Le Cri du Port le lieu de tous les Jazz(s)
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Le Cri du Port le lieu de tous les Jazz(s) Le Cri du Port Le lieu de tous les Jazz(s) 8, rue du Pasteur Heuzé 13003 Marseille Tel : 04 91 50 51 41 www.criduport.fr contact presse : [email protected] - Tél : 06 08 91 61 13 Le Cri du Port le lieu de tous les Jazz(s) Edito Le jazz est un voyage incessant entres ses racines et son futur, pour l’année de ses 34 ans, Le Cri du Port vous invite à un relecture de cette musique très contemporaine. Retour à Marseille de grands maîtres déjà accueillis il y a bien des années (Buster Williams - 82, Ray Anderson, Tommy Campbell - 92, Al Foster - 98, 2014, Carlos Maza - 94), et arrivée de la jeune génération : Kevin Norwood, Anne Quillier, Ana Maza, et des « young cats new-yorkais » pour un hommage à Art Blakey (82). Toujours dans le peloton des valeurs sûres, nos autres invités livreront leur actualité : Enzo Carniel, Xavier Desandre-Navarre, Franck Agulhon. En matière de jazz chaque semaine,offrira un rendez-vous des plus étonnant. CALENDRIER JANVIER - FÉVRIER - MARS 2015 Dimanche 25 janvier Enzo Carniel solo & duo Jeudi 29 janvier Kevin Norwood quartet Jeudi 5 février Anne Quillier sextet Jeudi 12 février* Khaa - concert sortie de résidence* Samedi 14 février* Xavier Desandre-Navarre quartet au Moulin à Jazz de Vitrolles* concert produit par Charlie Free, soutenu par Le Cri du Port. Jeudi 19 février Larry Willis - Buster Williams duo Mercredi 11 mars Avishai Cohen’s Triveni Jeudi 19 mars Carlos & Ana Maza duo Mercredi 25 mars Ray Anderson’s Organic Blues quartet Samedi 28 mars Franck Agulhon Solisticks / film Whiplash à l’Alhambra Dimanche 29 mars Al Foster’s Tribute to Art Blakey and the Jazz Messengers A votre disposition : Les communiqués de presse, visuels et autres éléments pour la communication sont disponibles en téléchargement sur le site du Cri du Port http://www.criduport.fr/téléchargements.html A écouter la playlist des artistes programmés sur Deezer http://www.deezer.com/playlist/1117006141 Un choix de vidéo la chaine YouTube du Cri du Port : https://www.youtube.com/playlist?list=PLzgj6vWBSZfrUDcTxVxvzRLlJH5UxXWvm Le Cri du Port Le lieu de tous les Jazz(s) 8, rue du Pasteur Heuzé 13003 Marseille Tel : 04 91 50 51 41 www.criduport.fr contact presse : [email protected] - Tél : 06 08 91 61 13 Le Cri du Port le lieu de tous les Jazz(s) communiqué DIMANCHE 25 JANVIER 17:00 Le Cri du Port ENZO CARNIEL SOLO & DUO Enzo Carniel - piano Esteban Pinto Gondim - saxophone alto Pour ses 28 ans, après un premier album en quartet et septet House of Echo paru en 2013, Enzo Carniel poursuit sa trajectoire et signe Erosions son nouvel opus en solo, à paraître sur le nouveau label NomadMusic en février 2015. En avant première nous proposons à notre public de découvrir ce répertoire original et partager cette production avec une pré-commande. Pour une entrée à 12 euros, le Cri du Port offre le concert, le nouveau CD d’Enzo Carniel et même le gâteau des rois. photo : Valentine Poutignat A lire au sujet de Enzo Carniel Enzo Carniel sera rejoint par l’étonnant saxophoniste brésilien, Esteban Pinto Gondim, rencontré au CNSM de Paris et membre de son sextet. Lieu du concert Le Cri du Port 8 rue du Pasteur Heuzé 13003 Marseille infoline 04 91 50 51 41 www.criduport.fr Tarifs : Entrée + album en prévente 12€ normal 10€ / réduit 8€ (hors frais de location) Billetterie www.criduport.fr / www.digitick.com Fnac, Carrefour, Géant Espaceculture_Marseille Le Cri du Port saison 2014/2015 > janvier > mars /contact presse : 06 08 91 61 13 [email protected] Enzo Carniel - piano, composition Pianiste de jazz originaire du Var né en 1987, il commence l’étude du piano classique et découvre le jazz pendant l’adolescence. Après 5 années de Médecine à la Faculté de Marseille , il décide alors de se consacrer entièrement à cette musique, il est médaillé en 2009 au CNR de Marseille. Il a rejoint depuis le Conservatoire National Supérieur de Musique Paris dans la classe de Jazz et Musiques improvisées, s’oriente en parallèle en trio et solo; et se passionne également pour la musique contemporaine, la composition et l’arrangement. En 2010, devant un public conquis, il remporte le prix du soliste du Tremplin Jazz à Porquerolles. Il est à l’origine avec le guitariste Marc Antoine Perrio de la formation House of Echo, qui donnera lieu à l’album du même nom. Influencé par Paul Bley, Monk et Jarrett il tente d’explorer les palettes sonores et les possibilités intrinsèques du piano. Il s’est produit dans divers festival comme le Festival de Tanger au Maroc, le festival Eclat d’Email à Limoges, le festival de Jazz à Porquerolles, Le festival D’Avignon, le festival d’Art Lyrique d’Aix en Provence... Il a entre autre également participé aux émissions de Radio France le «Matin des Musiciens» d’Arnaud Merlin, «A l’improviste» d’Anne Montaron sur France Musique, «le Rendez vous» sur France Culture. En 2013, Enzo Carniel reçoit le premier prix du CNSM de Paris. Il poursuit sa carrière en se produisant dans les festivals de jazz Français et dans les clubs parisiens comme le Sunset-Sunside, le Duc des lombards. Il s’est produit avec André Ceccarelli, Nicolas Folmer, Raphael Imbert, Riccardo Del Fra, et d’autres musiciens de la scène européenne. Aujourd’hui, il nous présente son dernier opus enregistré en solo : Erosions. Le Cri du Port saison 2014/2015 > janvier - février - mars /contact presse : 06 08 91 61 13 [email protected] Le Cri du Port le lieu de tous les Jazz(s) communiqué JEUDI 29 JANVIER 20:30 Le Cri du Port KEVIN NORWOOD QUARTET LES BOTTINES en 1ère partie Avec la participation de La Maison du Chant Kevin Norwood - chant Vincent Strazzieri - piano Sam Favreau - contrebasse Cédrick Bec - batterie photo : D.R. « Voici Kevin Norwood, nouveau venu dans le paysage du jazz vocal, avec une rondeur dans le son très agréable rappelant la douceur et le swing d’une jeune Betty Carter. Une souplesse surprenante ainsi qu’une approche rare et expressive de l’improvisation. Il est accompagné de musiciens hautement accomplis et créatifs rendant le tout très cohérent. Un vrai son de groupe dont le vocaliste Kevin Norwood fait parti à part entière. » David Linx Sortie de l’album Reborn - AJMiSeries - janvier 2015. A consulter : Lieu du concert Le Cri du Port 8 rue du Pasteur Heuzé 13003 Marseille infoline 04 91 50 51 41 www.criduport.fr Tarifs : normal 12€ / réduit 10€ (hors frais de location) Billetterie www.criduport.fr / www.digitick.com Fnac, Carrefour, Géant Espaceculture_Marseille En ouverture de soirée le groupe vocal Les Bottines, présenté par La Maison du Chant. Joelle Fendiklian, Isabelle Miard, Camille Sappia, ont choisi leur nom Les Bottines du fait de l’initiation et de l’enseignement quelle reçoivent toutes trois depuis plusieurs années de l’ensemble vocal Enco de Botte. Les Bottines apprécient les régions de Méditerranée et de la Mer noire pour le collectage de chants qu’elles s’approprient pour ensuite les partager avec leurs propres arrangements. Leurs trois voix très différentes se tissent, se cherchent, se retrouvent en créant un univers féminin à la fois doux et puissant. Cet ensemble amateur chante avec exigence, générosité et talent. C’est un instant chaleureux, caressant qu’on savoure et qu’on n’oublie pas. Enco de Botte et les Bottines sont des résidents permanents de la Maison du Chant, leur démarche s’inscrit dans le domaine de la transmission orale que nous défendons avec ferveur. Le Cri du Port saison 2014/2015 > janvier > mars /contact presse : 06 08 91 61 13 [email protected] Kevin Norwood - chant, saxophone Né en 1986 à Avignon, Kevin Norwood débute la musique à onze ans, au sein de conservatoire du Pontet (84) dans la classe de saxophone. Tout en poursuivant un cursus scolaire normal, après huit années d’étude dans les conservatoires du Pontet et de Carpentras il obtient son diplôme de fin d’étude en 2005. Cette même année, il intègre l’IMFP (Institut Musical de Formation Professionnelle de Salon de Provence). Pendant trois ans, il y perfectionne sa technique et étudie l’harmonie. Kevin Norwood rejoint ensuite la classe de Jazz du conservatoire d’Avignon où il obtient son DEM en chant en 2012. Depuis 2008, il est musicien professionnel et s’investi dans différentes formations telles que Mild Dream quartet, The swing Jazz band, Tribute to Joni Mitchell Duo, Sun Light trio. En 2011, il enregistre son premier Album Real Brother autour de la musique de Jeff Buckley repéré par le chanteur David Linx. En 2013, l’Ami le sollicite en vue d’une création d’un disque autour de ses compositions. Il enregistre donc son premier album en tant qu’auteur, compositeur et interprète Reborn en octobre 2013 au studio La Buissonne. Ce nouvel opus sous le label « Ajmi Series » parait en janvier 2015. Ses influences vont de Joni Mitchell à Peter Gabriel en passant par Gretchen Parlato et Michael Brecker. Féru d’improvisation vocale, Kevin la traduit notamment dans un technique de scat rare et expressive. Kevin a notamment eu l’occasion de jouer avec : Vincent Strazzieri, Sam Favreau, Cédrick Bec, Rémy Vignolo, Eric Surménian, Fred Pasqua, Olivier Roussel, Lionel Dandine, Wim Welker, Lilian Bencini, Fabien Gilles, Julien Alour.... Vincent Strazzieri - piano Né à Aix en Provence le 5 avril 1981, Vincent Strazzieri débute la musique dès ses 6 ans. C’est à l’âge de 13 ans qu’il commence à s’intéresser au jazz. Son père Claude, pianiste de jazz, l’épaule jusqu’à son entrée au conservatoire d’Aix-en-Provence à l’âge de 15 ans où il suit des ateliers Jazz dirigés par JeanFrançois Bonnel. C’est durant ces premières années de conservatoire qu’il commence à s’intéresser à d’autres instruments que le piano : la contrebasse, puis la trompette. En 1999, après l’obtention de son diplôme de fin d’étude Vincent décide de devenir musicien professionnel. Il s’installe à Marseille et commence à se produire dans les clubs et festivals de la région. Jean Pelle, patron du Pelle-Mêle le prend sous son aile. C’est dans ce club mythique qu’il va faire ses armes et se produire très régulièrement avec son trio (Sylvain Romano et Manu Franchi) ainsi qu’avec le Jazz Hip Trio de Roger Luccioni. Il a aussi l’occasion de s’y produire avec