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Bibliothèque
de l’École Polytechnique
de Montréal
Infotech 50, Janvier 2010
Sommaire
Mot du directeur..............................1
Infotech
Mot DU DIRECTEUR
Sylvain Meunier
Le témoin passe................................2
Sylvain Meunier n’est pas
un partisan des Bruins......................2
Thèses sur toile.................................3
Yves, en prose et en vers.................4
Des noms qui en disent long!..........5
Une formule qui fait boum!...........7
L’Infotech a-t-il toujours existé?......8
Riches et grands domaines..............9
Recette pour un bulletin
bien cuisiné!...................................10
Aussi utile qu’un couteau suisse....11
Rebaptiser l’Infotech?....................11
L’édifiant éditeur............................12
Les « plusses bonnes »
de l’Infotech...................................12
Des fils qui ReSStent.......................13
Le monde entier
célèbre l’Infotech!..........................14
Le meilleur reste à venir!...............16
Chroniques
L’heure du « compte »...................16
Échos de la boîte à suggestions.....17
La Bibliothèque, c’est aussi
des gens… et des comités :
le comité de l’Infotech...................19
L’Infotech vous présente son cinquantième
numéro! Il y a matière à célébrer, et c’est
pour moi, qui m’insère discrètement dans
ces pages, un honneur de participer à cette
édition très spéciale.
Vous découvrirez, en effet, un numéro à
deux faces : l’une, givrée, où l’équipe de
l’Infotech se laisse aller à célébrer avec
fracas son cinquantième, et l’autre, nature,
où nous faisons preuve de notre réserve
toute bibliothéconomique. Vous pourrez
ainsi goûter à nos deux personnalités!
Pour vous aider à bien naviguer à l’intérieur
de notre folie passagère, nous avons adopté
un code graphique (nous sommes un peu
maniaques de signalisation) : ainsi, le logo
du cinquantième, vous
permettra de repérer
d’un simple coup d’œil
les articles où nous nous
sommes laissés aller à
la célébration. Notre
côté « givré » vous convie à l’exploration
minutieuse des dessous de notre jubilaire.
Vous découvrirez, en vrac et sous la plume
de nos collaborateurs les plus aguerris, la
recette secrète à la base de cette nourriture
intellectuelle ainsi que des reportages
étonnants sur nos coulisses. Ne manquez
pas de lire également l’analyse marrante,
mais pleine d’autorité, qu’André Maltais
fait de notre catalogue ainsi que les vœux
reçus des grands de ce monde pour notre
cinquantième!
Mais nous avons aussi un côté « nature »,
et ce cinquantième numéro de l’Infotech ne
manque pas de contenu. Pour débuter, et
puisque qu’il est important d’être présenté
convenablement, Barbara Sandrzyk vous
expose clairement pourquoi je ne suis pas
un partisan des Bruins de Boston!
Depuis le début de la session d’automne
2009, nous sommes passés à l’ère
électronique pour le dépôt des mémoires
et thèses. Minh-Thu Nguyen vous explique
où nous en sommes rendus. De son côté,
Marie-Hélène Dupuis vous fait part
des derniers développements en ce qui
concerne la formation documentaire
dans le cours ING6900. Quant à André
Maltais, il démystifie pour vous les «grands
domaines». Nous profitons également de ce
numéro spécial pour rendre hommage à Luc
Foucault qui a tenu les rênes de l’Infotech
pendant plusieurs années et sans qui ce
cinquantième n’aurait pas vu le jour.
D’autres articles ainsi que nos chroniques
habituelles complètent cette cinquantième
parution. À la lecture de ce numéro, je pense
que vous pourrez conclure comme moi que
l’Infotech a un long avenir devant lui!
!FFILIÏEÌL5NIVERSITÏDE-ONTRÏAL
Infotech 50, Janvier 2010
1
Le témoin passe
Marc Hiller
Telle une course à relais, l’année 2008-2009 a vu le témoin quitter la main de Richard Dumont pour se retrouver dans celle de
Sylvain Meunier à la fin de l’été 2009. Pour assurer l’intérim entre l’ancien et le nouveau directeur, deux de nos gestionnaires
ont aussi participé à cette course tout en continuant d’exercer
leurs fonctions habituelles. Il va sans dire que plusieurs de nos
projets ont connu des ralentissements. Toutefois, le bilan de
2008-2009 est quand même positif. Quant au plan de travail
2009-2010, il s’inscrit dans la continuité de l’année dernière.
Voyons les grandes lignes de ces deux documents.
En place depuis 16 ans dans sa mouture actuelle, le système
informatisé de gestion de bibliothèque (SIGB) se meurt. Pas besoin d’un dessin pour justifier son remplacement. La préparation des spécifications fonctionnelles pour un nouveau SIGB a
débuté en 2008-2009, et nous avons lancé un appel d’offres il y
a quelques semaines. Nous espérons entreprendre l’installation
du nouveau système dès ce printemps avec une mise en service
à temps pour la rentrée d’automne.
Les collections imprimées et électroniques demeurent une de
nos principales priorités. L’année 2008-2009 a été marquée
par l’affaiblissement soudain du dollar canadien à l’automne
2008, ce qui a fait en sorte que nos coûts d’abonnements, qui
sont pour la plupart facturés en dollars américains, ont augmenté de 25 %. Nous avons malgré tout réussi à les maintenir
et avons même été en mesure d’acheter un grand nombre de
livres grâce à des surplus dégagés d’autres secteurs de la Bibliothèque. Même si le cours du dollar canadien remontait en 2010,
il reste que le budget des collections, lui, n’a pas augmenté. Il
faut donc s’attendre à une diminution importante du nombre
de commandes de livres dans l’année qui vient.
Les collections de livres électroniques connaîtront dorénavant
une croissance plus rapide que les collections de livres imprimés. Pour optimiser l’utilisation de toute cette documentation,
nous réviserons, en 2009-2010, les stratégies de traitement,
d’indexation, de signalement et de promotion des documents
électroniques.
Le soutien à l’enseignement et à la recherche est au cœur de nos
actions. La nouvelle formule des laboratoires du cours ING6900
a été instaurée et rodée en 2008-2009. Nous ferons un bilan de
cette première année et prévoyons déjà l’ajout d’exercices et
le développement d’une banque de questions pour ces laboratoires.
La Bibliothèque et le Service informatique ont mis sur pied,
à l’automne 2008, le serveur institutionnel PolyPublie. Nous
avons ensuite réalisé un projet pilote avec le Département de
génie informatique et génie logiciel pour le dépôt en format
électronique des thèses et mémoires de ce département. Dès
cet hiver, nous serons en mesure d’offrir le service à tous les
départements. Par la suite, nous expérimenterons le dépôt des
articles des chercheurs de l’École, du moins ceux qui peuvent
être diffusés librement.
Les lieux physiques continueront à s’améliorer. Le mobilier avait
fait l’objet d’une attention particulière lors de la planification
de l’actuelle Bibliothèque, ouverte en 2005. À ce jour, cependant, seule la moitié de nos vieux isoloirs a été remplacée par
des meubles mieux adaptés aux besoins des étudiants. Cette
année, nous poursuivrons le renouvellement des isoloirs, qui
devrait être complété d’ici deux ou trois ans.
Sylvain Meunier n’est pas un partisan des Bruins
Barbara Sandrzyk
La Bibliothèque l’a enfin, son nouveau directeur! En effet, Sylvain Meunier y a fait
une entrée remarquée au mois d’août
dernier. Avant son arrivée, plusieurs
curieux s’étaient lancés sur Internet, histoire de faire une petite recherche sur
le personnage et de lui voir la binette.
Quant à moi, j’ai eu la chance de discuter
avec lui devant une bonne pizza toute
garnie. Mmmm!
Voici quelques renseignements généraux
sur le jeune homme. Il est né dans la petite ville de Waterloo, située entre Sherbrooke et Granby, il y a quarante-six ans.
Il a un frère jumeau et une sœur aînée. Sa
mère travaillait comme infirmière et son
père, comme professeur d’arts plastiques;
les deux sont maintenant à la retraite.
Sylvain Meunier est un homme sympathique qui a le sourire facile. Il aime rire
et faire rire. Mais il ne va pas jusqu’à faire
le clown : quelques blagues bien placées,
et voilà le tour est joué! Il se dit soucieux
du bien-être des personnes et s’adapte
à la personnalité de chacun. Il s’avoue
fonceur, mais il sait prendre le temps de
réfléchir avant de poser une action.
Profession oblige, Sylvain aime la lecture.
C’est même son principal passe-temps.
Il s’intéresse particulièrement aux livres
qui traitent de sociologie ou de philosophies indiennes comme l’hindouisme et
le bouddhisme. Il apprécie aussi la littérature française des années cinquante,
surtout les œuvres d’Albert Camus, un
auteur qui l’a marqué. Les textes surréa-
listes et de science-fiction font aussi partie de ses lectures de prédilection.
N’en déplaise à André Maltais, Sylvain
Meunier n’est plus un partisan des Bruins
de Boston. En fait, il n’est pas un partisan
tout court, même s’il a suivi les exploits
des Canadiens « quand ils étaient encore bons » et ceux des Bruins du temps
de Bobby Orr. À une époque lointaine, il
s’est même intéressé aux Nordiques de
Québec, mais ça lui est vite passé.
Notre nouveau directeur a eu un parcours
peu ordinaire avant d’aboutir dans le
domaine des bibliothèques. Étudiant en
sociologie et en communication, il s’est
intéressé à l’intégration et à l’impact
social du marché de l’information, [»]
Infotech 50, Janvier 2010
2
autrement dit, à la création et à la manipulation de l’information dans la société. À sa sortie des études, il a travaillé
dans plusieurs domaines, dont le journalisme et la veille technologique. Toutefois,
la récession et l’entrée de l’informatique
dans le milieu du travail l’ont forcé à se
réorienter. Le travail en bibliothèque
semblait tout indiqué, non?
Pendant l’entrevue, Sylvain m’a avoué
avoir été impressionné par l’ancienneté
du personnel et la stabilité des différents
services de la Bibliothèque. Il trouve aussi
que ces derniers sont bien organisés et
qu’il y a une bonne communication dans
et entre les équipes. Et il tient à remercier
Marc Hiller et Minh-Thu Nguyen d’avoir
su l’intégrer progressivement à ses tâches
de directeur et de l’avoir bien encadré
tout au long de son apprentissage.
Pour terminer l’entrevue, je lui ai posé
une question piège : en tant que nouveau directeur, que nous réserve-t-il pour
les prochaines années? Un peu gêné, il
m’a fait cette réponse. D’abord, et c’est
important pour lui, il veut assurer la continuité des services et du personnel. Pourquoi changer une formule gagnante?
Ensuite, il veut poursuivre les projets, déjà
engagés ou non, de Richard Dumont.
Enfin, il veut s’assurer que la Bibliothèque
continue à se développer au rythme des
ressources électroniques plutôt que d’être
à la remorque. Toutefois, mon petit doigt
me dit qu’il a aussi en tête des projets qui
lui sont propres.
Thèses sur toile
Minh-Thu Nguyen
Qu’est-ce qui s’est passé depuis le printemps 2009?
Dans le bulletin Infotech 49, nous avions annoncé la réalisation d’un projet pilote pour le dépôt des mémoires et thèses
électroniques avec la participation du Département de génie
informatique et génie logiciel. Amorcé en mars 2009, ce projet
nous a permis de valider toute la chaîne de travail, d’apporter
les correctifs nécessaires et de mettre au point un programme
de formation. Pendant cette période, sept mémoires et thèses
en génie informatique et logiciel ont été déposés.
Jean Dansereau, appuyé par le comité des thèses électroniques,
a présenté en mai 2009 à l’Assemblée de direction le rapport
sur le projet pilote ainsi qu’un plan de mise en œuvre de la
diffusion électronique des mémoires et thèses de l’École Polytechnique. Dans ce rapport, le comité recommandait que le
projet pilote soit dès lors étendu à l’ensemble des départements et que la diffusion électronique soit obligatoire à partir
de l’automne 2009. Ces propositions ont été approuvées par
l’Assemblée de direction du 26 mai 2009.
Après un été tranquille, le dépôt électronique a commencé à
s’effectuer en octobre 2009. À ce jour, 80 thèses et mémoires
approuvés ont été déposés. Ceux dont les auteurs ont obtenu
leur diplôme sont accessibles au public.
ments auprès des Bibliothèques nationales du Canada et du
Québec, et à conserver, pour encore quelque temps, une copie
supplémentaire des documents sur support physique (microfilm).
Les aspects touchant la production du document électronique,
tels les feuilles de style, la présentation, la mise en page, les
formats de fichiers et la vérification des documents, sont pris en
charge par la Direction des études supérieures, le Registrariat et
le département de l’étudiant.
Comment accéder à PolyPublie?
Effectuez simplement une recherche dans le site de l’École
ou celui de la Bibliothèque avec le mot clé « PolyPublie » ou
l’expression « mémoires et thèses ». Vous y serez en deux clics!
Le dépôt PolyPublie est accessible sans frais et ne requiert aucun mot de passe : http://publications.polymtl.ca/
Notez que même si PolyPublie ne contient à l’heure actuelle
que des mémoires et thèses, nous espérons y ajouter d’autres
types de documents dans un proche avenir.
Un effort institutionnel : à chacun son rôle
Rappelons que le comité chargé de planifier et d’implanter le
volet mémoires et thèses du dépôt PolyPublie comprend des
membres de la Bibliothèque, de la Direction des études supérieures, du Département de génie informatique et génie
logiciel, du Registrariat et du Service informatique.
Sur le plan opérationnel, le Service informatique fournit et
maintient des infrastructures informatiques : serveur, logiciels,
authentification d’accès, mises à niveau, sauvegardes, etc. La
Bibliothèque, quant à elle, s’occupe de la gestion de l’application,
de la base de données et des projets d’implantation. Elle s’assure
également de la formation et du soutien aux personnes faisant
des dépôts.
Par ailleurs, la Bibliothèque continue à répertorier et à indexer
les mémoires et thèses dans son catalogue, à déposer les docu[»]
Infotech 50, Janvier 2010
3
Visibilité accrue
Contrairement aux sites privés comme la banque ProQuest
Dissertation and Theses, PolyPublie est un dépôt institutionnel qui permet d’avoir librement accès aux résultats de la
recherche scientifique publiés à Polytechnique et, ce faisant,
d’accroître l’impact de nos publications et la renommée des
auteurs. Le contenu de PolyPublie est rapidement et largement indexé par plusieurs moteurs de recherche Internet.
Puisque PolyPublie est conforme aux normes de l’Open
Archive Initiative (OAI 2.0) et qu’il est enregistré comme
fournisseur de données, les métadonnées qu’il contient sont
prêtes à être « moissonnées » et intégrées aux autres portails ou bases de données comme Portail Thèses Canada ou
OAIster.
Les thèses de nos étudiants ont donc plus de visibilité que
jamais. À titre d’exemple, à peine deux semaines après avoir
été déposé dans PolyPublie, le texte de cette thèse était
déjà indexé dans Google et Google Scholar.
Yves, en prose et en vers
Marc Hiller - Avec remerciements à André Maltais pour ses quatrains.
Mon très cher collègue, Yves
Et aussi très cher Desforges!
Tu abordes maintenant la rive
Où, de ton destin, tu es la forge
C’est ainsi que débutait l’adresse d’André
Maltais en l’honneur d’Yves Desforges,
que la Bibliothèque fêtait le 30 avril
dernier à l’occasion de son départ à la
retraite.
Yves a d’abord travaillé comme commis au prêt et au rangement à la Bibliothèque. Il faisait le « quart de soir », du
milieu de l’après-midi jusqu’à 22 heures,
après quoi il prenait allègrement la route
pour retourner chez lui... à Lachute!
Après quelques années, il en a assez
d’être toujours debout au comptoir du
prêt. Il s’en va alors travailler au Service
des acquisitions où il s’occupe principalement de la réception des périodiques. On
était au début des années 90; toutes les
revues étaient encore en format imprimé. Chaque jour, la Bibliothèque recevait
une pile de revues. Chacun des numéros
devait être consigné dans le système informatique, étiqueté, puis placé sur les
rayons pour que nos avides chercheurs
puissent en prendre connaissance. On
pouvait toujours compter sur Yves pour
son travail précis, minutieux et rapide.
