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Comité d’Expansion Économique de l’Allier Note de Comité d’Expansion Économique de l’Allier Conjoncture Économique Département de l’Allier N° 37 > NOVEMBRE 2015 Interview Un regard neuf et expérimenté sur la situation économique de l’Allier Bernard COULON, Président du Comité d’Expansion Économique de l’Allier 1- Quelles sont les motivations qui vous ont amené à accepter la présidence du Comité d’Expansion Économique de l’Allier ? C’est ma passion pour le monde de l’entreprise et mon expérience dans ce domaine qui m’ont amené à accepter cette responsabilité. Aujourd’hui, ma plus belle satisfaction, c’est que les chefs d’entreprise me considèrent comme l’un des leurs et non pas comme élu. 2- Quelles sont aujourd’hui les principales difficultés rencontrées par les chefs d’entreprise du département ? Ces difficultés sont liées essentiellement à la crise économique et à l’appauvrissement général. Cependant, la réalité est très différente selon les entreprises. Certaines ont des activités sur des secteurs porteurs avec des marchés en pleine expansion. D’autres sont confrontées de façon très brutale à une concurrence déloyale sur des marchés d’appel d’offres, car les règles européennes sont très souvent bafouées. C’est une aberration de notre système législatif et les entreprises pâtissent de ces inégalités. C’est particulièrement vrai dans les secteurs du bâtiment ou du transport. Les entreprises qui investissent aujourd’hui font preuve d’un réel courage et savent prendre des risques. 3- Quelles sont les solutions à envisager pour pallier à ces difficultés ? Les solutions sont toujours apportées par les entreprises elles-mêmes. Il faut respecter avant tout ce qu’est la réalité de l’entreprise. Le rôle du CEEA est de faciliter leurs démarches et de les éclairer dans les méandres et la complexité juridique qui sévit. Concernant l’accompagnement de projets, nous sommes souvent en concurrence avec d’autres pays. Pour convaincre, il faut amener le chef d’entreprise à investir dans un climat de confiance, en jouant notre rôle de catalyseur facilitant la réaction chimique. D’où la nécessité de conserver un Comité d’Expansion Économique fort et de recentrer ses missions essentiellement sur l’accompagnement individuel et collectif notamment dans les démarches stratégiques de spécialisation. 4- Comment souhaitez-vous organiser, au sein de la nouvelle grande région, l’intervention et les missions des acteurs qui agissent en faveur du développement économique et de l’attractivité du département ? Nous construisons actuellement cette nouvelle organisation, qui doit partir de la base. Cela suppose un resserrement des missions, avec un renforcement de la présence de l’équipe sur le terrain. Il nous faut aujourd’hui optimiser la loi NOTRe et créer un outil nouveau, au service de l’entreprise, qui sera en charge de la promotion, du développement, de l’ingénierie et de la prévention. Cette nouvelle organisation doit se mettre en place progressivement de manière concertée avec l’ensemble des partenaires économiques (Chambres consulaires, Communautés d’agglomération et Communautés de communes). Comité d’expansion économique de l’allier 2 Observatoire économique de l’Allier > Note de Conjoncture Économique de l’Allier > N° 37 - NOVEMBRE 2015 TENDANCES ÉCONOMIQUES INTERNATIONALES Sources : World Economic Outlook du FMI / Le Figaro >> C roissance mondiale : le FMI abaisse encore ses prévisions Le FMI a une nouvelle fois révisé à la baisse sa prévision de croissance mondiale. Le PIB de la planète ne progressera que de 3,1 % en 2015, soit la plus mauvaise performance annuelle depuis 2009 qui avait enregistré la pire récession de l’après-guerre. Ce résultat global cache toutefois des évolutions fort différentes entre les deux blocs, qui pèsent à peu près le même poids. D’un >> Les prévisions de croissance du FMI Évolution en % du PIB côté, les pays émergents ou en développement continuent de voir leur croissance se réduire pour la cinquième année consécutive, pour revenir à 4 % en 2015, alors que leur croissance avait atteint 7,5 % en 2010. En revanche les « pays avancés », paraissent au contraire sortir du creux, avec une progression moyenne de leur PIB de 2 %, au plus haut depuis 2010. Au sein des pays avancés, les États-Unis et le Royaume-Uni sont les mieux lotis. Ils devraient afficher une croissance de 2,6 % pour les premiers et de 2,5 % pour le second en 2015. Le FMI n’a pas modifié ses prévisions de croissance pour la Chine qu’il maintient à 6,8 % en 2015 (et 6,3 % en 2016). Le Brésil s’enfonce dans la récession avec des reculs de son PIB de 3 % et 1 % respectivement en 2015 et en 2016. La Russie également est touchée. Le PIB russe aura chuté de 3,8 % cette année et la baisse sera de 0,6 % l’an prochain. La zone euro paraît comme un îlot de relative stabilité, avec 1,5 % de croissance en 2015 et 1,6 % en 2016. La France est en dessous de cette moyenne avec une prévision à 1,2 % pour 2015 et 1,5 % pour 2016, alors que l’Allemagne se situe exactement dans la norme de la zone euro. L’Espagne s’en sort nettement mieux avec des prévisions de croissance de 3,1 % et 2, 5 %. L’Inde se démarque avec un dynamisme qui surclasse désormais le moteur chinois (7,3 % en 2015 et 7,5 % en 2016). En revanche le Japon reste toujours à la peine, avec des taux de croissance de 0,6 % et 1 % pour ces deux mêmes années. TENDANCES ÉCONOMIQUES NATIONALES >> L’activité économique française se fait par à-coups Début octobre, l’INSEE prévoit dans son enquête de conjoncture que la croissance atteindrait +1,1 % en moyenne sur l’ensemble de l’année (après +0,2 % en 2014). Comme l’an dernier, le PIB augmenterait moins en France qu’en moyenne dans la zone euro (+1,6 % après +0,9 %), essentiellement du fait du recul de l’investissement en construction. Les