un grand nombre de musiciens tels que Johnny Griffin, Eric Le Lann, JeanPierre Arnaud, Daniel Humair, Olivier Temime, Rémi Vignolo. En 2001, à l’âge de 20 ans, Vincent se met à travailler le saxophone en autodidacte, influencé par les saxophonistes de grand talent avec qui il se produit. Le saxophone va devenir, au fil des ans, son « deuxième » instrument principal. En 2003, Vincent accompagne le saxophoniste américain Jerry Bergonzi pour un concert à l’auditorium de la Cité de la Musique de Marseille. Cette expérience marquante confirme son désir de devenir aussi saxophoniste. Depuis 2005, parallèlement à sa carrière dans le sud, Vincent passe une partie de son temps à Paris où il se produit avec de nombreux musiciens dans les clubs de jazz parisiens. Vincent participe régulièrement à des concerts radio-diffusés sur France-Musique dans les émissions d’Alex Duthil et Arnaud Merlin (Jazz Hip Trio, BS3 Trio, Vincent Strazzieri Trio). Un de ces concerts a également été retransmis sur la chaîne Mezzo. En 2008, il enregistre en tant que contrebassiste avec le pianiste américain Ben Aronov et le batteur Cédrick Bec un album en trio. Depuis 2008, Vincent s’occupe aussi de la programmation du festival « Jazz à Vialas » qu’il organise avec un collectif d’amis musiciens. Vincent Strazzieri a accompagné : Johnny Griffin, Jerry Bergonzy, La Velle, Marcia Maria, Lionel & Stéphane Belmondo, Dominique di Piazza, Thomas Bramerie, Fabien Mary, Olivier Ker Ourio et bien d’autres musiciens. Le Cri du Port saison 2014/2015 > janvier - février - mars /contact presse : 06 08 91 61 13 [email protected] Sam Favreau - contrebasse Né en 1983, son père musicien le baigne tout jeune dans l’univers des percussions africaines. Il multiplie les expériences de groupes amateurs dès l’âge de 11 ans, à la guitare, à la batterie puis à la basse de manière autodidacte et dans des styles variés. C’est à son entrée en fac de musicologie à Aix-en-Provence qu’il se tourne vers la contrebasse et le jazz. Trois ans plus tard, il obtient sa licence puis s’installe à Marseillle où il obtient en 2006 le premier prix à l’unanimité de la classe de jazz du conservatoire. Il fait de la musique vivante sa profession, participe à de nombreux projets en tant que bassiste et contrebassiste, parfois compositeur ou arrangeur, se produisant notamment avec Philippe Renault, Benoit Paillard, Jean-Luc DiFraya, Christian “Ton Ton” Salut, Marie-Annick Saint-Céran, Raphaël Imbert, Christophe Leloil, Moses Patrou, Edeil Trio, Lokito, Usthiax, etc… Il s’est occasionnellement produit en concert avec Yaron Herman, André Ceccarelli, Stéphane Belmondo, Sylvia Versini, Tony Petrucciani. En 2008, il met en forme son premier projet en tant que leader, le « Sam Favreau Funkestra ». Cédrick Bec - batterie Né en 1980 à Nîmes, il découvre la batterie et se passionne pour cet instrument à l’age de 15 ans. A partir de 1996 il suit des cours dans l’école Serge Puchol ou il y obtient le 1er prix d’excellence à l’unanimité en 2002. Il poursuit ses études musicales à l’IMFP ainsi qu’au CNR de Marseille, dont il ressort avec un 1er prix avec félicitations, ainsi que le prix de la SACEM en 2004. Parallèlement, il joue avec de nombreux musiciens tels qu’Henri Florens, Emile Atsas, André Villeger, Philippe Renault, Benoit Paillard, Philippe Canovas, Vincent Strazzieri, Paul Pioli, Raphaël Imbert, Christophe Leloil, Philippe Petrucciani, et devient très rapidement l’un des batteurs les plus demandés de la région. En 2005 et 2006, les formations Newtopia quintet (Raphael Imbert, Yaron Herman, Simon Tailleu, Stephan Caracci) ainsi que le quartet In & Out (Cyril Benhamou) dont il fait partie, gagnent tour à tour le 1er Prix de groupe du concours national de la Défense. En 2007, c’est avec le groupe Dress Code que ce même concours lui décerne le 2eme prix de soliste et d’instrumentiste aux cotés de Simon Tailleu. Il signe en 2008 avec la très réputée marque de batterie Canopus Drums Company. Depuis 2009, il joue dans le trio de Yaron Herman avec lequel il partage les scènes et festivals parmi les plus réputés au monde. Cette même année, il co-produira l’album Falling Grace du pianiste Ben Aronov. En 2011, il collabore avec Nicolas Folmer et Benoît Sourisse pour plusieurs concerts en trio. En 2012, c’est à la guitare qu’il accompagnera le chanteur Kevin Norwood, avec lequel il crée un duo autour de la musique de Joni Mitchell. En 2013, il part en tournée avec le quartet de Nicolas Folmer dans 12 pays d’Afrique de l’Ouest. En 2014, il enregistre la BO du long métrage « Merci les Jeunes » de Jérôme Polidor, composée et produite par Benjami Rando. Il participe également à la comédie musicale «Tersis» de Jean-Luc Granier. Il a notamment eu l’occasion de jouer avec Ambrose Akinmusire, Michel Portal, Riccardo Del Fra, Wynton Marsalis, Under Kontrol, Jamshid Chemirani, Seamus Blake, l’Ensemble Contraste, Gustavo Ovales, Chris Cheek, Chuck Israel, Ben Aronov, Mancef Genoud, le Quatuor Ebene, Zim Ngawana, Logan Richardson, le Quatuor Manfred, Archie Shepp.... «Cédrick Bec fait actuellement parti des batteurs les plus actifs de sa génération et partage avec la même passion un jeu de batterie captivant, toujours empli d’une grande profondeur de son et d’inspiration.» Discographie sélective : Kevin Norwood 4tet – Reborn (Nov. 2014) AJMIseries Nicolas Koedinger 5tet – Childhood Memory (Juin 2013) Independant Dress Code quintet – Far Away (mars 2012) La Fabrique (Révélation Jazzmag) Benoit Paillard trio – Don’t touch it (janv. 2010) Label Durance (**** Jazzmag) Ben Aronov trio – Falling Grace (dec. 2009) Les indépendants/Mozaic (*** Jazzman) Marion Rampal - OWN VIRAGO (2009) Compagnie Nine Spirit Christophe Leloil Sextet – ECHOES (fev. 2009) AJMIseries (**** Jazzman) Newtopia – Suite Elegiaque (nov. 2006) Zig-Zag Territoires (Choc Jazzman) Le Cri du Port saison 2014/2015 > janvier - février - mars /contact presse : 06 08 91 61 13 [email protected] Le Cri du Port le lieu de tous les Jazz(s) communiqué JEUDI 5 FÉVRIER 20:30 Le Cri du Port ANNE QUILLIER SEXTET Anne Quillier - piano, Fender Rhodes, compositions Aurélien Joly - trompette, bugle Grégory Sallet - saxophones alto et soprano Pierre Horckmans - clarinette, clarinette basse Michel Molines - contrebasse Guillaume Bertrand - batterie invité : Miguel Crozzoli - saxophone ténor photo : Bruno Belleudy Chronique à lire sur Culture Jazz : http://www.culturejazz.fr/spip.php?article2606 A consulter : http://www.collectifpinceoreilles.com Constitué en septembre 2011 sous l’impulsion de la pianiste et compositrice Anne Quillier, ce sextet de la région lyonnaise réunit des jeunes musiciens tous animés par une profonde envie d’explorer l’écriture et l’improvisation. Alliant l’alchimie des timbres et des harmonies, la fougue, l’exaltation et l’improvisation sans limite, le groupe évolue sans cesse, cherche, explore, se nourrit d’expériences de vie et de découvertes artistiques. Il s’inspire de personnalités telles que Maria Schneider ou encore Gil Evans, Lauréat du 36ème Concours National de Jazz à La Défense, Prix du meilleur groupe et Prix d’instrumentiste décerné au trompettiste Aurélien Joly. Sortie de l’album Daybreak Label Pince-Oreilles, le 30 janvier 2015. Lieu du concert Le Cri du Port 8 rue du Pasteur Heuzé 13003 Marseille infoline 04 91 50 51 41 www.criduport.fr « C’est un album absolument sublime ! Comme il sort le 30 janvier, c’est le jour où j’ai prévu d’en faire la Une d’Open Jazz. » Alex Dutilh (France Culture). Tarifs : normal 12€ / réduit 10€ (hors frais de location) Billetterie www.criduport.fr / www.digitick.com Fnac, Carrefour, Géant Espaceculture_Marseille Le Cri du Port saison 2014/2015 > janvier > mars /contact presse : 06 08 91 61 13 [email protected] Anne Quillier - piano, composition Pianiste et compositrice, elle s'est formée en jazz au conservatoire de Chambéry (notamment auprès de Pierre Drevet et Laurent Blummental) et a eu l'occasion de travailler avec des musiciens comme Denis Leloup, Stéphane Guillaume, Denis Colin, François Jeanneau, Guillaume Orti, Jean Charles Richard... Remarquée pour ses qualités de compositrice, arrangeuse et musicienne, elle remporte en 2013 le 36ème concours National de Jazz à La Défense avec son propre groupe, le Anne Quillier 6tet. Suite à ce concert, le producteur de France Musique, Xavier Prévost invite le groupe à jouer au Festival de Radio France et Montpellier Languedoc Roussillon le 23 juillet 2014 pour un concert retransmis sur France Musique. Le groupe fait partie la même année de la sélection Jazz(s)RA. L'album sortira le 30 janvier 2015 et fera l'objet d'une émission dans Open Jazz (France Musique) d'Alex Dutilh ce même jour. Anne Quillier joue, compose et arrange actuellement dans le trio Blast, le Horckmans/Quillier Duo et le Anne Quillier 6tet. Elle se produit dans l'orchestre Le Grand Escalier dirigé par Jean-Charles Richard et accompagné par Jazz(s)RA ainsi que dans La Substance dirigée par Léo Jeannet, le trio Agg, et régulièrement en solo. On la retrouve également régulièrement dans diverses formations de la régions Rhône Alpes. Elle a eu l'occasion de jouer sur de nombreuses scènes, le Festival de Jazz à Vienne, Théâtre de Verdure à Aix les Bains, le Brise Glace à Annecy, la Source (Fontaine), le Parvis de la Défense, le Domaine d'Ô (Montpellier), le Crescent Jazz Club (Macon), le Studio de l'Hermitage (Paris), Le Grand Angle (Voiron), le Théâtre de Roanne, Saint Fons Jazz Festival, Jazz 360 (Cenac), Le Périscope à Lyon, la Scène Nationale des Gémeaux, Jazz in Clamart, l'Opéra. Le Cri du Port saison 2014/2015 > janvier - février - mars /contact presse : 06 08 91 61 13 [email protected] PRISES 2 NOTES JAZZ RHONES ALPES: L'IRMA: Le palmarès de la 36ème édition du Concours National de Jazz à La Défense Le Prix de groupe (d’une valeur cette année pour la première fois de 7500 euros) a été décerné au sextet d’Anne Quillier, excellente pianiste lyonnaise, membre du collectif rhônalpin Pince-Oreilles. Le Prix d’instrumentiste (d’une valeur 1590 euros) à été attribué à Aurélien Joly, trompettiste que le jury a particulièrement distingué au sein du sextet d’Anne Quillier. CITIZEN JAZZ «La pianiste et compositrice Anne Quillier, formée au conservatoire de Chambéry, s’est révélée l’an