Édition Janvier 2015
Transcription
Édition Janvier 2015
www. .qc.ca Édition janvier 2015 Le marin qui plantait des arbres Conférence du 7 janvier 2015 par Sylvain Fortier (détails en page 3) Démystifiez le mal de mer avec Jacques Bégin (pages 10 et 11) Mot du président Chers membres, Rédaction et administration CONAM C.P. 335, succ. Jean-Talon Montréal (Québec) H1S 2Z3 www.conam.qc.ca Comme toujours vous avez été nombreux à encourager les auteurs lors de notre soirée de décembre, soirée très courue en raison du Salon du livre et, bien sûr, en raison de la présence de notre superbe conférencière Mylène Paquette. Elle en a d’ailleurs profité pour distribuer son livre tout frais sorti des presses et dédicacer chacun des exemplaires vendus. Éditeur Pierre Charbonneau Conception graphique et mise en page Marc-André Tessier [email protected] Révision des textes Céline Blais Impression Imprimerie R. M. Hébert Photos Pierre Charbonneau Sylvain Fortier Nicole Limoges Collaboration Bernard Fortin Manon Brisson Pierre Charbonneau Alexandrine de Sanspied Jacques Bégin Michel Brassard, et Monique Reeves Source : Québec Yachting Conseil d’administration Bernard Fortin, président Benoit Pronovost, vice-président Dominique Legault, trésorière Manon Brisson, secrétaire Pierre Charbonneau, administrateur Benoit Grand’Maison, administrateur Emery Laroche, administrateur Luc Payette, administrateur Christian Verville, administrateur Lors de cette soirée, membres et non-membres ont ovationné très longuement notre conférencière. Tous se tenaient debout et applaudissaient à tout rompre. Ceci m’a rappelé l’ovation que les Montréalais avaient offerte à Maurice Richard au Centre Bell, il y a quelques années. De mémoire, c’est la première fois que j’assiste à une telle manifestation de la part des membres de la CONAM et des visiteurs présents. Je tiens à souligner l’excellent travail de nos bénévoles ainsi que des membres du C.A., car sans eux nos soirées ne pourraient être d’aussi bonne qualité. À la mi-saison, nous voyons poindre le Salon du bateau et des sports nautiques qui se tiendra du 5 au 8 février prochain, toujours à la Place Bonaventure. Nous avons toujours besoin de bénévoles pour notre kiosque afin de promouvoir la CONAM. Venez rencontrer Émery Laroche qui est responsable de ce salon afin de participer au rayonnement de notre association à cette occasion. Loin d’être terminé, notre calendrier des conférences se poursuit avec d’autres sujets et conférenciers qui sauront vous plaire. C’est un rendez-vous. Pour finir, j’aimerais, en mon nom personnel et au nom de tous les membres du Conseil d’administration, vous souhaiter une bonne et heureuse année, de la santé et aussi du bon vent où que vous soyez… Bonne année! Bernard Fortin Président [email protected] Pour toute information ou pour communiquer ou corriger vos coordonnées : [email protected] Dépôt légal : Bibliothèque et Archives nationales du Québec 2010 Bibliothèque et Archives du Canada 2010 ISSN 1920-9614 (Imprimé) ISSN 1920-9622 (En ligne) 2 SOMMAIRE • • • • • • • • • • Mot du président.................................................................................................................... 2 Conférence : Le marin qui plantait des arbres.................................................................... 3 Retour sur la conférence de décembre • Au fil des nouvelles......................................... 4 Alexandrine monte à bord!................................................................................................... 5 Québec Yachting – Pourquoi pas un pied-en-mer?.......................................................... 6-7 Séminaire pratique radioamateur........................................................................................ 8 Vers les Bahamas ― Du lac Champlain jusqu’à Reed Point.............................................. 9 Le mal de mer : prévenir et soigner? ................................................................................... 10-11 Petites annonces ................................................................................................................... 12 Partenaires corporatifs........................................................................................................... 