Littérature - Lycée Ferdinand Foch

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Sommaire
Edito
Edito -Remerciements
Jeunesse – Vie du Lycée
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Dossier spécial : Région Midi-Pyrénées
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Théâtre / Cirque
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Musique / Danse
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Les spectacles que nous avons vus : Lettres à Genica –
Parce qu’on va pas lâcher- Macbett- Comédie /
Rencontres avec 3 metteurs en scène : José Babin,
Briceno, Daffos / Festival de Théâtre à Foch : Marathon
de la critique littéraire : Prévert, Maupassant, Verdun,
Novecento. /Carnets de voyage : Zoom sur le Festival
d’Avignon – Cirque à Auch et Carcassonne./Autres
spectacles vus : Candide- La cantatrice chauve- Ubu RoiAmours et chipolatas-Une nuit de Grenade- Ay Carmela !
Le Bourgeois gentilhomme./Création perso –jeu,
scénographie –Poème
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Géo : la Région, l’Aveyron- Gastronomie d’ici &
d’ailleurs./ Zoom sur Rodez, le Lévezou, le Larzac
Cinéma : L’enfant sauvage- La princesse de
Montpensier.
Beaux-Arts : zoom sur Viala & Soulages- Les journées
du patrimoine à Rodez- Artistes d’ici & d’ailleurs :
Lautrec, Bourdelle, Ingres, Gris, Redon.
Les Arts-Plastiques à Foch.
Musique-danse-spectacles : Jumelage Rodez/ BambergMusique en Marcillac- Hommage à Nougaro- Une étoile
ruthénoise- Sondage- Débat- groupes et spectacles
locaux- La section musique de Foch -Le club des 27Histoire : Explorateurs & aventuriers aveyronnaisL’Aveyron en BD – Jeu- Ilarie Voronca- L’affaire
Fualdès- Témoignage d’un déporté- Hommage aux
résistantes aveyronnaises- La Résistance et les justes en
Aveyron.
Littérature Théâtre : Maisons d’écrivains : Fabié,
Boudou- L’occitan- Cafés littéraires : Delau, Crozes Pratiquer le Théâtre en Aveyron.
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Les équipes de rédaction, Littérature & Société.
Coin détente : jeu- créations perso.- sondageReportage sur l’Internat
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Hommage à Pina Bausch, Brassens, Césaria Evora
Divers : The Wall - Mozart, opéra rock- Débat- JeuConcerts : Zaz, Raphaël, Barcella, Aubert- Helfest,
Khalid K.
B
Rédacteurs :
Les élèves de Seconde Littérature & Société du Lycée
Foch ( 2ndes 5 & 6 ). Quelques articles ont été rédigés
par des élèves de Première ( qui étaient pour la plupart
en Litt.& Soc en 2011-12) et de Terminale L. Quelques
productions viennent de nos correspondants québécois
et réunionnais.
Illustrations :
Les dessins ont été réalisés par des élèves d’Arts
plastiques. Photos : coll. privée et autres.
Coordination du projet, maquette : Christiane
Chaule ( professeur, référent Culture )
Collaboration : Marie-Dominique Bougerol, Yolande
Cruchaudet Anne-Marie Magne, Franck Huguenin &
Marie-Sabrina Beloni ( professeurs)
Impression : Graphi ( La Primaube )
Revue financée par le Conseil Régional de MidiPyrénées dans le cadre des Projets d’avenir :
échanges culturels entre le Lycée Foch 2 écoles
québécoises et 1 collège réunionnais.
Nous tenons à remercier :
- l’équipe de Direction.
- les services administratifs et d’Intendance
- la vie scolaire, le CDI et l’équipe TICE.
- nos partenaires ( MJC, MDC, Graphi.)
Echanges culturels : Québec et Réunion
Littérature
58
59
Rentrée littéraire : Avallone,….Critiques littéraires :
Musso, Austen, Murail, Bottero, Renison, Duras,
Nothomb, Steinbeck, Pavlof, Ben Jelloun …Enquêtes :
prix et concours littéraires, grands succès- Cafés
littéraires : Gélin, May Kham ; Maison d’écrivain :
Bousquet- Créations perso : Lire, Ecrire, jeuControverse- Carnet de voyage- Orientation : les
métiers du livre -Opéra/ littérature : rencontre soprano
Cinéma
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Un livre/un film : Outsiders, Shakespeare in love, No et
moi, La chambre des officiers, Bel-Ami, La vague, Elle
s’appelait Sarah, La ligne verte, Into the wild,…Autres :
Sortez vos mouchoirs, La vie est belle, La rafle.
Ciné philo- Jeu
Médias / Journalisme /Actu
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Le journalisme : conférence avec Jean-François Kahn,
rencontre avec un journaliste de Centre-PresseOrientation : fiche métier, stage à La Dépêche, visite
FR3- Hommage aux journalistes agressés- Livres/
témoignage- Bd- Kiosque : Presse jeunesse- Le Canard
enchaîné, France-Soir, Charlie-Hebdo- Actu : La Grèce…
Multimédias / Enquêtes/ Débats…
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Internet/ Facebook, Wikipédia, Blogs littéraires, Twitter,
ADSL- Subliminal, Portable, Surveillance : Big Brother,..
3
Vie du Lycée
Qui sommes nous ? Notre lycée
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Vie du Lycée
Au lycée, une machine à café, chocolat chaud,
Thé est installée à l’entrée du forum près
des sanitaires. Pour cinquante centimes, les
élèves peuvent s’offrir un petit plaisir et en
hiver se réchauffer. C’est aussi l’occasion de
faire une pause ou un « break » entre les
cours pour souffler et profiter des amis.
Parler, rigoler, ça fait toujours du bien !
Pour les élèves qui ont cinq heures de
cours dans la matinée,c’est bien pratique
car cela coupe un peu la faim et ils sont
plus attentifs en classe et ne passent plus
l’heure à regarder la montre en attendant
la sonnerie poue se précipiter
au self !!!
Mélissa.B.
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Vie du Lycée
Dans le cadre de Littérature et société, j’ai réalisé avec mon groupe, des sondages au lycée sur des
jeunes de 15 à 18 ans, à partir de notre thème : Vie lycéenne et Jeunesse. Les sondages portaient sur
leur tabagisme, leur consommation d’alcool, leurs styles musicaux, leurs genres de films et de livres
ainsi que sur les types de sports pratiqués. Nous avons donc pu remarquer l’impact des modes, sur les
goûts de chacun.
Effet de mode ou réalité frappante ?
Sur ces jeunes de 15 à 18 ans, 45% consomment du tabac
régulièrement. Et ce qui reste alarmant c’est que ce
pourcentage ne diminue pas, malgré les lois mises en place
pour en limiter la consommation . Certains vous avoueront
que la première cigarette était surtout pour épater les autres,
pour se sentir acceptés dans un système qui voit en la
cigarette un lien social. Ne pas être fumeur serait une
barrière qui peut facilement vous mettre à l’écart.
Pour ce qui touche à la consommation d’alcool, les jeunes
se sentent beaucoup moins concernés. Ils ne perçoivent pas
réellement cela comme
un danger à cet âge-là.
L’alcool leur permettrait
seulement de se sentir à
l’aise dans des lieux et
situations où ils ne le
seraient pas en réalité, de donner un minimum de sociabilité dans
un monde qui ne l’est pas vraiment ! De nos jours, on ne boit plus
par plaisir mais par intérêt ! 80% des jeunes avouent consommer de
l’alcool à petite ou forte dose lors de soirées. Ils semblent oublier
que l’alcool tue de nombreux jeunes chaque année ( surtout dans
notre département )
Parlons styles musicaux…
Les jeunes d’aujourd’hui se penchent notamment vers la musique anglaise : peut être parce
que la musique française perd peu à peu sa crédibilité ( ?) La musique reste cependant un
moyen d’évasion, face à une adolescence pas toujours facile ! Mais dans ce cas-là les avis
sont mitigés : certains préfèrent le rap, d’autres, le rock, le métal ou l’électro. Et leurs influences
musicale se retrouvent jusque dans leurs vêtements. Le genre de musique le plus prisé par les jeunes
interrogés est le pop-rock écouté par 65% d’entre eux : il est désigné comme étant un rock « soft ».
Un peu de lecture ? La flemme…
C’est certain : les jeunes lisent, mais pas comme avant. Désormais beaucoup de jeunes lisent
par obligation, la lecture a laissé place aux jeux vidéos ou autres jeux virtuels. Les jeunes
sont aujourd’hui plus paresseux que leurs aînés ! Et même quand ils sont contraints à lire
pour l’école, ils ne le font pas toujours. 45% d’entre eux avouent ne pas lire régulièrement. Pour les
autres, les genres de livres sont très variés mais celui qui domine est le roman à 53% !
Alors, fais du sport !
Bonne nouvelle ! 70 % des jeunes
de 15 à 18 ans pratiquent une activité
sportive régulière pendant l’année
ou les vacances, en dehors des cours
d’EPS ! Avec quand même un
plus forte proportion de garçons,
notamment pour les sports dits
« violents ». Le plaisir est de loin la
première motivation évoquée par
tous les jeunes pour pratiquer un sport.
Quels sont les sports dominants ?
Ils sont très variés ! Basket, foot,
handball, tennis, danse, natation
en passant par l’équitation, chacun
peut s’y retrouver. Il y en a pour
tous les goûts, et 75% des sportifs
exercent hors compétition. Le sport le plus pratiqué chez les jeunes est la natation à 40%.
Mathilde D., Léa P.,Lucile J , Leslie S. Marion B.
6
Vie du Lycée
De nos jours, de nombreux jeunes sont
influencés par l’alcool et la cigarette, c’est
devenu un phénomène courant. Nous avons
réalisé un sondage sur l’impact de ces produits
sur
la
vie
es
jeunes
lycéens
.
Les lycéens et
la cigarette
Nous avons interrogé
trois catégories de
personnes en relation avec la cigarette :
- Ceux qui fument en soirée : (40% des jeunes)
ce sont ceux qui ne refusent pas une petite
« clope » de leurs amis pendant les fêtes.
- Ceux qui ne fument jamais : (13% des
jeunes), ce sont ceux qui refusent de se
soumettre à la cigarette.
- Ceux qui fument tous les jours : (46 % des
jeunes) Que ce soit par envie, par influence,
pour « faire genre », ces jeunes-là n’ont pas
commencé à fumer par nécessité, cela en est
devenu une au fur et à mesure des paquets
vidés.
Les producteurs, font en sorte que les
paquets donnent envie d’acheter malgré la
phrase obligatoire « Fumer tue » et les photos
horribles. Le prix des paquets est également un
problème ; C’est cher ! Une personne qui fume
un paquet par jour dépense en moyenne 2160€
par an.
En conclusion, je dirai que fumer est un
choix, tant qu’on ne nuit pas aux autres :
chacun est maître de sa vie !
À 15 ans ..
Être adolescent c'est ça...
Rester assis sur une chaise à écouter les
profs parler et les parents,
Tiens, parlons en ! Etre sous leur
responsabilité jusqu'à la majorité
Mais ce n'est pas ce qu'on veut quand on
a 15 ans !
Nous ce qu'on veut c'est s'amuser,
profiter...
Mais d'après les parents, tout ça, c'est
pour notre avenir …
Mais quel avenir ?!
La planète est en train de se détruire
Car eux-mêmes n'y font pas attention...
Alors pourquoi continuer ? À manger
«bio», à circuler «écolo» …
tout ça pour préserver cette terre … ?
C'est peut être à cause de gens comme
moi que la Terre est couverte de déchets,
Mais moi j'ai 15 ans, et ce que je veux,
c'est m'amuser !
Océane G.
Les lycéens et l’alcool
Les jeunes consomment de
l’alcool à l’occasion de fêtes,
en soirée le plus souvent
( 86%). Généralement, ils
consomment entre 1 et 15
verres (86,5%), très peu n’ont jamais bu une
goutte d’alcool (13,5%), ce qui représente un
peu plus d’un jeune sur dix.
A contrario, très peu boivent en semaine
(14%). Les jeunes pensent que c’est mieux de
boire en soirée, c’est plus marrant de « planer
ou d’être joyeux pour rire ».
Comment cette jeunesse va-t-elle évoluer si elle
est persuadée qu’il faut boire pour s’amuser ?
Mélissa B, Mathilde P.
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Ma région
Situation géographique :
Midi-Pyrénées est une région
qui se situe dans le Sud-Ouest
de la France, de tradition
occitane. L'occitan est d'ailleurs
une langue que l'on peut
apprendre dans les écoles.
Aujourd'hui, il n'y a que très
peu de gens qui le parlent, la
majorité étant les anciens. Elle
compte
8
départements,
l'Aveyron, le Lot, le Tarn, le
Tarn et Garonne, le Gers, la
Haute-Garonne, les HautesPyrénées et l'Ariège. C'est la
deuxième plus grande région;
sa préfecture est Toulouse.
Une région très active :
Grâce à l'aéronautique
(Airbus
à
Toulouse
),
l'agriculture
emploie
une
personne sur dix soit le double
de la moyenne nationale et
occupe la première place
française pour le nombre
d'exploitation agricole. Les
industries
agroalimentaires
occupent une place de tout
premier rang en Midi-Pyrénées,
elles emploient 18% des
effectifs de l'Aveyron. Deux
filières dominent, l'industrie
laitière et de la viande. Pour les
vignobles, on trouve un choix
très complet donnant une
quinzaine de vins ( Le Gaillac
dans le Tarn, Le Cahors dans le
Lot ou encore L'Armagnac
dans le Gers ). Dans le domaine
de la recherche et de la santé,
Midi Pyrénées est la 1ère
région ex aequo avec l'Île de
France, pour le budget consacré
à
la
recherche
dans
l'aéronautique et spatiale mais
aussi dans les industries
pharmaceutiques.
Le tourisme,
C'est une activité majeure
pour la région. Il représente 4,2
Milliards d'euros soit 7,2% du
PIB régional. Le nombre
d'emplois dans ce secteur a
doublé en 10 ans. La majeure
partie des touristes sont des
français.
On compte 18 stations thermales
dont 9 dans les Hautes Pyrénées.
Ces thermes sont utilisés aussi
bien par les personne âgées pour
guérir leurs rhumatismes que
par les autres pour se détendre.
Une région de découverte :
A vélo, à pied, au fil de l'eau,
tout moyen est bon pour admirer
ses fabuleux paysages, même en
ballon où une vue imprenable se
dégage sous nos pieds. Grâce
aux ski, snowboard, raquette,
course en traîneau on peut
passer un fabuleux moment sur
l'Aubrac, en Aveyron ou dans
les Pyrénées.
Des lieux d'exception,
comme Rocamadour, une cité à
nous donner le vertige, car celleci a été construite accroché à un
rocher. C'est aussi un lieu de
pèlerinage,
tout
comme
Conques. Mais aussi Albi,
Moissac, Bruniquel, SaintBertrand-de-Comminges... sont
à découvrir. Des parcs et des
lieux d'attraction, tels que
Micropolis, la Cité de l'Espace,
les caves de Roquefort, les
coutelleries de Laguiole, le
Musée de la Mine, l'usine
Clément Ader sont à explorer en
famille ou entres amis.
Une région de traditions :
Fêtes traditionnelles, comme
chaque premier dimanche du
mois de mai, se tient la fête du
Papogay, en Haute-Garonne.
Papogay signifie en occitan,
perroquet. Cette fête remonte au
Moyen-Âge, elle est unique en
France, elle est à la fois
guerrière et religieuse. La
transhumance sur l’Aubrac
consiste à passer les troupeaux
de vaches du pré à l'étable, en
hiver et l'été de l'étable au pré.
C'est un parcours de plusieurs
kilomètres qui peut durer
plusieurs jours. Tout au long du
chemin
des
milliers
de
personnes suivent, tout en
dégustant les spécialités de la
Région. On citera les chants, tels
que
«la
tyrolienne
des
Pyrénées» composée par Alfred
10
Alfred Roland car il admirait
les voix profondes des
paysans et ouvriers qui
chantaient tout en travaillant.
On apprécie également les
marchés de pays avec leurs
couleurs, leurs senteurs, les
produits du terroir.
Une région d'histoire:
Lourdes est un lieu de
pèlerinage connu dans le
monde entier qui accueille
chaque année 5 à 6 millions
de visiteurs qui viennent
chercher de l'eau ou encore
se recueillir.
Les chemins de St Jacques
de Compostelle, parcours à
faire à pied pour aller
vénérer le tombeau de
Jacques le Majeur, apôtre du
Christ. Ce parcours est
classé à l'Unesco au titre Le
canal du Midi, c'est 240
kilomètres de voix navigable
qui relient Toulouse à la
Méditerranée. Ce canal a été
construit pour faciliter le
transport de marchandise.
