Brochure Master LoPhiSC 2015-2016

Transcription

Brochure Master LoPhiSC 2015-2016
Brochure Master LoPhiSC
(Logique, Philosophie des sciences et de la connaissance)
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
& Université Paris 4 Paris-Sorbonne
2015-2016
Brochure LoPhiSC, version du 2/9/2015
Master LoPhiSC
Spécialité cohabilitée de master recherche
Logique, Philosophie des Sciences, Philosophie de la connaissance
Présentation de la formation
Paris 1
Paris 4
Responsables de la mention de Master
Philippe Büttgen
Jean-Baptiste Rauzy
Mention Philosophie
Mention Philosophie
Responsables de la spécialité LoPhiSC
Max Kistler
Pascal Ludwig
Trois Parcours
•
Logique
•
Philosophie et histoire des sciences
•
Philosophie des sciences et théorie de la connaissance
Informations pratiques essentielles
Conférences de rentrée du Master LoPhiSC (la présence de tous les étudiant(e)s est indispensable) : les
lundi 14 sep-
tembre, de 9h15 à 17h30 et mardi 15 de 9h30 à 18h.
Lieu : Sorbonne salle F 368 (escalier F, 2e étage).
•
Journées de présentation des mémoires de Master 2 (communes P1-P4) : avril 2016.
•
Dates importantes du calendrier universitaire de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne :
o
1er semestre : du 14 septembre 2015 au 19 décembre 2015
o
Examens 1er semestre : du 4 janvier 2016 au 16 janvier 2016
o
2ème semestre : du 18 janvier 2016 au 16 avril 2016
o
Examens 2ème semestre : du 2 mai 2016 au 17 mai 2016
o
Examens deuxième session 1er et 2e semestre : du 13 juin 2016 au 5 juillet 2016.
o
o
L'inscription se fait sur le site "SESAME" :
http://www.univ-paris1.fr/formations/sinscrire-a-paris-1/, cliquer ensuite sur « sésame ».
Attention : ne pas attendre d'avoir soutenu votre travail d'études et de recherche de M1 pour candidater en
Master 2, même si vous étiez déjà étudiant à Paris 1 en 2014/2015. Tous les dossiers sont examinés
par une commission. Pour les dossiers remis en juillet, la réponse est susceptible d'intervenir en
septembre.
•
Dates importantes du calendrier universitaire de l’Université Paris 4 Paris-Sorbonne :
o
1er semestre : lundi 21 septembre 2015 au samedi 19 décembre 2015
o
Examens 1er semestre : 11 janvier 2016 au 21 janvier 2016
o
2ème semestre : 1er février 2016 au 14 mai 2016
o
Examens 2ème semestre : 23 mai 2016 au 1er juin 2016
o
Date limite d'inscription administrative : voir site de l’université Paris-Sorbonne
1
Sommaire
Principes de la formation
p. 3
Structure globale de la formation (parcours et enseignements partagés)
Master 1
Master 2
p. 4
p. 5
Organisation de la formation à l’Université Panthéon-Sorbonne (Paris 1)
p. 6
Organisation de la formation à l’Université Paris-Sorbonne (Paris 4)
p. 11
Programme des enseignements
p. 15
– Liste récapitulative des cours de 2014-2015
-Master 1
-Master 2
p. 15
p. 16
– Programme des études en première année
Semestre 1
Tronc commun aux trois parcours
Parcours « Logique »
Parcours « Philosophie des sciences »
Parcours « Philosophie des sciences et théorie de la connaissance »
Semestre 2
Tronc commun aux trois parcours
Parcours « Logique »
Parcours « Philosophie des sciences »
Parcours « Philosophie des sciences et théorie de la connaissance »
p. 17
p. 17
p. 18
p. 18
p. 19
p. 20
p. 20
p. 21
— Programme des études en seconde année
Parcours « Logique »
Parcours « Philosophie des sciences »
Parcours « Philosophie des sciences et théorie de la connaissance »
p. 22
p. 23
p. 24
— Présentation détaillée des cours LoPhiSC en 2014-2015
(Résumés et bibliographies)
Master 1
Master 2
p. 26
p. 41
2
Principes de la formation
La spécialité LoPhiSC est un diplôme cohabilité Paris 1/Paris 4, associé par convention avec le diplôme LOPHISS-SC2 de Paris 7/École normale supérieure (Ulm)/École Polytechnique, et avec le Master de sciences cognitives de l’École normale supérieure (Ulm)/EHESS/Paris-Descartes. Son objectif est de donner une formation
fondamentale de haut niveau, équilibrée et ouverte, dans les domaines de la philosophie des sciences, de la logique et de la philosophie de la connaissance, qui en constituent les trois parcours. La formation ménage aussi
une place significative à l’histoire des sciences et aux études sociales sur les sciences, ainsi qu’à d’autres dimensions contemporaines des sciences, comme les approches cognitivistes. Elle s’adresse à des étudiant(e)s venant
de cursus différents : philosophie, mais également sciences exactes, sciences de la vie et de la Terre, sciences
humaines et sociales, sciences médicales, sciences de l’ingénieur. Une attention particulière est donnée à
l’accueil des étudiant(e)s étrangers.
Du fait de l’association de plusieurs établissements, les étudiant(e)s ont accès à un ensemble de compétences
exceptionnellement étendu, tout en bénéficiant d’un encadrement personnalisé dans leur établissement
d’inscription. Ils suivent un itinéraire adapté à leur formation et à leurs intérêts, qui les prépare aussi bien à un
M2 et à une thèse qu’aux concours de recrutement, ou encore à toute une gamme de métiers à l’interface de la
philosophie et des sciences et technologies. Au cours de leurs études de master, ils ont accès aux meilleures
équipes de recherche, tant dans les spécialités philosophiques et historiques du secteur que dans des domaines
interdisciplinaires en plein développement, comme les sciences cognitives, les sciences sociales,
l’environnement, la santé.
Les universités Paris 1 et Paris 4 offrent trois parcours :
— Logique (Paris 1).
— Philosophie des sciences (Paris 1). En M2, ce parcours comporte deux options :
•
Philosophie et histoire de la physique ;
•
Philosophie et histoire de la biologie.
— Philosophie des sciences et de la connaissance (Paris 4). Ce parcours comporte deux options :
•
•
Option A, Philosophie et histoire des sciences ;
Option B, Philosophie de la connaissance et du langage.
Les enseignements LoPhiSC de Paris 1 et Paris 4 sont hautement intégrés. Dans tous les parcours, de nombreux cours sont accessibles à l’ensemble des étudiant(e)s sans restriction particulière. En outre, bon nombre de
cours peuvent être pris dans les deux autres établissements partenaires (Paris 7 et ENS), en fonction du parcours
choisi. Dans ce cas, l’étudiant(e) s’assurera préalablement de l’accord de son directeur de TER (mémoire).
Les enseignements obéissent à une structure commune, représentée dans les tableaux ci-après. Les étudiant(e)s doivent cependant comprendre que les enseignements sont regroupés dans des UE (unités
d’enseignement) de nombre et de contenu différent à Paris 1 et Paris 4, car la spécialité LoPhiSC est incluse
dans les masters propres des deux établissements partenaires. Cette structure administrative se traduit dans les
formulaires d’inscription pédagogique propres aux établissements. Elle n’affecte ni la structure générale, ni les
horaires, ni les coefficients et crédits des enseignements.
3
Structure globale des enseignements en M1
Parcours
« Logique »
(P1)
Parcours
« Philosophie et histoire des
sciences »
(P1)
Parcours
« Philosophie des sciences et de
la connaissance » (P4)
TRONC COMMUN
1. Histoire des sciences ; sciences et société
•
Méthodologie de l’histoire des sciences ; histoire générale des sciences
•
Histoire d’un champ scientifique particulier
•
Science, technique et société, philosophie de la technologie
À chaque semestre, l’étudiant(e) choisit un cours dans l’une des trois rubriques
2. Philosophie des sciences et théorie de la connaissance
•
Philosophie générale des sciences
•
Philosophie d’un champ scientifique particulier
•
Théorie de la connaissance
À chaque semestre, l’étudiant(e) choisit un cours dans l’une des trois rubriques
ENSEIGNEMENTS SPÉCIFIQUES
3. Dominante disciplinaire
•
•
Programme obligatoire sans
options
Enseignements choisis dans
une autre spécialité du master
de philosophie de Paris 1
•
Enseignements choisis dans
une autre spécialité du master
de philosophie de Paris 4
Mêmes principes pour les deux semestres
4. Formation scientifique complémentaire
•
Logique : programme obligatoire sans options
•
Soit initiation à la logique (enseignements dispensés à P1)
•
Soit formation avancée en logique (enseignements du parcours de
logique de P1 (après RV avec l’enseignant concerné)
4
•
Soit formation complémentaire (initiale ou avancée) dans les domaines suivants : mathématiques, physique, biologie, sciences cognitives, sciences du comportement, linguistique, sciences sociales et
économiques. Ces enseignements sont dispensés soit à P1 ou P4, soit
dans le cadre de conventions avec P7 ou l’ENS.
Mêmes principes pour les deux semestres
LANGUES ÉTRANGÈRES, INFORMATIQUE, TER
5
Structure globale des enseignements en M2
Parcours
« Logique »
(P1)
Parcours
« Philosophie et histoire des
sciences »
(P1)
Parcours
« Philosophie des sciences et de
la connaissance » (P4)
ENSEIGNEMENTS SPÉCIALISÉS
•
Même programme pour tous les •
étudiant(e)s du parcours
•
Option « Philosophie et histoire •
de la physique »
Option « Philosophie et histoire •
de la biologie »
Option « Philosophie et histoire
des sciences »
Option « Philosophie de la
connaissance et du langage »
À chaque semestre, l’étudiant(e) suit les enseignements obligatoires de l’option qu’il ou elle a choisie (ou du parcours s’il n’y
a pas d’option). 3h hebdomadaires
ENSEIGNEMENTS MUTUALISÉS
Un élément au choix (3h hebdomadaires) :
• Perspectives cognitivistes sur la philosophie des sciences (semestre 1)*
• Enseignement d’une option (ou d’un parcours) autre que l’option (ou le parcours) où l’étudiant(e) est
inscrit*
• En fonction du projet pédagogique de l’étudiant(e), un élément de volume comparable dans l’offre des
établissements liés par convention (Paris 7, ENS-Ulm)**
•
En fonction du projet pédagogique de l’étudiant(e), un élément de volume comparable dans les masters
« Philosophie » ou « Philosophie et sociologie » de Paris 1/Paris 4, ou dans une autre formation, dans ou
hors de l’établissement d’inscription, sous réserve d’accord de l’enseignant**.
•
* Libre choix de l’étudiant(e)
** Après accord du tuteur.
6
Organisation de la formation à Paris 1
Responsabilité scientifique et administrative
La spécialité LoPhiSC est placée à Paris 1 sous la responsabilité du professeur Max Kistler, avec le concours
de Pierre Wagner pour le parcours logique. Elle est assurée par une équipe de formation comprenant en 20142015 :
Christian Bonnet, professeur à Paris 1, [email protected]
Andrew Arana, maître de conférences à Paris 1, [email protected]
Jean-François Braunstein, professeur à Paris 1, [email protected]
Ronan de Calan, maître de conférences à Paris 1, [email protected]
André Charrak, maître de conférences (HDR) à Paris 1, [email protected]
Nadine de Courtenay, maître de conférences à l’université Paris-Diderot (Paris 7), [email protected]
Jean Fichot, maître de conférences à Paris 1, [email protected]
Frédéric Fruteau de Laclos, maître de conférences à Paris 1, [email protected]
Jean Gayon, professeur à Paris 1, [email protected]
Philippe Huneman, Directeur de recherche au CNRS, IHPST, [email protected]
Maximilian Kistler, professeur à Paris 1, [email protected]
Francesca Merlin, chargée de recherche au CNRS, IHPST, <[email protected]>,
Michel Morange, professeur à l’École normale supérieure, [email protected]
Matteo Mossio, chargé de recherche au CNRS, IHPST, <[email protected]>
Alberto Naibo, maître de conférences à Paris 1, <[email protected]>
Marco Panza, directeur de recherche au CNRS, IHPST, [email protected]
Francesca Poggiolesi, chargée de recherche au CNRS, IHPST, [email protected]
Philippe de Rouilhan, directeur de recherche émérite au CNRS, IHPST, [email protected]
Marion Vorms, maître de conférences à Paris 1, [email protected]
Pierre Wagner, professeur à Paris 1, [email protected]
Tous les membres de l’équipe enseignante peuvent être contactés par mail.
La spécialité prend place dans le master recherche, mention « Philosophie », de l’Université Paris 1-Panthéon
Sorbonne. Le directeur du master « Philosophie » est le professeur Philippe Büttgen.
Les dispositions générales du master de philosophie de Paris 1 s’appliquent aux étudiant(e)s de la spécialité
LOPHISC inscrits à Paris 1.
Conditions d’accès
M1
Parcours « Philosophie et histoire des sciences »
•
Etudiant(e)s titulaires d’une licence de sciences humaines, mention philosophie : accès de droit.
•
Etudiant(e)s titulaires d’une licence de sciences humaines (autres mentions) : examen du dossier par le
conseil de spécialité, sur la base d’un cv et d’une lettre de motivation. Celui-ci tiendra compte d’éléments
de philosophie et/ou formation scientifique dans le cursus antérieur de l’étudiant(e).
•
Etudiant(e)s ayant réalisé un cursus de sciences, de médecine ou pharmacie, ou titulaires d’un diplôme
d’ingénieur : examen du dossier par le conseil de spécialité sur la base du cv et d’une lettre de motivation.
Parcours « Logique »
•
Étudiant(e)s titulaires de la licence de philosophie –spécialité « logique » de Paris 1–, et licence de logique.
•
Autres étudiant(e)s : examen du dossier par le conseil de spécialité (commission spéciale de logique). Une
équivalence partielle ou totale avec la licence de logique peut être accordée, en fonction du parcours antérieur de l’étudiant(e) (par exemple : formation antérieure en logique dans un cursus français ou étranger, diplôme de mathématiques ou d’informatique).
7
Validation des acquis
•
Les demandes sont examinées par la commission de validation des acquis de l’UFR de philosophie de Paris 1, sur proposition du conseil de spécialité.
M2
Pour les trois parcours de la spécialité LOPHISC, un jury d’admissibilité commun aux deux établissements
cohabilités examine l’ensemble des candidatures sur la base d’un CV et d’un projet de recherche (2 pages avec
ébauche de bibliographie).
Les candidat(e)s ayant une formation philosophique doivent avoir obtenu la mention AB en 1re année du master Logique, philosophie des sciences, philosophie de la connaissance dans l’un des établissements partenaires de la
spécialité, ou justifier de compétences équivalentes acquises dans d’autres établissements français ou étrangers.
Il peut leur être demandé d’acquérir une formation scientifique, en fonction de leur projet de recherche.
Les candidat(e)s de formation scientifique doivent être titulaires d’un diplôme d’ingénieur, d’un doctorat,
d’une agrégation, ou au minimum d’un master recherche (ou titre équivalent) dans leur filière d’origine. En règle
générale, il est demandé à ces étudiant(e)s de compléter leur formation en suivant d’une part, un module de
mise à niveau en philosophie, d’autre part tel ou tel enseignement de niveau M1 dans la spécialité LoPhiSC.
Dispositions particulières aux deux parcours (« philosophie des sciences », « logique ») : pour les étudiant(e)s
ayant réalisé leur M1 à Paris 1, les demandes de changement de parcours en M2 sont examinées par le conseil de
spécialité. En rège générale, la validation du parcours « logique » en M2 exige d’avoir validé les exigences de ce
parcours en M1.
Validation des acquis
Les demandes sont examinées par la commission de validation des acquis de l’UFR de philosophie, sur proposition du conseil de spécialité.
Poursuite des études et/ou débouchés
M1
•
Accès sous condition en 2e année de la spécialité « Logique, philosophie des sciences, philosophie de la
connaissance », soit à P1 soit à P4. L’admission est décidée par le Conseil de spécialité, sur la base des résultats de l’étudiant(e) (mention AB minimum exigée, et lettre d’intention comportant un projet de recherche).
•
Des réorientations sont possibles au sein du master de philosophie à l’issue du M1. La décision revient
au Conseil de spécialité.
•
Des réorientations sont aussi possibles vers d’autres masters, selon des modalités variables, dépendant
des établissements et des disciplines.
•
Tout étudiant(e) ayant validé la 1re année du master de philosophie peut se présenter au CAPES de philosophie. Cependant, la nomination comme professeur de lycée suppose désormais non seulement le succès à un concours de recrutement, mais aussi l’obtention d’un M2.
•
Pour le parcours « Logique » : accès (sous condition) en M2 de mathématiques, informatique, ou sciences
cognitives dans divers établissements parisiens (P6, P7, EHESS).
M2
•
Doctorat de philosophie, notamment à Paris 1 (école doctorale de philosophie), dans l’équipe d’accueil
« Histoire et Philosophie des Sciences et des Techniques » (UMR 8590 CNRS/Paris 1), et doctorat de philosophie de Paris 4 (école doctorale « Concepts et langages »), dans l’équipe « Rationalités contemporaines.
•
Autres doctorats (sous condition).
•
Préparation à l’agrégation de philosophie
•
Concours de la fonction publique, concours administratifs.
•
Médiation scientifique.
8
Procédure d’inscription
M1
Voir le chapitre « Inscriptions » de la brochure du master 1 de philosophie de Paris 1
M2
Voir le chapitre « Inscriptions » de la brochure du master 2 de philosophie de Paris 1
Conditions de validation
Voir les brochures M1 et M2 du master de philosophie.
Secrétariat et information
Les étudiant(e)s s’adressent pour l’ensemble de leurs démarches et pour les renseignements portant sur les
enseignements dispensés à Paris 1 (inscriptions pédagogiques, horaires, notes, etc.) au secrétariats M1 ou M2 de
l’UFR de Philosophie, 17 rue de la Sorbonne :
M1
Mme Lazaar
Tél. 01 40 46 27 91 ; courriel : [email protected]
M2
Mme Remtoula
Tél. 01 40 46 27 95 ; courriel : [email protected]
Le site dédié http://www.lophisc.org/ fournit en temps réel toutes les informations actualisées.
Pour les enseignements dans les établissements partenaires, l’étudiant(e) doit s’adresser au secrétariat correspondant, et consulter régulièrement les pages web pour se tenir informé(e) de changements éventuels :
•
Université Paris 4, UFR de Philosophie et sociologie.
–
•
Université Paris Diderot-Paris 7. Département Histoire et Philosophie des sciences (UFR Biologie), Bâtiment les Grands Moulins – Case 7019, 75205 Paris Cedex 13. Localisation des bureaux : 8e étage- Accès
C, 6-10 Esplanade des Grands Moulins.
–
•
Responsable administrative : Françoise Contamina.
Tél. 01 57 27 68 81.
Courriel : [email protected]
Ecole normale supérieure : Département de philosophie, 45, rue d’Ulm, 75005 Paris.
–
•
Responsable administrative : Mme Florence Filliâtre.
Adresse postale : 1, rue Victor Cousin, 75230, 75230 Paris Cedex 05.
