec for managing risks to business continuity is carried out. He will also touch upon the lessons learned by Hydro-Québec during emergency responses. This look at past experience will enable him to address the problem of emergency measures in a broader context where interdependency plays a major role. Although the relationships in question remain local, partners from other provinces or countries are also involved. He will discuss issues about how the model might be transposed to the university community: threats, leadership, management mechanisms, etc. Mr. Chabot will start by presenting the Hydro-Québec model for managing risks to business continuity. He will present the steps in the management cycle and the management mechanisms used at Hydro-Québec to ensure that the cycle A Balanced Scorecard – the University of Ottawa Experience CONCURRENT SESSIONS 3:15 p.m. to 4:30 p.m. Please choose one of the following sessions: A Global Vision of Risk Management for Directors (French only) Hélène Carrière, Director, Organizational Effectiveness, University of Ottawa Lucie Mercier-Gauthier, Associate Vice-President, Finance, University of Ottawa The University of Ottawa strategic plan, Vision 2010, sets out the institution’s vision, directions and objectives and identifies certain specific initiatives. The Scorecard is a way of translating these strategic directions and objectives into clear and measurable elements, emphasizing what is most important to the University, communicating this information to the entire University community, and measuring the impact of the proposed initiatives. This Scorecard is based on the concept presented in 1992 by Kaplan and Norton in the Harvard Business Review. The authors highlight the limitations of management models based solely on financial performance indicators and propose a balanced scorecard based on the four aspects vital to organizational success: measuring potential impacts on the clientele, internal processes, staff, and financial resources. The University of Ottawa Scorecard presents improvement targets for each of the four aspects vital to the institution’s success. The first two aspects involve what is at the core of the University’s mission: the students and community served and the pursuit of academic excellence. The next two aspects are in respect of the support required to accomplish the mission: employee quality and commitment and the necessary resources. Universities have always excelled at measuring and evaluating many aspects of their organization. However, considering the balance required between all the elements of the organization, that is an innovative concept. The Scorecard allows the University to set five-year improvement targets for 19 indicators that best define the University’s success; it will guide the university’s efforts and investments, will rally the community around common objectives, and will facilitate self-evaluation and reporting on progress. Health of Defined Benefit Plans A panel will discuss the health of the defined benefit plan and its future. The panel will consist of a professional in the design of pension plans and university representatives, one from an institution with a commitment to a defined benefit plan and another from an institution that chose to change to a different arrangement. For some time, defined benefit pension plans have been under pressure. On one hand, the downturn in equity markets of a few years ago combined with historically low interest rates sent many plans into a deficit position. The result of this, in many cases, was an increase in required contributions from both the sponsor and the members of the plan; even with these adjustments, some plans are not yet out of a deficit position. On the other hand, increased regulation and the resulting administrative overhead have forced some plan sponsors to say “enough is enough” and abandon their defined benefit plan in favour of a defined contribution plan or some other pension arrangement. Will this trend continue and are we coming to a time when defined benefit plans will be scarce, or is it simply a protracted period of adjustment? Are defined contribution plans necessarily the answer or do they carry inherent risks that will surface in the coming years? 42 UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 CAUBO 2006 conference Environmentally sustainable buildings A new approach to building John Metras, Director, Plant Operations, University of British Columbia Michel Rose, Director, Plant Operations, École Polytechnique de Montréal There are increasing pressures on universities to build environmentally sustainable buildings. The LEED (Leadership in Energy and Environmental Design) certification process is the standard for measuring the degree of sustainability, with 4 levels (platinum, gold, silver and bronze) being accorded. Based on actual experience with LEED buildings and environmental design, the panel will review the management, financial, and operating challenges of pursuing the design of environmentally sustainable buildings. The speakers will provide an introduction to LEED, what it is and isn’t, and an overview of the major sustainable development actions involved in each of the LEED categories. The actual experience with the Lassonde project at the École Polytechnique de Montréal will be presented. Update on the Federal Granting Agencies’ Financial Monitoring Activities John Klimczak, Director, Finance and Administration, Canadian Institutes of Health Research Finance and Administration Germain Tremblay, Director, Finance and Awards Administration, Natural Sciences and Engineering Research Council As stewards of public funds, the institutions have a number of responsibilities which includes the obligation to implement appropriate and effective policies, administrative systems and controls to ensure that the research is conducted in compliance with all applicable legal, ethical, accountability and financial management standards. The financial monitoring visits conducted by the Agencies provide them with the assurance that the institutions meet these obligations. Following a visit, the Agencies provide the institutions with a report on their findings and recommendations. The presentation will provide some background on the roles and responsibilities of the different partners in the administration of NSERC/SSHRC and CIHR funds as well as provide the audience with the selection criteria, the objectives and the approach used by the Agencies in the context of a financial monitoring visit. The presentation will also cover some of the common challenges identified during the conduct of the financial monitoring visits and related best practices. Finally, we will provide the participants with information on the monitoring of the indirect cost program and a brief update on the “Guide for assessing financial and administrative control frameworks” at universities. TUESDAY, JUNE 20 PLENARY SPEAKER 8:30 a.m. to 10:00 a.m. Westmount/Outremont Ballrooms Note: simultaneous interpretation will be available for this session. Higher education in the new millennium: Breaking boundaries Bernard Hugonnier, Deputy-Director of the Directorate for Education in the Organisation for Economic Co-operation and Development (OECD) Bernard Hugonnier holds a Ph.D. in economics from the University of Paris Dauphine, an M.A. and A.B.D. in economics from the University of Pittsburgh (USA), a D.E.A. in Political Philosophy from the University Paris-Sorbonne and a Masters Degree in economics from the University of Paris Dauphine. He published several articles in scientific journals and three books. At the beginning of this millennium, countries and higher education institutions (HEIs) are facing difficult choices regarding higher education, notably: • How can countries and HEIs maintain a system of governance for higher education which aligns objectives of national policy with goals of individual institutions, while demand for higher education is increasing and becoming more diverse? • How should higher education and research be financed when demand for rather social expenditure puts pressure on public budgets? • What can be learned from experiences of countries with varying proportions of national wealth devoted to these areas? • How should the quality of higher education and its economic ands social impact – which is assuming increasing importance – be assessed? • What effects do national and international rankings of HEIs have, and are these effects, on balance, desirable? • How should HEIs react to these rankings? • What should the role of HEIs in a competitive, global, knowledge-based economy be? • How should they adjust to the new situation? Mr. Hugonnier will address these questions during his presentation. 44 UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 CAUBO 2006 conference CONCURRENT SESSIONS Please register separately for these sessions on the Registration Form found in this issue of the University Manager, or on-line at www.caubo.ca by following the links under Annual Conference. 10:45 a.m. to 12:00 noon Please choose one of the following sessions: Challenges with the funding of PPPs when it comes to infrastructures: What lessons can be learned in the case of major projects funded outside the government budget? (French only) Andrée De Serres, Professor and responsible for the MBA program for finance executives at l’École des sciences de la gestion, Université du Québec à Montréal Ms. De Serres will give some background information and provide an overview of major projects funded outside government budgets at the international level. She will also address the following elements related to PPPs: • Particularities of project-based funding and its legal and financial base; • Transfer of risk: the importance of effectively managing risks, the identification process, the mitigation and allocation of risks to project partners and contracting parties, phase-based management: design, construction, operation; • Promoter expectations; • Expectations of the public as grantor; • Expectations of creditors. She will compare the different kinds of PPPs: concessions without recourse and concessions with recourse and lastly, she will outline the current major challenges associated with PPPs. Electronic Marketplaces – A model whose time has come? Renata Faverin, Chair of OECM Steering Committee, Director, Purchasing and Contract Services, York University Bob Moore, Director, Purchasing, The University of Western Ontario Abder Sbahi, Director, Materials Management Services, University of Ottawa Stephen Whittaker, Director, Procurement, University of Toronto Technology is now sufficiently advanced to make electronic marketplaces a reality. A consortium of approximately 20 universities, colleges and school boards was created to explore the development of such a marketplace for the education sector in Ontario. Key functionality and services of the proposed model will be presented, followed by a discussion of major challenges. An overview of the state of electronic marketplaces in North America, for the public sector in particular, as well as the state of the underlying technology will be included. The Impact of Research on the University Community: Cultural and Resource Implications Angela Hildyard, Vice-President, Human Resources, University of Toronto Julia Taylor, President, Canadian Association of University Research Administrators and Coordinator, Research Development, Capital District Health Authority Whether your institution is research-intensive with large graduate programs or provides a predominately undergraduate education focused on the learning experience, the growing importance of the research and innovation agenda is pervasive. This session intends to explore the implications for the university community when the needs and demands of this existing or new component of the institution’s mission create 46 UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 opportunities and tensions for the culture and sub-cultures, human resource policies and practices, and frameworks for resource decisionmaking that ultimately impact, given the people-centric nature of our budgets, faculty and staff. New Developments in Accountability Patricia Hibbitts, Vice-President, Finance and Administration, Simon Fraser University Andrew Simpson, Vice-President, Operations and Finance, Queen’s University There are increasing demands on universities for ever more information and transparency; the demands come from the public at large, elected officials, governments, donors, and the university community and others. Universities are called upon to explain their strategies for improving quality while cutting costs, to show how funds are spent, and to measure and report on their achievements. A panel of senior university executives will present the more recent developments in two provinces and present comparisons with the situation in New Zealand and other jurisdictions. Risk Management: What Every Financial Officer Should Know! Mark Britt, Director of Internal Audit, University of Toronto Trudy Pound-Curtis, Assistant Vice-President and Chief Financial Officer, York University Piya Sen, Manager, Special Projects, Financial Services, University of Saskatchewan In an environment of increasing emphasis on risk management, the Board’s attention has focused on the responsibility of the senior finance team to manage risk. Therefore, the control environment within universities must adapt and change to meet the new diversity of risk issues facing our organizations. This session will involve a panel presentation representing three perspectives on risk management which will help equip the Financial Officer with the knowledge to tackle this important topic in his home institution. The first panellist will provide an overview of the global influences affecting our institutions including Enron, Sarbanes-Oxley and CFO certification. Current Canadian and U.S. management certification and internal control evaluation requirements will be provided, as well as a review of efforts undertaken to date by various organizations in order to comply with these requirements, related lessons learned and practical suggestions for applying such requirements in a university setting. The Internal Audit Department at the University of Toronto uses a risk-based audit approach to systematically identify and assess business risk and evaluate and report on the effectiveness of the University’s risk management processes. The University of Toronto presenter will discuss why internal auditing is not just for breakfast anymore and how the function forms an integral component of an institution’s risk management model. York University implemented an Enterprise Wide Risk Management Framework that established a risk policy, conducted a risk assessment and developed a risk management strategy. The presentation will focus on how this process was conducted and how the results of this process have been integrated into the regular activities of the Senior Administration and the Board of Governors in meeting their institutional governance requirements. CAUBO 2006 conference PLENARY SPEAKER 1:30 p.m. to 2:45 p.m. Westmount/Outremont Ballrooms Note: simultaneous interpretation will be available for this session. Leadership in the University Community Henry Mintzberg, Cleghorn Professor of Management Studies, Desautels Faculty of Management, McGill University Professor Mintzberg’s research has dealt with issues of general management and organizations, focusing on the nature of managerial work, forms of organizing, and the strategy formation process. Recently, he published a book entitled Developing Managers, not MBAs; he is currently completing an electronic pamphlet entitled Getting Past Smith and Marx…Towards a Balanced Society. Mr. Mintzberg received his doctorate and Master of Science degrees from the M.I.T. Sloan School of Management and his mechanical engineering degree from McGill, working in between in operational research for the Canadian National Railways. He has been named an Officer of the Order of Canada and of the Ordre national du Québec and holds honorary degrees from thirteen universities. He also served as President of the Strategic Management Society from 1988-91, and is an elected Fellow of the Royal Society of Canada (the first from a management faculty), the Academy of Management, and the International Academy of Management. He was named Distinguished Scholar for the year 2000 by the Academy of Management. Mr. Mintzberg is the author of twelve books, including The Nature of Managerial Work (1973), The Structuring of Organizations (1979), Mintzberg on Management (1989), The Rise and Fall of Strategic Planning (1994), The Canadian Condition (1995), and Strategy Safari (1998). Why I Hate Flying reflects a growing interest in more general writing, also including short stories and newspaper commentaries. His management articles number over one hundred, including two Harvard Business Review McKinsey prize-winners, The Manager’s Job: Folklore and Fact (first place in 1975) and Crafting Strategy (second place in 1987). One of Mr. Mintzberg books was “written for those of us who spend our public lives dealing with organizations and our private lives escaping from them.” He escapes on a bicycle, preferably on remote roads in Europe, up mountains, atop cross-country skis, and in a canoe, the last two often in the Laurentian wilderness of Québec, usually with his wife, Saša Sadilova, and sometimes his daughters, Susie and Lisa. CONCURRENT SESSIONS 3:15 p.m. to 4:30 p.m. Please choose one of the following sessions: A Tool for Improving the Performance of Universities – the Balanced Scorecard (French only) Michel Vézina, CA, Full Professor at the Department of Accounting Science, HEC Montréal The use of scorecards became widespread in the early 1980s. With several organizational performance models proposed in literature, their popularity has continued to rise. During this presentation, we will attempt to better understand the link between strategy, scorecards and the budget process. We will then look at the characteristics of the most popular performancemeasuring models. The strengths and limitations of these models will be examined to help participants identify which model would be most useful for their organization. Afterward, we will see that it is important to put 48 UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 together a rigorous development and implementation strategy that takes into account the organizational objectives and aspirations of managers. We will therefore analyze the key success factors of these strategies as well as point out the difficulties associated with developing and implementing scorecards in university circles. Renewing your university’s policy framework: be prepared! Gwen Bauer, Director, Office of the Vice-President (Finance and Administration), University of Alberta Outdated, inadequate or overlooked policies and procedures place your institution at risk. Like ticking time bombs, it’s only a matter of time before they cause damage, hurting your finances, reputation, or worse. The solution might be a complete renewal of your institution’s policies and procedures. However, like Pandora’s Box, once you’ve opened it, you may be terrified by what comes out. The University of Alberta will share its experience in renewing its policy framework, demonstrating how courage, stamina, and executive support are critical to the success of such an undertaking. Developing an Effective Capital Planning System: A Case Study Susan Anson, General Manager, VFA Canada Corp. George Reyes, Director, Facilities Division, Lawrence Berkeley National Laboratory How can institutions manage property assets in a way that ensures the wise use of capital expenditures and budget appropriations? This presentation describes the strategic, forward-looking model for long-term facilities planning and management developed at Lawrence Berkeley National Laboratory. It will provide an overview of the processes and systems it employs to determine accurately the lifecycle values of strategic physical assets, improve overall effectiveness and usefulness of those assets, and ensure optimal use of funding and resources. Participants will learn how to develop a complete and accurate asset management strategy to enable effective planning and investing for the future. Electronic Fraud Sylvain Viau, President, ASIMM, Associate Vice-President, Business Continuity, TechSolCom Groupe Informatique With new means of communication and information