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Bibliothèque de l’École Polytechnique de Montréal Infotech 50, Janvier 2010 Sommaire Mot du directeur..............................1 Infotech Mot DU DIRECTEUR Sylvain Meunier Le témoin passe................................2 Sylvain Meunier n’est pas un partisan des Bruins......................2 Thèses sur toile.................................3 Yves, en prose et en vers.................4 Des noms qui en disent long!..........5 Une formule qui fait boum!...........7 L’Infotech a-t-il toujours existé?......8 Riches et grands domaines..............9 Recette pour un bulletin bien cuisiné!...................................10 Aussi utile qu’un couteau suisse....11 Rebaptiser l’Infotech?....................11 L’édifiant éditeur............................12 Les « plusses bonnes » de l’Infotech...................................12 Des fils qui ReSStent.......................13 Le monde entier célèbre l’Infotech!..........................14 Le meilleur reste à venir!...............16 Chroniques L’heure du « compte »...................16 Échos de la boîte à suggestions.....17 La Bibliothèque, c’est aussi des gens… et des comités : le comité de l’Infotech...................19 L’Infotech vous présente son cinquantième numéro! Il y a matière à célébrer, et c’est pour moi, qui m’insère discrètement dans ces pages, un honneur de participer à cette édition très spéciale. Vous découvrirez, en effet, un numéro à deux faces : l’une, givrée, où l’équipe de l’Infotech se laisse aller à célébrer avec fracas son cinquantième, et l’autre, nature, où nous faisons preuve de notre réserve toute bibliothéconomique. Vous pourrez ainsi goûter à nos deux personnalités! Pour vous aider à bien naviguer à l’intérieur de notre folie passagère, nous avons adopté un code graphique (nous sommes un peu maniaques de signalisation) : ainsi, le logo du cinquantième, vous permettra de repérer d’un simple coup d’œil les articles où nous nous sommes laissés aller à la célébration. Notre côté « givré » vous convie à l’exploration minutieuse des dessous de notre jubilaire. Vous découvrirez, en vrac et sous la plume de nos collaborateurs les plus aguerris, la recette secrète à la base de cette nourriture intellectuelle ainsi que des reportages étonnants sur nos coulisses. Ne manquez pas de lire également l’analyse marrante, mais pleine d’autorité, qu’André Maltais fait de notre catalogue ainsi que les vœux reçus des grands de ce monde pour notre cinquantième! Mais nous avons aussi un côté « nature », et ce cinquantième numéro de l’Infotech ne manque pas de contenu. Pour débuter, et puisque qu’il est important d’être présenté convenablement, Barbara Sandrzyk vous expose clairement pourquoi je ne suis pas un partisan des Bruins de Boston! Depuis le début de la session d’automne 2009, nous sommes passés à l’ère électronique pour le dépôt des mémoires et thèses. Minh-Thu Nguyen vous explique où nous en sommes rendus. De son côté, Marie-Hélène Dupuis vous fait part des derniers développements en ce qui concerne la formation documentaire dans le cours ING6900. Quant à André Maltais, il démystifie pour vous les «grands domaines». Nous profitons également de ce numéro spécial pour rendre hommage à Luc Foucault qui a tenu les rênes de l’Infotech pendant plusieurs années et sans qui ce cinquantième n’aurait pas vu le jour. D’autres articles ainsi que nos chroniques habituelles complètent cette cinquantième parution. À la lecture de ce numéro, je pense que vous pourrez conclure comme moi que l’Infotech a un long avenir devant lui! !FFILIÏEÌL5NIVERSITÏDE-ONTRÏAL Infotech 50, Janvier 2010 1 Le témoin passe Marc Hiller Telle une course à relais, l’année 2008-2009 a vu le témoin quitter la main de Richard Dumont pour se retrouver dans celle de Sylvain Meunier à la fin de l’été 2009. Pour assurer l’intérim entre l’ancien et le nouveau directeur, deux de nos gestionnaires ont aussi participé à cette course tout en continuant d’exercer leurs fonctions habituelles. Il va sans dire que plusieurs de nos projets ont connu des ralentissements. Toutefois, le bilan de 2008-2009 est quand même positif. Quant au plan de travail 2009-2010, il s’inscrit dans la continuité de l’année dernière. Voyons les grandes lignes de ces deux documents. En place depuis 16 ans dans sa mouture actuelle, le système informatisé de gestion de bibliothèque (SIGB) se meurt. Pas besoin d’un dessin pour justifier son remplacement. La préparation des spécifications fonctionnelles pour un nouveau SIGB a débuté en 2008-2009, et nous avons lancé un appel d’offres il y a quelques semaines. Nous espérons entreprendre l’installation du nouveau système dès ce printemps avec une mise en service à temps pour la rentrée d’automne. Les collections imprimées et électroniques demeurent une de nos principales priorités. L’année 2008-2009 a été marquée par l’affaiblissement soudain du dollar canadien à l’automne 2008, ce qui a fait en sorte que nos coûts d’abonnements, qui sont pour la plupart facturés en dollars américains, ont augmenté de 25 %. Nous avons malgré tout réussi à les maintenir et avons même été en mesure d’acheter un grand nombre de livres grâce à des surplus dégagés d’autres secteurs de la Bibliothèque. Même si le cours du dollar canadien remontait en 2010, il reste que le budget des collections, lui, n’a pas augmenté. Il faut donc s’attendre à une diminution importante du nombre de commandes de livres dans l’année qui vient. Les collections de livres électroniques connaîtront dorénavant une croissance plus rapide que les collections de livres imprimés. Pour optimiser l’utilisation de toute cette documentation, nous réviserons, en 2009-2010, les stratégies de traitement, d’indexation, de signalement et de promotion des documents électroniques. Le soutien à l’enseignement et à la recherche est au cœur de nos actions. La nouvelle formule des laboratoires du cours ING6900 a été instaurée et rodée en 2008-2009. Nous ferons un bilan de cette première année et prévoyons déjà l’ajout d’exercices et le développement d’une banque de questions pour ces laboratoires. La Bibliothèque et le Service informatique ont mis sur pied, à l’automne 2008, le serveur institutionnel PolyPublie. Nous avons ensuite réalisé un projet pilote avec le Département de génie informatique et génie logiciel pour le dépôt en format électronique des thèses et mémoires de ce département. Dès cet hiver, nous serons en mesure d’offrir le service à tous les départements. Par la suite, nous expérimenterons le dépôt des articles des chercheurs de l’École, du moins ceux qui peuvent être diffusés librement. Les lieux physiques continueront à s’améliorer. Le mobilier avait fait l’objet d’une attention particulière lors de la planification de l’actuelle Bibliothèque, ouverte en 2005. À ce jour, cependant, seule la moitié de nos vieux isoloirs a été remplacée par des meubles mieux adaptés aux besoins des étudiants. Cette année, nous poursuivrons le renouvellement des isoloirs, qui devrait être complété d’ici deux ou trois ans. Sylvain Meunier n’est pas un partisan des Bruins Barbara Sandrzyk La Bibliothèque l’a enfin, son nouveau directeur! En effet, Sylvain Meunier y a fait une entrée remarquée au mois d’août dernier. Avant son arrivée, plusieurs curieux s’étaient lancés sur Internet, histoire de faire une petite recherche sur le personnage et de lui voir la binette. Quant à moi, j’ai eu la chance de discuter avec lui devant une bonne pizza toute garnie. Mmmm! Voici quelques renseignements généraux sur le jeune homme. Il est né dans la petite ville de Waterloo, située entre Sherbrooke et Granby, il y a quarante-six ans. Il a un frère jumeau et une sœur aînée. Sa mère travaillait comme infirmière et son père, comme professeur d’arts plastiques; les deux sont maintenant à la retraite. Sylvain Meunier est un homme sympathique qui a le sourire facile. Il aime rire et faire rire. Mais il ne va pas jusqu’à faire le clown : quelques blagues bien placées, et voilà le tour est joué! Il se dit soucieux du bien-être des personnes et s’adapte à la personnalité de chacun. Il s’avoue fonceur, mais il sait prendre le temps de réfléchir avant de poser une action. Profession oblige, Sylvain aime la lecture. C’est même son principal passe-temps. Il s’intéresse particulièrement aux livres qui traitent de sociologie ou de philosophies indiennes comme l’hindouisme et le bouddhisme. Il apprécie aussi la littérature française des années cinquante, surtout les œuvres d’Albert Camus, un auteur qui l’a marqué. Les textes surréa- listes et de science-fiction font aussi partie de ses lectures de prédilection. N’en déplaise à André Maltais, Sylvain Meunier n’est plus un partisan des Bruins de Boston. En fait, il n’est pas un partisan tout court, même s’il a suivi les exploits des Canadiens « quand ils étaient encore bons » et ceux des Bruins du temps de Bobby Orr. À une époque lointaine, il s’est même intéressé aux Nordiques de Québec, mais ça lui est vite passé. Notre nouveau directeur a eu un parcours peu ordinaire avant d’aboutir dans le domaine des bibliothèques. Étudiant en sociologie et en communication, il s’est intéressé à l’intégration et à l’impact social du marché de l’information, [»] Infotech 50, Janvier 2010 2 autrement dit, à la création et à la manipulation de l’information dans la société. À sa sortie des études, il a travaillé dans plusieurs domaines, dont le journalisme et la veille technologique. Toutefois, la récession et l’entrée de l’informatique dans le milieu du travail l’ont forcé à se réorienter. Le travail en bibliothèque semblait tout indiqué, non? Pendant l’entrevue, Sylvain m’a avoué avoir été impressionné par l’ancienneté du personnel et la stabilité des différents services de la Bibliothèque. Il trouve aussi que ces derniers sont bien organisés et qu’il y a une bonne communication dans et entre les équipes. Et il tient à remercier Marc Hiller et Minh-Thu Nguyen d’avoir su l’intégrer progressivement à ses tâches de directeur et de l’avoir bien encadré tout au long de son apprentissage. Pour terminer l’entrevue, je lui ai posé une question piège : en tant que nouveau directeur, que nous réserve-t-il pour les prochaines années? Un peu gêné, il m’a fait cette réponse. D’abord, et c’est important pour lui, il veut assurer la continuité des services et du personnel. Pourquoi changer une formule gagnante? Ensuite, il veut poursuivre les projets, déjà engagés ou non, de Richard Dumont. Enfin, il veut s’assurer que la Bibliothèque continue à se développer au rythme des ressources électroniques plutôt que d’être à la remorque. Toutefois, mon petit doigt me dit qu’il a aussi en tête des projets qui lui sont propres. Thèses sur toile Minh-Thu Nguyen Qu’est-ce qui s’est passé depuis le printemps 2009? Dans le bulletin Infotech 49, nous avions annoncé la réalisation d’un projet pilote pour le dépôt des mémoires et thèses électroniques avec la participation du Département de génie informatique et génie logiciel. Amorcé en mars 2009, ce projet nous a permis de valider toute la chaîne de travail, d’apporter les correctifs nécessaires et de mettre au point un programme de formation. Pendant cette période, sept mémoires et thèses en génie informatique et logiciel ont été déposés. Jean Dansereau, appuyé par le comité des thèses électroniques, a présenté en mai 2009 à l’Assemblée de direction le rapport sur le projet pilote ainsi qu’un plan de mise en œuvre de la diffusion électronique des mémoires et thèses de l’École Polytechnique. Dans ce rapport, le comité recommandait que le projet pilote soit dès lors étendu à l’ensemble des départements et que la diffusion électronique soit obligatoire à partir de l’automne 2009. Ces propositions ont été approuvées par l’Assemblée de direction du 26 mai 2009. Après un été tranquille, le dépôt électronique a commencé à s’effectuer en octobre 2009. À ce jour, 80 thèses et mémoires approuvés ont été déposés. Ceux dont les auteurs ont obtenu leur diplôme sont accessibles au public. ments auprès des Bibliothèques nationales du Canada et du Québec, et à conserver, pour encore quelque temps, une copie supplémentaire des documents sur support physique (microfilm). Les aspects touchant la production du document électronique, tels les feuilles de style, la présentation, la mise en page, les formats de fichiers et la vérification des documents, sont pris en charge par la Direction des études supérieures, le Registrariat et le département de l’étudiant. Comment accéder à PolyPublie? Effectuez simplement une recherche dans le site de l’École ou celui de la Bibliothèque avec le mot clé « PolyPublie » ou l’expression « mémoires et thèses ». Vous y serez en deux clics! Le dépôt PolyPublie est accessible sans frais et ne requiert aucun mot de passe : http://publications.polymtl.ca/ Notez que même si PolyPublie ne contient à l’heure actuelle que des mémoires et thèses, nous espérons y ajouter d’autres types de documents dans un proche avenir. Un effort institutionnel : à chacun son rôle Rappelons que le comité chargé de planifier et d’implanter le volet mémoires et thèses du dépôt PolyPublie comprend des membres de la Bibliothèque, de la Direction des études supérieures, du Département de génie informatique et génie logiciel, du Registrariat et du Service informatique. Sur le plan opérationnel, le Service informatique fournit et maintient des infrastructures informatiques : serveur, logiciels, authentification d’accès, mises à niveau, sauvegardes, etc. La Bibliothèque, quant à elle, s’occupe de la gestion de l’application, de la base de données et des projets d’implantation. Elle s’assure également de la formation et du soutien aux personnes faisant des dépôts. Par ailleurs, la Bibliothèque continue à répertorier et à indexer les mémoires et thèses dans son catalogue, à déposer les docu[»] Infotech 50, Janvier 2010 3 Visibilité accrue Contrairement aux sites privés comme la banque ProQuest Dissertation and Theses, PolyPublie est un dépôt institutionnel qui permet d’avoir librement accès aux résultats de la recherche scientifique publiés à Polytechnique et, ce faisant, d’accroître l’impact de nos publications et la renommée des auteurs. Le contenu de PolyPublie est rapidement et largement indexé par plusieurs moteurs de recherche Internet. Puisque PolyPublie est conforme aux normes de l’Open Archive Initiative (OAI 2.0) et qu’il est enregistré comme fournisseur de données, les métadonnées qu’il contient sont prêtes à être « moissonnées » et intégrées aux autres portails ou bases de données comme Portail Thèses Canada ou OAIster. Les