Implantation : Sorbonne (aile Sud), esc. P, 2e étage.
Tél. : 01 40 46 26 37.
Fax : 01 40 46 32 69.
Courriel : [email protected]
Responsable administrative :
Tél : 01 44 32 21 93.
Courriel : [email protected]
Master de sciences cognitives, Université Paris-Descartes, Centre universitaire des Saints-Pères, Rue des
Saint-Pères, 75006 Paris. http://lumiere.ens.fr/~cogmaster/.
–
Responsable administrative : Alexia Chatirichvili. Tél. 01 42 86 43 17.
Courriel : [email protected]
9
Pour tout enseignement pris à l’extérieur une fiche de liaison est remise à l’étudiant(e), qu’il devra faire compléter par l’enseignant extérieur pour valider ses notes.
Contacts
Tous les membres de l’équipe enseignante peuvent être contactés par mail (Voir liste plus haut).
Le responsable de la spécialité LoPhiSC pour Paris 1, le professeur Max Kistler, reçoit les étudiant(e)s à l’IHPST, 13 rue du Four. Il peut être contacté en passant par les secrétariats M1 et M2 de
l’UFR de philosophie ou par courriel : [email protected], en précisant impérativement dans le
sujet du message : Etudiant Lophisc/Nom de l’étudiant(e).
Pour les questions relatives au parcours « Logique », les étudiant(e)s contacteront M. Pierre Wagner,
responsable de ce parcours. Courriel : [email protected]
Calendrier de l’année universitaire
Voir p. 1 de cette brochure et les brochures M1 et M2 du master de philosophie de Paris 1.
Journées de rentrée
Pour l’ensemble des étudiant(e)s de la spécialité LOPHISC (M1 et M2), des journées de rentrée seront
organisées qui auront lieu les Paris 4), deux « journées de rentrée » sont organisées. Elles se tiendront
les lundi 14 septembre 2015, de 9h15 à 17h30 et mardi 15 septembre de 9h30 à 18h. Lieu : Sorbonne salle
F 366 (escalier F, 2e étage). La présence de tou(te)s les étudiant(e)s est obligatoire. Au cours de ces
journées, outre des renseignements pratiques, les étudiant(e)s seront sensibilisé(e)s aux sujets qui constituent le domaine de la spécialité et à ses débouchés, ainsi qu’aux modalités de préparation de leur
mémoires et travaux personnels : choix du directeur, choix du sujet, modalités d’évaluations, etc.
Échanges Erasmus
Il est proposé aux étudiant(e)s de passer un ou deux semestres de leur scolarité dans une université
européenne dans le cadre des échanges Erasmus, le système d’équivalence ECTS permettant de valider les UE de Paris 1 tout en suivant les cours de l’université d’accueil. Différents systèmes de bourse
rendent généralement le séjour peu onéreux, même s’il n’est pas gratuit. Il semble que le moment le
plus propice pour un tel séjour soit la première ou la seconde année de master. Les dossiers de candidature doivent être préparés au moins 6 mois avant le départ.
Voir les pages consacrées aux échanges Erasmus sur le site de Paris I, rubrique « International ».
Responsable des échanges Erasmus à l’UFR de philosophie :
M. Alberto Naibo <[email protected]>
Échanges internationaux (hors Erasmus)
De nombreuses possibilités sont offertes aux étudiant(e)s.
Consulter le site http://www.univ-paris1.fr/international/ et, le cas échéant, prendre contact avec le service des
relations internationales de Paris 1 : Centre Arago – Maison internationale, 58 boulevard Arago, 75013 Paris.
Tél. 01 44 07 76 79. Courriel : [email protected]
Étudiant(e)s étrangers : http://www.univ-paris1.fr/menus-speciaux/menu-rapide/etudiant-etranger/. Contact :
Centre Arago – Maison internationale, 58 boulevard Arago, 75013 Paris. Tél. 01 44 07 76 79. Courriel : [email protected]
10
Présentation du TER (mémoire) en M1 et M2
Les étudiant(e)s se reporteront aux instructions données dans les brochures générales du master 1 et du master 2 de philosophie.
Doctorat, contrat doctoral
Voir les informations consacrées à ce sujet sur la brochure M2 du master de philosophie de Paris 1.
Organisation de la formation à Paris 4
Responsabilité scientifique et administrative
La spécialité LOPHISC est placée à Paris 4 sous la responsabilité de Pascal Ludwig et assurée par
une équipe de formation comprenant en 2015-16 :
Anouk Barberousse, professeur de philosophie
Claire Crignon, maître de conférence en philosophie
Renaud Debailly, maître de conférences en sociologie, Laboratoire GEMASS
Pierre Demeulenaere, professeur de sociologie, responsable de la spécialité Sociologie
Isabelle Drouet, maître de conférences de philosophie
Pascal Ludwig, maître de conférences de philosophie
Elise Marrou, PRAG en philosophie
Cédric Paternotte, maître de conférences de philosophie
Jean-Baptiste Rauzy, professeur de philosophie
La spécialité prend place dans la mention Philosophie et sociologie du Master recherche de Paris-Sorbonne,
placée sous la responsabilité générale du professeur Alain Renaut, lequel est assisté d’un conseil des responsables de spécialité.
Procédure d’admission
L’admission comprend un volet pédagogique et un volet administratif. Ces deux volets sont indépendants, et appellent deux démarches distinctes de la part des candidat(e)s. Les dates-limites doivent
être respectées ; elles sont annoncées sur les sites internet concernés et par voie d’affichage.
• Sur le plan pédagogique, l’admission, tant en M1 que directement en M2, est décidée par le conseil
pédagogique de la spécialité.
En M1, elle est de droit pour les titulaires d’une licence de philosophie, qui sont néanmoins invités
à se conformer à la procédure générale, afin d’assurer la meilleure orientation possible. Pour les étudiant(e)s issu(e)s d’autres cursus, le jury prend en considération un dossier comprenant les pièces
mentionnées ci-dessous (alinéa « Procédure générale »).
En M2, l’admission est soumise à certaines conditions et fait l’objet d’une décision formelle d’un jury. Les conditions sont les suivantes ; les candidatures des étudiant(e)s provenant de cursus équivalents (en particulier d’autres spécialités du master de philosophie de P4 ou de P1) seront appréciées au
vu de l’ensemble du dossier ; les candidat(e)s de formation scientifique doivent normalement être titulaires d’un diplôme d’ingénieur, d’un doctorat, d’une agrégation, ou au minimum d’un DEA (master
recherche) dans leur filière d’origine. Tout étudiant(e) doit soumettre un projet de recherche ayant
reçu l’agrément d’un directeur (qui doit être un professeur de Paris 4, mais qui peut relever d’une autre
spécialité).
11
Procédure générale : Dans tous les cas, les candidats sont invités à adresser les pièces suivantes au responsable de la spécialité, par courrier postal ou électronique (toutes les coordonnées utiles se trouvent à la fin
de la présente brochure) :
• Un CV détaillé, comprenant les coordonnées postales, téléphoniques et électroniques
• Pour les étudiant(e)s non francophones, une note précisant le niveau de connaissance du français et éventuellement des documents permettant de l’évaluer
• Une lettre de motivation
• Un relevé de notes aussi complet que possible, certifié sur l’honneur si les pièces originales ne
sont pas disponibles.
D’autre part, les candidat(e)s en M2 devront prendre contact avec un professeur ou un maître de
conférences de la spécialité (ou exceptionnellement, d’une autre spécialité de la mention Philosophie
et sociologie de Paris-Sorbonne) en vue de déterminer le sujet de leur mémoire (un formulaire spécial
doit être signé par le directeur de mémoire et remis au secrétariat).
L’épreuve de culture générale et l’entretien ont lieu début septembre, à des dates dont conviennent
le candidat et le responsable de la spécialité.
• Sur le plan administratif, les étudiant(e)s doivent se conformer aux instructions générales fournies par le Service de la scolarité de l’Université.
Orientation et suivi des études
Chaque étudiant(e), en première comme en seconde année, choisit un tuteur, professeur ou maître de conférences membre de l’équipe enseignante, avec lequel il établit en début d’année son cursus personnel. Ce cursus
est consigné sur une fiche téléchargeable et disponible au secrétariat ainsi que sur le site du LoPhiSC
(http://www.lophisc.org/), qui une fois visée par le tuteur permet à l’étudiant(e) d’effectuer ses inscriptions pédagogiques. Pour les étudiant(e)s en M2, le tuteur est de préférence distinct du directeur de mémoire. En revanche, il dirige en général et valide le ou les travaux encadrés de recherche (TER). Il peut changer d’une année
sur l’autre. L’étudiant(e) a la responsabilité de rencontrer son tuteur au moins une fois par semestre, et de le
contacter en cas de difficulté.
Secrétariat et information
• Les étudiant(e)s s’adressent pour l’ensemble de leurs démarches et pour les renseignements portant sur les
enseignements dispensés à Paris IV (inscriptions pédagogiques, horaires, notes, etc.) au secrétariat Sorbonne de
l’UFR de Philosophie et sociologie :
Responsable Florence Filliâtre
Adresse postale 1, rue Victor Cousin, 75230 Paris Cedex 05
Implantation : Sorbonne (aile Sud), esc. P, 2e étage
Tél. : 01 4046 2637 ; fax : 01 4046 3269 ; e-mail : [email protected]
• Le site dédié http://www.lophisc.org/ fournit en temps réel toutes les informations actualisées.
• Pour les enseignements dans les établissements partenaires, l’étudiant(e) doit s’adresser au secrétariat correspondant, et consulter régulièrement les pages web pour se tenir informé de changements éventuels :
•
•
Université Paris 1 : UFR de Philosophie, 17, rue de la Sorbonne, 75005 Paris, escalier C, 1er étage.
–
Responsable administratif du Master 1 : Mme Lazaar; tél. : 01 4046 2791 ; e-mail : [email protected]
–
Resp. adm. Du Master 2 : Mme Remtoula : tél. 01 4046 2795 ; e-mail : [email protected]
Université Paris Diderot-Paris 7. Département Histoire et Philosophie des sciences (UFR Biologie), Bâtiment les Grands Moulins – Case 7019, 75205 Paris Cedex 13. Localisation des bureaux : 8e étage- Accès
C, 6-10 Esplanade des Grands Moulins.
12
–
•
Ecole normale supérieure : Département de philosophie, 45, rue d’Ulm, 75005 Paris.
–
•
Responsable administrative : Françoise Contamina.
Tél. 01 57 27 68 81.
Courriel : [email protected]
Responsable administrative :
Tél : 01 44 32 21 93.
Courriel : [email protected]
Master de sciences cognitives, Université Paris-Descartes, Centre universitaire des Saints-Pères, Rue des
Saint-Pères, 75006 Paris. http://lumiere.ens.fr/~cogmaster/.
–
Responsable administrative : Alexia Chatirichvili. Tél. 01 42 86 43 17.
Courriel : [email protected]
Pour tout enseignement pris à l’extérieur une fiche de liaison est remise à l’étudiant(e), qu’il devra faire compléter par l’enseignant extérieur pour valider ses notes à Paris IV.
Contacts
• Le responsable du LoPhiSC, M. Pascal Ludwig, reçoit les étudiant(e)s qui le souhaitent lors de permanences
le mardi de 11h à 12h 30 ou 15h à 16h à l’UFR de philosophie (bureau des enseignants). Il peut d’autre part être
contacté par mail.
• Tous les membres permanents de l’équipe enseignante peuvent être contactés par mail :
Daniel Andler : Philosophie générale des sciences, fondements des sciences cognitives, logique et raisonnement, épistémologie sociale, philosophie des sciences appliquée, sciences et technologies de l’éducation
([email protected])
Anouk Barberousse : [email protected]
Claire Crignon : <[email protected]>
Pierre Demeulenaere : Sociologie, philosophie
([email protected])
Isabelle Drouet : Philosophie
([email protected])
des
des
probabilités,
sciences
causalité,
sociales,
théorie
philosophie
des
de
la
rationalité
sciences
sociales
Renaud Debailly : Sociologie des sciences ([email protected])
Pascal Ludwig : Logique, philosophie de l’esprit, philosophie du langage ([email protected])
Elise Marrou : <[email protected]>
Cedric Paternotte : [email protected]
Jean-Baptiste Rauzy : Philosophie
[email protected])
du
langage,
philosophie
de
l’esprit,
métaphysique
(jean-
Calendrier de l’année universitaire
Voir les sites de l’UFR de Paris 4 et du LoPhiSC.
Journées de rentrée
Pour l’ensemble des étudiant(e)s de la spécialité LOPHISC (M1 et M2), des journées de rentrée seront organisées. La présence de tou(te)s les étudiant(e)s est obligatoire. Au cours de ces journées,
outre des renseignements pratiques, les étudiant(e)s seront sensibilisé(e)s aux sujets qui constituent le
domaine de la spécialité et à ses débouchés, ainsi qu’aux modalités de préparation de leur mémoires
et travaux personnels : choix du directeur, choix du sujet, modalités d’évaluations, etc.
À propos des échanges Erasmus
13
Il est proposé aux étudiant(e)s de passer un ou deux semestres de leur scolarité dans une université
européenne dans le cadre des échanges Erasmus, le système d’équivalence ECTS permettant de valider les UE de Paris IV tout en suivant les cours de l’université d’accueil. Différents systèmes de bourse
rendent généralement le séjour peu onéreux, même s’il n’est pas gratuit. Les dossiers de candidature
doivent être préparés au moins 6 mois avant le départ.
Voir les pages consacrées aux échanges Erasmus sur le site de Paris IV, rubrique « International ».
Responsable : Pascal Ludwig : [email protected]
À propos des échanges internationaux hors Erasmus
De nombreuses possibilités de séjours à l’étranger sont proposées aux étudiant(e)s, notamment au
Canada et aux Etats-Unis, dans des conditions financières parfois remarquablement avantageuses. Attention, les dossiers doivent être rendus très tôt dans l’année pour un départ l’année suivante. Le
TOEFL est généralement indispensable pour un séjour dans un pays anglo-saxon.
Voir les pages consacrées aux échanges internationaux sur le site de Paris IV, rubrique « International »
Responsable : Pascal Ludwig : [email protected]
14
Programme des enseignements
Liste récapitulative des enseignants et des cours pour 2014-2015 (M1 & M2)
MASTER 1
Élement pédagogique
S1
S2
Enseignant
Intitulé de cours
Enseignant
Intitulé de cours
Hist. Générale des sc.,
méthodologie de
l’histoire des sciences
Charrak
Les classifications des
sciences
Ronan de Calan
Les classifications des
sciences 2 : Les classifications
des sciences humaines
(XVIIIe-XXe) (cours de la
spécialité philosophie contemporaine)
Hist. d’un champ sc.
particulier
Fichot
Logique et mathématiques
constructives
Fruteau de Laclos
Épistémologie et anthropologie
Science et Société
Demeulenaere
Épistémologie des sciences
sociales 1
Phil. Générale des sc.
Kistler
Concepts fondamentaux de
la philosophie des sciences
Rauzy
Introduction à la métaphysique analytique
Barberousse
Les fondements cognitifs de
l’activité scientifique
Marrou
La première personne
Philosophie des
sciences sociales
Drouet
Données et hypothèses
Phil. d’un champ sc.
particulier
Crignon
Histoire et philosophie de la
médecine
Wagner
Philosophie de la logique
(mutualisé avec M2)
15
Gayon
Introduction à la philosophie de la biologie
Ludwig
Les approches
neuroscientifiques de la
conscience
Barberousse
Philosophie de la physique
Théorie de la connaissance et philosophie
des sciences
Arana
La connaissance théorique
et la connaissance pratique
Paternotte
Epistémologie sociale
Théorie de la connaissance et philosophie
des sciences
Rauzy
Introduction à l'épistémologie
Rauzy
Introduction à la métaphysique
analytique
Formation scientifique
complémentaire
Ludwig
Logique pour philosophes
P6
BoucheronDubuisson &
Delgado
Introduction à la biologie
Debailly
Sociologie des sciences
P6
Guilbaud
Introduction à l'histoire des
sciences mathématiques
(18e-20e siècles)
P6
Le Guillou
Introduction à la physique :
Introduction à l’énergie
Nucléaire
Théorie de la démonstration
Fichot
Théorie de la démonstration
1
Naibo
Théorie de la démonstration 2
Théorie des modèles
Arana
Théorie des modèles 1
Arana
Théorie des modèles 2
Théorie des ensembles
Dzamonja
Théorie des ensembles 1
Dzamonja
Théorie des ensembles 2
(In-)décidabilité des
théories
Wagner
Complétude et indécidabilité
Logiques non classiques
Informatique
—
Naibo
Naibo
Calculabilité
Logique des modalités
—
16
Intro. à l’anglais philosophique
Marrou
Introduction à l’anglais
philosophique 1
Paternotte
Introduction à l’anglais philosophique 2
17
MASTER 2
Élément pédagogique
S1
S2
Enseignant
Intitulé de cours
Enseignant
Intitulé de cours
Philosophie de la
logique et des
mathématiques
Panza
Philosophie des mathématiques
Wagner
Philosophie de la logique
(mutualisé avec M1)
Philosophie et
histoire de la physique
Kistler
Causalité et dispositions
de Courtenay
Le problème de la mesure
Philosophie et
histoire de la biologie
Gayon
Philosophie de la biologie
Morange
Histoire de la biologie
Philosophie et
histoire des
sciences et de la
technologie
Barberousse
La connaissance de la biodiversité
(philosophie de la biologie)
Barberousse
Philosophie de l'expertise
scientifique
Philosophie de la
connaissance, de
l’esprit et du langage
Rauzy
Constructionnismes : De Carnap à
Chalmers
Rauzy
LeibniXX : thèmes leibniziens
dans la philosophie d’aujourd’hui
Cours de mise à
niveau en philosophie pour les
étudiant(e)s venant
de cursus non
philosophiques
Bonnet, Braunstein, Wagner.
Jeudi 9h-13h, 10 séances à partir du 8/10/2015. Lieu IHPST.
Séances : 8 octobre Pierre Wagner, 22 octobre PW, 5 novembre Jean-François Braunstein, 19 novembre JFB, 3 décembre JFB,
17 décembre Christian Bonnet,
21 janvier CB,
4 février JFB, 18 février JFB.
Anglais philosophique
Marrou
Paternotte
Programme des études en Master 1
18
SEMESTRE 1
PARCOURS « PHILOSOPHIE DES SCIENCES ET THEORIE DE LA CONNAISSANCE »
(P4)
Code
Élément pédago- Enseignant
Titre du cours
raire
gique
UE1
Tronc commun
Jour & Ho- Lieu
Kistler
5ECTS
Concepts fondamentaux de la philo- Lundi
sophie des sciences
14h- Sorbonne,
16h
Salle Cavaillès
UE2
Enseignement
Rauzy
Intro épistémologie
Vendredi
11h-13h
Salle Epigraphie
Demeulenaere
Épistémologie des sciences sociales I
Mer, 15-17h ;
premier cours
le 7 octobre
Maison de la
recherche,
D40.
