Yoko Uhoda GallerY

Transcription

Yoko Uhoda GallerY
THE PLACE TO BE
Yoko Uhoda
Gallery
Publireportage Marjorie Ranieri
En septembre dernier, une nouvelle galerie d’art
contemporain aux ambitions internationales a fait son
entrée en grande pompe sur la scène artistique liégeoise.
Au-delà de sa visée commerciale, la Yoko Uhoda Gallery,
du nom de sa fondatrice, est avant tout animée par un
amour inconditionnel pour l’art contemporain.
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TASTING
Une histoire de
famille
Une passion familiale contagieuse que la jeune trentenaire
s’est vue transmettre par sa mère Dominique, artiste et
ancienne professeure de dessin et son père Georges Uhoda,
collectionneur renommé qui a soutenu des artistes tels que
Frédéric Platéus ou encore Xavier Mary, issus du terreau
fertile de la Cité ardente.
Si Georges Uhoda a appris à apprécier les chefs d’œuvres
d’illustres maîtres comme Le Caravage lors de son éducation
jésuite, son attirance pour l’art contemporain a grandi au
fil du temps. Elle a débuté dans les années 70, au gré de
rencontres qui marquent au fer rouge, notamment celles du
collectionneur Fernand Graindorge et de la galeriste Manette
Repriels, une avant-gardiste dans l’âme qui exposait des
talents encore méconnus comme Sol Lewitt. Depuis,
Georges Uhoda n’a cessé d’écumer les ateliers d’artistes,
les galeries d’art et les foires, à la recherche de petites
pépites destinées à rejoindre la collection familiale constituée avec son frère Stephan. Aujourd’hui, s’il collectionne
toujours, Georges Uhoda voit avec fierté la relève assurée
par sa fille unique Yoko.
Bercée depuis sa plus tendre enfance par un flux d’images,
de formes et de couleurs, cette jeune historienne de l’art a
débuté depuis quelques années sa propre collection avec son
compagnon Raphaël qu’elle a très vite initié. Elle a également décidé de faire de sa passion son métier en ouvrant
une galerie d’art contemporain qui ferait la part belle aux
productions artistiques actuelles. Si, fort de son expérience
en la matière, Georges Uhoda la soutient et la conseille dans
ses choix, Yoko a une identité bien affirmée et un flair développé pour repérer des talents prometteurs. Coups de cœur,
valeurs sures, pointures émergentes en nos frontières ou
au-delà, ses choix ne répondent à aucune logique de sélection mais sont plutôt guidés par son instinct et sa maturité.
C’est sur une élégante maison de maître rénovée et parfaitement adaptée pour accueillir des œuvres de tailles et de
volumes différents que Yoko Uhoda a jeté son dévolu.
Pouvant constituer une œuvre d’art à lui seul, cet écrin
architectural est loin d’être une coquille vide. Il renferme
un vaste espace d’exposition qui s’étend sur trois étages
et une cour intérieure offrant de nombreuses possibilités.
L’édifice est voué à accueillir de cinq à six expositions
annuelles. Celles-ci seront enrichies de la vente d’ouvrages
d’art et de micros solos shows ponctuels organisés en collaboration avec l’éditeur français Christophe Daviet-Thery.
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L’exposition inaugurale Trailers for the future qui a eu lieu en
septembre donnait carte blanche à Aline Bouvy, Alan Fertil &
Damien Teixidor, Gaillard & Claude, Jakup Auce, Aukje Koks,
Xavier Mary, Benoit et Frédéric Platéus, et Sarah & Charles.
Des artistes liégeois, français ou hollandais dont les productions
étaient partagées entre influence simulationniste ou exotique et
inspirations psychédéliques ou futuristes exprimées à travers
divers médiums comme la peinture, la sculpture, l’installation
sonore ou encore la vidéo. En prenant le parti de l’éclectisme,
cette première exposition donnait le ton de celles à venir.
La seconde qui a lieu du 7 novembre au 7 décembre se revendique d’une tout autre veine puisqu’elle met à l’honneur le
travail solo de Luc Vaiser, un photographe liégeois sensible
au découpage des objets sous l’effet de la lumière, à la banalité
des choses qui nous entourent et à la fragilité de l’existence. Le
rez-de-chaussée et le premier étage accueilleront à cette occasion des clichés structurés autour de trois thèmes: les natures
mortes, les fleurs et les choses. Ces images criantes de poésie
et de légèreté sont notamment le fruit d’une expérimentation
et d’un questionnement sur la frontière entre registre pictural
et photographique, mais aussi entre figuration et abstraction.
La programmation à venir annonce d’autres belles perspectives avec une exposition consacrée à Charlotte Beaudry du
12 décembre 2014 au 11 janvier 2015 et une à Johan Muyle.
Dès 2016, Yoko Uhoda aspire aussi à batailler sur le front
de l’international en participant à plusieurs foires. à suivre...
Rue Forgeur 25 - 4000 liège (Belgium)
jeu > sam - 12:00 > 18:00
dim - 10:00 > 14:00 ou sur rendez-vous
T 0032 4 232 01 11
 yoko-uhoda-gallery.com & facebook.com/yokouhodagallery