Evaluation des masters de l`Université Paris 11 - Paris Sud

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Evaluation des masters de l`Université Paris 11 - Paris Sud
Section des Formations et des diplômes
Evaluation des masters
de l' Université Paris 11 - Paris–Sud
Juillet 2009
Section des Formations et des diplômes
Évaluation des masters
de l' Université Paris 11-Paris-Sud
Juillet 2009
Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADÉMIE : VERSAILLES
Établissement : Université Paris 11 - Paris-Sud
Demande n°S3100015595
Domaine : Droit, Economie, Gestion
Mention : Droit de l'innovation, de la communication et de la culture
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
Les objectifs pédagogiques sont clairement exposés : le master a pour objectif essentiel de former des juristes
très spécialisés, capables d’analyser et de résoudre l’ensemble des problèmes susceptibles de se poser dans les
domaines de l’innovation, de la communication et de la culture. L'approche est complètement pluridisciplinaire
(droit, économie, gestion, marketing). L'anglais occupe une place très importante dans la réalisation des objectifs
pédagogiques. Les objectifs scientifiques sont en adéquation avec le champ de recherche du laboratoire
d'adossement. Les objectifs professionnels et les débouchés sont précisés : la formation a vocation à former un
personnel d’encadrement dans des secteurs juridiques de pointe. Outre l’apport de connaissances juridiques et
techniques et leur mise en pratique, les étudiants reçoivent des enseignements en anglais juridique et en
informatique appliquée pour être immédiatement opérationnels dans l'environnement professionnel. L'approche
métier est bien mise en évidence. Les débouchés sont spécifiques : juriste d’entreprise dans les milieux de l’internet,
de l’informatique, de l’audiovisuel et des télécommunications ; juriste dans des établissements à caractère culturel,
des associations ou sociétés de gestion de droits ; avocat dans des cabinets spécialisés... Le taux d'insertion
professionnelle est très bon (plus de 45 % en emploi, près de 41 % en poursuite d'études, taux dû aux spécialités
recherche du master, 13 % seulement en recherche d'emploi). Il faut noter que le master semble accorder une
attention particulière au suivi des diplômés de la formation.
Le positionnement dans l'environnement est excellent. Cette formation est cohabilitée entre les universités
Paris XI et Paris I, Paris XI assurant la responsabilité pédagogique des quatre premières spécialités. Paris I assure la
responsabilité pédagogique des deux dernières, mais aussi la gestion administrative du diplôme. Le master a été
pensé pour conserver une offre cohérente et unique en Ile de France, car, bien souvent, certains établissements
proposent un master axé sur une compétence et non sur un ensemble comme celui-ci ; les deux Universités ont mis en
commun leurs six formations de M2 dans le domaine du droit des biens et services immatériels. Il n'y a donc guère de
concurrence et la mise en commun de ces formations constitue une vraie cohérence.
L'adossement à la recherche est parfaitement adéquat. Le dispositif est en effet adossé à un centre de
recherche spécialisé, le CERDI, très renommé dans ce domaine et pour ses collaborations interdisciplinaires. La
formation bénéficie également de l’expertise et de l’appui de l’Institut National de la Propriété Industrielle, de
l’Institut National de l’Audiovisuel, et de l’Ecole du Louvre.
L'effort a également porté sur la mise en cohérence de l'ensemble de la formation de master. Les M2 sont
précédés d’une « pré-spécialisation » en master 1. Une formation juridique traditionnelle est maintenue, mais le
master 1 fait découvrir aux étudiants l’intérêt des thématiques. Les étudiants peuvent ainsi intégrer sans problèmes
et en toute connaissance de cause, l'une des spécialités du master 2. La formation présente une réelle originalité : un
semestre complémentaire appelé «Master 2+» permet une réorientation en ajoutant à une des spécialités
professionnelles, la spécialité recherche, et inversement. Cette offre renforce le dispositif de formation et permet
notamment de diriger les meilleurs étudiants vers les études doctorales après validation de leur aptitude à la
recherche.
L'ouverture internationale est très satisfaisante : la formation entretient des liens privilégiés avec des
institutions étrangères (Columbia Law School, UQAM, Max Planck Institut), qui prennent la forme d’interventions
2
réciproques d’enseignants auprès des étudiants, de coopération pédagogique et d’une incitation à la mobilité des
étudiants.
L'équipe pédagogique est d'excellente qualité, avec l'intervention de professionnels hautement qualifiés du
secteur, notamment, mais pas seulement, pour les spécialités professionnelles.
La part tronc commun/options est bien organisée en master 1, laissant ainsi à l'étudiant la possibilité de choisir
son parcours. Les spécialités de master 2 conservent des enseignements obligatoires et des enseignements optionnels.
Les contenus des enseignements correspondent aux objectifs professionnels et aux objectifs scientifiques de la
formation proposée. La maquette a su dépasser les clivages traditionnels et donc offrir des enseignements
indispensables à une bonne connaissance de la thématique (droit administratif des biens, droit de la concurrence,
droit des contrats spéciaux...). Les matières sont évidemment plus spécialisées et plus techniques dans les spécialités
de master 2 pour répondre plus précisément à l'objectif de la formation.
Les aspects professionnalisants sont très bien mis en évidence, notamment pour les spécialités professionnelles
(plus de 50 % de la formation est dispensée par des professionnels) ; mais la caractéristique du domaine de la
formation fait que les professionnels interviennent également dans les spécialités recherche. Le stage est obligatoire
pour les spécialités professionnelles et un mémoire de recherche est obligatoire pour les spécialités recherche. Il est à
noter que le travail au sein du CERDI permet aux masters professionnels d'être largement initiés à la recherche ; le
dispositif «M2+» est également un atout essentiel.
Les mécanismes d'évaluation se perfectionnent : l’évaluation des enseignements passait, jusqu'en 2008, par un
rapport remis par les étudiants du master au responsable de la formation et par des discussions informelles avec les
étudiants. Désormais, un questionnaire est remis à chaque étudiant et fait l'objet d'une exploitation pour améliorer la
formation.
Les flux d'étudiants sont convaincants et révèlent l'attractivité de la formation. Le master accueille également
des étudiants en formation continue et en apprentissage.
Le devenir des diplômés fait l'objet d'une attention particulière de la part des responsables du master 2. Le
taux d'insertion est, comme il a été dit plus haut, important et ne semble pas appeler de remarques particulières,
sauf sur un point : les chiffres fournis indiquent que plus de 40 % des diplômés du master 2 sont en poursuite d'études,
alors que la mention ne comprend qu'une seule spécialité recherche. Ces éléments sont un peu surprenants.
Points forts :
Une équipe pédagogique excellente et une maquette très cohérente.
Le semestre complémentaire «M2+».
L’obligation de passer le C2i «Métiers du droit» à la fin du M1.
Un enseignement d'anglais conçu spécifiquement en adéquation avec la formation.
Une formation originale, avec des débouchés ciblés.
Point faible :
Un taux de poursuite d'étude qui paraît très élevé compte tenu de la structure de la formation.
Avis par spécialité
Droit de l'innovation technique
Appréciation (A+, A, B ou C) : A+
La spécialité est axée sur le droit des technologies et de la valorisation des actifs immatériels de l’entreprise.
La formation proposée est originale, car elle associe à des enseignements juridiques spécialisés, dont beaucoup sont
dispensés par des professionnels, une formation importante dans le domaine technologique.
Points forts :
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Originalité de la formation avec un accent mis sur la propriété industrielle.
Des débouchés en termes d'emplois précisément identifiés donc un nombre de diplômés en recherche
d'emploi très faible ; des séances de recherche d'emploi sont proposées aux étudiants.
Une équipe pédagogique de très grande valeur dans le domaine concerné.
Une maquette remarquablement conçue, faisant ressortir la cohérence de la démarche pédagogique, et
la part du travail personnel. L'anglais est fortement valorisé.
Point faible :
Un stage de deux mois minimum seulement.
Droit des créations numériques
Appréciation (A+, A, B ou C) : A+
La formation se concentre sur le droit des produits et services « grand public », en privilégiant l’analyse du
droit (et de l’économie) tant des contenus que des supports ou vecteurs de communication.
Points forts :
Equipe pédagogique remarquable, associant universitaires de renom et professionnels spécialistes.
Une maquette remarquablement conçue, faisant ressortir la cohérence de la démarche pédagogique, et
la part du travail personnel. Une langue vivante totalement intégrée à la spécialité avec des cours
spécifiques.
La valorisation de l'aspect professionnel (mises en situation) sans se couper de la recherche académique.
Des effectifs stables, avec un taux de diplômés en recherche d'emploi particulièrement faible.
Points faibles :
Un stage de deux mois minimum seulement.
La maquette n'est peut-être pas totalement lisible sur les cours optionnels.
Droit du patrimoine culturel
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
La spécialité vise à conférer aux étudiants une connaissance théorique et pratique du droit du patrimoine
culturel directement utilisable dans la pratique professionnelle au sein des administrations ou collectivités
territoriales, et leur permettant également d'accéder aux métiers liés au marché de l'art.
Points forts :
Equipe pédagogique de grande qualité.
Partenaires reconnus dans le domaine culturel (Ecole du Louvre, Ecole des Chartes, Musée du Quai
Branly, Direction des Musées de France...) permettant des séminaires en situation.
Un séminaire de 3 mois minimum.
Points faibles :
Des effectifs en baisse, même si le nombre est encore satisfaisant.
Une maquette présentée de manière peu lisible.
Une ouverture internationale peut-être à renforcer.
Droit des nouvelles propriétés
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
La spécialité a pour but d’initier les étudiants à la recherche en propriété intellectuelle, pure ou appliquée aux
nouvelles techniques.
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Points forts :
Une formation recherche dans un domaine très spécifique, ce qui explique que les porteurs de projet
limitent les prévisions de flux à 15 étudiants.
Une équipe pédagogique de très grande qualité.
Maquette cohérente.
Points faibles :
Absence de partenariat international formalisé.
Maquette pas toujours lisible dans sa présentation ; il est difficile, par exemple, de déterminer le poids
du mémoire dans l'évaluation finale ou en termes de crédits.
Droit du commerce électronique et de l'économie numérique
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
La formation dispense des enseignements qui relèvent de toutes les disciplines juridiques dans leurs
applications au commerce et aux activités économiques qui se développent via l’internet. Cette formation a ouvert en
2008, il n'existe donc pas de recul nécessaire pour apprécier les flux d'étudiants et leur taux d'insertion
professionnelle.
Points forts :
Une formation originale, cohérente dans l'offre de formation d'Ile de France avec une équipe
pédagogique renommée.
Des débouchés très importants.
Une bonne organisation des stages.
Points faibles :
Les professionnels semblent n'intervenir que pour un tiers des enseignements.
Absence d'enseignement de langue étrangère, en particulier l'anglais, alors que cette lacune n'apparaît
pas, bien au contraire, dans les maquettes de Paris XI.
Recommandations :
Renforcer les interventions des professionnels.
Prévoir un cours ou des séminaires de langue étrangère.
Droit, économie et gestion de l'audiovisuel
Appréciation (A+, A, B ou C) : A+
La formation se propose de répondre aux besoins exprimés par les entreprises eu égard aux transformations
industrielles, à la diversité de normes et au tournant technologique dans le domaine de la télévision essentiellement.
Points forts :
Une équipe pédagogique renommée.
Une maquette très cohérente, avec notamment un stage de 3 mois minimum.
Un taux d'insertion professionnelle excellent.
Des modalités spécifiques pour la formation continue.
Des enseignements, conférences et séminaires en langue étrangère.
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Commentaire et recommandations
Une formation excellente, qu'il faut soutenir et qui apparaît comme une priorité de l'Université Paris XI.
Peut-être serait-il intéressant d'augmenter la durée minimum des stages.
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Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADÉMIE : VERSAILLES
Établissement : Université Paris 11 - Paris-Sud
Demande n°S3100015644
Domaine : Droit Economie Gestion
Mention : Droit et Economie des Activités Internationales et Européennes
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
Cette mention regroupe deux mentions de master préexistantes, la mention «Etudes Internationales» et la
mention «Droit des Activités Internationales et Européennes», complétée par une spécialité nouvelle, ce qui porte à
six le nombre de spécialités offertes. La thématique générale est pluridisciplinaire et porte sur les mécanismes et
actions de régulation internationaux et européens. Trois spécialités sont axées sur les activités régulées, tandis que
les trois autres sont plus axées sur les techniques et méthodes de régulation.
L'adossement recherche se fait sur le "Centre d'Etudes Interdisciplinaires", qui en tant qu'équipe d'accueil
développe des thématiques cohérentes avec celles du master.
Plusieurs spécialités sont co-habilitées avec l'Université de Versailles Saint-Quentin. Les six spécialités de M2
s'appuient sur deux parcours de M1 (droit et économie) coordonnés autour d'un tronc commun.
L’objectif général affiché est très large. Il s'agit "de former des spécialistes de la diplomatie et des
négociations stratégiques, du développement durable et de la gestion de projets de développement ; Il s’agit de
former des futurs fonctionnaires ou experts de la diplomatie et des négociations internationales, capables d’évoluer
dans le cadre des ministères, des collectivités territoriales, des organisations internationales, des entreprises, des
organisations non gouvernementales, dans des actions de négociations ou de règlement des différends menées au
siège ou sur le terrain impliquant les différents acteurs, étatiques ou non étatiques, de la diplomatie nationale,
européenne ou internationale".
Les spécialisations beaucoup plus pointues apparaissent ensuite au sein de chaque spécialité. Il s'agit de bonnes
formations sur des niches particulières bien ciblées.
La vocation fortement internationale de la plupart des spécialités, constitue aussi un atout indéniable de cette
mention.
Le statut de la pluridisciplinarité affichée n'est pas toujours clair.
En M1 les parcours «économie» d'un côté et «droit» de l'autre sont très séparés. Les spécialités de M2 se
distinguent aussi fortement dans leur dominante plus économique ou plus juridique et ne donnent pas vraiment lieu à
une mixité disciplinaire.
La diversité thématique et disciplinaire conduit aussi à des inégalités concernant la qualité de l'adossement
recherche.
Les données d'insertion restent de façon générale vagues, on ne connaît pas le type d'emploi exercé par les
sortants qui ont trouvé un emploi, ni les débouchés en thèses.
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Points forts :
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Formation Droit / Economie à vocation internationale et européenne.
Mixité des parcours recherche et professionnel.
Bonnes niches thématiques pour quelques spécialités.
Points faibles :
La pluridisciplinarité fonctionne plutôt par assemblement, au sein d'une même mention de formations
plutôt économiques d'un côté et plutôt sciences politiques et juridiques de l'autre.
z L'adossement recherche est inégal et de façon générale les informations manquent sur l'activité
recherche des intervenants.
z Les données d'insertion et de poursuite en doctorat sont insuffisantes.
z
Avis par spécialité
Développement agricole durable : la sécurité alimentaire pour le
développement
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
Spécialité Recherche et Professionnelle, qui est aussi rattachée à la mention environnement de l'UPS. Cette
spécialité fonctionne en réseau, pluri-institutions et pluridisciplinaire : partenariat entre le Collège d’Etudes
Internationales (CEI) et le laboratoire «Ecologie, Systématique et Evolution» (ESE) qui appartiennent à deux UFR
différentes de Paris Sud et, au-delà, partenariat avec des établissements de recherche tels que le Centre
International de la Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD), l’Institut de Recherche pour le
Développement (IRD), l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA), et l’Institut National Agronomique
(INA-PG).
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Points forts :
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Bonne attractivité sur une thématique peu proposée en France.
Bonne ouverture partenariale nationale, européenne et internationale.
Pluridisciplinarité affirmée.
Points faibles :
Une équipe pédagogique très éclatée avec peu d'enseignants de l'UPS et une proportion assez faible de
professionnels (20 %), pourtant seulement 10 % des étudiants poursuivent en doctorat.
z Les informations sur l'insertion professionnelle mais aussi sur les poursuites en doctorat sont très
insuffisantes.
z Les informations concernant l'investissement en recherche des membres de l'équipe pédagogique ne sont
pas données.
z
z
Recommandations :
Cette spécialité dispose d'une bonne attractivité et fait fonctionner la pluridisciplinarité et les
partenariats pluri-institutions. Cependant la multiplication des enseignants-chercheurs et des
institutions impliquées, peut laisser craindre une dilution des responsabilités. Il conviendrait d'être plus
précis sur le contenu des partenariats et le niveau d'implication du grand nombre d'intervenants
extérieurs.
z Des informations plus précises concernant l'insertion professionnelle mais aussi les poursuites en
doctorat (ce qui est beaucoup plus facile à obtenir) seraient nécessaires pour légitimer la double
orientation professionnelle et recherche de cette spécialité.
z
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Gestion de projets de développement en Afrique
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
Spécialité professionnelle, à forte vocation internationale, qui attire beaucoup d'étudiants africains.
z
Points forts :
Formation originale sur un créneau à forte demande tant française qu'auprès des étrangers africains
essentiellement.
z Bonne ouverture partenariale internationale.
z Dispositifs de mise à niveau pour des étudiants venant de formations diverses.
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Points faibles :
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Les informations sur les dispositifs de professionnalisation sont faibles.
Les informations sur l'insertion professionnelle sont insuffisantes.
Recommandations :
Les présentations des dispositifs de professionnalisation devraient être renforcées : quelle préparation à
l'insertion professionnelle, quels stages, quels rôles des partenaires ?
z Des informations plus précises concernant l'insertion professionnelle seraient nécessaires à l'avenir pour
assurer une bonne réactivité de cette formation.
z
Environnement et développement au Sud : Conseil et expertise
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : C
Spécialité demandée à la création en co habilitation avec l’Université de Versailles Saint-Quentin - Mention de
master SETE.
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Points forts :
Volonté de repositionner des formations françaises sur ce créneau professionnel, sur lequel les
formations anglo-saxonne sont dominantes.
z Pertinence de l’objectif global de la formation.
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Points faibles :
Cette spécialité s'appuie sur des enseignants-chercheurs de Paris Sud en nombre très réduit et déjà bien
investis dans d'autres spécialités de master
z L’activité de l'équipe pédagogique en recherche sur le thème du master n'est pas présentée.
z Les prévisions d'attractivité ne sont pas fondées sur une analyse précise des besoins.
z Les modalités de la co-habilitation demandée avec l’Université de Versailles Saint-Quentin ne sont pas
précisées.
z
z
Recommandations :
Outre la pertinence du thème général de la spécialité, en l'état, le dossier fournit peu d'éléments solides
à l'appui de cette demande de création. Les prévisions d'attractivité devraient être plus précisément
analysées.
z Les modalités de la co-habilitation avec Versailles Saint-Quentin devraient être précisées, compte tenu
du déséquilibre apparent dans les maquettes (une part très réduite des enseignements assurés par des
enseignants-chercheurs de Paris Sud).
z De plus, les apports spécifiques des membres et du laboratoire associé de Paris Sud, sur la thématique
annoncée, devraient être présentés et la disponibilité des enseignants-chercheurs affirmée compte tenu
de leur présence, y compris comme responsable, dans de nombreuses autres spécialités.
z
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Diplomatie et Négociations stratégiques
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Spécialité très ancienne qui allie voie professionnelle et voie recherche. Double diplôme avec l’Université La
Sagesse au Liban.
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Points forts :
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Point faible :
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Très forte attractivité de cette spécialité qui domine largement au sein de cette mention.
Rare formation Master à la diplomatie appuyée sur des outils de simulation.
Equipe pédagogique solide, tant du point de vue universitaire que professionnel.
Partenariats internationaux de qualité.
Des précisions manquent sur le devenir des étudiants. Il serait intéressant de savoir combien parviennent
à valoriser cette formation, dans le cadre d'un projet professionnel.
Recommandation :
z
Il serait nécessaire d'améliorer les dispositifs de suivi des promotions, afin d'avoir une meilleure
information sur le devenir des étudiants et de permettre une meilleure attractivité du diplôme.
Droit public international et européen
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
Spécialité recherche, en débouché du M1 «Droit international et européen». Co habilitée avec l'Université de
Versailles Saint Quentin. Il s'agit d'une formation ancienne drainant un nombre honorable d'étudiants. Les promoteurs
du diplôme proposent ici une formation embrassant aussi bien les problématiques internationales qu'européennes.
Cette option témoigne sans doute de leur souci de tenir compte lucidement des forces de qualité mais
numériquement limitées dont ils peuvent disposer.
z
Points forts :
Spécialité à vocation internationale et européenne fortement attractive.
Equipe pédagogique de qualité.
z Forte implication dans les concours de plaidoiries internationaux.
z Volonté de centrer l'enseignement sur des questions fondamentales, tant du droit international que
communautaire.
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Points faibles :
Seulement 30 % des étudiants poursuivent en thèse.
Aucune information n'est donnée sur les débouchés en thèses et sur l'insertion professionnelle pour ceux
qui ne poursuivent pas en doctorat ; à cet égard, les objectifs professionnels restent finalement assez
flous ou en tous cas définis de manière stéréotypée.
z On peut regretter que l'implication de représentants du monde de la pratique paraisse inexistante.
z On ne voit pas la manière dont cette formation peut tirer avantage d'une éventuelle articulation avec
les partenariats internationaux dont il est liminairement fait état dans le dossier.
z
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Recommandations :
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z
L'information sur le devenir des étudiants pourrait être améliorée.
Il paraîtrait utile de développer des partenariats avec des organisations internationales. Tel ne semble
pas être le cas si l'on s'en tient à la lecture du dossier. On peut le regretter car de tels partenariats sont
de nature à favoriser l'insertion future des étudiants ou au moins à leur faciliter l'obtention de stages.
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Droit des activités aérospatiales et des communications électroniques
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A+
Ce master associe l’étude du droit de l’espace et des télécommunications. Il a été créé avec le soutien des
milieux professionnels pour satisfaire des secteurs en pleine expansion, demandeurs de diplômés hautement qualifiés.
z
Points forts :
Très bonne insertion dans le tissu socio-économique.
Maquette pédagogique très bien pensée, que renforce un dispositif de professionnalisation et/ou
d'initiation à la recherche.
z Partenariat avec le monde de la pratique professionnelle ; implication très notable de ces praticiens
dans la formation.
z Ouverture internationale forte.
z
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Commentaire et recommandations
Cette mention résulte d'un assemblage de spécialités qui semblent fonctionner chacune de façon très
autonome. Une façon de renforcer un peu les atouts de la pluridisciplinarité serait de travailler à créer
une part plus importante de cours mutualisés.
z La situation de niche dont semble bénéficier certaines spécialités ne devrait pas les dispenser de
renforcer les efforts de suivi du devenir des étudiants. Une information beaucoup plus fournie dans ce
domaine tant pour ce qui concerne l'insertion professionnelle directe que les poursuites en doctorat
serait nécessaire.
z Un renforcement du potentiel recherche entourant certaines spécialités est aussi à considérer.
z Il conviendrait aussi d'apporter à l'avenir, des précisions concernant le statut et le contenu des
partenariats professionnels et internationaux.
z
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Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADÉMIE : VERSAILLES
Établissement : Université Paris 11 - Paris-Sud
Demande n°S3100015672
Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Droit fondamental et appliqué et droit de l’entreprise
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
Le Master 1 a fait l’objet d’un réaménagement par la fusion de deux mentions («droit fondamental et
appliqué» / «droit de l'entreprise») en une seule («droit fondamental et appliqué et droit de l'entreprise») pour
laquelle on peut toutefois souhaiter une appellation plus simple.
Classiques dans leur expression, les objectifs affichés témoignent de la volonté des porteurs du projet d'offrir
aux étudiants une gamme d’enseignements aussi complète que possible pour un accès ouvert aux professions du droit.
Les objectifs professionnels sont clairement indiqués et répondent à ce que l’usager est en droit d’attendre au terme
de ses études de droit. Au-delà du souci de proposer des spécialités attendues dans le cadre de ce type de diplôme,
les responsables du Master ont incorporé au dispositif quelques «niches». Dans un certain nombre de cas, on observe
toutefois que la professionnalisation est trop peu immédiate.
Si l'on s'en tient à la substance et à la teneur de l'offre de formation, le positionnement du master paraît, à
l'échelle hexagonale, satisfaisant. Pour autant, il ne jouit d'aucune singularité propre à le démarquer des formations
comparables proposées dans d’autres établissements. Mais faut-il absolument qu’il en soit ainsi ?
S'agissant de l'adossement à la recherche, l'examen du dossier ne révèle aucune incohérence entre la recherche
juridique de Paris XI et les formations «Master». Il apparaît cependant que, sous couvert de l'Institut Charles
Demoulin, le spectre des formations dépasse nettement celui de la recherche. En effet, la mention considérée ne
compte pas moins de 15 spécialités.
La cohérence des parcours LMD ne soulève aucune remarque particulière. Demeure néanmoins l’impression
d’un assemblage imposé par la mise en œuvre du schéma européen d’études supérieures. On ne peut donc que
difficilement formuler un grief sur la logique d’ensemble. Il est vrai toutefois, que le dossier ne fait pas apparaître la
réalité des liens entre le Master et le Doctorat et notamment, ce qui est entrepris pour améliorer l’attractivité du
Doctorat dès le Master.
Dans la plupart des spécialités figurent des enseignements ouvrant sans ambiguïté des horizons internationaux.
Il faut s’en féliciter. Peut-être que le droit comparé mériterait une place. Les partenariats internationaux paraissent
procéder davantage par décisions ponctuellement favorisées par les circonstances que par une politique d’ensemble
se fondant sur des choix stratégiques clairs.
Les équipes pédagogiques sont plutôt complètes et correspondent aux canons de l’exercice.Ca et là apparaît
une petite faiblesse, qui montre que l’offre de formation dépasse peut être les moyens en enseignants-chercheurs.
Les contenus sont dans l’ensemble bien étudiés et en adéquation avec les spécialités proposées. Les cours
semblent opportunément partagés entre les spécialités. Il est toutefois difficile de se faire une opinion sur le volume
d’enseignements mutualisés. Rien ne permet de conclure sur un excès ou une insuffisance de mutualisation.
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Points forts :
Complémentarité et cohérence des enseignements proposés dans la plupart des spécialités.
Formation irréprochable sur les spécialités incontournables au sein d’une mention «Droit».Le Master 1
fait apparaître onze parcours qui sont en harmonie avec les spécialités du Master 2 (17 spécialités).
La liste des spécialités du Master 2 est cohérente : chaque spécialité est clairement définie et
correspond à un secteur vivant. Pour les Masters recherche, chacune correspond à un domaine de
connaissance reconnu mais parfois peu étudié (droit canonique et à un moindre degré droit processuel).
Pour les masters professionnels, chacune correspond à un secteur pourvu de débouchés.
Création de spécialités nouvelles correspondant à une demande évidente en leur sens : «Achat public»
et «Business Law». Une formation en langue étrangère.
Qualité du corps enseignant.
L’instauration d’un médiateur et d’une charte des enseignements.
Points faibles :
L’option prise de la mention unique pour les études de droit est-elle la plus appropriée et l’intitulé
choisi, «Droit fondamental et appliqué et droit de l’entreprise», reflète-t-il la réalité du contenu ? Il ne
s’impose pas comme un affichage apte à valoriser les réalisations de Paris XI pour les masters juridiques.
Le choix retenu apparaît donc à cet égard, comme inutilement complexe et difficilement lisible.
Le nouvel affichage montre trop qu’il y a addition de l’existant plus que synergie.
Le dossier n’est pas très clair sur la présence de certaines spécialités de droit européen et international
au sein de la mention (voir la déclaration générale de politique de formation). Il faudrait sur ce point
apporter des éclaircissements.
Quinze spécialités sont proposées (en vérité 17 si on compte les deux créations). L’offre est assez
homogène, dans le sens où les étudiants y trouveront les voies traditionnelles des études de droit ainsi
que des produits innovants, notamment du fait de projets de nouvelles spécialités : «Achat public»,
«Business Law». Mais les créations ne doivent elles pas s’accompagner du retrait d’autres spécialités en
perte de vitesse ? La question devrait être posée. Ceci d’autant plus qu’on est en droit de se demander
si l’offre de formation ainsi augmentée est raisonnablement susceptible d’être couverte par les moyens
en enseignants-chercheurs.
La démonstration en termes d’adéquation de l’enseignement à la recherche n’est pas parfaite. Le
dossier ne montre pas en quoi les travaux conduits par les enseignants-chercheurs sont à même d’être
des éléments de valorisation, susceptibles de provoquer une attractivité supplémentaire.
Avis par spécialité
Droit public
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Points forts :
Formation comprenant une partie professionnelle, avec pour le stage, une méthode intéressante
consistant à partager la semaine entre ce dernier et les enseignements.
Le caractère généraliste est pleinement revendiqué.
Points faibles :
Les débouchés sur la recherche et les études doctorales ne sont pas nombreux. Moins de la moitié des
étudiants recensés trouvent un débouché professionnel sans formation complémentaire.
L'insertion professionnelle est-elle adossée à un Centre de préparation aux concours administratifs ? Rien
n’est dit sur la nature des débouchés trouvés par les étudiants.
Recommandations :
Il conviendrait d’établir un mécanisme de suivi de l’insertion, reposant sur des données qualitatives
permettant de juger des cibles de cette dernière.
Il conviendrait d’indiquer également le devenir des étudiants s’orientant vers la recherche. Quels sont
les succès enregistrés en terme, par exemple, de qualification. Les meilleurs s’orientent-ils vers la
recherche ?
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Entreprise et services publics (ESP)
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
Point fort :
La pluridisciplinarité et l’originalité de l’objet forment, à l’évidence, les points forts de cette
formation.
Points faibles :
Les matières enseignées ne présentent pas une très grande originalité.
Les partenariats manquent un peu de lisibilité. Quels sont-ils avec les grands réseaux d’entreprises
publiques ? Qu’en est-il de la dimension européenne de l’entreprise publique ? La référence au droit de
l’Union européenne, aujourd’hui déterminant en la matière, paraît trop ténue.
Recommandations :
Il faudrait actualiser le contenu de la formation, par exemple en l’ouvrant davantage vers le droit de la
concurrence.
La participation d’experts européens aux enseignements serait souhaitable ; la maquette n’a peut être
pas été modernisée à la mesure des évolutions contemporaines de la question.
Entreprise et droit de l’Union Européenne
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
Points forts :
Contenu bien étudié, laissant place à des champs d’études originaux.
Formation qui prépare les étudiants à des horizons souvent peu pris en compte dans les parcours
généraux des études de droit.
Points faibles :
L’équipe enseignante pourrait être plus étoffée.
Les débouchés recherche sont faibles et les résultats en terme d’insertion ne sont pas convaincants. Sur
le faible nombre de réponses, un trop grand nombre rebondit vers des études complémentaires, ce qui
tendrait à inférer que la formation n’est pas immédiatement professionnalisante. Peut-être
conviendrait-il de soigner quelques partenariats.
Recommandations :
Mieux articuler la formation sur les exigences des entreprises et établir un suivi du devenir des
étudiants.
Cibler quelques projets recherche dès le M2 pour préparer quelques étudiants à la recherche qui en a
besoin dans ce domaine. La cible existe, mais le dossier présenté ne démontre pas qu’elle peut être
atteinte.
Associer davantage des décideurs de la Communauté Européenne, par exemple en droit de la
concurrence, et impliquer davantage d’entreprises ou associations d’entreprises aux prises avec les
exigences du marché unique.
4
Droit canonique
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Points forts :
Spécialité originale appuyée sur une unité de recherche reconnue et performante – partenariat Institut
catholique de Paris.
Débouchés universitaires à l’étranger – complément de formation donné à des ecclésiastiques.
Compétence des intervenants.
Réel positionnement sur l’enseignement de l’histoire du droit en région parisienne.
Droit processuel – professions judiciaires
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Points forts :
Approche transdisciplinaire du droit processuel partagé entre le droit privé et le droit public.
Corps enseignant de grande qualité.
Ouverture à l’international.
Points faibles :
Les partenariats n’apparaissent pas clairement.
Les débouchés professionnels affichés sont certainement en deçà du potentiel d’une telle formation.
Recommandation :
Afficher plus nettement les questions liées aux contentieux européen et communautaire, ainsi que la
question des modes alternatifs de règlement des litiges.
Achat public
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Points forts :
Un projet innovant, probablement unique en France, visant à former tant les acheteurs publics que les
entreprises.
Un projet répondant aux attentes des milieux socio-économiques concernés.
Partenariat avec l'Institut européen de l'achat public et l'APASP.
Une maquette pédagogique très complète.
Forte implication de praticiens dans l'équipe pédagogique.
Droit de la construction de l’aménagement et de l’urbanisme
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
Points forts :
Combinaison intéressante des enseignements en droit de la construction, de l'urbanisme et de
l'aménagement.
Caractère pratique des enseignements.
Diversité et immédiateté des débouchés.
5
Points faibles :
Faiblesse des partenariats.
Faible présence de spécialistes universitaires.
Peu d’indications sur les activités de recherche menées à Paris XI sur ces questions.
Recommandations :
Améliorer les soutiens en provenance des professions et notamment des constructeurs.
Donner plus de visibilité à la formation, notamment par une politique de publication.
Droit des affaires internationales
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
Points forts :
Affichage international par les affaires.
Partenariats avec d’autres établissements, y compris étrangers.
Points faibles :
Peu de professionnalisation immédiate. L’ouverture récente de cette spécialité ne permet sans doute
pas d’avoir un recul suffisant.
Pas ou peu d’intervenants étrangers assurant les cours en langue anglaise.
Programme d’enseignement traduisant imparfaitement en quoi la spécialité «Affaires internationales»
diffère de «Commerce international».
Un peu confus sur les débouchés liés à l’administration internationale.
Peu d'éléments sur le partenariat des entreprises.
Recommandations :
Ouvrir la formation à quelques données de droit public.
Mieux afficher les données non commerciales des affaires internationales (quid des investissements
internationaux par exemple).
Réflexion à mener sur les ressources susceptibles d’être engendrées par la formation.
Droit privé fondamental
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Points forts :
Master recherche de droit privé assez généraliste.
Equipe pédagogique solide.
Enseignements de théorie du droit.
Point faible :
Peu de droit des biens.
Recommandations :
Faire apparaître le droit des contrats sous la rubrique «Droit du patrimoine» est un peu trompeur.
Un master recherche et professionnel de droit privé fondamental permettrait peut-être d'atténuer les
difficultés de recrutement.
6
Droit des contrats
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Points forts :
Thématique pertinente.
Approche transversale : privé – public ; international – européen.
Le caractère recherche et professionnel se traduit bien dans la maquette.
Equipe pédagogique solide.
Droit notarial
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
Points forts :
Thématique évidente pour un master professionnel.
Ouverture européenne et internationale originale.
Bonne implication des professionnels.
Points faibles :
Spécialité n’ayant pas été ouverte les trois premières années du précédent contrat.
Unité 1 du semestre 1 apparemment trop générale.
Recommandation:
Introduire plus de droit de l'immeuble (copropriété), plus de fiscalité.
Droit pénal et pratique du droit pénal
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Points forts :
Master professionnel dans le domaine du droit pénal.
Maquette intéressante faisant une large place aux aspects actuels du droit pénal spécial.
Collaborations extérieures.
Juriste d’affaires
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Points forts :
Partenariat avec des écoles de commerce et avec l'Université de Montréal.
Association d'anciens étudiants.
Master recherche et professionnel.
Maquette cohérente.
Point faible :
Peu de droit fiscal et apparemment pas de comptabilité.
7
Droit financier
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Points forts :
Thématique d'actualité.
Bonne maquette.
Qualité des intervenants.
Points faibles :
Thématique très spécialisée et dépendante de la conjoncture économique.
Nécessité de maintenir le vivier de professionnels compétents.
Entreprise et droit de l'union européenne
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Points forts :
Contenu des enseignements, large et diversifié.
Master professionnel et recherche.
Point faible :
Contenu plus adapté à un master professionnel qu'à un master recherche.
Droit et pratique des relations de travail
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
Points forts :
Maquette cohérente.
Formation correspondant à un réel besoin.
Master professionnel.
Point faible :
Forte dépendance de l’équipe pédagogique à l’égard de compétences extérieures. Cet élément
interroge sur les chances de pérennisation de la spécialité à moyen et long terme.
Business Law
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Points forts :
Enseignements en anglais.
Maquette cohérente.
Equipe pédagogique solide.
Forte demande des entreprises et des cabinets.
8
Commentaire et recommandations
Modifier l’intitulé de la mention. Rendre l’affichage plus attractif.
Réduire le nombre de spécialités et les resserrer sur quelques voies générales accompagnées de produits
innovants.
Améliorer la lisibilité des voies menant à la recherche.
Etablir un bilan non uniquement quantitatif de l’insertion professionnelle.
9
Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADÉMIE : VERSAILLES
Établissement : Université Paris 11 - Paris-Sud
Demande n° S3100015677
Domaine : Sciences Technologie Santé / Droit, Economie, Gestion
Mention : Droit et Management de la Santé
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : C
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
La démarche de cette mention est certes intéressante mais elle souffre de nombreuses faiblesses qui semblent
pour certaines assez rédhibitoires, si l’on passe outre un certain nombre d’aspects qui ressortent davantage d’une
volonté d’affichage que d’une démarche pédagogique pertinente et professionnalisante.
La mention souffre déjà d’une difficulté à identifier le domaine de référence, alors même que l’intitulé de la
mention ne laisse aucun doute, puisque le droit et le management sont des disciplines du secteur «Droit, Economie,
Gestion» sans aucune équivoque. Il semble que le second domaine de rattachement soit probablement lié au fait que
le coresponsable de la mention est un pharmacien de même que deux des trois responsables de spécialités.
La plus grande difficulté de cette mention tient au fait que le M1 fasse l’objet de trois parcours complètement
différenciés. Les deux premiers sont de nature strictement juridique, l’un étant orienté vers le droit social et le
deuxième vers le droit privé. Le troisième est complètement orienté vers la pharmacie. Considérant que les parcours
juridiques n’ont pas dans leur maquette pédagogique, d’orientation spécifique vers les professions de santé, on
constate finalement que la cohérence de ces parcours, fait plutôt penser à une superposition de disciplines. Pourquoi
enseigner du droit rural ou du droit des marchés financiers dans ce M1 ?
La superposition des disciplines est complètement entérinée lorsqu’il est précisé que les parcours juridiques
sont ouverts à des juristes et le parcours pharmacie est ouvert aux pharmaciens. Pourquoi dès lors faire une formation
qui débouche sur un maintien du caractère disciplinaire d’origine ? L’intérêt d’une telle formation aurait été de
permettre à des juristes de se familiariser avec les spécificités d’un secteur industriel spécifique et de permettre aux
pharmaciens de se familiariser avec le raisonnement juridique. Cette volonté est complètement absente dans le M1 et
elle semble forcer les étudiants de chaque parcours vers les spécialités de M2 de manière complètement tubulaire.
Par ailleurs, malgré la longueur du dossier (59 pages), de nombreuses informations sont manquantes ou très
approximatives. Les effectifs selon l’origine des étudiants ne sont pas connus. L’équipe pédagogique pour le parcours
orienté pharmacie n’est pas renseignée. L’insertion professionnelle est très peu détaillée…
L’architecture de la mention est donc très fortement défaillante, d’autant que les trois spécialités sur
lesquelles débouche le M1 sont également très spécifiques. Si la spécialité «Affaires règlementaires des industries de
santé» est très marquée de l’empreinte juridique (droit de la santé) alors même qu’elle est dirigée par un professeur
de pharmacie, la seconde, «Marketing Pharmaceutique», est très orientée vers le management. Si le management
n’existe pas dans le M1, on constate donc qu’il est complètement isolé quant aux spécialités.
Sur ce dernier point, on peut constater que l’équipe pédagogique ne comporte aucun académique dont la
spécialité est le marketing, ce qui semble assez délicat et montre que le rattachement au PESOR qui compte de
brillants enseignants-chercheurs dans cette spécialité semble être assez virtuel.
L’ouverture internationale du master est totalement inexistante, si l’on exclut l’apprentissage de l’anglais.
2
z
Points forts :
z
z
z
Bonne analyse du positionnement de la formation dans l’environnement régional et national.
Projet dont la démarche initiale est pertinente mais dont la réalisation souffre de lacunes rédhibitoires.
Points faibles :
Incohérence du parcours LMD (M1 qui s’appuie sur trois parcours non justifiés, M2 trop dissociés).
Référence au management qui ne correspond qu’à une spécialité.
z Equipe pédagogique souvent faible sur le plan académique, à l’exception du droit, et totalement
inexistante en ce qui concerne le management.
z Informations données sur les flux, les débouchés, les contenus pédagogiques, sommaires et mal
justifiées.
z
z
Avis par spécialité
Affaires réglementaires dans les industries de santé
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
z
Points forts :
Des débouchés en termes d’emploi et une formation assez bien adaptée aux exigences des
professionnels.
z Partenariat pédagogique avec les facultés de pharmacie et de droit.
z
z
Points faibles :
L’enseignement de la gestion est quasi absent de la maquette. Peut-on se spécialiser en droit de la
santé sans avoir des connaissances de base en gestion ? Il y a ici une certaine incohérence par rapport au
titre de la mention qui stipule «Droit et Management de la santé».
z Une orientation plus «prospective» est nécessaire compte tenu de l’évolution prévisible du secteur de la
santé, avec des besoins croissants transdisciplinaires droit-gestion.
z L’organisation de la formation ne facilite pas la réalisation de stages. Le calendrier est à revoir de
manière à pouvoir dégager une période de stages, nécessaire à l’intégration des diplômés.
z
z
Recommandation :
z
Le positionnement et le contenu pédagogique devraient être revus, afin de donner également une
orientation gestion de la santé quasiment absente du contenu pédagogique.
Marketing pharmaceutique
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
z
Point fort :
z
z
Points faibles :
z
z
z
z
z
Débouchés professionnels potentiels importants.
Pas de support académique gestionnaire dans la formation.
Flux faibles.
Insertion professionnelle mal justifiée et trop sommaire.
Contenus pédagogiques très sommaire et mal articulés.
Recommandation :
z
Il serait souhaitable de reformuler un projet pédagogique en faisant appel à des spécialistes de la
discipline du Marketing, qui peuvent facilement être trouvés à Paris 11. Il y a, probablement, des
potentialités au sein de Paris 11 qui permettraient de construire une démarche tout à fait pertinente et
adaptée au souci de professionnalisation d’une telle formation.
3
Responsabilité médicale
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : C
z
Point fort :
z
z
Importance de la thématique pour les métiers et industries de la santé.
Points faibles :
L’intérêt de cette spécialité n’est pas correctement argumenté, sachant que son contenu pédagogique
est très proche de la spécialité «Affaires réglementaires dans les industries de santé».
z La formation à la recherche n’apparaît pas significative, et l’orientation professionnelle n’est pas
identifiée.
z Les débouchés professionnels sont limités et l’insertion professionnelle est évoquée avec un grand souci
de généralité et d’imprécision.
z La notion de management n’apparaît plus du tout dans le contenu de la formation.
z
z
Recommandation :
z
Si la problématique est à la fois très nouvelle en France et engendrera probablement des effets
considérables sur les métiers et l’industrie de la santé, il est dommage que le projet qui est présenté
soit aussi peu abouti, et avec une vision beaucoup trop restrictive de la notion de responsabilité. Ici
encore, la pluridisciplinarité évoquée dans l’intitulé de la mention n’est pas matérialisée dans la mise
en œuvre des démarches pédagogiques.
Commentaire et recommandations
Il serait nécessaire de repenser l’intégralité de la mention, avec un M1 véritablement intégrateur et
pluridisciplinaire quant à la spécificité sectorielle, et aux connaissances juridiques et de management. Les deux
premières spécialités semblent avoir une réelle légitimité, à la condition d’utiliser toutes les forces académiques
présentes au sein de Paris 11, et d’adapter leur contenu en conséquence. En ce qui concerne la troisième, son
importance est tout à fait évidente et il est regrettable qu’une vraie volonté de pluridisciplinarité s’appuyant sur les
forces présentes à Paris 11 ne permette pas de conduire à un dossier de grande qualité.
4
Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADÉMIE : VERSAILLES
Établissement : Université Paris 11 - Paris-Sud
Demande n°S3100015898
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Bioinformatique et biostatistiques
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : A+
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
Il s'agit d'une formation pluridisciplinaire à la frontière de la biologie, de l'informatique et des mathématiques
dont les objectifs sont bien clairs : aborder les problématiques de la génomique et de la post-génomique en utilisant
une démarche de modélisation et de formalisation des systèmes biologiques. La composition et les compétences de
l’équipe pédagogique permettent d’offrir un niveau élevé dans ces trois disciplines et leurs interfaces. La formation
comporte deux parcours : M2 professionnel et M2 « recherche ». Les industries concernées sont les biotechnologies et
les industries pharmaceutiques, biomédicales et agroalimentaires.
On note une excellente insertion professionnelle et doctorale. La formation bénéficie de la dynamique du
plateau de Saclay et du PRES UniverSud. Ce master est proposé conjointement avec l’Ecole Polytechnique.
Pour ce renouvellement, il est ouvert à tout étudiant ayant une licence mono disciplinaire. Des cours de mise à
niveau ont été créés. De plus, la licence pluridisciplinaire continue à fournir une bonne partie des flux d'étudiants. La
multitude d’écoles doctorales présente dans la région facilite la poursuite en thèse.
L’ouverture internationale est présente grâce à la co-habilitation avec l'Ecole Polytechnique, qui ouvre le M1
aux populations non francophones (la majorité des cours se déroulera en anglais). Mais en dehors de ce fait, ce point
est faiblement développé.
L’équipe pédagogique présente un bon équilibre entre les différentes disciplines (section n°25, 27 et 64), les
responsables de modules ont une bonne visibilité nationale ou internationale. Un cycle de conférences est assuré par
différents intervenants des secteurs privé et public (La Roche, Sanofi, Hybrigenics, Génoscope...).
Les contenues pédagogiques sont très riches. Mais certains points sont discutables et pourraient être éclaircis
(la dilution de la modélisation des systèmes biologiques dans un trop grand nombre d’UE, des mélanges discutables
d’aspects de l’informatique dans des UE au spectre trop large, le contenu de l’analyse de séquence paraît trop
général et ambitieux pour 50 heures et les outils ne sont pas abordés). En résumé, beaucoup de modules ont un
contenu ambitieux reflétant la compétence des intervenants, mais la cohérence de l’ensemble est peu visible.
On note que, dès l'origine, ce master avait mis en place un dispositif d'évaluation des enseignements UE par
UE, un questionnaire envoyé annuellement aux anciens du master sert à évaluer l'adéquation de la formation à la vie
professionnelle. Le pilotage pédagogique a déjà tenu compte des retours obtenus.
La formation se caractérise par des effectifs relativement faibles : quinze étudiants en M1 et en M2. Ce
phénomène est typique pour la majorité des formations en bioinformatique. Les modifications proposées dans la
nouvelle habilitation, à savoir la diversification des recrutements en M1, et la co-habilitation avec l’Ecole
Polytechnique, ont pour objectif d’augmenter les effectifs du master tout en fixant des limites raisonnables par
rapport à la demande en bioinformatique (une trentaine d’étudiants). Le flux attendu est d’environ vingt étudiants
(en M1 hors étudiants de l'Ecole Polytechnique), et trente en M2. Cette augmentation du flux est due d'une part, à
l'élargissement du recrutement (les licences mono disciplinaires peuvent maintenant candidater) et d'autre part, à la
co-habilitation avec l'Ecole Polytechnique qui devrait apporter environ une dizaine étudiants par an en M2.
2
z
Points forts :
Une formation pluridisciplinaire à l’interface entre la biologie, l’informatique et les mathématiques. Le
soutien transversal via les trois départements concernés. La composition et les compétences de l’équipe
pédagogique permettent d’offrir un niveau élevé dans ces trois disciplines et leurs interfaces.
z L'adossement à la recherche est certainement un des points forts de cette formation. Les étudiants sont
ainsi amenés vers les domaines de recherche actuels. Pour le master « recherche », la capacité d'accueil
des étudiants en stage est donc importante.
z Les débouchés pour les étudiants sont prometteurs (10 diplômés du M2P sur les 14 étudiants de 2007
sont actuellement en CDI, et la totalité des diplômés du M2R sont actuellement en thèse). Ces chiffres
montrent la très bonne adéquation de la formation avec les besoins du secteur.
z Le pilotage pédagogique tient compte des retours des enquêtes annuelles auprès des diplômés
(nouveaux et anciens) ainsi que de l'évaluation des enseignements.
z Ce master est la principale formation en bioinformatique du PRES UniverSud et dispose de nombreux
partenariats : une co-habilitation avec l’Ecole Polytechnique, des conventions avec les Universités
d’Evry, de Versailles et de Paris 7.
z De nombreuses modifications ont été proposées dans la nouvelle habilitation afin d’augmenter les
effectifs.
z L’utilisation du serveur d’exercices interactifs WIMS (http://wims.u-psud.fr/).
z
z
Points faibles :
L'effectif de cette formation est réduit. Mais les modifications apportées devraient être à même de faire
augmenter le flux d’étudiants tout en tirant la formation vers une internationalisation : d'une part, la
co-habilitation avec l'Ecole Polytechnique (qui garde son M1) va apporter un flux supplémentaire en M2
d'étudiants parfois étrangers, et d'autre part, le recrutement en M1 à Orsay est maintenant proposé aux
étudiants de L3 mono disciplinaires. L'expérience de l'année 2008/09 est prometteuse : le nombre
d'étudiants en M2 a augmenté de 50 %.
z Les autres formations en bioinformatique sur Paris ont aussi une bonne visibilité (Paris 6 et Paris 7). Il
faudra faire attention à ce que la formation d'Orsay ait aussi une particularité bien visible.
z Aucun TP n’est proposé dans ce master (ni dans le parcours « recherche », ni dans le parcours
professionnel). Ce choix n’est pas commenté dans l’habilitation et semble extrêmement incompatible
avec une discipline nécessitant l’utilisation intensive de logiciels.
z
Avis par spécialité
Ce master ne possède qu’une spécialité identifiée à la mention.
Commentaires et recommandations
Il s’agit d’une très bonne formation bénéficiant d’un bon pilotage, d’un appui fort des établissements
partenaires, et d’un environnement très favorable aussi bien scientifiquement qu’industriellement. Quelques pistes
d’améliorations sont listées ci-dessous :
z Certains points du programme scientifique de ce master restent à éclaircir. Par exemple, la
modélisation des systèmes biologiques semble prendre une place importante dans la formation. Comme
il y a autant de types de modélisation que d'approches scientifiques, il serait intéressant que le
programme lui-même affirme une répartition bien plus claire des approches abordées.
z Beaucoup de modules ont un contenu ambitieux reflétant la compétence des intervenants, mais la
cohérence de l’ensemble est à améliorer par exemple, l’intégration de l’imagerie dans le reste.
z La maîtrise des outils informatiques est particulièrement importante pour un bio-informaticien. Il
faudrait commenter et justifier l’absence de TP dans le master. Comment cette connaissance est-elle
transmise ?
z Il faut maintenir les efforts et les initiatives pour préserver le flux d’étudiants et se positionner
clairement face aux autres formations en bioinformatique.