dernier en remportant avec son sextette le Concours National de jazz de La Défense, et c’est du meilleur augure (depuis sa création dans les années 70 les lauréats furent Éric Le Lann, Laurent Cugny, Antoine Hervé, Andy Emler, Denis Badault, Manuel Rocheman, et bien d’autres de la même étoffe). Elle s’y est distinguée par la qualité de son écriture, et aussi par sa faculté de mobiliser dans ce groupe des solistes plus que prometteurs. Un grand talent s’annonce, qu’il ne faut pas ignorer!» ONE MORE TIME: Le Cri du Port le lieu de tous les Jazz(s) communiqué JEUDI 12 FÉVRIER 18:00 Le Cri du Port KHAA PROJECT e sidenc e ré sortie d Thomas Bourgeois - batterie, zarb, daf Guilhem Fontès - piano, rhodes, clarinette alto Akram Chaïb - clarinette, Philippe Guiraud - basse électrique, contrebasse photo : D.R. KHÅÅ PROJECT est un jeune quartet qui développe un univers musical singulier à la croisée du jazz, des musiques traditionnelles et de l’improvisation. Inspirés d’un Orient largement imaginaire, les quatre musiciens nous embarquent dans des compositions surprenantes marquées par les recherches modales et les rythmes asymétriques. Le quartet voyage entre la chaleur d’un son acoustique coloré (clarinette, zarb, piano, contrebasse) et un univers plus électrique marqué par les textures du Fender rhodes et le groove puissant de la basse électrique alliée à la batterie. En résidence au Cri du Port durant la semaine, ce concert sera pour KHÅÅ PROJECT l’occasion de présenter son nouveau répertoire au public et aux professionnels. Lieu du concert Le Cri du Port 8 rue du Pasteur Heuzé 13003 Marseille infoline 04 91 50 51 41 www.criduport.fr Tarifs : entrée libre sur réservation. [email protected] Billetterie www.criduport.fr Le Cri du Port saison 2014/2015 > janvier > mars /contact presse : 06 08 91 61 13 [email protected] Le Cri du Port le lieu de tous les Jazz(s) communiqué JEUDI 19 FÉVRIER 20:30 Le Cri du Port LARRY WILLIS - BUSTER WILLIAMS DUO Larry Willis - piano Buster Williams - contrebasse Larry Willis et Buster Williams sont deux figures majeures du jazz, ils jouent régulièrement au Club Bradleys et lors de concerts de prestige. Une rare opportunité d’écouter ce duo en Europe qui nous enchante par une musique raffinée, ciselée par de célestes magiciens. photo : D.R. Leur parcours respectif est jalonné de noms devenus légendaires : Dizzy Gillespie, Lee Morgan, Woody Shaw, Cannonball and Nat Adderley, Stan Getz, Art Blakey, Carmen McRae, Shirley Horn, Carla Bley… pour Larry et, Betty Carter, Chick Corea, Dexter Gordon, Wynton Marsalis, Herbie Hancock, McCoy Tyner, Elvin Jones, Miles Davis, the Jazz Crusaders, Sonny Rollins, Count Basie, Errol Garner… pour Buster. Résumer de telles carrières revient à citer le who’s who du jazz tous styles confondus. Concert Incontournable ! Lieu du concert Le Cri du Port 8 rue du Pasteur Heuzé 13003 Marseille infoline 04 91 50 51 41 www.criduport.fr Buster Williams avait joué avec le Bobby Hutcherson Sextet en 1982 à Marseille. Tarifs : normal 20€ / réduit 18€ (hors frais de location) Billetterie www.criduport.fr / www.digitick.com Fnac, Carrefour, Géant Espaceculture_Marseille Le Cri du Port saison 2014/2015 > janvier > mars /contact presse : 06 08 91 61 13 [email protected] Larry Willis - piano Né à New-York en 1940. Ayant reçu une formation de chanteur, il découvre ensuite des pianistes qui vont le convaincre de s’intéresser à l’instrument : Bill Evans, Wynton Kelly, Herbie Hancock. Il accompagne d’abord Jackie McLean (1963), puis Hug Masekela (1964), Stan Getz (1969), Cannonball Adderley (1971), Earl May (1971-72) et travaille avec divers chanteurs. En 1972, il devient membre de Blood, Sweat and Tears, formation qui fera sa célébrité. En 1975, il devient free-lance, et on le retrouve dans les clubs de New York. Puis ce seront diverses associations, de plus ou moins longue durée, avec les grands noms du moment. On l’a entendu notamment avec Branford Marsalis en 1986, Carla Bley et Steve Swallow en 1986-87. Un jeu en évolution constante a amené Larry Willis à pratiquer tour à tour le hard bop, le free jazz et la fusion. Il se distingue par un toucher incisif et puissant, utilise des accords enrichis et tendus avec des voicings rêvés pour le soliste qu’il accompagne. Rythmiquement, il pratique les anticipations et affectionne les triolets de noires qui renforcent son expression pesante et incantatoire. Il joue beaucoup avec les combinaisons harmoniques génératrices d’atmosphères lancinantes : modes mineurs,gammes altérées, par tons, diminuées et dérivées. Dans le même esprit ses improvisations ont souvent recours aux passages en accords. Buster Williams - contrebasse Charles Antony Jr. dit Buster est né au New Jersy en 1942. C’est son père qui l’initie à la musique et lui apprend le piano, la batterie et la contrebasse. Son choix se fixe sur ce dernier instrument, dont il joue en public dès l’âge de 15 ans. En 1959, il est étudiant en harmonie au Combs College of Music de Philadelphie avant d’entrer, en 1960, dans le groupe de Gene Ammons et Sonny Stitt. Il accompagne Dakota Staton en 1961-62, puis Betty Carter (1962-63), Sarah Vaughan (1963) et Nancy Wilson (1964-68). En 1965-68, il est aussi membre des Jazz Crusaders. Il 1967, il remplace Ron Carter dans le groupe de Miles Davis. Après un passage deux ans plus tard chez Herbie Mann, il fait une brève alte dans les Jazz Messengers avant d’entrer dans la formation de Herbie Hancock (1969). En 1970, il enregistre avec McCoy Tyner. Viendront ensuite en 1973, Mwandishi, Crossings et Sextant avec Hancock. Lorsque la formation prend, sous la direction du pianiste, une orientation plus commerciale, il préfère s’associer phonographiquement à d’anciens compagnons de route : Eddie Henderson, Bennie Maupin, Billy Hart... En 1974, il retrouve McCoy Tyner. Il passe chez Mary Lou Williams en 1975. En 1977, il devient membre de la formation de Ron Carter et participe à Piccolo et Peg Leg. Il entre ensuite dans le groupe de Woody Shaw, avant de s’associer à Billy Hart, avec qui on le retrouve sur de nombreux disques. Il a aussi joué avec Harold Land, Bobby Hutcherson, Lee Morgan, Sonny Rollins, Kenny Burrell, Dexter Gordon, Freddie Hubbard... Sa technique irréprochable (il est aussi contrebassiste de formation symphonique) lui confère des qualités de justesse et de maîtrise sonore qui en font un des sidemen les plus recherchés dans les contextes postbop et hard bop. Sa sonorité puissante et un grain de son très riche sont obtenus par une forte pince de la main gauche et une attaque de la main droite incisive mais souple. Il se caractérise par une grande vélocité et une walking bass fonctionnelle mais jamais ennuyeuse : glissandos, slaps, ornements rythmiques sont autant d’entrelacs à un drive d’une assise métronomique. Extrait du Dictionnaire du Jazz. Le Cri du Port saison 2014/2015 > janvier - février - mars /contact presse : 06 08 91 61 13 [email protected] Le Cri du Port le lieu de tous les Jazz(s) communiqué MERCREDI 11 & JEUDI 12 MARS 20:30 Le Cri du Port AVISHAI COHEN’S TRIVENI Concert organisé avec le soutien du Consulat Israël de Marseille. Avishai Cohen - trompette Yoni Zelnik - contrebasse Justin Brown - batterie Sideman ultra-sollicité que l’on a pu entendre au sein du prestigieux SF Jazz Collective ou au sein du sextet The 3 Cohens, Avishai Cohen est également un leader de talent. photo : Philippe Levy-Stab http://www.avishaicohenmusic.com A écouter l’album : Dark Night chez Anzi Record A lire I.T. de Justin Brown Lieu du concert Le Cri du Port 8 rue du Pasteur Heuzé 13003 Marseille infoline 04 91 50 51 41 www.criduport.fr Tarifs : normal 15€ / réduit 12€ (hors frais de location) Billetterie www.criduport.fr / www.digitick.com Fnac, Carrefour, Géant Espaceculture_Marseille Il vient nous présenter les compositions aux mille influences et mille nuances de son nouvel album, le septième : Dark Night, enregistré avec sa formation Triveni qu’il mène depuis quatre ans. Il a été élu Nouveau Talent de l’année deux fois de suite par la rédaction du magazine Downbeat. « Un trompettiste brillant, relax et intense… combinant adroitement la sensibilité et le talent. » New-York Times. Avishai Cohen - trompette Il est né et a grandi à Tel Aviv, Israël, mais vit à New York depuis plus d’une décennie. Il a joué avec son propre ensemble en tête d’affiche du Festival de Jazz Newport 2011 et a visité le monde au sein du prestigieux SF Jazz Collective ainsi qu’avec The 3 Cohens Sextet, son groupe familial avec sa soeur, la saxophoniste-clarinettiste Anat et son frère, le saxophoniste Yuval. Avec ses aînés, Avishai s’est produit au Carnegie’s Zankel Hall, c’est deux fois produit au Village Vanguard et en Janvier 2012, les trois Cohens ont partagé la couverture du prestigieux magazine Downbeat. Avishai a été élu Gloire Montante – Trompette par la rédaction du magazine Downbeat en 2012 et 2013. Comme co-leader, il a tourné et enregistré avec Third World Love, une longue collaboration avec le bassiste Omer Avital, le pianiste Yonatan Avishai et le batteur Daniel Freedman. Le Cri du Port saison 2014/2015 > janvier > mars /contact presse : 06 08 91 61 13 [email protected] (suite) La discographie d’Avishaï Cohen comprend sept albums en leader : The Trumpet Player (Fresh Sounds New Talent, 2002), After The Big Rain (Anzic, 2007), Flood (Anzic, 2008), Seven (Anzic, 2008), Introducing Triveni (Anzic, 2010), Triveni II (Anzic, 2012) and Dark Nights (2014). Il a aussi enregistré quatre albums en co-leader avec The 3 Cohens Sextet et cinq avec Third World Love, et a été invité sur plusieurs albums du SFJazz Collective. En tant que sideman il a joué et enregistré avec Mark Turner, Anat Cohen, Yuval Cohen, Jason Lindner and la chanteuse compositrice Keren Ann, parmi de nombreuses autres collaborations. On peut aussi entendre sa musique sur les bandes-son de American Gangster et Soul Man. Avishai Cohen a commencé à se produire en public en 1988 à l’âge de 10 ans, tournant régulièrement avec le Young Israeli Philharmonic Orchestra. Il suit des études complètes au Berklee College of Music de Boston, et en 1997, grâce au Thelonious Monk Jazz Trumpet Competition, il acquiert une réputation internationale. C’est sur la scène prolifique du Smalls, le club légendaire