thèses de nos étudiants ont donc plus de visibilité que jamais. À titre d’exemple, à peine deux semaines après avoir été déposé dans PolyPublie, le texte de cette thèse était déjà indexé dans Google et Google Scholar. Yves, en prose et en vers Marc Hiller - Avec remerciements à André Maltais pour ses quatrains. Mon très cher collègue, Yves Et aussi très cher Desforges! Tu abordes maintenant la rive Où, de ton destin, tu es la forge C’est ainsi que débutait l’adresse d’André Maltais en l’honneur d’Yves Desforges, que la Bibliothèque fêtait le 30 avril dernier à l’occasion de son départ à la retraite. Yves a d’abord travaillé comme commis au prêt et au rangement à la Bibliothèque. Il faisait le « quart de soir », du milieu de l’après-midi jusqu’à 22 heures, après quoi il prenait allègrement la route pour retourner chez lui... à Lachute! Après quelques années, il en a assez d’être toujours debout au comptoir du prêt. Il s’en va alors travailler au Service des acquisitions où il s’occupe principalement de la réception des périodiques. On était au début des années 90; toutes les revues étaient encore en format imprimé. Chaque jour, la Bibliothèque recevait une pile de revues. Chacun des numéros devait être consigné dans le système informatique, étiqueté, puis placé sur les rayons pour que nos avides chercheurs puissent en prendre connaissance. On pouvait toujours compter sur Yves pour son travail précis, minutieux et rapide. Les temps ont bien changé! L’avènement des revues électroniques, il y a une dizaine d’années, a progressivement éliminé la réception des revues imprimées. Yves s’est alors consacré à l’inscription au catalogue des tables des matières des livres, un projet important de la Bibliothèque dans lequel la contribution d’Yves a été majeure. Son travail de moine a en effet grandement amélioré la recherche de documents pour les usagers. Aujourd’hui, ton patron tu limoges Alors, de grâce, oublies les livres Et que ta vie regorge De nouvelles initiatives Yves nous a annoncé son départ à la retraite en février 2009. Il se plaisait à la Bibliothèque. Il aimait son travail, son milieu, ses collègues. Il aurait bien voulu continuer à travailler pendant quelques années, mais cela aurait risqué de nuire à sa santé. Il a décidé d’écouter sa raison... et sa conjointe. Au cours de la fête organisée en son honneur, les collègues d’Yves lui ont offert un album souvenir avec les photos et les bons mots de chacun. Il a aussi reçu un coffret des chansons d’Adamo, son chanteur préféré, et une montre, dont je suis jaloux! Yves et Ginette caressaient le projet de construire une maison à Lachute. Ils l’ont mené à bien au cours de l’été dernier et peuvent maintenant se la couler douce. Dès demain, peu importe où tu loges Tu pourras, dans l’aube vive Écouter les rouges-gorges Et les piaillements de la grive Je garde d’Yves Desforges le souvenir d’un homme doux, affable, rieur, généreux et aimant son travail. Je n’oublierai pas non plus ses fameux éternuements qui secouaient littéralement la Bibliothèque! Nous te souhaitons, Yves, la plus belle des retraites. De ton nouveau Palais des Doges Parfois, tu penseras à notre vie chétive Et, évoquant les ponts qui s’engorgent Tu t’écrieras : « Espèces d’endives! » Infotech 50, Janvier 2010 4 Des noms qui en disent long! André Maltais Le catalogue de la Bibliothèque, c’est un peu comme une ville dont les habitants sont tous les auteurs des livres que nous avons traités au fil des années. Aux Services techniques, il n’est pas rare que nous nous amusions des noms pour le moins bizarres de certains citoyens de notre catalogue. Permettez-moi de profiter de ce 50e numéro de l’Infotech pour vous en communiquer quelques-uns. Les noms retenus sont compris entre les lettres N et Z. Advenant un certain succès du présent texte, nous pourrions envisager d’y apporter une suite qui couvrirait la première moitié de l’alphabet. Enfin, sachez que tous ces noms sont réellement présents dans le catalogue de la Bibliothèque. D’ailleurs, vous pouvez facilement le vérifier par vous-même. Commençons, si vous le voulez bien, par les noms évoquant un besoin de base : les aliments. Notre catalogue contient les Walter Zucchini, Edouard G. Pita, Benoît Poulet, Donald H. Whitebread, Giovani Parmigiani, Nicolas Navet, Johanne Tarte, Ivana Suchy, Paul Sosis (saucisse), Franco Selleri, Samuel Rognon, A. Rachid, Alicia L. Ragout de Spencer, Pepper White et, pourquoi pas, Deborah L. Yopps (marque de yaourt), James J. de Yoreo (marque de biscuit), Robin Wood (marque de farine) et William Petak (des bonnes « petak », c’est bon!). D’autres noms de citoyens représentent bravement la biologie humaine ou animale. Mentionnons Marie-Christine Piedboeuf, Jean Sang, Michel Serveau, S. K. Tandon, Gustave Oslet, Christophe Sueur, Jean Ney, Jerry Ventre, Olli Varis, et, dans un registre bien particulier, Najate Ben-Sari Zizi, Todd Verge et Roger Pynn. Les animaux sont également bien représentés avec Quentin C. Turtle, Marcus M. Truitt, Arthur M. Trout, N. Thon, Guy Tétard, O. Veyrat, David Yack, Gérard Worms, Philip F. Panter, Rajan Suri (souris), Jacques Sigal, H. A. Whale, Meltem Serin, Bruno Renard, Mary C. Rabbitt, Martine Poux et Jozsef Pelikan. Ingénierie Notre cité catalographique comprend aussi sa part d’ingénieurs. Soulignons Agnès Terrasse, Jacques Verrière, Robert « Abri » Tempo, Gérard Subsol, Sandrine Poteau, Jean-Claude Pont, Charles Platrier, Frédérick Planché, Jacques Plan, Catherine Pivot, Philippe Robinet, Catts Pressoir et Alain Pavé (génie civil et construction domiciliaire). Mais aussi A. E. Vol (génie aéronautique); Mark R. Tool, Robert Vis, Dominique Taraud, Richard Stim et Carlos Martin Vide (génie mécanique); Duncan Watts, S. Odiot, R. L. Plackett et Charles P. Sonnett (génie électrique et électronique); George Polimeros, Karl Nickel et Roy A. Plastock (génie des matériaux); H. E. Trucks, Russell E. Train, Gérard Voland, Ghislain Wagon, Peter Stopp et même Marcel Takam (ta CAM) (génie des transports); Ronald Warren Tank et E. Quanon (génie militaire); et Sue Webb, C. Van de Panne, Teresa Numerico et Marek Reformat (génie informatique). Les scientifiques et chercheurs sont JeanBernard Trouvé, Jean-Claude Vérité, Roger Valid, Alan W. Pense, Jack Tech, Alexandros Nanopoulos (comme dans « nanotechnologie »), Clément J. Savant, Pasqualina M. Sarro et John T. Sample. Évidemment, d’autres sphères du savoir sont suggérées par les Marcel Sédille, David G. Proverbs et Dominique Présent (grammaire); Gérard Plateau, R. Quatremer (géographie); Jean Rondepierre, François de Pierrefeu, Marcel Rochefrette (géologie); et Roeun Un, Jean-Paul Six (mathématiques). Pour les enfants Le monde des petits n’est pas ignoré avec des noms comme Wing N. Toy, Goswani D. Yogi, Mauricio Papa, Yu P. (Youppi) Svirko, Nicholas M. Spyrou, Ka-Yiu (Cailloux) San, Jean-Claude Samama, Gilles Poupon, Danny C. C. Poo et Roland Pierrot. Des jardins d’enfants, nous passons au jardinage des adultes et découvrons Auguste Rateau, P. Sauvegrain, Adrien André Sanfourche, Jules Pelouze, Cindy Winegarden, Frantz B. Tuteur, Jean- Pierre Pelle et Claude Prunier. Du pouce vert à l’environnement, il n’y a qu’un pas. S’y associent les C. C. Verver, Michel Vert, Elliott Irving Organick, Maurice Henry Quenouille, Louis Naturman, J. Sentier, Éric Sanlaville et Arno Puder (pus d’air). Michel Vert pourrait aussi retrouver ses collègues « de couleur », les Rémi Violette, Marvin Pastel, Thomas W. Orange, Janine Rouge, Mark de Payrebrune et Cyril Rainbow. Ce dernier est également météorologue, à l’instar des Bruce Schaller (chaleur), Olivier Scaillet (de l’expression « on s’caille »), Eugène J. Saletan, Tetsuro Sakai (ça caille encore), Stuart S. Sagel, Gil Neiger, Kris Tangri, Carol Sunshine, Paul Soleillet, Bradford Babbitt Van Diver (« Vive le vent d’hiver », dit la chanson), Lee Rainwater et Georges Tiffon. Perruques et sacs à main Pour les amateurs de mode, notre catalogue abrite les Wilfrid Perruquetti, Joseph Pelrine, Jean-Pierre Ponpon, Jeremy Purseglove, A. Sabot, Orville C. Sandall, Jean-Philippe Retaillé, Bruno Soulier, Philippe Rabiller, Jeanne Soutif (un « soutif » est un soutien-gorge), Bo Pang, Charles H. Nilon et, mon préféré, Michel Supersac! Vous aimez la musique? Eh bien, vous ne serez pas déçu d’apprendre que notre petite ville compte des Roland Trompette, Jean-Michel Trio, Kenneth Tenore, C.-A. Valson, Hiroyuki Tango, Polydore Swings et J. Son. Mais en musique, le plus intéressant demeure que certains noms y font référence simplement par les sons qu’ils contiennent. Que dire, par exemple, des K. Ramavataram, J. A. Steketee, Habib Tabatabai, Srinivas A. Tadigadapa, Hirokazu Takada, Jamal Takadoum, Shozo Takata, Mark Tatham, Léandre Nneme Nneme, Nicolae Opopol, H. Papupen, Artur Wiklik et Jean-Raphael Tong-Tong! Tong-Tong. Cela fait penser à la musique, mais c’est aussi une onomatopée. Vous savez, ces mots qui représentent un bruit, un son ou même un cri. Nous avons [»] Infotech 50, Janvier 2010 5 nos auteurs « onomatopiens » tels B. I. Piip, John E. Plapp, R. A. Ploc, Daniel J. Plung, Valer Pop, R. Pouit, Kenkichi Oho, H. A. J. Oonk, Ding Ying, Joachim Otto Yohou, R. D. Zipp, Lu Ting, Michael Toot, Helen O’Boyle, Philippe Touitou, sans oublier Kenneth E. Vroom! Poignée de bêtises Une catégorie intéressante est celle des injures, étonnamment nombreuses dans notre catalogue. Ainsi, découvrons les Didier Sornette, L. I. Salop, Gregory Satir, James C. Ratté, Shahina Naz, Thomas Nunno, Lucille Pariat, Jacques Villain, M. F. Veul, Quincy Teng, Michel Tetu, Patrick Thiran, Pierre Rat, Hind Rakkay, Paul Radin, Henri Pochard, Ulrich Platt, Florence Osty, Geert van de Putte, Jean Sal et surtout, surtout, surtout, Paul Vachier! D’autres noms, par contre, évoquent de bien meilleurs qualificatifs, comme Allan Sydney Wisdom, Norbert Preu, Gabriel Voitoux, René Parfait et Carol Precious. Nos auteurs-habitants sont de toutes les tailles : petits (Philippe Nain et Yechian Yemini) ou grands (Lucien Sigrand). Notre catalogue a aussi ses « gros noms »! Qu’il me suffise de mentionner Marc Pansu, Gilles Pesant et N. H. Phat. Plusieurs de nos auteurs sont entrepreneurs ou travaillent dans un bureau, comme les Putnam P. Texel (t’excelles), Bertrand Viret, José Ragot, Amnon Yariv (l’arriviste), Charles Youngblood, John A. Talent, Mark Utting (franchement!), E. N. Protonotarios, William S. Tamplin (temps plein), Nicolaus Steno, Richard Startup et Mark Paye. Et l’argent, bien sûr, a ses Jacques Valeur, Richard Winpenny, Pascal Plumé, Michael R. Overcash, Gordon Shillinglaw, Richard G. Ranson, David Prosperi, Alain Profit et Corrado Priami (prix ami). L’amour, toujours l’amour Dans les horoscopes des journaux, après le travail vient l’amour. Notre catalogue possède lui aussi ses « amours » de noms avec Paul C. Truelove, Lionel Roucoules, M. Valentin, Arcadio P. Sincero, Sophie Tison, Maurice Touchais, Laurence N. Virgin, Denis Thébeau, Donald Solitar, Waleed W. Smari (s’marie), Peggy Trousseau, Richard Soltero (« célibataire », en espagnol) et Geza Timari (tit-mari). D’autres noms présentent un carac- tère carrément plus « sexuel »(Walter Sextro, Gilberte Niquet, E. V. Sado et Rehan Sadiq), voire « pipicaca » (Richard Prout, Len M. Pismen, Goeffrey E. Petts, Paolo Petta et Maria Petrou). Mais les problèmes ne s’arrêtent malheureusement pas là. Ainsi, le jeu (Driss Ouazar, Ronald Packman, William Paul Risk et Kimio Uno), l’alcool (N. G. Trink, Jean-Louis Soulé, Nikolai Nikolaevich Sirota et Eugene Shuter) et la drogue (Luke Trip, Jean-Jacques Spicq et Ashish Tewari) pointent aussi leur vilain nez dans notre catalogue. Heureusement, les bienfaits de l’eau pure apparaissent grâce aux Normand Trempe, Claude Vittel, Didier Noyé, Zahir Tari, Raymond Saccal (ça cale) et Kenneth L. Pocek (pas sec). Ayoye! Comme dans une ville, il y a des noms qui font mal (Lucien Percepied, Caroline Serfass, Nicolas Tranchant, Byron D. Tapley) et d’autres qui font du bien (Moussa Seidou, Linda M. Welkom, Bernard Sanschagrin, Andrew C. Tickle); d’autres encore inquiètent (Rodolphe Sépulchre, Henri Trou, Michael J. Panik, Josef Stuper) et leurs contraires rassurent (J. Rygol, Pierre Rigollet, Randy Peppé, Sandro Sava, Catherine Plaisant, Alain Pitre). Notre cité catalographique compte ses sportifs : Frederick C. Victory, Diego Zamboni, Allan Shotwell, Malek Tabbal (ta balle), Éric Stade, Lucie Ringuette, Monia Rekik, Pierre Patin, ses amateurs de cinéma :Maurice Parodi, William Sinnema, Linda M. Spock, ses politiciens : Beverley Voth, Ted Senator, et même A. Sarko, ses religieux : Albert Sauveur, Roland Sanctuary, Earl D. Sacerdoti, A. Révérand, Anna V. A. Resurreccion, Oliver W. Propheter et, croyez-le ou non, ses bibliothécaires : R. L. Vollum, G. W. Series, Andy H. Register. On y trouve encore une école (polytechnique?) avec les Yan Zheng (Y’enseigne), Carole Tucoulet, J. C. Plaziat (plagiat) et… Jean Poly! Ces « vites » qui détalent! Dans notre ville, se trouvent des handicapés (Francis Sourd, Kuber T. Sampath), des rassembleurs (Christophe Toulemonde, David G. Tout), des « racistes » (Edward Wasp, F. Nègre), des « vites » (C. Vit, D. Tal) et des « pas vites » (K. A. Van Lente, C. S. Zen, Peter J. Stang, George N. Sandor, Julien Petitpas, Keith Pavitt, Gregory S. Patience). Et il y a les vieux : P. M. Vieillard, Baxter E. Vieux, Renata Vieira, Fabrice Papy et John D. Peper (pépère). Certains d’entre eux, sans doute plus « veinards » ou « vigoureux » que les autres, atteignent une longévité impressionnante, comme le montrent les exemples suivants : Vennard, Edwin, 1902, Vigoureux, Paul, 1903, Stauch, Adolf, 1875, Vacquant, Charles, 1829, et Mineur, Henri, 1809(il fête son bicentenaire, cette année!). Il y a aussi les timides (Oz Shy, Steven Saliterman, Jean-Pierre Penot), les « bénioui-oui » (yes men) (R. W. Okey, Carol Vu, Jean-Charles Sisi, Mohammed Saadioui), les esprits critiques (Jean-Pierre Nonnon, Michel Songeon) et plusieurs laissés pour compte tels Jack Nutting, Henri Vatan, William Skach (s’cache), Maryam Sepehr (se perd), David Sceppa (sait pas), Edward Michael Perdue et Slobodan Perdan, dit le « looser ». Enfin, il y a malheureusement ces dégoûtants personnages qui hantent tous les lieux du monde sans exception. Ils s’appellent Pearl Pu, Jean-Pierre Verjus, Anna Woch, A. D. Visser, JeanPierre Rothé, Catherine E. Urch, Atul Puri (pourri), Paul Pupier (pue pieds) et Claude Puech. Il arrive que ce soient les prénoms qui méritent notre attention, comme dans les cas de Bientôt Séa, Rinpoché Sogyal, Philo C. Wilson, Astérie Twizeyemariya, Ka-Kha