LL06 - Printemps des Sciences
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LL06 - Printemps des Sciences
80, rue Jonfosse 4000 Liège 04/223.63.24 http://www.jonfosse.be Dossier pédagogique - Printemps des Sciences 2013 – HEL Jonfosse 1 Ce projet a pu être mené à son terme grâce à la participation de nombreuses personnes. Nous remercions: - les maîtres-assistantes: AUGUSTE Françoise, GARBAR Jocelyne, Lespagnard Bernadette, MONOYER France, - les étudiants de première année des sections régendat Sciences Humaines et régendat Sciences Naturelles pour l’élaboration du dossier, la mise au point des ateliers, la réalisation des supports et l’animation des activité.s COLON Sophie, CORHAY Caroline, LUCASSEN Nicolas, RIGO Stéphanie ISTASSE Amandine – L’HUIRE Muriel – KOOPMANS Alison – VANWERSCH Rodrigo – VANDERHEYDEN Melissa – DIGNEFFE Cédric CABERGS Julien, FENNIS Soraya, LECHKAR Fadwa, ZARHOUNI Wafae ANDRÉ Julien, BAWIN Manon, BEN TAHAIKT Nargisse, LALLEMENT Julie BAJRA Arbnor, FERRO Massimo, TARIC Nadira et YARPUZ Ebru ALONSO Jérome, NOTTET Tristan, YAGHI Sari ANANIA Anthony, BLANCHY Jacob, FARRIS Benjamin, MAGNOLI Giorgio, SON David, VANDERBECK Gilles CETIN Jean-Luc, LEDUC Kevin, PETIT Maxime, SOUKA Thomas FRANCKART Jean-François, NINANE Chadi, VANDENDRIESSHE Jordan, VARGA Tim, LEVÊQUE Xavier, DEVOS Anne, DEBELDER Nestor, SANTIAGO LOPEZ Annie Dossier pédagogique - Printemps des Sciences 2013 – HEL Jonfosse 2 Les châteaux d’eau et vases communicants. Colon Sophie, Corhay Caroline, Lucassen Nicolas, Rigo Stéphanie Questions et mise en situation : 1) Comment l’eau arrive-t-elle au robinet ? D’où provient-elle ? L’eau est récupérée des nappes phréatiques, des rivières,… pour être acheminée dans une centrale d’épuration. Une fois que l’eau est propre elle est envoyée par des tuyaux vers le château d’eau qui, lui, amène par un système de conduites l’eau au robinet de votre maison. 2) Qu’est ce qu’un château d’eau? Un château d'eau est généralement une tour (en forme de cylindre) qui a pour rôle de stocker l'eau potable. Cette dernière est envoyée dans le réservoir situé au sommet de l'ouvrage à l'aide de pompes. Utilité : Le château d’eau est un réservoir surélevé, qui contient plusieurs milliers de litres. Il remplit une double fonction : - constituer une réserve d'eau pour toute la population qu'il alimente (= stockage). - Livrer l'eau à une pression correcte. Idéalement, un château d'eau plein doit pouvoir contenir suffisamment d'eau pour alimenter l'ensemble des maisons qui y sont raccordés pendant une demi-journée (temps nécessaire pour réparer une panne). Distribution : A partir des châteaux d’eau, l'eau est dirigée dans un réseau de canalisations (ou de conduites) jusque chez vous via un véritable labyrinthe de tuyauteries. Ces canalisations sont reliées entre elles pour former le réseau de distribution d'eau. La dernière étape jusqu'au robinet : un ensemble de tuyauteries d’un petit diamètre est piqué sur la canalisation principale de distribution. C'est le raccordement. Des centaines de réservoirs et des milliers de kilomètres de conduites constituent la face insoupçonnée de la distribution d'eau. Pression et débit : Si le robinet, à alimenter, est à une altitude inférieure à celle de la réserve d'eau, la pression de l'eau sera beaucoup plus élevée. Lorsque les maisons ou les immeubles à alimenter sont situés à un niveau supérieur à celui de la cuve du château d'eau, un système de pompage permet de propulser l'eau vers les points de consommation. Dossier pédagogique - Printemps des Sciences 2013 – HEL Jonfosse 3 Le débit est la quantité d'eau qui sort du robinet sur un certain temps. Différence entre château d’eau et réservoir : Ces deux constructions ont la même fonction. La seule différence est que le réservoir est construit sur un terrain situé en altitude suffisante pour permettre une pression correcte, tandis que le château d’eau est construit si la côte du terrain est insuffisante pour permettre une pression convenable. Ils ont donc un rôle identique, le de stockage et la régulation de la pression. Réservoir d’eau – Château d’eau Production : L'eau potable disponible au robinet provient majoritairement (80 %) des nappes d'eau souterraines, appelées aussi nappes phréatiques. Les eaux de surface prélevées dans les rivières, les canaux, les lacs ou les barrages fournissent, quant à elles, un peu moins de 20 % de l'eau de distribution. • Eaux souterraines : proviennent de l'infiltration des eaux de pluie dans le sol. Cellesci percolent par gravité dans les pores, les micro-fissures et les fissures des roches, humidifiant des couches de plus en plus profondes. Elles s'accumulent, remplissant le moindre vide, saturant d'humidité le sous-sol, formant ainsi un réservoir d'eau souterraine appelé nappe phréatique. La nappe chemine en sous-sol, parfois pendant des dizaines voire des centaines de kilomètres, avant de ressortir à l'air libre, alimentant une source ou un cours d'eau. En s'infiltrant dans le sol, l'eau traverse plusieurs couches de terre et de roches qui la débarrassent naturellement de ses impuretés, sauf certains polluants, comme les pesticides. Les eaux des nappes souterraines ont une excellente qualité, car plus elles sont profondes, mieux elles sont protégées de la pollution. Néanmoins, une protection est nécessaire s’il y a des activités polluantes à proximité de la nappe phréatique. • Eaux de surface : Les eaux de surface prélevées sont les eaux provenant des cours d'eau, des lacs ou des quatre grands barrages-réservoirs de Wallonie. La qualité des eaux de surface varie selon leur origine : naturellement chargées en matières en suspension et en matières organiques naturelles, acides, peu minéralisées... Les eaux de surface sont quant à elles très vulnérables aux pollutions. Dossier pédagogique - Printemps des Sciences 2013 – HEL Jonfosse 4 Le principe des vases communicants : Les vases communicants consistent en 2 ou plusieurs récipients reliés entre eux. Expériences pour mieux comprendre le principe des vases communicants : • Expérience n°1 : Les vases communicants. 1. Construction montage : Matériel : Tuyau transparent, 2 bouteilles en plastique, de l’eau Étapes de construction : -Couper le fond des 2 bouteilles. -Percer les bouchons au centre avec un clou et un marteau. -Grâce à une paire de ciseaux agrandir le trou du bouchon mais à un diamètre inférieur au tuyau. -Passer le tuyau dans les trous faits dans les bouchons. -Revisser les bouchons aux bouteilles. -Remplir une des deux bouteilles d’eau. Observations de l’expérience : -Les deux récipients communiquent entre eux, la surface de l’eau est au même niveau dans les deux. Dossier pédagogique - Printemps des Sciences 2013 – HEL Jonfosse 5 On peut aussi le faire : - avec une bouteille légèrement inclinée on constate que les niveaux d’eau sont identiques dans les deux bouteilles. -Avec les deux bouteilles légèrement identiques dans les deux bouteilles. inclinées on constate que les niveaux d’eau sont -Avec deux bouteilles de taille différente on constate que les niveaux sont identiques dans les deux bouteilles (peu importe la taille ou la forme du récipient). -Avec les deux mêmes bouteilles et le tuyau bouclé on constate que les niveaux d’eau dans les bouteilles sont les mêmes. -L'eau s'écoule de la bouteille élevée vers la bouteille en contrebas. Plus la hauteur de chute est importante, plus l'eau s'écoule rapidement. Dossier pédagogique - Printemps des Sciences 2013 – HEL Jonfosse 6 2. Montage de l’expérience : Matériel : 2 récipients transparents, un tuyau transparent, de l’eau. Étapes du montage : On installe en hauteur un récipient(A) rempli d'eau et on y plonge un tube qui descend vers un second récipient (B) placé en-dessous de A. Observations de