3
Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADÉMIE : VERSAILLES
Établissement : Université Paris 11 - Paris-Sud
Demande n° S3100015903
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Chimie
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
La mention « Chimie » proposée par l'Université Paris 11 (UPS 11) offre une formation comprenant trois
spécialités « recherches », quatre spécialités professionnelles, deux spécialités « recherches » et professionnelles et
une spécialité indiquée sans affichage. La formation est cohérente et bien équilibrée. Des mutualisations utiles et
justifiées sont proposées par certaines spécialités.
Le M1 est structuré en quatre parcours, magistère PCM, chimie organique, chimie et physicochimie et chimie
analytique ainsi qu'un parcours international SERP-Chem. Un bon équilibre entre des masters « recherches » et
professionnels doit permettre aux étudiants issus du L3 de chimie, de s'orienter vers des carrières dans l'industrie ou
vers des laboratoires de recherche. La plupart des spécialités correspondent à des offres de formations rénovées du
master existant actuellement.
Les contenus pédagogiques sont clairement définis et visibles pour les étudiants. La majorité des spécialités
professionnelles possède un partenariat avec le monde professionnel. Ce master s'appuie sur quinze laboratoires
labellisés dont onze laboratoires de l'UPS 11 Orsay et sur des institutions telles que le CEA de Saclay, l'Hôpital d'Orsay
(CEA) et l'Ecole Polytechnique. Les équipes pédagogiques sont d'un excellent niveau. L’ouverture internationale
semble bonne. De nombreuses co-habilitations sont mentionnées dans le projet avec des établissements prestigieux.
L’ouverture internationale est parfaitement illustrée par une spécialité en co-habilitation avec des partenaires
académiques internationaux.
Points forts :
La formation est très diversifiée et couvre beaucoup de domaines de la chimie.
L’adossement à la recherche est de très bonne qualité et l’accueil des étudiants dans des laboratoires
reconnus ayant une activité de recherche de haut niveau, est vraiment un critère visible d’excellence.
Le tissu industriel est important pour absorber un grand nombre d’étudiants lors de stages
professionnels.
Points faibles :
La présentation de la maquette est floue et manque de lisibilité.
Le devenir des diplômés est insuffisamment renseigné dans le projet de formation.
2
Avis par spécialité
Matériaux et microsystèmes en couches minces
Cette spécialité a été évaluée dans le cadre de la mention « Sciences des matériaux » de l’Université Paris 11.
Matériaux pour les structures et l’énergie
Cette spécialité a été évaluée dans le cadre de la mention « Sciences des matériaux » de l’Université Paris 11.
Chimie et physicochimie : des molécules aux biosystèmes
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Cette spécialité « recherche » propose une formation à l’interface de la physique - chimie – biologie, assurant
ainsi une éducation pluridisciplinaire de qualité. Elle s’adresse à des étudiants de tous horizons voulant élargir leurs
compétences dans le rôle de la chimie vis-à-vis des enjeux sociétaux (énergie, environnement, santé et information).
Cette spécialité est en co-habilitation avec l’Université de Versailles-Saint Quentin, l’Université d’Evry et l’ENS de
Cachan.
Points forts :
Cette formation est originale à l'interface de la physique - chimie – biologie.
La cohérence du montage de la formation est assurée dans le cadre d’un regroupement des
compétences de quatre établissements partenaires du PRES UniverSud Paris.
Un adossement fort à une recherche de qualité fait intervenir quatorze laboratoires reconnus et actifs
en recherche.
Point faible :
Le grand nombre de modules laissés au choix des étudiants risque de conduire à une dispersion des
enseignements avec des petits effectifs.
Recommandations :
Il apparaît important de limiter le nombre d’UE optionnelles ou de spécifier les conditions d’ouverture
d’un module en fonction d’un nombre minimum d’étudiants.
Les effectifs sont à surveiller.
Chimie organique : des matériaux au vivant
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Cette spécialité « recherche » a pour objectif de donner aux étudiants une spécialisation en chimie organique
au sens large et son utilisation de la science des matériaux aux sciences de la vie. Cette spécialité correspond à une
nouvelle maquette du master de chimie organique existant dans laquelle un ancien module a été redéfini en créant
deux unités d'enseignements dont une seule est mutualisée avec la spécialité « Chimie et physicochimie : des
molécules aux biosystèmes ». Une nouvelle UE relative à la chimie verte est également créée. Cette spécialité est en
co-habilitation avec l’ENS de Cachan.
Points forts :
Le contenu de la formation est en adéquation avec les activités de recherche des laboratoires
d’adossement, possédant des équipes d’excellence reconnues sur le plan national et international.
La formation est bien implantée dans un domaine parfaitement identifié, donnant ainsi une parfaite
visibilité de cette spécialité.
3
Points faibles :
La création de trois parcours risque de poser des problèmes d'effectifs et d’amplifier la baisse du
nombre d’étudiants pour chaque UE.
Le dispositif mis en place pour le conseil de perfectionnement est minimaliste et mérite qu’on y accorde
plus d’importance.
Recommandations :
Compte tenu de la nature des enseignements, il serait utile d’introduire un cours de biologie pour
chimiste.
Dans un souci de limiter le nombre d’UE optionnelles, il serait plus que souhaitable de redéfinir
l'enseignement de certaines UE, très classique, pour permettre l'introduction de nouveaux
enseignements en meilleure adéquation avec l’orientation de la discipline.
Radiochimie : du nucléaire à l’environnement
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
Cette spécialité est unique en France et se décline en deux parcours « recherches » et un parcours
professionnel. L'introduction du parcours professionnel à la place d'un parcours « recherche » permet d’adapter la
formation à la demande des étudiants. Cette spécialité est co-habilitée avec l’INSTN (Saclay) et l’Ecole Nationale
Supérieure de Chimie de Paris (ENSCP) pour le parcours « recherche » et avec l’ENSCP pour le parcours professionnel.
Points forts :
La formation est très originale et unique en France.
L’offre de financement de thèses est supérieure à la demande, illustrant le succès de cette formation.
L’offre de formation est très originale au niveau national.
Points faibles :
Il n’y a qu’une faible mutualisation des enseignements avec d’autres parcours.
L’effectif est très faible pour alimenter trois parcours.
Les aspects environnementaux ne sont pas suffisamment marqués.
Recommandations :
L'ouverture vers une spécialité professionnelle demande une participation plus importante d'intervenants
extérieurs.
Un questionnement de fond doit être effectué quant aux débouchés réels des étudiants de cette filière.
L’insertion professionnelle pour trois étudiants ou pour vingt, ne doit pas être envisagée de façon
identique. Si l’augmentation des effectifs est atteinte, qu’en sera-t-il alors de l’insertion
professionnelle ?
Applications industrielles et médicales des radiations (SERP-Chem)
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Cette spécialité à vocation « recherche » et professionnelle intervient dans le cadre d'une formation
internationale en physicochimie, proposée en partenariat avec deux établissements français (l’ENS Cachan et
l’Université d'Evry) et avec trois établissements étrangers (Universités de Gênes, Poznan et Porto). Cette formation
très spécialisée est unique en Europe. Il est indiqué qu’une partie des travaux pratiques sera effectuée dans les
laboratoires de recherche des universités partenaires mais rien n’est indiqué sur les mesures budgétaires adoptées
pour permettre le déplacement des étudiants.
Points forts :
C’est une formation pluridisciplinaire très spécialisée et unique en Europe.
Cette spécialité montre une véritable ouverture internationale de part ses co-habilitations.
4
Points faibles :
Peu d’industriels interviennent dans la version professionnelle de cette spécialité.
Aucune ligne budgétaire relative aux aides à la mobilité des étudiants n’apparaît dans le dossier fourni.
Recommandations :
Il est nécessaire de faire intervenir plus de professionnels dans les enseignements si l’on veut maintenir
le label professionnel.
Il est important de faire apparaître la liste des laboratoires d’accueil dans les autres établissements
partenaires.
Nanosciences
Cette spécialité a été évaluée dans le cadre de la mention « Physique fondamentale » de l’Université Paris 11.
Instrumentation et méthodes d’analyse moléculaire
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Cette spécialité à vocation professionnalisante est un renouvellement d'une formation qui a fait ses preuves. Il
y a une bonne répartition entre enseignements théoriques et pratiques. Le nombre d'intervenants professionnels est
en bonne adéquation avec une formation à caractère professionnel. Le contrôle des connaissances pour l'UE d'anglais
est effectué par un contrôle continu mais sans préciser si l'expression orale est contrôlée. Elle est en co-habilitation
avec l’Ecole Polytechnique.
Points forts :
Cette formation s’appuie sur des équipes de recherche reconnues avec une bonne péréquation
universitaire/industriels, se traduisant par une ouverture satisfaisante sur le marché de l’emploi.
La formation est bien implantée dans un domaine parfaitement identifié, donnant ainsi une parfaite
visibilité de cette spécialité.
Point faible :
Les effectifs restent assez faibles pour une formation à caractère professionnel.
Recommandations :
Il serait important d’introduire la résonance paramagnétique électronique dans un des modules en raison
de la part de plus en plus importante que prend cette méthode dans l’industrie.
La concurrence est très importante au niveau national et une communication plus importante dès le L3
doit être faite par les intervenants locaux et les industriels afin d’augmenter la visibilité de cette
spécialité.
Pollutions chimiques et gestion environnementale
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
La spécialité « Pollutions chimiques et gestion environnementale » est à vocation professionnelle. Dans le
cadre du PRES UniverSud Paris, cette spécialité pluridisciplinaire a pour vocation d'être intégrée dans le master
« Environnement et développement durable » proposée conjointement par l'université Paris 11 et par celle de
Versailles. L’objectif de cette formation est de former des cadres possédant des compétences dans l’analyse, la
prévention et la gestion des impacts environnementaux de la chimie et des activités associées.
Point fort :
Il existe une bonne implication des milieux professionnels pour l’enseignement.
5
Points faibles :
L’insertion professionnelle est assez faible pour un master professionnel, traduisant peut-être les
inconvénients d’un enseignement trop généraliste.
Cette formation manque d’originalité par rapport aux autres formations proposées au niveau national.
Le taux d’insertion professionnelle est en diminution importante.
Recommandations :
Il apparaît important d’introduire un module de chimie environnementale pour une telle spécialité.
Le suivi des étudiants et leurs placements méritent une attention plus soutenue. Dans le cas où cette
baisse se confirme, un questionnement sur l'attractivité de la formation et sur les contenus des
enseignements devra être fait à mi-parcours.
Compétences complémentaires en informatique
Cette spécialité a été évaluée dans le cadre de la mention « Information, systèmes et technologie » de
l’Université Paris 11.
Commentaires et recommandations
Une réflexion de fond a été effectuée pour la mise en place de spécialités attractives en structurant les
moyens du PRES UniverSud Paris.
Ce projet ambitieux doit pouvoir attirer un nombre suffisant d’étudiants pour alimenter les dix
spécialités du M2 ; cependant, il faudra être vigilant à l’évolution des effectifs et aux débouchés des
étudiants pour l’ensemble des spécialités.
Un effort devra être entrepris pour limiter le nombre d’UE optionnelles en M1 et pour certaines
spécialités de M2.
La présentation de la maquette est souvent floue et peu homogène.
Un suivi post-diplôme est indispensable et certaines spécialités devront faire un effort de recrutement
plus important.
6
Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADÉMIE : VERSAILLES
Établissement : Université Paris 11 - Paris-Sud
Demande n° S3100015915
Domaine : Droit, Economie, Gestion / Sciences Technologies Santé
Mention : Ethique, Sciences, Santé et Société
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
z
Points forts :
Le master mention « Éthique, Sciences, Santé et Société » de l’UPS11 propose un ensemble naturel,
cohérent, riche, ambitieux. Le master est pertinent et efficace dans son contexte. Il permet de valider
la formation de professionnels et d’ouvrir le champ universitaire à de nouvelle problématique en
Ethique.
z La professionnalisation et le lien avec la recherche clinique est important et constitue un point fort de
la formation notamment dans les sujets de recherche et les enseignements.
z Le master fait le pari d’un besoin croissant de réflexions et d’analyses éthiques de nos pratiques et de
nos comportements scientifiques, tout particulièrement dans le monde médical. Il articule une
formation philosophique de qualité et la prise en compte de données et de situations précises et
concrètes. Il se développe dans un environnement intellectuel propice. Il propose des enseignements
bien pensés et bien articulés, donnés par une équipe riche et équilibrée. Il parvient à juxtaposer sans
hiatus les dimensions « recherche » et « professionnelle ».
z Le dossier est particulièrement précis, explicite et convaincant sur ce point : non seulement dans le
milieu médical, mais dans les milieux scientifiques en général se développent des besoins de réflexion
sur la dimension éthique des pratiques ; la croissance probable de ces besoins est anticipée de façon
plausible par ce master.
z
z
Points faibles :
Un certain manque d’originalité de la formation proposée, si on la considère d’un point de vue national.
Mais cette « faiblesse » pourrait tout aussi bien être décrite comme « force » s’il s’avérait que cette
offre de formation ne manque d’originalité qu’autant que la demande générale de formation en manque
d’abord.
z Il y a peu d’ouverture internationale, cela reste très parisien. Le point de l’ouverture à l’Europe est
indiqué, mais peu développé.
z
2
Avis par spéciaité
Ethique des pratiques de la santé, des soins et de l’institution hospitalière
(R et P)
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A+
z
Point fort :
z
La légitimité toute particulière d’une réflexion éthique sur les pratiques de la santé et des soins dans
« l’institution hospitalière », qui offre de toute évidence un des milieux les plus propices à une telle
réflexion.
Ethique des pratiques de la recherche scientifique (R et P)
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
z
Point fort :
z
z
La légitimité d’une extension de la réflexion à la recherche scientifique dans son ensemble et donc
d’une dimension épistémologique plus pure.
Point faible :
z
Le titre de cette spécialité est peut-être un peu en décalage avec son contenu : en effet, il n’est pas
proposé à proprement parler une réflexion sur « l’éthique des pratiques de la recherche scientifique »
dans son ensemble, mais plus particulièrement de la « recherche scientifique en matière médicale », ce
qui est tout de même une approche partielle de la question.
Ethique, maladie chronique, fin de vie et soins palliatifs
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A+
z
Points forts :
La légitimité toute particulière d’une réflexion éthique sur les questions de la fin de vie, des soins
palliatifs, qui sont de toute évidence les lieux des questionnements éthiques les plus difficiles.
z Sur ce point, le travail de l’équipe a été tout à fait remarquable tant dans le retour sur les pratiques
que sur la réflexion théorique, particulièrement riche et souvent audacieuse.
z Le souci d’offrir des débouchés est constant et particulièrement dans cette formation dont l’importance
sociale est cruciale. L’effort et la rigueur éthique n’en sont que plus appréciables.
z
Commentaire et recommandations
z
z
z
z
Excellent master, bien structuré et utile à la communauté. Le souci d’offrir des débouchés est constant dans
ce master, qui vise à construire des professions d’avenir plus encore qu’à s’adapter seulement à la demande
présente.
Il faudrait peut-être sortir du processus de légitimation, nécessaire pour l’éthique et ouvrir aux enjeux de
populations spécifiques comme malades, personnes vulnérable…
Il est nécessaire d’améliorer l’ouverture internationale.
Il faudrait peut-être transformer le titre de la spécialité 2 et l’intituler par exemple : « éthique des pratiques
de la recherche scientifique en matière médicale » (ou « de santé »).
3
Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADÉMIE : VERSAILLES
Établissement : Université Paris 11 - Paris-Sud
Demande n°S3100015922
Domaine : Droit Economie Gestion
Mention : Economie Technologie Territoire
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
Cette mention vise les métiers d'économistes et managers pour les entreprises et institutions publiques, en
formant les étudiants à l'analyse et à la maîtrise de deux des grandes transformations de l'économie contemporaine :
l'importance des chocs technologiques et la diversification des niveaux géographiques des activités économiques. Elle
offre quatre spécialités professionnelles, l'une ouvrant aussi sur la recherche.
Des partenariats diversifiés et de qualité assurent une bonne insertion de cette formation dans le Sud de Paris
et la région Ile de France.
Bien que limité pour les spécialités professionnelles, l'adossement à la recherche est effectif avec l'ADIS et le
PESOR en interne, mais aussi en externe avec INA-PG, et des laboratoires d'Universités partenaires.
Le M1 assure un programme de formation large et ouvre sur des cours de sensibilisation aux différents M2
proposés qui, ceux-ci, fonctionnent ensuite de manière totalement disjointe.
Les équipes pédagogiques sont bien construites avec un bon équilibre entre universitaires et professionnels et
un bon encadrement des étudiants.
L'attractivité est bonne et en croissance. L'insertion professionnelle semble de bon niveau à la lecture de
l'enquête, qui reste cependant de couverture limitée.
Un effort vers une ouverture internationale plus forte pourrait être entrepris.
z
Points forts :
Master dont les thématiques sont bien ancrées dans les questionnements contemporains et qui ouvre à
des débouchés professionnels et, pour l'une des spécialités, académiques de grande ampleur. Ceci se
traduit par un recrutement soutenu et qui se diversifie sur le plan de l'origine géographique et
disciplinaire en M2 et par l'insertion sur le marché du travail des diplômés.
z Partenariats solides avec les Universités et les grandes écoles et bonne insertion régionale.
z Bon équilibre entre aspects professionnalisants et formation par la recherche, dans la composition de
l'équipe pédagogique comme dans les contenus.
z Importance donnée aux aspects méthodologiques, notamment en M1.
z
z
Points faibles :
z
z
Trop grand éclectisme des spécialités en M2, manque de tronc commun, trop de cloisonnements.
Le télé-enseignement mis en place en partenariat avec Supélec ne semble pas très efficace (taux
d'abandon élevé).
2
Avis par spécialité
Décentralisation Economie des Territoires (DET)
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A+
Co habilitation avec INA-PG, Ecole du Paysage (Versailles), INRETS Lyon.
z
Points forts :
Appui sur une collaboration significative entre deux établissements (Faculté Jean Monnet et INA-PG).
Effet de synergie entre les co-responsables de la spécialité, issus de ces deux établissements et
impliqués dans des activités de recherche, d'enseignement et de consultance dans le champ territorial.
z Qualité et compétence de l'équipe enseignante qui mêle de manière équilibrée enseignants-chercheurs
et professionnels.
z Croissance significative des effectifs et de la qualité qui s'accompagne d'une diversification
géographique et disciplinaire du recrutement et témoigne de l'adéquation de cette spécialité à une
demande effective de formation.
z
z
z
Recommandation :
z
Il serait judicieux, compte tenu de l'environnement de la spécialité (adossement sur deux structures de
recherche productives dans le champ concerné) et de la nature des enseignements dispensés, de
permettre des passerelles vers un doctorat pour les étudiants les plus brillants et les plus motivés. De ce
fait, une articulation avec l'école doctorale pourrait être étudiée, ainsi qu'une possible évolution de la
spécialité vers un statut Recherche et Professionnel.
European Markets and Firms Strategies (Entreprises et marchés européens)
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
z
Points forts :
Passage à un enseignement en langue anglaise pour une formation qui se positionne par essence dans un
contexte international.
z Effectifs stables de niveau très satisfaisant.
z Recentrage de la spécialité sur les compétences managériales essentielles dans ce domaine, ce qui en
fait une formation originale et très peu présente dans l'Université française et en général dispensée en
école de commerce.
z Importance donnée dès le recrutement et tout au long du parcours au projet professionnel de l'étudiant
ainsi qu'au stage et à son suivi.
z
z
Points faibles :
Pas d'enseignement spécifique correspondant au parcours choisi par l'étudiant (les enseignements sont
tous obligatoires, les différences se manifestent dans les travaux à réaliser).
z Les volumes horaires des différents cours ne sont pas spécifiés dans le dossier.
z
z
Recommandations :
Il conviendrait de mieux préciser et expliciter l'originalité de cette offre de formation à l'Université par
rapport aux formations concurrentes dans les écoles de commerce, et de mieux valoriser l'adossement
de la formation à deux équipes de recherche.
z Enfin à l'avenir, le dossier devrait fournir toutes les informations nécessaires à l'évaluation des contenus,
en particulier les volumes horaires des cours.
z
3
Ingénierie de l'Innovation, Valorisation de la Recherche et Transferts de
Compétences (IIVRTC)
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A+
Co-habilitation avec la Faculté de Pharmacie (Châtenay Malabry), la Faculté de médecine (Kremlin-Bicêtre), la
Faculté des Sciences d'Orsay.
z
Points forts :
Bon adossement sur un centre de recherche (ADIS).
Bonne insertion dans le contexte universitaire de proximité, qui ouvre de nombreuses opportunités et
notamment des croisements utiles avec la dimension territoriale et les enseignants de la spécialité
«Décentralisation Economie des Territoires».
z Articulation avec les préoccupations de valorisation de la recherche dans le cadre de l'Université de
Paris-Sud, et plus largement pertinence du profil des professionnels formés (interface recherche –
industrie) au cœur des besoins contemporains.
z Bon équilibre de l'équipe enseignante, entre enseignants-chercheurs et professionnels.
z Evolution vers un renforcement des aspects professionnalisants (boîtes à outils du transfert).
z Bonne insertion professionnelle des sortants.
z
z
z
Point faible :
z
z
Part relativement importante d’abandons en cours d'année (près d'un quart).
Recommandation :
z
Une amélioration de l'information préalable ou des procédures de recrutement devrait permettre à
l'avenir, de réduire les taux d'abandons.
Industrie de Réseau et Economie Numérique (IREN)
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A+
Co-habilitation avec les Universités de Paris X, Paris VI, l’Ecole Polytechnique, Supélec, Telecom Paristech.
z
Points forts :
Formation construite à partir du regroupement de formations anciennement concurrentes et portées par
des équipes d'excellence depuis longtemps engagées dans des coopérations et des initiatives communes
de recherche.
z Alliance entre Universités et grandes écoles pour offrir une formation de haut niveau qui n'a pas son
équivalent en France.
z Enseignement partiellement en anglais.
z Fortes perspectives aussi bien en parcours recherche qu'en parcours professionnel.
z
z
Point faible :
z
z
Multiplicité des séminaires d'application (très grand nombre d'heures d'enseignement à l'arrivée, qui ne
peut être justifié que par un grand nombre d'étudiants inscrits).
Recommandations :
Il serait nécessaire de mutualiser davantage les cours d'application en facilitant les croisements
insuffisants en l'état et en attendant éventuellement une montée en puissance des inscriptions dans la
spécialité. Par exemple un séminaire sur la propriété intellectuelle pourrait apparaître dans plusieurs
parcours.
z Un développement des enseignements en anglais peut aussi être suggéré.
z
4
Commentaire et recommandations
Les formations proposées au sein de cette mention sont d'une très grande originalité, très bien ciblées et
fortement ancrées sur les problématiques et les besoins contemporains.
z Le taux assez élevé d'abandons dans certaines spécialités doit conduire à une réflexion sur les causes. En
ce sens, il serait utile par exemple de repenser la question du télé-enseignement sur la base d'une
analyse fine des abandons.
z Il pourrait aussi être bénéfique de réfléchir aux croisements possibles entre spécialités, qui devraient
pouvoir être mis en place sans bouleverser l'architecture d'ensemble mais au contraire en l'enrichissant.
On peut ainsi facilement penser les croisements : territoire – Europe, territoire-innovation, innovationindustries de réseau.
z Enfin la dualité Recherche-Professionnelle pourrait être étendue à d'autres spécialités que la seule
«Industrie de Réseau et Economie Numérique» et l'internationalisation encore renforcée.
z
5
Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADÉMIE : VERSAILLES
Établissement : Université Paris 11 - Paris-Sud
Demande n° S3100015945
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Sciences des matériaux
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
Le master « Science des matériaux » est commun aux départements de physique et de chimie de l’UFR des
Sciences. Cette formation est interdisciplinaire et a pour objectif pédagogique de former des spécialistes des sciences
des matériaux. Ce master comporte deux spécialités professionnalisantes : « Matériaux et microsystèmes en couches
minces » et « Matériaux avancés et management » (MAM) co-habilitées avec le CNAM ainsi qu’une spécialité
« recherche » « Matériaux pour les structures et l’énergie » (MSE) co-habilitées avec l’Université Paris 11, l’Université
Paris 12, l’Ecole Nationale Supérieure Chimie de Paris et l’Institut National Supérieur des Sciences et Techniques
Nucléaires. Plusieurs partenariats sont mentionnés et notamment avec l’Ecole Centrale de Paris, et l’Ecole
Polytechnique (partenariat en discussion avec l’Ecole Nationale Supérieure des Mines de Paris).
Les objectifs professionnels sont bien définis et font apparaître des débouchés en accord avec le tissu
économique local. Des associations avec des partenaires complémentaires donnent à cette formation un caractère
pluridisciplinaire couvrant l’ensemble des matériaux. Le placement des étudiants des masters professionnels est
proche de 100 %. Pour le master « recherche », les étudiants poursuivent leurs études en thèse avec financement
public ou sur contrat industriel pour plus de 85 % des effectifs.
La formation s’appuie sur des laboratoires de recherche actifs et reconnus internationalement dans le domaine
des matériaux. Cette formation est interdisciplinaire et répond aux nouveaux besoins de l’industrie et de la
recherche. Dans chaque spécialité, une spécificité particulière est mise en avant : microsystèmes en couches minces,
matériaux avancés et management, matériaux pour les structures et l’énergie. La cohérence des parcours LMD
associés est illustrée par l’ouverture pluridisciplinaire à plusieurs mentions de licence avec une légère préférence aux
colorations plus physique que chimique. L’articulation Master/Doctorat semble satisfaisante et fait intervenir trois
écoles doctorales (« Chimie », « Onde et matière », et « Rayonnement et énergie »).
L’organisation pédagogique des cursus semble satisfaisante mais l’absence d’UE optionnelle et le faible nombre
d’options en M1 pourraient être considérés comme un handicap. Le flux des étudiants est assez faible et les
estimations pour le prochain contrat ne semblent pas réalistes malgré une offre de formation tout à fait attrayante. Il
est à noter que des possibilités de formation en alternance existent en parallèle des formations initiales proposées
mais ces informations ne sont pas mises en valeur dans le rapport.
Points forts :
La complémentarité des enseignements de chimie et de physique permet à cette mention de
revendiquer un véritable caractère pluridisciplinaire.
L’offre de formation est en bonne adéquation avec le secteur professionnel des matériaux comme en
témoigne le taux de placement des étudiants particulièrement élevé.
L’ensemble des spécialités profite d’un adossement à une recherche locale forte et reconnue.
La formation professionnalisante est proposée en formation continue ou en alternance.
Points faibles :
L’absence de mutualisation des enseignements avec l’Université d’Evry possédant certaines spécialités
très proches et dont les effectifs seront faibles, est regrettable.
2
La part des TD et des TP est trop faible en M1 ainsi que les possibilités pour les étudiants d’enrichir leur
formation par des enseignements optionnels.
L’ouverture internationale est faible et mérite d’être reconsidérée.
Le flux prévisionnel des étudiants vers ce master est faible et les actions permettant d’augmenter
l’attractivité de la mention, ne sont pas expliquées.
La connaissance de l’entreprise n’est pas enseignée, affaiblissant ainsi le caractère professionnalisant.
Avis par spécialité
Matériaux et microsystèmes en couches minces
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Cette spécialité professionnelle a pour objectif pédagogique de former des ingénieurs aux compétences
multiples en physique appliquée et chimie avec des applications dans le domaine des matériaux organiques et
inorganiques. Un partenariat avec des industriels est mis en avant et se traduit au niveau des enseignements par des
séminaires effectués par des industriels.
Points forts :
Les contenus pédagogiques de cette spécialité sont d’un bon niveau et en adéquation avec les objectifs
visés ; ce qui répond aux nouveaux défis de l’industrie et de l’enseignement supérieur.
Un bon adossement aux équipes de recherche locales est à souligner.
Le parcours est proposé en formation initiale ou en alternance.
L’insertion professionnelle est très élevée, reflétant une formation pertinente.
Point faible :
L’ouverture internationale n’est pas suffisante.
Recommandations :
Il est important de développer une stratégie attractive pour augmenter les flux d’étudiants, et
notamment ceux venant de l’étranger.
Dans un souci de lisibilité, les volumes horaires des UE doivent apparaître dans le dossier.
Matériaux avancés et management
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Cette spécialité professionnalisante propose une formation permettant aux étudiants d’acquérir une double
compétence scientifique (matériaux et ingénierie) et tertiaire (management). Les possibilités d’insertion
professionnelle sont larges (automobile, aéronautique, énergie, bâtiment, bureau d'études, sous-traitant) ; cependant
une ouverture encore plus importante vers les secteurs « énergie » peut être envisagée. Cette spécialité est en cohabilitation avec le CNAM et en partenariat avec l’ESIEE Management.
Points forts :
Le contenu de cette spécialité est bien équilibré entre trois secteurs : management, matériaux avancés
et applications, et comportement mécanique et mise en forme.
L’acquisition d’une double compétence scientifique - management constitue une réponse à une attente
industrielle locale et nationale.
Points faibles :
L’ouverture internationale n’est pas assez marquée.
Les effectifs sont faibles.
3
Recommandations :
Des efforts doivent être faits pour augmenter l’ouverture internationale de cette spécialité.
Les effectifs sont à surveiller.
Matériaux pour les structures et l’énergie
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
La spécialité « Matériaux pour les structures et l’énergie » est à vocation « recherche » et a pour objectif de
donner aux étudiants une connaissance approfondie des propriétés physico-chimiques des matériaux. Elle apporte une
culture scientifique dans le domaine de la science des matériaux avec un accent sur les matériaux spécifiques pour les
nouvelles technologies de l’énergie ainsi que pour d’autres domaines liés à l’environnement. Elle est en cohabilitation avec l’Université Paris 12, l’Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Paris, l’Institut National Supérieur
des Sciences et Techniques Nucléaires et en partenariat avec l’Ecole Centrale de Paris et l’Ecole Polytechnique.
Points forts :
Le contenu de la formation est en adéquation avec les activités de recherche des laboratoires
d’adossement de cette spécialité.
L’offre de financements de thèses est supérieure à la demande, illustrant le succès de cette formation.
L’offre de formation est très originale au niveau national.
Points faibles :
L’ouverture internationale n’est pas suffisamment renseignée.
Malgré un grand nombre de partenaires, l’effectif d’étudiants reste faible.
Recommandation :
Un effort est à faire pour augmenter l’attractivité internationale de cette formation.
Commentaires et recommandations
Ce projet présente une formation originale mais une vision autre que locale n’est pas suffisamment
discutée dans le rapport afin d’évaluer son positionnement.
Il faut développer une politique attractive vis-à-vis d’étudiants étrangers.
Le nombre de partenaires industriels participant à la formation doit être augmenté ainsi que les
collaborations avec des entreprises étrangères.
4
Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADÉMIE : VERSAILLES
Établissement : Université Paris 11 - Paris-Sud
Demande n°S3100015999
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Médicaments et autres produits de santé
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
Cette mention permet de former des étudiants de diverses origines (pharmacie, médecine, scientifique,
vétérinaire, écoles d’ingénieurs) au développement des produits de santé incluant toutes les phases du
développement préclinique et clinique. Elle associe des parcours « recherche » et des parcours professionnels.
En raison de complémentarités de compétences, une réflexion est en cours entre les responsables des mentions
de master « Médicaments et autres produits de santé » (Faculté de Pharmacie de Chatenay-Malabry) et « Biologie et
Santé » (Faculté des Sciences d’Orsay, Faculté de médecine Paris 11) pour proposer une modification du schéma
pédagogique de certaines spécialités de ces deux masters avant 2010.
La mention précédente, habilitée en 2006, comprenait sept spécialités et dix-huit parcours. A l’expérience, ce
découpage impliquait une certaine rigidité avec des cloisonnements et une offre complexe manquant parfois de
visibilité. Le choix a donc été fait de créer de nouvelles spécialités à partir de parcours préexistants dans l’ancienne
maquette, pour assurer une meilleure lisibilité pour les étudiants, les industriels et les organismes professionnels et
une meilleure cohérence en termes de fonctionnement au sein de l’UFR de Pharmacie Paris-Sud. Le nouveau projet
comporte dix spécialités et seize parcours.
z
Points forts :
Une formation complète dans le domaine des sciences du médicament et autres produits de santé de
toute la chaîne du médicament.
z Les différents parcours « recherche » sont adossés à des équipes labellisées de qualité offrant à la quasitotalité des étudiants des parcours « recherche » la possibilité de poursuivre leur formation en thèse.
z Une formation reconnue et appréciée par les professionnels.
z Une très bonne insertion professionnelle pour les diplômés issus des parcours professionnels même s’il
est difficile d’estimer la plus-value du diplôme par rapport au diplôme de pharmacien.
z La poursuite d’études (en thèse) pour la quasi-totalité des diplômés issus des parcours « recherche ».
z
z
Points faibles :
La difficulté à recruter dans certains parcours « recherche » due au centrage trop limité à la faculté de
pharmacie.
z Les effectifs réduits dans certains parcours (« Pharmacologie » et « Pharmacocinétique des produits de
santé »).
z La pléthore d’enseignants dans certaines spécialités (134 en biologie cellulaire, microbiologie et
innovations thérapeutiques pour 22 étudiants).
z La place trop importante faite aux cours magistraux, surtout au niveau du M2 dans les sciences
biologiques où les étudiants doivent surtout apprendre à aller chercher l’information et faire la synthèse
et l’analyse critique des connaissances générées par la recherche.
z La spécialité « Cosmétologie » qui n’est pas du niveau du reste de la mention.
z L'impossibilité d’évaluation des spécialités « Toxicologie ».
z La délicate organisation de spécialités bénéficiant de co-habilitations multiples.
z
2
Avis par spécialité
Biologie cellulaire, microbiologie et innovations thérapeutiques
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
Cette spécialité « recherche » a un partenariat avec l’Université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines.
z
Points forts :
La spécialité est orientée vers la recherche et s’appuie sur un bon potentiel d’enseignants-chercheurs et
de chercheurs. Les deux parcours offrent en effet une formation à et par la recherche en biologie
cellulaire, microbiologie et sur les innovations diagnostiques et thérapeutiques liées à ces deux axes.
z Cependant, cet atout peut devenir un handicap si tous les enseignants-chercheurs potentiellement
concernés souhaitent intervenir dans l’enseignement présentiel ; on arrive ainsi à 134 enseignants pour
22 étudiants dans la spécialité.
z
z
Points faibles :
Il y a une contradiction entre les objectifs affichés de la mention et le descriptif des UE en annexe.
Les UE théoriques en M1 mais aussi en M2 sont uniquement des cours magistraux avec un nombre
impressionnant d’enseignants (exemple : 30 enseignants pour 60 heures de cours en UE de M2
« Mécanismes cellulaires et moléculaires des interactions-hôte-microorganismes ») ; la place des ED et
des analyses d’articles scientifiques pourtant indispensables dans un parcours « recherche », semblent
quasi absents de l’enseignement sauf éventuellement au moment des examens dans certaines UE.
z L’UE de M2 telle que « Mise en forme de données scientifique » est très intéressante et pourrait être le
lien entre les deux parcours mais elle correspond à douze ECTS dans un parcours et six dans l’autre. Il
n’est pas précisé le rôle des laboratoires d’accueil dans cette UE.
z Les effectifs sont estimés à 25-30 pour les deux parcours en M2. Actuellement, les effectifs tournent
autour de 13-15 pour le parcours « Ecologie, pouvoir pathogène des agents infectieux et thérapeutiques
anti-infectieuses » et 6-7 pour le parcours « Physiopathologie cellulaire, biothérapies et innovations
diagnostiques » avec peu d’étudiants des sciences de l’Université Paris 11.
z
z
z
Recommandations :
Dans un parcours « recherche » et au niveau du M2 en particulier, l’important est d’apprendre aux
étudiants à s’approprier les nouvelles connaissances issues de la recherche et les UE semblent encore
construites sous la forme d’un catalogue de connaissances à restituer au moment de l’examen. Il faut
donc revoir les modalités pédagogiques de l’enseignement et laisser plus de choix aux étudiants pour
construire eux-mêmes leur parcours.
z La possibilité d’intégrer cette spécialité dans le master « Biologie-Santé » de l’Université doit être
sérieusement envisagée. Les modalités d’intégration doivent rechercher les possibilités réelles pour des
étudiants de parcours différents de se retrouver pour préparer ensemble des exposés ou des analyses
d’articles.
z
Biotechnologie pharmaceutique et thérapies innovantes
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Cette spécialité professionnelle est co-habilitée avec l’université Paris Descartes et Paris 7, en partenariat
avec l’université d’Evry et le Génopôle.
z
Points forts :
La formation, dans le domaine des biotechnologies pour les médicaments et biothérapies, regroupe les
aspects fondamentaux de la conception du médicament, la bio-production, les aspects relatifs à la
qualité (contrôle et assurance qualité), l’enregistrement des bio-médicaments et les thérapies cellulaire
et génique.
z La forte orientation vers le médicament s’appuie sur la participation des deux facultés de pharmacie de
la région parisienne et vers les thérapies génique et cellulaire adossé sur trois laboratoires de recherche
(JE 2495 Paris 11, Inserm U 765 Paris Descartes, INSERM U 718 Paris 7).
z
3
Le lien important et historique avec les industries pharmaceutiques et des biotechnologies, les start-up
de biotechnologie, les centres de thérapie cellulaire et le Génopôle d’Evry.
z Les travaux pratiques réalisés sur les plateformes technologiques de Chatenay Malabry et du Généthon.
z
z
Points faibles :
Beaucoup trop d’enseignements théoriques au niveau du M2 (300 heures environ dont plus de la moitié
en enseignement magistral pour le premier semestre de M2). Très peu d’analyses d’articles dans un
domaine extrêmement innovant où il est indispensable de donner aux étudiants très rapidement des
outils pour l’analyse critique des données de la littérature.
z Dans les fiches des UE, le nombre d’heures est encore supérieur, parfois d’un tiers, au nombre affiché
dans le dossier.
z Certaines UE n’ont pas de fiche.
z
z
Recommandation :
z
Le projet tutoré, extrêmement intéressant, devrait se retrouver au semestre n°1 du M2 pour ne pas
limiter le stage. Il doit être le support de l’acquisition des connaissances théoriques des UE. La
soutenance de ce projet tutoré pourrait être conçue pour permettre une évaluation globale des acquis
de l’étudiant au cours du semestre n°1 lors de la soutenance orale devant un jury multi-UE. Il faut
vraiment aller au bout de cette approche pédagogique, surtout avec le faible effectif (8-12 étudiants).
Chimie pharmaceutique : recherche et développement en synthèse,
chimie pharmaceutique et produits naturels
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Son objectif est de former des étudiants à la mise en œuvre des sciences analytiques et chimiométriques dans
le domaine pharmaceutique.
Cette spécialité « recherche » est co-habilitée l’Université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines, INA pg et
AgroParisTech. La co-habilitation entre les trois établissements n’est pas très claire. D’une part, les dossiers déposés
sont différents en termes de contenus et de chiffres (étudiants inscrits, débouchés…). D’autre part, il semble que les
établissements revendiquent les co-habilitations sur les parcours ; ce qui est pour le moins surprenant. Enfin, on a du
mal à voir la part réelle de chacun des partenaires (notamment d’AgroParisTech). C’est dommage car
l’environnement scientifique et le contenu de la spécialité sont de qualité.
z
Points forts :
La forte justification dans une UFR de pharmacie.
La bonne cohérence M1-M2.
z Une formation pluridisciplinaire, stages dans des laboratoires d’accueils labellisés de qualité (UMR CNRS
ILV, UMR-CNRS BIOCIS et EA 4041, UMR INRA) ou dans des entreprises pharmaceutiques.
z
z
z
Points faibles :
Un enseignement très théorique avec cependant quelques travaux pratiques. Peu de place est laissée à
la recherche bibliographique et à l’analyse critique par l’étudiant des stratégies de recherche ; ce qui
semble indispensable dans un parcours « recherche ».
z Les trois parcours sont trop figés et laissent peu d’initiative à l’étudiant dans l’élaboration de sa
formation.
z Aucune possibilité pour les étudiants de s’ouvrir vers des UE de biologie ou de pharmacologie du master.
z La ventilation des enseignements (nombre d’heures de CM, TD, TP) pour chaque UE est absente.
z
z
Recommandations :
L’UE « Projet stage recherche » proposée dans le parcours « Recherche et développement » devrait être
obligatoire dans les trois parcours et donner lieu à une soutenance orale permettant d’évaluer les
compétences acquises au cours du semestre n°3.
z Développer les analyses d’articles dans les UE en laissant plus les étudiants s’approprier les
connaissances en fonction de leur besoins.
z
4
Cosmétologie : conception, réalisation et valorisation des produits
cosmétiques
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : C
Cette spécialité est professionnelle.
z
Points forts :
Une formation très professionnalisante dans le domaine de la cosmétologie qui répond à un besoin réel
de la profession.
z La bonne insertion des étudiants diplômés.
z Les nombreuses interventions d’industriels de la profession.
z L’évaluation sur projets conjoints entre les étudiants ayant choisi le parcours « Formulation » et ceux du
parcours « Communication ».
z
z
Points faibles :
Dans les flux d’étudiants, il est impossible d’évaluer le nombre de non-pharmaciens dans cette
spécialité.
z L’appui « recherche » est insuffisant pour une formation de niveau Master.
z Une universitaire assure près de la moitié des enseignements de M2, ce qui est un atout pour la
cohérence de l’ensemble mais qui ne permet pas aux étudiants d’avoir accès à une formation leur
permettant à la fois de pouvoir être innovants dans leur profession future et d’avoir une vision critique
sur leur travail.
z L’hyperspécialisation ne permet pas de reconversion possible aux étudiants et le contenu tel qu’il est
décliné, ressemble plus à un niveau Licence professionnelle qu’à un niveau M2.
z
z
Recommandations :
Il faudrait repenser l’articulation M1-M2, repréciser le rôle du stage de M1 qui pourrait être
obligatoirement en R&D ou en recherche quel que soit le futur parcours de M2. La préparation et
l’évaluation du stage pourrait être le support d’un enseignement plus axé sur l’analyse critique par les
étudiants d’articles, d’essais cliniques et de résultats scientifiques. La mutualisation avec d’autres
spécialités est tout à fait possible.
z La toxicologie est limitée à deux heures et il serait peut-être souhaitable que ces étudiants aient en M1
ou M2 une UE générale obligatoire de toxicologie commune à d’autres spécialités du master.
z Une solution serait de l’intégrer dans la spécialité « Formulation et production des médicaments et
autres produits de santé ». Deux UE spécifiques de cosmétologie en M1 et en M2 avec des horaires
beaucoup plus réduits permettraient aux étudiants d’être sensibilisés aux problèmes spécifiques de la
cosmétologie tout en acquérant des bases scientifiques solides en formulation et en toxicologie.
z
Développement et enregistrement international des produits de santé
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Cette spécialité est à finalité professionnelle.
z
Points forts :
La dimension internationale, les stages à l’étranger pour plus de 50 % des étudiants, les propositions de
VAE, la participation de nombreux intervenants professionnels.
z De réels débouchés professionnels : en 2008, tous les étudiants ont une insertion professionnelle en
rapport avec les objectifs de la formation.
z L’évaluation en M2 par des épreuves de synthèse avec documents.
z Plusieurs UE nécessitent un travail personnel de l’étudiant avec la réalisation de projet (à développer).
z
z
Points faibles :
Il n’existe pas d’appui « recherche » dans le droit réglementaire des médicaments que ce soit en
national ou en international.
z La durée de stage de neuf à dix-huit mois à l’international. Ce n’est pas une mauvaise chose en soi mais
il serait bon de trouver une procédure qui permette de valider le master après six mois de stage.
z
5
z
z
Certaines UE sont très proches de celles d’autres spécialités du master et devraient être mutualisées, ce
qui permettrait en outre de faire se rencontrer des étudiants visant des métiers de production et ceux
visant des métiers réglementaires. Les associer dans des projets personnels communs serait un plus pour
la formation. Il s’agit des UE « Développement pré- et post-AMM et enregistrement des produits issus des
biotechnologies » et « Développement et enregistrement des produits de biotechnologie et des produits
de thérapie innovante ».
Recommandations :
Prendre contact avec des équipes de recherche en droit de la santé et travaillant sur les domaines
enseignés dans la spécialité.
z Mutualiser l’UE « Développement pré- et post-AMM et enregistrement des produits issus des
biotechnologies ».
z
Formulation et production des médicaments et autres produits de santé
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Cette spécialité « recherche » et professionnelle a un partenariat avec l’Ecole Centrale de Paris.
z
Points forts :
z
z
z
z
z
La seule formation enseignant cette spécialité dans le PRES Paris-Sud.
Le très bon positionnement national.
La bonne présentation du document qui permet de bien voir l’articulation M1-M2.
Le stage dans les services de R&D des laboratoires industriels.
Points faibles :
Un programme d’une extrême densité au premier semestre (249 heures de CM, 35 heures de TD et 10
heures de TP).
z Il y a très peu d’étudiants non-pharmaciens dans le cursus.
z Pour les laboratoires d’accueil de la spécialité « recherche », la liste n’est pas fournie. Est-ce qu’il
s’agit uniquement de l’UMR CNRS 8612 ?
z
z
Recommandation :
z
Alléger les UE de cours magistraux afin de donner une place plus importante au travail personnel des
étudiants dans l’accès aux connaissances par des UE de projets tutorés et/ou de préparation du
semestre de stage en liaison avec les terrains d’accueil.
Pharmacologie, pharmacocinétique des produits de santé
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Cette spécialité « recherche » est co-habilitée avec l’Université Paris 12.
z
Points forts :
La co-habilitation avec Paris 12, en regroupant les forces de pharmacologie Médecine et Pharmacie.
Le bon appui « recherche » en cardiovasculaire et neurosciences (6 unités Inserm, 1 UMR CNRS, 6 EA, 1
UPSP Ecole Vétérinaire) à Paris 11, Paris 12, Paris Descartes et dans différentes villes de province
(Rouen, Caen).
z La bonne prise en charge pédagogique des étudiants, beaucoup d’analyses d’articles, la préparation du
stage avec un encadrement dès le premier semestre de M2.
z La bonne intégration en thèse.
z
z
z
Points faibles :
z
z
Très peu d’étudiants en M2 venant du M1 (1 sur 13 en 2007/08).
Des effectifs prévus à vingt-cinq étudiants mais actuellement à hauteur de douze.
6
Un parcours obligatoire sans possibilité pour les étudiants de diversifier leur formation par des UE
optionnelles prise dans d’autres UE du master.
z L’absence de programme détaillé pour chaque UE et la non-ventilation des enseignements en CM, TD et
TP.
z
z
Recommandation :
z
Accentuer les mutualisations avec les autres spécialités du master au niveau de l’organisation
pédagogique : généraliser les analyses d’articles et la préparation du stage en premier semestre du M2.
Qualité et produits de santé
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A+
Cette spécialité est à finalité professionnelle.
z
Points forts :
z
z
z
z
z
z
z
Point faible :
z
z
Une excellente formation avec un appui fort de l’industrie mais aussi un bon appui « recherche ».
La pédagogie laisse largement la place aux études de cas et projets tutorés.
Un bon suivi des étudiants.
Le travail avec les instances professionnelles (LEEM et l’ordre des pharmaciens).
L’ancienneté de la formation et une reconnaissance de celle-ci par les professionnels.
Une bonne insertion professionnelle des étudiants.
On peut regretter la parcellisation des examens par UE lors du M2. L’évaluation pourrait être plus
largement globale dans les études de cas et dans les soutenances de projets tutorés.
Recommandations :
Mieux mettre en évidence la part des non-pharmaciens dans les cohortes d’étudiants et faire un suivi
d’insertion professionnelle spécifique à ces derniers.
z Réfléchir à un parcours « recherche » dans la spécialité.
z Il convient d’augmenter l’intérêt des étudiants pour certains secteurs connexes au médicament
(dispositifs médicaux) en les faisant mieux connaître par le biais de cours attractifs dans ce domaine
durant le cursus des études pharmaceutiques.
z
Toxicologie, environnement, santé
L’avis concernant cette spécialité a été communiqué à l’établissement support.
Toxicologie humaine, évaluation du risque et vigilances
L’avis concernant cette spécialité a été communiqué à l’établissement support.
7
Commentaires et recommandations
La formation est bonne, voire très bonne ; elle répond de façon satisfaisante, et même très satisfaisante, à
plusieurs critères d’évaluation. Cependant, elle présente un nombre de points faibles importants qui doivent être
corrigés impérativement. L’évaluation de cette formation a conduit à élaborer les recommandations suivantes :
Il serait souhaitable d’avoir une présentation globale M1-M2 en insistant sur les mutualisations puis
reprendre l’articulation M1-L2 dans chaque spécialité.
z Une plus grande mutualisation, en particulier dans les parcours « recherche », permettrait de regrouper
des étudiants sur les fondamentaux tels que l’analyse d’articles et les stages, et de diversifier les
parcours en fonctions des attentes des étudiants et des maîtres de stages.
z Une UE qui existe actuellement en M2 de certaines spécialités (analyse des résultats scientifiques) ou en
M1 (Approfondissement du projet professionnel), pourrait être généralisée et associée au stage de M1 et
mutualisée (en mélangeant les étudiants des différentes spécialités). Elle devrait être obligatoire quelle
que soit l’origine des étudiants.
z Certaines spécialités ont mis en place une UE de préparation de projet au premier semestre de M2.
Cette UE pourrait être généralisée à toutes les spécialités en mélangeant les étudiants (au moins en
regroupant les étudiants des spécialités « recherche » et professionnelles) et en utilisant la soutenance
orale pour évaluer la capacité de synthèse des étudiants par rapport à une évaluation actuellement très
fragmentée et très scolaire, organisée par UE.
z Concernant le devenir des étudiants, il est recommandé de bien distinguer ceux d’origine scientifique et
ceux venant des professions de santé. Essayer de déterminer pour les pharmaciens l’adéquation du poste
avec la formation suivie.
z Pour les poursuites en thèse, il serait intéressant d’analyser quels sont les financements obtenus par les
étudiants issus de ce master.
z La spécialité « Cosmétologie » ne peut être habilitée en l’état et doit être intégrée comme un parcours
d’une autre spécialité. Son contenu doit être revu et doit donner une plus grande place à la toxicologie
et à la formulation des produits de santé en général. L’aspect Cosmétologie proprement dit pourrait
être réduit à une UE et aux stages qu’il importe de préparer et de valider de façon mutualisée avec les
autres parcours.
z Réfléchir à une intégration de la spécialité « Biologie cellulaire, microbiologie et innovations
thérapeutiques » dans le master « Biologie-Santé » de l’université Paris 11.
z Les deux spécialités de toxicologie auraient dues faire l’objet de deux dossiers séparés.
z Les spécialités « Toxicologie » ne peuvent être évaluées compte tenu du contexte de co-habilitation.