Les temps ont bien changé! L’avènement
des revues électroniques, il y a une dizaine
d’années, a progressivement éliminé la
réception des revues imprimées. Yves
s’est alors consacré à l’inscription au catalogue des tables des matières des livres,
un projet important de la Bibliothèque
dans lequel la contribution d’Yves a été
majeure. Son travail de moine a en effet grandement amélioré la recherche de
documents pour les usagers.
Aujourd’hui, ton patron tu limoges
Alors, de grâce, oublies les livres
Et que ta vie regorge
De nouvelles initiatives
Yves nous a annoncé son départ à la retraite en février 2009. Il se plaisait à la
Bibliothèque. Il aimait son travail, son
milieu, ses collègues. Il aurait bien voulu
continuer à travailler pendant quelques
années, mais cela aurait risqué de nuire
à sa santé. Il a décidé d’écouter sa raison... et sa conjointe. Au cours de la fête
organisée en son honneur, les collègues
d’Yves lui ont offert un album souvenir
avec les photos et les bons mots de chacun. Il a aussi reçu un coffret des chansons d’Adamo, son chanteur préféré, et
une montre, dont je suis jaloux!
Yves et Ginette caressaient le projet de
construire une maison à Lachute. Ils l’ont
mené à bien au cours de l’été dernier et
peuvent maintenant se la couler douce.
Dès demain, peu importe où tu loges
Tu pourras, dans l’aube vive
Écouter les rouges-gorges
Et les piaillements de la grive
Je garde d’Yves Desforges le souvenir d’un
homme doux, affable, rieur, généreux et
aimant son travail. Je n’oublierai pas non
plus ses fameux éternuements qui secouaient littéralement la Bibliothèque!
Nous te souhaitons, Yves, la plus belle des
retraites.
De ton nouveau Palais des Doges
Parfois, tu penseras à notre vie chétive
Et, évoquant les ponts qui s’engorgent
Tu t’écrieras : « Espèces d’endives! »
Infotech 50, Janvier 2010
4
Des noms qui en disent long!
André Maltais
Le catalogue de la Bibliothèque, c’est un
peu comme une ville dont les habitants
sont tous les auteurs des livres que nous
avons traités au fil des années. Aux Services techniques, il n’est pas rare que
nous nous amusions des noms pour le
moins bizarres de certains citoyens de
notre catalogue.
Permettez-moi de profiter de ce 50e numéro de l’Infotech pour vous en communiquer quelques-uns. Les noms retenus sont compris entre les lettres N et Z.
Advenant un certain succès du présent
texte, nous pourrions envisager d’y apporter une suite qui couvrirait la première moitié de l’alphabet.
Enfin, sachez que tous ces noms sont réellement présents dans le catalogue de la
Bibliothèque. D’ailleurs, vous pouvez facilement le vérifier par vous-même.
Commençons, si vous le voulez bien, par
les noms évoquant un besoin de base :
les aliments. Notre catalogue contient les
Walter Zucchini, Edouard G. Pita, Benoît
Poulet, Donald H. Whitebread, Giovani
Parmigiani, Nicolas Navet, Johanne Tarte,
Ivana Suchy, Paul Sosis (saucisse), Franco
Selleri, Samuel Rognon, A. Rachid, Alicia
L. Ragout de Spencer, Pepper White et,
pourquoi pas, Deborah L. Yopps (marque
de yaourt), James J. de Yoreo (marque de
biscuit), Robin Wood (marque de farine)
et William Petak (des bonnes « petak »,
c’est bon!).
D’autres noms de citoyens représentent bravement la biologie humaine ou
animale. Mentionnons Marie-Christine
Piedboeuf, Jean Sang, Michel Serveau,
S. K. Tandon, Gustave Oslet, Christophe
Sueur, Jean Ney, Jerry Ventre, Olli Varis,
et, dans un registre bien particulier,
Najate Ben-Sari Zizi, Todd Verge et Roger
Pynn.
Les animaux sont également bien
représentés avec Quentin C. Turtle,
Marcus M. Truitt, Arthur M. Trout, N.
Thon, Guy Tétard, O. Veyrat, David Yack,
Gérard Worms, Philip F. Panter, Rajan
Suri (souris), Jacques Sigal, H. A. Whale,
Meltem Serin, Bruno Renard, Mary C.
Rabbitt, Martine Poux et Jozsef Pelikan.
Ingénierie
Notre cité catalographique comprend
aussi sa part d’ingénieurs. Soulignons
Agnès
Terrasse,
Jacques
Verrière,
Robert « Abri » Tempo, Gérard Subsol,
Sandrine Poteau, Jean-Claude Pont,
Charles Platrier, Frédérick Planché,
Jacques Plan, Catherine Pivot, Philippe
Robinet, Catts Pressoir et Alain Pavé (génie civil et construction domiciliaire).
Mais aussi A. E. Vol (génie aéronautique);
Mark R. Tool, Robert Vis, Dominique
Taraud, Richard Stim et Carlos Martin
Vide (génie mécanique); Duncan Watts,
S. Odiot, R. L. Plackett et Charles P.
Sonnett (génie électrique et électronique); George Polimeros, Karl Nickel et
Roy A. Plastock (génie des matériaux); H.
E. Trucks, Russell E. Train, Gérard Voland,
Ghislain Wagon, Peter Stopp et même
Marcel Takam (ta CAM) (génie des transports); Ronald Warren Tank et E. Quanon
(génie militaire); et Sue Webb, C. Van
de Panne, Teresa Numerico et Marek
Reformat (génie informatique).
Les scientifiques et chercheurs sont JeanBernard Trouvé, Jean-Claude Vérité,
Roger Valid, Alan W. Pense, Jack Tech,
Alexandros Nanopoulos (comme dans
« nanotechnologie »), Clément J. Savant,
Pasqualina M. Sarro et John T. Sample.
Évidemment, d’autres sphères du
savoir sont suggérées par les Marcel
Sédille, David G. Proverbs et Dominique
Présent (grammaire); Gérard Plateau,
R.
Quatremer
(géographie);
Jean
Rondepierre, François de Pierrefeu,
Marcel Rochefrette (géologie); et Roeun
Un, Jean-Paul Six (mathématiques).
Pour les enfants
Le monde des petits n’est pas ignoré avec
des noms comme Wing N. Toy, Goswani
D. Yogi, Mauricio Papa, Yu P. (Youppi)
Svirko, Nicholas M. Spyrou, Ka-Yiu (Cailloux) San, Jean-Claude Samama, Gilles
Poupon, Danny C. C. Poo et Roland
Pierrot.
Des jardins d’enfants, nous passons au
jardinage des adultes et découvrons
Auguste Rateau, P. Sauvegrain, Adrien
André Sanfourche, Jules Pelouze, Cindy
Winegarden, Frantz B. Tuteur, Jean-
Pierre Pelle et Claude Prunier. Du pouce
vert à l’environnement, il n’y a qu’un pas.
S’y associent les C. C. Verver, Michel Vert,
Elliott Irving Organick, Maurice Henry
Quenouille, Louis Naturman, J. Sentier,
Éric Sanlaville et Arno Puder (pus d’air).
Michel Vert pourrait aussi retrouver
ses collègues « de couleur », les Rémi
Violette, Marvin Pastel, Thomas W.
Orange, Janine Rouge, Mark de Payrebrune et Cyril Rainbow.
Ce dernier est également météorologue,
à l’instar des Bruce Schaller (chaleur),
Olivier Scaillet (de l’expression « on
s’caille »), Eugène J. Saletan, Tetsuro
Sakai (ça caille encore), Stuart S. Sagel,
Gil Neiger, Kris Tangri, Carol Sunshine,
Paul Soleillet, Bradford Babbitt Van Diver
(« Vive le vent d’hiver », dit la chanson),
Lee Rainwater et Georges Tiffon.
Perruques et sacs à main
Pour les amateurs de mode, notre catalogue abrite les Wilfrid Perruquetti,
Joseph Pelrine, Jean-Pierre Ponpon,
Jeremy Purseglove, A. Sabot, Orville C.
Sandall, Jean-Philippe Retaillé, Bruno
Soulier, Philippe Rabiller, Jeanne Soutif
(un « soutif » est un soutien-gorge), Bo
Pang, Charles H. Nilon et, mon préféré,
Michel Supersac!
Vous aimez la musique? Eh bien, vous ne
serez pas déçu d’apprendre que notre petite ville compte des Roland Trompette,
Jean-Michel Trio, Kenneth Tenore, C.-A.
Valson, Hiroyuki Tango, Polydore Swings
et J. Son.
Mais en musique, le plus intéressant demeure que certains noms y font référence
simplement par les sons qu’ils contiennent. Que dire, par exemple, des K.
Ramavataram, J. A. Steketee, Habib
Tabatabai, Srinivas A. Tadigadapa,
Hirokazu Takada, Jamal Takadoum,
Shozo Takata, Mark Tatham, Léandre
Nneme Nneme, Nicolae Opopol, H.
Papupen, Artur Wiklik et Jean-Raphael
Tong-Tong!
Tong-Tong. Cela fait penser à la musique,
mais c’est aussi une onomatopée. Vous
savez, ces mots qui représentent un bruit,
un son ou même un cri. Nous avons [»]
Infotech 50, Janvier 2010
5
nos auteurs « onomatopiens » tels B. I.
Piip, John E. Plapp, R. A. Ploc, Daniel J.
Plung, Valer Pop, R. Pouit, Kenkichi Oho,
H. A. J. Oonk, Ding Ying, Joachim Otto
Yohou, R. D. Zipp, Lu Ting, Michael Toot,
Helen O’Boyle, Philippe Touitou, sans oublier Kenneth E. Vroom!
Poignée de bêtises
Une catégorie intéressante est celle
des injures, étonnamment nombreuses
dans notre catalogue. Ainsi, découvrons
les Didier Sornette, L. I. Salop, Gregory
Satir, James C. Ratté, Shahina Naz,
Thomas Nunno, Lucille Pariat, Jacques
Villain, M. F. Veul, Quincy Teng, Michel
Tetu, Patrick Thiran, Pierre Rat, Hind
Rakkay, Paul Radin, Henri Pochard, Ulrich
Platt, Florence Osty, Geert van de Putte,
Jean Sal et surtout, surtout, surtout, Paul
Vachier!
D’autres noms, par contre, évoquent de
bien meilleurs qualificatifs, comme Allan
Sydney Wisdom, Norbert Preu, Gabriel
Voitoux, René Parfait et Carol Precious.
Nos auteurs-habitants sont de toutes les
tailles : petits (Philippe Nain et Yechian
Yemini) ou grands (Lucien Sigrand). Notre
catalogue a aussi ses « gros noms »! Qu’il
me suffise de mentionner Marc Pansu,
Gilles Pesant et N. H. Phat.
Plusieurs de nos auteurs sont entrepreneurs ou travaillent dans un bureau,
comme les Putnam P. Texel (t’excelles),
Bertrand Viret, José Ragot, Amnon Yariv
(l’arriviste), Charles Youngblood, John A.
Talent, Mark Utting (franchement!), E. N.
Protonotarios, William S. Tamplin (temps
plein), Nicolaus Steno, Richard Startup et
Mark Paye.
Et l’argent, bien sûr, a ses Jacques Valeur,
Richard Winpenny, Pascal Plumé, Michael
R. Overcash, Gordon Shillinglaw, Richard
G. Ranson, David Prosperi, Alain Profit et
Corrado Priami (prix ami).
L’amour, toujours l’amour
Dans les horoscopes des journaux, après
le travail vient l’amour. Notre catalogue possède lui aussi ses « amours »
de noms avec Paul C. Truelove, Lionel
Roucoules, M. Valentin, Arcadio P. Sincero,
Sophie Tison, Maurice Touchais, Laurence
N. Virgin, Denis Thébeau, Donald
Solitar, Waleed W. Smari (s’marie), Peggy
Trousseau, Richard Soltero (« célibataire »,
en espagnol) et Geza Timari (tit-mari).
D’autres noms présentent un carac-
tère carrément plus « sexuel »(Walter
Sextro, Gilberte Niquet, E. V. Sado et
Rehan Sadiq), voire « pipicaca » (Richard
Prout, Len M. Pismen, Goeffrey E. Petts,
Paolo Petta et Maria Petrou).
Mais les problèmes ne s’arrêtent
malheureusement pas là. Ainsi, le
jeu (Driss Ouazar, Ronald Packman,
William Paul Risk et Kimio Uno), l’alcool
(N. G. Trink, Jean-Louis Soulé, Nikolai
Nikolaevich Sirota et Eugene Shuter) et la
drogue (Luke Trip, Jean-Jacques Spicq et
Ashish Tewari) pointent aussi leur vilain
nez dans notre catalogue.
Heureusement, les bienfaits de l’eau
pure apparaissent grâce aux Normand
Trempe, Claude Vittel, Didier Noyé, Zahir
Tari, Raymond Saccal (ça cale) et Kenneth
L. Pocek (pas sec).
Ayoye!
Comme dans une ville, il y a des noms
qui font mal (Lucien Percepied, Caroline
Serfass, Nicolas Tranchant, Byron D.
Tapley) et d’autres qui font du bien
(Moussa Seidou, Linda M. Welkom,
Bernard Sanschagrin, Andrew C. Tickle);
d’autres encore inquiètent (Rodolphe
Sépulchre, Henri Trou, Michael J. Panik,
Josef Stuper) et leurs contraires rassurent
(J. Rygol, Pierre Rigollet, Randy Peppé,
Sandro Sava, Catherine Plaisant, Alain
Pitre).
Notre cité catalographique compte ses
sportifs : Frederick C. Victory, Diego
Zamboni, Allan Shotwell, Malek Tabbal
(ta balle), Éric Stade, Lucie Ringuette,
Monia Rekik, Pierre Patin, ses amateurs
de cinéma :Maurice Parodi, William
Sinnema, Linda M. Spock, ses politiciens :
Beverley Voth, Ted Senator, et même
A. Sarko, ses religieux : Albert Sauveur,
Roland Sanctuary, Earl D. Sacerdoti,
A. Révérand, Anna V. A. Resurreccion,
Oliver W. Propheter et, croyez-le ou non,
ses bibliothécaires : R. L. Vollum, G. W.
Series, Andy H. Register.
On y trouve encore une école (polytechnique?) avec les Yan Zheng (Y’enseigne),
Carole Tucoulet, J. C. Plaziat (plagiat)
et… Jean Poly!
Ces « vites » qui détalent!
Dans notre ville, se trouvent des handicapés (Francis Sourd, Kuber T. Sampath), des
rassembleurs (Christophe Toulemonde,
David G. Tout), des « racistes » (Edward
Wasp, F. Nègre), des « vites » (C. Vit, D.
Tal) et des « pas vites » (K. A. Van Lente,
C. S. Zen, Peter J. Stang, George N.
Sandor, Julien Petitpas, Keith Pavitt,
Gregory S. Patience).
Et il y a les vieux : P. M. Vieillard, Baxter
E. Vieux, Renata Vieira, Fabrice Papy et
John D. Peper (pépère). Certains d’entre
eux, sans doute plus « veinards » ou
« vigoureux » que les autres, atteignent
une longévité impressionnante, comme le montrent les exemples suivants :
Vennard, Edwin, 1902, Vigoureux,
Paul, 1903, Stauch, Adolf, 1875,
Vacquant, Charles, 1829, et Mineur,
Henri, 1809(il fête son bicentenaire,
cette année!).
Il y a aussi les timides (Oz Shy, Steven
Saliterman, Jean-Pierre Penot), les « bénioui-oui » (yes men) (R. W. Okey, Carol Vu,
Jean-Charles Sisi, Mohammed Saadioui),
les esprits critiques (Jean-Pierre Nonnon,
Michel Songeon) et plusieurs laissés pour
compte tels Jack Nutting, Henri Vatan,
William Skach (s’cache), Maryam Sepehr
(se perd), David Sceppa (sait pas), Edward
Michael Perdue et Slobodan Perdan, dit
le « looser ».