Mais, aujourd'hui, il ne sert
que pour les bateaux de
plaisance, aucun bateau de
marchandise ne l’utilise
plus. Ce site est également
classé à l'Unesco. Le pic du
Midi culmine à 2 877 mètres
d'altitude. Avant, il était
utilisé comme observatoire
météorologique et spatial.
Aujourd'hui, on y a crée des
pistes de ski et un musée.
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Gastronomie
Les produits de notre
terroir.
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de noisettes, celui qui n’est
pas roulé dans le cacao en
poudre, celui qui n’est pas
en macarons, ni en tablette,
ni enveloppé de meringue,
celui qui se laisse sculpter,
celui qui coule de la
fontaine, c’est celui dont
l’arôme vous prend à la
gorge, vous enivre puis
vous laisse re-goûter pour
mieux apprécier… Pour
tous les gourmands, les
gourmets, les affamés,…
C’est un passeport assuré
pour des rêves sucrés…
Ceux qui y sont allés le
savent ; on ne peut y rester
sans se laisser tenter, ceux
qui n’y sont pas allés le
sauront…
PS : Pour revenir sans
avoir trop allégé le sac à
main, demandez, goûtez,
et choisissez les bonnes
affaires.
A voir absolument !!
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Le Salon du chocolat, c’est un
petit passe-temps pour les
gourmands, pour les curieux
du palais. On slalome entre les
étals, jetant des regards
admiratifs ici et là, piochant
sans se le faire dire deux fois
dans les assiettes tendues
aimablement par les différents
exposants.
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confits, de créations en pâte
d’amande, de fontaine de
chocolat, de figurines en
chocolat… Mais avec tout ça,
il y a aussi le chocolat tout
court, celui qui n’a pas
d’éclats de pistaches, ni
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C'est au cœur de l'Aveyron, entre Rodez et Millau, entre Viaur et Tarn, que se dresse le
majestueux plateau du Lévézou. Au Sud du Massif Central. On peut voir en ce lieu de moyenne
montagne où le Mont Seigne culmine à 1128 mètres d'altitude, un paysage singulier, aux hivers froids,
aux automnes pluvieux perdus dans le brouillard, aux étés courts, et aux printemps tardifs. Dans cette
terre sauvage parsemée de genêts et de fougères, de frênes en bordure de champs et de ruisseaux, aux
forêts de chênes, de hêtres, et même de châtaigniers. L'homme a également importé du sapin
notamment vers Salles-Curan. La nature rythme la vie de cette campagne qui change de visage au fil
des saisons. L'activité Agricole principale est l'élevage bovin et ovin. La diversité des espèces offre
aux chasseurs une véritable richesse : lièvres, lapins, sangliers, chevreuils, et même cerfs parfois.
Depuis peu les éoliennes ont pu s'accorder à merveille avec ce paysage de terres battues par le vent
et la pluie. On en recense vingt-neuf sur tout le plateau à Trémouilles, Salles-Curan, Bouloc,
Frayssinhes... perchées sur les hauteurs par bandes, là où le vent souffle le plus fort. Ce parc éolien
est le plus grand de France, il peut alimenter une ville de 134 000 habitants .Le Lévézou a aussi ses
« mers à la campagne », en effet, 5 lacs artificiels ont été construits : le Lac de Pareloup, 5° plus
grand lac artificiel de France avec ses 12 km², le lac de Villefranche-de-Panat, le lac de Pont-deSalars, le lac de Bages et le lac de la Gourde.
Pierre V.
13
Cinéma /Histoire
Tous au cinéma pour
« Tous au Larzac » !
Ce mois de novembre 2011
aura été riche en bons films,
français pour une fois ! En effet
beaucoup de gens se sont rués
dans les salles pour voir des
films comme « Intouchables »,
une comédie à succès qui laisse
un message malgré tout ;
« Polisse » avec Joey Starr, une
histoire inspirée de faits réels,
très dure paraît-il. Mais en cette
fin du mois de novembre 2011,
un autre film, beaucoup plus
discret est sorti sur les écrans
notamment en Aveyron où les
spectateurs devraient se sentir
plus concernés. Il s'agit du
documentaire
de
Christian
Rouaud « Tous au Larzac »,
dont le nom est repris d'un
slogan
pour
le
second
rassemblement sur le Larzac.
Ce documentaire nous raconte
en détail les péripéties militante
contre l'extension du camp
militaire basé sur ce plateau
entre Millau (Aveyron) et
Lodève (Hérault). En 1972,
Michel Debré, ministre de la
Défense a l'intention d'étendre le
camp, passant de 3000 hectares à
17000 hectares. Le problème est
que cet agrandissement nécessite
l'expropriation d'une partie ou de
la globalité des terres de 103
paysans exploitant le Larzac.
C'est alors que commencent dix
ans de lutte acharnée, coude à
coude, avec de l'aide venue de la
France entière. Ils vont se battre
et redoubler d'imagination pour
montrer leur colère. Ces paysans
qui ne sont jamais allés
manifester ne serait-ce qu'une
fois auparavant voilà qu'ils vont
devenir
de
véritables
« professionnels
du
militantisme ».
Le réalisateur n'a pas choisi la
reconstitution, ce long-métrage
est donc partagé entre les images
d'archives et les témoignages de
paysans qui ont vécu cette lutte
même si certains se sont
implantés sur le Larzac bien
après. On pourrait penser que
ces témoignages occupent une
partie un peu trop importante
par rapport aux images
d'archives. En effet, on se perd
dans les explications parfois
assez
détaillées.
Cette
disproportion se fait surtout
ressentir au début du film car
la mise en contexte est longue
et il n'y a pas beaucoup
d'images qui le montrent si ce
n'est la déclaration de Michel
Debré à la télévision ; le
réalisateur
a
donc
dû
agrémenter les témoignages
d'images du plateau. La lutte
fait relativement entendre
parler d'elle vers la fin et le
nombre d'images d'archives
monte crescendo. Cependant à
chaque explication qui est un
argument, vient la preuve en
images de l'époque, C'est-àdire que les paysans qui
témoignent vont raconter et
expliquer une action qu'ils ont
faite et on va avoir de suite
après des passages vidéos sur
le moment en question. Et cela
est extrêmement bien mené par
le réalisateur. « Tous au
Larzac » nous fait aussi passer
par tous les états d'âme, des
rires lorsque un paysan raconte
qu'il n'aurait pas cru pouvoir
faire un jeûne, aux larmes
lorsqu’un agriculteur perd sa
14
maison, plastiquée alors que
lui et sa famille étaient en
train de dormir à l'intérieur.
Tout ça en passant par la
colère, on compatit avec celle
des paysans. Comme eux, on
éprouve de l'amertume quand
on voit que le gouvernement
est aveugle face au peuple
alors qu'il est censé le
représenter, de la satisfaction,
de la fierté voire même de
l'admiration pour tous les
actes des ces agriculteurs vis à
vis de l'Etat.
Je suis ressorti du film,
dégoûté... Cette lutte est plus
que le combat de quelques
simples paysans, c'est le
rassemblement de tout un
pays, c'est une aventure
humaine
incroyable,
inimaginable. Et ce film le
montre tellement bien qu'il
m'a donné la profonde envie
d'aller me joindre à ces genslà. On pourrait même dire
« zut ! Ils ont gagné, c'est la
fin de cette aventure et aussi
celle du film ! ». Film à ne
manquer sous aucun prétexte
si vous aussi vous avez l'âme
d'un partisan populaire, d'un
syndicaliste,
d'un
anticonformiste également...
Pierre V.
Cinéma / Histoire
Victor, l'enfant sauvage de
l'Aveyron.
de l’Aveyron. Victor fut confié à madame
Guérin qui le soignera pendant 17 ans, de 1811 à
sa mort en 1828, dans une maison de l’impasse
des Feuillantines à Paris. Cette histoire a inspiré
beaucoup d’artistes comme François Truffaut
qui réalisa le film: « L'enfant sauvage », en
1970 ou encore Lucien Malson qui publiera les
écrits du Docteur Itard qui cherchait à humaniser
le garçon. On apprend alors dans ces écrits les
difficultés que le médecin a éprouvées à faire
retrouver à l’enfant une sensibilité, des
sentiments, une faculté de raisonnement, mais
surtout à lui apprendre à communiquer. Itard se
demande finalement s’il n’aurait pas mieux valu
laisser l'enfant dans la forêt. Malson écrira plus
tard : «L’homme en tant qu’homme n’est qu’une
éventualité, c’est-à-dire moins même qu’une
espérance ».
Marie. P
En 1797, un enfant âgé d'environ 9-10 ans
est aperçu dans le Tarn mais ce n'est qu'en 1799
soit 2 ans plus tard qu'il sera attrapé et escorté au
village de Lacaune, puis recueilli par une veuve.
Au bout d'une semaine, l'enfant fugue. Il descend
alors du Tarn vers l'Aveyron, par un temps
glacial. Le 6 janvier 1800, l'enfant nu, voûté, aux
cheveux épais et longs est découvert par trois
chasseurs. Pris de panique, l'enfant fuit, sort des
bois et va se réfugier dans la maison du teinturier
Vidal, à Saint-Sernin-sur-Rance. On découvre
alors que l'enfant ne parle pas et qu'il fait des
gestes pour s'exprimer. Trois jours plus tard, il
sera envoyé dans un orphelinat de Saint-Affrique,
puis à Rodez le mois suivant.
C’est un certain abbé Bonnaterre qui le
récupèrera à Rodez et l’emmènera à l’École
centrale. Le ministre Lucien Bonaparte, intrigué
par cette histoire, réclame son transfert à Paris.
L'enfant arrive donc dans la capitale le 6 août
1800, où il sera livré à la curiosité de la foule,
mais surtout à celle des savants. Toutes sortes
d’hypothèses, même les plus absurdes, seront
émises à son sujet. En particulier celle sur son
retard mental, on ne saura jamais si cela était dû à
son isolement ou si un handicap préalable avait
conduit ses parents à l'abandonner.
L'enfant rebaptisé Victor de l'Aveyron est
alors confié au docteur Jean Itard, en 1801. Ce
dernier s'attelle à son éducation et à sa réinsertion
sociale à laquelle personne ne croit.
Pendant cinq ans, il travaillera avec Victor
mais finalement ce sera un échec à cause de
l’incapacité à communiquer du jeune homme ou
de son refus de parler. Tout au long, de ces
longues années, Jean Itard publiera un mémoire et
un rapport en 1806 sur ses travaux avec Victor
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Cinéma / Littérature
La princesse de Montpensier en Aveyron !
C'est avec « La princesse
de Montpensier », nouvelle
de Madame de Lafayette,
que le réalisateur Bertrand
Tavernier,
connu
notamment pour « Que la
fête commence » ou encore
« L'horloger de St Paul »
revient sur les écrans en
relevant le pari fou et
audacieux d'adapter cette
œuvre
littéraire.
En
s'entourant des meilleurs
éléments
du
cinéma
Français, Lambert Wilson et
Mélanie
Thierry
entre
autres, il relève celui-ci haut
la main. Mais ce n'est pas
tout, pour se plonger
complètement
dans
la
période historique du film et
nous faire revivre le temps
des guerres de religion, B.
Tavernier a posé décors et
accessoires dans la région,
entre
l'Aveyron
et
l'Auvergne, le temps de cinq
semaines
de
tournage.
Ainsi, peut-être avez-vous
remarqué dans le film les
vues extraordinaires de
paysages, de couchers de
soleil ou des hauts plateaux
du Nord-Aveyron et de la
région
Auvergnate...Cela
faisait près de vingt ans que
Bertrand Tavernier n'était
pas revenu sur le devant de
la scène. Avec « La
princesse de Montpensier »,
il marque son grand retour
dans le cinéma Français et
ne lésine pas sur les
moyens : des acteurs dont le
réputation n'est plus à faire,
des costumes d'époque
splendides,
des
décors
merveilleusement réalistes
et surtout des lieux qui nous
rapprochent
certainement
plus
facilement
du
XVI°siècle. Pour relater les
histoires sentimentales de la
princesse sur fond de
guerres de religion..
B. Tavernier connaît très
bien la région. En effet, ce
n'est pas la première fois
qu'il vient ici. Après être
passé par le Cantal où le
cinéaste a choisi le château
de Messilhac pour tourner
de nombreuses séquences,
ce dernier a posé ses valises
à Lacalm, petit village
aveyronnais situé tout près
du plateau de l'Aubrac. C'est
là que les scènes de batailles
ont été tournées. L’équipe a
pu bénéficier du climat
adéquat
pour
chaque
séquence et enregistrer des
scènes sensationnelles que
le réalisateur n'est « pas prêt
d'oublier », comme il le
confie lors d'une interview à
Mur-de-Barrez, lieu qui a
également servi de support
au long-métrage.
En plus de faire honneur
à la région en l'intégrant
dans sa production, B.
Tavernier a organisé des
castings à Aurillac (15) et
Mur-de-Barrez
afin
de
recruter
les
nombreux
figurants
indispensables
16
pour
incarner
soldats,
domestiques ou encore
servantes qui font de ce film
une œuvre encore plus
vivante et réaliste.
Le tournage terminé,
c'est avec une immense joie
que les Barreziens ont eu le
privilège
de
recevoir
l'équipe cinématographique
et les comédiens au complet
dans leur ville, le lundi 27
septembre
2010, pour
visionner le
longmétrage en
avantpremière.
Le
soir
même, une
projection a
été
organisée
au Rex, cinéma de la ville
d'Espalion ; et ce, avant
Paris. Certainement un
moyen de remercier la
région
que
Monsieur
Tavernier affectionne tout
particulièrement.
Julien L.
Arts
Eugène Viala est un peintre et poète né à Salles-Curan en 1859 et mort en 1913. Il a fait son
entrée à l’école des Beaux-arts en 1877. Il peint des aquarelles et des huiles sur panneaux, mais
fait aussi des gravures en petits formats. Souvent ses gravures sont des
images fantastiques. Mais la peinture n’était pas son seul talent, il a
également publié des ouvrages poétiques comme « Paysages » ou « Loin
des foules » et même un
roman : « La traversée du
Rouergue ». Cet artiste
aux multiples facettes a
aussi exercé un temps le
métier de photographe,
avant de mourir d’un
accident de la route. Il fut
le directeur de la revue
« Le cri de la Terre »,
revue régionale illustrée.
Elle a été éditée en 13 numéros, entre 1908 et 1909. Aujourd’hui, ses œuvres sont exposées au
musée Denys-Puech et au musée des Beaux-arts de San Francisco. Une statue d’Eugène Viala
orne une place de son village d’origine .
Ophélie D.
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Le conservateur du Musée Soulages au Lycée.
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Arts
La construction de ce musée a d’ores et déjà
commencé dans le centre de la ville ruthénoise.
Cet édifice devrait ouvrir ces portes courant 2013
et s’appellera le « Musée Soulages ». Il est prévu
qu’une exposition d’envergure internationale se
fasse à ce moment-là.
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Le futur Musée Soulages
Les plans de construction du Musée ont
été dessinés par des architectes catalans de
l’entreprise RCR. Cette dernière fut choisie
par un jury parmi 98 candidats. Le Musée sera
au cœur d’un jardin réhabilité. Il s’étalera sur
5000 m2 et sera composé de puissants volumes
monolithiques d’acier rouge sombre (voir
photo). A l’intérieur, on pourra trouver une
grande salle d’exposition temporaire qui
accueillera des événements de portée nationale
ou internationale. Doté d’un atelier pour les
enfants et d’une abondante bibliothèque
(centre de documentation), le Musée Soulages
sera accessible au plus grand nombre.
Evidemment, la construction de l’édifice a
suscité une polémique à Rodez notamment à
propos du coût du projet. Mais des aides
financières devraient être apportées par l’Etat,
le Conseil Régional et le Conseil Général.
18
Interview du
conservateur
du Musée
Soulages
Benoît Decron est connu
pour avoir été le conservateur du musée
Langres, du Sud-Haute-Marne (1991) et de
l’Abbaye de Sainte-Croix des Sables d’Olonne
(2000).Il est arrivé à Rodez en 2009 avec sa
famille pour s’occuper de la construction du
Musée Soulages. Lors d’une interview, il a
affirmé être honoré « d’avoir été choisi par le
Musée Soulages ». Il renchérit aussi que « La
culture ce n’est pas uniquement pour Paris et
les grandes villes. Ce musée, on le construit
pour tout le monde et l’on créera une vie
Colombe T.
autour. ».
Arts
Les Journées du Patrimoine
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La création des
journées du Patrimoine
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La 28 édition de cette
manifestation s’est déroulée
en cette année 2011, les 17
et 18 septembre autour d’un
thème bien précis : le
« Voyage du Patrimoine ».
Cela a été l’occasion de
découvrir les influences
internationales qui, de tout
temps, ont inspiré
architectes et artisans. En
effet, selon Frédéric
Mitterrand : « L’art de bâtir
s’est toujours nourri des
imaginaires, des échanges
de savoir-faire, des
influences de l’ailleurs et du
partage des rêves ». Il a été
estimé que, cette année, 12
millions de Français se
seraient rendus dans les
sites ouverts pour
l’occasion.