exchanges that are multiplying around the globe, electronic fraud is more than a real threat. It is the new way for criminals to get what they want at no risk. This session will explore the impact of the new tools and the ways that criminals exploit universities and how it makes universities their favourite victims. CAUBO AWARDS AND RECOGNITION PROGRAM The 2006 Quality and Productivity Awards, sponsored by Budget Rent a Car of Canada, Legg Mason Canada Inc. and SunGard Higher Education will be presented at 5:30 p.m. on Sunday, June 18, 2006. The Ken Clements Award, Distinguished Service Awards and Honorary Memberships will be presented during the President’s Dinner on Monday, June 19, 2006. CAUBO 2006 conference OPTIONAL EVENTS CAUBO “The Night Before” CAUBO Dart Tournament Saturday, June 17 7:00 p.m. – 10:30 p.m. (registration begins at 6:30 p.m.) Cafeteria, 2500 chemin Polytechnique, École Polytechnique de Montréal The dart tournament will be held Saturday night at the cafeteria of the main building of the École Polytechnique de Montréal. When you get off the bus, volunteers will guide you through our new “Green Building” until you reach the cafeteria. Once there, you will have the opportunity to show off your skills, learn a new activity or simply sit back and enjoy the competition. Whatever you decide, this evening will give you the chance to renew old acquaintances or strike up some new ones. The tournament is limited to 60 participants, so register early. If possible, register in teams of two and include the name of your partner on the registration form. Fees are $30 and apply to both participants and spectators and include a light meal. Shuttle service: Buses will leave the hotel at 6:00 p.m. The last bus will return to the hotel at 11:00 p.m. Please register for this event on the Conference Registration Form. Wine and Cheese Event Saturday, June 17 6:30 p.m. – 10:00 p.m. Restaurant Le Cercle, HEC Montréal Join us at the HEC Montréal to have some fun and discover various wines and cheeses. Our guides will be on hand when you get off the bus to walk you the short distance to the Le Cercle Restaurant at the HEC Montréal. The menu will include wines and cheeses from a variety of countries. Come and renew old acquaintances … or meet some new friends! The cost of this activity is $30 per person and is limited to 100 participants. CAUBO Golf Tournament Sunday, June 18 6:00 a.m. to 2:00 p.m. Club de golf de l’île de Montréal This year’s tournament will be held at the Club de golf de l’île de Montréal. It’s like “visiting Ireland only 20 minutes from downtown Montréal”. Both 18-hole courses are links style. Golfers will have the opportunity to put their patience and skills to the test. The North or South courses will be up to par for those who love a challenge. Tee offs will take place on both courses at 8 to 9 minute intervals depending on the course. The tournament will be played “Vegas” style. When you arrive, a breakfast will be served while you wait for your tee time. Following the game, a BBQ lunch will be served under the tent before returning to the hotel by bus, just in time for the opening session of the 2006 CAUBO conference. Registration fees are $130 per golfer and include breakfast, the BBQ, transportation, green fees, golf cart and little extras. Dress code in effect and spike shoes mandatory. For further information, please visit www.golf-de-montreal.com. If you would require rental equipment ($30), please contact the Club representative responsible for the CAUBO tournaments by e-mail: [email protected] or by phone: (514) 448-6000, extension 232. Schedule: 5:30 a.m. – Arrival of buses at the hotel 6:00 a.m. – Departure from the hotel 7:00 a.m. – First tee off 11:30 a.m. to 1:30 p.m. – Meal 1:00 p.m. – Prizes and draw 2:00 p.m. – Buses return to hotel Please register for this event on the Conference Registration Form. Shuttle service: Buses will leave the hotel at 6:00 p.m. The last bus will return to the hotel at 10:30 p.m. Please register for this event on the Conference Registration Form. UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 49 CAUBO 2006 conference Join us and our sponsor, Chartwell’s Education Dining Services, for an elegant evening of fine dining as we honour this year’s CAUBO Recognition Award winners. The Ken Clements Award, Distinguished Service Awards and Honorary Memberships will be presented during the evening. You will also be able to enjoy the music of a 17-piece orchestra throughout this magnificent evening. After dinner, choose among Montréal’s host of bars and clubs to continue CAUBO’s tradition of dancing the night away. The attire for the evening will be “business elegance”. Farewell Evening sponsored by ARAMARK Canada Tuesday, June 20 6:00 p.m. to 9:00 p.m. Salle de la commune, Bonsecours Market 350 Saint-Paul Street East, Old Montréal Buses will leave the Hilton Montréal Bonaventure between 5:45 p.m. and 6:00 p.m. for the farewell evening that will be held at Bonsecours Market in Old Montréal. Bonsecours Market is a sumptuous heritage building with exceptional surroundings! Come feast your eyes and be enchanted by the circus. You will be treated to a magical evening that promises to be truly memorable! Buses will return to the Hilton Montréal Bonaventure between 8:00 p.m. and 9:15 p.m. SOCIAL EVENTS Welcome Reception Sunday, June 18 4:30 p.m. to 8:00 p.m. Université de Montréal Buses will leave the Hilton Montréal Bonaventure at 3:45 p.m. for the opening ceremonies at the Roger-Gaudry building at the Université de Montréal. 4:30 p.m. to 6:00 p.m. – Guest speaker, Gregory Charles, and presentation of the CAUBO Quality and Productivity Awards. Room K-500 in RogerGaudry building, 2900 Boulevard Édouard-Montpetit 6:00 p.m. to 8:00 p.m. – Welcome Reception Join us at the Morris-Goodman agora in the Jean-Coutu building immediately following the opening ceremonies for a tasty and colourful international cocktail! Buses will return to the Hilton Montréal Bonaventure between 7:00 p.m. and 8:15 p.m. Sunday evening - Dinner on your own at one of Montréal’s many terrific dining establishments. President’s Reception, Dinner and Dance sponsored by Chartwell’s Education Dining Services Monday, June 19 6:00 p.m. to 11:00 p.m. Westmount/Outremont Ballrooms, Hilton Montréal Bonaventure 50 UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 The attire for the evening will be “business casual”. COMPANIONS’ PROGRAM Registration in the Companions’ Program includes: Sunday, June 18 4:30 p.m. to 8:00 p.m. Opening of the CAUBO 2006 Conference Keynote Speaker and Welcome Reception Université de Montréal Monday, June 19 Breakfast 7:00 a.m. to 8:00 a.m. Westmount/Outremont Ballrooms, Hilton Montréal Bonaventure President’s Reception, Dinner and Dance 6:00 p.m. to 11:00 p.m. Westmount/Outremont Ballrooms, Hilton Montréal Bonaventure Tuesday, June 20 Breakfast 7:00 a.m. to 8:00 a.m. Westmount/Outremont Ballrooms, Hilton Montréal Bonaventure Farewell Evening 6:00 p.m. to 9:00 p.m. Bonsecours Market (Old Montréal) CAUBO 2006 conference OPTIONAL TOURS FOR COMPANIONS NOTE: Companions must register separately for these tours. They are not included in the above-mentioned Companions’ Program. Additional registration fees apply as listed below. Activities are bilingual. Monday, June 19, 2006 City Tour of Montréal 9:00 am to 12:00 noon (morning only) Registration Fee: $40 This city tour will enable you to discover the cultural heritage of Montréal – a cosmopolitan city with many faces combining old and new. We will go by the financial district, museums, Place des Arts and the internationally renowned St-Joseph Oratory. Two stops will be made during the tour, the first one will be in Old Montréal that boasts the magnificent Notre-Dame Basilica, a Gothic art masterpiece, and the second stop will be at the top of Mont-Royal to take in a breathtaking view of the city. Links: Notre-Dame Basilica: http://www.basilicanddm.org St-Joseph Oratory: http://www.saint-joseph.org Place des Arts: http://www.pda.qc.ca/place-des-arts Tuesday June 20, 2006 Visit of the Montréal Botanical Garden, Montréal Biodôme and the Olympic Stadium 9:00 a.m. to 12:00 noon (morning only) Registration Fee: $65 The tour will begin with a visit to Montréal’s Botanical Garden, the second largest in the world. It is home to over 20,000 plant species and cultivars. Special features include the Japanese pavilion, the Chinese garden, the impressive collection of orchids and the Insectarium. The tour will continue at the Biodôme, an environmental museum whose concept is unique in the world. It contains live collections of plants and animals and aims to foster awareness about the fragile state of our planet and ecosystems. It showcases four ecosystems: the tropical forest, the Laurentian forest, the St. Lawrence marine ecosystem and the Arctic/Antarctic polar ecosystems. Then the tour will head to the Olympic stadium, built for the 1976 summer games, where participants will ride up in the funicular to the top of the highest inclined tower in the world. Links: Botanical Garden: http://www2.ville.montreal.qc.ca/jardin/jardin.htm Biodôme: http://www2.ville.montreal.qc.ca/biodome/bdm.htm Olympic park: http://www.rio.gouv.qc.ca/ The registration fee includes a professional tour guide, chartered bus and admission fees. REGISTRATION Full conference delegate registration fees include: attendance at all sessions (pre-conference seminars not included), 2 breakfasts (Monday and Tuesday), 4 coffee breaks, 2 luncheons (Monday and Tuesday), Welcome Reception (Sunday evening), President’s Reception, Dinner and Dance (Monday evening) and the Farewell Event (Tuesday evening). Please register now by visiting our website (www.caubo.ca) – click on Annual Conference, then on CAUBO 2006 and follow the Registration and Payment instructions or complete the Registration form provided in this issue of the University Manager. Forward the form with your cheque or money order, or credit card information to: Ellyn Holzman CAUBO 2006 c/o Unconventional Planning 174 Colonnade Road, Unit 25 Ottawa, ON K2E 7J5 Tel: (613) 721-7061 Fax: (613) 721-3581 [email protected] The registration desk will be located at the Hilton Montréal Bonaventure on the lower level Saturday through Tuesday. This is where you will pick up your conference delegate package as it will not be mailed to you in advance. 52 UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 CAUBO 2006 conference On-site Hours for Registration: Saturday, June 17 7:15 a.m. – 6:00 p.m. Sunday, June 18 10:00 a.m. to 4:00 p.m. TRANSPORTATION Getting to Montréal is easy - by train or plane, riding or driving. You’ll also find it easy to get around once you’re in the city. The vast majority of attractions are within walking distance of the downtown core, or minutes away using public and private transport. Airlines Monday, June 19 7:00 a.m. to 5:00 p.m. The Montréal-Trudeau International Airport is just 18 km from our host hotel, the Hilton Montréal Bonaventure. Tuesday, June 20 7:00 a.m. to 5:00 p.m. Train General Registration Information For any further information on the Conference, please contact Unconventional Planning at (613) 721-7061 or by e-mail at [email protected]. DRESS CODE The dress code for the conference is business casual, with the exception of the President’s Dinner, which is “business elegance”. Taking the train is a convenient way to get to Montréal. Montréal is a major stop for domestic trains from eastern or western Canada. Montréal’s Gare centrale (Central Station) is conveniently connected by an underground pedestrian walkway to the host hotel, the Hilton Montréal Bonaventure. We have negotiated special convention discounts on fares with VIA Rail. Valid: Territory: Restrictions: Discount: June 15-22, 2006 System-wide to/from Montréal Fare applies to a maximum of two passengers only 35% discount off Liberty fare in Comfort Class, 5% off the full VIA1 Class and/or Sleeper fare Identification: Please reference the CAUBO ID number 10636 in order to obtain the special fares. Reservations: 1 800 842-7245 Information: www.viarail.ca UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 53 CAUBO 2006 conference Car rental companies CAUBO has national agreements with two car rental companies. The CAUBO agreements offer ‘University’ members the ‘best available rates’ when quoting the ID numbers listed below for each supplier. This means you will receive any special rate being offered if it is lower that the listed ’University’ rates on the CAUBO website. This could be as much as $10 less per day! Both companies offer unlimited mileage. Budget Rent a Car Reservation ID# A136100 Reservations @ 1 800 268-8900 Enterprise Rent-A-Car Reservation ID# 5CA1000 Reservations @ 1 800 593-0505 Taxis Taxis and limousines ensure quick service to and from Montréal’s downtown core. There is also a shuttle bus service, l’Aérobus, which links the airports to convenient connecting points in Montréal. ACCOMMODATIONS CAUBO 2006 will take place at the Hilton Montréal Bonaventure as will the pre-conference seminars. We have a block of bedrooms at the Hilton Montréal Bonaventure, which is located in the heart of downtown Montréal just 18 km from the Montréal-Trudeau Airport. It is connected to 28 km of underground access to the metro line, Central Station (train station), office towers, boutiques and restaurants. The Hilton Montréal Bonaventure is minutes from Old Montréal, the Casino, Notre-Dame Basilica, Olympic Stadium, the Old Port, Molson Centre, Botanical Garden, Mount Royal Park, Saint-Joseph Oratory, Chinatown, Biodôme, art galleries and museums. Room Rates: Hilton Montréal Bonaventure 900 de La Gauchetière West, Montréal, Québec H5A 1E4 Toll free: 1 800 445-8667 Phone: (514) 878 2332 www.hilton.com The following room rates have been negotiated at the Hilton Montréal Bonaventure: Deluxe (King or Double/Double) $183.00*/single or double occupancy Executive Class $223.00*/single occupancy and $253.00 double occupancy *(All room rates are subject to applicable taxes) PLEASE NOTE THAT THE NUMBER OF DELUXE ROOMS AVAILABLE IS LIMITED. ROOMS WILL BE CONFIRMED ON A FIRST COME FIRST SERVE BASIS. NOTE: Cut-off date for reservations is May 18, 2006. Reservations at the Hilton Montréal Bonaventure: Toll free: 1 800 267-2575 Phone: (514) 878-2332 www.hilton.com PLEASE REFER TO THE CAUBO/ACPAU ROOM BLOCK WHEN MAKING YOUR RESERVATION IN ORDER TO OBTAIN THESE SPECIAL RATES. 54 UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 CAUBO 2006 conference TOURISM INFORMATION Montréal the metropolis has everything a big city can offer. But Montréal is also a one-of-a-kind multicultural city that blends its French accent with that of over 80 other ethnic communities and charms visitors with its Euro-American ambiance. Montréal is also innovative and invigorating, offering a whirlwind of cultural creations, both traditional and modern. Its downtown bustles with life at the foot of its mountain, while history is rooted in the old quarters near the river. With its year-round party atmosphere, Montréal beats to the rhythm of its festivals: jazz, comedy, cinema, fireworks and more! The city beckons you to discover its fashionable boutiques and famed cuisine, over 30 km of indoor pedestrian walkways, and its lively casino. Stroll through its colourful streets and typical neighbourhoods representative of a mosaic of nations or take a ride along one of its many bicycle paths (over 660 km in the area). Conference delegates are also invited to extend their visit by considering the many scenic locations and activities throughout the province of Québec. For more information please visit: www.tourisme-montreal.org www.tourisme.gouv.qc.ca CONFERENCE SPONSORS Major events such as CAUBO 2006 would not be possible without the participation of corporate sponsors who willingly contribute their time, money, products and services to help us put on the best event possible. Thanks to the outstanding support of the following organizations, our CAUBO 2006 Conference will be memorable indeed. UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 55 CAUBO 2006 conference Thank you to all of our sponsors! Principal Partners Other contributors ARAMARK Canada Ltd. Chartwells Education Dining Services Sodexho Fisher Scientific Dumelec Experts-conseils Inc. GE Santé Bio-Sciences Inc. Globex Courier Express International Inso NFOE et associés architectes Associate Partners Ameresco Canada Inc. CIBC Mellon Corporate Express Johnson Controls, Inc. KPMG LLP Kronos Incorporated Millennium Computer Systems Ltd. Mellon Analytical Solutions National Bank Premiere Van Lines RBC Financial Group Sono Video Inc. Spring UBS Global Asset Management (Canada) Co. Xerox Canada Ltd. Dart Tournament – Main sponsor Exhibitors Additional Golf Tournament sponsors American Express AON Parizeau Inc. Bits In Glass Inc. Blackboard Inc. Campus Retail Canada Canadian Institute of Chartered Accountants CIBC Commercial Cards Ciber Inc. Crown Relocations Datatel Inc. Direct Energy Business Services Duocom Eckler Partners Ltd. E&I Cooperative Purchasing Foliot Furniture Inc. Follett of Canada Groupe Conseil INTEGRIM Inc. Hilton Family Canada Honeywell InterContinental Hotels Group Legg Mason Canada Inc. Macquarie Capital Moneris Solutions RAC Software Inc. SciQuest Inc. Sico Inc. SunGard Higher Education The Northern Trust Company, Canada Teknion Roy & Breton Trane U.S. Bank Canada VFA, Inc. VWR International 56 UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 Co-operators Investment Counselling Limited Additional Dart Tournament sponsor Dubé-Loiselle Inc. Wine and Cheese Event – Main sponsor Beutel, Goodman & Company Ltd. Additional Wine and Cheese Event sponsor Dubé-Loiselle Inc. Golf Tournament - Main sponsor Les Services Ménagers Roy ltée. Closest to the Pin – Women: Jodoin Lamarre Pratte et Associés Architectes Closest to the Pin – Men: Jodoin Lamarre Pratte et Associés Architectes Longest Drive – Women: Bouty Longest Drive – Men: MFC Global Investment Management Inside the Target: Calculatec Inc. Putting Contest: Fiducie Desjardins Pre-conference Seminar Sponsors Commonfund Canada Letko Brosseau & Associates McLean Budden Ltd. UBS Global Asset Management (Canada) Co. UMA Management Services Ltd. VWR, International Note: These are the official sponsors at the time of publishing this issue of University Manager. Additional sponsors may sign on prior to the start of the Conference. CAUBO 2006 conference June 17-20 CAUBO 2006 DELEGATE REGISTRATION FORM (Please print) Last Name Ms. Mrs. First Name Mr. Other Position/Title Institution/Organization Department Mailing Address City Province Country Postal Code Telephone (office) Fax E-mail Please indicate any dietary or special needs MAIN CONFERENCE REGISTRATION *Please refer to the Preliminary Conference Program for details on all sessions, meals and social activities. Full conference delegate registration fees include: attendance at all sessions (pre-conference seminars not included), 2 breakfasts (Monday & Tuesday), 4 coffee breaks, 2 luncheons (Monday & Tuesday), Welcome Reception (Sunday evening), President’s Reception, Dinner & Dance (Monday evening) and the Farewell Event (Tuesday evening). Companions’ Program Includes: 2 Breakfasts, Opening Keynote Speaker, Welcome Reception (Sunday evening), President’s Reception, Dinner & Dance (Monday evening) and the Farewell Event (Tuesday evening). REGISTRATION (See above for list of what is included) Up to May 5th After May 5th Amount Member Non-Member $545 $820 $650 $935 $ $ Companions’ Program Name(s) of your companion(s): $260 $260 $ Up to May 5th After May 5th $250 $150 $150 $150 $150 $150 $250 $150 $150 $150 $150 $150 Cost/person # of persons REGISTRATION FOR PRE-CONFERENCE SEMINARS Stu Budden Treasury and Investment Seminar (Sat. June 17 and Sun. June 18) Procurement Seminar (Sat. June 17) Human Resources Seminar (Sat. June 17) Internal Auditors Seminar (Sat. June 17) Facilities Management Seminar (Sat. June 17) Financial Reporting Seminar (Sat. June 17) ADDITIONAL Tickets for Main Conference Social Events Amount $ $ $ $ $ $ Amount If you registered for the conference above, these events are already included in your registration package. Opening Ceremonies & Welcome Reception (Sun. June 18) President’s Reception, Dinner & Dance (Mon. June 19) Farewell Evening @ Bonsecours Market – Old Montréal (Tues. June 20) OPTIONAL EVENTS $75 $100 $85 Cost/person $ $ $ # of persons Amount Saturday, June 17 Dart Tournament Team Members: (1) Wine & Cheese Event $30 $ $30 $ $130 $ (2) Sunday, June 