Dossier Génie Civil (article Flash SADE)

DOSSIER GÉNIE CIVIL
GROUPE SADE
LA SADE ET LE GÉNIE CIVIL
L
a SADE est historiquement reconnue comme étant le spécialiste des réseaux
et de tous les ouvrages qui y sont associés. C’est ainsi que le génie
civil s’inscrit parmi les 5 métiers de référence du Groupe.
Et loin de se limiter au génie civil hydraulique, indissociable de son
cœur de métier, la SADE a depuis longtemps diversifié son offre
en proposant ses services en matière de génie civil traditionnel.
Cette activité permet à la SADE
de se positionner à la fois sur
des projets classiques et sur de
nouveaux marchés (énergie
éolienne par exemple), et d’être
retenue sur des projets internationaux comme Aftout
Essahli en Mauritanie, Safi au
Maroc, Tianjin en Chine…
Avec un département dédié au
sein de la Direction des Etudes,
les ouvrages de génie civil sont
étudiés sous toutes leurs
facettes : des difficultés topographiques à la stabilité des
4
Flash Sade 48 • Avril 2012
Services 5%
Energie 7%
Eau 61%
Télécoms 11%
Génie civil 16%
structures en passant par la résistance des matériaux ou encore
la mécanique des sols. C’est ainsi que tout projet de génie civil se
voit proposer des solutions sur mesure.
Toutes les entités de la SADE se sont dotées de départements
spécialisés en génie civil. Signalons la naissance de GECITEC,
filiale qui se consacre exclusivement à ces travaux.
Grâce au travail effectué en amont par la Direction des Etudes et
aux compétences de ses différentes équipes sur le terrain, la
SADE fait du génie civil, un de ses atouts majeurs comme
l’illustrent les reportages présentés dans ce dossier.
OUEST
LE BARRAGE D’ARZAL
FAIT PEAU NEUVE
L
a Division Etanchéité de la DR Ouest a
remporté avec succès l’appel d’offres
lancé par l’I.A.V. (Institut d’Aménagement
de la Vilaine) pour la réhabilitation du barrage
d’Arzal. Ce marché est une première dans la
région !
Le dernier entretien du barrage ayant eu lieu il y a 20 ans, il était
nécessaire d’intervenir sur la superstructure en béton. Elle montrait en effet des signes de vieillissement : fissures, armatures
corrodées, défauts d’étanchéité et parties métalliques en voie de
corrosion.
Les travaux comprenaient la réhabilitation des parements béton
en partie aérienne (poste de commande, piles, tabliers, voûtes),
la protection anti-corrosion des parties métalliques (rail, pontlevis, garde-corps) et l’intégration d’un projet décoratif. Des prestations complémentaires ont été exécutées pour l’étanchéité
des dalles de caniveau et les réfections de chaussées.
Afin de mener à bien ce marché, la Division Etanchéité de
Rennes a fait face à plusieurs contraintes. La première était de
réaliser les travaux en laissant le passage accessible aux usagers : une circulation alternée fut mise en place durant les travaux. La deuxième contrainte concernait les revêtements à
appliquer pendant la période estivale : la résine doit impérativement être appliquée à moins de 10 °C de température, et plus
de 80 % d’hygrométrie. Enfin, la dernière contrainte était
d’accéder à des surfaces inaccessibles
par échafaudages :
la Division Etanchéité a fait appel
aux cordistes du
Centre de travaux de
Nantes, un nouvel
exemple de synergie.
Le projet décoratif de Frédéric GRACIA intégré aux travaux montre toute l’originalité de ce chantier.
Le barrage d’Arzal est la vitrine de la Division Etanchéité rennaise !
DESCRIPTIF DES TRAVAUX
1 Installation d’échafaudages
2 Décapage par sablage
3 Ragréage, surfaçage, traitement des fissures
4 Revêtement de protection en époxy et en polyuréthane
5 Projet décoratif axé sur la transition entre la terre et
la mer
6 Décapage et peinture anticorrosion des garde-corps,
rails et pont-levis
7 Etanchéité des caniveaux
8 Remplacement de portes
9 Petites réfections de voirie
Avril 2012 • Flash Sade 48
5
DOSSIER GÉNIE CIVIL
EST
LA SADE METZ PLEIN CADRE(S)
H
aganis, la régie opérationnelle de la
communauté d’agglomération de Metz
Métropole, assure notamment la gestion et l’exploitation des réseaux d’assainissement. Elle a confié à la SADE la construction
d’un bassin tampon de 2 000 m3 en éléments
préfabriqués, en plein cœur de la capitale
mosellane.
