Océane n°05

Transcription

Océane n°05
L'agriculture
d'outre-mer
t:radit:ionnelles
des
departements
: cultures
et: diversificat:ion
Si la canne a sucre et la bananesont l'heritage d'un
passecolonial, elles n'en demeurent pas moins des
productions d'avenir, irrempla~ables dans les
departementsd'outre-mer.
L'inscription de la mention « sucre de canne » sur
une etiquette est aujourd'hui un moyen de valoriser
un produit aux yeux du consommateur,en quete de
naturel et d'exotisme.
]usqu'a un passerecent, le rhum etait surtout utilise
pour la cuisine. II est de plus en plus consomme en
aperitif, pour le fameux « ti'punch » ou les cocktails
exotiques du type « planteur », ou encore comme
digestif, capable de concurrencer des alcools aussi
renommes que le cognac.En 1996,le rhum agricole
de la Martinique a obtenu la premiere appellation
d'origine controlee octroyee a un produit des
DOM.
Ces adaptationsont ete rendues possiblesgrace aux
progres accomplis dans le cadre d'un regroupement
et d'une modernisation desoutils de production.
Quant a la banane, elle a beneficie jusqu'en 1992
d'un marche national protege. L'entree dans le
Marche Unique et la mise en place de I'organisation
commune des marches de la banane, le 1er juillet
1993, ont conduit l'ensemble des acteurs de la
filiere a modifier leur comportement.
La banane "tigree" des Antilles a ete rapidement
remplacee par un produit plus conforme a la
demande du commerce international. En quelques
annees,la qualite s'est considerablement amelioree
sous l'effet d'importants investissements,d'une plus
grande technicite des producteurs, des efforts de la
rechercheet d'un meilleur suivi de la production.
Les cultures traditionnelles de la canne et de la
banane doivent leur developpement a la demande
du marche europeen pour des produits qui ne
peuvent etre obtenus en Europe, alors que ces
productioQs sont particulierement bien adapteesau
climat tropical de cesregions.
Si I' economie agricole des DOM ne peut se passer
de cesdeux productions, qu'il convient de maintenir
en les modernisant, la diversification constitue le
nouvel enjeu de son developpement.
II s'agit de satisfaireau mieux les besoinsdu marche
local et de repondre aux demandes nouvelles du
marche europeen en produits tropicaux ou de
"ontr"-""i,,oQ
T>
La
Le
a-,,"
Le consommateur reunionnais dispose aujourd'hui
de viandesfralches locales pour le boeuf, le porc et
les volailles, sansoublier de mentionner le cerf qui
s'est parfaitement adapte au site et au climat de la
Reunion. C'est le resultat d'un programme de
developpementqui a ete mis en place dansle cadre
de l'amenagement des Hauts de l'lle, avec la
solidarite de tous les acteursde la filiere.
Dans le secteur des fruits et legumes,les melons de
Guadeloupe et de Martinique, ecoules en contresaison sur le marche europeen, connaissentun vif
succes.Leur production s'est developpee dans le
cadre d'accordsde partenariat entre les producteurs
des Antilles et des cooperativesou operateursde la
metropole. D'autres produits, tels que l'ananas
Victoria de la Reunion, pourraient suivre cet
exemple.
Le geranium et le vetiver de la Reunion, comme
l'ylang-ylang
de Mayotte, entrent dans la
composition des grands parfums. Leurs huiles
essentielles sont tres appreciees mais subissent la
concurrence de produits de moindre qualite,
importes 11des prix tres inferieurs. La relance de
leur production doit s'accompagnerd'une reduction
des couts et d'une meilleure identification. Quant 11
la vanille Bourbon, elle pourrait connaltre un
nouvel essoravecle developpementdu tourisme 11la
Reunion.
La culture du riz en Guyane a connu un nouvel
~ssor en 1982, dans le cadre d'un programme sur
polder. Cette production repond aux besoins des
marches de Guyane et des Antilles mais s'ecoule
egalementsur le restede la Communaute.