l’expérience : Dès que l'on amorce le siphon en aspirant l'eau dans le tube, l'eau s'écoule du récipient élevé (A) vers le récipient (B) en contrebas. Plus la hauteur de chute est importante, plus l'eau s'écoule rapidement. A B Questions posées après les expériences : Que se passe-t-il si : -J’incline l’une des bouteilles ? -Si l’une des bouteilles est beaucoup plus grande que l’autre ? -Si le tuyau fait des zigzags, des boucles ? Dossier pédagogique - Printemps des Sciences 2013 – HEL Jonfosse 7 Reference : http://www.ac-grenoble.fr/college/jean-monnet.st-jorioz/techno/clg/Documents/FICHE_chateau_d_eau.jpg Dossier pédagogique - Printemps des Sciences 2013 – HEL Jonfosse 8 Sources : Site internet : - http://fr.scribd.com/doc/91045766/43/Vases-communicants www.aquawal.be - http://fr.wikipedia.org/wiki/Vases_communicants Livres : - Société Wallonne des distributions d’eau. L’unité dans la diversité, la Belgique des châteaux d’eau - Société Wallonne des eaux, réalisé par Aquawal, « Demain, l’eau est dans ma nature ». - Société wallonne des eaux, « La société Wallonne des eaux contrôle et surveille la qualité de l’eau ». - Société Wallonne des eaux, « Petits conseils à suivre pour la réalisation d’un nouveau raccordement domestique à la distribution d’eau ». Dossier pédagogique - Printemps des Sciences 2013 – HEL Jonfosse 9 HAUTE EOLE DE LA VILLE DE LIEGE CATEGORIE PEDAGOGIQUE ECOLE NORMALE JONFOSSE Rue Jonfosse, 80 4000 Liège ISTASSE Amandine – L’HUIRE Muriel – KOOPMANS Alison – VANWERSCH Rodrigo – VANDERHEYDEN Melissa – DIGNEFFE Cédric Eau Secours ! Dossier pédagogique 1. Introduction Nous vous proposons un atelier qui met en évidence l’importance de l’eau potable à partir d’un circuit didactique qui démontre que l’eau est une denrée rare et précieuse. C’est donc une séance basée sur l’utilisation de l’eau que nous allons proposer. Tout au long du parcours, les élèves peuvent suivre les aventures de notre mascotte, Gougoutte, à travers son histoire de petite goutte d’eau perdue sur notre Terre. Pour le bon fonctionnement de l’activité, nous créerons des petits groupes d’élèves qui se répartiront dans les différents ateliers. A la fin des ateliers, les élèves se réuniront autour d’un jeu récapitulatif de l’atelier. L’objectif de notre atelier est de faire comprendre aux élèves l’importance de l’eau potable et le fait qu’elle est de moins en moins présente. La compétence exercée dans cette activité est : recueillir des informations par des observations. Dossier pédagogique - Printemps des Sciences 2013 – HEL Jonfosse 11 2. Un peu d’histoire 2.1. Apport théorique L’agriculture et l’hygiène tout au long de l’Histoire. Néolithique : Il y a deux types d’agriculture dans le croissant fertile, la première est l’agriculture sèche (qui ne nécessite que l’eau des précipitations ; au levant), et la deuxième est celle par irrigation (c'est-à-dire creuser des canaux comme en Mésopotamie, ou par les crues comme en Égypte {dans l’Antiquité}, où l’on construit des digues pour contenir le fleuve). Antiquité : C’est à la fin de la Grèce antique qu’apparaissent les bains publics qui seront repris par les romains. L’hygiène y était donc relativement bonne (l’hygiène des hommes mais pas forcément celle des villes elles-mêmes). À la fin de l’empire romain, les bains deviennent mixtes. Moyen-âge : Au XIIIème siècle, les bains réapparaissent en Europe grâce à la redécouverte de ces derniers lors des croisades car ils avaient perduré à Byzance. Ces bains seront conviviaux c'est-à-dire qu’ils sont mixtes. Cependant, seules les personnes riches y ont accès. Suite à une épidémie de peste (maladie grave), on ferme ces établissements et l’on commence à penser que se laver intégralement est mauvais car cela ouvre les pores de la peau. La toilette sèche naîtra de cette pensée (voir « Époque Moderne »). C’est avec la chute de la barrière que représente l’Atlantique que s’ouvre une nouvelle ère de prospérité pour l’Europe, grâce aux ressources du nouveau continent. En effet l’Atlantique était infranchissable durant le Moyen-âge, les navires ne permettant pas la traversée de l’Océan. De plus les gens n’avaient aucune envie de tenter l’aventure puisque dans les croyances populaires, la Terre était plate et que s’ils s’aventuraient trop loin, ils tomberaient dans le néant. Lorsque le fait que la Terre soit ronde se diffusa, des suppositions furent émises à propos d’un chemin vers l’Inde passant par l’Atlantique. Christophe Colomb y croit et décide de tenter l’expérience. S’il y arrive, cela ouvrira à l’Europe une voie directe vers les richesses d’Asie (textiles et épices notamment). Celles-ci étaient jusque-là apportées par voie terrestre, ou en contournant l’Afrique en bateaux. Il y Dossier pédagogique - Printemps des Sciences 2013 – HEL Jonfosse 12 avait beaucoup d’intermédiaires (arabe, vénitien,…) dans ces transactions, ce qui fait que les européens n’avaient aucune emprise sur le prix des denrées précieuses. Avec la découverte de l’Amérique, on découvre l’or américain mais aussi de vastes terres à cultiver et à rentabiliser. Cela apporta richesse et prospérité à l’Espagne et au Portugal (les Portugais étaient aussi établis en Asie), puis cela se propagea à toute l’Europe. Époque Moderne : La toilette sèche est particulièrement utilisée au XVIIème siècle : on se frictionne la peau avec une serviette parfumée et le visage avec un linge blanc. Le parfum cache l’odeur corporelle et protège des maladies. Avec le Baroque, le « paraître » prend de l’importance : les vêtements doivent être sans taches et les parties visibles du corps lavées. Pendant le XVIIIème siècle, il y a un retour à l’eau. La fraîcheur du liquide ayant la propriété de stimuler la vigueur et la résistance physique. Des cabinets de toilette apparaissent dans les hôtels parisiens, annonciateurs d’une nouvelle conception de la propreté. Époque Contemporaine : Au XIXème siècle, l’eau courante fait son apparition pour des raisons sanitaires (enrayer les maladies) et le savon est relié directement à l’hygiène. Enfin, Au XXème siècle, l’eau courante est partout ; un lieu est considéré comme hygiénique s’il remplit des conditions précises par rapport à l’air, la lumière et l’humidité. On constate qu’il y a de plus en plus de salles de bain privées. Actuellement, nous gaspillons énormément l’eau (ex : eau potable est utilisée pour le jardin, le ménage,…). De plus le circuit de l’eau apporte le précieux liquide jusqu’à notre robinet alors qu’à une certaine époque nous dépendions des puits, des rivières,…. 2.2. Activités proposées Pour la partie agriculture, les élèves devront accrocher à l’aide de velcro les trois images représentant les différents types d’agriculture avec la définition correspondante. Pour la partie hygiène au cours de l’histoire, les élèves devront expliquer, à partir d’images fournies, ce qu’ils voient et ensuite les classer sur une ligne du temps. La fin de l’activité sera dédiée à la correction et à l’explication de l’évolution. Cependant un moment sera pris au début de l’activité pour faire émerger les représentations des enfants par rapport à l’hygiène. Dossier pédagogique - Printemps des Sciences 2013 – HEL Jonfosse 13 Matériel nécessaire : Images des différents termes sous forme de pièces de puzzle avec velcro et panneau circulaire pour l’agriculture 3. L’accès à l’eau potable Eau rare, eau précieuse Un lien vers un dossier de l'Unicef traitant de ce sujet est proposé ci dessous : http://www.unicef.fr/userfiles/ficheenseignant.pdf Activité proposée Matériel nécessaire : maquette représentant les nappes phréatiques, maquette sur l’Atlantique, activité sur les types d’eau avec ballon de la Terre, tarte avec les 7/10, seau, canette, bac à glaçons, cuillère. Nous ferons une démonstration de la répartition de l’eau sur la Terre. Pour se faire nous montrerons une représentation 3D de la Terre avec une tarte représentant le pourcentage d’eau sur la Terre. Ensuite un seau montrera la proportion d’eau de façon plus ludique. Par après hors de ce seau nous retirerons une canette d’eau qui symbolisera l’eau douce. De cette canette, nous remplirons un bac à glaçons symbolisant l'eau sous forme de glace et nous montrerons que l’eau potable tient dans une cuillère à soupe. L’activité suivante est un panneau explicatif sur les nappes phréatiques et nous terminerons cet atelier géographie par un panneau expliquant la difficulté de naviguer sur l’Atlantique qui mêle un peu d’histoire à la géographie. 