enjeux école 66 nov 2005 (3000ex).pub - SNUipp
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enjeux école 66 nov 2005 (3000ex).pub - SNUipp
s e l l e s n n n o o i i t s c s éle profe Dispensé de timbrage Le Mans CTC PRESSE Distribué par LA POSTE Déposé le 24/11 / 2005 VOTE par correspondance Dans les écoles de moins de 8 classes, les Rased, les IME, les Segpa… Vous êtes plus de 2 000 à voter par correspondance Entre ceux qui ont perdu l’enveloppe, ceux qui ont oublié de la renvoyer, ceux qui… Si vous voulez que votre vote arrive dans les délais Vous avez jusqu’à fin novembre pour défendre vos droits (Attention aux délais de la poste) Le taux de participation est plus faible qu’en 2002, aussi n’attendez plus, votez !!! RECRUTEMENT de listes complémentaires, stages T1…. p 8 RASSEMBLEMENT DEVANT L’IA MERCREDI 30 NOVEMBRE VOTE sur place Dans les 58 écoles de 8 classes et plus, l’EREA le 6 décembre de 9H à 15H En cas d’absence le jour du scrutin (maladie, maternité, stage FC) vous devez voter par voie postale. Ce vote doit être adressé à votre directeur, président de votre section de vote. Attention, il faut que votre vote soit parvenu uniquement par voie postale avant le 6décembre 15H. Renforcez la représentativité du SNUipp Mensuel N° 66 Nov. 2005 1€ Préparation de la rentrée 2006 L’école en Sarthe 104 communes sans école (sur 375) 445 écoles dont 320 élémentaires 125 maternelles . 222 écoles ont moins de 5 classes 206 écoles ont de 5 à 9 classes 14 écoles ont de 10 à 13 classes 3 écoles ont plus de 13 classes BILAN DÉMOGRAPHIQUE ANALYSE DE LA SITUATION DÉPARTEMENTALE R. 97 R. 98 R. 99 R. 2000 R. 2001 R. 2002 R. 2003 R. 2004 R. 2005 Matern. 19 415 19 262 19 647 19716 19 971 19 920 20 178 20 272 20 366 Elément. 29 342 29 166 28 734 28 978 29 229 28 929 28 682 28 925 29 301 Spécialisé 612 621 624 516 273 251 286 301 305 TOTAL 49 369 48 936 49 005 49 210 49 473 49 100 49 146 49 498 49 892 -5 - 19 0 +3 +3 +6 +4 (+5) +5 (+7) emplois Les chiffres ci-dessus sont issus des documents de l’Inspection Académique. Sur 8 ans le solde démographique est positif de 523 enfants mais il y a moins d’enseignants face aux enfants, 14 classes en moins (+ 21 en maternelle, - 35 en élémentaire) !!! 2/3 des écoles (5 classes et moins) sont des petites structures avec un nombre important de classes à cours multiples. Le nombre d’emplois a diminué de 3 (mais on doit rajouter les 12 emplois fléchés sur les décharges des écoles de 5 classes. Conséquence, les moyennes par classe ont augmenté et la brigade (remplacement, formation continue) a fondu, utilisée comme réservoir en période de pénurie. 95 écoles sont en RPI (247 classes et 5 491 élèves) Si les problèmes de remplacement sont aussi importants, cela est directement le résultat des dotations insuffisantes. La diminution de la formation continue procède du même phénomène. Le fort nombre de PE2 de ces 3 dernières années avait occulté cette réalité. Le moindre nombre de cette année renvoie la brutalité de la situation : suppression de stages pour 64 T1, -25% de stages de F.C.. Élémentaire 320 écoles: 1373 classes Maternelle 125 écoles 773 classes (86 enfants ont 6 ans ou plus.) Sur ces dernières années, les moyennes par classe ont augmenté. Rappelons que la moyenne des effectifs en classe enfantine est largement supérieure à celle des écoles maternelle (3 points d’écart en 99), cela conforte notre opposition aux regroupements maternelle/ élémentaire pour faire une direction unique. Cela se fait toujours au détriment des normes d’encadrement des classes maternelles ou/et de l’accueil des enfants les plus jeunes. Quels besoins urgents ? Le remplacement (Suite page 3) 2 La Sarthe est la dernière au nombre de postes affectés au remplacement. Pour atteindre la moyenne nationale, il faudrait plus de 50 postes !!! La maternelle a « payé » le prix fort de ces dotations insuffisantes : le taux de scolarisation des enfants de 2 ans est passé de près de 40% à 