de West Village à New York, qu’il développe sa vision artistique auprès d’amis et collègues comme le pianiste Jason Lindner et le bassiste Omer Avital. Tout son parcours en tant que leader, coleader et sideman est inspiré par l’héritage de cette scène fringante et ouverte d’esprit. Récemment, Avishai a tourné auprès de groupes menés par Mark Turner et Kenny Werner et il apparaît sur le prochain album du quartet de Turner sur ECM. Le magazine Hot House Jazz qualifie Avishai Cohen comme «une des voix cuivre les plus passionnantes du siècle.» Yoni Zelnik - contrebasse Né en 1975 à Haïfa en Israël. Il commence par jouer de la basse électrique pendant son adolescence dans des groupes de rock. Il étudie ensuite le jazz et la contrebasse à l’Académie de Musique de Jérusalem et part en 1995 à Paris pour étudier au CIM. Depuis il s’est installé à Paris et se produit sur la scène française et internationale : Jazz in Marciac, Jazz à Vienne, Juan les Pins, Parc Floral, La Villette, Lincoln Center, Knitting Factory, Yokohama Jazz Festival… New York, Los Angeles, Brésil, Australie, Japon, Corée du sud, Chine, Afrique du sud, Ethiopie, Russie, Suède, Finlande…Il a participé à plus de 50 disques avec des artistes tels que Youn Sun Nah, Géraldine Laurent, Sophie Alour, Laurent Coq, Sandro Zerafa, David Prez, Pierre de Bethmann… Il se produit avec des artistes tels que Dave Douglas,Billy Hart, Ari Hoenig, Aldo Romano, Stéphane Belmondo, Rick Margitza, Nelson Veras, Gilad Hekselman, Baptiste Trotignon… Justin Brown - batterie Originaire de Californie, Justin Brown à commencé la batterie tout jeune en jouant dans les églises. A l’âge de 10 ans il commença l’apprentissage de l’instrument au sein d’un programme de la Berkeley, et étudiera pendant les 7 années qui suivantes, tout en continuant à se produire dans différents groupes. Repéré comme un élève brillant au cours de sa scolarité musicale, il s’installe à New York en 2004. Enregistrements, concerts, vont se succéder auprès de musiciens tels : Kenny Garrett, Christian McBride, Gerald Clayton, Stefon Harris, Esperanza Spaulding, Terence Blanchard, Josh Roseman, Gretchen Parlato, Eldar, Yosvany Terry, Gonazalo Rubalcaba, Bilal, Ledisi, Ambrose Akinmusire and Vijay Lyer. En 2012, Justin Brown fut 2eme au prix au concours de l’Institut Jazz Thelonious Monk - batterie Le Cri du Port saison 2014/2015 > janvier - février - mars /contact presse : 06 08 91 61 13 [email protected] SORTIE 15 SEPTEMBRE 2014 featuring Omer AVITAL, Nasheet WAITS guests Anat COHEN, Gerald CLAYTON, Keren ANN Nouvelle star montante de la trompette, Avishaï Cohen présente Dark Nights, le troisième Album de son trio électrique Triveni avec le bassiste Omer Avital et le batteur Nasheet Waits. En invités spéciaux la superstar de la clarinette Anat Cohen, le pianiste nominé aux Grammy Awards Gerald Clayton et la chanteuse pop aux multiples succès Keren Ann. Le septième album de Cohen en tant que leader – qui sortira le 15 septembre, chez Anzic Records – présente le trompettiste parcourant des compositions personnelles palpitantes jusqu’à des reprises inspirées comme pour Lush Life , Goodbye Pork Pie Hat, I Fall in Love Too Easily ou encore Old Soul. "Un trompettiste accompli et indiscutable doté d’un goût pour le modernisme." New York Times Avishaï, élu Gloire Montante deux années de suite par la rédaction du Downbeat magazine est, pour cet album, rejoint non seulement par ses puissants compagnons de rythme, mais aussi par trois invités de marque : la clarinettiste superstar Anat Cohen (soeur d'Avishai et membre du groupe The 3 Cohens) ; le pianiste récompensé aux Grammy, Gerald Clayton ; et la chanteuse francoisraélienne pop à succès Keren Ann. Avishai travaille avec Keren Ann depuis plus d'une décennie gg ; Tous deux ont partagé leur amour de Chet Baker en reprenant " I Fall in Love Too Easily, un standard longtemps associé au trompettiste-chanteur légendaire. A l’évidence la richesse de Dark Nights est infinie, du lyrisme intime à l'électrification virtuose, des classiques du jazz aux originaux avant-gardistes. … PROMO DAY AVISHAI COHEN LE 13 OCTOBRE 2014 A PARIS (Voir concerts page suivante) SERVICE DE PRESSE MURIEL VANDENBOSSCHE 06 80 63 90 73 / [email protected] / 40 rue Coriolis - 75012 Paris TELECHARGER LE MATERIEL PROMO www.muvdb.com REF : US 45 / ANZIC RECORDS / NAIVE AVISHAI COHEN’S TRIVENI : AVISHAÏ COHEN trompette, effets (1,3,9) OMER AVITAL basse NASHEET WAITS - batterie Special guests : ANAT COHEN clarinette (3,9) GERALD CLAYTON fender Rhodes (9), piano (10) KEREN ANN voix (10) DARK NIGHTS 1. Dark Nights, Darker Days Avishai Cohen 2. You in All Directions Avishai Cohen 3. Betray Avishai Cohen 4. Pablo Avishai Cohen 5. Goodbye Pork Pie Hat Charles Mingus 6. The OC Avishai Cohen 7. Shiny Stockings Frank Foster 8. Lush Life Billy Strayhorn 9. Old Soul Avishai Cohen 10. I Fall in Love Too Easily Jule Styne/Sammy Cahn Le Cri du Port le lieu de tous les Jazz(s) communiqué JEUDI 19 MARS 20:30 Le Cri du Port CARLOS & ANA CARLA MAZA DUO Carlos Maza - piano, voix Ana Carla Maza - violoncelle, voix Que cela soit en solo, en duo avec sa fille Ana Carla au violoncelle ou avec le quintet En Familia, Carlos Maza emporte son public dans un tourbillon poétique de jazz, de classique et de musique populaire latino américaine. photo : D.R. Installé aujourd’hui en Espagne, né à Lautaro au sud du Chili en 1974, Carlos Maza, pianiste, guitariste et compositeur a étudié le piano à Cuba qui reste son port d’attache. Il est facile de faire un parallèle avec le brésilien Egberto Gismonti qui, comme Maza s’exprime à la guitare et au piano quand il ne compose pas pour orchestre. Ana Carla Maza est une citoyenne du monde, mais la musique reste son pays. La jeune violoncelliste cubaine est aussi chaleureuse que la musique qu’elle joue ou le sourire qu’elle arbore en toutes circonstances. Le violoncelle est son compagnon de scène : mélodique et rythmique, il souligne à la perfection sa voix où le chant prend toute sa puissance. Lieu du concert Le Cri du Port 8 rue du Pasteur Heuzé 13003 Marseille infoline 04 91 50 51 41 www.criduport.fr Tarifs : normal 15€ / réduit 12€ (hors frais de location) Billetterie www.criduport.fr / www.digitick.com Fnac, Carrefour, Géant Espaceculture_Marseille Carlos Maza a une longue histoire avec le Cri du Port il a écouté pour la première fois en concert Egberto Gismonti lors de son passage à la Cité de la Musique, salle qui l’accueillera quelques années plus tard pour sa première dans la ville. Au fil du temps nous l’avons accueilli quatre fois. Avec le soutien d’Horizontes del Sur. Carlos Maza sera aussi en concert le vendredi 20 mars au Théâtre Denis à Hyères (83), dans le cadre des concerts hors les murs de Jazz à Porquerolles. Projection du Film de Frank Cassenti sur Carlos Maza : Newen Tahiel - en 1ère partie de soirée. Le Cri du Port saison 2014/2015 > janvier > mars /contact presse : 06 08 91 61 13 [email protected] Après ses derniers albums Descanso del Saltimbanqui, solo à piano et guitare et Pueblo del Sol quintet en famille, compositeur et poly instrumentiste Chilien (digne héritier de ses deux aînés de prédilection, sud-américain comme lui, que sont Hermeto Pascoal et Egberto Gismonti) Carlos Maza nous revient en compagnie de sa fille Ana Carla Maza violoncelliste et chanteuse. Sensibilité et diversité musicale sont au cœur des compositions de ce duo. Leur complicité, leur art de l’improvisation ajoutés au duo de voix d’Ana Carla et Carlos Maza (non sans rappeler leurs maîtres Tom Jobin et Elis Regina), entraînent le public dans des paysages musicaux et rythmiques inexplorés. Un duo exceptionnel de piano et violoncelle, de jazz et de chansons, un duo de père et fille. Carlos Maza - piano, composition Compositeur et poly instrumentiste Chilien, Carlos Maza est sans doute le digne héritier de ses deux aînés de prédilection, sud-américains comme lui, que sont Hermeto Pascoal et Egberto Gismonti. Son histoire personnelle est modelée par la migration : très jeune, Carlos doit fuir la junte militaire de Pinochet avec ses parents pour un exil en France suivi quelques années plus tard d’une installation à Cuba. Il commence alors des études de piano au conservatoire de Guanabaoca et, encore adolescent, se produit en public, notamment en 1990 et 1991 au festival International de jazz de la Havane. Avec quatorze albums à ce jour, ses compositions ont été interprétées sous différentes formes telles que : Big Band de Jazz, Trio Jazz, Quartet de Jazz, Orchestre de Chambre, Sextet Cubaine... Il entraîne son public dans des paysages musicaux et rythmiques jusque là encore inexplorés. «Jazz Révolutionnaire, narratives et abstraites, sensuelles et intelligentes, tant musicale qu´humaine.» (L’INDEPENDANT) «Absolument génial !»