Consolidation des filieres traditionnelles
et
developpementdesfilieres de diversification sont les
mots-clesde l'agriculture de l'outre-mer.
A l'avenir, l'agriculture des DOM devra egalement
~tre plus souc~euse.
de la qualite des produits, ~e son
Impact sur 1 envlronnement et de son role en
matiere d'amenagement du territoire. Selon le
projet de loi d'orientation agricole, les producteurs
pourront, dans le cadre du contrat territorial
d'exploitation, voir la prise en compte des couts
supplementaires qui resulteront des nouvelles
fonctions reconnues11l'agriculture.
FT.
-,,"ier-,,"
production
bilan
du
de la canne
a sucre
POSEIDOM
agricole.
en
Guadeloupe.
metropoJe.
Par decision nO89/688/CEE du 22
1992,1'arret LEGROS (CJCE du
16.07.92) a tout d'abord qualifie cet
tIns. <1e<1eveJoppement
economIque et
socIal.
decembre 1989, le Conseil a autorise
son maintien jusqu'au 31 decembre
1992.
A partir de cette date, l'octroi de mer
devait etre transforme en une taxe
portant egalement sur les productions
locales, celles-ci etant susceptibles de
octroi de taxe d'effet equivalent a un
droit de douane qui, selon l'arret
LANCRY
(CJCE du 9.08.94),
appara~ssait~O? .conforme ~u Traite
malgre la decISIOn adoptee par le
Conseil en 1989.
Concernant
le nouveau regime
L'arret ALBERT (CJCE du 30.04.98)
a confirme l'arret precedent sur
l'obligation de n'autoriser que les
~x~n~r~tions ~ecessaires~t laisse a la
jUndICtIOnnatIonale le som de statuer
sur la, conf~~ite de la loi ~an~ise de
1992 a la decISIOndu Consetl de 1989.
beneficier d'exonerations au cours
d'une periode transitoire de 10 ans,
d'octroi de mer, en vigueur depuis
1993,
l'arret
CHEVASSUS-
MCJ
I>ossiers
La
production
des
efforts
de
de
climatiques
Depuis 1994, annee de mise en place
du plan de relance de la production de
canne et du programme
de
restructuration industrielle, le paysage
cannier de Guadeloupe a sensiblement
evolue.
L'usine de GARDEL reste aujourd'hui
la seule usine de Guadeloupe
continentale. Apres un important
programme d'investissement (110 MF
realises depuis 1994 ), 1'usine a
actuellement une capacitede l'ordre de
5.500 tonnes par jour. Elle sera
prochainement couplee a une centrale
bagasse-charbon.
La poursuite du programme devrait
per~ettre d'accroitre la capacite de
l'usine a 6.500 tonnes par jour pour
etre en mesure de traiter 650.000
tonnes de canne d'ici trois ou quatre
ans. .
Le nouvel actionnariat de GARDEL,
constitue autour de Saint-Louis Sucre
canne
relance
a
sucre
en
contraries
Guadeloupe
par
des
.
aleas
a l'issue de la recapitalisation effectuee
en 1997, entend ainsi accompagnerde
maniere volontaire, en particulier en
modernisant le faire valoir direct, les
efforts de developpement accomplis
par la profession.
aeri7~ne .en 1995 a confirme , la
stabIlIsatlon des surfaces plantees
autour de 12.500ha.
La production de canne destinee a la
fabrication du sucre est ainsi passeede
375.000 tonnes en 1995 a 532.000
Quant a 1'usine de Marie-Galante, elIe
a ete reprise par une societe filiale du
groupe ERSTEIN, avec l'aide de
l'Etat et de la Region, qui ne pouvaient
se desinteresser d 'un secteur aussi
essentiel a l'equilibre economique et
social de l'lIe.
tonnes ~n 1996 et 59~.000 ton~es en
1997,SOItune progressIonde 55 Yo.
Les
efforts
deployes
seront
malheureusement encore mis a mal
cette annee,une forte secheresseayant
affecte la Guadeloupe. 11est probable
que la production
de 1998 ne
depasserapas450.000 tonnes.