29%, les ouvertures se font à plus de 30 élèves par classe. Confrontée aux demandes des parents d’élèves, particulièrement en milieu rural, l’administration est même allée jusqu’à répondre que « l’école n’était obligatoire qu’à partir de 6 ans » !!! Avec le coefficient correcteur que tente d’apporter l’IA, 1 n’est plus égal à 1 selon que vous avez plus ou moins de 6 ans; Pour la rentrée 2006, la hausse démographique devrait se poursuivre avec une prévision de + 386 enfants pour la Sarthe. Mais le budget voté, en première lecture, à l’Assemblée Nationale laisse prévoir de nouvelles régressions avec + 700 emplois pour + 49 000 élèves attendus. L’objectif annoncé au rectorat d’arriver à un P/E académique moyen (critère purement gestionnaire ) est synonyme, s’il devait s’appliquer, de nouvelles régressions!! Le bilan de ces dernières années démontre l’impossibilité à répondre, à moyens quasi constants, à la fois à la hausse démographique, aux urgences de la brigade et aux besoins pédagogiques. L’Inspection Académique « réfléchit » à une remise en cause de la grille départementale. Remise en cause des « bonus » pour les R.P.I., grille spécifique pour les écoles primaires (élémentaire + maternelle)… Si tel était le cas, il nous faudrait une réaction très forte de toute la profession. Ce serait une attaque contre l’école rurale et la maternelle (les classes enfantines verraient encore leurs effectifs augmenter). Ce sont ces questions qu’il faudra poser à L’Inspecteur d’Académie lors des réunions qu’il va organiser dans les différents bassins. Renvoyez le double de l’enquête carte scolaire….Renvoyez l’enquête carte (Suite de la page 2) La rentrée s’est faite, contrairement à l’affichage, sans augmentation du nombre de postes affectés à la brigade. 40 postes est un minimum. Les besoins nouveaux en congés de paternité, augmentation des congés de maternité, diminution du délai de carence... n’ont jamais été pris en compte dans les dotations. Ce qui a conduit à la situation de l’année dernière avec l’arrêt temporaire des décharges de direction ou des postes fléchés gens du voyage ou MAD, la multiplication des congés non remplacés…. tion d’un enseignant supplémentaire, accompagnement avec la formation sont le triptyque sur lequel il faut agir aujourd’hui. Aujourd’hui plus de travail d’équipe et de concertation sont nécessaires. Comment prendre en charge la difficulté scolaire, le travail avec les personnels du réseau dans le cadre actuel ? Il est essentiel que le temps de travail en présence des élèves soit réduit à 24h avec 3h de concertation hebdomadaire. Direction et fonctionnement des écoles Les écoles de 5 classes ont enfin obtenu à cette rentrée 1 journée de décharge. Pour les 222 écoles < 5 classes soit 641 classes, sur la base d’une journée de décharge par groupement de 5 classes, 32 postes seraient nécessaires. cole Transformation de l’é- Une urgence que vient nous rappeler la crise actuelle : l’acquisition de la lecture pour « aider les enfants à devenir des explorateurs de texte », enjeu essentiel pour la compréhension du monde. Le bilan partiel mais positif de l’expérimentation « CP renforcés » nous conduit à demander sa généralisation sur tous les cycles 2. Diminution des effectifs (20 maxi, 15 en ZEP) en CP / CE1, affecta- Quelle école voulons-nous ? ECOLE TOUS POUR L’ R TOUS L’ECOLE POU AIS L’ampleur des problèmes nécessite à l’évidence une programmation et la reconnaissance par l’administration de l’importance des réseaux. Le retour à 35 emplois de psychologues (comme en 2000), l’augmentation générale du nombre d’emplois, des frais de déplacement pour un maillage beaucoup plus serré du département correspondent aux demandes qui remontent des écoles. Médecine scolaire L’insuffisance du nombre de médecins, 12.8 équivalents temps plein pour tout le département dont 7 vacataires rétribués 16 euros de l’heure comme les nouvelles priorités (dépistage précoce des troubles de