13-14 Conférence Le marin qui plantait des arbres Conférencier : Sylvain Fortier O n nous présente le monde sous des images tristes, la guerre, la compétition, les désastres environnementaux. Mais quand est-il en réalité de l’Homme sur la planète? Par suite de questionnements sociaux incessants, j’avais besoin de voir le monde autrement, arrêter de courir et prendre contact avec l’humanité. essais et erreurs. Les péripéties se suivent les unes après les autres. Je prends confiance en mes capacités au fil de l’eau qui s’écoule sous ma coque précaire. Toujours assoiffé de vérité, je me demande bien quel est le but de l’humain sur terre! Au gré du vent et des rencontres interculturelles à travers le monde, j’obtiens des réponses tranquillement. Notre responsabilité est de participer activement à la pérennité de la vie sur terre. L’homme est un être bienveillant. CALENDRIER 2014-2015 À travers mon tour du monde en voilier, je traverse toutes les mers en faisant des escales aux endroits propices. Et j’y plante des Selon moi, le meilleur moyen était de passer par la mer. Il m’en a arbres, devenant ainsi des semences d’espoirs pour un monde fallu des années avant de réaliser mon rêve, traverser l’océan en meilleur. C’est à nous d’être le changement que nous désirons. voilier… Parti de rien, j’ai appris dans les livres et par Date Évènement Conférencier Titre de la conférence Prochaine soirée CONAM Janvier Déploiement d'une ancre parachute Sylvain Fortier Le marin qui plantait des arbres Veuillez prévoir de l’argent comptant pour l’accès aux soupers et aux conférences Février Salon du bateau Guy Lavoie et Claire Roberge ALASKA du Nord au Sud Bateau : Balthazar LE MERCREDI 7 JANVIER 2015 ADRESSE DES SOIRÉES Buffet Rizz, 6630, rue Jarry Est, Montréal Soyez prudent, gardez vos distances Johanne Guilbault et Luc Poulin Avril ― David Falardeau et Nathalie Gauthier Sueno - Demi-tour du monde monde en famille Mai ― Gilles-Philippe Delorme Le Nord-Ouest des Caraïbes Mars Construire son rêve Bateau : Léane 1 Métro Langelier, autobus 33 nord HORAIRE 17 h 30 17 h 45 19 h 00 19 h 30 20 h 00 Ouverture des portes Début du souper et des filières Mot du président et annonces Capsule technique Conférence Accès à la conférence (gratuit pour les membres) 16 $ Partagez vos expériences de navigation autour d’un excellent repas : • Salade grecque • Brochette de poulet • Riz et macédoine de légumes • Croustade de pommes • Café ou thé Prix du repas : (taxes et service inclus) 17 $ • STATIONNEMENT GRATUIT • 3 Espace membres Retour sur la conférence par Manon Brisson, administratrice CONAM 3 décembre 2014 Mylène Paquette : Un coup de rame à la fois Poésie et calme L’histoire d’amour entre notre conférencière et la Conam ne se dément pas! Mylène est comme notre petite sœur, celle portée par de grands rêves qu’on ne peut suivre, mais qu’on encourage et supporte. Dès le début de sa conférence, Mylène nous remercie chaleureusement de l’écho trouvé dans le cœur des membres de la Conam, face à son projet naissant à l’époque. Puisque nous sommes en famille et entre intimes (voilà, le ton est donné!) quelques confidences et anecdotes nous sont dévoilées en exclusivité. Au-delà de l’exploit sportif, Mylène nous a partagé son imaginaire. Les entretiens avec ses démons, ses conversations avec les animaux marins ou aériens. Elle nous a expliqué comment un changement d’attitude lui a permis de trouver la force de poursuivre sa route, car son pire ennemi c’est elle-même! Après plusieurs jours en mer, cette bête qu’elle côtoie chaque jour a été la source de sa plus grande frayeur. Un jour, elle plonge sous l’eau et elle se lie avec un sympathique poisson qui l’accompagnera un long moment. Elle nous fait ressentir cette complicité qui s’est installée. Sur le pont, elle parle à son (à ses!) ami(s) Velcro, elle s’amuse à déjouer les démons qui la guettent. Elle nous avoue son attachement à son bateau Hermel : tout s’incarne autour d’elle! Cette femme nous étonne par sa franchise et sa candeur. Elle se livre avec authenticité et humilité. Sur scène, on la sent heureuse de partager ses expériences vécues, assistée de sa précieuse équipe au sol. La conférence s’est terminée par une longue ovation debout, chargée par l’émotion laissée par les dernières images de retrouvailles avec son père à Lorient. Nous partagions la même émotion : le retour de notre protégée, courageuse et tellement grandie! Au fil des nouvelles Pierre Charbonneau, rédacteur en chef [email protected] Une nouvelle année 2015 Nous commençons l’année avec un conférencier écologiste : « Le marin qui plantait des arbres », Sylvain Fortier. Ceci est comme un message pour