(MIDI LIBRE) Ana Carla Maza - violoncelle Violoncelliste, chanteuse, interprète et compositrice, la jeune et talentueuse Ana Carla née à la Havane, Cuba et résidant à Paris, mène son instrument dans trois mondes très différents, le jazz, le classique et les chansons. Repérée par Vincent Ségal, Ana Carla Maza vole désormais de ses propres cordes. Accompagnée de son père ou seule au violoncelle et au chant, elle impressionne déjà par sa capacité à mêler virtuosité instrumentale et richesse mélodique. A l’âge de dix ans, elle réalise ses débuts au Festival Jazz Plaza, à la Havane avec son père Carlos Maza avec qui elle a enregistré quatre albums et a joué dans plusieurs festivals de Jazz un peu partout en Europe (Italie, Belgique, Norvège, Espagne, Portugal, Roumanie, France...). Après un duo très remarqué à l’Amphi Opéra de Lyon avec le maître du violoncelle, Vincent Ségal, Ana Carla Maza nous propose sa vision d’un monde où les notes chargées d’histoire et d’émotions deviennent tour à tour caresses, coups de poing ou soupirs. Le Cri du Port saison 2014/2015 > janvier - février - mars /contact presse : 06 08 91 61 13 [email protected] Le Cri du Port le lieu de tous les Jazz(s) communiqué MERCREDI 25 MARS 20:30 Le Cri du Port RAY ANDERSON’S ORGANIC BLUES QUARTET Ray Anderson - trombone, vocal Steve Salerno - guitare Gary Versace - orgue Tommy Campbell - batterie Véritable célébrité de l’instrument et de l’histoire récente du jazz, le tromboniste et tubiste américain Ray Anderson jouera avec son Blues Band, pour un concert plongeant aux sources du de la Nouvelle-Orléans. Une évidence pour ce natif de Chicago curieux touche-à-tout… Avec les Slickaphonics, John Zorn, John Scofield, Carla Bley ou Charlie Haden, il a fait voyager le trombone dans des univers musicaux où l’on ne l’attendait pas, du plus pop au plus free, en passant par le bop et le funk. http://stevesalerno.com Avec lui de fabuleux musiciens mais on s’attachera au batteur Tommy Campbell (Sonny Rollins, Dizzy Gillespie) qui lors du seul et unique concert de Ray Anderson en 1992 à Marseille ( à la Maison de l’Etranger) était déjà à ses côtés et avait accordé et inauguré la batterie flambant neuve du Cri du Port. Elle est toujours en service. http://www.garyversace.com Un concert blues et terrible. photo : Erik Akapin / Sarah Weaver http://www.rayanderson.org/live http://tommycampbell.com Lieu du concert Le Cri du Port 8 rue du Pasteur Heuzé 13003 Marseille infoline 04 91 50 51 41 www.criduport.fr Tarifs : normal 15€ / réduit 12€ (hors frais de location) Billetterie www.criduport.fr / www.digitick.com Fnac, Carrefour, Géant Espaceculture_Marseille Ray Anderson - trombone Ray Anderson est un tromboniste, tubiste, vocaliste (et très rarement trompettiste) américain né à Chicago (Illinois) le 6 octobre 1952. Élève musicien précoce, il opte pour le trombone dès huit ans. Il partage cette passion avec son condisciple au lycée George Lewis. La discothèque paternelle lui permet de se nourrir aux sources néoorléanaises (Vic Dickenson, Jack Teagarden, Trummy Young, Kid Ory). Mais c’est dans les groupes de rock et de rhythm and blues qu’il fait ses premières armes en amateur. Ses études universitaires et un voyage en Europe induisent une pause dans cet apprentissage, mais en 1971 commence sa carrière professionnelle, en Californie puis à New York (1973), dans quelques groupes de jazz, mais aussi des formations de salsa et de soul music. Le Cri du Port saison 2014/2015 > janvier > mars /contact presse : 06 08 91 61 13 [email protected] (suite) En 1977, il enregistre avec Anthony Braxton, puis l’année suivante, il sous son propre nom, et, vers la fin de la décennie, avec Barry Altschul et Roscoe Mitchell entre autres. En 1980, il crée le groupe Slickaphonics avec Steve Elson et Jim Payne qui enregistre quatre disques d’orientation « Funk », mais sa discographie pour les décennies suivantes est particulièrement importante, tant sous son nom que sous la direction d’autres leaders ou dans des groupes. Il enrichit sa palette stylistique en s’intéressant particulièrement au bebop. Il est également très sollicité par des leaders de big bands, Charlie Haden au sein du Liberation Music Orchestra, George Gruntz pour son Concert Jazz Band, George Russell dans le New York Band, Mathias Rüegg, le NDR Workshop. Il enregistre également avec de nombreux musiciens européens : Karl Berger, Barbara Dennerlein, Frank Gratkowski, mais aussi avec Bennie Wallace, Tim Berne, John Scofield, Barry Altschul,Henry Threadgill, John Lindberg et ses complices Mark Helias et Gerry Hemingway. La constante de ces groupes est la vitalité, le caractère « hot », expressionniste. Il intègre dans son jeu des éléments venus de tous les horizons du jazz, des ellingtoniens Lawrence Brown ou Juan Tizol, comme des trombones free (Roswell Rudd), mais aussi des saxophonistes expansifs (Ben Webster, Sonny Rollins, Coleman Hawkins), ou de Dizzy Gillespie, avec effets de growl et vibrato ample ; une sonorité éclatante, énorme, exploitant son instrument jusqu’à ses limites techniques. Son style vocal sans retenue en est le pendant et la transposition. Discographie sélective : • Harrisburg half life (1980) (Moers) • Right down your alley (1984 ) (Soul Note) • Humatonic energy (1984) (Teldec) • Old bottles, new wine (1985) (Enja) • You be (1985) (Minor Music) • It just so happens (1987) (Enja) • Blues bred in the bone (1988) (Gramavision) • What because (1989) (Gramavision) • Wishbone (1990) (Gramavision) • Every one of us (1992) (Gramavision) • Don’t mow your lawn (1994) (Enja) • Azurety (1994) (Hathut Records) • Big band record (1994) (Gramavision) • Cheer up (1995) (Hathut Records) • Azurety (1994) (Hathut Records) • Heads and tales (1995) (Enja) • Slideride (1995) (Hathut Records) • Funkorific (1998) (Enja) • Where home is: Ray Anderson’s pocket brass band (1999) (Enja) • Bonemeal (2001) (Raybone Music) • bimwa swing Gary Versace - piano, orgue hammond Installé à N.Y depuis 2002 le musicien s’est vite fait connaître sur la scène jazz New-Yorkaise et s’est produit aux côtés de : John Scofield, John Abercrombie, Maria Schneider, Matt Wilson, Lee Konitz, Eliot Zigmund, Scott Wendholt, Joe Magnarelli, Danny Gottlieb, Seamus Blake, John Hollenbeck, Andy LaVerne, Adam Nussbaum, Brad Shepik, Ingrid Jensen, Tim Rie... Repéré par la presse spécialisé Downbeat et Keyboard magazine. Au cours des cinq dernières années, Gary Versace est apparu comme un chef de file pour les labels Criss Cross et steeple-chase, et en tant que sideman sur plus de 50 enregistrements avec des artistes sur différents labels dont Palmetto, ACT, Omnitone, Songlines, Pirouet, High Note, Justin Time, ArtistShare, Fresh Sound, Kind of Blue, et bien d’autres. Gary Versace est diplômé de l’Eastman School of Music, et a passé huit ans en tant que professeur agrégé titulaire au département des études de jazz à l’Université de l’Oregon. Il reste actif en tant que qu’enseignant et invité comme soliste sur la scène internationale. Le Cri du Port saison 2014/2015 > janvier - février - mars /contact presse : 06 08 91 61 13 [email protected] Le Cri du Port le lieu de tous les Jazz(s) communiqué SAMEDI 28 MARS 20:30 L’Alhambra Cinémarseille FRANCK AGULHON SOLISTICKS FILM : WHIPLASH Soirée organisée par Le Cri du Port et l’Alhambra Cinémarseille. Solisticks Franck Agulhon - batterie Créateur d’une nouvelle méthode de batterie jazz, Franck Agulhon à 44 ans a offert son grand talent à des centaines de projets. Il a accompagné Biréli Lagrène, Stefano di Battista mais aussi Archie Shepp, Michel Portal ou encore Thomas Dutronc… Avec Solisticks, il nous dévoile tous les secrets du rythme. photo : D.R. http://www.franckagulhondrumbook.com/ Suivi du film Whiplash Réalisé par Damien Chazelle - États-Unis - 2014 Andrew, 19 ans, rêve de devenir l’un des meilleurs batteurs de jazz de sa génération. Mais la concurrence est rude au conservatoire de Manhattan où il s’entraîne avec acharnement. Il a pour objectif d’intégrer le fleuron des orchestres dirigé par Terence Fletcher, professeur féroce et intraitable. Lorsque celuici le repère enfin, Andrew se lance, sous sa direction, dans la quête de l’excellence... Dossier de Presse : Whiplash Lieu du concert Alhambra Cinémarseille 2, rue du Cinéma 13016 Marseille Tel : 04 91 03 84 66 Rs Le Cri du Port : 04 91 50 51 41 Tarifs : normal 10€ / réduit 8€ (hors frais de location) Billetterie www.criduport.fr / www.digitick.com Fnac, Carrefour, Géant Espaceculture_Marseille « Un groove haletant » « un duel inoubliable ». Grand Prix du festival de Sundance, Grand Prix et Prix du Public Festival de Deauville, Quinzaine des Réalisateurs du Festival de Cannes. Damien Chazelle a réalisé son premier long-métrage, GUY AND MADELINE ON A PARK BENCH, alors qu’il n’était encore qu’un étudiant à Harvard. Ce film a été nommé comme « meilleur film de l’année 2009 » par le NY Times et par plusieurs autres critiques. Le court-métrage Whiplash a gagné le Prix du Jury au Festival de Sundance en 2013 et le long-métrage a gagné le Grand Prix ainsi que le Prix du Jury à la session 2014. Le Cri du Port saison 2014/2015 > janvier > mars /contact presse : 06 08 91 61 13 [email protected] Télérama LA CRITIQUE LORS DE LA SORTIE EN SALLE DU 24/12/2014 On aime passionnément. Garder ses mains dans ses poches quand surgit le dernier plan de Whiplash, c'est comme assister à un concert de Stromae assis : mission impossible. Partout où il passe, Sundance, Cannes, Deauville, et même, fait rarissime, en projection de presse, ce film électrisant produit chaque fois l'effet d'un coup de fouet (Whiplash, en anglais) vivifiant. Et provoque un irrépressible besoin d'applaudir... Sur le papier, l'histoire d'Andrew n'a rien d'euphorisant. Bien décidé à devenir le meilleur, ce jeune batteur d'un conservatoire de Manhattan réussit à intégrer un orchestre de jazz ultra prestigieux. Le hic : il est dirigé par le terrifiant Terence Fletcher, qui tient la perversité et l'humiliation pour des vertus pédagogiques (imaginez le Marquis de Sade à la tête d'un IUFM). Avec une virtuosité incroyable, Damien Chazelle fait de cette maigre intrigue un duel captivant où le jazz, musique jouissive, se fabrique dans la douleur, à grands jets de sueur et de sang. Mise en scène syncopée, tension permanente, jeux d'éclairage dignes d'un film noir... S'inspirant de sa propre expérience à la batterie, le réalisateur américain mélomane (son premier film rendait hommage aux musicals des années 1930) imprime au récit le tempo de ces vieux standards de jazz (dont Whiplash) qui donnent tant de mal à Andrew. En quelques gros plans — la main d'un batteur truffée d'ampoules, une flaque de salive aux pieds d'un trompettiste —, le réalisateur rend sensible la souffrance et l'angoisse de ces jeunes musiciens qui, sous une façade harmonieuse, se livrent à une compétition acharnée. Dans ce combat sans merci, l'art de l'instrumentiste vire au sport de combat et la salle de concert au ring de boxe. Avec les répliques de Fletcher, le bourreau des pupitres, en guise d'uppercuts : « Voyons si tu es là grâce à ton physique... », dit-il à une jolie tromboniste en lui faisant signe de jouer. Une seule note et le verdict tombe, cinglant : « La réponse est oui. » Formellement maîtrisé, le film brille, aussi, par ses qualités d'écriture. Au fil d'un récit qui ne cesse de se réinventer jusqu'au twist final, les personnages se densifient, gagnent en complexité. Entre le jeune ambitieux et le prof castrateur, le face-à-face devient de plus en plus ambigu. Andrew (excellent Miles Teller), d'abord pathétique et intrépide, se révèle arrogant, très mauvais camarade, prêt à toutes les bassesses pour devenir un grand. Quant à la cruauté de son mentor, interprété par J.K. Simmons, connu pour son rôle de sadique dans la série Oz, elle masque une âme tourmentée. Intimement persuadé que le génie ne peut naître que d'une réaction d'orgueil, Fletcher croit dur comme fer à la légende de Charlie Parker : le roi du be-bop serait devenu le « Bird » après avoir reçu, un soir où il avait mal joué, une cymbale et des moqueries en pleine tête. A la fin du concert, pardon, du film, un ultime et magistral morceau de bravoure devrait départager les spectateurs : d'un côté, les humanistes, qui estimeront que le jeu n'en vaut pas la chandelle, de l'autre, les esthètes, pour qui la beauté n'a pas de prix.