l’apprentissage) conduisent à des régressions : • Seulement 71% des enfants ont eu le bilan obligatoire de Grande section, il y a donc 30% d’enfants non suivis particulièrement en zone rurale. • Le bilan des visites est aussi édifiant : sont dépistés 4% de troubles du langage, 5% de troubles auditifs et 9% de troubles de la vue. L’administration devrait revoir ses priorités ! Au moment où le droit à la santé est remis en cause par les réformes successives, un service de santé scolaire avec les moyens afférents est une urgence dans la prévention et le suivi de tous les enfants. Il n’est pas acceptable que 30% des enfants rentrent au CP sans avoir eu un bilan de santé. Recrutement / gestion Il y a bien entendu la situation actuelle avec les postes vacants, sans enseignants. Mais le nombre de départs en retraite qui va se maintenir à un niveau élevé (plus de 100/ an) dans les années qui viennent (Il y a actuellement 219 collègues qui ont 55 ans ou plus) et les besoins du système éducatif devraient conduire à une augmentation / pro- Le discours dominant sur « l’école coûte cher » « les moyens sont suffisants » « il faut réduire la dépense publique » tourne le dos aux objectifs de plus d’égalité dans l’accès aux savoirs. La réalité vécue dans les écoles infirme quotidiennement ce présupposé de gestionnaire. Certes , tout ne peut pas être obtenu tout de suite, mais la question des moyens pour fonctionner correctement et démocratiser le système est plus que jamais posé. « La crise des banlieues » vient nous le rappeler, c’est aussi à l’école que se construit l’estime de soi, dans l’acquisition des savoirs, la construction de la citoyenneté. Entre baisses d’impôts, réduction de la dépense publique, et nombre d’enfants par classe et qualité du service public les choix sont fondamentalement antinomiques. L’ambition de la réussite de tous les élèves qui nous guide exige une augmentation du budget et des créations massives d’emplois, à l’opposé de celui voté à l’assemblée 3 Nationale qui va encore accentuer les régressions de ces dernières années. Ecole, Métier, Société… Qu’est Qu’est--ce qu’il faut changer ? La 5ème Université d’automne du Snuipp s’est achevée le 23 octobre à Lalonde les Maures dans le Var, au terme de 3 jours de rencontres , de débats entre professionnels de l’éducation, échanges dont l’objectif est d’établir des passerelles entre la recherche et les praticiens que nous sommes. Au centre de la réflexion, la question de la nécessaire transformation du système scolaire, de l’Ecole, du métier . Cinq militant-e-s du Snuipp 72 y ont participé. En parallèle avec le « Fenêtre Sur Cours Spécial Université d’Automne » que vous avez reçu, voici quelques éléments de réflexion issus des débats qui nous semblent ouvrir des pistes intéressantes. Ecole Maternelle Agnès Florin , universitaire nantaise a présenté les résultats d’une étude comparative sur les différents modes d’accueil et leur impact sur le développement psychologique des enfants. Il en résulte qu’il existe bien des différences au niveau du temps consacré selon les structures ( crèche, assistantes maternelles , école) aux activités de type pédagogique (1) , éducatif(2) , métacognitif(3) (réfléchir sur comment on fait pour.. ) . L’école semble développer plus les activités 1 et 3 , alors que les crèches mettent l’accent sur l’aspect éducatif . En aucun cas cependant on ne peut prétendre que l’école causerait les « traumatismes » dont certains l’accusent. Il est évident cependant que les qualités de l’accueil en terme d’encadrement ont des répercussions sur l’enfant. Dans tous les cas , il est prouvé que la préscolarisation favorise l’entrée à l’école primaire. A. Florin s’interroge par ailleurs sur la manière dont la formation initiale pourrait intégrer les progrès réalisés depuis une vingtaine d’années en psychologie de l’enfant et se pose la question de l’intérêt d’une « spécialisation » dans la formation pour les enseignants de