nous tous qui aimons naviguer sur des étendues d’eau pure exemptes de déchets, habitées de poissons en grand nombre, bordées par une nature verte. Nous sommes des adeptes de la voile. Nous nous voyons très verts! Mais cette réalité n’est vraie que si chacun prend des précautions lors du remplissage de ses réservoirs, ou de la vidange des réservoirs d’eau noire ou grise. Au printemps, il faudra aussi prévenir la perte de l’antigel sur le sol ou pire dans le lac ou le fleuve! La CONAM devrait porter le flambeau vert auprès des navigateurs de la région de Montréal et du lac Champlain. En tant que membre de la CONAM, auriez-vous des propositions pour guider les actions de notre groupe? Écrivez-nous! Le Salon du bateau Notre président, Bernard Fortin, nous informe que le Salon du bateau aura lieu du 5 au 8 février prochains. La CONAM y tiendra un kiosque. N’hésitez pas à vous arrêter pour donner aux bénévoles présents vos suggestions et vos encouragements. Savez-vous qu’il nous faut une vingtaine de bénévoles pour assurer la bonne tenue de ce kiosque; alors, si vous avez un trois heures à offrir, écrivez au webmestre de notre site Web pour offrir vos services, ou plus simple encore, en janvier, approchez l’un des membres du CA pour lui communiquer votre disponibilité; Émery Laroche est responsable de la grille horaire du salon nautique. Le recrutement (nouveaux membres et bénévoles) Le 3 décembre dernier, nous avons eu une superbe conférence avec Mylène Paquette; votre CA de la CONAM a réussi à réserver les services de cette prestigieuse navigatrice et tous les membres et invités présents ont été forte ment impressionnés par les anecdotes de Mylène; allez voir sur notre page Facebook « CONAM », il y a là un petit clip vidéo où vous pourrez entendre et voir la salle ovationner Mylène! Par contre, l’analyse des participants montre que seulement la moitié de nos membres constituaient l’assemblée de ce mercredi de décembre! Je sais que nous avons tous nos obligations, mais je m’interroge sur cette participation réduite de nos membres! Je ne suis pas un grand fan des enquêtes, surtout avec le peu de répondants que cela soulève (normalement moins de 20 %), mais, pensez-vous que votre conseil de direction devrait procéder à une enquête pour recueillir vos désirs, vos attentes et vos critiques? Je dois avouer que les directeurs de la CONAM m’impressionnent par leurs efforts à recruter des conférenciers année après année. Le défi est de taille, mais le « membership » n’augmente pas vraiment et cela me laisse songeur. La page Facebook Si vous avez visité le site Web de la CONAM récemment (http://www.conam. qc.ca/), vous avez certainement vu un petit pouce (hyperlien vers notre page Facebook) dans le coin en haut à droite : cliquez sur le lien pour voir des retours sur nos conférences ou des liens d’intérêts pour nous amateurs de navigation à la voile. Vous pourrez aussi partager vos photos et vos liens qui présentent un intérêt pour les autres membres de la CONAM. Je suis régulièrement quelques groupes et je suis surpris d’y trouver des nouvelles des gens comme nous tous les jours! J’espère vous voir contribuer sous peu à cette page Facebook qui a été créée pour vous. Je vous souhaite aussi une belle année 2015, et le plus vite possible, le retour du printemps et de la mise à l’eau de votre voilier. 4 Alexandrine monte à bord Par Alexandrine de Sanspied À la recherche de la douche cachée. Gaspé (Qc), Anse-à-Beaufils (Qc), Havre-Aubert (IDLM), Cap-auxMeules (IDLM.), Dingwall (Cap Breton), Port-aux-Basques (TN), Saint-Pierre et Miquelon (Fr), Grand-Bruit (TN), La Poile (TN), Portaux-Basques (TN), Millerand (IDLM.), Gaspé (Qc). 18 jours, 940 Mn, 6 équipiers ( 5 vrais et moi), 1 capitaine. C ’était l’été 1998. L’année d’avant, Ulysse était parti en croisière pour deux semaines. « Ah, non merci. Pas prête encore à vivre dans une commune flottante. Au revoir, Ulysse. » Ulysse de retour, j’apprends qu’ils ont fait des escales, rencontré, visité des gens intéressants, mangé au resto et surtout pris leur douche. Et j’ai manqué çà? Quand est arrivé l’été 98, les prétendants de Pénélope ayant été chassés par son fils, celle-ci décida de suivre Ulysse en mer. Je ne pourrai vous raconter mon premier voyage en une seule chronique. Je ne connais pas la concision en écriture. Heureusement pour vous que la croisière n’a duré que 18 jours. Je vous propose d’aborder ce récit sous différents thèmes. Non pas ceux auxquels