Enfin, il y a malheureusement ces dégoûtants personnages qui hantent
tous les lieux du monde sans exception. Ils s’appellent Pearl Pu, Jean-Pierre
Verjus, Anna Woch, A. D. Visser, JeanPierre Rothé, Catherine E. Urch, Atul
Puri (pourri), Paul Pupier (pue pieds) et
Claude Puech.
Il arrive que ce soient les prénoms qui
méritent notre attention, comme dans
les cas de Bientôt Séa, Rinpoché Sogyal,
Philo C. Wilson, Astérie Twizeyemariya,
Ka-Kha Wong, Viraphol Tassombut,
Ben Hur Wilson, Subir Kumar Sarkar,
Alan Harlalee Wilson et Déogratias
Ndereyimana.
Scrabble
Les noms peuvent aussi être bizarres
selon des critères de forme.
Ainsi, certains contiennent trop de consonnes (Frantisek Tvrz, Heinz Tschatsch,
Katalin Vsztergombi, Arié Vrijburcht,
Pawel Wrzos, Oldrich Pajgrt, Leo J. Obrst,
Jaroslav Nyvlt, Daniel Ng, Jan J. Opplt,
Wolfgang Nejdl, Mark Szymczyk, William
Y. Svrcek, M. Skrzynska et Greta PifatMrzljak), tandis que d’autres charrient
trop de voyelles (Nicolas G. Tomaiuolo,
A. M. Viiou, Janvier Yahouédéou et
Mawuko Nyuiadzi). [»]
Infotech 50, Janvier 2010
6
Certains noms sont très courts (Ad Vlot,
A. Nou, Tee Teoh, Li Qi, Bo Shi et Ye Tao),
mais d’autres, franchement, traînent
en longueur (Nick G. Triantafillopoulos,
Nalini Venkatasubramanian, Demetrios
Panagiotakopoulos, Thiruppudaimarudhur N. Narasimhan, Velupillai Sankaranarayanan, Jean-Denis Rakotoharilala,
Giuseppe Maria Ferrero di Rocaferrera,
Pelageia Lakovlevna Polubarinova-Kochina, Léandre A. Ratsirahonana-Rakotobé
et Duo Oyono Mick Willy Randriamiarinyatovo).
D’autres noms sont à eux seuls des exercices de diction, comme Louis Puisseux, C.
V. Vishveshwara, Alan L. Yuille, B. Yrieix,
Sergei Konstantinovich Vsekhsvyatskii,
Du Xixing, Yang Ang, Gotz Schroth,
Charles Suchet, Przemyslaw Wojtaszczyk
et Henning Struchtrup. Essayez de les
prononcer rapidement, vous verrez!
D’autres encore ont une fixation sur une
lettre et n’en démordent pas trop, comme Hélène Stemmelen pour la lettre E,
Hervé Vivier et Yvette Veret pour la lettre
V, Jeff Offutt et F. Pfaff pour la lettre F,
Antonia Papandreou Suppappola, dont
les parents aimaient bien la lettre P, ou
encore Aziza Tazi (lettre Z), Mahadev
Satyanarayanan (lettre A) ou Zenon W.
Pylyshyn (lettre Y).
Il y a aussi les particules, un peu passées
de mode mais encore bien présentes,
comme le montrent les Xavier Boy de la
Tour, Étienne du Trémolet de Lacheisserie, J. F. d’Aubuisson de Voisins, Sabrina
de Capitani di Vimercati, Jean d’At de
Saint-Foulc, Robert Pallu de la Barrière,
Victor Rouquet la Garrigue, Bruno van
Pottelsberghe de la Potterie et Robert Ali
Brac de la Perrière.
Guignol, bozo et jambon
Certains noms frôlent la bizarrerie, se
taillant ainsi une place à notre palmarès.
Par exemple, Dominique Thibaudon (tibedon), Maurice Zignol (guignol), Bo
Zhou (bozo), Giulio Zambon (jambon),
Dang Vy Dao (vidéo), Adil E. Shamoo
(chameau), Robert A. Scopats (psychopathe), José Maria Sarabia (charabia),
Gilbert Raveleau (travelo), Jacques
Rappaz (rapace), Jean-Claude Radix
(radis), Harry Bridgman Pulsifer (Lucifer), Michel Pourcelet (porcelet), Bernard
Pitrou (pitou) et Jean-Marie Piasco
(fiasco).
D’autres font penser à des parties de
phrases, comme You Gang (Hey, you
gang!), Arnant Venet (Ar’n’en venait
pas!), Teh-Fu Yen (T’es fou, Yen!), Zebo
Peng (Z’ai beau peigne!), Giorgos Stamou (C’tait mou) ou encore Otto Struve
(L’auto s’trouve où?).
Vous voilà maintenant presque au bout
de votre voyage à Catalogueville. Vous
avez rencontré beaucoup de monde!
Mais permettez-moi de vous présenter
un dernier groupe d’inclassables et étonnants citoyens.
Voici donc les Sala Toto, Tulio Tolio,
Youssef Timoulali, Daniel Villesuzanne,
Jacques Ripotot, Vincent Zalzal, D. Clay
Whybark (pourquoi japper, en effet?),
Marco M. Pamatmat, Manabu Nii, J.
Staciulevicius, René Rampnoux, Ricardo
Salem Zebulum, A. Yesildirek, JeanPhilippe Torterotot, Nicolas Poilvert,
Beyime Ould Tachefine, David Pointcheval,
R. Toxopeus, Francis Rocaboy, Sak Onkvisit, Yves Saint-Mleux, Nadia Réguigui et
Ivy Brautigam Percoco.
« Étonnant » est ici le maître mot. Un
étonnement qui n’a pas de fin et que,
pour terminer, signent trois de nos auteurs : Doug Stuns, N. F. Surprenant et Jo
Strange.
Une formule qui fait boum!
Marie-Hélène Dupuis
Depuis 2002, la Bibliothèque est responsable de la partie « laboratoires de formation documentaire » du cours Méthodes
de recherche (ING6900). L’évaluation des
laboratoires compte pour 50 % de la note
totale de ce cours d’un crédit, développé
initialement pour outiller les étudiants du
doctorat en vue de l’examen de synthèse.
Dans le but de soutenir la qualité de la
recherche et de diminuer la durée des
études, la Direction de l’enseignement
et de la formation a décidé d’étendre
l’obligation de suivre le cours à TOUS les
étudiants des programmes de maîtrise
recherche à compter de l’automne 2008.
L’évaluation se fait désormais sur la base
de deux contrôles, l’un à la mi-session,
l’autre à la fin de la session. Pour que
les étudiants puissent s’y préparer adéquatement, nous nous sommes assurés
qu’ils avaient suffisamment d’exercices
de pratique pour bien maîtriser les compétences évaluées. Nous avons toutefois
dû réaménager le contenu du cours pour
dégager le temps alloué à ces contrôles,
soit 1,5 heure. Il a donc fallu réduire la
longueur de ces derniers. Cette réorganisation nous a permis de faire passer le
temps de correction de 3,5 heures par
étudiant à 0,5 heure.
Devant la perspective d’une augmentation significative du nombre d’étudiants
inscrits par session, les bibliothécaires impliquées dans les laboratoires en ont revu
la formule, tant sur le plan du contenu
que sur celui de l’évaluation. À l’été 2009,
après deux sessions de cette nouvelle formule, le temps était venu de faire le point
et d’apporter quelques rectifications.
C’est dans le cadre de ce réaménagement
que nous avons réduit le temps alloué au
logiciel bibliographique EndNote de 2,5
heures. L’heure restante est consacrée à la
qualité de la citation des sources et à une
révision des notions de base en matière
d’intégrité intellectuelle (plagiat). Ce faisant, nous avons du même coup donné
suite à un commentaire des professeurs
et étudiants qui utilisent BibTeX, un autre
logiciel de gestion bibliographique, dans
leur département. EndNote est désormais
présenté en dehors des heures de cours,
dans un atelier de trois heures ouvert à
tous et offert sur une base régulière.
Au final, cette nouvelle formule, de
même que l’ajout d’une bibliothécaire
chargée des travaux pratiques en soirée,
a permis d’accueillir 80 % plus d’étudiants
en 2008-2009.
Par ailleurs, à la fin de la session d’automne
2008, nous avons formé un groupe de
discussion comprenant six étudiants de
maîtrise qui venaient de suivre le cours.
Ils ont confirmé la pertinence des labos
pour les étudiants de maîtrise recherche
et recommandé de les intégrer le plus tôt
possible dans leur cheminement, soit au
début des études de maîtrise. Le Bureau
d’appui pédagogique a pour sa part procédé à deux évaluations des laboratoires
dont les résultats permettent d’affirmer
que les objectifs sont atteints. [»]
Infotech 50, Janvier 2010
7
Enfin, en mai dernier, Manon Du Ruisseau
et Ingrid Lecours ont présenté une communication sur la nouvelle formule des
laboratoires lors de la conférence WILU
2009 (Workshop for Instruction in Library
Use), qui réunissait des bibliothécaires du
Canada et des Etats-Unis [1].
Les commentaires de nos collègues ont
été très positifs. Ils se sont dits très impressionnés et nous envient le caractère
obligatoire des laboratoires et leur inté-
gration dans un cours. Ils sont conscients
que, de cette façon, tous les étudiants des
cycles supérieurs en recherche recevront
la formation, ce qui n’est malheureusement pas le cas chez eux.
Nous avons ainsi pris conscience que nous
vivons une situation privilégiée par rapport à d’autres établissements (selon la
formule anglaise, « credit equals credibility »). Nous pouvons donc être fiers de ce
qui a été accompli, avec la collaboration
des instances de l’École et de l’Association
étudiante, depuis 2002.
Nous souhaitons continuer d’être à
l’écoute pour maintenir et améliorer la
pertinence de notre intervention auprès
des futurs chercheurs.
L’Infotech a-t-il toujours existé?
Marie-Hélène Dupuis
Célébrer un anniversaire comme le 50e,
c’est aussi se questionner sur les origines,
remonter aux sources. C’est ce que nous
avons tenté de faire. Toutefois, après une
rapide consultation des archives de la
Bibliothèque, nous devons admettre que
nous retrouvons peu d’efforts de communication aussi soutenus que l’Infotech.
Nous avons déniché des communications
ponctuelles sur les ressources et services
de la Bibliothèque, tels ces deux articles,
rédigés en 1927 et en 1958 par les responsables d’alors. Le premier, de lecture
fort agréable, est l’œuvre de Lorenzo
Brunotto [2], ingénieur et bibliothécaire
qui, au terme de quatre années d’efforts
visant à « résoudre le problème de la documentation », et après avoir étudié « la
question sous tous ses aspects », affirme :
« La réussite de l’enseignement supérieur
ne peut se concevoir sans les ressources
de bonnes bibliothèques. C’est pourquoi
la Direction de l’École a donné une part
considérable de son attention à la réorganisation de sa bibliothèque […]. Comme résultat, [elle] est, maintenant, un des
meilleurs centres de documentation de
tout le pays. » Il y présente les objectifs de
la Bibliothèque ainsi que les documents
qui en constituent la collection, son aménagement en rayons libre-service (« On
n’a pas hésité un instant à permettre aux
élèves d’avoir libre accès aux documents,
car c’est en comparant les ouvrages entre
eux qu’on peut se faire une idée de leur
contenu ») et sa classification par sujets,
basée sur celle de l’Institut international
de bibliographie.
Ernest Lavigne [3], ingénieur et directeur
de la Bibliothèque, est l’auteur de la seconde communication, publiée en 1958
à l’occasion de l’inauguration du bâtiment principal de l’École sur le campus
de l’Université de Montréal. Photos et
plans à l’appui, il y décrit davantage le
lieu physique, car « la Bibliothèque occupe une place de choix dans le nouvel
immeuble », ainsi que l’organisation du
classement de la documentation.
Mais revenons à l’Infotech. Il est né
en 1984 de la vision du directeur de la
Bibliothèque de l’époque, M. Olivier
Paradis. Le titre se voulait annonciateur
des changements technologiques à venir
dans le milieu de la documentation. Replaçons-nous dans le contexte : en 1982,
le magazine Time avait décerné le titre de
Personnalité de l’année à… l’ordinateur.
Selon le texte de présentation du premier numéro, on souhaitait, grâce à ce
bulletin, faire connaître les services et
les activités de la Bibliothèque. Le « on »
s’impose, car à l’époque, les articles
n’étaient pas signés. Le journal paraîtra
« au besoin », les critères d’inclusion des
nouvelles étant « leur pertinence et leur
utilité ».
D’emblée, toutefois, le côté « tech » s’y
affirme : il est question, toujours dans le
premier numéro, des logiciels offerts pour
consultation sur microordinateur. Deux
ans plus tard, on annonce le prêt informatisé – la Bibliothèque ayant été parmi
les premières au Québec à ce chapitre –,
et cinq ans après, en octobre 1989, on explique comment joindre la Bibliothèque
par… courrier électronique. Le tout nouveau réseau Internet est décrit avec force
détails en avril 1994 et le logiciel de gestion bibliographique ProCite y fait son
apparition peu de temps après, en septembre de la même année. En juin 1996,
on s’interroge sur les périodiques électroniques : tiendront-ils leurs promesses?
Dès le départ, ce bulletin a aussi été
diffusé aux collègues d’autres bibliothèques et, muni d’un ISSN en bonne
et due forme, déposé à la Bibliothèque
nationale du Québec. La diffusion sur le
Web n’est que la continuité du principe
de large distribution ainsi établi très tôt.
L’Infotech peut donc être consulté un
peu partout dans le monde, contribuant
ainsi au rayonnement de l’École dans le
secteur de la documentation.
[1] M. Du Ruisseau et I. Lecours, “Changement de cap : 4 fois plus d’étudiants, mêmes ressources!,” Atelier annuel sur la formation documentaire/ Workshop for Instruction in
Library Use, 2009. [En ligne]. Disponible : http://www.polymtl.ca/biblio/apropos/presentations/wilu_mai2009.pdf. [Consulté le 8 janvier 2010].
[2]L. Brunotto, “La Bibliothèque de l’École Polytechnique,” Revue trimestrielle canadienne, septembre 1927.
[3] E. Lavigne, “La Bibliothèque,” L’ingénieur : revue trimestrielle canadienne, vol. 44, no. 175, pp. 93-96, 1958.
Infotech 50, Janvier 2010
8
Riches et grands domaines
André Maltais
Depuis quelque temps, les employés des Services techniques
de la Bibliothèque se demandent ce que peut bien faire un de
leurs collègues bibliothécaire qui lit la description des cours
offerts à l’École. Lorsqu’ils s’approchent silencieusement de
son bureau, ils peuvent le voir souligner des mots clé et les
inscrire dans différentes colonnes.
Le personnage, qu’on hésite un peu à déranger tellement il
paraît concentré, est entouré de dictionnaires, thésaurus et
listes de notices bibliographiques triées selon de petits codes
de quatre lettres : « sgen », « outi », « cons » « gaer », etc.
Aux plus hardis qui lui demandent à quoi il travaille, il répond
qu’il « enrichit les grands domaines ». Et son visage s’éclaire…
Ces grands domaines nous servent, pour l’instant, à organiser
des ouvrages de référence sélectionnés par nos bibliothécaires
et à vous les proposer sur notre site Web. Ils nous servent aussi
à vous présenter la liste de nos nouvelles acquisitions.
Ainsi, au lieu de vous lancer, pêle-mêle, la liste de nos derniers achats ou d’y aller par ordre alphabétique d’auteur ou
de titre, nous avons choisi de vous les présenter par grands
domaines comme le génie civil, le génie mécanique ou le génie
physique, et par moins grands domaines comme les transports,
la plasturgie ou le génie agroalimentaire.
Vous pouvez ainsi aller consulter directement les domaines
qui vous intéressent le plus, sans perdre de temps avec les
autres. Voici, par exemple, comment se présente notre liste
d’acquisitions récentes avec ses grands domaines.