Arana (P1)
La connaissance théorique et la connaissance pratique
Mardi
12h
Salle Lalande
Drouet (P4)
Données et hypothèses
Vendredi 9h11h
Salle F050
Crignon (P4)
Philosophie de la médecine
Lundi 16h17h30
Serpente,
salle à préciser
Gayon (P1)
Introduction à la philosophie de la Vendredi
spécifique 1
5ECTS
Au choix
U Enseignement
UE3
spécifique 2
10h- Sorbonne,
Au choix
5ECTS
Biologie
16h30 -18h30
salle D421,
maison de la
recherche (28
rue Serpente),
sauf le 9/10
(salle D323
maison de la
recherche) et
le 20/11 (salle
D116
19
Fichot (P1)
Logique et mathématiques construc- Ve 14-16
Sorbonne,
Salle Lalande
tives
Barberousse (P4)
Les fondements cognitifs de l’activité jeudi 9h-11h
Salle F671
scientifique
UE4
Formation
com- Ludwig
5ECTS
plémentaire
Logique pour philosophes
Mardi 9h-11h
Sorbonne
F
050
Au choix
Debailly
Sociologie des sciences
Mardi
16h- Serpente
18h, premier D323
cours le 23
septembre, 7
séances
Charrak (P1)
La classification des sciences
Vendredi
salle
14h-16h
Sorbonne,
esc.
Picard,
C,
3e
étage, au bout
du couloir de
droite
(UFR
d’histoire)
Un enseignement spécifique du parcours Logique de P1
UE5
Ouverture
5ECTS
anglais
ET Enseignement choisi par l’étudiant(e) dans l’offre générale des Master de P1 et P4
philoso-
phique
UE6
Rapport d’étape
Marrou
Introduction à l’Anglais philo- Jeudi 12h-13h30
Amphi
sophique 1
Michelet
Travail personnel supervisé : document d’étape obligatoire en fin de S1
5ECTS
20
TRONC COMMUN AUX DEUX PARCOURS DE PARIS 1 :
Code
Parcours
Parcours
« Logique »
« Philosophie et histoire des sciences »
(P1)
(P1)
Élément pédagogique
Enseignant
Titre du cours
Jour & horaire
Lieu
Histoire des sciences, sciences et société (tronc commun) — 5 ECTS
Un élément à choisir parmi les trois rubriques
UE1 A
1. Hist. générale des sc.,
Méthodologie de l’histoire
des sc.*
Charrak (P1)
Les classifications des
sciences
Ve 14-16
salle Picard, Sorbonne, esc. C, 2e
étage (UFR
d’histoire)
Panza (P1)
Philosophie des mathématiques
10h-13h aux
dates suivantes: 21/10,
18/11, 25/11, 2/12
9/12 et 16/12,
IHPST salle
de conférences ; 4/11
IHPST salle
de conférences de 12h
à 15h ; 1/12
IHPST salle
de réunion
(1er étage) de
10h à 13h.
IHPST, salle des
conférences
21
Fichot (P1)
UE1 A
2. Hist. D’un champ
scientifique particulier*
UE1 A
3. Science et société*
Logique et mathématiques constructives
Demeulenaere (P4) Epistémologie des
sciences sociales 1
Debailly (P4)
Sociologie des sciences
Ve 14-16
Lalande
Mer, 15h16h30
Maison de la recherche, D035
Mar, 16-18 (7
séances, 1ere
séance 23
septembr)
Maison de la recherche, D323
Philosophie des sciences et théorie de la connaissance (tronc commun) — 5 ECTS
Un élément à choisir parmi les rubriques ci-dessous
UE1 B
1. Philosophie générale des
sciences
Kistler (P1)
Concepts fondamentaux
de la philosophie des
sciences
Lundi 14h-16h
Sorbonne, salle
Cavaillès
UE1 B
3. Théorie de la connaissance et philosophie des
sciences
Arana (P1)
La connaissance théorique et la connaissance
pratique
Mardi 10h-12h
Sorbonne, salle
Lalande
ENSEIGNEMENTS SPECIFIQUES AU PARCOURS « LOGIQUE » (P1) :
Code
P1
Élément pédagogique
Enseignant
Titre du cours
Jour &
horaire
Lieu
Dominante disciplinaire (logique) — 7 ECTS
UE2
Théorie de la démonstration 1
Fichot (P1)
Théorie de la démonstration 1
Je 16:3018:30
Sorbonne,
Halbwachs
UE2
Théorie
des modèles 1
Arana (P1)
Théorie des modèles 1
Ma 16-18
Halbwachs
Formation scientifique complémentaire (logique) — 6 ECTS
UE2
Théorie des ensembles 1
Dzamonja (P1)
Théorie des ensembles 1
Je 13-14:30
Halbwachs
22
UE2
(In-)décidabilité des
théories
Wagner (P1)
Complétude et indécidabilité Me 17-18:30
Halbwachs
Langues, Informatique, TER — 7 ECTS
Calculabilité
UE3
Informatique (P1)
[2 ECTS]
UE3
Langues
[2 ECTS]
Service des langues étrangères de P1
Ou : Introduction à l’anglais philosophique (assuré par E. Marrou, P4,
jeudi 12h / 13h30 amphi michelet
UE3
TER
[3 ECTS]
Travail personnel supervisé par le directeur de TER,
Document d’étape en janvier (8-10 pages)
Naibo (P1)
Me. 14h15h30.
Salle informatique 03
ENSEIGNEMENTS SPECIFIQUES AU PARCOURS « PHILOSOPHIE ET HISTOIRE DES
SCIENCES» (P1) :
Code
P1
Élément pédagogique
Enseignant
Titre du cours
Jour & horaire
Lieu
Dominante disciplinaire (Philosophie) — 5 ECTS
UE2 A
Enseignement choisi par l’étudiant(e) dans l’offre générale des masters de philosophie de P1 et
de P4
23
Formation scientifique complémentaire — 5 ECTS
UE 2B
Au choix :
Drouet (P4)
Données et hypothèses
Gayon (P1)
Introduction à la philosophie Vendredi
de la biologie
16h-18h
Ludwig (P4)
Introduction à la logique
Vendredi
9h-11h
Mardi 9h-
Salle F050
salle à préciser ???
salle F 050
11h
Crignon (P4)
Histoire et philosophie de la
médecine
Lundi 16h- Serpente,
17h30
salle à préciser
Formation avancée en logique : un enseignement au choix du parcours de logique de P1 (après
RV avec l’enseignant concerné)
Formation complémentaire (initiale ou avancée selon les compétences de l’étudiant(e)) dans l’un
des domaines suivants : mathématiques, physique, biologie, sciences cognitives, sciences du
comportement, sciences économiques, sciences sociales.
Ces enseignements sont dispensés à Paris 1, Paris 4, ou dans le cadre de conventions de collaboration avec d’autres établissements. Dans tous les cas, l’étudiant(e) soumet son choix au directeur
de son TER et au directeur de la spécialité.
Langues, Informatique, TER — 10 ECTS
UE3B
Langues
[5 ECTS]
Service des langues étrangères de P1
Ou : Introduction à l’anglais philosophique (assuré par E. Marrou, P4,
jeudi 12h/ 13h30 amphi Michelet
UE3
TER
[5 ECTS]
Travail personnel supervisé par le directeur de TER,
document d’étape en janvier (8-10 pages)
24
SEMESTRE 2
PARCOURS « PHILOSOPHIE DES SCIENCES ET THEORIE DE LA CONNAISSANCE »
(P4)
Code
Élément péda- Enseignant
Titre du cours
raire
gogique
UE1
Tronc commun
Rauzy
5ECTS
UE2
Enseignement
5ECTS
spécifique 1
Jour & Ho- Lieu
Paternotte (P4)
analytique
Vendredi
12h-14h
Epistémologie sociale
Mardi
Introduction à la métaphysique
Amphi
Chasles
17h- D665
19h
Au choix
Wagner (P1)
Philosophie de la logique
Fruteau de Laclos Épistémologie et anthropologie
(P1)
Marrou (P4)
De « nous » à moi,
l’autorité en première personne
Mercredi
9h30-11h30
IHPST, salle
des conférences
Jeudi 15-17
Sorbonne,
Halbwachs
mardi 14h- J326
16h
25
UE3
Enseignement
Barberousse
Philosophie de la physique
jeudi 9h11h
F671
Ludwig
Philosophie des sciences cogni-
lundi 15h17h
F368
de Mardi 17-
D665
spécifique 2
5ECTS
Au choix
tives
UE4
5ECTS
Formation com- Guilbaud (P6)
Introduction
plémentaire
sciences mathématiques
à
l’histoire
des
Au choix
Le Guillou (P6)
Introduction
à
la
physique :
introduction
à
l’énergie
nu-
cléaire.
Boucheron-
Introduction à la biologie
Dubuisson&Delgado (P6)
S. Samadi et P. Les
mécanismes
David
l’évolution (Muséum)
Paternotte
Epistémologie sociale
19
Un enseignement spécifique du parcours Logique de P1
UE5
Ouverture
5ECTS
anglais philosophique
& Enseignement choisi par l’étudiant(e) dans l’offre générale des Master de P1 et P4
Paternotte
Introduction
à
philosophique 2
l’Anglais Lundi 17h30-19h
Sorbonne
salle
F051
26
UE6
Rapport d’étape
Travail personnel supervisé : document d’étape obligatoire en fin de S1
5ECTS
TRONC COMMUN AUX DEUX PARCOURS de PARIS 1 :
Code
Élément pédagogique
Enseignant
Titre du cours
Jour & horaire
Lieu
Histoire de sciences, sciences et société (tronc commun) — 5 ECTS
Un élément à choisir parmi les trois rubriques
UE1 A
1. Hist. générale des sc.,
Méthodologie philosophique*
De Calan (P1)
Barberousse (P4)
UE1 A
2. Hist. d’un champ
scientifique particulier*
Science et société
Fruteau de
Laclos (P1)
Paternotte (P4)
Les classifications des sciences
humaines (XVIIIe-XXe) (cours
de la spécialité philo contemporaine)
Philosophie de la physique
Épistémologie et
Anthropologie
Epistémologie sociale
Ve 14-16
Sorbonne,
Halbwachs
jeudi 9h-11h
Sorbonne F671
Jeudi 15-17
Sorbonne,
Halbwachs
Mardi 12h-14h
Halbwachs
Philosophie des sciences et théorie de la connaissance (tronc commun) — 5 ECTS
Un élément à choisir parmi les rubriques ci-dessous
UE1 B
1. Philosophie générale
des sciences
Rauzy (P4)
Introduction à la métaphysique
analytique
Ven 12h -14h
Amphi Chasles
UE1 B
2. Philosophie d’un
champ sc. particulier*
Wagner (P1)
Philosophie de la logique
Mercredi
9h30-11h30
IHPST, salle des
conférences
Ludwig (P4)
Philosophie des sciences cognitives
Lundi 15h17h
F368
27
ENSEIGNEMENTS SPECIFIQUES AU PARCOURS « LOGIQUE » (P1) :
Code
P1
Élément pédagogique
Enseignant
Titre du cours
Jour &
horaire
Lieu
Lundi 18h19h
Lalande
Jeudi 15h16h30
Sorbonne,
D619
Dominante disciplinaire (logique) — 7 ECTS
UE2
Théorie de la démonstration 2
Naibo (P1)
UE2
Théorie
des modèles 2
Arana (P1)
Théorie de la démonstration 2
Théorie des modèles 2
Formation scientifique complémentaire (logique) — 6 ECTS
UE2
Théorie des ensembles 2
Dzamonja (P1)
Théorie des ensembles 2
Mardi
18h0019h30
Sorbonne,
F615
28
UE2
Logique non classique
Naibo (P1)
Logiques des modalités
Lundi 12h14h
Sorbonne,
D631
TER — 7 ECTS
UE3
TER
Travail personnel supervisé par le directeur de TER.
Soutenance en fin d’année
ENSEIGNEMENTS SPECIFIQUES AU PARCOURS « PHILOSOPHIE ET HISTOIRE DES
SCIENCES» (P1) :
Code
P1
Élément pédagogique
Enseignant
Titre du cours
Jour & horaire
Lieu
29
Dominante disciplinaire (Philosophie) — 5 ECTS
UE2 A
Enseignement choisi par l’étudiant(e) dans l’offre générale des masters de philosophie de P1 et
de P4
Formation scientifique complémentaire — 5 ECTS
Au choix :
UE 2B
Initiation à une
discipline scientifique
Barberousse (P4)
Paternotte (P4)
S. Samadi et P
David (Muséum)
Guilbaud (P6)
Philosophie de la physique
Epistémologie sociale
Jeudi 9h-11h
Sorbonne F
671
Vendredi
17h-19h
Sorbonne,
D 665
Les mécanismes de
l’évolution
Introduction à l'histoire des Mercredi
sciences mathématiques (18e- 18h15-20h15
20 siècles)
e
Le Guillou (P6)
Introduction à la physique :
Introduction à l’énergie
nucléaire
Mar aprèsmidi
Formation avancée en logique : un enseignement au choix du parcours de logique de P1
(après RV avec l’enseignant concerné)
Formation complémentaire (initiale ou avancée selon les compétences de l’étudiant(e)) dans l’un
des domaines suivants : mathématiques, physique, biologie, sciences cognitives, sciences du
comportement, sciences économiques, sciences sociales.
Ces enseignements sont dispensés à Paris 1, Paris 4, ou dans le cadre de conventions de collaboration avec d’autres établissements. Dans tous les cas, l’étudiant(e) soumet son choix au directeur
de son TER et au directeur de la spécialité.
Langues, TER — 10 ECTS
UE3B
Langues
[5 ECTS]
UE3
TER
[5 ECTS]
Anglais philosophique (C. Paternotte) : lundi 17h30 à 19h salle F 051
Travail personnel supervisé par le directeur de TER,
soutenance en fin d’année
30
31
Programme des études en Master 2
IMPORTANT : Les étudiants dont le cursus antérieur n’a pas comporté de philosophie suivent un
module de mise à niveau en philosophie : 40h TD. Jeudi 9h-13h, 10 séances à partir du 8/10/2014. Lieu :
IHPST.
Séances : 8 octobre Pierre Wagner, 22 octobre PW, 5 novembre Jean-François Braunstein, 19 novembre JFB, 3 décembre JFB, 17 décembre Christian Bonnet, 21 janvier CB, 4 février JFB, 18 février
JFB. La note est intégrée dans celle du module « Enseignements
mutualisés » du second semestre (moitié de la note de ce module).
PARCOURS « LOGIQUE » (P1)
Semestre 3
Code
P1
Élément pédagogique
Enseignant
Titre du cours
Jour & horaire
Lieu
Enseignements spécialisés — 8 ECTS
UE1
Un cours à valider
Philosophie des mathématiques
Panza (P1)
Philosophie des
mathématiques
10h-13h aux dates suivantes: 21/10, 18/11, 25/11,
2/12 9/12 et 16/12, IHPST
salle de conférences ; 4/11
IHPST salle de conférences de 12h à 15h ; 1/12
IHPST salle de réunion
(1er étage) de 10h à 13h.
IHPST
Enseignements mutualisés — 7 ECTS
UE2
Au choix :
Le(s) enseignements de l’une des options du parcours « philosophie des sciences » de P1
Le(s) enseignements de l’une des options du parcours « Philosophie des sciences et théorie de la connaissance » de
P4
Sur autorisation du directeur de recherche et du directeur de la spécialité : un élément dans les enseignements de
seconde année du master LOPHISS (P7/ENS), ou tout autre enseignement de niveau et de volume équivalent justifié
par le projet de recherche de l’étudiant(e)
UE3
TER — 15 ECTS
Document d’étape en janvier, exposés, etc. L’évaluation du mémoire fait l’objet d’une note unique attribuée en soutenance en fin d’année
32
Semestre 4
Code
P1
Élément pédagogique Enseignant
Titre du cours
Jour &
horaire
Lieu
Enseignements spécialisés — 8 ECTS
UE1
Un cours à valider
Philosophie de la
logique et des mathématiques
Wagner (P1)
Inférence et conséquence logique
Mercredi
9h30-11h30
IHPST, salle
des conférences
Enseignements mutualisés — 7 ECTS
UE2
Au choix :
Le(s) enseignements de l’une des options du parcours « philosophie des sciences » de P1
Le(s) enseignements de l’une des options du parcours « Philosophie des sciences et théorie de la connaissance » de P4
Sur autorisation du directeur de recherche et du directeur de la spécialité : un élément dans les enseignements
de seconde année du master LOPHISS (P7/ENS), ou tout autre enseignement de niveau et de volume équivalent justifié par le projet de recherche de l’étudiant(e)
33
TER — 15 ECTS
UE3
Soutenance publique du mémoire (~100 pages) devant un jury.
L’évaluation du mémoire fait l’objet d’une note unique attribuée en soutenance en fin d’année
PARCOURS « PHILOSOPHIE DES SCIENCES » (P1)
Semestre 3
Code
P1
Élément pédagogique
Enseignant
UE1
Enseignements spécialisés — 8 ECTS
Le(s) éléments de l’option choisie par l’étudiant(e). L’option doit être la même pour les deux
semestres
OPTION « Philosophie et histoire de la
physique »
Kistler (P1)
OPTION « Philosophie et histoire de la
biologie »
Gayon (P1)
Titre du cours
Philosophie de la physique
Philosophie de la biologie
Jour &
horaire
Lieu
Lundi 9h- IHPST
12h
Mardi 9h12h
IHPST
Enseignements mutualisés — 7 ECTS
UE2
Au choix :
-Le(s) enseignements de l’option autre que celle où l’étudiant(e) s’est inscrit à P1 dans l’UE1
-Les enseignements du parcours « Logique » de P1.
34
-Le(s) enseignements de l’une des options du parcours « Philosophie des sciences et théorie de
la connaissance » de P4
-Sur autorisation du directeur de recherche et du directeur de la spécialité : un élément dans
les enseignements de seconde année du master LOPHISS (P7/ENS), ou tout autre enseignement de niveau et de volume équivalent justifié par le projet de recherche de l’étudiant(e)
UE3
TER — 15 ECTS
Document d’étape en janvier, exposés, etc. L’évaluation du mémoire fait l’objet d’une note
unique attribuée en soutenance en fin d’année
Semestre 4
Code
P1
Élément pédagogique
UE1
Enseignements spécialisés — 8 ECTS
Le(s) éléments de l’option choisie par l’étudiant(e). L’option doit être la même pour les deux
semestres
OPTION « Philosophie et histoire de la
physique »
Enseignant
De Courtenay
(P7)
Titre du cours
Histoire de la physique :
Histoire et épistémologie de
la mesure
Jour & horaire
Mardi, 13h16h, à partir
de 21/1.
Lieu
Université
Paris Diderot (Paris 7),
bâtiment
Condorcet,
salle 054A.
35
OPTION « Philosophie et histoire de la
biologie »
Morange (ENS)
Histoire de la biologie
Mardi 9h12h, à partir
de 21/1.
IHPST
Enseignements mutualisés — 7 ECTS
UE2
Au choix :
-Le(s) enseignements de l’option autre que celle où l’étudiant(e) s’est inscrit à P1 dans l’UE1
-Les enseignements du parcours « Logique » de P1.