Mon expérience
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En France, cette année
Ces Journées du
Patrimoine m’ont permis de
travailler pour l’Association
des « Amis de la
Cathédrale » en tant que
guide. Cette association a été
créée dans le but de favoriser
la rénovation intérieure de
l’édifice, comme les tableaux
… Je faisais donc partie des
adolescents assurant les
visites guidées gratuites
proposées aux personnes
19
intéressées. De plus, nous
vendions aussi
d’intéressants ouvrages sur
les vitraux, l’orgue, … Les
stalles (sièges en bois),
interdites d’accès tout au
long de l’année, furent
exceptionnellement
ouvertes au public, attirant
ainsi les curieux et les
amateurs d’architecture.
Le président de
l’Association, quant à lui,
faisait découvrir le Palais
de l’évêché (lieu de
résidence de l’évêque) de la
ville de Rodez.
L’office de tourisme a
fait monter des groupes de
personnes au sommet du
magnifique clocher de la
Cathédrale. Le samedi soir,
l’Association « Adroa »,
composée d’organistes,
proposa un concert d’orgue
à 17h30 ainsi que le
dimanche pendant la
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Le mercredi 28 septembre
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plastiques sont allés à Sète et à
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symboliste, a un style bizarre
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de couleurs très sombres de 1840
à 1916. A la fin de sa vie, il fera
des tableaux complètement
décoratifs et de couleurs très
vives (des bouquets de fleurs…).
Juan Gris est un expert du
Cubisme tout comme son
célèbre confrère Picasso, il se
spécialisera d’abord dans le
Cubisme cézanien avec des
œuvres géométriques mais
déformées, puis vers le Cubisme
synthétique avec le retour de la
couleur et des collages.
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Ophélie D. Mélina G. Marion N.
20
Musique
Les 40 années de jumelage
Rodez/Bamberg se fêtent
en musique !
A l'occasion du 40ème anniversaire du jumelage
Rodez/Bamberg, le Conservatoire de Musique de
Rodez a organisé le regroupement de musiciens et
choristes principalement ruthénois et bambergois
dans un orchestre symphonique. L'objectif n'était
pas des moindres : jouer tous ensemble, dans ce
mélange de cultures, La Messe solennelle
d'Hector Berlioz. Bamberg est une petite ville
allemande inscrite au patrimoine mondial de
l'UNESCO dont le charme lui a valu le surnom de
« Traumstadt der Deutschen », rêve des
Allemands. Rodez et Bamberg, sont jumelées
depuis 40ans. Tout d'abord économiques, les
objectifs de ce rapprochement ont bien évolué :
l'ouverture spirituelle, culturelle et sociale
qu'offrait cette opportunité fut valorisée. C'est
avec l'espoir de créer des liens solides de paix et
d'amitié entre nos deux pays anciennement
ennemis que fut signée la Charte en 1970. Depuis,
de nombreux échanges ont été organisés et
encouragés, notamment les échanges interfamiliaux entre ruthénois et Bambergois
renouvelés chaque année depuis 1974, ou encore
les échanges scolaires comme ceux de la section
Musique de Foch en mars dernier ou des
germanistes du Lycée tous les 2 ans. 80 jeunes
participent chaque année aux projets ( sportifs,
musicaux, culturels ou professionnels). Les liens
ne cessent de se resserrer entre les deux villes
depuis cette quarantaine d'années.
Cet anniversaire fut donc un prétexte pour
rassembler une fois de plus ruthénois et
bambergois. Les différents jumelages de Bamberg
ont également participé à cette rencontre
internationale . Musiciens et choristes Tchèques,
Autrichiens, Hongrois, Allemands, Français et
Anglais ont partagé ensemble leur passion
commune autour de l’œuvre d'Hector Berlioz,
compositeur français du XIXème siècle, la Messe
solennelle. Les musiciens ont à cet effet répété
toute une semaine durant sous la direction de
Rolandas Muleïka afin de se produire au Festival
de renommée internationale de l'Abbaye de
Sylvanès :Musique Sacrées, Musiques du Mondele mardi 12 juillet 2011. Une autre représentation
a eu lieu le mercredi 13 juillet à l'Ampithéâtre de
Rodez. Une expérience enrichissante qui restera
gravée dans ma mémoire
Marielle R.
21
Des Ennuis
tout droit venus
de Decazeville !
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L’Harmonie de Marcillac
L'Harmonie de Marcillac est une
association marcillacoise, qui existe depuis 1946
et qui compte près de 42 exécutants. Cette
association siège à la mairie de la commune. Le
30 septembre eut lieu la première répétition de la
saison : clarinettistes, flûtistes, trompettistes,
saxophonistes, batteurs et autres musiciens ont
eu la joie de se retrouver ce jour-là. Les
musiciens reprirent leurs instruments afin de
réviser des morceaux déjà connus ou pour au
contraire, en jouer de nouveaux...Ce sont sur des
airs de comédies musicales, de films connus que
des notes de musique se sont envolées.
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Arts Plastiques
Les Arts-Plastiques au Lycée
L’option Arts-Plastiques du Lycée propose aux élèves qui le souhaitent un apprentissage pendant
trois ans. Il est cependant possible d’arrêter l’option après la première année si celle-ci ne répond pas à
nos attentes. Personnellement, je me suis inscrite cette année avec pour objectif d’approfondir mon
sens artistique et de participer à des sorties collectives. Nous créons, en fonction des consignes de
notre professeur des travaux dont quelques-uns sont exposés dans le Lycée et reproduits dans ce
magazine. Voici quelques photos de créations réalisése par des élèves plus expérimentés. Mélina G.
26
Histoire
Clément Cabanettes
l'aventure piguétaine
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Pigüé : un projet osé devenu réalité.
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Il y a cent vingt ans, l'aventure
aveyronnaise débutait. A son retour
d'Argentine, Clément Cabanettes tente de
convaincre quarante familles des alentours
d'Espalion de partir à la conquête des
campagnes argentines. Cette idée lui vient alors
qu'il traverse la Pampa récemment colonisée
sur les indiens. Sous ses yeux, un vaste
territoire se dévoile. A la vue de ce paysage,
une similitude avec son pays natal frappe notre
explorateur: «On dirait l'Aubrac au mois de
juillet». Alors une idée germe dans son esprit et
par un heureux hasard, il rencontre un
compatriote, François Issaly. Tous deux
réserveront les terres à un irlandais alors
propriétaire pour accueillir des rouergats vivant
dans leurs campagnes de l'autre côté de l'océan.
Mais le plus dur reste à faire: il faut trouver des
habitants prêts à quitter leur ferme et leur pays
pour un nouveau monde. Comme le dit le
proverbe «Le bonheur des uns fait le malheur
des autres» car c'est poussés par la
surpopulation des campagnes et des
exploitations agricoles ainsi que l'apparition du
phylloxéra (insecte ravageur de vignes) que le
23 octobre 1884 environ cent soixante
personnes prennent le train à la gare de Rodez
pour Bordeaux où ils embarqueront sur le
Belgrano pour trente-huit jours d'un trajet à
travers l'Atlantique. Ainsi , avec l'aide de
François Issaly, Clément Cabanettes crée une
colonie rouergate en Argentine.
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Le nom Pigüé, signifie lieu de paix. En effet
c'est encore aujourd'hui une petite ville
tranquille où l'on retrouve une culture et une
identité aveyronnaises. 80% des ses habitants
sont descendants de colons rouergats. Le lien
entre les deux patries est conservé grâce à
l'association Rouergue-Pigüé qui a pour but de
favoriser les relations d'amitié entre la France
et l'Argentine. De cette manière, on s'active de
part et d'autre de l'océan dans des recherches
généalogiques. Celles-ci aboutissent à des
voyages dans les deux pays. L'association
favorise aussi les échanges culturels pour les
jeunes
Lucie L.
L’Aveyron en BD :
Gloriande de Thémines
( Etienne L.)
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c i vi l e s e t m e u r t r i è r e s , c a t h o l i q u e s e t p r o t e s t a n t s , f r a n ç a i s ,
p r e s q u e f r è r e s , s 'e n t r e d é c h i r a n t . E n s u i t e , l a r o m a n c e t r a g i q u e
d e G l o r i a n d e d e T h é m i n e s , f e m m e d u d u c d 'A r p a j o n . C 'e s t e n
p r e n a n t c e s d e u x f a i t s r é e l s , l 'u n r o m a n t i q u e , l 'a u t r e h i s t o r i q u e
e t e n le s as s o c iant à u ne am b ian c e go th iqu e q ue P as c al C r o c i
no us tr ans m e t u ne im age , c e r te s par tic u liè r e , du R o ue r gu e à
c e t t e é p o q u e . C e s t y l e n e f e r a c e p e n d a n t p a s l 'u n a n i m i t é d e p a r
s a p ar tic ular ité , m ais c e tte h is to ir e a c e p e nd ant é té b ie n m is e
e n s c è n e . L 'a u t e u r a c e p e n d a n t t r o p a c c é l é r é l a f i n ,
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l e c t e u r, e h o u i , s u r s a f a i m ! L e p r é d r a m e a é t é , j e p e n s e , u n
p e u t r o p d é ve l o p p é , t a n d i s q u e l 'a p r è s d r a m e , d o n t l e s ve s t i g e s
s o n t à S é vé r a c , t r o p p e u . M a i s l e s u s p e n s e d e m e u r e p o u r l e s
le c te ur s : G lo r iand e f u t- e lle c o upable o u p as ?
Soulages en BD
vu par les ArtsPlastiques de Foch
(voir p 17, 99&Foch’phore n°3)
L’ Aveyron vu par
nos correspondants
québécois
(voir Foch’Phore n°1)
28
Histoire / Littérature
Un poète roumain en Aveyron
Ilarie VORONCA de son vrai nom
Eduard Marcus, né le 31 décembre en 1903 en
Roumanie se fait connaître en publiant Restristi,
(1923) son premier recueil de poèmes, qui est
illustré par Victor Brauner. Grâce à certaines de
ses œuvres les plus connues , il devient ainsi l'un
des principaux animateurs de l'avant-garde
artistique roumaine.
En 1933, Voronca et sa femme Colomba
fuient les Balkans avec cinq de ses amis, pour
venir s'installer à Paris. Ils affrontent alors les
dures épreuves de l'émigration, il a raconté cela
dans le recueil Permis de Séjour (1935).
Voronca se met à travailler dans de nombreuses
compagnies d'assurance afin de pourvoir
survivre ; à la fin des années 30, ses oeuvres sont
appréciées dans le milieu littéraire français.
En 1938, alors que Ilarie et Colomba
obtiennent la nationalité française, Voronca a
déjà à son actif, plus de onze recueils publiés
en France; Parallèlement à son oeuvre
poétique (Les cahiers du sud) et en cinq ans
seulement, Voronca publie, durant la tragique
période de l’Occupation, l’essentiel de son
oeuvre en prose, dont Lord Duveen (1941),
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L’Interview (1944), Henrika (1945) ou Souvenirs
de la planète Terre (1945).
Elève-officier de réserve, Ilarie Voronca fut
démobilisé en 1940. Il se réfugia à Marseille puis
à proximité de Rodez, où il entra dans la
Résistance pour combattre le nazisme. A la mioctobre 1944, Ilarie Voronca regagne Paris qui
avait été libéré des nazis. Le désespoir prend
définitivement le pas sur la vie. Ilarie Voronca se
donne la mort, au soir du 4 avril 1946.
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Dans l’ancien couvent de Capdenac , 83 enfants menacés d’extermination
ont été cachés et éduqués de 1942 à Juillet 1944. Grâce aux religieuses, ce
refuge de Massip a été tenu secret et le réseau organisé par le cardinal
Saliège de Toulouse a conduit beaucoup d’enfants dans ce couvent.
Fin 2010, ont été reconnus « Justes parmi les Nations » à titre posthume
Célestine et Armand Vergnes, ils ont caché l’enfant juif Maurice Gerber,
présent dans ce couvent de 1941 à 1944. Le Consul d’Israël a donc remis la
médaille à leurs deux enfants. Rappelons que ces gens risquaient eux-mêmes
la déportation, comme les religieuses en cas de découverte des juifs par la
police de Vichy et les nazis.
Quelques témoignages :
« Je suis arrivé ici avec mes deux sœurs et deux cousins, à l’âge de 6 ans. Une
dame conduisant une petite calèche tirée par un âne nous a pris. En plus de la
séparation, de devoir changer de nom, de ne jamais parler de sa famille, nous
ne recevions jamais de réponses à nos lettres car elle avait l’intelligence de ne
pas les poster pour éviter que l’espionnage du courrier ne nous dénonce… »
« La stèle du parc a été érigée à l’endroit où Denise Bergon tenait cachés les
papiers d’identité des enfants. Et je me souviens aussi d’avoir vu des hommes
descendre de la colline pour observer ce qui se passait dans Massip. Je n’ai su
que plus tard que c’était des résistants qui surveillaient le couvent de temps en
temps. »
La Résistance reste plus diffuse dans la zone libre sous l’autorité du gouvernement deVichy
jusqu’à l’invasion de la zone libre par l’armée Allemande en Novembre 1942. Donc en
Aveyron, la résistance prend de l’ampleur en 1943-1944. Cette rébellion est fortement réprimée
dès 1940 dans la zone occupée, les procès sont bâclés, les Résistants sont emprisonnés puis
sommairement exécutés. Jean Moulin unifie les réseaux dans le cadre du CNR, celui-ci est créé
le 27 mai 1943. A partir de 1941, les forces d’occupation prennent des otages et les exécutent
pour contraindre les Résistants à se dénoncer. (Les fusillés de Châteaubriant).
L’invasion de la zone libre en novembre 1942 entraîne l’arrivée des Allemands à Rodez Les
Allemands investissent les plus beaux bâtiments (kommandantur à l’hôtel Biney ; prison qui
accueille les torturés de la Gestapo à la caserne Burloup ; la Gestapo à la Villa des Roses, rue
Grandet, cantonnement des troupes dans diverses écoles.) Les troupes allemandes surveillent et
filtrent la population aux entrées de Rodez. En Octobre 1943, c’est l’arrivée de Fiennemann
alias le « Grand Luc », le nouveau commandant de la Gestapo, c’est une période de terreur
(arrestations, tortures, assassinats, exécutions, déportations). Des résistants comme Martial
Pleinecassagne, Alfred Merle ou Paul Clé décèdent sous les tortures en 1944.
31
Histoire
Le 17 Août 1944, avant de quitter Rodez pour
fuir l’avancée des alliés, les Allemands
fusillent les 30 prisonniers de la caserne
Burloup sur la Butte de Tir de Ste Radegonde.
Les Allemands leur font creuser une tranchée,
les alignent devant les tireurs allemands. Ils
chantent la Marseillaise et sont fusillés.
Bilan d’octobre 1943 à août 1944 :
En Octobre 1943, c’est l’arrivée de Fiennemann alias le 19
« Grand
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torturés,
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Gestapo, c’est une période de terreur (arrestations, tortures, assassinats, exécutions, déportations).
Défilé du maquis Roland à Millau
Témoignage d’un des premiers réfractaires au S.T.O de 1941 à 1942 : « J’ai commencé à me cacher
dans les bois alors que tous les jeunes des Chantiers de Jeunesse devaient y partir. Les gendarmes ont
fini par me retrouver et ont menacé d’emmener mon père. On m’a envoyé à Vienne dans une usine
d’armements. J’ai ensuite du partir dans une usine de Mauthausen pour y travailler de nuit. Et j’ai
miraculeusement échappé à la mort le jour où l’aviation alliée a bombardé les usines. »
Au cours des entretiens qu’ont accordés ces témoins et ces
victimes des contraintes exercées à l’encontre de la
jeunesse, mais aussi de la population rurale dans les années
1941-1945 par l’occupant allemand et ses serviteurs
français, les figures des réfractaires au S.T.O, les
survivants, les disparus, les résistants, ressurgissent du
silence, ôtent le voile de la discrétion qui rend dignes. Ces
jeunes nés au pays et soudain forcés de partir, loin, pour
longtemps, dans l’incertitude d’une époque où la France est
humiliée, ont aujourd’hui autour de 85 ans.
Impitoyable loi de la vie que ce compte des ans, mais l’honneur d’avoir refusé la soumission garde
chez eux la même authenticité qu’à leurs 20 ans. Les commémorations sont là pour rendre hommage
à tous ceux qui ont lutté. Justes ou Justes anonymes, ils ont fait partie d’une grande bataille et ont su
se lever contre l’injustice pour gagner la liberté.
Jeanne G.
32
Littérature
Moulins et berceaux
Le Moulin en haut, en bas le Berceau,
Et tic tac partout, et farine blonde,
Berceuses sans fin et chansons de l’onde,
Sur le berceau blanc, sous la meule ronde,
Par la mère et par le ruisseau..