exportations françaises ralentiraient mais resteraient soutenues par la demande des autres pays d’Europe. Les exportations ont également bénéficié de la dépréciation de l’euro et du niveau exceptionnel des livraisons de matériel aéronautique et naval. L’emploi marchand progresserait de nouveau. Au total, il augmenterait de 41 000 postes en 2015 (après – 63 000 en 2014), favorisé par une activité plus soutenue et par l’enrichissement de la croissance, Comité d’expansion économique de l’allier en emplois apporté par le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) et le Pacte de responsabilité et de solidarité. Le chômage serait stable au second semestre 2015. Au deuxième trimestre 2015, le taux de chômage s’est stabilisé à 10,3 % en France (y compris Dom). Au second semestre, une hausse de l’emploi est attendue, si bien que le taux de chômage serait stable à 10,3 % (contre 10,5 % fin 2014). L’inflation resterait faible d’ici fin 2015. Sous l’effet de la nouvelle baisse des prix du pétrole, l’inflation d’ensemble est redevenue nulle en août En 2015, le pouvoir d’achat du revenu des ménages continuerait d’accélérer, à + 1,7 % (après + 1,1 % en 2014 et – 0,1 % en 2013), ce qui constituerait sa plus forte hausse depuis 2007. Sources : Point de conjoncture INSEE- Octobre 2015 >> LE CLIMAT DES AFFAIRES DU mois d’ OCTOBRE France Industrie Bâtiments Commerce de détail Services Le climat des affaires s’améliore En octobre 2015, le climat des affaires en France s’améliore et atteint un plus haut depuis août 2011. L’indicateur qui le synthétise, calculé à partir des réponses des chefs d’entreprise des principaux secteurs d’activité, passe à 101, un niveau supérieur à sa moyenne de long terme (100). Le climat progresse de trois points dans les services et d’un point dans le commerce de détail. Il perd un point dans le bâtiment et dans l’industrie. 3 23% Observatoire économique Poids des effectifs de l’industrie de l’Allier > Note manufacturière par rapport à la totalité des effectifs de Conjoncture Économique de l’Allier > N° 37 - NOVEMBRE 2015 Industrie TENDANCES AUVERGNE (source : effectifs salariés Acoss/Urssaf au 31/12/2014) production industrielle a globalement progressé en Auvergne en présentant toutefois >>La La production industrielle a globalement progressé en Auvergne en présentant toutefois certaines disparités sectorielles. Le renforcement de la demande et l’amélioration des carnets de disparités commandes permettent d’envisager une nouvelle augmentation des volumes. certaines sectorielles. L’activité industrielle ressort en progres- Dans l’ensemble, la présence d’une sion ce mois-ci grâce à l’évolution de la demande plus soutenue en cette période production enregistrée dans les secteurs rentrée améliore l’opinion portée sur L’activité industrielle ressort en progression ce mois-cide grâce à de la production enregistrée dans les secteurs des de charge et le niveau des stocks desl’évolution équipements électriques et électroles plans équipements électriques et électroniques et les industries niques et les industries agroalimentaires de produits finis dans les entreprises. Les agroalimentaires mais également le retournement constaté dans les mais également le retournement constaté deux indicateurs se rapprochent du niveau autres produits industriels. dans les autres produits industriels. considéré comme normal. Les prévisions d’activité restent favorables, une contribution Production passée et prévisions (en solde d’opinions CVS) 50 30 10 -10 positive de l’ensemble des secteurs est d’ailleurs attendue à court -30 -50 sept.-11 sept.-12 sept.-13 Variation sur M-1 sept.-14 Prod prev sept.-15 Tendance Lesterme. prévisions d’activité restent favorables, une contribution positive de l’ensemble des secteurs est d’ailleurs attendue à court terme. Pour la première fois depuis le début de l’année, le niveau global d’utilisation des capacités de production au mois de septembre ressort à 71 % contre 67 % précédemment. Situation des carnets et des stocks de produits finis (en solde d'opinions CVS) Dans l’ensemble, la présence d’une demande plus soutenue en cette période de rentrée améliore l’opinion portée sur les plans de Zoom sur… 20 charge et le niveau des stocks de produits finis dans les entreprises. Les deux indicateurs se rapprochent du niveau considéré comme 10 LES FILIÈRES INDUSTRIELLES normal. 0 30 -10 -20 Métallurgie Produits en caoutchouc, plastique et autres -30 Transformation et conservation de la viande et préparation à base de viande Après une inflexion le mois dernier, la demande En dépit d’une hausse de la demande pour les pro- Tirée par le regain de la demande, la production duits en caoutchouc, la production d’ensemble se se renforce en août après trois mois consécutifs se sont accélérés et les effectifs ont été renforcés. replie pour le troisième mois consécutif. Les cours de recul. Les carnets de commandes retrouvent niv stocks niv carnets Les carnets restent consistants et toujours jugés des approvisionnements baissent encore en sep- un niveau supérieur aux attentes, situation inédite supérieurs à la normale. Bien qu’en baisse, les tembre et l’érosion des effectifs se poursuit notam- depuis plus d’un an. Les effectifs semblent égaUtilisation des encore capacités de production stocks sont supérieurs aux besoins cou- ment dans la filière plastique. Les stocks sont jugés lement inscrits dans une tendance haussière ces (en pourcentage) rants et un ralentissement de l’activité est attendu proches de la normale et les carnets manquent derniers mois. La progression de l’activité devrait 84 la première fois le début de l’année, niveau global à court terme. toujours Pour de consistance. Les depuis industriels prévoient selepoursuivre à court terme. production 82 cependantd’utilisation une reprisedes de capacités l’activitéde à court terme.au mois de septembre -40 progresse en septembre, les rythmes de production sept.