“Nos réalisations du même type à Thionville ont définitivement
convaincu les experts de notre client que notre solution en éléments préfabriqués était parfaitement adaptée aux contraintes
d’implantation du bassin, square Dornès à Metz. La présence
d’une nappe phréatique sous pression à proximité immédiate
du fil d’eau de l’ouvrage rendait les opérations classiques de
génie civil périlleuses. Compte tenu de l’environnement très
urbain, un délai d’exécution court était souhaité, précise José
VEGA. Notre proposition, innovante, a permis la construction, de
fin juillet à fin septembre, d’un bassin constitué de 7 rangées de
17 cadres en béton clavetés et solidarisés ; chaque cadre mesure
4 m sur 2 m sur 1,75 m de hauteur et pèse 16 ou 12,5 t, selon qu’il
possède ou non un fond. Pour qu’elles ne fassent qu’un seul
volume, les rangées de cadres sont reliées entre elles par des
tuyaux de Ø 600 mm en inox. Un système de chasse assurera le
nettoyage régulier de l’ouvrage lorsqu’il sera en exploitation.”
Au-delà du délai et de la qualité d’exécution, plusieurs consignes
strictes devaient être respectées. Tout d’abord, ne pas percer la
nappe souterraine. Ensuite, ne pas endommager les arbres qui
bordent la place sous laquelle est implanté le bassin : ils ont été
protégés, le forage à la tarière a été utilisé pour réaliser les
entrées et sorties du bassin (2 en Ø 1 000 mm et 1 en Ø 600 mm).
Enfin, ne pas perturber la circulation par les livraisons de cadres.
La logistique a été un élément déterminant de la réussite de ce
chantier.
“La logistique, mais aussi les compétences et la motivation de
Claude POTIER, notre Chef de chantier. Des moyens renforcés
par Thierry LESAUVAGE, Conducteur d’engins, et sa pelle de
46 tonnes, venus tous deux de la DR de Normandie. Un beau
travail d’équipe pour un bel ouvrage !“.
Recouvert de terre végétale, le toit de l’ouvrage permettra au
square Dornès de retrouver sa vocation initiale : offrir un îlot de
verdure et de tranquillité à ses riverains.
José VEGA
■ José VEGA, 49 ans, est entré à la SADE en
1985 en qualité de Dessinateur-projeteur
isométrie à la centrale nucléaire de
Cattenom. Il intègre le poste d’Aide Conducteur de travaux
au Centre de Metz en 1989. Il devient Conducteur de
travaux en 1993. En 1997 et 1998, en tant qu’Animateur
qualité, il a contribué à la certification ISO 9001 des Centres
de Reims et de Metz.
6
Flash Sade 48 • Avril 2012
NORMANDIE
A FOND LES CAISSONS !
L
e SIAEP (Syndicat Intercommunal d’Alimentation en Eau Potable) de la Région de Cérences
(Manche) fournit ses 13 communes adhérentes, et quelques autres, en eau potable. Une
eau produite par une usine de traitement située sur la commune de Ver et un captage de
200 m3/h dans L’Airou : des installations gérées par Veolia Eau.
En 2011, afin de sécuriser son approvisionnement en eau brute,
un captage supplémentaire de 100 m3/h a été créé à partir de la
Sienne, dont l’Airou est un affluent.
“Pour cette opération, la SADE a obtenu le lot génie civil”, indique
Ronan GUYADER, Conducteur de travaux à l’Antenne de Flamanville. Un lot rendu complexe par la proximité immédiate de la
rivière et par un environnement contraignant : un pont classé,
une route étroite et un terrain très perméable.”
Pour répondre à ces conditions particulières, les experts locaux
de la SADE ont imaginé et appliqué un modus operandi original.
“Pendant toute la durée des opérations, entre mai et juillet 2011,
trois de nos problématiques constantes étaient de travailler en
sécurité, au sec et en mettant un minimum de particules en suspension dans la rivière.
Alors, profitant du report des travaux à la période d’étiage, nous
avons choisi de terrasser en grande largeur et de réaliser un
batardeau constitué de caissons de blindage côté rivière tout en
talutant sur les trois autres. Un ensemble de moyens complété
d’un pompage permanent de 150 m3/h. Au total, nous avons
traité 300 m3 de terre pour nous trouver à 5 m de profondeur et
à 2 m sous le niveau de la rivière. Une partie de la terre déblayée,
argileuse, a été utilisée pour caler et étancher les caissons de
blindage.