Leur cohérence avec le master est illisible. Il faut soit les réintégrer en pleine habilitation mais pour
cela il faut donner les documents nécessaires à l’évaluation et montrer la cohérence, soit les supprimer
de la mention et établir des conventions avec les universités porteuses du projet.
z
8
Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADÉMIE : VERSAILLES
Établissement : Université Paris 11 - Paris-Sud
Demande n° S3100016008
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Biologie - Santé
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
La demande d’habilitation du master « Biologie-Santé », déposée par l’Université Paris 11, résulte du
regroupement de six mentions ; dix-sept spécialités sont proposées, organisées en vingt neuf parcours à finalité
« recherche » (19) ou professionnelle (10) :
z « Cancérologie ».
z « Compétences complémentaires en informatique ».
z « Compétences complémentaires en management des organisations ».
z « Endocrinologie et métabolisme ».
z « Ergonomie, ingénierie de la santé et des facteurs humains ».
z « Génomes, cellules, développement et évolution ».
z « Relation hôte-greffon ».
z « Ingénierie structurale et fonctionnelle des biomolécules ».
z « Immunologie ».
z « Microbiologie appliquée et génie biologique ».
z « Reproduction et développement » (évaluation dans le cadre de la vague C, Paris 7).
z « Sciences du végétal ».
z « Signalisation et neurosciences ».
z « Sciences chirurgicales » (évaluation dans le cadre de la vague C, Paris 12).
z « Sciences de la vision ».
z « Vaisseaux hémostase » (évaluation dans le cadre de la vague C, Paris 7).
z « Education et formation scientifique » (master enseignement).
En dépit du nombre important de spécialités proposées dans cette mention, le dossier fourni est bien construit
et reflète un travail conséquent de structuration, de rationalisation et de mutualisation. La qualité est toutefois
variable d’une spécialité à l’autre et un effort d’harmonisation aurait été apprécié.
Les objectifs sont clairement définis et sont issus, dans la majorité des cas, d’une réflexion pertinente sur les
positionnements local (PRES UniverSud Paris) et national des spécialités. La politique mis en œuvre par les porteurs
du projet témoigne d’un réel souci d’optimiser la qualité de l’offre de formation en s’appuyant notamment sur
différents dispositifs opérationnels tels que des comités pédagogique, de pilotage et d’insertion professionnelle.
Les nombreuses co-habilitations s’inscrivent dans un contexte associant secteurs scientifiques et cliniques avec
un adossement « recherche » remarquable sur les plans quantitatif et qualitatif. L’implication des enseignantschercheurs et chercheurs dans les différentes spécialités concernées est constructive et assure une bonne formation à
et par la recherche. L’absence de stage obligatoire en M1 dans une partie des spécialités est toutefois regrettable.
Les contenus pédagogiques sont clairs et en adéquation avec les objectifs. L’organisation des enseignements
s’appuie sur un socle commun de nombreuses UE à partir duquel chaque étudiant établit son projet professionnel. Un
effort de mutualisation est également entrepris en M2 lorsque plusieurs parcours sont proposés. Les enseignements
font l’objet d’évaluations dont l’analyse est généralement prise en compte pour optimiser les formations. Il est
toutefois difficile de juger de la réalité du dispositif à l’échelle de la mention.
2
Les effectifs sont satisfaisants avec un recrutement local important ; les flux en M1 sont en augmentation
depuis 2004. Pour autant, une baisse des étudiants issus des filières scientifiques est relevée, masquée par la hausse
du flux entrant du secteur médical. Certains parcours présentent des effectifs réduits et la proportion d’étudiants
poursuivant en M2 n’est pas très élevée. Les spécialités et parcours à finalité « recherche » bénéficient d’une bonne
articulation avec les écoles doctorales. Hormis pour ceux qui sont issus des filières Santé, le devenir des étudiants est
bien renseigné par la plupart des spécialités.
L’ouverture internationale, variable d’une spécialité à l’autre, est en cours de développement, notamment à
l’échelle européenne.
z
Points forts :
L’environnement du master en termes de structures de recherche est un atout majeur pour cette
mention.
z Les taux de réussite, d’insertion professionnelle ou de poursuite d’études en doctorat sont
majoritairement satisfaisants.
z La gestion de la mention, volontaire et créative, s’appuie sur des comités pédagogiques, de pilotage et
d’insertion professionnelle.
z L’organisation pédagogique repose sur la création d’un socle commun d’UE pour l’ensemble des
spécialités, permettant une mutualisation accrue des enseignements et une rationalisation de l’offre de
formation.
z L’ensemble des responsables fait preuve d’une réelle politique d’aide à la réussite (accueil des
étudiants en M1, enseignants-référents).
z
z
Points faibles :
Malgré une volonté de rapprochement entre les secteurs des sciences et de la santé, un cloisonnement
reste perceptible (faible participation de l’UFR Pharmacie, maintien de modules spécifiques en M1 pour
les cursus Santé).
z Le suivi des étudiants issus du secteur médical est insuffisant.
z L’absence de stage obligatoire en M1 dans certaines spécialités diminue la part de la formation pratique
en milieu professionnel.
z Selon les spécialités, la qualité du dossier est inégale.
z
Avis par spécialité
Cancérologie
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Cette formation est co-habilitée avec l’Ecole Normale Supérieure de Cachan.
z
Points forts :
L’adossement « recherche » (secteurs scientifique et clinique) est de haut niveau.
La formation est attractive comme l’atteste la stabilité des effectifs. Les étudiants sont d’origines
scientifique et médicale.
z Le taux de réussite et l’insertion professionnelle sont satisfaisants.
z Une démarche constructive d’ouverture internationale est entreprise.
z
z
z
Points faibles :
Malgré l’existence de partenariats internationaux, l’ouverture internationale est encore limitée.
Les enseignements sont fragmentés. Par exemple, de très nombreux intervenants bénéficient de
volumes horaires réduits (1 à 2 heures). Ce point faible est toutefois compensé par la structuration de la
spécialité.
z La répartition des étudiants dans les trois parcours n’est pas précisée.
z
z
z
Recommandations :
Les effectifs par parcours mériteraient d’être précisés.
Le suivi des diplômés pourrait être amélioré et notamment par un devenir des doctorants.
z Les responsables de la formation sont invités à concrétiser rapidement les démarches entreprises en
termes d’ouverture internationale.
z
z
3
Compétences complémentaires en informatique
Cette spécialité a été évaluée dans le cadre de la mention « Information, systèmes et technologies » de
l’Université Paris 11.
Compétences complémentaires en management des organisations
Cette spécialité a été évaluée dans le cadre de la mention « Information, systèmes et technologies » de
l’Université Paris 11.
Endocrinologie et métabolisme
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
z
Points forts :
Il s’agit de l’unique formation relevant du domaine de l’endocrinologie et du développement proposée
en Ile de France. Le contenu pédagogique est pertinent et s’adresse à un public d’étudiants issus d’un
cursus scientifique ou médical.
z L’adossement « recherche » est étoffé et un nombre significatif de responsables d’équipes intervient
dans les enseignements.
z Le taux de réussite est très élevé.
z
z
Points faibles :
En dépit de la qualité de l’adossement « recherche », les effectifs sont limités, notamment pour les
étudiants issus d’une formation scientifique.
z Le suivi des étudiants n’est pas optimal.
z
z
Recommandations :
Des efforts devraient être entrepris pour augmenter l’attractivité de la formation.
L’identité de cette formation devrait être renforcée, notamment vis-à-vis des spécialités « Signalisation
et neurosciences » et « Reproduction et développement ». La partie théorique, qui représente quinze
crédits européens sur soixante, pourrait être repensée pour aller dans ce sens.
z Les procédures d’évaluation des enseignements et de suivi des étudiants pourraient être améliorées.
z
z
Ergonomie, ingénierie de la santé et des facteurs humains
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
z
Points forts :
La formation est originale et son architecture, non cloisonnée, permet aux étudiants qui le souhaitent
une possible réorientation pendant leur cursus.
z Le taux de réussite est élevé et les débouchés professionnels sont importants.
z Les nombreuses interventions de professionnels extérieurs.
z
z
Points faibles :
La création d’un nouveau parcours n’est pas suffisamment justifiée. L’articulation de ce parcours à une
école doctorale n’est pas détaillée.
z Les capacités d’accueil des étudiants du parcours « recherche » ne sont pas précisées.
z Les enseignements ne font pas l’objet d’une évaluation systématique par les étudiants.
z
z
Recommandations :
Les éléments permettant de justifier la création du parcours à finalité « recherche » devraient être
fournis et l’articulation effective de ce parcours avec une école doctorale devrait être rapidement mise
en place.
z L’augmentation prévue des effectifs devraient être argumentée.
z Les évaluations des enseignements par les étudiants devraient être opérationnelles.
z Les capacités d’accueil des laboratoires de recherche devraient être précisées.
4
z
Génomes, cellules, développement et évolution
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
z
Points forts :
Cette spécialité bénéficie d’un adossement « recherche » de grande qualité.
Les trois parcours sont bien identifiés et le caractère multidisciplinaire est un atout.
z Le taux de réussite est élevé et le suivi des étudiants est efficace.
z La forte proportion d’étudiants poursuivant en doctorat témoigne d’une articulation solide avec les
écoles doctorales.
z
z
z
Points faibles :
Les effectifs tendent à diminuer et la formation semble souffrir d’un manque d’attractivité pour les
étudiants issus d’autres universités.
z Le premier semestre du M2 montre, selon les choix pédagogiques, une grande disparité des volumes
horaires.
z La formation est peu attractive pour des étudiants issus de filières médicales.
z
z
Recommandations :
Une réflexion devrait être ouverte pour ouvrir davantage cette formation aux étudiants du secteur
Santé.
z Les efforts constructifs de concertation menée avec les autres spécialités et notamment
« Cancérologie », sont à poursuivre.
z La pertinence de maintenir trois parcours devra être discutée si les effectifs de la spécialité diminuent.
z Les intitulés et les volumes horaires des UE diffèrent entre les documents « principal » et « annexe ». Il
conviendrait donc de faire des efforts d’harmonisation. Enfin, les CV des responsables mériteraient
(comme c’est le cas pour les autres spécialités) d’être fournis.
z
Relation hôte - greffon
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
Cette formation est co-habilitée avec les Universités de Bourgogne, de Franche-Comté et de Tours.
z
Points forts :
Cette formation unique, déjà habilitée dans plusieurs universités, regroupe les compétences de
nombreux enseignants-chercheurs et chercheurs de laboratoires reconnus.
z L’origine des étudiants est mixte (Sciences et Santé).
z L’insertion professionnelle est élevée et les responsables font preuve d’un bon suivi des étudiants.
z La mutualisation entre les quatre établissements supports est pertinente.
z
z
Points faibles :
Bien que la plus-value apportée par l’intégration de l’Université Paris 11 ne soit pas remise en cause, les
justifications apportées dans le dossier sont fragmentaires.
z L’offre de formation manque parfois de lisibilité ; il existe une confusion entre spécialité et parcours par
exemple, un parcours « Relation hôte-greffon » apparaît dans la spécialité du même nom.
z Concernant le parcours à finalité professionnelle, la réalité de l’offre d’emplois n’est pas étayée par des
éléments justificatifs. L’implication de professionnels extérieurs dans la formation n’est pas
mentionnée.
z
z
Recommandations :
Dans la mesure où il s’agit d’une demande de création pour Paris 11, l’apport de cette université au
regard des autres établissements mériterait d’être plus explicite.
z L’apport d’éléments justifiant la demande des entreprises pour le parcours à finalité professionnelle
renforcerait la pertinence de la formation. L’implication des professionnels extérieurs devrait être
précisée.
z Les flux attendus pour cette spécialité suppose de faibles effectifs pour au moins l’un des parcours. Ce
point mériterait d’être explicité pour le prochain contrat.
z
5
z
L’articulation des parcours à finalité « recherche » avec les écoles doctorales de Paris 11, devrait être
précisée.
Ingénierie structurale et fonctionnelle des biomolécules
L’avis concernant cette spécialité a été communiqué à l’établissement support.
Immunologie
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Cette formation est co-habilitée avec l’Université Paris 12.
z
Points forts :
Cette spécialité montre une bonne identification thématique avec un contenu pédagogique adapté pour
des étudiants d’origine scientifique ou médicale.
z L’adossement « recherche » est étoffé et de grande qualité. Les enseignants-chercheurs des deux
universités apportent leur contribution à la qualité de la formation.
z Les taux de réussite et d’insertion sont élevés.
z L’articulation avec l’école doctorale « Innovation thérapeutique, du fondamental à l’appliquée » est
opérationnelle comme l’atteste la proportion importante d’étudiants qui poursuivent en doctorat.
z
z
Points faibles :
Aucune évaluation des enseignements n’est mentionnée dans le dossier.
La qualité du dossier n’est pas optimal. L’organisation de la spécialité manque parfois de clarté ; les
deux documents « principal » et « annexe » divergent sur plusieurs points.
z L’enseignement de l’anglais scientifique n’est pas dispensé.
z
z
z
Recommandations :
Le fonctionnement du comité pédagogique mériterait d’être précisé et l’évaluation des enseignements
devrait être mise en place.
z Le suivi des étudiants issus d’un cursus médical permettrait d’avoir une meilleure estimation du nombre
de diplômés poursuivant en doctorat.
z La maquette fournie souffre de nombreuses imprécisions et de discordances entre les dossiers
« principal » et « annexe ». Un effort conséquent devra être apporté pour le prochain contrat
quadriennal.
z L’aménagement de l’ancienne habilitation, par le rapprochement avec la spécialité « Biologie cellulaire,
microbiologie et innovation thérapeutique » (qui ne fait pas partie de cette mention ?), manque de
clarté et devrait être plus explicite.
z Une mutualisation des UE « Immunothérapie des cancers » proposées dans cette formation et dans la
spécialité « Cancérologie », devrait être envisagée.
z
Microbiologie appliquée et génie biologique
L’avis concernant cette spécialité a été communiqué à l’établissement support.
Reproduction et développement
L’avis concernant cette spécialité a été communiqué à l’établissement support.
6
Sciences du végétal
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A+
Cette formation est co-habilitée avec AgroParisTech.
z
Points forts :
L’analyse du positionnement de la spécialité vis-à-vis des formations concurrentes est objective et la
restructuration de la spécialité est pertinente.
z Les parcours proposés s’appuient sur un projet pédagogique cohérent et complet avec une mutualisation
judicieuse.
z La spécialité bénéficie des compétences d’enseignants-chercheurs et chercheurs issus de laboratoires
reconnus dépendant de tutelles différentes et complémentaires (INRA, CNRS, ENS).
z Les dispositifs d’accompagnement des étudiants (cellules d’insertion professionnelle, bases de données,
journées des métiers) mis en place par les responsables de la spécialité constituent un atout majeur
pour la formation, expliquant en partie les taux élevés de réussite et d’insertion professionnelle ou de
poursuite d’études en doctorat.
z
z
Points faibles :
z
z
z
Les effectifs sont fluctuants, notamment dans les parcours « recherche ».
L’attractivité de la formation (hors de Paris 11) reste limitée.
Recommandations :
Les causes des fluctuations des effectifs en M2 « recherche » devraient faire l’objet d’une réflexion.
Les modalités d’organisation de la formation continue seraient à préciser.
z Le partenariat avec AgroParisTech devrait être davantage renseigné, principalement pour le parcours à
finalité professionnelle.
z
z
Signalisation et neurosciences
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A+
Cette formation est co-habilitée avec l’Ecole Normale Supérieure de Cachan.
z
Points forts :
Cette spécialité propose deux parcours à finalité « recherche » qui s’appuient sur de nombreux
laboratoires labellisés (Inserm, CNRS, CEA…) et sur un partenariat avec l’IFR 44 et le Neuropôle de
recherche francilien.
z De nombreuses UE sont mutualisées entre les deux parcours avec une organisation non tubulaire qui
bénéficient d’une excellente lisibilité.
z Les taux de réussite et d’insertion témoignent de la qualité de la formation avec un excellent suivi des
étudiants.
z L’équipe de pilotage est bien identifiée et les dispositifs d’évaluation des enseignements sont
opérationnels.
z
z
Point faible :
z
z
La spécialité manque d’attractivité vis-à-vis des étudiants issus d’un autre établissement.
Recommandations :
L’accueil potentiel d’étudiants issus de filières de la santé pourrait être optimisé.
Un bilan des évaluations de la formation devrait être fourni et pourrait en partie permettre d’expliquer
les fluctuations des effectifs. Ces derniers devraient être détaillés au sein de chaque parcours.
z L’apport important du Neuropôle en termes de visibilité doit favoriser le développement de l’ouverture
internationale de la formation.
z Le pertinent dispositif mis en œuvre pour permettre aux étudiants de mieux connaître l’organisation des
entreprises devrait être plus explicite.
z
z
7
Sciences chirurgicales
L’avis concernant cette spécialité a été communiqué à l’établissement support.
Sciences de la vision
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
z
Points forts :
Cette spécialité, unique en France, fait suite à la réforme de la profession des opticiens entérinée en
2007, en permettant aux étudiants titulaires d’une licence « Optique professionnelle » de suivre une
formation de niveau master.
z Le dossier fourni témoigne d’une réflexion approfondie sur les objectifs et les modalités de la formation
et montre une bonne intégration dans le système LMD. Les objectifs fixés sont cohérents et s’appuient
sur les compétences reconnues d’enseignants-chercheurs, chercheurs et professionnels extérieurs.
z Grâce aux partenariats mis en place, les étudiants de M2 ont la possibilité d’effectuer une mobilité à
l’étranger (Canada, Espagne, Australie).
z
z
Points faibles :
z
z
z
Les effectifs sont relativement faibles.
Bien que cette formation s’y prête, aucun stage professionnalisant n’est proposé en M1.
Recommandations :
Un argumentaire plus étoffé sur la hausse prévue des effectifs aurait trouvé sa place dans le document
fourni.
z L’analyse des données relatives au suivi des étudiants pourrait encore être améliorée en précisant par
exemple, l’origine des étudiants (M1 et M2) et le type d’emploi obtenu.
z L’ouverture internationale devrait être davantage bilatérale.
z Les évaluations des enseignements devraient faire l’objet d’un bilan analysé.
z Les responsables de la formation sont invités à favoriser les interactions avec les autres spécialités.
z
Vaisseaux - hémostase
L’avis concernant cette spécialité a été communiqué à l’établissement support.
Education et formation scientifique
La présentation de cette spécialité devra être reconsidérée dans le cadre de la campagne 2010 des masters
« métiers de l’enseignement » en fonction des prochaines directives ministérielles.
Commentaires et recommandations
Le master « Biologie-Santé » proposé par l’Université Paris 11, constitue une offre de formation
particulièrement vaste, constituée de dix-sept spécialités. Les porteurs du projet ont réalisé un important travail de
réflexion qui mérite d’être souligné. Le résultat final de restructuration est globalement très satisfaisant.
z Pour les spécialités dont le dossier a été déposé par d’autres établissements, l’implication réelle de
l’Université Paris 11 mériterait d’être davantage détaillée.
z L’effort de mutualisation des UE doit être poursuivi (il reste 127 modules possibles pour 12 UE à choisir).
Un tableau récapitulatif permettant de distinguer les UE fléchées par spécialité des UE libres ou
transversales permettrait une évaluation plus aisée du dossier.
z Les procédures d’accès en M2 devraient être harmonisées.
z Le suivi des étudiants issus des filières Santé devrait être amélioré. Une analyse plus poussée des taux
de réussite en M1 et de poursuite en M2 assurerait une meilleure connaissance des effectifs.
z Les effectifs parfois réduits dans certains parcours en M2 pourraient traduire une baisse d’attractivité et
nécessiterait une réflexion pour tenter d’y remédier.
8
La politique de certification en anglais devrait être harmonisée à l’échelle de la mention.
L’utilisation des stages comme outil de professionnalisation devrait être augmentée en M1.
z L’évaluation des enseignements n’est pas toujours appliquée et une évaluation globale de la formation
serait bénéfique.
z Les porteurs de spécialités sont invités à concrétiser leurs projets d’ouverture à l’internationale.
z
z
9
Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADÉMIE : VERSAILLES
Établissement : Université Paris 11 - Paris-Sud
Demande n°S3100016012
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Physique fondamentale
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
Cette mention de master est issue de la réorganisation des mentions de physique de l’Université Paris 11 :
« Physique fondamentale » d'une part, et « Physique appliquée et mécanique » d'autre part.
Le master « Physique fondamentale » structure les deux années autour du Magistère de physique fondamentale
d’Orsay. Cette formation bien soutenue par la politique de l’établissement, permet de recruter dès le L3 des
étudiants de qualité issus de classes préparatoires aux grandes écoles et voulant approfondir leurs connaissances en
physique fondamentale en vue de se préparer aux métiers de la recherche ou de l’enseignement par la voie de
l’Agrégation, sans pour autant exclure les ouvertures vers le milieu socio-économique.
Le master s’appuie sur un grand nombre de laboratoires et organismes de recherche de haut niveau
international du plateau de Saclay ainsi que sur les réseaux d’excellence et les Réseaux Thématiques de Recherche
Avancée (surtout le Triangle de la Physique). La recherche effectuée dans les centres de recherche qui soutiennent la
formation couvre un nombre important de domaines et permet à la mention de présenter une offre d’enseignements
très diversifiée. Les relations étroites avec les centres de recherche favorisent l’insertion des diplômés dans des
écoles doctorales.
La quasi-totalité des spécialités fait l’objet d’habilitations partagées avec d’autres établissements de la région
Ile-de-France, possédant des laboratoires dans les domaines concernés, contribuant à l’enseignement, et fournissant
un flux d’étudiants non négligeable et de très grande qualité.
Le contenu de l’enseignement est bien organisé et l’offre d’UE est très riche. Ceci détermine en grande partie
l’excellent taux de réussite de cette filière (aussi bien dans des spécialités disciplinaires qu’à la préparation à
l’Agrégation). La part de tronc commun en M1 est de 80 % pour 20 % d’UE optionnelles. En M2, cette part est moins
bien définie et variable selon les spécialités.
L’équipe pédagogique est constituée d’enseignants-chercheurs ayant une activité de recherche soutenue dans
le domaine correspondant à la mention du master. Un nombre important de chercheurs CNRS et CEA apportent
également leurs expertises et renforcent l’équipe pédagogique. Les professionnels hors université sont bien
représentés dans les spécialités professionnelles. En revanche, leur quasi-absence dans les spécialités « recherche »,
surtout dans le domaine des sciences appliquées, pourrait limiter une éventuelle insertion de diplômés à Bac+5.
Depuis peu de temps, il existe un instrument d’évaluation mis en place par l’université mais ces conclusions ne
sont pas encore prises en compte par l’ensemble des spécialités de la mention.
L’ouverture internationale est très large pour la mention dans son ensemble mais varie beaucoup en fonction
de la spécialité.
Le nombre de candidatures est en général élevé (200 en M1, et 120 en M2). Dans la plupart des spécialités, le
flux est raisonnable, et en plus, il est assuré par une large mutualisation de la formation avec les établissements
partenaires.
La spécialité « Physique et systèmes biologiques » affiche un nombre de parcours trop important pour un flux
d’étudiants assez modeste.
2
Le bilan et le devenir des étudiants est établi partiellement et varie en fonction de la catégorie d’étudiants. Il
est plus ou moins détaillé en fonction de la spécialité.
z
Points forts :
L’adossement à la recherche et à la formation par la recherche.
L’équipe d’enseignants est de qualité.
z Les flux d’étudiants sont suffisamment importants, et le taux de réussite globalement très satisfaisant.
z Le contenu pédagogique est justifié, adapté et orienté vers les thématiques d’actualité en recherche.
z L’important degré de mutualisation avec d’autres grands établissements de formation et de recherche
d’Ile-de-France ainsi que l’ouverture aux élèves des Grandes Ecoles.
z La forte ouverture à l’international.
z
z
z
Points faibles :
Le rapport entre le tronc commun et les options est mal défini en M2. L’évaluation régulière n’est
pratiquée qu’en Magistère. Il est regrettable que l’empreinte de l’ancien système Maîtrise+DEA reste si
forte. Une des conséquences est que le stage de M1 n’est pas obligatoire ni pris en compte dans
l’évaluation des étudiants.
z Dans certaines spécialités, le nombre de parcours est trop grand par rapport au flux d’étudiants. Pour
certaines spécialités en création, le partage du flux avec les spécialités « voisines » existantes n’est pas
très clair.
z Les objectifs professionnels ne sont pas assez développés. Les débouchés à Bac+5 autres que la poursuite
en thèse sont assez limités. En général, l’ouverture vers le milieu industriel reste assez faible.
z Les contenus pédagogiques de certaines spécialités ne semblent pas toujours constituer le principal
souci de l’équipe de formation. Le besoin de structuration dans certains domaines est évident mais ne
doit pas dénaturer la valeur de la spécialité et les exigences requises par le diplôme.
z
Avis par spécialité
Concepts fondamentaux de la physique
L’avis concernant cette spécialité a été communiqué à l’établissement support.
Noyaux, particules, astroparticules et cosmologie
L’avis concernant cette spécialité a été communiqué à l’établissement support.
Astronomie et astrophysique
L’avis concernant cette spécialité a été communiqué à l’établissement support.
Formation internationale
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
z
Points forts :
z
z
z
z
Une formation originale dans l’esprit du processus de Bologne.
L’attractivité vers la recherche pour les élèves-ingénieurs.
L’affichage clair d’un séjour d’un an à l’étranger et la mise en place d’une « instance de validation ».
Points faibles :
Le faible flux d’étudiants.
Une finalité mal définie.
z Les contenus pédagogiques de cette spécialité n’étant pas détaillés, il est difficile d’en connaître la
compatibilité réelle avec les objectifs de la mention « Physique fondamentale ».
z
z
3
z
Recommandations :
z
z
Les responsables de la formation doivent resserrer les liens entre l’Ecole Doctorale et les étudiants.
Il est indispensable que l’objectif de la mention, une formation en physique fondamentale, soit
clairement inscrit dans les objectifs de la spécialité et affiché dans le contrat pédagogique, afin
d’assurer que cet objectif soit partagé par les universités étrangères d’accueil.
Préparation de l’Agrégation de physique
Les nouvelles modalités régissant le rattachement des formations de préparation à l’agrégation à des masters
sont en cours d’élaboration. Le parcours « Physique fondamentale » du M1 place depuis des années parmi ses objectifs
prioritaires une formation scientifique à large spectre favorisant pour ses anciens étudiants une préparation efficace
de l’agrégation de sciences physiques option « Physique ».
Le dossier se limite à une lettre d’intention, ce qui ne permet pas de formuler un avis motivé.
Optique, matière et plasmas
L’avis concernant cette spécialité a été communiqué à l’établissement support.
Physique et systèmes biologiques
L’avis concernant cette spécialité a été communiqué à l’établissement partenaire (campagne d’habilitation
vague C).
Systèmes complexes
L’avis concernant cette spécialité a été communiqué à l’établissement support.
Nanosciences
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Cette spécialité, portée par l’Université Paris 11, est co-habilitée avec l’Ecole Polytechnique, l’ENS de Cachan,
l’Institut d’Optique Graduate School, l’Ecole Centrale de Paris, SUPELEC et l’Université de Versailles Saint-Quentin.
Elle comporte quatre parcours : « Nanophysique », « Nanodispositifs et nanotechnologies », « Nanochimie » et un
parcours international en anglais.
z
Points forts :
Une formation proposée dans le cadre fédératif des grands établissements de la région parisienne. Le
partenariat avec les Grandes Ecoles. Le soutien du Centre de Compétences C’Nano Ile-de-France, des
RTRA Triangle de la physique et Digiteo.
z Une offre de formation très pertinente et transversale répondant aux attentes des laboratoires de
recherche et industriels. Un enseignement expérimental de qualité sur des plateformes technologiques
existantes.
z L’adossement à une recherche de haut niveau.
z Le soutien de grands groupes industriels.
z Le soutien du Centre de Compétences C’Nano Ile-de-France, des RTRA Triangle de la physique et
Digiteo. L’inscription dans le cadre du projet national NanoInov (soutenant fortement les sites de l’Ile de
France, de Grenoble et de Toulouse).
z L’existence d’un parcours international avec cours en anglais.
z L’émargement dans les projets du plateau de Saclay.
z
z
Points faibles :
L’absence d’affichage « recherche » - professionnel.
Le flux actuel d’étudiants ne justifie pas les prévisions de flux affichés pour le prochain contrat.
z Le nombre élevé de parcours pour des effectifs relativement faibles et la mise en place et l’organisation
de la formation co-habilitée par sept établissements ne facilitent ni sa cohérence ni sa visibilité.
z
z
4
Les parcours de la spécialité présentent des recouvrements non négligeables avec certains parcours des
spécialités du master de physique fondamentale ou des spécialités d’autres masters, mais la
mutualisation d’UE ne semble pas envisagée.
z Les informations concernant les débouchés professionnels ne sont pas quantitatives.
z
z
Recommandations :
Préciser l’affichage de la spécialité et l’associer à une réorganisation pédagogique.
L’enseignement pluridisciplinaire présente habituellement des difficultés pour les étudiants : le
dispositif pédagogique doit tenir compte de cet aspect particulier. Simplifier l’offre de formation.
z Organiser des passerelles entre les différents parcours afin de permettre à l’étudiant d’acquérir une
réelle pluridisciplinarité dans le domaine des nanosciences.
z
z
Sciences de la fusion
L’avis concernant cette spécialité a été communiqué à l’établissement support.
Génie nucléaire
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Cette spécialité est co-habilitée avec l’INSTN de Saclay.
z
Points forts :
z
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z
z
Points faibles :
z
z
z
z
z
La forte demande professionnelle dans le secteur.
Un programme pédagogique ambitieux et consistant.
Le soutien des laboratoires de haut niveau de l’INSTN, du CEA et de l’IN2P3.
Les partenariats avec EDF, AREVA, GDF-Suez.
La perspective de développement à l’international.
Le flux d’étudiants devrait être partagé avec d’autres spécialités, en particulier « NPAC » et « SF ».
Le M1 est un peu trop généraliste pour cette formation très spécifique.
Les dispositifs de suivi sont peu explicites.
Les difficultés de communication sur le nucléaire dans la société.
Recommandations :
Clarifier les relations entre cette spécialité et d’autres spécialités de la mention : le partage d’étudiants
et une éventuelle mutualisation de certaines UE.
z Développer un grand effort de communication pour assurer un flux suffisant d’étudiants.
z
Commentaires et recommandations
Placer la cohérence pédagogique au centre des préoccupations de chaque spécialité.
Rendre le stage de M1 obligatoire.
z Essayer d’établir un programme de relations avec le milieu industriel (au moins avec les grands groupes
possédant les départements R&D ou avec des start-up innovants).
z Un effort doit être effectué pour une meilleure prise en compte des étudiants du master non
« magistérien » dans la formation.
z
z
5
Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADÉMIE : VERSAILLES
Établissement : Université Paris 11 - Paris-Sud
Demande n°S3100016022
Domaine : Santé
Mention : Santé publique
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
Cette formation démontre une très bonne cohérence globale de son projet pédagogique en particulier,
l'articulation M1-M2. L'offre théorique de formation est très complète, en abordant tous les aspects de la santé
publique avec une très forte attractivité pour les étudiants des filières médicales et paramédicales d’où la place
« historique » de ce master dans le domaine de la santé publique.
Ce master présente une très grande attractivité et lisibilité nationales.
La masse critique globale est importante en termes à la fois d’enseignants et d’étudiants.
L'offre d’enseignements est très large avec huit spécialités d’enseignement (4 spécialités « recherche », 1
spécialité « recherche » et professionnelle et 3 spécialités professionnelles). Il s’agit de l’offre la plus large existant
en France dans le domaine de la santé publique.
L'offre de formation est foisonnante, touffue, voire confuse.
La place réservée dans le projet à la réflexion sur les offres concurrentes existantes en Ile-de-France ou à
l’échelle nationale est très limitée, voire inexistante. La description de l’offre existante sous-estime très largement la
diversité de cette offre. De multiples masters provinciaux ne sont pas évoqués alors que leur multiplication influe
clairement sur le recrutement du master de l’université Paris 11. Le recrutement national historique doit
théoriquement se réduire avec l’apparition d’offres dans le domaine de la santé publique dans toutes les régions.
Une meilleure répartition des rôles parmi les universités d’Ile-de-France et/ou de certaines structures à
vocation nationale (Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique) serait probablement souhaitable et peut-être
nécessaire pour certaines spécialités.
z
Points forts :
L'adossement à un important réseau d’unités de recherche spécialisées en santé publique.
L'existence d'enseignements qui sont devenus des « classiques » en particulier, les « Méthodologies en
recherche biomédicale » et le M2 « Epidémiologie ».
z L’évolution de l’offre pour deux spécialités : « Génétique statistique » avec l’adossement au CEPH et
« Biostatistique » avec l’adossement à Paris Descartes.
z La qualité du suivi des étudiants via l’enquête de suivi.
z L'excellent taux d’insertion professionnelle, habituel avec les masters de cette discipline.
z La possibilité d'obtention d'une bourse internationale (Fulbright/Tocqueville).
z La cohérence avec des métiers en plein essor et les fiches RNCP.
z La réduction de trente-quatre à vingt-six du nombre de mentions.
z
z
2
z
Points faibles :
La réflexion sur le contraste entre l’attractivité de certaines formations (M2 « Méthodologie des
interventions en Santé Publique », M2 « Méthodes en recherche biomédicales » et M2 « Epidémiologie »)
et l’absence d’attractivité ou de publics d’autres formations ne semblent pas avoir été menées.
z L’attrait de certaines spécialités du M2 « recherche » qui n’ont accueilli entre 2004 et 2008
respectivement qu’un à huit étudiants par an pour la spécialité « Biostatistique », quatre à six étudiants
par an pour « Economie de la santé », trois à cinq étudiants par an pour « Génétique statistique » et
quatre à huit étudiants par an pour « Recherche clinique », nécessite une réflexion sur un redécoupage
éventuel. Il est difficile de garantir des enseignements de qualité et une motivation des enseignants
avec des effectifs aussi faibles surtout si les étudiants ont un choix entre différentes UE.
z Les différences entre certaines spécialités, par exemple, « Biostatistique » et « Recherche clinique »
sont difficiles à voir au vu des documents présentés (intitulé de la majorité des cours quasi identique).
z La distinction est parfois difficile pour la spécificité de certaines spécialités « recherche » qui semblent
plutôt créées parce que portées par des universités co-habilitées plus que par la cohérence pédagogique
en particulier, « Biostatistique », « Recherche clinique » et « Epidémiologie » (« Economie de la santé »
a sa propre logique en économie de la santé et peut rester séparée).
z La déperdition de flux entre le M1 et le M2 : cet émiettement peut expliquer en partie des effectifs
relativement faibles en M2. La spécialité « Méthodologie et statistiques en recherche biomédicale »
semble moins souffrir de cette faiblesse, « Génomique et génétique statistique » comporte une
spécificité théorique avec une approche mixte épidémiologique et biologique. Néanmoins, le bilan
montre un recrutement faible, la spécialité « Surveillance épidémiologique des maladies humaines et
animales » présente une cohérence thématique, mais un flux d’étudiants assez faible.
z La différence entre le master professionnel « Recherche biomédicale » (Master avec 4 à 8 étudiants
s’inscrivant en thèse par an soit probablement plus que dans les spécialités « recherche » intitulée
« Recherche clinique » ou « Biostatistique ») et les spécialités « Recherche clinique » voire
« Biostatistique » (surtout dans son ancienne formule) n’est ni lisible ni compréhensible.
z L’autoévaluation n’a de sens que si elle est critique, ce qui ne semble guère être le cas dans le dossier
présenté.
z Les passages possibles entre spécialités (UE dites d’ouverture), voire avec d’autres formations Master en
France ou à l’étranger, ne sont pas précisés.
z La faiblesse des enseignements en sciences humaines dans la formation (éthique, psychologie de la
santé).
z La procédure de suivi de l’insertion professionnelle des étudiants n'est qu'en construction.
z
Avis par spécialité
Biostatistique, Recherche clinique, Epidémiologie et Economie de la santé
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
L’Université Paris 11 a présenté un dossier unique pour ces quatre spécialités qui ont donc fait l’objet d’une
expertise commune.
Ces spécialités sont co-habilitées avec l’Université Paris Descartes, Paris 7 et Paris 12.
z
Points forts :
z L'adossement à de nombreuses unités de recherche.
z L'attractivité nationale, en particulier pour les médecins de santé publique et les chercheurs en
méthodologie pour la recherche biomédicale.
z La très bonne insertion professionnelle.
z La spécialité « Génomique et génétique statistique » est novatrice. Aucune offre de formation
équivalente n'existe dans la région. Le besoin est important tant au niveau « recherche » que
professionnel.
z L’économie de la santé est très structurée et représente une offre de formation en recherche qui est
unique.
3
z
Points faibles :
Le dossier fourni est difficilement compréhensible : un dossier unique pour quatre spécialités
(« Biostatistique », « Epidémiologie », « Economie de la santé », « Recherche clinique ») avec un
responsable par spécialité mais deux responsables de l’organisation.
z Le recrutement est insuffisant pour certaines spécialités.
z La nouvelle spécialité « Biostatistique » est-elle une spécialité différente avec un public différent et des
enseignements différents ou faut-il la considérer comme la simple continuité de l’ancienne spécialité
« Biostatistique » de Paris 11 ?
z Les étudiants de la nouvelle spécialité « Biostatistique » vont-ils participer à un tronc commun M2
« recherche » (si oui est-ce logique ?).
z L'existence de trop nombreuses spécialités par rapport à la demande théorique, comme en atteste les
flux d’étudiants.
z La faible visibilité internationale.
z
z
Recommandations :
Réfléchir à un regroupement « Biostatistique »-« Epidémiologie »-« Recherche clinique » en créant des
options et des parcours, et en mutualisant les moyens pour une meilleure coordination.
z La spécialité « Economie de la santé » comporte une composante professionnalisante qui pourrait être à
la fois professionnelle et « recherche ».
z Pour la spécialité « Génomique et génétique statistique », le calibrage et l’organisation actuels ne
justifient peut-être pas une spécialité à part entière. La question du parcours professionnel ou
« recherche » devra être précisée, surtout si dans l’avenir cette option répondait à un besoin réel de
formation.
z Améliorer la visibilité internationale.
z Améliorer l’affichage de l’accès issu de formations sous-jacentes.
z
Génomique et génétique statistique
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
Cette spécialité est à finalité professionnelle et «recherche».
z
Points forts :
z
z
z
L'offre originale répond à une demande qui s’accroit.
L'adossement à des structures de génétique performantes.
Points faibles :
Un des responsables de spécialité est en même temps responsable de plusieurs spécialités différentes.
Le flux d'étudiants est très faible.
z Regrouper quatre universités (Paris 11, Evry-Val d'Essonne, Paris Descartes & Paris 7) et un partenariat
avec deux autres (Versailles Saint-Quentin en Yvelines et Paris 6) pour un nombre moyen d'étudiants
dans le dernier contrat inférieur à quatre, relève d'une attitude peu cohérente, même si le nombre
prévu dans le prochain contrat est de huit à douze. Comment cet objectif sera-t-il atteint ?
z De même, créer une double spécialité à la fois « recherche » et professionnelle dans ces conditions ne
parait pas adapté à la situation.
z
z
z
Recommandation :
z
Repenser la stratégie pour cette spécialité pour attirer plus d'étudiants.
Méthodologie et statistiques en recherche biomédicale
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Cette spécialité est à finalité professionnelle.
4
z
Points forts :
z
z
z
z
z
Le nombre important d’étudiants.
La forte attractivité de la formation.
L'objectif de la formation répondant à un besoin d’ingénieurs en recherche clinique et statistique.
La maquette est compatible avec une activité professionnelle.
Points faibles :
Il est prévu trente étudiants pour la spécialité professionnelle « Méthodologie en recherche
biomédicale » alors qu’il y en a dans cette spécialité entre quarante-deux à quarante-sept étudiants
selon le dossier depuis quatre ans.
z L'interactivité est faible vers d’autres spécialités du master, y compris « recherche ».
z
z
Recommandations :
z
z
Ouvrir plus largement la formation (sciences de l’éducation, psychologie, sciences du sport).
Un contingent de crédits devrait être proposé en UE d’ouverture vers d’autres spécialités.
Surveillance épidémiologique des maladies humaines et animales
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Cette spécialité professionnelle est co-habilitée avec les universités Paris Descartes et Paris 12.
z
Points forts :
z L'offre est originale.
La partie « Epidémiologie humaine » a été renforcée.
L'originalité de la formation avec l'utilisation de méthodes pédagogiques interactives, double profil
Vétérinaire et Médical, l’adossement aux organismes de sécurité sanitaire AFSSA/InVS.
z L'orientation professionnalisante est bien structurée.
z
z
z
Points faibles :
Le positionnement reste à préciser par rapport aux formations existantes régionales, nationales ou
internationales (autres masters dans le domaine).
z La relation avec les autres spécialités du master n'est pas développée (tronc commun méthodologique).
z Le flux d’étudiants est faible.
z La maquette est peu compatible avec une activité professionnelle en parallèle.
z
z
Recommandations :
z
z
Mieux positionner cette spécialité par rapport à celles existantes.
Préciser les liens pédagogiques avec les autres spécialités du master (tronc commun).
Méthodologie des interventions en santé publique
L’avis concernant cette spécialité a été communiqué à l’établissement support.
5
Commentaires et recommandations
Il est recommandé de s'interroger sur des stratégies alternatives de conception de l’offre d’enseignements qui
pourraient apparaître plus pertinentes et plus lisibles. Il est possible d’imaginer :
z Faire une seule spécialité « Epidémiologie » avec un tronc commun et trois parcours au sein de cette
spécialité « recherche » (au lieu de trois spécialités différentes « Recherche clinique »,
« Epidémiologie » et « Economie de la santé »).
z Faire une spécialité « Biostatistique » destinée aux scientifiques non médecins clairement indépendante
des autres spécialités du M2 « recherche ». Ou bien regrouper la spécialité « Recherche biomédicale »
qui semble très dynamique (et qui pourrait devenir une spécialité « recherche » et professionnelle) et la
spécialité « Recherche clinique » dont l’attractivité semble plus limitée actuellement.
z Faut-il vraiment distinguer autant de spécialités « recherche » ? Par exemple, une spécialité
« recherche » « Clinique et biologique » avec tronc commun et options serait peut-être plus pertinente.
z Revoir également l’existence propre de la spécialité « Génomique et génétique statistique » dans cette
optique.
6
Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADÉMIE : VERSAILLES
Établissement : Université Paris 11 - Paris-Sud
Demande n°S3100016469
Domaine : Droit, économie, gestion et Sciences, économie, santé
Mention : Environnement
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
La mention « Environnement » de Paris 11 a pour objectif de répondre à la demande sociétale forte de
formation d’experts, aux compétences et connaissances pluridisciplinaires, dans les différents domaines liés à
l’environnement, amenés à travailler dans différents secteurs publics ou privés, touchant aux domaines de la
réglementation, de l’expertise, de la surveillance, de la recherche, de l’ingénierie ou du développement économique
ou humanitaire. Elle comporte dix spécialités en M2 (4 à vocation professionnelle et 6 indifférenciées) et couvre bien
les domaines de l’environnement. On peut juste regretter l’absence du volet « Sciences humaines » afin de couvrir la
majeure partie des problématiques liées à l’environnement au sens « Grenelle » du terme (développement durable).
La formation, et notamment le M1, permet l’acquisition effective par l’étudiant d’une culture pluridisciplinaire
(droit, économie, écologie, pollutions chimiques et physiques…) pour saisir les enjeux environnementaux inclus dans
l’exercice des futures professions. Les étudiants gardent néanmoins une grande proportion de leurs enseignements
dans leur discipline d’origine, ce qui fait d’eux des scientifiques ou des juristes de bon niveau pouvant se spécialiser
dans un domaine de l’environnement.
La mention s’appuie sur une très bonne assise « recherche », constituée par les laboratoires de Paris 11 dans le
domaine et s’élargissant à de nombreuses compétences régionales (AgroParisTech, ENS…).
Les porteurs de projet ont la volonté d’ouvrir la mention à l’international. Plusieurs projets sont en cours de
finalisation : mise en place de doubles diplômes avec l’université de Tomsk (Russie), convention avec l’université du
Québec (Rimouski), participation à un consortium européen « Food security for development » avec l’Italie, l’Espagne
et le Portugal. Ces initiatives sont à encourager et à développer pour toutes les spécialités. Il convient de développer
la mobilité sortante des étudiants qui paraît faible dans l’immédiat.
z
Points forts :
Une formation pluridisciplinaire à l’environnement.
Un adossement « recherche » de qualité.
z Une ouverture internationale qui se met en place dans la plupart des spécialités.
z Des effectifs conséquents que ce soit en M1 ou en M2.
z Un suivi des diplômés et une insertion professionnelle de qualité dans l’ensemble.
z La modification des UE en cours de contrat suite aux évaluations par les étudiants et les équipes de
formation. Un pilotage adapté de la formation.
z
z
z
Points faibles :
La plupart des spécialités sont rattachées à deux mentions distinctes et on a du mal à voir les liens et les
interactions.
z L’existence de nombreux parcours dès le M1 (7) risque de rendre la formation tubulaire.
z Il ne semble pas y avoir de mutualisations entre les différents M2 alors que certaines spécialités ont des
contenus très voisins et complémentaires.
z Les flux d’étudiants sont très disparates d’une spécialité à l’autre et certaines ont des flux très faibles.
2
z
z
La gestion de la mention par trois UFR sur trois sites géographiques différents rend la coordination
difficile.
Avis par spécialité
Droit de l’environnement
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A+
L’objectif de cette spécialité professionnelle est de former des experts du droit de l’environnement par
l’acquisition des disciplines juridiques fondamentales du droit de l’environnement.
z
Points forts :
z
z
z
z
z
z
Points faibles :
z
z
z
z
z
Des effectifs élevés et stables sur plusieurs années (25 étudiants en M1 et M2).
Une équipe pédagogique diversifiée (universitaires, praticiens, avocats, experts techniques…).
Une formation réellement pluridisciplinaire.
Une insertion professionnelle très bonne.
Des collaborations internationales nombreuses et variées.
Une faible ouverture internationale « sortante » (pour les étudiants français du master).
Visiblement un appui de Paris 11 faible, que ce soit en personnel ou financièrement.
Un parcours un peu trop tubulaire où tout est obligatoire.
Un appui « recherche » de bonne qualité mais restreint à un seul laboratoire.
Recommandation :
z
Il faut améliorer le suivi des diplômés en précisant le type d’emploi occupé, la fonction, le type
d’entreprise, le type de contrats…
Développement agricole durable : la sécurité alimentaire pour le
développement
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
L’objectif de cette spécialité « recherche » et professionnelle est d’acquérir les éléments fondamentaux,
théoriques et empiriques, relatifs aux pratiques, politiques et théories du développement durable grâce à une base de
connaissances pluridisciplinaires.
z
Points forts :
Une dimension internationale marquée avec le consortium européen « Food security for development »
en demande de labellisation Erasmus Mundus et un programme intensif de dix jours réunissant les
étudiants et les enseignants des trois masters européens.
z Une attractivité internationale forte (plus de 10 nationalités parmi les étudiants).
z Des effectifs élevés (entre 20 et 25 étudiants).
z Une volonté d’intégrer des étudiants de formations variées (économistes, agronomes, géographes…).
z
z
Points faibles :
z
z
z
z
Un taux de réussite faible en M2 (60 à 70 %).
Un taux de débouchés en doctorat faible (seulement 10 %) pour une spécialité à finalité « recherche ».
Un suivi des diplômés qui doit être amélioré.
Recommandations :
z
Il faut améliorer le suivi des diplômés en précisant le type d’emploi occupé, la fonction, le type
d’entreprise, le type de contrats…
3
Il faut préciser davantage l’origine des étudiants en M1, notamment montrer ce qu’apporte le double
rattachement de cette spécialité à deux mentions (« Environnement » et « Droit et économie des
activités internationales et européennes »).
z Il serait souhaitable que les responsabilités pédagogiques soient partagées entre plusieurs enseignants.
z
Pollutions chimiques et gestion environnementale
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Il s’agit d’une formation généraliste professionnelle dans le domaine de l’environnement donnant les bases
pour l’analyse, la prévention et le traitement des pollutions chimiques dans les trois compartiments de la biosphère
(air, eau, sol), pour la gestion des déchets et pour le management environnemental.
z
Points forts :
z
z
z
z
z
z
Point faible :
z
z
Une formation ancienne, puisqu’issue d’un DESS créé en 1992.
Des effectifs corrects et stables (une vingtaine d’étudiants).
Une origine des étudiants diversifiée (biologie, chimie, sciences de la Terre…).
Un appui « recherche » d’un très bon niveau.
La mise en place d’un double diplôme avec la Russie.
Un placement des diplômés qui semble décliné ces dernières années… sans qu’il soit commenté dans le
dossier.
Recommandations :
Il faut améliorer le suivi des diplômés en précisant le type d’emploi occupé, la fonction, le type
d’entreprise, le type de contrats…
z Il y a des points de rencontre évidents entre cette spécialité et la spécialité « Physique et
environnement ». C’est dommage qu’il n’y ait aucune UE en commun.
z
Physique et environnement
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
L’objectif de cette spécialité « recherche » et professionnelle est de donner des bases pour répertorier les
différentes sources et la nature des pollutions physiques et chimiques, d’analyser les mécanismes de transports
gazeux et particulaire et d’envisager des solutions de prévention et de dépollution.
z
Points forts :
z
z
z
Un appui « recherche » conséquent.
L’ouverture internationale est forte (mise en place d’un double diplôme avec la Russie ; échange
d’étudiants avec l’université de Québec à Rimouski).
Points faibles :
Des effectifs faibles (une dizaine). Il est prévu de doubler ce flux mais on ne connaît pas la manière dont
ce doublement s’effectuera, ni la capacité des laboratoires et relations professionnelles à absorber ce
flux de nouveaux stagiaires.
z Le taux de poursuite en thèse est faible (1 à 3 étudiants).
z Le taux de poursuite d’étude (hors thèse) est élevé (3-4) sans que ce point ne soit commenté.
z Le M2 semble faire plus de trente ECTS pour les deux parcours.
z
z
Recommandations :
Il faut améliorer le suivi des diplômés en précisant le type d’emploi occupé, la fonction, le type
d’entreprise, le type de contrats…
z Il y a des points de rencontre évidents entre cette spécialité et la spécialité « Pollutions chimiques et
gestion environnementale ». C’est dommage qu’il n’y ait aucune UE en commun.
z
4
Santé publique et risques environnementaux : évaluation et gestion des
risques environnementaux et professionnels
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A+
L’objectif de cette spécialité « recherche » et professionnelle, co-habilitée entre Paris 11, Paris Descartes,
Nancy 1 et l’EHESP, est de comprendre les principes et les fondements des interventions en santé – environnement et
de maîtriser les méthodes et les outils nécessaires à l’évaluation de l’impact de l’environnement en santé humaine.
z
Points forts :
La fusion d’un parcours professionnel (Paris 11, Paris Descartes, EHESP) avec un parcours « recherche »
(Paris Descartes, Nancy 1).
z La très bonne insertion professionnelle du parcours professionnel (pas d’information sur le parcours
« recherche » qui relève pour l’instant d’autres universités).
z La participation à des enseignements du master « Public Health » de l’EHESP.
z Un appui « recherche » de qualité.
z
z
Points faibles :
Un dispositif qui semble lourd à organiser entre Paris, Nancy et Rennes. Un positionnement avec le
master « Public Health » de l’EHESP peu clair.
z Des effectifs relativement faibles actuellement (une douzaine d’étudiants) mais qui devraient doubler
avec la mise en place d’un parcours « recherche ».
z
z
Recommandations :
z
z
Veiller sur l’évolution des effectifs.