-Le(s) enseignements de l’une des options du parcours « Philosophie des sciences et théorie de la
connaissance » de P4
-Sur autorisation du directeur de recherche et du directeur de la spécialité : un élément dans les
enseignements de seconde année du master LOPHISS (P7/ENS), ou tout autre enseignement de
niveau et de volume équivalent justifié par le projet de recherche de l’étudiant(e)
UE3
TER — 15 ECTS
Soutenance publique du mémoire (~100 pages) devant un jury.
L’évaluation du mémoire fait l’objet d’une note unique attribuée en soutenance en fin d’année
36
PARCOURS « PHILOSOPHIE DES SCIENCES & THÉORIE DE LA CONNAISSANCE » (P4)
Semestre 3
Code
P1
Élément pédagogique
Enseignant
Titre du cours
Jour & horaire
Lieu
Enseignements spécialisés — 8 ECTS
UE1
Un élément à choisir
« Philosophie et histoire des sciences et de la technologie »
Barberousse(P4)
La connaissance de Vendredi
la biodiversité
9h30-11h30
Salle G063
37
« Philosophie de la connaissance, de l’esprit et du
langage »
Rauzy (P4)
Constructionnismes :
De Carnap à Chalmers
Jeu 13h-15h
D 116
Enseignements mutualisés — 7 ECTS
UE2
Un élément à choisir
-Le(s) enseignements de l’option autre que celle où l’étudiant(e) s’est inscrit à P4 dans l’UE1
-Le(s) enseignements de l’une des options du parcours « Philosophie des sciences » de P1
-Le(s) enseignements du parcours « Logique » de P1
-Sur autorisation du directeur de recherche et du directeur de la spécialité de master : un élément dans les enseignements de seconde année du master LOPHISS (P7/ENS), ou tout autre enseignement de niveau et de volume équivalent justifié par le projet de recherche de l’étudiant(e)
UE3
TER — 15 ECTS
Document d’étape en janvier, exposés, etc.
L’évaluation du mémoire fait l’objet d’une note unique attribuée en soutenance en fin d’année
38
* Ou, si l’étudiant(e) a déjà suivi cet enseignement, un mini-mémoire défini en accord avec le directeur de la spécialité de master.
Semestre 4
Code
P1
Élément pédagogique
Enseignant
Titre du cours
Jour &
horaire
Lieu
vendredi
9h30-11h30
G063
Enseignements spécialisés — 8 ECTS
UE1
Un élément à choisir
« Philosophie et histoire des sciences et de la technologie »
Barberousse
(P4)
Philosophie de
l'expertise scientifique
39
« Philosophie de la connaissance, de l’esprit et du langage »
Rauzy (P4)
Thèmes leibnizien
dans la philosophie contemporaine
jeudi 13  h  15  h  
Maison de la
Recherche
28, rue Serpente D116
Enseignements mutualisés — 7 ECTS
UE2
Un élément à choisir
-Le(s) enseignements de l’option autre que celle où l’étudiant(e) s’est inscrit à P4 dans l’UE1
-Le(s) enseignements de l’une des options du parcours « Philosophie des sciences » de P1
-Le(s) enseignements du parcours « Logique » de P1
-Sur autorisation du directeur de recherche et du directeur de la spécialité de master : un élément dans les enseignements de seconde année du master LOPHISS (P7/ENS), ou tout autre enseignement de niveau et de volume équivalent justifié par le projet de recherche de l’étudiant(e)
UE3
TER — 15 ECTS
Soutenance publique du mémoire (~100 pages) devant un jury.
L’évaluation du mémoire fait l’objet d’une note unique attribuée en soutenance en fin d’année
*Ou, si l’étudiant(e) a déjà suivi cet enseignement, un mini-mémoire défini en accord avec le directeur de la
spécialité de master.
40
Titres et résumés des cours de la spécialité LoPhiSC en 2015-2016
Master 1
(Par ordre alphabétique des enseignants)
N.B. Les bibliographies données ci-après sont sélectives. Des listes plus détaillées seront fournies par
les enseignants.
Andrew Arana
Théorie des modèles 1 (S1)
La théorie des modèles étudie les structures mathématiques avec une attention particulière à leur descriptions
linguistiques. Ce cours considérera ces études en detail.
On considérera, par exemple, les questions suivantes.
1) Qu’est-ce que c’est l’expressivité des langues spécifiques? En particulier, quels ensembles sont-ils définissables
dans des structures particuliers du premier ordre ? Étonnamment, l'ensemble des structures finies n’est pas définissable par un ensemble infini des énoncés. C’est une conséquence du théorème de compacité de la logique du
premier ordre, qui sera un théorème clé de ce cours. Aussi surprenante, l'ensemble de toutes les structures des
univers infinis dénombrables (comme les nombres naturels) n’est pas définissable par un ensemble infini des
énoncés. C’est une conséquence du théorème de Löwenheim-Skolem, un autre théorème clé du cours.
2) Peut-on définir un prédicat de vérité pour un langage ? Tarski a répondu négativement à cette question pour
une classe importante de langages. On sait aussi qu’on peut définir un prédicat de vérité pour un langage, si on
utilise des ressources au-delà de ce langage dans la définition. Ce cours considérera ces résultats.
3) Peut-on donner une axiomatisation finie de particuliers théories intéressantes comme l’arithmétique du premier
ordre ? Les travaux de Gödel dit qu’on doit choisir entre axiomatisabilité et complétude. Ce cours considérera ces
résultats aussi.
Donc ce cours examinera les théorèmes de complétude, compacité, et de Löwenheim-Skolem, pour la logique du
premier ordre. Il appliquera ces résultats à l'arithmétique et les théories de la vérité.
Poizat, B. (1985) Cours de théorie des modèles. Nur al-Mantiq wal-Ma'rifah, distribué par Offilib. Traduction anglais (2000): A Course in Model Theory, Springer.
Marker, D. (2002) Model Theory: An Introduction. Springer
Zilber, Boris. (2009). « Model Theory », dans A Course in Mathematical Logic for Mathematicians par Y. Manin,
deuxième edition, Springer.
Andrew Arana
Théorie des modèles 2 (S2)
Ce cours continuera l’étude des structures mathématiques avec une attention particulière à leur descriptions linguistiques. Ces études ont donné plusieurs applications aux mathématiques concrètes. Ce cours considérera la
théorie des modèles géométrique, dans laquelle on étude la théorie des modèles de structures de l’analyse, des
géométries projectives et affines, et de la géométrique algébrique. Ces applications montrent des interactions
étonnantes entre la théorie de modèles et la géométrie, et suggèrent des liens plus profonds entre définissabilité et
géométricité.
Références: Voir semestre 1.
Andrew Arana
Théorie de la connaissance et philosophie des sciences
41
La connaissance théorique et la connaissance pratique
Ce cours se orientera sur la distinction entre la connaissance théorique et la connaissance pratique, et comment
cette distinction informe des conceptions de la connaissance scientifique.
Concernant les connaissances théoriques, on peut se demander ce qu'on doit ajouter à un croyance vraie afin de
produire la connaissance ; c'est-à-dire, qu'est-ce que c'est la justification d'une croyance ? Concernant la connaissance pratique, on peut se demander si le « savoir-faire » est réductible à la connaissance théorique, ou si elle représente un type de connaissance différent, peut-être un type non propositionnelle de connaissance. La première
partie de ce cours cherché à clarifier, distinguer, et critiquer ces deux types de connaissances.
Après cette enquête sur ces deux types de connaissances, le cours se tournera vers l'explication scientifique. On
cherche des réponses aux questions de type interrogative : pourquoi se produit cet événement, ou pourquoi se
produisent régulièrement tels événements ? Dans la tradition, on dit qu’on cherche des causes. Ce cours considérera deux types des théories de l’explication causale. D’abord, les théories déductive-nomologiques disent qu’une
explication d'un événement est une déduction logique d'une expression de cet événement qui utilise quelques lois
de la nature dans une façon essentielle. Deuxièmement, les théories de l’explication mechaniques cherche d’une
connaissance de le façon de production d’un événement. Ces théories interprètent les explications causales du
point de vue des « interventions » et « manipulations ». On peut se demander comment le type de connaissances
résultant des théories déductive-nomologiques d'explication diffère du type de connaissances résultant des théories mechaniques d'explication. Ce cours examinera cette question en appuyant sur la distinction entre les connaissances théoriques et pratiques développées dans la première partie du cours.
Hempel, C. (1942). « The Function of General Laws in History », Journal of Philosophy, 39: 35–48
Plantinga, A. (1993). Warrant: The Current Debate. Oxford University Press
Stanley, J. (2011). Know How, Oxford University Press
Woodward, J. (2003). Making Things Happen. Oxford University Press
Anouk Barberousse
Les fondements cognitifs de l’activité scientifique (S1)
Quelles capacités cognitives l'activité scientifique exploite-t-elle ? Peut-on se fonder sur les sciences cognitives
pour comprendre l'origine de l'activité scientifique ? L'apparition de la science moderne au XVIIe siècle s'est-elle
accompagnée d'une transformation des capacités cognitives humaines ? Autant de questions qui seront au coeur
de ce cours consacré aux approches cognitives de l'activité scientifique et à ce qu'elles peuvent nous apprendre
sur quelques questions centrales de la philosophie des sciences, comme celles portant sur la nature de l'explication, la place de l'enquête causale, celle des représentations non linguistiques.
Carruthers, Peter; Siegal, Michael; and Stich, Stephen, (eds.) The Cognitive Basis of Science, Cambridge University Press, 2002
Stanislas Dehaene, La Bosse des Maths. Odile Jacob, Paris, 1997
Stanislas Dehaene and Elizabeth Brannon, editors. Space, Time and Number in the Brain. Searching for the
Foundations of Mathematical Thought. Academic Press, 2011.
MacLeod, M. & Nersessian, N.J. (2015): Modeling Systems-Level Dynamics: Understanding without Mechanistic
Explanation in Integrative Systems Biology to appear in Studies in History and Philosophy of Science Part C —
Biological and Biomedical Science
Anouk Barberousse
Philosophie de la physique (S2)
Le fil directeur du cours sera le rapport entre théories et modèles physiques. Il sera construit à partir d'une série
d'exemples, du pendule simple aux modèles du climat, permettant de mettre au jour les types d'idéalisation et de
simplification qui sont utilisés dans la construction de modèles physiques. Une large place sera faite à la discussion des modèles numériques. On abordera à partir de ces exemples les questions suivantes :
- En quoi et pouquoi les représentations mathématisées sont-elles efficaces ?
- Qu'est-ce qu'un modèle "phénoménologique", par opposition à un modèle théorique ?
- L'utilisation des ordinateurs transforme-t-elle la nature de l'activité de modélisation ?
42
Bibliographie
Cartwright, Nancy (1983), How the Laws of Physics Lie. Oxford: Oxford University Press.
Humphreys, Paul (2004), Extending Ourselves: Computational Science, Empiricism, and Scientific Method. Oxford: Oxford University Press.
McMullin, Ernan (1985), “Galilean Idealization”, Studies in the History and Philosophy of Science 16: 247–73.
Morgan, Mary and Margaret Morrison (1999), Models as Mediators. Perspectives on Natural and Social Science.
Cambridge: Cambridge University Press.
Redhead, Michael (1980), “Models in Physics”, British Journal for the Philosophy of Science 31: 145–163.
Winsberg, Eric (2001), “Simulations, Models and Theories: Complex Physical Systems and their Representations”,
Philosophy of Science 68 (Proceedings): 442–454.
André Charrak (S1)/ Ronan de Calan (S2)
Les classifications des sciences
S2 : Les classifications des sciences humaines (XVIIIe-XXe).
Descriptif:
« Prenant appui sur l’étude des formes de classification des sciences proposées dans le cours d’histoire des
sciences au premier semestre (André Charrak), le cours du second semestre se tournera vers le cas typique mais en
réalité relativement mal étudié des classifications des sciences humaines établies entre la fin du XVIIIe siècle et les
années 1950 qui voient se dessiner les cursus scolaires et universitaires dont nous sommes aujourd’hui les héritiers. On examinera précisément trois grands régime de classifications, qui correspondent aussi bien à des périodes qu’à des aires géographiques ou encore des régimes politiques déterminés : le régime des sciences morales
(1790-1840), le régime des sciences de l’esprit et de la culture (1880-1945), le régime des sciences humaines (1950 - ).
Dans chacun des cas on interrogera le contexte historique et académique (au sens large: les institutions), les classificateurs (les agents), les formes de classifications et l’image de la science (l’axiologie) que ces classifications renferment. On reviendra aussi largement sur le cahier des charges donné à la philosophie dans ces régime de classifications et le rapport très ambivalent que ces systèmes entretiennent avec les sciences constituées. »
Bibliographie indicative:
Condorcet, Arithmétique politique. Textes rares ou inédits (INED)
Destutt de Tracy, Éléments d’idéologie.
Cabanis, Rapports du physique et du moral de l’homme.
Comte, Cours de philosophie positive
J.-S. Mill, Système de logique
W. Dilthey, Introduction aux sciences de l’esprit; L’édification du monde historique dans les sciences de l'esprit
H. Rickert, Sciences de la nature et sciences de la culture.
G. Gusdorf, Introduction aux sciences humaines.
M. Foucault, Les mots et les choses
Claire CRIGNON
Introduction à l’histoire et à la philosophie de la médecine.
Le cours part d’une réflexion sur le domaine relativement de la philosophie de la médecine pour tenter de comprendre sa spécificité par rapport à la philosophie de la biologie.
Pour ce faire, on adopte tout d’abord (1e partie) une démarche historique en revenant à l’identité du médecinphilosophe et aux débats entre sectes médicales particulièrement virulents pendant l’Antiquité. La réflexion sur le
statut de la médecine et ses rapports à la philosophie fait en effet apparaître différents positionnements (dogmatisme ou « rationalisme », « méthodisme », « empirisme ») et met sur les devants de la scène le problème du choix
d’une méthode (methodus medendi). On examine par exemple la manière dont le raisonnement médical a pu apparaître à certains philosophes comme un modèle (la méthode d’Hippocrate dans le Phèdre de Platon), mais aussi
la façon dont la médecine a permis de poser le problème d’une connaissance de l’individuel (Hippocrate, Aristote).
On tente ensuite de comprendre comment les médecins ont eux-mêmes cherché à rendre compte d’une séparation progressive entre médecine et philosophie (Celse).
La seconde partie du cours étudie le statut de la médecine, entre art et science et pose la question des conditions
d’un progrès médical. On s’intéresse à la fois à la manière dont les médecins et les philosophes ont posé ce pro43
blème, en particulier à l’époque moderne (Bacon, Descartes, Locke, puis au XIXes C. Bernard) et on se penche sur
la manière dont l’historiographie des sciences médicales a elle-même tenté de retracer les étapes d’une transformation de la rationalité médicale (avec l’œuvre de Canguilhem ou de Foucault).
Enfin dans une troisième partie on aborde des problèmes épistémologiques plus spécifiques qui se posent en philosophie de la médecine : celui de la causalité, de la classification des maladies, de l’expérimentation et de
l’observation. On pose la question des limites de la rationalité médicale et on envisage le statut de la médecine
comme technique (Canguilhem) ou comme art (Gadamer, Jonas). La troisième partie débouche sur une réflexion
plus spécifique autour des concepts de santé et de maladie et des débats actuels entre normativistes et naturalistes
(Boorse, Wakefield, Engelhardt, Nordenfelt)
Sources primaires
C. Bernard, Introduction à l’étude de la médecine expérimentale, éd. F. Gzil, le livre de poche, Paris, 2008.
Canguilhem, G, Le normal et le pathologique, Paris, Vrin, 1994 (comprend Essai sur quelques problèmes concernant le normal et le pathologique, 1943).
« les maladies », dans L’univers philosophique, Paris, Puf.
« Descartes et la technique », Travaux du IXe congrès international de philosophie, Études cartésiennes, IIe partie, Actualités
scientifiques et industrielles, Hermann, Paris, 1937, p. 81.
« Le statut épistémologique de la médecine », History and Philosophy of Life Sciences, 1988.
« La fin des théories médicales au XIXe siècle : le rôle de la bactériologie », dans Idéologie et rationalité dans
l’histoire des sciences de la vie, Paris, Vrin, 1977.
« L’homme de Vésale dans le monde de Copernic », dans Études d’histoire et de philosophie des sciences.
« L’idée de Médecine expérimentale selon Claude Bernard », conférence donnée au Palais de la Découverte, 6
février 1965, dans Études d’Histoire et de Philosophie des Sciences, Paris, Vrin, p.127-141.
Celse, De la médecine, tome I (livres I et II), éd. G. Serbat, Paris, Belles Lettres, 1995.
La préface du ‘De Medicina’ de Celse, texte, traduction et commentaire Ph. Mudry, Lausanne, Institut suisse de
Rome, 1982.
Anne Fagot-Largeaut, Leçon inaugurale, Collège de France, 2001.
Galien, Que l’excellent médecin est aussi philosophe, Œuvres, éd. V. Boudon-Millot, tome I, Paris, Belles Lettres,
2007, Paris, Belles Lettres, 2007.
Exhortation à la médecine, Œuvres, t. II, Paris, Belles Lettres, 2000.
Hippocrate, L’art de la médecine, traduction et présentation J. Jouanna et C. Magdelaine, Paris, GF, 1999.
Nordenfelt, Lennart, Talking about Health, A Philosophical Dialogue, Amsterdam, Atlanta, 1997, ch. II, « Of the
Tools of Philosophy », p. 9-14.
H. G. Gadamer, Philosophie de la santé, chapitres I et VII, éd. Mollat, 1998 (1993).
Sources secondaires
Debru, Cl, « l’engagement philosophique dans le champ de la médecine : Georges Canguilhem aujourd’hui », dans
Canguilhem, Histoire des sciences et politique du vivant, Paris, Puf, 2007, p. 45-62.
Georges Canguilhem, Philosophe, historien des sciences, Bibliothèque du Collège International de Philosophie,
Actes du Colloque 6-7-8 décembre 1990, Paris, Albin Michel, 1980. Partie II, Médecine , p. 104-144.
Evans, A, S, « Causation and disease : the Henle-Koch Postulates revisited », American Journal of Epidemiology,
108, 1978, p. 249-258.
« Causation and disease : a Chronological Journey », American Journal of Epidemiology, 108, 1978, p. 249-258.
Fisher, R, A, Smoking : The cancer controversy, Edinburgh, 1959 et L. Berlivet, « Association or Causation ? » the
debate on the scientific status of risk factor epidemiology, Clio medica 75, 2005, p. 39-74.
Gaille, M, Philosophie de la médecine, dossier de la Revue de Métaphysique et de Morale sur G. Canguilhem, 2013.
Giroux, E, « Philosophie de la médecine », ch. XII de Précis de Philosophie des Sciences, dir. D. Andler, J. Dubucs, etc., Paris, Vuibert, 2011, §3, « Classification, recherche causale et expérimentation, p. 422-435.
Voir aussi « quelle rationalité pour la clinique ? », p. 435-441.
Moulin, Anne-Marie, « la médecine moderne selon Georges Canguilhem, ‘concepts en attente’, ds Georges
Camguilhem, philosophe historien des sciences, Paris, Albin Michel, p. 121-133.
Rivers, Thomas, « Viruses and Koch’s Postulates », Journal of Bacteriology, 33, 1937, p. 1-12.