Dans l’excavation ainsi créée, nous avons installé en fond de
fouille des matériaux drainants, puis coulé un béton de propreté.
Un socle sur lequel nous avons déposé, relié et scellé les
modules techniques de la station, tous préfabriqués et tous en
béton armé : un canal d’amenée de 4 m sur 1 m, en deux parties, de près de 10 t chacune, et trois autres éléments de caractéristiques voisines, environ 2 m de diamètre et pesant 9 t, à
savoir un poste de pompage, une chambre pour les vannes et
une autre pour le débitmètre.”
Un chantier qui s’est terminé par le remblaiement,
l’enrochement de la berge et l’installation des éléments de sécurité d’accès aux ouvrages.
“Les solutions trouvées pour rendre ce chantier réalisable selon
nos exigences de qualité, de sécurité et de rentabilité sont le
fruit d’une réflexion collective de l’ensemble des intervenants
SADE de l’Antenne de Flamanville, et conduite notamment par
le Chef de chantier, Alain CAUCHON. Elles sont le résultat
d’échanges constructifs fondés sur leurs connaissances et leur
retour d’expérience. Un capital inestimable !”.
Avril 2012 • Flash Sade 48
7
DOSSIER GÉNIE CIVIL
OUEST
L’ART ET LA MANIÈRE
A
la sortie de Dompierre-du-Chemin,
sur la route de Vitré, IL se fait remarquer !
IL, c’est le réservoir dont les équipes
de la SADE viennent d’achever la
modification et la réhabilitation, et
les frères GRACIA la décoration.
Loïc EVENAT, Chef de la Division
Etanchéité de la DR de l’Ouest,
et Frédéric GRACIA, artiste,
évoquent cette réalisation
pour Flash SADE.
Qu’y a-t-il derrière ce
décor ?
Loïc EVENAT : La fresque monumentale est
la touche finale d’une importante opération de
modification et de réhabilitation de ce réservoir
de 13 m de hauteur et de 150 m3 de capacité.
A l’intérieur d’abord : de deux cuves, nous en avons
fait une seule en pratiquant des ouvertures dans la
cloison, adaptant l’échelle d’accès et les systèmes de
tuyauterie amont et aval. Nous l’avons étanchée par
application d’un mortier hydraulique souple.
A l’extérieur ensuite : nous avons refait la partie supérieure
en reprenant la maçonnerie, en créant un acrotère, en réalisant un capotage inox et une étanchéité, et en posant un
garde-corps sur toute la circonférence. Sans oublier le ravalement sur la hauteur avec, pour finir, l’application d’une peinture technique souple imperméable. Un chantier géré par Michel
PADELOU, Conducteur de travaux, et Yvon LE BRAS, Chef de
chantier, entre les mois de mars et de mai 2011.
D’où vient l’idée de la décoration ?
L.E. : Nous l’avions mise en option dans notre réponse à l’appel
d’offres, le Syndicat des Eaux du Chesné tenant à valoriser les
ouvrages dont il a la gestion. Au cours de la négociation finale,
nous avons su adapter notre offre pour la rendre possible. Je
dis : “nous”, car si nous avons des compétences dans le domaine,
pour les situations plus complexes, comme celle-ci, nous avons
l’habitude de travailler avec Frédéric GRACIA. Un artiste connu et
reconnu, qui nous a notamment aidé sur le barrage d’Arzal. Un
artiste qui va de la conception à la réalisation.
Pourquoi le thème de l’escalade ?
Frédéric GRACIA : Loïc l’a identifié comme pertinent au regard de
la proximité du Saut Roland, un site d’escalade connu dans la
région, et de la volonté de la mairie de promouvoir cette discipline,
avec une salle municipale dédiée. De mon côté, cela m’a inspiré,
puisque je pratique depuis plusieurs années, y compris pour mon
métier : d’ailleurs, pour peindre, je suis plus à l’aise suspendu au
bout de mon fil que dans une nacelle.
8
Flash Sade 48 • Avril 2012
Comment aborde-t-on de tels espaces,
tout en rondeur et en hauteur ?
F.G. : J’ai réalisé une maquette qui donnait une bonne idée du
résultat attendu. C’est sur cette base que le projet a été validé.