Clarifier le positionnement avec le master « Public Health » de l’EHESP.
Hydrologie, hydrogéologie et sols
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
L’objectif de cette spécialité « recherche » et professionnelle est de former des experts capables de résoudre,
dans le secteur privé ou public, des problèmes de ressources en eau, d’exploitation des aquifères, de protection des
ressources hydriques, de qualité des eaux et des sols, de pollution et dépollution des eaux et des sols et de gestion
des bassins versants.
z
Points forts :
z
z
z
z
z
z
Points faibles :
z
z
z
z
z
Le fort potentiel de placement des étudiants.
Une équipe scientifique reconnue.
Un bon investissement des intervenants extérieurs.
La qualité et la durée des stages en entreprise.
L’adjonction d’un parcours professionnel à la spécialité.
Le manque d’ouverture internationale.
Le manque d’UE obligatoires sur le monde de l’entreprise.
Une seule UE libre.
Beaucoup d’options au vu du petit nombre d’étudiants.
Recommandations :
z
z
Il serait souhaitable de construire des partenariats internationaux et d’augmenter le choix d’UE.
Les liens avec la mention « Sciences de la terre et de l’univers » mériteraient d’être mieux explicités.
5
Ecologie, biodiversité et évolution
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Il s’agit d’une spécialité dont le fonctionnement antérieur démontre sa pertinence. Elle s’appuie sur un très
bon potentiel de recherche dans la région et devrait être un modèle pour ce qui est des co-habilitations en région Ilede-France. Une réduction du nombre de parcours permettrait encore de clarifier cette offre de formation.
z
Points forts :
z
z
z
z
Un très bon appui « recherche ».
L’attractivité de la formation (environ 80 étudiants dont 25 à Paris 11).
Une vraie spécialité « francilienne » (ENS Ulm, UPMC, MNHN, AgroParisTech, UPS).
Points faibles :
Un grand nombre de parcours (8 – 6 parcours « recherche » et 2 parcours professionnels) dont certains
redondants (« BCR » et « COB » par exemple).
z Le nombre d’UE du semestre n°3 paraît pléthorique (41).
z Un suivi des diplômés à améliorer (20 % de non réponses pour Paris 11).
z Des débouchés professionnels à affiner (type de poste, type de contrats, lieu…).
z
z
Recommandations :
Affiner le suivi des diplômés, en particulier sur le type d’emplois occupés, le type de contrat, les lieux
d’emploi, les entreprises ou collectivités, le financement des thèses…
z Le suivi des diplômés de cette spécialité devrait être réalisé pour l’ensemble des établissements cohabilités.
z Regrouper certains parcours redondants.
z
Génie géologique
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A+
L’objectif de cette spécialité professionnelle est de préparer aux métiers d’ingénieur d’études, de projets ou
de travaux dans les domaines de la géotechnique, du bâtiment, de l’assainissement, des sites et sols pollués, du
stockage des déchets, des carrières.
z
Points forts :
z
z
z
z
La mutualisation des moyens avec l’EPHE, l’ENS de Cachan et l’Ecole Centrale.
Une spécialité bien ciblée présentant un fort potentiel d’insertion des étudiants.
L’excellente ouverture sur le monde professionnel.
Points faibles :
Les effectifs sont faibles et le flux d’étudiants annoncé est probablement surestimé par rapport à la
situation actuelle.
z Il n’existe pas de formation en alternance.
z L’ouverture internationale semble faible.
z
z
Recommandation :
z
Les relations avec la mention « Sciences de la terre et de l’univers » devraient être précisées.
Compétences complémentaires en informatique
Cette spécialité a été évaluée dans le cadre de la mention « Information, systèmes et technologies » de
l’Université Paris 11.
6
Education et formation scientifique
L’objectif de cette spécialité « recherche » et professionnelle est la formation disciplinaire et professionnelle
des futurs enseignants de sciences de la vie, de la terre et de l’univers des collèges et lycées et des premiers cycles
universitaires, préparant aux concours de l’agrégation et du CAPES selon deux parcours distincts.
La présentation de cette spécialité devra être reconsidérée dans le cadre de la campagne 2010 des masters
« métiers de l’enseignement » en fonction des prochaines directives ministérielles.
Commentaires et recommandations
Les interactions entre les mentions doivent être précisées, notamment pour les spécialités rattachées à
deux mentions.
z Il faut améliorer le suivi des diplômés en précisant le type d’emploi occupé, la fonction, le type
d’entreprise, le type de contrats…
z Dans certaines spécialités, l’offre de formation semble pléthorite, surtout au vu du nombre d’étudiants.
Il conviendrait de recentrer l’offre de formation.
z
7
Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADÉMIE : VERSAILLES
Établissement : Université Paris 11 - Paris-Sud
Demande n° S3100016498
Domaine : Sciences et technologies
Mention : Ingénierie mathématique
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
Ce master offre une formation en mathématiques appliquées orientée vers la professionnalisation. Elle est
structurée en deux spécialités : « Modélisation, simulation, validation » (MSV) et « Statistiques appliquées : finance,
environnement, imagerie et biostatistique » (STAT). Les objectifs scientifiques et pédagogiques sont bien identifiés,
autour de la modélisation numérique et statistique, avec des débouchés importants.
Il s’agit d’une demande de renouvellement avec comme seul changement essentiel l’évolution de l’intitulé et
du contenu de la spécialité « MSV » pour prendre en compte le départ de plusieurs enseignants spécialistes de
l’orientation « Automatique » qui est remplacée par un renforcement en modélisation.
Ce master est adossé à l’excellent laboratoire de mathématiques d’Orsay (UMR 8628), et, en particulier, à ses
deux équipes « Probabilités et statistiques » et « Analyse numérique et EDP » qui assurent un encadrement
pédagogique de qualité. Il s’insère bien dans le paysage parisien où coexistent d’autres masters orientés
« Statistiques », mais la demande est suffisamment forte dans ce domaine pour justifier son existence. D’ailleurs,
l’insertion professionnelle des étudiants est excellente : le taux est de 100 % au plus tard six mois après l’obtention
du diplôme pour les deux spécialités.
Le M1 est essentiellement commun aux deux spécialités sauf pour un module différencié au second semestre.
Aussi bien pour le M1 que pour le M2, les contenus des modules sont bien renseignés, tout à fait adaptés à la
formation annoncée, avec seulement un bémol pour l’orientation « Finance » qui est affichée, mais avec très peu de
cours proposés.
Le flux d’étudiants est d’une trentaine d’inscrits en M1, pour une vingtaine de diplômés (ce qui donne un taux
de réussite un peu faible), et d’une vingtaine d’inscrits en M2, surtout dans la spécialité « STAT ». A noter que
régulièrement à la fin du M1, deux à quatre étudiants sont admis sur titre dans des Grandes Ecoles d’ingénieurs ou
aussi dans des masters « recherche ». La projection d’un effectif à cinquante en M1 semble un peu optimiste compte
tenu des flux actuels.
Points forts :
L’adossement « recherche » de haut niveau et une équipe pédagogique de qualité.
Des débouchés professionnels bien ciblés, nombreux et variés. La bonne adéquation des enseignements.
De nombreuses relations avec des entreprises des secteurs d’activité visés et l’excellente insertion
professionnelle.
Le dispositif de suivi des étudiants est remarquable.
Points faibles :
Il n’existe pas d’ouverture internationale.
La baisse inquiétante des effectifs concernant la spécialité « MSV ».
2
Avis par spécialité
Modélisation, simulation, validation
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Cette spécialité vient d’évoluer pour tenir compte des départs des enseignants-chercheurs spécialistes de
contrôle qui assuraient l’orientation « Automatique ». Celle-ci disparaît pour être remplacée par une orientation
« Modélisation et calcul scientifique », d’où aussi le changement d’intitulé. Le manque de potentiel local pour les
enseignements qui étaient proposés en automatique, a sans doute eu un impact négatif sur l’attractivité de la
formation : le flux d’étudiants est d’une dizaine, avec une baisse significative en 2007/08 (6 inscrits, 4 diplômés).
Mais, il y a peut-être aussi d’autres raisons à cette évolution.
Points forts :
Une formation cohérente, bien en prise sur le monde professionnel.
L’excellent adossement « recherche ».
La très bonne insertion professionnelle des étudiants.
La forte implication de l’équipe pédagogique.
Points faibles :
Le flux faible d’étudiants, avec une baisse inquiétante en 2007/08.
Il n’existe pas d’ouverture internationale.
Recommandations :
Renforcer l’attractivité. Analyser les variations de flux d’étudiants.
Réfléchir à une ouverture internationale.
Statistiques appliquées : finance, environnement, imagerie et biostatistique
Appréciation (A+, A, B ou C) : A+
Il s’agit d’une spécialité qui a déjà fait ses preuves et qui ne présente que des modifications mineures dans sa
demande de renouvellement. Elle annonce une capacité d’accueil de seize étudiants et a fonctionné avec un effectif
complet en 2007/08.
Points forts :
Une formation complète en statistiques appliquées, avec de nombreux débouchés.
La très bonne insertion professionnelle des étudiants.
L’adossement « recherche » et l’équipe pédagogique de grande qualité.
Le flux d’étudiants semble en croissance.
Points faibles :
L’affichage « Finance » est plutôt trompeur, compte-tenu du petit nombre d’heures qui lui est consacré.
Il n’existe pas d’ouverture internationale.
Recommandations :
Repenser l’affichage « Finance » : le supprimer ou l’étoffer.
Réfléchir à une ouverture internationale.
3
Commentaires et recommandations
Le dossier de présentation du master est très clair et bien renseigné. Le master bénéficie d’un très bon
environnement scientifique et d’une équipe pédagogique de qualité. Les débouchés professionnels sont bien ciblés,
nombreux et variés. Les relations avec le monde professionnel sont nombreuses et il est constaté une excellente
insertion des étudiants. Il y a une bonne adéquation entre le contenu des enseignements et les débouchés visés. Le
dispositif de suivi des étudiants est exemplaire.
Le dossier ne mentionne pas de dispositif d’ouverture internationale, alors que le master pourrait bénéficier de
l’attractivité de l’université de Paris-Sud sur la scène internationale.
Quelques recommandations générales :
Réfléchir à une ouverture internationale (au moins européenne).
Surveiller attentivement les flux d’étudiants dans la spécialité « MSV ».
Repenser l’affichage « Finance » dans la spécialité « STAT ».
Développer l’aspect « Formation » à et par la recherche pour faciliter les réorientations « recherche ».
Une réflexion sur la formation continue pourrait être engagée.
4
Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADÉMIE : VERSAILLES
Établissement : Université Paris 11 - Paris-Sud
Demande n°S3100016516
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Information, systèmes et technologie
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
Cette mention « IST » englobe onze spécialités dans un environnement très riche au niveau de la recherche et
des partenariats :
z « Automatique et traitement du signal et des images » (ATSI), à finalité « recherche » ; elle est
demandée en renouvellement.
z « Systèmes avancés de radiocommunications » (SAR), à finalité « recherche » ; elle est demandée en
renouvellement.
z « Réseaux et télécoms » (R&T).
z « Systèmes embarqués et informatique industrielle » (SEII), spécialité indifférenciée ; elle est demandée
en renouvellement.
z « Imagerie médicale » (IM), est demandée en renouvellement ; elle est transversale avec d’autres
mentions.
z « Electronique pour les télécoms et les microcapteurs » (ETM), spécialité indifférenciée ; elle est
demandée en renouvellement.
z « Nanosciences » (NS).
z « Outils et systèmes de l’astronomie et de l’espace » (OSAE), sans affichage ; elle est demandée en
renouvellement.
z « Compétences complémentaires en informatique » (CCI), à finalité professionnelle ; elle est demandée
en renouvellement, est transversale sur de nombreuses mentions de master de l’Université Paris 11.
z « Compétences complémentaires en management des organisations » (CCMO), à finalité professionnelle ;
elle est transversale à de multiples mentions.
z « Physique et ingénierie de l’énergie » (PIE), spécialité sans affichage ; cette spécialité transverse à
plusieurs mentions, est demandée en création.
Concernant les co-habilitations, l'ensemble des spécialités de la mention (à l’exception de « CCI » et de
« CCMO ») est co-habilité avec l’ENS Cachan. Quatre spécialités (« ATSI », « SAR », « NS » et « PIE ») sont cohabilitées avec SUPELEC. Deux spécialités « SEII » (parcours « recherche ») et « IM » sont co-habilitées avec le CEA, au
travers de l’INSTN. L’ENSTA ParisTech est co-habilité pour les deux spécialités « ETM » (parcours « recherche ») et
« SEII » (parcours « recherche »). La spécialité « NS » est co-habilitée avec l’Ecole Polytechnique, l’IOGS, l’Ecole
Centrale de Paris (ECP) ainsi que l’Université de Versailles Saint-Quentin. L’Observatoire de Paris, l’Université Paris 6
et Paris 7 sont co-habilité pour la spécialité « OSAE ».
Les objectifs pédagogiques et scientifiques sont clairs et bien définis pour chaque spécialité. Le flux global
semble juste (environ 90 étudiants annoncés en M1 comme en M2) pour onze spécialités de M2 déclinées au travers de
dix-sept parcours. L’insertion professionnelle est en général bonne, avec quelques manques de données pour certaines
spécialités.
2
z
Points forts :
Une formation à très large spectre qui bénéficie d’un adossement « recherche » excellent par le nombre
et la qualité des laboratoires universitaires d’appui ainsi que par l’environnement industriel.
z L’effort de structuration à l’échelle du sud francilien : la maquette proposée a été réfléchie en
concertation avec le PRES Paris-Sud avec un souci de mise en commun de formations, et de moyens
humains et matériels.
z Concernant l’attractivité de la formation, certains M2 proposent des réorientations thématiques et
scientifiques ambitieuses afin d'attirer de bons étudiants.
z
z
Points faibles :
La multiplicité des offres qui créé certaines redondances, et entraîne une perte de lisibilité.
Le flux d’étudiants est un peu juste, voire très juste selon la spécialité, au regard de l’offre proposée.
z L’articulation et la cohérence entre le M2 et le M1 ne correspond pas vraiment à une articulation
classique LMD, mais plutôt à une architecture : L+M1 suivi de M2+D.
z Le dossier ne fournit que très peu de données concernant l’orientation du M1 vers d’autres masters.
z La baisse des effectifs entre 2007 et 2008.
z
z
Avis par spécialité
Automatique et traitement du signal et des images
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
La spécialité se trouve en très bonne adéquation avec les objectifs pédagogiques avec un bon adossement à la
recherche.
z
Points forts :
Un adossement à des laboratoires d’excellence.
Des compétences développées pour appréhender les métiers et problématiques des méthodes de
traitement automatique appliquées au traitement du signal et de l’image.
z Une équipe pédagogique très active et reconnue dans le domaine.
z
z
z
Points faibles :
Le faible flux d’étudiants provenant de l’Université Paris 11 (UPS 11) sur les cinq dernières années.
Préciser l’articulation M1 « IST » (UPS 11).
z Le très grand nombre d’UE pour composer un parcours (32 étudiants sur 13 UE). Comment par exemple
garantir qu’un étudiant ait choisi au moins une UE orientée Métier ou Application des fondements
théoriques (imagerie, télécom) ?
z Détailler l’organisation pédagogique.
z
z
z
Recommandations :
z
z
z
z
Renforcer le passage entre le M1 et le M2.
Conforter les flux d’étudiants.
Préciser les liens internationaux.
Mettre en place un dispositif d’aide à l’insertion professionnelle en cas de non poursuite en thèse.
Systèmes avancés de radiocommunications
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Des enseignements centrés sur la thématique très émergente des réseaux sans fil coopératifs, mobiles,
flexibles de futures générations ; abordée au travers de concepts théoriques de la théorie des communications et de
la théorie des réseaux. Les enseignements sont centrés sur les méthodes et outils théoriques nécessaires à la
compréhension des importantes avancées conceptuelles dans les domaines de la théorie des communications et de la
théorie des réseaux afin de permettre aux étudiants de spéculer sur la meilleure manière dont ces avancées
pourraient être appliquées dans les réseaux sans fil coopératifs, mobiles, flexibles de futures générations.
3
z
Points forts :
z
z
z
z
z
Une formation proposée conjointement par plusieurs établissements (UPS 11, ENS Cachan, SUPELEC).
L’adossement à des laboratoires d’excellence et au pôle de compétitivité System@tic.
L’implication d’industriels.
L’ouverture à l’international (Singapour).
Points faibles :
Le faible flux d’étudiants qui peut s’expliquer par une ouverture récente en septembre 2008 avec un
effectif limité (9 inscrits à l’UPS 11 et 1 inscrit à SUPELEC).
z Préciser le choix d’UE proposé aux étudiants.
z Une formation avec un volume horaire trop élevé notamment en premier semestre pour une spécialité
de type « recherche ».
z
z
Recommandations :
Préciser l’articulation M1 « IST » (UPS 11).
Conforter les flux d’étudiants.
z Mettre en place un dispositif d’aide à l’insertion professionnelle en cas de non poursuite en thèse.
z Réduire le volume horaire du semestre n°1 en rendant par exemple optionnelles certaines UE.
z La possibilité de mutualisation d’UE avec la spécialité « Réseaux et télécommunications », par exemple
l’UE « Réseau sans fil ».
z
z
Réseaux et télécoms
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
z
Points forts :
Une formation de qualité proposée conjointement par deux établissements (UPS 11, ENS Cachan).
La formation repose sur plusieurs laboratoires reconnus.
z Un rayonnement international avec un parcours « recherche » M2 délocalisé à Hanoi parcours
professionnel avec une participation à la formation de plusieurs industriels.
z Un effectif assez stable (autour de 20 étudiants) depuis son ouverture en 2004.
z Une place importante pour les TP et les projets.
z La facilité d’insertion professionnelle pour les étudiants.
z
z
z
Points faibles :
Les effectifs du M2 « recherche » « R&T » délocalisé à Hanoï sont faibles (variables selon les années de 4
à 9 étudiants) et les taux de réussites restent modestes.
z Les modalités de suivi de l’insertion professionnelle des étudiants, notamment pour le parcours
« recherche ».
z La complexité du parcours professionnel : onze UE à choix en semestre n°2 pour vingt-deux étudiants
(gestion, coût).
z
z
Recommandations :
Préciser les spécificités de la formation en comparaison avec d’autres offres (par exemple, l’université
Marne-la-Vallée).
z Préciser les modalités de choix et les critères pour l’ouverture des UE optionnelles.
z Prévoir une préparation à l’insertion professionnelle dans le parcours « recherche ».
z La possibilité de mutualisation d’UE avec la spécialité « Systèmes avancés de radiocommunications »,
comme par exemple l’UE « Réseau mobile ».
z Concernant le suivi du budget : l’aspect professionnalisant de cette formation impose des interventions
d’extérieurs.
z
4
Systèmes embarqués et informatique industrielle
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
La spécificité de cette formation s’oriente sur l’informatique dans les systèmes de traitement de l’information
avec une orientation Métier des systèmes embarqués complexes (transports, télécoms, vidéo, robotique…) en
combinant les volets Matériel, Logiciel, Temps réel.
L’environnement économique et « recherche » est exceptionnel avec la conjugaison du RTRA Digitéo Labs (UPS
11, CNRS, INRIA, CEA, X, SUPELEC), du pôle de compétitivité System@tic localisé dans le sud de l’Ile de France et des
laboratoires de recherche des entreprises Thales Research Technology et Motorola.
z
Points forts :
Une formation proposée conjointement par plusieurs établissements (UPS 11, ENS Cachan, INSTN,
ENSTA).
z La formation repose sur plusieurs laboratoires d’appui de la spécialité (LSS, LRI, IEF, LIMSI) et des
laboratoires industriels.
z L’effort de recentrage de la formation et de mutualisation entre les trois parcours de la spécialité.
z La présence d’un pôle de compétitivité (System@tic) localisé dans le sud francilien.
z La bonne insertion professionnelle des étudiants de M2 professionnel.
z
z
Points faibles :
La faible attractivité pour les étudiants en provenance du M1 IST-EEA, qui pourrait s’expliquer par une
concurrence avec les formations d’ingénieurs dans ce domaine.
z Un faible effectif pour le parcours M2 « recherche » « SETI » (6 puis 8 étudiants respectivement pour les
années 2006/07 et 2007/08).
z La complexité de l’offre : six à sept UE à choix par parcours.
z
z
Recommandations :
Préciser les modalités de choix et les critères d’ouverture des UE (flux d’étudiants)
Renforcer ou préciser les aspects « formation à la recherche » dans le parcours « recherche ».
z Encourager le rapprochement entre le parcours M2 « recherche » « SETI » et la future spécialité
« Systèmes informatiques complexes ».
z
z
Imagerie médicale
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Une formation « recherche » centrée sur les méthodes et instruments de l’imagerie médicale en développant
des concepts de haut niveau en électronique et traitement du signal. Cette formation interdisciplinaire qui allie la
présence de médecins et de physiciens, donne une part importante à la physique et à l’instrumentation.
z
Points forts :
Une formation proposée conjointement par plusieurs établissements (UPS 11, ENS Cachan, INSTN).
La multidisciplinarité de la formation.
z L’intérêt tout particulier pour la filière Santé.
z L’appui sur de nombreux laboratoires d’excellence de l’environnement Paris-Sud.
z La participation à la formation de plusieurs enseignants-chercheurs et chercheurs de plusieurs
organismes (CEA, CNRS, INSERM, groupe hospitalier…).
z La poursuite en thèse de quelques étudiants en provenance du M1 IST-EEA.
z
z
z
Points faibles :
La faible attractivité aux étudiants en provenance du M1 IST-EEA (2 étudiants).
La tendance en baisse d’effectif déjà pas nombreux (12 puis 6 étudiants pour les années 2006/07 et
2007/08).
z Les UE ne contiennent ni TD ni TP. Elles sont fractionnées en interventions de trois heures assurées par
des intervenants différents qu’on peut assimiler à des séminaires.
z Un pilotage de la formation complexe.
z
z
5
z
Recommandations :
Renforcer l’attractivité sur le M1 « IST ».
Augmenter les flux en privilégiant le regroupement proposé entre les masters « IST » et « Physique
médicale » (25 étudiants en prévisionnel).
z Améliorer la lisibilité des enseignements et des enseignants en réduisant le découpage des UE et le
nombre d’intervenants.
z Améliorer la part TP et/ou TD dans les UE.
z Clarifier la distinction entre séminaires et cours magistraux.
z
z
Electronique pour les télécoms et les microcapteurs
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Une formation de haut niveau dans le domaine des systèmes de télécoms depuis le capteur MEMS jusqu’au
système de transmission (optique/filaire/radio) au Tb/s ; avec une volonté de combiner les aspects conception,
réalisation et caractérisation.
z
Points forts :
Une formation proposée conjointement par deux établissements (UPS 11, ENS Cachan).
La formation repose sur plusieurs laboratoires d’appui de la spécialité reconnus.
z La formation est construite avec une forte « coloration » conception de systèmes mixtes analogiques et
numériques avec les contraintes de systèmes embarqués (énergie, hautes fréquences…).
z L’existence de besoins industriels.
z Les efforts de mutualisation entre les trois parcours de la spécialité.
z Un bon équilibre partenariat Recherche/Industrie.
z Le principe pertinent de l’UE « fil conducteur ».
z
z
z
Points faibles :
La faible attractivité aux étudiants en provenance du M1 IST-EEA.
Des effectifs faibles par parcours (30 étudiants pour 3 parcours) notamment pour le M2 professionnel
« SECI » (6 étudiants pour l’année 2007/08). On note en moyenne six étudiants pour le M2 « recherche »
« CAT » et dix étudiants par parcours pour le M2 professionnel « SET » et le M2 « SECI ».
z Les modalités de suivi de l’insertion professionnelle des étudiants.
z Le problème d’insertion professionnelle pour l’année 2007/08, 40 % des étudiants du M2 « ETM » ont
effectué d’autres poursuites d’études.
z Une offre complexe pas toujours lisible à cause de croisement avec les autres spécialités.
z L’hétérogénéité de compétences des étudiants M1 en conception de systèmes numériques.
z Il y a peu de poursuite en thèse.
z
z
z
Recommandations :
Veiller à la meilleure adéquation avec les métiers en électronique télécom, architectures.
Préciser le devenir des étudiants parcours « recherche » en cas de non poursuite en thèse.
z L’articulation avec le M1 « IST » est à renforcer.
z Améliorer la lisibilité des trois parcours par exemple en découpant la spécialité « ETM » en deux
spécialités distinctes, ou en proposant deux parcours M2 professionnels (l’un orienté télécom, et l’autre,
capteurs et microsystèmes) avec un seul parcours M2 « recherche » contenant les deux options
« recherche » avec des UE au choix pour les étudiants.
z
z
Nanosciences
Cette spécialité a été évaluée dans le cadre de la mention « Physique fondamentale » de l’Université Paris 11.
Outils et systèmes de l’astronomie et de l’espace
L’avis concernant cette spécialité a été communiqué à l’établissement support.
6
Compétences complémentaires en informatique
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
Cette spécialité vise à apporter aux étudiants une compétence en informatique sur une base théorique en
programmation et algorithmique, une dimension plus appliquée en réseaux et bases de données, et un stage en
entreprise. Il s’agit d’une spécialité transversale commune à six mentions du site.
z
Points forts :
z
z
z
Une formation dont l’objectif est de permettre une reconversion en informatique.
Une formation transversale au site qui semble attractive.
Points faibles :
Le taux de réussite est faible.
La spécialité est ouverte à un trop large public, souvent en échec dans leur spécialité d’origine, ce qui
donne l’impression d’un M2 « par défaut ».
z L’adossement « recherche » est limité.
z Le dossier donne très peu d’informations sur l’insertion professionnelle et le suivi des étudiants.
z L’absence d’interventions de professionnels.
z
z
z
Recommandations :
Adjoindre des professionnels dans la formation en raison de son caractère professionnel. De manière
plus globale, il faudrait faire participer le tissu industriel à la formation.
z Il faudrait analyser la baisse des effectifs et le taux de réussite faible. Les critères d’admission devraient
être revus, ainsi que l’organisation pédagogique, dans le but d’attirer de bons éléments. Une autoévaluation des enseignements devrait être mise en place.
z Des modules d’application thématique permettraient de faire le lien avec les cursus d’origine des
étudiants, afin de mieux valoriser la formation initiale scientifique des étudiants.
z Le suivi des étudiants devrait être grandement amélioré.
z
Compétences complémentaires en management des organisations
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
Cette spécialité de l’Université Paris 11 a pour objectif d’apporter une double compétence en management à
des scientifiques. L’offre, bien que récente, semble attractive au vu des candidatures.
z
Points forts :
z
z
z
Points faibles :
z
z
z
z
La double compétence.
La transversalité.
Les flux de M1–IST.
Le lien avec l’équipe pédagogique de M1.
La lisibilité dans le cadre de cette mention à dominante scientifique.
Recommandations :
Veiller sur les modalités de choix des UE optionnelles (critères d’ouverture) ainsi que surveiller les flux
d’étudiants.
z Renforcer les partenariats professionnels.
z Pour améliorer la lisibilité, on peut s’interroger sur l’appartenance de cette spécialité à cette mention.
z
7
Physique et ingénierie de l’énergie
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Cette spécialité donne aux étudiants une formation approfondie pour la recherche et la professionnalisation
dans les domaines de la production et de la conversion de l’énergie au sens large.
Cette formation pluridisciplinaire est construite avec une spécificité sur la production d’énergie et des
énergies renouvelables, qui s’articule selon les aspects physique (nucléaire, plasmas, fusion, neutronique, fission,
énergies nouvelles et ionique) et l’ingénierie de l’énergie électrique (production, transport, distribution, stockage,
matériaux, systèmes de puissance et réseaux). Elle est constituée sur la base de deux parcours :
z « Nouvelles technologies de l’énergie » (NTE).
z « Systèmes d’énergie électrique » (SEE).
z
Points forts :
z
z
z
z
z
Points faibles :
z
z
z
z
z
z
Une restructuration claire.
La meilleure lisibilité.
La très bonne couverture des domaines de recherche associés à la thématique.
La très bonne équipe pédagogique en relation avec le domaine enseigné.
La faible participation des industriels dans l’enseignement.
L’adéquation avec le M1 IST – articulation.
Les aspects spécifiques de formation à la recherche n’ont pas été assez précisés.
Le dossier ne donne aucune indication concernant le nombre d’étudiants poursuivant en thèse.
Les critères d’ouverture des UE ne sont pas mentionnés dans le dossier.
Recommandations :
Renforcer le partenariat avec les industriels.
Renforcer le passage M1-IST d’UPS 11 vers M2.
z Améliorer la lisibilité et affiner les spécificités et les articulations entre thèmes.
z Augmenter les flux avec un accroissement du recrutement extérieur, compte tenu des enjeux mondiaux
sur l’énergie.
z Préciser les aspects spécifiques de formation à la recherche.
z
z
Commentaires et recommandations
S’appuyant sur la politique générale de l’établissement, une approche descendante « D-M-L » a présidé à la
construction de l’offre. Cela conduit à un « cycle Master » scindé en deux niveaux, et il existe une relative
discontinuité au passage M1-M2. Les M2 sont plutôt construits comme des débuts de cycle d’étude doctorale. Le M1
est construit comme une formation à spectre large renforçant les compétences de licence dans le domaine IST–EEA
qui devrait permettre l’accès au M1 mais sur lequel, de fait, ne s’articulent pas vraiment les différents M2.
Compte tenu de la situation locale particulière au sud francilien et à la volonté de renforcer les partenariats
entre établissements (universités, écoles), cette architecture semble mieux convenir à l’articulation avec les
formations des grandes écoles (ENS, ingénieurs - en co-habilitation) qu’avec le déroulement d’un parcours LMD au sein
de l’établissement Paris 11.
z Surveiller les flux d’étudiants.
z Améliorer le passage entre le M1 et le M2 au sein de la mention pour les étudiants de l’UPS 11.
z Pour améliorer la lisibilité, limiter le nombre d’UE et essayer de mutualiser les parcours.
z Veiller à bien ventiler les responsabilités administratives au sein de l’équipe pédagogique.
z Mettre en place un dispositif rapproché pour l’orientation des étudiants.
z Préciser et clarifier les données sur le coût de la formation (tronc commun, nombre important
d’options, implication des partenaires et notamment des écoles...).
8
Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADÉMIE : VERSAILLES
Établissement : Université Paris 11 - Paris-Sud
Demande n° S3100016553
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Physique appliquée et mécanique
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
Cette mention de master est issue de la réorganisation des mentions de physique de l’université Paris 11 :
« Physique fondamentale » d'une part, et « Physique appliquée et mécanique » d'autre part.
Les objectifs scientifiques visent à offrir une formation de très haut niveau et interdisciplinaire en recherche
appliquée, avec pour originalité la combinaison de compétences en physique microscopique et en physique des
milieux continus. Les objectifs professionnels sont essentiellement orientés vers les métiers d’ingénieurs de R&D de
l’industrie et de chercheurs des grands organismes publics.
Le master s’appuie sur un grand nombre de laboratoires et organismes de recherche de haut niveau
international du plateau de Saclay. La recherche effectuée dans les centres de recherche qui soutiennent la formation
couvre un nombre important de domaines et permet à la mention de présenter une offre d’enseignements très
diversifiée. Cet environnement scientifique justifie pleinement l’existence d’une telle mention à l’université Paris 11.
Les contenus sont en adéquation avec les objectifs pédagogiques proposés. Le stage de trois mois minimum
dans l’industrie pour une très grande proportion d’étudiants est une excellente initiative de même que les mini stages
expérimentaux. Le stage de M2 contribue à tisser un partenariat entre cette formation universitaire et le monde
industriel.
Les flux prévisionnels sont souvent absents du dossier. On peut supposer que le regroupement des deux
mentions à caractère appliqué en une seule mènera à un renforcement de la qualité des flux d’étudiants et de leur
nombre.
Depuis peu de temps, il existe un instrument d’évaluation mis en place par l’université mais ses conclusions ne
sont pas encore prises en compte par l’ensemble des spécialités de la mention.
z
Points forts :
La réorganisation de l’offre de formation en physique pour l’Université Paris-Sud est cohérente ; elle
offre une meilleure visibilité et devrait effectivement permettre de rééquilibrer les effectifs entre
filières.
z La formation couvre un large spectre dans les domaines de la physique appliquée et de la mécanique
physique en combinant la physique microscopique à la physique des milieux continus.
z Une structure du M1 en Y bien adaptée à la fois à l’acquisition de connaissances générales et au
mûrissement du projet professionnel. Une panoplie étoffée et lisible de spécialités de M2 avec des
débouchés importants dans le monde industriel et dans la recherche appliquée. Les enseignements
théoriques traditionnels sont complétés par un nombre important d’enseignements expérimentaux et
numériques.
z La fédération de plusieurs universités et écoles d’ingénieurs locales, et un partenariat avec de
nombreuses entreprises pour les stages.
z L’adossement à un environnement scientifique exceptionnel et à des programmes de recherche ouverts
sur le monde professionnel.
z
2
z
z
Un vivier d’étudiants important et de qualité.
Points faibles :
Les parcours en M1 sont nombreux et permettent une spécialisation progressive. Toutefois, 40 % des
effectifs du M1 intègrent des écoles d’ingénieurs, attestant de la qualité de la formation, ce qui conduit
à un flux parfois insuffisant vers certaines spécialités en M2.
z Plusieurs spécialités présentent le souci commun de la physique de l’énergie, et donc certaines UE ont
des contenus pédagogiques voisins. Une mutualisation d’UE pourrait parfois être envisagée dans le souci
d’organiser des passerelles entre spécialités.
z Les spécialités permettant l’acquisition de compétences complémentaires présentent de véritables
atouts, mais ont le défaut de procurer aux étudiants un diplôme de master dont l’intitulé n’est pas
forcément représentatif de leurs compétences réelles.
z L’ouverture à l’international est insuffisante dans la plupart des spécialités de M2, mais l’équipe
pédagogique compte y remédier.
z Un dossier moins bien présenté que pour la mention « Physique fondamentale » ; par exemple, les flux
prévisionnels sont souvent omis, ainsi que les statistiques d’insertion professionnelle.
z
Avis par spécialité
Physique et ingénierie de l’énergie
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Cette spécialité « PIE », portée par l’Université Paris 11 en partenariat avec l’ENS de Cachan, est également
co-habilitée avec l’INSTN de Saclay, SUPELEC, Ecole Centrale de Paris. L’affichage « recherche » ou professionnel
n’est pas indiqué.
Elle comporte deux parcours : « Nanophysique, nanodispositifs et nanotechnologies, nanochimie » et un
parcours international en anglais.
z
Points forts :
Une restructuration claire, offrant une meilleure lisibilité et une très bonne couverture des domaines de
recherche associés à la thématique, avec d’une part les aspects « physique » et d’autre part,
l’ingénierie de l’énergie électrique.
z Une formation pluridisciplinaire et approfondie dans le domaine de la production d’énergie et des
énergies renouvelables avec deux parcours : « Nouvelles technologies de l’énergie » (NTE) et « Systèmes
d’énergie électrique » (SEE).
z L’excellent adossement à plusieurs laboratoires de recherche.
z La très bonne équipe pédagogique en relation avec le domaine enseigné.
z Le stage de recherche proposé à temps partiel de novembre à mars et à temps plein d’avril à août.
z
z
Points faibles :
Aucune indication sur le nombre d’étudiants poursuivant en thèse.
Deux parcours indépendants fonctionnant comme deux spécialités indépendantes.
z L’absence de mutualisation d’UE pourtant empruntées aux thématiques principales d’autres spécialités
liées à l’énergie.
z Il n’est pas précisé de différenciation de parcours au sein de cette spécialité.
z Les aspects spécifiques de formation à la recherche ne sont uniquement abordés qu’au travers du stage.
z
z
z
Recommandations :
Le nombre d’étudiants étant faible, il faut assurer un recrutement d’étudiants suffisant en particulier
par des recrutements extérieurs.
z La mise en place d’un tronc commun aux deux parcours.
z La mutualisation des UE « Fission » et « Fusion » avec celles qui leur correspondent dans les spécialités
« Sciences de la fusion » et « Génie nucléaire ».
z
3
Sciences de la fusion
L’avis concernant cette spécialité a été communiqué à l’établissement support.
Génie nucléaire
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Cette spécialité est co-habilitée avec l’INSTN de Saclay.
z
Points forts :
z
z
z
z
z
z
La forte demande professionnelle dans le secteur.
Un programme pédagogique ambitieux et consistant.
Le soutien des laboratoires de haut niveau de l’INSTN, du CEA et de l’IN2P3.
Les partenariats avec EDF, AREVA, GDF-Suez.
La perspective de développement à l’international.
Points faibles :
z Le flux d’étudiants devrait être partagé avec d’autres spécialités, en particulier « NPAC » et « Sciences
de la fusion ».
Le M1 est un peu trop généraliste pour cette formation très spécifique.
z Les dispositifs de suivi sont peu explicites.
z Les difficultés de communication sur le nucléaire dans la société.
z
z
Recommandations :
Clarifier les relations entre cette spécialité et d’autres spécialités de la mention : le partage d’étudiants
et une éventuelle mutualisation de certaines UE.
z Développer un grand effort de communication pour assurer un flux d’étudiants suffisant.
z
Physique et environnement
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
z
Points forts :
z
z
z
z
z
Une formation pluridisciplinaire avec bi-disciplinarité en physique et en environnement.
De nombreux partenariats.
Le bon adossement « recherche ».
La bonne structuration pédagogique.
Points faibles :
Les effectifs sont relativement faibles, en particulier pour ceux des étudiants s’orientant vers la
recherche.
z Il existe peu d’implication des industriels dans l’enseignement.
z
z
Recommandations :
z
z
Améliorer les flux d’étudiants.
Améliorer l’ouverture internationale.
4
Dynamique des fluides et énergétique
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
z
Points forts :
Des objectifs pédagogiques clairs : l’offre de formation dans le domaine de la simulation numérique en
mécanique des fluides.
z Des relations étroites avec le monde professionnel.
z Le bon adossement « recherche ».
z
z
Points faibles :
Les effectifs sont relativement faibles pour un nombre élevé d’UE optionnelles.
La concurrence avec des spécialités de la région Ile-de-France présentant des contenus en partie
similaire.
z Une attractivité limitée pour le parcours « recherche ».
z
z
z
Recommandation :
z
Améliorer les flux d’étudiants.
Nanosciences
Cette spécialité a été évaluée dans le cadre de la mention « Physique fondamentale » de l’Université Paris 11.
Outils et systèmes de l’astronomie et de l’espace
L’avis concernant cette spécialité a été communiqué à l’établissement support.
Accélérateurs et détecteurs
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
z
Points forts :
z
z
z
z
z
Une expertise de plus de vingt ans dans le domaine des Grands Instruments.
Une structuration pédagogique équilibrée.
Le bon adossement « recherche ».
Des flux d’étudiants en progression.
Recommandation :
z
Certaines UE recouvrent celles de la spécialité « Sciences de la fusion » et nécessiteraient une
mutualisation.
Compétences complémentaires en informatique
Cette spécialité a été évaluée dans le cadre de la mention « Information, systèmes et technologies » de
l’Université Paris 11.
Compétences complémentaires en management des organisations
Cette spécialité a été évaluée dans le cadre de la mention « Information, systèmes et technologies » de
l’Université Paris 11.
5
Commentaires et recommandations
Après sa restructuration, cette mention de master a tous les atouts pour renforcer sa visibilité et jouer un rôle
important dans le développement local et national de l’industrie dans ces secteurs, et des laboratoires des grands
organismes publics.
z Les responsables de mention devraient indiquer les statistiques d’insertion professionnelle, pour une
meilleure attractivité des étudiants.
z Améliorer l’ouverture internationale.
6
Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADÉMIE : VERSAILLES
Établissement : Université Paris 11 - Paris-Sud
Demande n° S3100016586
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Informatique
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
Un master en informatique au spectre large dont les objectifs sont classiquement ceux de ce type de
formation : comprendre les fondements théoriques de l’informatique, maîtriser les différents concepts fondamentaux
mis en jeu dans les systèmes informatiques, former des généralistes en informatique capables de s’adapter aux
continuelles évolutions technologiques et de s’intégrer rapidement dans le monde industriel et scientifique, acquérir
des méthodes, des technologies, et des outils informatiques spécialisés.
Cette formation offre une large palette de débouchés : métiers de cadre en informatique dans des entreprises,
métiers de la recherche et du développement dans les universités, organismes de recherche publics ou privés, les
grandes entreprises et les start-up. Plus précisément, les métiers visés sont les métiers d’ingénieurs Logiciel,
ingénieurs Système et réseaux, architectes Logiciel, ingénieurs Qualité, chefs de projets, ingénieurs R&D,
administrateurs BD, urbanistes SI…
On note une volonté de construire une offre de formation explicitement adossée à la recherche locale, en
misant sur une pluridisciplinarité éclairée, notamment sur ce dernier point, une co-habilitation avec le domaine
« Droit-Economie-Gestion ». Le positionnement par rapport aux autres institutions de Paris-Sud ou du plateau de
Saclay, dans les champs de compétences de l'informatique comme autour de l’informatique, est clairement explicité
et pertinent. Le positionnement de ce master parmi les autres masters à dominante informatique de Paris 11, voire de
l’Ile de France, aurait pu être plus étayé.
L’adossement « recherche » compte parmi les principaux laboratoires français du domaine. On peut citer le
LIMSI, le LRI, le Centre de Recherche INRIA Saclay, PESOR (Laboratoire de Pilotage Economique et Social des
Organisations), et le RTRA Digitéo impliquant le CEA, le CNRS, l’INRIA, l’Ecole Polytechnique, SUPELEC et bien sûr
l’université Paris 11. L’équipe pédagogique est donc parfaitement performante avec vingt permanents section CNU 27
(8 PR, 12 MCF) et trois permanents section CNU 06 (3 MCF) pour le parcours « MIAGE ». L’ouverture internationale est
présente avec de nombreux partenariats, qui jouent aujourd’hui uniquement sur les entrées, et est donc à améliorer
pour les départs.
En termes d’organisation, on trouve une mutualisation en première année entre le M1 « Informatique» et le M1
« MIAGE », mais des spécialités très cloisonnées en M2, en particulier on trouve trois spécialités « recherche »
pertinente sur le fond, mais pas de parcours « indifférenciés » et donc un cloisonnement pro-recherche trop fort. Le
master fonctionne avec des partenariats (par convention) avec l’Ecole Polytechnique, l’Université Paris 7, l’ENS
Cachan, l’ENS, SUPELEC, l’Ecole Centrale, le CEA (INSTN), l’INRIA. C’est un environnement académique très riche. Par
contre, les partenariats avec le monde professionnel restent à expliciter, avec une faible participation d’intervenants
industriels.
Les contenus des UE proposent une large palette de compétences et de savoirs : systèmes et infrastructures
informatiques, technologies de l’information et de la connaissance, techniques et méthodes de l’interaction et de la
visualisation, concepts et technologies de développement du logiciel, systèmes d’information des entreprises et des
organisations.
2
Les flux annoncés d’étudiants sont conséquents : 143 étudiants en moyenne en M1, dont 66 en poursuites
d’études en M2 à Paris 11 en moyenne, 153 attendus en formation initiale et 22 en apprentissage pour le M2 (hors
« CCMO » et « R&T »). Il n’y a malheureusement pas de chiffres différenciés par spécialité.
Le taux d’insertion est quasiment égal à 100 % pour les spécialités professionnelles, mais là aussi sans
précisions sur les types d’emplois, ni les salaires. Il n’y a non plus pas d’indication sur les poursuites en thèse après
une spécialité « recherche ». Par conséquent, le suivi des étudiants devrait être amélioré.
Le dossier est globalement très bien structuré et rédigé. La nouvelle restructuration de l’offre par rapport à la
dernière habilitation est clairement et honnêtement spécifiée et argumentée. Cependant, la spécialité « Compétence
complémentaire en management des organisations » n’est pas décrite, la seule fiche à son sujet est la fiche RNCP.
z
Points forts :
Une offre à large spectre, bien structurée et pertinente par rapport au marché de l’emploi dans les
domaines de compétences concernés. Une structuration de l’offre de formation selon une approche « par
compétences » qui permet une bonne adaptation au monde socio-économique régional et national.
z Une formation généraliste basée sur des matières fondamentales, donnant ainsi une base solide aux
étudiants et la capacité à s’adapter à l’évolution rapide de l’informatique et de la technologie.
z L’adossement à des laboratoires de recherche très reconnus dans les champs de compétences de la
mention.
z Les partenariats académiques de qualité.
z L’ouverture de filières à l’apprentissage en M1 et en M2 « MIAGE ».
z Le très bon taux d’insertion des étudiants dans les parcours/spécialités professionnelles (quasiment 100 %).
z La stabilité des effectifs et des flux, notamment en M1, alors que la tendance nationale dans les filières
scientifiques est plutôt à la baisse.
z
z
Points faibles :
Quelques informations manquantes telles que les flux constatés d’étudiants en M2 notamment.
Des parcours assez cloisonnés, tout particulièrement au niveau du M2, avec en plus la création de trois
parcours « recherche » là où il n’y en avait qu’un.
z La cohérence par rapport aux parcours LMD de l’établissement n’apparaît pas clairement. Seul le
document de politique générale apporte quelques éléments à ce sujet, mais cela reste trop général sur
ce qui concerne l’informatique.
z Les partenariats professionnels, en particulier avec le monde de l’industrie, sont à développer en
particulier au niveau des interventions dans les spécialités professionnelles.
z Très peu d’informations sur les poursuites d’études, en particulier en thèse. Aucune information sur les
types d’emplois occupés par les diplômés, ni sur les niveaux de salaires. Le suivi de l’insertion
professionnelle semble limité en raison d’un manque de moyens sauf pour la mention « MIAGE ».
z
z
Avis par spécialité
Méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A+
z
Points forts :
Un diplôme professionnel reconnu et apprécié par les entreprises et de tous les secteurs socioéconomiques.
z La polyvalence, technique et fonctionnelle, des diplômés est très appréciée.
z La très bonne insertion professionnelle.
z Un flux d’étudiants constant, voire en augmentation, contrairement à la tendance nationale dans les
filières scientifiques qui observe plutôt une baisse significative.
z
z
Points faibles :
Le nombre faible d’intervenants professionnels. Les causes invoquées sont la forte activité du secteur et
les faibles taux de rémunération(s) proposée(s) à l’université ! Est-ce une explication raisonnable ?
z La perte de visibilité de la filière tenant au fait de la fondre dans la mention « Informatique » suite au
LMD.
z
3
z
Recommandation :
z
Cette spécialité ne pourrait-elle pas être intégrée dans le master de sciences pour l’ingénieur évoqué
dans le document de politique générale dans le cadre du projet de « Collège des Sciences pour
l’Ingénieur » du PRES ?
Ingénierie de l’information, de la communication et de l’interaction
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
z
Points forts :
Cette formation professionnelle est issue de la refonte d’une ancienne spécialité (qui comportait deux
parcours) en un seul parcours avec tronc commun et options. La nouvelle maquette prend en compte de
façon très pertinente les innovations et besoins industriels : formation à la fois générale et orientée vers
l’innovation. Ceci rend cette offre complémentaire aux offres des autres établissements du PRES.
z Une formation de qualité portée par des intervenants reconnus en recherche dans les domaines de
compétences concernés.
z Le très bon taux d’insertion (100 % au moment de l’enquête, mais aucune précision sur les taux à 6 mois
ou 12 mois).
z La mise en place d’un dispositif d’évaluation des enseignements par les étudiants via un questionnaire
diffusé aux enseignants concernés et discuté pour proposer des évolutions si nécessaire.
z
z
Points faibles :
La faible participation d’intervenants professionnels.
Certaines UE très ciblées sur les compétences d’un nombre très limité d’intervenants (voire même d’un
seul) semblent difficiles à organiser.
z Pourquoi n’avoir proposé cette spécialité que dans la catégorie professionnelle ?
z
z
z
Recommandation :
z
Compte tenu de la qualité de l’assise « recherche » des intervenants de cette spécialité, il pourrait être
profitable de proposer cette spécialité dans la catégorie « indifférenciée » ou sans affichage, avec une
différenciation au niveau du sujet de stage. Ceci demanderait une coordination avec les spécialités
« recherche » proposées pour une mise en commun de certaines UE (en réseaux et interaction),
associées à l’UE de formation à la recherche.
Réseaux et télécommunications
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
z
Points forts :
Une formation professionnelle d’excellence portée par des intervenants reconnus en recherche dans les
domaines de compétences concernés.
z La formation est pluridisciplinaire : communications numériques, électronique et informatique. La
proposition d’UE de mise à niveau au choix selon les pré-requis des étudiants (M1 de provenance).
z La place importante consacrée aux travaux pratiques et aux projets.
z
z
Points faibles :
La faible participation d’intervenants professionnels.
Certaines UE très ciblées sur les compétences d’un nombre très limité d’intervenants (voire même d’un
seul) semblent difficiles à organiser en raison d’incompatibilité de calendrier.
z Pourquoi n’avoir proposé cette spécialité que dans la catégorie professionnelle ?
z
z
z
Recommandation :
z
Compte tenu de la qualité de l’assise « recherche » des intervenants de cette spécialité, il pourrait être
profitable de proposer cette spécialité dans la catégorie « indifférenciée » ou sans affichage, avec une
différenciation au niveau du sujet de stage. Ceci demanderait une coordination avec les spécialités
« recherche » proposées pour une mise en commun de certaines UE de réseaux, associées à l’UE de
formation à la recherche.