E. Giroux, Précis de Philosophie des Sciences, ch.XII, Philosophie de la médecine, §2, les concepts de santé et de
maladie : naturalisme versus normativisme ? p. 408-422.
Philosophie de la médecine, vol. II.
Scadding, J, G, « Health and Disease : What can medicine do for Philosophy ? », Journal of Medical Ethics, 14,
1988, p. 118-124.
Nordenfelt, Lennart, Talking about Health, A Philosophical Dialogue, Amsterdam, Atlanta, 1997.
44
W. J. van der Steen & P. J. Thung, Faces of Medicine, Kluwer, 1988, ch. IV, « Concepts of Health and Disease ».
Philosophie
de
la
médecine,
textes
clés,
Paris,
Vrin,
vol.
I
M.
Gaille.
Philosophie de la médecine, textes clés, Paris, Vrin, vol. II, M. Lemoine & E. Giroux.
Renaud DEBAILLY
Sociologie des sciences
Les cours ont lieu tous les 15 jours à la Maison de la Recherche (les dates seront affichées au secrétariat ; les
dates du premier semestre figurent dans les tableaux ci-dessus)
Sociologie des sciences : les interactions sciences/société (S1)
Les expressions de « Société de la connaissance », d’« Economie de la connaissance », ou de « Société du
risque » sont aujourd’hui reprises par différents acteurs pour qualifier les sociétés occidentales contemporaines à
partir de la place prépondérante des sciences et des techniques. En mettant en avant les implications sociales,
éthiques, et environnementales des sciences et des techniques, ces conceptions véhiculent différentes représentations des rapports sciences/société. L’objectif de ce cours est d’appréhender ces rapports sciences/société et leurs
éventuelles transformations dans une perspective mobilisant à la fois la sociologie de sciences et les Science and
Technologies Studies (STS). Il s’agit donc, dans un premier temps, de présenter les objets et les débats de la sociologie des sciences et des STS en insistant sur la manière dont ces domaines éclairent les relations entre les
sciences et la société. L’enjeu est notamment d’étudier comment ces approches se distinguent de la philosophe et
de l’histoire des sciences tout en nouant des dialogues sur certaines problématiques. La seconde partie du cours
interroge la thèse d’une transformation récente des relations sciences/société à partir d’études de cas. Nous aborderons en particulier le domaine des politiques scientifiques à travers les phénomènes de mondialisation et de
marchandisation de la science. Enfin, nous nous interrogerons sur l’émergence de sciences d’Etat et de pratiques
de régulation (Regulatory Science).
Références
•
Beck U. (2001). La société du risque. Sur la voie d’une autre modernité, Paris, Champs Flammarion,
[1986].
•
Bensaude-Vincent B. (2009). Les vertiges de la technoscience. Façonner le monde atome par atome,
Paris, La Découverte
•
Berthelot J.-M. (2008). L’emprise du vrai. Connaissance scientifique et modernité, Paris, PUF.
•
Callon M., Lascoumes P., Barthe Y. (2001). Agir dans un monde incertain. Essai sur la démocratie technique, Paris, Seuil.
•
Kitcher P. (2010). Science, vérité et démocratie, Paris, PUF, [2001].
•
Pestre D. (2003). Science, argent et politique, Paris, INRA.
•
(2013). À contre-science. Politiques et savoirs des sociétés contemporaines, Paris, Seuil.
•
Shinn T., Ragouet P. (2005). Controverses sur la science. Pour une sociologie transversaliste de
l’activité scientifique, Paris, Raisons d’agir.
Pierre Demeulenaere Epistémologie des sciences sociales
Epistémologie des sciences sociales, 1 (S1)
Résumé
Dans ce cours seront examinés les débats épistémologiques qui ont accompagné la naissance des sciences sociales: statut des sciences sociales vis-à-vis des sciences de la nature, problème de l’existence de lois dans la vie
sociale et leur relation à l’histoire, nature et validité de l’explication en sciences sociales, relation entre explication
et compréhension, relation entre expérience et modélisation, place du terrain et de la dimension statistique dans
les données. Cette recherche se fera à partir des textes classiques de la constitution des principales disciplines des
sciences sociales envisagées dans leurs relations réciproques: sociologie, science économique, histoire, anthropologie mais aussi psychologie.
Références
45
•
Dilthey Wilhem [1883] Introduction aux sciences de l’esprit in Oeuvres, 1, Paris, Cerf, 1992.
•
Durkheim Emile [1894] (1937, 1987) Les règles de la méthode sociologique Paris, P.U.F.
•
Malinowski Bronislaw [1922](1963, 1989) Les Argonautes du Pacifique occidental, Paris, Gallimard
•
Menger Carl [1883] (1996) Investigations into the Method of the Social Sciences, Grove City, Libertarian
Press.
•
Mill John Stuart [1843] (1866, 1988) Système de logique, Livre VI, Liège, Pierre Mardaga.
•
Simmel Georg [1892, 1905,1907] (1984) Les problèmes de la philosophie de l’histoire, Paris, P.U.F.
•
Weber Max (1965, 1992) Essais sur la théorie de la science Paris, Plon, Presses Pocket.
Isabelle Drouet
Données et hypothèses (S1)
Ce cours porte sur le rapport entre hypothèses théoriques et données empiriques qui parlent en faveur ou en défaveur de ces hypothèses. C’est une question classique de philosophie de la connaissance qui a été principalement
traitée à propos de la connaissance scientifique, dans le cadre des théories de la confirmation. Une première partie du cours présentera les principaux travaux de philosophie des sciences qui, au vingtième siècle, ont abordé
cette question. Après être revenus sur le problème de l’induction, nous expliquerons à quelles réactions il a donné lieu. Nous nous attacherons en particulier à présenter les obstacles que rencontre le projet général d’une théorie de la confirmation et la façon dont les approches probabilistes prétendent les contourner. Une deuxième partie
du cours s’attachera à réinscrire ces discussions dans un cadre plus large, en montrant que le problème tel qu’il
est généralement posé en philosophie des sciences fait abstraction de nombreuses dimensions de la tâche qui
consiste à déterminer si et dans quelle mesure des données empiriques établissent une hypothèse théorique. La
littérature relative aux preuves juridiques nous donnera des arguments en faveur de cette thèse ainsi que des éléments d’analyse des dimensions de notre objet qui sont ignorées par la philosophie des sciences. Une troisième et
dernière partie du cours procèdera d’un mouvement de focalisation et non d’élargissement. Elle portera sur un
type particulier d’hypothèses et de données, qui jouent un rôle essentiel dans les sciences empiriques : les hypothèses probabilistes et les données statistiques. Nous présenterons les principales questions et positions dans le
domaine de la philosophie des statistiques.
Références principales
- Carnap, R. (1950/1962) Logical Foundations of Probability, Chicago : University of Chicago Press.
- Glymour, C. (1980) Theory and evidence, Princeton : Princeton University Press.
- Goodman, N. (1955) Faits, fictions et prédictions, trad. française : Minuit, Paris, 1984.
- Hacking, I. (1965) The Logic of Statistical Inference, Cambridge University Press.
- Hacking, I. (2001) An Introduction to Probability and Inductive Logic, Cambridge University Press, trad. française
remaniée et adaptée : L’ouverture au probable. Éléments de logique inductive, Armand Colin, Paris, 2004.
- Hempel, K. (1945) “Studies in the logic of confirmation”, Mind, 54(213) : 1-26 et 54(214) : 97-121.
- Howson, C. et P. Urbach (2003) Scientific Reasoning: The Bayesian Approach, Open Court.
- Hume, D. (1739) Enquête sur l’entendement humain, trad. française : G.F.-Flammarion, Paris, 1983.
- Mayo, D. et A. Spanos (2010) Error and Inference, Cambridge University Press.
- Reichenbach, H. (1938) Experience and prediction, Chicago : University of Chicago Press, chapitre 5.
- Salmon, W. (1967) The Foundations of scientific inference, Pittsburgh : University of Pittsburgh Press.
- Schum, D. (2001) The Evidential Foundations of Probabilistic Reasoning, Northwestern university press.
Mirna Džamonja
Théorie des ensembles 1 (S1)
Au cours du 19e siècle, une crise profonde toucha les mathématiques dans leurs fondements, soulevant plusieurs questions concernant la nature de cette discipline et le statut ontologique de ses entités. Cela a engendré le
programme de Hilbert envisageant une axiomatisation complète des mathématiques. Dans le cours, nous présenterons l’univers ensembliste développé par Cantor à travers lequel certaines réponses ont été envisagées.
La théorie des ensembles est en fait la science de l’infini ou au moins de sa manifestation mathématique. Nous
analyserons notamment les infinis différents ( !), la construction des ordinaux et des cardinaux, ainsi que leurs
arithmétiques, dont la distinction est exigée dans le cas infini. Aux travaux précurseurs de Cantor succédèrent
46
plusieurs tentatives de formalisation de la théorie des ensembles. Nous verrons les motivations à la source de ces
entreprises, puis étudierons la plus célèbre : l’axiomatique de Zermelo-Fraenkel, en portant un regard attentif sur
l’axiome du choix, axiome à l’efficacité mathématique indéniable mais à la légitimité parfois contestée.
Références
•
K.J.B. Devlin, The joy of sets : Fundamentals of contemporary set theory. Springer, 1993.
•
H.B. Enderton, Elements of set theory. Academic Press, 1977.
•
P. Halmos, Naive Set Theory. Princeton, NJ: D. Van Nostrand Company, 1960. Reprinted by SpringerVerlag, New York, 1974
•
T. Jech, Set Theory, the Third Millenium Edition, Springer 1997.
•
K. Kunen, Set thery- an introductions to the independence proofs, North Holland, 1980.
•
R. Smullyan et M. Fitting, Set theory and the continuum problem, Clarendon Press, Oxford, 1996.
•
J.L. Krivine, Théorie des ensembles, Cassini, 2007.
Une bibliographie supplémentaire, ainsi que des notes de cours seront distribuées.
Mirna Džamonja
Théorie des ensembles 2 (S2)
Cet enseignement est le prolongement de celui du premier semestre et développe les idées qui montrent que
le programme de Hilbert a été trop optimiste. Nous discutons les notions de cohérence et la multiverse. Dans le
contexte qui nous intéresse, la cohérence d’une théorie est équivalente à l’existence d’un modèle de cette théorie.
Nous étudierons donc de près les différents modèles de la théorie de Zermelo-Fraenkel, notamment l’univers
constructible introduit par Gödel et les univers construits par forcing. Nous discutons l’impossibilité de la résolution de l’hypothèse du continuu dans la théorie des ensembles et des idées qui nous rapprochent de sa résolution,
notamment des axiomes supplémentaires.
Bibliographie : Voir semestre 1.
Jean Fichot Histoire d’un champ scientifique particulier.
Logique et mathématiques constructives. (S1)
Résumé
L’accent sera mis sur les questions suivantes (entre autres): comment peut-on justifier le rejet d’une loi logique?
Ce refus peut-il se fonder uniquement sur des arguments de nature mathématique? Si d’autres arguments, conceptuels et philosophiques, sont en plus nécessaires, quels sont-ils? De la logique et des mathématiques, laquelle
de ces deux disciplines est première? Quels rapports entretiennent les notions d’effectivité humaine et de calculabilité mécanique?
Bibliographie
•
Dummett M.A.E. « The philosophical basis of intuitionnistic logic », in Rose, Shepherdson (éd.) : (1975)
Logic Colloquium 73, North-Holland, Amsterdam. Traduction française et présentation de Fabrice Pataut : Philosophie de la Logique, Editions de Minuit.
•
Dummett M.A.E. Elements of intuitionism. Clarendon Press, Oxford.
•
Troelstra A.S., van Dalen D. Constructivism in mathematics, An Introduction, I&II, 2 vol., North-Holland,
Amsterdam.
•
Largeault J. Intuitionisme et théorie de la démonstration, (éd. trad.), Mathesis, Vrin, Paris.
•
Largeault J Intuition et intuitionisme, Mathesis, Vrin, Paris.
Jean Fichot
Théorie de la démonstration 1 (S1)
Résumé
47
Variantes et fragments de la déduction naturelle classique du premier ordre. Propriétés des preuves sans coupures. Elimination des coupures et applications : démonstrations de cohérence et d'indépendance, constructivité
(le cas intuitionniste: théories de Harrop, arithmétique de Heyting ; aspects constructifs de la logique classique :
théorème de Kreisel, théorème de Herbrand). Déduction naturelle multi-conclusions.
Bibliographie
•
polycopié (150 p.) distribué en cours et couvrant l'ensemble du programme.
•
David René, Nour Karim, Raffalli Christophe, Introduction à la logique : Théorie de la démonstration, Dunod, Paris,2001.
•
Girard Jean-Yves, Laffont Yves, Tailor Paul, Proofs and types, Oxford University Press, 1989.
•
Girard Jean-Yves, Le point aveugle (tome 1 et 2), Hermann, Paris, 2006 et 2007
•
Negri Sara, von Plato Jan, Structural proof theory, Cambridge University Press, 2001.
•
Prawitz Dag, Natural Deduction, Almquist et Wiksell, Stockholm, 1965
Frédéric Fruteau de Laclos
Epistémologie et anthropologie, Science et sens commun
Résumé
La tradition épistémologique française oppose une analyse des vérités scientifiques à une compréhension psychologique (ou psychanalytique) du sens commun. La continuité proclamée par la pensée analytique entre science et sens commun se fait de son côté au bénéfice des sciences : dans quelle mesure
peut-on logiciser les voies du sens commun ? jusqu’à quel point le sens commun est-il lui-même conforme à la logique ? Face à ces deux approches, le biais « grammatical » apparaît à la fois indispensable
et insuffisant : indispensable en vue de dépasser les disqualifications épistémologiques du sens commun, insuffisant car incapable de rendre raison des conditions dynamiques-génétiques de constitution
des savoirs. On se propose dans ce cours de repartir de ces conditions telles que la psychologie et
l’anthropologie de la fin du XXe siècle permettent de les appréhender. On s'interrogera sur le bénéfice
théorique que l'épistémologie peut tirer d'un tel détour anthropologique.
Indications bibliographiques :
•
R. Blanché, Le raisonnement, Paris, PUF, 1973.
•
D. Bloor, Sociologie de la logique, Paris, Pandore, 1976.
•
J. Bruner, …car la culture donne forme à l’esprit, Paris, Eshel, 1991.
•
Ph. Malrieu et alii, Traité de psychologie de l’enfant, Paris, PUF, 1973.
•
J. Schlanger, Le comique des idées, Paris, Gallimard, 1977.
•
P. Watzlawick et alii, Une logique de la communication, Paris, Points-Seuil, 1972 et Changements, Paris,
Points-Seuil, 1975.
Jean Gayon
Philosophie de la biologie (S1)
Le cours a lieu au premier semestre, tous les vendredi de 16h à 18h, Sorbonne, salle à préciser {À confirmer}
Synopsis
Le cours donne une image d'ensemble de la philosophie de la biologie contemporaine. La première partie du
cours examine comment des notions centrales de philosophie générale des sciences (explication, lois et théories,
causalité, mécanismes, modèles) s'appliquent à la biologie. La seconde partie porte sur des notions plus spécifiquement biologiques et transversales à l'ensemble des sciences de la vie: notions de fonction, adaptation, environnement). La troisième partie du cours porte sur des questions qui mettent en jeu les rapports de la biologie avec
d'autres sciences particulières: médecine (concepts de maladie et de santé), et sciences sociales (question des "races
humaines", et épistémologie et éthique évolutionnaires, évolution culturelle).
Pour chaque leçon, un à trois textes sont adressés aux étudiants par voie électronique. Les étudiants doivent
avoir lu attentivement tous les textes et préparé leurs questions.
Indications bibliographiques
48
1. Revues : La part la plus significative de la littérature en philosophie de la biologie se trouve dans des revues. Les
ressources les plus significatives sont:
Biology and Philosophy, Philosophy of Science, British Journal for the Philosophy of Science, History and Philosohpy of the
Life Sciences, Biological Theory, Studies in History and Philosophy of the Biomedical Sciences.
e
2. Quelques ouvrages d’ensemble (recueils et précis) Elliott Sober, ed., Conceptual Issues in Evolutionary Biology, 3
ed., Cambridge (MA), MIT Press, 2006; Anya Plutynski & Sahotra Sarkar, eds. A Companion to the Philosophy of
Biology, London, Blackwell, 2010. Alexander Rosenberg & Daniel McShea, Philosophy of Biology: a Contemporary
Introduction, New York and Oxon, Routledge, 2008 (existe en version électronique libre accès; C Arthur Caplan,
Tristram H. Engelhardt, & James McCartney, James (eds.), Concepts of Health and Disease. Interdisicplinary Perspectives, Reading MA), Addison-Wesley Publishing Company, 1981; Georges Canguilhem, Le Normal et le pathologique,
Paris, Presses Universitaires de France, Coll. « Quadrige », 1984; Christian Sachse, Philosophie de la biologie,
Presses Polytechniques et Universitaires Romandes; Thierry Hoquet et Francesca Merlin (éds.), Précis de philosophie de la biologie, Paris, Éditions Vuibert, 2014.
3. Sujets particuliers Pour chaque sujet traité dans le cours, une série de textes sera distribuée sous forme électronique (pour les recevoir, assurez-vous d’être inscrit sur la liste d’abonnement qui sera crée lors du premier cours; à
défaut, adresser un courriel à [email protected]).
Max Kistler
Concepts fondamentaux de la philosophie des sciences (S1)
Résumé
Ce cours abordera quelques problèmes fondamentaux de la philosophie des sciences. On commencera par « le
problème de l’induction » : peut-on connaître des régularités universelles ou lois de la nature ou confirmer des
hypothèses qui portent sur ces lois, à partir d’un nombre nécessairement fini d’expériences ? Voilà déjà trois concepts fondamentaux de la philosophie des sciences : loi de la nature, confirmation et induction. L’explication des
phénomènes et la découverte de leurs causes sont traditionnellement considérées comme des buts primordiaux
de la science. Nous examinerons la question de savoir en quoi ces deux buts consistent et s’ils sont différents.
Nous nous interrogerons sur le statut des observations dans la science contemporaine. Le recours massifs à des
instruments sophistiqués ne signifie-t-il pas que les observations dépendent désormais des théories qui nous
permettent d’interpréter ces instruments ? Les observations faites dans le cadre de théories différentes sont-elles
comparables, ou au contraire « incommensurables » ? Nous aborderons aussi les questions suivantes : est-ce que
les théories scientifiques nous donnent accès à la structure de la réalité ou ne s’agit-il que d’instruments utiles
pour prédire les phénomènes ? Enfin, est-ce que la physique a un statut privilégié par rapport aux autres sciences,
au sens que toutes les théories scientifiques sont en principe réductibles à la physique ? Qu’est-ce qu’on entend
par une telle réduction ?
Bibliographie générale
•
•
•
•
Anouk Barberousse, Denis Bonnay et Mikael Cozic, Précis de philosophie des sciences, Vuibert 2011.
Anouk Barberousse, Max Kistler, Pascal Ludwig, La philosophie des sciences au XXe siècle,
Flammarion, Collection Champs Université, 2000.
Carl Hempel, Philosophy of Natural Science, Prentice Hall, 1966, trad. Eléments d'épistémologie, A.