18 Golf Tournament (Includes: transportation, breakfast, lunch, green fees and electric cart) Name of Golfer: COMPANIONS’ PROGRAM – Scheduled Optional Tours Cost/person # of persons Amount Monday, June 19 (morning only) City tour of Montréal (transportation, bilingual guide and visit to the basilica of Notre-Dame included) $40 $ $65 $ Tuesday, June 20 (morning only) Visit of the Montréal Botanical Garden, Montréal Biodôme and the Olympic Stadium (transport, bilingual guide and admission fees included) Total Payment Attached: $ CAUBO 2006 conference Please complete both sides of the registration form for each registrant. Delegate Name: CONCURRENT SESSION REGISTRATION (For Delegates Only) Concurrent sessions will be held at the Hilton Montréal Bonaventure Please mark the sessions you plan to attend. You will be able to change these choices at the Conference. Details on each session are provided in the Preliminary Conference Program and on the CAUBO 2006 website at www.caubo.ca. (Follow the links under Annual Conference). All concurrent sessions will be presented in English with the exception of the sessions where we have indicated French session below. These sessions will be presented in French only. Monday, June 19, 2006 Concurrent Sessions (10:45 am – 12 pm) Please Check One Comparative Study of the Costs and Access to Higher Education (French only) P3 – Public/Private Partnership in Capital Projects Disaster Planning: are you ready? Capital Expansion Planning and Financial Management The Global Practice of Internal Auditing – As Business Officers: What’s in it for you? Concurrent Sessions (3:15 pm – 4:30 pm) Please Check One A Global Vision of Risk Management for Directors (French only) The Balanced Scorecard – the University of Ottawa Experience Health of Defined Benefit Plans Environmentally sustainable buildings: A new approach to building Update on the Federal Granting Agencies’ Financial Monitoring Activities Tuesday, June 20, 2006 Concurrent Sessions (10:45 am – 12 pm) Please Check One Challenges with the funding of PPPs when it comes to infrastructures: What lessons can be learned in the case of major projects funded outside the government budget? (French only) Electronic Marketplaces – A model whose time has come? The Impact of Research on the University Community: Cultural and Resource Implications New Developments in Accountability Risk Management: What every Financial Officer Should Know! Concurrent Sessions (3:15 pm – 4:30 pm) Please Check One A tool for improving organizational performance - the balanced scorecard (French only) Renewing your university’s policy framework: be prepared! Developing an Effective Capital Planning System: A Case Study Electronic Fraud Inquiries: For registration inquiries, please contact Unconventional Planning at Tel: (613) 721-7061 or (888) 625-8455 (North America only), Fax: (613) 721-3581 or e-mail: [email protected]. Please visit www.caubo.ca for conference information. Please check if you prefer not to have your name, title and organization identified on the list of participants that \CAUBO shares with delegates and sponsors. Payment by Credit Card: Visa MasterCard American Express Card No.: Expiry Date: Cardholder Name: Signature: *Your CAUBO 2006 payment will appear as “AUCC/CAUBO” on your monthly credit card statement. Payment by Cheque or Money Order: Please make your cheque or money order in Canadian funds, payable to CAUBO. Payment Policy:Conference registrations are not considered confirmed until full payment is received. All conference registration fees must be paid prior to the commencement of CAUBO 2006 (June 17, 2006). This includes payment for all optional events. Cancellation Policy:Registration fees less a $45.00 administration fee will be issued for cancellations received by June 1, 2006. No refunds will be issued after this date. If you are unable to attend, you may substitute someone in your place. All cancellations and substitutions must be received in writing. Refunds will be processed after the conference. On-Line By mail By fax www.caubo.ca (Please follow the links under Annual Conference.) CAUBO 2006 174 Colonnade Road, Unit 25 Ottawa, ON K2E 7J5 (613) 721-3581 (Credit card registrations only) CAUBO 2006 conference Sponsor Profiles/Profils de commanditaires Ameresco Canada Inc. National Bank Ameresco Canada works closely with clients to offer innovative energybased solutions that help clients renew aging facilities while reducing energy costs. The National Bank MasterCard Corporate Card program enables you to simplify your purchasing process and reduce the associated costs significantly. It offers many advantages to your organization as well as to your employees and suppliers. ARAMARK Canada Ltd. ARAMARK Campus Services provides food services, refreshment services and facility services to more than 50 Canadian universities and colleges. ARAMARK delivers exciting innovation, uncompromising quality and greater cost efficiencies. Contact Rob McNern at 1-416-255-6131 Ext. 447 [email protected] Premiere Van Lines Chartwells Education Dining Services RBC provides a comprehensive package of full banking services to college and institutes across Canada. RBC Royal Bank is a market leader in service to the public sector with significant relationships in every segment of the industry. Our business relationship goes beyond offering products. It includes understanding and partnering with public sector businesses, helping them to identify areas for growth and efficiency and suggesting practical, cost-effective ways to make the most of those opportunities. For more information: www.rbcroyalbank.com/publicsector Chartwells brings to more than 250 locations across Canada its tradition of superior value, customer-focused service, satisfying health and nutrition options, and exciting promotions designed to appeal to all students. Chartwells is a member of Compass Group Canada, the proud recipient of the 2004/2005 Canadian Association of Food Service Professionals (CAFP) ‘Corporate Educator of the Year.’ CIBC Mellon With total assets under administration of $825 billion, CIBC Mellon leverages customized solutions to assist you in managing your fund efficiently and cost effectively while controlling risk in a complex global environment. Fisher Scientific Fisher Scientific is a major provider of more than 250,000 products and services to research centres, health care, educational and industrial customers nation wide. We serve scientists engaged in biomedical, pharmaceutical, chemical and other fields of R & D. Contact us at www.fishersci.ca or 1-800-234-7437. Johnson Controls, Inc. Johnson Controls creates environments for learning and living – building, modernizing, and operating facilities; creating safe, comfortable and sustainable environments; and lowering operating and capital costs. KPMG LLP KPMG is a Canadian leader in delivering audit, tax and advisory services. With a global network of professionals, KPMG responds to clients’ complex business challenges across Canada and around the world. www.kpmg.ca Kronos Incorporated The most trusted name in workforce management, Kronos helps organizations to staff, develop, deploy, and track their workforce, while reducing costs, increasing productivity and improving employee satisfaction. Mellon Analytical Solutions Mellon Analytical Solutions is a leading provider of performance measurement, attribution, analytics and universe comparison services to pension and endowment funds around the world. www.RussellMellon.com As one of North America’s largest moving companies, we offer packing, crating and transportation of household goods, laboratories and vehicles world wide. Experience ‘The Art of Moving.’ RBC Financial Group Sodexho Sodexho offers innovative outsourcing solutions to food service, housekeeping, grounds keeping, plant operations and maintenance, asset and materials management, and laundry services. With 130,000 employees at more than 6,000 North American locations, Sodexho is proud to be a Gold level member of PAR (Progressive Aboriginal Relations) and involved with Feeding our Future. Visit our web site at www.sodexho.ca Sono Video Inc. SANYO Canada’s Educational Program, IlluminatED Special pricing on LCD projectors. 905-760-4016, www.sanyo.ca Sono Video is an expert consultant in audio-video and audio-visual solutions. Contact us at www.sonovideo.com or 1-514-322-8774. Spring Spring (formerly TNT International Mail) is the world’s largest, independent cross-border mail solutions provider. We seek not only to revolutionize the international mail industry, but also to own the best reputation for excellent customer service by handling your mail as if it were our own. We offer greater choice, both in service and tailored solutions. For the higher education market, contact J.J. Hian-Cheong 1-800-461-8454 Ext. 202 UBS Global Asset Management (Canada) UBS Global Asset Management offers world-class investment management solutions for treasury, pension, foundation and endowment clients through offices in Toronto, Montreal and Vancouver. Xerox Xerox is a technology and services enterprises that helps customers deploy smarter document management strategies and find better ways to work. It offers an array of innovative document solutions, services and systems. Millennium Computer Systems Since 1994, Millennium has worked with higher education institutions across Canada to create F.A.S.T. – Financial Administration Support Tools. F.A.S.T self service web-based solutions layer over and integrate with major ERP systems, including Banner, Peoplesoft and others. UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 59 du 17 au 20 juin 2006 Congrès de l’acpau 2006 Bienvenue à tous ! Un complexe universitaire de renom Fondée en 1878, l’Université de Montréal forme aujourd’hui avec ses deux écoles affiliées, l’École Polytechnique et HEC Montréal, le premier complexe universitaire au Québec et le deuxième au Canada. Elle accueille plus de 55 000 étudiants, emploie 10 000 personnes et décerne près de 10 000 diplômes à tous les cycles d’études. Montréalaise par ses racines, internationale par vocation, l’Université de Montréal compte parmi les plus grandes universités de la francophonie. Nous avons le plaisir de vous convier à Montréal, au prochain congrès annuel de l’ACPAU, qui se déroulera du 17 au 20 juin 2006. Nos différents comités sectoriels se sont appliqués, au cours des derniers mois, à préparer un programme à la hauteur des attentes des participants et nous sommes persuadés que tous y trouveront leur compte autant en ce qui a trait au développement des compétences, au partage des expériences, qu’aux possibilités de réseautage. C’est autour du thème « Au rythme du monde » que nos discussions et échanges se dérouleront. Tant la qualité des conférenciers et des présentateurs que la pertinence des sujets abordés seront des gages de réussite. Le conférencier invité à l’ouverture du congrès, le dimanche 18 juin, est Gregory Charles. Musicien, motivateur, ami de l’Université et de sa Faculté de musique, Gregory Charles est un passionné qui vous émerveillera. Nous aurons aussi un panel composé du recteur de l’Université de Montréal, Luc Vinet, du directeur de HEC Montréal, Jean-Marie Toulouse, et du directeur général de l’École Polytechnique, Robert L. Papineau. D’autres conférenciers prestigieux tels que Henry Mintzberg, Laurent Lapierre et Bernard Hugonnier, de l’OCDE, rehausseront nos réflexions tout au long du congrès. En marge des présentations et séminaires, les activités sociales et le programme des conjoints couronneront ce qui sera sans aucun doute un congrès qui passera à l’histoire de l’ACPAU. Les activités du samedi soir et la cérémonie d’ouverture auront lieu sur le campus de l’Université de Montréal, de HEC Montréal et de l’École Polytechnique. La soirée de clôture, soirée de prédilection pour notre Association, se déroulera dans un des sites les plus enchanteurs du Vieux-Montréal : le Marché Bonsecours. Les participants pourront pleinement profiter des charmes du Vieux-Port et de la vie estivale montréalaise. Les membres du Comité organisateur de l’Université de Montréal, de HEC Montréal et de l’École Polytechnique sont fiers de vous accueillir à Montréal. Membres du Comité organisateur local : • • • • • • • • • Carole Boudreau Denys Bussières Louise Demers Moréno Dumont Nancy Freeman Monique Garcia Pierre Jalbert Hélène Lafortune Francine Martel • • • • • • • • • Louis Mathieu Bernard Motulsky Christine Nadeau Renée Pelletier André Racette Guylaine Rivard Luc Savaria Danielle Savard-Trouvé André Tanguay Visitez notre site Web <www.acpau.ca> pour vous inscrire au congrès 2006 de l’Association. Prenez note que ce site sera mis à jour de façon régulière pour que vous puissiez vous renseigner sur les changements et les ajouts qui pourraient être apportés au programme. UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 61 Congrès de l’acpau 2006 Samedi 17 JUIN SÉMINAIRES PRÉCONGRÈS Veuillez vous inscrire séparément à ces séminaires sur le formulaire d’inscription. Les séminaires précongrès se tiendront au Hilton Montréal Bonaventure. SÉMINAIRE SUR LA TRÉSORERIE ET LES PLACEMENTS STU BUDDEN Petit-déjeuner de trésorerie et placement Cette expérience commence à se refléter dans les universités et les collèges, où l’on voit la fonction exister de plus en plus à l’échelle du vice-rectorat. Il y a un large éventail de structures, mais il est raisonnable d’affirmer que les RH ne sont représentées à la haute direction que dans un très petit nombre de cas. Des praticiens des RH de toute provenance structurelle participeront à cette discussion. M. Cavanaugh est membre de l’équipe de la haute direction de l’Université de la Floride. Il nous fera part de son expérience aux ÉtatsUnis et de son opinion sur les possibilités et les écueils de ce nouveau rôle des RH dans les universités et les collèges. Puis nous entamerons une discussion sur notre rôle dans nos établissements respectifs, partant de l’état actuel de la situation pour envisager ensuite la réalisation de notre plein potentiel. Séance de l’après-midi De 8 h à 9 h - Salon Mont-Royal Tables rondes sur des sujets d’intérêt pour les praticiens des RH Séminaire De 9 h à 16 h 30 - Salons Verdun, Lachine, Lasalle N.B. : L’interprétation simultanée est offerte à cette séance. C’est avec grand plaisir que le Comité de trésorerie et placement de l’ACPAU vous accueille au séminaire sur la trésorerie et les placements Stu Budden. Cette année, le sémi.naire inclura des prévisions économiques et des prévisions de marché de François Trahan, stratège en chef chez Bear, Stearns, à New York. Sont également prévus des exposés sur les stratégies à valeur ajoutée ainsi que sur l’appariement des actifs et des passifs présentés par John Ilkiw, vice-président - recherche et gestion du risque, à l’Office d’investissement du Régime de pensions du Canada, ainsi qu’un panel sur la gestion de la trésorerie. Maurice Cohen, de Commonfund Canada, donnera un aperçu de l’étude comparative canadienne de cet organisme. En plus des conférences, il y aura une série de tables rondes en séances privées qui fourniront aux délégués l’occasion de discuter de dossiers et de sujets qui les préoccupent en plus de leur permettre de partager avec des collègues d’autres universités canadiennes leurs expériences dans les domaines de la trésorerie et de l’investissement. De nouveau cette année, ce séminaire comprendra une présentation des résultats du sondage annuel de l’ACPAU sur les placements. Les séances privées (tables rondes) se dérouleront selon un horaire réparti sur une journée et demie. SÉMINAIRE SUR LES RESSOURCES HUMAINES De 8 h 30 à 9 h De 9 h à 16 h De 12 h à 13 h 30 Salon Portage Petit-déjeuner continental Séminaire Déjeuner Séance du matin Ressources humaines stratégiques : notre rôle en constante évolution Kyle J. Cavanaugh, vice-recteur - ressources humaines, University of Florida Dans de nombreuses organisations, la fonction des ressources humaines (RH) joue un rôle de premier plan et son titulaire interagit pleinement avec les autres leaders de l’organisation. Cette fonction s’est transformée et comporte désormais à la fois une dimension stratégie et un volet exécution. Dans bon nombre de ces organisations, le leader principal des RH est membre de la haute direction et contribue aux prises de décision à cet échelon. 62 UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 Les deux séries de tables rondes simultanées de l’après-midi sont conçues pour susciter la discussion autour de sujets d’importance pour les praticiens des RH. Les participants pourront choisir deux sujets parmi les suivants : • références pour mesurer l’efficacité et l’efficience des RH ; • questions relatives à la retraite obligatoire ; • recrutement et fidélisation du personnel : mise en commun des défis, marchés « chauds » et bassins de candidats ; • questions quant à la capitalisation et la solvabilité des régimes de retraite ; • communications relatives aux RH : Web et autres tendances ; • stratégies de gestion des coûts des avantages sociaux ; • initiatives et outils de gestion du rendement et du perfectionnement ; • vérification des casiers judiciaires des employés ; • perfectionnement en leadership : volet académique et volet administratif, stratégies et programmes. SÉMINAIRE SUR LES APPROVISIONNEMENTS De 8 h à 8 h 30 Petit-déjeuner continental De 8 h 30 à 16 h 30 Séminaire De 12 h à 13 h 30 Déjeuner Salon Côte-Saint-Luc Séance du matin Évaluation des risques et douanes dans le contexte universitaire : nouveautés Sue McDonald, directrice, division douanes et commerce international, KPMG LLP Ray Williamson, agent de douanes et de transport, service des achats, University of Western Ontario Dave Zavitz, vice-président aux ventes et au marketing, Livingston International Inc. Connaissez-vous dans son entier la nouvelle réglementation relative aux importations et aux exportations ? Que fait votre établissement pour atténuer les risques de non-respect des exigences en matière de douanes ? Les panélistes présenteront diverses perspectives des changements récents apportés à la réglementation de l’Agence des services frontaliers du Canada et leurs répercussions sur les universités canadiennes. Une discussion ouverte suivra les présentations. Il s’agit là d’une occasion pour comprendre les secteurs à risque dans les universités et explorer des options possibles afin d’atténuer ces risques. Congrès de l’acpau 2006 Séance de l’après-midi Fraude électronique Des achats à l’approvisionnement : vraiment ? Sylvain Viau, président, ASIMM et vice-président adjoint à la continuité des affaires,TechSolCom Groupe informatique Jean Nollet, titulaire de la Chaire de gestion des approvisionnements, HEC Montréal Le service des achats a d’abord été une fonction administrative et elle a été perçue comme telle jusqu’au début des années 80. Son rôle stratégique n’a été reconnu par la haute direction que dans les années 90. Ou était-ce avant ? Par ailleurs, la réalité ne correspond peut-être pas à ce qu’on lit de positif dans des articles sur le sujet ou à ce que certains professionnels de l’approvisionnement semblent tenir pour acquis. On dit souvent que le fait de comprendre le passé aide à mieux préparer l’avenir. Après avoir présenté l’évolution des achats, y compris les pressions exercées sur cette fonction et ce service, Jean Nollet appliquera certaines leçons tirées de l’expérience à trois situations qui revêtent de l’importance pour l’avenir de la fonction de l’approvisionnement : groupements d’achat, questions de gouvernance, externalisation et internalisation. Après la présentation, les participants auront l’occasion de se pencher en groupes restreints sur les sujets abordés et les compétences requises. Suivront une brève discussion avec l’ensemble des participants et une synthèse. L’avenir sera très certainement différent. Peut-on vraiment compter là-dessus? SÉMINAIRE SUR LA VÉRIFICATION INTERNE De 8 h à 8 h 30 De 8 h 30 à 16 h 30 De 12 h à 13 h 30 Salon Hampstead Petit-déjeuner continental Séminaire Déjeuner Vos connaissances professionnelles seront enrichies à la suite des présentations données par des spécialistes du « plaidoyer en faveur de la vérification interne », de la « fraude électronique » et du « paysage évolutif de la vérification interne dans le milieu de l’enseignement supérieur aux États-Unis ». Tout au long de la journée, vous aurez également l’occasion d’échanger avec vos pairs en tables rondes sur des dossiers et des préoccupations d’actualité pour les vérificateurs du milieu universitaire, de