-11 sept.-12 sept.-13 sept.-14 sept.-15 31% 80 Poids des effectifs des services marchands par rapport à la totalité des effectifs 78 76 ressort à 71 % contre 67 % précédemment. Services marchands (source : effectifs salariés Acoss/Urssaf au 31/12/2014) 74 72 70 marque un net rebond de l’activité dans les principaux secteurs des services >>Septembre Septembre, net rebond l’activité dans principaux secteurs des services marchands en région,un après le repli du moisde d’août. La demande s’estles également renforcée et s’accompagne d’une légère amélioration de l’emploi. Les prévisions d’activité marchands en région, après le repli du mois d’août. à court terme demeurent bien orientées. 68 66 64 sept.-11 sept.-12 T.U.C. sept.-13 sept.-14 sept.-15 Moyenne linéaire depuis janvier 1996 ment de l’activité, particulièrement dans le branche des transports est animée par un secteur des transports. rebond de la demande. Les prix restent (en solde d’opinions CVS) Pour sa part, la demande a été plus dyna- stables. Les prévisions d’activité pour la L’accélération de la demande observée en septembre s’est mique dans les différentes filières – trans-dans fin d’année s’annoncent favorables avec traduite par un renforcement de l’activité, particulièrement 30 le secteur des transports. restauration, informaports, hébergement une nouvelle hausse des volumes à traiter. Banque de France – Tendances régionales – Région Auvergne – octobre 2015 Page 2 sur 7 20 Pour et sa communication. part, la demande a été plus dynamique dans les tion différentes filières –transports, hébergement restauration, 10 Ces évolutions interviennent dans un Hébergement et restauration information et communication. 0 contexte deinterviennent stabilité dans desunprix de de vente etdes Le taux moyen d’occupation des établisseCes évolutions contexte stabilité prixquelques de vente et detensions quelques tensions de trésorerie. de de trésorerie. ments d’hébergement et de restauration -10 À court court terme, terme, lesles entreprises interrogées anticipent un recule légèrement en septembre en dépit À entreprises interrogées -20 prolongement de l’orientation haussière des volumes d’affaires. sept.-11 sept.-12 sept.-13 sept.-14 sept.-15 anticipent un prolongement de l’orientation d’un léger redressement de la demande. Variation sur M-1 Act prev Tendance haussière des volumes d’affaires. La situation de l’emploi ainsi que les grilles tarifaires pratiquées évoluent peu. Une activité plus soutenue est attendue pour L’accélération de la demande observée en Transports septembre s’est traduite par un renforce- Malgré des situations contrastées, la les prochains mois. Évolution globale Activité passée et prévisions Sur la base de l’enquête qualitative mensuelle réalisée par la Banque de France disponible à l’adresse suivante : https ://www.banque-france.fr/economie-et-statistiques/conjoncture-et-croissance/publications-regionales/publications/auvergne.html Transports, hébergement et restauration Évolution de la demande et prévisions (en solde d'opinions CVS) 40 Transports Malgré des situations contrastées, la branche des transports est animée par un rebond de la demande. Les prix restent stables. Les Comité d’expansion économique de l’allier 623 670 52 300 BRETAGNE BRETA oppement : si toutes ont vocation à les étudiants, sont 820l’actionnariat des 86 530 amenés à jouer un rôle central dans cile-travail de 26 650 ou la géographie 26 12 contre 4 875 000 habiPAYS DE LA LOIRE PAYS DE LA LOIRE 1 CENTRE - cette BOURGOGNE / FRANCHE-COMTÉ BOURGOGNE / FRANCHE-COMTÉ éveloppement de la France, chacune leurs trajectoires futures. Dans perspective, les entreprises28fournissent les mêmes enseignements . 4 104 470 VAL DE LOIRE 650 CENTRE - VAL DE LOIRE 25 770 13 nouvelles régions) 72 590 68 930 26 850 er en fonction de ses ressources, régions Île-de-France, Auvergne / Rhône-Alpes et épasser les 2 millions et desObservatoire aspirations économique de ses acteurs. Languedoc-Roussillon / Midi-Pyrénées possèdent un LES DYNAMIQUES de l’Allier > Note de Conjoncture de l’Allier > N° 37 - NOVEMBRE 2015 AUVERGNE / RHÔNE-ALPES AQUITAINE / Économique LIMOUSIN / POITOU-CHARENTES densité, trois régions AQUITAINE / LIMOUSIN / AUVERGNE / RHÔNE-ALPES ganisation territoriale vise moins à avantage certain. On pense également 239 020aux pôles de DÉMOGRAPHIQUES ET POITOU-CHARENTES 157 580 30 950 27 060 essus de la moyenne odèle qu’à doter toutes les régions compétitivité dont le rôle en matière d’innovation est SOCIALES PACA LANGUEDOC-ROUSSILLON/ /pensables km², contre hab./ PACA à un168 développement dont central ; il est à noter que MIDI-PYRÉNÉES toutes les régions conti- Le développement 149 950 des régions ne dépendra pas LANGUEDOC-ROUSSILLON / 30 340 MIDI-PYRÉNÉES 150 400 1 nouvelles régions), l’ÎleRéférences :nentales S. Berroir, N. (dir.), avec un minimum de 3 pour la exclusivement de ces 26 610 facteurs couramment assomaginer la nature et les modalités. enCattan, disposent Les systèmesBretagne urbains français, Datar, 11 pour Auvergne / Rhône-Alpes. CORSE ie / Nord-Pas-de-Calais pothèse est ici formulée : la maîtrise et jusqu’à ciés à la compétitivité et aux excellences éconoCORSE Coll. Travaux en ligne, 2012,PIB78p. et A. en 2012 8 450 26 550 en valeur zur.réalités Par contre, l’on es et dessiressorts locaux, miques et scientifiques. Leurs caractéristiques Amabile, Cl. Bernard et A. Épaulard, Note En millions d’euros PIB en valeur paren habitant en 2012 Le Commissariat Général à l’Égalité des Territoires (CGET) dévoile la géographie des nouvelles régions cours de construction. stratégie, Réforme En euros 630 000 régional et l’élargissement des au principe de subsidiarité quid’analyse guide de France Le réagencement démographiques et sociales sont tout autant ctions démographiques Les grandes régions seront, avecet cohérence les métropoles, en première ligne pour contribuer à la croissance économique dont le pays a besoin. territoriale économique 100 000 ion, les rendront plus performantes qu’il instaure ne 8doivent cependant pas déterminantes. 