vous, habitués de voile, pensez. Le premier étant : « À la recherche de la douche cachée ». Partons. Je ne suis pas obsessive, mais j’ai quelques obsessions. L’une d’entre elles, je vous épargnerai les autres, est la douche du soir. Non, non je ne me sens pas sale et patati et patata. Non, j’aime ça. Point. Cela fait partie de mon processus d’endormissement. Les insomniaques me comprendront! Je dois avouer que je ne savais pas moi, qu’il y a une différence entre un quai public et une marina. Ne riez pas. Ce ne fut pas drôle du tout. Partis de Gaspé, quelques heures de navigation, probablement pour voir si je voulais rester, c’est L’Anse-à-Beaufils. Pas de marina, à l’épaule avec un bateau de pêche qui n’a pas eu de traitement antirouille et pas juste cette année. Pas de douche, c’est sûr. Pas trop grave, c’est le premier soir. Mais nous avons une traversée de plus de vingt heures devant nous le lendemain. J'écris dans mon journal personnel (pas un journal de bord) : « Dans quelle galère me suis-je embarquée? » C’était bien la première fois que j’utilisais cette expression en me croyant si près de la réalité. Allons plus vite que 6 nœuds, sautons des escales et nous voilà arrivés à Port aux Basques la première fois. Zut! Encore un quai public! Devant, le garage municipal. 5 Ils nous ont ouvert leur garage municipal avec accès aux toilettes, laveuse, sécheuse et des douches. La joie! Grand-Bruit. À voir absolument, mais ce sera une autre chronique. Arrivés avant le traversier du matin. Besoin d’une douche. Chers Terreneuviens! Ils nous ont loués pour presque rien, une maison tout compris, la douche aussi, femme bien sûr. Le bonheur! En retournant au bateau, toute heureuse et propre, glissée sur un rocher dans l’eau salée. Pas encore une douche? Aurais-je oublié de vous dire que lors de ce premier voyage, dans mon inexpérience, l’important pour moi n’était pas le vent? J’ai omis Dingwall avant Port aux Basques. Dingwall, à oublier pour tout. Je vous en parlerai quand je voudrai pleurer un bon coup et vous entraîner avec moi. De retour à Port aux Basques, samedi 17 heures, le garage municipal fermé et il n’ouvre pas. Pourquoi ne pas partir puisqu’on ne peut pas prendre de douche? Tiens donc, le vent commence à m’intéresser? Non on ne peut pas, vent contraire, crachin, froid. Deux jours. Assez pour découvrir la sorte de bateau fait pour moi. Mais assez aussi pour visiter les installations qui reçoivent les voyageurs du traversier. Assez pour dénicher quoi? Un peu gênée de vous dire que prendre une douche avec du savon vert et s’éponger avec du papier brun, presque trop de plaisir en même temps. Je termine et je vous laisse aller prendre une bonne douche après ma plus belle histoire. Millerand (IDLM.). Arrivés au petit matin encore. Paraît que c’est comme ça que l’on fait des traversées. Enfin. Nous accostons. Bien sûr, à un quai public. Fatiguée, vannée, ras-le-bol. Et cette question qui revient comme une déferlante : pourquoi « faire » de la voile? Surtout que nous avons « fait » du moteur. Beaucoup de pêcheurs s’offrent à nous conduire au camping. Pour entendre rendus là : - Non les douches c’est pour les campeurs. Retour à la case bateau. Ulysse, Pénélope et un vaillant guerrier repartent tous les trois à pied vers un petit resto. Les autres se couchent. - Pouvez-vous nous trouver un taxi pour Havre-Aubert? Cet ancien chauffeur de taxi, ancien pêcheur nous a conduit chez lui, où nous avons pris vous savez quoi? Il nous a ensuite conduits à Havre-Aubert pour manger, nous a fait visiter les Îles comme un Madelinot et nous a ramenés au bateau, repus, propres et fatigués. Ha! La plaisance! Béni soit cet homme qui s’ennuyait. La retraite à voile Par Michel Brassard, avec la collaboration de Monique Reeves Source : Magazine Québec Yachting • Texte intégral disponible sur : www.quebecyachting.ca/achat-en-ligne-publications/Vol. 37 No 5 Automne 2014 Pourquoi pas un pied-en-mer? Pas vraiment décidé à prendre la mer à votre retraite? À vivre sur un bateau? Va pour une courte période, mais... Alors, si on examinait la possibilité d'un pied-en-mer? Pied-en-mer par opposition à pied-à-terre. Vous avez probablement un jour échafaudé des projets afin d'éviter les inconvénients et l'inconfort de nos longs hivers. (Pas besoin de trop insister, il semble que l'hiver dernier soit toujours « frais » dans la mémoire collective.) Un appartement dans un État du sud du pays voisin est souvent la solution élue pour