mettre en commun vos connaissances et de partager vos expériences afin de faire progresser le rôle du vérificateur interne. Nous vous encourageons à réseauter avec vos collègues de l’ensemble du pays, qui demeurent accessibles tout au long de l’année par l’entremise du groupe Listserv des vérificateurs internes. La fraude électronique est à la mode chez les escrocs. Le nombre croissant de cas laisse croire que les fraudes deviennent de plus en plus acceptées socialement. Plus de trois internautes sur quatre en Amérique du Nord ont été victimes de fraude électronique ou d’autres pratiques commerciales répréhensibles. Les étudiants et les petites entreprises sont des cibles idéales. Au cours de cette séance, les participants exploreront les enjeux du point de vue de l’université avec un expert du domaine. Ils y obtiendront de l’information de base, seront sensibilisés aux secteurs à risque dans les universités et se renseigneront sur des solutions possibles pour contrer la fraude électronique sur les plans technologique et légal. Paysage évolutif de la vérification interne dans le milieu de l’enseignement supérieur aux États-Unis Betsy Bowers, vice-rectrice associée, vérification interne et conseils en gestion, University of West Florida Mme Bowers est présidente internationale de l’Association of College and University Auditors (ACUA), organisme créé aux États-Unis. Elle a accepté de venir partager avec nous ses idées sur la situation de la vérification interne dans l’enseignement supérieur aux États-Unis. Elle donnera un aperçu de l’évolution de la vérification interne et fera un survol des normes de l’Institute of Internal Auditors (IIA). Ensuite, elle présentera sa vision de ce que les vérificateurs internes doivent observer dans le domaine de l’enseignement supérieur et parlera de fraude ainsi que d’autres sujets d’actualité. Pour terminer, elle expliquera ce qu’est l’ACUA et en quoi cet organisme peut aider les universités canadiennes. SÉMINAIRE SUR LA GESTION DES INSTALLATIONS De 8 h à 8 h 30 De 8 h 30 à 12 h De 12 h à 13 h Salon Fundy De 13 h à 16 h 30 Petit-déjeuner continental Séances Déjeuner Visites guidées du campus Séances du matin Présentations : Analyse comparative : sondage sur les données de base relatives aux installations (Facilities Core Data Survey) La vérification interne fait la manchette : plaidoyer en faveur de la profession en 2006 et au-delà… Darryl Boyce, directeur, gestion des installations, Carleton University Des représentants de l’Association of Higher Education Facilities Officers (APPA) Un représentant du groupe de travail spécial de l’ACPAU sur la gestion des installations Brian Brown, chef de la vérification, Agricore United M. Brown est à la tête du Comité de promotion de la vérification interne de l’Institute of Internal Auditors (IIA). À l’heure actuelle, il est le seul membre canadien siégeant au conseil d’administration de cet organisme international. M. Brown est passionné par la défense et la promotion du rôle des vérificateurs internes et a fait d’excellentes présentations sur le sujet à la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario et au gouvernement fédéral. Dans son exposé, M. Brown traitera de la place qu’occupe aujourd’hui la vérification interne dans la société et de la façon dont, selon lui, le monde percevra la vérification interne dans l’avenir. Le passage d’une vision à l’autre représente un effort de promotion considérable. Il parlera de réussites passées, d’activités en cours et de projets à venir. Enfin, M. Brown évoquera le rôle important que joue chaque vérificateur interne dans la démarche de promotion de la fonction et invitera chaque praticien à pousser à la roue. Au cours de cette séance, les participants recevront des nouvelles récentes au sujet du sondage sur les données de base relatives aux installations de l’APPA, appuyé par l’ACPAU. Ils auront l’occasion de discuter de la pertinence du sondage, de soulever des questions quant à l’interprétation des données et d’envisager des façons d’améliorer les choses. Un processus standard adopté par toutes les universités ontariennes afin de vérifier l’état des bâtiments et de déterminer la valeur de l’entretien différé sera présenté. Une discussion générale suivra sur la qualité des données, les indicateurs et leur utilité ; il sera aussi question des manières d’augmenter la participation et des suites à donner au sondage. UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 63 Congrès de l’acpau 2006 Les défis que posent les changements climatiques Trish Chartrand, gestionnaire, changements climatiques et registre des GES, Association canadienne de normalisation La présentatrice donnera un aperçu du programme fédéral sur la réduction des gaz à effet de serre (GES). Elle fera également un survol de l’état des registres des GES et elle parlera de la participation des universités pour favoriser leur réduction. Elle exposera les grandes lignes de la certification ISO 14064, mécanisme permettant de promouvoir et d’améliorer la réduction des GES, et présentera aux participants le marché d’échange d’émissions. Durabilité et bâtiments LEED : perspective de la fonction de gestion des installations John Metras, directeur, Service des immeubles, University of British Columbia M. Metras présentera l’expérience vécue à UBC avec les bâtiments LEED, plus particulièrement avec le bâtiment des sciences de la vie qui a obtenu la certification LEED Or. Divers aspects seront abordés : design; caractéristiques financières et d’exploitation des bâtiments LEED ; préoccupations, écueils et possibilités qu’offrent ces bâtiments aujourd’hui aux gestionnaires des installations. Des échanges sont prévus parmi tous les participants au congrès. Rôle de l’ACPAU dans la gestion des installations Carole Workman, directrice générale, ACPAU Mme Workman animera une discussion au sujet du rôle de l’ACPAU quant à la gestion des installations à l’échelle nationale. Séances de l’après-midi Visite guidée des installations universitaires L’après-midi sera consacré à une visite guidée du campus et de quelques bâtiments du complexe universitaire; l’accent sera mis sur les défis et les réussites propres aux universités du point de vue de la gestion des installations. Il y aura quatre miniprésentations (de 15 à 30 minutes) axées sur un aspect pertinent directement lié au bâtiment dans lequel la présentation a lieu. L’entretien différé : conséquence immobilière mais également conséquence d’usage Robert Couvrette, PMP, directeur général, Direction des immeubles, Université de Montréal Pavillon Roger-Gaudry : amphithéâtre Ernest-Cormier (salle K-500) La courbe ascendante de l’entretien différé grimpe dans différents parcs immobiliers et engendre un coût de réfection toujours plus grand ; plus grave encore, elle a des répercussions sur la qualité de vie, le recrutement et la fidélité des usagers. Allier l’enseignement et la recherche Alan Orton, architecte et associé principal, NFOE et associés architectes Pavillon Jean-Coutu : amphithéâtre SI-151 Durant cette présentation seront explorés les défis relevés dans le design des nouveaux pavillons Marcelle-Coutu et Jean-Coutu de l’Université de Montréal. Ce complexe abrite la Faculté de pharmacie et le nouvel Institut de recherche en immunologie et en cancérologie (IRIC). La présentation sera axée sur les solutions de design élaborées pour les activités d’enseignement et de recherche ainsi que pour les lieux de rencontre qui se trouvent à l’intersection des deux pavillons. 64 UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 Approche LEED aux pavillons Lassonde de l’École Polytechnique de Montréal Michel Rose, directeur général et ingénieur, Service des immeubles, École Polytechnique Pavillon Lassonde de l’École Polytechnique : amphithéâtre M-1120 Présentation des principales étapes dans la conception, la construction et l’exploitation des pavillons Lassonde dans un contexte de développement durable et d’une certification LEED Or obtenue en 2005. Les technologies de l’information dans l’enseignement à HEC Montréal Paul Mireault, professeur agrégé et directeur des technologies, HEC Montréal Pavillon principal de HEC Montréal : amphithéâtre IBM Au cours de cette séance, M. Mireault parlera de la mise en place de l’infrastructure technologique et pédagogique afin d’offrir un enseignement maximisant l’utilisation de l’ordinateur portatif par plusieurs milliers d’étudiants. SÉMINAIRE SUR LES SERVICES FINANCIERS De 8 h 30 à 9 h De 9 h à 16 h 30 De 12 h à 13 h 30 Salon Verrière Petit-déjeuner continental Séminaire Déjeuner Le Comité sur les rapports financiers de l’ACPAU est heureux d’animer un séminaire précongrès d’une journée qui s’adresse aux membres dont le travail porte sur l’information comptable et financière ; les répercussions de ces données sur les universités seront aussi abordées. Les membres qui s’intéressent à ces questions sont aussi les bienvenus. Le Comité entamera la journée par la présentation d’un document décrivant le un directeur pour l’avenir, qui vise à fournir de l’information financière plus fiable et pertinente au sein des universités (Blueprint for the Future: Providing More Reliable and Timely Financial Information in Universities). Pendant cette séance, l’accent sera mis sur l’orientation future du rapport « Information financière de l’ACPAU » et celle du Comité. Plus particulièrement, le Comité présentera sa réponse au rapport du Comité spécial sur l’analyse du rapport « Information financière de l’ACPAU », qui a été publié en décembre 2004. Grâce à un débat libre, cette séance sera également l’occasion pour les participants de donner leur avis sur les propositions au sujet de l’orientation du Comité. Des représentants du bureau de Montréal de Deloitte & Touche LLP feront un tour d’horizon des questions relatives au manuel de l’Institut canadien des comptables agréés en insistant sur les changements récents et à venir qui touchent les normes comptables ainsi que les normes de vérification. De plus, ils commenteront les tendances sur les scènes nationale et internationale, y compris la migration stratégique des normes comptables canadiennes pour qu’elles reflètent celles qu’a adoptées l’International Accounting Standards Board. Le Comité a passé en revue les réseaux et demandé aux cadres des services financiers de proposer des sujets brûlants liés à leurs activités. Les conférenciers consacreront une partie de la séance à traiter de ces sujets et à donner des conseils judicieux. En plus des présentations, il y aura une table ronde enrichissante qui fournira aux délégués l’occasion de discuter de dossiers et de thèmes qui les préoccupent ainsi que de partager leurs expériences avec des collègues d’autres universités canadiennes. Cette table ronde est conçue de manière à aborder des sujets pour lesquels les participants auront manifesté un intérêt avant la tenue du séminaire ; un document imprimé résumant les enjeux et les pistes de solution leur sera remis. Congrès de l’acpau 2006 Dimanche 18 JUIN SÉMINAIRE SUR LA TRÉSORERIE ET LES PLACEMENTS STU BUDDEN Petit-déjeuner de trésorerie et placement De 8 h à 9 h - Salon Mont-Royal Séminaire De 9 h à 12 h - Salons Verdun, Lachine, Lasalle Retour sur les discussions de la journée précédente Bref, Gregory Charles est un homme de toutes les couleurs et de toutes les saisons ! Il vous convie à une conférence où il vous entretiendra de ses origines, de ses passions et de ses idées. PROGRAMME DE LA QUALITÉ ET DE LA PRODUCTIVITÉ 2006 De 17 h 30 à 18 h Remise des prix 2006 de la qualité et de la productivité, qui sont commandités par Budget Rent a Car of Canada, Legg Mason Canada Inc. et SunGard Higher Education. CÉRÉMONIE D’OUVERTURE 15 h 45 : départ des autocars vers l’Université de Montréal Mot de bienvenue De 16 h 30 à 16 h 45 Pavillon Roger-Gaudry : salle K-500 Université de Montréal Luc Vinet, recteur de l’Université de Montréal, souhaitera la bienvenue aux délégués. CONFÉRENCIER INVITÉ De 16 h 45 à 17 h 30 N.B. : L’interprétation simultanée est offerte à cette séance. Au rythme du monde Gregory Charles Musicien, motivateur et ami de l’Université de Montréal et de sa faculté de musique, Gregory Charles a accepté de donner la conférence d’ouverture le dimanche 18 juin. Gregory Charles était tout désigné pour donner le ton au congrès 2006 de l’ACPAU. En effet, il symbolise de manière remarquable le thème du congrès : né d’une mère québécoise et d’un père trinidadien, il a vécu une enfance où l’art et la musique étaient omniprésents. Mais il y a plus ! Gregory Charles est un passionné. Il a déjà une longue feuille de route. Son travail en tant qu’enseignant et juriste suffirait à le qualifier d’homme à l’esprit universel, mais cela ne représente qu’une infime partie du personnage. Gregory Charles est également un artiste accompli, au sens traditionnel du terme. Entre 1975 et 2006, voilà ce qu’il a accompli : • il a représenté le Canada comme pianiste à Paris, au Mexique et au Carnegie Hall à New York ; • il a animé une émission scientifique pour les jeunes intitulée GO Figure (diffusée pendant huit ans), un jeu télévisé de langue française (Que le meilleur gagne) pendant cinq ans, et il anime encore à ce jour sa propre émission de radio hebdomadaire nationale à Radio-Canada ; • il est chef et directeur d’une chorale de jeunes ; • il a effectué une tournée avec Céline Dion (États-Unis, Chine, Japon et Canada) ; • il a à son actif deux spectacles : Deux pianos, quatre mains, en français et en anglais (Canada et États-Unis), et Noir et blanc , qui a reçu en 2003 le prix canadien du meilleur spectacle de l’année et qui a été présenté au théâtre Beacon à New York. Au cours de sa carrière, il a interviewé des personnalités telles que Nelson Mandela et Son Altesse Royale le prince Charles. UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 65 Congrès de l’acpau 2006 Lundi 19 JUIN ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE DE L’ACPAU De 8 h à 8 h 30 Salles de bal Westmount et Outremont CONFÉRENCIERS DE LA SÉANCE PLÉNIÈRE De 8 h 30 à 10 h Salles de bal Westmount et Outremont N.B. : L’interprétation simultanée est offerte à cette séance. Séance plénière des recteurs : « Un complexe universitaire de calibre mondial » Luc Vinet, recteur, Université de Montréal Robert L. Papineau, directeur général, École Polytechnique Jean-Marie Toulouse, directeur, HEC Montréal L’ouverture sur le monde et l’avant-gardisme sont sources d’inspiration pour ces conférenciers. Avec comme toile de fond le volet international, il sera question de développement durable, de recherche et du monde des affaires. LUC VINET est titulaire d’un doctorat en physique théorique de l’Université Pierre et Marie Curie et d’un doctorat dans cette même discipline de l’Université de Montréal. Il occupe le poste de recteur de l’Université de Montréal depuis le 1er juin 2005. ROBERT L. PAPINEAU est titulaire d’un doctorat en « Industrial and Systems Engineering » de l’Université de Floride. Il s’est joint à l’équipe de l’École Polytechnique de Montréal en juin 2002 à titre de directeur général. JEAN-MARIE TOULOUSE est titulaire d’un doctorat en psychologie sociale de l’Université de Montréal. Il occupe le poste de directeur de HEC Montréal depuis le 1er janvier 1995. SÉANCES SIMULTANÉES Veuillez vous inscrire séparément à ces séminaires en utilisant le formulaire prévu à cette fin dans ce numéro de Gestion universitaire ou en ligne, à l’adresse <www.acpau.ca> ; suivez les liens proposés sous la rubrique « Congrès annuel 2006 ». De 10 h 45 à 12 h Veuillez choisir une séance parmi les suivantes : Étude comparative du coût des études supérieures et de l’accessibilité aux études supérieures (séance présentée en français seulement) Alex Usher, vice-président recherche et directeur (Canada), Educational Policy Institute La conférence compare le coût des études supérieures dans 15 pays à l’aide de plusieurs indicateurs : les droits et les frais de scolarité, les frais de subsistance, le produit intérieur brut par personne, les bourses, les prêts et la taxation. Alors qu’on croit généralement que les déboursés directs pour poursuivre des études universitaires sont beaucoup plus élevés aux États-Unis, l’étude démontre que les écarts entre les pays sont beaucoup moins grands que prévu. Mais existe-t-il un lien entre le coût des études et l’accessibilité aux études supérieures ? Pour brosser un tableau de l’accessibilité aux études dans les différents pays, l’étude analyse le taux d’accès et le taux d’achèvement, la participation des hommes et des femmes ainsi que l’effet du niveau de scolarité des parents. Lorsque l’on compare ensuite le tableau des déboursés directs et celui de l’accessibilité, plusieurs surprises nous attendent. 66 UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 Congrès de l’acpau 2006 P3 – Partenariats public-privé pour les projets d’immobilisation Steve Dantzer, directeur de l’infrastructure du campus, University of Calgary Peter Dixon, vice-président, Direct Energy Business Services Richard Ogilvie, directeur, gestion du matériel, University of Calgary En 2004, l’Université de Calgary décidait qu’il lui fallait adopter une approche globale pour la gestion de ses besoins énergétiques. Une telle approche devait contribuer à l’atteinte de l’objectif que l’Université s’était fixé : devenir un établissement économiquement viable et durable sur les plans environnemental et social. Les besoins énergétiques de l’Université englobaient tous les aspects : déréglementation de l’énergie, émergence d’un marché concurrentiel pour ce service, volatilité des coûts énergétiques, optimisation et utilisation de l’espace, dépendance à l’égard d’une source d’approvisionnement énergétique hautement fiable et de qualité supérieure. Les intervenants de l’Université ont exploré le marché pour trouver un partenaire stratégique qui serait en mesure d’aider l’organisation à gérer ses coûts énergétiques et ses frais d’exploitation des immeubles. En réponse à l’appel d’offres de l’Université, la société Direct Energy Business Services a mis au point « Evolve », une méthode qui permet aux établissements d’instaurer et de mettre en application une série de mesures d’excellence destinées à réduire les coûts énergétiques et les coûts d’exploitation des bâtiments ainsi qu’à repenser l’optimisation de l’espace. Le résultat ? Un modèle de partenariat unique entre Direct Energy Business Services et l’Université de Calgary. La relation entre les intervenants constitue un exemple de partenariat public-privé réussi et fonctionnel. Venez les entendre parler de cette expérience à l’Université de Calgary, des exploits accomplis, des leçons tirées et des défis qu’il reste encore à surmonter. Planification antisinistre : êtes-vous prêt ? Kyle J. Cavanaugh, vice-recteur, ressources humaines, University of Florida Qu’on utilise les expressions « préparation aux situations d’urgence », « planification antisinistre » ou « poursuite des activités » – autant de variations sur un même thème – il importe que tous les établissements soient prêts à intervenir dans des situations graves, voire catastrophiques. L’expérience et les leçons tirées du SRAS partout dans le monde, de la saison des ouragans en 2005, y compris l’ouragan Katrina dont les effets ont été dévastateurs dans le sud-est des États-Unis, et des autres événements perturbateurs survenus sur les campus fournissent des cadres de travail et des avenues fort utiles pour nous tous. Cette séance a pour but d’explorer les enjeux et les préoccupations qui entourent de telles crises. On observe un intérêt soutenu de la part du public, des médias et des instances gouvernementales lorsque se produisent des désastres naturels ou autres, comme les pandémies. Une attention spéciale sera portée au rôle que pourraient envisager de jouer les leaders des ressources humaines pendant le cycle de planification et durant l’événement proprement dit. Cette séance fournira l’occasion de mettre en commun des expériences et de stimuler la réflexion dans les établissements. Planification du développement des immobilisations et gestion financière Ramsay Duff, vice-recteur, finances et exploitation, St. Francis Xavier University Ann Schultz, directrice, finances et administration, division de la gestion des installations, University of Saskatchewan Dans tout le pays, de nombreuses universités sont en croissance. La hausse du taux de participation des étudiants aux activités de l’université et au développement de la recherche, stimulée par des programmes comme celui de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI), exige l’ajout de