4. L’eau : besoin et utilisations http://www.unicef.fr/userfiles/ficheenseignant.pdf Eau source de vie Le dossier de l'Unicef, cité plus haut, donne des informations sur la problématique de le répartition de l'eau potable ainsi que sur son utilisation. Activité proposée Voir activité proposée au point 3 sur la répartition de l’eau dans le monde. Dossier pédagogique - Printemps des Sciences 2013 – HEL Jonfosse 14 5. Las Vegas, royaume de gaspillage Chapitre dédié à l’aspect sociologique de l’eau. La dimension économique de l’eau Dossier pédagogique - Printemps des Sciences 2013 – HEL Jonfosse 15 Apport théorique Les océans peuplent 71% de la Terre. On retrouve 35grammes de sel dissout par litre et donc, c’est eau est pratiquement inutilisable. L’eau douce, c’est-à-dire sans sel, ne représente que Dossier pédagogique - Printemps des Sciences 2013 – HEL Jonfosse 16 3% de la surface de la Terre (eaux souterraines, l’humidité du sol, les lacs, les cours d’eau, l’atmosphère). Las Vegas royaume de gabegie, fait le plein La croissance de Las Vegas dépend de réserves d’eau sur le déclin 22/08/2007 13:53 (Par Sandra BESSON) tiré de http://www.actualites-news-environnement.com/11366-las-vegas-eau.html La référence ci dessus donne accès à un texte présentant les conséquences de l'utilisation parfois irréfléchie de l'eau comme par exemple à Las Vegas. L’eau, une ressource limitée Dossier pédagogique - Printemps des Sciences 2013 – HEL Jonfosse 17 L’eau douce sur la planète « Bleue » http://lelivrescolaire.fr/3235/2_L_eau_une_ressource_rare_suscitant_des_amenagements_multiples.html#Document=8965 Cette référence présente une fois encore des informations importantes concernant les inégalités d'accès à l'eau. Activité proposée Matériel nécessaire : questionnaire et dossier documentaire, panneau avec définitions et images, une bouteille d’eau, du sel, des cuillères et des billes Cet atelier aura deux séquences. La première séquence s’articulera de la façon suivante : - Sur un grand panneau, les élèves devront faire coïncider la définition des notions expliquées avec l’image correspondante. - Une vidéo sera montrée pour illustrer un peu le « royaume de Las Vegas ». La deuxième séquence se déroulera de la manière suivante : - Une bouteille d’eau avec 35g de sel sera mise à la disposition des élèves pour illustrer la concentration en sel de l’eau non potable. - Les élèves devront transporter une bille dans une cuillère sur une distance donnée afin d’illustrer la difficulté du transport de l’eau dans le désert. La cuillère sera tenue avec la bouche. 6. Bibliographie www.journaldelenvironnement.net www.consoglobe.com Musée d’Histoire de la Ville de Luxembourg (Éditeur intellectuel), Lave-toi… ! : Une histoire de l’hygiène et de la santé publique en Europe, Cologne, 2004. Site officiel de l’UNICEF France. VIDEO TF1 : http://patenotte.name/Films/scripts/Las_Vegas_gaspillage_d_eau-reponses.htm (http://lelivrescolaire.fr/3235/2_L_eau_une_ressource_rare_suscitant_des_amenagements_multiple s.html#Document=8964 Dossier pédagogique - Printemps des Sciences 2013 – HEL Jonfosse 18 Printemps des sciences Conséquences du réchauffement climatique sur l’Arctique Année académique 2012-2013 Groupe : CABERGS Julien FENNIS Soraya LECHKAR Fadwa ZARHOUNI Wafae Ce dossier contient des extraits provenant de sites traitant du sujet abordé.. Dossier pédagogique - Printemps des Sciences 2013 – HEL Jonfosse 19 Objectif général À travers une série d’activités ludiques et expérimentales, sensibiliser les enfants aux conséquences du réchauffement climatique sur l’Arctique et les impacts qui en découlent pour le reste du monde. Pistes et notions théoriques abordées : - Pourquoi les pôles sont-ils les plus touchés par le réchauffement climatique ? (QUIZZ) - Quelles sont les causes de la fonte des glaces ? (expérience albédo + effet de serre naturel + quiz activités humaines) - La fonte des glaces de l’océan Arctique pourrait-elle provoquer une hausse du niveau des océans ? (réponse apportée avec l’expérience des glaçons+ inondation des terres côtières) - Que va provoquer la fonte des glaces en termes de ressources/quantité d’eau douce sur le globe ? - Qu’en est-il de la faune et la flore de l’Arctique ?(Quiz L’Arctique : - Le mot vient du grec « arktikos » qui signifie « ours » en français. Dans le ciel, les constellations de la Grande Ours et de la Petite Ours donnent la direction du nord. - L’Arctique désigne donc les régions situées au pôle Nord constituées essentiellement de glace. - L’Arctique n’est pas un continent, comme l’Europe, l’Asie ou l’Antarctique, situé lui au pôle Sud. On parle aussi de l’océan Arctique. - L'Arctique comprend cinq pays, ceux dont les côtes sont au contact de l'océan Arctique soit : le Canada, les États-Unis (avec l'Alaska), le Danemark (par le Groenland), la Russie et la Norvège. - L'Arctique est délimité par le cercle Arctique (latitude 66° 33'N), Principales caractéristiques de la zone arctique - Océan gelé entouré de terres - Pôle Nord : situé à peu près au centre l’océan Arctique - Océan recouvert en grande partie de banquise permanente - Abrite près de 10% des glaces continentales de la planète (7% des réserves d’eau douce sur Terre) - Superficie : 21 millions de km2 (dont 14 millions de km2 d’océan Arctique) Le climat des régions polaires (www.educapoles.org ) « Les principales caractéristiques du climat polaire sont la rigueur du froid et la durée de l’hiver. Les saisons sont réduites à un long hiver glacial et à 3 mois d’un été frais. Suivant la latitude, le soleil peut briller pendant près de trois mois en été sans discontinuer (« soleil de minuit »), alors que la nuit dure 3 mois pendant l’hiver. Les vents soufflent fréquemment. Les principales précipitations se font sur les côtes. Sur les inlandsis ou sur la banquise du pôle Nord, elles sont très réduites et essentiellement sous forme de paillettes de glace qui scintillent au soleil : la vapeur d’eau y est quasiment inexistante. Dossier pédagogique - Printemps des Sciences 2013 – HEL Jonfosse 20 En réalité on ne peut pas réellement parler d’UN climat arctique puisqu’on y trouve de nombreux climats différents, en fonction de la latitude, de l’altitude, de la distance par rapport aux côtes (il fait plus froid à l’intérieur des terres) ou encore de la présence de courants marins à proximité. Par exemple, la température moyenne au milieu de l’hiver est de –33°C sur la calotte glaciaire du Groenland, alors que, sur la côte voisine et pendant la même période, la température moyenne est en général de –7°C, en raison de courants océaniques relativement chauds. » La faune et la flore (www.educapoles.org ) En arctique « Les végétaux sont inexistants sur la banquise, mais les terres arctiques recèlent de plusieurs centaines d’espèces de plantes. La limite isotherme qui définit l’Arctique correspond plus ou moins au passage de la taïga (forêt boréale) à la toundra. C’est ce qu’on appelle la « limite des arbres » : en progressant du sud vers le nord, les arbres de la taïga laissent progressivement place