Cependant, ces effets climatiques ne
devraient pas empecherune reprise de
la production des 1999.
L'usine a ete modernisee et un
investissement important pour le
desucrage des melasses est en cours,
afin d'ameliorer sa rentabilite.
Les ll!oyens mis en reuvre par l'Etat et
l'Union europeenne en faveur de
la production
ont permis un
rajeunissement des plantations et des
ameliorations de la sole canniere. La
cartographie etablie par photographie
Yves FAVRE
directeur de l'agriculture et de la foret
de Guadeloupe.
dossiers
Le
POSEIDOM
un
bilan
agricole
globale:tnent:
En bref
:
posit:if
Le reglement-cadre
de 1991: des dispositions
specifiques en fuveur des DOM
Le 22 decembre 1989, le Conseil des ministres des
Communautes europeennesa instaure un programme
d'options specifiquesa l'eloignement et a l'insularite des
departements fran~ais d'outre-mer,
denomme
POSEIDOM.
En application de ce programme, le POSEIDOM
agricole, adopte par le Conseille 16 decembre 1991, a
prevu :
.un regime specifique d'approvisionnement dont
beneficient principalement les produits cerealierset les
animauxreproducteurs;
.un regime d'aides aux productions locales visant,
d'une part, le maintien et la consolidation des activites
traditionnelles (canne a sucre et rhum), d'autre part, le
developpementdesproductions de diversification (fruits
et legumes,plantes aromatiqueset ornementales,riz et
elevage);
.des mesuresen matiere veterinaire et phytosanitaire;
.des derogationsreglementairesdestineesa faciliter les
interventions structurelles du FEOGA Orientation dans
les DOM;
.la mise en place d'un logo commun aux regions
ultraperipheriques.
Le POSEIDOM agricole ne s'est reellement mis en
place qu'en 1993, I'annee 1992 ayant ete consacreeaux
reglementsd'application.
Une adaptation et une extension des mesures en
1995: les realites locales mieux prises en compte.
Apres deux annees d'application du POSEIDOM
agricole, il a ete procede a sa revision par reglement du
Conseil du 30 octobre 1995.
Celui-ci prevoit :
-le remplacement
.de l'aide a la realisation des programmes d'initiatives
dans le secteur des fruits, et legumes et fleurs par une
aide a la commercialisationsur le marche local ;
.de !'aide a la transformation du lait par une aide a la
production.
-l'adoption de mesures nouvelles
.aide a la production des plantes aromatiques, a
parfum, et au sirop de canne;
.aide a la production de fruits et legumestransformes
.soutien a la commercialisationdu riz vers le reste de la
Communaute et des fruits et legumes transformes en
dehors desDOM;
.aide a la realisation de progranunesde developpement
de !'elevagemis en reuvre par les interprofessions de la
Reunion et de la Martinique;
.extension du regime specifique d'approvisionnement
en faveur du houblon, des semences de pommes de
terre, deshuiles vegetaleset despulpes de fruits.
Les reglements
d'application
progressivementde 199611.
1998.
ont
ete
pris
Le premier bilan exhaustif du POSEIDOM agricole
1992-1997.
1,1 milliard de francs ont ete a:ccordes au titre du
POSEIDOM agricole depuis samise en place.
Ce montant se repartit entre le regime specifique
d'approvisionnement
(500 MF) et les aides 11.la
production (600 MF). En outre, ii convient de souligner
l'evolution des depenses: degressiveen ce qui conceme
les approvisionnements,suite 11.
la baissedu niveau des
aidesaux cereales,elle est croissanteen ce qui conceme
les autresaides.
Le regime d'approvisionnement est devenu rapidement
operationnel au profit du developpement del'elevage,
de l'activite desminoteries et desbrasseries.
Des leur adoption, les aides 11.la production ont
beneficie 11.
la filiere canne-sucre-rhum, en facilitant la
realisation d'un programme de replantation et
d'ameliorations foncieres. Celui-ci a ete prolonge
jusqu'11.fin1999.