Liste d’acquisitions récentes - 2 novembre 2009
Référence générale
et actualités
• Sciences et génie
• Carrière et profession
• Ingénierie des systèmes
• Instruments et mesures
Génie aérospatial
Génie biomédical
Génie chimique
• Biotechnologies
• Chimie théorique
• Génie agroalimentaire
• Génie des procédés
• Génie pharmaceutique
Génie civil
• Construction
• Géotechnique
• Hydraulique
• Transport
Génie de l’environnement
• Génie sanitaire
• Pollution
• Traitement de l’eau
Génie des mines
Génie électrique
• Électronique
• Énergie hydroélectrique
• Machines électriques
• Télécommunications
Génie industriel
• Ergonomie
• Fabrication
• Gestion de projets
• Hygiène industrielle
• Productique et logistique
Génie informatique
• Logiciels et génie logiciel
• Intelligence artificielle
• Ordinateurs et systèmes informatiques
• Programmation
Ce sont nos techniciennes en documentation qui attribuent
leur grand domaine à tous les nouveaux documents, qu’ils
soient en format électronique ou papier. Elles procèdent à
partir de l’indice de classification de la nouvelle acquisition.
Pour ce faire, elles disposent d’un document qui segmente
toutes les classes LC et donne, pour chaque segment, son
équivalent « grand domaine ».
Génie mécanique
• Automatique et robotique
• Fluides
• Génie automobile
• Génie énergétique
• Machines et outils
• Mécanique du bâtiment
Génie physique
• Acoustique
• Électricité et magnétisme
• Génie nucléaire
• Génie optique
• Physique théorique
• Thermodynamique
Mathématiques
• Analyse et optimisation
• Probabilités et statistiques
Médecine et biologie
Sciences de la Terre
• Climatologie
• Écologie
• Géologie
• Géophysique
Autres sujets
Gestion et commerce
Matériaux
• Biomatériaux
• Matériaux de construction
• Matériaux électriques et
électroniques
• Métaux et métallurgie
• Plastiques et plasturgie
Par exemple :
TJ1 à TJ163.12 correspond au grand domaine « gmec »
(génie mécanique);
TJ163.13 à TJ165 correspond au grand domaine « gene »
(génie énergétique);
TJ166 à TJ179 correspond au grand domaine « outi »
(machines et outils). [»]
Infotech 50, Janvier 2010
9
Mais pour aider les techniciennes à attribuer le grand domaine
avec plus de précision (la cote nous joue parfois des tours
pendables!), nous voulons leur donner la possibilité de le chercher à partir de mots clés puisés dans le titre ou ailleurs. Par
exemple, un grand domaine comme « Transport » sera enrichi
de mots comme routes, autoroutes, infrastructures de transport, ponts, TGV, métro, autobus, trains de banlieue et pistes
cyclables. Nous sommes actuellement à l’étape de la collecte
de ces mots clés, que nous puisons dans diverses sources, en
français et en anglais.
thésaurus comme ceux d’Engineering Index et de Pascal, et des
plans de classement comme celui du CRSNG.
Mais le plus intéressant de l’affaire, c’est que, étant donné
qu’un nouveau système de gestion de bibliothèque se pointe à
l’horizon, nous analysons la possibilité que vous puissiez vousmême exploiter ces grands domaines. Peut-être, par exemple,
pourriez-vous les utiliser pour interroger le catalogue de la
Bibliothèque…
Et si cet espoir se concrétise, on va être prêts pas à peu près!
En effet, en plus des descriptions de cours de l’École, nous
dépouillons les titres et les tables des matières des livres, des
Recette pour un bulletin bien cuisiné!
Lison Dallaire
Vous connaissez tous notre bulletin d’information l’Infotech. En plus de vous informer sur de nombreux aspects de la bibliothéconomie, il vous donne l’heure juste sur les orientations opérationnelles de la Bibliothèque et vous divertit en vous relatant les
mille et une péripéties vécues par notre personnel : activités sociales, voyages, anecdotes croustillantes et amusantes, etc.
Pour parvenir à créer un bulletin aussi cohérent et instructif, l’éditeur doit être entouré d’une équipe de rédacteurs allumés qui
n’ont pas peur d’aiguiser leur crayon et d’instruire leur auditoire sur le mystérieux monde des bibliothèques. Leurs textes informent, en plus de vulgariser un domaine spécialisé que plusieurs qualifient d’hermétique. Leurs expertises assurent une analyse
pertinente et intéressante de sujets parfois pointus. Notre objectif ultime est de renseigner nos lecteurs de façon claire et concise sans pour autant sacrifier la valeur scientifique des textes.
Le bulletin est publié deux fois durant l’année scolaire, soit en septembre et en janvier, et sa conception comporte six étapes qui
s’échelonnent sur une période d’environ trois mois :
1.
2.
3.
4.
5.
6.
Réunion des membres pour trouver des sujets potentiels d’articles;
Rédaction des articles, des nouvelles et des chroniques;
Réunions des membres pour la lecture des textes;
Conception et production du bulletin – versions HTML et PDF;
Diffusion électronique à la communauté polytechnicienne et à certains autres groupes;
Diffusion sur le site Web de la Bibliothèque.
À première vue, ces étapes peuvent sembler simples et faciles. Mais détrompez-vous! Le mot « création » implique ici la gestion
d’un groupe de joyeux lurons, tous volontaires et vaccinés, qui expriment leurs idées sans ambages et qui souvent, très souvent
même, se bidonnent et se payent la tête de l’éditrice! Ramener à l’ordre cette horde de spécialistes de la plume semble parfois
une tâche insurmontable…, mais qu’est-ce qu’on s’amuse! L’enthousiasme que dégage ce groupe n’a d’égal que la qualité des
textes produits!
Je suis privilégiée de faire partie d’une telle équipe. Oui je l’avoue, le plaisir de travailler avec les gens de ce comité se renouvelle
toujours, et ce, même après 25 années et 50 numéros! Permettez-moi donc, en concluant, de vous les présenter, histoire de leur
dire « merci » publiquement :
Marie-Hélène Dupuis, auteure efficace et discrète;
André Maltais, contestataire et spécialiste des titres farfelus;
Sylvie Rancourt, spécialiste des « coquilles », surnommée « œil de lynx »;
Marc Hiller, argentier de la documentation;
Geneviève Gamache-Vaillancourt, vulgarisatrice hors pair de produits de recherche;
Lison Dallaire, l’échotière sans scrupule, auteure à ses heures et éditrice par bonheur;
Barbara Sandrzyk, recrue, cuvée 2009;
Greg Whitney, recrue, cuvée 2010;
Sylvain Meunier, recrue et nouveau directeur, cuvée 2009.
Sans oublier celles qui travaillent « dans l’ombre » du comité :
Nathalie Dionne, spécialiste de la version HTML;
Denise Boudreau, correctrice et grande manitou de la langue française;
Marie-Josée Gagnon, graphiste et globetrotteuse.
Infotech 50, Janvier 2010
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Aussi utile
qu’un couteau suisse
Marie-Hélène Dupuis
Riche de ses 15 420 notices renvoyant à des publications
produites entre 1994 et 2008 à Polytechnique par les chercheurs, professeurs et étudiants (thèses et mémoires), le Répertoire des publications scientifiques et techniques possède de
nombreuses fonctionnalités.
Ce répertoire a déjà fait l’objet de quelques nouvelles et articles
dans l’Infotech au cours des dernières années [1, 2, 3]. Mais il
est toujours utile de voir (ou de revoir) de plus près comment
s’y présente une notice complète. Rappelons d’abord qu’il est
basé sur la technologie Open URL : en cliquant sur l’hyperlien
«Vérifier comment obtenir le document (Polytechnique seulement)» 1 , on peut accéder au texte intégral lorsqu’il est disponible. Un peu plus bas, le champ « Site web » 2 contient un
lien vers la fiche du professeur, qui se trouve dans le Répertoire
des expertises de la Direction de la recherche (Saviez-vous que
l’onglet « Bibliographie » de ces fiches est généré à partir du
Répertoire des publications?). Enfin, les notices proposent des
sujets « cliquables » correspondant aux codes du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG) 3 .
Rebaptiser
l’Infotech?
Sylvie Rancourt
À l’automne 1984, la Bibliothèque faisait l’acquisition
de son premier système informatisé. Il y avait beaucoup
de fébrilité dans l’air car à cette époque, l’informatique
n’était pas aussi présente dans nos vies et notre travail.
Pour souligner cette importante transition, nous avions
donc lancé un concours pour trouver un nom à ce nouveau système.
Afin d’agrémenter notre réception de Noël cette annéelà, les organisateurs devaient dévoiler les suggestions
reçues. André Maltais, notre André national, celui-là
même qui signe la chronique « Échos de la boîte à suggestions » à chaque parution de l’Infotech, avait fait à
lui seul plus de 95 % des suggestions. Il s’en était donné à cœur joie, pour le plus grand plaisir de tous. De
BADIDEP (Banque de données informatisées de l’École
Polytechnique) jusqu’à EPAIS (Ecole Polytechnique automated information system) en passant par Fernand Geac
(Geac étant le nom de la compagnie qui commercialisait le système), il avait aussi proposé de nommer notre
nouveau système du nom de chacun des employés de
la Bibliothèque en s’en servant comme d’un acrostiche.
Nous avions bien ri!
Ce concours avait vu le jour dans la même foulée que
celui du printemps précédent, qui visait à trouver un
nom à notre nouveau bulletin d’information. Curieusement, André Maltais avait été beaucoup moins prolifique pour ce premier concours. Une seule de ses suggestions est parvenue jusqu’à nos jours, même si elle
n’avait pas été retenue. Il s’agit de La branche d’Olivier,
du nom de notre directeur de l’époque, Olivier Paradis.
Le nom Infotech avait finalement été retenu, étant plus
sérieux, plus technique, mieux adapté au milieu des
bibliothèques.
Après 25 ans et 50 numéros, nous amorçons une réflexion sur la possibilité de changer le nom de notre
bulletin, peut-être même de lui trouver un logo et un
slogan. Nous aimerions rajeunir notre image! Nous sollicitons donc votre participation à tous, étudiants, professeurs, chercheurs, membres du personnel, afin de
revamper notre publication! Vous n’aurez qu’une seule
limite : votre imagination. Nous publierons les suggestions reçues dans nos prochains numéros. Le comité
jugera ensuite de la pertinence d’en choisir une pour
remplacer notre nom actuel.
[1] R.Dumont, “Quels articles mon professeur a-t-il déjà écrits?,” Infotech, no 36,
novembre 2001. [En ligne].
Disponible : www.polymtl.ca/biblio/apropos/infotech/info36/article-4.htm. [Consulté
le 26 novembre 2009].
Bonne chance à tous. Nous sommes impatients de vous
lire!
[2]L. Foucault, “Le répertoire en graphiques,” Infotech, no 41, avril 2004. [En ligne].
Disponible : www.polymtl.ca/carrefour/cms/infotech/vol_1_num_41/InfotechLerepertoireengraphique.php. [Consulté le 26 novembre 2009].
[3]L. Foucault, “Douze ans d’écriture,” Infotech, no 44, octobre 2006. [En ligne].
Disponible : www.polymtl.ca/carrefour/cms/infotech/vol_1_num_44/infotechNouvelles.php. [Consulté le 26 novembre 2009].
Infotech 50, Janvier 2010
11
L’édifiant éditeur
Lison Dallaire et André Maltais
Luc Foucault a commencé sa carrière à la Bibliothèque de
l’École le 15 mai 1989 au sein de l’équipe des Services d’accès
à l’information. Après de longues études – baccalauréat en
sciences physique en 1981, maîtrise en bibliothéconomie et
sciences de l’information en 1989 et maîtrise en sciences de
l’atmosphère en 1990 –, notre professionnel a jugé qu’il était
temps pour lui de sortir du merveilleux monde du savoir et
d’entrer dans le compétitif monde du travail!
version HTML. En effet, à partir du numéro 35, exit le papier
« beigeouneux » (beige et brun terne) et vive l’instantanéité
de la documentation électronique! L’Infotech, grâce à Luc,
vient d’entrer dans le XXIe siècle!
Très vite apprécié par le directeur de l’époque, M. Olivier
Paradis, Luc se voit confier, en 1990, le poste de rédacteur en
chef du bulletin d’information de la Bibliothèque, l’Infotech,
publié depuis avril 1984. C’est ainsi qu’il succède au directeur,
qui avait signé les onze premiers numéros.
C’est enfin sous la direction de « Lucôt » qu’ont germé dans
l’Infotech les graines de ce qui fait aujourd’hui sa force :
diversité des formes (chroniques, articles, nouvelles, etc.), ton
humoristique (surtout dans les titres et les chroniques), liberté
dans le choix de certains sujets et plus grande complicité avec
les lecteurs.
Sous son égide, le bulletin se modernise peu à peu. Les numéros 12 à 25, parus de 1990 à 1995, se démarquent par un
contenu plus jeune et plus structuré tout en gardant le lecteur
informé des développements technologiques qui surviennent
dans le monde des bibliothèques.
En 2005, ayant le sentiment d’avoir fait le tour du jardin, Luc
cède son poste à Lison Dallaire, mais demeure un membre très
actif du comité de l’Infotech.
Puis, petit répit pour Luc. Richard Dumont, alors responsable
de l’équipe des Services d’accès à l’information, prend le relais
de 1995 à 1999, année où il est promu directeur de la Bibliothèque. Richard, qui reconnaît à Luc les qualités essentielles
pour diriger le comité du bulletin, lui remet le flambeau.
Luc reprend donc les rênes et il les gardera pour les onze bulletins suivants. Dès le numéro 31, il décide de faire connaître
les talents de rédaction des membres du comité en les autorisant à signer leurs articles et leurs chroniques. Il veillera
également à la métamorphose du bulletin version papier en
Luc a aussi doté notre publication d’un comité de rédaction
qui a ouvert grand les portes à tous les membres du personnel
intéressés à y participer.
C’est donc avec surprise et tristesse que les membres de
l’Infotech ont appris, en juin dernier, que Luc tirait définitivement sa révérence.
Les membres du comité sont unanimes pour affirmer haut
et fort que Luc laisse une trace indélébile de son passage à
l’Infotech. Son dynamisme, sa rigueur intellectuelle, son souci
d’intégrité ainsi que son talent de communicateur ont fait du
bulletin ce qu’il est aujourd’hui.
Merci, Luc, pour ces belles années de création. Ton empreinte
cérébrale restera longtemps associée à l’ISSN 0824-9539!
Les « plusses bonnes » de l’Infotech
Lison Dallaire
Le bulletin Infotech en est à son 50e numéro. Plus de 25 ans à
rédiger des articles, des nouvelles et des chroniques qui ont
suivi, au fil des numéros, la transformation d’un secteur de travail méconnu du grand public. Relire les 50 bulletins a été une
activité des plus intéressantes. En plus de constater l’évolution
extraordinaire des contenus de nos articles depuis 1984, les
auteurs, grâce à leur expertise, ont pu analyser ces transformations d’un œil critique. De plus, l’ouverture progressive des
éditeurs, qui ont laissé aux auteurs de plus en plus de latitude
pour s’exprimer, a permis l’ajout de chroniques amusantes
(2000) et d’entrevues divertissantes (2006).
Il convient de rendre hommage à ces éditeurs. Voici donc, en
ordre chronologique, les noms de ceux qui ont laissé, chacun à
sa façon, leur marque… de crayon :
•. Olivier Paradis, directeur, éditeur des numéros 1 à 11;
•. Luc Foucault, bibliothécaire, éditeur des numéros 12 à 25, 31
à 41, et 49;
•. Richard Dumont, bibliothécaire, gestionnaire et directeur,
éditeur des numéros 26 à 30;
•. Lison Dallaire, technicienne en administration, éditrice des
numéros 42 à 48 et toujours en poste.
Notre premier prix, celui de la « longévité d’éditeur », est donc
relativement facile à décerner. Il revient à Luc Foucault, qui a
26 numéros à son actif. Persévérance ou démence? La question
se pose!