à la toundra, une steppe rase et peu productive, composée de quelques arbres rampant au niveau du sol, de plantes à fleurs herbacées, de mousses et de lichens. La toundra (ainsi qu’une partie de la taïga) est le domaine du permafrost. En effet, dans ces régions extrêmement froides, le sol est gelé en profondeur. Seule la partie superficielle (0,5 à 1 m) fond en été et le paysage se transforme alors en une vaste zone marécageuse, partiellement dégelée, où les végétaux vont pouvoir se développer en quelques semaines à peine. Quelques mammifères vivent dans la toundra (comme le loup, le renard polaire, le lièvre, le bœuf musqué, le renne, le lemming), ainsi que de nombreuses espèces d’oiseaux et quelques centaines d’insectes. L’ours blanc, lui, vit essentiellement sur la banquise qu’il parcourt tout au long de l’année pour chasser des phoques. En mer, une faune marine extrêmement abondante est composée, entre autres, de baleines, phoques, morses, oiseaux marins et de nombreux poissons et invertébrés. » Dossier pédagogique - Printemps des Sciences 2013 – HEL Jonfosse 21 Notre planète se réchauffe ! http://www.unicef.fr/userfiles/05_Kit_Primaire_Avenir_Homme_et_planete.pdf « Qu’est-ce que le changement climatique ? La température moyenne à la surface du globe augmente. On appelle ce phénomène le réchauffement climatique. Aujourd’hui, cette hausse s’accélère. Les températures sur Terre n’ont jamais été aussi élevées. Les prévisions les plus pessimistes affirment qu’elles pourraient augmenter de 5 à 6 degrés d’ici la fin du siècle. Sur notre planète, les 50 dernières années ont été les plus chaudes depuis 2000 ans. Qu’est-ce que l’effet de serre ? Si la vie est possible sur Terre, c’est grâce à l’effet de serre. Comme on peut le voir sur ce schéma, toute la chaleur que nous recevons vient du soleil. Lorsqu’elle arrive sur notre planète, une partie est renvoyée vers l’espace. Le reste est absorbé par la Terre et l’atmosphère. C’est un ensemble de gaz, les « gaz à effet de serre », qui retient de l’énergie à la surface du globe. Ensemble, ils forment une barrière. Ils agissent comme un couvercle qu’on poserait sur une casserole pour retenir la chaleur à l’intérieur. Ainsi, l’effet de serre est indispensable à notre survie. Sans cette barrière de gaz il ferait en moyenne - 18 °C sur Terre ! » http://le-ptit-ecolo.wifeo.com/leffet-de-serre.php « Or, grâce à lui, cette température moyenne est d’environ une quinzaine de degrés, ce qui est beau coup plus vivable. Nous émettons trop de gaz à effet de serre ! Malheureusement, à l’image des voitures, des avions, des usines, de nombreuses activités humaines émettent aujourd’hui beaucoup trop de gaz à effet de serre. Résultat : la barrière de gaz se renforce. Elle devient de plus en plus difficile à franchir pour la chaleur qui tente de quitter notre planète. Voilà pourquoi la température moyenne à la surface du globe augmente. Les activités humaines ont donc une part importante dans le changement climatique. » http://www.unicef.fr/userfiles/05_Kit_Primaire_Avenir_Homme_et_planete.pdf Dossier pédagogique - Printemps des Sciences 2013 – HEL Jonfosse 22 Quels sont les effets du réchauffement climatique sur les océans ? http://www.unicef.fr/userfiles/05_Kit_Primaire_Avenir_Homme_et_planete.pdf « Le changement climatique va entraîner de nombreux bouleversements sur notre planète. Parmi les plus spectaculaires, la hausse du niveau des océans menace des pays entiers. Comment explique-t-on ce phénomène ? L’augmentation des températures fait fondre les glaciers et les calottes glaciaires de l’Arctique ainsi que de nombreuses autres parties du globe. Ceci augmente énormément la quantité d’eau supplémentaire dans les océans. Le niveau des mers devrait monter de 20 à 60 cm d’ici à la fin du siècle. Dans plusieurs pays, l’Océan risque à l’avenir de grignoter une grande partie du rivage. Ce sera sans doute le cas des îles Maldives dans le Pacifique. Elles sont en effet situées à une très faible hauteur au-dessus du niveau de la mer. Elles risquent d’être submergées par la montée des eaux. » Les régions polaires - Dossier pédagogique réalisé par la Fondation Polaire Internationale Alain Bidart et Laurent Dubois Dossier subventionné par le Ministère wallon de l’énergie (Belgique) Avec la collaboration du Secteur de l’environnement de l’Enseignement primaire du canton de Genève (Suisse) Mai 2003 • • • • Pourquoi les pôles sont-ils les plus touchés par le réchauffement climatique ? L’existence et la durée de la nuit polaire sont liées aux mouvements et à la position de la Terre par rapport au soleil. Notre planète tourne sur elle-même en 24 heures et autour du soleil en 365 jours. En raison de l’inclinaison de l’axe de rotation de la Terre, chacun des pôles est pendant 6 mois tout le temps dirigé vers le soleil. C’est pour cela que s’y succèdent 6 mois de lumière, puis d’obscurité continue. Ainsi, les régions polaires réfléchissent la plus grande partie des rayons lumineux qui les atteignent déjà difficilement. Il y a un auto entretien des conditions froides. Ces régions sont déficitaires en rayonnement solaire par rapport aux régions équatoriales et tropicales. Les pôles seraient encore plus froids si la chaleur du soleil n'était pas redistribuée sur la planète grâce aux circulations atmosphérique (le système mondial des vents) et océanique (les courants marins), Le climat polaire se caractérise par la rigueur et la durée du froid. Trois mois d’été frais succèdent à un long hiver glacial (de -40 à -70°C au cœur de l’Antarctique) qui se déroule en partie dans la nuit. Sur cette photo de la NASA, l’agence spatiale américaine, on peut voir ce qui se passe sur la banquise : la masse blanche, c’est la banquise actuelle, et la ligne jaune représente la surface qu’elle occupait, entre 1979 et 2010, en été. Dossier pédagogique - Printemps des Sciences 2013 – HEL Jonfosse 23 (© Photo/NASA) http://1jour1actu.com/planete/pourquoi-la-banquise-fond-elle-de-plus-en-plus/ La banquise, ces gros blocs de glace que l’on trouve dans l’océan, au pôle Nord (Arctique) et au pôle Sud (Antarctique), se forme durant l’hiver polaire. Quand vient l’été en Arctique, une partie de la banquise fond et une autre se brise en mille morceaux. Depuis quelques années, la fonte des glaces s’est accélérée et chaque été, elle est plus importante que l’été précédent. Certains spécialistes pensent même que d’ici 10 à 20 ans, la banquise pourrait disparaître totalement chaque fin d’été. Pourquoi la banquise fond-elle de plus en plus ? À cause des changements climatiques de notre planète. Depuis plusieurs dizaines d’années, la température de l’air et des océans augmente. L’une des conséquences de ce phénomène est la fonte des glaces : la banquise est de plus en plus fine et de moins en moins étendue. L’homme, en rejetant dans l’atmosphère des gaz (comme ceux des usines ou des voitures), serait le principal responsable de ce réchauffement climatique. Pour autant, l’homme n’est pas le seul responsable. Depuis toujours, la Terre subit des changements climatiques : elle alterne entre des réchauffements et des refroidissements du climat, pouvant parfois durer plusieurs milliers d’années. Quelles sont les conséquences de la fonte des glaces en Arctique ? La fonte des glaces est préoccupante, tant pour l’environnement que pour les animaux. Car la banquise est un habitat naturel pour de nombreux mammifères comme les ours polaires, les otaries ou encore les phoques. Leur survie est aujourd’hui menacée par la fonte des glaces. Mais pour certains, la disparition des glaces l’été offre de bons côtés : les navires marchands pourraient circuler et ne seraient plus obligés de faire de longs détours pour éviter ou contourner la banquise. De plus, les fonds de l’océan Arctique sont riches en pétrole. Et sans glace, le pétrole (l’essence) serait plus facilement accessible. Mais ces activités comportent de grands risques comme les marées noires, par exemple, très polluantes pour l’environnement. C’est pourquoi des organisations de protection de la nature telles que Greenpeace se battent Dossier pédagogique - Printemps des Sciences 2013 – HEL Jonfosse 24 pour que l’Arctique devienne une zone protégée, comme l’Antarctique, où toutes les activités dangereuses pour l’environnement seraient interdites ! En tant que gigantesque réservoir de froid, les régions polaires jouent un rôle fondamental dans la ma chine climatique planétaire. Aussi, le réchauffement des pôles aura-t-il des répercussions globales dont voici deux exemples. 