maternelle . Sylvie Chevillard, conseillère pédagogique , membre du groupe de recherche ESCOL et responsable du Groupe français d’Educa4 tion Nouvelle (GFEN) a abor- dé la question des pratiques langagières et des malentendus liés aux différences entre les pratiques scolaires du langage et celles de certains enfants . Afin d’éviter que ces malentendus s’installent et brouillent les apprentissages , elle insiste sur l’importance de la « mise en mots » , de l’explicitation du sens des activités pour les élèves. A l’école , l’enfant doit pouvoir construire le fait que la langue est à la fois un objet à apprendre et un objet pour apprendre . Violence et indiscipline. L’intervention d’Eric Praira , professeur en sciences de l’éducation, traitait de la question de l’indiscipline . Il insiste sur la différence à faire entre violence et indiscipline : la violence et son traitement est de l’ordre de la justice et du pénal. Si cette violence existe (envers les enseignants ou entre élèves) elle reste relativement peu répandue dans le cadre scolaire. L’indiscipline par contre a tendance à s’installer et rend parfois le métier d’enseignant difficile. Pour autant , on ne saurait la traiter que par le seul biais de la prétendue « restauration » de l’Autorité qui nie la nature de l’indiscipline scolaire contemporaine . Si l’indiscipline a toujours existé ( chahut), elle a changé de forme et s’est « diluée » en un chahut anomique, chronique , qui témoigne de la nonreconnaissance des règles du fonctionnement de l’école. A l’origine de cette dilution , plusieurs explications : • La rupture de contrat entre l’école et l’élève : pourquoi accepter les contraintes d’une structure qui ne parvient plus à intégrer dans la société ? • Dans une société qui instaure que « réussir , c’est réussir mieux que les autres » , l’indiscipline a une fonction de résistance à une identité négative. • L’existence d’un conflit de valeurs entre la société où la satisfaction des besoins doit être toujours plus rapide et l’école où l’on doit accepter la lenteur et de différer , peut générer une forme de rejet . Plusieurs niveaux de réponses à ce problème sont à explorer : la notion de contrat de vie, développé par la pédagogie institutionnelle, qui met en relation les devoirs et les droits de l’élève, instaure les rituels d’institutionnalisation et définit les domaines qui sont négociables ou pas , l’explicitation des sanctions ( réhabilitation de l’instance de la Loi, responsabilisation de l’élève) et la mise en place d’une évaluation formative qui « évalue sans dévaluer » . Quand la violence des jeunes fait écho à la violence de la société . Quelques chiffres • • • • 1945 : 7% des élèves de milieu populaire accèdent au baccalauréat général. 1980 : 4% 2000 : 3% 50% des jeunes de milieu populaire entre 16 et 30 ans sans diplôme ou niveau CAP sont au chômage. Ce pourcentage augmente dans le cas « Scolarisation des enfants et des adolescents en situation de handicap » Atelier animé par Charles Gardoux En première partie, M. Gardoux nous a exposé un historique de la notion de handicap. Vous pouvez retrouver un historique similaire en lisant le texte de Philippe Mortel sur le site du SNUipp 72 à la rubrique « métier » : « histoire de la notion de handicap ». La Loi du 11 février 2005. Au-delà d’une simple mise en conformité administrative par rapport à la loi récente « pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapés, c’est le regard de l’école, de notre société, sur le handicap qu’il faut transformer. A l’heure où la norme, la concurrence, la compétition prennent toute leur place dans notre société, comment des enfants, des jeunes « qui ne sont pas à la mesure peuvent- ils trouver une place pour grandir à leur mesure ? » Il est urgent de sortir de la notion de personne handicapée qui est un modèle individuel du handicap, pour intégrer la notion de personne en situation de handicap, modèle social du handicap : le