Colin, 1972.
Michael Esfeld, Philosophie des sciences, Presses polytechniques et universitaires romandes,
Lausanne, 2006.
Evaluation
49
Analyse et présentation orale d’un ou plusieurs articles ou chapitres de livres, choisis avec l’accord de
l’enseignant. Ce travail doit également être rédigé.
Pascal Ludwig
Introduction à la logique (S1)
Le cours constitue une introduction à la logique pour la philosophie. Aucun pré-requis n’est demandé : le cours
sera accessible à tous les étudiants, même ceux qui n’ont pas de familiarité avec les systèmes formels. Nous commencerons, dans la première partie du cours, par présenter le langage formel de la logique du premier ordre, ainsi
qu’un système de preuve formelle pour ce langage, le système de la déduction naturelle. Dans la seconde partie,
nous nous intéresserons à la formalisation des concepts modaux, et nous introduirons le langage de la logique
modale propositionnelle.
Bibliographie : des notes de cours seront disponibles, mais l’on peut consulter les deux ouvrages suivants :
G. Forbes, 1994, Modern Logic, Oxford University Press.
J. W. Garson, 2006, Modal Logic for Philosophers, Cambridge University Press.
Pascal Ludwig
Philosophie des sciences cognitives : peut-il y avoir une science de la conscience ?(S2)
Résumé
Le but de ce cours est d'introduire à la philosophie contemporaine des sciences cognitives, plus
particulièrement à la philosophie de la conscience. Après avoir présenté le problème métaphysique des relations
entre le corps et l’esprit et passé en revue les grandes théories physicalistes de la cognition (béhaviorisme, théorie
de l’identité et fonctionnalisme), nous aborderons un problème spécifique : celui de la nature de l'expérience
consciente. Cette année, nous nous intéresserons plus particulièrement aux relations entre conscience et
attention. Une série d’expériences largement discutées dans la littérature récente montre que des modifications
considérables peuvent être introduites dans des scènes visuelles sans que les sujets en soient conscients. Ce
phénomène, connu sous l'appellation de “cécité au changement” (change blindness) doit nous conduire à nous
interroger sur le lien entre l’attention visuelle et la conscience visuelle : devons-nous considérer que nous voyons
des détails importants des scènes visuelles auxquels nous ne prêtons pas attention, même si nous ne sommes pas
sensibles à des modifications de ces détails ? Ou devons-nous considérer au contraire que l’expérience visuelle
consciente est beaucoup plus pauvre que nous le pensons naïvement ? Nous discuterons de façon approfondie les
problèmes méthodologiques que posent les approches neuroscientifiques de la conscience en suivant comme fil
conducteur ce problème du lien entre conscience et attention.
Bibliographie
·
Daniel Andler, dir., Introduction aux sciences cognitives, Paris: Gallimard, coll. Folio, nouvelle édition,
2004
·
·
·
·
·
·
·
·
·
·
·
B. J. Baars & N. M. Cage, Cognition, Brain and Consciousness, Elsevier, 2010.
N. Block, «Consciousness, accessibility, and the mesh between psychology and neurosciences », Behavioral and Brain Sciences, 30, 2007, 481-548.
Dehaene, S., Le code de la conscience, Odile Jacob, 2014.
D. Fisette et P. Poirier, Philosophie de l’esprit, vol. 1 et 2, Vrin.
M. Esfeld, La philosophie de l’esprit, A. Colin
Irvine, E., Consciousness as a Scientific Concept, Springer, 2013.
Kim, J. Philosophy of Mind, Westview
L. Naccache, Le nouvel inconscient: Freud, le Christophe Colomb des neurosciences, O. Jacob, 2007.
J. Prinz, The conscious brain: how attention engender consciousness, Oxford University Press, 2015.
Rensik, R., O’Reagan, K., et Clark, J., “To see or not to see: the need for attention to perceive changes
in scenes”, Psychological Science 8, 368-373.
M. Tye, Consciousness Revisited, MIT Press.
Elise Marrou
Anglais philosophique (semestre 1)
50
Nous proposerons une lecture suivie de Mental Acts (il n’existe à ce jour pas de traduction française). Nous découperons l’ouvrage de Peter Geach en séquences argumentatives qui rythmeront le cours ; Mental Acts se prête
d’autant mieux à cette lecture qu’il traite, comme l’auteur le signale dans les premières lignes, d’une « série de
problèmes ». Le début de chaque séance sera consacré à la traduction d’un extrait ciblé de l’ouvrage. Nous partirons de la définition que Geach propose du concept comme capacité mise en exercice dans un acte de jugement et
de la critique de l’abstractionnisme. Cette première étape nous permettra de revenir sur les différentes théories du
jugement examinées (Geach discute la théorie de jugement de Russell et le Cogito cartésien) pour mesurer in fine
les bénéfices de cette approche thomiste de l’intentionnalité.
Peter Geach Mental Acts, Their content and their objects, Routledge & Kegan, 1957, rééd. Thoemmes Press, 1992.
De Peter Geach, on peut également lire :
(avec E. Anscombe), Three philosophers: Aristotle, Aquinas, Frege, Oxford, Blackwell, 1961, tr. fr. D. Berlioz et F.
Loth, Paris, Ithaque, 2014.
Reference and Generality, Ithaca, N.Y., Cornell university press, 1968.
Logic matters, Oxford, Blackwell, 1972.
H. A. Lewis (ed.), Peter Geach: Philosophical Encounters, Dordrecht, Kluwer, 1991.
Certains passages de Mental Acts sont traduits et discutés dans l’ouvrage de R. Pouivet, Après Wittgenstein, Saint
Thomas, reed. Vrin, 2014.
Elise Marrou
Philosophie du langage et de la connaissance
De nous à moi.
Nous proposons dans ce cours de revenir sur l'autorité en 1ere personne en partant de la littérature désormais
classique consacrée à l'autoréférence et à l'asymétrie des verbes psychologiques pour voir ce qui devient problématique dans ce modèle lors du passage du " je" au "nous". Peut-on parler d'une autorité en 1ere personne du
pluriel ? A quelles conditions ce passage du singulier au pluriel est-il légitime? Nous partirons de considérations
sémantiques sur le pronom personnel " nous" qui nous aideront à distinguer différents modèles d'intentionnalité
collective et éprouverons leur validité au crible de l'attention portée aux particularités du dire « nous".
E. Benveniste, Problèmes de linguistique générale, Gallimard, t1 et 2, 1966.
Q Cassam, Self-knowledge, Oxford UP, 1994.
S. Chauvier, Dire "je", Paris, 2001.
--, Ce que "je" dit du sujet, Les Études philosophiques, 2009/1.
V. Descombes, Les Embarras de l'identité, Gallimard,
--, Le Parler de soi, Gallimard, 2014.
R. Chisholm, The First Person, An Essay on Reference and Intentionality,University of Minnesota Press, 1981.
G. Evans, The Varieties of reference, Oxford UP, 1982.
M. Gilbert, On Social Facts, Routledge, 1989.
R. Moran, Authority and alienation, tr. fr. S. Djigo, Vrin, 2014.
H.-B. Schmid, On First-Person Plural Autority, Erkenntnis, April 2014.
S. Shoemaker, The First-person perspective and other essays, Cambridge UP, 1996.
L. Wittgenstein, Recherches philosophiques, Gallimard, 2004.
Alberto Naibo
Théorie de la démonstration 2 (M1S2)
Ce cours consiste en une introduction au système du calcul des séquents, dans ses deux versions, intuitionniste et
classique. On présentera d’abord les avantages générals que ce système permet par
rapport à d’autres systèmes de déduction, notamment la déduction naturelle (par exemple, la possibilité de définir
des algorithmes de recherche de preuve efficaces, le contrôle des déchargement, la localité des règles). On se focalisera ensuite sur l’étude des règles structurelles qui font la spécificité du calcul des séquents et on prouvera, en
particulier, le théorème d’élimination des coupures. Cela permettra de montrer, à travers l’un de ses corollaires (la
propriété de la sous-formule), que le calcul des séquents, à la différence de la déduction naturelle, s’adapte parti51
culièrement bien au cas de la logique classique. Comme le calcul intuitionniste, le calcul classique devient en effet
lui aussi analytique. Cela permettra de dresser un parallèle plus profond avec la logique intuitionniste et on essayera de comprendre s’il est possible de donner un sens computationnel au calcul des séquents classique, de la
même manière qu’il est possible d’en donner un à la déduction naturelle intuitionniste à travers la correspondance
de Curry-Howard.
Références bibliographiques
•
David, R., Nour, K. & Raffalli, C. (2004). Introduction à la logique. Théorie de la démonstration (2ème édition). Paris: Dunod (en part. chap. 5).
•
Laurent, O. (2008). Théorie de la démonstration. Notes de cours, <http://perso.enslyon.fr/olivier.laurent/thdem.pdf> (en part. chap. 1).
•
Negri, S. & von Plato, J. (2001). Structural Proof Theory. Cambridge: Cambridge University Press.
•
Troelstra, A.S. & Schwichtenberg, H. (2000). Basic Proof Theory (2ème édition). Cambridge: Cambridge
University Press.
Alberto Naibo
Calculabilité (M1 S1)
Résumé
Dans ce cours on se propose d’étudier, d’un point de vue formel, des notions comme celles de calcul et
d’algorithme. Plus précisément, il s’agira de fournir une analyse logico-mathématique de notions qui concernent
l’exécution d’une action de manière purement mécanique, c’est-à-dire sans faire appel à des formes d’intuition ou
d’ingéniosité quelconques. Les instruments privilégiés pour poursuivre cette étude seront les fonctions récursives,
suivant la tradition de K. Gödel et S.C. Kleene. Après avoir défini la classe de ces fonctions, on démontrera des
théorèrmes qui les concernent. D’une part, on établira des résultats positifs, comme la possibilité de ramener chacune de ces fonctions à une certaine forme normale, en donnant ainsi la possibilité d’avoir un modèle abstrait et
universel de représentation des processus mécaniques de calcul. De l’autre, on établira des résultats négatifs – ou
mieux limitatifs –, comme l’impossibilité de décider à l’avance si chaque processus mécanique s’arrêtera ou pas.
Ce cours est conçu de manière jumelée et complémentaire avec le cours “Complétude et indecidabilité” (S1).
Références bibliographiques
•Polycopié distribué en cours, couvrant l’ensemble du programme et contenant une sélection d’exercices.
•Boolos, G., Burgess, J. & Jeffrey, R. (2007). Computability and Logic (5ème édition). Cambridge: Cambridge University Press.
•Cutland, N.J. (1980). Computability: An introduction to recursive function theory. Cambridge: Cambridge University
Press.
•van Dalen, D. (2004). Logic and Structure (4ème édition). Berlin: Springer.
•Davis, M. (éd.) (1982). Computability and Unsolvability. New York: Dover.
•Odifreddi, G. & Cooper, B. (2012). “Recursive functions”. Dans E.N. Zalta (éd.), The Stanford Encyclopedia of Philosophy, <http://plato.stanford.edu/entries/recursive-functions/>.
•Terwijn, S. (2008). Éléments de théorie de la calculabilité, trad. fr. M. Cadilhac, manuscrit,
<http://www.math.ru.nl/~terwijn/publications/syllabus_fr.pdf>.
52
Alberto Naibo
Logique des modalités (S2)
Résumé
Ce cours se propose comme étant une introduction à différents types de logiques modales propositionnelles. On
présentera d’abord les instruments formels nécessaires pour étudier la syntaxe et la sémantique des logiques modales aléthiques classiques (“il est nécessaire que…” et “il est possible que…”). On montrera ensuite comment la
sémantique des mondes possibles de Kripke ne sert pas simplement à définir une notion extensionnelle de validité
pour les énoncés modaux, mais permet également de guider la construction de systèmes déductifs possédant des
“bonnes” propriétés structurelles des preuves, capables notamment de répondre aux questions traditionnelles
posées par Prawitz (1965, ch. 6) en théorie de la démonstration. L’étude des rapports entre sémantique et syntaxe,
lorsqu’elle est conduite d’un point de vue inférentiel, permettra aussi de s’interroger sur le statut et la portée des
opérateur modaux: s’agit-il d’opérateurs qui agissent sur les propositions ou sur les jugements? Répondre à cette
question sera fondamentale pour comprendre de quelle manière il est possible d’employer les opérateurs modaux
afin de donner une modélisation formelle de notions invoquant la présence d’agents humains, telles que les notions épistémiques de connaissance et de croyance, ou des notions temporelles liées à l’exécution de certaines
actions, en particulier l’exécution d’une preuve ou d’un programme.
Références bibliographiques
•Copeland, J.B. (2002). “The genesis of possible worlds semantics”, Journal of Philosophical Logic, 31 (2): 99–137.
•
Fagin, R., Halpern, J.Y., Moses, Y. & Vardi, M.Y. (1995). Reasoning About Knowledge. Cambridge (Mass.):
MIT Press.
•Garson, J.W. (2013). Modal Logic for Philosophers (2ème édition). Cambridge: Cambridge University Press.
•Goldblatt, R. (1992). Logic of Time and Computation (2ème édition). Stanford: CSLI Publications.
•Hintikka, J. (1962). Knowledge and Belief: An introduction to the logic of the two notions. Ithaca (N.Y.): Cornell University Press.
•Negri, S. & von Plato, J. (2011). Proof Analysis: A contribution to Hilbert’s last problem. Cambridge: Cambridge University Press.
•Poggiolesi, F. (2011). Gentzen’s Calculi for Modal Propositional Logic. Berlin: Springer.
•Prawitz, D. (1965). Natural Deduction: A proof-theoretical study. Stockholm: Almqvist & Wiksell.
•Sundholm, G. (2003). “«Mind your P’s and Q’s!» On the proper interpretation of modal logic”. Dans T. Childers
et O. Majer (éds.), Logica Yearbook 2002, p. 101–111, Prague: Filosofia Publishers.
Marco Panza
Philosophie des Mathématiques (S1)
Quelques Racines Classiques de la Philosophie des Mathématiques : Platon, Aristote, Euclide, Pappus, Proclus et Kant
RESUME
La réflexion philosophique sur les mathématiques est aussi ancienne que la philosophie elle même. Plus que cela :
on pourrait même dire qu’elle est en quelques sorte constitutive de la tradition philosophique dans laquelle nous
plongeons. Bien que devenue dans le dernier siècle et demi un domaine très spécialisé et techniquement connoté,
la philosophie des mathématiques a aujourd’hui un contenu disciplinaire qui reflète largement cette intime connexion originaire. L’usage habituel du terme ‘platonisme’ (encire qu’avec un ‘p’ minuscule pour souligner qu’il
s’agit d’un usage technique plutôt que historiquement chargé) manifeste ceci de manière explicite. Mais il y bien
plus que cela. Un autre exemple immédiat est donné par la persistance d’une réflexion sur l’analyticité et ou le
53
caractère a priori des vérités mathématiques (s’il s’agit bien de vérités…) : un thème qui renvoie bien plus loin qu’à
Kant, jusqu’à la tradition de la l’analyse en tant que forme de l’argumentation, qui joue un rôle centrale dans la
philosophie d’Aristote.
Le but du cours sera de parcourir certaines des thèmes classiques que la philosophie des mathématiques contemporaine retrouve dans nombreux de ses débats. Cela ne pourra pas se faire de manière exhaustive. Quelques
exemples, possiblement connectés entre eux devrons suffire à faire sentir la force et l’actualité de ces racines.
La bibliographie que suit est indicative. Elle sera précisée pendant le cours.
Bibliographie.
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Passages choisis de :
Platon, Théétète, Philèbe, Phèdre, Gorgias, Menon, République, Septième lettre ;
Aristote, Analytiques premiers et seconds, Physique, Métaphasique, Étique à
Nicomaque ;
Euclid, Éléments, Données ;
Pappus, Les Collections Mathématiques, livre VII ;
Proclus, Commentaires au premier livre des Éléments d'Euclide ;
Kant, Recherche sur l’évidence des principes de la théologie et de la morale,
Première Critique, Prolégomènes.
D. Bostock, Philosophy of Mathematics : An Introduction, Oxford University Press, Oxford - New York,
2009.
M. F. Burnyeat, « Platonism and Mathematics : A Prelude to Discussion », in A. Graeser (ed.), Mathematics and Metaphysics in Aristotle, Haupt, Bern et Stuttgart, 1987, pp. 213-40.
M. Friedman, Kant and the Exact Sciences, Harvard, University Press, Cambridge (Mass.), London, 1992.
M. Friedman, Kant’s Construction of Nature: A Reading of the Metaphysical Foundations of Natural Science,
Cambridge University Press, Canbridge, 2013.
T. L. Heath, Mathematics in Aristotle, Oxford University Press, Oxford, 1949.
J. Hintikka et U. Remes, The Method of Analysis, D. Reidel, Dordrecht, 1974.
J. Lear, « Aristotle’s philosophy of mathematics », Philosophical Review , 91, 1982 pp. 161-192.
I.Mueller, « Aristotle on Geometrical Objects », Archiv für Geschichte der Philosophie, 52, 1970, pp. 156171.
I. Mueller, Philosophy of Mathematics and Deductive Structure in Euclid's Elements, MIT Press,
Cambrudge (Mass.), 1981.
M. Panza et A. Sereni, Introduction à la Philosophie des Mathématiques, Flamamrion, Patis, 2013.
R. Pettigrew, « Aristotle on the subject matter of geometry » Phronesis , 54, 2009, 239-260.
R. Pettigrew , « Platonism and Aristotelianism in Mathematics », Philosophia Mathematica 16(3), 2008,
pp. 310-332
Le cours aura lieu le mercredi de 16h00 à 19h00 à l’IHPST aux dates suivantes :
Octobre 2015, 21 et 28
Novembre 2015, 4 (de 13h00 à 15h00) 18 et 25
Décembre 2015, 2, 9, 16
Cedric Paternotte
Epistémologie sociale
Ce cours s’intéresse à la dimension sociale de nos connaissances et croyances, devenue ces dernières années un
thème majeur de la philosophie de la connaissance et même des sciences. Il s’agira de décrire et d’analyser les
différentes façons par lesquelles des aspects sociaux influencent la définition et l’acquisition de nos connaissances et croyances. Cette dimension sociale sera envisagée selon trois perspectives complémentaires :
- Les connaissances et croyances individuelles en contexte social : le statut des croyances acquises par
témoignage ; le désaccord entre pairs ; la reconnaissance d’experts par des novices.
54
-
Les connaissances et croyances collectives : Se réduisent-elles aux connaissances et croyances individuelles ? Un groupe peut-il constituer un agent épistémique (auquel on peut attribuer des connaissances
et/ou des croyances) à part entière ?
-
L’effet de la structure de systèmes épistémiques sur la formation de croyances : Comment la dimension
sociale de la science (division du travail, structures de communication) affecte-t-elle son succès ? Le système légal optimise-t-il l’atteinte de verdicts justes ? Quelles structures collectives mènent à des états collectifs meilleurs (« sagesses des foules ») ou pires (« ignorance pluraliste ») que les états individuels de leurs
membres ?
Bibliographie :
Goldman, Knowledge in a Social World, 1999.
Goldman & Whitcomb (eds), Social Epistemology – Essential Readings, 2011.