1) Réduction de l’albédo terrestre 2) Perturbation de la circulation océanique Pour expliquer l’affaiblissement de la plonger des eaux. (Schéma sur affiche) Banquise et glacier, quelle différence http://www.futura-sciences.com/fr/question-reponse/t/eau/d/banquise-et- glacier-quelle-difference_1132/ « La banquise se forme en mer, lorsque la température de l’eau de mer atteint -1,8°C. À cette température, des cristaux de glace se forment puis se rejoignent pour former une couche de glace qui emprisonne des poches de saumure où les sels se sont concentrés. À l’inverse, un glacier (ou calotte glaciaire) se forme sur le continent, aux niveaux des pôles ou des montagnes, par compactage de la neige accumulée. Avec le temps, ce compactage chasse l’air contenu dans la neige tandis que les cristaux de glace se soudent pour former de la glace. Un glacier est donc constitué d’eau douce gelée. Une autre différence entre banquise et glacier tient à la conséquence de leur fonte sur le niveau des mers. En effet, la fonte d’un glacier se traduit par une arrivée d’eau supplémentaire dans les océans, ce qui provoque leur élévation (même si le phénomène le plus important est la dilatation thermique de l’eau). Au contraire, la fonte de la banquise ne modifie pas le niveau des mers (ou de manière négligeable). En effet, en vertu du principe de la poussée d’Archimède, la banquise qui flotte sur l’océan déplace un volume d’eau de mer dont le poids est égal à celui de la glace. Donc si cette glace fond, l’eau de fonte occupera exactement le volume d’eau de mer déplacé par la banquise. Dans le détail, les différences de salinité et de température entre l’eau de mer et l’eau de fonte de la banquise se traduisent par une très légère élévation des océans, de l’ordre de 4,4 mm si toutes les banquises disparaissaient. Cette élévation est négligeable en comparaison à celle que causerait la fonte de toutes les glaces terrestres, à savoir une centaine de mètres. » Dossier pédagogique - Printemps des Sciences 2013 – HEL Jonfosse 25 Mise en pratique : réalisation d’une maquette représentant l’arctique. Quelles relations existe‐t‐il entre effet de serre, climat et banquise? Pour y répondre : Un jeu de société • • L’activité s’articulera autour d’un jeu QUIZZ impliquant des manipulations de la maquette et des expériences Les questions-réponses seront organisées par catégories (causes, conséquences, actions) et par niveau de difficulté (en fonction des groupes : âge, classe) Des expériences 1. Albédo On cherche à savoir si la banquise, blanche, concentre plus ou moins la chaleur que l'eau qui est, elle beaucoup plus foncée. On remplit deux cuvettes à dissection d'un même nombre de glaçons et on place un thermomètre dans chacune des cuvettes. On éclaire les deux cuvettes avec des lampes. On place au-dessus de chaque cuvette une plaque de plastique transparente, l'une surmontée de feuilles de papier blanche pour la banquise , l'autre de noir, pour l'eau. 2. Effet de serre Pour cela, nous avons besoin de : • un saladier en verre • 2 bols en verre identiques contenant la même quantité d’eau • 1 thermomètre • une source de lumière très forte pour remplacer le soleil (une lampe de bureau) Dossier pédagogique - Printemps des Sciences 2013 – HEL Jonfosse 26 Schéma de l’expérience : On mesure la température de l’eau contenue dans les 2 verres avec le thermomètre au bout de quelques temps : l’eau du bol sous le saladier est beaucoup plus chaude que celle de l’autre bol ! Le saladier représente l’effet de serre : les rayons du soleil restent emprisonnés sous le saladier et font mon ter la température. C’est ce qui se passe sur la Terre : les pollutions de l’air fonctionnent comme une serre et empêchent les rayons de Soleil de repartir dans l’espace : c’est ce qui provoque le réchauffement climatique ! 3 Fonte des glaces et montée des eaux - Prendre deux récipients transparents et identiques et les remplir partiellement avec de l’eau. - Faire des petits tas de cailloux pour représenter les terres sur lesquelles on pose des figurines. Ces terres doivent rester émergées au début de l’expérience, mais pas trop pour pouvoir être partiellement ou totalement immergées après la fonte des glaces. - Dans une bassine, plusieurs glaçons seront posés directement dans l’eau : c’est la banquise (mettre assez d’eau pour que les glaçons flottent et ne soient pas posés sur le fond !). Dans l’autre bassine, les glaçons seront posés sur un gros tas de cailloux qui représentent, par exemple, le Groenland. - Faire un constat quand les glaçons ont fondu. Dossier pédagogique - Printemps des Sciences 2013 – HEL Jonfosse 27 La glace de la « banquise » a fondu, le niveau de l’eau n’a pas augmenté. La glace du « Groenland » a fondu et a coulé dans la bassine ; elle a fait monter le niveau de l’eau. Certaines îles sont maintenant immergées La montée du niveau des océans ne dépend pas de la salinité de l’eau. (cfr expérience avec et sans sel) La montée du niveau des océans ne dépend pas de la glace de la banquise. La montée des eaux n’est visible que si l’élément ajouté au liquide est suffisamment volumineux par rapport au volume total de l’eau et à la forme du bassin récepteur Ressources/ Références - Le dossier pédagogique : « Le climat, c’est nous », WWF-Belgique, 2008. - http://www.wwf.be/_media/BookWWF Prof_fr_889149.pdf - Davis Guggenheim « Une vérité qui dérange », film, avec Al Gore, 2006. - http://www.wwf.be : « Témoins du réchauffement climatique » - http://www.coalitionclimat.be - http://www.reseau-idee.be/outils-pedagogiques/ - www.educapoles.org Le dossier pédagogique “Le climat et les changements climatiques” réalisé par la Fondation Polaire - L’animation : « Pourquoi fait-il froid aux pôles ? » qui explique, en images, ce qu’est l’albédo, visible et téléchargeable sur le site : www.educapoles.org - Le dossier pédagogique : “Le climat” destiné aux 8-14 ans, édité par WWF-Suisse en 2004. - Le monde diplomatique : http://blog.mondediplo.net/2009-12-04-Changements-climatiques-legrand-tournant Dossier pédagogique - Printemps des Sciences 2013 – HEL Jonfosse 28 PRINTEMPS DES SCIENCES 2013 L’eau dans le monde et les conséquences du réchauffement climatique sur le globe. | ANDRE Julien- BAWIN Manon- BEN TAHAIKT Nargisse - LALLEMENT Julie Dossier pédagogique - Printemps des Sciences 2013 – HEL Jonfosse 29 Présentation de l’activité du groupe : À l’arrivée des enfants, leur donner un gobelet vide et leur poser la question suivante : comment pouvez-vous faire pour remplir ce gobelet avec de l’eau ? Ensuite, leur demander si cela est aussi facile dans toutes les parties du monde ? Ceci nous servira de point de départ pour introduire l’eau dans le monde. Un gobelet avec de l’eau de la Meuse (non potable) leur sera montré afin qu’ils voient bien la différence entre de l’eau potable et de l’eau non potable. En premier lieu, nous parlerons de l’accès général à l’eau potable sur Terre. Chacun des continents sera peu à peu expliqué et illustré (accessibilité