— Mathilde Blottière Sortie le 24 décembre. Mathilde Blottière Le Cri du Port saison 2014/2015 > janvier - février - mars /contact presse : 06 08 91 61 13 [email protected] Franck Agulhon - batterie À 43 ans, le batteur Franck Agulhon est un musicien incontournable de la scène jazz internationale, offrant son exceptionnel talent de batteur à d’innombrables projets de premier plan qui sont au coeur de l’actualité : il est partenaire au long cours et sideman impliqué de Biréli Lagrène, Pierrick Pédron, Eric Legnini, Flavio Boltro, Sylvain Beuf, David El-Malek, Christophe dal Sasso, Pierre de Bethmann, Bojan Z, Baptiste Trotignon, Pierre-Alain Goualch, Stefano di Battista, Olivier Ker Ourio, Vincent Artaud, Géraldine Laurent , Diego Imbert… Et la liste de ses collaborations occasionnelles est interminable, comprenant notamment Archie Shepp, Dave Liebman, Toots Thielemans, Tom Harrell, Bunky Green, Bob Mintzer, Enrico Rava, Sylvain Luc, Ambrose Akinmusire, Tigran Hamasyan, Stéphane Belmondo, Henri Texier, Michel Portal, Magic Malik, Julien Lourau, Hugh Coltman, Yael Naim, Françoise Hardy, Sanseverino, Krystle Warren, Till Broner, Mustapha Bakbou, Kyle Eastwood, Danyel Waro, Thomas Dutronc, Liane Foly... Franck Agulhon enseigne ponctuellement au Music Academy International de Nancy, où il développe depuis plusieurs années une approche pédagogique-artistique originale, illustrée par le projet « Solisticks », une série de pièces jouées en solo qui permet d’appréhender la batterie dans sa globalité. Chaque pièce illustre une période, un type d’approche, un style musical, une rythmique, un motif mélodique où l’improvisation instantanée est primordiale. Il anime également de nombreux stages et master class et intervient depuis 2001 au Centre des Musiques Didier Lockwood. Fort de ses années d’enseignement, de concerts, de découvertes musicales à travers le monde, Franck a décidé tout naturellement de partager son expérience et ses connaissances à travers une méthode «ré-créative», le Franck Agulhon DrumBook de près 300 pages parait en 2014 en auto édition. De nombreuses vidéos illustrant l’ouvrage sont disponibles sur ce même site pour les acquéreur du DrumBook. Le Cri du Port saison 2014/2015 > janvier - février - mars /contact presse : 06 08 91 61 13 [email protected] Le Cri du Port le lieu de tous les Jazz(s) communiqué DIMANCHE 29 MARS - 18:00 Le Cri du Port AL FOSTER’S TRIBUTE TO ART BLAKLEY & THE JAZZ MESSENGERS Godwin Louis - saxophone alto David Bryant - piano Daryl Johns - contrebasse Al Foster - batterie photo : D.R. http://www.aloysiusfoster.com http://godwinlouis.com http://www.daryljohns.com Lieu du concert Le Cri du Port 8 rue du Pasteur Heuzé 13003 Marseille infoline 04 91 50 51 41 www.criduport.fr En octobre dernier, Al Foster avait enchanté le public et avait été enchanté par Marseille et son auditoire. Il a décidé de revenir nous offrir la primeur de son nouveau groupe dédié à la musique d’Art Blakey et des Jazz Messengers. Tel le maître tambour qui a révélé tant de talents (Clifford Brown, Lee Morgan, Wayne Shorter, les frères Marsalis, Terence Blanchard,…) Al Foster a su à son tour s’entourer et révéler de jeunes prometteurs tels Chris Potter, Aaron Goldberg, Dayna Stephens, Tivon Pennicott… A la tête d’une bande de jeunes « chats » remarqués sur la scène des clubs de la Grosse Pomme, il rendra hommage à l’un des inventeurs du style de batterie moderne, qui fut l’un des piliers du genre. Il repart sur la route des succès d’Art Blakey de « Moannin » à « Buhaina Chant ». Al Foster est l’un des maîtres de la batterie jazz. Batteur de Miles Davis durant plusieurs années, il œuvre auprès des plus grands : Ted Curson, Blue Mitchell et Kai Winding, Sonny Rollins, McCoy Tyner, Jackie McLean, Joe Henderson... Tarifs : normal 22€ / réduit 20€ (hors frais de location) soir du concert tarif unique 25€ Billetterie www.criduport.fr / www.digitick.com Fnac, Carrefour, Géant Espaceculture_Marseille Le Cri du Port saison 2014/2015 > janvier > mars /contact presse : 06 08 91 61 13 [email protected] Al Foster, par Francis Marmande Le Monde.fr | 14.04.2013 Au Japon, on le nommerait, on le nomme, Trésor National Vivant. Il s’appelle Aloysius Foster et tient à le dire au micro. Il est né à Richmond, Virginie, en 1944, le 18 janvier. Il a une bobine de second rôle pour un film de Melville. Les musiciens l’appellent «Al Foster». C’est un génie placide. La batterie placée très bas. Des cymbales au diamètre outrecuidant. Un jeu de mains, un jeu de poignets, de balais, de baguettes, à fondre. L’art de danser la chanson toute. Dans tous ses possibles, toutes ses résonances, avec joie, sans fioriture aucune. Tout au contraire. Au centre des cuivres et des peaux, on l’aperçoit, lui, Al Foster. Il ne cherche nullement à apparaître, un sourire à mourir derrière quoi il disparaît. C’est tout. Il s’appelle Al Foster, et plutôt que de déclarer le déclin, le passé, la mort ou que sais-je, du jazz, on devrait courir le voir d’urgence. Car la musique que dégaine Monsieur Aloysius Foster se voit à l’œil nu. Son air de voyou sincère et d’amant du tempo. (...) Treize ans chez Miles Davis, une encyclopédie de groupes et d’enregistrements aux côtés des plus grands – Sonny Rollins, McCoy Tyner, Jackie McLean, Joe Henderson, bla bla bla – n’impressionnent assez personne en France pour présenter Aloysius Foster, dit Al Foster, en gloire. Signe intéressant des temps, parfaitement concordants avec les temps qui courent. Sachez-le, c’est un pur scandale. D’un autre côté, voir, considérer, admirer, Al Foster en club, afro-américain de base né en Virginie, phénoménal mathématicien des rythmes, pur satrape d’honneur de la pataphysique du jazz romantique en voie de disparition, est une chance. Autant ne pas se priver. Donc, on n’ira pas pleurer. Al Foster est en ville. Il présente trois gaillards qui passeraient partout, ici même, pour des pousses de génie. Réincarnations de Coltrane, clones de Charlie Haden, de purs miracles insensés. En réalité, ils savent jouer. Ce vrai savoir simple est oublié. Ils savent qu’ils jouent pour lui, et lui, Aloysius Foster qui se prétend un peu ivre, il joue comme s’il devait mourir demain, le sourire accroché aux lèvres. Pour qui aurait aimé la musique. Pour qui aurait aimé cette musique aussi. Pour qui irait croire que plus personne ne la joue, il suffit de se rendre. Se rendre en club, regarder ébahi chaque caresse animée sur la caisse claire, chaque gifle intéressante sur les peaux, chaque claquement sec en bord de caisse, cette dynamique (ce «drive») qui emporterait sept fusées à Kourou d’un coup, et se dire que la vie, à ce point du jeu, existe. Et finalement, se rendre. Se dire que la vie existe, sans virtuosité nunuche, sans solo stupide, sans bombardement bêtasson : dans l’événement de la joie pure. La joie de la science. Bien entendu, par temps de morosité choisie, voulue, entretenue, on peut s’en passer, ignorer, passer à autre chose. Ce ne sera que trop dommage. Monsieur Aloysius Foster, dit Al Foster, est en ville, et l’on fera plus tard comme si ce n’était pas arrivé. Ou, pis encore, comme si nous étions un million à l’avoir vu, parce que nous étions si malins, n’est-ce pas ? Al Foster - batterie Né en Virginie en 1944, il est à peine âgé de cinq ans lorsque sa famille s’installe à New York. Il commence la batterie dès 13 ans après avoir écouté Max Roach jouer Cherokee. Il débute en 1960, aux côtés de Hugh Masekela, puis se sera le début d’une longue carrière de concerts et d’enregistrements avec les plus illustres jazzmen Ted Curson, Illinois Jacquet, Lou Donaldson... jusqu’au jour où Miles Davis l’entend en 1972 et l’intègre dans son groupe jusqu’en 1975 année ou Miles prend une retraite forcée. Al Foster se produit alors avec ses propres formations et accompagne souvent des pianistes Walter Bishop, Red Garland, Duke Jordan... et continue les tournées et enregistrements. Sonny Rollins, McCoy Tyner et Ron Carter sont alors parmi ses partenaires. En 1980, Miles Davis revient sur la scène et fait appel à Al Foster qui l’accompagnera jusqu’en 1985. Son jeu de batterie puissant mais contrôlé libère une tension qui se dégage linéairement et un drive rigoureux. Son accompagnement très intuitif témoigne d’une sensibilité qui le met très à part. Extrait du dictionnaire du Jazz. Le Cri du Port saison 2014/2015 > janvier - février - mars /contact presse : 06 08 91 61 13 [email protected] Al Foster Nostalgia in Times Square Jazz Hot n°670, hiver 2014-2015 Al Foster était de passage en France avec son quartet, à Paris et Marseille en octobre dernier (voir notre compte rendu dans Jazz Hot n°669). Bien que d’une grande gentillesse, l’homme est difficile à approcher. Il faut gagner sa confiance. Mais une fois la barrière de sa timidité franchie, il est intarissable. Aloysius Tyrone Foster est né le 18 janvier 1943 à Richmond (Virginie), mais n’a que 5 ans quand sa famille emménage à Harlem. Il est dès lors immergé dans le monde des musiciens de jazz, entre son père contrebassiste amateur ou le voisin de palier de sa tante, un certain Art Taylor, dont la mère porta un intérêt particulier à la sensibilité musicale du jeune Al. Son père l’emmène également à l’Apollo Theater, où il entend Miles Davis pour la première fois en 1958. Il assiste également à la mémorabledrum battle entre Buddy Rich et Philly Joe Jones, et aux concerts d’Art Blakey, Dave Brubeck et John Coltrane. Autodidacte, pétri par l’écoute des disques de Max Roach, son idole, il commence à jouer professionnellement en 1960 avec le trompettiste sud-africain Hugh Masekela avant de rejoindre Ted Curson (Jazz Hot n°553) qui parachève sa