Qui dit bulletin dit articles : depuis 1984, pas moins de 623
articles ont été rédigés, ce qui n’est pas rien! Et qui dit
articles dit auteurs. Qui sont-ils, ces auteurs qui, depuis 25 ans,
ajoutent à leur agenda déjà chargé la tâche ardue de rédiger
des articles? Malheureusement, de 1984 (numéro 1) à 1997 (numéro 30), 297 articles et nouvelles ont été signés par « l’équipe
de rédaction ». Difficile donc de remettre à César ce qui lui
appartient. Ce n’est qu’à compter de 1989 (numéro 6) qu’on
daigne informer les lecteurs que l’éditeur est Olivier Paradis et
que quelques gestionnaires et employées ont participé à la rédaction – autres temps, autres mœurs! On ne peut donc faire
de décompte « par article » qu’à partir du bulletin 31. [»]
Infotech 50, Janvier 2010
12
Qu’à cela ne tienne! Notre deuxième prix est quand même
celui de l’« auteur le plus fécond ». Il revient à Richard
Dumont, qui a pondu un total de 65 articles. Il est suivi par Marc
Hiller avec 45, talonné par Marie-Hélène Dupuis avec 44. André
Maltais (32) et Lison Dallaire (31) devront demeurer au sein du
comité durant quelques années encore afin de rattraper ces
auteurs prolifiques!
Soulignons également l’apport littéraire de Luc Foucault
(22), Lyse Bourget (10), Minh-Thu Nguyen, Madeleine Proulx,
Geneviève Gamache-Vaillancourt et Greg Withney (8) et de
nombreuses collaboratrices : Marlène Aubin, Claire Biron,
Louise Desaulniers, Manon Du Ruisseau, Mylène Lajoie,
Huguette Mallet, Sylvie Rancourt, Barbara Sandrzyk et
Francine Trudeau.
Qui dit articles dit aussi… titres. Titres très sérieux et formels
durant les premières années de parution. Ce n’est qu’au numéro 28 (1996) que nos fidèles lecteurs ont pu noter une timide tentative d’hilarité dans le titre d’un des articles : « Chemical Abstracts : non c’pas cher! ». L’éditeur de l’époque, Richard
Dumont, devait déjà avoir une « vision d’émancipation » pour
l’Infotech! Mais ce n’est qu’à partir du numéro 36 (2001) que
les titres « sages » sont progressivement relégués aux oubliettes et que les membres du comité sont autorisés à donner
libre cours à leur imagination. J’en veux pour preuve :
• Vos mémoires ne tombent pas dans l’oubli
• Sous le capot du site Web… un moteur de recherche!
• ScienceDirect : « Avancez en arrière! »
• L’affichage bref… plus complet
• Le catalogue traité au « Clearasil »!
• Colombo mène l’enquête!
• Les aventures de Taylor, Francis et leurs amis
• Les normes se cachent pour mourir
• Sitôt dit, Scitopia
• Bye-Bye mon Advance!
Et mon préféré, qui remporte le prix du « titre le plus flyé » :
Tu rêves Herbert! Au fait, je vous mets au défi de trouver quel
sujet se cache sous chacun de ces titres.
Je ne pourrais terminer cet article sans parler des fameuses
« chroniques » qui font, semble-t-il, beaucoup jaser dans l’École!
La chronique « La Bibliothèque, c’est aussi des gens… », rédigée par Lison Dallaire, paraît la première fois en 2000 (numéro
33). Très brève, elle passe pratiquement inaperçue! Cependant,
dès le numéro suivant, l’échotière « sort du rayonnage » et se
lance hardiment dans le potinage en puisant dans les faits et
gestes de ses collègues : voyages fabuleux, activités sociales
et sportives, révélations stupéfiantes sur certaines personnes
qui, à juste titre, préfèrent conserver l’anonymat. Beaucoup
de choses n’ont pas encore été écrites – censure oblige –, mais
soyez patients. Tel un vampire, l’échotière, qui se cache derrière les murs de son bureau, demeure toujours à l’affût de
sang neuf et de chair fraîche!
La chronique « Échos de la boîte à suggestions » naît également en 2000 (numéro 34). Son objectif est de faire connaître
les commentaires qui reviennent le plus souvent dans la boîte
à suggestions de la Bibliothèque. En donnant cette chronique
à André Maltais, l’éditeur de l’époque savait que les lecteurs
allaient en « lire de toutes les couleurs ». Qui ne connaît pas
encore l’érudition et la verve légendaire de notre André national! Depuis presque 10 ans, il répond avec humour aux
questions et demandes des usagers, tantôt par l’affirmative,
tantôt par la négative, mais jamais sans intérêt. Les demandes
peuvent parfois étonner. Mais André sait toujours comment
expliquer, informer et même vulgariser certains aspects méconnus de la Bibliothèque. En confiant ce rôle à ce bibliothécaire hors du commun, l’Infotech s’est assuré la collaboration
d’un être sans pareil et d’un auteur hautement apprécié!
Dans des temps anciens, la Bibliothèque était considérée
comme un lieu quasi sacré, où les écrits ne pouvaient être
consultés que par les plus érudits. Ce haut lieu du savoir était
hermétique, réservé à une élite. Le partage des connaissances
était impensable, voire sacrilège. L’Infotech a bouleversé cet
ordre. Les membres du comité croient que la disponibilité
des documents de la Bibliothèque est essentielle. Révéler les
nombreuses ressources et la manière d’y avoir accès est une
priorité, et même une mission pour ces gens. Longue vie, donc,
à l’Infotech!
Des fils qui ReSStent
Sylvie Rancourt
Vous est-il arrivé de vous demander, entre deux parutions de l’Infotech, s’il se
passait quelque chose à la Bibliothèque?
Peut-être ignoriez-vous que vous pouviez prendre connaissance de plusieurs
nouvelles sur notre site Web…
Parmi celles-ci, rappelons « Zoom sur…
l’éditeur Springer et ses collections élec-
troniques » qui répertorie les collections
de cet éditeur dans certains domaines;
« L’ICIST-CNRC lance la Passerelle vers les
données scientifiques », outil permettant d’avoir accès à l’information et de
la transférer, conditions essentielles à
l’innovation et aux découvertes dans le
milieu scientifique; ainsi que « Abolition
de Source de l’ICIST ».
Si vous êtes curieux et désirez être au fait
de tout ce qui touche la Bibliothèque,
vous pouvez consulter nos nouvelles sur
notre site, dans la page Quoi de neuf?
Vous pouvez aussi vous abonner à nos
fils RSS à l’adresse suivante :
www.polymtl.ca/biblio/quoideneuf/rss
Infotech 50, Janvier 2010
13
Le monde entier célèbre l’Infotech!
André Maltais (avec la précieuse collaboration de Lison Dallaire)
Chères frères et sœurs dans l’Église,
Moi, simple ouvrier de la Vigne du
Seigneur, j’ai choisi l’Infotech comme
livre et guide parce que, dans le monde
qui est le nôtre aujourd’hui, on oublie
presque complètement le thème de la
Vérité tant cela paraît trop élevé pour
l’Homme.
Depuis déjà 50 numéros et dans la joie
du Seigneur ressuscité, l’Infotech nous
enseigne que pourtant, si la Vérité vient
à manquer, tout s’écroule.
Par son imperfection même, l’Infotech
nous montre qu’il est consolant de savoir
que Dieu sait œuvrer et agir avec des instruments insuffisants.
Le Seigneur nous aidera, et Marie, sa
mère, sera avec nous.
Sa Sainteté le pape Benoît XVI
Soyons honnêtes et cessons de croire
que notre voisin du Nord est dépourvu
de ressources. À preuve, l’Infotech se
veut aujourd’hui l’une des plus puissantes sources d’informations bibliothéconomiques d’Amérique. Ma femme,
Michelle, et moi-même en lisons religieusement toutes les parutions et,
chaque fois, nous sommes estomaqués
par le contenu scientifique de ce journal.
Pour cela, la nation américaine est fière
d’annoncer que les auteurs de l’Infotech
pourront désormais entrer aux ÉtatsUnis sans passeport ni visa.
Hey Canada! We’re watching you!
Barack Obama
L’Infotech est un putain d’canard pas mal
bandant malgré ses 50 balais. Moi, le roi
des journaux, j’parierais pas qu’c’est Le
Monde en ce moment!
Renaud
Chers Québécois, chères Québécoises,
Comme vous le savez tous maintenant,
au niveau de la campagne de vaccination menée par mon ministère l’automne
dernier, ça a été un franc succès! Mais ce
que vous ne savez peut-être pas, c’est que
la planification et l’organisation de cette
activité d’envergure nationale se sont
déroulées au niveau de règles strictes
inspirées par la procédure éditoriale du
journal Infotech de la Bibliothèque de
l’École Polytechnique de Montréal. J’ai
d’ailleurs constaté, à mon grand étonnement, que plusieurs personnes parcouraient ce bulletin dans les petites files
d’attente au niveau de ma campagne de
vaccination. Je ne remercierai jamais assez l’équipe de rédaction de l’Infotech,
qui a immunisé les Québécois et les Québécoises contre la frustration d’avoir dû
patienter avant de se faire vacciner.
Yves Bolduc
Voilà 50 ans que notre peuple héroïque
lutte à quelques kilomètres à peine de
la plus colossale puissance impériale que
l’humanité ait connue.
Et voilà 50 numéros que survit l’Infotech
qui, comme nos médias cubains, éduque
sans pratiquer de publicité commerciale,
sans empoisonner ni aliéner.
Au nom des millions de cœurs battants
du peuple cubain, je déclare que nous
ferons face à toutes les menaces, que
nous ne céderons devant aucune pression et que nous sommes prêts à défendre la Patrie et la Révolution, mais aussi
l’Infotech, par les idées et par les armes.
Jusqu’à la victoire, à jamais! L’Infotech
ou la mort!
Fidel Castro
Le froid de l’Alaska est conservateur et
je dirais que cela me donne une grande
foi dans cette publication dont le nom
m’échappe. Je suis même prête à accoucher de grands discours de félicitations envers… quel est le titre, déjà?
Sarah Palin
Le système capitaliste est fondé sur la
violence, hostie! Violence contre les
chômeurs, contre les assistés sociaux,
contre les gens qui vivent dans des
taudis, contre la jeunesse.
Mais au cœur du système, il y a un oasis
de paix et d’amusement : c’est l’Infotech,
sacrament, et j’espère qu’il vivra aussi
vieux que moi!
L’Infotech, lui, est « extraordinaire » et il
est loin de péter d’la broue. Il deviendra
« légendaire ». Go frog!
Robert Charlebois
J’ai le plaisir de souligner les 50 brillants
numéros de l’Infotech, publication phare
dans le domaine des bibliothèques au
Québec.
Ce journal remplit une mission fondamentale dans notre société, et son
apport est reconnu bien au-delà des
frontières du Canada.
Actif dans les enjeux reliés tant aux collections électroniques qu’au potinage,
l’Infotech démontre concrètement que
des travailleurs d’ici peuvent tirer leur
épingle du jeu sur le marché international.
Première publication canadienne à avoir
fait connaître au grand public le processus de microfilmage des mémoires
et thèses de l’École Polytechnique,
l’Infotech, au fil des ans, a traité de projets dont les retombées économiques
sont estimées à 72,4 millions de dollars.
Homme et femme d’action, les éditeurs
de la revue, Luc Foucault, et après lui
Lison Dallaire, ont relevé avec brio le
défi de la mondialisation qui oblige plus
que jamais à innover.
Leur ténacité et leur côté visionnaire
font d’eux des modèles non seulement
pour la fonction publique québécoise
mais pour l’entrepreneuriat privé dans
son ensemble.
Jean Charest
Allez-vous faire voir, la gang de
l’Infotech! Depuis que vous avez utilisé
mon nom dans l’un de vos stupides articles, tout a basculé pour moi : je suis
devenue dépressive et me suis rasé la
tête! Vous devriez avoir honte!
Britney Spears
Michel Chartrand
La chronique « Des gens… », dans
l’Infotech, me rappelle l’époque où
j’animais Janette veut savoir à TéléQuébec.
J’étais un gars « ben ordinaire » et
pourtant, je suis devenu millionnaire!
Madame Dallaire y signe une chronique
osée qui, à travers des anecdotes
dramatiques évoquant des faits [»]
Infotech 50, Janvier 2010
14
vécus, parle de sujets controversés tels
l’émancipation des femmes, la sexualité
des couples, l’inceste, la violence conjugale et l’homosexualité.
Je félicite cette petite publication de voir
si grand…
Janette Bertrand
Mon arrière-arrière grand-père
Sur sa terre de roche
Il n’avait pas l’Infotech
Le rockeur Marilyn Manson nous a fait
parvenir la chanson suivante, dont nous
avons traduit les paroles, qui se veut un
hommage bien personnel à notre journal :
L’Infotech me pue au nez
Cette feuille de chou est le vent
entre mes ailes
La lame du couteau dans mon visage
Le combustible qui rote dans
ma machine
[Refrain] :
Je hais l’Infotech encore plus que la vie
Je hais même ce canard plus que je me
hais moi-même
Je hais donc je suis
Je suis donc je hais
Mon arrière grand-père
Ne savait pas lire
Il n’avait pas l’Infotech
Mon grand-père
N’allait pas à l’université
Il n’avait pas l’Infotech
Mon père, dans les années 1970
Il l’aurait « fumé »
S’il avait eu l’Infotech
Quant à moi, je suis instruit
Enfant-roi et riche
J’ai l’Infotech
Ce torchon est le soleil de ma vie
Mon premier et seul soleil
Il est la pomme dans mes yeux
Il suce mon sang
[Refrain]
Mes Aïeux
Chers Canadiens et Canadiennes, artisans de l’Infotech,
Comme les lecteurs de votre journal le
savent, la culture et le respect du caractère francophone du Canada font partie
des principes fondateurs de mon parti et
de mon pays.
And let me be clear, Canada will rigorously pursue its commitment to reflect
diversity and, as part of this, I am proud
to announce we are allocating an extra
$25 million to Infotech over the next five
years.
Canada will also contribute leaving the
Afghan people with a country that is
better governed, more peaceful and
more secure by sending each month a
hundred copies of Infotech in Kabul.
Long life to Infotech and to la Francophonie!
Stephen Harper
L’Infotech est la musique de la bibliothéconomie; j’en écrirai une symphonie!
L’Infotech est un autre clou
de mon cercueil
Une autre épine enfoncée
dans mes côtes
Un autre fusil sur ma tempe
Un autre spasme avant de vomir
[Refrain]
L’Infotech est ma destination finale
Le calme avant ma tempête
Le ver dans mon propre corps
J’ai crevé quand il est né
J’ai crevé quand il est né
Marilyn Manson
Casse-toi, pauv’con, et laisse-moi féliciter
l’Infotech pour son 50e numéro… Mais
casse-toi, connard d’enfoiré de merde!
Bon sang, je suis filmé…
Nicolas Sarkozy
Die weitere Annäherung zwischen
Deutschland und Frankreich würde nicht
erreichbar ohne die letzte Betrauung von
Herrn Gregor Whitney (aus deutschen
Stamm) als Mitglied des Redaktionskommittees der prestigeträchtigen und ein-
flussreichen Zeitschrift Infotech, deren
zum Nachdenken anregenden Artikeln
ich sehr gern lese.
Ich bedanke mich bei Ihnen für diese
mutige und unerwartete Initiative, die
ein internationales Zukunftbild fördern
sollte [1].
Angela Merkel
Chancelière d’Allemagne
[1]. «
. Le rapprochement entre l’Allemagne et la
France n’aurait pas été possible sans la nomination récente de M. Greg Whitney (de souche
allemande) à titre de membre du comité de
rédaction de la prestigieuse et influente revue
Infotech, dont je suis une lectrice assidue. Je
vous remercie de cette initiative audacieuse et
inattendue, qui devrait promouvoir une vision
de l’avenir internationale. »
Le 13 décembre 1973, quand les Elohim
m’ont contacté, ils m’ont demandé de
diffuser le message raélien à l’ensemble
de l’humanité.