4
Compétences complémentaires en management des organisations
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
z
Points forts :
Cette spécialité professionnelle d’un intérêt certain pour parfaire la formation des cadres qui seront de
toute manière amenés à occuper des postes leur demandant des compétences en management des
organisations. L’objectif est d’offrir une double compétence en management des organisations à des
étudiants issus du M1 « Informatique ».
z Cette formation permet aux étudiants non issus d’un M1 en gestion ou en économie d’obtenir malgré
tout un master dans leur spécialité d’origine.
z L’assise pédagogique principale en management justifie l’intitulé de la spécialité.
z La forte participation d’intervenants professionnels, contrairement aux autres spécialités.
z
z
Points faibles :
Les informations relatives à la provenance des candidats des premières promotions sont plutôt
succinctes (uniquement du quantitatif, sans précision de la spécialité de M1). De fait, comme il s’agit
d’une demande de renouvellement d’une spécialité ouverte en 2006, il n’y a pas de recul possible sur
l’adéquation, ni l’adaptation, aux parcours initiaux des étudiants.
z Le manque de clarté sur la mise en œuvre ; en particulier, la spécialité s’affiche comme permettant
d’offrir une double compétence à des scientifiques et des juristes, mais est-ce de la même spécialité
dont on parle ?
z
z
Recommandations :
Il semblait jusqu’ici que la logique de rattachement d’une spécialité à une mention impliquait que sur le
M1+M2, on retrouve 80 % des enseignements dans la compétence de la mention. Or, avec les maquettes
présentées pour la spécialité « CCMO » en M2, même pour un étudiant issu du M1 « Informatique », la
proportion sera bien moindre (voire inférieure à 50 %, si on intègre en M1 les UE non informatique). Cet
étudiant obtiendrait donc un master en informatique avec une formation en informatique dispensée
uniquement sur le M1 et rien en M2.
z La spécialité gagnerait en lisibilité et en intérêt si elle réservait des UE d’adaptation aux mentions dans
lesquelles elle s’inscrit. Par conséquent, en ce qui concerne la mention « Informatique », cela
reviendrait à proposer les UE fondamentales permettant d’acquérir la double compétence en
management des organisations et réserver des UE de spécialisation liées à la compétence initiale, c’està-dire ici l’informatique, en liaison (et en cohésion) avec le M1 de la mention « Informatique ».
z La spécificité de cette formation par rapport aux autres spécialités de mêmes compétences, comme
celles proposées par les IAE notamment (M2 « Certificat d’aptitude à l’administration des entreprises »
ou M2 « Management des administrations et des entreprises ») est que, contrairement à ces dernières,
elle accueille des étudiants provenant du M1 et non uniquement des diplômés de bac+5 (M2 ou
ingénieurs). Ceci justifie certainement sa présentation dans la mention « Informatique », dans la mesure
où elle pourra accueillir des étudiants issus directement du M1 « Informatique ».
z
Information, apprentissage, cognition
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
z
Points forts :
Cette spécialité « recherche » est proposée à l’issue de la refonte de plusieurs parcours d’une même
spécialité et de spécialités d’autres mentions qui ne sont pas renouvelées, notamment en
mathématiques-informatique et en sciences cognitives. Ceci implique une forte synergie des équipes de
recherche.
z Une meilleure visibilité des thématiques de recherche constituant les débouchés de cette spécialité.
z L’excellente assise « recherche » par l’adossement à des laboratoires et des équipes reconnus dans les
domaines de compétences de la spécialité.
z Le contenu et l’organisation du contenu sont très pertinents.
z Les cycles de conférences partagés sur les trois spécialités.
z
5
z
Points faibles :
Le faible flux d’étudiants provenant du M1 « Informatique » selon la formule actuelle (moins de 10 %).
La provenance des 90 % autres n’est pas explicitée (« autre formation » que le M1). Les chiffres globaux
fournis sur les provenances des étudiants n’expliquent pas si le nombre de trente étudiants attendus
pourra être atteint. De fait, il n’est pas évident que le seul affichage explicite de la spécialité suffise à
accroître les effectifs.
z Le dossier ne mentionne pas de taux de réussite sous l’ancienne « formule ».
z Les trois spécialités « recherche » restent malgré tout très cloisonnées entre elles (sauf sur les cycles de
conférences communes), mais également par rapport aux spécialités professionnelles de la mention.
z
z
Recommandations :
Dans l’objectif d’accroître les flux d’étudiants et d’attirer les étudiants de M1 vers la recherche, il
serait profitable d’envisager une spécialité « indifférenciée » reposant sur les spécialités
professionnelles et « recherche » proposées dans le cadre de cette demande d’habilitation.
z Une réflexion commune avec la spécialité professionnelle « Ingénierie de l’information, de la
communication et de l’interaction » pourrait être envisagée.
z
Interaction
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
z
Points forts :
Cette spécialité « recherche » est proposée à l’issue de la refonte de plusieurs parcours d’une même
spécialité et de spécialités d’autres mentions qui ne sont pas renouvelées, notamment en
mathématiques-informatique et en sciences cognitives. Ceci implique une forte synergie des équipes de
recherche.
z Une meilleure visibilité des thématiques de recherche constituant les débouchés de cette spécialité.
z L’excellente assise « recherche » par l’adossement à des laboratoires et des équipes reconnus dans les
domaines de compétences de la spécialité.
z Le contenu et l’organisation du contenu sont très pertinents.
z Les cycles de conférences partagés sur les trois spécialités.
z
z
Points faibles :
Le faible flux d’étudiants provenant du M1 « Informatique » selon la formule actuelle (moins de 10 %).
La provenance des 90 % autres n’est pas explicitée (« autre formation » que le M1). Les chiffres globaux
fournis sur les provenances des étudiants n’expliquent pas si le nombre de trente étudiants attendus
pourra être atteint. De fait, il n’est pas évident que le seul affichage explicite de la spécialité suffise à
accroître les effectifs.
z Le dossier ne mentionne pas de taux de réussite sous l’ancienne « formule ».
z Les trois spécialités « recherche » restent malgré tout très cloisonnées entre elles (sauf sur les cycles de
conférences communes), mais également par rapport aux spécialités professionnelles de la mention.
z
z
Recommandations :
Dans l’objectif d’accroître les flux d’étudiants et d’attirer les étudiants de M1 vers la recherche, il
serait profitable d’envisager une spécialité « indifférenciée » reposant sur les spécialités
professionnelles et « recherche » proposées dans le cadre de cette demande d’habilitation.
z Une réflexion commune avec la spécialité professionnelle « Ingénierie de l’information, de la
communication et de l’interaction » pourrait être envisagée.
z
6
Nouveaux systèmes informatiques
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
z
Points forts :
Cette spécialité « recherche » est proposée à l’issue de la refonte de plusieurs parcours d’une même
spécialité et de spécialités d’autres mentions qui ne sont pas renouvelées, notamment en
mathématiques-informatique et en sciences cognitives. Ceci implique une forte synergie des équipes de
recherche.
z Une meilleure visibilité des thématiques de recherche constituant les débouchés de cette spécialité.
z L’excellente assise « recherche » par l’adossement à des laboratoires et des équipes reconnus dans les
domaines de compétences de la spécialité.
z Le contenu et l’organisation du contenu sont très pertinents.
z Les cycles de conférences partagés sur les trois spécialités.
z
z
Points faibles :
Le faible flux d’étudiants provenant du M1 « Informatique » selon la formule actuelle (moins de 10 %).
La provenance des 90 % autres n’est pas explicitée (« autre formation » que le M1). Les chiffres globaux
fournis sur les provenances des étudiants n’expliquent pas si le nombre de trente étudiants attendus
pourra être atteint. De fait, il n’est pas évident que le seul affichage explicite de la spécialité suffise à
accroître les effectifs.
z Le dossier ne mentionne pas de taux de réussite sous l’ancienne « formule ».
z Les trois spécialités « recherche » restent malgré tout très cloisonnées entre elles (sauf sur les cycles de
conférences communes), mais également par rapport aux spécialités professionnelles de la mention.
z
z
Recommandation :
z
Dans l’objectif d’accroître les flux d’étudiants et d’attirer les étudiants de M1 vers la recherche, il
serait profitable d’envisager de proposer cette spécialité dans la catégorie « indifférenciée ». Une
réflexion avec la spécialité professionnelle « Réseaux et télécoms » pourrait également être envisagée.
L’innovation étant une des attentes principales des entreprises, y compris en R&D, cette spécialité en
« indifférenciée » pourrait permettre une ouverture non négligeable.
Systèmes informatiques complexes
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : C
L’appréciation ci-dessous fait référence à une lettre d’intention mentionnée dans le dossier fourni par
l’établissement de Paris 11.
z
Points forts :
z
z
Points faible :
z
z
Cette spécialité indifférenciée serait créée dans la synergie du PRES UniverSud (en co-habilitation avec
tous les établissements du domaine au sein de ce PRES).
Uniquement un projet de création sans que le dossier ne présente une véritable maquette (alors que ce
thème est déjà présent dans le dossier de mention « Système informatiques complexes » déposé par
Paris 11). Il semble y avoir un problème de cohérence globale sur l’offre de formation.
Recommandation :
z
Cette spécialité doit être pensée globalement dans l’offre de formation de Paris 11, en particulier vis-àvis du dossier de la mention « Systèmes informatiques complexes » déposé par Paris 11 avec l’Ecole
Polytechnique. Il est clair que cette spécialité a, sur le fond, un sens (sur les plans scientifiques et
industriels), mais qu’elle doit être mieux étayée. On se reportera au dossier cité ci-dessus.
7
Commentaires et recommandations
Il s’agit d’une solide formation en informatique qui a tout à fait sa place dans l’environnement de Paris-Sud.
L’environnement scientifique, économique et industriel est très favorable.
z Hormis la décomposition de la spécialité « recherche » (qui comprenait 4 parcours) en trois spécialités
« recherche », il n’y a pas de grands changements par rapport à la précédente habilitation ; la refonte
avait été faite à ce moment-là pour le passage au LMD. Dans ce contexte, il aurait été intéressant
d’étudier les possibilités de proposer des masters indifférenciés garantissant à la fois une insertion
industrielle, mais aussi une insertion « recherche » (élargissement des débouchés). De fait, on n’observe
aucune poursuite en thèse en dehors des spécialités « recherche ».
z Comment se positionne la mention « Systèmes informatiques complexes » par rapport à la mention
« Informatique » proposée ici ? En particulier, on peut penser que le parcours « Systèmes
d’information » de la mention « Systèmes complexes » aurait mieux trouvé sa place dans la mention
« Informatique ».
z Il faudrait revoir le rattachement (ou le contenu) de la spécialité « CCMO » étant donné son contenu
actuel hors du champ du M1 de la mention « Informatique ».
8
Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADÉMIE : VERSAILLES
Établissement : Université Paris 11 - Paris-Sud
Demande n° S3100016595
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Mathématiques fondamentales et appliquées
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
Le master de Mathématiques de l’université Paris 11 est structuré en trois spécialités avec un M1 commun,
doté d’un parcours général et de deux parcours spécifiques destinés aux élèves de l’ENS Paris (qui co-habilite la
mention) et de l’école polytechnique (qui co-habilite la spécialité « AAG » et a une convention pour le M1). Par
ailleurs, AgroParisTech co-habilite la spécialité « PS » et il y a une convention avec l’ENS Cachan pour le M1. Les trois
spécialités « Analyse, arithmétique et géométrie » (AAG), « Equations aux dérivées partielles et calcul scientifique
(EDP) et « Probabilités et statistiques » (PS), ont pour objectif de former des mathématiciens (purs ou appliqués) de
haut niveau, essentiellement à destination des universités ou organismes de recherche.
Le master est adossé au laboratoire de Mathématiques d'Orsay, l'un des meilleurs au monde, comprenant
notamment plusieurs membres de l'IUF, de l’Académie des Sciences et un lauréat de la médaille Fields. Des
intervenants d'autres laboratoires de grande qualité (ENS Paris, CMAP, UMR MIA d'AgroParisTech) participent aussi à la
formation.
L’entrée en M1 est de droit pour les étudiants titulaires de la licence « STS », mention « Mathématiques »,
parcours « Mathématiques fondamentales et appliquées ». Les flux d’étudiants sont stables (autour de la cinquantaine
en M1 tout au long du contrat quadriennal) et sont fortement alimentés par ce parcours de la licence. Les flux en M2
sont aussi très satisfaisants avec en moyenne une trentaine d’inscrits pour la spécialité « AAG », une dizaine pour la
spécialité « EDP » et une quinzaine pour la spécialité « PS ». On constate un très bon taux de poursuites en thèse. Les
autres débouchés sont moins bien explicités (Agrégation, débouchés en entreprise, autres masters).
Le cursus Master lui-même est cohérent. On constate cependant une grande perte d'étudiants d'Orsay entre le
M1 et le M2 [ex.: en 2007, 52 inscrits au M1 à Orsay, 34 réussissent, mais seuls 15 poursuivent en M2 à Orsay ; cela
s’aggrave en 2008, mais les chiffres finaux ne sont pas encore connus] ; les effectifs du M2 restent élevés grâce aux
étudiants venant de l'extérieur. Il y a une forte sélection à l'entrée en M2 qui fait que, de nombreux étudiants de M1
réussissant de justesse, ne sont pas acceptés en M2. Pourtant, le master est présenté (cf. page web) comme un tout.
Il n’est pas sûr que l'information aux étudiants soit clairement faite à leur entrée en M1. Des passerelles (Master
Ingénierie, Agrégation…) existent et fonctionnent, mais ne devraient pas constituer le débouché de la majorité des
étudiants réussissant le M1 (à noter aussi que, sur le site web, la réorientation vers l'Agrégation, par exemple, est
indiquée comme une « interruption » du cursus. Est-elle volontaire pour tous les étudiants ayant réussi le M1 et ne
faisant pas de M2 ?). Une autre raison indiquée de la fuite entre M1/M2 est l'entrée chaque année des meilleurs
étudiants de M1 à l'ENS Cachan (sur le concours 3ème année), mais aucun chiffre n'est donné. Par ailleurs, on ne sait
pas si l'objectif « tout recherche » du M2 est compatible avec les effectifs d'étudiants entrant en M1 (on revient donc
au problème de l'information aux étudiants de M1).
z
Points forts :
z
z
z
z
z
Les objectifs sont très précis.
Une formation appuyée sur des laboratoires et des intervenants de très haute qualité.
Les flux d’étudiants sont importants.
L’association à l'ENS, l'X et AgroParisTech et la convention avec l’ENS Cachan.
Des débouchés excellents à l'issu du M2 (poursuite en thèse de nombreux étudiants).
2
z
Points faibles :
L’articulation entre M1/M2 : beaucoup d'étudiants ayant réussi le M1 ne continuent pas dans le M2.
Aucune indication ne précise sur les modalités d’évaluation de la formation.
z Le dossier est clair sur les contenus pédagogiques, mais insuffisant sur beaucoup d’aspects quantitatifs
tels que le suivi des cohortes, le devenir des étudiants, les effectifs issus des autres écoles…). De plus,
l’autosatisfaction remplace souvent les justifications attendues.
z
z
Avis par spécialité
Analyse, arithmétique, géométrie
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Il s’agit d’une formation de très haut niveau adossée à une équipe de recherche de grand renom. Cette
spécialité a pris la succession de formations du même type qui ont formé à Paris 11 des générations de
mathématiciens. L'habilitation conjointe avec l'ENS et l'Ecole Polytechnique contribue à un recrutement d’étudiants
de très bonne qualité. Le dossier décrit le recrutement stationnaire de la formation comme un point faible et
souhaiterait l’augmenter. Cependant, une trentaine d’étudiants dans un M2 qui, apparemment ne débouche que sur la
recherche et l'enseignement, semble un effectif raisonnable ; ou alors, il faut indiquer les éventuels autres objectifs.
Le dossier ne donne pas de véritables justifications et ne fournit que peu de détails dans certains passages ; en
effet, les arguments se réduisent souvent à « la formation est excellente, une (ou la) meilleure de France ». La
catégorie « objectifs d'apprentissage en termes de compétences métier » est négligemment remplie par « formation
des chercheurs et des enseignants ». Serait-ce donc là la compétence métier visée ? Même si les débouchés sont clairs
(et uniques comme ici), il n’est pas inutile qu'une formation s'interroge sur les compétences qu'elle donne.
z
Points forts :
z
z
z
z
Points faibles :
z
z
z
Une formation de très haute qualité avec un excellent adossement « recherche ».
Des effectifs conséquents.
Les bons débouchés (thèse).
Le dossier manque de véritables justifications et de détails à certains passages du document.
Il existe trop peu d'informations précises sur le devenir des étudiants : 29 étudiants réussissent en 2007,
18 poursuivent en thèse à Orsay, mais aucune information précise n'est donnée sur le devenir des autres
étudiants (une thèse ailleurs ou bien une réorientation ?).
Recommandations :
Le dossier devra être beaucoup mieux renseigné avec plus de détails notamment à propos du devenir des
étudiants à la fin de la formation.
z Le décompte des ECTS attribués doit être revu ou expliqué. Il semble que la quantité d'ECTS des
parcours de chaque semestre soit globalement très supérieure à 30.
z
Equations aux dérivées partielles et calcul scientifique
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Il s’agit d’une formation de très haut niveau, adossée à une équipe de recherche de renom, mais avec un
effectif plutôt faible, voire trop faible pour le potentiel de formation. Il y a un excellent taux de poursuite d'étude en
thèse qui avoisine les 100 % de diplômés. Le partenariat avec plusieurs établissements comme l'ONERA et le CEA est
un point intéressant, mais le dossier devrait indiquer la part que prennent ces organismes dans les poursuites en
thèse, notamment en termes de bourses offertes.
Le contenu des enseignements se décline en cours fondamentaux à quinze ECTS et en cours spécialisés, qui
constituent une approche extrêmement solide du travail de recherche. Une spécificité est de combiner une approche
théorique avec une approche numérique des EDP, y compris des mises en œuvre sur machine.
3
Un peu dans la même veine que la mention « AAG », affirmer que « la spécialité EDP et CS est la plus
importante de ce type dans le sud Francilien, et draine et forme un nombre important d'étudiants » quand on affiche
11 étudiants en 2007/08 et quand une des formations concurrentes est le master de Paris 6 (qui déclare avoir une
quarantaine d'étudiants dans chacune de ses spécialités), est pour le moins surprenant.
z
Points forts :
z
z
z
z
L'équipe pédagogique est très solidement constituée.
Une formation de très haut niveau, à la fois théorique et appliquée.
De très bons débouchés.
Points faibles :
Les effectifs sont un peu faibles par rapport aux débouchés possibles, au potentiel de formation mais
aussi par rapport aux effectifs des deux autres spécialités.
z Concernant le problème des « objectifs en termes de compétences métier » (cf. remarque spécialité
« AAG »), le dossier de cette spécialité évacue le problème en supprimant l'item.
z
z
Recommandations :
Une augmentation des effectifs pourrait se faire grâce à une meilleure intégration M1-M2 qui permette
de réduire la perte d'étudiants entre les deux années.
z Il serait utile de bien préciser la complémentarité avec le master d’ingénierie mathématique.
z
Probabilités et statistiques
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A+
Il s’agit d’une formation de très haut niveau à la fois dans les aspects théoriques et appliqués (à vocation
R&D). Elle est adossée à une équipe de recherche de grand renom. Le cursus organisé en trois parcours
« Probabilités », « Statistiques » et « Statistiques appliquées », est très clairement expliqué, avec à chaque fois un
fort tronc commun, à l'horaire consistant, et une indication significative du travail personnel attendu.
Il y a un excellent taux de poursuites en thèse qui avoisine les 100 % de diplômés. Le dossier ne détaille pas
autant qu'on le souhaiterait la part que prennent d'autres organismes cités (INRA, INRIA) dans ces poursuites en
thèses. Certains chiffres du dossier sont incohérents : en 2007/08 par exemple, la partie « M1 » du dossier indique que
trois étudiants sont passés du M1 Orsay au M2 « Probabilités et statistiques », tandis que le dossier de cette spécialité
en mentionne neuf.
z
Points forts :
z
z
z
z
L’adossement « recherche » est excellent.
Le recrutement étudiant est de très bonne qualité.
Les très bon débouchés.
Points faibles :
Le dossier est un peu succinct sur quelques points, notamment les débouchés hors université en
statistiques appliquées.
z Les faibles effectifs en provenance d'AgroParisTech (entre 0 et 2 étudiants chaque année, sur des
effectifs de 15-20 étudiants).
z
z
Recommandations :
Si la co-habilitation avec AgroParisTech doit continuer, il faudrait peut-être essayer de renforcer la
visibilité du master à AgroParisTech (même si des efforts sont déjà faits dans ce sens avec, par exemple,
les cours de remise à niveau en statistiques à l'intention des étudiants n'ayant pas suivi de M1).
z Le dossier, qui est bien présenté, mais trop succinct sur certains points, pourrait par exemple être
complété par les débouchés hors université, et par le nombre de stages de master à l'INRA, l'INRIA ou en
entreprise.
z Il serait utile de bien préciser la complémentarité avec le master d’ingénierie mathématique.
z
4
Commentaire et recommandation
z
Il faudrait essayer de renforcer la cohérence M1-M2 et peut-être, repenser les critères d'évaluation :
soit accepter que le master soit très sélectif et, dans ce cas, sélectionner plus sévèrement les dossiers
en M1 ; soit permettre aux étudiants de M1 « ayant tout juste réussi » de pouvoir entrer dans un
parcours du M2 pour finir leur master. Se posera alors la question des débouchés (tous les étudiants
réussissant le M1 ne peuvent espérer continuer en thèse si les effectifs du M1 restent ce qu'ils sont) ;
peut-être faudrait-il afficher plus précisément une passerelle vers un master d'ingénierie
mathématique (avec de nombreux détails) ou vers le secteur privé ?
5
Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADÉMIE : VERSAILLES
Établissement : Université Paris 11 - Paris-Sud
Demande n°S3100016604
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Physique médicale
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
Ce dossier est un renouvellement du master de physique médicale créé en 2006. Il a pour objectif de donner
aux étudiants une formation large sur les applications de la physique en médecine.
Il comporte trois parcours au niveau M1 : « Physique appliquée » et « Physique fondamentale » ainsi qu’un
parcours pour les filières de santé (Médecine, Pharmacie, Odontologie, Vétérinaire).
Pour s’adapter à la structure des professions du domaine en France, l’année de M2 propose deux spécialités :
« Radiophysique médicale », réservée à des physiciens qui se destinent au métier de physicien médical
généralement en hôpital, et en particulier prépare au Diplôme de Qualification pour la Physique
Radiologique et Médicale (DQPRM). Seuls trois autres masters préparent ce diplôme en France dont
aucun en Ile de France.
z « Imagerie médicale » ouverte à des physiciens qui souhaitent faire une carrière de recherche dans ce
domaine, ou à des médecins qui souhaitent faire une carrière hospitalo-universitaire.
z
Cette formation, portée par l’UFR Médicale et l’UFR de Sciences de l’Université Paris-Sud, profite de la
proximité du CEA, de l’Institut National des Sciences et Techniques Nucléaires (INSTN), de l’INSERM et de divers
centres hospitaliers et des UMR CNRS du site. Elle ne distingue pas les spécificités « recherche » et professionnelle, et
peut se trouver en concurrence avec d’autres masters de même sensibilité en région parisienne, en particulier pour la
seconde spécialité. Son double recrutement Physiciens-Ingénieurs lui constitue son originalité.
L’équipe pédagogique est constituée d’une dizaine d’enseignants-chercheurs de Paris-Sud et d’un nombre
important d’intervenants extérieurs (ingénieurs CEA, radiophysiciens de l’INSTN, Physiciens médicaux de Gustave
Roussy….). C’est un atout dont la contrepartie est le trop grand nombre d’intervenants dans une même UE (jusqu’à
12).
L’ouverture internationale n’apparaît dans le dossier que sous forme d’accords de principe ou sous forme de
négociations.
Le bilan de l’insertion professionnelle des étudiants est succinct. En 2008, sur dix-sept diplômés en
radiophysique : quatre sont en thèse, sept effectuent une poursuite d’études, un est en CDI et cinq n’ont pas donné
de réponse. Pour la spécialité « Imagerie médicale », trois étudiants poursuivent en thèses et trois sont en CDI pour
six diplômés. Il est dommage que ces statistiques soient si succinctes.
z
Points forts :
Ce master « Physique médicale » menant au métier de physicien médical spécialiste des rayonnements
ionisants, est unique en Ile de France.
z Il s’appuie sur des établissements (Institut Gustave Roussy, CEA, Institut Curie, INSTN…) et sur des
laboratoires prestigieux.
z Il comporte dans son équipe pédagogique beaucoup d’intervenants professionnels de haute qualification.
z Le recrutement est diversifié : M1 de physique, écoles d’ingénieurs et médecins.
z
2
z
z
Il offre un enseignement pluridisciplinaire à la frontière entre la physique et la médecine.
Points faibles :
Le master regroupe trop d’intervenants par UE, ce qui peut nuire à la cohérence du cours.
Ce master comptabilise trop peu d’étudiants.
z Les pré-requis ne sont pas clairement définis surtout pour la spécialité « Imagerie médicale » (niveau en
informatique, en traitement du signal, traitement d’images…).
z
z
Avis par spécialité
Radiophysique médicale
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
z
Points forts :
Le master conduit à une formation qualifiante qui aboutit au DQPRM.
Il répond aux besoins de physiciens médicaux qualifiés dans l’application médicale des rayonnements
ionisants.
z Il comporte des intervenants de très haut niveau car l’Université Paris 11 comprend l’Institut Gustave
Roussy et a des liens forts avec l’Institut Curie. Elle entretient des liens privilégiés avec le CEA et
l’INSTN qui jouent un rôle prépondérant dans le développement et l’enseignement de la physique des
rayonnements.
z
z
z
Points faibles :
Aucun physicien médical n’a le statut d’enseignant, ce qui se traduit par une multitude d’intervenants
dans les UE.
z Le flux d’étudiants est en légère diminution (20 % en trois ans).
z
z
Recommandations :
Diminuer le nombre d’intervenants par UE ou placer le contenu de chaque intervention dans un contexte
pédagogique.
z Développer des liens internationaux qui permettront de caler tout naturellement le master dans la
discipline internationale : « Medical Physics ».
z
Imagerie médicale
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
z
Points forts :
Le large spectre de la formation (Bases méthodologiques - Méthodes et instrumentation – Signification
physique du signal).
z L’interface imagerie médicale et physique.
z Une spécialisation ouverte à la fois aux physiciens et aux médecins.
z L’appui sur des laboratoires d’excellence.
z
z
Points faibles :
Le flux d’étudiants est en chute régulière (15 étudiants en 2006, 6 en 2008, enseignement fermé en
2009).
z Il est constaté une désaffection apparente des étudiants (ingénieurs et médecins) pour une formation en
deux ans.
z Les pré-requis ne sont pas clairement définis (niveau en informatique, en traitement du signal,
traitement d’images…).
z
z
Recommandations :
z
z
Mieux définir le métier auquel conduit cette spécialité.
Développer l’aspect international.
3
z
Diminuer le nombre d’intervenants par UE ou placer le contenu de chaque intervention dans un contexte
pédagogique en faisant intervenir plus d’enseignants-chercheurs.
Commentaires et recommandations
z
z
z
Mieux définir le métier auquel conduit la spécialité « Imagerie médicale ».
Développer l’aspect international.
Diminuer le nombre d’intervenants par UE.
4
Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADÉMIE : VERSAILLES
Établissement : Université Paris 11 - Paris-Sud
Demande n° S3100016661
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Sciences de la terre et de l’univers
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
Le master mention « Sciences de la terre et de l’univers », proposé par l’Université Paris 11, comporte cinq
spécialités visant à former des spécialistes de divers champs disciplinaires des sciences de la terre (hydrologie,
sédimentologie, volcanologie, géotechnique et planétologie). Deux spécialités, « Environnements sédimentaires et
volcaniques » d’une part, et « Planétologie » d’autre part, sont clairement affichées « recherche ». La spécialité
« Génie géologique » est davantage à finalité professionnelle. Enfin, deux spécialités, « Hydrologie, hydrogéologie et
sols » et « Education et formation scientifique », sont affichées à la fois « recherche » et professionnelle.
Deux spécialités « Compétences complémentaires en informatique » et « Compétences complémentaires en
management des organisations » sont ouvertes et fournissent la possibilité d’acquérir une double compétence aux
géologues.
Cette mention est accessible aux étudiants diplômés d’une licence de sciences de la terre, mais aussi, sous
certaines conditions, aux étudiants titulaires d’une licence de sciences de la vie et de la terre, physique ou chimie.
Le master, principalement adossé au laboratoire IDES « Interaction et dynamique dans les environnements de
surface » (UMR CNRS 8148), est animé notamment par ses membres. Un partenariat étroit avec le Laboratoire des
Sciences du Climat et de l’Environnement (LSCE, rattaché à l’Université de Versailles Saint-Quentin) complète cet
adossement et par ailleurs, plusieurs laboratoires participent dans certaines spécialités aux enseignements et à
l’accueil de stagiaires (UMR EGC Agro-ParisTech-INRA, UMR G-EAU IRD-CNRS, CEMAGREF-Antony, IRSN (Institut de
Radioprotection et de Sureté Nucléaire), CEA, Laboratoire régional des Ponts et Chaussées-Trappes).
La spécialité « Planétologie » s’inscrit aussi dans le parcours interuniversitaire de sciences planétaires en
région Ile-de-France auquel de très nombreux laboratoires sont associés.
Le master, bien positionné en Ile de France, prépare soit à une poursuite d’études en thèse au sein de l’Ecole
doctorale orcéenne « Dynamique des environnements de surface » ou dans d’autres établissements, soit à divers
métiers tels que chercheur au sein de grand organismes CNRS, IRD, INRA, Enseignant (secondaire, universitaire après
un doctorat), soit encore celui d’ingénieur en entreprises, organismes publics et privés, collectivités locales et
territoriales, bureaux d'études dans le secteur du pétrole, de l’hydrogéologie, de la géologie des bassins
sédimentaires, des risques géologiques, de la géotechnique, des matériaux géologiques, de la gestion des déchets et
des métiers de l'environnement au sens large.
La spécialité « Education et formation scientifique » mène au professorat des collèges et lycées.
Points forts :
Le bon adossement à des équipes de recherche reconnues et la volonté d’intégration des étudiants au
sein des laboratoires par l’intermédiaire de stages.
Des flux d’étudiants constants, voire en augmentation pour certaines spécialités ; la moitié des effectifs
à l’entrée en M1 est extérieure à l’université Paris 11.
2
Les débouchés sont corrects, voire excellents pour certaines spécialités telles que « Géologie » et
« Environnement », tant en thèse que dans le monde professionnel.
La forte proportion de TD/TP et d’enseignements sur le terrain, ainsi que d’apprentissage dans certaines
spécialités afin d’assurer une formation théorique et pratique plus adaptée à la demande extérieure.
Un suivi des étudiants de qualité tout au long de leur parcours et après celui-ci.
La modification des UE en cours de contrat suite aux évaluations par les étudiants et les équipes de
formation. Un pilotage adapté de la formation.
Des enseignements assurés en anglais dans certaines des unités d’enseignements.
Une bonne ouverture à l’international pour les masters « recherche ».
Points faibles :
Actuellement, l’éloignement des locaux de recherche et d’enseignements (une demande pour la
construction de nouveaux locaux est actuellement en cours). Ce point faible souligné dans le dossier fait
l’objet d’une demande qui semble tout à fait pertinente.
Il n’existe pas de formation en alternance pour les spécialités professionnelles.
Il n’y a pas d’UE « Connaissance de l’entreprise » en M1.
L’enseignement des langues n’est pas intégré dans une politique commune.
Avis par spécialité
Hydrologie, hydrogéologie et sols
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Points forts :
Le fort potentiel de placement des étudiants.
Une équipe scientifique reconnue.
Le bon investissement des intervenants extérieurs.
La qualité et la durée des stages en entreprise ainsi que la bonne insertion professionnelle.
Points faibles :
Un manque d’ouverture internationale.
Le manque d’UE obligatoire sur le monde de l’entreprise.
Une seule UE libre.
Recommandations :
Il serait souhaitable de construire des partenariats internationaux et d’augmenter le choix d’UE.
Les liens avec la mention « Environnement » mériteraient d’être mieux explicités.
Environnements sédimentaires et volcaniques
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Points forts :
Une bonne équipe pédagogique.
La qualité du partenariat franco-italien.
Une poursuite d’étude en thèse de qualité.
Le partenariat avec le laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement (UVSQ-CEA-CNRS) qui
s’inscrit dans le cadre du PRES UniverSud.
Point faible :
La forte dichotomie thématique entre les deux parcours qui fait apparaître cette spécialité comme
relativement artificielle.
3
Recommandations :
L'intitulé de la spécialité n’est pas particulièrement lisible ; aussi serait-il souhaitable de réfléchir à un
nouvel intitulé.
Il conviendrait de préciser la répartition des UE et des étudiants entre les deux parcours.
Planétologie
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Points forts :
L’originalité de la formation.
L’excellente mutualisation du potentiel de l’Ile de France autour de cette spécialité.
Des objectifs pédagogiques et scientifiques particulièrement clairs.
Points faibles :
L’enseignement de l’anglais n’est pas assez soutenu.
Des flux d’étudiants très faibles.
Recommandations :
La faiblesse des flux d’étudiants est liée à l’étroitesse de la thématique de cette spécialité qui, par
ailleurs, comporte un enseignement de qualité et permet à des étudiants de poursuivre en thèse sur une
thématique actuellement porteuse dans le domaine académique au sein d’une équipe de recherche
performante. Toutefois, il faudrait communiquer davantage sur cette spécialité pour la rendre plus
attractive.
Renforcer l’enseignement de l’anglais.
Génie géologique
Appréciation (A+, A, B ou C) : A+
Points forts :
La mutualisation des moyens avec l’EPHE, l’ENS Cachan et l’Ecole Centrale.
Une spécialité bien ciblée présentant un fort potentiel d’insertion des étudiants.
L’excellente ouverture sur le mode professionnel de l’entreprise.
Points faibles :
Le flux d’étudiants est probablement surestimé par rapport à la situation actuelle.
La formation en alternance est inexistante.
Recommandations :
Il conviendrait de réfléchir à la mise en place d'une formation en alternance.
Les relations avec la mention « Environnement » devraient être précisées.
Compétences complémentaires en informatique
Cette spécialité a été évaluée dans le cadre de la mention « Information, systèmes et technologies » de
l’Université Paris 11.
Compétences complémentaires en management des organisations
Cette spécialité a été évaluée dans le cadre de la mention « Information, systèmes et technologies » de
l’Université Paris 11.
4
Commentaires et recommandations
Le dossier de contractualisation 2010-2013 du master mention « Sciences de la terre et de l’univers » est très
bien construit, bien référencé, mais il serait souhaitable de présenter davantage de tableaux synthétiques indiquant
les liens et passerelles ainsi que les mutualisations entre les différentes spécialités du master.
L’augmentation du nombre de modules optionnels à trois ECTS en M1 offre une plus grande flexibilité pour un
parcours personnalisé des étudiants et représente sans aucun doute un facteur d’attractivité indéniable pour les
étudiants de licences. Cette augmentation peut être considérée comme un point positif sous certaines conditions,
mais également comme un point faible. En effet, il faut que les étudiants puissent réellement effectuer un choix et
que l’Université puisse répondre à cette demande en ouvrant toutes les options. Il n’est pas fait état d’un nombre
inférieur limite d’étudiants pour ouvrir ces modules optionnels pour chaque spécialité. De la lecture des justificatifs
énoncés, il ressort une inquiétude concernant l’effet publicitaire de cette annonce, non suivi pour cause de coût de
maquette trop important. Par ailleurs, pour maintenir une telle offre, il faut prévoir un flux suffisant d’étudiants de
M2, ce qui pourrait être remis en cause par le partage des étudiants entre deux mentions de master : « STU » et
« Environnement » qui, comme cela est mentionné, peut entraîner une réduction des effectifs en M1 « STU ». Pour
valider la justification de la création du nombre d’UE optionnelles, il serait intéressant de pratiquer une évaluation
sur l’avis des étudiants concernant le suivi de leur parcours personnalisé et la disponibilité des options de leur choix
au terme de leur M1.
Trois des spécialités faisant partie de la demande d’habilitation présentent un flux très faible d’étudiants ; la
première concerne le M2 « Planétologie ». Toutefois, les arguments apportés pour expliquer ce faible flux sont tout à
fait cohérents et parfaitement compréhensifs. Par ailleurs, cette spécialité s’inscrit dans le cadre d’un parcours
interuniversitaire de planétologie en région Ile-de-France et montre un adossement excellent en recherche. Il
conviendrait probablement de communiquer davantage sur cette spécialité.
Sur la totalité du précédent contrat, les deux spécialités de « Compétences complémentaires en informatique
et en management des organisations » ont connu des flux très faibles, voire nuls : deux étudiants sur quatre ans pour
la spécialité « Compétences complémentaires en informatique » et aucun étudiant pour la spécialité « Compétences
complémentaires en management des organisations ». La demande de rattachement de ces spécialités au master
« STU », pour ne pas « empêcher la possibilité de cette double formation aux jeunes géologues », ne semble pas être
nécessaire. Il conviendrait tout d’abord de modifier l’affichage de ces spécialités, puis d’envisager un partenariat plus
étendu avec d’autres universités comme le montage existant pour la spécialité « Planétologie », ainsi que d’ouvrir des
options concernant ces spécialités dans le M1 (mais ce qui aurait pour conséquence d’accroître le nombre d’options
déjà très élevé).
Le taux de réussite en master atteste de la qualité de l’offre de formation. Il est demandé la création d’une
nouvelle spécialité professionnalisante « Hydrologie, hydrogéologie et sols » en complément de celle « recherche »
existante. Cette création résulte d’une demande accrue des étudiants et des entreprises. Le montage de cette
spécialité est cohérent et permettrait d’accroître le flux d’étudiants en M1 afin de répondre à une demande sociétale
réelle.
La demande de renouvellement avec changement d’intitulé pour la spécialité « Génie géologique » semble
pertinente ; il en est de même pour la demande de renouvellement de la spécialité « Planétologie ».
La demande d’association avec les sciences de la vie à la création d’une spécialité « Education et formation
scientifique » semble tout à fait adaptée au vu du taux de réussite aux concours de recrutement. Le dossier souligne
la possibilité d’ajustement de la structure aux nouvelles dispositions relatives à la formation des enseignants, ces
informations n’étant pas disponibles lors de la préparation du dossier de contractualisation. Les orientations prises
semblent montrer une certaine souplesse qui permettra d’effectuer les modifications nécessaires à la préparation des
masters dédiés à l’enseignement.
5
Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADÉMIE : VERSAILLES
Établissement : Université Paris 11 - Paris-Sud
Demande n°S3100016844
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Systèmes informatiques complexes
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
Cette mention vise le domaine scientifique de l’ingénierie des systèmes complexes à logiciel prépondérant et
donc vise à former les futurs architectes de ces systèmes. Ce positionnement est clair et pertinent en ce qui concerne
la formation devant être assurée.
Cette formation offre de larges débouchés dans de nombreux secteurs économiques (informatique, transport,
télécoms, militaire, électronique…). Le domaine choisi et les contacts établis garantissent que les objectifs
professionnels sont pertinents et que les étudiants formés pourront trouver un emploi dans leur domaine. Notons que
la formation s’appuie de plus sur le pôle de compétitivité System@tic et sur la Chaire Thalès « Ingénierie des systèmes
complexes » à l’Ecole Polytechnique, ce qui dénote un bon positionnement dans l’environnement proche scientifique
et industriel.
Par contre, le master se positionne de façon beaucoup moins claire dans l’offre de formation des
établissements partenaires. L’investissement de l’Ecole Polytechnique, clair, vise à ouvrir un master spécialisé sur un
créneau de niche dans le domaine des systèmes embarqués/systèmes autonomes. Celui de l’INSTN pourrait se
comprendre par les besoins en systèmes embarqués de l’industrie nucléaire, mais l’apport en étudiant est invisible.
Pour l’université Paris 11, la lisibilité de l’ensemble des masters d’informatique est posée : le M1 de ce master est
commun avec les masters d’informatique de Paris 11, alors pourquoi ne pas ouvrir le M2 parcours « Système
d’information » dans ce cadre, plutôt que dans celui des parcours proposés par l’Ecole Polytechnique ? Est-ce pour
cela que ce parcours est peu suivi ? En ce qui concerne les écoles ENST/ECP et SUPELEC, si la participation modérée
des enseignants est explicite, on ne voit pas l’engagement des écoles : pas d’apport étudiants/pas d’investissement
significatif dans la formation.
Dans le même ordre d’idée, la cohérence de ce master dans le dispositif LMD peut être forte ou inexistante
selon que l’on s’attache à tel ou tel partenaire. Le lien entre le niveau Licence et Master n’est pas évoqué, ni celui
entre le niveau Master et Doctorat. Le dossier explique donc les multiples partenaires, certes de grande qualité, mais
avec une cohérence d’ensemble faible.
Les enseignants issus de structures publiques sont tous issus de laboratoire de recherche de grande renommée.
Il ne fait aucun doute que la qualité de l’enseignement, en contact direct avec les derniers résultats de la recherche,
est présente. L’équipe pédagogique insiste sur sa volonté de faciliter le passage au doctorat sur des sujets intéressant
le monde de l’entreprise, mais il y a eu très peu de passage du master au doctorat. Cela n’est pas très grave pour un
master essentiellement tourné vers le monde des entreprises. À ce niveau, le voisinage des entreprises du plateau de
Saclay, Thalès en particulier, et les liens existants entre les équipes de recherche et les industriels donnent tout son
sens à cette formation.
La particularité de ce master est d’avoir deux M1 différents (pour simplifier, un M1 d’informatique sur Paris 11
et un M1 dit d’approfondissement sur l’Ecole Polytechnique) et de partager 400 heures dans un tronc commun
amenant à trois parcours (dont un actuellement n’est pas ouvert par manque d’étudiant). Si l’on veut faire de ce
master une formation d’élite, alors on peut comprendre cette situation. Sinon, elle peut poser quelques questions sur
la cohérence du niveau des étudiants diplômés par ce master.
2
Ce master a été créé il y a trois ans. Les promotions sont encore faibles en nombre (10 à 20 étudiants par
année). La volonté indiquée d’atteindre des promotions de soixante étudiants est-elle raisonnable ? Les données
tendent à montrer un accroissement de l’attractivité, certainement dans laquelle intervient également l’attractivité
des établissements partenaires. La majorité des étudiants de la promotion 2008 venaient de l’Ecole Polytechnique.
Les autres semblent venir de l’Université Paris 11. Aucun chiffre n’est donné concernant la provenance des étudiants
de TelecomParistechn, SUPELEC ou Centrale. Selon les données fournies, les étudiants des trois premières promotions
n’ont aucun mal à trouver du travail en France et à l’étranger (résultat portant sur un taux de 40 % de réponse à
l’enquête), mais peu poursuivent en thèse.
z
Points forts :
Le choix pertinent de la thématique choisie qui doit pouvoir encore être renforcée (le terme « systèmes
complexes » peut ne pas être très lisible pour des étudiants), par exemple en mettant encore plus en
avant les thématiques métiers des systèmes embarqués et systèmes autonomes.
z Le très bon investissement de l’EP (équipe pédagogique/potentiel « recherche »).
z La très bonne participation de Paris 11, mais la lisibilité des masters d’informatique de Paris 11 doit être
améliorée.
z L’important investissement des industriels, ce qui donne du sens à ce master.
z Les très nombreux accords internationaux pouvant servir à faire connaître ce master. Pour l’instant, il
ne s’agit que d’une longue liste de partenaires, sans identification de quelques partenaires clés, mais le
potentiel est là.
z La qualité des enseignants (pour certains au top niveau mondial dans leur spécialité « recherche »).
z La qualité des étudiants (du moins dans ce que l’on croît comprendre).
z
z
Points faibles :
Comment des étudiants ayant suivi des M1 aussi hétérogènes peuvent-ils suivre sans problème les cours
du M2 ? On a parfois l’impression d’être resté dans le schéma Maîtrise/DESS. Est-ce dû à la complexité
du plateau de Saclay ?
z Un flux d’étudiants modeste, avec peu d’analyse dans le dossier sur ce point.
z Quelle est la place réelle des « écoles » ECP/ENST/INSTN/SUPELEC dans cette mention ?
z La faiblesse du suivi des enseignements (évaluation pédagogique).
z Aucune analyse de coûts n’est fournie dans le dossier.
z Il n’y a pas assez de poursuite en thèse alors que le mécanisme des Cifre s’y prêterait bien.
z Un dossier trop gros pour un flux d’étudiants modeste.
z
Avis par spécialité
Conception et management des systèmes informatiques complexes
Un seul M2 avec trois parcours.
Ce master ne possède qu'une spécialité identifiée à la mention.
Commentaires et recommandations
Il s’agit d’une formation de haut niveau (au moins par la qualité des enseignants) sur un thème
important. Ce master a un gros potentiel si on s’en donne les moyens notamment à travers une
meilleure « lisibilité » du M1 et une politique explicite des établissements partenaires.
z La co-habilitation entre les trois parcours de M2 devrait être plus étayée. Si les parcours « Systèmes
autonomes » et « Systèmes embarqués » peuvent constituer deux facettes d’un même domaine, la
relation du parcours « Système d’information » avec les deux parcours précédents, mais aussi avec les
autres parcours d’informatique du plateau de Saclay (Paris 11), devrait être explicitée. Le découpage
actuel est peu lisible pour les étudiants inscrits en M1 à Paris 11 (et de fait, ils choisissent très peu de
venir suivre ce parcours M2).
z Paradoxalement, le dossier est alourdi par le trop grand nombre d’acteurs pour lesquels l’intérêt n’est
pas clairement affirmé. Il faudrait proposer des stratégies d’amélioration de l’attractivité chez tous les
partenaires. Par ailleurs, les flux entrants d’étudiants sont peu analysés.
z
3
Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADÉMIE : VERSAILLES
Établissement : Université Paris 11 - Paris-Sud
Demande n°S3100016851
Domaine : Droit Economie Gestion
Mention : Sciences du Sport et de la Société
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
De façon analogue à la mention « Sciences du Sport et de la Motricité » (également présentée par l’université
Paris 11), la présente mention de master « Sciences du Sport et de la Société » relève d’un dispositif en habilitation
partagée entre trois établissements d’Ile de France. L’offre de formation mutualise ainsi les compétences de trois
composantes STAPS issues des universités de Paris 11, de Paris Descartes et de Paris 10 (dont la mention a été évaluée
lors de la vague C). Ces UFR sont associées depuis 2004 au sein de l’école doctorale « Sciences du sport, de la
motricité et du mouvement humain » (ED 456). La mise en place de cette ED (qui s’appuie sur une trentaine de
laboratoires de la région parisienne) a permis de structurer durablement les collaborations entre les UFRSTAPS et a
contribué à la mise en place d’une formation de niveau master co-habilitée. Trois spécialités sont proposées dans le
cadre du renouvellement de la présente mention. La spécialité recherche « Organisation Sociale du Sport » (OSS) est
proposée dans le cadre d’une co-habilitation entre les trois établissements. Présentée en 2008 par l’université de
Paris 10 (vague C), cette formation a déjà fait l’objet d’une évaluation. La spécialité professionnelle « Management
des Evénements et des Loisirs Sportifs » (MELS) est proposée dans le cadre d’une co-habilitation entre les universités
de Paris 10 et de Paris 11. Présentée en 2008 par l’université de Paris 10 (vague C), cette formation a déjà fait l’objet
d’une évaluation. La spécialité professionnelle « Politiques Publiques et Stratégies des Organisations Sportives »
(PPSOS) est spécifique à l’université Paris 11. La mention est globalement bien implantée dans le contexte
académique local (e.g. mutualisations et partenariats engagés avec les autres composantes STAPS). Confrontés à un
taux d’inscription relativement moyen (et à une baisse constante des effectifs sur les trois dernières années), les
porteurs du projet se sont engagés dans une nécessaire régulation du projet. Il convient de poursuivre cette
réorganisation (e.g. regroupement des deux spécialités professionnelles, renforcement de la formation par la
recherche et de l’adossement scientifique, approfondissement du bilan de suivi des diplômés) afin d’assurer la
pérennité de l’offre de formation.
z
Points forts :
La mutualisation des enseignements de la spécialité recherche constitue un atout important de la
mention : contenus d’enseignement, semestrialisation, et modalités de contrôle des connaissances sont
semblables quel que soit le site. Le niveau M2 est totalement mutualisé entre les trois composantes (i.e,
organisation de semaines de formation en rotation sur les trois sites).
z La mention s’inscrit de façon pertinente dans la cohérence des parcours LMD. L’offre de formation se
positionne en effet à la fois comme un prolongement naturel des Licences STAPS du site et à la fois
comme une étape nécessaire vers une poursuite en doctorat (positionnement explicite vis-à-vis de l’ED
« Sciences du sport, de la motricité et du mouvement humain » - ED 456).
z L’équipe pédagogique comprend des enseignants-chercheurs de bon niveau. Par ailleurs, la répartition
des intervenants au niveau M2 entre scientifiques et professionnels est adaptée aux types de spécialités
(P ou R).
z De nombreux partenariats sont engagés avec d’autres structures (pour la recherche ou/et pour les
aspects professionnalisants) : ils sont clairement exposés et cohérents avec l’ensemble de la formation.
z
2
z
Points faibles :
Même si le dossier s’est amélioré par rapport à la version soumise lors de la vague C, les informations
sont incomplètes en ce qui concerne le bilan de sortie de master (taux et nature de poursuite en
doctorats ; taux d’insertion professionnelle, nature et niveau de l’insertion…). Ce déficit d’information
est particulièrement pénalisant pour les deux spécialités professionnelles en termes de lisibilité (une
cohérence est nécessaire entre le cœur de métier visé et la nature de l’insertion présentée).
z La formation « à et par » la recherche reste perfectible pour les deux spécialités professionnelles. En
particulier, l’adossement à la recherche est relativement faible.
z L’attractivité de la mention est insuffisante. Par ailleurs, les données rapportées dans le dossier
soulignent une baisse constante des inscriptions (pour l’ensemble de la mention en M2) à l’université de
Paris 11 (39 en 2005-2006, 33 en 2006-2007 et 31 en 2007-2008).
z
Avis par spécialité
Politiques publiques des organisations sportives (PPSOS)
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
La spécialité « Politiques Publiques des Organisations Sportives » est présentée par l’université Paris 11. Elle
vise « la formation de spécialistes de l’articulation des politiques publiques (Etat, collectivités locales, structures
intercommunales) et des stratégies des organisations sportives (entendues au sens strict des fédérations et de leurs
déclinaisons régionales, départementales et locales) ».
z
Points forts :
La composition de l’équipe pédagogique (numériquement significative) est relativement équilibrée et
adaptée à la coloration professionnelle de la spécialité (16 enseignants chercheurs ou enseignants et 32
intervenants « professionnels » participent à la formation).
z Le dossier présente de manière précise à la fois les évolutions de la spécialité (recomposition des
volumes horaires, élargissement du champ couvert par la création d’une UE « professionnelle », d’un
cours de GRH…) et à la fois les justifications de ces modifications (augmenter l’attractivité et les
possibilités d’insertion).
z La mutualisation partielle sur des groupes d’enseignements avec un autre master de l’université de Paris
11 (UFR de Droit, de Sciences Economiques et de Gestion) est opérante. Le dossier signale par ailleurs
des partenariats avec d’autres composantes (UFR Gestion de l’université d’Evry-Val-d’Essonne, UFR
STAPS de Caen, INSEP) qui rendent compte du positionnement académique de la spécialité au sein de
l’environnement régional.
z
z
Points faibles :
L’attractivité de l’offre de formation est relativement faible : le taux moyen d’inscriptions est de 15 par
an sur les quatre dernières années (11 inscrits en 2007-2008). Concernant les inscriptions en M2 à
l’université de Paris 11, les effectifs sont en baisse sur les trois dernières années (12 en 2005-2006, 8 en
2006-2007, et 5 en 2007-2008). Les prévisions (effectifs attendus) présentés dans le dossier semblent un
peu optimistes (20 inscriptions par an).
z Le taux de réussite est également en baisse régulière sur les trois années signalées (l’année 2007-2008
n’apparaît pas dans les bilans) : de 92 % en 2004-2005 à 63 % en 2006-2007. Ces données sont livrées
dans le dossier sans tentative d’analyse du phénomène (e.g. baisse « du niveau », désaffection des
cours, inscriptions « alimentaires » des étudiants…).
z Les informations concernant l’insertion professionnelle des diplômés ne sont pas assez précises (seuls
sont différenciés les items « Diplômés en emploi » et « Diplômés sans emploi »). Ce manque de précision
nuit à la lisibilité et à la crédibilité d’une spécialité à vocation professionnelle.
z L’adossement à la recherche reste fragile. Le dossier mentionne trois laboratoires d’appui. En fait, une
seule équipe (intégrée à l’intérieur d’une EA en cours d’évaluation) constitue l’appui scientifique de site
de la spécialité.
z
3
z
z
L’organisation pédagogique de l’UE 4 (insertion professionnelle) n’est pas assez explicite dans le
dossier. Le document mentionne un volume de 40 heures CM pour un cycle de conférences de deux
heures. S’agit-il de 20x2h ? Dans ce cas, de quelle manière cette formation signalée obligatoire dans le
dossier est-elle évaluée ? Par ailleurs, comment se répartissent les 32 professionnels qui doivent
intervenir au sein de cette unité d’enseignement ? Alors que la création de cette UE est présentée
comme une amélioration stratégique par rapport au précédent exercice, le manque de précision du
dossier ne permet pas de trancher sur la crédibilité d’une telle opération.