Cedric Paternotte
Anglais philosophique (semestre 2)
Résumé
Le cours consistera en un travail collectif sur quelques grands articles de philosophie analytique, principalement
dans le domaine de la philosophie des sciences et de la philosophie de la connaissance (epistemology). Le premier
objectif sera de comprendre et d’apprécier ces textes dans toutes leurs dimensions, en prêtant attention à
l’argumentation, dans le contexte des débats en cours au moment de la publication, mais aussi aux moyens stylistiques et rhétoriques mis en œuvre. Nous nous efforcerons, deuxième objectif, de lire, de présenter, de discuter
ces textes en anglais, dans le registre des discussions philosophiques menées aujourd'hui. Enfin, troisième objectif,
nous serons amenés à nous arrêter de temps à autre sur des questions de langue (tournures fréquentes, faux-amis,
problèmes de traduction). Les textes seront choisis en partie en concertation avec les étudiants et seront fournis à
l’avance, obligation étant faite d’avoir au moins essayé de les lire avant le cours. Le choix de textes sera différent
pour les deux semestres : le premier portera sur la philosophie des sciences, le second sur la philosophie de la
connaissance et la philosophie de l’esprit.
Jean-Baptiste RAUZY (S1)
Introduction à l’épistémologie
Le cours est organisé à partir des 4 types de problèmes distingués en 2001 par Michael Williams :
(i)
Le problème de la définition de la connaissance. Qu’est-ce que la connaissance ? En quoi la
connaissance se distingue-t-elle de la croyance ?
(ii)
(iii)
(iv)
(v)
Le problème de la démarcation et de l’inconnaissable : compte tenu de ce qu’on appelle
connaître, quelles sont les choses que l’on peut espérer connaître et que l’on connaît effectivement (le problème externe) et (problème interne) : quelles sont les limites et les frontières
dans la connaissance. Peut-on parler d’un inconnaissable de jure ou ignorabimus ?
Le problème méthodologique de l’unité. Y a-t-il plusieurs manières d’acquérir de la connaissance. Peut-on parler d’un pluralisme épistémologique ?
Le problème du scepticisme et de la nature de la justification.
Enfin, le problème de la valeur de la connaissance. Pourquoi le fait de connaître a-t-il une
valeur à nos yeux et une valeur plus grande que le fait d’opiner, de croire, etc.
Références
Robert Audi (1998) Epistemology, A contemporary introduction to the Theory of Knowledge, London : Routledge.
David M. Armstrong (1973) Belief, Truth and Knowledge, Cambridge, Cambridge University Press.
Laurence BonJour (20102) Epistemology. Classic Problems and Contemporary Responses, Lanham, Rowman &
Littlefield Publishers.
Jonathan Dancy, Ernest Sosa & Matthias Steup (20102) A Companion to Epistemology London : Blackwell Publishing.
Alvin Goldman (1999) Knowledge in a Social World, Oxford : Clarendon Press.
55
Ernest Sosa and Jaegwon kim (eds.) (2000) Epistemology, An Anthology, London : Blackwell Publishing.
Michael Williams (2001) Problems of Knowledge. A Critical Introduction to Epistemology, Oxford : OUP.
Jean-Baptiste Rauzy (S2)
Introduction à la métaphysique analytique
Synopsis
Le cours fait suite à l’Introduction générale à la philosophie des sciences du premier semestre. Il entend proposer un
panorama de la métaphysique de tradition analytique et donner un aperçu des débats récents en métaphysique des
sciences.
Il est divisé en trois parties. La première partie (4 séances) est organisée autour du carré ontologique et porte dans
un sens large sur la métaphysique de l’identité. On montre que le carré ontologique permet à la fois de présenter
systématiquement les différentes possibilités de l’ontologie : Le Tropisme, le factualisme, l’ontologie à quatre catégories – selon que l’on privilégie telle ou telle de ses parties ou milite en faveur de leur complémentarité – et
qu’il permet aussi de décliner a priori les relations qu’on peut y dessiner d’une partie à l’autre : instanciation,
exemplification, « nexus », ressemblance, coprésence, etc. La deuxième partie du cours (4 séances) forme une transition consacrée à la métaphysique de la causalité. Les dernières séances porteront sur la métaphysique a posteriori
ou métaphysique de la science proprement dite.
Bibliographie
•
Armstrong, D. M. (1973) Belief, Truth and Knowledge, Cambridge, Cambridge U. P.
•
–
•
Bird, A. (2007) Nature’s Metaphysics, Laws and Properties, Oxford : Clarendon Press
•
Chalmers David, David Manley, & RyanWasserman Metametaphysics New Essays on the Foundations of
Ontology (2009) edited by, Oxford, OUP.
•
Loux, M. J. & D. W. Zimmerman (éds) (2003) The Oxford Handbook of Metaphysics, Oxford : OUP.
•
Lowe, E. J. (2006) The Four-Category Ontology. A Metaphysical Foundation for Natural Science, Clarendon
Press, Oxford.
•
Maudlin, T. (2007) The Metaphysics within Physics, Oxford, OUP.
•
Psillos S. (2002) Causation and Explanation, Stocksfield : ACUMEN.
(1997) A world of States of Affairs, Cambridge U. P.
Pierre Wagner
Complétude et indécidabilité (M1 S1)
L’objectif de ce cours est d’exposer la démonstration du premier théorème d’incomplétude de Gödel,
d’en distinguer plusieurs versions et de discuter certains de ses enjeux philosophiques. Selon ce célèbre
théorème, dont la première version paraît en 1931, toute théorie formelle de l’arithmétique est incomplète, pourvu qu’elle soit axiomatisable et cohérente, et qu’elle ne soit pas trop faible. Cela signifie qu’il
existe des énoncés du langage de l’arithmétique qui ne sont ni démontrables ni réfutables dans une
théorie de l’arithmétique dès lors que celle-ci satisfait les conditions qui sont généralement attendues
d’une telle théorie. L’intérêt de ce théorème ne réside pas seulement dans ses conséquences, mais également dans les méthodes utilisées pour sa démonstration. Le second théorème de Gödel, dont l’intérêt
philosophique n’est pas moindre, sera également discuté. L’un et l’autre font partie d’une série de célèbres résultats négatifs obtenus en logique dans les années trente du XXe siècle.
Références bibliographiques
• G. Boolos et R. Jeffrey, Computability and Logic, Cambridge University Press, 3e éd., 1989.
• P. Smith, An Introduction to Gödel’s Theorems, Cambridge University Press, 2007, 2e éd. 2013.
• R. Smullyan, Gödel’s Incompleteness Theorems, Oxford University Press, 1992.
Des indications bibliographiques complémentaires seront données en cours.
Pierre Wagner
Philosophie de la logique (M1 S2)
56
Inférence et conséquence logique
Après avoir rappelé certaines critiques contemporaines de la relation sémantique de conséquence logique, dont la définition remonte à un célèbre article de Tarski paru en 1936, on examinera la variété
des approches syntaxiques de la relation d’inférence et on discutera les usages qui en sont fait dans la
philosophie de la logique contemporaine.
Bibliographie
•
BELNAP N. (1961) Tonk, Plonk, and Plink, Analysis, 22, p. 130-134, trad. fr. C. Degrémont et L.
Keiff, Tonk, plonk et plink, in Bonnay et Cozik, Philosophie de la logique, Vrin, 2009.
•
BRANDOM R. (2000) Articulating Reasons. An Introduction to Inferentialism, Harvard University Press.
•
ETCHEMENDY J. (1990) The Concept of Logical Consequence, Cambridge, Mass., Harvard U. P.
•
GENTZEN G., Recherches sur la déduction logique, 1934-1935, trad. fr. Paris, PUF, 1955.
•
MARTIN-LÖF P. (1987) Truth of a proposition, evidence of a judgment, validity of a proof, Synthese,
73, p. 407-420.
•
PRIOR A. (1960) The Runabout Inference-ticket, Analysis, 21, p. 38-39. Tr. fr., Carte blanche pour
les inférences, in Bonnay et Cozic, Philosophie de la logique, Vrin, 2009.
•
READ S. (1994) Formal and material consequence, Journal of Philosophical Logic, 23, p. 247-265.
•
SHAPIRO S. (2005) Logical Consequence, Proof Theory, and Model Theory, in S. Shapiro, éd.,
The Oxford Handbook of Philosophy of Mathematics and Logic, Oxford University Press, p. 651-670.
•
SUNDHOLM G. (2012) “Inference versus consequence” revisited: inference, consequence, conditional, implication, Synthese, 187, p. 943-956.
•
TARSKI A. (1936) Über den Begriff der logischen Folgerung, Actes du congrès international de philosophie scientifique, Sorbonne, Paris, 1935, vol. VII, trad. fr. Du concept de conséquence logique, in
Bonnay et Cozic, Philosophie de la logique, Vrin, 2009.
57
Titres et résumés des cours de la spécialité LoPhiSC en 2014-2015
Master 2
(Par ordre alphabétique des enseignants)
N.B. Les bibliographies données ci-après sont sélectives. Des listes plus détaillées seront
fournies par les enseignants.
Anouk Barberousse, cours S1
La connaissance de la biodiversité
Ce séminaire se propose d'étudier les moyens qui sont à notre disposition pour connaître la diversité des formes de vie passés et présentes à partir des questions suivantes :
- La théorie de l'évolution, qui est le cadre dans lequel se développe aujourd'hui la connaissance de
la biodiversité, doit-elle être modifiée pour inclure davantage la biologie du développement et l'écologie ?
- Que sont les espèces ? En quoi sont-elles des groupes privilégiés dans l'évolution ?
- Quelles méthodes sont actuellement déployées pour connaître le passé phylogénétique des
groupes d'organismes ?
- Les méthodes de la biologie moléculaire peuvent-elles apporter une solution à la crise actuelle de
la taxinomie ?
Afin de réfléchir à la question de savoir si une sixième extinction de masse est en cours et sur les
moyens à notre disposition pour minorer ses effets, les débats sur les concepts principaux de l'écologie seront également présentés.
Claridge, M.F. Dawah, H.A. and Wilson, M.R., (eds), 1997, Species: the Units of Biodiversity, London:
Chapman Hall Ltd.
Dayrat B., 2005, "Towards integrative taxonomy", Biol J Linn Soc., 85: 407-415.
Faith D. P., 2006, "Science and philosophy for molecular systematics: which is the cart and which is
the horse?", Molec. Phylog. Evol., 38: 553-557.
Sahotra Sarkar, Biodiversity and Environmental Philosophy: An Introduction (Cambridge Studies in Philosophy and Biology). Cambridge University Press, 2005
Sahotra Sarkar and Anya Plutynski eds. A Companion to the Philosophy of Biology, Wiley, 2008
Anouk Barberousse, cours S2
Philosophie de l'expertise scientifique
Ce séminaire se propose de développer une réflexion sur la place de l'expertise scientifique dans les
sociétés démocratiques contemporaines. Pour se faire, seront d'abord abordées les questions qui
ont trait à l'expertise en général, au statut des experts par rapport aux profanes, au conflit d'experts,
ainsi que la notion de confiance épistémique. La première partie sera donc orientée vers l'épistémologie du témoignage. La seconde partie sera consacrée à l'analyse d'exemples contemporains
d'expertise scientifique, dont celui du GIEC, Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Etude du
Climat. A travers ces exemples seront discutées les questions de la structure des communautés
scientifiques et de la réception des rapports d'expertise par les décideurs politiques.
Coady, C. A. J. (1992). Testimony. Oxford: Clarendon Press.
Alvin Goldman Experts: Which Ones Should You Trust? Philosophy and Phenomenological Research,
Vol. 63, No. 1. (Jul., 2001), pp. 85-110.
Goldman, Alvin (1999). Knowledge in a Social World. Oxford: Clarendon Press.
Hardwig, John (1985). "Epistemic Dependence," Journal of Philosophy 82: 335-49.
Hardwig, John (1991). "The Role of Trust in Knowledge," Journal of Philos- ophy 88: 693-708.
Kitcher, Philip (1993). The Advancement of Science. New York: Oxford University Press.
Philip Kitcher, Science, vérité et démocratie, Paris, Presses Universitaires de France, 2010, 346 p.
58
Evan Selinger and Robert P. Crease (Editors) The Philosophy of Expertise, Columbia University Press,
2006
Christian BONNET, Jean-François BRAUNSTEIN et Pierre WAGNER
Cours de mise à niveau en philosophie
Résumé
Le cours de mise à niveau en philosophie s’adresse aux étudiant(e)s qui souhaitent s’inscrire en
Master 2 « LoPhiSC » alors qu’ils n’ont pas suivi le cursus classique, de la licence au Master 1 de
philosophie ; il s’agit notamment des étudiant(e)s d’origine scientifique.
L’objectif est de fournir aux étudiant(e)s concernés les éléments de base d’un cours d’histoire de
la philosophie et de philosophie générale. Ce cours est organisé en une série de leçons au cours
desquelles nous examinons quelques-uns des principaux systèmes de philosophie et nous introduisons et analysons un choix de problèmes classiques en philosophie. Sont également offerts dans cet
enseignement une initiation à la recherche bibliographique en philosophie, une formation aux exercices classiques de la réflexion philosophique (dissertation philosophique, explication de textes).
Certaines séances sont consacrées à des exercices pratiques effectués à partir de sujets de philosophie générale. On demande aux étudiant(e)s de lire une liste limitée mais significative d’œuvres
majeures tirées de l’histoire de la philosophie. Les étudiant(e)s rédigent dissertations et commentaires de textes qui font l’objet d’une évaluation.
Cet enseignement de mise à niveau en philosophie est aussi le lieu où les étudiant(e)s peuvent
poser toutes sortes de questions relatives à des points qu’ils ne maîtrisent pas et qui seraient présupposés dans les séminaires de master 2 qu’ils suivent par ailleurs.
À titre indicatif, voici quelques-uns des sujets qui ont été abordés au cours des séances données
les années précédentes :
- Physis et culture grecque : les Présocratiques
- Méthode et sagesse socratique
- Science et dialectique chez Platon
- L’âme, le vivant selon Aristote
- Science et métaphysique chez Descartes
- Déterminisme et liberté : Spinoza, Leibniz
- La révolution copernicienne en philosophie : Kant
- Idée de progrès et philosophies de l'histoire : Condorcet, Hegel
- La philosophie comme thérapeutique selon Wittgenstein
- Le rationalisme critique de Popper
- Canguilhem et l'histoire des sciences
- Foucault et l'archéologie du savoir ; etc...
Bibliographie
Des indications bibliographiques détaillées seront données au début de ce cours. Nous conseillons aux étudiant(e)s de lire, dès avant le début du cours, quelques-uns des livres suivants, que nous
indiquons à titre d’exemples d’ouvrages particulièrement adaptés aux premières séances de ce travail de mise à niveau en philosophie :
•
Hadot, Pierre, Qu’est-ce que la philosophie antique ?, Paris, Gallimard, Folio-essais, 1995.
•
•
Collectif, Un siècle de philosophie. 1900-2000, Paris, Gallimard, Folio-essais, 2000.
Les Présocratiques, Pléiade, Gallimard, 1988
•
Platon, L’apologie de Socrate, Paris, Garnier-Flammarion.
Ce cours aura lieu le jeudi, 9h-13h, à partir du 8 octobre 2015, pour 10 séances, à l’IHPST.
59
Nadine de Courtenay
Histoire et épistémologie de la mesure dans les sciences de la nature
S2 Mardi 13h -16h
Résumé
Ce cours se propose d’étudier les notions de grandeur, de système d’unités, de constante fondamentale, d’incertitude de mesure et d’intervalle de confiance en suivant leur évolution au cours de
l’histoire.
Ce parcours conduira à revenir sur quelques grandes étapes de l’histoire des sciences de la nature dont on sera amené à évoquer les liens avec l’histoire des mathématiques. Il conduira également à aborder des questions touchant à l’histoire de la philosophie des sciences, avec l’essor du
conventionnalisme et du positivisme logique, et à la philosophie des sciences, avec le problème de
l’applicabilité des mathématiques à l’expérience ou celui de la nature des lois physiques.
De façon générale, le cours cherchera à donner des éléments pour réfléchir sur les manières différentes dont les propriétés structurelles d’invariance de nos représentations par changement
d’unités et de coordonnées, d’un côté, les propriétés de fiabilité de nos protocoles d’expérience, de
l’autre, nous permettent (ou non) de nous prononcer sur l’objectivité de nos théories scientifiques.
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
Présentation générale du cours : thèmes, objectifs et méthode
Le problème de la mesure des grandeurs chez les Grecs
De la mathématisation du mouvement à la mathématisation des sciences baconiennes :
un nouveau rôle pour la mesure
Théorie de la mesure (1) – Définition des grandeurs et conditions de mesurabilité dans la
conception « classique » de la mesure
Théorie de la mesure (2) – La mesure et l’essor du positivisme : le rôle des conventions
dans l’élaboration scientifique
Théorie de la mesure (3) – La théorie représentationnelle de la mesure
La notion d’ « erreur » de mesure. Expérience, instrumentation et mesure
Qu’est-ce qu’un résultat de mesure ? Modèle probabiliste des données, procédé
d’estimation et intervalle de confiance
Regard sur les débuts de la quantification dans les sciences humaines
Ou : Plan d’expérience et inférences statistiques
Grandeurs dérivées et mesure indirecte : des lois numériques aux lois de la nature
Grandeurs dérivées et mesure indirecte : constantes fondamentales et systèmes d’unités
60
12
Invariance, similitude et objectivité des représentations physiques
Jean Gayon,
Philosophie de la biologie (S1)
Le cours a lieu au premier semestre, mardi 9h-12h, IHPST
Synopsis
Le cours 2015-2016 est un cours d'approfondissement en philosophie de la biologie. Il ne présuppose
pas nécessairement d'avoir suivi un cours de philosophie de la biologie en master 1. Il est susceptible
d'intéresser tout étudiant de master désireux de mieux comprendre l'impact que les sciences de la
vie ont sur la philosophie et les sciences humaines. Corrélativement, il présente un certain nombre
de questions de philosophie de la biologie illustrant le rapport entre celle-ci avec la philosophie
générale des sciences. Les principales questions abordées seront les suivantes
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
Qu'est-ce que la philosophie de la biologie?
Principe de sélection naturelle: est-ce une tautologie, concept de fitness, question des
unités de sélection
Énoncés fonctionnels
Concept d'adaptation
Hasard et évolution
Génétique et philosophie
Concept d'espèce
Philosophie de la biologie et philosophie de la médecine
Évolution et idéologie : (1) eugénisme, (2) question relatives aux "races humaines"
Évolution et économie
Définition de la vie
Pour chaque cours, deux à quatre textes sont adressés aux étudiants par voie électronique au moins
une semaine avant. Les étudiants doivent avoir lu attentivement tous les textes et préparé leurs questions.
Indications bibliographiques
1. Revues : La part la plus significative de la littérature en philosophie de la biologie se trouve dans
des revues. Les ressources les plus significatives sont:
Biology and Philosophy, Philosophy of Science, British Journal for the Philosophy of Science, History and
Philosohpy of the Life Sciences, Biological Theory, Studies in History and Philosophy of the Biomedical
Sciences.