mètres carrés ou la redéfinition de l’espace. Par ailleurs, des tragédies semblables aux inondations causées par l’ouragan Katrina peuvent avoir des effets con- sidérables sur le coût des matériaux de construction ici même, au pays, ce qui signifie que la planification ne peut pas se faire en vase clos. Le rythme d’augmentation des coûts et le financement accordé par les instances provinciales varient considérablement d’une province à l’autre. Par conséquent, chaque université a ses propres difficultés pour ce qui est de la planification du développement des immobilisations. L’Université Saint Francois Xavier a lancé un programme de développement des immobilisations de 100 M$ en 1995 ; l’approche qu’elle a adoptée sera présentée du point de vue de la planification globale et touchera aux questions entourant la justification financière de l’expansion, les options de financement, les défis démographiques et les répercussions sur les activités de l’établissement. L’Université de la Saskatchewan donnera un aperçu de son modèle de gouvernance des projets d’envergure (Major Project Governance Model), y compris la façon dont les exigences de la FCI et les orientations stratégiques de l’établissement influent sur le processus de gouvernance. La présentation traitera du modèle quant à l’estimation des coûts selon la catégorie d’utilisation et pour ce qui est de l’escalade des coûts ; les effets des influences internationales sur le prix des facteurs de production seront également abordés. La pratique de la vérification interne à l’échelle mondiale : qu’y a-t-il là qui intéresse les cadres? Brian Brown, chef de la vérification, Agricore United Dans cette présentation conçue à l’intention des membres des équipes de direction et des conseils d’administration, M. Brown parlera de l’état actuel de la vérification interne dans le contexte international et le contexte canadien, y compris de la manière dont la vérification interne sert bien les équipes de direction et les conseils d’administration. Il décrira les critères de succès essentiels que doivent remplir les fonctions de vérification interne et les moyens par lesquels les équipes de direction et les conseils d’administration peuvent aider ces fonctions. Enfin, il définira les attentes que devraient avoir les équipes de direction et les conseils d’administration et énoncera quelques idées sur les mécanismes de mesure du rendement de la vérification interne. CONFÉRENCIER INVITÉ De 13 h 30 à 14 h 45 Salles de bal Westmount et Outremont N.B. : L’interprétation simultanée est offerte à cette séance. On dirige comme on est Laurent Lapierre, professeur titulaire, HEC Montréal M. Lapierre est titulaire d’un doctorat de l’Université McGill. Il occupe la Chaire de leadership Pierre-Péladeau et est le premier directeur du Centre de cas HEC Montréal. Il s’intéresse à l’influence de la personnalité des gestionnaires sur leur façon de diriger, de même qu’aux comportements générateurs de succès et d’échecs dans l’exercice de la direction. Le leadership est une direction qui vient de la personne. On dirige nécessairement comme on est, avec ses talents innés et surtout avec ses talents acquis. Diriger, c’est composer avec ses qualités et ses défauts personnels, ses dons et ses manques, ses forces et ses faiblesses, ses habiletés et ses maladresses de direction, ses compétences et ses incompétences, etc. Composer avec soi-même est la première compétence de direction à posséder pour réussir. Dans la période actuelle de turbulence sur les scènes mondiale et locale, en adoptant une perspective anglo-saxonne, Laurent Lapierre soutient qu’au-delà des qualités, des habiletés et des compétences le leadership et la direction responsables relèvent fondamentalement du jugement ordinaire, du sens commun, de l’intelligence pratique du fonctionnement des organisations, bref de ce qu’on peut appeler l’intelligence de l’action. UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 67 Congrès de l’acpau 2006 SÉANCES SIMULTANÉES De 15 h 15 à 16 h 30 Veuillez choisir une séance parmi les suivantes : Bilan de santé des régimes à prestations déterminées Le tableau de bord - l’expérience vécue à l’Université d’Ottawa Les panélistes traiteront de la santé des régimes à prestations déterminées et de leur avenir. Le premier est un professionnel de l’élaboration des régimes de retraite, le deuxième provient d’un établissement lié par un régime de retraite à prestations déterminées et le troisième est issu d’un établissement ayant choisi d’adopter un autre type de programme. Depuis un certain temps, les régimes de retraite à prestations déterminées battent de l’aile. D’une part, le repli du marché des actions observé il y a quelques années combiné avec de faibles taux d’intérêt qui ont persisté longtemps ont placé plusieurs régimes en situation de déficit. On a donc assisté dans de nombreux cas à une augmentation des cotisations exigées tant du promoteur du régime que des participants. Or, malgré de tels rajustements, certains régimes ne sont toujours pas sortis de l’impasse. D’autre part, une réglementation accrue et les lourdeurs administratives qui en découlent ont poussé quelques promoteurs de régime à abandonner leur régime de retraite à prestations déterminées au profit d’un régime de retraite à cotisations déterminées ou d’un autre mécanisme de retraite. Cette tendance se maintiendra-t-elle et verrons-nous les régimes de retraite à prestations déterminées devenir de plus en plus rares ou s’agit-il simplement d’une période d’ajustement qui se prolonge ? Le régime de retraite à cotisations déterminées constitue-t-il la réponse ou cette avenue cache-t-elle des risques qui feront surface dans les années à venir ? Hélène Carrière, directrice du développement organisationnel, Université d’Ottawa Lucie Mercier-Gauthier, vice-rectrice associée aux ressources financières, Université d’Ottawa Immeubles écologiquement durables : une nouvelle façon d’envisager la construction Une vision globale de la gestion des risques pour les administrateurs (séance présentée en français seulement) Richard Chabot, chef, plan d’urgence corporatif, Hydro-Québec M. Chabot exposera d’abord le modèle Hydro-Québec de gestion des risques à la continuité du service. Il présentera les étapes du cycle de gestion, les mécanismes de gestion utilisés à Hydro-Québec pour assurer la réalisation du cycle de gestion des risques à la continuité du service et fera mention des leçons apprises par Hydro-Québec lors d’interventions d’urgence. Par la suite, il abordera la problématique des mesures d’urgence dans un contexte élargi où les interdépendances jouent un rôle important. Ces relations sont évidemment locales, mais font également intervenir des partenaires d’autres provinces ou pays. Il soulèvera certaines questions quant aux transpositions possibles au milieu universitaire : les menaces, le leadership, les mécanismes de gestion, etc. L’Université d’Ottawa a un plan stratégique, Vision 2010, dans lequel sa vision, ses orientations et ses objectifs ont été définis et un certain nombre d’initiatives déterminées. Le tableau de bord est tout à la fois une façon de traduire cette vision, ces orientations et ces objectifs en des termes concrets et mesurables, de mettre l’accent sur ce qui importe le plus, de communiquer cette information à l’ensemble de la communauté universitaire et de mesurer les répercussions des initiatives mises en place. Ce tableau de bord s’inspire du concept avancé par Kaplan et Norton en 1992 dans la Harvard Business Review, qui soulignaient les limites des modèles de gestion qui s’appuient uniquement sur des indicateurs financiers. Kaplan et Norton font la promotion d’un tableau de bord équilibré, c’est-à-dire qui présente les quatre perspectives essentielles au succès des organisations : la mesure des impacts possibles sur la clientèle, les processus internes, le personnel et les ressources financières. Le tableau de bord de l’Université d’Ottawa comporte des cibles d’amélioration regroupées selon les quatre perspectives essentielles au succès de cet établissement. Les deux premières touchent à ce qui est au cœur de sa mission : la population étudiante et la communauté desservie, ainsi que la poursuite de l’excellence scolaire. Les deux suivantes viennent en appui à cette mission : l’engagement et la qualité du personnel sur lequel nous pouvons compter, de même que les ressources nécessaires. Depuis toujours, les universités excellent à évaluer toutes leurs facettes. Cependant, tenir compte de l’équilibre à maintenir entre chacune des composantes, voilà une façon de faire novatrice. Le tableau de bord permet ainsi de fixer des cibles d’amélioration pour les 19 indicateurs qui définiront le mieux le succès de l’Université pour les prochaines années, en guidant les efforts et les investissements. Bref, cet outil permettra à l’établissement de rallier la communauté, de faire état des progrès accomplis et de se mesurer par rapport à lui-même. 68 UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 John Metras, directeur, Service des immeubles, University of British Columbia Michel Rose, directeur, Service des immeubles, École Polytechnique de Montréal Les universités subissent de plus en plus de pressions pour construire des bâtiments écologiquement durables. Le processus de certification LEED (Leadership in Energy and Environmental Design), qui constitue la norme pour ce qui est de mesurer la durabilité, comporte quatre catégories : platine, or, argent et bronze. S’appuyant sur des cas concrets de bâtiments certifiés LEED et de conception axée sur l’écologie, les panélistes témoigneront des difficultés que suppose la conception de bâtiments verts sur les plans de la gestion, des finances et de l’exploitation. Puis ils parleront du processus LEED proprement dit : ce qu’il est et ce qu’il n’est pas, et feront un survol des principales actions liées à chaque catégorie LEED. L’expérience de la construction des pavillons Lassonde à l’École Polytechnique de Montréal sera présentée. Nouveautés dans le domaine des activités de surveillance financière des organismes subventionnaires fédéraux John Klimczak, directeur, finances et administration, Instituts de recherche en santé du Canada Germain Tremblay, directeur, finances et administration des octrois, Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie Puisqu’ils sont gestionnaires de fonds publics, les établissements d’enseignement ont un certain nombre de responsabilités qui incluent l’obligation de mettre en œuvre des politiques, des systèmes administratifs et des mécanismes appropriés et efficaces pour veiller à ce que les activités de recherche se déroulent dans le respect de toutes les normes applicables : normes juridiques, éthiques, de reddition de compte et de gestion financière. Les visites de surveillance financière effectuées par les organismes subventionnaires leur donnent l’assurance que les établissements remplissent leurs obligations. À la suite d’une visite, les organismes fournissent aux établissements un rapport faisant état de leurs conclusions et de leurs recommandations. Congrès de l’acpau 2006 Les conférenciers mettront en contexte les rôles et les responsabilités des différents partenaires qui participent à l’administration des fonds du CRSNG, du CRSH et des IRSC, puis fourniront aux participants les critères de sélection, les objectifs et l’approche utilisés par les organismes subventionnaires au cours de leur visite de surveillance financière. Seront également abordés certaines difficultés courantes observées à l’occasion des visites et dans les pratiques d’excellence connexes. Pour terminer, les conférenciers présenteront un suivi du programme relatif aux coûts indirects et feront part de l’avancement du guide d’évaluation des cadres de contrôle financiers et administratifs (Guide for Assessing Financial & Administrative Control Frameworks) destiné aux universités. Mardi 20 JUIN CONFÉRENCIER INVITÉ De 8 h 30 à 10 h Salles de bal Westmount et Outremont N.B. : L’interprétation simultanée est offerte à cette séance. L’enseignement supérieur à l’aube du nouveau millénaire : savoir franchir les frontières Bernard Hugonnier, directeur adjoint pour l’éducation, Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) Bernard Hugonnier est titulaire d’un doctorat en sciences économiques de l’Université Paris Dauphine; à l’Université de Pittsburgh, il a obtenu une maîtrise et fait sa scolarité de doctorat dans le même domaine. Il est également titulaire d’un diplôme d’études avancées en philosophie politique de l’Université Paris Sorbonne et d’une maîtrise en sciences économiques de l’Université Paris Dauphine. Il a publié trois ouvrages ainsi que plusieurs articles dans des revues scientifiques. En ce début de millénaire, les pays et les établissements d’enseignement supérieur (EES) se trouvent devant des choix difficiles en ce qui a trait à l’enseignement supérieur : ● Comment les pays et les EES peuvent-ils maintenir un système de gouvernance dans l’enseignement supérieur qui établit une correspondance entre les objectifs d’une politique nationale et les buts des établissements individuels à l’heure où la demande en matière d’enseignement supérieur augmente et se diversifie ? • Comment l’enseignement supérieur et la recherche devraient-ils être financés alors que des pressions s’exercent pour que les deniers publics soient dirigés vers des dépenses plutôt de nature sociale ? • Quelles leçons peut-on tirer de l’expérience des pays dans lesquels des proportions variables de la richesse nationale sont consacrées à ces domaines ? • Comment la qualité de l’enseignement supérieur ainsi que ses retombées économiques et sociales – qui prennent toujours plus d’importance – devraient-elles être évaluées ? SÉANCES SIMULTANÉES Veuillez vous inscrire séparément à ces séances simultanées en utilisant le formulaire prévu à cette fin dans ce numéro de Gestion universitaire ou en ligne, à l’adresse <www.acpau.ca> ; suivez les liens proposés sous la rubrique « Congrès annuel 2006 ». De 10 h 45 à 12 h Veuillez choisir une séance parmi les suivantes : Les enjeux du financement des PPP dans le domaine des infrastructures : quelles leçons tirer des cas de grands projets financés hors bilan? (séance présentée en français seulement) Andrée De Serres, professeure et responsable du MBA pour cadres en financement, École des sciences de la gestion, UQAM Mme De Serres dressera un historique et un état de la situation des grands projets financés hors bilan à l’échelle internationale. Elle abordera aussi les éléments suivants relatifs aux partenariats public-privé (PPP) : • les spécificités du financement par projets et de son montage juridico-financier ; • le transfert des risques : l’importance d’une gestion efficace des risques, le processus d’identification des risques, l’atténuation des risques et leur répartition parmi les partenaires du projet et les parties contractantes, la gestion par phases : conception, construction, exploitation ; • les attentes du promoteur ; • les attentes du concédant public ; • les attentes des créanciers. Elle présentera un tableau comparatif des différentes sortes de PPP : les concessions sans recours et les concessions avec recours ; pour terminer, elle exposera les grands enjeux actuels des PPP. Les places de marché électroniques : un modèle incontournable ? Renata Faverin, présidente du comité directeur, Ontario Education Cooperative Marketplace et directrice des services des achats et des contrats, York University Bob Moore, directeur des achats, University of Western Ontario Abder Sbahi, directeur des approvisionnements et services, Université d’Ottawa Stephen Whittaker, directeur de l’approvisionnement, University of Toronto La technologie est maintenant suffisamment avancée pour que les places de marché électroniques deviennent monnaie courante. Un consortium regroupant une vingtaine d’universités, de collèges et de conseils scolaires a été créé pour explorer la création d’un tel marché dans le domaine de l’éducation en Ontario. Les intervenants présenteront les fonctionnalités et les services qui caractérisent le modèle proposé, puis ils évoqueront les principaux obstacles rencontrés. La présentation comprendra un aperçu de l’état des places de marché électroniques en Amérique du Nord, plus particulièrement dans le secteur public, ainsi qu’un résumé de l’état de la technologie sous-jacente. • Quels effets les classements nationaux des EES ont-ils, et ces effets sont-ils, somme toute, désirables ? • Comment les EES devraient-ils réagir par rapport à ces classements ? • Quel rôle les EES devraient-ils jouer dans le contexte actuel d’une économie axée sur la concurrence, la mondialisation et les connaissances ? • Comment devraient-ils s’adapter à cette nouvelle réalité ? M. Hugonnier répondra à ces questions au cours de son exposé. UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 69 Congrès de l’acpau 2006 Répercussions de la recherche sur la communauté universitaire : répercussions sur les cultures et les ressources Angela Hildyard, vice-rectrice aux ressources humaines, University of Toronto Julia Taylor, présidente, Association canadienne d’administrateurs de recherche universitaire et coordonnatrice du développement de la recherche, Capital District Health Authority Que votre établissement soit principalement axé sur la recherche et offre des programmes d’études supérieures de haut niveau ou qu’il propose surtout une formation de premier cycle tournée vers l’apprentissage, la question de la place accordée à la recherche et à l’innovation devient prépondérante. Au cours de cette séance, les présentatrices exploreront les répercussions observées dans la communauté universitaire lorsque les besoins et les demandes associés à une composante existante ou nouvelle de la mission de l’établissement créent à la fois des ouvertures et des tensions dans les cultures et les sous-cultures de cette communauté ; nous verrons aussi comment ces ouvertures et tensions surviennent dans les politiques et pratiques en matière de ressources humaines ainsi que dans les structures de décision relatives aux ressources ; tout ceci influe au bout du compte sur le corps professoral et le personnel en général, compte tenu de la nature de nos budgets, fortement centrés sur le facteur humain. Nouvelles réalités dans le domaine de la comptabilité Patricia Hibbitts, vice-rectrice aux finances et à l’administration, Simon Fraser University Andrew Simpson, vice-recteur à l’exploitation et aux finances, Queen’s University On demande de plus en plus aux universités de livrer encore davantage d’information et de faire preuve d’une plus grande transparence. Ces demandes proviennent de la population, des élus, des instances gouvernementales, des donateurs, de la communauté universitaire et d’autres intervenants. Les universités sont appelées à expliquer les stratégies qu’elles utilisent pour améliorer la qualité tout en comprimant les coûts, à montrer comment les deniers publics sont employés ainsi qu’à mesurer leurs réalisations et à en rendre compte. Les conférenciers, cadres supérieurs du milieu universitaire, décriront les nouvelles réalités du secteur de la comptabilité dans deux provinces canadiennes et feront des comparaisons avec la situation en Nouvelle-Zélande et dans d’autres pays. Gestion du risque : ce que tout cadre des services financiers doit savoir ! Mark Britt, directeur de la vérification interne, University of Toronto Trudy Pound-Curtis, vice-rectrice adjointe et chef des finances, York University Piya Sen, directrice des projets spéciaux, Service des finances, University of Saskatchewan Dans un environnement caractérisé par une insistance accrue sur la gestion du risque, l’attention des conseils d’administration s’est portée sur la responsabilité de la haute direction des finances afin d’assurer cette gestion. Par conséquent, l’environnement de contrôle au sein des universités doit être adapté et modifié de façon à tenir compte de la nouvelle diversité des enjeux dans ce domaine auxquels sont confrontés nos établissements. Au cours de cette séance, les panélistes présenteront trois perspectives de la gestion du risque pour donner aux participants des pistes de solution susceptibles de les aider dans leur travail. Les conférenciers donneront un aperçu des influences qui s’exercent à l’échelle internationale et qui touchent toutes les organisations ; il sera notamment question du cas Enron, de la loi Sarbanes-Oxley et de l’attestation du chef des finances. Les exigences canadiennes et américaines actuelles en matière d’attestation des membres