2040, cinq grandes régionale, maipérimètres 2015. 000 TENDANCES AUVERGNE / RHÔNE-ALPES >> La réforme territoriale : l’Auvergne a une carte économique à jouer AQUITAINE / LIMOUSIN / POITOU-CHARENTES 13 13,4 LANGUEDOC-ROUSSILLON / MIDI-PYRÉNÉES CORSE 17,4 31 000 23,8 52 300 17 670 Emploi CORSE* Nombre total (public et privé) de chercheurs NPC/PICARDIE en R&D en 2011 100 000 10 000 1 286 1 000 ALSACE / CHAMPAGNE-ARDENNE / IDF LORRAINE * les chiffres de la Corse sont inclus dans ceux de PACA 6 057 BRETAGNE 2 133 1 306 PAYS DE LA LOIRE BOURGOGNE / CENTRE - VAL DE LOIRE 1 515 FRANCHE-COMTÉ Commissariat général à l’égalité des territoires 1 088 1 001 AQUITAINE / LIMOUSIN / POITOU-CHARENTES AUVERGNE / RHÔNE-ALPES 3 253 2 316 PACA LANGUEDOC-ROUSSILLON / MIDI-PYRÉNÉES 2 182 14,1 65 5 350 2 563 600 6 11059 2 816 800 AUVERGNE / RHÔNE-ALPES AUVERGNE / RHÔNE-ALPES 110 7 34 695 100 300 27 040 77 5 626 900 CORSE 0CORSE 14,8 15,2 116 24, BOURGOGNE / CENTRE FRANCHE-COMTÉ VAL-DE CENTRE VALLOIRE DE LOIRE BOURGOGNE / FRANCHE-COMTÉ LANGUEDOC-ROUSSILLON / MIDI-PYRÉNÉES / LANGUEDOC-ROUSSILLON MIDI-PYRÉNÉES PACA 914,8 BRET BRETAG 97 5 549 000 11 898 500 PACA 157PACA 4 93517600 670 CORSE 36CORSE* 316 300 Nombre Nombre total (public et privé) de chercheurs Nombre l’enseign en R&D d’habitants en 2011 en 2012 Nombre d’habitants par km² 10 000 000 650 00 100 000 en 2012 10 000 1 000 000 1 000 * les chiffres de la Corse sont 100 000 de PACA 119 69 ceux 110 36inclus dans 991 RSA Enseignement supérieur Commissariat général à l’égalité des territoires La production de savoir et l’innovation Les caractéristiques démographiques et NPC/PICARDIE NPC / PICARDIE constituent des leviers sociales sont tout autant déterminantes. BASSE / HAUTE-NORMANDIE 208 020 indispensables au ALSACE / BASSE / HAUTE-NORMANDIE développement économique des /régions En matière de69,4 densité, CHAMPAGNE-ARDENNE ALSACE /trois régions IDF LORRAINE CHAMPAGNE-ARDENNE / 47,7 largement IDF 91 710 LORRAINE et au soutien à la Les univerdemeurent au-dessus de la BRETAGNE 45,3 635croissance. 530 BRETAGNE 185 700 BRETAGNE 47,6 116 060 34,3 sités etPAYSles centres de R§D, les chercheurs moyenne nationale actuelle (116 hab./ 21 488 DE LA LOIRE CENTRE CENTRE BOURGOGNE / FRANCHE-COMTÉ VAL DE LOIRE 2PAYS DE LA LOIRE 2 BOURGOGNE / P 117 920 VAL DE LOIRE et les étudiants, sont amenés à jouer un km , contre 168 hab./km en moyenne 36,4 FRANCHE-COMTÉ 42,4 41,1 rôle central dans leurs trajectoires futures. pour les 13 nouvelles régions), l’Île de AQUITAINE / LIMOUSIN/ Dans cette perspective, les régions Île de France,AQUITAINE mais aussi Picardie/Nord-PasAUVERGNE / RHÔNE-ALPES / LIMOUSIN / POITOU-CHARENTES AUVERGNE / RHÔNE-ALPES POITOU-CHARENTES France, Auvergne/Rhône-Alpes et Languede-Calais et Provence-Alpes Côte d’azur. 36,8 300 690 178 970 47 doc-Roussillon/Midi-Pyrénées possèdent Par contre, si l’on prend en compte les LANGUEDOC-ROUSSILLON / PACA PACA MIDI-PYRÉNÉES / un avantage certain. On pense également projectionsLANGUEDOC-ROUSSILLON démographiques 155 850 61,2 de réféMIDI-PYRÉNÉES 220 850 60,8 à 2040, cinq grandes aux pôles de compétitivité dont le rôle en rence de l’INSEE CORSE CORSE matière d’innovation est central ; il est à régions devraient continuer à se 36,5 détaNombre d’étudiants inscrits dans noter que toutes régions continentales Bénéficiaires cher avec de croissance de Revenu du RSAdes pour 1taux 000 habitants l’enseignement supérieur les à la rentrée 2012/2013 de 15de à 6420 %, ans en 2012 en disposent avec un minimum de trois âgés plus la plupart littorales avec de con 650 000 100 000 pour la Bretagne et jusqu’à onze pour Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées, 10 000 34,3 36,8 45,3 47,7 69,4 19 811 21 0 l’Auvergne/Rhône-Alpes. Pays de la Loire, Bretagne, Aquitaine/ La réussite des nouvelles régions tiendra Limousin/Poitou-Charentes, auxquelles certes à la mobilisation de leurs forces il faut ajouter la région Auvergne/Commis vives et à la pertinence de leurs projets, Rhône-Alpes. Concernant les jeunes, la mais également à la qualité et à l’intensité géographie est quelque peu différente, des relations qu’elles sauront entretenir car ce sont les collectivités régionales entre elles. Les pôles de compétitivité sont du nord et de l’ouest qui tireraient leur emblématiques du caractère structurant épingle du jeu, toujours avec la région des liens interterritoriaux. Auvergne/Rhône-Alpes. 56 800 74 400 5 030 2 179 BASSE / HAUTE-NORMANDIE 13 99991 600 69 511 808520 600 12,7 12,5 ALSACE / CHAMPAGNE-ARDENNE / ALSACE / LORRAINE CHAMPAGNE-ARDENNE / 11LORRAINE 510 IDF IDF AQUITAINE / LIMOUSIN / POITOU-CHARENTES AQUITAINE / LIMOUSIN / POITOU-CHARENTES 1114,1 AUVERGNE/RHÔNE-ALPES Nombre deTaux pôles compétitivité en 2014 dede création d’entreprises en 2013 - En % 11 5 3 / 23 LANGUEDOC-ROUSSILLON 23,9 24,7 26,4PACA MIDI-PYRÉNÉES RSE AUVERGNE / RHÔNE-ALPES 26 550 27 040 0 7 640113 3 632 600 13 7 15,2 25,5 VAL DE LOIRE BOURGOGNE/FRANCHE-COMTÉ 23,9 23,4 Recherche & développement Si l’Île de France seNPC/PICARDIE singularise toujours AQUITAINE / LIMOUSIN / AUVERGNE / RHÔNE-ALPES avec 30,4 % POITOU-CHARENTES du22,1PIB 9national, 020 24,7les autres BASSE / HAUTE-NORMANDIE régions se rapprochent CHAMPAGNE-ARDENNE deALSACE la/ moyenne / 5 830 IDF LORRAINE nationale, proche de 8 %. Ainsi, lesPACA régions 11 510 LANGUEDOC-ROUSSILLON / BRETAGNE 99 MIDI-PYRÉNÉES 600 23 10 160 Alsace /Champagne-Ardenne/Lorraine, 22,9 PAYS DE LA LOIRE BOURGOGNE / FRANCHE-COMTÉ Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées et CORSE CENTRE - VAL DE LOIRE 7 640 6 110 5 350 Aquitaine/Limousin/Poitou-Charentes 20,7 Part de /laLIMOUSIN population de moins de 20natioans pèsent environ 7,3 du PIB AQUITAINE / à 7,7 % AUVERGNE / RHÔNE-ALPES POITOU-CHARENTES dans la population totale en 2012 - En % nal chacune tandis que l’Auvergne/Rhône 34 100 11 520 Alpes se positionne bien avec 11,6 %. 