Un poète du terroir aveyronnais :
À l’aube, tous deux s’éveillent et jasent,
Moulin et berceau ; tous deux ont grand-faim :
Le poupon goulu réclame le sein ;
Les meules, avec le bruit d’un essaim,
Le seigle roux qu’elles écrasent.
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Puis cours à la meule, et verse à l’ogresse
Qui dans son cachot bondit en détresse
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Remonte là-haut voir le poupon rose
Qui suce son pouce et rit, sans savoir,
Parce qu’un rayon est venu le voir
Au fond de son nid, et qu’il veut l’avoir
Captif en sa menotte close.
Puis retourne encore au moulin... Tu dois
Vider le blutoir, emplir la trémie.
Ta progéniture, une heure endormie,
Va te rappeler... Meunière, ma mie,
Fais aller tes pieds et tes doigts...
Enfin le soleil remonte la côte,
Comme le bouvier au pas lent des bœufs ;
Moulin et berceau s’apaisent tous deux ;
Et le ruisseau fuit sous les bois douteux,
Comme un serpent dans l’herbe haute.
Dors aussi, nourrice aux traits amaigris,
Meunière aux jarrets rompus de fatigue.
Pendant ton sommeil la source prodigue
Remplira l’étang jusqu’à fleur de digue
Et ta poitrine aux seins meurtris,
Afin que demain tu verses encore
Le lait au petit, la farine au grand ;
Car au point du jour le tic tac reprend :
Moulin et berceau, berceuse et torrent,
Chantent et peinent dès l’aurore.
François Fabié
Chloé B.
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Littérature
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La gòira demòra sul pas…
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Littérature
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Olivier Delau
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Café littéraire
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Depuis 20 ans déjà, Olivier Royer fait
rêver les lycéens de Foch en les emmenant
dans des aventures plus spectaculaires les
unes que les autres. Après Cyrano de
Bergerac, Roberto Zucco et l’année
dernière le délirant Ubu Roi de Jarry, le
metteur en scène aux mille idées, a décidé,
pour cet anniversaire, de monter une pièce
aussi bouleversante que magnifique :
Morts sans sépulture, de Jean-Paul Sartre.
Depuis septembre, les répétitions
s’enchaînent chaque mercredi soir et la
vingtaine d’élèves qui participe à cette
belle aventure met tout son cœur dans la
réalisation de cette pièce. Loin d’être
simple à lire ou à voir, cette œuvre est
encore plus difficile à jouer pour ces
comédiens en herbe. Elle allie à la fois des
textes très profonds dans lesquels il faut se
plonger avec émotion et réflexion, ainsi
que des scènes de violence morale et
physique. Le défi à relever est celui de la
justesse pour ces jeunes acteurs qui, pour
certains, débutent sur scène.
Mais cette belle équipe ne lâche rien
et se serre les coudes ! Elle se donne les
moyens d’arriver à ses fins pour offrir un
spectacle mémorable à l’occasion de ce
20ème anniversaire. Tandis que l’année
2012 commence, ils vont redoubler d’effort
pour que la pièce soit finie à temps et que
le spectacle soit à la hauteur de leurs et de
vos espérances… En tout cas, nous vous
promettons cette année une pièce riche en
émotions !!!…
… Cloé A.
Théâtre
Lettres à
Génica
Folies
d'amour
d'Antonin Artaud
L'actrice Carole Bouquet
revient au théâtre, avec un
spectacle très émouvant et
inspiré, dans lequel elle lit des
textes et poèmes écrits par
Antonin Artaud. Ces lettres ont
été envoyées à son plus grand
Amour, Génica. Elle en a fait un
spectacle bouleversant, qu'elle
représente un peu partout dans le
monde, et ce n'est pas par hasard
si elle s'est invitée a la Mjc de
Rodez le 25 Janvier 2011.
Antonin Artaud a été interné
pendant 9 ans dans l'Asile
psychiatrique de Rodez, dans
les années 40. L'actrice a décidé
de partager sa passion pour cet
être afin que les gens apprécient
son immense œuvre et arrêtent
de voir Antonin Artaud comme
un homme ravagé par la folie et
un illuminé. Devant un rideau
sombre, la belle Carole Bouquet,
vêtue de noir, arrive au centre de
la scène, s'assied sur une chaise
et commence la lecture avec une
voix rassurante, chaude et
puissante. Elle parle au public
comme si elle lui racontait une
histoire. Au cours de la
correspondance entre les deux
amants, on ressent cette passion
et cet amour invincible qui les
lie. Ce sont des lettres pleines de
bons sens, très émouvantes et à
la fois tellement intimes.
Certaines sont synonymes de
gaîté et d'amour, tandis que
d'autres sont beaucoup plus
sombres Génica incarne, quant à
elle, un personnage inaccessible,
une femme très solitaire et on
imagine qu'il a du mettre du
temps à conquérir son cœur.
Bonheur fragile car, à tout
moment, elle pourrait s'envoler,
le quitter, alors au cours de ses
lettres il s'accroche et se bat pour
la garder auprès de lui. D'ailleurs
Génica fut la seule femme qu'il
aima vraiment. Mais, dans ses
écrits, il parle aussi de sa
maladie, de la folie qui vit en lui
ainsi que de la jalousie qui le
ravage. Cet homme souffre,
autant
mentalement
que
physiquement et, dans une lettre,
il envisage même de se suicider.
C'est de loin un des plus
beaux spectacles que j’ai
jamais vus, il est puissant et
émouvant. Carole Bouquet,
pourtant seule sur scène, fait
preuve
d'une
présence
incroyable, et assise sur une
chaise, elle transmet tellement
d'émotions au public qui
découvre un nouvel Antonin
Artaud, encore inconnu quelques
heures auparavant. Et c'est avec
beaucoup de chance que j'ai pu
la voir non seulement sur scène
mais aussi dans les coulisses où
elle a parlé à un petit cercle
restreint du spectacle et de son
amour inconditionnel pour cet
homme et ses écrits.
Je sais qu'elle a apprécié de
jouer sur les planches de la
MJC de Rodez car c'est une
ville qui a marqué Artaud,
certes dans le mauvais sens.
Mais ce spectacle, lui a, en
quelque sorte, permis de
prendre sa revanche et de
montrer à travers Carole qui il
était vraiment.
.
Salomé M.
39
(
)
' !
C’est à l'âge de neuf et
treize ans, dans des ateliers
de théâtre que Mourad
Bouhlali et Hassan Razak se
rencontrent. Ensemble ils
forment un « duo » qui se
retrouve de spectacle en
spectacle : travail fondé sur
du théâtre, de l'expression
corporelle et de la poésie.
Alors que rien ne les
prédestinait
à
ça,
ils
persistent dans le théâtre.
Parce que cette forme
accepte
toutes
sortes
ressemblances
et
de
mélanges, parce qu'elle est la
plus ouverte, la plus tolérante
de
toutes
les
formes
scéniques, c’est à cet endroit
que peut s’inscrire leur
histoire.
Pantalon beige, chemise
et baskets blancs : c'est
ainsi qu'ils commencent le
spectacle basé sur les
«percussions corporelles »,
un mélange de théâtre et
de danse où ils essayent
par tous les moyens de
produire de la musique
avec leur corps. Cela
amène à une véritable
chorégraphie très rapide
aussi belle à voir qu'à
entendre. Il leur a fallu des
années pour arriver à un
tel résultat mais le plus
important pour eux c'est de
Léa P.
ne rien lâcher.
Théâtre
"
de
MACBETT, cette anti-pièce
représentée avec brio!
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CWVQWTPCPVRQWTTGRTªUGPVGTCWRNWURT©U
NGUFªUKTUFWETªCVGWTFGNCRK©EG
NGUFªUKTUFWETªCVGWTFGNCRK©EG
Pendant près d'une heure vingt, les sept
comédiens se sont déchaînés sur scène, Glamiss
et Candor parlant à une vitesse impressionnante.
D'autre part, Duncan, dans le rôle du dictateur
fou utilise un jeu de scène merveilleux. Banco,
alias Clément Gracian, excelle en tout point et
reste, pour moi, le comédien qui se démarque le
plus. Cependant, le décor est sommaire et la fin
déçoit le spectateur qui espérait un espace plus
élaboré ainsi qu'un plus grand respect du texte
de Ionesco. Mai le jeu des interprètes est d'un si
haut niveau que tous les mauvais points ont
disparu de mon esprit.
J'ai finalement beaucoup apprécié cette
pièce qui demeure une représentation
intéressante, bien aboutie et humoristique, où la
'farce tragique' et la folie des hommes du
Tiphaine M.
pouvoir prennent tout leur sens.
*
Le Vendredi 22 Avril 2011
à la MJC de Rodez, La
compagnie Oui, Bizarre
présentait à des lycéens
du lycée Foch, une
splendide pièce de théâtre, intitulée
« Comédie » de Samuel Beckett. Quelques
mots sur cette compagnie : De son premier
nom, la Compagnie d’Isabelle Luccioni créée
en 1944 deviendra finalement la Compagnie
Oui, Bizarre en 2006. Isabelle Luccioni fut
tout d’abord comédienne professionnelle
pendant quinze ans mais elle deviendra par la
suite, metteur en scène. Elle mettra aussi en
scène Le songe d’une nuit d’été de W.
Shakespeare, La Dernière Bande de Samuel
Beckett et bien d’autres encore.
Cette comédie relate l’histoire de deux
femmes et un homme pris au piège amoureux
de l’adultère, elle fait l’objet d’aveux
extravagants, de personnages excentriques et
humoristiques. Séverine Astel, Catherine
Froment et Philippe Bussière, trois acteurs à
grand talent nous font découvrir l’univers
mystérieux de Beckett. La mise en scène est
telle que le dramaturge la souhaitait, une
ambiance sombre et brumeuse, avec pour
unique décor, trois jarres.
Tout le long de la pièce, les trois
protagonistes sont installés dans ces jarres,
seuls leurs visages sont visibles, maquillés
d’argile, évoquant la mort, les cadavres sous
terre…
Bien que cette ambiance paraisse assez
sinistre, cette pièce reste lumineuse et intense.
On note aussi un remarquable jeu de
lumières tout au long de la pièce, on passe
d’un éclairage chaud à un éclairage froid, ce
qui donne ce coté mystérieux. On découvre
une étonnante prestation des acteurs, jouant
sur les intonations et le débit de la parole. Le
spectateur est tenu en haleine, il est ébloui,
émerveillé et surpris.
Epatant chef d’œuvre à ne pas manquer !
40
Atelier théâtre avec José Babin, metteur en scène québécois
Le spectacle : «Rafales » de José Babin
« Rafales » signe une merveille du Théâtre de l’Incliné. C’est la superposition d’une histoire bien
menée, mélangée avec un brin de poésie, une pointe d’humour, du tragique et une variété de mises en
scène artistiques éclatantes. Cette pièce originale est un bonheur total. Malgré des histoires parfois très
compliquées à comprendre parce qu’elles passent par différents procédés artistiques. L’histoire
tragique et un peu morbide est relevée avec beaucoup de poésie et une touche d’humour, ce qui rend
ce sujet de la mort moins tabou. C’est une jolie façon d’aborder cette inévitable fin. Avec un minimum
de décor et d’accessoires très recherchés. Cette pièce nous plonge dans un univers vibrant d’émotion
où le temps défile sous nos yeux, sans que nous puissions rien faire tellement nous sommes emportés
par un tourbillon coloré d’émotions. En dépit de notre analyse de la pièce, il est difficile de
comprendre toutes les allusions et les messages de la pièce, mais il y a tellement de choses à voir, à
entendre et à méditer, que rien ne nous laisse indifférent !!
L'atelier avec José Babin :
L'atelier animé par José Babin était plutôt bien
dans l'ensemble. L’expérience fut très intéressante.
Malgré le manque de temps et l'organisation pour
faire les groupes un peu bancale. J’'ai découvert
une nouvelle forme de création : le kino. Ces 3h
nous ont permis de laisser notre imagination
vagabonder pour transformer la nouvelle. On a dû
décider en groupe et cela a enrichi notre nouvelle
et notre travail. Je suis un peu déçuE que l'on n'ait
pas pu créer des marionnettes ou des costumes et
des décors. Malgré cela, l'atelier m'a quand même
beaucoup plu. Je trouve que c'est une manière
ludique d’apprendre le Français. Cela nous a
permis d'enrichir notre culture générale et d'avoir
réalisé une partie d’un projet à la fois artistique et
littéraire cela reste un succès !!
( voir revue Foch’Phore n°1)
A propos des courtes-formes :
L'idée des nouvelles transformées et
jouées à la MJC est très bien et m’a beaucoup
plu. Je suis contente d'avoir pu participer car
nous avons pu montrer notre travail au public.
Gaëlle B.
41
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Pour les 1ère L1, une semaine sous le signe du théâtre s’est profilée début janvier 2012, tandis
que pour la compagnie « La part Manquante » cette semaine était celle de la dernière ligne droite.
En effet, cette compagnie de théâtre toulousaine en résidence depuis début décembre à Rodez entamait
là sa dernière semaine de répétition avant la première représentation de sa toute nouvelle pièce,
Blackbird. Cette pièce contemporaine de David Harrower met en scène les retrouvailles de deux
anciens amants, Una et Ray ayant vécu une histoire d’amour alors que la jeune fille n’était encore
qu’une enfant. Grâce à la MJC de Rodez, nous avons pu assister à une répétition de la pièce, à
quelques jours seulement de la première. Guidés par le metteur en scène ,Alain Daffos, les comédiens,
Jean Stéphane et Olivia Kervado, se sont livrés au jeu d’une répétition publique. Nous avons ainsi
découvert les coulisses de la création d’une pièce jouée par des professionnels et dialoguer avec les
comédiens. Quelques jours après cette rencontre, le grand soir était là et une dizaine d’entre nous a
assisté à la Première. Dès l’entrée dans la salle, les spectateurs étaient transportés au cœur de la pièce,
effet produit par un rideau ouvert sur la scène dont le décor représentait une usine de produits
pharmaceutiques et une comédienne déjà en train de jouer avant même le début du spectacle. Puis les
lumières s’éteignent, le silence se fait et enfin la pièce commence. Durant une heure et demi, les
répliques se sont enchaînées à un rythme parfait, alliant fluidité, justesse et respect d’un texte très
compliqué par ses coupures et ses saccades incessantes. Les comédiens qui, quelques jours auparavant
ne savaient pas bien leur texte et réglaient encore leurs déplacements, ont conquis le public qui leur a
fait un triomphe à la fin de la pièce, les rappelant trois fois sur le devant de la scène lors du salut final.
A la fin du spectacle, toute l’assemblée a été conviée à rencontrer les comédiens et le metteur en
scène pour partager avec eux leurs impressions et fêter cette première autour d’une coupe de
champagne .Cette rencontre très sympathique à laquelle nous avons été conviés nous a permis de les
féliciter et de discuter quelques minutes avec eux, dans une ambiance simple, joyeuse et très
chaleureuse. Ce spectacle va maintenant continuer sur les planches d'un théâtre toulousain et je vous
conseille vivement d'aller le voir si l'occasion se présente à vous !
Cloé A.
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42
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XªTKVCDNG OCTCVJQP FG NC ETKVKSWG
« Loin de Verdun » est une pièce théâtrale
NKVVªTCKTG C GW NKGW CW .[EªG (QEJ 'P créée en 2008 par La Compagnie des Transports
GHHGVSWGNSWGUENCUUGUFGUGEQPFGCKPUK imaginaires, résidant à Bourges. Elle fut
SWGEGTVCKPGUFGRTGOK©TGUQPVCUUKUVª¡ représentée au Lycée Foch jeudi 20 Janvier 2011
URGEVCENGU GP LQWTU
LQWTU CUUWTªU RCT WP de 8h00 à 10h00 pour des classes de premières.