remédier à ces embêtements saisonniers. Si vous êtes un mordu de golf ou un fanatique de la raquette, l'endroit est bien choisi. Il y aura des jours frais, pas froids : pour le golf rien de mieux! Mais si vous êtes amateur de plages et de sports nautiques, vous ne serez pas toujours comblé. Le climat subtropical peut varier de doux et agréable pour devenir frais, pluvieux, donc inconfortable à la plage. Avec un pied-à-terre, on est lié presque par contrat au climat de l'endroit. Par contre, un pied-en-mer (disons-le clairement, un bateau) vous permet de déplacer votre gîte et donc votre séjour là où il fait bon jouer dans la mer et s’étendre au soleil. Vous pourriez même décider de quitter le continent pour aller mouiller là où on mouille sa chemise tous les jours, là où la fraîcheur de la nuit s'arrête à 22 °C et la chaleur du jour à 30 °C. Là où l'alizé souffle constamment, au grand bonheur des voileux. Avec un pied-en-mer s'ouvre un choix envoûtant de destinations. Proches de la côte américaine, les Bahamas offrent d'innombrables plages de sable blanc. Le climat n'y est pas vraiment tropical, mais le thermomètre baisse moins bas que sur le continent. Même phénomène aux îles Turquoises. Les Grandes Antilles sont sous le tropique du Cancer, mais assez près du continent nord-américain pour recevoir des fronts froids qui amènent pluie et vents frais. Aux Antilles, il faut se rendre au sud de 17 degrés nord, soit depuis Nevis St Kitts, Antigua ou la Guadeloupe, vers le sud jusqu'à Grenade, pour éviter totalement ces masses d'air venant du continent. L'Amérique centrale offre aussi des plages tropicales intéressantes. L'Amérique du Sud? La côte est trop fréquentée de pirates et les risques d'agression à terre sont aussi trop élevés pour être recommandée comme destination bonheur. Côté pratique, comment ça marche? Au départ, admettons tout de suite que l'espace et pour certains donc, le confort d'un bateau, n'égale pas celui d'un appartement. Un second choix assez difficile : le bateau doit-il être à la marina ou 6 peut-il être mouillé à un corps-mort ou à une ancre? Au ponton d'une marina : •Les voisins sont quelquefois assez près pour nuire à notre vie privée; •Branché 110 V ou 220 V, on a peu de restrictions énergétiques; •Et on peut climatiser sans trop de bruit et sans odeurs d'échappement; •L'eau douce est disponible sans trop de restrictions; •On peut aller à terre quand bon nous semble et sans annexe. Au mouillage : •On a le choix de mouiller assez loin des autres pour assurer notre vie privée; •Il faut limiter la consommation électrique à ce que produisent panneaux solaires et éoliennes ou faire tourner le moteur ou un groupe électrogène; •Pour climatiser, il faut impérativement un groupe électrogène; •Il faut refaire le plein des réservoirs d'eau douce soit en déplaçant le bateau au quai de service, soit en transportant l'eau avec l'annexe; •On doit planifier d'aller à terre et revenir ensemble et on doit sécuriser l'annexe une fois sur place. En arrivant à ce pied-en-mer, embarquer à la marina est de loin préférable. Il est facile de trouver tous les services et d'approvisionner. Certaines marinas sont très agréables avec un choix de bons restos et de jolies boutiques. Le décor qui les entoure peut être paisible, mais rarement trouverons-nous une jolie plage à notre goût juste à côté. Il faudra se rendre par transport terrestre ou déplacer le bateau. À tout le moins pour de courtes périodes, on vivra au mouillage. Il en existe d’excellents, mais pas à toutes les îles, très protégés des vents où le fond est de bonne tenue et offrant un superbe panorama. Le prix d'une place au ponton dépend habituellement de la longueur du bateau. Ces tarifs au pied varient selon le pays et la marina. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, ce ne sont pas nécessairement les marinas les mieux équipées, les mieux protégées et celles qui offrent le plus qui sont les plus chères. Par exemple la plus grande marina de la Caraïbe, le Port de Plaisance du Marin, à la Martinique, est des plus complètes et des moins chères. Le tarif est toujours selon la longueur du bateau et si c'est un cata, on majore. Pour un voilier de 40 pieds au Marin, le coût sur la base d'une période de six mois sera d'environ 450 € par mois. Dans l'immense baie du Cul-de-sac-du-Marin, le mouillage sur ancre est gratuit. Le tarif des corps-morts est très variable et il est recommandable d'obtenir une vérification par un plongeur