20,7 PAYS DE LA LOIRE CORSE 25,9 111 5 830 3 322 800 10 160 119 3 237 100 PAYS DE LA LOIRE BOURGOGNE / FRANCHE-COMTÉ BOURGOGNE/ 4 FRANCHE-COMTÉ PACA 26,4 24,1 LA LOIRE CENTRE 28 000 26DE000 25 380 PAYS 13,4 BRETAGNE BRETAGNE 14,3 LANGUEDOC-ROUSSILLON / MIDI-PYRÉNÉES LANGUEDOC-ROUSSILLON/ MIDI-PYRÉNÉES PACA PIB BASSE/HAUTE-NORMANDIE en valeur par habitant en 2012ALSACE / CHAMPAGNE-ARDENNE / IDF En euros 24,7 LORRAINE BRETAGNE CENTRE - 4 VAL DE LOIRE 514,8 NPC/PICARDIE 450 15 9 020 5 973 100 BASSE / HAUTEBASSE / HAUTE-NORMANDIE NORMANDIE ALSACE / CHAMPAGNE-ARDENNE / 6 LORRAINE IDF IDF AQUITAINE / LIMOUSIN / AQUITAINE/LIMOUSIN/ POITOU-CHARENTES POITOU-CHARENTES 30 340 26 610 15,2 CENTRE VAL DE LOIRE 12,5 PAYS DE LA LOIRE 188 ALSACE / CHAMPAGNE-ARDENNE / LORRAINE 6 BRETAGNE BRETAGNE 3 PAYS DE 4 LA LOIRE NPC/PICARDIE NPC/PICARDIE 7 NPC/PICARDIE BASSE / HAUTE-NORMANDIE 4 30 950 Moins de 20 ans ORSE NPC / PICARDIE BASSE / HAUTE-NORMANDIE 52 300 31 000 Population et densité Recherche & développement Pôles de d’entreprises compétitivité Création AUVERGNE / RHÔNE-ALPES 27 060 28 000 25 380 26 000 à se détacher avec des de 20% : la plupartPIB littopar habitant ssillon / Midi-Pyrénées, Aquitaine / Limousin / NPC/PICARDIE 25 380 s il faut ajouter BASSE la /région HAUTE-NORMANDIE ALSACE / 27 200 IDF / ncernant les jeunes, la52 300 CHAMPAGNE-ARDENNE LORRAINE BRETAGNE 26 820 26 650 différente, carPAYSce sont DE LA LOIRE BOURGOGNE / FRANCHE-COMTÉ 28 650 qui CENTRE - VAL DE LOIRE 25 770 u nord et de l’ouest 26 850 toujours avec la région 2 008 CORSE 125 ORSE 1 039 Nombre d’emplois total en 2012 En milliers 6 000 1 000 100 Les nouvelles régions vont conforter ou acquérir des compétences dans les domaines structurants de l’économie, des transports, de la formation, de l’emploi, de l’innovation, etc., ainsi que des outils de planification stratégique comme le schéma de développement économique et d’innovation, ou celui en faveur de l’aménagement durable des territoires. itoires Sources : CGET - Juin 2015 : De nouvelles régions pour soutenir le développement équilibré de la France, de ses territoires et de ses populations. Source des cartes : Insee, estimation de population, d’emploi, Omphale / ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche / CGET. Comité d’expansion économique de l’allier 5 Observatoire économique de l’Allier > Note de Conjoncture Économique de l’Allier > N° 37 - NOVEMBRE 2015 TENDANCES ÉCONOMIQUES ALLIER Sources : Acoss-Urssaf >> Le repli de l’emploi se poursuit au 2e trimestre 2015 Le recul de l’emploi s’intensifie au deuxième trimestre 2015 : Avec 70 900 salariés, le recul de l’emploi s’intensifie dans l’Allier : - 0,4 % au deuxième trimestre, après - 0,1 % au premier trimestre. Sur un an, 1 000 postes ont été perdus (- 1,4 %). L’emploi est en repli au cours du trimestre dans les trois zones d’emploi : - 0,4 % dans celles Montluçon et Moulins, et - 0,3 % dans celle de Vichy. La tendance sur un an est identique avec un repli compris entre - 1,2 % dans la zone d’emploi de Vichy et - 1,7 % dans celle de Moulins. Évolution des effectifs salariés au 2T2015 par rapport au 2T2014 données corrigées des variations saisonnières Auvergne : -0,3% France : 0,0% Allier : -1,4% Cantal : -1,1% Haute-Loire : 0,0% Puy-de-Dôme : 0,3% de -2,9 % à -1 % Montluçon -1,5% de 1 % à 1,9 % Moulins -1,7% Dans l’intérim, la diminution se poursuit : 35 postes ont été perdus ce trimestre et 160 en un an. Vichy -1,2% ClermontFerrand 0,4% Thiers -2,9% Issoire Ambert 0,3% 1,6% Mauriac 1,8% de -1 % à 0 % de 0 % à 1 % Les effectifs diminuent de 0,4 % au cours du trimestre dans le tertiaire (hors intérim) et de 0,7 % sur un an. La croissance dans l’hébergement-restauration, l’action sociale et l’édition audiovisuel ne compense pas les pertes enregistrées dans le commerce, le transport ou les métiers d’arts et spectacles notamment. Aurillac -1,9% SaintFlour -0,8% Saint-Etienne Brioude -0,9% 0,6% Le Puyen-Velay 0,6% Après le léger sursaut du premier trimestre, les effectifs industriels reprennent leur tendance à la baisse : - 0,1 % ce trimestre. 330 postes ont été perdus au cours des douze derniers mois, principalement dans la métallurgie, l’industrie et l’industrie agroalimentaire. Les effectifs poursuivent également leur diminution dans la construction : - 1 % au cours du deuxième trimestre et - 3,3 % sur un an (- 210 postes). * zone d'emploi de Saint Etienne partie auvergnate >> Le chiffre d’affaires des trois premiers trimestres 2015 progresse Sources : FINANCES PUBLIQUES Le troisième trimestre 2015 se solde par une augmentation du chiffre d’affaires des entreprises : 6,88 % par rapport au troisième trimestre 2014. Le cumul des trois premiers trimestres 2015 est en progression de 1,78 % par rapport à la même période sur l’année 2014 et +0,81 % par rapport à 2013. Si l’on compare au troisième trimestre 2014, le chiffre d’affaires a diminué uniquement dans la Construction (-6 %). Milliards Répartition du chiffre d'affaires des entreprises par secteur d'activité 1,40 1,20 1,00 0,80 En revanche, il a progressé dans tous les autres domaines (+8,14 % pour la Commerce, +7,13 % pour l’Industrie, +2,8 % pour les Services et +8,97 % pour les Transports et Entreposage). 