Recommandations :
Il serait tout d’abord important de poursuivre la réflexion engagée sur la faible attractivité de la
formation et sur un taux de réussite en baisse constante. L’accès à des informations précises concernant
les métiers réellement exercés par les diplômés pourrait être une aide précieuse pour les porteurs du
projet. Ces données pourraient servir de bases d’appui pour continuer le travail de rénovation et pour
améliorer la crédibilité de l’offre en matière d’insertion professionnelle.
z Il serait ensuite nécessaire de s’interroger sur un rapprochement potentiel avec l’autre spécialité
professionnelle de la mention (deux parcours regroupés au sein d’une spécialité professionnelle unique).
z Il serait également important de renforcer l’adossement à la recherche (e.g. partenariats avec d’autres
unités de recherche labellisées dans le cadre de l’ED 456).
z Il conviendrait enfin d’apporter des éclaircissements sur l’organisation pédagogique de l’UE « Insertion
professionnelle », afin de crédibiliser le processus de rénovation engagé.
z
Management des Evénements et Loisirs Sportifs » (MELS)
L’avis concernant cette spécialité a été communiqué à l’établissement support (Vague C-Paris 10).
Organisation Sociale du Sport » (OSS)
L’avis concernant cette spécialité a été communiqué à l’établissement support (Vague C-Paris 10).
Commentaire et recommandations
La mention « Sciences du Sport et de la Société » souffre d’une comparaison relativement défavorable
avec l’autre mention proposée par la composante STAPS de l’université Paris 11 (i.e., « Sciences du
Sport et de la Motricité »). Adossée à une organisation académique assez similaire (cohabilitation pour la
spécialité OSS entre trois universités, implication dans l’ED « Sciences du Sport de la Motricité et du
Mouvement humain », participation de certains enseignants-chercheurs aux deux équipes pédagogiques)
elle est confrontée à une fragilisation du taux de fréquentation. Il serait souhaitable, afin d’assurer la
pérennité de l’offre de formation, d’envisager certaines modifications.
z Un regroupement entre les deux spécialités professionnelles (avec des parcours différenciés) permettrait
sans doute de formaliser des mutualisations opérantes et de renforcer les appuis académiques.
z Un point précis sur le devenir des étudiants serait utile pour crédibiliser l’offre. Un bilan concernant
l’insertion professionnelle (niveau de recrutement, métier) des diplômés devrait permettre aux
responsables des deux spécialités professionnelles d’asseoir les finalités de formation annoncées (cœur
de métiers visés) sur des données objectivables. Des précisions sur la poursuite des études des diplômés
de la spécialité recherche (doctorat, bourse, thématiques poursuivies en thèse…) seraient également
précieuses, afin d’accroitre la lisibilité de la formation.
z Un positionnement clair des deux spécialités professionnelles vis-à-vis de la recherche est également
attendu (renforcement de l’équipe d’appui du site, collaborations formalisées avec d’autres équipes de
l’ED 456, amélioration de la formation par la recherche…).
4
Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADÉMIE : VERSAILLES
Établissement : Université Paris 11 - Paris-Sud
Demande n°S3100016867
Domaine : Science Technologie Santé
Mention : Sciences du Sport et de la Motricité
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
Cette proposition de master relève d’un dispositif en habilitation partagée entre trois établissements d’Ile de
France. L’offre de formation mutualise ainsi les compétences de trois composantes STAPS issues des universités de
Paris 11, de Paris Descartes et de Paris 10 (dont la mention a été évaluée lors de la vague C). Ces UFR sont associées
depuis 2004 au sein de l’école doctorale « Sciences du sport, de la motricité et du mouvement humain » (ED 456). La
mise en place de cette ED (qui s’appuie sur une trentaine de laboratoires de la région parisienne) a permis de
structurer durablement les collaborations entre les UFR STAPS et a contribué à la mise en place d’une formation de
niveau master co-habilitée. Trois spécialités sont proposées dans le cadre du renouvellement de la présente mention.
Les spécialités recherche « Contrôle Moteur » et « Pratiques Physiques : Perspectives Psychologiques » sont proposées
dans le cadre d’une co-habilitation entre les trois établissements. Présentées par l’université de Paris 10 (vague C),
ces deux formations ont déjà fait l’objet d’une évaluation. La spécialité mixte (recherche et professionnelle)
« Vieillissement, Handicap : Mouvement et Adaptation » (VHMA) est une offre spécifique à l’université de Paris 11.
Elle est présentée dans le cadre d’une association entre deux composantes de l’université de Paris 11 : l’Unité de
Formation et de Recherche Médicale et l’Unité de Formation et de Recherche en Sciences et techniques des Activités
Physiques et Sportives. La formation s’appuie sur une expérience solide, sur un contexte local favorable à la
recherche et sur une ouverture significative aux relations internationales. L’organisation pédagogique prend en
compte une nécessaire mutualisation des enseignements qu’il conviendra de conforter. Par ailleurs, le master est très
attractif pour les étudiants. Il reste aux porteurs de ce projet à établir un bilan précis concernant la sortie de la
formation et à envisager des rapprochements entre les spécialités recherche au niveau M2 et à proposer une
spécialité professionnelle « Métiers de l’enseignement ».
z
Points forts :
La mutualisation des enseignements des spécialités recherche constitue un atout important de la
mention : contenus d’enseignement, semestrialisation et modalités de contrôle des connaissance sont
semblables quel que soit le site. Au niveau M1, les cours, dispensés sur chaque site, sont communs aux
spécialités CM et PPPP (4 UE font l’objet d’un tronc commun pour les deux spécialités recherche). Le
niveau M2 est totalement mutualisé entre les trois composantes (i.e., organisation de semaines de
formation en rotation sur les trois sites). Par ailleurs, la spécialité CM est en convention avec
l’université de Paris 6 (pour un module complet).
z L’adossement à la recherche (en particulier pour les deux spécialités recherche) est de qualité. Quatre
équipes d’accueil sont directement concernées. Un laboratoire de site (CIAMS - complexité, innovation
et activités motrices et sportives), regroupant trois anciennes EA STAPS, contribue principalement à
l’appui scientifique local. D’autres laboratoires (qui dépassent largement l’environnement des équipes
labellisées en STAPS) sont également associés aux enseignements et à l’accueil des étudiants en stage
recherche (une vingtaine d’équipes reconnues dont sept sont associées aux grands organismes intègrent
le processus de formation).
z La mention s’inscrit de façon pertinente dans la cohérence des parcours LMD. L’offre de formation se
positionne en effet à la fois comme un prolongement naturel des Licences STAPS du site et à la fois
comme une étape nécessaire vers une poursuite en doctorat (positionnement explicite vis-à-vis de l’ED
« Sciences du sport, de la motricité et du mouvement humain » ED 456).
z
2
L’équipe pédagogique comprend des enseignants-chercheurs de bon niveau. Par ailleurs, la répartition
des intervenants au niveau M2 entre scientifiques et professionnels est adaptée aux types de spécialités
(P ou R).
z De nombreux partenariats sont engagés avec d’autres structures (pour la recherche ou/et pour les
aspects professionnalisants) : ils sont clairement exposés et cohérents avec l’ensemble de la formation.
z Reposant sur une expérience solide, le Master est très attractif pour les étudiants (entre 127 et 149
étudiants en M1 sur les trois dernières années). En M2, les inscriptions à l’université de Paris 11 sont en
progression constante (35 en 2005-2006, 37 en 2006-2007, et 52 en 2007-2008).
z
z
Points faibles :
Même si le dossier s’est amélioré par rapport à la version soumise lors de la vague C, les informations
sont incomplètes en ce qui concerne le bilan de sortie de master pour les spécialités « PPPP » et « CM »,
malgré des flux importants lors du quadriennal précédent (taux et nature de poursuite en doctorats ;
taux d’insertion professionnelle, nature et niveau de l’insertion…).
z En ce qui concerne les spécialités recherche, l’année de M2 se caractérise par des enseignements
complètement spécifiques et séparés. Cette absence de tronc commun minimal en M2 nuit aux
développements interdisciplinaires nécessaires.
z Le positionnement du parcours professionnel « Parcours Intervention en Milieu Scolaire » (PIMS) n’est pas
assez explicite. Ce parcours qui ne concerne que le niveau M1 est uniquement évoqué dans la partie du
document consacrée à l’organisation pédagogique de la mention.
z
Avis par spécialité
Contrôle Moteur (CM)
L’avis concernant cette spécialité a été communiqué à l’établissement support (Vague C-Paris 10).
Pratiques Physiques : Perspectives Psychologiques(4P)
L’avis concernant cette spécialité a été communiqué à l’établissement support (Vague C-Paris 10).
Vieillissement, Handicap : Mouvement et Adaptation (VHMA)
z
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
La spécialité « Vieillissement, Handicap : Mouvement et Adaptation » (VHMA) est proposée dans le cadre du
renouvellement de la mention et s’appuie sur une habilitation partagée entre les composantes STAPS de Paris 5 et de
Paris 11, en association avec l’Unité de Formation et de Recherche Médicale Paris 11. Elle a pour objet de « former
des professionnels d’interface entre le monde du handicap au sens large et celui des professionnels qui proposent des
solutions individuelles et techniques susceptibles d’améliorer, de préserver ou d’entretenir la mobilité des
personnes ».
z
Points forts :
L’habilitation partagée avec la composante STAPS de Paris Descartes et l’association avec l’UFR
Médicale de l’université Paris Sud constituent des appuis importants à la formation. Ces rapprochements
institutionnels rendent compte d’une démarche volontariste d’intégration académique de la spécialité
au niveau local (i.e., l’axe « Santé-Mouvement » de l’université Paris 11) et régional (i. e., la
cohabilitation avec l’université Paris Descartes).
z L’offre repose sur une antériorité solide. La demande en renouvellement présente un bon bilan
(croissance des effectifs, taux de réussite important, insertion professionnelle significative). Le nombre
d’étudiants inscrits en M2 est en augmentation (de 15 étudiants en 2004-2005 à 37 en 2007-2008) et
atteint une masse critique intéressante. Ce flux significatif et en progression atteste de l’attractivité de
la formation. Le taux de réussite est important (plus de 70% sur les trois années précédentes).
L’insertion professionnelle des étudiants est également en progression (30 % en 2006, 70 % en 2007).
z
3
Par ailleurs le dossier décrit de manière précise les modifications apportées à la formation (évolution
des UE en M1, réorganisation des parcours en M2). La suppression de la distinction entre parcours
professionnel et parcours recherche s’accompagne de la formalisation de quatre filières professionnelles
de sortie à l’issue du M2, « Expertise en accessibilité », « métiers de l’activité physique adaptée »,
« direction de réseau » (collectivités) et « recherche ».
z L’équipe pédagogique (M2) est relativement fournie et de bon niveau. Elle est composée de 13
universitaires dont 6 HDR (PU ou PU PH) membres des équipes scientifiques d’appui à la mention et de
professionnels du domaine. De plus, le dossier détaille la composition (et les attributions individuelles)
d’une équipe de formation (5 enseignants chercheurs et 1 personnel IATOSS) chargée du pilotage et de
la coordination de la formation.
z Les objectifs sont clairement définis dans le dossier, ce qui contribue à la bonne lisibilité et à la
crédibilité de l’offre de formation.
z
Points faibles :
L’adossement et la formation à la recherche pourraient être mieux précisés (le dossier renvoie, pour
l’essentiel, l’examen de ces questions à la partie du dossier commune aux spécialités). Le nombre
particulièrement faible d’étudiants s’orientant vers la recherche est à ce titre révélateur de la faible
coloration « recherche » de la spécialité (qui se présente encore largement comme une formation
exclusivement professionnelle).
z La lisibilité internationale reste perfectible. Si le dossier mentionne deux partenariats internationaux,
les collaborations en place ne sont pas attestées par des conventions.
z
z
Recommandations :
La spécialité « Vieillissement, Handicap : Mouvement et Adaptation » (VHMA) bénéficie d’une expérience
significative et d’un cadrage institutionnel qui rendent compte d’une intégration académique réussie. Le bilan positif
et les évolutions pédagogiques proposées dans le cadre du renouvellement de la présente demande sont des facteurs
importants pour la pérennité de l’offre. Afin d’étendre la portée de la formation, deux directions sont envisageables.
z Il serait tout d’abord important que les porteurs de projet positionnent la formation de manière plus
précise vis-à-vis de la recherche. Des éclaircissements sont attendus en ce qui concerne la formation
(UE, stage, école doctorale…) et l’adossement (préciser les équipes et les enseignants chercheurs
spécifiquement engagés dans ce type de recherche, les publications…) à la recherche.
z Il serait également souhaitable de renforcer et de formaliser les collaborations internationales de la
spécialité.
Commentaire et recommandations
La présente mention s’appuie sur un bilan solide et une équipe pédagogique de qualité. Il s’agit d’un master
qui possède beaucoup de potentiel, mais qui nécessite certains aménagements et clarifications.
z L’équipe de pilotage devrait tout d’abord se doter d’un instrument de mesure du niveau de sortie de la
formation. Il serait souhaitable que cet outil soit formalisé et utilisé par les trois universités partenaires
(homogénéité des critères et de la régulation de l’offre de formation).
z Un rapprochement entre les spécialités recherche en M2 est souhaitable.
z Un re-positionnement du « Parcours Intervention en Milieu Scolaire » (PIMS) semble enfin impératif. Dans
le cadre de la « mastérisation » des métiers de l’enseignement, une proposition de co-habilitation (entre
les trois universités partenaires) d’une spécialité professionnelle dans ce domaine s’avère nécessaire.
4
Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADÉMIE : VERSAILLES
Établissement : Université Paris 11 - Paris-Sud
Demande n°S3100017016
Domaine : Droit Economie Gestion
Mention : Gestion des organisations
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
La mention comporte six spécialités, auxquelles s’ajoutent deux nouvelles spécialités en création, qui sont
«Marketing de l’innovation» et «Entrepreneuriat, repreneuriat et PME». Elle s’inscrit dans la logique de masterisation
d’une maîtrise de Sciences de gestion, qui reste d’ailleurs le diplôme intermédiaire délivré à l’issue du M1. Pourquoi
dès lors ne pas avoir retenu l’appellation «Sciences de gestion» pour la mention si celle-ci s’inscrit dans la logique
d’un M1 généraliste qui débouche sur des spécialités nombreuses (trop ?) et très professionnalisantes, à l’exception
d’une spécialité à vocation recherche. Cet aspect reste toutefois purement lié à la lisibilité et ne remet pas en cause
la pertinence globale de la démarche.
L’esprit LMD est assez mal respecté car la tubularité reste présente dès le début du M1 avec les trois parcours
«Gestion des organisations», «Comptabilité-Contrôle-Audit» et «Commerce International et Achat». Sans remettre en
cause la pertinence des programmes, qui sont assez correctement adaptés aux objectifs pédagogiques des formations
concernées, on peut se demander s’il n’aurait pas été souhaitable de décomposer cette mention en trois.
En ce qui concerne l’appui recherche, le rattachement des membres académiques au PESOR est pertinent,
sachant que cette unité de recherche est à la fois dynamique et en cours de reconnaissance sur les champs
académiques concernés. La participation des professionnels est tout à fait satisfaisante, tant en quantité qu’en
qualité.
En ce qui concerne l’attractivité, le positionnement de cette mention en aval d’une licence d’économiegestion lui permet un flux global d’environ 230 étudiants dans le M1 avec un volume en apprentissage d’environ 30-40
étudiants. On peut regretter que l’information sur les flux des spécialités soit très hétérogène et souvent de mauvaise
qualité, ne permettant pas de mesurer leur attractivité voire même leur viabilité.
Le positionnement par rapport aux autres formations dans le contexte universitaire est bien décrit et semble
faire ressortir des complémentarités ou une faible redondance avec les autres institutions.
En ce qui concerne l’ouverture internationale, il y a de nombreux accords avec des universités étrangères,
essentiellement pour le parcours «achat et commerce international». En revanche, les autres parcours ne semblent
pas bénéficier de tels avantages.
Points forts :
Qualité de l’équipe pédagogique.
Cohérence globale de l’offre de formation et des programmes, même si la lisibilité pourrait être
améliorée.
Appui recherche de qualité.
Bonne professionnalisation des spécialités et possibilité offerte de l’apprentissage.
Points faibles :
Dossier présenté trop volumineux par rapport à la qualité des informations communiquées.
Lisibilité de la structure de la mention qui peut être améliorée.
2
Avis par spécialité
Organisation, stratégie et risques
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Spécialité récente (2006) dont la notoriété n’est pas encore affirmée, qui était uniquement à vocation
recherche et qui s’inscrit dans une perspective Recherche et Professionnelle pour la prochaine contractualisation.
Points forts :
Filière relative sélective pour les inscrits en thèse à l’issue du M2.
Positionnement original sur la question des risques en management.
Une chaire sur l’immatériel.
Création d’un parcours professionnel à côté du parcours recherche initial.
Point faible :
Le positionnement peut aussi être un handicap en spécialisant trop les étudiants, mais c’est un choix
défendable.
Comptabilité-Contrôle-Audit (CCA)
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Cursus lisible et bien référencé dont l’attractivité est en augmentation constante.
Points forts :
Obtention des équivalences avec le DSCG.
Nombre croissant de candidatures.
Point faible :
La formation ne prend plein effet qu’à partir du M1, quand dans d’autres universités, il est possible de
commencer dès la L3, sachant que l’ensemble du programme est très lourd.
Recommandation :
La spécialité est tubulaire et mériterait de constituer au moins la base d’une mention complète
éventuellement accompagnée des autres spécialités proches.
Stratégie et ingénierie financière
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Points forts :
Equipe pédagogique adaptée et de bon niveau.
Attractivité (360 candidatures) et flux satisfaisants (31 étudiants en moyenne).
Programme pédagogique bien structuré, pertinent et en cohérence avec l’intitulé de la spécialité.
Point faible :
Le M1 «Gestion des organisations» risque d’être trop large pour permettre une bonne spécialisation dans
le domaine en M2 (cf. à ce sujet, les remarques générales sur le master).
Recommandation :
L’ouverture d’une option «Finance-Comptabilité» ou «Finance-Contrôle» ou dans tous les cas, d’une option
dédiée à ces disciplines en M1, deuxième semestre, permettrait de faire passer certains des enseignements du M2 en
M1 et ainsi, accroître la spécialisation et/ou élargir le champ de la formation en incluant de nouveaux cours en M2. Il
est vrai qu’elle réduirait la dimension stratégie de la spécialité.
3
Contrôle de gestion et ressources humaines
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
La spécialité souhaite un changement de positionnement vers la Gestion des Ressources Humaines, ce qui
représente une tentative originale mais qui peut être risqué en raison d’une moindre lisibilité professionnelle.
Points forts :
Spécialité répondant à de réels besoins et originale par ailleurs.
Programme pédagogique du M2 adapté et cohérent.
Points faibles :
Pas d’information sur l’attractivité et les flux.
L’ancrage dans le M1 n’est pas évident à percevoir.
La présentation de l’insertion professionnelle mériterait d’être sensiblement revue et étoffée au regard
de l’intitulé de la spécialité.
Recommandation :
Il serait peut-être souhaitable de favoriser une mise en cohérence du M1 avec cette spécialité.
Entreprises et services publics
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
Cette spécialité fait l’objet d’un rattachement à une autre mention intitulée «Droit fondamental et appliqué
et droit de l’entreprise». Ce double rattachement est justifié par son caractère pluridisciplinaire.
Le montage est quelque peu complexe et pas vraiment justifié. Qui choisit la mention finalement délivrée pour le
diplôme obtenu ? Le cursus antérieur de l’étudiant (Droit vs. Economie, gestion) détermine t-il seulement les
pondérations pour la validation du diplôme ou la nature de la mention ?
Points forts :
Ancienneté, originalité et reconnaissance de la formation.
Tentative originale de collaboration entre juristes publicistes et gestionnaires.
Points faibles :
Intitulé et objectifs très larges pour une spécialité professionnelle.
Programme pédagogique trop général et assez déconnecté du M1.
Recommandations :
Les objectifs pluridisciplinaires liés à l’analyse de la place et le statut des services publics en Europe et
à l’introduction de la concurrence est intéressante mais ne transparaît pas suffisamment dans le
programme pédagogique.
Il serait souhaitable, au regard de l’ancienneté de la formation, de pouvoir produire des informations
plus pertinentes sur l’insertion professionnelle.
Achat et commerce à l’international
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Cette spécialité comporte deux parcours distincts : «Achat à l’international» et «Commerce à l’international».
Points forts :
Spécialité très solidement ancrée dans le cursus M1. Il s’agit manifestement d’un point fort de
l’Université.
Originalité pour le parcours «Achats».
4
Ancrage fort dans l’international et les collaborations universitaires comme professionnelles.
Cours en trois langues.
Forte demande de la part des entreprises.
Points faibles :
Une sur-spécialisation peut-être trop rapide.
Maquette pédagogique un peu sommaire dans sa présentation.
Recommandation :
Le caractère très tubulaire de cette spécialité permettrait d’en faire une mention à part entière, sauf si la
logique d’insertion au niveau du M2 est privilégiée.
Marketing de l’innovation
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
Spécialité demandée en création pour la prochaine contractualisation.
Points forts :
Complète l’offre de l’Université en gestion.
Peut s’appuyer sur l’expérience des spécialités existantes en Commerce.
Répond à une demande de la part des étudiants.
Points faibles :
Manque d’ancrage véritable dans le M1.
Malgré son appellation, la notion d’innovation n’est que moyennement présente.
Recommandations :
Rapprocher en M1 le cursus des différentes spécialités et parcours tournés vers le commerce. Ce
rapprochement permettrait de faire l’économie de certains cours en M2.
Centrer effectivement mieux le diplôme sur l’innovation (exemple : le cours de marketing stratégique
pourrait aisément être dispensé dans les années précédentes. Idem pour «Risques et gestion de crise» ou
«Gestion de projet»).
Entrepreneuriat, Repreneuriat et PME
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Spécialité demandée en création pour la prochaine contractualisation.
Points forts :
Formation relativement originale pour la partie «Reprise d’entreprise» et répondant à un besoin réel.
Partenariat avec les instances professionnelles.
Point faible :
Risque de redites avec les années précédentes, mais le public sera probablement issu de l’extérieur et
plutôt en formation continue.
Recommandation :
Prévoir de la comptabilité pour la partie «Gestion financière».
5
Commentaire et recommandations
La plus grande difficulté de cette mention est surtout liée à sa structure. Un découpage sur la base de
deux ou trois mentions sera d’autant plus nécessaire si l’accroissement de l’offre de formation en
management sur Paris-Sud est envisagé dans le futur. Il permettrait sans aucun doute une meilleure
préparation aux spécialités très professionnalisées, sans exclure une mutualisation de certains
enseignements.
Une meilleure analyse de l’insertion professionnelle est également indispensable. Cela est d’autant plus
nécessaire pour les spécialités qui présentent un caractère récent.
6
Observations du président
Réponse aux avis de l'AERES de juin 2009
Masters de l'Université Paris-Sud 11 (Vague D)
MENTION
Droit fondamental et appliqué et droit de l'entreprise
Resp. Françoise LABARTHE et Valérie PIRONON
17 spécialités
Domaine : Droit Economie Gestion
1- Rappel des appréciations de l'AERES
Appréciation globale de la mention (n°S3100015672) : A
Droit public (R et P) L. FONBAUSTIER
A
Entreprises et Services Publics (P) C. VOISIN, J-M. PEYRICAL
B
Entreprise et Droit de l’Union Européenne (P) J-M. PEYRICAL
A/B
Droit Canonique (R) M. BÉGOU-DAVIA
A
Droit processuel, Professions judiciaires (R et P) J. PELLERIN, M. GUYOMAR, Y-M. SERINET
A
Achat public (P) J-M. PEYRICAL (création 2010)
A
Droit de la construction, de l’aménagement et de l'urbanisme (P) J-E. CALLON
B
Droit des affaires internationales (P) X. BOUCOBZA, E. SCHOLASTIQUE
B
Droit privé fondamental (R) F. LABARTHE
A
Droit des contrats (R et P) P. REMY-CORLAY, Ch. SERAGLINI
A
Droit notarial (P) D. BAKOUCHE, L. TAUDIN
B
Droit pénal et pratique du droit pénal (P) E. DREYER, E. HIRSOUX
A
Juriste d’affaires (P) V. MAGNIER
A
Droit financier (P) Y. PACLOT
A
Droit et Pratique des Relations du Travail (P) E. HIRSOUX
B
Droit des affaires (Business Law) (P) V. MAGNIER et C. SERGLINI (création 2010)
A
Compétences complémentaires en management des organisations (P) S. EDOUARD
-
2- Réponses par spécialité
Spécialité : Entreprises et Services Publics (P) C. VOISIN, J-M. PEYRICAL
Réponse aux points faibles et recommandations
 Les matières enseignées ne présentent pas une très grande originalité
 Les partenariats manquent un peu de lisibilité. Quels sont-ils avec les grands réseaux
d’entreprises publiques ? Qu’en est-il de la dimension européenne de l’entreprise
publique ? La référence au droit de l’Union européenne, aujourd’hui déterminant en
la matière, paraît trop ténue
Si, à première vue, l’intitulé des matières enseignées ne présente pas une grande originalité,
cette spécialité de master a le rare mérite d’être pluridisciplinaire, mêlant des enseignements
juridiques à des enseignements d’économie et de gestion. Elle accueille donc des étudiants de
formation différente, qui souhaitent acquérir une double compétence sur un même objet
d’étude.
De ce fait, elle offre de larges débouchés aux étudiants, les entreprises privées ou publiques
ainsi que les administrations étant à la recherche d’une telle pluridisciplinarité. En
témoignent, non seulement les stages régulièrement trouvés par les étudiants, mais aussi les
emplois effectivement occupés, dans des domaines comme l’achat public où la
pluridisciplinarité susvisée est très appréciée.
Quant au lien avec le droit Communautaire, il existe bel et bien au sein de plusieurs
enseignements. Sont notamment concernées des matières comme « Droit des entreprises
publiques et des réseaux », « Concurrence, marchés publics et délégations de service
public », « Techniques contractuelles appliquées aux marchés des entreprises publiques »,
« Droit des affaires et services publics ». Même si les intitulés n’y font sans doute pas assez
référence, les sources communautaires des différents droits ainsi approchés sont bien
évidemment très présentes, des services publics aux entreprises publiques en passant par les
marchés publics et les conventions de délégation de service public. S’agissant de ces
derniers, l’importance et l’influence, tant des directives communautaires, que des principes
issus des traités sont indéniables. L’étude des textes et de la jurisprudence communautaires
constitue ainsi une épine dorsale du cours, et donc une transversalité évidemment
indispensable à un bon apprentissage de la matière.
Spécialité : Entreprise et Droit de l’Union Européenne (P) J-M. PEYRICAL
Réponse aux points faibles et recommandations
Cette spécialité de MASTER est en fait divisée en deux : une professionnalisante et une autre
davantage portée sur la recherche.
Si la première a obtenu la note de A, la seconde n’a obtenu qu’un B.
Au-delà des éléments critiques de l’AERES expliquant cette dernière note (équipe
professionnelle pas assez étoffée, manque de débouchés …) le problème vient sans doute du
manque de lisibilité découlant de cette dichotomie.
La solution serait peut être de rassembler la branche recherche et la branche professionnelle
dans une seule et unique spécialité, ce qui n’empêcherait bien évidemment pas certains
étudiants de s’orienter vers davantage de recherche que de professionnalisation.
L’ensemble ainsi créé serait davantage cohérent dans ses activités d’enseignement et de
recherche, sont intérêt pour les étudiants ne pouvant qu’être que valorisé.
Spécialité : Droit de la construction, de l’aménagement et de l'urbanisme (P) J-E. CALLON
Réponse aux points faibles et recommandations
* Partenariats : ils sont en cours de création. Les premiers devraient être créés cette année.
* Intervenants. Un nouveau professeur vient de rejoindre l’équipe (cours de droit de la
construction) de manière à permettre une meilleure présence de spécialiste universitaire. Le
responsable du master exprime toutefois sa stupéfaction. Son M2 permet à 20 étudiants de
trouver un emploi dans les semaines qui suivent leur diplôme – uniquement car la majorité
de l’équipe est professionnelle… La critique est la faible présence de spécialiste
universitaire. Si les professionnels sont remplacés par des universitaires, les étudiants ne
trouveront plus d’emplois… (3 à 4 étudiants sont embauchés par les cabinets et structures des
intervenants…).
* Adossement à la recherche : le dossier ne présentait pas les travaux des enseignants du
M2, mais ces travaux existent et sont nombreux.
Spécialité : Droit des affaires internationales (P) X. BOUCOBZA, E. SCHOLASTIQUE
Réponse aux points faibles et recommandations
1/ « Peu de professionnalisation immédiate. L’ouverture récente de cette spécialité ne
permet pas sans doute pas d’avoir un recul suffisant ».
Le M2 accueille depuis 2006 30 étudiants par an sur 500 dossiers de candidature (dont au
moins 1/3 d’étudiants étrangers).
* Méthode d’enseignement. La méthode est casuistique (rédaction de conclusions, notes
professionnelles, contrats) ; Deux simulations d’arbitrage sont organisées tous les ans (cette
année les étudiants ont participé au concours d’arbitrage de Sciences po, en arrivant en demifinale) ; en 2009-2010, un enseignement spécifique sera consacré à la « simulation de
contentieux »., négociation des contrats internationaux, montages en droit des sociétés, à la
fiscalité internationale,
* Partenariats : les cabinets d’avocats qui coopèrent avec le diplôme ont accepté, à côté des
séminaires qu’ils délivrent, de proposer aux étudiants une séance spéciale liée aux
perspectives professionnelles : séminaire chez Gide Loyrette, Herbert Smith ou Weil
Gotshal ; entretiens avec différents associés du cabinet, relevant de domaines variés –
fusions-acquisitions, contentieux, droit public économique ; séance de discussion à l’OCDE
sur le rôle des juristes dans de telles organisations.
* Stages. Les étudiants doivent effectuer un stage de trois mois en lien avec le diplôme. Tous
les étudiants ont toujours trouvé un stage intéressant à effectuer. D’ailleurs, les cabinets
d’avocats avec lesquels nous avons des rapports privilégiés acceptent, chaque année, de
prendre au mois un étudiant en stage.
* Insertion professionnelle : le MDAI organisera en octobre prochain une première réunion
de tous les anciens étudiants des premières promotions, afin de procéder à un recensement
exhaustif de l’insertion professionnel à N+3 des étudiants diplômés. Cette réunion sera
l’occasion du lancement d’une association d'anciens élèves du MDAI. En dépit de l’absence
de données statistiques exhaustives, les diplômes du MDAI ont intégré, pour la plupart, de
grandes entreprises multinationales ou de cabinets spécialisés dans le droit des affaires
internationales.
2/ « Pas ou peu d’intervenants étrangers assurant le cours en langue anglaise »
Les étudiants bénéficient de 60 heures de cours d’anglais juridique (présentation, presse
étrangère, rédaction d’un CV, rédaction de contrats, étude de cas) par un enseignant de
l’Université. A partir de la rentrée 2009-2010, de façon expérimentale et à titre facultatif, les
étudiants seront incités à suivre des cours d’une deuxième langue étrangère.
En dehors des cours de langue, les étudiants suivent de nombreux cours ou séminaires en
anglais spécialisé (ex : 30 heures de cours en langue anglaise par un avocat américain, Me
Carl Lobell, sur la négociation de contrats de fusions acquisitions d’entreprises. Me Lobell
est associé du cabinet Weil Gotshal et est l’un des avocats les plus réputés à New York sur
ces questions). Des professeurs invités étrangers complètent cette offre.(ex. prof. Stefano
Troiano, doyen de l’Université de Vérone et expert de droit comparé).
3/ Programme d’enseignement traduisant imparfaitement en quoi la spécialité Affaires
internationales diffère de « Commerce international »
Le diplôme a une approche plus large des matières enseignées traditionnellement dans ces
diplômes. Il repose sur une approche transversale qui, tout en s’appuyant sur de solides
enseignements en droit du commerce international permet aux étudiants d’acquérir des
connaissances dans de matières aussi variées que : droit fiscal international, géopolitique,
éthique du commerce international (v. www.mdai.fr).
4/ « Un peu confus sur les débouchés liés à l’administration internationale »
Selon la maquette le M2 DAI ouvre des débouchés en tant que « juriste au sein d’une
administration française ayant des activités à l’étranger (ministère de l’économie et des
finances, ministère du tourisme, ministère de l’industrie, services juridiques des ambassades
…), juriste au sein d’une administration ou d’une organisation internationale (BIT, OMC,
FMI, CNUDCI, CCI, …) » ; stages auprès d’organismes publics ayant de telles missions
(Ministère des Affaires étrangères, Ubifrance, etc). L’un de nos anciens étudiants a d’ailleurs
été embauché au service du Ministère des Affaires Etrangères en charge de la négociation
des conventions internationales sur les questions économiques.
- la même remarque peut s’appliquer à des organisations internationales, notamment en ce
qui concerne la CCI, la CNUDCI et UNIDROIT qui ont déjà accepté nos étudiants en stage.
Cependant, les débouchés liés à l’administration internationale sont, dans notre domaine,
rares et ne constituent pas les principaux débouchés.
5/ « Peu d’éléments sur le partenariat des entreprises ».
Des partenariats importants ont été noués avec des entreprises ou des cabinets
internationaux : a) enseignements dispensés par les principaux associés ou responsables de
grands cabinets (Herbert Smith, Gide Loyrette, Weil Gotshal, Norton Rose, Darrois Villey
pour les cabinets et Louis-Dreyfus pour les sociétés) ; b) stages; c) séances d’insertion
professionnelle.
En 2009-2010, la CCI affichera officiellement son soutien au M2.
Recommandations
1°) Ouvrir la formation à quelques données de droit public.
C’est déjà la cas avec la protection internationale des droits de l’homme et les Contrats
d’Etat
2°) Mieux afficher les données non commerciales des affaires internationales (quid des
investissements internationaux par exemple)
Afin de ne pas cloisonner les différentes facettes des affaires internationales, le droit des
investissements étrangers ne fait pas l'objet d'un cours distinct mais il fait évidemment l’objet
de développements substantiels dans Droit du commerce international (12h) et dans le cadre
de séminaires (ex : séminaire consacré aux entreprises communes et dans les séminaires
d'arbitrage traitant du CIRDI).
3°) Réflexion à mener sur les ressources susceptibles d’être engendrées par la
formation.
Les responsables du M2 DAI sont particulièrement sensibles à cette observation.
Les responsables du Master 2 DAI sont sensibles aux critiques et recommandations
formulées par les experts de l’AERES à l’égard du M2. Il apparaît que la plupart de ces
critiques sont fondées sur une absence de clarté ou une déficience d’informations dans la
maquette, et non à défaut de contenu de la formation. Ils mettront en œuvre les moyens aptes
à lever ces ambiguïtés et à renforcer la réflexion sur les ressources susceptibles d’être
engendrées par la formation.
Spécialité : Droit notarial (P) D. BAKOUCHE, L. TAUDIN
Réponse aux points faibles et recommandations
*Droit fiscal : Contrairement à ce que pourrait peut-être laisser penser les intitulés des cours,
le droit fiscal est présent dans tous les enseignements : droit commercial, droit des personnes,
droit patrimonial de la famille, droit des contrats spéciaux (par exemple, à propos des
promesses de ventes d’immeubles à construire ou en l’état futur d’achèvement, du prêt, etc.).
*même observation s’agissant du droit immobilier : certains aspects sont traités dans le
cadre du cours de droit des contrats spéciaux
ou
de
droit
commercial
notamment.
Spécialité : Droit et Pratique des Relations du Travail (P) E. HIRSOUX
Réponse aux points faibles et recommandations
* Equipe pédagogique : Il est de la philosophie et de la logique même de ce Master Pro, Droit et PRATIQUE des relations du travail - de faire appel à des intervenants extérieurs : il
y a peu d'enseignants qui sont en même temps inspecteurs du travail ou délégués syndicaux..
* Enseignements : parmi les 4 matières principales (à double coefficient), 3 sont enseignées
par des enseignants de sceaux (L. Millet, E. Hisroux), la 4° par un enseignant de Nancy.. qui
est là depuis la création du Master (soit 7 ans !!).
Les autres cours (coeff. 1) sont assurés, selon les spécificités des matières, par des
enseignants extérieurs. D'autres enseignants sont des praticiens, ce qui est légitime au regard
de la spécificité des matières (ex : Nouvelles technologies et restructurations d'entreprise.
Françoise LABARTHE et Valérie PIRONON
Responsables de la mention
Réponse aux avis de l'AERES de juin 2009
Masters de l'Université Paris-Sud 11 (Vague D)
MENTION
Droit et économie des activités internationales et européennes
Resp. Daniel DORMOY et Gérard AZOULAY
6 spécialités
Domaine : Droit Economie Gestion
1- Rappel des appréciations de l'AERES
Appréciation globale de la mention (n°S3100015644) : B
Développement agricole durable : la sécurité alimentaire pour le développement (R et P) G. AZOULAY
B
Gestion de projets de développement en Afrique (P) D. DORMOY
B
Environnement et développement au Sud : Conseil et Expertise G. AZOULAY, C. COUHARDE
C
Diplomatie et négociations stratégiques (R et P) S. EL SAYEGH
A
Droit public international et européen (R) D. DORMOY
B
Droit des activités spatiales et des communications électroniques (R et P) P. ACHILLEAS
A+
0,
2- Réponse pour l'ensemble de la mention
* Pluridisciplinarité
- La mention de master a pour caractéristique essentielle une pluridisciplinarité d’ensemble
et une dimension internationale et européenne, avec dans le domaine économique, une
unité forte construite autour de l’étude des questions de développement et
d’environnement intéressant les pays du sud et dans le domaine juridique et des sciences
politiques des questions relatives aux conflits, au règlement des différends et aux espaces.
- Ces axes sont en harmonie parfaite avec les thèmes majeurs de recherche de l’équipe à
laquelle le Master est adossé (le Collège d’Etudes Interdisciplinaires, dont les trois axes de
recherche sont le développement et l’environnement, les conflits et le règlement des
différents et les espaces et les marchés).
-L’interdisciplinarité se traduit également à l’intérieur même de chacun des M2. Ces
spécialités sont, il est vrai, à dominantes (économique, juridique ou science politique), mais
prennent en compte des approches issues des autres disciplines (le droit, l’économie, la
science politique, l’environnement, mais aussi, la psychologie, l’anthropologie, l’agronomie,
la culture…).
- Des cours mutualisés existent entre plusieurs spécialités (GPDA/DAD, DPIE/DASCE).
* Insertion et de suivi des étudiants
- le dossier indique dans sa partie autoévaluation, la volonté de progresser dans ce domaine.
Des initiatives ont déjà été prises pour améliorer nos résultats. En particulier un responsable
est désigné, au niveau de la mention de master dans son ensemble, pour confronter les
expériences, poursuivre et harmoniser les efforts de suivi.
- le dossier est précis concernant les débouchés et les emplois exercés. Nous travaillons en
permanence en relation étroite avec nos partenaires qui accueillent nos étudiants en stage.
- Concernant la poursuite d’études en doctorat, la liste de nos doctorants et docteurs a été
communiquée dans le cadre du dossier relatif à l’équipe de recherche, ainsi que le devenir
des docteurs. Ces informations sont disponibles.
- la forte dimension internationale, principal affichage de la mention de master, se traduit par
la présence dans nos promotions étudiantes, d’une proportion très élevée d’étudiants de
toutes nationalités (plus de 50% des effectifs sont des étudiants étrangers), ce qui ne facilite
pas l’action de suivi du devenir de nos étudiants et de leur insertion.
3- Réponses par spécialité
Spécialité : Développement agricole durable : la sécurité alimentaire pour le
développement (R et P) G. AZOULAY
Réponse aux points faibles et recommandations
La spécialité DAD a obtenu l’appréciation A dans l’évaluation de la mention
‘Environnement’.
*L’équipe pédagogique : elle réunit quelques-uns des plus grands spécialistes français du
développement agricole. Les institutions qu’ils représentent sont autant d’éléments d’un
réseau d’institutions dans lequel les étudiants de la spécialité sont amenés à trouver un appui
dans la poursuite de leurs recherches ou l’obtention d’un stage. L’ ‘éclatement’ de l’équipe
pédagogique n’est en fait que le résultat de la réunion de l’ensemble de ces spécialistes.
*Insertion professionnelle : la forte proportion d’étudiants étrangers souvent supérieure à
50% voire 60% renvoie aux difficultés de suivi évoquées ci-dessus. Des mesures de suivi ont
déjà été prises avec la création d’un site internet spécifique http://www.masterdeveloppementagricoledurable.org/ comportant un réseau des anciens et avec la nomination
d’un coordinateur au niveau de la mention.
*Adossement à la recherche :
- La qualité des intervenants issus des institutions de recherche partenaires (CIRAD, IRD,
INRA…) dont certains sont de renommée internationale et qui occupent des postes de
direction scientifique (notamment à l’ANR, au CIRAD, à l’INRA…), est un gage certain de
leur « investissement en matière de recherche », de la même façon que les intervenants de
Paris Sud, dont les publications témoignent de cet investissement.
- Le CEI auquel est adossé la spécialité a obtenu une appréciation de niveau A en matière de
travail scientifique mené.
- Un pilotage unique de la spécialité (assurée par son créateur) ne fait craindre aucune
‘dilution des responsabilités’.
Spécialité : Gestion de projets de développement en Afrique (P) D. DORMOY
Réponse aux points faibles et recommandations
Insertion professionnelle :
- Un des points forts de cette formation est la réalisation d’un stage de 3 à 5 mois sur le
terrain en Afrique.
- des liens récurrents se sont établis avec les institutions qui accueillent nos étudiants
(notamment : l’IDLO (Rome), le PNUD, le MAE, l’AFD ou des ONG comme l’AFVP
accueillent régulièrement des stagiaires ou favorisent la recherche de stage ou encore
assurent des débouchés à nos étudiants).
- les intervenants jouent un rôle important dans la promotion de notre formation et l’appui
apporté aux étudiants dans leur recherche de stage.
- Des informations précises et détaillées pour plus de 60% des étudiants ayant suivi cette
spécialité depuis sa création, concernant leur insertion professionnelle sont disponibles.
- En projet : la réalisation d’une base de donnée à partir des informations recueilles et des
stages réalisés est en cours. Au niveau du M2, l’expérience d’un site réservé aux anciens
étudiants réalisée dans le cadre de DAD sera généralisée, en relation avec la rénovation en
cours du site du CEI, équipe à laquelle les différentes spécialités du master sont adossées.
Spécialité : Environnement et développement au Sud : Conseil et Expertise G. AZOULAY,
C. COUHARDE
Réponse aux points faibles et recommandations
Ce même projet a obtenu la note B dans l’évaluation de la mention de master de l’UVSQ.
- partie intégrante, à la demande des Universités Paris-Sud et Versailles Saint-Quentin, des
formations proposées par le PRES UniverSud.
- Certains cours pourront être mutualisés avec des enseignements dispensés dans des M2
professionnels de l’UPS (DAD et GPDA).
- Des contacts avec d’autres établissements du PRES UniverSud sont d’ores et déjà
envisagés. Il devrait donc progressivement y avoir un rééquilibrage tendant vers la parité
entre l’UPS et l’UVSQ.
- d’autres ressources existent dans l’équipe de recherche de l’UPS à laquelle sera rattachée la
formation. Comme les formations déjà existantes dans le domaine du développement, ce M2
s’appuiera sur le réseau du GEMDEV auquel sont rattachées le CEI et le C3ED. Au sein du
GEMDEV, les chercheurs du CEI et du C3ED ont développé d’importantes recherches sur
les questions de développement et d’environnement.
*Attractivité de la formation et du recrutement d’étudiants,
- M2 professionnel unique en région parisienne qui vise à donner des compétences
méthodologiques, techniques et opérationnelles dans le domaine du développement et de
l’environnement.
- l’objectif de ce M2 n’est pas de former des étudiants à la définition et à la gestion de projets
d’assistance technique auprès des pays du Sud, il vise plutôt à offrir une spécialisation dans
les domaines du suivi-évaluation, de l’établissement de diagnostics et de la formulation de
recommandations pour les pays du Sud en matière de développement et d’environnement.
- L’accent sur l’international va être renforcé avec la prise de contacts auprès
d’établissements étrangers dont les formations peuvent fournir un approfondissement et/ou
un complément aux enseignements dispensés dans le M2 EDS.
- l’accueil d’étudiants étrangers venant du Sud sera renforcé d’une part, par les contacts
établis auprès d’universités étrangères ayant participé à des programmes de recherche
communs avec le CEI et le C3ED. Le recrutement pourra être élargi à des cadres étrangers
des pays du Sud qui ont accès à des formations à durée limitée provenant d’organismes
internationaux comme le FMI ou la Banque Mondiale ou émanant d’organismes privés.
Spécialité : Droit public international et européen (R) D. DORMOY
Réponse aux points faibles et recommandations
Insertion professionnelle :
- Double approcher Recherche/professionnel : La proportion d’étudiants qui poursuivent en
thèse se situe environ à 35%. Pour les autres, beaucoup suivent des carrières juridiques en
France, à l’étranger et à l’international (avocats, juristes dans un cabinet d’avocat, au niveau
de cabinets de dimension internationale et pour des affaires se déroulant devant des
juridictions internationales : CIRDI, CEDH, CJCE, TPI ; CPI…, carrières diplomatiques et
consulaires, carrières de consultant ou juriste européen et international dans des organisations
gouvernementales et non gouvernementales.
- nombre des intervenants, même universitaires, sont des praticiens notoires qui représentent
leurs Etats devant les juridictions internationales ou sont des jurisconsultes réputés.
- Intervention de conférenciers qui sont des praticiens (colloques organisés par le CEI)
*Partenariats
- ils sont bien développés et solides, en particulier avec les équipes de recherche de
réputation mondiale en droit international à l’ULB et à l’Institut des Hautes Etudes et du
Développement de Genève
- le responsable de la formation est le fondateur du Réseau Francophone de Droit
international ( www.rfdi.net ) dans le cadre duquel est organisé le concours international de
plaidoirie Charles-Rousseau qui réunit de nombreuses universités à travers le monde.
- l’ancien président du TPIY a, par une attestation, reconnu la valeur scientifique et l’intérêt
de la formation quand aux débouchés professionnels.
Daniel DORMOY et Gérard AZOULAY
Responsables de la mention
Réponse aux avis de l'AERES de juin 2009
Masters de l'Université Paris-Sud 11 (Vague D)
MENTION
Gestion des organisations
Resp. Henri ZIMNOVITCH et Philippe GILLET
8 spécialités
Domaine : Droit Economie Gestion
1- Rappel des appréciations de l'AERES
Appréciation globale de la mention (n°S3100017016) : A
Organisation, stratégies et risques (R) S. CHARRIERE-PETIT
A
Comptabilité Contrôle Audit (P) H. ZIMNOVITCH
A
Stratégie et ingénierie financière (P) M. DARBELET et E. DUBOCAGE
A
Contrôle de gestion sociale et ressources humaines (P) J. SURPLY
B
Entreprises et services publics (P) C. VOISIN, J-M. PEYRICAL
B
Achat et commerce à l’international (P) J-L. BAZET, C. BAZET
A
Marketing de l'innovation (P) F. DURIEUX, L. NABEC (création)
B
Entrepreneuriat, Repreneuriat et PME (P) F. GESPACH (création)
A
2- Réponses par spécialité
Spécialité : Contrôle de gestion sociale et ressources humaines (P) J. SURPLY
Réponse aux points faibles et recommandations
 Réponse concernant l’appréciation globale
INTITULE ET IDENTITE DU DIPLOME en relation avec sa LISIBILITE
PROFESSIONNELLE
Le diplôme porte exactement l’intitulé « Contrôle de gestion sociale – Ressources
Humaines ». Le contrôle de gestion sociale constitue un domaine du contrôle de gestion
appliqué au pilotage des ressources humaines de l’organisation. Il est donc très important de
ne pas omettre le terme « sociale » dans l’intitulé du M2 (conformément à l’intitulé fourni
dans le dossier de demande de renouvellement).
A titre d’exemples, et dans la perspective d’une appréhension des enjeux stratégiques et
opérationnels de la fonction RH, il s’agit pour le contrôle de gestion sociale :
•
d’apporter à la direction des ressources humaines une aide au diagnostic et à la
•
•
•
•
décision dans l’orientation et/ou le suivi de la stratégie, notamment par l’analyse des
évolutions de la performance des salariés [productivité, dépôt de brevets…], des
emplois, de la masse salariale…
de participer à la définition d’objectifs (ex. développement des compétences des
salariés) ;
d’élaborer des tableaux de bord dans différents domaines (ex. démographie
Ressources Humaines, masse salariale, pilotage des compétences, formation, maîtrise
des risques RH, relations sociales) ;
d’établir les budgets (ex. frais de personnel) ;
d’évaluer et de mesurer les écarts.
Le positionnement du master a consisté à afficher, encore plus nettement, dans l’intitulé du
diplôme, et à renforcer, dans les enseignements, l’approche « Ressources Humaines » afin de
signaler très clairement l’orientation RH de la composante « sociale » du contrôle de gestion.
La lisibilité professionnelle est cependant déjà avérée auprès des professionnels qui nous
adressent régulièrement des offres de stage et/ou d’emploi, comme auprès des étudiants qui
posent candidature après un parcours RH.
2 Points faibles
•
•
Information sur l’attractivité et les flux
Insertion professionnelle
Attractivité auprès des professionnels :
Elle peut se mesurer par le nombre de propositions spontanées de stage émises par les
entreprises : une proposition reçue par semaine pendant toute la période de formation
universitaire (plus d’une vingtaine d’offres) (ex. Caisse des dépôts, Veolia, groupe Carrefour,
Elior, Wolters Kluwer, Carlson Wagon Lits, GDF). Les professionnels nous adressent les
propositions, soit parce qu’ils connaissent notre formation et ont déjà recruté nos étudiants,
soit parce qu’ils consultent notre offre de formation sur Internet.
Aucune autre université ne présente ce cursus.
Tous nos étudiants ont trouvé des stages dans leur strict domaine de formation, d’une durée,
le plus souvent supérieure à 3 mois, avec une rémunération allant jusqu’à 1 500 euros/bruts
par mois. Outre l’organisation, en début d’année, d’ateliers d’insertion professionnelle
(rédaction de CV, de lettre de motivation, simulation d’entretiens en français et en anglais),
les services de l’insertion professionnelle de la faculté Jean Monnet et de l’Université Paris
11 sont actifs dans la mise en relation de nos étudiants avec les entreprises et sont
fréquemment consultés par nos étudiants. De même le service universitaire d’information et
d’orientation (SCUIO) fournit des supports (ex. Kompass) pour la recherche de stages.