Pour le riz de Guyane, le programme de plantation
soutenu par le POSEIDOM a ete conduit dans de
bonnes conditions mais n'a pas pu atteindre son terme.
Par ailleurs, il a per~u l'aide prevue pour sa
commercialisation sur les Antilles et peut desormais
tirer parti de l'extension de l'aide sur le marche du reste
de la Communaute.
Les majorations de primes relatives aux bovins males
(PSBM) et aux vaches allaitantes (PMTVA) ont
encouragele d{:;veloppementde l'elevage et pernlls une
meilleure connaissancedu cheptel, en conditionnant
l'octroi de cesprimes 11.
l'identification desanimaux.
Les aides11.
la production de lait et aux interprofessions
de l'elevage ont trouve une premiere application en
1996 et sont appelees11.
avoir des effets tres positifs sur
le developpementde la filiere.
Enfin, les aides au secteur des fruits et legumes et 11.
celui des plantes et fleurs ont nefessite de multiples
reflexions pour la definition des mesuresainsi que pour
leur mise en reuvre mais des resultats encourageants
sont constates.
L'aide 11.
la commercialisation hors des DOM a favorise
aux Antilles le developpement de la production de
melons de contre-saison,principal produit beneficiaire
de la mesure.
Enfin les aides aux plantes aromatiques et 11.
parfum
devraient donner un nouveau souffle 11.
ces productions
(vanille, geranium et vetiver).
L 'ODEADOM a
Saint-Pierre et Miquelon
Le presidentdu conseiide
direction,Jean-Francois
MERLE,et
le directeur,FrancisLEFEVRE,
se
sont renduspour la premierefois
dansl'Archipelau titre de leurs
fonctionsa I'ODEADOM,
du 10 au
14 mai.
A leurarrivee,ilsontpudecouvrir
la pistedufuturaeroportqui
permettra
d'assurer
uneliaison
directeavecla metropole.
Aucoursdeleurmission,
ilsont
rencontre
leseluset les
representants
deI'administration
ainsiquelesquelque
vingt
producteurs
selanl;antdans
I'agriculture.
Lesecteurpresente
uninteretnouveau
dufaitdudeclin
dela pechea la morue.
lIsonteuI'occasion
devisiter,a
Saint-Pierre
(6000habitants),
desserresbien
conduites
pourla production
de
salades,
tomates,
fraiseset fleurs
ainsique,surl'lsthme,certaines
culturesdepleinchamp,
notamment
depommes
deterre,
fraiseset salades.
DansI'anciennequarantainede
Saint-Pierre,
d'autresactivitesont
ete introduites,en particulierun
elevagede pouletsde chair et de
poulespondeuses.
A Miquelon(600 habitants),la
quarantainea ete rehabiliteepour
accuei1lir
des lamaset des alpagas
en provenancedu perou et a
destinationdu Canada.
Un elevagede moutonsde pre
sales'est egalementdeveloppe11
Miquelon.
En matierede produits
transformes,des yaourtsfabriques
iocalementsont livreschaquejour
au supermarchede Saint-Pierre.
A traverstoutes ces visites,ii a pu
etre constatei'efficacitedes aides
de I'ODEADOM
dansla realisation
des projetsdes agriculteurs.
VJ
St. Pit1Te et Mique/on. /esst1Tes.
Garnet:
a
A I'ODEADOM
L 'Office adresse ses felicitations a :
.Vivienne JACQUEMIN,chef de division
a I'ODEADOM,
et Alain JACOTOT.
membredu conseil de direction, pour
leur nominationau grade de Chevalier
dans l'Ordre Nationaldu Merite
.Jean-Claude LEJOB, membre du
conseil,nomme Chevalierde la Legion
d'Honneur
.Maurice RAMASSAMY,
Christian EPAILL Yet Chantal
BERTHELOT, membres du conseil, elus
conseillers regionaux
Au Secretariatd'Etata /'outre-mer
.Catherine DELMAS-COMOLLI
remplaceHenriPAULa la tete de la
directiondes affaireseconomiques,
socialeset culturelles(DAESC).