Wong, Viraphol Tassombut, Ben Hur Wilson, Subir Kumar Sarkar, Alan Harlalee Wilson et Déogratias Ndereyimana. Scrabble Les noms peuvent aussi être bizarres selon des critères de forme. Ainsi, certains contiennent trop de consonnes (Frantisek Tvrz, Heinz Tschatsch, Katalin Vsztergombi, Arié Vrijburcht, Pawel Wrzos, Oldrich Pajgrt, Leo J. Obrst, Jaroslav Nyvlt, Daniel Ng, Jan J. Opplt, Wolfgang Nejdl, Mark Szymczyk, William Y. Svrcek, M. Skrzynska et Greta PifatMrzljak), tandis que d’autres charrient trop de voyelles (Nicolas G. Tomaiuolo, A. M. Viiou, Janvier Yahouédéou et Mawuko Nyuiadzi). [»] Infotech 50, Janvier 2010 6 Certains noms sont très courts (Ad Vlot, A. Nou, Tee Teoh, Li Qi, Bo Shi et Ye Tao), mais d’autres, franchement, traînent en longueur (Nick G. Triantafillopoulos, Nalini Venkatasubramanian, Demetrios Panagiotakopoulos, Thiruppudaimarudhur N. Narasimhan, Velupillai Sankaranarayanan, Jean-Denis Rakotoharilala, Giuseppe Maria Ferrero di Rocaferrera, Pelageia Lakovlevna Polubarinova-Kochina, Léandre A. Ratsirahonana-Rakotobé et Duo Oyono Mick Willy Randriamiarinyatovo). D’autres noms sont à eux seuls des exercices de diction, comme Louis Puisseux, C. V. Vishveshwara, Alan L. Yuille, B. Yrieix, Sergei Konstantinovich Vsekhsvyatskii, Du Xixing, Yang Ang, Gotz Schroth, Charles Suchet, Przemyslaw Wojtaszczyk et Henning Struchtrup. Essayez de les prononcer rapidement, vous verrez! D’autres encore ont une fixation sur une lettre et n’en démordent pas trop, comme Hélène Stemmelen pour la lettre E, Hervé Vivier et Yvette Veret pour la lettre V, Jeff Offutt et F. Pfaff pour la lettre F, Antonia Papandreou Suppappola, dont les parents aimaient bien la lettre P, ou encore Aziza Tazi (lettre Z), Mahadev Satyanarayanan (lettre A) ou Zenon W. Pylyshyn (lettre Y). Il y a aussi les particules, un peu passées de mode mais encore bien présentes, comme le montrent les Xavier Boy de la Tour, Étienne du Trémolet de Lacheisserie, J. F. d’Aubuisson de Voisins, Sabrina de Capitani di Vimercati, Jean d’At de Saint-Foulc, Robert Pallu de la Barrière, Victor Rouquet la Garrigue, Bruno van Pottelsberghe de la Potterie et Robert Ali Brac de la Perrière. Guignol, bozo et jambon Certains noms frôlent la bizarrerie, se taillant ainsi une place à notre palmarès. Par exemple, Dominique Thibaudon (tibedon), Maurice Zignol (guignol), Bo Zhou (bozo), Giulio Zambon (jambon), Dang Vy Dao (vidéo), Adil E. Shamoo (chameau), Robert A. Scopats (psychopathe), José Maria Sarabia (charabia), Gilbert Raveleau (travelo), Jacques Rappaz (rapace), Jean-Claude Radix (radis), Harry Bridgman Pulsifer (Lucifer), Michel Pourcelet (porcelet), Bernard Pitrou (pitou) et Jean-Marie Piasco (fiasco). D’autres font penser à des parties de phrases, comme You Gang (Hey, you gang!), Arnant Venet (Ar’n’en venait pas!), Teh-Fu Yen (T’es fou, Yen!), Zebo Peng (Z’ai beau peigne!), Giorgos Stamou (C’tait mou) ou encore Otto Struve (L’auto s’trouve où?). Vous voilà maintenant presque au bout de votre voyage à Catalogueville. Vous avez rencontré beaucoup de monde! Mais permettez-moi de vous présenter un dernier groupe d’inclassables et étonnants citoyens. Voici donc les Sala Toto, Tulio Tolio, Youssef Timoulali, Daniel Villesuzanne, Jacques Ripotot, Vincent Zalzal, D. Clay Whybark (pourquoi japper, en effet?), Marco M. Pamatmat, Manabu Nii, J. Staciulevicius, René Rampnoux, Ricardo Salem Zebulum, A. Yesildirek, JeanPhilippe Torterotot, Nicolas Poilvert, Beyime Ould Tachefine, David Pointcheval, R. Toxopeus, Francis Rocaboy, Sak Onkvisit, Yves Saint-Mleux, Nadia Réguigui et Ivy Brautigam Percoco. « Étonnant » est ici le maître mot. Un étonnement qui n’a pas de fin et que, pour terminer, signent trois de nos auteurs : Doug Stuns, N. F. Surprenant et Jo Strange. Une formule qui fait boum! Marie-Hélène Dupuis Depuis 2002, la Bibliothèque est responsable de la partie « laboratoires de formation documentaire » du cours Méthodes de recherche (ING6900). L’évaluation des laboratoires compte pour 50 % de la note totale de ce cours d’un crédit, développé initialement pour outiller les étudiants du doctorat en vue de l’examen de synthèse. Dans le but de soutenir la qualité de la recherche et de diminuer la durée des études, la Direction de l’enseignement et de la formation a décidé d’étendre l’obligation de suivre le cours à TOUS les étudiants des programmes de maîtrise recherche à compter de l’automne 2008. L’évaluation se fait désormais sur la base de deux contrôles, l’un à la mi-session, l’autre à la fin de la session. Pour que les étudiants puissent s’y préparer adéquatement, nous nous sommes assurés qu’ils avaient suffisamment d’exercices de pratique pour bien maîtriser les compétences évaluées. Nous avons toutefois dû réaménager le contenu du cours pour dégager le temps alloué à ces contrôles, soit 1,5 heure. Il a donc fallu réduire la longueur de ces derniers. Cette réorganisation nous a permis de faire passer le temps de correction de 3,5 heures par étudiant à 0,5 heure. Devant la perspective d’une augmentation significative du nombre d’étudiants inscrits par session, les bibliothécaires impliquées dans les laboratoires en ont revu la formule, tant sur le plan du contenu que sur celui de l’évaluation. À l’été 2009, après deux sessions de cette nouvelle formule, le temps était venu de faire le point et d’apporter quelques rectifications. C’est dans le cadre de ce réaménagement que nous avons réduit le temps alloué au logiciel bibliographique EndNote de 2,5 heures. L’heure restante est consacrée à la qualité de la citation des sources et à une révision des notions de base en matière d’intégrité intellectuelle (plagiat). Ce faisant, nous avons du même coup donné suite à un commentaire des professeurs et étudiants qui utilisent BibTeX, un autre logiciel de gestion bibliographique, dans leur département. EndNote est désormais présenté en dehors des heures de cours, dans un atelier de trois heures ouvert à tous et offert sur une base régulière. Au final, cette nouvelle formule, de même que l’ajout d’une bibliothécaire chargée des travaux pratiques en soirée, a permis d’accueillir 80 % plus d’étudiants en 2008-2009. Par ailleurs, à la fin de la session d’automne 2008, nous avons formé un groupe de discussion comprenant six étudiants de maîtrise qui venaient de suivre le cours. Ils ont confirmé la pertinence des labos pour les étudiants de maîtrise recherche et recommandé de les intégrer le plus tôt possible dans leur cheminement, soit au début des études de maîtrise. Le Bureau d’appui pédagogique a pour sa part procédé à deux évaluations des laboratoires dont les résultats permettent d’affirmer que les objectifs sont atteints. [»] Infotech 50, Janvier 2010 7 Enfin, en mai dernier, Manon Du Ruisseau et Ingrid Lecours ont présenté une communication sur la nouvelle formule des laboratoires lors de la conférence WILU 2009 (Workshop for Instruction in Library Use), qui réunissait des bibliothécaires du Canada et des Etats-Unis [1]. Les commentaires de nos collègues ont été très positifs. Ils se sont dits très impressionnés et nous envient le caractère obligatoire des laboratoires et leur inté- gration dans un cours. Ils sont conscients que, de cette façon, tous les étudiants des cycles supérieurs en recherche recevront la formation, ce qui n’est malheureusement pas le cas chez eux. Nous avons ainsi pris conscience que nous vivons une situation privilégiée par rapport à d’autres établissements (selon la formule anglaise, « credit equals credibility »). Nous pouvons donc être fiers de ce qui a été accompli, avec la collaboration des instances de l’École et de l’Association étudiante, depuis 2002. Nous souhaitons continuer d’être à l’écoute pour maintenir et améliorer la pertinence de notre intervention auprès des futurs chercheurs. L’Infotech a-t-il toujours existé? Marie-Hélène Dupuis Célébrer un anniversaire comme le 50e, c’est aussi se questionner sur les origines, remonter aux sources. C’est ce que nous avons tenté de faire. Toutefois, après une rapide consultation des archives de la Bibliothèque, nous devons admettre que nous retrouvons peu d’efforts de communication aussi soutenus que l’Infotech. Nous avons déniché des communications ponctuelles sur les ressources et services de la Bibliothèque, tels ces deux articles, rédigés en 1927 et en 1958 par les responsables d’alors. Le premier, de lecture fort agréable, est l’œuvre de Lorenzo Brunotto [2], ingénieur et bibliothécaire qui, au terme de quatre années d’efforts visant à « résoudre le problème de la documentation », et après avoir étudié « la question sous tous ses aspects », affirme : « La réussite de l’enseignement supérieur ne peut se concevoir sans les ressources de bonnes bibliothèques. C’est pourquoi la Direction de l’École a donné une part considérable de son attention à la réorganisation de sa bibliothèque […]. Comme résultat, [elle] est, maintenant, un des meilleurs centres de documentation de tout le pays. » Il y présente les objectifs de la Bibliothèque ainsi que les documents qui en constituent la collection, son aménagement en rayons libre-service (« On n’a pas hésité un instant à permettre aux élèves d’avoir libre accès aux documents, car c’est en comparant les ouvrages entre eux qu’on peut se faire une idée de leur contenu ») et sa classification par sujets, basée sur celle de l’Institut international de bibliographie. Ernest Lavigne [3], ingénieur et directeur de la Bibliothèque, est l’auteur de la seconde communication, publiée en 1958 à l’occasion de l’inauguration du bâtiment principal de l’École sur le campus de l’Université de Montréal. Photos et plans à l’appui, il y décrit davantage le lieu physique, car « la Bibliothèque occupe une place de choix dans le nouvel immeuble », ainsi que l’organisation du classement de la documentation. Mais revenons à l’Infotech. Il est né en 1984 de la vision du directeur de la Bibliothèque de l’époque, M. Olivier Paradis. Le titre se voulait annonciateur des changements technologiques à venir dans le milieu de la documentation. Replaçons-nous dans le contexte : en 1982, le magazine Time avait décerné le titre de Personnalité de l’année à… l’ordinateur. Selon le texte de présentation du premier numéro, on souhaitait, grâce à ce bulletin, faire connaître les services et les activités de la Bibliothèque. Le « on » s’impose, car à l’époque, les articles n’étaient pas signés. Le journal paraîtra « au besoin », les critères d’inclusion des nouvelles étant « leur pertinence et leur utilité ». D’emblée, toutefois, le côté « tech » s’y affirme : il est question, toujours dans le premier numéro, des logiciels offerts pour consultation sur microordinateur. Deux ans plus tard, on annonce le prêt informatisé – la Bibliothèque ayant été parmi les premières au Québec à ce chapitre –, et cinq ans après, en octobre 1989, on explique comment joindre la Bibliothèque par… courrier électronique. Le tout nouveau réseau Internet est décrit avec force détails en avril 1994 et le logiciel de gestion bibliographique ProCite y fait son apparition peu de temps après, en septembre de la même année. En juin 1996, on s’interroge sur les périodiques électroniques : tiendront-ils leurs promesses? Dès le départ, ce bulletin a aussi été diffusé aux collègues d’autres bibliothèques et, muni d’un ISSN en bonne et due forme, déposé à la Bibliothèque nationale du Québec. La diffusion sur le Web n’est que la continuité du principe de large distribution ainsi établi très tôt. L’Infotech peut donc être consulté un peu partout dans le monde, contribuant ainsi au rayonnement de l’École dans le secteur de la documentation. [1] M. Du Ruisseau et I. Lecours, “Changement de cap : 4 fois plus d’étudiants, mêmes ressources!,” Atelier annuel sur la formation documentaire/ Workshop for Instruction in Library Use, 2009. [En ligne]. Disponible : http://www.polymtl.ca/biblio/apropos/presentations/wilu_mai2009.pdf. [Consulté le 8 janvier 2010]. [2]L. Brunotto, “La Bibliothèque de l’École Polytechnique,” Revue trimestrielle canadienne, septembre 1927. [3] E. Lavigne, “La Bibliothèque,” L’ingénieur : revue trimestrielle canadienne, vol. 44, no. 175, pp. 93-96, 1958. Infotech 50, Janvier 2010 8 Riches et grands domaines André Maltais Depuis quelque temps, les employés des Services techniques de la Bibliothèque se demandent ce que peut bien faire un de leurs collègues bibliothécaire qui lit la description des cours offerts à l’École. Lorsqu’ils s’approchent silencieusement de son bureau, ils peuvent le voir souligner des mots clé et les inscrire dans différentes colonnes. Le personnage, qu’on hésite un peu à déranger tellement il paraît concentré, est entouré de dictionnaires, thésaurus et listes de notices bibliographiques triées selon de petits codes de quatre lettres : « sgen », « outi », « cons » « gaer », etc. Aux plus hardis qui lui demandent à quoi il travaille, il répond qu’il « enrichit les grands domaines ». Et son visage s’éclaire… Ces grands domaines nous servent, pour l’instant, à organiser des ouvrages de référence sélectionnés par nos bibliothécaires et à vous les proposer sur notre site Web. Ils nous servent aussi à vous présenter la liste de nos nouvelles acquisitions. Ainsi, au lieu de vous lancer, pêle-mêle, la liste de nos derniers achats ou d’y aller par ordre alphabétique d’auteur ou de titre, nous avons choisi de vous les présenter par grands domaines comme le génie civil, le génie mécanique ou le génie physique, et par moins grands domaines comme les transports, la plasturgie ou le génie agroalimentaire. Vous pouvez ainsi aller consulter directement les domaines qui vous intéressent le plus, sans perdre de temps avec les autres. Voici, par exemple, comment se présente notre liste d’acquisitions récentes avec ses grands domaines. Liste d’acquisitions récentes - 2 novembre 2009 Référence générale et actualités • Sciences et génie • Carrière et profession • Ingénierie des systèmes • Instruments et mesures Génie aérospatial Génie biomédical Génie chimique • Biotechnologies • Chimie théorique • Génie agroalimentaire • Génie des procédés • Génie pharmaceutique Génie civil • Construction • Géotechnique • Hydraulique • Transport Génie de l’environnement • Génie sanitaire • Pollution • Traitement de l’eau Génie des mines Génie électrique • Électronique • Énergie hydroélectrique • Machines électriques • Télécommunications Génie industriel • Ergonomie • Fabrication • Gestion de projets • Hygiène industrielle • Productique et logistique Génie informatique • Logiciels et génie logiciel • Intelligence artificielle • Ordinateurs et systèmes informatiques • Programmation Ce sont nos techniciennes en documentation qui attribuent leur grand domaine à tous les nouveaux documents, qu’ils soient en format électronique ou papier. Elles procèdent à partir de l’indice de classification de la nouvelle acquisition. Pour ce faire, elles disposent d’un document qui segmente toutes les classes LC et donne, pour chaque segment, son équivalent « grand domaine ». Génie mécanique • Automatique et robotique • Fluides • Génie automobile • Génie énergétique • Machines et outils • Mécanique du bâtiment Génie physique • Acoustique • Électricité et magnétisme • Génie nucléaire • Génie optique • Physique théorique • Thermodynamique Mathématiques • Analyse et optimisation • Probabilités et statistiques Médecine et biologie Sciences de la Terre • Climatologie • Écologie • Géologie • Géophysique Autres sujets Gestion et commerce Matériaux • Biomatériaux • Matériaux de construction • Matériaux électriques et électroniques • Métaux et métallurgie • Plastiques et plasturgie Par exemple : TJ1 à TJ163.12 correspond au grand domaine « gmec » (génie mécanique); TJ163.13 à TJ165 correspond au grand domaine « gene » (génie énergétique); TJ166 à TJ179 correspond au grand domaine « outi » (machines et outils). [»] Infotech 50, Janvier 2010 9 Mais pour aider les techniciennes à attribuer le grand domaine avec plus de précision (la cote nous joue parfois des tours pendables!), nous voulons leur donner la possibilité de le chercher à partir de mots clés puisés dans le titre ou ailleurs. Par exemple, un grand domaine comme « Transport » sera enrichi de mots comme routes, autoroutes, infrastructures de transport, ponts, TGV, métro, autobus, trains de banlieue et pistes cyclables. Nous sommes actuellement à l’étape de la collecte de ces mots clés, que nous puisons dans diverses sources, en français et en anglais. thésaurus comme ceux d’Engineering Index et de Pascal, et des plans de classement comme celui du CRSNG. Mais le plus intéressant de l’affaire, c’est que, étant donné qu’un nouveau système de gestion de bibliothèque se pointe à l’horizon, nous analysons la possibilité que vous puissiez vousmême exploiter ces grands domaines. Peut-être, par exemple, pourriez-vous les utiliser pour interroger le catalogue de la Bibliothèque… Et si cet espoir se concrétise, on va être prêts pas à peu près! En effet, en plus des descriptions de cours de l’École, nous dépouillons les titres et les tables des matières des livres, des Recette pour un bulletin bien cuisiné! Lison Dallaire Vous connaissez tous notre bulletin d’information l’Infotech. En plus de vous informer sur de nombreux aspects de la bibliothéconomie, il vous donne l’heure juste sur les orientations opérationnelles de la Bibliothèque et vous divertit en vous relatant les mille et une péripéties vécues par notre personnel : activités sociales, voyages, anecdotes croustillantes et amusantes, etc. Pour parvenir à créer un bulletin aussi cohérent et instructif, l’éditeur doit être entouré d’une équipe de rédacteurs allumés qui n’ont pas peur d’aiguiser leur crayon et d’instruire leur auditoire sur le mystérieux monde des bibliothèques. Leurs textes informent, en plus de vulgariser un domaine spécialisé que plusieurs qualifient d’hermétique. Leurs expertises assurent une analyse pertinente et intéressante de sujets parfois pointus. Notre objectif ultime est de renseigner nos lecteurs de façon claire et concise sans pour autant sacrifier la valeur scientifique des textes. Le bulletin est publié deux fois durant l’année scolaire, soit en septembre et en janvier, et sa conception comporte six étapes qui s’échelonnent sur une période d’environ trois mois : 1. 2. 3. 4. 5. 6. Réunion des membres pour trouver des sujets potentiels d’articles; Rédaction des articles, des nouvelles et des chroniques; Réunions des membres pour la lecture des textes; Conception et production du bulletin – versions HTML et PDF; Diffusion électronique à la communauté polytechnicienne et à certains autres groupes; Diffusion sur le site Web de la Bibliothèque. À première vue, ces étapes peuvent sembler simples et faciles. Mais détrompez-vous! Le mot « création » implique ici la gestion d’un groupe de joyeux lurons, tous volontaires et vaccinés, qui expriment leurs idées sans ambages et qui souvent, très souvent même, se bidonnent et se payent la tête de l’éditrice! Ramener à l’ordre cette horde de spécialistes de la plume semble parfois une tâche insurmontable…, mais qu’est-ce qu’on s’amuse! L’enthousiasme que dégage ce groupe n’a d’égal que la qualité des textes produits! Je suis privilégiée de faire partie d’une telle équipe. Oui je l’avoue, le plaisir de travailler avec les gens de ce comité se renouvelle toujours, et ce, même après 25 années et 50 numéros! Permettez-moi donc, en concluant, de vous les présenter, histoire de leur dire « merci » publiquement : Marie-Hélène Dupuis, auteure efficace et discrète; André Maltais, contestataire et spécialiste des titres farfelus; Sylvie Rancourt, spécialiste des « coquilles », surnommée « œil de lynx »; Marc Hiller, argentier de la documentation; Geneviève Gamache-Vaillancourt, vulgarisatrice hors pair de produits de recherche; Lison Dallaire, l’échotière sans scrupule, auteure à ses heures et éditrice par bonheur; Barbara Sandrzyk, recrue, cuvée 2009; Greg Whitney, recrue, cuvée 2010; Sylvain Meunier, recrue et nouveau directeur, cuvée 2009. Sans oublier celles qui travaillent « dans l’ombre » du comité : Nathalie Dionne, spécialiste de la version HTML; Denise Boudreau, correctrice et grande manitou de la langue française; Marie-Josée Gagnon, graphiste et globetrotteuse. Infotech 50, Janvier 2010 10 Aussi utile qu’un couteau suisse Marie-Hélène Dupuis Riche de ses 15 420 notices renvoyant à des publications produites entre 1994 et 2008 à Polytechnique par les chercheurs, professeurs et étudiants (thèses et mémoires), le Répertoire des publications scientifiques et techniques possède de nombreuses fonctionnalités. Ce répertoire a déjà fait l’objet de quelques nouvelles et articles dans l’Infotech au cours des dernières années [1, 2, 3]. Mais il est toujours utile de voir (ou de revoir) de plus près comment s’y présente une notice complète. Rappelons d’abord qu’il est basé sur la technologie Open URL : en cliquant sur l’hyperlien «Vérifier comment obtenir le document (Polytechnique seulement)» 1 , on peut accéder au texte intégral lorsqu’il est disponible. Un peu plus bas, le champ « Site web » 2 contient un lien vers la fiche du professeur, qui se trouve dans le Répertoire des expertises de la Direction de la recherche (Saviez-vous que l’onglet « Bibliographie » de ces fiches est généré à partir du Répertoire des publications?). Enfin, les notices proposent des sujets « cliquables » correspondant aux codes du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG) 3 . Rebaptiser l’Infotech? Sylvie Rancourt À l’automne 1984, la Bibliothèque faisait l’acquisition de son premier système informatisé. Il y avait beaucoup de fébrilité dans l’air car à cette époque, l’informatique n’était pas aussi présente dans nos vies et notre travail. Pour souligner cette importante transition, nous avions donc lancé un concours pour trouver un nom à ce nouveau système. Afin d’agrémenter notre réception de Noël cette annéelà, les organisateurs devaient dévoiler les suggestions reçues. André Maltais, notre André national, celui-là même qui signe la chronique « Échos de la boîte à suggestions » à chaque parution de l’Infotech, avait fait à lui seul plus de 95 % des suggestions. Il s’en était donné à cœur joie, pour le plus grand plaisir de tous. De BADIDEP (Banque de données informatisées de l’École Polytechnique) jusqu’à EPAIS (Ecole Polytechnique automated information system) en passant par Fernand Geac (Geac étant le nom de la compagnie qui commercialisait le système), il avait aussi proposé de nommer notre nouveau système du nom de chacun des employés de la Bibliothèque en s’en servant comme d’un acrostiche. Nous avions bien ri! Ce concours avait vu le jour dans la même foulée que celui du printemps précédent, qui visait à trouver un nom à notre nouveau bulletin d’information. Curieusement, André Maltais avait été beaucoup moins prolifique pour ce premier concours. Une seule de ses suggestions est parvenue jusqu’à nos jours, même si elle n’avait pas été retenue. Il s’agit de La branche d’Olivier, du nom de notre directeur de l’époque, Olivier Paradis. Le nom Infotech avait finalement été retenu, étant plus sérieux, plus technique, mieux adapté au milieu des bibliothèques. Après 25 ans et 50 numéros, nous amorçons une réflexion sur la possibilité de changer le nom de notre bulletin, peut-être même de lui trouver un logo et un slogan. Nous aimerions rajeunir notre image! Nous sollicitons donc votre participation à tous, étudiants, professeurs, chercheurs, membres du personnel, afin de revamper notre publication! Vous n’aurez qu’une seule limite : votre imagination. Nous publierons les suggestions reçues dans nos prochains numéros. Le comité jugera ensuite de la pertinence d’en choisir une pour remplacer notre nom actuel. [1] R.Dumont, “Quels articles mon professeur a-t-il déjà écrits?,” Infotech, no 36, novembre 2001. [En ligne]. Disponible : www.polymtl.ca/biblio/apropos/infotech/info36/article-4.htm. [Consulté le 26 novembre 2009]. Bonne chance à tous. Nous sommes impatients de vous lire! [2]L. Foucault, “Le répertoire en graphiques,” Infotech, no 41, avril 2004. [En ligne]. Disponible : www.polymtl.ca/carrefour/cms/infotech/vol_1_num_41/InfotechLerepertoireengraphique.php. [Consulté le 26 novembre 2009]. [3]L. Foucault, “Douze ans d’écriture,” Infotech, no 44, octobre 2006. [En ligne]. Disponible : www.polymtl.ca/carrefour/cms/infotech/vol_1_num_44/infotechNouvelles.php. [Consulté le 26 novembre 2009]. Infotech 50, Janvier 2010 11 L’édifiant éditeur Lison Dallaire et André Maltais Luc Foucault a commencé sa carrière à la Bibliothèque de l’École le 15 mai 1989 au sein de l’équipe des Services d’accès à l’information. Après de longues études – baccalauréat en sciences physique en 1981, maîtrise en bibliothéconomie et sciences de l’information en 1989 et maîtrise en sciences de l’atmosphère en 1990 –, notre professionnel a jugé qu’il était temps pour lui de sortir du merveilleux monde du savoir et d’entrer dans le compétitif monde du travail! version HTML. En effet, à partir du numéro 35, exit le papier « beigeouneux » (beige et brun terne) et vive l’instantanéité de la documentation électronique! L’Infotech, grâce à Luc, vient d’entrer dans le XXIe siècle! Très vite apprécié par le directeur de l’époque, M. Olivier Paradis, Luc se voit confier, en 1990, le poste de rédacteur en chef du bulletin d’information de la Bibliothèque, l’Infotech, publié depuis avril 1984. C’est ainsi qu’il succède au directeur, qui avait signé les onze premiers numéros. C’est enfin sous la direction de « Lucôt » qu’ont germé dans l’Infotech les graines de ce qui fait aujourd’hui sa force : diversité des formes (chroniques, articles, nouvelles, etc.), ton humoristique (surtout dans les titres et les chroniques), liberté dans le choix de certains sujets et plus grande complicité avec les lecteurs. Sous son égide, le bulletin se modernise peu à peu. Les numéros 12 à 25, parus de 1990 à 1995, se démarquent par un contenu plus jeune et plus structuré tout en gardant le lecteur informé des développements technologiques qui surviennent dans le monde des bibliothèques. En 2005, ayant le sentiment d’avoir fait le tour du jardin, Luc cède son poste à Lison Dallaire, mais demeure un membre très actif du comité de l’Infotech. Puis, petit répit pour Luc. Richard Dumont, alors responsable de l’équipe des Services d’accès à l’information, prend le relais de 1995 à 1999, année où il est promu directeur de la Bibliothèque. Richard, qui reconnaît à Luc les qualités essentielles pour diriger le comité du bulletin, lui remet le flambeau. Luc reprend donc les rênes et il les gardera pour les onze bulletins suivants. Dès le numéro 31, il décide de faire connaître les talents de rédaction des membres du comité en les autorisant à signer leurs articles et leurs chroniques. Il veillera également à la métamorphose du bulletin version papier en Luc a aussi doté notre publication d’un comité de rédaction qui a ouvert grand les portes à tous les membres du personnel intéressés à y participer. C’est donc avec surprise et tristesse que les membres de l’Infotech ont appris, en juin dernier, que Luc tirait définitivement sa révérence. Les membres du comité sont unanimes pour affirmer haut et fort que Luc laisse une trace indélébile de son passage à l’Infotech. Son dynamisme, sa rigueur intellectuelle, son souci d’intégrité ainsi que son talent de communicateur ont fait du bulletin ce qu’il est aujourd’hui. Merci, Luc, pour ces belles années de création. Ton empreinte cérébrale restera longtemps associée à l’ISSN 0824-9539! Les « plusses bonnes » de l’Infotech Lison Dallaire Le bulletin Infotech en est à son 50e numéro. Plus de 25 ans à rédiger des articles, des nouvelles et des chroniques qui ont suivi, au fil des numéros, la transformation d’un secteur de travail méconnu du grand public. Relire les 50 bulletins a été une activité des plus intéressantes. En plus de constater l’évolution extraordinaire des contenus de nos articles depuis 1984, les auteurs, grâce à leur expertise, ont pu analyser ces transformations d’un œil critique. De plus, l’ouverture progressive des éditeurs, qui ont laissé aux auteurs de plus en plus de latitude pour s’exprimer, a permis l’ajout de chroniques amusantes (2000) et d’entrevues divertissantes (2006). Il convient de rendre hommage à ces éditeurs. Voici donc, en ordre chronologique, les noms de ceux qui ont laissé, chacun à sa façon, leur marque… de crayon : •. Olivier Paradis, directeur, éditeur des numéros 1 à 11; •. Luc Foucault, bibliothécaire, éditeur des numéros 12 à 25, 31 à 41, et 49; •. Richard Dumont, bibliothécaire, gestionnaire et directeur, éditeur des numéros 26 à 30; •. Lison Dallaire, technicienne en administration, éditrice des numéros 42 à 48 et toujours en poste. Notre premier prix, celui de la « longévité d’éditeur », est donc relativement facile à décerner. Il revient à Luc Foucault, qui a 26 numéros à son actif. Persévérance ou démence? La question se pose! Qui dit bulletin dit articles : depuis 1984, pas moins de 623 articles ont été rédigés, ce qui n’est pas rien! Et qui dit articles dit auteurs. Qui sont-ils, ces auteurs qui, depuis 25 ans, ajoutent à leur agenda déjà chargé la tâche ardue de rédiger