handicap résulte de l’environnement et non de l’individu. Il est nécessaire de sortir de la culture caritative, de la compassion, afin d’entrer dans la conscience du droit humain. M. Gardoux nous a présenté quelques chiffres : 12 millions d’élèves 250 000 atteints de maladie ou en situation de handicap 100 000 scolarisés dans le 1er et le 2nd degré 1 000 sont partis à l’étranger 13 000 bénéficient du CNED 120 000 en établissements spécialisés 50 000 en intégration indivi- 30 000 sont sans contact avec un enseignant 15 000 sont sans scolarité 50 000 en intégration collective Quelques réflexions autour de cette loi Aujourd’hui en Sarthe : • 11 élèves relevant du dispositif U.P.I ont été orientés, par défaut, en SEGPA. • 305 élèves sont accueillis en CLIS. • 100 élèves sont accueillis en U.P.I collège. • 180 élèves sont accueillis en intégration individuelle. 137 d’entre eux bénéficient de l’accompagnement d’une auxiliaire de vie scolaire (75 AVS pour 53 équivalents temps plein) . Il est à signaler que cet accompagnement ne correspond pas toujours aux besoins réels des élèves et qu’il manque des heures. Cette nouvelle loi soulève un grand nombre de questions, surtout en terme de moyens financiers, en personnel, des questions sur la formation initiale et continue, des questions quant à la pérennisation d’emplois qui s’avèrent indispensables à l’intégration. Le budget de l’Education Nationale n’intègre pas les moyens nécessaires à l’application de cette nouvelle loi : • Des emplois de plus en plus précaires, sans formation sont pro- posés pour accompagner les élèves en situation de handicap. • Tous les postes dans les dispositifs d’intégration collective ne sont pas pourvus par des enseignants spécialisés. • Tous les jeunes en situation de handicap ne bénéficient pas de la compensation répondant à leurs besoins (manque d’heures d’A.V.S par exemple), alors que cela est inscrit dans la nouvelle loi ! On constate donc aujourd’hui que les moyens mis à la disposition des élèves et des personnels par l’Education Nationale ne sont pas à la hauteur de cette loi qui semble 5 très ambitieuse. « L’évaluation, Cuisines et Dépendances : le cas des mathématiques » Intervention de Roland Charnay Nous devons observer, d’une part, l’évaluation (ce qui est privilégié, ce qu’on prétend évaluer et ce qu’on évalue réellement) et d’autre part, les effets de l’évaluation sur l’enseignant, les élèves. Ce qui est évalué : Maîtrise d’un concept, tences générales Compé- Dans l’utilisation du concept pour résoudre un problème, situation de réinvestissement (application directe ou situation complexe) ou situation inédite (problème ouvert), quatre pôles sont évalués : élèves pour en comprendre d’autres) sont peu évaluées. Ex : Valeur positionnelle des chiffres (valeur de 3 et 7 dans 35,407) Or c’est sur ces connaissances qu’il faudrait faire porter la remédiation. Dans les compétences générales, l’argumentation, la validation, la recherche d’erreurs sont peu évaluées. Y aurait-il manipulation dans le choix des compétences de base ? Modélisation du réel, question mathématique • L’élève doit avoir acquis différentes manières de manipuler le concept au moyen de procédures automatisées (7x4) et de procédures raisonnées (12x15). ussite à un exercice.Les évaluations de ce type sont donc peu propices à mesurer réellement les compétences des élèves. • Il doit utiliser des propriétés, des théorèmes [ex : 12x15 = (10x15 )+(15x2) ]. tion • Il doit maîtriser à propos de ce concept un langage verbal symbolique. En analysant l’évaluation 6ème de 2004, il apparaît qu’elle porte essentiellement sur les aspects techniques : Procédures : 21, Langage mathématique : 4, Problèmes : 3, Propriétés, théorèmes : 1 L’évaluation internationale PISA (plutôt centrée sur l’investissement des connaissances) montre que les élèves français réussissent moins sur les questions d’imagination. Les connaissances fondamentales (qui ont une portée pour les 