expert. Il est trop fréquent de voir dériver un bateau encore amarré à son corps-mort. Il y a aussi des considérations de permis de séjour. Est-il possible de laisser son bateau dans un même endroit plusieurs mois? Les lois varient énormément d'un pays à l'autre. Des séjours d’un à trois mois sont souvent permis et le bateau remisé sans équipage est accepté habituellement plus d'un an. C'est aux îles françaises (Martinique, Guadeloupe, Saint-Barthélemy et Saint-Martin) qu'on nous accueille le plus chaleureusement. On peut y demeurer sur son bateau dix-huit mois d'affilée. Le bateau et son équipage devront ensuite quitter le territoire pour plus d'une journée. Aux Bahamas, les Canadiens peuvent demeurer huit mois d'affilée en demandant une extension. Aux États-Unis, ils peuvent demeurer six mois, tout en pouvant aussi demander une extension. Pour ce qui est du bateau, puisqu'on projette simplement de vivre à bord et non de naviguer de longues distances, ce sera l'espace à bord qui influencera notre choix. Un 7 catamaran offrira alors bien des avantages. Plus d'espace de cockpit et moins de roulis. Il sera plus cher à louer ou à acheter. Une marina comme remisage sera aussi passablement plus chère; mais si on choisit la vie au mouillage, il aura plus d'avantages. Avec suffisamment de panneaux solaires, on n'aura pas à se soucier de recharger les batteries et cela est assez facilement réalisable aujourd’hui. Vaut-il mieux avoir son propre bateau que l'on déplace ou fait déplacer au besoin, ou est-il préférable de louer pour la saison? On commence à voir des offres de location à quai ou au mouillage à des prix adaptés à ce genre d'activité. Mais on parle de semaines et non de saison, et surtout pas de haute saison, soit celle qui correspond à notre saison glaciale. Il faudra, je le crains, se résoudre à acheter un bateau, du moins si on considère de s'évader au paradis tropical afin d'éviter la prochaine saison de neige et verglas. Heureusement, on trouve un grand choix d'embarcations d'occasion sous le soleil accueillant des tropiques. Il est possible de dénicher un voilier de plus de 40 pieds à moins de 1 000 $/pied pour servir de pied-en-mer. J'espère vous avoir apporté une autre voie de solution aux rigueurs hivernales québécoises. Bon pied-en-mer! N'oubliez pas la crème solaire! SÉMINAIRE PRATIQUE RADIOAMATEUR INFORMATIONS GÉNÉRALES • www.conam.qc.ca ENDROIT : 1910 boul. Édouard, St-Hubert (Québec) (Local des Scouts) COÛT : Le coût de chacun des séminaires est de 95 $ pour les participants et les ex-participants de la CONAM et du Réseau du Capitaine ainsi que pour les membres de la CONAM. Les non-membres doivent ajouter 15 $ à ce montant et ceci inclut la documentation, la formation ainsi que les lunchs (brunch) et les pauses-café. RÉSERVEZ TÔT en me faisant parvenir un courriel à l’adresse ci-dessous LES PLACES SONT LIMITÉES. Personne-ressource : Nycole Gaudreault Adresse courriel : [email protected] Téléphone : 450-646-1309 PRATIQUE SUR APPAREIL HF DIMANCHE 29 mars 2015 ― De 9 h à 16 h ll s’agit d’un séminaire pratique sur le fonctionnement et la manipulation de l’appareil radioamateur HF de type IC 706 MKIIG ou Yaesu 857-D seulement. Tous ceux qui ont leurs appareils pourront en apprendre le fonctionnement, enregistrer les mémoires nécessaires et se familiariser avec les diverses fonctions de l’appareil. Nous travaillerons sur 20 mètres, 40 mètres, 80 mètres et la VHF 2 mètres. Selon la qualité de la propagation, nous communiquerons avec certains radioamateurs qui naviguent dans les mers du sud ou ailleurs sur la planète et qui partageront avec nous leurs expériences. SÉMINAIRE WINLINK DIMANCHE 19 avril 2015 ― De 9 h à 16 h Le séminaire comprendra la configuration de votre ordinateur, le téléchargement et l’installation du logiciel Air Mail, l’exposé et but du logiciel. L’opération du logiciel et la préparation des courriels, le téléchargement des « gribfiles »de météo et autres fonctions avancées du logiciel. Nous ferons également reconnaître vos lettres d’appels sur le système Winlink afin que vous puissiez commencer vos pratiques via Internet Access. Un CD pour références futures sera remis à chaque participant. SÉMINAIRE INSTALLATION ET FABRICATION D’ANTENNES DIMANCHE 26 avril 2015 ― De 9 h à 16 h • Les alimentations coaxiales • Différents modèles d’antennes et leur installation • Fabrication d’un dipôle d’urgence • Soudure de PL-259 et tests de vérification avec multimètre • Exercices pratiques • Plan d’installation de l’équipement à bord d’un bateau Une liste de certains items vous sera transmise par courriel pour la fabrication du dipôle et la soudure des connecteurs. 