0,60 0,40 0,20 0,00 Commerce Construction Industrie 2015 T3 Services Administratifs Transports et entreposage Autres 2014 T3 Comité d’expansion économique de l’allier 6 Observatoire économique de l’Allier > Note de Conjoncture Économique de l’Allier > N° 37 - NOVEMBRE 2015 TOURISME : La Saison touristique 2015, un bon cru http://www.allier-auvergne-tourisme.com/ La saison touristique du printemps et de l’été 2015 est annoncée au niveau national comme un bon cru. Selon l’enquête menée par le Comité Départemental de Tourisme de l’Allier, les 2/3 des professionnels du tourisme dans l’Allier sont satisfaits des résultats de cette saison. Pour six prestataires sur dix, le chiffre d’affaires sera stable ou meilleur que celui de l’an dernier. Les Français représentent 73 % des touristes de l’Allier. La majorité de la clientèle française est originaire des régions Ile-de-France, Auvergne et Rhône-Alpes. Cette saison, les prestataires ont ressenti une hausse de la fréquentation des clientèles du Nord et du NordPas-de-Calais. La Bretagne semble maintenir son niveau de 2014. Après une année 2014 mitigée, la clientèle étrangère fait un retour remarqué en 2015. Les principales clientèles étrangères du département sont originaires des Pays-Bas, de Belgique, d’Allemagne, du Royaume-Uni et de Suisse. La fréquentation des Néerlandais semble avoir particulièrement augmenté par rapport à la saison estivale 2014 et plus particulièrement en août. Les Belges étaient très nombreux au mois de juillet. Les réservations se font de plus en plus tardivement. Un comportement qui s’applique désormais aussi aux longs séjours. Depuis plusieurs années, les touristes dépensent moins sur leur lieu de vacances. Les offices de tourisme dressent le même constat de touristes en recherche d’activités gratuites et de tarifs promotionnels. Un bilan contrasté selon le type d’activité. Les sites de loisirs (parcs, bases de loisirs, activités nautiques…) ont pleinement profité de la météo ensoleillée de cet été. Avec 570 000 visiteurs, le PAL a battu un nouveau record de fréquentation. À contrario, la fréquentation des sites de visites patrimoniaux semble avoir marqué le pas en raison des fortes chaleurs. C’est particulièrement vrai pour les musées et expositions situés en ville. Le MUPOP fait exception grâce à l’attractivité de son exposition sur Polnareff et s’offre une belle progression de l’ordre de 30 % sur les mois d’été. Par ailleurs, les lieux de visite situés à la campagne semblent avoir mieux résisté. Pour les hébergements, la saison est globalement satisfaisante. Les campings ont bénéficié de bonnes conditions climatiques et d’une fréquentation étrangère revenue à son niveau habituel. Les gîtes en centrale de réservation ont bien débuté la saison. Le mois d’août a été plus calme. Les chambres d’hôtes semblent afficher de très bonnes performances sur la saison car la formule convient parfaitement aux courts séjours de plus en plus nombreux. Pour l’hôtellerie, si le bilan est correct dans l’ensemble, il apparaît très contrasté selon le type d’hôtel et le secteur géographique. La restauration semble avoir souffert des fortes chaleurs avec de mauvaises performances sur le repas de midi. Sources : Comité Départemental de l’Allier : Note de conjoncture printemps-été 2015 Le sommet de l’élevage résiste à la F.C.O. À l’heure de la fermeture du premier rendez-vous européen des professionnels de l’élevage, les organisateurs ont retrouvé le sourire grâce à un bilan moins catastrophique qu’annoncé. 72 000 visiteurs ont été finalement accueillis cette année soit une baisse de « seulement » 17 % de la fréquentation par rapport à l’édition précédente, malgré l’absence totale des bovins à cause de la fièvre catarrhale. C’était une première en 24 éditions. Côté exposants, la satisfaction est aussi de mise en général avec un volume d’affaires qui n’aura pas trop pâti de ce contexte difficile. Les 1 400 exposants ont tout de même pu faire des affaires. Malgré la crise économique et sanitaire, les éleveurs ont la volonté de préparer l’avenir, sans occulter les difficultés, en investissant et en innovant. International : un bilan positif Près de 3 600 internationaux de plus de 75 pays ont fait le déplacement à Clermont-Ferrand, soit une légère baisse de moins de 10 % par rapport à 2014. Malgré tout, de nouveaux pays étaient représentés comme l’Ouzbékistan, le Kosovo, l’Estonie, la Finlande, le Costa Rica, Panama ou encore l’Arabie Saoudite. « Beaucoup de délégations en ont aussi profité pour acheter de la génétique française (semences de races bovines laitières et à viande mais aussi ovines et caprines) et du matériel agricole ». Les visites d’élevages, largement renforcées pour l’occasion, ont permis de compenser, en partie, l’absence de bovins sur le site et de garder une bonne dynamique. Comité d’expansion économique de l’allier (fièvre catarrhale ovine) Un bilan en demi-teinte pour le pôle ovin Malgré un contexte sanitaire difficile avec seulement 60 % des animaux présents, la fréquentation du pôle ovin reste identique aux autres années. La volonté affichée des organismes de sélection raciaux était d’être présents, ceci pour deux raisons : montrer l’excellence de la génétique ovine française et maintenir un moment privilégié d’échanges avec les acheteurs nationaux et internationaux. Les races n’ayant pas pu venir au SOMMET DE L’ÉLEVAGE ont néanmoins bénéficié d’une belle visibilité auprès des visiteurs internationaux grâce aux nombreuses visites d’élevages organisées. Le pôle équin, un pôle très fréquenté Toujours très fréquenté par les visiteurs, le pôle des équins a rassemblé 330 chevaux et 120 éleveurs représentant l’ensemble du territoire du Massif central. Prochaine édition : 5-6-7 octobre 2016 La 25e édition du SOMMET DE L’ÉLEVAGE sera un anniversaire important qui verra le retour de tous les concours bovins viande dans la salle de spectacles du « Zénith d’Auvergne », ainsi que l’organisation du concours national de la race Charolaise. De quoi donner encore une nouvelle dimension à l’événement. Contacts : SOMMET DE L’ÉLEVAGE Tél. : (+33) (0) 4 73 28 95 