En 1984, j’ai eu l’idée de coder ce message de paix et d’amour dans les textes
d’un petit journal appelé l’Infotech. Il
faut donc lire et relire très attentivement les 50 numéros de cette publication parus à ce jour.
Être raélien du temps de Raël est un
privilège exceptionnel.
Raël
OK, c’est pas c’t’année qu’on va avoir la
coupe downtown, icitte à Montréal. Mais
m’a t’dire un affaire : depuis que l’coach
nous fait lire l’Infotech dans l’vestiaire,
l’bleu-blanc-rouge est dangereux. On
gagne plus souvent pis on est moins accumulé au pied du mur! Ça fait qu’on a
placé la revue au plafond du Cent’Bell,
ent’ la bannière de Maurice Richard pis
celle de Guy Lafleur!
Tu devrais voir l’effet! Moé, pendant les
games, j’lève la tête pis l’Infotech me
met en feu. J’les cogne, les gars d’l’autre
équipe, pis quand ça marche pas, j’les
kick!
Georges Laraque
Kent Nagano
Infotech 50, Janvier 2010
15
Le meilleur reste à venir!
Sylvain Meunier
Depuis 25 ans, l’Infotech est un des lieux
où la Bibliothèque rencontre la communauté de Polytechnique. Au fil des numéros, l’Infotech est devenu une manière
privilégiée pour nous d’échanger avec
vous, de vous informer de nos activités et
services, de l’étendue et du développement de nos collections, des coulisses de
la Bibliothèque. En somme, les 50 parutions de notre bulletin ont été autant de
rendez-vous entre nous.
À l’occasion de la célébration – pas toujours sérieuse – de ce 50e numéro et
dans la foulée de mon arrivée récente,
l’équipe rédactionnelle de l’Infotech
m’a demandé, un peu à brûle-pourpoint
(histoire de mettre le petit nouveau
sur la sellette) : « Quel est l’avenir de
l’Infotech? » Vous comprendrez qu’il
n’est pas facile de répondre à cette question! Pour m’en tirer, je me suis penché
avant tout sur le passé de l’Infotech, acceptant l’adage selon lequel le passé est
garant l’avenir...
Ce qui m’a tout d’abord frappé, et ce
numéro vous permettra de parvenir par
vous-mêmes à ces constatations, c’est à
la fois l’atmosphère joyeuse et rieuse qui
règne dans les pages de notre bulletin
et la continuité rédactionnelle remarquable qui, de numéro en numéro, construit patiemment la bibliothèque que
nous voulons vous offrir. Et si on gratte
un peu derrière les mots pour tenter
d’atteindre la source de cette continuité,
on tombe inévitablement sur l’équipe de
l’Infotech, source première de cette atmosphère bon enfant, de cette longévité rédactionnelle et de cet engagement,
palpable, à servir les usagers de la Bibliothèque et les lecteurs de l’Infotech.
La longévité est une chose très simple
pour ceux qui en jouissent. Lorsqu’on
essaie de la reproduire, cependant, on
réalise qu’il n’y a pas de méthode, pas
de gage de succès. C’est une des richesses de l’Infotech que de durer, et ce sont
avant tout ses artisans qui le font durer,
qui le font paraître et continuer à paraître, parce qu’il répond à notre mission
première, celle de servir nos usagers, de
les informer, de leur donner accès aux
collections et aux services de la Bibliothèque et de toujours vouloir en faire
un peu plus. Mais l’Infotech dure égale-
ment parce que ses nombreux lecteurs,
ceux de Polytechnique et ceux d’ailleurs,
le soutiennent et le consultent. En conclusion, l’Infotech dure parce qu’il est
lu!
Je suis donc choyé de pouvoir prendre
part à l’avenir de l’Infotech et de me
joindre à son équipe de passeurs de connaissance, d’entremetteurs de savoir,
et de participer ainsi pleinement avec
eux et avec la communauté de Polytechnique à l’expérience d’apprendre à
l’université, à l’expérience d’apprendre
et de chercher pour apprendre, à cette
expérience qui nous concerne tous et sur
laquelle est construite l’École.
À mon sens, donc, l’avenir de l’Infotech
est tout tracé : s’appuyer sur l’équipe et
les ressources de la Bibliothèque pour
vous offrir, lecteurs assidus et fidèles, un
contenu riche et varié qui puisse, pour
les cinquante prochains numéros, vous
informer et vous divertir tout en demeurant constamment à l’écoute de vos
besoins.
L’heure du « compte » – le père Noël n’est pas venu!
Marc Hiller
L’engouement pour les ressources électroniques, particulièrement les revues, ne se dément pas, comme le montrent les
statistiques d’utilisation. Plus de 380 000 articles téléchargés
en 2008, dont près de 70 % dans Elsevier ScienceDirect et IEEE
Xplore.
La Bibliothèque offre l’accès à près de 6 000 revues électroniques, mais ça ne suffit pas. Nos usagers en veulent encore
plus! En ce début de 2010, je dois malheureusement vous annoncer que le père Noël ne vous a pas laissé ce que vous souhaitiez le plus (il faut bien dire que le père Noël, tout comme
la Bibliothèque, a des moyens bien limités). Ce n’est pas que
les besoins sont remis en question; c’est plutôt que l’argent
n’est pas disponible.
Voici quelques produits qui nous sont régulièrement demandés.
Nature Research Journals
Après une longue attente, la Bibliothèque s’est abonnée à la
revue Nature (Online) en 2005. Vous n’avez pas tardé à nous
demander d’y ajouter la série des Nature Research Journals,
une quinzaine de revues spécialisées comme Nature Materials, Nature Chemistry, Nature Physics, Nature Geoscience,
Nature Nanotechnology, etc. Le prix courant de cette série
est d’environ 34 000 $US par année. Comme membre de la
CREPUQ, nous pourrions toutefois bénéficier d’un rabais de
30 %.
Science
La revue Science est disponible en format imprimé à la Bibliothèque. Elle ne nous coûte rien puisque le directeur la reçoit
en tant que membre de l’American Association for the Advancement of Science. Pour l’offrir à toute la communauté
en format électronique, le coût d’abonnement s’élèverait à
5 000 $US par année.
Web of Science (avant 1989)
Le contenu du Web of Science auquel vous avez accès débute
en 1989. On nous demande de temps en temps d’ajouter
des années antérieures. Selon l’offre la plus récente reçue
du fournisseur, le coût pour l’ajout des années 1975 à 1988
s’établit à 35 000 $US. Pour les années 1965 à 1988, il est de
43 000 $US. [»]
Infotech 50, Janvier 2010
16
Elsevier – les « vieilles années »
Les 2 000 revues d’Elsevier sur ScienceDirect sont accessibles à
partir de plus ou moins 1995. Elsevier a toutefois numérisé tous
les volumes de ses revues et les rend accessibles aux établissements universitaires moyennant un paiement basé sur la taille
de l’université. Dans le cas de Polytechnique, il en coûterait
environ 500 000 $US pour accéder à l’ensemble des revues à
partir du premier volume. Si on ne ciblait que les ensembles
« Engineering & Technology » et « Chemical Engineering », le
coût s’élèverait à environ 50 000 $US.
L’année 2009 a été difficile à cause de la chute du dollar canadien à l’automne 2008. En raison de cette dévaluation, le
coût de nos abonnements (revues et banques de données) a
augmenté de plus de 25 % en 2009. On s’attend à un répit
en 2010, mais notre marge de manœuvre est mince. Il faudra
donc faire preuve de patience avant que nous puissions de
nouveau remplir votre bas de Noël.
Échos de la boîte à suggestions
André Maltais
Cherchez le chien qui sniffe!
Faire des bulles
Les Canadiens vont faire les séries
« Je ne comprends pas pourquoi l’Infotech
n’est pas disponible gratuitement dans le
métro. »
« Une bande dessinée illustrant la vie
quotidienne dans une bibliothèque, ce
serait une bonne idée. »
« Vous avez de bonnes idées pour améliorer le fonctionnement et les services de
la Bibliothèque mais je n’en dirais pas autant de vos idées pour l’Infotech. L’un des
services que vous pourriez améliorer est
de distribuer gratuitement votre journal
dans le métro. »
« Pourquoi il n’y a pas de BD dans
l’Infotech? »
« Pensez-vous ajouter une section
« sports » à l’Infotech? Je peux vous suggérer le nom d’un chroniqueur pour le
hockey. »
Alors là, on a de très bonnes nouvelles
pour vous. À partir du 51e numéro, c’està-dire quelque part à l’automne 2010,
l’Infotech sera distribué à la porte de
toutes les stations de métro de Montréal,
Longueuil et Laval. J’te jure, man!
Mais voilà, nous hésitons.
Le journal sera distribué dans sa version
imprimée, tous les matins et tous les soirs,
aux heures de pointe, pendant les deux
semaines suivant la parution de chaque
nouveau numéro.
Vous reconnaîtrez notre camelot à son
dossard blanc orné du logo de la Bibliothèque, soit le chien qui sniffe.
Et devinez quoi? L’Infotech sera toujours
gratuit!
En théorie, rien n’empêcherait que
quelques cases et quelques bulles viennent égayer nos pages, surtout que, parfois, elles peuvent devenir très sérieuses.
D’abord parce que notre équipe de rédaction n’a pas de dessinateur. Nous
avons un conteur, une « potineuse »,
une intervieweuse, une critique d’art et
d’expositions, mais aucun dessinateur ne
s’est encore manifesté.
Et, avouons-le, nous craignons par-dessus
tout qu’une bande dessinée ait trop de
succès. Il pourrait alors arriver que, pour
nos lecteurs les plus pressés, elle devienne la seule partie de notre journal à être
lue.
En résumé, nos articles les plus austères
(sur les banques de données, par exemple, ou sur la bibliométrie) ont une peur
bleue des phylactères!
Contrairement à ce qu’on pourrait penser, votre question n’a rien de farfelu!
D’ailleurs, notre échotière, Lison Dallaire,
nous rapporte parfois les exploits de
Réjean Godin au golf, de Jose Caballero
aux quilles, ou de Luc Foucault à la pétanque.
Et vous, qui semblez être un amateur de
hockey, avez certainement lu avec avidité le compte rendu du match de hockey
auquel a participé notre collègue Lyse
Bourget, il y a quelques années. Tout ça
dans nos pages.
Nous sommes aussi conscients que les
sections sportives sont toujours les plus
populaires, et plus particulièrement
quand elles parlent de hockey.
Mais en paraissant deux fois l’an, notre
journal aurait du mal à couvrir les péripéties de toute une saison de hockey. Au
mieux pourrions-nous prédire que les Canadiens « feront les séries » dans notre
numéro d’automne et, plus tard, expliquer pourquoi ils ont été si rapidement
éliminés dans notre numéro printanier.
En terminant, ce chroniqueur de hockey,
ce ne serait pas vous, par hasard? (Venez
me voir dans mon bureau après avoir lu ces lignes,
voulez-vous?) [»]
Infotech 50, Janvier 2010
17
Échos de la boîte à suggestions
suite
Petites annonces
Infoman et Infotech
« Pourquoi n’y a-t-il pas de section
d’annonces classées? Je crois que ce serait
très populaire. Par exemple : “Gestionnaire aux Services techniques recherche
ardemment commis à la préparation matérielle”, ou encore “Directeur recherche
maison à vendre et bonnes âmes pour lui
faire des lunchs jusqu’à ce qu’il soit bien
installé dans sa nouvelle maison”. Et que
dire de celle-ci : “Gestionnaire au développement des collections recherche des
dossiers dans son bureau”. »
«
Est-ce
qu’Infoman
l’Infotech? »
Oh, la la! Comment vous répondre? Et
surtout, quoi vous répondre?
L’Infotech est un journal qui cherche
d’abord à informer la communauté de
l’École Polytechnique sur les services offerts à la Bibliothèque. Bien sûr, si notre
Bibliothèque offrait elle-même un service
d’annonces classées à ses étudiants, chercheurs, professeurs et autres personnels,
l’Infotech n’hésiterait pas à vous parler
de cette nouvelle activité.
Mais, voyez-vous, nous ne faisons rien de
tel. Et vous savez quoi? Nous n’organisons
pas de concours de musique rock, de
courrier du cœur, de courses de Formule
1, pas plus que nous aidons les gens à déménager, leur vendons des imperméables
ou leur donnons des massages indiens.
Nous sommes un journal de bibliothèque,
simplement.
Les petits potins de la saison
travaille
à
Pas vraiment. Comme vous le savez sans
doute, nous sommes une équipe de bénévoles et, en tant qu’organe de bibliothèque, nous avons peu à voir avec la
politique canadienne.
Mais, étrangement, votre question
tombe à pic, car plusieurs personnes affirment que, par un matin brumeux de
l’automne dernier, Infoman a été aperçu
en compagnie de notre éditrice. Cette
dernière a par la suite confirmé qu’il lui
avait signifié son désir de collaborer à
notre publication.
Je dois vous dire que nous avons décliné
son offre car nous craignions que sa conception spectaculaire de l’information
s’harmonise difficilement avec le style
plutôt sobre de nos articles et nouvelles.
« J’ai une idée à proposer sur la formule
de ce petit journal. Comme pourquoi
pas l’appeler par un titre plus ouvert ou
moins intello, genre Les petits potins de
la saison, puisque vous vous intéressez
toujours aux récits de vacances ou de
voyages de tous. Et puis, ça alimenterait
mieux nos conversations de pauses café,
je crois. »
Votre commentaire arrive à point puisque
nous nous proposons, dans ce même numéro, de lancer un concours parmi nos
lecteurs afin de trouver un nouveau nom
à notre journal.
Plusieurs
lecteurs
trouvent
que
l’appellation « Infotech » ne reflète pas
l’imagination et la créativité que nous
avons insufflées dans nos pages au cours
des dernières années, et nous sommes de
plus en plus d’accord avec cela.
Mais cela était mal connaître l’homme,
qui a insisté encore et encore. De guerre
lasse, nous lui avons permis de faire ses
preuves, et c’est avec plaisir que nous
vous présentons, dans ce 50e numéro, sa
première collaboration.
Et puis, bien sûr que nous serions flattés
que nos potins alimentent davantage vos
conversations pendant les pauses café!
Croyez-moi, ce n’est pas demain la veille
que nous allons cesser de nous intéresser aux vacances et aux voyages des employés de la Bibliothèque!
C’est lui qui a recueilli les propos de messieurs Charest, Obama, Raël et Harper
dans l’article intitulé « Le monde entier
célèbre l’Infotech! ».
Là-dessus, on vous laisse. Mais on emporte avec nous votre suggestion de titre.
On en aura au moins reçu une!