des articles? Malheureusement, de 1984 (numéro 1) à 1997 (numéro 30), 297 articles et nouvelles ont été signés par « l’équipe de rédaction ». Difficile donc de remettre à César ce qui lui appartient. Ce n’est qu’à compter de 1989 (numéro 6) qu’on daigne informer les lecteurs que l’éditeur est Olivier Paradis et que quelques gestionnaires et employées ont participé à la rédaction – autres temps, autres mœurs! On ne peut donc faire de décompte « par article » qu’à partir du bulletin 31. [»] Infotech 50, Janvier 2010 12 Qu’à cela ne tienne! Notre deuxième prix est quand même celui de l’« auteur le plus fécond ». Il revient à Richard Dumont, qui a pondu un total de 65 articles. Il est suivi par Marc Hiller avec 45, talonné par Marie-Hélène Dupuis avec 44. André Maltais (32) et Lison Dallaire (31) devront demeurer au sein du comité durant quelques années encore afin de rattraper ces auteurs prolifiques! Soulignons également l’apport littéraire de Luc Foucault (22), Lyse Bourget (10), Minh-Thu Nguyen, Madeleine Proulx, Geneviève Gamache-Vaillancourt et Greg Withney (8) et de nombreuses collaboratrices : Marlène Aubin, Claire Biron, Louise Desaulniers, Manon Du Ruisseau, Mylène Lajoie, Huguette Mallet, Sylvie Rancourt, Barbara Sandrzyk et Francine Trudeau. Qui dit articles dit aussi… titres. Titres très sérieux et formels durant les premières années de parution. Ce n’est qu’au numéro 28 (1996) que nos fidèles lecteurs ont pu noter une timide tentative d’hilarité dans le titre d’un des articles : « Chemical Abstracts : non c’pas cher! ». L’éditeur de l’époque, Richard Dumont, devait déjà avoir une « vision d’émancipation » pour l’Infotech! Mais ce n’est qu’à partir du numéro 36 (2001) que les titres « sages » sont progressivement relégués aux oubliettes et que les membres du comité sont autorisés à donner libre cours à leur imagination. J’en veux pour preuve : • Vos mémoires ne tombent pas dans l’oubli • Sous le capot du site Web… un moteur de recherche! • ScienceDirect : « Avancez en arrière! » • L’affichage bref… plus complet • Le catalogue traité au « Clearasil »! • Colombo mène l’enquête! • Les aventures de Taylor, Francis et leurs amis • Les normes se cachent pour mourir • Sitôt dit, Scitopia • Bye-Bye mon Advance! Et mon préféré, qui remporte le prix du « titre le plus flyé » : Tu rêves Herbert! Au fait, je vous mets au défi de trouver quel sujet se cache sous chacun de ces titres. Je ne pourrais terminer cet article sans parler des fameuses « chroniques » qui font, semble-t-il, beaucoup jaser dans l’École! La chronique « La Bibliothèque, c’est aussi des gens… », rédigée par Lison Dallaire, paraît la première fois en 2000 (numéro 33). Très brève, elle passe pratiquement inaperçue! Cependant, dès le numéro suivant, l’échotière « sort du rayonnage » et se lance hardiment dans le potinage en puisant dans les faits et gestes de ses collègues : voyages fabuleux, activités sociales et sportives, révélations stupéfiantes sur certaines personnes qui, à juste titre, préfèrent conserver l’anonymat. Beaucoup de choses n’ont pas encore été écrites – censure oblige –, mais soyez patients. Tel un vampire, l’échotière, qui se cache derrière les murs de son bureau, demeure toujours à l’affût de sang neuf et de chair fraîche! La chronique « Échos de la boîte à suggestions » naît également en 2000 (numéro 34). Son objectif est de faire connaître les commentaires qui reviennent le plus souvent dans la boîte à suggestions de la Bibliothèque. En donnant cette chronique à André Maltais, l’éditeur de l’époque savait que les lecteurs allaient en « lire de toutes les couleurs ». Qui ne connaît pas encore l’érudition et la verve légendaire de notre André national! Depuis presque 10 ans, il répond avec humour aux questions et demandes des usagers, tantôt par l’affirmative, tantôt par la négative, mais jamais sans intérêt. Les demandes peuvent parfois étonner. Mais André sait toujours comment expliquer, informer et même vulgariser certains aspects méconnus de la Bibliothèque. En confiant ce rôle à ce bibliothécaire hors du commun, l’Infotech s’est assuré la collaboration d’un être sans pareil et d’un auteur hautement apprécié! Dans des temps anciens, la Bibliothèque était considérée comme un lieu quasi sacré, où les écrits ne pouvaient être consultés que par les plus érudits. Ce haut lieu du savoir était hermétique, réservé à une élite. Le partage des connaissances était impensable, voire sacrilège. L’Infotech a bouleversé cet ordre. Les membres du comité croient que la disponibilité des documents de la Bibliothèque est essentielle. Révéler les nombreuses ressources et la manière d’y avoir accès est une priorité, et même une mission pour ces gens. Longue vie, donc, à l’Infotech! Des fils qui ReSStent Sylvie Rancourt Vous est-il arrivé de vous demander, entre deux parutions de l’Infotech, s’il se passait quelque chose à la Bibliothèque? Peut-être ignoriez-vous que vous pouviez prendre connaissance de plusieurs nouvelles sur notre site Web… Parmi celles-ci, rappelons « Zoom sur… l’éditeur Springer et ses collections élec- troniques » qui répertorie les collections de cet éditeur dans certains domaines; « L’ICIST-CNRC lance la Passerelle vers les données scientifiques », outil permettant d’avoir accès à l’information et de la transférer, conditions essentielles à l’innovation et aux découvertes dans le milieu scientifique; ainsi que « Abolition de Source de l’ICIST ». Si vous êtes curieux et désirez être au fait de tout ce qui touche la Bibliothèque, vous pouvez consulter nos nouvelles sur notre site, dans la page Quoi de neuf? Vous pouvez aussi vous abonner à nos fils RSS à l’adresse suivante : www.polymtl.ca/biblio/quoideneuf/rss Infotech 50, Janvier 2010 13 Le monde entier célèbre l’Infotech! André Maltais (avec la précieuse collaboration de Lison Dallaire) Chères frères et sœurs dans l’Église, Moi, simple ouvrier de la Vigne du Seigneur, j’ai choisi l’Infotech comme livre et guide parce que, dans le monde qui est le nôtre aujourd’hui, on oublie presque complètement le thème de la Vérité tant cela paraît trop élevé pour l’Homme. Depuis déjà 50 numéros et dans la joie du Seigneur ressuscité, l’Infotech nous enseigne que pourtant, si la Vérité vient à manquer, tout s’écroule. Par son imperfection même, l’Infotech nous montre qu’il est consolant de savoir que Dieu sait œuvrer et agir avec des instruments insuffisants. Le Seigneur nous aidera, et Marie, sa mère, sera avec nous. Sa Sainteté le pape Benoît XVI Soyons honnêtes et cessons de croire que notre voisin du Nord est dépourvu de ressources. À preuve, l’Infotech se veut aujourd’hui l’une des plus puissantes sources d’informations bibliothéconomiques d’Amérique. Ma femme, Michelle, et moi-même en lisons religieusement toutes les parutions et, chaque fois, nous sommes estomaqués par le contenu scientifique de ce journal. Pour cela, la nation américaine est fière d’annoncer que les auteurs de l’Infotech pourront désormais entrer aux ÉtatsUnis sans passeport ni visa. Hey Canada! We’re watching you! Barack Obama L’Infotech est un putain d’canard pas mal bandant malgré ses 50 balais. Moi, le roi des journaux, j’parierais pas qu’c’est Le Monde en ce moment! Renaud Chers Québécois, chères Québécoises, Comme vous le savez tous maintenant, au niveau de la campagne de vaccination menée par mon ministère l’automne dernier, ça a été un franc succès! Mais ce que vous ne savez peut-être pas, c’est que la planification et l’organisation de cette activité d’envergure nationale se sont déroulées au niveau de règles strictes inspirées par la procédure éditoriale du journal Infotech de la Bibliothèque de l’École Polytechnique de Montréal. J’ai d’ailleurs constaté, à mon grand étonnement, que plusieurs personnes parcouraient ce bulletin dans les petites files d’attente au niveau de ma campagne de vaccination. Je ne remercierai jamais assez l’équipe de rédaction de l’Infotech, qui a immunisé les Québécois et les Québécoises contre la frustration d’avoir dû patienter avant de se faire vacciner. Yves Bolduc Voilà 50 ans que notre peuple héroïque lutte à quelques kilomètres à peine de la plus colossale puissance impériale que l’humanité ait connue. Et voilà 50 numéros que survit l’Infotech qui, comme nos médias cubains, éduque sans pratiquer de publicité commerciale, sans empoisonner ni aliéner. Au nom des millions de cœurs battants du peuple cubain, je déclare que nous ferons face à toutes les menaces, que nous ne céderons devant aucune pression et que nous sommes prêts à défendre la Patrie et la Révolution, mais aussi l’Infotech, par les idées et par les armes. Jusqu’à la victoire, à jamais! L’Infotech ou la mort! Fidel Castro Le froid de l’Alaska est conservateur et je dirais que cela me donne une grande foi dans cette publication dont le nom m’échappe. Je suis même prête à accoucher de grands discours de félicitations envers… quel est le titre, déjà? Sarah Palin Le système capitaliste est fondé sur la violence, hostie! Violence contre les chômeurs, contre les assistés sociaux, contre les gens qui vivent dans des taudis, contre la jeunesse. Mais au cœur du système, il y a un oasis de paix et d’amusement : c’est l’Infotech, sacrament, et j’espère qu’il vivra aussi vieux que moi! L’Infotech, lui, est « extraordinaire » et il est loin de péter d’la broue. Il deviendra « légendaire ». Go frog! Robert Charlebois J’ai le plaisir de souligner les 50 brillants numéros de l’Infotech, publication phare dans le domaine des bibliothèques au Québec. Ce journal remplit une mission fondamentale dans notre société, et son apport est reconnu bien au-delà des frontières du Canada. Actif dans les enjeux reliés tant aux collections électroniques qu’au potinage, l’Infotech démontre concrètement que des travailleurs d’ici peuvent tirer leur épingle du jeu sur le marché international. Première publication canadienne à avoir fait connaître au grand public le processus de microfilmage des mémoires et thèses de l’École Polytechnique, l’Infotech, au fil des ans, a traité de projets dont les retombées économiques sont estimées à 72,4 millions de dollars. Homme et femme d’action, les éditeurs de la revue, Luc Foucault, et après lui Lison Dallaire, ont relevé avec brio le défi de la mondialisation qui oblige plus que jamais à innover. Leur ténacité et leur côté visionnaire font d’eux des modèles non seulement pour la fonction publique québécoise mais pour l’entrepreneuriat privé dans son ensemble. Jean Charest Allez-vous faire voir, la gang de l’Infotech! Depuis que vous avez utilisé mon nom dans l’un de vos stupides articles, tout a basculé pour moi : je suis devenue dépressive et me suis rasé la tête! Vous devriez avoir honte! Britney Spears Michel Chartrand La chronique « Des gens… », dans l’Infotech, me rappelle l’époque où j’animais Janette veut savoir à TéléQuébec. J’étais un gars « ben ordinaire » et pourtant, je suis devenu millionnaire! Madame Dallaire y signe une chronique osée qui, à travers des anecdotes dramatiques évoquant des faits [»] Infotech 50, Janvier 2010 14 vécus, parle de sujets controversés tels l’émancipation des femmes, la sexualité des couples, l’inceste, la violence conjugale et l’homosexualité. Je félicite cette petite publication de voir si grand… Janette Bertrand Mon arrière-arrière grand-père Sur sa terre de roche Il n’avait pas l’Infotech Le rockeur Marilyn Manson nous a fait parvenir la chanson suivante, dont nous avons traduit les paroles, qui se veut un hommage bien personnel à notre journal : L’Infotech me pue au nez Cette feuille de chou est le vent entre mes ailes La lame du couteau dans mon visage Le combustible qui rote dans ma machine [Refrain] : Je hais l’Infotech encore plus que la vie Je hais même ce canard plus que je me hais moi-même Je hais donc je suis Je suis donc je hais Mon arrière grand-père Ne savait pas lire Il n’avait pas l’Infotech Mon grand-père N’allait pas à l’université Il n’avait pas l’Infotech Mon père, dans les années 1970 Il l’aurait « fumé » S’il avait eu l’Infotech Quant à moi, je suis instruit Enfant-roi et riche J’ai l’Infotech Ce torchon est le soleil de ma vie Mon premier et seul soleil Il est la pomme dans mes yeux Il suce mon sang [Refrain] Mes Aïeux Chers Canadiens et Canadiennes, artisans de l’Infotech, Comme les lecteurs de votre journal le savent, la culture et le respect du caractère francophone du Canada font partie des principes fondateurs de mon parti et de mon pays. And let me be clear, Canada will rigorously pursue its commitment to reflect diversity and, as part of this, I am proud to announce we are allocating an extra $25 million to Infotech over the next five years. Canada will also contribute leaving the Afghan people with a country that is better governed, more peaceful and more secure by sending each month a hundred copies of Infotech in Kabul. Long life to Infotech and to la Francophonie! Stephen Harper L’Infotech est la musique de la bibliothéconomie; j’en écrirai une symphonie! L’Infotech est un autre clou de mon cercueil Une autre épine enfoncée dans mes côtes Un autre fusil sur ma tempe Un autre spasme avant de vomir [Refrain] L’Infotech est ma destination finale Le calme avant ma tempête Le ver dans mon propre corps J’ai crevé quand il est né J’ai crevé quand il est né Marilyn Manson Casse-toi, pauv’con, et laisse-moi féliciter l’Infotech pour son 50e numéro… Mais casse-toi, connard d’enfoiré de merde! Bon sang, je suis filmé… Nicolas Sarkozy Die weitere Annäherung zwischen Deutschland und Frankreich würde nicht erreichbar ohne die letzte Betrauung von Herrn Gregor Whitney (aus deutschen Stamm) als Mitglied des Redaktionskommittees der prestigeträchtigen und ein- flussreichen Zeitschrift Infotech, deren zum Nachdenken anregenden Artikeln ich sehr gern lese. Ich bedanke mich bei Ihnen für diese mutige und unerwartete Initiative, die ein internationales Zukunftbild fördern sollte [1]. Angela Merkel Chancelière d’Allemagne [1]. « . Le rapprochement entre l’Allemagne et la France n’aurait pas été possible sans la nomination récente de M. Greg Whitney (de souche allemande) à titre de membre du comité de rédaction de la prestigieuse et influente revue Infotech, dont je suis une lectrice assidue. Je vous remercie de cette initiative audacieuse et inattendue, qui devrait promouvoir une vision de l’avenir internationale. » Le 13 décembre 1973, quand les Elohim m’ont contacté, ils m’ont demandé de diffuser le message raélien à l’ensemble de l’humanité. En 1984, j’ai eu l’idée de coder ce message de paix et d’amour dans les textes d’un petit journal appelé l’Infotech. Il faut donc lire et relire