6 Pistes de réflexion Observer les productions des élèves dans la durée. Intégrer l’évaluation-observation aux situations d’apprentissage… Mes impressions Pour ma première participation à l’université d’automne, j’ai beaucoup apprécié la diversité des ateliers proposés (il était quelquefois Evalue-t-on toujours ce que difficile de choisir !), la chance d’écouter et pouvoir dialoguer avec des l’on croit évaluer ? intervenants de qualité et ensuite la L’évaluation d’une connaissance rencontre et la possibilité d’échanger n’est pas la même chose que la ré- avec des collègues de tous horizons. • Deux axes sont présents : l’axe du sens et les techniques. luation prenne le pas sur l’enseignement. Les effets de l’évalua- En participant, je souhaitais entre autre sortir des problèmes quotidiens et prendre du recul avec la pratique de la classe. Dans leur grande majorité, les ateliers auxquels j’ai assisté ont réponL’évaluation se veut un miroir des du à mes attentes, avec des résulconnaissances et compétences des tats de recherches, questionneélèves mais c’est un miroir sélectif ments… et déformant. L’évaluation envoie Un message de l’institution aux enseignants, message souvent contradictoire. Ex : Les programmes mettent l’accent sur le sens et les évaluations sur les techniques. Un message de l’enseignant aux élèves par • le choix de ce qui est évalué • la manière d’apprécier le travail des élèves les modalités d’exploitation de l’évaluation Il s’ensuit un dilemme pour l’élève : Apprendre pour réussir l’évaluation ou apprendre pour savoir. Un risque apparaît alors que l’éva- De plus, l’atmosphère était très conviviale, les conditions matérielles excellentes ce qui ajoute à la qualité de ces journées … Tout pour avoir envie de participer une nouvelle fois ! Chrystelle C. http://72.snuipp.fr Elections professionnelles Attention, la partcipation est faible : Votez dès maintenant !!! Ils et elles vous appellent à renforcer la représentativité du SNUipp ALLINANT BRIGITTE AMOUR KARIMA ANDRÉ CLAIRE ANDRÉ J. FRANÇOIS ANDRÉ MICKAËL ANDRÉ VIRGINIE ARCHEREAU JEAN-YVES AUDOUARD HÉLÈNE AUDOVENEIX DOMINIQUE BABÉ CLAUDE BALLET VÉRONIQUE BARRÉ VÉRONIQUE BEAUDOUIN FRANÇOISE BEAUDOUX FABIENNE BEDUNEAU FRANÇOISE BERGER SYLVAINE BERTEAU JEAN-PIERRE BESNARD JEAN BESNIER FLORENCE BEUCHER ALAIN BLINEAU KATELL BOBÉ CLAUDE BODIN ANTHONY BOISSERIE MONIQUE BOITEUX NATHALIE BONIN MIREILLE BONNIFAIT MARTINE BOUCHÉ CATHERINE BOUCHER CAROLINE BOULEAU PATRICK BOUQUET FABIENNE BOUSSION ELISABETH BOUVET ODILE BOUVET PEGGY BRARD SYLVAIN BRETEAU VALÉRIE BRIÈRE PHILIPPE BRIERE ANNE BRILLANT VIVIANE BROUSMICHE THOMAS BULOIS MARIE-CLAUDE BURBAN ISABELLE BUREAU JEAN BURGUN CATHERINE CADOREL YVES CADORET JEAN-FRANÇOIS CADORET JÉRÔME CAULON PATRICK CHALIGNÉ PHILIPPE CHAMARET CATHERINE CHAMBON EVELYNE CHAPERON DOMINIQUE CHAPRON ANGÉLIQUE CHAPRON VÉRONIQUE CHARBONNEAU MARIE-JO CHARLOT ANDRÉ CHARTRAIN ISABELLE CHAUVAUD JOSIANE CHAUVELIÉ SYLVIE CHEVALLIER STÉPHANIE CHEVREUIL ANNE CHEVREUX NADÈGE CHIGNARD GILLES CHOUIN CLAUDE CHRISTIAN ANNE CHRISTIAN BERNARD CISSÉ BENJAMIN CLÉMENT PIERRE COATANOAN MYRIAM COATANOAN YANN COCHET CHRISTELLE COLLIN HÉLÈNE CÔME THIERRY CORBEAU CÉLINE CORBIN YVES CORMIER AURORE CORMIER DANIELLE COTONNEC NATHALIE COUBARD SYLVIE COULIN PATRICK COULOIGNER ISABELLE COUTHARD BÉRANGÈRE COUTURIER NADINE COUYÈRE PATRICK CRUCHET LOÏC DAGUENET LAURENCE DANELUZZI SYLVIE DAUBIAS JEAN LOUIS DAUPHIN DANY DAVO GÉRARD DE BRITO VENTURA LAETITIA DECAEN MARYLÈNE DECASTER KARL DEMOUGIN ERIC DENÈCHÈRE ISABELLE DEROUINEAU MARIE-LAURE DESCHAMPS ALEC DHAOU VALÉRIE DICHE MARC DIEN MICKAËL DORET PEGGY DUVAL FRANÇOISE EKOUE ANNE-HÉLÈNE ERMENAULT FANNY EVENO FRÉDÉRIQUE EVENO JACQUES EVRARD NATHALIE FALGUIER ANTOINE FARCY PATRICK FEAUVEAU CLAUDIE FENOUILLIÈRE VINCENT FEUNTEUN PIERRE-YVES FLEURAT BRIGITTE FOUASSIER COLETTE FOUCAULT PASCAL FOUCAULT PHILIPPE FREULON EDITH FREULON GÉRARD FROISSARD GUILLAUME GALBRUN LILIANE GALLAIS