ou non à l’eau). Ensuite, après avoir donné aux enfants des repères quant aux différents continents, ils devront les placer au bon endroit sur une carte vide. Nous commencerons par l’Europe afin qu’ils aient un repère spatial et nous continuerons avec les autres continents. Une brève explication sur le réchauffement climatique sera donnée ainsi que les conséquences de celui-ci sur les continents à certains niveaux. Un niveau de difficulté sera mis en place en fonction de l’âge des enfants : pour les plus petits, les continents avec leurs noms déjà collés seront à replacer sur la carte et pour les plus grands, le nom sera à replacer sur le bon continent en plus de replacer ceux-ci à la bonne place sur la carte. Cette activité se terminera par l’Antarctique, dont nous ne parlerons que d'une manière générale (voir d'autres dossiers pour plus d'informations). Matériel utilisé - Grande feuille bleue : utilisée en fond de carte pour représenter les océans - Scratch : mis sur le fond de la carte et des continents afin que ceux-ci soient fixés ensemble et ne glissent pas - Continents plastifiés : à replacer sur le fond de la carte - Photos d’illustrations plastifiées : afin que les enfants voient bien de quoi on parle - Gobelets : pour la première activité - Dossier pédagogique : à donner en fin d’activité aux enseignants des écoles. - Maquette représentant la formation d’un ouragan - Maquette illustrant la barrière de corail L’EAU DANS LE MONDE 1. Introduction Les ressources en eau sont réparties inégalement à la surface de la Terre. Chez nous, comme nous l’avons vu grâce à la première activité, il suffit simplement d’ouvrir le robinet pour obtenir de l’eau potable quand nous le souhaitons. Dans d’autres régions du monde, l’accès à l’eau potable est un problème vital. Dans les pays en voie de développement ou émergents, tel que l’Inde par exemple, la population ne bénéficie pas toujours d’infrastructures pour répondre aux besoins de l’hygiène corporelle : dans certaines régions, douche ou WC ne sont pas toujours présents en quantité suffisante ce qui entraîne une propagation importante de maladies mortelles. Le manque d’eau et d’infrastructures pose également problème pour l’agriculture. L’irrigation des terres devient difficile. Les cultures disparaissent au fil des années. Quant au bétail, il ne peut être nourri et devient de plus en plus rare. L’industrie, qui a besoin de beaucoup d’eau, ne peut pas se développer. La misère s’est vite installée dans ces régions suite à un l’accès difficile à l’eau. 2. Le réchauffement climatique Ce phénomène porte deux noms : le réchauffement planétaire ou le réchauffement global. C’est l’augmentation de la température des océans et de l’atmosphère terrestre dû à certaines activités de l’homme. Ce phénomène s’est accentué ses 25 dernières années. Nous allons voir certaines causes et surtout conséquences que ce réchauffement climatique provoque et nous commencerons par l’Europe. • L’Europe : ce continent est le nôtre. Il se situe à l’Est de l’Amérique et à l’Ouest de l’Asie. Les zones montagneuses et côtières de l'Europe, mais également la Méditerranée, sont particulièrement menacées par ce réchauffement. L'Europe du Nord est devenue de plus en plus humide depuis un siècle tandis que les régions méditerranéennes évoluent vers une désertification. • L’Asie : ce continent est notre voisin. Il se situe à l’Est de l’Europe et au Nord de l’Océanie. L'Asie possède de nombreuses réserves d'eau provenant des fontes Dossier pédagogique - Printemps des Sciences 2013 – HEL Jonfosse 31 des glaciers de l'Himalaya qui fournissent une grande réserve d'eau potable. Cependant, celle-ci va fortement diminuer à cause de l'augmentation de l'effet de serre. Les rivières et les lacs vont s'assécher, par conséquent, la faune et la flore de la jungle, des montagnes, de la forêt tropicale vont être touchés par le réchauffement. L'environnement de milliers d'animaux va changer : ils ne trouveront plus d'eau ou très peu et il en va de même pour la nourriture. Ces changements climatiques vont également entraîner des migrations. Les animaux vont migrer vers d'autres régions du globe pour trouver des lieux plus adaptés à leur mode de vie. • L’Océanie : ce continent se situe au Sud de L’Asie et au Nord de l’Antarctique. La température de l’eau ayant augmentée de quelques degrés seulement a mis en danger le plus grand récif corallien du monde : la Grande Barrière de Corail. Il suffit que la température s’élève d’un ou deux degrés pendant une certaine période continue pour que les coraux expulsent leurs zooxanthelles, les algues unicellulaires qui vivent à l’intérieur des coraux, ce qui leur fait perdre leur couleur. Ils deviennent alors blanc et meurent peu après si l’eau ne se refroidit pas. • L’Afrique : ce continent est notre voisin également. Il est situé au Sud de l’Europe et à son Sud se trouve l’Antarctique. L'eau, indispensable à la vie et à la santé, est très difficile à trouver en Afrique. Ce n'est pas parce que l'eau n'est pas présente, c'est parce que les Africains n'ont pas toujours les infrastructures nécessaires. Pour la récolte d'eau, les villageois africains utilisent des pompes manuelles et des puits. Souvent, les Africains n'ont pas accès à l'eau potable. C'est pourquoi, beaucoup vont boire de l'eau impropre à la consommation. Ceci a pour conséquences la propagation de maladies comme le choléra ou la typhoïde. Comme le réchauffement climatique provoque une augmentation de canicules, les ressources en eau sont de moins en moins importantes. La chaleur facilite l'apparition de maladies et d'algues rendant l'eau impropre à la consommation. L'augmentation de ces périodes de sécheresse provoque aussi une réduction des ressources en eaux souterraines. • L’Amérique : ce continent est situé à l’Ouest de L’Europe et à l’Est de l’Asie. Les Américains représentent 5% de la population mondiale et pourtant, ils produisent plus de 25% des émissions de dioxyde de carbone de la planète. Le dioxyde de carbone est l’un des principaux responsables du réchauffement climatique. Ce Dossier pédagogique - Printemps des Sciences 2013 – HEL Jonfosse 32 réchauffement entraîne un dessèchement du sol et de la végétation locale, ce qui engendre l’augmentation des feux de forêts. Il réchauffe aussi l’eau des océans (en surface), ce qui favorise la formation des ouragans. Un ouragan est une tempête (colonne d’air humide) qui se produit au-dessus des océans avec des vents très puissants (supérieurs à 118km/heure). L’augmentation de la température de la Terre due au réchauffement climatique augmente les risques de formation d’ouragans. En effet, la formation d’une colonne d’air au-dessus d’une surface d’eau n’est possible que si celle-ci est à une température supérieure à 26°C. • L’Antarctique : ce continent est le continent le plus au Sud du globe. Quelles sont les conséquences du réchauffement climatique à son niveau ? Pour répondre à cette question, nous vous invitons à rejoindre un autre groupe. 3. Activité (à faire avant de parler de l’Antarctique, et leur poser la question suivante : « n'y a-t-il pas un continent dont nous n’avons pas parlé ? ») Maintenant que vous avez replacé chaque continent aux bons endroits et que vous avez des informations sur chacun, vous devez être capables de répondre aux petites questions suivantes : 1. Nomme trois pays où plus d'un quart de la population n'a pas accès à l'eau potable. Tu peux t’aider de l’atlas mis à ta disposition. 2. Sur quel(s) continent(s) se situent-t-ils ? 3. Qu’est-ce qu’un glacier ? 4. Connaissez-vous le nom d’un ouragan ? Savez-vous où ce phénomène a souvent lieu ? 5. D’après toi, quelles pourraient être les solutions pour améliorer la situation du réchauffement climatique ? Donne 3 solutions envisageables. 