Mon challenge était d’exploiter en grand les caractéristiques de
la surface, pour reproduire les traits, les lumières, les creux et
les reliefs, qui font le trompe-l’œil. Depuis le sol, mon frère Pascal me guidait à l’aide d’un talkie-walkie, de jumelles et d’un
pointeur laser. Au total, nous avons œuvré 15 jours pour réaliser et fignoler cette fresque, qui occupe les deux tiers de la surface de l’édifice. Une fresque qui est finalement une exposition
permanente, complémentaire des expositions plus éphémères
auxquelles je participe, avec les peintures sur toile que je continue de réaliser à titre personnel.
Les frères GRACIA et la SADE ont l’art et la manière d’aborder
le marché de la réhabilitation avec une offre positivement discriminante.
La SADE attend par ailleurs la décision concernant un projet de
mise en valeur de 8 réservoirs. Si elle est positive, elle sera le
résultat quasi direct de cette coopération à Dompierre.
EST
QUAND L’APPRENTISSAGE S’EXPORTE
P
ierre BRAUD, 23 ans, prépare un
diplôme d’Ingénieur en génie civil. Un
cursus qu’il fait en alternance à la SADE
Rennes et à l’École Centrale de Nantes. Afin
de valider sa première année, il devait effectuer une mission hors de France.
“J’ai évoqué le sujet de ce stage à l’étranger avec Alain GUILLOTEAU, Directeur Régional de l’Ouest qui est revenu vers moi
avec... une proposition de mission de deux mois et demi en Chine,
à Tianjin à 200 km au sud de Pékin ! Que rêver de mieux ?”
De fin juin à mi-septembre 2011, Pierre a réalisé le suivi qualité
de la construction d’un important ouvrage de génie civil sur un
site industriel de plus de 2 km2, exploité par Tianjin Veolia Water
Bohai Yongli (TVWBY), une joint-venture entre Veolia Eau et une
importante entreprise de fabrication de produits chimiques chinoise.
C’est aussi le métissage des cultures. J’ai dû intégrer quelques
méthodes de construction différentes que j’ai mêlées à l’expertise
à la française”.
Une mission que Pierre a passée à 100% sur le terrain, à suivre
au quotidien les équipes de réalisation. Au bout d’un mois, il maîtrisait même les quelques mots de chinois nécessaires pour se
faire comprendre. Pour le reste, c’est Guo GANG, l’Ingénieur responsable de la totalité du projet, qui faisait l’interface. Il était
aussi son maître de stage, son professeur de chinois… et son
interprète. Un homme essentiel dans la réussite de sa mission et
du chantier.
Quand il fait le bilan, Pierre déclare : “C’est une expérience inouïe
et marquante. Je remercie toutes celles et tous ceux qui me l’ont
permise. A la SADE,
tout est possible... et
dans deux ans,
diplôme en poche, je
postulerai pour y rester !”.
“SADE Chine, poursuit Pierre BRAUD, n’avait que 5 mois, études
comprises, pour réaliser cet ouvrage de 35 m par 35 m sur 12 m
de hauteur avec des critères très élevés de qualité. Cette
construction est l’élément central d’une unité de traitement des
eaux post-process, désormais indispensable au fonctionnement
de l’usine. Nous avons mis en œuvre
600 t d’acier et 38 000 m3 de béton. La
■ Pierre BRAUD a connu la SADE lors d’un forum des entreprises organisé par son
école. C’est Anne-Sophie BONNIN, Attachée des Ressources Humaines à Rennes, qui
Chine, c’est çà... tout devient vite très
lui a proposé d’intégrer la SADE, en alternance, au Service Etanchéité. Il avait déjà en
grand !
poche un DUT de génie civil préparé à l’IUT de Saint-Nazaire.
Avril 2012 • Flash Sade 48
9
DOSSIER GÉNIE CIVIL
FILIALES
FAIRE-PART DE NAISSANCE !
D
epuis le 1er juillet dernier, le Groupe
SADE compte une nouvelle filiale :
GECITEC, basée à Rouvroy.
Sylvain FRICARD, Directeur Régional d’Arras,
en trace les contours.
Quelle est la vocation de GECITEC ?
GECITEC est la contraction de GÉnie CIvil et TEChnologies.