CATHERINE GARNIER FRANÇOIS GATIEN CLAUDINE GAUDIN LAURETTE GAUGAIN MARIE-COLETTE GAUTIER JOËL GAUTIER LAURENT GENOUD JÉRÉMIE GESLIN ANNE-MARIE GESLIN DELPHINE GODBERT SAMUEL GOINARD ANNABELLE GOLIAS PIERRE GOUGEON JEAN-MARIE GOULAY MICHÈLE GRAFFOUILLÈRE ANNIE GRASSIN PATRICIA GRENÈCHE CLAIRE GRENECHE DANIEL GUEGAN CATHERINE GUÉVELOU LÉONARD GUGUEN FRÉDÉRIC GUIBERT FLORENCE GUILLON PHILIPPE GUILLOT STÉPHANIE GUINARD VÉRONIQUE GUYON CAROLINE HAMELIN CYRILLE HARDOUIN ISABELLE HASCOET MARYSE HAUDEBOURG BRIGITTE HAVARD BRIGITTE HÉLIÈRE DIDIER HERSEMEULE CHANTAL HERVIEUX AUDREY HESNAULT DOMINIQUE HEURTAUX BRIGITTE HEUZARD ANNIE HEUZARD SERGE HOGER MICHEL HOVASSE CAROLE HUE FRANÇOISE HUREAU MARIE JO JACQUET NELLY JACQUET PATRICK JAMBU EVELYNE JAOUEN MOUNIRA JEUSSET PIERRICK JOUAULT CÉCILE JULIEN JOËL KONNE DAVID LAGRAULET M-FRANÇOISE LALLIER CATHERINE LALLIER RAYNALD LAMARRE RENÉE LAMBERDIÈRE GABY LANDEL FRANCK LANGEN MICHÈLE LANGLAIS FABIENNE LAULIER GAËLLE LAUNAY PATRICK LAUNAY PHILIPPE LAUTRU RACHEL LE BRETON CHRISTOPHE LE CLAIRE FABIEN LE DOUGET JOËLLE LE GOC JEANINE LEBATTEUX GAËLLE LEBOUC RAYNAL LECAN JOCELYN LECARDRONNEL BÉATRICE LECLAIRE FRANÇOISE LEFEVRE ANNE-MARIE LEGEAY DOMINIQUE LELONG ELIANE LELONG MARC LELONG NADINE LENEVEU VIRGINIE LEPINE MARYVONNE LEQUERRE CYRIL LEROUX ISABELLE LEROYER THIERRY LESIOURD CLAUDINE LESIOURD PATRICIA LESOURD JEAN-JACQUES LINDET NATHALIE * LORIEUX NICOLE LOUIS CLAUDINE LOYER MARTINE LUCAS NATHALIE MAHÉ JEAN-YVES MAILLARD NADINE MAREAU JEAN-PIERRE MARIENNE CÉLINE MARIS ANNE MARSAULT PIERRE MASSON DENISE MASSON FABIENNE MASSON MARIANNE MASSON MONIQUE MAZIER GINETTE MAZIER CLÉMENT MENAGE CARINE MÉNEAU SYLVIE MERCIER FEAU ANNIE MERSANT FRANÇOISE MOITET BRIGITTE MOLIÈRE MARTINE MOREAU DANIEL MOREAU ELISABETH MOREAU MARINA MORLAND JEAN-PIERRE MOUTON ARNAUD MULLER THÉRÈSE MY JOSIANE NAIL NATHALIE NOTAIS CATHERINE OLLIVIER BERNARD ORGÉ MARIE THÉRÈSE OUVRARD AMANDA PANNIER PHILIPPE PAPILLON GILLES PAVÉ FRÉDÉRIQUE PAVET ANNE-CLAUDE PERENON ANNE-MARIE PEREZ MAÏRA PERREAU PATRICK PERRIN FRÉDÉRIQUE PICARD VINCENT PICHARD MARIE-LINE PICHON MARIANNE PIERRISNARD CHRISTINE PIOGER DIDIER PIOGER NELLY PISSOT CLAUDETTE PLARD MICHEL POULTIER ALAIN POUSSIN MONIQUE PRÉAU AMÉLIE QUILBEUF FRANÇOIS QUILBEUF MICHÈLE QUINTON FABIENNE RAULIN ANNE SOPHIE REBILLON MATTHIEU RENARD NADÈGE RETHO LAURENCE REVELEN AURÉLIE RIOTTO GÉRALD ROBERT NATHANAËLLE ROLAND DOMINIQUE RONCHARD EMMANUELLE ROPERS DOMINIQUE ROQUAIN HÉLÈNE ROSELLO HÉLÈNE ROUBY GILLES ROUBY GUY ROUCHET NICOLE ROUILLON DANIÈLE ROUSSEAU MARIE-CLAUDE ROUSSEAU MARYVONNE SAMSON GUYLÈNE SAMSON VIRGINIE SANCHEZ YANNICK SOULARD AURÉLIEN SOURTY MICHELLE TAURIN JOËL TERRIER HÉLÈNE TESSIER ARMELLE THIBAUD DELPHINE THOMAS JEAN-NOËL THOMAS XAVIER TISSERAUD GILLES TOCQUER MARTINE TOTEE JOCELYNE TOUAHRIA LEÏZA TRANCHANT GILLES TRAVOUILLON CLAUDE VACHEYROUX JEANNICK VAGNER GHYSLAINE VALETIER VALLEE CARMINA VALLEE STEPHANIE VAUTIER MONIQUE VELTEN ISABELLE VÉRITÉ PATRICIA VIALETTES FRANCK VIARD KATIA VIAUD ANNIE VIMON PATRICK VIVET LAURENT WEBER MARYLÈNE WEISSE ANNICK WEISSE GÉRARD Le premier enjeu de ces élections, c’est la participation. Nous ne dirons jamais assez que face à l’administration et aux politiques régressives, la légitimité des représentants du personnel s’appuie d’abord sur la représentativité. Et cette légitimité, cette représentativité, le SNUipp la construit au quotidien dans la défense des personnels, dans la réflexion pour la transformation de l’école, dans les luttes pour la défense des services publics… Alors, oui, renforcez la représentativité du SNUipp départemental et national!! VOTEZ ! VIE PRATIQUE Tous mes droits d'enfant Proposée par les éditions Rue du Monde autour des droits de l'enfant. 14 tableaux (60 x 80 cm) illustrés par Pef et par des photographies noir et blanc, cette exposition est ponctuée de questions-réponses qui aide l’enfant à prendre conscience de ses droits. 