10 [email protected] www.sommet-elevage.fr 7 Observatoire économique de l’Allier > Note de Conjoncture Économique de l’Allier > N° 37 - NOVEMBRE 2015 La spécialisation intelligente des Régions Pour 2014-2020, la Commission européenne a élaboré « horizon 2020 » un programmecadre de soutien à la recherche et à l’innovation qui s'articule autour de trois objectifs : • r enforcer l'excellence scientifique de l'Union européenne ; • développer son leadership industriel ; • relever les grands défis sociétaux. Tous les financements de l'Union européenne pour la recherche et l'innovation sont réunis dans ce programme qui cible particulièrement les PME. Ce programme englobe aussi bien les produits/services ou procédés innovants, que l'innovation non technologique (innovation sociale, usages, marketing…). Dans le cadre de la mise en œuvre du Fonds Européen de DEveloppement Régional (FEDER), confiée aux Régions depuis le 1er janvier 2014 jusqu’en 2020, la Commission européenne demande aux Régions de recourir à la Smart Specialization Strategy (S3 ou stratégie de spécialisation intelligente) pour optimiser l’impact de ces fonds, permettre aux collectivités de stimuler l’innovation et favoriser le développement de leur territoire. La « spécialisation intelligente » consiste à focaliser les efforts sur une liste, évolutive et adaptable selon la conjoncture, de domaines et secteurs d’activités qui différencient réellement les régions et leur confèrent un avantage compétitif à l’échelle européenne, voire internationale. Dans un contexte budgétaire et fiscal contraint, cette démarche permet de concentrer les ressources sur des domaines porteurs, potentiels créateurs d’emplois et de richesses. Cette orientation européenne UNION EUROPEENNE s’opère dans le contexte sui- en AUVERGNE vant : • crise économique persistante ; • pression budgétaire forte ; • raréfaction des ressources financières publiques ; UNION EUROPEENNE • concurrence acharnée au niveau mondial. en AUVERGNE Objectif : une utilisation plus ciblée et plus efficace des fonds structurels qui seront donc mobilisés pour financer les projets d'innovation issus de la spécialisation : • améliorer l’écosystème régional ; • développer l’innovation ; • définir des relais de croissance et des spécificités régionales. Cette stratégique régionale orientée projets doit impliquer l’ensemble des acteurs régionaux : recherche, entreprises, pôles de compétitivité, clusters, … La spécialisation intelligente en Auvergne – S3 La Région Auvergne s’est appuyée sur un diagnostic territorial pour réaliser une cartographie des compétences du territoire et identifier les orientations stratégiques pour la programmation FEDER 2014-2020. Cette politique a été actée par la Commission Permanente du 22 septembre 2014. Les cinq Domaines d’Innovation Stratégiques (DIS) définis sont les suivants : • DIS 1 - prévention santé et confort de vie des patients, accélérer la mise sur le marché des produits et services destinés à la prévention santé et à l’amélioration du confort de vie des patients, • DIS 2 - systèmes agricoles durables, développer de nouveaux produits et services pour améliorer la performance des systèmes de production agricole et aboutir à des produits durables, de meilleure qualité et respectueux de l’environnement, • DIS 3 - espaces de vie durables, éco-concevoir et produire des espaces de vie durables valorisant le patrimoine environnemental, culturel et touristique, • DIS 4 - traçabilité physique et numérique, garantir la traçabilité et la sûreté physique et numérique du vivant, des produits et des données, • DIS 5 - systèmes intelligents et performants, renforcer les compétences et l’ingénierie en matière de machines intelligentes et de systèmes de production, pour améliorer la compétitivité du tissu industriel auvergnat et développer une offre à l’export. Pour la mise en œuvre de la S3 Auvergnate, un co-pilotage public/privé a été mis en place depuis juillet 2015 avec une structure dédiée à l’animation de la S3 et à l’ingénierie de projets : « La Fabrique ». Son objet est le développement de l’ingénierie autour de projets structurants issus des 5 DIS. La co-présidence est assurée par : •Jean-Dominique SENARD, directeur général de MICHELIN, •René SOUCHON, Président du Conseil Régional d’Auvergne. Signé le 9 juillet 2015, un contrat, le CODEPPA (Contrat de Développement Économique Public Privé en Auvergne), concrétise la volonté d’associer des entreprises aux pouvoirs publics dans le cadre d’un projet de développement économique territorial. Un pilote industriel est à la tête de chaque thématique : • DIS 1 : Philippe LAURENT, Président du groupe 3i Nature. • DIS 2 : Valérie MAZZA, Directrice scientifique du groupe Limagrain. • DIS 3 : Delphine PINASA, Directrice du Centre National du Costume de Scène. • DIS 4 : Laurent CAREDDA, Président d’Almerys. • DIS 5 : Pierre-Michel DESTRET, Président du Pôle de Compétitivité VIAMÉCA. L’approche projets et collective est fondamentale. Voici quelques exemples ciblés ayant un impact potentiel sur les entreprises de l’Allier : DIS 1 : • le CEPIA (Centre Expérimental de Prévention Individualisée en Auvergne), mènera des travaux de recherche clinique sur la prévention-santé, des analyses de profil de risque de patients, pour proposer des programmes de prévention individualisés. • le projet « Œuf Santé » vise à créer une filière complète de volailles dont l’alimentation augmentera la teneur des œufs en Oméga 3, pour le traitement de la sarcopénie, mais aussi du diabète ou des insuffisances respiratoires. DIS 2 : • Le projet « engraissement bovins » est porté par les principales coopératives de viande bovine présentes en Auvergne, et par des industriels impliqués dans la transformation. • Le projet « bois alcool » devrait se concrétiser par la création d’une unité de production de bio-éthanol