de la haute direction et d’évaluation 70 UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 des contrôles internes seront présentées, tout comme un résumé des efforts déployés à ce jour par divers organismes pour se conformer à ces mesures, quelques leçons tirées de l’expérience et des suggestions pratiques pour appliquer les critères dans le contexte universitaire. Le département de la vérification interne de l’Université de Toronto a adopté une approche de vérification axée sur le risque pour systématiquement repérer et mesurer les risques, puis évaluer l’efficacité des processus de gestion du risque de l’Université et faire un rapport à ce sujet. Le conférencier de l’Université de Toronto expliquera pourquoi la vérification interne est aujourd’hui plus répandue et comment cette fonction forme une partie intégrante du modèle de gestion du risque d’un établissement. L’Université York a pour sa part instauré un cadre de gestion du risque à l’échelle de l’établissement (Enterprise Wide Risk Management Framework) qui a conduit à la définition d’une politique du risque, puis elle a mené une évaluation du risque et mis au point une stratégie de gestion du risque. La présentation mettra l’accent sur la façon dont ce processus a été implanté et dont les résultats ont été intégrés aux activités courantes de la haute direction et du conseil d’administration afin de répondre aux exigences de l’établissement quant à la gouvernance. CONFÉRENCIER INVITÉ De 13 h 30 à 14 h 45 Salles de bal Westmount et Outremont N.B. : L’interprétation simultanée est offerte à cette séance. Leadership en milieu universitaire Henry Mintzberg, titulaire de la Chaire Cleghorn en management, Faculté de gestion Desautels, Université McGill Les travaux de recherche menés par le professeur Mintzberg ont porté sur les enjeux liés à la gestion en général et aux organisations, plus particulièrement sur la nature du travail de gestion, les formes d’organisations et le processus de formation des stratégies. Récemment, il a publié Des managers, des vrais : pas des MBA (Developing Managers, not MBAs). À l’heure actuelle, il met la dernière main à un écrit intitulé Getting Past Smith and Marx… Towards a Balanced Society. M. Mintzberg a obtenu un doctorat et une maîtrise en sciences de la Sloan School of Management du MIT et un diplôme en génie mécanique de l’Université McGill. Entre ces diplômes, il a travaillé en recherche opérationnelle auprès du Canadien National. Il a été nommé officier de l’Ordre du Canada ainsi que de l’Ordre national du Québec et a reçu des doctorats honorifiques de 13 universités. En outre, il a été président de la Strategic Management Society de 1988 à 1991 ; il est membre de la Société royale du Canada (premier membre issu d’une faculté d’administration), de l’Academy of Management et de l’International Academy of Management, dont il a reçu le prix Distinguished Scholar en 2000. Le conférencier est l’auteur d’une douzaine d’ouvrages, dont Le manager au quotidien : les dix rôles du cadre (The Nature of Managerial Work, 1973), Structure et dynamique des organisations (The Structuring of Organizations, 1979), Le management : voyage au centre des organisations (Mintzberg on Management, 1989), Grandeur et décadence de la planification stratégique (The Rise and Fall of Strategic Planning, 1994), Les propos d’un « pur coton » : essai sur la problématique canadienne (The Canadian Condition, 1995) et Safari en pays stratégie (Strategy Safari, 1998). Son livre Je déteste l’avion : les tribulations d’un passager ordinaire (Why I Hate Flying) reflète son intérêt croissant pour l’écriture en général, qui inclut des nouvelles et des commentaires sur l’actualité. Il a rédigé plus d’une centaine d’articles sur la gestion, dont deux lui ont permis de remporter le prix McKinsey pour le meilleur article paru dans la Harvard Business Review, soit « The Manager’s Job : Folklore and Fact » (premier prix en 1975) et « Crafting Strategy » (deuxième prix en 1987). Congrès de l’acpau 2006 L’un des ouvrages de M. Mintzberg a été écrit à l’intention de « ceux d’entre nous qui passent leur vie publique à se préoccuper des organisations et leur vie privée à les fuir ». Il s’évade en faisant du vélo, de préférence sur des routes isolées en Europe, en grimpant des montagnes ou encore en pratiquant le ski de randonnée ou le canot. Pour ces deux dernières activités, il privilégie souvent les paisibles Laurentides, au Québec, où il vient habituellement en compagnie de sa femme, Saša Sadilova, et parfois de ses filles, Susie et Lisa. SÉANCES SIMULTANÉES De 15 h 15 à 16 h 30 Veuillez choisir une séance parmi les suivantes : Un levier pour améliorer la performance des universités : le tableau de bord (séance présentée en français seulement) Michel Vézina, CA et professeur titulaire, Service de l’enseignement des sciences comptables, HEC Montréal Les tableaux de bord ont été popularisés au début des années 80 ; plusieurs modèles de performance organisationnelle ont été proposés dans la littérature et leur popularité n’a cessé de croître. Au cours de cette présentation, nous tenterons de mieux comprendre le lien entre la stratégie, les tableaux de bord et le processus budgétaire. Par la suite, nous aborderons les caractéristiques des modèles de mesure de la performance les plus populaires. Les forces et les limites de ces modèles seront examinées afin d’aider les participants à choisir le modèle le plus pertinent pour leur organisation. Il est également important d’élaborer une stratégie de développement et de mise en œuvre rigoureuse qui tienne compte des objectifs organisationnels et des aspirations des gestionnaires. Nous analyserons donc les principaux facteurs de réussite de ces stratégies tout en soulignant les difficultés liées à l’élaboration et à la mise en application des tableaux de bord dans le domaine universitaire. matériels stratégiques, améliorer l’efficacité et l’utilité globales de ces biens, et garantir une utilisation optimale des fonds et des ressources. Les participants apprendront comment élaborer une stratégie de gestion des biens complète et précise qui permettra de planifier et d’investir efficacement dans l’avenir. Fraude électronique Sylvain Viau, président, ASIMM et vice-président adjoint à la continuité des affaires, TechSolCom Groupe informatique Dans un contexte où les nouveaux outils de communication et d’échanges d’information prolifèrent partout sur la planète, la fraude électronique constitue une véritable menace. Les criminels peuvent ainsi obtenir ce qu’ils veulent sans risque. Au cours de la séance, le conférencier explorera les répercussions de ces nouveaux outils et les moyens par lesquels les criminels exploitent les universités et en font leurs victimes de prédilection. PROGRAMME DE RECONNAISSANCE ET PRIX DE L’ACPAU Les prix 2006 de la qualité et de la productivité, commandités par Budget Rent a Car of Canada, Legg Mason Canada Inc. et SunGard Higher Education, seront remis le dimanche 18 juin à 17 h 30. Le prix Ken Clements ainsi que les certificats de service exceptionnel et les attestations de membre honoraire seront remis au cours du dîner du président, le lundi 19 juin. Révision du cadre de politiques de votre université : soyez bien préparé ! Gwen Bauer, directrice, Bureau du vice-recteur finances et administration, University of Alberta Des politiques et des procédures dépassées, inadéquates ou négligées placent votre université en situation de risque. Comme des bombes à retardement, ce n’est qu’une question de temps avant qu’elles fassent des dégâts, nuisent aux finances ou à la réputation de l’établissement. La solution peut impliquer un renouvellement complet de vos politiques et procédures. Toutefois, comme une boîte de Pandore, dès que vous l’ouvrirez, vous serez peut-être terrifié par ce qui en sortira. La conférencière relatera l’expérience de renouvellement du cadre de politiques de son établissement, montrant comment le courage, la persévérance et l’appui de la direction sont des éléments cruciaux de la réussite d’une telle entreprise. Création d’un système efficace de planification des immobilisations : étude de cas Susan Anson, directrice générale, VFA Canada Corp George Reyes, directeur, Division des installations, Lawrence Berkeley National Laboratory Comment les établissements peuvent-ils convenablement gérer les actifs que représentent les propriétés de manière que les dépenses en immobilisations et les crédits budgétaires soient judicieusement utilisés ? Cette présentation décrit le modèle stratégique prospectif mis au point par le Lawrence Berkeley National Laboratory pour la planification et la gestion des installations à long terme. Les présentateurs donneront un aperçu des processus et des systèmes qu’ils emploient pour déterminer avec exactitude les cycles de vie de biens UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 71 Congrès de l’acpau 2006 Dégustation de vins et de fromages Samedi 17 juin De 18 h 30 à 22 h HEC Montréal : restaurant Le cercle Soyez des nôtres à HEC Montréal pour vous divertir et découvrir différents vins et fromages. Nos guides vous accueilleront à votre descente de l’autocar et franchiront avec vous les quelques pas qui vous mèneront au restaurant Le cercle. Un menu vous permettra de faire un choix parmi des vins et fromages en provenance de différents pays. Venez faire de nouvelles connaissances… et renouer avec d’anciennes ! Le coût de l’activité est de 30 $ par personne. Limite de 100 participants. Service de navettes : les autocars partiront de l’hôtel à 18 h. Un dernier autocar quittera HEC Montréal à 22 h 30 pour le retour à l’hôtel. Veuillez indiquer votre intention de participer à la dégustation sur le formulaire d’inscription au congrès. Tournoi de golf de l’ACPAU Dimanche 18 juin De 6 h à 14 h Club de golf de l’Île de Montréal ACTIVITÉS FACULTATIVES « Soirée de la veille » Tournoi de fléchettes ACPAU Samedi 17 juin De 19 h à 22 h 30 École Polytechnique de Montréal : cafétéria du pavillon principal (ouverture à 18 h 30) À votre descente des autocars, des bénévoles vous guideront jusqu’à la cafétéria du nouveau « bâtiment vert ». Rendus à destination, vous aurez l’occasion de nous démontrer votre savoir-faire, de vous initier à un nouveau loisir ou tout simplement d’assister au tournoi. Quel que soit votre choix, cette soirée vous permettra de renouer avec des collègues et de faire de nouvelles connaissances. Le tournoi est limité à 60 participants, alors inscrivez-vous à cette activité sans tarder, si possible en équipes de deux personnes en indiquant le nom de votre partenaire sur le formulaire d’inscription au congrès. Des frais de 30 $ s’appliquent tant pour les participants que pour les spectateurs et comprennent un repas léger. Service de navettes : les autocars partiront de l’hôtel à 18 h. Un dernier quittera l’École Polytechnique à 23 h pour le retour à l’hôtel. Veuillez indiquer votre intention de participer au tournoi sur le formulaire d’inscription au congrès. Cette année, le tournoi aura lieu au Club de golf de l’Île de Montréal. C’est « l’Irlande à seulement 20 minutes du centre-ville ». Les deux parcours de 18 trous sont de style links. Les golfeurs pourront y exercer leur patience et leur habileté. Les parcours nord ou sud sauront satisfaire ceux et celles qui aiment les défis. Les départs s’effectueront sur les deux parcours à intervalles de huit ou neuf minutes, selon le terrain, et le jeu se déroulera selon la formule « Vegas ». À votre arrivée, un brunch vous sera offert pendant que vous attendrez votre heure de départ. Après le parcours, un barbecue sera servi sous la tente avant le retour à l’hôtel, par autocar, à temps pour la conférence d’ouverture du congrès 2006 de l’ACPAU. Les frais d’inscription sont de 130 $ par golfeur et comprennent le petit-déjeuner, le barbecue, le transport, les droits de jeu, la voiturette et des petits extras. Code vestimentaire en vigueur et souliers à crampons obligatoires. Pour plus d’information, visitez le site <http://www.golf-de-montreal. com/>. Si vous devez louer votre équipement (30 $), veuillez communiquer dès votre inscription avec la responsable des tournois par courriel, à l’adresse <[email protected]>, ou par téléphone, au (514) 448-6000, poste 232. Horaire : 5 h 30 : arrivée des autocars à l’hôtel 6 h : départ vers le Club de golf 7 h : premier départ sur les parcours 11 h 30 à 13 h 30 : repas 13 h : remise des prix et tirage 14 h : retour des autocars à l’hôtel Veuillez indiquer votre intention de participer au tournoi sur le formulaire d’inscription au congrès. 72 UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 Congrès de l’acpau 2006 ACTIVITÉS À CARACTÈRE SOCIAL Soirée d’accueil Dimanche 18 juin De 16 h 30 à 20 h Université de Montréal Les autocars partiront du Hilton Montréal Bonaventure à 15 h 45 pour la cérémonie d’ouverture au pavillon Roger-Gaudry. De 16 h 30 à 18 h – Conférence d’ouverture prononcée par Gregory Charles et remise des prix de qualité et de productivité de l’ACPAU Salle K-500, pavillon Roger-Gaudry, 2900, boulevard Édouard-Montpetit De 18 h à 20 h – Réception d’accueil Soyez des nôtres à l’agora Morris-Goodman du pavillon Jean-Coutu immédiatement après la cérémonie d’ouverture pour un cocktail aux saveurs et aux couleurs internationales ! Les autocars retourneront au Hilton Montréal Bonaventure entre 19 h et 20 h 15. Dimanche soir – Dîner libre dans l’un des nombreux bons restaurants de Montréal Réception, dîner et danse du président commandités par Chartwell’s Education Dining Services PROGRAMME DES CONJOINTS L’inscription comprend les activités suivantes : Dimanche 18 juin De 16 h 30 à 20 h Conférence d’ouverture du congrès 2006 de l’ACPAU et réception d’accueil Université de Montréal Lundi 19 juin Petit-déjeuner De 7 h à 8 h Salles de bal Westmount et Outremont, Hilton Montréal Bonaventure Réception, dîner et danse du président De 18 h à 23 h Salles de bal Westmount et Outremont, Hilton Montréal Bonaventure Mardi 20 juin Petit-déjeuner De 7 h à 8 h Salles (1 ou 2?) de bal Westmount et Outremont, Hilton Montréal Bonaventure Soirée de clôture De 18 h à 21 h Marché Bonsecours (Vieux-Montréal) Lundi 19 juin De 18 h à 23 h Salles de bal Westmount et Outremont, Hilton Montréal Bonaventure L’ACPAU et son commanditaire, Chartwell’s Education Dining Services, vous invitent à un dîner pour honorer les lauréats des prix de reconnaissance ACPAU de cette année. Le prix Ken Clements, les certificats de service exceptionnel et les attestations de membre honoraire seront remis à cette occasion. Un orchestre de 17 musiciens vous enchantera tout au long de cette magnifique soirée. Après le dîner, choisissez parmi les nombreux bars et discothèques de Montréal pour poursuivre la tradition ACPAU de danser toute la nuit ! La tenue de soirée pour ce dîner est de rigueur. Soirée de clôture commanditée par ARAMARK Canada Ltd. Mardi 20 juin De 18 h à 21 h Salle de la Commune du Marché Bonsecours 350, rue Saint-Paul Est, Vieux-Montréal Les autocars partiront du Hilton Montréal Bonaventure entre 17 h 45 et 18 h pour la soirée de clôture, qui se déroulera au Marché Bonsecours, dans le Vieux-Montréal. Le Marché Bonsecours est un bâtiment patrimonial somptueux situé dans un emplacement exceptionnel ! Vous serez ébloui et envoûté par la magie du cirque. Une soirée magique dont vous vous souviendrez longtemps ! Les autocars retourneront au Hilton Montréal Bonaventure entre 20 h et 21 h 15. Le code vestimentaire pour la soirée est décontracté. UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 73 Congrès de l’acpau 2006 VISITES FACULTATIVES POUR CONJOINTS N.B. : Les conjoints doivent s’inscrire séparément à ces visites, qui ne sont pas incluses dans le Programme des conjoints, ci-dessus. Les frais supplémentaires sont indiqués. Les activités sont bilingues. Lundi 19 juin Tour de ville de Montréal De 9 h à 12 h (après-midi libre) Frais d’inscription : 40 $ Ce tour de ville vous fera découvrir l’héritage culturel de Montréal, une ville cosmopolite aux multiples visages où se mélangent l’ancien et le nouveau. Nous verrons le quartier financier, les musées et la Place-des-Arts, l’oratoire Saint-Joseph, de renommée internationale. Au cours de cette excursion, nous ferons deux arrêts : à la magnifique basilique Notre-Dame du Vieux-Montréal, chef-d’œuvre d’art gothique que nous visiterons, ainsi que sur le mont Royal, où nous pourrons admirer le panorama de la ville. Liens : Basilique Notre-Dame : http://www.basilicanddm.org Oratoire Saint-Joseph : http://www.saint-joseph.org Place-des-Arts : http://www.pda.qc.ca/place-des-arts Mardi 20 juin Jardin botanique, Biodôme et Parc olympique De 9 h à 12 h (après-midi libre) Frais d’inscription : 65 $ Le circuit débutera par une visite du Jardin botanique de Montréal, le deuxième au monde par sa taille. Il présente plus de 20 000 espèces et cultivars de plantes. D’un intérêt particulier : le pavillon japonais, le jardin de Chine, l’impressionnante collection d’orchidées ainsi que l’Insectarium. Suivra une visite du Biodôme, un musée environnemental au concept unique. Il contient des collections vivantes de plantes et d’animaux et vise à sensibiliser les visiteurs à la fragilité de notre planète. Quatre écosystèmes y ont été reconstitués : la forêt tropicale, la forêt laurentienne, le Saint-Laurent marin et le monde polaire. Puis nous nous arrêterons au Stade olympique, construit pour les Jeux de 1976, où une ascension dans le funiculaire vous amènera au sommet de la tour inclinée la plus haute du monde. Liens : Jardin botanique : http://www2.ville.montreal.qc.ca/jardin/jardin.htm Biodôme : http://www2.ville.montreal.qc.ca/biodome/bdm.htm Parc olympique : http://www.rio.gouv.qc.ca/ Les frais comprennent les services d’un guide professionnel, le transport nolisé et les droits d’entrée. 74 UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 INSCRIPTION Les frais d’inscription des délégués comprennent : les séances (les séminaires précongrès ne sont pas inclus), deux petits-déjeuners (lundi et mardi), quatre pauses-café, deux déjeuners (lundi et mardi), la réception d’accueil (dimanche soir), la réception, le dîner et la danse du président (lundi soir) de même que la soirée de clôture (mardi soir). Inscrivez-vous dès maintenant à ces activités en visitant notre site Web <www.acpau.ca> : – amenez le curseur sur « Congrès annuel 2006 », puis allez cliquer sur « Renseignements supplémentaires ». Ensuite, suivez les instructions relatives à l’inscription et au paiement ou remplissez le formulaire d’inscription que vous trouverez dans ce numéro de Gestion universitaire. Faites parvenir votre formulaire et votre mode de paiement à : Madame Ellyn Holzman ACPAU 2006 a/s Unconventional Planning 174 Colonnade Road, Unit 25 Ottawa (Ontario) K2E 7J5 Téléphone : (613) 721-7061 Télécopieur : (613) 721-3581 [email protected] Le bureau d’inscription sera situé au Hilton Montréal Bonaventure, à l’étage inférieur du samedi au mardi. C’est à cet endroit qu’on vous remettra votre trousse de délégué ; elle ne vous sera pas postée avant le congrès. Horaire pour l’inscription : Samedi 17 juin De 7 h 15 à 18 h Dimanche 18 juin De 10 h à 16 h Lundi 19 juin De 7 h à 17 h Mardi 20 juin De 7 h à 17 h Renseignements Pour obtenir des renseignements sur l’inscription, veuillez communiquer avec Unconventional Planning, au (613) 721-7061, ou par courriel, à [email protected]. CODE VESTIMENTAIRE Une tenue vestimentaire décontractée est recommandée pour toutes les activités du congrès, à l’exception du dîner du président où la tenue de soirée est de mise. Congrès de l’acpau 2006 Tarifs TRANSPORT Se déplacer à Montréal est chose simple. La plupart des attraits touristiques sont à distance de marche du centre-ville ou faciles d’accès quel que soit votre moyen de transport (autobus, métro, voiture ou autre). Transport aérien L’aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal est à 18 km du Hilton Montréal Bonaventure. Le train Il est aisé de se rendre à Montréal par le train. La Gare centrale de Montréal accueille les trains en provenance tant de l’est que de l’ouest du Canada. Elle est reliée au Hilton Montréal Bonaventure par un corridor piétonnier des plus accessibles. Valide : Territoire : Restrictions : Du 15 au 22 juin 2006. De partout au Canada jusqu’à Montréal et retour. Le tarif s’applique à un maximum de deux passagers par achat. Réduction : 35 % sur le tarif de base pour adultes en classe Confort liberté. 