formation. On le retrouve ensuite chez Illinois Jacquet (1960-1962), Blue Mitchell (1964-1965), Erskine Hawkins ou encore Lou Donaldson (1966). Jeune père célibataire de quatre filles, il subvient aux besoins de sa famille en jouant au Playboy Club de New York durant plusieurs années, puis au Cellar, pendant cinq ans, où Miles Davis le découvre en 1972. Al Foster accompagne le trompettiste jusqu’à son retrait de la scène, pour raisons de santé, en 1975, et reste proche de lui durant cet intermède. Miles le rappelle à son retour en 1980: Al Foster est le seul musicien qu’il a conservé de son ancienne formation. L’aventure Miles dure jusqu’en 1985. Le batteur sort son premier album en leader en 1977, Mixed Roots, tout en multipliant les collaborations – comme sa très riche discographie de sideman en atteste – notamment avec Joe Henderson (Jazz Hot n°502), entre 1987 et 1996. En 1995, il forme son premier Al Foster Quartet, avec Larry Grenadier, Dave Kikoski et Chris Potter. En 1999, il constitue avec John Scofield, Joe Lovano et Dave Holland le groupe ScoLoHoFo avec lequel il enregistre en 2002. Aujourd’hui, Al Foster continue de tourner avec son quartet composé de Adam Birnbaum (p), Doug Weiss (b) et Dayna Stephens (ts), récemment remplacé par Tivon Pennicott (ts) pendant sa dernière tournée européenne. Un musicien historique dont la belle musicalité n’a d’égale que l’étonnante humilité. Propos recueillis par Jérôme Partage Tout l’article sur Jazz Hot Le Cri du Port saison 2014/2015 > janvier - février - mars /contact presse : 06 08 91 61 13 [email protected] Jazz Hot : Votre père vous a offert votre première batterie à l’âge de 10 ans. Avez-vous appris par vousmême ? Al Foster : Oui, j’écoutais des disques. Mon père avait une petite collection. Depuis l’âge de 5 ans, je faisais des percussions dans des orchestres de danse, tous les jours. Quand mon père m’a acheté une batterie, je n’en ai joué que six mois. Je n’y ai plus touché jusqu’à ce que j’entende Max Roach. J’avais 12 ans. Et dès lors, chaque jour, je me dépêchais de rentrer à la maison pour jouer. Je ne soupçonnais pas qu’il était possible de faire de la musique avec une batterie avant d’entendre Max Roach. Quand j’étais enfant, le seul batteur que je connaissais, c’était Gene Krupa. Ma mère disait qu’à ma naissance, à l’hôpital, la radio passait « Sing, Sing, Sing » avec Benny Goodman et Gene Krupa. Mais, quand j’ai entendu Max Roach, je me suis entraîné tous les jours. Puis j’ai rencontré des batteurs qui vivaient dans le quartier et je traînais avec eux. A cette époque, les adolescents pouvaient aller au Birdland, le Birdland original. Il y avait un coin réservé aux jeunes où on ne servait pas d’alcool. Ils vendaient des sodas, des glaces… C’était génial pour nous de voir du vrai jazz. Chaque année, je me rendais à la Gretsch Drum Night en 1958, 1959 et 1960. Il y avait Kenny Clarke, Max Roach, Art Blakey, Mel Lewis, Philly Joe Jones, Elvin Jones, etc. Ce dernier n’était pas encore connu en ce temps-là. C’était juste avant Coltrane. C’était fabuleux comme expérience. Vous n’aviez que 15 ans la première fois que vous avez vu Miles Davis à l’Apollo Theater Même si j’étais trop jeune, mon père m’y emmenait. J’ai vu Philly avec Miles et le même groupe avec Jimmy Cobb. J’ai vu Buddy Rich avec un bras dans le plâtre jouer et diriger son big band. Si on fermait les yeux, on ne s’en rendait pas compte. J’ai vu Dinah Washington. Elle était exceptionnelle. Et aussi Ella, Sarah Vaughan. Ah ! J’ai vu Ray Charles, plusieurs fois. Il était bon au saxophone. Quand j’étais un peu plus âgé, avec les copains qui étaient aussi musiciens, on allait dans les coulisses pour voir Miles, Cannonball. Votre père était-il contrebassiste professionnel ? Non, il était repasseur. Il avait un pressing. Y avait-il d’autres musiciens dans votre famille ? Le mari de ma tante, Ron Jefferson (Jazz Hot Supplément Internet n°641), a vécu à Paris pendant un moment. Il était batteur. Il avait travaillé avec Oscar Pettiford et Les McCann. Je l’ai vu jouer mais je faisais déjà mes propres trucs. Hormis Max Roach, qui étaient vos premiers héros ? Ma tante vivait dans le même immeuble et sur le même palier qu’Art Taylor (Jazz Hot n°519). Il habitait avec sa mère. Un dimanche, alors que je m’exerçais dans le salon avec un disque de Max Roach, ma tante est apparue avec Art Taylor ! J’avais déjà vu sa photo dans une pub pour les batteries Grestch dans Down Beat. Je me suis levé et il m’a dit : « Reste assis. Joue, joue… » Alors j’ai joué pour lui. Il m’a demandé si je pouvais l’aider à monter une batterie car il avait une session d’enregistrement avec Gene Ammons (Jazz Hot n° Spécial 2007). C’était pour Boss Tenor1. Il m’a donc emmené avec lui. Gene Ammons était alors en prison mais on lui avait permis de sortir juste pour la session. Nous l’avons attendu et nous sommes partis en voiture pour le Van Gelder Studio. J’ai monté la batterie sous les acclamations des gens du studio. Tommy Flanagan était au piano et Doug Watkins à la contrebasse. Je n’ai jamais revu Doug Watkins. Il est mort dans un accident de voiture peu après [le 5 février 1962, ndlr]. Quand avez-vous commencé à jouer dans un groupe ? A 17 ans, j’ai étudié avec Ted Curson. Je jouais dans son groupe le lundi soir au Birdland. Il y avait Kenny Barron et son frère Bill2au saxophone. On se produisait avec une autre formation. Tous les clubs proposaient deux groupes à cette époque. Ted a eu la gentillesse de me présenter à John Coltrane (Jazz Hot n°492). Coltrane m’a pris la main en me regardant dans les yeux. Il était si chaleureux. C’était magnifique ! Je me souviens aussi qu’en 1969, je jouais avec Sonny Rollins (Jazz Hot n°518, 606) au Village Vanguard en même temps que le Tony Williams Lifetime. J’avais rencontré Sonny la veille, avant les répétitions. Il m’a demandé si je savais jouer le calypso. Alors, j’ai joué le calypso. Et Sonny a fait : « Ok, à demain ! » Wilbur Ware, à la contrebasse, était l’un de mes héros. Albert Dailey était au piano. J’étais très nerveux car Tony Williams passait en deuxième partie avec son groupe et je devais jouer sur sa batterie. J’avais de la chance d’être de New York, car si jamais ça ne marchait pas pour moi, je pouvais toujours rester en ville. Les autres batteurs qui venaient à New York, s’ils ne travaillaient pas, devaient rentrer à Cleveland, Chicago, etc. Mais il y avait assez peu de musiciens qui arrivaient chaque année. Aujourd’hui, c’est presque tout le monde ! Tu vas à l’université, si t’es bon, il y a toujours quelqu’un pour te dire d’aller à New York. Du coup, la scène est saturée. Aujourd’hui, je ne pourrais jamais faire la même carrière. Je n’envie pas les jeunes musiciens. Il y a moins de clubs et tout le monde est bon, en raison du niveau de l’enseignement. Le Cri du Port saison 2014/2015 > janvier - février - mars /contact presse : 06 08 91 61 13 [email protected] L’enseignement universitaire n’est pas tout. Les musiciens doivent avoir une personnalité propre, quelque chose de spécial, non ? Le grand Sonny Rollins me manque. John Coltrane me manque. Je me fiche de ceux qui arrivent aujourd’hui. Qui pourrait être le nouveau John Coltrane ? Soyons honnêtes, ça, c’est derrière nous ! Coltrane, c’est l’école à laquelle j’ai été. Il n’y aurait pas d’université pour promouvoir le jazz sans Coltrane, Monk ou Miles. C’est la différence entre avoir étudié l’histoire du jazz à l’école et avoir appris le jazz avec les musiciens qui ont fait l’histoire… J’ai joué avec tout le monde. Monk, Ornette, Coltrane, etc. J’ai eu beaucoup de chance. Parlez-moi de Monk (Jazz Hot n° Spécial 1998)… C’était à la fin de sa carrière en 1968, peut-être en 1969. Je l’ai accompagné pendant environ sept mois. Mon premier engagement, c’était au Village Gate pendant deux semaines. Ed Blackwell était le batteur du groupe mais, juste avant la soirée d’ouverture, il a été hospitalisé. Et Victor Gaskin (b), qui faisait partie du quartet avec Charlie Rouse (ts), m’a appelé. Il m’a embauché pour un soir. Monk ne m’a pas adressé un mot, mais il a dû dire à Victor de me garder pour les deux semaines. J’ai été payé 200 dollars la semaine. C’était mon premier cachet d’envergure. La deuxième semaine, Monk m’a invité chez lui. Il me parlait entre ses dents (il imite Monk grommelant) de la batterie, des critiques… Il a été très gentil avec moi. Nous avons joué à Camden, dans le New Jersey, au Jazzmobile, à Harlem. C’était un grand homme. Vous avez rencontré Miles Davis (Jazz Hot n°483) en 1972… Il est venu au club3 où je travaillais tous les vendredi, samedi et dimanche. Tous les week-ends, il était là, et on parlait de jazz. Deux ou trois mois plus tard, il m’a demandé de rejoindre son groupe. J’ai dit ok. Je pensais que nous allions jouer du jazz parce qu’il m’avait parlé d’Art Blakey, de Philly Joe. Il aimait beaucoup Philly, il lui manquait vraiment. Quand il a dû le laisser partir, ça l’a rendu malade. La musique de Miles était très différente de ce que vous jouiez à l’époque. Comment vous êtes-vous adapté ? Il m’a demandé d’aller acheter des disques de Jimi Hendrix, Sly and the Family Stone et James Brown. J’étais un peu déçu, mais je n’ai rien osé dire parce que c’était Miles Davis et que je voulais jouer avec lui. J’ai essayé de lui donner ce qu’il voulait. C’est ça le boulot d’un sideman. Autrement, le leader ne vous rappelle pas. J’ai eu la chance de lui donner ce qu’il voulait. Donc il m’a rappelé. Parfois, quand on est jeune, on veut frimer, et on en fait trop. Mais je me suis toujours dit ceci : ne détrône pas le leader ! Cette devise fonctionne toujours. Etes-vous resté en contact avec Miles durant son retrait de la scène ? Oui, je suis allé le voir de nombreuses fois. Parfois, Tony Williams venait. Miles m’a dit (il imite la voix éraillée de Miles Davis) : « Ne me laisse pas, man. » Il a été très courageux pendant cette période. Mais j’étais souvent en voyage, alors il me téléphonait. Vous avez joué avec lui, avant et après son retrait de la scène. Quelle était la différence entre ces deux époques ? J’ai davantage apprécié la musique du second groupe. C’était totalement différent de 1972. J’aimais bien Marcus Miller (Jazz Hot n°399). C’était un gamin très sympa. Il était très jeune, il avait 21 ou 