Au Secretariat d'ftat au budget
.Laurent FOURQUETremplace
FrancoiseMERCADALEDELASSALLE
au poste de chef de
bureaudes affairesagricoles.
Outre-mer
.Jean-Louis GERAUD,SGAERde la
Reunion,remplaceDenisROBIN.
Ceux
qui naus ant
quittes
Jean-Pierre BOURDILLON,membre
du comite techniquecanne-sucre-rhum
et ancienmembredu conseilde
L'Office se rejouit egalementde la
directionde I'Office,a eu un role
presencenouvelledu CNASEAa son
essentieldans/'organisationde la
conseilde direction,en la personne de
fiiiere rhumiere.
son directeurgeneral,Andre BARBAROUX.
Chacunse souviendrade son action
Autour
de l'Office
au sein du CODERUM
de la Martinique,
du Conseiiinterprofessionneldes
Au ministere de /'agriculture et de la
rhumstraditionnelsdes DOMainsi
peche
qu'a la presidenced'EURODOM
a
.Remi TOUSSAIN,nouveaudirecteur de
Bruxel/es.
la directionde la productionet des
Ardentdefenseurde /'imagedes
echanges(DPE)remplacePierre-Olivier
rhumsagricolesde la Martinique,ii a
DREGE,devenudirecteur generalde
largementcontribuea I'obtentionpour
I'ONICau poste d'AlainMOULINIER,
ces rhumsde la premiereAOC
nommedirecteur de I'APCA,
accordeea un produit des DOM.
.Jean-Marie AURANDest nommea la
En Guyane,ii a ete egalementI'un des
direction des peches,en remplacement
principauxacteursdu developpement
de RemiTOUSSAIN,
de la culturedu riz.
.Pierre ROSENBERGsuccedea JeanPierre
LAGOURGUE
a exerce
MarieAURANDcomme chef de service
d'importantesresponsabiiites
politiques
de la productionet des marches,
a la Reunion:conseiilergeneralen
.Marie-France CAZALEREest nommee
1958, presidentdu Conseiigeneralen
au poste de sous-directeurdes
1967 (postequ'ii occupapendant17
productionsvegetalesen remplacement
ans),deputeen 1978, presidentdu
de Jean-Christophe
PAILLEet Christian
Conseiiregionalen 1986 et, enfin,
BERGER,sousdirecteur de I'elevage
senateuren 1992.
remplace YvesRIOU,
Claude HELLOTetait membrede la
commissionde suividu marchede la
A /'ACOFA
banane.
.Francois CAILLETEAUsuccedea
Gabriel
ZIRELLIa ete le premier
Regis'PARANQUE
comme presidentde
agentcomptablede I'ODEADOM.
l'Agencecentraledes Offices
.Patrick LABRANCHEnomme en
qualited'expert au Conseil,a la suite du
depart de ChantalBERTHELOT
,
I
I
.Stephan RIVARDa DenisSCHRAMECK,
qui a occupe le poste de directeur
pendant11 annees.
I
L'Officene les oublierapas et adresse
un messagede profondesympathiea
leurfamille.
n.ot:er
Banane
Droit:
.Reglement
(CE) nO645/98 de la
Commission du 20 mars 1998
sur les quantites a I'importation
de bananes pour le deuxieme
trimestre 1998.
.Reglement
(CE) nO787/98 de la
Commission du 14 avril1998 sur
les quantites a I'importation de
bananes
pour le deuxieme
trimestre
1998
(deuxieme
periode).
.Reglement (CE) nO1007/98 de la
Commission
du 14 mai 1998
fixant
le montant
de I'aide
compensatoire pour 1997.
Loi no98-145
du 6 mars 1998
portant
habilitation
du
Gouvernement
a prendre,
par
ordonnances,
les
mesures
legislatives
necessaires
a
I'actualisation et a I'adaptation du
droit applicable outre-mer .