Cette filiale, 100% SADE et 100% nouvelle, héberge les activités de génie civil de moyenne et grande importance que la
SADE souhaite développer dans les régions Nord-Pasde-Calais et Picardie : les massifs pour
éoliennes, l’offre aux industriels et à nos
collègues du Groupe Veolia ou encore aux
collectivités locales. Elle est un levier
de croissance et une source
d’indépendance sur des marchés à
fort potentiel, tout en s’inscrivant
parfaitement dans la stratégie du
Groupe. Elle vient ainsi compléter la
gamme des ouvrages de génie civil
réalisés par une autre de nos filiales :
Claisse Assainissement.
Quels sont ses moyens ?
Laurent RAMELOT, son Directeur Général, veille à ce qu’ils
soient toujours adaptés. Un responsable d’études et un responsable travaux qualifiés l’ont intégrée, tout comme une
équipe de la SADE ; nous avons également recruté une dizaine
de personnes. Ils constituent les premiers effectifs à même de
réaliser un important chantier de construction de massifs pour
éoliennes, 18 au total, ainsi que des ouvrages circulaires dans
le cadre de la construction de stations d’épuration, que nous
venons d’obtenir en partenariat avec le Groupe Veolia.
GECITEC naît sous les meilleurs auspices, longue vie à elle !
Laurent RAMELOT
■ Laurent RAMELOT est dans le Groupe SADE depuis 17 ans. En 1995, il
intègre Claisse Assainissement. Il devient, en 1998, Chef de centre à
la DR d’Arras, Adjoint au Directeur Régional en 2005. Après avoir gouté
à l’international de 2007 à 2009, il revient à la DR d’Arras en qualité de
Directeur d’activités.
“Nous avons des ambitions fermes et raisonnables pour GECITEC, déclare Laurent RAMELOT. Nous voulons
pour cette filiale une croissance maîtrisée et un ancrage solide dans notre région Artois-Picardie. Elle est à la
fois un élément d’indépendance pour la SADE et une réponse appropriée à nos ambitions conjointes avec les
entités de Veolia dans la région.
GECITEC est l’élément du Groupe SADE qui lui permet désormais de répondre de façon globale et cohérente à
de gros donneurs d’ordres. A côté de nos compétences en matière de canalisations, de voirie, d’équipements,
d’automatismes, de traitement des déblais, etc. , nous avons maintenant des atouts majeurs en génie civil”.
10
Flash Sade 48 • Avril 2012
EST
LA SADE CHEZ LES
DUCS DE LORRAINE
L
a ville de Sierck-Les-Bains, à quelques
kilomètres de Thionville et des frontières luxembourgeoise et allemande,
accueille sur ses hauteurs le château des
Ducs de Lorraine : un ensemble médiéval qui
domine majestueusement la vallée de la
Moselle.
Plusieurs fois assiégé et remanié depuis le XIe siècle, ce sont
finalement des infiltrations d’eau qui ont eu raison d’une partie
de ses remparts.
La ville, propriétaire du site, a décidé de les remettre en état et
a confié cette opération de génie civil à la SADE.
“Entre juin et octobre 2011, nous avons édifié un mur de béton
de 25 m de longueur sur 9,30 m de hauteur en lieu et place d’une
partie du mur d’enceinte écroulé”, précise Alexandre CARRÉ.
Un ouvrage capable de reprendre la poussée des terres et de
résister au gel. Un mur de soutènement de type ‘mur à chaise’
dont la semelle repose sur la roche.
Ainsi 25 tonnes de ferraillage et 250 m3 de béton XF1 ont été mis
en œuvre par les équipes de Stéphano GIBELLA, Chef de chantier, selon des plans d’exécution et des notes de calculs établis
par la Direction des Études et notamment Charlotte DAPILLY.
Dans un tel environnement, des toupies à béton qui, par
périodes, se succèdent toutes les 45 mn, cela se gère au plus
près”.
Les véhicules accédaient au chantier, situé en pleine zone classée monument historique, par une voie très pentue. Et c’est
selon des procédures adaptées au contexte que ce chantier a
été tenu et sa logistique assurée.
Un habillage de moellons donnera à ce nouveau rempart son
aspect médiéval… pour quelques siècles de plus.
Alexandre CARRÉ
■ Alexandre CARRÉ, 27 ans, est entré à la SADE il y a 4 ans après
avoir obtenu son Master de génie civil à l’Université de Metz.
Il est Conducteur de travaux au Centre d’activité Génie Civil de
Metz.
Avril 2012 • Flash Sade 48
11