Dominique Tchoryck, unique interprète et metteur
EQOªFKGP &QOKPKSWG 6%*14+%- SWK LQWG
en scène de la Compagnie des Transports, incarne
UGWN EGU RK©EGU UWT UE©PG .GU ªN©XGU ici un homme divorcé et désordonné. Après deux
QPV F¼ TªFKIGT FGU ETKVKSWGU l¡ ans de chômage, il ouvre avec un ami, sa propre
EJCWF|GPXQKEKSWGNSWGUWPGU
boîte de publicité « Mediacom ». Il espère alors
+(
,
)
-(
. décrocher un contrat avec Manpower et reprendre
WPG RK©EG VKTªG FW VGZVG FG ,CESWGU sa vie professionnelle en main. Un jour, il reçoit
2TªXGTV l'PHCPEG|
l'PHCPEG| J'ai trouvé ce spectacle un courrier contenant des lettres de poilus
plutôt intéressant, surtout grâce à l'insertion accompagnées d’un harmonica qui appartenait à
musicale des poèmes de Prévert au milieu du son grand-père Lucien. Il décide alors de s’en
récit. Les poèmes choisis correspondaient inspirer pour un slogan publicitaire qui fera
parfaitement à l'histoire de l'enfance de Prévert et remonter la pente de son entreprise. Mais, au fur
sont venus ajouter une touche d'inventivité et de et à mesure que la pièce se déroule, l’homme et le
légèreté dans cette pièce. Ce qui m'a plu aussi, soldat, enthousiastes au début, se rendent compte
c'est l'utilisation que le comédien, seul sur scène, que tout devient de plus en plus difficile. L’un est
a fait des quelques objets qu'il possédait, au bord de la faillite et l’autre doit affronter
notamment d'une chaise géante dont il s'est le l’horreur de la guerre. Le metteur en scène a
plus servi durant le spectacle et dont il a le mieux donc choisi d’établir un parallèle entre ces deux
su montrer toutes les utilités. J'ai aussi aimé ses époques. « Loin de Verdun » est une pièce
diverses façons d'interpréter les différents théâtrale qui raconte les conditions des poilus lors
personnages, surtout le père de Prévert, avec de la première guerre mondiale et qui souligne les
l'utilisation d'un projecteur pour créer une ombre difficultés sociales dans notre monde malgré les
sur une grande toile et son changement de voix nouvelles technologies. Bien que l’idée principale
pour faire plus sévère et mûr, comme un père. Par soit intéressante, le scénario soigneusement mis
contre, ce qui m'a déçue durant ce spectacle en place et les jeux avec les différentes méthodes
communication
amusantes
(portable,
retraçant l'enfance de Jacques Prévert, c'est, de
Messenger…),
nous
pouvons
noter
quelques
justement, la façon dont le comédien a joué
maladresses
gênantes.
Comme
par
exemple
Prévert enfant. J'ai trouvé que son jeu était
l’exagération
caricaturale
de
l’adolescent
et de
beaucoup trop exagéré et pas assez réaliste. A
l’ancien
chômeur.
On
constate
aussi
la
volonté
part ce bémol, j'ai plutôt apprécié cette pièce
abusive voire grossière d’émouvoir le public. On
visuelle et musicale.
Cloé. A
sort soudainement du contexte principal, une
musique rock est alors mise en fond sonore et on
assiste à la décadence, aux états émotionnels du
personnage principal. Le spectateur ne sait pas
trop quel message percevoir. Faut-il rire ou
pleurer ? Est-ce une comédie ratée ? Ou bien une
pièce mal interprétée ? Tout ceci semble confus et
désordonné. Le contexte historique est mis
à l’écart, et l’histoire de cet homme est mise trop
en avant. Voici une pièce de deux heures, trop
longue et trop rébarbative qui méritait une
meilleure interprétation.
43
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Novecento Pianiste
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ou le chef d’œuvre d'Alessandro Baricco
Le livre
Né lors d'une traversée, Novecento, à
trente ans, n'a jamais mis le pied à terre.
Naviguant sans répit sur l'Atlantique, il passe sa
vie les mains posées sur les quatre-vingt-huit
touches noires et blanches d'un piano, à composer
une musique étrange et magnifique, qui
n'appartient qu'à lui : la musique de l'Océan dont
l'écho se répand dans tous les ports...Novecento
n'est ni une pièce de théâtre, ni un roman. C'est un
monologue sur un personnage au destin étonnant.
A travers cette oeuvre, Baricco nous offre du
rêve. Oui, la légèreté des mots nous fait tout
simplement rêver. N'étant jamais descendu du
bateau " le Virginian ", et jouant du piano comme
personne, Novecento suscite l'attention des
passagers.
Ce livre est juste magnifique, l’ histoire d'un
musicien peu ordinaire qui ne peut vous laisser
indifférent. A lire le plus rapidement possible !
Laura S
Le spectacle
Embarquez donc dans l'histoire originale
d'un des " plus grands pianistes " Dany Booman
T.B Lemon Novecento. Sur un ton poétique et un
jeu tout en douceur, un comédien : Dominique
TCHORYK endosse le costume d'un trompettiste.
Seul sur scène, il alterne monologues et passages
musicaux. Le trompettiste nous fait part avec
émotion de ses mémoires sur le bateau, le
Virginian sur une période de sept ans. Son
histoire est fondée sur des souvenirs d'une amitié
fondée lors d'une nuit de tempête " à la vie, à la
mort " avec le pianiste. Ce pianiste est né sur le
bateau et à 37 ans n'en est jamais descendu. A
bord du navire, la vie n'est certes pas ennuyeuse !
C'est pourquoi le trompettiste nous narre tant de
choses telles que les tempêtes, les duels et bien
d'autres choses encore.
Le monologue est simple, beau,
émouvant. La musique nous transporte et notre
imagination est stimulée si bien qu'on pourrait
presque se croire sur le bateau. Avec le flot de
jazz et d'émotions, le texte de Baricco est restitué
fidèlement. Si vous avez aimé son livre, s'il vous
a touché, vous reconnaîtrez le travail de l'acteur.
Le spectacle est à voir ! Par de simples mots, mais
de belles phrases, il nous touche, nous remet en
question. Il est tout de même conseillé d'avoir lu
le livre avant de voir la pièce.
Marie-Aude F.
)
Le dernier spectacle proposé par
Dominique Tchoryk portait sur
l’adaptation théâtrale de nouvelles
de Maupassant abordant les multiples
facettes de l’écriture du célèbre
écrivain ( fantastique, réaliste,…)
44
Mon séjour à Avignon
L'histoire du
Festival
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Les rues d'Avignon au mois de juillet sont
très animées : Les affiches remplissent les
avenues et les places. Il est impossible de s'y
promener une journée sans devoir accepter un
tract louant tel ou tel spectacle (ceux-ci sont
très fréquents !!) ou se retrouver face à une
troupe de gens costumés chantant ou jouant
un extrait de leur pièce de théâtre.
Cependant, les spectacles loués par tracts
ou montrés dans la rue ne sont ni les meilleurs
ni les plus sûrs : nous sommes allés voir un
groupe de musiciens (« Zorozora »)
justement conseillé par un tract et ce fut le
moins bon de tous ceux de notre séjour. Pour
effectuer une sélection, il est recommandé de
s'aviser du théâtre dans lequel la pièce est
jouée. Nous avons pu observer que certains
théâtres étaient plus fiables que d'autres (le
Théâtre du Bourg n'est pas sûr : c'est là que
nous avons vu « Zorozora » et un autre
spectacle de qualité moyenne. En revanche la
plupart des bonnes pièces auxquelles nous
avons été se trouvaient au Théâtre des Halles.
Nous nous sommes aidés de ces critères pour
continuer notre sélection..
Programme 2011
notre sélection
#41 R
- Brûlez tout, Pierrette
%
Dupoyet ( monologue)
- Rhinocéros, Eugène
#K
Ionesco (pièce de théâtre)
T
R
en coréen surtitré adapté
dans le monde de
l'entreprise
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-La mastication des
morts , revisité en un
monologue
-Le Point de Godwin de
Damien Gabriac
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- On ne paie pas, on ne
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paie pas , Dario Fo (pièce
5
de théâtre comique)
-Cyrano de Bergerac de
#4%%
Rostand
-Beaucoup de bruit pour
rien de Shakespeare
(pièce écourtée en 1H15)
Il doit y avoir plus de
800 spectacles Off et
ceux-ci sont très
Mes impressions
diversifiés. On peut voir
Cet été, c’était la deuxième fois que je
des pièces classiques
venais à Avignon. Nous sommes relativement
(exemple dans ma
contents de notre sélection de cette année, car
sélection : Cyrano de
nous avons vraiment choisi nos spectacles en
Bergerac), des one man
fonction des recommandations du catalogue,
shows, des comédies
du théâtre où la pièce était jouée, et si la
modernes (la plupart
troupe concernée était soutenue (et si oui, par
des pièces d'Avignon en
qui). En conclusion, je dirai que le festival
sont), des pièces
d'Avignon est un lieu culturel très intéressant,
relativement classiques
ouvert aux gens de tous âges grâce à sa
revisitées ou écourtées.
diversité de spectacles.
Je vous encourage vivement à y aller !.
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Deux spectacles déjantés proposés par
la Compagnie La faute à Voltaire
Un UBU ROI délirant
L’atelier Théâtre du Lycée Foch a
présenté en mai-juin 2011 son spectacle de
fin d’année. 300 élèves du Lycée ont pu
ainsi découvrir leurs camarades comédiens
évoluer sur les planches de la MJC dans des
costumes burlesques confectionnés par les
Arts Plastiques ( lesquels conçoivent
d’ailleurs chaque année l’affiche du
spectacle et bien souvent les masques,
accessoires et autres éléments du décor ) .
Une collaboration étroite et fructueuse pour
le bonheur de tous !
Manon D.
47
Amours et
chipolatas
pièce vue à Paris
le 29 décembre 2011.
L’histoire
Écrit par l’auteur Jean-Luc Lemoine, le
scénario est bizarre et un peu loufoque.
En fait l'histoire est simple et totalement absurde.
Une femme va se marier, et pour savoir si c'est le
mari qu'il lui faut, elle invite ses trois « ex petits
copains » pour connaître leur avis sur son futur
conjoint. Mais le mari en question n'était pas au
courant, et , homme violent ; il s'énerve. Il
n'accepte pas l'idée que sa femme lui fasse un
coup pareil à une semaine du mariage. Si bien
que la soirée est insupportable pour tout le
monde, mais hilarante pour le public !
L’ambiance
La salle se situe en plein Paris, non loin des
galeries La Fayette. Il y a du monde, les rues sont
pleines, c'est Noël. Il y a la queue dans cette petite
rue. Nous entrons. C'est un vieux théâtre parisien,
avec des rideaux, des murs et des sièges rouges.
Les gens rient et applaudissent d'impatience. Le
rideau s’ouvre. Le décor de la scène est un jardin,
certainement dans la maison des futurs mariés.
C'est apparemment l'été et il y a au menu des
chipolatas au barbecue, d'où le titre. Les
personnages entrent sur scène.
Le jeu des acteurs
En général, les acteurs sont bons comédiens.
Le premier amour de la jeune femme est la
caricature du commercial qui n'en manque pas
une pour parler de ses qualités. Le second est
l'idiot niais qui ne comprend rien. Le troisième est
à peu près normal, disons le plus raisonnable.
Quant à l'homme avec qui elle s'apprête à se
marier, c'est un violent qui ne sait pas se
contrôler. La femme en question est plutôt banale
et veut trouver l'homme de sa vie.
Mon avis personnel
Bien que le scénario ne soit ni profond ,ni
réfléchi, ni intéressant, le texte est tout de même
bien tourné. Cependant chaque acteur incarne un
type de personnage très caricatural. Ces derniers
ne sont pas « normaux », si bien que s'identifier à
eux est difficile. Certaines blagues étaient bien
trouvées, c'est tout l’intérêt du spectacle. Ceci dit,
Mélina G
les situations étaient très comiques.
2 pièces de théâtre sur la guerre
d’Espagne
Une nuit de Grenade et ¡Ay Carmela !
Voilà deux pièces de théâtre portant sur le
même contexte historique, la guerre civile
espagnole de 1936 et qui pourtant se démarquent
l'une de l'autre. En effet, la pièce de François
Soulié, Une nuit de Grenade, privilégie l'aspect
tragique de cette période sombre de l'Espagne en
relatant durant 1H30 l'histoire de Federico Garcia
Lorca, victime des exécutions arbitraires qui font
rage en cette époque d'avant guerre, et de son ami
intellectuel Manuel de Falla qui fera tout son
possible pour sauver le poète, ignorant que la vie
de ce dernier n'est déjà plus qu'un souvenir. C'est
une histoire poignante et vraie que nous présente
l'auteur, dont on ne peut que ressortir bouleversé
et ému.
Pour ¡Ay Carmela !, une pièce de José
Sanchis Sinisterra, F.Soulié a choisi de mettre en
scène ce drame historique en mêlant les registres
comique et tragique. Ainsi, l'histoire porte sur
deux comédiens plongés dans l'horreur de cette
guerre, forcés de divertir les Fascistes et les
Brigades internationales qui seront exécutées
une fois la représentation terminée. C'est alors
que Carmela et son franc-parler va se plonger
dans une situation qui causera sa mort. Bien que
la trame de l'histoire soit cohérente et met en
évidence le système politique néfaste qui règne
en ces temps-là, l'usage de la comédie pour
relater cette abomination discrédite entièrement
cette pièce, cherchant à faire rire alors qu'il n'y a
pas lieu d'être. De plus, le choix de la mise en
scène reste mauvais et fait perdre pied aux
spectateurs qui ne parviennent plus a
comprendre le déroulement de l'intrigue.
En somme, ces deux pièces abordent
différents points de vue sur les événements
de l'année 1936 touchants la péninsule
ibérique avec deux genres différents,
laissant le choix aux préférences du public.
.
Julien L & Samuel T.
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Et Molière passa une soirée au Japon
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Nickie B.
Musique / Danse/ Cinéma
Le premier film sur Pina Bausch, « les rêves
dansants » est sorti en 2010 sur grand écran. Dans
ce film documentaire, on peut voir Pina Bausch
qui en 2008, quelques mois avant sa mort décide
de reprendre son célèbre spectacle Kontakthof. Ce
n’est plus sa troupe qu’elle fait monter sur scène
mais des adolescents de 14 à 18 ans qui n’ont
jamais dansé. Ce film est en quelque sorte leur
histoire… C’est en 1978 que Pina Bausch créé le
spectacle Kontakthof avec sa compagnie. En
2008, elle le reprend avec des danseurs amateurs
de plus de 65 ans. Dix ans plus tard, c’est avec
des adolescents qu’elle tente l’expérience avec les
mêmes costumes, les mêmes décors et les mêmes
chorégraphies qu’il y a 30 ans. Lorsque l’on voit
ce film, on peut se demander si ce spectacle est
vraiment de la danse. En effet, « les ballets » de
Pina étaient très éloignés des « codes
chorégraphiques et très avant-gardistes. « J’ai
voulu inventer un langage pour ce qui ne
pourrait pas être exprimé d’une autre manière »
Ce film a été mis en scène par Ann Linsen et
Rainer Hoffman. Les 46 adolescents qui sont les
protagonistes de ce film viennent tous de la ville
de Wuppertal en Allemagne. C’est dans cette ville
que Pina Bausch crée en 1973, le Tanztheater.
Dans cette salle, elle a joué de nombreux
spectacles avec sa troupe.
51
Ce film nous montre surtout les répétitions
avec Jo Ann Endicott et Bérénice Billet, deux
anciennes danseuses de sa compagnie, jusqu’en
novembre 2008, lors de la représentation
publique au Tanztheater.
Ce qui est fascinant dans ce documentaire
c’est de voir l’évolution des adolescents qui
découvrent peu à peu leurs corps. A travers ce
long métrage, Pina Bausch voulait prouver que
n’importe qui pouvait monter sur scène et
exprimer des choses uniques à travers la danse.
« Dansez, dansez sinon nous sommes perdus »
« Pina », le film de Wim Wenders en
hommage à Pina Bausch est sorti en salle en
avril 2011.C’est un documentaire en 3D. On
peut y voir l’ensemble des danseurs de sa
compagnie danser tout d’abord dans le
Tanztheater puis à l’extérieur dans Wuppertal.
C’est dans cette ville ou Pina a vécu pendant 35
ans et où elle a puisé sa force créatrice. On peut
y voir également 3 ballets : « Café Muller »,
« Le sacre du printemps » et « full Moon ». A
Travers leurs témoignages, les danseurs veulent
nous prouver que la danse est synonyme de
liberté et que le meilleur décor est la nature et
la rue. Ce qui m’a fortement surprise en voyant
ce film ce sont les paroles des danseurs de la
compagnie. On pouvait sentir à travers leurs
propos l’incroyable fascination qu’ils avaient
tous pour Pina. Ce film est un magnifique
hommage à cette grande danseuse
chorégraphe. Ce qui est certain c’est que
cette grande dame a révolutionné la danse.
Léa B.
Musique / Cinéma
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Mozart l'Opéra Rock
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une comédie musicale qui a
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connu un remarquable succès,
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Mozart l'Opéra Rock mélange plusieurs
genres, sa bande son est composée de grands
classiques de Mozart et de chansons pop rock
originales.
Sont présents sur scène des chanteurs pop et
lyriques mais aussi des comédiens, des danseurs
et une quinzaine de musiciens classiques et
modernes. Cette comédie musicale est d'un point
de vue esthétique et visuel surprenante : les
costumes et les décors sont splendides ! De
nombreuses scènes sont véritablement
cinématographiques, chaque détail a son
importance. Mozart l'Opéra Rock a connu un
grand succès; en effet, la comédie musicale s'est
classée numéro 1 des ventes de spectacles en
2009-2010 et plus de 800 000 billets se sont
vendus. Aux dernières représentations à Paris Bercy, les producteurs annoncent que la troupe a
attiré plus de 1 400 000 spectateurs, pour plus de
700 000 albums vendus. Afin de remercier le
public pour son soutien depuis 2 ans , un film en
3 dimensions a été réalisé.