à partir de biomasse forestière, à destination notamment de la fabrication des pneumatiques. DIS 3 : la « station thermale de pleine santé ». Ce concept, porté par Thermauvergne et le Clusterd’Excellence Innovatherm, consiste à créer une nouvelle offre intégrant le traitement médical, le travail sur l’alimentation, l’activité physique ou l’éducation aux soins. DIS 4 : Le « quartier numérique » consiste à créer un espace dédié à l’entreprenariat innovant à forte composante numérique et un lieu d’échanges qui favorisera les interactions entre porteurs de projets, grands groupes, PME et startups. DIS 5 : •PRINSYP : société de services et de solutions de systèmes mécaniques intelligents, industrialisés et certifiés. •Production d’engins autonomes. Comité d’expansion économique de l’allier 8 Observatoire économique de l’Allier > Note de Conjoncture Économique de l’Allier > N° 37 - NOVEMBRE 2015 FILIÈRE AUTOMOBILE Depuis 4 ans, une dynamique s’est mise en place autour de la filière automobile à l’initiative de quatre départements (Allier, Cher, Creuse, Nièvre). Chaque année, les entreprises du secteur ont largement participé aux Rencontres de la filière organisées conjointement avec les associations professionnelles (ARIA). La plateforme de la filière automobile (PFA), instance professionnelle nationale de la filière y apporte son soutien et s’implique dans l’organisation en relayant l’information au niveau national. Une personnalité de la filière reconnue au niveau national parraine chacune des manifestations. Les temps forts de ces journées sont : •des conférences et ateliers sur thèmes issus directement des demandes des entreprises, •des rendez-vous d’affaires pré-programmés, •un espace exposant permettant la mise en valeur des compétences et moyens. En moyenne, chaque année, 250 personnes ont participé, et en très grande majorité ont manifesté leur satisfaction. Leurs suggestions ont favorisé l’évolution de ces journées aussi sur le fonds que sur la forme. Initiées en 2012 pour être un temps fort d’information économique partagée, de mise en contacts et d’échange, les Rencontres des Entreprises de la Filière Automobile sont rapidement devenues un catalyseur et un accélérateur d’opportunités de développement pour les entreprises et les Territoires. Cette logique d’animation Entreprises/Filière/Territoires et la dynamique de cette manifestation impliquent l’élargissement territorial de la portée de l’événement. 4 es Rencontres : La Performance Industrielle - Innovation Excellence système productif Formation - Condition de vie et santé au travail - 2 juillet 2015 au Palais des Congrès de Vichy, sous la présidence de Jean BRUNOL, Président de la Société des Ingénieurs de l’Automobile (SIA). 240 personnes 190 rendez-vous d’affaires 60 exposants Des entreprises témoignent Bruno GONNET Alexandre FUND Éric BULLE « Nous participons régulièrement aux Rencontres Automobiles. Elles constituent toujours des temps forts d’échanges et de prises de rendez-vous en région. 2015 à Vichy a été un grand cru, avec l’intervention du grand témoin J. BRUNOL - Président de la SIA – et de Max BLANCHET. Il est en effet essentiel que des leaders et experts puissent partager avec nous leur vision des enjeux de notre Industrie automobile en France et que nous arrivions très concrètement tous ensemble (entreprises, filière et pouvoir publics) à faciliter la conquête de nouvelles positions de leadership technologiques et industriels à partir de la France ! » « Il est essentiel aujourd’hui que des manifestations d’industriels en région comme ces Rencontres Automobiles puissent faire témoigner des entreprises qui innovent, notamment dans la recherche de solutions très concrètes d’amélioration visant à renforcer le Bien-être au Travail. Comme l’a rappelé Jean BRUNOL : « L’excellence est une discipline individuelle et collective ». Voilà pourquoi NETWING veut apporter sa contribution et les Rencontres ont permis non seulement un échange fructueux, mais aussi des contacts d’affaires en raison des besoins dans cette gestion des TMS ». « Les Rencontres entreprises de la filière automobile sont depuis 4 ans un temps fort et convivial pour nous chefs d’entreprises de PME et d’ETI. Elles permettent de nous rencontrer autour de thématiques pour lesquelles il est très intéressant de confronter nos différents points de vue. Ces rencontres présentent également l’opportunité de mieux se connaître et d’échanger librement sur nos différentes préoccupations, souvent communes. Les sujets définis pour les conférences et ateliers, notamment cette année avec l’« Industrie du Futur », correspondent à des thématiques importantes et vitales pour les fournisseurs de la filière automobile que nous sommes dans nos territoires. Ces sujets sont des éléments majeurs pour assurer notre compétitivité et par-delà la pérennité de nos entreprises ». U-SHIN Nevers, Bourgogne, Ingénieur ECAM, Responsable Production & Lean Manufacturing Netwing Chenove, Bourgogne, PDG AMIS - Montluçon, Directeur général Retrouver la synthèse des 4es Rencontres des Entreprises de la Filière Automobile : sur le site du CEEA dans la rubrique : Les Publications du CEEA Pour plus d’informations : CEEA - Hôtel de Rochefort - 12, cours Anatole-France BP 1641 - 03016 Moulins Cedex Vous pouvez télécharger toutes les notes de conjoncture sur notre site internet : www.ceea-allier.com Lettre d’information conjoncturelle éditée par le CEEA, Comité d’Expansion Économique de l’Allier. Directeur de publication : Pierre GUYOT. Rédaction : CEEA, Comité d’Expansion Économique de l’Allier. Crédit photos : Laetitia GUYOT (CD03) - CDT Allier. Maquette, mise en page, impression : ALPHA NUMÉRIQ’, Rue de Bad Vilbel - Zone de l’Étoile - 03000 Moulins Sud. Tirage : 1 000 exemplaires. Comité d’expansion économique de l’allier >> Remerciements à nos partenaires