8 HI-TECH Produits de haute technologie pour bateau Sea-Speed Revêtement anti adhérent contre les salissures marines Non toxique et Durable (10 ans) Daniel Côté - 438-829-3807 [email protected] facebook.com/htmarine Vers les Bahamas • Du lac Champlain jusqu’à Reed Point Par Pierre Charbonneau (reporter pour mes amis en voyage) Je ne vous dirai pas qui est parti, mais je vous conterai leur voyage, peu à peu, au fil de leurs messages. J’ai convenu avec eux de vous faire partager un rêve que plusieurs de la CONAM ont réalisé ou réaliseront un jour! 15 octobre E t oui, c'est reparti! Une autre aventure dans les Bahamas. Nous sommes maintenant prêts à reprendre la route. Nous devrions être à New York demain. La température a été très agréable et tout s'est déroulé à merveille. Voici un petit résumé de ce que nous avons effectué depuis notre départ : • • • • 10 octobre : avons quitté la marina 11 et 12 octobre : avons traversé 12 écluses 14 octobre : remâtage et grand nettoyage 15 octobre : installation des voiles 20 octobre Nous sommes arrivés à New York jeudi dernier et y sommes restés jusqu'à dimanche, car on attendait une belle fenêtre météo pour prendre la mer. Nous sommes partis dimanche à 13:00 en direction de Norfolk, Virginie. La mer est très belle. Nous naviguons à 3 milles des côtes. Si tout va comme prévu, nous devrions arriver à Norfolk mardi matin. Nous naviguons avec les bateaux l'Impulsion et Gaffeur, des gens que nous avons rencontrés en route et qui vont également aux Bahamas. Quelle belle nuit! On se fait bercer tout doucement par les vagues. Le ciel est tout étoilé, c'est magnifique. Le vent est calme, même trop, je n'ose pas démarrer le moteur pour ne pas réveiller Yves, mon capitaine. Eh oui, il se repose afin de mieux reprendre les commandes... Finalement, nous nous sommes arrêtés à Ocean City, DE, car les vents ont tourné au sud et la mer était devenue très inconfortable, des vagues de 5 à 6 pieds aux 4 secondes en provenance du sud, alors qu'on se dirigeait sud, ce n'est pas une très bonne combinaison, ça tape pas mal. 21 octobre Ocean City, DE. C'est ici que nous avons passé la nuit (endroit très charmant et coloré). Nous prévoyons reprendre notre route vers Norfolk cet après-midi, arrivée dans une vingtaine d'heures. 9 23 octobre Nous sommes partis de Ocean City mardi à 11:30 et sommes arrivés à Portsmouth, VA, mercredi à 9:30. À notre départ, la mer était magnifique, j'ai même préparé une salade et des pâtes pour le souper. La température devrait changer mercredi en après-midi, notre objectif était donc d'arriver au lever du jour. Durant la nuit, le vent et les vagues ont commencé à monter puis à 3:30, bang, l'orage a éclaté. La pluie rendant la visibilité nulle avec des éclairs aux 5 secondes puis des vents de 35 nœuds (65 km/h), ça brassait. Parfois la mer nous berce et à d'autres moments, elle nous brasse. L'orage est survenu alors qu'on s'apprêtait à entrer dans le port de Norfolk, ce n'était rien pour aider. La pluie, les vagues, le vent, la noirceur, le trafic maritime, c'était assez stressant. Puis le bateau qui nous accompagnait a eu un bris de moteur et a dû entrer à voile. Tout un exploit. Mon capitaine n'ayant pas dormi de la nuit, et moi ayant dormi que quelques heures, nous avons pris ça mollo hier. À notre arrivée, on a pris une bonne douche puis on s'est reposés un peu. En après-midi, nous sommes allés marcher, car ça faisait 4 jours que nous n'avions pas débarqué du bateau, puis à 19:00, on est allés au lit. Pas besoin de vous dire qu'on n'a pas eu à se faire bercer. On a passé une excellente nuit, puis aujourd'hui, congé, nous avons pris le traversier et sommes allés à Norfolk visiter le musée naval. Nous reprendrons notre route demain, en direction d’Elizabeth City. Pour s'y rendre, nous devrons emprunter le Dismal Swamp Canal. Congé de la mer pour quelque temps. 