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Musique
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Ce fut avec enthousiasme et un peu
d’appréhension que je me suis rendue le 18
Octobre 2011 au Théâtre de la maison du peuple à
Millau, accompagnée de ma famille et de mes
amis et je ne fus pas du tout déçue.
Je rentre dans la salle des fêtes, je
m’installe derrière mille quatre cent personnes qui
attendent, comme moi le début du concert, le
moment où les lumières s’éteindront et où la
musique commencera.
Ca y est, la
scène s’éclaire,
mes yeux
s’illuminent et on
nous présente
un groupe, que
je connais
très vaguement,
les 4p. Ils ont
chanté du rap,
c’était bien
mais je n’étais
pas venue
pour eux.
Leurs
chansons
passent,
l’attente se poursuit et
là… l’entracte ! Dommage. Donc
j’attends, je prépare l’appareil photo,…La salle
s’assombrit, les gens se calment mais ils vont vite
danser, crier, chanter car quand elle arrive et
chante, elle nous transporte dans un univers de
Jazzy et de Soul. Elle bouge, danse, chante, nous
fait participer, nous fait rire, nous fait rêver et
nous fait apprécier sa personne pendant plus de
quinze chansons toutes aussi extraordinaires les
unes que les autres. L’une d’entre elles m’a
beaucoup touchée car elle faisait partie d’elle
mais elle faisait partie de moi aussi. Elle s’appelle
« Trop sensible » .Elle est triste mais tellement
belle. En tout cas, ce concert fut un vrai plaisir.
Elle m’a émerveillée pendant plus d’une heure et
demie et m’a fait partager sa passion et sa
personnalité tellement vivante. Tout ce que je
peux dire c’est :
Océane L.
BRAVO ZAZ !
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Titres les plus connus :
Chanson pour l’auvergnat, Le gorille, Fernande, Les
Copains D’abord, Le temps ne fait rien à l’affaire ,J’ai
rendez-vous avec vous, L’orage, Cornes d’auroch, La
ronde des jurons, La chasse aux papillons, La
mauvaise réputation, Trompettes de la renommée.
Rémi.G
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Le vendredi 4 novembre a
eu lieu à l’Amphithéâtre de
Rodez le concert de JeanLouis Aubert, chanteur de
rock français et ancien
membre du groupe Téléphone.
L’ambiance était au rendezvous, assez rock’n’roll, tout
comme le chanteur vêtu
entièrement de noir et coiffé
d’un chapeau.
Le spectacle a débuté sur
un clip d’ombre chinoise,
diffusé sur un rideau, d’où
Jean-Louis Aubert est sorti.
La première musique a été
« Demain sera parfait », tube
très connu de son nouvel
album Roc Eclair, ce qui nous
mettait directement dans le
style de l’artiste.
Sur scène, étaient présents
plusieurs musiciens virtuoses
(entre 8 et 9) en plus de JeanLouis, tous jouaient à la
perfection. Nous avons pu
entendre de la guitare folk, de
l’électrique, de la basse, du
piano, de l’harmonica, du
saxophone, de la flûte
traversière, de la trompette, du
trombone, de la batterie. Le
chanteur jouait d’ailleurs
plusieurs instruments en
même temps, comme lors des
premières musiques où il
pratiquait la guitare et
l’harmonica en plus du chant.
Il a joué du piano pour les
musiques plus douces. Nous
avons eu le droit à des solos
magistraux, des duels entre
deux musiciens, le chanteur à
la guitare contre le batteur par
exemple.
Jean-Louis Aubert a
interprété un grand nombre de
chansons, certaines de son
ancien groupe, Téléphone,
comme « Un autre monde »
ou « Ca c’est vraiment toi » ainsi
que ses chansons en tant
qu’artiste solo comme « Demain
sera parfait », « Puisses-tu » ou
« Marcelle ». Certaines étaient
toutefois peu connues, il a aussi
fait quelques reprises, mais cela
n’a pas gâché le spectacle,
comme c’est parfois le cas lors de
concerts où des chanteurs
n’interprètent pas leurs tubes, car
il nous transportait à chaque fois
dans son univers en s’appropriant
les musiques des autres. Il est
revenu 4 fois au total sur scène
avec le show, en se produisant
sur une ou deux chansons. Cet
homme est un virtuose, il n’a rien
à envier aux petits jeunes
chanteurs actuels car il
communique son énergie et il est
très doué. Toutes les personnes
debout dansaient, chantaient, la
plupart des personnes assises
s’étaient levées, frappaient la
cadence sur les gradins,
fredonnaient les paroles des
chansons … Jean-Louis Aubert
était vraiment dans la place et je
pense qu’il le sera encore dans les
années à venir. N’hésitez pas
aller le voir si vous en avez
l’occasion.
Camille B.
56
Hellfest est un festival de
musique français qui a eu lieu
pour la première fois en 2006.
Une partie de l'équipe
organisatrice est issue du
festival Furyfest, autre festival
qui n’existe plus à ce jour. Le
festival dure trois jours en juin
et a pour vocation d'avoir lieu
tous les ans en LoireAtlantique à Clisson. À
l'image du célèbre Wacken
Open Air allemand, il
accueille un très grand nombre
de groupes essentiellement à
racine métal et, dans une
moindre mesure, punk
hardcore. La dénomination du
festival a été choisie en
référence au festival américain
punk et hardcore du même
nom. Avec plusieurs dizaines
de milliers de festivaliers et le
passage de groupes cultes de
renommée internationale
comme Alice Cooper, Kiss,
Motorhead, Ozzy Osbourne,
The Stooges et Scorpions, le
Hellfest s'est imposé comme
l'un des principaux festivals de
musique européens et comme
l'un des principaux
événements culturels en
France. France télévision
diffusera une émission parlant
du Hellfest sous le nom de :
« Le métal expliqué à ma
Mère ». Ce festival est
l’occasion de réunir, pendant
trois jours, 75 000 festivaliers
de cinquante nationalités
différentes. Généralement tous
amateurs de métal cela leur
permet d’avoir un festival
consacré seulement à leur
style de musique. Le Hellfest
laisse aussi la place à de
nouveaux groupes parfois peu
connus.
Adélaïde S.
Musique
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Un tour du monde en 80 voix
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Littérature & Société
2011-2012
Echanges littéraires
et journalistiques
Franco-québécois
Les élèves de Littérature &
Société ont échangé des
productions écrites et graphiques
( poèmes, nouvelles, Bd, vidéos,
critiques théâtrales et
cinématographiques, blog,..) avec
deux établissements de Laval au
Québec.( le compte-rendu de cet
échange se trouve dans le premier
numéro de notre magazine
(quelques exemplaires sont encore
disponibles)
2011-2012
Echanges littéraires
et journalistiques
avec la Réunion
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Cette année, nous
correspondons avec
un
collège du Bassin Bleu à
Sainte-Anne de l’île de La Réunion. Notre prochaine revue sera entièrement
consacrée à cet échange (parution en mai 2012).En attendant voilà un texte et des
photos réalisés par nos correspondants d’Outre Mer.F
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Littérature
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Deux romans de Jane Austen (1775-1817)
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( 1813)
Dans un petit village de l'Angleterre sous George III, Mrs. Bennet veut marier ses cinq
filles (Jane, Elizabeth, Mary, Kitty et Lydia) afin de leur assurer un bel avenir. Lorsqu'un riche
rentier arrive à Netherfield Park, elle espère vivement que ses filles sauront lui plaire, et qu'elle
pourra marier l'une d'entre elles au nouveau venu. Malheureusement, ce rentier, Mr. Bingley,
est accompagné d'un très bon ami, qui, s'il est très riche, n'est pas un modèle d'amabilité envers
la famille Bennet, et les autres voisins. L'orgueilleux Mr. Darcy, voit d'un très mauvais œil son
ami s'éprendre de Jane Bennet, la plus âgée des sœurs, de peur d'un mariage malheureux. En
effet Darcy pensait que Jane était indifférente à son ami, et ne trouvait pas sa famille assez
honorable. Elisabeth se voit dire à tout le monde qu’elle le déteste, alors qu’au fond d’elle, la
flamme qui brûle pour lui n’arrive pas à être étouffée, malgré l’orgueil de Mr. Darcy.
Ce roman m’avait été vivement conseillé par mon entourage, et décrit comme un « très
grand roman d’amour ». Je dirais même que c’est un chef d’œuvre. Cette histoire se situe au
début du XIXème siècle, dans une province anglaise. La société anglaise telle que la décrit Jane
Austen est celle dans laquelle elle a grandi. Ce roman est un véritable voyage au pays de
l’amour. La famille Bennet est très attachante et on vit avec elle. Jane Austen sait les faire vivre
sous nos yeux, en faisant danser les mots avec une harmonie et une finesse sans pareille. Mr.
Darcy est tellement orgueilleux qu’il en devient insupportable, mais, il faut bien l’admettre, il
n’y a qu’un pas entre amour et haine.
Ce livre, adapté au cinéma de nombreuses fois, est un incontournable classique de
littérature.
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(1811)
A la mort de Mr Dashwood, son épouse et leurs trois filles, Elinor, Marianne et
Margaret, sont contraintes de réduire leur train de vie et de quitter leur superbe propriété pour
s'exiler à la campagne. En effet, c'est le fils d'un premier mariage de feu Mr Dashwood et sa
belle-fille qui doivent en hériter. Les sœurs Dashwood et leur mère s'installent dans un cottage
du Devonshire, gracieusement mis à leur disposition par un lointain cousin. Les deux héroïnes de
ce roman sont les deux aînées Elinor et Marianne. Elinor, sage et raisonnable éprouve de
tendres sentiments pour Edward Ferrars, le frère de sa belle-sœur. Ces sentiments semblent
partagés. Mais la différence de fortune, en défaveur d'Elinor, et l'engagement du jeune homme
avec une cousine, frivole et irréfléchie, mettent à mal leur idylle. Marianne, elle, plus
romantique, se laisse éblouir par le séduisant sir Willoughby. Ce Dom juan d'opérette lui fait de
belles promesses, avant de la rejeter d'une manière brutale et peu cavalière. Les caractères très
différents des deux sœurs illustrent le titre du roman. Elinor est calme, posée. Elle cache ses
sentiments et ses peines de cœur. Marianne est beaucoup plus exubérante. Elle montre ses
sentiments au grand jour.
Les histoires de cœur des deux sœurs sont assez basiques : milieux sociaux différents,
donc difficiles de s’unir, mariage déjà arrangé d’Edward, pour Elinor. Pour Marianne, un
coureur de jupon qui lui fait croire au grand amour et qui disparaît subitement. Mais l’histoire
reste très agréable et facile à lire. C’est une société qui m’a toujours fait rêver et qui me plaît
autant dans Raison et Sentiments que dans Orgueil et Préjugés.
Claire. D.
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Littérature
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Les cornes d’Ivoire, Afirik
Lorris Murail
avril 2011
Le cours de l’histoire s’est inversé. Les Maîtres noirs règnent sur les deux
continents, l’Afirik en plein essor et l’ancienne Europe, aujourd'hui dévastée par les
épidémies. Mari est une jeune esclave blanche dans une plantation de Kassamansa. Elle
ne connaît rien du pays de ses ancêtres mais ne cesse d’en rêver. Leur langue s’est
perdue et, de leurs traditions et croyances, il ne reste que quelques rites obscurs. Après
le décès de sa mère, la vie de Mari va basculer. Je n’ai jamais été vraiment fan des
lectures imposées. Je préfère lire des livres de mon propre choix. Seulement, ce livre m’a
emprisonnée. Je n’ai pu le quitter et je l’ai dévoré en quelques heures. L’histoire de
Mari est passionnante et l’idée très originale. l’histoire de notre monde, telle que nous la
connaissons, est renversée. Les blancs sont conduits en Afirik dans les plantations sous
les ordres des Maîtres noirs, et l’ancienne Europe est ravagée par la Peste. Je m’étais
souvent demandé pourquoi les européens avaient eu la main forte lors de la colonisation
et voir les choses de cette manière a changé nombre de mes idées.
Ce roman est magnifiquement bien écrit. Les lieux ont changé de noms, mais on
s’y repère quand même très bien : Sénégal = Sunugaal, Afrique = Afirik, … Mari est
très attachante et on a l’impression de respirer avec elle, de marcher avec elle.
Afirik n’est que le premier tome des Cornes d’Ivoire. J’achèterai volontiers
Septentrion, pour la suite de l’aventure de Mari, vers son pays d’origine.
Du même auteur : Le voyage d’Ulysse
Claire. D.
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Le film est la parfaite réplique du roman, lire
le livre avant de regarder le film n’est pas un
problème, au contraire cela permet d’imaginer le
personnage de Georgia. Dans les deux cas, c’est
toujours un régal pour les yeux que de voir ou lire
une si grotesque histoire pourtant si banale.
Le mot de la fin : « Aimez vous comme vous
êtes et les autres vous aimeront de la même
façon » …………………
..Agathe B.
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nous . De ce fait, on s’identifie à cette jeune fille
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La quête d'Ewilan
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Eh oui, le sorcier à la cicatrice de J.K
Rowling, les vampires de la quadrilogie de
Stephénie Meyer ou encore Eragon de
Christopher Paolini séduisent de nombreux
jeunes lecteurs ! Ces histoires incroyables
nous font rêver. L’univers de ces livres est
magique et plein d’imagination. Les films qui
s’en inspirent donnent aussi envie de les lire.
Qui n’a jamais voulu rencontrer Harry Potter
ou tomber amoureux d’un vampire ? Les
livres de science fiction plaisent aussi mais
une grande majorité préfère les fantastiques.
Les livres policiers sont eux aussi
appréciés par les jeunes. Agatha Christie et
Arthur Conan Doyle ne cessent pas de nous
fasciner ! Tout le monde connaît Hercule
Poirot ou Sherlock Holmes. Avec eux le
crime parfait n’existe pas ! Mais le genre
policier s’élargit avec de nouveaux auteurs.
Les crimes sont de plus en plus ingénieux et
les criminels, plus difficiles à démasquer.
Pourtant, certains préfèrent les mangas ou les
bandes dessinées. Une poignée de jeunes
apprécient encore la poésie. D’autres sont
férus d’histoire et lisent des romans
historiques. Pourquoi pas ? De nouveaux
genres se créent, il y en a un pour chacun
d’entre nous.
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adolescentes qui sont
tombées sous le charme
du séduisant vampire
Edward Cullen. En effet,
l’héroïne de l’histoire,
Bella Swan, une jeune
fille de 17 ans, doit
trouver sa place dans un
monde où les vampires
et les loups-garous se
détestent cordialement.
Les 4 livres de cette
tétralogie, intitulés Fascination (tome 1),
Tentation (tome 2), Hésitation (tome 3) et
Révélation (tome 4), se sont vendus à
plusieurs millions d’exemplaires et ont été
traduits dans plusieurs langues. Une adaptation
cinématographique a même été réalisée.
Ainsi, à quelques jours de l’avant-première
(le 14 novembre 2011) du film Twilight 4
partie 1, de nombreux fans passionnés
campaient déjà devant le Nokia Theater de Los
Angeles, dans l’espoir de pouvoir apercevoir
Robert Pattison (Edward), Kristen Steward
(Bella Swan), Taylor Lautner (Jacob) et tous
les autres acteurs de la saga le jour J.
Pour leur permettre de meilleures conditions
d’attente, l’équipe du cinéma a même monté
une énorme tente ouverte afin de protéger les
fans.
Plusieurs milliers de ces fans devraient
assister au tapis-rouge du film. Aucune ne
pourra rentrer dans le cinéma sans l’une
des 1500 places vendues en quelques
heures.
Colombe T.
Littérature
UN PRIX QUI RECOMPENSE UN ROMAN LIE A
L’IMAGINAIRE ? OUI, CELA EXISTE :
C’EST LE PRIX CHIMERE !
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En effet, les livres les
plus lus par les jeunes sont
Harry Potter de J.K
Rowling, la saga Twilight de
Stephenie Meyer, Eragon de
Christopher Paolini ou
encore Le Monde de
Narnia de C-S Lewis. De
plus, de nouvelles
catégories se créent
comme fantasy classique,
héroic fantasy, hight
fantasy, light fantasy
fantasy urbaine, dark
fantasy et bien d’autres
encore. Je pense aussi
que tout le monde a
remarqué que les
créatures imaginaires du
type vampire, loup-garou,
elfe, fantôme, sorcier… ont
envahi les rayons des
librairies ! Ces êtres nous
fascinent et leur succès est
de plus en plus grand. Les
romans liés à l’imaginaire
représentent 65 % des
ventes de romans grands
formats.