Mais, bon. Loin de nous l’idée de faire
concurrence au Polyscope, mais on pourrait quand même passer une de ces petites annonces. Mais attention, une seule,
hein! Elle dirait : « Petit journal cherche
idées pour diversifier son contenu. »
Infotech 50, Janvier 2010
18
La Bibliothèque, c’est aussi des gens…
Lison Dallaire
qui se perfectionnent :
Minh-Thu Nguyen et Greg Whitney ont
participé au congrès annuel Computers
in Libraries à Arlington, en Virginie, du
30 mars au 3 avril 2009;
Marie-France Lévesque et Mylène
Lajoie ont participé à une formation
intitulée « Design, développement et
production de capsules vidéo didactiques » le 17 avril 2009 à Montréal;
Marie-Hélène Dupuis et Minh-Thu
Nguyen ont participé à la 4e Journée
de réflexion des bibliothécaires de
l’Université de Montréal qui s’est tenue
sous le thème Du savoir individuel au
savoir partagé : des conversations de
couloir aux communautés de pratique, le
28 avril 2009;
Minh-Thu Nguyen a participé à la
Journée de réflexion sur l’avenir du
catalogue le 8 mai 2009 à Québec. Cette
journée était organisée par le Souscomité des bibliothèques de la CREPUQ;
Nathalie Dionne, Mylène Lajoie,
Mireille Landry, Sylvie Rancourt,
Barbara Sandrzyk, Chantal Tétreault
et Francine Trudeau ont assisté à
l’atelier de formation « La documentation
électronique : repérer, traiter, diffuser »
le 21 mai 2009 à HEC Montréal;
Marie-Hélène Dupuis et Chantal
Tétreault ont participé à la formation
« Mise à jour des connaissances Colombo »
à Québec, les 1er et 2 mai 2009;
Marc Hiller a assisté à l’atelier CREPUQ
« Projet de collaboration des bibliothèques universitaires québécoises pour
la gestion des collections communes dans
SFX » le 18 juin 2009 à HEC Montréal;
Carole Amyot et André Maltais ont
assisté à un atelier intitulé « L’envergure
régionale et internationale des services et
systèmes bibliothécaires » sur l’avenir du
catalogue, le 2 octobre 2009 à l’Université
McGill;
Marie-Hélène Dupuis a assisté à l’atelier
CREPUQ « Le plagiat dans les universités
québécoises à l’ère du numérique »,
transmis par vidéoconférence, le 29
octobre 2009;
Luc Foucault a participé à la formation
« Appréciation par simulation –
Développement » les 11 et 12 novembre
2009 à l’ENAP;
Manon Du Ruisseau, Marc Hiller,
Sylvain Meunier et Suzie Roy ont
assisté au premier Congrès des milieux
documentaires, qui a eu lieu du 11 au 14
novembre 2009 à Montréal;
Marie-Hélène Dupuis a assisté à la
rencontre des utilisateurs canadiens du
système VDX (Colombo) d’OCLC Canada
le 16 novembre 2009;
Marc Hiller a assisté à l’atelier de
formation « Relics, Ethics and Addicts: A
Workshop Addressing Market Influences
on A Rare Book Today » les 25 et 26
novembre 2009 à Ottawa.
qui s’impliquent :
Le Comité de sélection du nouveau
système
intégré
de
gestion
de
bibliothèque (SIGB) a été créé le 9 avril
2009. À l’origine, il était composé de :
Carole Amyot, Marie-Hélène Dupuis,
Luc Foucault, Minh-Thu Nguyen
et Greg Whitney. Depuis septembre
2009, Sylvain Meunier remplace MinhThu Nguyen à titre de Directeur de la
Bibliothèque;
Manon Du Ruisseau a été nommée pour
représenter la Bibliothèque au Groupe
de travail sur la formation documentaire
du Sous-comité des bibliothèques de la
CREPUQ;
Minh-Thu
Nguyen a offert, le
16 juin 2009, une formation sur le
dépôt électronique des mémoires
et thèses de l’École à l’intention des
commis responsables de ces dossiers
dans les départements et au Registrariat.
Cette formation a été préparée avec la
collaboration de Danielle Favreau, Louise
Longtin et Greg Whitney;
Geneviève Gamache-Vaillancourt a
contribué au livre Bibliothécaire – Passeur
du savoir qui souligne le 40e anniversaire
de la Corporation des bibliothécaires
professionnels du Québec. Elle y répond
à la question « Qu’est-ce qu’être
bibliothécaire? »;
Louise Desaulniers a pour sa part
contribué au livre Je serai toujours là
pour toi. Comme 18 autres familles, elle
et son fils Sébastien y livrent un touchant
témoignage d’une famille vivant avec un
enfant handicapé. Ce livre fait partie de
la collection culturelle de la Bibliothèque;
vous pouvez donc l’emprunter (cote: HQ
759.913 J4 2008 Culture);
Manon Du Ruisseau et Ingrid Lecours
ont présenté, le 26 mai 2009, une
communication intitulée « Changement
de cap : 4 fois plus d’étudiants et mêmes
ressources! », à l’occasion du congrès
WILU 2009 (Workshop for Instruction
in Library Use - Atelier annuel sur
la formation documentaire) tenu à
l’Université Concordia;
Madeleine Proulx a bien su bien diriger
les gens au sortir du pavillon Lassonde
lors de l’exercice de feu du mercredi 9
septembre 2009. Des directives précises
dites d’une voix claire et forte ont permis
une circulation fluide des personnes.
Madeleine se serait-elle découvert un
nouveau talent, en l’occurrence celui
d’animateur de foule?
qui ont de l’expérience :
C’est le vendredi 3 avril 2009 que s’est
tenue la cérémonie annuelle de
reconnaissance des années de service –
2008 – offerte par le Service des ressources
humaines. Pour Nathalie Dionne, Louise
Desaulniers, Marie-France Lévesque
et François Darrick, c’était l’occasion de
souligner leurs 20 ans de service. Quant
à André Maltais et à Mireille Landry,
ils en sont respectivement à 25 et 30
ans. Que de bons et loyaux services! Au
cours de cette rencontre, on a également
souligné le départ à la retraite de Doris
McNeil, retraitée de la Bibliothèque
depuis mars 2009.
qui s’amusent :
Pour célébrer l’arrivée des vacances
estivales 2009, le personnel de la
Bibliothèque a été convié à un petit 5 à 7
– qui, en réalité, se tenait de 15 h 30 à
17 h – le 18 juin dernier. Greg Whitney
s’est joint aux membres du Comité des
activités sociales (CAS) et a concocté
un jeu au cours duquel les membres du
personnel devaient deviner ce que leurs
collègues avaient l’intention de faire
durant l’été. Baptisé « Découvrez les
destinations de vacances! », ce jeu a été
d’autant plus difficile à jouer qu’il n’y
avait qu’un seul bon choix de réponse
parmi ceux proposés pour chaque
personne. L’atmosphère a été à la fête et
tous se sont bien amusés au moment du
dévoilement des activités réelles prévues
par chacun; [»]
Infotech 50, Janvier 2010
19
Le personnel de la Bibliothèque avait
une bonne raison d’assister, le 15
septembre dernier, à la réunion annuelle
du personnel. En effet, il s’agissait de
la toute première rencontre animée
par notre nouveau directeur, Sylvain
Meunier. Les membres du CAS ont voulu
en faire une occasion mémorable. Ils
avaient donc préparé un petit jeu pour
Sylvain, histoire de tester sa mémoire et
de savoir si, après trois semaines à titre
de directeur, il connaissait déjà tous
les noms du personnel! À notre grand
étonnement, il a obtenu un score quasi
parfait! Une deuxième activité avait
été préparée pour tout le personnel
présent : le CAS avait demandé à tous
d’apporter un objet souvenir de leur été
2009. Encore une fois, les gens étaient
invités à associer le nom d’un collègue à
chaque objet. On a eu droit à toute une
exposition d’objets hétéroclites : certains
se mangeaient, d’autres protégeaient ou
enchantaient, d’autres « habillaient ».
Certains étaient carrément bizarres : qui
a déjà vu un étui contenant les outils
utilisés pour « castrer un coq »? Le moins
qu’on puisse dire, c’est que ce jeu aura eu
le mérite de susciter beaucoup de rires et
de commentaires amusants.
Le personnel de la Bibliothèque a célébré
de façon amusante le temps des Fêtes
2009. Au début de décembre, Greg
Whitney y est allé avec son traditionnel
jeu : Associez l’expression québécoise
avec l’image. C’est avec une note parfaite
que Madeleine Proulx a remporté les
honneurs. Nathalie Dionne a poursuivi
par un jeu : Souvenir de Noël. Le
personnel devait apporter un objet, une
photo ou écrire une anecdote sur un Noël
passé. Il fallait par la suite associer l’objet
avec l’employé! La grande gagnante
a été Sylvie Rancourt avec une note
de 10 sur 19. Le souper traditionnel
de Noël s’est déroulé le mercredi 16
décembre et a été agrémenté de 2 jeux :
celui de Greg Whitney et de Louise
Desaulniers appelé « Jeu des tâteurs »
où, en équipe de trois, il fallait tâter les
menus objets cachés dans une poche
et les identifier. C’est l’équipe formée
de Sylvain Meunier, Suzie Roy et
Chantal Tétreault qui a gagné. Puis
c’est Lison Dallaire et Huguette Mallet
qui ont animé le « Jeu du torchon » où
les participants divisés en deux groupes
devaient communiquer, en silence, par
une pression des mains, lorsqu’une carte
« déterminée à l’avance » était sortie
du paquet. La dernière personne de la
rangée devait alors attraper un torchon
que suspendait Huguette. Jeu amusant
et compétitif… parlez-en à Claire Biron
et Carole Amyot. Enfin, une belle
soirée pour souligner la fin prochaine
de l’année et pour se retrouver tous en
bonne compagnie.
qui luttent contre
une dépendance :
La Bibliothèque compte dans son
personnel une employée qui mène un
combat perpétuel contre son ennemi
juré du temps des Fêtes : la bûche de
Noël. Elle nous avouait récemment, à
nous ses proches collègues et « groupe de
soutien improvisé », que cette année, elle
était – hélas! – retombée dans son vice.
Après deux ans de sobriété calorique,
elle a succombé à ce gâteau maléfique.
Le combat était devenu trop ardu pour
les tendres papilles gustatives de notre
employée tourmentée. Mais puisqu’elle
a eu le courage de nous l’avouer, nous,
ses amies, la soutiendrons de notre mieux
durant cette pénible période des Fêtes.
Bon courage, ma chère…
qui publient :
Sylvie Rancourt et son conjoint Pierre
ont, à titre d’éditeurs, publié cinq livres
en 2009 : trois albums (Simon et la porte
de fer, Pied-de-puce et Petite-Étoile), un
roman pour jeunes (Zoé et la sorcière) et
un roman fantastique pour adolescents
(Entités). Leur 2e mini-roman, La légende
de la bête puante, a été publié aux
Éditions Z’ailées. Ils ont aussi été finalistes
pour le Prix littéraire du Gouverneur
général du Conseil des Arts du Canada,
dans la catégorie Littérature jeunesse –
volet texte, pour leur album Simon et le
chasseur de dragons [1].
qui voyagent :
Greg Whitney s’est rendu en Allemagne
ce printemps pour célébrer la fête pascale
en famille. Ses cousins et amis de Dresden
étaient tous contents de le retrouver une
fois de plus. Greg a profité de son séjour
pour revisiter quelques sites de Dresden
et se rendre à Berlin pour assister à un
concert donné par son célèbre orchestre
philarmonique. Un voyage bref, mais
bien plaisant pour notre collègue.
Carole Amyot et son conjoint Denis
ont effectué un deuxième voyage en
Espagne du 20 juin au 4 juillet dernier. Ils
ont visité plus particulièrement la région
Costa del Sol. Ils se sont d’abord arrêtés
à Cordoue, célèbre pour sa grande
mosquée (Mezquita de Cordoba, aussi
appelée Santa Iglesia) qui, construite à
partir de 786, s’est transformée à compter
de 1523 en cathédrale. Il s’agit d’un des
monuments majeurs de l’architecture
islamique (styles émiral et califal). Cette
mosquée a été classée au patrimoine
mondial de l’UNESCO en 1984. Puis, c’est
à Gibraltar que nos amis se sont rendus.
Gibraltar (de l’arabe Jabal Tariq) est un
territoire d’outre-mer de 6 543 km2,
qui appartient au Royaume-Uni depuis
1704. Il est situé en Europe du Sud, plus
précisément à l’extrémité méridionale
de l’Espagne, en bordure du détroit de
Gibraltar qui relie la Méditerranée à
l’océan Atlantique. Par temps clair, on
peut apercevoir le continent africain
juste en face. Il est reconnu pour abriter
une colonie de macaques berbères, les
seuls singes sauvages d’Europe. Ils vivent
sur le rocher de Gibraltar, ce fameux
rocher calcaire qui constitue une réserve
naturelle et qui culmine à 426 m. Carole
a d’ailleurs pris quelques belles photos
d’une famille de macaques – papa,
maman, ado et bébé! Visite également
des villes de Malaga, cité de naissance
de Picasso, et de Marbella, où l’on peut
admirer une exceptionnelle collection de
sculptures de Salvador Dali. Promenades
dans les petits villages blancs de Mijas,
de Torremolinos, etc. Super beau voyage
avec tout plein de soleil (qui, d’ailleurs, se
couchait à 22 h!), de belle chaleur et de
beaux souvenirs!
Luc Foucault et ses quatre femmes
(son épouse Sophie et leurs filles Zoé,
Agathe et Jeanne) ont quitté Montréal
pour découvrir la Grèce du 25 juin au 17
juillet. Trois belles semaines pour vivre
dans ce beau pays, berceau de la [»]
Reproduit avec permission.
[1]P. Chartray et S. Rancourt, Simon et le chasseur de dragons, Montréal, Éditions du CHU Sainte-Justine, 2009.
Infotech 50, Janvier 2010
20
civilisation. Arrivée à Athènes, première
dégustation d’un bon café grec… qu’il
ne faut surtout pas appeler café turc! Dès
le lendemain, nouveau décollage pour
se rendre sur l’île de Santorini. Première
dégustation de vins grecs sur le balcon de
leurs chambres d’hôtel tout en admirant
la mer au crépuscule. Ils ont même été
accueillis par un léger tremblement de
terre à 1 h du matin. Visite de Thira, la
capitale de l’île aux belles petites maisons
blanches qui se côtoient en harmonie
sous un ciel bleu paradisiaque. Excursion
en bateau pour contourner les deux îles
volcaniques avoisinantes, puis petit repos
à l’île Thirassia. Plus tard, embarquement
sur un traversier qui les conduit à Paros,
une île qu’ils découvrent en voiture de
location. Visite également d’une grotte
sur la plage de l’île Antiparos. Puis c’est
le départ de Paros vers Naxos, l’ancienne
capitale d’une province vénitienne ayant
existé au VIIIe siècle avant J.-C., où ils se
rendent au temple de Dionysos, construit
au Ve siècle avant J.-C. Puis c’est le retour
à Athènes. Malheureusement, trois
de leurs cinq valises sont demeurées à
Naxos… faute de place dans la soute à
bagages! La compagnie Olympic Airlines
tente de les rassurer en leur promettant
le retour de leurs valises « un de ces
jours ». Il paraît que Luc s’est alors lancé
dans une discussion très animée avec
la préposée aux bagages et qu’il a
ponctué son discours de quelques jurons
québécois biens soutenus, que cette
dernière n’a d’ailleurs pas très bien saisis!
Sans bagages, nos voyageurs quittent
Athènes pour Belokomiti, où ils passent
la nuit, puis c’est à Kalambaka qu’ils
s’arrêtent. Cette ville est très connue
pour ses Météores, un ensemble de pitons
rocheux au sommet desquels on trouve
des monastères qui servaient, à l’origine,
de refuge aux moines qui fuyaient les
nombreuses invasions turques qu’a
connues la Grèce. Il n’en subsiste que
six aujourd’hui, dont le plus populaire
est celui du Grand Météore. Ils sont
habités par des moines orthodoxes. Fait
inusité, les femmes doivent porter une
jupe sous les genoux pour accéder aux
monastères. Plus tard, ils découvrent la
grotte Perama, à Ioannina. Ils se dirigent
ensuite vers Dodoni et arrivent enfin à
la gare d’autobus d’Igoumenitsa, où ils
retrouvent leurs bagages. Par la suite,
nos voyageurs prennent de nouveau le
traversier à Perdika pour se rendre sur
l’île de Corfou : tour de l’île en voiture et
visite de la capitale, Kerkira. Puis, après
une nuit à Paleros, c’est le départ pour
le Péloponnèse et l’arrivée à Olympie en
après-midi. C’est sous les rayons ardents
du dieu Soleil que nos joyeux intrépides
ont improvisé une course sur la VRAIE piste
olympique! Ils en sont revenus avec une
vidéo hilarante qui est désormais classée
au Temple de la renommée sportive de
cette famille. C’est donc dire qu’ils ont
foulé le « sable » de cette fameuse piste et
qu’ils en ont rapporté quelques grains au
Québec, sous les semelles de leurs souliers
de course! Nos infatigables voyageurs
ont finalement complété leur périple
par la visite de Nauplie (ville fortifiée de
837 marches), de Mycènes (civilisation
datant de 1800 ans avant J.-C.), et, bien
sûr, d’Athènes et de sa célèbre Acropole,
où l’on peut voir le Propylée, le temple
d’Athéna, le Parthénon, etc. Un voyage
digne d’Homère n’est-ce pas?