Attractivité auprès des étudiants en relation avec l’insertion professionnelle :
Les candidatures émanent de notre Faculté, mais le plus grand nombre provient d’Ile de
France, du reste de la France (y compris des DOM), de l’étranger (quelques exemples en
2008-2009 : Tunisie, Roumanie, Chine, Maurice, Sénégal). Des étudiants recommandent
également notre formation à leurs camarades d’université.
L’attractivité est bien sûr en relation avec les opportunités d’embauche. Les enjeux et les
missions RH sont désormais le plus souvent orientés vers la réalisation « d’actions à valeur
ajoutée pour les différents clients RH (direction, managers, salariés) »1 . C’est dans ce
contexte que les entreprises ont recours au contrôle de gestion sociale et que les étudiants y
trouvent des opportunités d’embauche (cf information sur l’insertion professionnelle fournie
dans le dossier de demande de renouvellement de la formation M2 CGS).
Flux d’étudiants :
L’information délivrée dans le dossier de demande de renouvellement et relative aux
inscriptions note une stabilité de l’effectif des promotions entre 25 et 30 étudiants. Afin de
maintenir la qualité de recrutement, et, partant, la qualité professionnelle future et l’insertion
de nos étudiants, nous sommes rigoureux sur la qualité de leur dossier et celle de l’entretien
éventuel de recrutement.
A titre d’information complémentaire, on peut noter qu’au 11 juin 2009, alors que tous les
pointages n’ont pas été effectués sur les téléchargements de dossier et les pré-inscriptions,
nous recensons 250 téléchargements de dossier pour le master CGS et 52 pré-inscriptions
déjà effectives.
Ancrage dans le M1 de la faculté Jean Monnet
Pour nos étudiants, les enseignements du M2 Contrôle de Gestion Sociale/Ressources
Humaines s’appuient sur la formation reçue en M1 (v. maquette sur le site de la faculté).
Spécialité : Entreprises et services publics (P) C. VOISIN, J-M. PEYRICAL
Réponse aux points faibles et recommandations
 Intitulé et objectifs très larges pour une spécialité professionnelle
 Programme pédagogique trop général et assez déconnecté du M1
Si, à première vue, l’intitulé et les objectifs des matières enseignées semblent très larges pour
une spécialité professionnelle, la spécialité de master a le rare mérite d’être pluridisciplinaire,
mêlant des enseignements de gestion, d’économie à des enseignements juridiques. Elle
accueille donc des étudiants de formation différente, qui souhaitent acquérir une double
compétence sur un même objet d’étude, ce qui explique un programme pédagogique assez
déconnecté du M1 de Gestion des organisations. Soulignons que l’importance des
recrutements directs en M2, d’étudiants provenant d’autres universités, garantit à la
formation des flux annuels de 25 en moyenne.
De ce fait, elle offre de larges débouchés aux étudiants, les entreprises privées ou publiques
ainsi que les collectivités territoriales et les administrations étant à la recherche d’une telle
pluridisciplinarité. En témoignent, non seulement les stages régulièrement trouvés par les
étudiants, mais aussi les emplois effectivement occupés, dans des domaines comme les
ressources humaines, la qualité, les systèmes d’information ou la commande publique, où la
pluridisciplinarité susvisée est très appréciée. La formation affiche, dans la durée, un très bon
taux d’insertion professionnelle.
Même si les intitulés ne sont pas suffisamment explicites, les références communautaires,
sont bien évidemment très présentes, dans tous les enseignements juridiques, qu’il s’agisse,
notamment, des cours-séminaires de « Droit des entreprises publiques et des réseaux »,
« Concurrence, marchés publics et délégations de service public », « Techniques
1
Rapport d’étude « Fonction Ressources Humaines » CEGOS, 2006
contractuelles appliquées aux marchés des entreprises publiques ». S’agissant des disciplines
de gestion, elles mettent l’accent sur les évolutions des services publics de réseaux et les
problématiques de régulation, dans un contexte de concurrence élargie.
Spécialité : Marketing de l'innovation (P) F. DURIEUX, L. NABEC (création)
Réponse aux points faibles et recommandations
Demande de création, pour répondre à la demande des étudiants de M1 qui suivent les cours
optionnels « Marketing » en Master 1 Gestion des Organisations.
Le Master 2 « Marketing de l’innovation » répond initialement à la demande des étudiants de
M1 qui suivent les cours optionnels « Marketing » en Master 1 Gestion des Organisations et
qui souhaitent pouvoir poursuivre leur formation en Marketing au sein d’un M2.
La suggestion de rassembler les parcours de M1 « Gestion des Organisations » et
« Commerce International » est très intéressante. Elle va d’ailleurs dans le sens de
l’intégration progressive du M1 « Commerce International », issu d’un IUP piloté par l’IUT
de Sceaux jusqu’à récemment, à l’offre globale de la Faculté Jean Monnet. Certains cours
fondamentaux pourraient effectivement être retirés et, le cas échéant, faire l’objet de cours
optionnels de mise à niveau à destination d’un public étudiant de sciences dures.
De ce fait, un volume horaire conséquent pourra être consacré aux problématiques liées à
l’innovation et plus précisément au marketing de l’innovation. D’une part, cela nous
permettra d’afficher clairement notre adossement au laboratoire de recherche en sciences de
gestion de l’Université Paris-Sud (PESOR, EA 3546) dont l’un des axes de recherche est
l’innovation. D’autre part, ces suggestions nous permettront de nous différencier plus
clairement tant pour les étudiants que pour les recruteurs de l’offre de M2 spécialisés en
Marketing d’Ile-de-France.
Henri ZIMNOVITCH et Philippe GILLET
Responsables de la mention
Réponse aux avis de l'AERES de juin 2009
Masters de l'Université Paris-Sud 11 (Vague D)
MENTION
Droit et management de la santé
Resp. Patrick FALLET et Grégory MAÎTRE
3 spécialités
Domaines : Droit Economie Gestion et Sciences Technologie Santé
1- Rappel des appréciations de l'AERES
Appréciation globale de la mention (n°S3100015677) : C
Affaires réglementaires des industries de santé (P) E. FOUASSIER
B
Marketing pharmaceutique (P) P. FALLET, J-M PENY
B
Responsabilité médicale (R et P) G. MAÎTRE
C
2- Réponse pour l'ensemble de la mention
1. La réponse à l’avis AERES sera envisagée en quatre rubriques, la première relative à la
mention de master en général, les trois autres relatives à chacune des spécialités de M2
actuellement actives.
Au préalable, les signataires de la présente réponse entendent souligner, d’une part, que le
master Droit et Management de la santé est issu d’une collaboration pluridisciplinaire
perpétuée depuis plusieurs décennies à l’Université Paris XI, ce qui est tout à fait
exceptionnel. Ils entendent préciser, d’autre part, que le M2, lors de la précédente campagne
d’habilitation, s’articulait autour de quatre spécialités, dont une spécialité Droit et
management des organisations de santé (DMOS), spécifiquement orientée management, qui
a malheureusement été mise en sommeil en 2006, mais qui a vocation à être réactivée.
L’auteur de l’avis a manifestement perdu de vue ces deux éléments pourtant mentionnés au
dossier pour procéder à son expertise.
I. L’avis AERES sur la mention de master Droit et management de la santé :
2. Il a tout d’abord été soulevé une « difficulté à identifier le domaine de référence », l’auteur
de l’avis estimant que le master relèverait à l’évidence du domaine « Droit, Economie,
Gestion ». Cette affirmation repose sur une contre-vérité puisque la mention de master
relève, par essence, sur deux domaines de référence : « Sciences, technologie, Santé » (STS)
et « Droit, Economie, Gestion » (DEG), en sorte qu’il n’est par hypothèse pas possible de
définir un seul « domaine » de référence, au sens de la loi LMD, puisqu’il n’existe pas de
domaine propre à la matière Santé dans toutes ses dimensions. Toute la logique de la mention
de master « Droit et management de la santé » est de dépasser les cloisonnements
disciplinaires, ce qui paraît avoir échappé à l’auteur de l’avis.
On précisera d’ailleurs que les 2/3 des étudiants formés dans le master sont recrutés par
l’industrie pharmaceutique, et que le travail des deux directeurs des spécialités
pharmaceutiques, docteurs en droit et en pharmacie, fait autorité dans le domaine du droit
pharmaceutique où ils comptent parmi les meilleurs spécialistes. Cela montre toute
l’importance de la complémentarité des domaines DEG et STS.
3. L’avis regrette en outre le fait que « le M1 fasse l’objet de trois parcours complètement
différenciés ». Or, la mention de master, au stade du M1, se divise en deux parcours, et non
pas trois : un parcours pharmaceutique (divisé en deux sous-parcours) et un parcours
juridique (qui s’entend d’un « fléchage » de différents masters recommandés pour l’accès au
M2, en cours de refonte pour en améliorer la visibilité).
Ces parcours permettent de former, d’une part, des juristes, d’autre part, des pharmaciens,
étant précisé qu’il n’est pas possible, au stade du M1, de mélanger les publics puisque les
métiers concernés (pharmacien ou juriste) sont très différents. En revanche, le public est
mélangé au stade du M2, la spécialité RM accueillant par exemple régulièrement des
médecins, la spécialité ARIS comportant des étudiants juristes.
4. L’avis soulève également une difficulté tirée de l’absence du management en M1 et de
l’isolement de cette matière en M2, puisqu’il serait cantonné à la spécialité Marketing
pharmaceutique. Mais il convient de rappeler que le M2 comporte une spécialité DMOS
spécifiquement orientée management, cette discipline n’étant par ailleurs pas spécialement
requise au stade du M1 pour les métiers spécifiquement juridique ou pharmaceutique.
5. L’avis insiste enfin sur l’absence d’ouverture internationale de la mention de master. Si
cette remarque est exacte en ce qui concerne les intitulés des cours et séminaires, il n’en reste
pas moins que les règles en matière de santé sont encore aujourd’hui d’origine
essentiellement nationale, le droit communautaire étant par nature intégré dans l’étude de ces
règles.
3- Réponses par spécialité
Spécialité : Affaire réglementaires des industries de santé (P) E. FOUASSIER
Réponse aux points faibles et recommandations
Au préalable, le responsable de la spécialité Affaires réglementaires des industries de santé
s’interroge sur le décalage incompréhensible existant entre l’appréciation portée par l’auteur
de l’avis (B) et celle portée par les industriels de la pharmacie qui plébiscitent, depuis des
années, les étudiants issus de ladite spécialité. Le taux d’intégration professionnelle est en
effet quasiment de 100% pour chaque promotion et ce, dans l’année même d’obtention du
diplôme.
L’auteur de l’avis soutient d’abord que le principal défaut de la spécialité serait que
l’enseignement de la gestion serait quasiment absent de la maquette. Une telle affirmation
révèle une profonde méconnaissance des activités exercées au sein des services Affaires
réglementaires des laboratoires pharmaceutiques et, partant, des attentes des industriels en
termes de formation. En d’autres termes, il n’est pas nécessaire, lorsqu’on se spécialité en
affaires réglementaires des industries de santé, de disposer de connaissance de base en
gestion, qui ne sont pas exigées ni même souhaitées par les futurs employeurs.
Un second grief formulé dans l’avis est que l’organisation de la spécialité ne faciliterait pas
les stages. Cette remarque est aberrante. En effet, les enseignements ont lieu en soirée afin
d’offrir la meilleure souplesse aux étudiants dans le choix de leur stage, et ce qui permet en
outre l’intervention de professionnels de haut niveau et l’accueil de salariés au sein de la
formation.
Spécialité : Marketing pharmaceutique (P) P. FALLET et J-M PENY
Réponse aux points faibles et recommandations
La première critique formulée par l’auteur de l’avis réside dans l’absence de support
académique gestionnaire dans la formation. A cet égard, il convient de souligner la
différence existant entre le management qui s’applique à la gestion d’une structure (et pour
lequel un tels support serait effectivement indispensable) et le marketing qui correspond à la
promotion d’un produit. Qui plus est, le marketing pharmaceutique est profondément
différent du marketing général et présente une réelle autonomie, en sorte qu’il est quasiment
impossible de transposer les grands principes du marketing avec ceux du marketing
pharmaceutique. Au surplus, l’absence de support académique gestionnaire ne signifie pas
pour autant l’absence d’une expertise avérée dans le domaine du marketing. Plusieurs
enseignants d’HEC et de l’ESCP interviennent dans le cadre de la spécialité.
Une deuxième critique insiste sur de prétendus flux faibles. Il suffira de rappeler que de 2004
à 2007, les effectifs ont été d’une trentaine d’étudiants, et que depuis 2007, si les effectifs ont
baissé à 21 étudiant, cela ne traduit qu’une simple adaptation à la réalité du marché.
Une troisième critique concerne enfin l’insertion professionnelle qui serait mal justifiée et
trop sommaire. De nouveau, la critique n’est pas explicitée, ce qui la rend obscure. Quoi
qu’il en soit, il est utile de souligner que l’université Paris-Sud 11 entend déployer dans les
années à venir des outils pour affiner celle-ci et la rendre plus performante. La spécialité
Marketing pharmaceutique en bénéficiera à l’instar de toutes les autres formations de
l’université.
Spécialité : Responsabilité médicale (R et P) G. MAÎTRE
Réponse aux points faibles et recommandations
Dans une première critique, l’auteur de l’avis soutient que l’intérêt de la spécialité ne serait
pas correctement argumenté. Il souligne en outre que l’orientation professionnelle ne serait
pas identifiée et que les débouchés professionnels seraient insuffisamment précisés. Pourtant,
l’intérêt de la spécialité a été énoncé dans le dossier d’habilitation dans des termes très
proches de ceux employés lors de la précédente campagne d’habilitation, dont on rappellera
qu’elle a donné l’occasion d’une note optimale. On comprend dès lors mal comment une
argumentation excellemment notée à l’origine soit subitement devenue insuffisante, et tandis
qu’elle a été par ailleurs actualisée pour tenir compte des nouveaux débouchés professionnels
dans le domaine de l’assurance et de la qualité des soins, qui sont d’ailleurs importants et non
pas limités.
Dans une deuxième critique, l’avis souligne que la pluridisciplinarité évoquée dans l’intitulé
de la mention ne se matérialiserait pas dans la mise en œuvre des démarches pédagogiques.
Mais les cours et séminaires dispensés au sein des spécialités ARIS et RM sont communs
pour la majorité d’entre eux, avec un équilibre entre pharmaciens et juristes au sein de
l’équipe pédagogique. On discerne mal l’absence de pluridisciplinarité au sein de la
spécialité RM.
L’avis indique enfin que la spécialité aurait une « vision beaucoup trop restrictive de la
responsabilité ». Il est regrettable que l’auteur de l’avis n’ait pas pris le soin de préciser cette
affirmation. Il suffira de rappeler que la spécialité RM couvre la responsabilité disciplinaire,
civile, administrative et pénale des professions de santé, ainsi que l’ensemble des systèmes
d’indemnisation, amiables ou contentieux, et en incluant par ailleurs du droit des assurances.
EN CONCLUSION
L’avis AERES sur la mention Droit et management de la santé comporte, outre quelques
erreurs de détails marginales, plusieurs erreurs importantes d’appréciation sur la structure
pédagogique de la mention et de ses spécialités. Cela le prive de l’essentiel de sa pertinence,
d’autant plus que la notation retenue (C) est incohérente avec la notation optimale obtenue
lors de la précédente évaluation.
Patrick FALLET et Grégory MAÎTRE
Responsables de la mention
Réponse aux avis de l'AERES de juin 2009
Masters de l'Université Paris-Sud 11 (Vague D)
MENTION
Ethique, Sciences, Santé et Société
Resp. Emmanuel HIRSCH
3 spécialités
Domaines : Droit Economie Gestion et Sciences Technologie Santé
1- Rappel des appréciations de l'AERES
Appréciation globale de la mention (n°S3100015915) : A
Ethique des pratiques de la santé, des soins et de l'institution hospitalière (sans affichage) E. HIRSCH
A+
Ethique des pratiques de la recherche scientifique (sans affichage) E. HIRSCH
A
Éthique, maladie chronique, fins de vie et soins palliatifs (sans affichage) E. HIRSCH et P. HARDY
A+
2- Réponse pour l'ensemble de la mention
-
→ « Il faudrait peut-être sortir du processus de légitimation, nécessaire pour l’éthique, et
ouvrir aux enjeux de populations spécifiques comme malades, personnes vulnérables… »
Cette observation appelle le commentaire suivant.
Notre équipe est fortement impliquée dans les domaines évoqués :
précarités sociales et vulnérabilités : à travers la Commission Éthique et Maraude et le
Collectif Les morts de la rue ;
malades : notamment dans le cadre du Centre éthique SLA, d’initiatives et de recherches
menées dans le domaine du cancer avec l’Inca, en ce qui concerne maladie d’Alzheimer et les
handicaps.
Cette expertise se retrouve du reste dans le programme des unités suivantes :
• La place de la personne malade et des proches dans le soin [UE18]
• Décision, prélèvements et greffes d’organes [UE19]
• Anthropologie de la douleur et de la maladie [UE20]
• Autonomie, droit et soins du grand âge [UE22]
• Éthique Alzheimer et maladies apparentées [UE23]
• Approches cliniques du deuil [UE26]
• La mort aujourd’hui [UE27]
Nous serons toutefois attentifs à conférer une meilleure visibilité à cette exigence dans le
cadre de nos formations.
→ « Il est nécessaire d’améliorer l’ouverture internationale. »
Cette observation appelle le commentaire suivant.
Dans nos approches de la bioéthique l’ouverture internationale s’avère indispensable et nous
avons transposé cette exigence dans nos formations. Toutefois au plan général des formations
notre offre apparaît effectivement limitée de ce point de vue, même si nous consacrons un
enseignement à la Philosophie anglo-saxonne [UE7].
Nous allons tenir compte de cette préconisation, ce qui nous est d’autant plus naturel que
l’Espace éthique /AP-HP (partenaire de cette formation universitaire) est Centre collaborateur
de l’OMS pour l’éthique. Nous avons donc développé un réseau de contacts au plan
international que nous solliciterons notamment pour envisager dans un premier temps
différents échanges tout d’abord au sein de l’Union Européenne.
→ « Il faudrait peut-être transformer le titre de la spécialité 2 et l’intituler par exemple :
Éthique des pratiques de la recherche scientifique en matière médicale ou de santé. »
Cette observation appelle le commentaire suivant.
Notre intégration à l’équipe d’accueil EA 1610 « Études sur les sciences et les techniques »
dont nous constituons la composante « Éthique, sciences, santé et société (ES3), pourrait
désormais davantage justifier l’intitulé de cette spécialité.
Toutefois nous pourrions, si nécessaire, retenir l’intitulé « Éthique des pratiques de la
recherche scientifique en biomédecine » qui semble adapté à la spécialité proposée.
Emmanuel HIRSCH
Responsable de la mention
Réponse aux avis de l'AERES de juin 2009
Masters de l'Université Paris-Sud 11 (Vague D)
MENTION
Environnement
Resp. Renée PAUGAM et Jane LECOMTE
10 spécialités
Domaines : Droit Economie Gestion et Sciences Technologie Santé
1- Rappel des appréciations de l'AERES
Appréciation globale de la mention (n°S3100016469) : A
Droit de l’environnement (P) J-P. BOIVIN
A+
Développement agricole durable : la sécurité alimentaire pour le développement (R et P) G. AZOULAY
A
Pollutions chimiques et gestion environnementale (P) R. PAUGAM
A
Physique et environnement (R et P) P. DESESQUELLES
B
Santé publique et risques environnementaux : évaluation et gestion des risques environnementaux et
professionnels (R et P) Y. LÉVI
A+
Hydrologie, hydrogéologie et sols (R et P) C. MARLIN
A
Ecologie, biodiversité, évolution (R et P ) C. DAMESIN, J. LECOMTE
A
Génie géologique (P) H. MASSOL
A+
Compétences complémentaires en informatique (P) H. DELACROIX
-
Education et formation scientifique (sans affichage) C. BERRIER
-
2- Réponse par spécialité
Spécialité : Physique et environnement (R et P) P. DESESQUELLES
Réponse aux points faibles et recommandations
• Des effectifs faibles (une dizaine). Il est prévu de doubler ce flux, mais on ne connaît
pas la manière dont ce doublement s’effectuera, ni la capacité des laboratoires et
relations professionnelles à absorber ce flux de nouveaux stagiaires.
Lors de la création du M2, en 2006, nous avons volontairement limité le nombre d’étudiants
à 8 pour pouvoir observer leur insertion. Depuis, notre effectif est en croissance (14 étudiants
cette année). Nous n’avons nulle part indiqué que nous allions doubler le flux. Nous avons
écrit que nous augmenterions les promotions de deux étudiants par an dans la mesure ou la
qualité des dossiers le permettait et où l’accueil en stage et l’insertion professionnelle
continuaient à se faire sans problème. Le domaine de l’environnement représente un marché
de l’emploi porteur. Le Grenelle de l’Environnement et de 600 000 emplois dans ce domaine.
• Le taux de poursuite en thèse est faible (1 et 3 étudiants)
Ce M2 est Professionnel et Recherche. La grande majorité des étudiants s’inscrivent dans le
parcours Professionnel. Depuis la création du M2, tous les étudiants qui ont souhaité
continuer en thèse ont pu le faire (avec financement). Dans la troisième promotion, trois
étudiants ont poursuivi en thèse.
• Le taux de poursuite d’étude (hors thèse) est élevé (3-4) sans que ce point ne soit
commenté
Les continuations d’étude n’ont concerné que la première promotion. Dans les deuxième et
troisième promotions, il n’y a eu aucune prolongation d’études.
• Le M2 semble faire plus de 30 ECTS pour les deux parcours
Le nombre d’ECTS obligatoires (en comptant le stage) est de 51 pour le parcours Recherche
et de 54 pour le parcours Professionnel.
Pour le premier semestre, quelque soit le parcours, les étudiants doivent choisir une UE
optionnelle de 3 ECTS en plus, ce qui fait bien un semestre à 30 ECTS
Pour le second semestre :
- les étudiants du parcours PRO doivent choisir deux UE optionnelles de 3 ECTS en plus, ce
qui fait bien un semestre à 30 ECTS
- les étudiants du parcours Recherche doivent choisir une UE optionnelle de 3 ECTS en plus,
ce qui fait bien un semestre à 30 ECTS
• Il faut améliorer le suivi des diplômés en précisant le type d’emploi occupé, la
fonction, le type d’entreprise, le type de contrat…
Tous les diplômés ont été suivis dans leur recherche d’emploi et dans leur évolution
professionnelle (en dehors des refus de réponse). Les informations demandées sont pour la
plupart données dans l’annexe.
• Il y a des points de rencontre évidents entre cette spécialité et la spécialité « Pollutions
Chimiques et Gestion Environnementale ». C’est dommage qu’il n’y ait aucune UE en
commun.
Les deux spécialités partagent 10 UE communes : PE2 - Pollution Chimique 2, CGE3/ME3
Introduction au Droit de l’environnement 1, CGE9/ME9 Introduction au Droit de
l’environnement 2, CGE1/ME1 Grands défis de l’environnement 1, CGE2/ME2 Grands défis
de l’environnement 2, CGE4/ME4 Economie de l’environnement, CGE5/ME7 Pollutions
Physique et Chimique 1, CGE7/ME6 Sols, sous-sol air et eau, CGE8/ME5 Ecologie,
CGE6/ME8 Santé et écotoxicologie. Nos étudiants se retrouvent également en module PE8
d’Anglais et en CGE3 Marketing et Gestion des entreprises. Plus des deux tiers des modules
proposés sont donc communs. Les objectifs des deux M2 et les origines des étudiants étant
différentes, il ne nous semble pas souhaitable d’augmenter cette proportion.
Renée PAUGAM et Jane LECOMTE
Responsables de la mention
Réponse aux avis de l'AERES de juin 2009
Masters de l'Université Paris-Sud 11 (Vague D)
MENTION
Biologie et Santé
Resp. Anne GUIOCHON-MANTEL et Martin KREIS
17 spécialités
Domaine : Sciences Technologie Santé
1- Rappel des appréciations de l'AERES
Appréciation globale de la mention (n°S3100016008) : A
Cancérologie (R) C. AUCLAIR
A
Endocrinologie et métabolisme (R) A. GUIOCHON-MANTEL et M. TAOUIS
A
Ergonomie, Ingénierie de la santé et des facteurs humains (P) F. DARSE
A
Génome, Cellules, Développement, Évolution (R) F. CONFALIONERI et L. THÉODORE
A
Relation Hôte Greffon (R) A. DURRBACH
B
Ingénierie Structurale et Fonctionnelle des Biomolécules (R et P) (P. MINARD et H. VAN TILBEURGH)
A
Immunologie (R) P. GALANAUD
A
Microbiologie appliquée et génie biologique (P) C. SOLA
A
Reproduction et développement (R) R. HABERT
A
Sciences chirurgicales (R) D. FRANCO
B
Sciences du végétal (R et P) J-M. SENG
A+
Signalisation et neurosciences (R) M. LE MAIRE et H. DANIEL
A+
Sciences de la Vision (P) M. PANANCEAU
A
Vaisseaux Hémostase (R) F. TOTI
A
Education et formation scientifique (sans affichage) C. BERRIER
-
Compétences complémentaires en informatique (P) H. DELACROIX
-
Compétences complémentaires en management des organisations (P) S. EDOUARD
-
2- Réponse pour l'ensemble de la mention
Les
responsables
de
la
mention
Biologie
et
Santé
et
des
spécialités
correspondantes
ont
bien
noté
les
points
faibles
et
les
recommandations
relevés
par
le
rapport
de
l'AERES.
Le
comité
de
pilotage
de
la
mention
tiendra
compte
des
l’ensemble
des
remarques
et
suggestions
pour
palier
rapidement
ces
faiblesses,
ceci
afin
d’augmenter
encore
la
qualité
et
l'attractivité
nationale
et
internationale
de
nos
formations,
et
d’optimiser
le
suivi
et
l’insertion
professionnelle
des
étudiants
formés
par
nos
spécialités.
Le
comité
de
pilotage
de
la
mention
Biologie
et
Santé
s’étonne
de
n’avoir
reçu
directement
l'expertise
pour
les
spécialités
de
notre
Master
«
ISFBM
»
et
«
MGA
»,
dont
l’établissement
principal
support
des
formations
est
bien
l’Université
Paris‐Sud
11.
Concernant
les
recommandations
:
L’AERES
suggère
d’instaurer
un
stage
obligatoire
en
M1
pour
l’ensemble
des
spécialités,
comme
ceci
est
déjà
effectif
dans
certaines
spécialités
de
la
mention.
Les
responsables
du
comité
de
pilotage
ne
sont
pas
opposés
au
stage
en
tant
que
tel,
mais
ils
tiennent
à
souligner
que
certaines
spécialités
ont
construit
un
M1
qui
certes
ne
présente
pas
de
stage
obligatoire,
mais
dispense
des
enseignements
sous
forme
de
TP
spécifiques
intensifs,
de
projets
tutorés
etc.
Cette
organisation
différente
pour
l’ensemble
des
spécialités
est
la
garantie
d’une
diversité
que
nous
pensons
excellente
pour
les
étudiants,
aussi
il
n’est
pas
souhaitable
pour
le
moment
de
normaliser
les
formations
en
rendant
le
stage
obligatoire
pour
chacune
des
spécialités,
même
si
les
stages
facultatifs
chez
des
professionnels
et/ou
dans
des
laboratoires
de
recherches
sont
toujours
fortement
encouragés
pour
l’ensemble
des
étudiants
de
la
mention
Biologie
et
Santé.
Quelques
spécialités
ont
un
effectif
d’étudiants
plus
modeste
que
d’autres,
mais
ces
spécialités
répondent
à
des
formations
très
spécifiques,
bien
adossées
à
des
laboratoires
de
recherches
performants,
et
offrent
de
nombreux
débouchés
professionnels
(ex.
du
domaine
de
l’immunologie
qui
offre
de
nouvelles
perspectives
professionnelles
compte
tenu
du
développement
de
nouvelles
approches
diagnostiques
et
thérapeutiques
en
transplantation
…).
De
même,
l’élargissement
de
l’Endocrinologie
au
métabolisme
devrait
en
augmenter
l’attractivité
par
ses
débouchés
professionnels
plus
importants.
Enfin,
le
regroupement
d’anciennes
mentions
de
master
de
Biologie
de
la
faculté
des
sciences
et
de
la
faculté
de
médecine
devrait
permettre
d’améliorer
les
flux
d’étudiants
scientifiques
et
médecins
entre
les
différentes
spécialités
de
la
mention
Biologie‐Santé.
La
restructuration
prévue
avec
le
Master
«
Médicament
et
produits
de
la
santé
»
de
la
Faculté
de
Pharmacie
devrait
aller
dans
le
même
sens.
Pour
ce
qui
concerne
l'évaluation
des
enseignements,
elle
a
été
réalisée
jusqu'ici
par
la
majorité
des
spécialités
du
Master
à
l'aide
de
questionnaires,
ceci
à
l'issue
de
chacune
des
unités
d’enseignement.
Cette
procédure
fragmentaire
sera
remplacée
par
une
procédure
en
ligne
généralisée,
mise
en
place
de
façon
très
large
à
l'Université
Paris‐Sud
11.
Enfin,
afin
d’optimiser
le
suivi
des
étudiants
une
structure
formalisée
et
mutualisée
pour
l’ensemble
des
spécialités
sera
mis
en
place
dans
le
cadre
de
la
réorganisation
du
secrétariat
du
master.
Le
suivi
des
étudiants
bénéficiera
du
service
de
l’insertion
professionnel
de
l’Université.
Les
étudiants
médecins
sont
tous
en
emploi
à
l’issue
de
leur
M2.
Afin
d’augmenter
l’attractivité
internationale,
des
projets
de
création
d’UEs
où
l’enseignement
sera
dispensé
en
anglais
sont
en
cours.
Ce
type
d’enseignement
existe
déjà
et
sera
mutualisé
autant
que
possible
dans
la
majorité
des
spécialités.
Le
recrutement
récent
d’un
PRAG
d’anglais
à
la
faculté
de
médecine
contribuera
à
la
généralisation
de
cet
enseignement
et
à
la
préparation
au
TOIC.
De
façon
plus
spécifique,
des
discussions
sont
en
cours
pour
assurer
un
rapprochement
entre
certaines
spécialités
(ex.
«
Immunologie
»
et
«
Endocrinologie
et
Métabolisme
»)
de
la
mention
du
master
"Biologie
et
Santé
»
et
celles
(ex.
«
Biologie
cellulaire,
microbiologie
et
innovation
thérapeutique
»)
du
master
«
Médicaments
et
autres
produits
de
santé
»
de
la
faculté
de
Pharmacie
de
Chatenay‐Malabry
(Université
Paris‐Sud
11).
Ces
réflexions
portent
sur
la
proposition
de
nouvelles
UE
communes
et/ou
le
réaménagement
d’autres
UE
qui
pourraient
être
facilement
partagées.
Cependant,
la
mutualisation
de
certaines
UEs
(ex.
«
Immunothérapie
des
cancers
»)
entre
des
spécialités
bien
identifiées
(ex
"Cancérologie"
et
«
Immunologie
»)
ne
peut
être
que
partielle,
car
les
objectifs
de
ces
UEs
diffèrent
dans
les
deux
spécialités
en
raison
des
différences
de
niveau
en
immunologie
et
en
oncologie
pour
leurs
étudiants
respectifs.
Comme
demandé
par
l’AERES,
pour
renforcer
l’identité
de
la
spécialité
«
Endocrinologie
et
métabolisme
»
par
rapport
aux
spécialités
proches
du
master,
une
nouvelle
UE
obligatoire
d’Endocrinologie
moléculaire
sera
proposée.
Enfin,
l'AERES
s’interroge
sur
les
éléments
permettant
de
justifier
la
création,
au
sein
de
la
spécialité
Ergonomie,
Ingénierie
de
la
Santé
et
des
facteurs
humains,
du
parcours
à
finalité
recherche.
Le
seul
Master
Recherche
en
Ergonomie
sur
le
plan
national
ne
sera
pas
réouvert
pour
2010.
Il
est
donc
important
que
l’université
Paris­Sud
11
puisse
ouvrir
un
parcours
Recherche,
afin
que
les
excellents
étudiants
en
ergonomie
aient
la
possibilité
de
suivre
des
études
doctorales
et
venir
renforcer
les
recherches
en
ergonomie
qui
seront
menées
sur
le
plateau
de
Saclay.
En
ce
qui
concerne
l’articulation
de
ce
parcours
avec
une
école
doctorale
des
démarches
sont
actuellement
en
cours
pour
rejoindre
ED
261.
3- Réponses par spécialité
Spécialité : Relation Hôte Greffon (R) A. DURRBACH
Réponse aux points faibles et recommandations
1. Spécialité Relation Hôte Greffon (RHG)
IApport de l’Université de Paris-Sud 11 au regard des autres établissements :
L’Université Paris sud 11 a développé depuis de nombreuses années des enseignements et
des programmes de recherche en immunologie et plus particulièrement en transplantation.
L’association de l’Université Paris-Sud 11 à la spécialité RHG a permis d’identifier et de
structurer plusieurs modules d’immunologie de la transplantation basés sur les enseignants
de Paris-Sud 11. Elle permet également d’orienter le Master vers des thématiques innovantes
et émergeantes telles les cellules souches (Pr. A. Bennaceur, Paris-Sud 11) et les
nanotechnologies (Pr. M. Pallardy, Paris-Sud 11). De nombreux enseignants de Paris sud 11
sont actuellement leaders dans ces domaines. L’implantation de la spécialité RHG dans
l’Université Paris sud 11 permet un fléchage plus évident de ces disciplines.
Egalement, la région Ile de France représente la région où s’effectue le plus grand nombre de
transplantations allogéniques et dans laquelle, le nombre d’étudiants scientifiques et
médecins impliqués en transplantation est le plus important. De plus le Pr. B. Charpentier
(Paris-Sud 11) est impliqué depuis de nombreuses années dans les programmes éducatifs de
la société de transplantation Francophone et de la société européenne de transplantation.
Aussi, une porte d’entrée francilienne dans le Master nous est paru importante pour susciter
un plus grand nombre d’inscriptions dans cette région.
Enfin, le développement important de l’immunologie dans l’université Paris sud 11 et en
particulier l’existence de la spécialité Immunologie dirigée par le Pr. P. Galanaud, à laquelle
de nombreux enseignants de Paris-Sud 11 participent permet d’envisager des enseignements
communs dès 2010 sans modifier les thématiques générales de ces 2 spécialités qui n’ont pas
la même finalité de formation et de débouchés. Pour mémoire, la grande majorité des
enseignants chercheurs en transplantation ont suivi l’enseignement de la spécialité RHG.
En résumé, l’apport de l’Université Paris-Sud 11 est de 1- impliquer de nombreux
enseignants-chercheurs reconnus de la discipline (n>11), 2- d’élargir les terrains potentiels de
stage, 3- d’accroitre le nombre d’étudiants inscrits, 4- de mutualiser certains enseignements
avec la spécialité Immunologie déjà existante.
IIApport d’éléments justifiant la demande des entreprises pour le parcours ICT
Le « parcours professionnel » est depuis la rentrée 2008, une spécialité à part entière
« Ingénierie Cellulaire et Tissulaire ICT » développée uniquement à Besançon. Des cours
communs entre certains modules des deux spécialités accréditées pour l’Université de
Franche-Comté/Besançon, RHG d’une part et ICT d’autre part, ont été mis en place depuis
de nombreuses années. Cette spécialité n’est développée qu’à Besançon et a donc été évaluée
dans la vague B du contrat quadriennal de l’université de Franche-Comté.
IIILes flux attendus de la spécialité « professionnelle » ICT
La spécialité ICT a un nombre d’étudiants plus modeste mais ils répondent à une formation
spécifique qui offre de nombreux débouchés professionnels. Ces débouchés nouveaux dans
le domaine de l’Immunologie sont actuellement en augmentation du fait du développement
de nouvelles approches diagnostiques et thérapeutiques en transplantation et en
Immunologie.
IVL’articulation de la spécialité recherche RHG
Nous avons la volonté avec le Pr. P. Galanaud responsable de la spécialité Immunologie du
master Biologie Santé de Paris sud 11 de mutualiser certains enseignements déjà effectués
par les mêmes enseignants et pour d’autres de compléter l’offre de formation. De plus cette
interface commune permettra des échanges importants entre les étudiants issus et destinés à
différents orientations très complémentaires (transplantation versus auto-immunité). Deux
UE communes devraient être mises en place dès 2010. Les liens de la spécialité RHG avec
les Ecoles doctorales de Paris sud 11 dépendent des laboratoires d’accueil. Cependant des
liens très privilégiés ont été établis avec les écoles doctorales « Signalisations et Réseaux
Intégratifs en Biologie », « Cancérologie » et « Innovation thérapeutique » de l’université
Paris Sud 11 pour la poursuite de l’enseignement.
Spécialité : Sciences chirurgicales (R) D. FRANCO
Réponse aux points faibles et recommandations
Cette spécialité a été évaluée B dans la vague C (Cohabilitation Paris 12). Cependant,
étant donné le poids fort de Paris-Sud 11 dans l’enseignement et les flux importants
d’étudiants inscrits à Paris-Sud 11, nous souhaitons apporter une réponse à cette évaluation.
Nous remercions les évaluateurs de la vague C d’avoir souligné les points forts suivants :
- La formation favorise les interactions entre les chirurgiens et la recherche
- Cette formation, très spécifique, est unique à l’échelle nationale
- Les flux d’étudiants (d’origines géographiques très variées) témoignent d’une excellente
attractivité
- La mise en place d’un Conseil scientifique pour le pilotage la formation semble très
pertinente
Points faibles
1Le dossier est peu renseigné sur de nombreux petits points, notamment sur le devenir
des étudiants en recherche, sensé justifier l’appellation –Recherche– de la formation.
La réforme des études doctorales et en particulier l’accrochage des Ecoles Doctorales aux
universités a entraîné la disparition de l’école doctorale « Sciences Chirurgicales ». De ce
fait, il a été très difficile de suivre le devenir des étudiants, d’autant plus que les médecins, en
général, sont particulièrement rétifs à la réponse aux questionnaires. Avant cette réforme, à
peu près 50% des étudiants ayant fait le DEA de Sciences Chirurgicales faisaient une thèse
d’université.
Il est exceptionnel (et peut-être peu recommandé) que les chirurgiens s’engagent
principalement dans une carrière de chercheur. Les exemples, en France et à l’étranger sont
très peu nombreux. En effet, il est très difficile de mener simultanément une carrière
chirurgicale et une carrière de chercheur, d’autant plus que l’une et l’autre nécessitent un
engagement fort et une disponibilité importante.
L’objectif de ce M2 est donc que les futurs chirurgiens (et, en particulier les futurs
chirurgiens universitaires) fassent, à un moment donné, un travail de recherche dans un
laboratoire institutionnel, apprennent le langage de la recherche et soient par la suite capables
d’animer un groupe ou un projet au sein d’un laboratoire institutionnel, ou plus rarement de
diriger une unité. Une enquête réalisée auprès des enseignants de chirurgie digestive (soussection 52-02 du CNU), dont la plupart ont suivi la filière « Sciences Chirurgicales », montre
que plus de la moitié émargent officiellement dans une unité de recherche institutionnelle, où
ils pilotent des étudiants en M2 et en thèse sur des projets de recherche fondamentale ou
translationnelle. Le label « Recherche » de la formation semble, à ce titre, justifié.
2Le regroupement de conférences en modules ne permet pas de générer un contenu
pédagogique cohérent.
L’enseignement théorique a été regroupé en « modules » pour en faciliter l’accès aux
étudiants qui proviennent de l’ensemble du territoire français. Il parait difficile de les égrener
tout au long de l’année. Le contenu de ces modules répond aux attentes les plus fréquentes
des étudiants et est adapté à leur formation initiale. Elle leur permet d’acquérir les
connaissances scientifiques nécessaires à une bonne appréhension de la recherche biomédicale et à la réalisation de leur travail de laboratoire. Les enseignants sont les mêmes que
ceux d’autres formations et ont pour mission d’adapter leur enseignement à la population
enseignée, faite le plus souvent de chirurgiens en formation, au cours ou en fin d’internat,
déjà loin de l’enseignement fondamental du deuxième cycle. Cette population peut évoluer
avec l’incitation à faire un M2 plus précocement au cours du cursus médical. Un des rôles du
conseil scientifique est de veiller à accompagner ces éventuels changements. Il faut garder à
l’esprit la lourdeur de la formation professionnelle et donc la nécessaire adaptation de la
formation à la recherche.
3Il n’y a aucun lien entre cette spécialité et les cinq autres
Cette remarque faite lors de l’expertise du M2 Sciences Chirurgicales au niveau P12 pourrait
également s’appliquer à P11. Ce regroupement stratégique a cependant permis de rapprocher
les conseils scientifiques et les enseignants, et d’homogénéiser un minimum les spécialités. Il
a aussi permis de favoriser des filières de M1. Des tentatives de rapprochement plus
organique ont été faites, en particulier en thérapie cellulaire et n’ont pas semblé réalistes pour
les étudiants. Une chose est de former des médecins à la thérapie cellulaire dans quelques
unités d’investigation clinique et une autre de former des chirurgiens aux modèles
expérimentaux de thérapie cellulaire et aux essais pré cliniques. Dans ce domaine, que je
connais bien, les deux formations sont très complémentaires, non antinomiques et permettent
à la France d’avoir des essais de thérapie cellulaire, principalement sous l’égide de
chirurgiens, dans l’insuffisance myocardique ischémique, le diabète insulino-requérant,
l’insuffisance sphinctérienne urinaire et anale, et les maladies métabolique hépatiques
génétiques. Les acteurs chirurgicaux de ces programmes sont passés par la filière « Sciences
Chirurgicales ».
4Plus de la moitié du semestre n°3 est composée d’un module « évaluation du travail
personnel » dont le contenu n’est pas précisé, en dépit de l’importance de l’UE.
Ce module consiste en une courte présentation de l’évolution du travail effectué depuis 5
mois. Cela permet à l’étudiant de recaler ses résultats, de prendre conscience de certaines
difficultés, d’apprendre à faire une présentation spécifique. Cette présentation formelle suivie
d’une discussion est un bon moyen d’évaluation par les enseignants des connaissances et de
la qualité du candidat. C’est la raison pour laquelle elle est créditée de 18 ECTS qui sont
soustraits des crédits accordés lors de la présentation finale du travail de recherche. Cette
présentation, devant tous les étudiants du même parcours est un moment important pour les
étudiants et pour la vie du master.
Recommandations
1- Les responsables de la formation devraient s’interroger sur le pertinence de l’intégration
de cette spécialité au sein de la mention, quitte à envisager une structure totalement
indépendante. Sinon, au delà du gain de lisibilité et de cohérence à l’échelle de la mention, la
mutualisation de certains enseignements pourrait permettre aux jeunes chirurgiens ou aux
chirurgiens en formation de fréquenter davantage de futurs chercheurs d’autres disciplines
biologiques, et réciproquement.
Au début de la réforme LMD, la tentation était grande de faire une filière chirurgicale
spécifique et séparée. Ce n’était cependant pas « in ». Nous avons donc décidé de nous
regrouper. Même si ce regroupement est un peu artificiel, il marche au niveau des
enseignants et permet un échange d’idées à ce niveau. Le point fort de la solution actuelle est
d’éviter l’isolement de la formation chirurgicale et de bénéficier de la plate forme d’UE de
M1 commune. Quant aux étudiants, ils côtoient les étudiants et les chercheurs issus de
formations plus fondamentales dans les laboratoires institutionnels où ils passent beaucoup
de leur temps.
2- Bien que la qualité de l’ancien DEA soit indéniable, il devient difficile d’accorder un
master « recherche » sur la base du suivi de conférences regroupées en modules.
Il serait dommage que le simple regroupement de l’enseignement théorique en modules prive
le label recherche de cette formation dont sont issus la majorité des chirurgiens qui font de la
recherche. Le contenu de l’enseignement théorique du DEA a été considérablement modifié
lors de la création du master pour l’adapter aux nouvelles exigences. Il n’a rien à envier à
l’enseignement de masters plus fondamentaux.
3- Un bilan du fonctionnement du conseil scientifique paraît appréciable.
Le conseil scientifique se réunit 2 ou parfois 3 fois par an pour discuter de stratégie, de
contenu de l’enseignement, de la labellisation des laboratoires d’accueil, et d’autres
problèmes plus terre à terre comme le financement des étudiants.
Anne GUIOCHON-MANTEL et Martin KREIS
Responsables de la mention
Réponse aux avis de l'AERES de juin 2009
Masters de l'Université Paris-Sud 11 (Vague D)
MENTION
Médicament et autres produits de santé
Resp. Christian CAVÉ
10 spécialités
Domaine : Sciences Technologie Santé
1- Rappel des appréciations de l'AERES
Appréciation globale de la mention (n°S3100015999) : A
Biologie cellulaire, microbiologie et innovations thérapeutiques (R) A. COLLIGNON
B
Biotechnologie pharmaceutique et thérapies innovantes (P) M. TAVERNA
A
Chimie pharmaceutique : Recherche et développement en synthèse, chimie pharmaceutique et produits
naturels (R) C. CAVÉ
A
Cosmétologie : conception, réalisation et valorisation des produits cosmétiques (P) C. LAFFORGUE
C
Développement et enregistrement international des produits de santé (P) P. BAC, M. GERMAN
A
Formulation et production des médicaments et autres produits de santé (R et P) V. ROSILIO
A
Pharmacologie, pharmacocinétique des produits de santé (R) A. GARDIER
A
Qualité et produits de santé (P) P. TCHORELOFF
A+
Toxicologie environnement, santé (R et P) M. PALLARDY
A
Toxicologie humaine, vigilances et évaluation du risque (R et P) M. PALLARDY
A
2- Réponse pour l'ensemble de la mention
- La présentation globale M1-M2 par spécialité est en effet plus judicieuse mais ne correspond pas au
plan fourni par l’AERES.
- La plus grande mutualisation d’UE dans les parcours Recherche serait effectivement judicieuse mais
est en réalité très difficile pour des raisons d’emploi du temps
- Une réflexion sur la généralisation de l’UE M1 Approfondissement du projet professionnel est en
cours cependant en raison des effectifs de M1 (environ 200 étudiants), elle ne peut pas être totalement
mutualisée car cette UE n’est efficace qu’en petit groupe.
- En M2 l’UE préparation de projet est en fonction des parcours soit une UE à part entière, soit une
UE intégrée dans une autre UE.
- La distinction entre les étudiants d’origine scientifique et ceux provenant des professions de santé est
effectuée au niveau des spécialités.
- Une ventilation des financements en thèse sera effectuée
- Comme recommandé par les experts, la spécialité « Cosmétologie » devient un parcours dans la
spécialité « Formulation et Production des médicaments et autres produits de santé » et pour des
raisons de lisibilité prend le nom « Formulation et Production des médicaments, des cosmétiques et
autres produits de santé » (voir réponse spécifique)
- Une démarche est en cours pour le rapprochement de la mention de Master « Médicaments et autres
produits de santé » et la mention de Master « Biologie et Santé « . Certaines UE sont déjà mutualisées
(voir réponse spécifique)
Concernant les spécialités de Toxicologie qui n’ont pu être évaluées, notre proposition est d’enlever
la spécialité « Toxicologie, Environnement, Santé » de la mention « Médicaments et autres produits
de santé » pour répondre à la question de cohérence mais de garder en pleine habilitation
(cohabilitation sera demandée avec Paris-Descartes) la spécialité « Toxicologie humaine,
évaluation des risques et vigilances ».
3- Réponses par spécialité
Spécialité : Biologie cellulaire, microbiologie et innovations thérapeutiques (R) A.
COLLIGNON
Réponse aux points faibles et recommandations
Points forts
AERES "La spécialité est orientée vers la recherche et s'appuie sur un bon potentiel
d'enseignants-chercheurs et de chercheurs ..."
"Cependant, cet atout peut devenir un handicap si tous les enseignants-chercheurs
potentiellement concernés souhaitent intervenir dans l'enseignement présentiel; on arrive
ainsi à 134 enseignants pour 22 étudiants dans la spécialité".
Notre réponse : Tous les laboratoires accueillant des étudiants en stage de recherche
sont labellisés. En revanche, tous les directeurs de laboratoire ne participent pas à
l'enseignement. La diversité des enseignants est aussi un gage de qualité de la
formation; en effet nous faisons appel à des spécialistes reconnus au niveau national et
international pour leurs travaux.
La liste des enseignants peut apparaître exhaustive, en particulier pour des UE en
partenariat avec l'université de Versailles St-Quentin-en-Yvelines. Elle sera corrigée et
limitée aux Enseignants-Chercheurs intervenant régulièrement.
Points faibles
AERES : Il y a une contradiction entre les objectifs affichés de la mention et le descriptif des
UE en annexe.
Notre réponse : les annexes seront relues attentivement et simplifiées mais nous n'y
voyons pas de contradiction majeure.
AERES : les UE théoriques en M1 mais aussi en M2 sont uniquement des cours magistraux
avec un nombre d'enseignements ...; la place des ED et analyse d'articles scientifiques
indispensables dans un parcours recherche semblent quasi absents de l'enseignement sauf
éventuellement au moment des examens dans certaines UE.
Notre réponse : Dans toutes les UE de la spécialité, les séminaires sont réalisés par des
spécialistes du sujet, avec souvent 2 intervenants par séminaire pour un enseignement
plus
dynamique et interactif. Comme indiqué dans la maquette, les séminaires
correspondent à : 1) une partie de cours (1h30) absolument nécessaire pour donner une
formation homogène et spécialisée à des étudiants d'origine et de formation diverse
(Pharmacie, Médecine, Sciences ...) ; 2) une analyse critique de 2 ou 3 articles préparée
et présentée par les étudiants, suivie d'une discussion interactive animée par les
enseignants présents. Par ailleurs, ces UE sont évaluées régulièrement par les étudiants
lors d'enquêtes anonymes et ont jusqu'à présent été appréciées.
Toutes les validations d'UE de la spécialité comportent une question de synthèse et une
interprétation critique d'articles comme mentionné dans la maquette et pas de simples
questions de cours.
AERES : l'UE de M2 de mise en forme des données scientifiques est très intéressante et
pourrait être le lien entre les deux parcours mais elle correspond à 12 ECTS dans un parcours
et six dans l'autre. Il n'est pas précisé le rôle des laboratoires d'accueil dans cette UE.
Notre réponse : dans le parcours 1, il s'agit de la préparation du stage de recherche
avec construction du projet de recherche à partir d'un travail bibliographique réalisé
en liaison avec le laboratoire d'accueil avec un co-encadrement universitaire. Dans le
parcours 2, il s'agit d'un projet tutoré avec mise en forme de données scientifiques sous
la responsabilité d'un Enseignant-Chercheur. Dans les 2 parcours, il est prévu une
présentation orale devant un jury d'Enseignants-Chercheurs et de Professionnels.