5 % sur le tarif de base pour adultes en classe VIA1 ou en voiture-lits. Identification : Veuillez donner le numéro de notre congrès (10636) lorsque vous ferez votre réservation. Réservations : 1 800 842-7245 Renseignements : www.viarail.ca Compagnies de location de voitures En vertu des contrats conclus par l’ACPAU, les deux compagnies ci-dessous offrent aux « délégués universitaires » le « meilleur prix disponible » lorsque ceux-ci précisent le numéro d’identification ACPAU indiqué pour chaque compagnie. Le « meilleur prix disponible » signifie que vous paierez le prix le plus bas offert à cette période si celui-ci est inférieur au prix universitaire indiqué sur le site Web de l’ACPAU. Cela pourrait vouloir dire jusqu’à 10 $ de moins par jour. Les deux compagnies offrent le kilométrage illimité. Budget Rent a Car No d’identification : A136100 Réservations : 1 800 268-8900 Enterprise Rent-A-Car No d’identification : 5CA1000 Réservations : 1 800 593-0505 Taxis et limousines Taxis et limousines assurent rapidement le transport des voyageurs à destination et au départ du centre-ville. Un service de navettes, l’Aérobus, relie également l’aéroport aux points névralgiques de Montréal. HÉBERGEMENT Le congrès 2006 de l’ACPAU, y compris les séminaires précongrès, se déroulera au Hilton Montréal Bonaventure, où nous avons réservé des chambres. Le Hilton Montréal Bonaventure est situé au cœur du centre-ville, à 18 km de l’aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau, et offre un accès direct au Montréal souterrain, un réseau de 28 km reliant le métro, la Gare centrale, des boutiques et des restaurants. L’hôtel se trouve à proximité du VieuxMontréal, du Vieux-Port, du Casino, de la basilique Notre-Dame, du Stade olympique, du centre Molson, du Jardin botanique, du parc du Mont-Royal, de l’oratoire Saint-Joseph, du quartier chinois, du Biodôme, des galeries d’art et des musées. Hilton Montréal Bonaventure 900, rue De La Gauchetière Ouest , Montréal (Québec) H5A 1E4 Sans frais : 1 800 445-8667 Téléphone : (514) 878 2332 Télécopieur : (514) 878-3881 Les tarifs suivants ont été négociés avec le Hilton Montréal Bonaventure : Chambres Deluxe (très grand lit deux places ou deux lits deux places) 183 $* en occupation simple ou double Chambres de classe exécutive 223 $* en occupation simple ou 253 $ en occupation double *Taxes applicables en sus. VEUILLEZ NOTER QUE LE NOMBRE DE CHAMBRES DE CHAQUE TYPE EST LIMITÉ. PREMIER ARRIVÉ, PREMIER SERVI ! NOTE : La date limite pour les réservations est le 18 mai 2006. Réservations au Hilton Montréal Bonaventure : Sans frais : 1 800 267-2575 Téléphone : (514) 878-2332 www.hilton.com VEUILLEZ MENTIONNER LA SECTION DE CHAMBRES CAUBO/ACPAU LORSQUE VOUS EFFECTUEZ VOTRE RÉSERVATION AFIN DE BÉNÉFICIER DE CES TARIFS SPÉCIAUX. RENSEIGNEMENTS TOURISTIQUES Montréal, la métropole, offre les mille et un attraits des grandes villes du monde. Mais Montréal, l’unique, sait aussi se distinguer. Multiculturelle, elle mêle son accent français à celui de plus de 80 autres communautés culturelles et charme par son ambiance américano-européenne. Inventive, elle se grise dans un tourbillon de créations culturelles, tant classiques que d’avant-garde. Son centre-ville grouille de vie au pied de sa montagne, alors que son histoire s’enracine dans ses vieux quartiers près du fleuve. En fête hiver comme été, Montréal vibre au rythme de ses festivals : jazz, humour, cinéma, feux d’artifice et plus encore ! Elle invite à la découverte de ses boutiques branchées, sa cuisine réputée, son réseau piétonnier intérieur de 28 km, son casino animé. Arpentez ses rues colorées et ses quartiers typés comme autant de « petites patries » ou empruntez ses différents circuits de pistes cyclables (plus de 660 km dans la région). On encourage les délégués à prolonger leur séjour à Montréal ou ailleurs dans la belle province de Québec. Pour plus d’information sur Montréal et la province de Québec, consultez les sites suivants : www.tourisme-montreal.org www.tourisme.gouv.qc.ca COMMANDITAIRES DU CONGRÈS La tenue d’activités de l’envergure du congrès annuel de l’ACPAU serait impossible sans la contribution de sociétés commanditaires qui y investissent leur temps, leur argent, leurs produits et leurs services pour nous aider à faire de cette rencontre une réussite. Grâce au soutien remarquable des organismes ci-dessous, les participants garderont un excellent souvenir du congrès 2006 de l’Association. UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 75 Congrès de l’acpau 2006 Merci à tous les commanditaires! Partenaires principaux Autres contributions ARAMARK Canada Ltd. Chartwell’s Education Dining Services Sodexho Fisher Scientific Dumelec Experts-conseils inc. GE Santé Bio-Sciences inc. Globex Courier Express International Inso NFOE et associés architectes Partenaires associés Ameresco Canada Inc. Banque Nationale CIBC Mellon Corporate Express Johnson Controls, Inc. KPMG LLP Kronos Incorporated Millennium Computer Systems Ltd. Mellon Analytical Solutions Premiere Van Lines RBC Financial Group Sono Vidéo inc. Spring UBS Global Asset Management (Canada) Co. Xerox Canada Ltd. Exposants American Express AON Parizeau inc. Bits In Glass Inc. Blackboard Inc. Campus Retail Canada L’Institut Canadien des Comptables Agréés CIBC Commercial Cards Ciber Inc. Crown Relocations Datatel Inc. Direct Energy Business Services Duocom Eckler Partners Ltd. E&I Cooperative Purchasing Foliot Furniture Inc. Follett of Canada Groupe Conseil INTEGRIM inc. Hilton Family Canada Honeywell InterContinental Hotels Group Legg Mason Canada Inc. Macquarie Capital Moneris Solutions RAC Software Inc. SciQuest Inc. Sico Inc. SunGard Higher Education The Northern Trust Company, Canada Teknion Roy & Breton Trane U.S. Bank Canada VFA, Inc. VWR International 76 UNIVERSITY MANAGER • Spring 2006 Tournoi de fléchettes commanditaire principal Co-operators Investment Counselling Limited Commanditaire supplémentaire lié au tournoi de fléchettes Dubé-Loiselle inc. Dégustation de vins et de fromages commanditaire principal Beutel, Goodman & Company Ltd. Commanditaire supplémentaire lié à la dégustation de vins et de fromages Dubé-Loiselle Inc. Tournoi de golf - commanditaire principal Les Services ménagers Roy ltée Commanditaires supplémentaires liés au tournoi de golf Coup de départ le plus près du trou, femmes : Jodoin, Lamarre, Pratte et Associés Architectes Coup de départ le plus près du trou, hommes : Jodoin, Lamarre, Pratte et Associés Architectes Le plus long coup de départ, femmes : Bouty Le plus long coup de départ, hommes : MFC Global Investment Management Concours : à l’intérieur d’une cible : Calculatec Inc. Concours de roulers (putting) : Fiducie Desjardins Séminaires précongrès Commonfund Canada Letko, Brosseau et Associés McLean Budden Ltd. UBS Global Asset Management (Canada) Co. UMA Management Services Ltd. VWR International N.B. : Cette liste de commanditaires était à jour au moment de mettre sous presse. D’autres commanditaires pourraient s’y ajouter avant le début du congrès. Congrès de l’acpau 2006 du 17 au 20 juin FORMULAIRE D’INSCRIPTION – CONGRÈS DE L’ACPAU 2006 (Veuillez imprimer) Nom de famille Mlle Mme Prénom M. Autre Titre Institution/Organisme Département Adresse Ville Province Pays Code postal Téléphone (bureau) Télécopieur Courriel Services spéciaux : Indiquez vos besoins en matière de nourriture, d’accès, etc. INSCRIPTION AU CONGRÈS * Veuillez voir le programme préliminaire du congrès pour plus d’information sur les séances, les repas et les activités sociales. Les frais d’inscription des délégués comprennent : les séances (les séminaires précongrès ne sont pas inclus), 2 petits déjeuners (lundi et mardi), 4 pauses-café, 2 déjeuners (lundi et mardi), la réception d’accueil (dimanche soir), la réception, le dîner et la danse du président (lundi soir) et la soirée de clôture (mardi soir). Le programme des conjoint(e)s comprend : 2 petits déjeuners, la conférence d’ouverture, la réception d’accueil (dimanche soir), la réception, le dîner et la danse du président (lundi soir) et la soirée de clôture (mardi soir). INSCRIPTION (Voir ci-dessus les événements inclus dans l’inscription) Avant le 5 mai Membre Non-membre Programme des conjoint(e)s Nom de la ou des personnes qui vous accompagnent : 545 $ 820 $ 260 $ INSCRIPTION AUX SÉMINAIRES PRÉCONGRÈS Avant le 5 mai Séminaire de trésorerie et placements Stu Budden (le samedi 17 juin et le dimanche 18 juin) Séminaire sur les approvisionnements (le samedi 17 juin) Séminaire sur les ressources humaines (le samedi 17 juin) Séminaire sur la vérification interne (le samedi 17 juin) Séminaire de gestion des installations (le samedi 17 juin) Séminaire sur les services financiers (le samedi 17 juin) BILLETS ADDITIONNELS POUR LES ACTIVITÉS SOCIALES DU CONGRÈS 250 $ 150 $ 150 $ 150 $ 150 $ 150 $ Après le 5 mai Montant 650 $ 935 $ 260 $ Après le 5 mai $ $ $ Montant 250 $ 150 $ 150 $ 150 $ 150 $ 150 $ Coût par personne Nbre de personne(s) $ $ $ $ $ $ Montant Si vous êtes inscrit au congrès, ces activités sont déjà incluses. Cérémonies d’ouverture et réception d’accueil (le dimanche 18 juin) Réception, dîner et danse du président (le lundi 19 juin) Soirée de clôture au Marché Bonsecours – Vieux-Montréal (le mardi 20 juin) ACTIVITÉS OPTIONNELLES 75 $ 100 $ 85 $ Coût par personne Nbre de personne(s) $ $ $ Montant Samedi 17 juin Tournoi de fléchettes Vos partenaires de jeu : (1) Dégustation de vins et fromages 30 $ $ 30 $ $ 130 $ $ (2) Dimanche 18 juin Tournoi de golf (transport, petit déjeuner; déjeuner, partie de golf et voiturette compris) Nom du golfeur : VISITES FACULTATIVES POUR LES CONJOINTS Coût par personne Nbre de personne(s) Montant Lundi 19 juin (avant-midi) Tour de ville de Montréal (transport, guide bilingue et visite de la basilique Notre-Dame inclus) 40 $ $ 65 $ $ Mardi 20 juin (avant-midi) Visite du Jardin botanique de Montréal, du Biodôme de Montréal et du Stade olympique (transport, guide bilingue et droits d’entrée inclus) Montant à payer : $ Congrès de l’acpau 2006 Veuillez compléter les deux côtés du formulaire d’inscription. Nom du ou de la délégué(e) : SÉANCES SIMULTANÉES (Pour les délégués seulement) Les séances simultanées se tiendront au Hilton Montréal Bonaventure. SVP indiquer les séances auxquelles vous avez l’intention de participer. Vous pouvez changer d’idée au moment du congrès. Vous trouverez des informations supplémentaires sur ces présentations dans le programme préliminaire et sur le site web de l’ACPAU 2006 : www.acpau.ca (cliquez sur le lien « Congrès annuel »). Les séances simultanées sont présentées en anglais seulement sauf celles qui portent la mention séance en français. Celles-ci sont présentées en français seulement. Lundi 19 juin 2006 Séances simultanées (10 h 45 – 12 h 00) Choisissez Étude comparative du coût des études supérieures et de l’accessibilité aux études supérieures (séance présentée en français seulement) P3 – Partenariats public-privé pour les projets d’immobilisations Planification antisinistre : êtes-vous prêts? Planification du développement des immobilisations et Gestion financière La pratique de la vérification interne à l’échelle mondiale – Qu’y a-t-il là qui intéresse les cadres? Séances simultanées (15 h 15 – 16 h 30) Choisissez Une vision globale de la gestion des risques pour les administrateurs (séance présentée en français seulement) Le tableau de bord – l’expérience vécue à l’Université d’Ottawa Bilan de santé des régimes à prestations déterminées Immeubles écologiquement durables – Une nouvelle façon d’envisager la construction Nouveautés dans le domaine des activités de surveillance financière des organismes subventionnaires fédéraux Mardi 20 juin 2006 Séances simultanées (10 h 45 – 12 h 00) Choisissez Les enjeux du financement des PPP dans le domaine des infrastructures : quelles leçons tirer des cas de grand projet financé hors bilan? (séance présentée en français seulement) Les places de marché électroniques – Un modèle incontournable? Répercussions de la recherche sur la communauté universitaire : répercussions sur les cultures et les ressources Nouvelles réalités dans le domaine de la comptabilité Gestion du risque : ce que tout cadre des services financiers doit savoir! Séances simultanées (15 h 15 – 16 h 30) Choisissez Un levier pour améliorer la performance des universités – le tableau de bord (séance présentée en français seulement) Révision du cadre de politiques de votre université : soyez bien préparés! Création d’un système efficace de planification des immobilisations : étude de cas Fraude électronique Renseignements : Pour obtenir de l’information supplémentaire concernant l’inscription, veuillez communiquer avec Unconventional Planning au numéro (613) 721-7061 ou 1 888 625-8455 (Amérique du Nord seulement), par télécopieur au (613) 721-3581 ou par courriel à [email protected]. L’information sur le congrès 2006 est disponible sur le site web de l’ACPAU au www.acpau.ca. Cochez ici si vous ne voulez pas que votre nom, titre et organisme apparaissent sur la liste des participants que l’ACPAU met à la disposition des délégués et des commanditaires du congrès. Paiement par carte de crédit : Visa Mastercard American Express No de carte de crédit : Date d’expiration : Nom sur la carte de crédit : Signature : * Votre paiement pour le congrès de l’ACPAU 2006 apparaîtra sous « AUCC/CAUBO » sur le relevé mensuel de votre carte de crédit. Paiement par chèque ou mandat – Faites votre chèque ou mandat en dollars canadiens à l’ordre de l’ACPAU. Politique de paiement – L’inscription ne peut être confirmée avant la réception du paiement. Tous les frais doivent être acquittés avant le début du congrès (17 juin 2006), y compris le paiement des activités optionnelles. Politique d’annulation – Le remboursement du coût d’inscription, moins 45 $ de frais d’administration, sera accordé à ceux et celles qui auront demandé l’annulation de leur inscription avant le 1er juin 2006. Les demandes reçues après cette date ne seront pas considérées. Si vous ne pouvez pas participer au congrès, vous pouvez vous faire remplacer. Toutes les demandes d’annulation doivent être reçues par écrit. Les remboursements seront comptabilisés après le congrès. En ligne Par la poste Par télécopieur www.acpau.ca (Cliquez sur le lien « Congrès annuel ») ACPAU 2006 174, chemin Colonnade, unité 25 Ottawa (Ontario) K2E 7J5 (613) 721-3581 (Inscription par carte de crédit seulement) au cœur des universités canadiennes Par Christine Hanlon près une visite du campus, un visiteur étranger posa la question suivante à Nello Angerilli, vice-recteur adjoint par intérim, affaires étudiantes et volet international de l’Université Simon Fraser : « À quoi ressemble un étudiant canadien? » La réponse à cette question se trouve dans la nature multiculturelle de la société canadienne. Plus de deux cents groupes ethniques différents ont été répertoriés lors du recensement de 2001, les minorités visibles comptant quatre millions de personnes dès 2004, ce qui représentait une augmentation de 300 % depuis 1981. À la lumière de ces statistiques, il n’est pas étonnant de constater que les universités accueillent aujourd’hui des étudiants aux profils ethniques, linguistiques, religieux et historiques plus diversifiés que jamais. « Le multiculturalisme est une réalité concrète et tout à fait observable, parce que maintenant les gens n’ont pas tous la même allure », indique monsieur Angerilli. « C’est la vraie beauté du Canada. Cela donne à nos universités une force extraordinaire. » En réalité, la diversité culturelle joue un rôle déterminant dans les universités canadiennes de nos jours. Dans tout le pays, les établissements réagissent aux défis et aux nouvelles possibilités que suppose une population étudiante de plus en plus diversifiée en ajustant leurs objectifs, leurs politiques et leurs procédures pour bien s’adapter à cette nouvelle réalité. « Nous sommes en train de devenir plus attentifs à notre façon de tenir compte de la diversité, mais la diversité est là, c’est un fait », témoigne Katherine Beaumont, directrice, service Go Global de la UBC (University of British Columbia). Dans la mission de l’université se trouve énoncé l’engagement de préparer les étudiants à devenir des citoyens du monde et à valoriser la diversité sous toutes ses formes. « Sans diversité parmi l’effectif étudiant, nous ne pourrions pas y arriver, affirme madame Beaumont. « Cette démarche suppose un assortiment d’étudiants canadiens et d’étudiants internationaux qui reflète la population mondiale. » Pour accomplir cette tâche, l’établissement a adopté une approche systémique afin de valoriser la diversité. La première initiative dans ce sens a consisté à intégrer la notion de diversité dans l’ensemble des cinq piliers du plan stratégique de la UBC, intitulé Trek 2010: People, Learning, Research, Community and Internationalization. La deuxième étape – concrétiser le plan stratégique – a commencé par l’analyse de la nature de la population universitaire (effectif étudiant et personnel). À l’étape suivante, on a procédé à l’analyse des données de l’étude démographique afin de créer un climat et un environnement qui valorisent la diversité. Les mesures adoptées par l’Université visaient à créer des occasions de dialogue véritable au moyen d’activités intégrées aux programmes d’études ou parallèles à ces derniers. Un autre aspect important consistait à favoriser la gestion du capital humain et des ressources humaines de manière respectueuse comme moyen de bâtir une communauté englobante. Enfin, il était important que toute mesure suscite suffisamment d’enthousiasme pour assurer sa pérennité; il s’agissait d’éviter de promouvoir une série d’initiatives ponctuelles. Tom Patch, vice-recteur, équité, et collègue de madame Beaumont, fournit l’explication suivante : « Il est important que la diversité soit intégrée à tout ce que l’université fait, du recrutement et de l’admission des étudiants jusqu’à l’embauche du personnel enseignant et non enseignant, à l’élaboration de politiques et de procédures, et même à la conception des programmes de cours et à la création de nouveaux cours. » La UBC n’est qu’une des nombreuses universités qui placent la diversité à l’avantplan de tout ce qu’elles font. À l’Université de la Saskatchewan (U de S), l’administration a récemment pris l’initiative de placer la diversité au cœur de ses préoccupations. Selon Candace Wasacase-Lafferty, consultante, diversité et initiatives relatives aux autochtones, ressources humaines, « l’orientation stratégique du recteur était axée sur un langage inclusif, qui a amené chaque unité administrative et académique à réfléchir à des moyens d’être plus inclusive et de faire en sorte que les programmes visent les différentes populations. Nous avons tous élaboré des plans pluriannuels afin d’intégrer la vision adoptée. Maintenant, nous devons dépasser le stade des programmes isolés et intégrer cette approche dans l’ensemble des systèmes. » Parmi les priorités communes à tous les départements, soulignons la nécessité de faciliter la transition des étudiants de première année provenant de divers horizons culturels. L’Université reconnaissait le fait que les étudiants autochtones formaient un groupe assez substantiel. Pour progresser plus efficacement, l’U de S a retenu les services de George Lafond à titre de conseiller spécial, initiatives relatives aux autochtones, rattaché au bureau du vice-recteur aux ressources académiques. À l’U de S, les efforts en vue d’adoucir l’entrée à l’université commencent avant même que les étudiants présentent une demande d’admission. En effet, le directeur des admissions rencontre chaque année des conseillers en orientation postsecondaire des collectivités autochtones réparties dans toute la Saskatchewan afin de présenter les programmes et les critères d’admission. Par la suite, lorsque les étudiants autochtones arrivent à l’Université, ils sont invités à signaler leur appartenance à la famille autochtone pour avoir la possibilité de recourir à divers services de soutien, qui couvrent des aspects aussi variés que l’admission, l’inscription, des conseils au sujet des programmes ou encore pour établir des contacts avec les professeurs ou des organismes de financement. Le centre pour étudiants autochtones, créé en 1991, offre d’autres services d’appui destinés à augmenter la persévérance scolaire et le taux de réussite des étudiants autochtones inscrits à l’Université. « Investir dans les étudiants de première année, voilà un excellent moyen d’investir dans notre université dans son ensemble », affirme Robert Kerr, vice-recteur aux ressources académiques de l’Université du Manitoba. « Nous avons 11 programmes différents à l’Université qui reposent sur l’idée de