Grâce à ses milles aériens, Greg Whitney
est allé redécouvrir San Francisco du 17
au 26 août dernier. Lui qui recherchait la
chaleur, il a été fort surpris de constater
que les températures du mois d’août,
dans cette partie de la Californie
ensoleillée, ne sont pas du tout les mêmes
qu’au Québec! Beaucoup de brouillard
le matin, température plutôt fraîche le
jour (entre 15 et 18 degrés Celsius) et
encore plus la nuit (environ 10 degrés
Celsius)! Mais cela n’a pas empêché notre
voyageur aguerri de visiter la très belle
vallée de Napa, renommée pour son vin.
Visite, donc, de quatre vignobles, avec
un guide et en minibus… ce qui s’avère
une excellente idée, car chaque visiteur
déguste entre six et huit verres de vin par
vignoble! De quoi « arrondir » même les
pieds des plus grands buveurs. Greg a bien
aimé le vignoble de Moët et Chandon,
spécialisé dans la fabrication du mousseux
californien. Au cours de sa visite, Greg
a appris que les rosiers plantés aux
extrémités des rangées de vignes servent
à détecter les infestations d’insectes. En
effet, ces derniers s’attaqueront d’abord
aux rosiers avant d’aller plus loin, ce qui
permet aux vignerons de prendre des
mesures pour protéger rapidement les
vignes et les raisins. Puis c’est par bateau
que l’on ramène les touristes, ivres pour la
plupart, dans la baie de San Francisco, où
se trouvent la fameuse prison d’Alcatraz
et le non moins fameux Golden Gate.
Greg a également visité le Fisherman’s
Wharf – le quartier touristique des
« pêcheurs ». Visite incontournable du
château San Simeon, situé à 4 heures
de route au sud de San Francisco,
qui appartenait autrefois au célèbre
millionnaire Randolph Hearst. Pour y
accéder, il faut prendre un bus car il a été
construit sur une colline, à 2 000 pieds
d’altitude. Il offre une vue superbe sur
l’ancien terrain de la famille Hearst, une
toute petite étendue d’environ 400 000
hectares. Splendeur et magnificence
sont les mots qui décrivent le mieux
cette immense construction du début
du siècle. Greg en est resté bouche bée!
Visite du très huppé campus de Berkeley,
où de nombreux étudiants circulent en
Segway (trottinette électrique) entre les
nombreux pavillons. Pour finir, pourquoi
ne pas découvrir la ville en faisant une
balade dans un autobus britannique à
deux étages? Mais attention, voyageurs!
Gare aux fils et aux branches qui vous
obligent parfois à baisser très vite la tête!
Malgré tout, ce fut un nième merveilleux
voyage pour notre grand explorateur
bibliothécaire!
Claire Biron et son conjoint Roland ont
effectué un voyage « au bout du monde »,
c’est-à-dire en Chine, du 2 au 22 septembre
dernier. Ce n’était pas pour adopter une
petite Chinoise, mais bien pour visiter
les grands sites de ce merveilleux « Pays
du Milieu ». Visite de Beijing, la grande
capitale qui abrite la Cité interdite, où
les empereurs des dynasties Ming et Qing
ont logé durant près de 500 ans, puis
découverte du Palais d’été ayant servi
de résidence à l’impératrice Cixi au XIXe
siècle et de la place Tian An Men. Par la
suite, journée d’excursion à la Grande
Muraille et visite rapide en bus du stade
olympique, appelé le Nid d’oiseaux, et
du Centre national de natation, où se
trouve la piscine olympique, surnommé
le Cube d’eau. Découverte à Xi’an de
l’armée en terre cuite composée de
6 000 fantassins et cavaliers enterrés
près du tombeau du premier empereur
de Chine, Quin (prononcer « Tchin »).
De Shanghai, ils se rendent à Suzhou,
surnommée la Venise de l’Estandquot,
en raison des nombreux canaux où l’on
peut se promener en gondole. Claire et
Roland ont alors pu admirer d’anciennes
maisons et fabriques traditionnelles, ainsi
que d’anciens théâtres, tout en se laissant
bercer par la voix des gondolières qui leur
chantaient de douces mélodies chinoises.
De retour à Shanghai, visite du musée de
la ville où sont exposés des porcelaines,
des céramiques et des bronzes datant de
1500 ans avant J.-C. Et que de monde,
dans cette ville! Circulation chaotique,
bruits
de
klaxons
incessants, [»]
Infotech 50, Janvier 2010
21
embouteillages de vélos et scooters
surmontés de plusieurs passagers! Tout
aussi surprenant, le marché médicinal
(Claire n’a rien acheté car elle se sentait
en pleine forme!), et celui où l’on vend
des cigales et des criquets en vue de
les faire combattre dans une arène!
J’imagine qu’on doit porter des lunettes
grossissantes pour juger du combat!
Plus tard, c’est le départ pour Yichang,
puis embarquement pour une croisière
de quatre jours sur le fleuve Yangtse. Ils
ont pu voir les travaux du grand barrage
des Trois-Gorges, le système d’écluses à
cinq niveaux, et les magnifiques gorges
de Banmou, de Wuxia, de Qutang et de
Neige Jade. De retour sur terre, visite du
zoo de pandas de Chongquin où Claire
a découvert que les parties blanches des
pandas ne sont pas toutes nécessairement
aussi blanches que sur les photos qu’on
nous montre. Puis c’est la visite de Guilin,
en autocar, par une route qui traverse des
rizières. Visite d’une colline surnommée
« Trompe d’éléphant » et de la grotte
Lydiyan (Flûte de roseaux). Pour terminer,
départ vers Hong Kong pour une journée
de magasinage et de repos avant le long
retour à la maison. Que retient Claire
de ce merveilleux voyage? L’accueil et
la gentillesse des Chinois, leur sourire et
leur simplicité. Un autre monde quoi!
Il était une fois, un homme – nommonsle Greg Whitney, le *&/$*&%!$?!
de chanceux – qui souffrait d’allergie
saisonnière. Ayant acheté un médicament
pour soulager les symptômes de cette
affection, il trouve, à l’intérieur de la
boîte, un bon de participation pour
gagner un voyage en Grèce. Sans trop
y penser – le plus important étant de
soulager son allergie –, il remplit le
formulaire, le poste et puis l’oublie.
Quelques mois passent, puis, un beau
jour, notre homme a la surprise de se voir
livrer, par Purolator, une super grande
enveloppe. Moment d’étonnement! À
l’intérieur se trouve un document de
50 pages l’informant qu’il a gagné un
voyage de deux semaines pour quatre
personnes en Grèce, rien de moins! Un
voyage d’une valeur d’environ 20 000 $!
Croyant à un canular, Greg prend contact
avec les responsables du tirage, qui lui
confirment qu’il ne s’agit pas d’une
arnaque et que son prix est « tout ce
qu’il y a de plus légal »! Heureux d’avoir
eu autant de chance, notre collègue
s’empresse alors d’inviter trois de ses
amis à se joindre à lui pour ce merveilleux
voyage. Tous acceptent, bien entendu!
Quelques jours plus tard, Greg apprend
qu’il avait le choix d’accepter le voyage
en Grèce ou de prendre les 20 000 $ et
de choisir une autre destination d’une
valeur équivalente. Voilà notre ami bien
embêté, car il préférerait se rendre en
Autriche et en Allemagne plutôt qu’en
Grèce. Mais comment faire? Il a déjà invité
ses trois amis! Après en avoir discuté avec
eux, il finira par leur payer leur billet
d’avion pour la Grèce. Quant à lui, il est
parti pour l’Autriche et l’Allemagne, du
20 septembre au 5 octobre. Quelques
jours à Vienne, capitale de l’Autriche, où
il visite deux magnifiques palais, celui de
la Hofburg (résidence d’hiver) et celui
de Schönbrunn (palais d’été), ce dernier
étant célèbre grâce à la série de films
racontant la vie de Sissi, l’impératrice
Élisabeth. Visite de la cathédrale médiévale Stephansdom avec un guide très
catholique et fier de dire qu’il était
membre de l’Opus Dei. Puis visite de
l’église Karlskirche, construite au XVIIIe
siècle pour remercier le ciel d’avoir
protégé les habitants contre la peste.
Visite du parc Prater, un parc d’amusement où se trouve le Riesenrad, cette
fameuse grande roue dont les sièges ne
sont rien d’autre que des wagons de train!
Visite de l’hôtel de ville et de la vieille
ville. Greg a assisté à un concert des Petits
Chanteurs de Vienne, chorale fondée en
1498 par l’empereur Maximilien. Plus
tard, découverte de l’abbaye bénédictine
de Melk, qui surplombe ce village situé à
une heure de Vienne, source d’inspiration
d’Umberto Ecco pour son roman Au nom
de la rose. C’est une abbaye baroque
avec une magnifique bibliothèque de
100 000 volumes et une église richement
décorée d’or où des squelettes de saints
sont exposés en permanence. Visite de
l’Opéra de Vienne, le premier édifice
reconstruit par les Viennois après la
Deuxième Guerre mondiale. Greg a noté
que la salle était dotée d’une section où
les gens peuvent assister, debout, à un
concert. Cette mesure permet de rendre
cet art accessible aux moins fortunés
et, ce faisant, de le faire connaître et
apprécier d’un plus grand auditoire.
Visite de l’immense marché aux puces
Naschmarkt. Puis c’est le départ de
Vienne pour Berlin et le voyage en
train jusqu’à Dresden. Découverte du
Herbstmarkt, le marché d’automne où
l’on vend des produits artisanaux, et de
l’Altmarkt, le vieux marché. Location
d’un vélo à la gare pour se rendre au
château Pillnitz, résidence d’été que le roi
Auguste avait fait construire pour l’une
de ses maîtresses préférées. Enfin, c’est
la visite traditionnelle chez les cousins de
Dresden. Une autre belle aventure pour
notre globetrotteur, aventure d’autant
plus amusante qu’elle n’avait pas été
prévue!
qui sont des fans…
Lison Dallaire et Sylvain Meunier
partagent une vieille passion commune…
Tous deux sont des « fans finis » des
séries Star Trek. Si Sylvain préfère la
série originale, Lison, elle, ne jure que
par la série The Next Generation. En
plus d’avoir participé à quelques grands
rassemblements réunissant des adeptes
de Star Trek à Montréal, Lison possède
certains artéfacts de ces séries, qui
font l’envie de Sylvain! « Live long and
prosper »!
qui arrivent :
Enfin, la Bibliothèque a déniché un
directeur. Son nom : Sylvain Meunier.
Je dis bien « déniché », car il semble
difficile de nos jours de trouver un bon
directeur de bibliothèque. C’est, comme
dirait l’autre, un « oiseau rare »! Sylvain
est en fonction depuis le 17 août dernier.
Il s’adapte assez bien à sa troupe de
joyeux lurons, qui sont surtout de bons
travailleurs. Jovial, il est aussi amical
et désireux d’apprendre tout ce qui se
passe à la Bibliothèque. Je ne pense pas
qu’on pourra le taquiner avec la chanson
Meunier, tu dors…!
Marie-Claude Poirier s’est jointe à
l’équipe des stagiaires en bibliothéconomie au Service de la référence le 2
septembre 2009;
Philip Keays s’est joint à l’équipe des
auxiliaires au prêt le 2 septembre 2009;
Suzie Roy est à l’emploi de la Bibliothèque
à titre de bibliothécaire aux SAI, en
remplacement de Geneviève GamacheVaillancourt, depuis le 26 octobre 2009.
qui reviennent :
Geneviève
Gamache-Vaillancourt
était de retour à son poste de
bibliothécaire depuis le 13 juillet 2009.
Depuis le 2 septembre 2009, elle est de
nouveau absente.
qui changent de poste :
Mylène Lajoie a obtenu un poste régulier
de technicienne en documentation aux
Services techniques en décembre dernier.
Elle a quitté son poste subventionné
de technicienne en documentation des
Chaires de recherche du Canada des
Services d’accès à l’information. [»]
Infotech 50, Janvier 2010
22
qui sont venus :
Cynthia Lisée a été à l’emploi de la
Bibliothèque à titre de bibliothécaire aux
Services d’accès à l’information (SAI), en
remplacement de Geneviève GamacheVaillancourt, du 25 mars au 8 mai;
Le Comité du bulletin
d’information, l’Infotech
Lison Dallaire
Geneviève Lavoie a été à l’emploi de la
Bibliothèque à titre de technicienne en
documentation dans le cadre du projet
Jeunesse Canada au travail, du 1er juin au
6 août 2009;
Stéphanie Gascon a été à l’emploi de
la Bibliothèque à titre de bibliothécaire
aux SAI, en remplacement de Geneviève
Gamache-Vaillancourt, du 15 juin au 6
août 2009;
Catherine Charneux a été à l’emploi
de la Bibliothèque à titre de commis
surnuméraire aux Services techniques du
1er juin au 8 septembre 2009;
Ketty Julien a été à l’emploi de
la Bibliothèque à titre de commis
surnuméraire aux Services techniques du
21 septembre au 7 décembre 2009.
qui prennent leur
retraite :
C’est le 1 juin 2009 qu’Yves Desforges,
commis au développement des collections,
a quitté la Bibliothèque pour une retraite
bien mérité. Bonne retraite Yves! Nous
avons souligné son départ le 30 avril 2009
par une petite fête réunissant plusieurs
employés de la Bibliothèque. C’est avec
une émotion évidente qu’Yves a accepté
la montre offerte en cadeau par ses
collègues.
er
et qui quittent :
André Dupuis a quitté son poste de
commis à la conservation des documents,
aux Services techniques, le 15 mai 2009.
Rangée du haut, de gauche à droite : Marie-Hélène Dupuis, André Maltais, Barbara
Sandrzyk, Sylvain Meunier, Sylvie Rancourt, Geneviève Gamache-Vaillancourt et
Marc Hiller. Rangée du bas, de gauche à droite : Nathalie Dionne, Greg Whitney et
Lison Dallaire.
L’
est le bulletin officiel de la Bibliothèque de l’École Polytechnique de Montréal. Diffusé deux fois l’an, il s’adresse à toute la
communauté polytechnicienne. Il est distribué par courriel, en formats HTML
et PDF.
En plus d’être responsable de recueillir les propositions de sujets, de solliciter
les auteurs et de valider les articles, les nouvelles et les chroniques, l’éditrice
doit veiller à la qualité du français, à la cohérence des textes, à leur ordre
dans le bulletin et à l’harmonie de la présentation. Elle préside le comité,
nomme les membres et coordonne les activités reliées à la publication dans
les deux formats.
Plus important encore, pour mener à bien ses responsabilités, elle s’assure
d’être entourée d’une équipe rédactionnelle dynamique dont les membres
ont une passion indéniable pour l’écriture. Elle voit finalement à ce que
l’équipe se réunisse toujours dans un climat favorisant le talent créatif de
chacun, tout en canalisant l’enthousiasme qui s’en dégage vers un objectif
commun de publication.
Publié deux fois par année, aux semestres d’automne et d’hiver, l’Infotech est le bulletin de la Bibliothèque de l’École
Polytechnique. Il a pour but d’informer la communauté sur les activités, les ressources et les services de la Bibliothèque
de même que sur les diverses tendances dans le monde des bibliothèques universitaires nord américaines.
L’Infotech est diffusé par courriel, en format HTML et PDF, aux étudiants, aux professeurs ainsi qu’à tout le personnel
de l’École. Un comité de rédaction de huit personnes assiste l’éditrice :
Éditrice : Lison Dallaire • .Comité de rédaction : Lison Dallaire, Marie-Hélène Dupuis, Geneviève Gamache-Vaillancourt, Marc Hiller, André Maltais, Sylvain Meunier, Sylvie Rancourt, Barbara Sandrzyk et Greg Whitney • Mise en page
Web : Nathalie Dionne