très attentivement les 50 numéros de cette publication parus à ce jour. Être raélien du temps de Raël est un privilège exceptionnel. Raël OK, c’est pas c’t’année qu’on va avoir la coupe downtown, icitte à Montréal. Mais m’a t’dire un affaire : depuis que l’coach nous fait lire l’Infotech dans l’vestiaire, l’bleu-blanc-rouge est dangereux. On gagne plus souvent pis on est moins accumulé au pied du mur! Ça fait qu’on a placé la revue au plafond du Cent’Bell, ent’ la bannière de Maurice Richard pis celle de Guy Lafleur! Tu devrais voir l’effet! Moé, pendant les games, j’lève la tête pis l’Infotech me met en feu. J’les cogne, les gars d’l’autre équipe, pis quand ça marche pas, j’les kick! Georges Laraque Kent Nagano Infotech 50, Janvier 2010 15 Le meilleur reste à venir! Sylvain Meunier Depuis 25 ans, l’Infotech est un des lieux où la Bibliothèque rencontre la communauté de Polytechnique. Au fil des numéros, l’Infotech est devenu une manière privilégiée pour nous d’échanger avec vous, de vous informer de nos activités et services, de l’étendue et du développement de nos collections, des coulisses de la Bibliothèque. En somme, les 50 parutions de notre bulletin ont été autant de rendez-vous entre nous. À l’occasion de la célébration – pas toujours sérieuse – de ce 50e numéro et dans la foulée de mon arrivée récente, l’équipe rédactionnelle de l’Infotech m’a demandé, un peu à brûle-pourpoint (histoire de mettre le petit nouveau sur la sellette) : « Quel est l’avenir de l’Infotech? » Vous comprendrez qu’il n’est pas facile de répondre à cette question! Pour m’en tirer, je me suis penché avant tout sur le passé de l’Infotech, acceptant l’adage selon lequel le passé est garant l’avenir... Ce qui m’a tout d’abord frappé, et ce numéro vous permettra de parvenir par vous-mêmes à ces constatations, c’est à la fois l’atmosphère joyeuse et rieuse qui règne dans les pages de notre bulletin et la continuité rédactionnelle remarquable qui, de numéro en numéro, construit patiemment la bibliothèque que nous voulons vous offrir. Et si on gratte un peu derrière les mots pour tenter d’atteindre la source de cette continuité, on tombe inévitablement sur l’équipe de l’Infotech, source première de cette atmosphère bon enfant, de cette longévité rédactionnelle et de cet engagement, palpable, à servir les usagers de la Bibliothèque et les lecteurs de l’Infotech. La longévité est une chose très simple pour ceux qui en jouissent. Lorsqu’on essaie de la reproduire, cependant, on réalise qu’il n’y a pas de méthode, pas de gage de succès. C’est une des richesses de l’Infotech que de durer, et ce sont avant tout ses artisans qui le font durer, qui le font paraître et continuer à paraître, parce qu’il répond à notre mission première, celle de servir nos usagers, de les informer, de leur donner accès aux collections et aux services de la Bibliothèque et de toujours vouloir en faire un peu plus. Mais l’Infotech dure égale- ment parce que ses nombreux lecteurs, ceux de Polytechnique et ceux d’ailleurs, le soutiennent et le consultent. En conclusion, l’Infotech dure parce qu’il est lu! Je suis donc choyé de pouvoir prendre part à l’avenir de l’Infotech et de me joindre à son équipe de passeurs de connaissance, d’entremetteurs de savoir, et de participer ainsi pleinement avec eux et avec la communauté de Polytechnique à l’expérience d’apprendre à l’université, à l’expérience d’apprendre et de chercher pour apprendre, à cette expérience qui nous concerne tous et sur laquelle est construite l’École. À mon sens, donc, l’avenir de l’Infotech est tout tracé : s’appuyer sur l’équipe et les ressources de la Bibliothèque pour vous offrir, lecteurs assidus et fidèles, un contenu riche et varié qui puisse, pour les cinquante prochains numéros, vous informer et vous divertir tout en demeurant constamment à l’écoute de vos besoins. L’heure du « compte » – le père Noël n’est pas venu! Marc Hiller L’engouement pour les ressources électroniques, particulièrement les revues, ne se dément pas, comme le montrent les statistiques d’utilisation. Plus de 380 000 articles téléchargés en 2008, dont près de 70 % dans Elsevier ScienceDirect et IEEE Xplore. La Bibliothèque offre l’accès à près de 6 000 revues électroniques, mais ça ne suffit pas. Nos usagers en veulent encore plus! En ce début de 2010, je dois malheureusement vous annoncer que le père Noël ne vous a pas laissé ce que vous souhaitiez le plus (il faut bien dire que le père Noël, tout comme la Bibliothèque, a des moyens bien limités). Ce n’est pas que les besoins sont remis en question; c’est plutôt que l’argent n’est pas disponible. Voici quelques produits qui nous sont régulièrement demandés. Nature Research Journals Après une longue attente, la Bibliothèque s’est abonnée à la revue Nature (Online) en 2005. Vous n’avez pas tardé à nous demander d’y ajouter la série des Nature Research Journals, une quinzaine de revues spécialisées comme Nature Materials, Nature Chemistry, Nature Physics, Nature Geoscience, Nature Nanotechnology, etc. Le prix courant de cette série est d’environ 34 000 $US par année. Comme membre de la CREPUQ, nous pourrions toutefois bénéficier d’un rabais de 30 %. Science La revue Science est disponible en format imprimé à la Bibliothèque. Elle ne nous coûte rien puisque le directeur la reçoit en tant que membre de l’American Association for the Advancement of Science. Pour l’offrir à toute la communauté en format électronique, le coût d’abonnement s’élèverait à 5 000 $US par année. Web of Science (avant 1989) Le contenu du Web of Science auquel vous avez accès débute en 1989. On nous demande de temps en temps d’ajouter des années antérieures. Selon l’offre la plus récente reçue du fournisseur, le coût pour l’ajout des années 1975 à 1988 s’établit à 35 000 $US. Pour les années 1965 à 1988, il est de 43 000 $US. [»] Infotech 50, Janvier 2010 16 Elsevier – les « vieilles années » Les 2 000 revues d’Elsevier sur ScienceDirect sont accessibles à partir de plus ou moins 1995. Elsevier a toutefois numérisé tous les volumes de ses revues et les rend accessibles aux établissements universitaires moyennant un paiement basé sur la taille de l’université. Dans le cas de Polytechnique, il en coûterait environ 500 000 $US pour accéder à l’ensemble des revues à partir du premier volume. Si on ne ciblait que les ensembles « Engineering & Technology » et « Chemical Engineering », le coût s’élèverait à environ 50 000 $US. L’année 2009 a été difficile à cause de la chute du dollar canadien à l’automne 2008. En raison de cette dévaluation, le coût de nos abonnements (revues et banques de données) a augmenté de plus de 25 % en 2009. On s’attend à un répit en 2010, mais notre marge de manœuvre est mince. Il faudra donc faire preuve de patience avant que nous puissions de nouveau remplir votre bas de Noël. Échos de la boîte à suggestions André Maltais Cherchez le chien qui sniffe! Faire des bulles Les Canadiens vont faire les séries « Je ne comprends pas pourquoi l’Infotech n’est pas disponible gratuitement dans le métro. » « Une bande dessinée illustrant la vie quotidienne dans une bibliothèque, ce serait une bonne idée. » « Vous avez de bonnes idées pour améliorer le fonctionnement et les services de la Bibliothèque mais je n’en dirais pas autant de vos idées pour l’Infotech. L’un des services que vous pourriez améliorer est de distribuer gratuitement votre journal dans le métro. » « Pourquoi il n’y a pas de BD dans l’Infotech? » « Pensez-vous ajouter une section « sports » à l’Infotech? Je peux vous suggérer le nom d’un chroniqueur pour le hockey. » Alors là, on a de très bonnes nouvelles pour vous. À partir du 51e numéro, c’està-dire quelque part à l’automne 2010, l’Infotech sera distribué à la porte de toutes les stations de métro de Montréal, Longueuil et Laval. J’te jure, man! Mais voilà, nous hésitons. Le journal sera distribué dans sa version imprimée, tous les matins et tous les soirs, aux heures de pointe, pendant les deux semaines suivant la parution de chaque nouveau numéro. Vous reconnaîtrez notre camelot à son dossard blanc orné du logo de la Bibliothèque, soit le chien qui sniffe. Et devinez quoi? L’Infotech sera toujours gratuit! En théorie, rien n’empêcherait que quelques cases et quelques bulles viennent égayer nos pages, surtout que, parfois, elles peuvent devenir très sérieuses. D’abord parce que notre équipe de rédaction n’a pas de dessinateur. Nous avons un conteur, une « potineuse », une intervieweuse, une critique d’art et d’expositions, mais aucun dessinateur ne s’est encore manifesté. Et, avouons-le, nous craignons par-dessus tout qu’une bande dessinée ait trop de succès. Il pourrait alors arriver que, pour nos lecteurs les plus pressés, elle devienne la seule partie de notre journal à être lue. En résumé, nos articles les plus austères (sur les banques de données, par exemple, ou sur la bibliométrie) ont une peur bleue des phylactères! Contrairement à ce qu’on pourrait penser, votre question n’a rien de farfelu! D’ailleurs, notre échotière, Lison Dallaire, nous rapporte parfois les exploits de Réjean Godin au golf, de Jose Caballero aux quilles, ou de Luc Foucault à la pétanque. Et vous, qui semblez être un amateur de hockey, avez certainement lu avec avidité le compte rendu du match de hockey auquel a participé notre collègue Lyse Bourget, il y a quelques années. Tout ça dans nos pages. Nous sommes aussi conscients que les sections sportives sont toujours les plus populaires, et plus particulièrement quand elles parlent de hockey. Mais en paraissant deux fois l’an, notre journal aurait du mal à couvrir les péripéties de toute une saison de hockey. Au mieux pourrions-nous prédire que les Canadiens « feront les séries » dans notre numéro d’automne et, plus tard, expliquer pourquoi ils ont été si rapidement éliminés dans notre numéro printanier. En terminant, ce chroniqueur de hockey, ce ne serait pas vous, par hasard? (Venez me voir dans mon bureau après avoir lu ces lignes, voulez-vous?) [»] Infotech 50, Janvier 2010 17 Échos de la boîte à suggestions suite Petites annonces Infoman et Infotech « Pourquoi n’y a-t-il pas de section d’annonces classées? Je crois que ce serait très populaire. Par exemple : “Gestionnaire aux Services techniques recherche ardemment commis à la préparation matérielle”, ou encore “Directeur recherche maison à vendre et bonnes âmes pour lui faire des lunchs jusqu’à ce qu’il soit bien installé dans sa nouvelle maison”. Et que dire de celle-ci : “Gestionnaire au développement des collections recherche des dossiers dans son bureau”. » « Est-ce qu’Infoman l’Infotech? » Oh, la la! Comment vous répondre? Et surtout, quoi vous répondre? L’Infotech est un journal qui cherche d’abord à informer la communauté de l’École Polytechnique sur les services offerts à la Bibliothèque. Bien sûr, si notre Bibliothèque offrait elle-même un service d’annonces classées à ses étudiants, chercheurs, professeurs et autres personnels, l’Infotech n’hésiterait pas à vous parler de cette nouvelle activité. Mais, voyez-vous, nous ne faisons rien de tel. Et vous savez quoi? Nous n’organisons pas de concours de musique rock, de courrier du cœur, de courses de Formule 1, pas plus que nous aidons les gens à déménager, leur vendons des imperméables ou leur donnons des massages indiens. Nous sommes un journal de bibliothèque, simplement. Les petits potins de la saison travaille à Pas vraiment. Comme vous le savez sans doute, nous sommes une équipe de bénévoles et, en tant qu’organe de bibliothèque, nous avons peu à voir avec la politique canadienne. Mais, étrangement, votre question tombe à pic, car plusieurs personnes affirment que, par un matin brumeux de l’automne dernier, Infoman a été aperçu en compagnie de notre éditrice. Cette dernière a par la suite confirmé qu’il lui avait signifié son désir de collaborer à notre publication. Je dois vous dire que nous avons décliné son offre car nous craignions que sa conception spectaculaire de l’information s’harmonise difficilement avec le style plutôt sobre de nos articles et nouvelles. « J’ai une idée à proposer sur la formule de ce petit journal. Comme pourquoi pas l’appeler par un titre plus ouvert ou moins intello, genre Les petits potins de la saison, puisque vous vous intéressez toujours aux récits de vacances ou de voyages de tous. Et puis, ça alimenterait mieux nos conversations de pauses café, je crois. » Votre commentaire arrive à point puisque nous nous proposons, dans ce même numéro, de lancer un concours parmi nos lecteurs afin de trouver un nouveau nom à notre journal. Plusieurs lecteurs trouvent que l’appellation « Infotech » ne reflète pas l’imagination et la créativité que nous avons insufflées dans nos pages au cours des dernières années, et nous sommes de plus en plus d’accord avec cela. Mais cela était mal connaître l’homme, qui a insisté encore et encore. De guerre lasse, nous lui avons permis de faire ses preuves, et c’est avec plaisir que nous vous présentons, dans ce 50e numéro, sa première collaboration. Et puis, bien sûr que nous serions flattés que nos potins alimentent davantage vos conversations pendant les pauses café! Croyez-moi, ce n’est pas demain la veille que nous allons cesser de nous intéresser aux vacances et aux voyages des employés de la Bibliothèque! C’est lui qui a recueilli les propos de messieurs Charest, Obama, Raël et Harper dans l’article intitulé « Le monde entier célèbre l’Infotech! ». Là-dessus, on vous laisse. Mais on emporte avec nous votre suggestion de titre. On en aura au moins reçu une! Mais, bon. Loin de nous l’idée de faire concurrence au Polyscope, mais on pourrait quand même passer une de ces petites annonces. Mais attention, une seule, hein! Elle dirait : « Petit journal cherche idées pour diversifier son contenu. » Infotech 50, Janvier 2010 18 La Bibliothèque, c’est aussi des gens… Lison Dallaire qui se perfectionnent : Minh-Thu Nguyen et Greg Whitney ont participé au congrès annuel Computers in Libraries à Arlington, en Virginie, du 30 mars au 3 avril 2009; Marie-France Lévesque et Mylène Lajoie ont participé à une formation intitulée « Design, développement et production de capsules vidéo didactiques » le 17 avril 2009 à Montréal; Marie-Hélène Dupuis et Minh-Thu Nguyen ont participé à la 4e Journée de réflexion des bibliothécaires de l’Université de Montréal qui s’est tenue sous le thème Du savoir individuel au savoir partagé : des conversations de couloir aux communautés de pratique, le 28 avril 2009; Minh-Thu Nguyen a participé à la Journée de réflexion sur l’avenir du catalogue le 8 mai 2009 à Québec. Cette journée était