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Le choix des romans liés à
l’imaginaire
appelés
à
concourir est fait sur les
titres dont le premier tome
est paru entre le 1er juillet
2010 et le 30 juin 2011 en
France parmi 28 maisons
d'édition dont les plus
connues sont Hachette,
Nathan, Gallimard… Cette
sélection est réalisée par
Morgane Vasta, libraire,
spécialiste de la littérature
liée à l’imaginaire. Elle se
compose de 5 titres pour les
collégiens et 5 titres pour les
lycéens. Un concours de
dessin est aussi proposé. Les
membres du jury sont réunis
fin mars 2012 au CDI ou à
la bibliothèque pour un
débat suivi de l’élection du
prix Chimère 2012. La
communication dans les
établissements participants
se fait par voie d’affiche
transmise par internet.
Une
campagne
de
communication grand public
est prévue à travers l'envoi
de deux communiqués de
presse (lancement, résultat)
et la mise à disposition d'un
dossier de presse. Les
Médias visés sont les
médias régionaux (PQR,
télévision, radio), les médias
nationaux spécialisés liés à
l’imaginaire, les médias
nationaux spécialisés « livre
» et la rubrique livre
d’autres médias nationaux.
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Littérature /Cinéma
A la fin, on comprend tout, en particulier
pourquoi, Ponyboy, écrit ces lignes.
Si vous aimez les livres pas trop longs,
faciles à lire et compréhensifs je vous conseille
alors ce chef-d'œuvre. Rendez-vous de l'autre
côté de l'océan pour une aventure qui aurait pu
être réelle.
Justine M.
!"
1966. Tucsa, Oklahoma. Deux bandes
rivales, les Socs (la jeunesse dorée de la ville) et
les Greasers (sortes de blousons noirs aux
cheveux gominés), se livrent une guerre sans
merci. Ponyboy Curtis, quatorze ans, est un
Greaser. Il traîne dans les rues avec ses copains
qui, comme lui, sont des loubards. Mais le
meurtre d'un Soc bouleverse brutalement sa vie
insouciante, le mettant hors la loi. Au fil
d'évènements dramatiques, le jeune garçon va
devenir adulte et faire l'apprentissage de l'amour
et de la mort.
Susan Eloise Hinton est née à Tulsa, en
1950. à l'âge de seize ans, révoltée par les
injustices sociales dont elle est témoin au lycée,
elle écrit Outsiders. Publié l'année suivante, en
1967, ce roman se vend à plus de deux millions
d'exemplaires aux États-Unis. Il a été adapté à
l'écran par Francis Ford Coppola, avec Matt
Dillon dans le rôle principal, en 1983. Les droits
d'auteur d'Outsiders permettent à S.E. Hinton de
s'inscrire à l'université. Diplômée en sciences de
l'éducation, elle continue à écrire des romans, qui
connaissent tous un grand succès : Tex, That Was
Then, This Is Now, Rumble Fish... son œuvre a été
couronnée par de nombreux prix.
L'autre côté d'Outsiders !
Outsiders est un livre très profond, on voit la
difficulté de vie dans laquelle vivaient les jeunes
dans les années 1960. Les scènes du film auraient
pu, néanmoins, être plus mises en valeur pour
montrer la souffrance dans laquelle on vivait.
Certaines scènes ont, en effet, été bâclées voire
supprimées. Les effets visuels sont assez faibles
car le film a été tourné en 1983, les moyens de
cette époque n'étaient pas encore de bonne
qualité. En revanche, il y a un bon jeu d’acteurs
L'auteur réussit à nous faire éprouver les
émotions des personnages.
67
En Californie, dans les
années 30, c’est-à-dire lors de
la crise économique, deux
hommes
parcourent
la
campagne de ranch en ranch
où ils cherchent du travail. Le
premier nommé George est «
petit et vif ». Contrairement à
son ami, Lennie qui est très
grand
et
fort
mais
malheureusement pas intelligent. En effet, il ne
mtrise pas sa force et leur créé beaucoup
d’ennuis. Pourtant, il aime beaucoup les
animaux qu’il tue malencontreusement. George
aime raconter à Lennie qu’un jour, ils auront
une ferme et vivront une vie tranquille. Ce rêve
irréalisable les aide à surmonter leur vie
difficile et leur donne de l’espoir. Hélas, sans le
faire exprès, Lennie commet un meurtre.
George devra alors prendre une dure décision
pour ne pas que son ami souffre.
Dès le début du roman, on éprouve de la
compassion pour le personnage de Lennie.
Malgré son manque d’intelligence, il est très
attachant et on arrive à le comprendre. Il fait
tout pour que lui et George n’aient pas d’ennuis
mais souvent Lennie se rend compte trop tard
qu’il a fait une bêtise. L’espoir d’avoir un jour
une ferme avec son ami et surtout de soigner
les lapins qu’ils auront le remplit de joie et
l’aide à vivre mais il est le seul à vraiment y
croire. Sa loyauté envers George est très
touchante. J’ai beaucoup aimé ce livre au style
simple mais très émouvant à la fois. Ce roman
explique les difficultés des américains durant la
crise des années trente sans
exagération. De plus, je me
suis rendue compte que la
décision de George est très
difficile à prendre. En effet,
George ne veut pas que son
ami Lennie souffre car celuici n’aurait jamais compris
pourquoi on lui voulait du
mal.
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Ce film aux 7 oscars signé
John Madden, s’il a été parfois
boudé par la critique française,
reste un des meilleurs films
consacrés à Shakespeare. Dans
un décor réussi du Londres
Elisabéthain, les acteurs nous
offrent une reconstitution
honnête et crédible de la vie du
grand dramaturge.
Quel acteur du cinéma actuel
qui se respecte oserait jouer du
Shakespeare au risque de
massacrer les écrits de l’empereur de l’écriture anglaise ?
Eh bien c’est le défi qu’ont
relevé Gwyneth Paltrow et
Joseph Fiennes et on leur en
sait gré ! Le cœur serré,
l’émotion des mots, on assiste
à la plus belle scène du chef
d’œuvre du poète ; dernière
scène de Roméo et Juliette,
jouée dans toute sa beauté et sa
finesse. « Un dernier regard,
mes yeux, bras une dernière
étreinte, et vous, lèvres, portes
de l’haleine, scellez d’un
baiser ultime, un pacte éternel
avec l’avide mort » et les deux
héros meurent, et nous avec
eux. On aime tout de suite le
charme et la douceur de ce
film à l’eau de rose tout de
même.
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Qu'as tu choisi comme
catégorie ? Pourquoi celle-là
plus qu'une autre ?
J'ai choisi l'écriture d'un texte
parce que j'aime écrire et que je
n'excelle pas dans les autres
domaines.
Quel est le genre de texte que
tu as choisi ?
On peut la qualifier de «nouvelle
romantique» je pense. Le genre
d'histoire d'amour difficile, quoi.
Tu l'as écrit toute seule ou
vous étiez deux ?
Non, là j'étais seule, parce que
trouve ça plus simple, je parle
dans cette situation-là bien sûr.
C'est plus satisfaisant d'arriver à
son idée de départ que de devoir
en changer parce que notre
partenaire n'est pas d'accord.
Comment as-tu découvert ce
prix ?
Comme tout le monde je pense,
par la lettre qui m'a été envoyée.
Pourquoi
as-tu
voulu
participer à ce prix ?
J'aime beaucoup écrire, en fait.
Le but premier n'était pas de
gagner absolument, car je sais
que je ne gagnerai jamais, mais
avant tout, de m'amuser et de le
faire à fond. Nous sommes trop
de participants et le niveau est
trop élevé pour que j'espère
avoir la moindre chance.
Plus concrètement, de quoi
parle ta nouvelle ? En gros...
En gros, c'est une fille et un gars
qui sont à New-York et qui vont
devenir amoureux, original,
non ? Mais la fille va tomber
enceinte et décide de ne pas le
dire à son ami. Elle va alors
accoucher secrètement puis
confier l'enfant à son beau-père
qui habite en Europe. La chute
étant que la fille meurt peu de
temps après dans un accident
de voiture, très gai quoi !
De quoi t'es tu inspiré pour
cette nouvelle ?
Ben, de séries télé et de
romans...Principalement.
Combien de temps t'a pris
l'écriture ? Pour arriver à
combien de pages ?
Je l'ai commencé y a trois mois
environ et elle fait 15 pages, ce
qui m'a bien causé souci, car je
dépassais le nombre limité de
pages. Mais j'ai supprimé des
passages et tout va bien
. Chloé E.
5 :
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2-Mon premier est un animal de
la même famille que la souris,
Mon second est la septième note,
Mon troisième est un mot de
négation,
Mon tout est un auteur du
XVIIe siècle,
Qui suis-je?
3-Mon premier est le contraire
de « dure »,
Mon second est l'objet sur lequel
nous dormons,
Mon troisième désigne une
période de l'histoire,
Mon tout est un auteur de pièce
de théâtre du XVIIe siècle,
Qui suis-je?
Réponses:
1-Littérature (lit-T-rat-tu-rr)
2-Racine (rat-si-ne)
3-Molière (molle-lit-ère)
Emeline B.
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Charades
1-Mon premier est l'endroit où
on dort,
Mon second est la vingtième
lettre de l'alphabet,
Mon troisième est un animal de
la même famille que la souris,
Mon quatrième est la deuxième
personne du singulier,
Mon cinquième est le cri du
tigre,
Qui suis-je?
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Cinéma / Histoire
Un sujet, deux films:
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Julia Jarmond,
journaliste américaine
installée en France depuis
20 ans, enquête sur l'épisode
douloureux du Vel d'Hiv.
En remontant les faits, son
chemin croise celui de
Sarah, une petite fille qui
avait 10 ans en juillet 1942.
Ce qui n'était que le sujet
d'un article devient alors,
pour Julia, un enjeu
personnel, dévoilant un
mystère familial. Comment
deux destins, à 60 ans de
distance, vont-ils se mêler
pour révéler un secret qui
bouleversera à jamais la vie
de Julia et de ses proches ?
La vérité issue du passé a
parfois un prix dans le
présent...
Les points communs:
Les deux films évoquent une
période qui fut difficile pour la
France. On voit la vie que
menaient les juifs lors de la
guerre entre la France et
l'Allemagne, ce que les
gendarmes français infligeaient
aux familles juives sous l'ordre
des allemands nazis. Entre la
violence, les cris ou encore les
séparations, les films sont
émouvants certes, mais
réalistes. De chaque côté, on vit
l'histoire à travers de jeunes
enfants.
Les réalisateurs, Gilles
Paquet-Brenner (Elle s'appelait
Sarah) et Roselyn Bosch (La
Rafle), ont choisi des acteurs
connus pour que le succès de
leur film soit présent, Kristin
Scott Thomas pour l'un et
Mélanie Laurent et Jean Reno
pour l'autre.
Les différences:
Dans Elle s'appelait Sarah,
on est dans notre présent, une
journaliste étrangère va, alors,
vouloir découvrir cette histoire
atroce et ainsi revenir dans le
passé. Tandis que La Rafle opte
directement pour une entrée en
1942. Un énorme succès au
cinéma pour ce dernier avec 2
851 122 entrées contre
seulement 819 837 entrées pour
l'autre. Cependant les critiques
journalistes seront plutôt en
faveur du film de Gilles
Paquet-Brenner, serait-ce
grâce à la touche de modernité
? Ou seulement que s l'histoire
est plus attirante ? Les avis
divergent...
Alors préférez-vous la
modernité ou l'histoire telle
quelle ? Si vous ne les avez
pas vus, je vous les conseille
vivement !!!
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Cinéma / Histoire
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3- DJ connu dans le monde entier, il travaille avec
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4- Basketteur français jouant aux États-Unis,
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6- Grand couturier reconnu dans le monde, il a
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également joué le rôle de Mesrine dans la saga
consacrée à ce gangster.
10- Ancien champion de tennis, actuellement
démarqué aux yeux des français comme le plus
grand chanteur de ces derniers temps, il participe à
plusieurs associations caritatives.
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Léa P. et Justine M
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Cinéma
Un film à voir
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Suite à un événement bouleversant, une
bande d'amis qui a pour habitude chaque année
de partir dans la maison de vacances de l'un
d'eux , décidera, malgré tout, de partir laissant
l'accidenté seul. Une remise en question de la
part de chacun va, alors, voir le jour. Leur
amitié, leurs certitudes, leur culpabilité, leurs
amours en seront ébranlés. Ils vont enfin devoir
lever les "petits mouchoirs" qu'ils ont posés sur
leurs secrets et leurs mensonges et voir la vérité
en face.
Un jeune réalisateur, aussi connu comme
acteur, qui donne la jeunesse de ce film. Le
casting composé des amis de ce dernier est très
bon. Chaque personnage a ses secrets qui vont
tous être dévoilés à la fin du film. Les
personnages sont uniques et drôles. Le film a
fait énormément parler de lui avant sa sortie en
salle et son succès s'est tout de suite confirmé
avec plus de 5 millions d'entrées. Entre les
scènes mythiques des crises de nerf du
personnage de François Cluzet ou encore des
attirances impossibles, le film est à mourir de
rire, on ne s'ennuie pas une seule seconde !
Je
conseille vivement de voir le chefd'œuvre de l'acteur et réalisateur Guillaume
Canet qui a écrit et réalisé ce film avec
amour et simplicité, il le décrit d'ailleurs
comme étant« le plus personnel ». Avec ses
touches d'humour et de tristesse, il arrive à
nous faire voyager à travers son univers. A
ne manquer sous aucun prétexte !!!
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2.
Médias / Journalisme
Article de La Dépêche du Midi .
publié le 10/12/2011 14:18 | J-J C.
Rodez. Jean-François Kahn
rencontre les lycéens de Foch
Dans le prolongement du débat organisé
pour tous la veille à la MJC. de Rodez, à
l'invitation de deux professeurs, mesdames
Chaule et Bougerol, et en liaison avec la Maison
du Livre, Jean-François Kahn rencontrait les
lycéens de Foch. Dans le cadre d'un parcours «
Découverte des métiers et de la formation » deux
classes de seconde plus des élèves de première et
certains terminales qui préparent le concours
d'entrée à Sciences Po étaient rassemblés. « En
tant que journaliste notre matière première c'est
la réalité », explique-t-il en exergue avant de se
lancer dans un exposé sur la vérité relative car
toujours dépassable, notion qu'il oppose
nettement à l'erreur et au mensonge qui eux sont
absolus. Des exemples choisis aussi bien dans le
monde des sciences avec Buffon ou Galilée, de
l'origine d'une certaine démocratie chez les Grecs
de l'Antiquité, des dérives du libéralisme et de la
concurrence qui peut devenir monopole jusqu'à la
dictature, sur tous ces sujets, on sent l'homme de
conviction pour qui l'Histoire est d'abord la façon
dont les hommes agissent, créent ou malaxent la
réalité. Et c'est ainsi qu'en un raccourci rapide, il
inscrit
l'élection
d'Obama
comme
le
prolongement du refus de la ségrégation par Rosa
Parks,à un demi-siècle d'intervalle. Il se prêtait
ensuite volontiers à un échange ouvert avec les
jeunes, «eux qui vont façonner la réalité de
demain» sur des sujets aussi différents que
l'actualité
politique
du
moment
ou
l'instrumentalisation des faits divers. Il
s'interrogeait aussi sur une certaine déontologie
nécessaire du journaliste face à la censure ou
l'autocensure… Face au développement
d'internet ou de la presse gratuite qui menacent
les journaux traditionnels, il réaffirmait
l'importance de la réflexion sur la perception
directe, autant de sujets qui ne manqueront pas de
se prolonger en cours d'histoire ou de philosophie
et qui font la part belle à l'esprit critique et à
l'intelligence. Une excellente initiative.
85
JEAN FRANÇOIS KAHN AU LYCEE FOCH
Vendredi 9 décembre, Jean-François
Khan a rendez-vous avec des lycéens de
seconde, de première et de terminale du
lycée Foch.
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Après le discours du proviseur, Jean-François Kahn
commence à nous parler de la matière première des
journalistes : la vérité. « Peut-on accéder à la
vérité ? » nous dit-il. La vérité est relative, c’est-àdire, qu’elle est toujours dépassable. En effet, la vérité
n’a pas de limites, on peut aller plus loin que celle-ci.
Alors que l’erreur est absolue car ce qui est faux est
faux et un mensonge est un état permanent. Par
exemple, avant la Bible était la vérité et si, quelqu’un
était contre cette vérité, il pouvait être jugé hérétique
et brûlé vif. Jean-François Kahn enchaîne ensuite sur
la réalité : « Peut-elle être objective ? ». Oui, mais
elle est trop complexe. Pour accéder à la réalité, il ne
suffit pas de voir. La perception ne nous donne pas la
réalité. La réalité est une œuvre, c’est nous qui la
façonnons. Les hommes transforment la réalité. Ainsi,
Manhattan qui n’était au départ qu’un marais est
devenu New York. Tout ce que nous, les jeunes,
allons faire va contribuer à faire en sorte que la réalité
soit plus belle ou le contraire.