6. Cite une conséquence du réchauffement climatique pour chacun des continents. 7. Cite un pays sur chaque continent ayant accès à l’eau potable. 8. En t’aidant d'une carte, nomme le continent ainsi que le pays où l’orchidée de Drury est une plante menacée. 9. En t’aidant d'une carte, nomme le continent ainsi que le pays où le grizzli est un animal menacé. 10. L’ours polaire et le béluga sont deux espèces en voie de disparition. Sur quel continent vivent-ils ? Dossier pédagogique - Printemps des Sciences 2013 – HEL Jonfosse 33 La force de l'eau Bajra Arbnor, Ferro Massimo, Taric Nadira et Yarpuz Ebru 1. Représentation et formalisation. Temps : +-10min Consigne : Par groupe de 4, dessinez toutes sortes de situation au cours des quelles vous allez "sentir, ressentir la force de l'eau sur votre corps ou non". Nous allons distribuer des feuilles blanches et des crayons de couleur aux élèves pour qu'ils puissent dessiner. Temps : +-10min Ensuite nous allons mettre en commun les idées des enfants, en parler ensemble, les développer. On leur demandera pourquoi ils ont mis certains éléments ensemble. Grâce à cette mise en commun, nous allons leur expliquer ce que la force de l'eau peut réaliser et nous allons faire des liens avec des exemples de la vie de tous les jours. 2. Expérience. Temps : +-5 min Nous partirons des pistolets à eau pour montrer aux enfants la force de l’eau. Les enfants vont se munir d'un pistolet à eau. Ils vont ainsi pouvoir expérimenter la force de l'eau en aspergeant des petites figurines et en les faisant tomber. 3. Effets négatifs. Nous reviendrons sur leurs dessins et nous les exploiterons cette fois de manière plus approfondie sur l’aspect négatif de la force de l'eau. Par exemple « Est-ce que la puissance de l’eau aide l’homme sur ce dessin ? » « Cet effet de l’eau est-il dérangeant pour l’homme ? ». Si par chance un élève a dessiné un tsunami, nous allons rebondir dessus avec des vidéos ainsi que des photos. Dossier pédagogique - Printemps des Sciences 2013 – HEL Jonfosse 34 Si par contre, personne n’en a dessiné ou parlé, nous allons leur demander ce qu’ils savent de ce phénomène. Exemple : « Quand vous allez à la mer, est-ce que vous ressentez un mouvement de l’eau sur vous ? Que ressentez-vous avec les vagues ? » « Que pouvez-vous me dire sur les tsunamis qui se sont produits ? » Nous allons ensuite leurs diffuser des vidéos « non-choquantes ». 4. Effets positifs. Nous allons maintenant leurs demander s’il y a d’après eux des effets positifs à la puissance de l’eau. Nous allons leur montrer une maquette d’un moulin et leur demander ce que c’est et à quoi ça sert. A quoi sert la roue ? Comment peut-elle être utilisée ? Nous allons partir de ce qu’ils disent et ensuite expliquer que l’eau sert à faire tourner la roue du moulin, ce qui crée une énergie que l’on va utiliser ici pour allumer l’ampoule. On peut convertir l’énergie du moulin sous différentes formes et pas seulement sous forme électrique. Les moulins peuvent aussi servir à écraser les raisins, les olives, le blé etc … . Dossier pédagogique - Printemps des Sciences 2013 – HEL Jonfosse 35 Alonso Jérome Nottet Tristan Yaghi Sari Printemps des sciences : La dérive des continents Dossier pédagogique - Printemps des Sciences 2013 – HEL Jonfosse 36 INTRODUCTION En observant une carte du monde on remarque immédiatement à quel point les formes de l'Afrique et de l'Amérique du Sud se complètent, que l'Australie du Sud s'adapte bien à l'Antarctique, etc. La succession identique des glaciations, sédimentations,formations de charbon etc. montre que ces continents étaient rassemblés à l'origine. Dans cet atelier, les élèves vont découvrir "la magie" de la dérive des continents. • Qu'est ce que la dérive ? Qu'est ce qu'un continent ? Connaissezvous cette carte (en montrant le continent de l'Afrique au temps de la Pangée) ? Sur quel continent vivons-nous ? Connaissez-vous d'autres continents ? Où se trouve le Nord et le Sud (pour l'Amérique)... • Comparaison de la Pangée avec le monde tel qu'il est aujourd'hui + quelques questions de connaissances.(portant sur les continents, leur localisation, leur nom).De tenteront Belgique. plus de les élèves replacer la http://www.futurasciences.com/fr/doc/t/paleontologie-1/d/lemessage-des-dinosaures_280/c3/221/p6/ Dossier pédagogique - Printemps des Sciences 2013 – HEL Jonfosse 37 Activités Matériel utilisé: -Un grand bac rempli d'eau -Continents en couleur et plastifiés A partir du modèle de la Pangée, nous présenterons la disposition des continents selon l'époque de : - L'apparition des reptiles (Permien) - L'apparition des dinosaures (Trias) - L'apparition des oiseaux (Jurassique) - L'apparition des insectes butineurs (Crétacé) - Aujourd'hui http://leblogdevillegu.over-blog.com/article-la-derive-des-continents-43161631.html Théorie Autrefois, il y avait un continent unique appelé la Pangée entouré d'un seul océan nommé Panthalassa. Les mouvements de convergence et de divergence des plaques lithosphériques se trouvant sous les continents ont entrainé alors la séparation de la Pangée. Six continents ont été formés : L'Afrique, l'Asie, l'Amérique, l'Océanie, l'Europe et l'Antarctique. L'eau s'est ainsi engouffrée dans les espaces vides entre les continents et a formé les océans actuels. Les océans: comment expliquer la sépartation de la Pangée il y a des millions d'années ? Tout d'abord dans les zones de divergences, les plaques lithosphériques s'éloignent constamment les unes des autres à cause du magma qui s'échappe de ces lieux. Ainsi des croûtes océaniques se forment et laissent place à des océans. Les océans sont donc en continuelle extension à cet endroit. Mais ces nouveaux océans créés sont compensés par les pertes de surface océanique au niveau des plaques convergentes. Ici, les plaques se rapprochent et s'enfoncent les unes sous les autres, ce qui conduit souvent à l'apparition de chaînes de montagnes. Les limites divergentes se trouvent pour la plupart sur les contours des continents. Dossier pédagogique - Printemps des Sciences 2013 – HEL Jonfosse 38 En résumé: La Pangée était bordée par la Panthalassa. Les zones de divergence et de convergence ont causé de grand changement sur la Terre. De nouveaux océans se sont formés et les continents se sont séparés. Dossier pédagogique - Printemps des Sciences 2013 – HEL Jonfosse 39 Catégorie Pédagogique « Liège au fil de l'eau » Printemps des sciences Bachelier en Sciences Humaines Cetin Jean-Luc Leduc Kevin Petit Maxime Souka Thomas 1ère Sciences Humaines Année 2012-2013 Dossier pédagogique - Printemps des Sciences 2013 – HEL Jonfosse 40 source : http://veroniqueliege.skynetblogs.be/tag/liege-eglise-saint-jean-%C3%A9vang %C3%A9liste Légende : Liège en 1650 (depuis Saint-Gilles) "Leodium, Liege, Lütich" Gravure de Matthäus Merian, c. 1650, dans Topographia Westphaliae das ist Beschreibung..., publié à Francfort. Collections artistiques de l'Université de Liège . Dossier pédagogique - Printemps des Sciences 2013 – HEL Jonfosse 41 Bibliographie : http://www.liege-tourisme.be/ -ftp://ftp2.liege-tourisme.be/liegetour/plans/Plan-Liege-complet.pdf -ftp://ftp2.liege-tourisme.be/liegetour/plans/Plan-Liege-centre.pdf pour gravure : http://veroniqueliege.skynetblogs.be/archive/2008/06/15/liege-eglise-saint-jean.html Dossier pédagogique - Printemps des Sciences 2013 – HEL Jonfosse 42 Dossier pédagogique - Printemps des Sciences 2013 – HEL Jonfosse 43 Dossier pédagogique - Printemps des Sciences 2013 – HEL Jonfosse 44 Théorie: Le cycle de l’eau, les nappes phréatiques KEZAKO? Le cycle de l'eau La même eau circule sur la terre, en quantité égale depuis des milliers d'années, elle se déplace dans un circuit fermé appelé cycle de l'eau. Tout commence avec le soleil