61
2. Quelques ouvrages d’ensemble (recueils et précis) Elliott Sober, ed., Conceptual Issues in Evolutioe
nary Biology, 3 ed., Cambridge (MA), MIT Press, 2006 (voir aussi la 1re éd., très différente). Michael
Ruse, ed., The Oxford Handbook of Philosophy of Biology, Oxford, Oxford University Press, 2009. Michael Ruse, ed., Philosophy of Biology, Amhearst (NY), Prometheus Books, 1999. David Hull & Michael Ruse, eds., The Philosopohy of Biology, Oxford, Oxford University Press, 1998. Anya Plutynski &
Sahotra Sarkar, eds. A Companion to the Philosophy of Biology, London, Blackwell, 2010. Alexander
Rosenberg & Daniel McShea, Philosophy of Biology: a Contemporary Introduction, New York and Oxon,
Routledge, 2008 (existe en version électronique libre accès; Kim Sterelny and Paul E. Griffiths, Sex
and Death. An Introduction to the Philosophy of Biology, Chicago and London, 2010; Arthur Caplan,
Tristram H. Engelhardt, & James McCartney, James (eds.), Concepts of Health and Disease. Interdisicplinary Perspectives, Reading MA), Addison-Wesley Publishing Company, 1981; Georges Canguilhem, Le Normal et le pathologique, Paris, Presses Universitaires de France, Coll. « Quadrige », 1984;
Maël Lemoine, La désunité de la médecine: essai sur les valeurs explicatives de la médecine, Paris Hermann [1943], 2011; Christian Sachse, Philosophie de la biologie, Presses Polytechniques et Universitaires Romandes; Thierry Hoquet et Francesca Merlin (éds.), Précis de philosophie de la biologie, Paris,
Éditions Vuibert, 2014.
3. Sujets particuliers Pour chaque sujet traité dans le cours, une série de textes sera distribuée sous
forme électronique (pour les recevoir, assurez-vous d’être inscrit sur la liste d’abonnement qui sera
crée lors du premier cours; à défaut, adresser un courriel à [email protected]).
Max Kistler
S1 Philosophie de la physique
Causalité et dispositions
Résumé
Il n’existe plus de consensus sur l’analyse de la notion de cause : selon la doctrine généralement
acceptée depuis la révolution scientifique du 17e siècle et jusqu’à l’empirisme logique de la première
moitié du 20e siècle, la notion de cause se réduit à celle de régularité et de loi. Cette assimilation de
la causalité à la nomicité conduit à l’idée que toutes les explications sont causales. Or, au cours de
la seconde moitié du 20e siècle, il est apparu que nombre d’explications scientifiques ne sont intuitivement pas causales : soit il n’existe aucun lien causal entre les états de choses désignés par les
prémisses et la conclusion, soit on explique la cause par l’effet, plutôt que l’inverse. Depuis, les propositions d’analyses nouvelles de la causalité foisonnent : en termes de conditionnels contrefactuels,
en termes d’augmentation de la probabilité, en termes de processus, ou en termes de manipulabilité. En parallèle, et pendant la même période, entre le 17e siècle et le milieu du 20e, l’appel aux pouvoirs et dispositions était banni de l’explication scientifique. « Expliquer » le sommeil du fumeur
d’opium par la vertu dormitive de l’opium est pire que ne rien dire puisqu’une telle démarche produit l’illusion trompeuse de l’explication scientifique. Mais il s’est avéré que 1) l’appel aux pouvoirs
et dispositions est tout aussi indispensable que l’appel aux causes, et ceci autant dans les explications du sens commun qu’en science, et que 2) il est impossible d’analyser une attribution de dispo-
62
sition par des expressions non-dispositionnelles ou, comme on dit, « catégoriques ». Le débat sur la
nature de la causalité coexiste désormais avec un débat riche sur la nature des dispositions et leur
rôle dans l’explication scientifique.
Bibliographie générale
•
Anouk Barberousse, Denis Bonnay et Mikael Cozic, Précis de philosophie des sciences, Vuibert 2011, chap III: La causalité.
•
Jonathan Schaffer, The Metaphysics of Causation, Stanford Encyclopedia of Philosophy,
http://plato.stanford.edu/entries/causation-metaphysics/, 2003.
•
John Collins, Ned Hall, L.A. Paul, Counterfactuals and Causation : History, Problems
and Prospects, in John Collins, Ned Hall, and L. A. Paul (éds.), Causation and Counterfactuals. Cambridge (Massachusetts), MIT Press, 2004, p. 1-57.
•
Helen Beebee, Christopher Hitchcock, Peter Menzies (eds.), The Oxford Handbook of Causation, Oxford University Press, 2009.
•
Bruno Gnassounou et Max Kistler (dir.), Causes, pouvoirs, dispositions en philosophie. Le retour des vertus dormitives. Paris, PUF, 2005.
Bruno Gnassounou et Max Kistler (dir.), Les dispositions en philosophie et en sciences, Paris,
CNRS Editions, 2006.
•
Evaluation
Analyse et présentation orale d’un ou plusieurs articles ou chapitres de livres, choisis avec
l’accord de l’enseignant. Ce travail doit également être rédigé.
Michel Morange
Séminaire sur l’histoire de la biologie (S2)
(Lieu : IHPST, 13 rue du Four, 2ème étage, tous les mardis du second semestre de 9H a 12H)
Ce cours vise à offrir un tableau général de l’histoire des sciences du vivant, depuis leurs premiers pas dans l’antiquité jusqu’à l’époque contemporaine. Ce cours est complémentaire de celui de
philosophie de la biologie proposé par le Professeur Jean Gayon au premier semestre, mais il peut
être pris indépendamment. La présentation sera chronologique pour respecter la dynamique de
développement des connaissances scientifiques, mais certains épisodes et questions recevront une
attention particulière :
- La place de l’expérimentation dans les sciences du vivant
- William Harvey, et la mécanisation du vivant
- Les évolutions de la classification, de l’antiquité à aujourd’hui
- Le visage contrasté de la Renaissance
- Le rôle de l’alchimie
- Le vitalisme, et l’essor de la biologie
- De Lavoisier à la biochimie, en passant par la chimie physiologique
- La théorie de l’évolution, de Buffon à la Synthèse Moderne
- La difficile naissance d’une science de l’hérédité
- La « molécularisation » du vivant
- La place croissante de l’écologie : écologie scientifique et écologie politique
Evaluation
Les étudiants travailleront sur douze textes (sources primaires ou secondaires) : six textes seront
donnés, et les six autres seront laissés au choix de chaque étudiant, en fonction de ses intérêts
propres. La notation sera faite sur un court document (10 000 signes) justifiant le choix de ces six
textes, et sur une discussion portant à la fois sur l’ensemble des textes, et sur le contenu du cours.
Mots clés : vie ; continuités ; discontinuités
63
Marco Panza
Philosophie des Mathématiques (S1)
Quelques Racines Classiques de la Philosophie des Mathématiques : Platon, Aristote, Euclide, Pappus, Proclus et Kant
RESUME
La réflexion philosophique sur les mathématiques est aussi ancienne que la philosophie elle même.
Plus que cela : on pourrait même dire qu’elle est en quelques sorte constitutive de la tradition philosophique dans laquelle nous plongeons. Bien que devenue dans le dernier siècle et demi un domaine très spécialisé et techniquement connoté, la philosophie des mathématiques a aujourd’hui un
contenu disciplinaire qui reflète largement cette intime connexion originaire. L’usage habituel du
terme ‘platonisme’ (encire qu’avec un ‘p’ minuscule pour souligner qu’il s’agit d’un usage technique
plutôt que historiquement chargé) manifeste ceci de manière explicite. Mais il y bien plus que cela.
Un autre exemple immédiat est donné par la persistance d’une réflexion sur l’analyticité et ou le
caractère a priori des vérités mathématiques (s’il s’agit bien de vérités…) : un thème qui renvoie bien
plus loin qu’à Kant, jusqu’à la tradition de la l’analyse en tant que forme de l’argumentation, qui
joue un rôle centrale dans la philosophie d’Aristote.
Le but du cours sera de parcourir certaines des thèmes classiques que la philosophie des mathématiques contemporaine retrouve dans nombreux de ses débats. Cela ne pourra pas se faire de
manière exhaustive. Quelques exemples, possiblement connectés entre eux devrons suffire à faire
sentir la force et l’actualité de ces racines.
La bibliographie que suit est indicative. Elle sera précisée pendant le cours.
Bibliographie.
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Passages choisis de :
Platon, Théétète, Philèbe, Phèdre, Gorgias, Menon, République, Septième lettre ;
Aristote, Analytiques premiers et seconds, Physique, Métaphasique, Étique à
Nicomaque ;
Euclid, Éléments, Données ;
Pappus, Les Collections Mathématiques, livre VII ;
Proclus, Commentaires au premier livre des Éléments d'Euclide ;
Kant, Recherche sur l’évidence des principes de la théologie et de la morale,
Première Critique, Prolégomènes.
D. Bostock, Philosophy of Mathematics : An Introduction, Oxford University Press, Oxford New York, 2009.
M. F. Burnyeat, « Platonism and Mathematics : A Prelude to Discussion », in A. Graeser
(ed.), Mathematics and Metaphysics in Aristotle, Haupt, Bern et Stuttgart, 1987, pp. 21340.
M. Friedman, Kant and the Exact Sciences, Harvard, University Press, Cambridge (Mass.),
London, 1992.
M. Friedman, Kant’s Construction of Nature: A Reading of the Metaphysical Foundations of
Natural Science, Cambridge University Press, Canbridge, 2013.
T. L. Heath, Mathematics in Aristotle, Oxford University Press, Oxford, 1949.
J. Hintikka et U. Remes, The Method of Analysis, D. Reidel, Dordrecht, 1974.
J. Lear, « Aristotle’s philosophy of mathematics », Philosophical Review , 91, 1982 pp. 161192.
I.Mueller, « Aristotle on Geometrical Objects », Archiv für Geschichte der Philosophie, 52,
1970, pp. 156- 171.
I. Mueller, Philosophy of Mathematics and Deductive Structure in Euclid's Elements,
MIT Press, Cambrudge (Mass.), 1981.
M. Panza et A. Sereni, Introduction à la Philosophie des Mathématiques, Flamamrion, Patis,
64
•
•
2013.
R. Pettigrew, « Aristotle on the subject matter of geometry » Phronesis , 54, 2009, 239260.
R. Pettigrew , « Platonism and Aristotelianism in Mathematics », Philosophia Mathematica 16(3), 2008, pp. 310-332
Le cours aura lieu le mercredi de 16h00 à 19h00 à l’IHPST aux dates suivantes :
Octobre 2015, 21 et 28
Novembre 2015, 4 (de 13h00 à 15h00) 18 et 25
Décembre 2015, 2, 9, 16
Jean-Baptiste Rauzy Théorie de la connaissance (S1)
Constructionnismes : De Carnap à Chalmers
Le constructionnisme est d’abord entendu comme un concept historiographique au moyen duquel
on aimerait attirer l’attention sur une famille de textes dont la partie centrale est occupée par
l’Aufbau de Carnap, mais dont les limites sont assez vagues pour pouvoir faire l’objet d’une discussion parmi les spécialistes de la philosophie du vingtième siècle. On peut, par exemple, se demander
si l’on doit y faire figurer les Principia eux-mêmes, ou seulement les textes qui en précisent l’usage
philosophique ; certains textes de Whitehead, dont « La théorie relationniste de l’espace » et de
l’Enquiry de 1919 ; éventuellement la logique de Johnson et la thèse de Nicod. Quant à Structure de
l’apparence, on aurait bien fait de ce rejeton tardif un terminus ad quem du massif constructionnel,
mais les propositions récentes de David Chalmers nous invitent à en reculer considérablement les
limites et à considérer que le dossier est loin d’être clos.
Dans ce cadre général, le cours prendra principalement appui sur le texte de Chalmers et sur la variété des usages de la scrutabilité, qui en constituera le fil directeur.
Références
Chalmers, D. (2012) Constructing the World, Oxford University Press.
Goodman, N. (1949) « Some Reflections on the Theory of Systems », Philosophy and Phenomenological
Research, 9, pp. 620-626 (repris dans PP, pp. 33-40).
–
(1963) « The significance of Der logische Aufbau der Welt », in : Schilpp, P. A. (éd.) The Philosophy of Rudolf Carnap, pp. 545-558.
–
(19773) (SA) The Structure of Appearance, D. Reidel (trad. fr. La structure de l’apparence coordonnée par J.-B. Rauzy, Vrin, 2004).
Johnson, W. E. (1921) Logic, Cambridge University Press, vol I, II & III
Friedman, M. (2011) « Carnap on Theoretical Terms : Structuralism without metaphysics », Synthese,
180, pp. 249-263.
Nicod, Jean (19231) (19622) La géométrie dans le monde sensible, Paris : PUF.
Psillos, S. (1999). Scientific realism: How science tracks truth, London : Routledge.
Whitehead A.-N. (1916) « La théorie relationniste de l’espace », Revue de métaphysique et de morale,
23/3, pp. 423-454.
–
(1919) An Enquiry Concerning the Principles of Natural Knowledge, Cambridge : Cambridge University Press.
Jean-Baptiste RAUZY (S2)
65
LeibniXX : thèmes leibniziens dans la philosophie d’aujourd’hui
Russell, Sellars, Bergmann, Strawson, Parsons, Wiggins, Zalta, Yablo, Peacocke. Tous ces auteurs
ont en commun d’aborder la logique et la métaphysique de Leibniz comme quelque chose qui n’est
pas extérieur à leur propre spéculation ; tous traitent ce grand personnage de manière non-déférente.
Mais parlent-ils vraiment de lui ? Ou bien faut-il faire valoir les droits d’une autre entité qui serait
leur dénominateur commun ? Tous, sans exception, pourraient être pris en flagrant délit
d’anachronisme ou d’inexactitude. Russell – qui n’est pas dans cette affaire l’historien le moins
scrupuleux – reproche à Leibniz de n’avoir pas disposé d’une grammaire de la logique qui n’a vu le
jour que deux siècles après la composition des Recherches générales. Bergmann fait appel à la notion
de type, Parsons à la sémantique intensionnelle, Zalta à la distinction entre encoder et exemplifier.
Mais il faut aussi reconnaître que tous font aussi référence à des passages ou des fragments que
Leibniz a effectivement écrits et avec lesquels chacun tente au moins d’établir une sorte de pont.
La constitution d’un LeibniXX est l’occasion d’une entrée dans la philosophie des relations, dans la
fiction et le fictionalisme, dans la théorie des concepts et des conceptions implicites, dans la relation
de la justification à la raison suffisante, enfin dans la métaphysique de l’identité et de l’individu.
Références
Bergmann, G. (1947) « Russell on Particulars », The Philosophical Review, 56/1, p. 59-72, repris dans :
Collected Works, Vol. I, The metaphysics of logical Positivism, ch.3.
—
(1956) « Russell’s Examination of Leibniz Examined », Philosophy of Science, 23/3, p. 175-203,
(repris dans : Meaning and Existence, 1960, The University of Wisconsin Press, p. 155-188).
Peacocke, C. (1998) « Implicit Conceptions, Understanding and Rationality », Philosophical Issues,
Vol. 9, Concepts (1998), pp. 43-88.
–
(1998) « Implicit Conceptions, the "A Priori," and the Identity of Concepts », Philosophical
Issues, Vol. 9, Concepts (1998), pp. 121-148.
Russell, B. (1900) A Critical Exposition of the Philosophy of Leibniz, Cambridge University Press, Cambridge.
Parsons, T. (1978) « Nuclear and Extranuclear Properties, Meinong and Leibniz », Noûs, 12, p. 137-151.
Sellars, W. (1948) (1949) « On the Logic of Complex Particulars », Mind, 58, p. 306-338 (repris dans
Pure Pragmatics and Possible worlds. The Early Essays of Wilfrid Sellars, J. Sicha (ed.), Ridgeview
Publishing Company, 1980, p. 157-196).
—
(1952) « Particulars », Philosophy and Phenomenological Research, 13/2 p. 184-199 (repris dans :
Science Perception and Reality, Ridgeview Publishing Company, (19631 & 19912) p. 282-297.
(1959) « Meditations Leibnitziennes », Philosophical Perspectives ; History of Philosophy, Ridgeview Pub.
Comp.
Strawson, P. F. (1959) Individuals, Methuen & C°, Londres, trad. fran. par A. Shalom et P. Drong,
Les individus, Le Seuil Paris, 1973.
Yablo, S. (1987) « Identity, Essence and Indiscernability », The Jouranl of Philoophy, 84/6, p. 293-314.
Wiggins, D. (1996) « Sufficient Reason : A Principle in Diverse Guises, both Ancient and Modern »
in : Acta Philosophica Fennica, Vol. 61, p. 117-132.
Zalta, E. N. (1983) Abstract Objects : An Introduction to Axiomatic Metaphysics, D. Reidel, Dordrecht
–
(2000) « A (Leibnizian) Theory of Concepts », Philosophie Geschichte und logische Analyse / Logical analysis and History of Philosophy, 2 ; p. 137-183.
Pierre Wagner
Philosophie de la logique (M2 S2)
Inférence et conséquence logique
66
Après avoir rappelé certaines critiques contemporaines de la relation sémantique de conséquence logique, dont la définition remonte à un célèbre article de Tarski paru en 1936,
on examinera la variété des approches syntaxiques de la relation d’inférence et on discutera
les usages qui en sont fait dans la philosophie de la logique contemporaine.
Bibliographie
BELNAP N. (1961) Tonk, Plonk, and Plink, Analysis, 22, p. 130-134, trad. fr. C. Degrémont et
L. Keiff, Tonk, plonk et plink, in Bonnay et Cozik, Philosophie de la logique, Vrin,
2009.
BRANDOM R. (2000) Articulating Reasons. An Introduction to Inferentialism, Harvard University
Press.
ETCHEMENDY J. (1990) The Concept of Logical Consequence, Cambridge, Mass., Harvard U. P.
GENTZEN G., Recherches sur la déduction logique, 1934-1935, trad. fr. Paris, PUF, 1955.
MARTIN-LÖF P. (1987) Truth of a proposition, evidence of a judgment, validity of a proof,
Synthese, 73, p. 407-420.
PRIOR A. (1960) The Runabout Inference-ticket, Analysis, 21, p. 38-39. Tr. fr., Carte blanche
pour les inférences, in Bonnay et Cozic, Philosophie de la logique, Vrin, 2009.
READ S. (1994) Formal and material consequence, Journal of Philosophical Logic, 23, p. 247265.
SHAPIRO S. (2005) Logical Consequence, Proof Theory, and Model Theory, in S. Shapiro,
éd., The Oxford Handbook of Philosophy of Mathematics and Logic, Oxford University
Press, p. 651-670.
SUNDHOLM G. (2012) “Inference versus consequence” revisited: inference, consequence,
conditional, implication, Synthese, 187, p. 943-956.
TARSKI A. (1936) Über den Begriff der logischen Folgerung, Actes du congrès international de
philosophie scientifique, Sorbonne, Paris, 1935, vol. VII, trad. fr. Du concept de conséquence logique, in Bonnay et Cozic, Philosophie de la logique, Vrin, 2009.
67