donner un bon départ aux étudiants. » Entre autres, il y a un programme qui s’adresse aux étudiants autochtones et un programme de mentorat pour les étudiants étrangers. Ce dernier prévoit le jumelage d’un étudiant étranger performant sur le plan des études avec un étudiant nouvellement arrivé de l’étranger. L’objectif est de fournir un encadrement pour ce qui est des questions académiques et de donner des conseils d’ordre pratique, par exemple sur les services bancaires, le transport, les achats et la création d’un réseau social. « Cela peut aussi être une bonne expérience pour le mentor », souligne monsieur Kerr, qui ajoute que les mentors reçoivent une formation destinée à les préparer en vue d’éventuels obstacles. Des conseillers pédagogiques suivent ensuite les progrès de la relation. Les programmes de transition connaissent un tel succès que plusieurs volets de ces derniers qui étaient auparavant financés indirectement figurent désormais à part entière dans le budget de fonctionnement. Certaines initiatives s’étaient d’abord vu attribuer une allocation annuelle, tandis que d’autres s’appuyaient sur un financement spécial. Dans un cas comme dans l’autre, les programmes étaient invités à renouveler leur demande de financement chaque année. Toutefois, récemment, la croissance du nombre d’étudiants étrangers a été si fulgurante que l’Université a pu prendre un engagement à long terme en affectant une partie de leurs droits de scolarité aux programmes en question. Certaines sommes ont été consacrées à l’embauche de personnel supplémentaire pour le traitement des transferts de crédits, d’autres sommes ont servi à verser des bourses à des étudiants étrangers. « Ceux qui obtiennent leur diplôme agissent comme ambassadeurs; ils incitent d’autres étudiants à venir, fait observer monsieur Kerr. Cela ajoute de la stabilité au processus. Si nous apportons des changements afin de mieux recevoir nos étudiants étrangers, nous ne voulons pas défaire ces mesures dans trois ans. » D’autres universités ont adopté une approche similaire. En raison de l’augmentation des demandes présentées par les étudiants étrangers, l’Université du Nouveau-Brunswick (UNB) à Saint John a dû augmenter le nombre d’heures de travail du coordonnateur de l’hébergement hors campus. Ce service a été payé à même les droits de scolarité perçus des étudiants étrangers, dont le nombre continue d’augmenter. Les étudiants étrangers constituent par ailleurs un capital humain important dans le contexte des initiatives mises de l’avant par les universités. À l’Université du Manitoba, le centre international pour étudiants constitue depuis longtemps une source de soutien. Certains étudiants étrangers qui ont bénéficié du centre y sont à leur tour devenus conseillers; la sensibilité et l’expérience qui les caractérisent sont tout à fait uniques. L’Université a récemment conçu un programme de mentorat pour les étudiants autochtones sur le modèle du programme destiné aux étudiants étrangers. Les deux programmes comportent un volet de formation qui s’adresse aux conseillers pédagogiques afin qu’ils puissent comprendre comment interagir le mieux possible avec des étudiants autochtones ou étrangers pour répondre à leurs besoins particuliers. « Les étudiants autochtones sont parfois les premiers de leur famille à fréquenter l’université, alors ils n’ont peut-être pas de modèle à suivre », indique monsieur Kerr. À la UBC, Madame Beaumont souligne que les étudiants qui se présentent à la maison internationale de l’Université pour y chercher du soutien ne sont pas nécessairement des étudiants détenteurs d’un visa. « Il y a effectivement dans ce groupe des résidents permanents du Canada ou des citoyens canadiens qui ont fait une grande partie de leurs études dans un autre pays que le Canada et qui ont donc des questions ainsi que des préoccupations semblables à celles des étudiants étrangers », expliquet-elle. Elle ajoute qu’il existe également une série de mesures liées aux procédures et aux politiques que les universités peuvent prendre afin de rendre l’établissement plus accueillant pour les étudiants issus de divers milieux. L’un des moyens consiste à faire en sorte que l’établissement soit sensibilisé aux jours de fête et aux pratiques de divers groupes religieux. À Concordia, le vice-recteur aux ressources académiques, Martin Singer, souligne que l’Université tend à fonctionner selon le calendrier judéo-chrétien. Toutefois, bon nombre d’étudiants ont une culture qui s’approche davantage de la culture asiatique ou de la foi musulmane. « Il faut être sensible au fait que ces groupes ont des célébrations différentes, renchérit monsieur Singer. À Concordia, nous communiquons aux professeurs les dates d’autres fêtes religieuses et leur demandons d’éviter de planifier des examens autour de ces dates, ou du moins d’être sensibles au fait que certains étudiants célèbrent ces fêtes. » Plus à l’est du pays, à l’Université du Nouveau-Brunswick à Saint John, on a repensé les programmes de repas afin d’inclure des mets conformes à diverses pratiques religieuses. Des aires réservées à la préparation des repas ont été ajoutées dans les résidences afin de mieux répondre aux besoins individuels des étudiants. Ces mesures ont eu pour effet d’accroître l’intérêt de l’ensemble des étudiants à l’égard des habitudes alimentaires et culturelles de leurs condisciples. Sur de nombreux campus, les salons de l’alimentation internationale, les célébrations ethniques et les activités à caractère multiculturel jouissent d’une immense popularité tant auprès de l’effectif étudiant que du personnel. Une autre approche pour valoriser les différentes cultures présentes sur le campus consiste à fournir, hors programme, des occasions d’engager un dialogue interculturel et d’exprimer la diversité. Par exemple, l’Alma Mater Society (AMS) de la UBC finance des groupes de ressources tels que le Colour Connected Against Racism, qui lutte contre le racisme, ainsi que plus de 300 clubs tous azimuts. Citons entre autres le Muslims Students Association et le Asian Debate Club, le premier s’adresse aux étudiants musulmans tandis que le second tient des débats oratoires sur des enjeux associés aux pays asiatiques. Toujours dans le cadre de l’approche englobante de l’Université, des étudiants ont créé des activités en appui à la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale et l’initiative Africa Awareness, qui organise chaque année un colloque afin d’apporter des précisions sur l’Afrique et de combattre les stéréotypes négatifs qui y sont rattachés. Ils prévoient également se pencher sur la représentation de la diversité dans les médias. Aussi, une publication intitulée Think Equity est disponible sous forme imprimée et en ligne. Ce document vise à promouvoir le dialogue par l’entremise de récits personnels, d’articles, de représentations artistiques et de photographies. Dans un récent numéro, on a pu voir une série de photos d’étudiants de diverses ethnies vêtus de T-shirts arborant la phrase « I speak English. » L’Université offre un environnement positif ainsi que l’espace et le soutien administratif nécessaires au démarrage de ces projets. Les étudiants s’occupent du reste. « Nous éliminons bon nombre des obstacles qui se dressent habituellement sur la route de ceux et celles qui veulent former ces groupes sociaux », raconte Gavin Dew, viceprésident, affaires académiques, de l’AMS. « La UBC et l’AMS entretiennent le feu sous la marmite afin de réduire le coût de la communication interculturelle. » L’établissement donne aussi son appui au moment de la période de recrutement annuel, qui permet d’accueillir de 25 à 40 ambassadeurs de l’équité. Ces derniers planifient des activités ensemble pendant les mois d’été. Lorsque les étudiants s’engagent de la sorte, il y a plus de chances qu’ils lancent des projets tels que des salons à thématique internationale, des activités axées sur les échanges culturels ainsi que des forums à vocation interculturelle. En parallèle, les universités font souvent équipe avec leurs associations d’étudiants étrangers et d’étudiants autochtones afin de proposer des programmes tels que des journées d’orientation ciblées et des programmes d’échange avec des pairs. Souvent, des projets démarrés à l’initiative de l’Université sont repris avec enthousiasme par des étudiants à mesure qu’ils acquièrent de la confiance dans leur rôle d’ambassadeurs de l’établissement. « Lorsqu’une certaine masse critique est atteinte, les étudiants deviennent autosuffisants dans ces domaines », explique monsieur Singer. Concordia envoyait auparavant des membres du personnel à l’aéroport pour accueillir les étudiants chinois. Maintenant, c’est l’association des étudiants chinois qui s’en charge. La situation est la même à l’Université du Nouveau-Brunswick à Saint John. Un autre effet secondaire formidable de la valorisation de la diversité culturelle est la possibilité d’établir un dialogue interculturel. « La coexistence pacifique ne suffit pas, insiste Tom Patch. Il doit régner un esprit de collaboration parmi les divers groupes pour que cela débouche sur de nouvelles perspectives et des innovations. » Il ajoute que les universités sont stimulées par les discussions ouvertes autour de perspectives différentes. « La diversité engendre de telles possibilités, continue-til. Mais elle engendre aussi un défi. Aussitôt qu’on lance une discussion sur des croyances et des valeurs différentes, il y a risque de conflit. » Pour l’établissement, le défi consiste à permettre que de telles discussions se déroulent dans le respect et la politesse, qu’elles englobent les différences plutôt que de chercher à les restreindre. Les politiques et les structures doivent faire en sorte que les étudiants de différentes cultures puissent exprimer leurs perspectives en toute sécurité. À Concordia, monsieur Singer parle par expérience. Il a été témoin, aux premières loges, des conflits qui peuvent surgir lorsque des événements mondiaux créent des tensions. Si elles ne sont pas gérées correctement et collégialement, ces tensions peuvent s’exacerber et déborder sur le campus. Les premières tensions d’importance sont ressorties entre les Grecs et les Turcs au point fort de la crise de Chypre. Il y a quatre ans, divers groupes d’étudiants se sont affrontés lors d’une visite sur le campus de l’ancien premier ministre d’Israël Benjamin Netanyahu. En réaction, Concordia a imposé un moratoire, qui a été levé depuis, sur toute activité politique associée au conflit israéloarabe. À long terme, toutefois, l’Université estimait que la solution passait par la définition de nouvelles lignes directrices pour son bureau des droits et des obligations. Les << Les établissements réagissent aux défis et aux nouvelles possibilités que suppose une population étudiante de plus en plus diversifiée en ajustant leurs objectifs, leurs politiques et leurs procédures pour bien s’adapter à cette nouvelle réalité. >> changements de politiques ont été suivis d’autres initiatives, notamment une série de conférences sur la résolution de conflits et des efforts pour encourager des débats collégiaux afin d’exposer les étudiants et les professeurs à une diversité d’idées encore plus grande. Parallèlement, il était important que chacun comprenne bien les détails des nouvelles « règles d’engagement ». Tout en respectant l’individualité de chaque culture à l’intérieur de ses murs, l’Université doit relever le défi de faire connaître les attentes et les normes de la culture universitaire canadienne à l’ensemble des étudiants. Dans certaines cultures, par exemple, on attend des étudiants universitaires qu’ils reconnaissent, puis reproduisent une réponse acceptée à une question ou à un problème académique donné. Par conséquent, les universités ont pris des mesures pour mieux définir le plagiat et veiller à ce que cette information soit communiquée aux étudiants par le personnel et par l’entremise de documents imprimés. Après tout, le personnel de l’Université est le canal par lequel sont transmis les énoncés de mission, les politiques et les procédures de l’établissement. « Il est essentiel d’observer non seulement la représentation de la population étudiante, mais également celle du corps professoral et de l’ensemble du personnel », indique monsieur Patch, de la UBC. Un personnel diversifié sur le plan culturel peut plus efficacement servir de modèle pour les étudiants et donner son appui à l’encadrement des membres des groupes minoritaires. Plus important encore, cela ajoute à la perception, de la part des étudiants, que l’Université est une communauté accueillante. Si le corps professoral réunit des gens de diverses origines, il y a plus de chances que les programmes d’études incluent diverses perspectives et répondent aux attentes ainsi qu’aux aspirations d’une population étudiante elle aussi diversifiée. « On peut en dire à peu près autant des administrateurs », fait observer monsieur Patch. « Si les étudiants de diverses cul- tures regardent autour d’eux et voient des administrateurs provenant de milieux semblables au leur, ils vont avoir le sentiment que l’établissement valorise véritablement la diversité. » Une partie du processus d’équité en matière d’emploi suppose la reconnaissance d’obstacles qui risquent d’empêcher certaines personnes d’accéder à divers postes. « Si l’on observe un goulot d’étranglement, il est important de cerner le problème », conseille monsieur Patch. Sa collègue Janet Mee, directrice, accès et diversité, souligne l’importance de bâtir en fonction de l’avenir. « Bon nombre d’étudiants qui ont participé au programme d’accompagnement par les pairs pendant leurs études au collège ou à l’université font ensuite carrière dans le système d’éducation, raconte madame Mee. « Nous nous retrouvons donc avec des personnes qui ont effectivement vécu de telles expériences et peuvent parler de ces dossiers en toute connaissance de cause. » À l’Université de la Saskatchewan (U de S), madame Lafferty considère qu’il s’agit là d’une forme de planification de la relève. Il est nécessaire non seulement de tirer profit des occasions existantes, dit-elle, mais également de planifier cinq ans à l’avance, en tenant compte des étudiants qui avancent et en investissant dans les études des cycles supérieurs pour les étudiants prometteurs. Entre-temps, il est essentiel de donner de la formation aux membres du personnel qui n’ont peut-être pas eu la chance de vivre les mêmes expériences que les étudiants actuels. Dans ses efforts en vue de sensibiliser le personnel à la diversité, l’U de S a créé un partenariat avec Wanaskewin Heritage Park pour offrir des cours au centre culturel et pour en faire, sous peu, un collège satellite officiel de l’Université. La UBC offre aux étudiants tout comme aux membres du personnel et du corps professoral des cours sur la diversité et l’inclusion, à l’instar de l’Université du Manitoba et de beaucoup d’autres établissements partout au pays. L’Université Simon Fraser (USF) aussi forme activement son personnel afin de relever les défis que pose la diversité culturelle. Toutefois, puisque 43 % de sa population étudiante parle une autre langue que l’anglais à la maison, la USF porte une attention particulière aux langues comme dimension de la diversité. L’établissement souhaite faire en sorte que les professeurs affectés aux cours de première année aient les outils nécessaires pour enseigner à des étudiants qui ne sont pas principalement anglophones. Récemment, la USF a envisagé la possibilité de retenir les services d’un organisme australien pour former ses instructeurs. L’Université a également créé une série de « cours fondamentaux » que tous les étudiants doivent suivre afin d’élargir leurs compétences quantitatives et qualitatives. Tous les cours qui visent ce dernier volet donnent une large place à l’écriture. Un appui sera donné à tous les étudiants par l’entremise d’un centre de ressources éducatives situé dans la bibliothèque. Malgré les coûts élevés associés à la création de nouveaux cours et de réoutillage du centre, la SFU prévoit que cet investissement améliorera considérablement l’expérience d’apprentissage pour tous les groupes culturels présents à l’Université. Selon Janet Mee, de la UBC, les efforts consacrés à élargir les activités académiques sont essentiels à la valorisation de la diversité. « Il faut qu’il soit possible d’entamer un dialogue significatif dans les salles de classe pour que diverses voix se fassent entendre », explique-t-elle. Pour multiplier les possibilités d’établir un tel dialogue, la UBC a restructuré le programme d’études pour qu’il soit possible d’intégrer des séminaires dirigés par des étudiants qui ouvrent droit à des crédits. Grâce à une initiative pilotée par des étudiants, le programme d’études africaines a ainsi vu le jour. Récemment, l’établissement a aussi financé une série de conférences sur les citoyens du monde, au cours desquelles d’éminents conférenciers tels que Stephen Lewis ont pris la parole. De fait, beaucoup d’universités considèrent que la diversité culturelle qui caractérise de plus en plus leur population étudiante constitue une chance stimulante d’exposer tous les étudiants au vaste monde. « Grâce à un campus plus riche sur la plan culturel, leur mode de pensée devient plus englobant », indique Jane McGinn-Giberson, directrice, affaires étudiantes à l’Université St. Thomas, où le nombre d’étudiants étrangers est passé de 50 à 150 en cinq ans. Bon nombre d’universités poussent leur approche une étape plus loin en cherchant non seulement à augmenter le nombre d’étudiants étrangers qu’elles accueillent, mais aussi en créant des programmes pour que des résidents canadiens étudient à l’étranger. « Cela va dans les deux sens », indique Kevin Bonner, directeur des services aux étudiants de l’Université du NouveauBrunswick. Il s’est écoulé presque 10 ans depuis que l’Université a créé un partenariat avec le Concord College à Pékin. Au cours de cette période, des instructeurs aussi bien que des étudiants se sont promenés entre le Canada et la Chine. À la SFU, des étudiants du programme d’administration des affaires passent deux ans à étudier le mandarin avant de se rendre en Chine pour un séjour d’études de deux ans à l’Université de Jei Jung. Par la suite, ils reviennent dans leur établissement d’origine pour une autre année. Pendant ce temps, des étudiants de Jei Jung participent à un échange semblable à la SFU. Les deux groupes d’étudiants obtiennent deux diplômes, un de chaque établissement. Plus que les diplômes, c’est le riche échange de culture et de connaissances qui constitue la récompense la plus importante pour tous ces étudiants. « Les étudiants canadiens apprennent à bien connaître la culture mandarine et chinoise, tandis que les étudiants chinois en viennent à bien connaître la culture anglaise et canadienne », indique Nello Angerilli, de la SFU. L’Université prévoit dupliquer ce programme dans d’autres disciplines. De tels projets pourraient bien constituer une solution à la crainte exprimée par le gouvernement canadien quant à l’idée que trop peu de Canadiens connaissent bien la Chine. Pour ce qui est de la crainte que la Chine cesse un jour d’envoyer ses étudiants poursuivre des études postsecondaires au Canada, monsieur Angerilli a récemment constaté qu’elle est peut-être sans fondement. Bien que le gouvernement chinois planifie de faire passer le nombre d’étudiants inscrits à l’université de 16 millions à 30 millions d’ici 2010 – la plus forte croissance de l’effectif universitaire jamais entreprise à l’échelle de la planète – les intervenants en Chine en arrivent à la même conclusion que leurs homologues canadiens. Le fait de consacrer une portion des études universitaires à l’étranger s’avère une expérience précieuse et enrichissante. Les Canadiens qui n’auront jamais la chance d’étudier dans une université à l’étranger pourront tout de même vivre une expérience riche et diversifiée. En intégrant diverses dimensions du monde dans notre propre pays, nous permettons à nos étudiants de devenir de véritables citoyens du monde, capables de fonctionner dans un environnement culturel diversifié et en constante évolution. « La diversité au sein de la population étudiante et la diversité des approches à même les programmes d’études et les activités hors programme donnent l’occasion de développer de telles compétences », conclut Gavin Dew, de la UBC. « Les étudiants font leur entrée dans le monde fins prêts à vivre tant avec les difficultés qu’avec les avantages considérables rattachés à la diversité culturelle qui caractérise notre planète. »