NoJ:ninat:ions
au
Canne
a
Sucre
coJ:nite
technique
canne-sucre-
Circulaire
du
ministere
de
I'agriculture no8002 du 30 janvier
1998 relative a la mise en oeuvre
du reglement (CE) nO30/98 de la
Commission du 8 janvier 1998 sur
I'aide a la culture de la canne a
sucre (complement
au plan de
restructuration),
Circulaire
du
ministere
de
I'agriculture no8003 du 30 janvier
1998 relative a la mise en oeuvre
du reglement (CE) nO59/97 de la
Commission du 16 janvier 1997
sur I'aide a la transformation de la
canne en sirop de saccharose ou
en rhum agricole.
Riz
Reglement (CE) nO625/98 de la
Commission
du 19 mars 1998
etendant
le regime d'aide a la
commercialisation du riz de Guyane
en Martinique et en Guadeloupe au
reste de la Communaute.
Reunion
Guadeloupe
Martinique
Guyane
Mayotle
SI Pierre et Miquelon
MichelTAMAYA
DanielMARSIN
AnicetTURlNAY
Christiane
HenryJEANBN'nSTE
GerardGRIGNON
HuguetteBELLO
ErnestMOUTOUSSAMY
PierrePETIT
TAUBIRA-DElANNON
AndreTHIEN-AH-KOON Leo ANDY
CamilleDARSIERES
LeonBERTRAND
ElieHOARAU
PhilippeCHAULET
A~ed MARIE.JEANNE
PaulVERGES
DominiqueLARIFLA
ClaudeLlSE
MarcelHENRY
V~torREUX
EdmondLAURET
LucetteMICHAUX-GHEVRYRodolpheDESIRE
President du
Conseil Regional
PaulVERGES
LucetteMICHAUX-CHEVRYAlfredMARIE.JEANNE
AntoineKAR.AM
President du
Conseil General
Jean-LucPCUDROUX
MarcellinLUBETH
ClaudeUSE
AndreLECANTE
YounoussaBAMANA
BernardLE SQA\{C
Prefet
RobertPCMMIES
JeanFEDlNI
Jean.fran,o;sCORDET
DominiqueVIAN
PhilippeBOISADAM
RemiTHUAU
S.G.A.E.R.
Jea""ouisGERAUD
JeanMar~LENZI
PatrickFERIN
RichardDIDIER
MauriceMICHAUD'
AnneLOUBIES'
Directeur de I'agriculblre
et de la fore!
EdmondLAURIET
YvesFAVRE
PierreFAURE
Jean-Pierre
ROUBAUD
AndreCARRE
FrancisSCHWINTNER
Deputes
applicable
out:re-IDer
rhu:tn
de
1 'ODEADOM
Membres
representant
Alain CATAYE(Reunion)
Justin CERALINE(MartiniqueJ
Alain GAYADINE
(Guadeloupe)
Jean-YvesMINATCHY(Reunion)
Membres representant
industriels et le negoce
Jean-PierreBOURDILLON
(Martinique)
Jean-ClaudeCANTORNE
(negoce)
Remi du PASQUIER
(Guadeloupe)
XavierTHIEBLIN
(Reunion)
ClaudeHOAREAU
senateurs
GeorgesOntly
President
de la Chambre Jean-Yves
MINATCHY Maurice
RAMASSAMY GuyO'v10E-ETIENNEChristian
d'agriculture
SGA.ER. Secretairegeneralpourles affaireseconomiqueset regionales...Secretaire general
ODEADOM
KPAJLLY
les
planteurs
Adrien GIRAUD
St Pie1Te et Miquelon
Office de Developpement de l'Economie Agricole des Departements d'Outre-Mer
28, boulevard de Grenelle -75737 Paris Cedex 15- Tel.: 0140587300 -Fax : 0140590394
Directeur de la publication: Francis Lerevre -Redacteur en chef: Michele Cecile Josse
Conception, realisation : Gerfau Impressions Paris.
les