2 expos de « Rue du Monde » à la disposition des écoles La Terre est ma couleur Exposition autour du livre du même titre édité par Rue du monde. Cette exposition lutte contre le racisme et se veut documentaire pour aider les enfants à prendre conscience que l’autre n’est pas différent de lui. 14 panneaux (60 x 80 cm) soit illustrés par Zaü soit constitués de photographies. Ces expos ont été achetées par la section il y a quelques années et tournent dans les écoles ou les associations. TÉLÉPHONEZ À LA SECTION POUR RÉSERVER 7 Recrutement de listes complémentaires, stages T1 Pas de secteurs épargnés par les moyens insuffisants octroyés au service public d’éducation : • • • • Postes vacants Diminution continue de SNUipp FSU UNSA éducatiion SNUDI-FO Le Mans le 17 novembre 2005 SGEN-CFDT SUD-éducation à la formation Remise en cause de la formation initiale (64 T1 ne pourraient accéder à la formation à la quelle ils ont droit) Congés non remplacés Nous vous appelons à signer massivement la pétition départementale distribuée lors des réunions sur le temps de travail et disponible sur notre site. Nous allons la renvoyer par courriel dans toutes les écoles. Nous avons adressé à tous les T1 un modèle de courrier exigeant le respect des textes et du droit à la formation. Signez-le et renvoyezle à la section. Il sera aussi déposé le 30 novembre. Participez nombreux au rassemblement du 30 novembre. Monsieur l’Inspecteur d’Académie De la Sarthe Directeur Des services Départementaux de l'éducation Nationale Monsieur l’Inspecteur d'Académie, Nous vous faisons part de notre fort mécontentement ainsi que celui de nos collègues suite au refus du recteur de ne pas recruter de listes complémentaires. Il est essentiel que le service public d'éducation en Sarthe dispose, au minimum, de tous les emplois auxquels il a droit. Cette décision aggrave le mauvais fonctionnement du service public, particulièrement dans notre capacité de remplacements et de maintien de l'offre de formation. Faute de postes de remplaçants suffisants, 64 T1 viennent de recevoir un courrier de votre part leur annonçant le report d'un an du stage de formation d'adaptation à l'emploi. Tout comme les T1 concernés, nous considérons cette décision comme “une double peine” : nommés sur les derniers postes proposés en juin ou même en septembre, postes fractionnés pour la plupart ne correspondant pas au poste « idéal » pour un débutant, ils se voient interdits de formation. Ce sont donc les collègues qui bénéficient des conditions les plus défavorables pour leur entrée dans le métier qui sont pénalisés à nouveau. “ L'attention toute particulière de la part des équipes de circonscription” ne peut pas remplacer l'intérêt de cette formation, d'autant plus que les formateurs sont en surchage de travail. Cette formation présente en effet un intérêt l’année N+1 et non l’année N+2. Le risque d’annulation total de ce stage compte tenu de changement de département possible ou du fait de difficultés de remplacement n’est pas écarté. D’autre part, quitter sa classe alors qu’il faut la prendre en main en début d’année scolaire, pour un T2 qui, de plus, va être inspecté, n’est pas envisageable. Des solutions sont possibles pour maintenir cette formation et appliquer les textes qui vous font obligation. Je sollicite au nom de l'intersyndicale, une audience auprès de vous pour le mercredi 30 novembre , vers 14h30 si possible, pour discuter de ces problèmes. Dans l’attente de votre réponse, veuillez agréer, Monsieur l’Inspecteur d’Académie, l’expression de mes salutations distinguées. Pour l'intersyndicale Pierrick Samson Info : Si vous avez perdu votre matériel de vote, il faut le redemander à l’IA (Tél : 02 46 61 58 33). Avec les délais de la poste, il faut vous dépêcher pour voter. 8 RASSEMBLEMENT DEVANT L’IA MERCREDI 30 NOVEMBRE Sommaire : Vote p. 1; Rentrée p. 2 et 3 ; Université d’automne p 4, 5 et 6 ; Paritaires p. 7; Recrutement p. 8 ; syndicalisation p. A ; carte scolaire p. B