22 ans, et c’était un musicien brillant. Le premier groupe, même aujourd’hui, je ne peux pas l’écouter. Je ne comprends pas. C’était une sorte de free… Je ne suis pas un rocker, je ne sais pas pourquoi Miles m’appréciait autant. Quand il est revenu, j’étais en tournée avec Sonny Rollins. Ça a été un choc. Tout d’abord, il m’a appelé pour enregistrer The Man With the Horn. Il était environ 15h. Le soir même, je jouais avec Freddie Hubbard dans un club. Je lui ai dit : « Miles, je dois être au club à 19h. On commence tôt. » Alors, je me suis rendu au studio, mais on n’avait que peu de temps pour enregistrer. Quand j’ai dit à Miles que je devais y aller pour jouer avec Freddie, il a dit : « Je passerai ! » Et il est passé. Il captait l’attention de tout le public. Personne ne l’avait vu depuis longtemps. C’était très drôle. Le Cri du Port saison 2014/2015 > janvier - février - mars /contact presse : 06 08 91 61 13 [email protected] Vous êtes le musicien qui a joué avec Miles le plus longtemps… Oui. Je suis resté treize ans dans son groupe, jusqu’en mars 1985. Miles m’a rappelé encore une fois en 1989 et j’ai joué sur le disque Amandla4, le titre du morceau que Marcus Miller avait écrit pour Jaco Pastorius. C’est une histoire amusante. Miles m’appelle et me dit qu’il va enregistrer un disque le lendemain. Et je ne sais pourquoi, je lui demande : « Quelle genre de musique ? » Il m’a répondu : « Du jazz, connard ! » Il était agacé et m’a juste dit : « Appelle Marcus !» Je ne savais rien à propos de la musique. Miles et Marcus avait déjà travaillé dessus, moi, je n’avais jamais joué le morceau. Et je joue toujours en direct. Quand je suis arrivé, Marcus m’a dit : « Ecoute le morceau, et dis-moi quand tu es prêt à jouer ! » Miles n’était pas là. Le lendemain, il m’a téléphoné : « J’ai entendu cette merde que t’as jouée… » Venant de lui, c’était un compliment (rires). J’ai participé à l’un de ses derniers concerts, le 10 juillet 1991 à Paris. Je n’ai jamais gagné autant d’argent qu’avec ce gig. Bien payé pour quinze minutes (rires). En somme, en dehors de votre collaboration avec Miles, vous avez toujours joué du jazz mainstream… Le jazz rock, ça n’a jamais été moi. Je ne suis pas un batteur de rock. Je ne m’aime pas quand je joue cette musique. D’ailleurs, Miles a compris, quand nous sommes devenus plus proches, que je n’aimais pas ces morceaux qui tournent sur un accord, encore et encore… Nous pouvions jouer sur le même rythme ou faire des variations, et il me disait : « T’inquiète pas des variations ! T’occupe pas de ces conneries, joue de la batterie ! C’est moi qui m’occupe du chorus. » Durant le retrait de Miles, vous avez aussi travaillé avec Horace Silver (Jazz Hot n°528)… Je ne suis jamais parti en tournée avec lui. Nous avons surtout enregistré ensemble. Chaque année, il avait un nouveau projet, Silver ‘n Brass, Silver ‘n Percussion, Silver ‘n Wood, Silver ‘n Voices. Il a fait appel à Ron Carter et moi pour ces albums. Et on faisait un concert chaque année ou tous les 18 mois. Je me souviens de quelques prestations au Jazzmobile. J’étais si fier de travailler avec lui. Monk et lui étaient mes deux pianistes favoris quand j’étais jeune. Et c’était un type très sympa. Il me manque… mais c’est ce qui arrive quand on vieillit. Quand avez-vous rencontré Max Roach (Jazz Hot n°474) ? Un jour, il m’a téléphoné : « Allo, Al Foster ? — C’est Max Roach ! » J’ai pensé à un canular de mes copains. J’ai répondu : « Allez ! C’est qui ? — C’est Max Roach… » Je n’arrivais pas à y croire ! Je ne l’avais jamais rencontré. « Qu’est-ce que vous voulez ? — Je veux que tu me remplaces au Five Spots. Ma batterie est sur place, tu peux l’utiliser. » Dans le groupe, il y avait Freddie Hubbard, James Spaulding, Ronnie Mathews, Jymie Merritt et Abbey Lincoln, la femme de Max. Il m’avait juste engagé pour un soir. Max avait fait la soirée d’ouverture, la veille. J’y suis allé sans être certain que j’avais vraiment eu Max Roach au téléphone. J’étais venu en avance. Freddie Hubbard (Jazz Hot n°418) est arrivé. Je le connaissais ; alors je lui ai dit : « Max m’a demandé de jouer ce soir. » Il a fait : « Oh, merde… ». Il m’a alors raconté ce qui s’était passé la veille. Max était saoul. Il a dit à James Spaulding qu’il jouait à côté. Et Spaulding lui a répondu : « Tu ne swingues pas ! ». Max a attrapé sa flûte et l’a jetée dans le public. J’ai donc fait le concert. Je connaissais tous les morceaux parce que j’avais tous les disques de Max. Je suis rentré chez moi à 5h du matin. Max m’a appelé et m’a dit : « J’ai entendu dire que t’avais fait du bon boulot. Finis la semaine. » Et j’ai travaillé cinq soirs au Five Spots avec le nom de Max Roach toujours à l’affiche. J’étais aux anges5. Je n’ai rencontré Max qu’un an après. Dans les années soixante, Wes Montgomery (Jazz Hot n°551) m’avait également appelé pour une tournée. Mais je ne pouvais pas voyager à cette époque. Je me suis marié très jeune. A 23 ans, j’avais déjà quatre filles. C’était donc difficile pour moi de prendre la route. Ça s’est arrangé avec le temps, avec Miles. Encore aujourd’hui, je dois me pincer. Tout ça ne pourrait pas arriver aujourd’hui, parce qu’il y a tant de batteurs excellents. Allez-vous toujours dans les clubs pour écouter ? Pas tellement. La scène est très différente et je suis plus âgé. Je ne peux plus boire… Vous venez d’engager Tivon Pennicott (ts). Ce soir, il a joué son cinquième concert avec vous. Comment l’avez-vous rencontré ? Par l’intermédiaire de Doug Weiss, mon bassiste. Il l’a entendu au Smalls, à New York. C’est là que jouent les jeunes. Il m’a parlé de lui. Dayna Stephens était le saxophoniste du groupe. Il est très bon. Mais il a un gros problème aux reins. A cause de son traitement, il ne pouvait pas nous accompagner en Europe. Alors Tivon est arrivé. Il a joué deux fois avec nous au Village Vanguard. Et le courant est passé. Le Cri du Port saison 2014/2015 > janvier - février - mars /contact presse : 06 08 91 61 13 [email protected] Aimez-vous jouer avec les jeunes musiciens ? La plupart des anciens sont morts ou ont leur propre groupe. J’aimerais bien jouer avec des musiciens de mon âge parce que nous connaissons la même époque, les années 1940, 1950, 1960. Il y a deux semaines, j’ai joué trois soirs avec Larry Willis, Gary Bartz et Buster Williams au Smoke Jazz Club, à New York. C’était incroyable ! Rien que le feeling. J’avais oublié ce que c’était que swinguer, je veux dire swinguer très dur. On a si bien joué qu’on a prévu une session d’enregistrement au début de 2015, avec peut-être une tournée. J’avais oublié combien Buster Williams pouvait swinguer. J’ai très bien joué ces trois soirs. Ça m’a lessivé. Vous dirigez vos propres formations depuis 1995. Comment choisissez-vous vos musiciens ? Le premier groupe comptait Larry Grenadier, Chris Potter et Dave Kikoski. J’avais tourné avec Larry Grenadier et Joe Henderson en 1992. Nous étions partis en Scandinavie et en Irlande. Il n’était pas encore connu à moment-là. Il a donc participé à ma première tournée en leader. J’aimais son jeu. J’avais également enregistré avec Kikoski (Jazz Hot n°597) sur son premier album à la fin des années 1980 avec Eddie Gomez. Je savais qui c’était. Mais Larry Grenadier est parti, puis Chris Potter (Jazz Hot n°585). Le groupe n’a pas duré très longtemps. J’ai ensuite cessé de travailler pendant deux ou trois ans. Mais en 1999, j’ai reformé le groupe avec Doug Weiss et Aaron Goldberg. Au départ, il y avait le frère de Wallace Roney, Antoine (ts), mais il ne pouvait partir en Europe car sa mère était souffrante. J’ai donc pris Eli Degibri. Il est resté avec moi presque dix ans. C’est difficile pour moi d’être leader parce que je ne lis pas la musique et que je ne connais rien à la théorie. Mais j’ai de l’oreille. Aujourd’hui, je ne pourrais jamais faire ça. Si je débutais à 18 ans, je n’y arriverais pas. Il faut passer par l’école aujourd’hui. La musique est complètement différente. On ne peut plus faire de gig et jouer des compositions originales sans savoir lire. A mes débuts, c’était plus facile de jouer à l’oreille. Je suis sans doute l’un des derniers de ma génération à jouer comme ça. La musique est-elle plus technique aujourd’hui ? Oui, je pense. Quels sont vos projets ? Je travaille avec McCoy sur un album. Et je prépare un hommage à Art Blakey (Jazz Hot n° Spécial 2005), peut-être pour mars prochain. Art Blakey a été très gentil avec moi. Je l’ai vu au Birdland quand j’étais jeune. On a fait le bœuf avec mes copains. Art Blakey avait pris le micro et demandé : « Mesdames et Messieurs, avons-nous ici des jeunes gens qui savent jouer ? » J’ai sauté sur scène. Tout ce que je connaissais à l’époque, c’était les solos en 3/4 de Max Roach (faisant le bruit de la cymbale). Philly Joe Jones était là et m’a dit : « Sûr que tu aimes Max ! » Et je lui ai dit : « Je t’aime aussi Philly ! » (rires). C’était sympa de la part d’Art de donner leur chance à des jeunes. C’était un type formidable. Ah ! Toutes ces histoires, je ne les avais jamais racontées auparavant ! 1. Boss Tenor fut enregistré le 16 juin 1960 pour le label Prestige. Personnel : Gene Ammons (ts), Tommy Flanagan (p), Doug Watkins (b), Art Taylor (dm) et Ray Barretto (congas). 2. Voir note de bas de page in Jazz Hot n°575, p. 24 3. Al Foster se produisait au Cellar Club, à Manhattan, en 1972. Miles Davis relate leur rencontre dans Miles, The Autobiography(Simon and Schuster, New York, 1989) : « J’étais sur le cul : il[Foster] avait un groove de folie, il jouait pile ce qu’il fallait. C’est exactement ce que je cherchais. Al pouvait faire vivre un groove indéfiniment et apporter ce qui nourrissait les autres musiciens. » 4. Amandla est le dernier enregistrement studio de Miles. Al Foster n’est présent que sur un seul morceau (sur les huit que compte l’album) : « Mr. Pastorius », en trio avec Marcus Miller (elb, comp) et Jason Miles (synth). Miles Davis n’est pas présent sur ce morceau qui clôt l’album. 5. L’anecdote se situe vraisemblablement autour de l’année 1966. Jazz Hot n°670, hiver 2014-2015 L’article avec la discographie et des liens vidéo a consulter sur le site de JAZZ HOT Le Cri du Port saison 2014/2015 > janvier - février - mars /contact presse : 06 08 91 61 13 [email protected]