qui fait évaporer l'eau en la chauffant. Ensuite celle-ci monte dans l'atmosphère où elle va se refroidir et va passer de l'état gazeux à l'état liquide (pluie) ou à l'état solide (neige ou grêle). En se regroupant, toutes ces particules d'eau et de neige vont former des nuages. L'eau redescend alors sous forme de pluie, neige ou grêle vers le sol. La majeure partie de cette eau tombe directement dans les océans. Le reste se déverse sur le sol. Là, en fonction du type de celui-ci, l'eau va s'infiltrer (sable, gravier, limon …) , ou elle va ruisseler si elle arrive sur des terrains moins perméables ou des roches imperméables. L'eau qui s'infiltre entre dans le sous-sol jusqu'à ce qu'elle rencontre une couche imperméable. A ce moment là, elle forme une nappe phréatique qui pourra revenir à la surface via une source et créer ainsi une rivière où viendront se jeter les eaux de ruissellement. Cette rivière se jettera ensuite dans un fleuve qui emmènera l'eau à l'océan. Référence: zoom.boc/ édition vanin 2003. auteur: Freddy Emond, Fançois Tromme et Eric Vanderstukkeb. Page 114 à 118 De la nappe phréatique a notre robinet L'eau captée dans les rivières ou les nappes phréatiques va être utilisée de différentes façons. Premièrement, elle peut être utilisée pour l'agriculture. Deuxièmement, l'eau captée sera traitée afin de devenir potable. Après ce traitement, elle sera envoyée vers un château d'eau, qui, lui,distribuera l'eau potable vers les villes et les industries qui, au passage, s'approvisionnent elles mêmes dans les rivières. Ensuite, l'eau usagée des villes et des industries sera dirigée vers les stations d'épuration. Et pour finir l'eau épurée sera déversée dans les rivières où le cycle pourra recommencer. Référence : plan nappe phréatique au robinet http://www.sdea.fr/index.php/Espace-pedagogique/Le-cycle-de-l-eau.html Jordan Vandendriesshe Dossier pédagogique - Printemps des Sciences 2013 – HEL Jonfosse 45 Le lagunage Le lagunage est une technique naturelle de traitement des eaux. Ce traitement est assuré par une combinaison de procédés qui ont ou qui n'ont pas besoin d’air et qui impliquent plusieurs micro-organismes (algues et bactéries). En pratique, il s’agit de plusieurs bassins avec des plantes à l’intérieur et dans lesquels transitent des eaux usées. A la fin du processus, l’eau qui sort est fortement dépolluée. Le lagunage nécessite plusieurs bassins peu profonds placés les uns à coté des autres (au minimum 2). Ces bassins sont en général rectangulaires. L’eau qui s’y écoule se transfère de bassin en bassin grâce à la gravité. Et après chaque passage dans un bassin l’eau est de plus en plus propre grâce à une technique qui s’appelle la décantation. La décantation est une technique qui permet de séparer les matières solides du liquide. Cette technique se fait par gravité, c’est-à-dire que les matières solides vont se séparer du liquide et vont être attirées vers le fond du bassin grâce à la gravité. Il y a plusieurs avantages au lagunage. C’est un système naturel très ancien et simple qui est connu et maîtrisé. C’est aussi un système fiable dans le temps et au niveau de la qualité de l’épuration de l’eau. Avec le lagunage il n’y a pas de consommation d’énergie ou très peu parce que ce système fonctionne le plus souvent par simple gravité, donc le coût d’utilisation est nul. Texte : Annie Santiago Dossier pédagogique - Printemps des Sciences 2013 – HEL Jonfosse 46 Le lagunage : Chadi Ninane, Jean-François Franckart Matériel : • Une petite maison pour visualiser un habitat lambda, • 2 aquariums (1 petit et 1 plus grand), • 2 tuyaux d’écoulement, • du sable, • du gravier, • quelques plantes aquatiques, • une cartouche de silicone, • et un requin.... Avec les enfants, imaginons l'explication du fonctionnement du lagunage... Les enfants, quand vous vivez à la maison et que vous utilisez l’eau, ou va-t elle? Pour éviter d’envoyer de l'eau trop polluée dans la mer, il existe un système appelé le lagunage. Que voyez-vous? En fait, l’eau arrive dans un premier bassin que l’on appelle “bassin de décantation” et que se passe t- il ? Exactement, tout ce qui est plus lourd, tombe dans le fond, on dit que l’eau décante et se décharge. Ensuite, l’eau sale qui est entrée pousse l’eau plus propre dans le second bassin. Alors, que fait cette eau? Bien sûr, dans l’eau qui arrive, dans le deuxième bassin, il y a encore des petites crasses, des bactéries invisibles et plein d’autres petites choses. Si on laissait partir l’eau tout de suite, ça polluerait encore les rivières et la mer... Dossier pédagogique - Printemps des Sciences 2013 – HEL Jonfosse 47 Mais les plantes qui ont besoin de manger et de boire vont trouver ce que l’on appelle les nutriments dans cette eau. Ainsi, l’eau débarrassée du surplus de polluants sera renvoyée dans la nature Création d’un filtre a partir de matériaux de tous les jours Comme nous l’avons vu précédemment l’eau de pluie s’infiltre dans le sol pour créer des nappes phréatiques. Mais comment l’eau de pluie peut-elle devenir de l’eau potable simplement en passant par le sol ? C’est assez simple, le sol est fait de plein d'éléments comme la terre, les cailloux (gros et petits), tout ces éléments vont chacun retenir des impuretés différentes contenues dans l’eau et après avoir passé toutes ces étapes l’eau devient propre. Nous allons ensemble recréer toutes ces étapes pour pouvoir filtrer nous même de petites quantités d’eau. Matériel : • Une bouteille d’eau vide • Un filtre a café • Du sable • Des gravillons • Des petites pierres (environ 1cm) • Des grosses pierres (3-5 cm) • Du charbon de bois (actif) • De l’ouate Mode opératoire : Couper le fond de la bouteille, percer des petits trous dans le bouchon et retourner la bouteille. Placer le filtre à café dans le bas de la bouteille. Dossier pédagogique - Printemps des Sciences 2013 – HEL Jonfosse 48 Placer l’ouate dans le fond du filtre a café. Recouvrir la couche d’ouate par du sable. (2-3cm) Déposer une couche de 2cm de gravillons sur le sable. Placer quelques morceaux de charbon actif au dessus des gravillons. Déposer des petites pierres sur le charbon suivis des grosses pierres Verser de l’eau boueuse par le dessus de la bouteille Récolter l’eau filtrée dans un récipient. Xavier Levêque Cette expérience montre aux enfants qu'une eau transparente n'est pas forcément potable, que d'autres systèmes d'épuration doivent être mis en place pour qu'elle le soit. Le fait que l'eau devienne bleue lorsqu'on l'agite montre bien qu'une eau limpide et transparente peut encore contenir bien des substances invisibles à l'oeil. Matériel : • 7,5g de KOH • 150mL d'eau distillée • 10g de glucose • 3mL de bleu de méthylène Mode opératoire : Prendre 150mL d'H2O et y dissoudre le KOH et le glucose. Ajouter 3mL de bleu de méthylène. Ensuite fermer et secouer vigoureusement Tim Varga Dossier pédagogique - Printemps des Sciences 2013 – HEL Jonfosse 49 1. Pourquoi l’eau se trouvant dans les nappes phréatiques ne descend pas plus bas dans le sol et forme-t-elle une réserve d’eau ? 2. Est-ce que dans tout le cycle de l'eau, il y a de l’eau qui est perdue ? 3. L’eau des nappes phréatiques peut-elle être polluée ? 4. Comment savoir si une eau transparente est potable ou non ? 5. Comment voit-on si l’eau sous forme de neige ou de glace est polluée ou non ? 6. Pourquoi n'utilise-t-on pas de l'eau usée pour les toilettes ? 7. Y a-t-il toujours des bactéries qui passent les filtres ? 8. Depuis quand filtre-t-on l'eau ? 9. D'où vient l'eau de mon robinet? (la mer, le sol, la Meuse?) 10. Les châteaux d'eau, ils ressemblent à des châteaux de rois ? Nestor Debelder Merci à Cyril Dammmicco pour toute la logistique (charbon, requin, ouate...) 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