organisée par le Souscomité des bibliothèques de la CREPUQ; Nathalie Dionne, Mylène Lajoie, Mireille Landry, Sylvie Rancourt, Barbara Sandrzyk, Chantal Tétreault et Francine Trudeau ont assisté à l’atelier de formation « La documentation électronique : repérer, traiter, diffuser » le 21 mai 2009 à HEC Montréal; Marie-Hélène Dupuis et Chantal Tétreault ont participé à la formation « Mise à jour des connaissances Colombo » à Québec, les 1er et 2 mai 2009; Marc Hiller a assisté à l’atelier CREPUQ « Projet de collaboration des bibliothèques universitaires québécoises pour la gestion des collections communes dans SFX » le 18 juin 2009 à HEC Montréal; Carole Amyot et André Maltais ont assisté à un atelier intitulé « L’envergure régionale et internationale des services et systèmes bibliothécaires » sur l’avenir du catalogue, le 2 octobre 2009 à l’Université McGill; Marie-Hélène Dupuis a assisté à l’atelier CREPUQ « Le plagiat dans les universités québécoises à l’ère du numérique », transmis par vidéoconférence, le 29 octobre 2009; Luc Foucault a participé à la formation « Appréciation par simulation – Développement » les 11 et 12 novembre 2009 à l’ENAP; Manon Du Ruisseau, Marc Hiller, Sylvain Meunier et Suzie Roy ont assisté au premier Congrès des milieux documentaires, qui a eu lieu du 11 au 14 novembre 2009 à Montréal; Marie-Hélène Dupuis a assisté à la rencontre des utilisateurs canadiens du système VDX (Colombo) d’OCLC Canada le 16 novembre 2009; Marc Hiller a assisté à l’atelier de formation « Relics, Ethics and Addicts: A Workshop Addressing Market Influences on A Rare Book Today » les 25 et 26 novembre 2009 à Ottawa. qui s’impliquent : Le Comité de sélection du nouveau système intégré de gestion de bibliothèque (SIGB) a été créé le 9 avril 2009. À l’origine, il était composé de : Carole Amyot, Marie-Hélène Dupuis, Luc Foucault, Minh-Thu Nguyen et Greg Whitney. Depuis septembre 2009, Sylvain Meunier remplace MinhThu Nguyen à titre de Directeur de la Bibliothèque; Manon Du Ruisseau a été nommée pour représenter la Bibliothèque au Groupe de travail sur la formation documentaire du Sous-comité des bibliothèques de la CREPUQ; Minh-Thu Nguyen a offert, le 16 juin 2009, une formation sur le dépôt électronique des mémoires et thèses de l’École à l’intention des commis responsables de ces dossiers dans les départements et au Registrariat. Cette formation a été préparée avec la collaboration de Danielle Favreau, Louise Longtin et Greg Whitney; Geneviève Gamache-Vaillancourt a contribué au livre Bibliothécaire – Passeur du savoir qui souligne le 40e anniversaire de la Corporation des bibliothécaires professionnels du Québec. Elle y répond à la question « Qu’est-ce qu’être bibliothécaire? »; Louise Desaulniers a pour sa part contribué au livre Je serai toujours là pour toi. Comme 18 autres familles, elle et son fils Sébastien y livrent un touchant témoignage d’une famille vivant avec un enfant handicapé. Ce livre fait partie de la collection culturelle de la Bibliothèque; vous pouvez donc l’emprunter (cote: HQ 759.913 J4 2008 Culture); Manon Du Ruisseau et Ingrid Lecours ont présenté, le 26 mai 2009, une communication intitulée « Changement de cap : 4 fois plus d’étudiants et mêmes ressources! », à l’occasion du congrès WILU 2009 (Workshop for Instruction in Library Use - Atelier annuel sur la formation documentaire) tenu à l’Université Concordia; Madeleine Proulx a bien su bien diriger les gens au sortir du pavillon Lassonde lors de l’exercice de feu du mercredi 9 septembre 2009. Des directives précises dites d’une voix claire et forte ont permis une circulation fluide des personnes. Madeleine se serait-elle découvert un nouveau talent, en l’occurrence celui d’animateur de foule? qui ont de l’expérience : C’est le vendredi 3 avril 2009 que s’est tenue la cérémonie annuelle de reconnaissance des années de service – 2008 – offerte par le Service des ressources humaines. Pour Nathalie Dionne, Louise Desaulniers, Marie-France Lévesque et François Darrick, c’était l’occasion de souligner leurs 20 ans de service. Quant à André Maltais et à Mireille Landry, ils en sont respectivement à 25 et 30 ans. Que de bons et loyaux services! Au cours de cette rencontre, on a également souligné le départ à la retraite de Doris McNeil, retraitée de la Bibliothèque depuis mars 2009. qui s’amusent : Pour célébrer l’arrivée des vacances estivales 2009, le personnel de la Bibliothèque a été convié à un petit 5 à 7 – qui, en réalité, se tenait de 15 h 30 à 17 h – le 18 juin dernier. Greg Whitney s’est joint aux membres du Comité des activités sociales (CAS) et a concocté un jeu au cours duquel les membres du personnel devaient deviner ce que leurs collègues avaient l’intention de faire durant l’été. Baptisé « Découvrez les destinations de vacances! », ce jeu a été d’autant plus difficile à jouer qu’il n’y avait qu’un seul bon choix de réponse parmi ceux proposés pour chaque personne. L’atmosphère a été à la fête et tous se sont bien amusés au moment du dévoilement des activités réelles prévues par chacun; [»] Infotech 50, Janvier 2010 19 Le personnel de la Bibliothèque avait une bonne raison d’assister, le 15 septembre dernier, à la réunion annuelle du personnel. En effet, il s’agissait de la toute première rencontre animée par notre nouveau directeur, Sylvain Meunier. Les membres du CAS ont voulu en faire une occasion mémorable. Ils avaient donc préparé un petit jeu pour Sylvain, histoire de tester sa mémoire et de savoir si, après trois semaines à titre de directeur, il connaissait déjà tous les noms du personnel! À notre grand étonnement, il a obtenu un score quasi parfait! Une deuxième activité avait été préparée pour tout le personnel présent : le CAS avait demandé à tous d’apporter un objet souvenir de leur été 2009. Encore une fois, les gens étaient invités à associer le nom d’un collègue à chaque objet. On a eu droit à toute une exposition d’objets hétéroclites : certains se mangeaient, d’autres protégeaient ou enchantaient, d’autres « habillaient ». Certains étaient carrément bizarres : qui a déjà vu un étui contenant les outils utilisés pour « castrer un coq »? Le moins qu’on puisse dire, c’est que ce jeu aura eu le mérite de susciter beaucoup de rires et de commentaires amusants. Le personnel de la Bibliothèque a célébré de façon amusante le temps des Fêtes 2009. Au début de décembre, Greg Whitney y est allé avec son traditionnel jeu : Associez l’expression québécoise avec l’image. C’est avec une note parfaite que Madeleine Proulx a remporté les honneurs. Nathalie Dionne a poursuivi par un jeu : Souvenir de Noël. Le personnel devait apporter un objet, une photo ou écrire une anecdote sur un Noël passé. Il fallait par la suite associer l’objet avec l’employé! La grande gagnante a été Sylvie Rancourt avec une note de 10 sur 19. Le souper traditionnel de Noël s’est déroulé le mercredi 16 décembre et a été agrémenté de 2 jeux : celui de Greg Whitney et de Louise Desaulniers appelé « Jeu des tâteurs » où, en équipe de trois, il fallait tâter les menus objets cachés dans une poche et les identifier. C’est l’équipe formée de Sylvain Meunier, Suzie Roy et Chantal Tétreault qui a gagné. Puis c’est Lison Dallaire et Huguette Mallet qui ont animé le « Jeu du torchon » où les participants divisés en deux groupes devaient communiquer, en silence, par une pression des mains, lorsqu’une carte « déterminée à l’avance » était sortie du paquet. La dernière personne de la rangée devait alors attraper un torchon que suspendait Huguette. Jeu amusant et compétitif… parlez-en à Claire Biron et Carole Amyot. Enfin, une belle soirée pour souligner la fin prochaine de l’année et pour se retrouver tous en bonne compagnie. qui luttent contre une dépendance : La Bibliothèque compte dans son personnel une employée qui mène un combat perpétuel contre son ennemi juré du temps des Fêtes : la bûche de Noël. Elle nous avouait récemment, à nous ses proches collègues et « groupe de soutien improvisé », que cette année, elle était – hélas! – retombée dans son vice. Après deux ans de sobriété calorique, elle a succombé à ce gâteau maléfique. Le combat était devenu trop ardu pour les tendres papilles gustatives de notre employée tourmentée. Mais puisqu’elle a eu le courage de nous l’avouer, nous, ses amies, la soutiendrons de notre mieux durant cette pénible période des Fêtes. Bon courage, ma chère… qui publient : Sylvie Rancourt et son conjoint Pierre ont, à titre d’éditeurs, publié cinq livres en 2009 : trois albums (Simon et la porte de fer, Pied-de-puce et Petite-Étoile), un roman pour jeunes (Zoé et la sorcière) et un roman fantastique pour adolescents (Entités). Leur 2e mini-roman, La légende de la bête puante, a été publié aux Éditions Z’ailées. Ils ont aussi été finalistes pour le Prix littéraire du Gouverneur général du Conseil des Arts du Canada, dans la catégorie Littérature jeunesse – volet texte, pour leur album Simon et le chasseur de dragons [1]. qui voyagent : Greg Whitney s’est rendu en Allemagne ce printemps pour célébrer la fête pascale en famille. Ses cousins et amis de Dresden étaient tous contents de le retrouver une fois de plus. Greg a profité de son séjour pour revisiter quelques sites de Dresden et se rendre à Berlin pour assister à un concert donné par son célèbre orchestre philarmonique. Un voyage bref, mais bien plaisant pour notre collègue. Carole Amyot et son conjoint Denis ont effectué un deuxième voyage en Espagne du 20 juin au 4 juillet dernier. Ils ont visité plus particulièrement la région Costa del Sol. Ils se sont d’abord arrêtés à Cordoue, célèbre pour sa grande mosquée (Mezquita de Cordoba, aussi appelée Santa Iglesia) qui, construite à partir de 786, s’est transformée à compter de 1523 en cathédrale. Il s’agit d’un des monuments majeurs de l’architecture islamique (styles émiral et califal). Cette mosquée a été classée au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1984. Puis, c’est à Gibraltar que nos amis se sont rendus. Gibraltar (de l’arabe Jabal Tariq) est un territoire d’outre-mer de 6 543 km2, qui appartient au Royaume-Uni depuis 1704. Il est situé en Europe du Sud, plus précisément à l’extrémité méridionale de l’Espagne, en bordure du détroit de Gibraltar qui relie la Méditerranée à l’océan Atlantique. Par temps clair, on peut apercevoir le continent africain juste en face. Il est reconnu pour abriter une colonie de macaques berbères, les seuls singes sauvages d’Europe. Ils vivent sur le rocher de Gibraltar, ce fameux rocher calcaire qui constitue une réserve naturelle et qui culmine à 426 m. Carole a d’ailleurs pris quelques belles photos d’une famille de macaques – papa, maman, ado et bébé! Visite également des villes de Malaga, cité de naissance de Picasso, et de Marbella, où l’on peut admirer une exceptionnelle collection de sculptures de Salvador Dali. Promenades dans les petits villages blancs de Mijas, de Torremolinos, etc. Super beau voyage avec tout plein de soleil (qui, d’ailleurs, se couchait à 22 h!), de belle chaleur et de beaux souvenirs! Luc Foucault et ses quatre femmes (son épouse Sophie et leurs filles Zoé, Agathe et Jeanne) ont quitté Montréal pour découvrir la Grèce du 25 juin au 17 juillet. Trois belles semaines pour vivre dans ce beau pays, berceau de la [»] Reproduit avec permission. [1]P. Chartray et S. Rancourt, Simon et le chasseur de dragons, Montréal, Éditions du CHU Sainte-Justine, 2009. Infotech 50, Janvier 2010 20 civilisation. Arrivée à Athènes, première dégustation d’un bon café grec… qu’il ne faut surtout pas appeler café turc! Dès le lendemain, nouveau décollage pour se rendre sur l’île de Santorini. Première dégustation de vins grecs sur le balcon de leurs chambres d’hôtel tout en admirant la mer au crépuscule. Ils ont même été accueillis par un léger tremblement de terre à 1 h du matin. Visite de Thira, la capitale de l’île aux belles petites maisons blanches qui se côtoient en harmonie sous un ciel bleu paradisiaque. Excursion en bateau pour contourner les deux îles volcaniques avoisinantes, puis petit repos à l’île Thirassia. Plus tard, embarquement sur un traversier qui les conduit à Paros, une île qu’ils découvrent en voiture de location. Visite également d’une grotte sur la plage de l’île Antiparos. Puis c’est le départ de Paros vers Naxos, l’ancienne capitale d’une province vénitienne ayant existé au VIIIe siècle avant J.-C., où ils se rendent au temple de Dionysos, construit au Ve siècle avant J.-C. Puis c’est le retour à Athènes. Malheureusement, trois de leurs cinq valises sont demeurées à Naxos… faute de place dans la soute à bagages! La compagnie Olympic Airlines tente de les rassurer en leur promettant le retour de leurs valises « un de ces jours ». Il paraît que Luc s’est alors lancé dans une discussion très animée avec la préposée aux bagages et qu’il a ponctué son discours de quelques jurons québécois biens soutenus, que cette dernière n’a d’ailleurs pas très bien saisis! Sans bagages, nos voyageurs quittent Athènes pour Belokomiti, où ils passent la nuit, puis c’est à Kalambaka qu’ils s’arrêtent. Cette ville est très connue pour ses Météores, un ensemble de pitons rocheux au sommet desquels on trouve des monastères qui servaient, à l’origine, de refuge aux moines qui fuyaient les nombreuses invasions turques qu’a connues la Grèce. Il n’en subsiste que six aujourd’hui, dont le plus populaire est celui du Grand Météore. Ils sont habités par des moines orthodoxes. Fait inusité, les femmes doivent porter une jupe sous les genoux pour accéder aux monastères. Plus tard, ils découvrent la grotte Perama, à Ioannina. Ils se dirigent ensuite vers Dodoni et arrivent enfin à la gare d’autobus d’Igoumenitsa, où ils retrouvent leurs bagages. Par la suite, nos voyageurs prennent de nouveau le traversier à Perdika pour se rendre sur l’île de Corfou : tour de l’île en voiture et visite de la capitale, Kerkira. Puis, après une nuit à Paleros, c’est le départ pour le Péloponnèse et l’arrivée à Olympie en après-midi. C’est sous les rayons ardents du dieu Soleil que nos joyeux intrépides ont improvisé une course sur la VRAIE piste olympique! Ils en sont revenus avec une vidéo hilarante qui est désormais classée au Temple de la renommée sportive de cette famille. C’est donc dire qu’ils ont foulé le « sable » de cette fameuse piste et qu’ils en ont rapporté quelques grains au Québec, sous les semelles de leurs souliers de course! Nos infatigables voyageurs ont finalement complété leur périple par la visite de Nauplie (ville fortifiée de 837 marches), de Mycènes (civilisation datant de 1800 ans avant J.