AERES : Les effectifs sont estimés à 25-30 pour les deux parcours en M2. Actuellement, les
effectifs tournent autour de 13-15 pour le parcours "Ecologie ..." et 6-7 pour le parcours
"Physiopathologie cellulaire .." avec peu d'étudiants des sciences de l'université Paris 11.
Notre réponse : Nous avons anticipé une augmentation du nombre d'inscrits futurs.
Ainsi cette année il y a 13 inscrits dans le parcours Physiopathologie et 14 dans le
parcours Ecologie. L'ouverture d'UE commune avec l'université de Versailles StQuentin et le master Biologie et Santé d'Orsay devrait permettre d'avoir plus
d'étudiants pour les UE en partenariat.
Recommandations
AERES : dans un parcours recherche et au niveau M2 en particulier, l'important est
d'apprendre aux étudiants à s'approprier les nouvelles connaissances issues de la recherche et
les UE semblent encore construites sous la forme d'un catalogue de connaissances à restituer
au moment de l'examen. Il faut donc revoir les modalités pédagogiques de l'enseignement et
laisser plus de choix aux étudiants pour construire eux mêmes leur parcours.
Notre réponse : les listes en annexe seront améliorées afin d'éviter l'effet "catalogue"
qui n'est pas du tout dans l'esprit de ce master recherche. La formation par les
séminaires et par le projet tutoré a pour objet de permettre aux étudiants une
formation par un travail personnel avec l'aide d'Enseignants-Chercheurs. Dans la
nouvelle maquette, l'étudiant à côté d'UE obligatoires pour de bonnes connaissances de
base a le choix parmi des UE optionnelles pour orienter son parcours en fonction de son
projet.
AERES : la possibilité d'intégrer cette spécialité dans le master "Biologie et Santé" de
l'université doit être sérieusement envisagée. Les modalités d'intégration doivent rechercher
les possibilités réelles pour des étudiants de parcours différents de se retrouver pour préparer
ensemble des exposés ou analyse d'articles.
Notre réponse : Un rapprochement avec la mention de master Biologie et Santé était
déjà présenté dans la maquette avec une UE " Inflammation et Infections bactériennes"
communes aux deux parcours et à la spécialité "Immunologie" du master "Biologie et
Santé".
Un autre rapprochement sera fait avec le parcours "Microbiologie Appliquée et Génie
Biologique-MAGB". Une UE de cette spécialité "Biodiversité microbienne, et
applications médicales, pharmaceutiques et agro-industrielles" sera proposée en
optionnel aux étudiants de la spécialité "Microbiologie". Réciproquement l'UE
"Mécanismes cellulaires et moléculaires des interactions Hôte-Micro-organisme" sera
proposée aux étudiants de MAGB. La seule difficulté sera l'organisation de plannings
adaptés.
Pour le parcours Dynamique cellulaire, en UE optionnelles seront proposées 2 UE
"Structure et dynamique des signaux cellulaires" de la spécialité "Signalisation et
Neurosciences" du master Biologie et Santé.
Spécialité : Cosmétologie : conception, réalisation et valorisation des produits cosmétiques
(P) C. LAFFORGUE
Réponse aux points faibles et recommandations
FLUX D’ETUDIANTS : L’AERES n’ayant pas demandé ces précisions dans la maquette initiale,
mais uniquement les étudiants M1, VEA et autres, il ne nous était pas apparu essentiel de
surcharger les données quant aux flux d’étudiants. La répartition en termes de formation, et en
termes de pays d’origine est résumée dans le tableau ci-dessous. Il montre clairement la place
prépondérante des étudiants pharmaciens dans cette formation.
Pharma
Maitrise/M1
Ingénieurs
Etranger
Français
Total
2005
7
7
0
3
11
14
2006
12
5
2
5
14
19
2007
15
4
2
5
16
21
2008
15
5
4
9
15
24
APPUI RECHERCHE : des contacts ont été pris avec divers laboratoires de recherche, néanmoins
la spécificité des activités du laboratoire en terme de passage percutané et de formulation rend
difficile une intégration totale. De plus, l’effectif actuel du laboratoire est 1 maître de
Conférence et depuis un an un ATER en fin de thèse. Suite au décès du professeur Marty, le
département est en réorganisation pour la valence enseignement comme pour la valence
recherche ; cette réorganisation et la mise en place d’une activité de recherche pleine et
entière prendront quelques temps.
UN SEUL ENSEIGNANT pour la moitié des enseignements : ce master est le fruit de plus de 10
ans d’enseignement dans le domaine cosmétique et a été largement élaboré avec les
industriels, le Pr. Marty et Mme LAFFORGUE. Les industriels lors de travaux dirigés et de
tables rondes évaluent et critiquent le travail des étudiants. De plus le projet réalisé et
présenté à la fin du premier semestre est la réalisation d’une demande d’industriel et est jugé
par ces mêmes industriels ainsi que les membres qu’ils le souhaitent de la Société Française
de Cosmétologie partenaire de notre master.
L’HYPERSPECIALISATION : elle correspond à la réalité du produit cosmétique qui est
aujourd’hui un produit de santé à part entière. Le nouveau règlement européen du produit
cosmétique ou la commission cosmétologie de l’AFSSAPS est la preuve de cette spécificité.
L’embauche et l’intégration industrielle des étudiants à ce niveau (Bac+5) nécessitent d’être
opérationnel immédiatement dans ce secteur. Le domaine plus large de la « recherche
avancée » en industrie cosmétique faisant appel à des étudiants formés à la recherche lors de
doctorats (Bac+8).
POUR DONNER SUITE AUX RECOMMANDATIONS :
Afin de conserver la spécificité du produit cosmétique et la lisibilité de la formation tant pour
les étudiants que les industriels, nous proposons d’intégrer un parcours « produits
cosmétiques » dans la spécialité « formulation et production des médicaments et autres
produits de santé » du master « Médicaments et autres produits de santé ». Ce parcours
s’articulera en un M1 « Médicaments et autres produits de santé » contenant des UE choisies
parmi l’offre de l’U.F.R. et un M2 « produits cosmétiques » selon le schéma présenté ciaprès :
Christian CAVÉ
Responsable de la mention
Réponse aux avis de l'AERES de juin 2009
Masters de l'Université Paris-Sud 11 (Vague D)
MENTION
Santé publique
Resp. Alfred SPIRA
5 spécialités
Domaine : Sciences Technologie Santé
1- Rappel des appréciations de l'AERES
Appréciation globale de la mention (n°S3100016022) : B
Biostatistique (R), Recherche clinique (R), Epidémiologie (R), Economie de la Santé (R) L. MEYER et
Ph. BROËT
B
Génomique et Génétique statistique (R et P) Ph. BROËT
B
Méthodologie et Statistiques en recherche biomédicale (P) B. FALISSARD
A
Surveillance épidémiologique des maladies humaines et animales (P) B. DUFOUR, G. BRUCKER
A
Méthodologie des interventions en santé publique (P) J. ANKRI (UVSQ)
B
2- Réponse pour l'ensemble de la mention
L’évaluation fournie par l’AERES souligne la très grande attractivité nationale de cette offre de
mention, la très bonne cohérence de son projet pédagogique, et son offre de formation très
complète. La critique est parfois contradictoire et sa lisibilité est donc difficile. Elle invite
néanmoins à diminuer le nombre de spécialités de notre offre de Master, ce qui est proposé
selon le schéma détaillé ci-dessous : regroupement de quatre spécialités « recherche » en une
seule spécialité : « Recherche en Santé Publique (biostatistique, économie de la santé,
épidémiologie, recherche clinique) ».
L’offre d’enseignement de ce Master est très large et cohérente dans le champ de la santé
publique. Des efforts considérables ont été réalisés pour rendre compatibles les offres
d’enseignement existantes, depuis des dizaines d’années pour certaines, avec la
« mastérisation », tout en donnant une nouvelle cohérence à l’ensemble,
en tenant compte de l’évolution des connaissances, des besoins et de la demande des étudiants.
Notre offre se veut résolument multidisciplinaire au niveau du M1. Elle ne peut cependant pas
raisonnablement couvrir l’ensemble des disciplines participant de la Santé Publique. Il existe
d’ailleurs un Master d’éthique dans notre université.
Les offres existant en Ile-de-France ou à l’échelle nationale ne sont pas concurrentes mais
complémentaires, dans un souci d’adéquation de l’offre nationale d’enseignement avec les
besoins. Il serait néanmoins très utile qu’un document de référencement de l’offre soit élaboré
(rôle dévolu à l’EHESP).
Des liens existent avec l’EHESP, mais également avec d’autres Masters et Mastères (CNAMPasteur). Un réseau d’écoles doctorales coordonné par l’EHESP est en cours de constitution.
Notre formation de Master associe P11, P5, P12, UVSQ, ENVA. Elle est donc déjà largement
fédératrice au niveau régional.
La diversification et la multiplication de l’offre est heureuse (de nombreux cadres actuels des
autres formations, avec lesquels nous entretenons d’excellentes relations de partenariat, sont
issus de Paris 11). Cette multiplication a bien sûr des conséquences sur notre recrutement, plus
circonscrit actuellement au bassin géographique de l’Ile de France (sauf en M1). Cependant
nous accueillons encore au total entre 350 et 440 étudiants par an en Master, dont 250 à 300 en
M1, 40 à 45 en M2R et environ 80 en M2 « Pro ». Au-delà du Master, l’Ecole doctorale Santé
Publique ED 420 est localisée dans la même entité, l’Ecole de Santé Publique Paris Sud
(ESPPS). Les flux d’étudiants, entre M1 et M2, entre M2 et école doctorale, au sein de nos
formations et avec d’autres formations régionales et nationales, sont très importants. Si on
ajoute Ecole d’été, Ecole d’hiver et DU, les enseignements offerts par l’ESPPS constituent un
très important regroupement avec une forte attractivité nationale et internationale (au total plus
de 600 étudiants par an, venant de près de 10 pays différents). Le M1 n’est pas une spécialité,
mais un « classique » puisqu’il offre également un socle pour l’ensemble de nos spécialités et
pour d’autres M2, permettant des échanges inter-universités. Il constitue aussi la base de la
formation du DES de Santé Publique de la région Ile de France. L’adossement de notre mention
à de nombreux laboratoires de recherche labellisés et réputés est d’une exceptionnelle richesse
dans notre discipline, comme souligné par l’AERES.
Les passages possibles entre spécialités (UE dites d’ouverture ou modules communs), comme
avec d’autres formations Master en France ou à l’étranger, sont favorisés pour les étudiants qui
bénéficient tous d’un suivi individuel. Ces passages entre spécialités sont facilités par la
participation des enseignants à différentes spécialités, par des réunions d’information au niveau
du M1, et par des suivis personnalisés des étudiants en M1 et en M2. Les parcours d’étudiants
issus d’autres formations ou s’orientant vers d’autres universités françaises ou étrangères sont
pris en compte de façon individualisée.
La procédure de suivi de l’insertion professionnelle des étudiants, qui n'est qu'en construction,
est de la responsabilité de notre université. Nous poursuivons nos efforts dans ce sens pour le
prochain quadriennal. Cependant nous ne disposons pas au niveau du Master des moyens
humains nécessaires à une telle entreprise, par ailleurs rendue difficile par la grande mobilité
des étudiants.
3- Réponses par spécialité
Spécialité : Biostatistique (R), Recherche clinique (R), Epidémiologie (R), Economie de la
Santé (R) L. MEYER et Ph. BROËT
Réponse aux points faibles et recommandations
L’adossement à de nombreuses équipes de recherche labellisées a été souligné par le rapport
d’évaluation de l’AERES, de même que sa très grande attractivité et sa très bonne insertion
professionnelle
L’attractivité des spécialités recherche est au centre de nos préoccupations. Ces spécialités
ont fonctionné dans le dernier quadriennal de manière très mutualisée (réflexion pédagogique
partagée entre les enseignants des différentes universités concernées, modules
d’enseignement communs, et ce dès le M1). Nous proposons donc de regrouper les
spécialités recherche épidémiologie, biostatistique, économie de la santé, recherche clinique,
en une seule spécialité intitulée « Recherche en santé publique » comprenant quatre
parcours : Biostatistique, Economie de la Santé, Epidémiologie, Recherche clinique. Ils
comprendront des modules communs et des modules spécialisés. Cette spécialité accueillera
environ 50 étudiants.
Les cours d’épidémiologie descriptive de la spécialité Recherche en Santé Publique seront
accessibles aux étudiants du M2PMSR
Réciproquement, les cours sur les mesures subjectives du M2PMSR seront accessibles aux
étudiants de la spécialité Recherche en Santé Publique
Spécialité : Génomique et Génétique statistique (R et P) Ph. BROËT
Réponse aux points faibles et recommandations
La recommandation principale de ce rapport est d’augmenter l’attractivité de cette spécialité
de Master.
- Le nombre d’étudiants de l’ancienne spécialité était effectivement faible et une analyse
critique de ce faible flux nous avait d’ailleurs conduit à modifier notre offre par rapport à
l’ancienne spécialité ‘Génétique’ du M2 de santé Publique avec : (1) ouverture de la
formation au secteur professionnel, (2) ouverture à des étudiants de formation initiale en
Biologie et en Mathématiques appliquées, (3) modularité de l’enseignement avec des
enseignements mutualisés avec d’autres Masters (Evry, Paris-Sud), (4) ouverture à
l’international (cours européens, laboratoires associés).
- L’association ’Recherche’ & ‘Professionnel’ est nécessaire à la bonne évolution de cette
spécialité. Nous escomptons environ 1/4 d’étudiants ‘Recherche’ et 3/4 d’étudiants
‘Professionnel’. Le domaine de la Génomique est en pleine évolution avec un accroissement
des besoins en particulier dans le secteur professionnel. Une forte demande émane des
sociétés de biotechnologies, des plateformes biologiques et des laboratoires
pharmaceutiques. Nous allons faire un effort important de communication auprès de ces
sociétés.
- Nous proposons d’élargir notre mode de recrutement aux étudiants en Biologie et en
Mathématiques appliquées en proposant 6 à 8 semaines introductives permettant une mise à
niveau dans les domaines de la Génétique/Génomique et de la Biostatistique. La
mutualisation d’enseignements ainsi que l’association au projet de 6 universités augmente le
potentiel de recrutement pour une offre de formation qui est à notre connaissance unique en
France.
- L’ouverture à l’international avec des enseignements réalisés sous l’égide de la société
Européenne de Génétique Humaine et l’accord de laboratoires étrangers (e.g. Institut de
Génomique de Singapour) permet également d’augmenter la visibilité et l’attractivité de
notre formation.
Spécialité : Surveillance épidémiologique des maladies humaines et animales (P) B.
DUFOUR, G. BRUCKER
Réponse aux points faibles et recommandations
La spécialité est cohabilitée avec l’université Paris 12 et l’ENVA, mais pas avec Paris 5
René Descartes.
Cette spécialité répond très clairement à un besoin émanant de professionnels dans les
domaines des investigations épidémiologiques humaines et animales, de la veille et de
l’alerte sanitaire. Elle répond à des attentes régionales, nationales (agences de sécurité
sanitaire, ENVA) et internationales (OMS, OIE).
L’originalité de la formation précisée dans l’évaluation souligne qu’elle n’est pas en
concurrence avec les autres formations régionales. Il s’agit de la seule spécialité regroupant
une approche en santé humaine et animale, ce qui est particulièrement approprié aux sujets
traités, tant du point de vue des concepts, des méthodes que des retombées.
Les enseignants de cette spécialité participent au comité pédagogique des autres spécialités
du Master. Comme suggéré par le rapport certains enseignements de cette spécialité seront
ouverts aux étudiants de la spécialité recherche et réciproquement.
Le flux d’étudiants à prendre en compte comporte également les inscriptions qui relèvent de
Paris 12 et de l’ENVA, donc environ une vingtaine par an au total.
Spécialité : Méthodologie des interventions en santé publique (P) J. ANKRI (UVSQ)
Réponse aux points faibles et recommandations
Comme suggéré par le rapport d’évaluation, cette spécialité sera ouverte aux
– Psychologues ayant un M1
– Etudiants de STAPS ayant aussi un M1
faisant preuve d’un intérêt pour la méthodologie et une formation supplémentaire en
statistique
Concernant les liens avec le M2R :
– Les cours d’épidémiologie descriptive de la spécialité « Recherche en Santé Publique »
seront accessibles aux étudiants du M2PMSR
– Réciproquement, les cours sur les mesures subjectives du M2PMSR seront accessibles aux
étudiants de la spécialité « Recherche en Santé Publique ».
Alfred SPIRA
Responsable de la mention
Réponse aux avis de l'AERES de juin 2009
Masters de l'Université Paris-Sud 11 (Vague D)
MENTION
Physique médicale
Resp. Jacques BITTOUN
2 spécialités
Domaine : Sciences Technologie Santé
1- Rappel des appréciations de l'AERES
Appréciation globale de la mention (n°S3100016604) : A
Radiophysique médicale (R et P) B. AUBERT
A
Imagerie médicale (R et P) J. BITTOUN
B
2- Réponse pour la spécialité
Imagerie médicale (R et P) J. BITTOUN
Réponse aux points faibles et recommandations
Cette même spécialité à été évaluée A dans la mention Information Système et
Technologie.
Les responsables de la spécialité « Imagerie médicale » du master IST remercient les
experts de l’AERES pour l’évaluation positive de leur projet et pour leurs recommandations
très constructives. Les experts ont bien relevé l'environnement remarquable qui nous a
poussés à créer cette spécialité, avec des équipes de pointe en Physique de l’imagerie aussi
bien qu’en ses applications médicales. Ils ont également relevé des points faibles que nous
avions bien identifiés pour la plupart. En réponse à leurs remarques, nous apportons les
précisions suivantes :
La tendance en baisse d’effectif déjà pas nombreux (12 puis 6 étudiants pour les années
2006/07 et 2007/08)
Comme nous l’avons signalé dans notre maquette, la baisse du nombre d’étudiants est
essentiellement due au passage en 2 ans de notre formation. Il s’agit toutefois d’un point
faible majeur qui nécessitait d’être corrigé en urgence faute de quoi, la spécialité ne pourrait
pas se relever. La solution que nous proposons dans notre maquette consiste à transférer de
M1 en M2 les bases de l’imagerie médicale, de sorte qu’il est de nouveau possible d’accepter
des étudiants directement en M2. L’efficacité de cette mesure est maintenant prouvée
puisqu’à ce jour, nous avons accepté 15 candidats d’excellent niveau (normaliens, magistère
de physique, ENSPG…) et cette liste devrait croître lors d’un second entretien de sélection
en septembre. Il est à noter que dans la formule appliquée en 2008-2009, nous n’aurions pu
accepter que le tiers de ces étudiants dans la mesure où les 2 autres tiers n’ayant pas acquis
les bases de l’imagerie médicale, auraient dû faire une année de M1 alors qu’ils possèdent
déjà un niveau de M1. Par expérience des 2 années précédentes, très peu d’entre eux auraient
accepté de perdre une année en M1 et se seraient tournés vers d’autres masters qu’il est
possible de rejoindre en M2.
La faible attractivité aux étudiants en provenance du M1 IST-EEA
Il est vrai que les étudiants du master IST s’orientent vers des spécialités qui offrent une
gamme plus large de débouchés que l’imagerie médicale. Toutefois, nous avons cette année
3 étudiants l’ENS Cachan qui, ayant suivi leur année d’agrégation après le M1, sont d’ores et
déjà inscrits à notre master pour l’année 2009-2010. Pour augmenter encore cette proportion,
nous organisons à partir de la prochaine rentrée, des stages dans des laboratoires d’imagerie
médicale pour les étudiants du M1-IST.
Les UE ne contiennent ni TD ni TP. Elles sont fractionnées en conférences de trois heures
assurées par des enseignants différents qu’on peut assimiler à des séminaires
Le problème vient de la discipline elle-même qui est hétérogène puisqu'elle recouvre au
minimum 4 modalités faisant appel à des spécialités différentes de la physique et des modes
différents d'applications en recherche. Toutefois, l'environnement exceptionnel de notre
master permet de faire appel à d'excellents spécialistes dans chaque domaine, ce qui a
également pour avantage de mettre les étudiants en contact avec ces mêmes spécialistes de
leur futur métier. Afin d'éviter de désorienter les étudiants, un effort sera toutefois consenti
pour regrouper certains enseignements (qui seront alors moins pointus) et pour souligner le
contexte pédagogique. Nous avons par ailleurs recommandé aux enseignants de prévoir un
temps de résolution d’exercices dans leur enseignement et nous nous efforcerons
d’individualiser ces temps pour constituer de véritables TD.
Jacques BITTOUN
Responsable de la mention Physique Médicale
Réponse aux avis de l'AERES de juin 2009
Masters de l'Université Paris-Sud 11 (Vague D)
MENTION
Chimie
Resp. Eric SIMONI
10 spécialités
Domaine : Sciences Technologie Santé
1- Rappel des appréciations de l'AERES
Appréciation globale de la mention (n°S3100015903) : A
Matériaux et microsystèmes en couches minces (P) B. AGIUS
A
Matériaux pour les structures et l’énergie (R) M. GUPTA
A
Chimie et physicochimie : des molécules aux biosystèmes (R) M. MOSTAFAVI
A
Chimie organique : des matériaux au vivant (R) D. BONAFFÉ
A
Radiochimie : du nucléaire à l'environnement (R et P) E. SIMONI
B
Applications industrielles et médicales des radiations (SERP-Chem) (R et P) S. LACOMBE
A
Nanosciences (sans affichage) E. DUFOUR-GERGAM
A
Instrumentation et méthodes d’analyse moléculaire (P) M-C. SHERRMANN
A
Pollutions chimiques et gestion environnementale (P) R. PAUGAM
B
Compétences complémentaires en informatique (P) H. DELACROIX
-
2- Réponses par spécialité
Spécialité : Radiochimie : du nucléaire à l'environnement (R et P) E. SIMONI
Réponse aux points faibles et recommandations
Cette spécialité a été légèrement transformée pour faire partie de l’offre de formation,
unique à P11, sur l’énergie nucléaire. Elle est donc maintenant commune au nouveau master
international « Nuclear Energy » (ouverture prévue en septembre 2009) et au master mention
chimie. Elle s’appelle maintenant « fuel cycle ». Dans un souci de cohérence avec les quatre
autres spécialités de ce nouveau master, le volume horaire a été augmenté à 250 heures. La partie
professionnelle, portée principalement par l’ENSCP, a été reconduite à l’identique. Concernant la
partie recherche, les deux anciennes options ne sont plus optionnelles et constituent l’ensemble de
cette nouvelle spécialité.
Il n’y a qu’une faible mutualisation des enseignements avec d’autres parcours :
Cette spécialité, étant incluse dans ce nouveau master, présente un tronc commun
(introduction à la sureté, description fonctionnelle d’une centrale, radioprotection, management et
gestion des risques, environnement-société) mutualisé avec les quatre autres spécialités.
L’effectif est très faible pour alimenter trois parcours :
Cette spécialité ne contient plus que deux parcours (recherche et professionnel). La partie
professionnelle est constituée majoritairement par les élèves de l’ENSCP. De plus,
l’internationalisation de cette formation devrait conduire à une augmentation du nombre
d’étudiants inscrits, ce qui semble se vérifier pour la prochaine rentrée de septembre 2009.
Les aspects environnementaux ne sont pas suffisamment marqués :
D’une part, ces aspects sont maintenant inclus dans le tronc commun mutualisé
(radioprotection, management et gestion des risques, environnement-société) et d’autre part les
trois UE portant spécifiquement sur radioactivité/environnement ne sont plus optionnelles et donc
obligatoires pour tous les étudiants.
Concernant les débouchés, depuis que cette formation existe (vingt ans), tous les étudiants
ont trouvé un emploi dans le secteur « nucléaire ». De plus, EDF et AREVA soutiennent très
fortement ce nouveau master international, compte tenu d’une part du renouvellement actuel des
cadres de ce secteur et d’autre part de l’augmentation de la demande énergétique mondiale
(nucléaire, entre autre). Quel que soit l’effectif, il ne devrait donc pas y avoir de problème
d’insertion professionnelle.
Spécialité : Pollutions chimiques et gestion environnementale (P) R. PAUGAM
Réponse aux points faibles et recommandations
Points faibles
Le taux d’insertion professionnelle est en diminution importante
Cette formation manque d’originalité par rapport aux autres formations proposées au
niveau nationale
L’insertion professionnelle est assez faible pour un master professionnel, traduisant peut-être
les inconvénient d’un enseignement trop généraliste
Il y a une mauvaise interprétation des informations données dans le tableau « taux
d’insertion ». Celles-ci sont directement tirées du tableau précédent « Poursuite d’étude ou
insertion professionnelle » qui donne la situation de nos étudiants des trois dernières
promotions (diplômées en 2005, 2006 et 2007) en octobre 2008 (à 1, 2 et 3 ans de diplôme).
Pour juger de l’évolution de notre taux d’insertion, il faudrait comparer ces résultats avec
ceux des trois dernières promotions (diplômés en 2004, 2005, 2006) en octobre 2007. Ces
résultats sont tout à fait similaires.
Par ailleurs, dans le nombre de diplômés en emploi, ne sont pas comptés les prolongations de
stage que les entreprises proposent souvent aux étudiants. Nous n’y sommes pas favorables
mais les étudiants en général ne le refusent pas.
Nous avons volontairement pérenniser le caractère généraliste de notre formation après le
passage de DESS à Master (au moment où la concurrence se développait) sur les conseils de
l’ensemble des intervenants extérieurs de notre formation avec qui nous avons une
continuelle réflexion (cf. les lettre de soutien de ARCADIS, Airparif, Lyonnaise-des-Eaux,
Veolia-Eau, DRIRE). Ceux-ci jugent que les compétences et les connaissances acquises par
nos étudiants dans les domaines majeurs de l’environnement, air, eau, sol et déchets leur
permettent d’être très performants dans la gestion environnementale.
Recommandations
Il apparaît important d’introduire un module de Chimie Environnementale pour une telle
spécialité.
Ce module existe et est mutualisé en M1 Chimie et en M1 Environnement parcours Chimie
(Chim 436 « Chimie et Environnement », 50h), la première année des deux masters auxquels
est rattachée la spécialité PCGE.
Les étudiants chimistes qui composent la promotion ont donc une formation en Chimie
Environnementale. Les étudiants écologues, géologues ou de la filière « santé » ont de même
un enseignement « environnemental » dans leur discipline en 1ère année. Ainsi, à la sortie de
notre spécialité PCGE, chaque étudiant est spécialiste de gestion environnementale dans sa
discipline d’origine.
Le suivi des étudiants et leur placement méritent une attention plus soutenue. Dans le cas où
cette baisse se confirme, un questionnement sur l’attractivité de la formation et sur le
contenu des enseignements devra être fait à mi-parcours.
La situation de l’ensemble des étudiants des trois dernières promotions est connue et
l’annuaire des anciens de PCGE mis à jour chaque année.
Eric SIMONI
Responsable de la mention
Réponse aux avis de l'AERES de juin 2009
Masters de l'Université Paris-Sud 11 (Vague D)
MENTION
Physique Fondamentale
Resp. Jérôme LEYGNIER
10 spécialités
Domaine : Sciences Technologie Santé
1- Rappel des appréciations de l'AERES
Appréciation globale de la mention (n°S3100016012) : A
Concepts fondamentaux de la physique (R) HERITIER
A
Noyaux, particules, astroparticules et cosmologie (R) E. KHAN et A.STOCCHI
A
Astronomie et astrophysique (R) G. PINEAU DES FORÊTS et L. VERSTRAETE
A
Formation internationale (sans affichage) A. CORDIER
B
Préparation à l'Agrégation de physique (sans affichage)
-
Optique, matière et plasmas (R et P) J. ROBERT
A
Physique et systèmes biologiques (R) R. MASTRIPPOLITO, M. DUBOW
A
Systèmes complexes (R et P) E. TRIZAC (ex. Systèmes dynamiques et statistiques de la matière
complexe)
B
Nanosciences (sans affichage) E. DUFOUR-GERGAM
A
Sciences de la fusion (R et P) J-M. RAX
A
Génie nucléaire (Nuclear Engineering) (R et P) B. BERTHIER
A
2- Réponses par spécialité
Spécialité : Formation internationale (sans affichage) A. CORDIER
Réponse aux points faibles et recommandations
- Finalité mal définie
L'objectif de cette spécialité est de répondre à une demande d'étudiants souhaitant
effectuer leur 2e année de Master à l'étranger dans le cadre du Master du Physique
Fondamentale (de Physique Fondamentale et Appliquée précédemment). Jusqu'à la création de
cette spécialité, ces étudiants devaient trouver un M2 spécialisé qui acceptait de valider des
études intégralement effectuées à l'étranger, ce qui était extrêmement rare.
Ce M2 offre cette ouverture internationale dans l'esprit du processus de Bologne.
- Resserrement des liens avec une Ecole Doctorale
Du fait des larges choix de spécialisation proposés par les universités étrangères, il ne
peut pas y avoir de lien spécifique avec une Ecole doctorale particulière. Il faut souligner que
jusqu'à présent les étudiants qui souhaitaient poursuivre en thèse n'ont rencontré aucune
difficulté pour trouver une allocation.
- Contenu pédagogique
Le contenu pédagogique du programme suivi par l'étudiant à l'étranger doit être validé par
un jury avant son acceptation dans ce M2 (contrat pédagogique / learning agreement). La
longue expérience des échanges Erasmus (≈ 1000 étudiants échangés en 20 ans) permet de
maîtriser cette démarche. Jusqu'à présent la mention de Master concernée était "Physique
Fondamentale et Appliquée" ce qui conduisait à un très large spectre de spécialisations. La
mention délivrée dans le cadre de cette nouvelle habilitation étant uniquement "Physique
Fondamentale", seul un programme relevant de cette spécification sera accepté. Il faut noter
que jusqu'à présent la plupart des étudiants qui ont obtenu ce M2 l'ont effectué au
Département de Physique Théorique de Cambridge ce qui s'inscrit parfaitement dans l'esprit
de ce Master 2.
- Faiblesse du flux
Au delà des considérations de lourdeur du suivi pédagogique de ces étudiants, il est
évident que seuls des étudiants de bon niveau peuvent s'engager dans cette formation
(minimum mention Assez Bien au M1 de Physique Fondamentale de Paris-Sud 11), d'une part
pour surmonter les difficultés d'un Master 2 dans un contexte universitaire et une langue
différents, d'autre part pour avoir l'assurance à leur retour d'être considérés par les Ecoles
Doctorales. Ces contraintes font qu'il ne serait pas raisonnable d'avoir un flux supérieur à une
dizaine.
Il faut souligner qu'hormis le suivi pédagogique, aucun enseignement n'est délivré à ParisSud à ces étudiants, donc le coût de ce M2 est très faible, même si les flux en sont modestes.
Enfin il faut noter que la possibilité de terminer le Master incite les élèves des Grandes
Ecoles qui ont commencé le cursus "cumulatif" en L3, à le poursuivre en M1 et donc cette
offre de M2 a un effet positif sur les effectifs de ce M1. Le flux du M2 pourrait être
sensiblement accru si nous validions aveuglement la dernière année d'étude dans leur
établissement d'origine des étudiants TIME des Ecoles, même pour des parcours pédagogiques
très techniques (Génie civil, automatisme,...), cependant cela ne s'inscrirait pas dans une
dénomination "Physique Fondamentale" (et même Appliquée) et n'est donc pas pratiqué.
Il faut également noter que, comme indiqué dans le dossier d'habilitation, les étudiants de
Physique Fondamentale sont fortement incités à effectuer l'année de M1 à l'étranger, ce qui
réduit d'autant le nombre de ceux qui souhaiteraient le faire au niveau du M2.
En conclusion ce Master 2 s'inscrit parfaitement d'une part dans le processus de Bologne
et d'autre part dans le rapprochement entre l'Université et les Grandes Ecoles.
Spécialité : Systèmes complexes (R et P) E. TRIZAC
Réponse aux points faibles et recommandations
Cette spécialité est cohabilitée avec Paris 6, Paris 7, Marne La Vallée et l’ENS Cachan
(ancienne dénomination : Systèmes dynamiques de la matière complexe).
Suivent ici les réponses de Paris 7 aux points faibles et recommandations de l’AERES
vague C.
Remarque préliminaire : il est fait état d’informations contradictoires entre les dossiers
déposés par Paris 6 et 7. Cela résulte d’une erreur de transmission de l’Université Paris 7
indépendante de notre volonté. Le dossier correct, constitué de façon conjointe est celui
transmis par Paris 6. La réponse de Paris 7 à l’AERES fait état de cette erreur. Notamment
le parcours présenté par Paris 7 comme étant IIMMH est en fait le parcours “Mécanique et
fluides complexes” construit entre les deux mentions: Physique et applications et Sciences de
l’Ingénieur. Ce parcours n’a pas d’UE propres mais des UE communes: il n’apparaît donc
pas dans la liste des UE.
Réponses aux points faibles:
1) Les 3 parcours ne sont pas la juxtaposition d’anciens DEA. En effet, ils présentent
un fort recouvrement à la fois en S3 et S4 correspondant à 14 UE communes sur un
total de 26. En recomptant les UE correspondant vraiment à des cours et en
supprimant 3 UE obsolètes: “Physique des phénomènes hors équilibre, propagation
des ondes en milieu hétérogène, Physique des ondes”, nous arrivons à 26 UE au lieu
de 38. Nous n’avons pas compté l’UE d’Anglais (service commun de l’Université) et
les deux UE de stage. Attention: les lignes en gras dans le tableau de la maquette ne
correspondent pas à des UE. D’autre part la durée des stages est de 18 ECTS sauf
pour un parcours (mécanique et fluides complexes) car il est commun avec la
mention Sciences de l’ingénieur.
2) Les parcours visent des étudiants présentant des aptitudes et des goûts différents mais
attirés par la même thématique: plus théoriciens, plus numériciens plus
expérimentateurs. L’offre de formation correspond à cette répartition.
3) Le taux de réussite, un peu faible en parcours professionnel s’explique par le fait que
certains étudiants, travaillant en parallèle le font en deux ans.
Réponses aux recommandations:
A cause du parcours théorique, il n’est pas possible de faire un tronc commun au niveau du
S3. Par contre beaucoup d’UE sont communes.
On ne peut pas harmoniser complètement la durée des stages à cause de l’inter-mention.
Jérôme LEYGNIER
Responsable de la mention
Réponse aux avis de l'AERES de juin 2009
Masters de l'Université Paris-Sud 11 (Vague D)
MENTION
Sciences du Sport et Société
Resp. Michel DESBORDES
3 spécialités
Domaine : Droit Economie Gestion
1- Rappel des appréciations de l'AERES
Appréciation globale de la mention (n°S3100016851) : B
Politiques publiques et stratégies des organisations sportives (P) D. CHARRIER
B
Management des évènements et loisirs sportifs (R et P) C. HAUTBOIS, M. DESBORDES
B
Organisation sociale du sport (R) C. LOUVEAU
A
2- Réponse pour l'ensemble de la mention
Les enseignants-chercheurs concernés par les spécialités en management du sport ont apporté
des réponses spécifiques aux points soulevés par l’AERES.
De manière générale, l’adossement à la recherche va être renforcé.
Au niveau insertion professionnelle, le modèle du MELS qui est aujourd’hui un modèle pour
l’ensemble des masters de management du sport en France, sera appliqué à la spécialité
PPSOS. Cette spécialité change l’an prochain de responsable et montera en puissance dans
les années à venir, tant au niveau des flux d’étudiants attendus que de l’équipe de recherche.
Globalement, on note une grande cohérence de ces deux spécialités par rapport au laboratoire
puisque les deux thématiques centrales de ces masters (politiques publiques, marketing du
sport), correspondent de manière quasi-homothétique aux deux axes du laboratoire principal
auxquels ils sont adossés.
3- Réponses par spécialité
Spécialité : Politiques publiques et stratégies des organisations sportives (P) D.
CHARRIER
Réponse aux points faibles et recommandations
Recommandation 1 : Poursuivre la réflexion engagée sur la faible attractivité de la
formation et sur un taux de réussite en baisse constante. Améliorer les données relatives à
l’insertion professionnelle.
L’équipe pédagogique animée par le nouveau porteur de projet est bien consciente de ces
constats qui l’ont conduit à engager une véritable rénovation de la formation proposée.
L’élargissement du champ couvert et l’évolution du titre du Master se sont accompagnés de
mesures concrètes mises en œuvre depuis le dépôt du dossier :
Une présentation détaillée du M 2 « PPSOS » a été réalisée en Master 1 par le porteur de
projet afin de sensibiliser davantage d’étudiants. Dans le même esprit, il a rencontré des
partenaires désireux de confier à des étudiants des missions de stage et des sujets de
mémoires programmés sur les deux années de master. Cela s’est déjà concrétisé pour 5
étudiants de M 1 avec l’UCPA, la Mairie de Paris et l’Agence pour l’Education par le Sport.
Il est envisagé de développer cette stratégie avec d’autres partenaires. Compte tenu de ce
travail de sensibilisation et de communication l’objectif d’avoir 20 étudiants inscrits semble
raisonnable.
Pour améliorer le taux de réussite, l’équipe pédagogique va assurer un suivi individuel plus
précis et plus régulier. Par ailleurs, la réflexion menée sur cet aspect montre que les étudiants
de formation juridique présentent des lacunes au niveau de la connaissance du système
sportif et vice-versa en ce qui concerne les étudiants originaires de STAPS. Pour améliorer
cette situation, l’équipe pédagogique indiquera, dès la publication de la liste des candidats
retenus, les pré-requis aux étudiants sélectionnés. Elle créera les conditions pour que les
échanges de compétences se réalisent au mieux (travaux de groupe mixant des étudiant
originaires des STAPS et de Droit)
Le responsable de l’insertion professionnelle a été nommé en sept. 2008. Le premier recueil
de données, effectué depuis le dépôt du dossier, a produit les éléments suivants :
- 36 étudiants ont répondu à cette première enquête sur les 58 diplômés recensés depuis
2005.
- 34 ont en emploi (13 dans le secteur des bureaux de programmation, 7 dans le secteur
public, 6 dans des organisations sportives et 3 dans le secteur de la distribution
sportive)
Ce dispositif sera développé dès la rentrée 2009-2010 d’une part pour améliorer le taux de
réponse et d’autre part pour affiner la connaissance des emplois.
Recommandation 2 : S’interroger sur un rapprochement potentiel avec l’autre spécialité
professionnelle de la mention
Les équipes pédagogiques en charge des deux spécialités considèrent que la recherche de
synergies est à développer notamment dans le cadre des conférences données par des
professionnels. Pour autant, la fusion au sein d’une seule spécialité ne semble pas
envisageable tant les positionnements thématiques (Événementiel, Marketing et
Communication d’un côté/Équipements, Espaces et Animation, Prévention et Insertion de
l’autre), les réseaux de partenaires employeurs (Privés/Publics), les emplois proposés sont
différents.
Par ailleurs, compte tenu de la taille de l’Ile de France et de la localisation parisienne des
principaux employeurs, les potentiels d’étudiants et d’emplois paraissent suffisants pour
conserver deux promotions à 20 étudiants.
Recommandation 3 : Renforcer l’adossement à la recherche
Depuis le dépôt du dossier, l’adossement à la recherche a été renforcé par des collaborations
avec le laboratoire « Pilotage Economique et Social des Organisations » (PESOR EA 3546
Faculté J. Monnet UPS 11) dirigé par la Professeure S. Charreire-Petit. Cet appui s’inscrit
dans le pôle « Sciences Humaines et Sociales » qui se constitue en vue du Plan Campus. Il
devrait se traduire dès la rentrée 2009-2010 par des séminaires communs sur la gestion des
organisations sportives.
Recommandation 4 : Apporter des éclaircissements sur l’organisation pédagogique de
l’UE « Insertion professionnelle »
Cette UE regroupe 4 enseignements complémentaires destinés à faciliter l’insertion
professionnelle des étudiants.
Dans ce cadre, le cycle de conférences, qui mobilisera chaque année une vingtaine de
conférenciers, est destiné à accueillir des professionnels, sélectionnés en fonction des projets
des étudiants. Il s’agit de densifier le réseau des étudiants par la mise en œuvre d’une
véritable stratégie : quelques étudiants seront chargés des contacts en amont, de l’accueil du
conférencier et de la rédaction d’un compte-rendu qui sera relu en aval par le conférencier.
L’évaluation de cet enseignement se fera selon le schéma suivant :
- 20% : Préparation de la conférence et appropriation du corpus universitaire et
professionnel de la thématique.
- 20% : Rédaction du compte-rendu soumis au conférencier.
- 60% : Examen terminal collectif (par groupe de 4 étudiants) portant sur toutes les
conférences.
Par ailleurs, l’enseignement « Stratégie de professionnalisation » est destiné à aider les
étudiants dans la définition de leur projet de professionnalisation (connaissance préalable du
secteur et des emplois visés, identification des lieux de stage potentiels et élaboration d’une
stratégie optimale) et la construction et l’activation du réseau des anciens étudiants diplômés.
Spécialité : Management des évènements et loisirs sportifs (R et P) C. HAUTBOIS, M.
DESBORDES
Réponse aux points faibles et recommandations (évaluation sur Paris 10)
Remarque 1 : « la faiblesse de l’ancrage recherche constitue le point négatif le plus
significatif de la spécialité ».
Depuis 10 ans, l’offre de formation en management du sport s’est développée de manière très
importante à l’UFR STAPS de Paris-Sud 11. Le DESS (devenu en 2004 la spécialité
marketing et communication du Master 2 Management des événements et des loisirs sportifs)
a ainsi ouvert en 1999. Cet élargissement de notre offre de formation a accompagné le
nombre croissant d’étudiants souhaitant se professionnaliser dans le secteur du management
du sport. Ce master est adossé à plusieurs laboratoires de recherche labellisées :
Laboratoire Label
Etablissement(s) Responsable
Qualité / HDR CNU
SPOTS
CeRSM
JE2496 Paris SUD 11
EA 2931 Paris 10
GEPECS
EA3625 Paris 5
GTM
UMR
7183
CNRS
Michel Desbordes
Armande Le Pellec/J.
Defrance
Bernard Valade/B.
During
Helena Hirata/Régine
Bercot
PR
PR
74
74
PR
19/74
DR
Les laboratoires auxquels sont adossées ces formations ont des axes de recherche clairement
orientés sur le management, notamment l’équipe SPOTS de Paris-Sud 11 :
- Axe 1 : Politiques publiques et stratégies des organisations sportives
- Axe 2 : Marketing du sport
Remarque 2 : « aucun bilan sur l’insertion professionnelle n’est présenté malgré les flux
conséquents en M2 depuis trois ans ».
L’insertion professionnelle de nos étudiants en management du sport constitue le point fort de
notre spécialité et plus largement de l’UFR STAPS de Paris-Sud 11. Un travail très important
a été mené depuis environ trois ans pour suivre de manière extrêmement précise l’insertion
professionnelle et le déroulement de carrière des 250 étudiants ayant par exemple obtenu le
diplôme du Master 2 MELS (ex-Dess). C’est un travail très lourd qui a donné lieu à
d’excellents résultats tant d’un point de vue quantitatif (taux de professionnalisation) que
qualitatif (nom de l’entreprise ayant recruté les étudiants, poste occupé…). Un « annuaire des
anciens » a ainsi été réalisé et qui sert aujourd’hui de modèle à la plupart des facultés de
l’université Paris Sud 11. Ce travail de suivi de la professionnalisation reste à poursuivre.
Outre la mise à jour régulière des informations déjà obtenues, nous souhaitons les compléter
par de nouveaux indicateurs (niveau de rémunération…). Nous souhaitons également élargir
ce dispositif de suivi aux autres formations « management du sport » de l’UFR STAPS.
Remarque 3 : « le positionnement de la spécialité au niveau local, régional et national reste
flou. Le nombre important de spécialités en « management du sport » sur le territoire
nécessite de s’interroger sur le positionnement de la présente offre de formation vis-à-vis du
contexte local et nationale ».
En France, les formations en management du sport, qu’elles soient proposées par des
universités ou des écoles de commerce, sont effectivement nombreuses. Nous ne pouvons
que souscrire au constat effectué par la commission et soulignons la nécessité d’une
clarification de cette offre globale de formation. Cette démarche semble à la fois nécessaire
pour les étudiants et les entreprises qui recrutent nos étudiants.
En ce qui concerne l’UFR STAPS de Paris-Sud 11, l’offre de formation en management du
sport s’adresse à quatre types d’employeurs : les sponsors, les agences de marketing et de
communication, les fédérations sportives ou les clubs sportifs et les organisateurs
d’événements. De ce point de vue, l’UFR STAPS de Paris-Sud 11 apparaît en parfaite
cohérence avec ses débouchés dans la mesure où la très grande majorité (pour ne pas dire la
totalité) de ces employeurs se situent dans le bassin parisien. L’ancienneté de nos formations
en management du sport nous a également permis, depuis 10 ans, de tisser avec l’ensemble
de ces entreprises un très important réseau favorisant la mise en stage et la
professionnalisation de nos étudiants. C’est donc en grande partie pour ce fort ancrage
régional et ce réseau de professionnels qu’un grand nombre d’étudiants provenant de toute la
France souhaitent intégrer nos formations en management du sport. Pour ces raisons, la
question du positionnement des formations en management du sport des UFR STAS de Paris
11 et Paris 10 ne semble pas faire débat.
Remarque 4 : « le nom du responsable de la spécialité n’est pas connu ».
Les responsables de la spécialité sont Michel Desbordes et Christopher Hautbois
Michel DESBORDES
Responsable de la mention
Réponse aux avis de l'AERES de juin 2009
Masters de l'Université Paris-Sud 11 (Vague D)
MENTIONS
Sciences de la terre et de l’univers, Information systèmes et technologie, Physique
appliquée et mécanique, Informatique, Chimie, Biologie et Santé, Droit fondamental et
appliqué et droit de l'entreprise
1- Rappel des appréciations de l'AERES
Compétences complémentaires en informatique (P) H. DELACROIX
B
Compétences complémentaires en management des organisations (P) S. EDOUARD
B
2- Réponses pour ces 2 spécialités
Ces deux spécialités concernent plusieurs mentions de master, soit l'une, soit les deux.
Spécialité : Compétences complémentaires en informatique (P) H. DELACROIX
Réponse aux points faibles et recommandations
La formation est transversale et a été conçue pour donner une formation théorique et pratique
solide aux étudiants venant d’horizons très variés bien que tous scientifiques, ce qui, par
exemple, a rendu la mise place de modules d’applications thématiques très difficile (nous
laissons aux étudiants la possibilité au second semestre de suivre une UE dans leur discipline
d’origine en lien avec l’informatique).
Pour garantir le professionnalisme et l’efficacité de cette formation, nous avons fait le choix
de confier ce projet pédagogique de reconversion à des enseignants-chercheurs de haut niveau
en informatique maîtrisant parfaitement les fondements théoriques nécessaires aux étudiants
plutôt qu’à des extérieurs moins aguerris à ces défis pédagogiques. Nous avons plutôt choisi
de solliciter ces extérieurs pour intervenir dans un cycle de conférences afin de présenter la
place de l’informatique dans le monde industriel.
La vocation de cette formation reste néanmoins d’offrir à des étudiants ne poursuivant pas en
M2 recherche dans leur spécialité d’origine l’opportunité de trouver un emploi grâce à une
double compétence. En effet, les étudiants qui valident la partie théorique trouvent facilement
à l’issue du stage un emploi d’interface, notamment comme chef de projet junior.
L’effort demandé pour cela aux étudiants est intensif et seuls les mieux armés ou les plus
motivés peuvent s’acquitter de la formation en un an ce qui explique le taux relativement
faible de réussite.
Spécialité : Compétences complémentaires en management des organisations (P) S.
EDOUARD
Réponse aux points faibles et recommandations
La spécialité CCMO ne se limite pas à la mention IST mais est offerte dans 5 mentions de master,
contre 11 pour 2006-09, ce qui devrait améliorer sa lisibilité et simplifier les relations avec les
équipes pédagogiques des M1. Ce M2 a dû faire face à une forte demande et à des effectifs
croissants, tout en améliorant notre taux de réussite. Afin de renforcer les partenariats industriels, ce
M2 sera cogéré à partir de 2009 avec une professionnelle, responsable qualité des projets chez BNP-
Paribas Assurances. De plus, le nombre d’heures effectuées par les professionnels passe de 30% en
2006 à 50% en 2009. Enfin, pour mieux justifier de la présence de ce M2 dans les mentions de
science et de droit, nous travaillons à proposer comme UE optionnelle une UE de la mention de
master d’accueil. Le choix de ces UE professionnelles est laissé à chaque étudiant, en fonction de
son projet professionnel, orienté par l’équipe pédagogique. L’originalité de cette formation est
d’offrir un double diplôme pour valider une double compétence.
2006-07
2007-08
2008-09
Mentions de master
% de
% de
Inscrits diplômés
inscrits diplômés
Inscrits
réussite
réussite
Droit fondamental et
3
2
67%
9
9
100%
10
appliqué
Biologie et santé
3
3
100%
5
5
100%
13
Physique appliquée et
1
1
100%
6
5
83%
3
mécanique physique
Information Systèmes
10
3
30%
4
3
75%
0
Technologies
Informatique
3
2
67%
4
2
50%
3
Sciences de la terre et de
1
0
0%
1
1
100%
0
l’univers
Total
21
11
52%
29
25
86%
29
Changement de nom de spécialité pour 3 mentions de masters de Physique
de l'UFR des Sciences d'Orsay
Demande initiale :
Mention
Physique Fondamentale
Spécialité
Astronomie, astrophysique
Physique appliquée et
mécanique
Outils et systèmes de
l'astronomie et de l'espace
Information systèmes et
technologie
Outils et systèmes de
l'astronomie et de l'espace
Parcours
- Astrophysique (R)
- Dynamique des Systèmes
gravitationnels (R)
Sans affichage
Sans affichage
Cohabilitation
Paris 6, Paris 7,
Observatoire de
Paris-Meudon
Paris 6, Paris 7,
Observatoire de
Paris-Meudon
Paris 6, Paris 7,
Observatoire de
Paris-Meudon
Modification demandée pour être en conformité avec la dénomination habilitée à Paris 6,
Paris 7 et Observatoire de Paris-Meudon :
Mention
Physique
Fondamentale
Spécialité
Astronomie, astrophysique
et Ingénierie spatiale
Physique appliquée
et mécanique
Astronomie, astrophysique
et Ingénierie spatiale
Information
systèmes et
technologie
Astronomie, astrophysique
et Ingénierie spatiale
Parcours
- Astrophysique (R)
- Dynamique des Systèmes
gravitationnels (R)
- Outils et Systèmes de
l'Astronomie et de l'Espace (sans
affichage)
- Astrophysique (R)
- Dynamique des Systèmes
gravitationnels (R)
- Outils et Systèmes de
l'Astronomie et de l'Espace (sans
affichage)
- Astrophysique (R)
- Dynamique des Systèmes
gravitationnels (R)
- Outils et Systèmes de
l'Astronomie et de l'Espace (sans
affichage)
Cohabilitation
Paris 6, Paris 7,
Observatoire de
Paris-Meudon
Paris 6, Paris 7,
Observatoire de
Paris-Meudon
Paris 6, Paris 7,
Observatoire de
Paris-Meudon