Maintenant, c’est à notre tour de poser des
questions. La première : « Que pensez-vous de la
montée du Front National ? ». Jean-François Kahn
pense que le Front National risque de faire un bon
score lors des présidentielles de 2012. Il ajoute aussi
que si la France sortait de l’Euro, cela serait une
catastrophe.
Puis vient une question sur l’affaire Ben Barka.
Celui-ci
était
un
leader
marocain
contre
l’Impérialisme. Mais en 1965, il est enlevé. A cette
époque, Jean François Kahn et un autre journaliste
décident d’enquêter sur cette étrange disparition. JeanFrançois Kahn nous explique alors que lorsqu’il était
envoyé spécial en Algérie, il a rencontré Ben Barka
accompagné d’autres personnes qui partageaient les
mêmes idéologies. Une année plus tard, tous étaient
morts sauf Ben Barka. Du coup, l’enlèvement de ce
dernier poussa le journaliste à enquêter. Une personne
avait été témoin du kidnapping mais, des gangsters
l’avaient attrapé. Jean-François Kahn dut donc
rencontrer deux gangsters pour pouvoir entendre le
témoignage et publier un article sur cette affaire.
« Je vais vous raconter une histoire personnelle »
déclare-t-il ensuite. En 1970, l’armée Jordanienne a
écrasé les Palestiniens. Cet épisode fut d’ailleurs
nommé « septembre noir ».Jean-François Kahn était
sur place avec de nombreux journalistes. Dès qu’il est
sorti de l’hôtel, les palestiniens ont enfermé la presse !
Des coups de feu éclataient et le journaliste ne
comprenait rien. Ce n’est qu’en parlant avec les
journalistes restés à l’intérieur qu’il apprit ce qu’il
s’était passé et qui avait gagné. Ceux qui n’avaient rien
vu étaient donc plus au courant des événements que
Jean-François Kahn, le témoin.
« Avez-vous déjà été censuré ? » lui demande
un élève. Le journaliste nous explique d’abord qu’il
existe différents types censure dont l’autocensure. Par
exemple pour ne pas se faire virer ou ne pas perdre la
publicité qui finance les journaux. Mais Jean-François
Kahn a toujours essayé de dire les choses. Par
exemple, pendant la guerre d’Algérie, lors d’une
manifestation, la police a tué 9 personnes. Le
journaliste était témoin mais lorsqu’il rentra à son
journal, son patron a préféré publier la version du
ministère de l’Intérieur.
On l’interroge aussi sur le mouvement des
indignés dans le monde. Jean-François Kahn trouve
que qu’il ne suffit pas de s’indigner même si c’est un
bon début.
Pour lui, le journalisme n’est pas
vraiment un avenir car le nombre de chômeurs
est considérable. De plus, la presse écrite est
.
menacée par Internet et la presse gratuite.
86
Lorsqu’une question sur le pouvoir des
intégristes est posée , Jean-François Kahn nous dit
que se moquer n’est pas un blasphème. Concernant
l’attentat contre Charly Hebdo, le journaliste pense
que ce n’est pas parce que les musulmans ne
peuvent pas représenter Mahomet que personne ne
peut le faire.
Quand la crise est mentionnée, Jean-François
Kahn déclare que le plan de sauvetage de mai 2010
n’a pas marché car comment peut-on régler un
problème d’emprunt en empruntant ? Monétiser la
dette n’est pas non plus une solution parce que si on
demande à la banque européenne de fabriquer de
l’argent, il y aura une explosion des prix,
l’inflation. « Il n’y a pas de solution miracle ! » dit
le journaliste.
« Les médias ont-ils trop de pouvoir ? Par
exemple lors de l’affaire DSK ? » questionne un
élève. « Non, dans cette affaire, ils n’ont pas eu
trop pouvoir. DSK avait un gros problème, la
presse a fait son boulot » lui répond-il.
L’affaire Troy Davis fait aussi irruption.
Jean-François Kahn est contre la peine de mort. Le
journaliste ne comprend pas comment un croyant
peut être pour la peine de mort alors qu’il est contre
l’avortement ?
Il nous explique aussi qu’interviewer
quelqu’un est très difficile et pour répondre à la
question d’une seconde, Jean-François Kahn ajoute
que si on n’aime pas la personne logiquement elle
ne vous aime pas donc l’entrevue peut être
compliquée par de l’agressivité. Mais si on apprécie
la personne interviewée, on risque de ne pas poser
de questions « méchantes ».
Concernant les risques encourus par les
reporters de guerre : Jean-François Kahn ne pense
pas qu’il faille éviter d’envoyer des femmes
reporter dans des pays en guerre. On doit admettre
le risque mais pas jusqu’à leur interdire dêtre
reporters de guerre. « Il y a encore du travail à
faire pour l’égalité entre les hommes et les
femmes », notamment au niveau des postes-clé
comme éditorialiste, fonction essentiellement
occupée par des hommes.
Il est déjà 12h15, nous devons quitter JeanFrançois Kahn à regret car cette entrevue fut
vraiment très intéressante.
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Mon stage à La
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Le métier de
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En ce moment nous parlons beaucoup de la Grèce pour sa
situation économique. Malgré ses difficultés financières, c’est un pays qui a une grande
histoire et une culture rayonnante de vie, de soleil et de couleurs. Je vous emmène pour
une petite excursion au pays d’Ulysse.
Athènes, capitale de la Grèce. Ici, beaucoup de mouvement. Et si nous allions à
l’extérieur de la cité. Eloignons-nous vers la province pour retrouver notre guide.
«KALIMERA TI GINETE!» Eleni nous emmène à la découverte de la culture de son
pays.
Pour commencer, l’immersion débute par la dégustation d’un menu typique. Des
plats colorés sont au rendez-vous, aussi agréables pour les yeux que pour les papilles,
une explosion de soleil vous immerge dès la première bouchée de salade grecque et de
salade de poivrons. Nous sont servis des poulpes grillées ainsi que des poissons prouvant
que la pêche est une activité très importante du pays méditerranéen et qui fait vivre les
habitants. Pour terminer notre découverte gastronomique, le Tzaziki (un yaourt à base
de concombre et de féta) arrive dans nos assiettes accompagné d’un délicieux yaourt au
miel et aux noix. La Grèce possède une gastronomie rayonnante de goût.
Après ce repas qui remet du baume au cœur, nous assistons à une démonstration
de Sirtaki, la danse traditionnelle avec le bouzouki, une sorte de mandoline qui
s’accélère au fur et à mesure de la musique. Les danseurs sautent sur un pied puis sur
l’autre et semblent des sauterelles.
Au programme de ce voyage, nous allons visiter les vestiges du berceau de la
civilisation européenne. Au milieu des montagnes, les ruines de Delphes s’élèvent et
attirent toujours autant de touristes venant du monde entier. Ce lieu de pèlerinage
accueillait au Vème siècle
av J-C tout autant de
grecs venus pour prier et
demander conseils à la
Pythie. A Athènes, s’élève
le
très
célèbre
Parthénon.
Ce temple
dédié à Athéna, déesse
protectrice de la cité
surplombe la ville.
Dans les temps de la
démocratie
athénienne,
une
fête
célébrant la déesse
athénienne
appelée
Panathénées
rassemblait
tous
les
citoyens dans une
longue procession vers
l’Acropole
donnant
lieu à des sacrifices en l’honneur des dieux. Arrivée au sommet de la colline consacrée à
la vie religieuse, une toge tissée par des jeunes filles pendant quatre ans se voyait remise
à la statue géante d’Athéna.
Aujourd’hui, les grecs sont pour la plupart orthodoxes et l’art des icônes
religieuses est réputé et typique dans cette partie de la Méditerranée. Même la plus
petite île de l’archipel méditerranéen possède sa propre chapelle avec une magnifique
coupole bleue aux murs blancs éclatants.
Des paysages magnifiques parsemés de couleurs rayonnantes où vivent les grecs
au milieu d’eau bleutée sur laquelle naviguent les très chaleureux petits pêcheurs et
Lucie L.
leurs bateaux.
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Céline.M Mais le déclin de
France-Soir avait déjà
débuté en 1968, lors
des dernières années de
Lazareff. Effectivement
Le Nouvel Observateur
ou encore L’Express
!
lançaient de nouveaux
France-Soir, grand journal titres, de nouvelles
emblématique de la presse formules... En 1972,
française , né sous l’Occupation Pierre Lazareff décède
pour résister à l’occupant nazi, ne et le journal entre alors
paraîtra plus. En effet, après plus dans une mort lente et
de
70
millions
d’euros progressive, le journal
d’investissement pour sauver le aurait pu s’arrêter lors
journal qui était devenu l’ombre du décès de Pierre
de lui-même après son âge d’or Lazareff. Mais ce ne fut
durant les années 1970 avec pas le cas, grâce à la
Pierre Lazareff à sa direction, a marque véhiculée par le
disparu cette semaine. Le journal titre et celle de Lazareff
ne paraîtra plus dans les kiosques qui, en ce temps,
mais sur le Web. Pugatchev a intéressait beaucoup les
conduit le journal à sa mort. investisseurs,
y
Revenons un peu sur « l’âge compris les étrangers.
d’or » de ce journal mythique de Mais l’histoire de
la presse française : France-Soir, France-Soir
s’est
c’était une grosse équipe dans les terminée peu après la
années 60, il y avait des mort
de
Pierre
correspondants partout dans le Lazareff, les échecs de
monde ;
les
journalistes lancement
et
les
disposaient de beaucoup de formules qui ont suivi
moyens. Pierre Lazareff, ne sont
dus
à
sa
vérifiait pas les dépenses de ses disparition. Céline.M.
journalistes, il leur interdisait
même de voyager autrement qu’en
première classe, car c’était dans
ces endroits-là qu’étaient les
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ministres, les hommes d’affaires,
les officiels. Pour Lazareff, c’était
un moyen d’entretenir son réseau Canelle T.
d’information.
A
l’époque,
lorsque Pierre Lazareff dirigeait
ce journal, la recette de son succès
était un mélange de grands
reportages et de faits-divers, les
tirages pouvaient monter jusqu’à
un million et plus.
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Phosphore
Il décrypte l’univers des
lycéens. Différentes rubriques
sont proposées tout au long des
quatre vingt-dix pages. Il y a
d’abord celles qui présentent et
critiquent les nouveautés : films,
bandes dessinées, livres, jeux
vidéos etc. La scolarité de
chacun n’est pas oubliée puisque
le magazine donne des conseils
pour travailler et aide à
l’orientation. Dans le numéro de
septembre 2010, Phosphore
faisait un reportage sur Sciences
Po de Paris à travers le
témoignage d’une élève. Il est
très intéressant de découvrir les
écoles, le magazine en donne un
aperçu et l’envie ou non d’y
entrer. Il y a également le cursus
professionnel d’une personne et
un test d’orientation. L’actualité
et l’Histoire tiennent une place
importante dans la revue tandis
que la rubrique Santé fait le
point sur les comportements, les
problèmes, les habitudes des
adolescents tels que l’acné, le
café etc. Trois bandes dessinées
entrecoupent la lecture. Le site
Internet www.phosphore.com
propose également des rubriques
pour l’orientation, des vidéos et
des articles. Mais ce qui me plaît
dans Phosphore, c’est la parole
donnée aux adolescents. En
effet, les avis des jeunes sont
omniprésents dans le mensuel et
le rendent vivant. J’aime la
rubrique micro-trottoir où un
journaliste pose une question, va
à la rencontre des lycéens et les
prend en photographie. Le
reportage photographique d’un
américain de 17 ans engagé dans
l’armée m’a bouleversée. Le
témoignage d’une fille et d’un
garçon sur le même sujet des
divorces m’a passionnée :
deux situations similaires mais
deux
réactions
différentes.
L’article principal « Entre filles
et garçons au lycée » évoque les
problèmes et les préjugés des
lycéens. Cet article repose
essentiellement sur l’avis de
ceux-ci. Les lecteurs peuvent @
aussi envoyer des lettres, des
questions au magazine, publiées
au courrier des lecteurs. Ma
rubrique préférée est celle des
citations d’auteurs. Dans le
numéro 351, le sujet en était le 0
verbe « Oser ». Je retiendrai la
phrase de Bernard Werber : « Il
est des moments où les rêves les
plus fous semblent réalisables à
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condition d’oser les tenter. »
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Science et vie junior est un
magazine scientifique français
créée en 1988 pas Steven Ortoli.
Le premier numéro de cet
hebdomadaire destiné à la
jeunesse paraîtra pour la
première fois en1989. On trouve
dans les pages de ce magazine
l'actualité scientifique «en bref»:
des faits les plus spectaculaires
s'étant déroulés dans le mois,
jusqu'à l'invité du mois (en
général un artefact auquel «on
donne la parole», en passant par
le test du mois exercé sur un
objet (appareil photo, clef
USB..) S'y trouvent aussi des
rubriques Mathématiques ainsi
qu'une expérience de Physique
ou de Biologie. Je conseille
Science et vie Junior aux petits
génies en herbes et quand bien
même vous ne le seriez pas, si
vous vous posez des questions
sur des choses auxquelles vous
ne trouvez pas de réponses,
feuilletez les pages de ce
magazine, vous les trouverez !
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Internet et rencontre
Si l’ordinateur n’existait pas
ou n’était pas à la portée de tout
le monde, il y a quelques années,
il est aujourd’hui présent dans
presque tous les foyers. De plus,
les réseaux sociaux se sont
développés en un temps record
regroupant
des
millions
d’internautes,
principalement
des jeunes de 11 à 24 ans ou
plus. 91% l’ont déjà utilisé une
fois
et
76%
y
sont
régulièrement. Les réseaux
sociaux qui plaisent le plus sont
aussi les plus dangereux, ils
exposent notre vie privée (par le
biais de photos, liens, textes…)
mais ça ne semble pas gêner les
internautes qui sont de plus en
plus nombreux à s’inscrire.
Mélissa B.
Ados et portable
De nos jours, de plus en plus
d’ados ont un portable. Une
grande majorité envoie des sms
ou joue à des jeux. Il a beaucoup
évolué depuis sa création. Au
début ce n’était qu’un simple
téléphone,
maintenant
des
centaines d’applications se sont
rajoutées. Entre Internet, les
jeux, l’appareil photo…, le
portable est devenu un des
accessoires préférés des ados. Il
est petit, tient dans une poche,
permet de rester en contact
permanent avec les gens… Mais
est-il dangereux pour la santé ?
Selon certaines études, le
portable pourrait rendre stérile,
pourrait nous apporter le cancer
du cerveau ou des pertes de
mémoire (pour plus d’infos :
www.caducee.net). Il serait
donc plus convenable d’éteindre
son portable la nuit, de ne pas le
garder dans la poche, d’utiliser
des écouteurs pour téléphoner
même si cela ne nous convient
pas forcément, il ne faut pas
oublier que c’est notre santé
avant tout qui est en jeu !
Quelle ampleur va prendre
cette nouvelle « tendance »
dans la vie de tous les jours
puisque passer du temps sur
Internet ou le portable c’est
consacrer moins de temps
aux études et à la lecture ?
Mélissa B.
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souhaitent faire voir le jour au
mythe. Face à ce problème les
habitants de Concourès et
Barriac aux rires jaunes se sont
mobilisés bruyamment un
samedi de novembre en
différents endroits de Rodez,
espérant ainsi une réaction.
Leur impossibilité de profiter
des nouvelles technologies leur
est grandement préjudiciable.
Evidemment, l’ impression
d’être éloigné du continent
fait son apparition, de plus
quand une plainte est déposée
chez un opérateur
téléphonique, on leur répond :
« Vous n’avez qu’à
déménager »…Une réponse
plutôt énervante ! Le fait de ne
pouvoir accéder à l’ADSL leur
pose des problèmes, tant dans
leur vie professionnelle que
dans leur quotidien comme
l’explique un manifestant dans
la Dépêche « Je m’occupe de
la compagnie Obsession avec
vingt-deux salariés dans toute
la France. Mais pour les
joindre, je suis obligé de
passer deux heures par jour (le
matin et le soir) chez un ami
qui habite à Rodez pour
pouvoir travailler. Ajoutez le
temps du trajet et vous avez
une idée du temps que je perds
quotidiennement ».Dans la
foulée, ils se plaignent de la
mauvaise qualité du réseau
téléphonique: «Il m’arrive de
passer une heure sans
tonalité » assure ce retraité.
Enfin, ce sont les jeunes
collégiens et lycéens qui, eux
aussi, aimeraient profiter de
connexions rapides pour
surfer. « On ne parle même pas
d’aller tchater mais tout
simplement de recherches pour
l’école que nous ne pouvons
faire » .
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l’environnement numérique
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Littérature - Lycée Ferdinand Foch

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