-C.), et, bien sûr, d’Athènes et de sa célèbre Acropole, où l’on peut voir le Propylée, le temple d’Athéna, le Parthénon, etc. Un voyage digne d’Homère n’est-ce pas? Grâce à ses milles aériens, Greg Whitney est allé redécouvrir San Francisco du 17 au 26 août dernier. Lui qui recherchait la chaleur, il a été fort surpris de constater que les températures du mois d’août, dans cette partie de la Californie ensoleillée, ne sont pas du tout les mêmes qu’au Québec! Beaucoup de brouillard le matin, température plutôt fraîche le jour (entre 15 et 18 degrés Celsius) et encore plus la nuit (environ 10 degrés Celsius)! Mais cela n’a pas empêché notre voyageur aguerri de visiter la très belle vallée de Napa, renommée pour son vin. Visite, donc, de quatre vignobles, avec un guide et en minibus… ce qui s’avère une excellente idée, car chaque visiteur déguste entre six et huit verres de vin par vignoble! De quoi « arrondir » même les pieds des plus grands buveurs. Greg a bien aimé le vignoble de Moët et Chandon, spécialisé dans la fabrication du mousseux californien. Au cours de sa visite, Greg a appris que les rosiers plantés aux extrémités des rangées de vignes servent à détecter les infestations d’insectes. En effet, ces derniers s’attaqueront d’abord aux rosiers avant d’aller plus loin, ce qui permet aux vignerons de prendre des mesures pour protéger rapidement les vignes et les raisins. Puis c’est par bateau que l’on ramène les touristes, ivres pour la plupart, dans la baie de San Francisco, où se trouvent la fameuse prison d’Alcatraz et le non moins fameux Golden Gate. Greg a également visité le Fisherman’s Wharf – le quartier touristique des « pêcheurs ». Visite incontournable du château San Simeon, situé à 4 heures de route au sud de San Francisco, qui appartenait autrefois au célèbre millionnaire Randolph Hearst. Pour y accéder, il faut prendre un bus car il a été construit sur une colline, à 2 000 pieds d’altitude. Il offre une vue superbe sur l’ancien terrain de la famille Hearst, une toute petite étendue d’environ 400 000 hectares. Splendeur et magnificence sont les mots qui décrivent le mieux cette immense construction du début du siècle. Greg en est resté bouche bée! Visite du très huppé campus de Berkeley, où de nombreux étudiants circulent en Segway (trottinette électrique) entre les nombreux pavillons. Pour finir, pourquoi ne pas découvrir la ville en faisant une balade dans un autobus britannique à deux étages? Mais attention, voyageurs! Gare aux fils et aux branches qui vous obligent parfois à baisser très vite la tête! Malgré tout, ce fut un nième merveilleux voyage pour notre grand explorateur bibliothécaire! Claire Biron et son conjoint Roland ont effectué un voyage « au bout du monde », c’est-à-dire en Chine, du 2 au 22 septembre dernier. Ce n’était pas pour adopter une petite Chinoise, mais bien pour visiter les grands sites de ce merveilleux « Pays du Milieu ». Visite de Beijing, la grande capitale qui abrite la Cité interdite, où les empereurs des dynasties Ming et Qing ont logé durant près de 500 ans, puis découverte du Palais d’été ayant servi de résidence à l’impératrice Cixi au XIXe siècle et de la place Tian An Men. Par la suite, journée d’excursion à la Grande Muraille et visite rapide en bus du stade olympique, appelé le Nid d’oiseaux, et du Centre national de natation, où se trouve la piscine olympique, surnommé le Cube d’eau. Découverte à Xi’an de l’armée en terre cuite composée de 6 000 fantassins et cavaliers enterrés près du tombeau du premier empereur de Chine, Quin (prononcer « Tchin »). De Shanghai, ils se rendent à Suzhou, surnommée la Venise de l’Estandquot, en raison des nombreux canaux où l’on peut se promener en gondole. Claire et Roland ont alors pu admirer d’anciennes maisons et fabriques traditionnelles, ainsi que d’anciens théâtres, tout en se laissant bercer par la voix des gondolières qui leur chantaient de douces mélodies chinoises. De retour à Shanghai, visite du musée de la ville où sont exposés des porcelaines, des céramiques et des bronzes datant de 1500 ans avant J.-C. Et que de monde, dans cette ville! Circulation chaotique, bruits de klaxons incessants, [»] Infotech 50, Janvier 2010 21 embouteillages de vélos et scooters surmontés de plusieurs passagers! Tout aussi surprenant, le marché médicinal (Claire n’a rien acheté car elle se sentait en pleine forme!), et celui où l’on vend des cigales et des criquets en vue de les faire combattre dans une arène! J’imagine qu’on doit porter des lunettes grossissantes pour juger du combat! Plus tard, c’est le départ pour Yichang, puis embarquement pour une croisière de quatre jours sur le fleuve Yangtse. Ils ont pu voir les travaux du grand barrage des Trois-Gorges, le système d’écluses à cinq niveaux, et les magnifiques gorges de Banmou, de Wuxia, de Qutang et de Neige Jade. De retour sur terre, visite du zoo de pandas de Chongquin où Claire a découvert que les parties blanches des pandas ne sont pas toutes nécessairement aussi blanches que sur les photos qu’on nous montre. Puis c’est la visite de Guilin, en autocar, par une route qui traverse des rizières. Visite d’une colline surnommée « Trompe d’éléphant » et de la grotte Lydiyan (Flûte de roseaux). Pour terminer, départ vers Hong Kong pour une journée de magasinage et de repos avant le long retour à la maison. Que retient Claire de ce merveilleux voyage? L’accueil et la gentillesse des Chinois, leur sourire et leur simplicité. Un autre monde quoi! Il était une fois, un homme – nommonsle Greg Whitney, le *&/$*&%!$?! de chanceux – qui souffrait d’allergie saisonnière. Ayant acheté un médicament pour soulager les symptômes de cette affection, il trouve, à l’intérieur de la boîte, un bon de participation pour gagner un voyage en Grèce. Sans trop y penser – le plus important étant de soulager son allergie –, il remplit le formulaire, le poste et puis l’oublie. Quelques mois passent, puis, un beau jour, notre homme a la surprise de se voir livrer, par Purolator, une super grande enveloppe. Moment d’étonnement! À l’intérieur se trouve un document de 50 pages l’informant qu’il a gagné un voyage de deux semaines pour quatre personnes en Grèce, rien de moins! Un voyage d’une valeur d’environ 20 000 $! Croyant à un canular, Greg prend contact avec les responsables du tirage, qui lui confirment qu’il ne s’agit pas d’une arnaque et que son prix est « tout ce qu’il y a de plus légal »! Heureux d’avoir eu autant de chance, notre collègue s’empresse alors d’inviter trois de ses amis à se joindre à lui pour ce merveilleux voyage. Tous acceptent, bien entendu! Quelques jours plus tard, Greg apprend qu’il avait le choix d’accepter le voyage en Grèce ou de prendre les 20 000 $ et de choisir une autre destination d’une valeur équivalente. Voilà notre ami bien embêté, car il préférerait se rendre en Autriche et en Allemagne plutôt qu’en Grèce. Mais comment faire? Il a déjà invité ses trois amis! Après en avoir discuté avec eux, il finira par leur payer leur billet d’avion pour la Grèce. Quant à lui, il est parti pour l’Autriche et l’Allemagne, du 20 septembre au 5 octobre. Quelques jours à Vienne, capitale de l’Autriche, où il visite deux magnifiques palais, celui de la Hofburg (résidence d’hiver) et celui de Schönbrunn (palais d’été), ce dernier étant célèbre grâce à la série de films racontant la vie de Sissi, l’impératrice Élisabeth. Visite de la cathédrale médiévale Stephansdom avec un guide très catholique et fier de dire qu’il était membre de l’Opus Dei. Puis visite de l’église Karlskirche, construite au XVIIIe siècle pour remercier le ciel d’avoir protégé les habitants contre la peste. Visite du parc Prater, un parc d’amusement où se trouve le Riesenrad, cette fameuse grande roue dont les sièges ne sont rien d’autre que des wagons de train! Visite de l’hôtel de ville et de la vieille ville. Greg a assisté à un concert des Petits Chanteurs de Vienne, chorale fondée en 1498 par l’empereur Maximilien. Plus tard, découverte de l’abbaye bénédictine de Melk, qui surplombe ce village situé à une heure de Vienne, source d’inspiration d’Umberto Ecco pour son roman Au nom de la rose. C’est une abbaye baroque avec une magnifique bibliothèque de 100 000 volumes et une église richement décorée d’or où des squelettes de saints sont exposés en permanence. Visite de l’Opéra de Vienne, le premier édifice reconstruit par les Viennois après la Deuxième Guerre mondiale. Greg a noté que la salle était dotée d’une section où les gens peuvent assister, debout, à un concert. Cette mesure permet de rendre cet art accessible aux moins fortunés et, ce faisant, de le faire connaître et apprécier d’un plus grand auditoire. Visite de l’immense marché aux puces Naschmarkt. Puis c’est le départ de Vienne pour Berlin et le voyage en train jusqu’à Dresden. Découverte du Herbstmarkt, le marché d’automne où l’on vend des produits artisanaux, et de l’Altmarkt, le vieux marché. Location d’un vélo à la gare pour se rendre au château Pillnitz, résidence d’été que le roi Auguste avait fait construire pour l’une de ses maîtresses préférées. Enfin, c’est la visite traditionnelle chez les cousins de Dresden. Une autre belle aventure pour notre globetrotteur, aventure d’autant plus amusante qu’elle n’avait pas été prévue! qui sont des fans… Lison Dallaire et Sylvain Meunier partagent une vieille passion commune… Tous deux sont des « fans finis » des séries Star Trek. Si Sylvain préfère la série originale, Lison, elle, ne jure que par la série The Next Generation. En plus d’avoir participé à quelques grands rassemblements réunissant des adeptes de Star Trek à Montréal, Lison possède certains artéfacts de ces séries, qui font l’envie de Sylvain! « Live long and prosper »! qui arrivent : Enfin, la Bibliothèque a déniché un directeur. Son nom : Sylvain Meunier. Je dis bien « déniché », car il semble difficile de nos jours de trouver un bon directeur de bibliothèque. C’est, comme dirait l’autre, un « oiseau rare »! Sylvain est en fonction depuis le 17 août dernier. Il s’adapte assez bien à sa troupe de joyeux lurons, qui sont surtout de bons travailleurs. Jovial, il est aussi amical et désireux d’apprendre tout ce qui se passe à la Bibliothèque. Je ne pense pas qu’on pourra le taquiner avec la chanson Meunier, tu dors…! Marie-Claude Poirier s’est jointe à l’équipe des stagiaires en bibliothéconomie au Service de la référence le 2 septembre 2009; Philip Keays s’est joint à l’équipe des auxiliaires au prêt le 2 septembre 2009; Suzie Roy est à l’emploi de la Bibliothèque à titre de bibliothécaire aux SAI, en remplacement de Geneviève GamacheVaillancourt, depuis le 26 octobre 2009. qui reviennent : Geneviève Gamache-Vaillancourt était de retour à son poste de bibliothécaire depuis le 13 juillet 2009. Depuis le 2 septembre 2009, elle est de nouveau absente. qui changent de poste : Mylène Lajoie a obtenu un poste régulier de technicienne en documentation aux Services techniques en décembre dernier. Elle a quitté son poste subventionné de technicienne en documentation des Chaires de recherche du Canada des Services d’accès à l’information. [»] Infotech 50, Janvier 2010 22 qui sont venus : Cynthia Lisée a été à l’emploi de la Bibliothèque à titre de bibliothécaire aux Services d’accès à l’information (SAI), en remplacement de Geneviève GamacheVaillancourt, du 25 mars au 8 mai; Le Comité du bulletin d’information, l’Infotech Lison Dallaire Geneviève Lavoie a été à l’emploi de la Bibliothèque à titre de technicienne en documentation dans le cadre du projet Jeunesse Canada au travail, du 1er juin au 6 août 2009; Stéphanie Gascon a été à l’emploi de la Bibliothèque à titre de bibliothécaire aux SAI, en remplacement de Geneviève Gamache-Vaillancourt, du 15 juin au 6 août 2009; Catherine Charneux a été à l’emploi de la Bibliothèque à titre de commis surnuméraire aux Services techniques du 1er juin au 8 septembre 2009; Ketty Julien a été à l’emploi de la Bibliothèque à titre de commis surnuméraire aux Services techniques du 21 septembre au 7 décembre 2009. qui prennent leur retraite : C’est le 1 juin 2009 qu’Yves Desforges, commis au développement des collections, a quitté la Bibliothèque pour une retraite bien mérité. Bonne retraite Yves! Nous avons souligné son départ le 30 avril 2009 par une petite fête réunissant plusieurs employés de la Bibliothèque. C’est avec une émotion évidente qu’Yves a accepté la montre offerte en cadeau par ses collègues. er et qui quittent : André Dupuis a quitté son poste de commis à la conservation des documents, aux Services techniques, le 15 mai 2009. Rangée du haut, de gauche à droite : Marie-Hélène Dupuis, André Maltais, Barbara Sandrzyk, Sylvain Meunier, Sylvie Rancourt, Geneviève Gamache-Vaillancourt et Marc Hiller. Rangée du bas, de gauche à droite : Nathalie Dionne, Greg Whitney et Lison Dallaire. L’ est le bulletin officiel de la Bibliothèque de l’École Polytechnique de Montréal. Diffusé deux fois l’an, il s’adresse à toute la communauté polytechnicienne. Il est distribué par courriel, en formats HTML et PDF. En plus d’être responsable de recueillir les propositions de sujets, de solliciter les auteurs et de valider les articles, les nouvelles et les chroniques, l’éditrice doit veiller à la qualité du français, à la cohérence des textes, à leur ordre dans le bulletin et à l’harmonie de la présentation. Elle préside le comité, nomme les membres et coordonne les activités reliées à la publication dans les deux formats. Plus important encore, pour mener à bien ses responsabilités, elle s’assure d’être entourée d’une équipe rédactionnelle dynamique dont les membres ont une passion indéniable pour l’écriture. Elle voit finalement à ce que l’équipe se réunisse toujours dans un climat favorisant le talent créatif de chacun, tout en canalisant l’enthousiasme qui s’en dégage vers un objectif commun de publication. Publié deux fois par année, aux semestres d’automne et d’hiver, l’Infotech est le bulletin de la Bibliothèque de l’École Polytechnique. Il a pour but d’informer la communauté sur les activités, les ressources et les services de la Bibliothèque de même que sur les diverses tendances dans le monde des bibliothèques universitaires nord américaines. L’Infotech est diffusé par courriel, en format HTML et PDF, aux étudiants, aux professeurs ainsi qu’à tout le personnel de l’École. Un comité de rédaction de huit personnes assiste l’éditrice : Éditrice : Lison Dallaire • .Comité de rédaction : Lison Dallaire, Marie-Hélène Dupuis, Geneviève Gamache-Vaillancourt, Marc Hiller, André Maltais, Sylvain Meunier, Sylvie Rancourt, Barbara Sandrzyk et Greg Whitney • Mise en page Web : Nathalie Dionne