25 octobre Nous avons passé la nuit à Great Bridge, juste après l'écluse et avant le pont, nuit très tranquille. Nous sommes présentement en direction de Beaufort, NC, et devrions arriver lundi. Pour s'y rendre, on devait utiliser le Dismal Swamp Canal, mais on a manqué l'entrée. On a donc décidé de continuer par le Virginia Cut. L'une ou l'autre de ces voies navigables nous amène à Beaufort. C'est beaucoup plus calme que nos journées en mer. De plus, la température est très agréable. La température prévue aujourd'hui est de 22 °C. Il est fort probable que nous n'ayons pas accès à Internet dans les prochains jours. À+ Intracoastal, Caroline du Nord, exactement 15 jours après notre départ du lac Champlain. Nous sommes très satisfaits de la distance que nous avons parcourue jusqu'à présent. Et ça continue. La température est tellement magnifique que nous avons décidé de traverser le Albemarle Sound. On devrait arriver vers 17:30 à Reeds Point, endroit où nous comptons passer la nuit. Ainsi se termine la première section de ce voyage. La suite le mois prochain! ― Pierre Charbonneau reporter pour mes amis en voyage! Le mal de mer : prévenir et soigner? Par Jacques Bégin • Chroniqueur - Le Phare Novembre 2014 L e mal de mer : il fallait bien y venir un jour. Dans un article du gCaptain, le capitaine John Konrad pose la question suivante : « Comment définissez-vous la misère? » et y répond en disant : « Le mal de mer ». Wikipédia le décrit comme une forme du mal des transports caractérisée par des nausées et parfois des vertiges. Ceux qui l’on vécu en personne ou chez leur équipage savent qu’il peut entraîner bien d’autres signes et symptômes comme : sensation de froid, pâleur, transpiration excessive, bâillements, somnolence, apathie et vomissements. Le mal de mer est causé par des signaux contradictoires qui sont envoyés au cerveau par l’oreille interne et par les yeux. L’oreille interne perçoit un mouvement que les yeux ne voient pas, ce qui occasionne de l’inconfort et des nausées peut-on lire dans Croisière-voyage. Ce sont les oscillations lentes (0,2 Hz) qui dérangent le plus, soit dix fois qu’une fréquence d’une vague à la seconde. De fait, lors d’une traversée transatlantique, 20 à 30 % des passagers seraient malades. Or, ce qui n’est pas grave pour le plaisancier occasionnel est très invalidant pour le marin professionnel : atteint de mal de mer chronique, il ne peut plus travailler. Mais est-ce vraiment une maladie? Pas vraiment et pour deux raisons. D’abord, ce « mal des transports » peut se manifester en l’absence de mouvement, comme dans des expériences de réalité virtuelle et, deuxièmement, le mot mal signifie que c’est une maladie. Pourtant il peut apparaître chez des personnes en santé ne manifestant aucun désordre fonctionnel selon (Benson 1999). Ce n’est donc pas une « maladie » en soi, mais un état! Même les chevaux, les vaches, les singes et les oiseaux en souffriraient... La NASA qui y a consacré d’importants travaux parle même de « a completely artificial disease ». Bonne nouvelle toutefois! Ce mal touche seulement de 25 à 30 % des personnes et disparaît après 2 à 3 jours de patience... à mesure que la personne s’amarine. Mais attention! Le capitaine avisé ne prendra pas à la légère un mal de mer qui affecte un membre d’équipage au-delà de 48 heures puisqu’il pourrait se transformer en urgence médicale. La prévention Les marins expérimentés savent que plusieurs facteurs favorisent le mal de mer : on les appelle les 4-F (ou Règle des 4 F) soit le froid, la faim, la frayeur et la fatigue. On peut lire à ce sujet l’article : Le mal de mer, la loi des quatre F, dans Carnet maritime. Connaissant ces facteurs, il est possible de prévenir le mal de mer par des moyens très simples. D’abord, couvrez-vous bien : combien de fois avez-vous vu un membre d’équipage peu vêtu rentrer pour aller se vêtir et ressortir du bateau avec le visage de couleur verdâtre! Être bien vêtu préviendra aussi l’insolation qui ne fait pas bon ménage avec le mal de mer. 10 Mangez et buvez : les marins parlent d’avoir l’estomac lesté. Il faut grignoter régulièrement, d’autant plus si vous travaillez physiquement ou s’il fait froid. Prenez quelque chose à toutes les deux à trois heures; au moins un morceau de pain, ou des biscuits, des sucreries, une banane, etc. Mais évitez les mets trop acides, trop sucrés ou trop lourds. Bien manger signifie aussi bien s’hydrater : faim et soif fatiguent l’organisme. Occupez votre esprit : cherchez-vous du travail sur le pont. Les longs moments passés à ne rien faire laissent l’esprit divaguer et parfois imaginer le pire, surtout si le temps est mauvais. Les tempéraments anxieux sont sujets au mal de mer. La détresse psychologique vous guette après 2-3 jours en mer alors qu’on commence à se demander : « Mais qu’est-ce que je suis venu faire ici? » Le mal de mer n’est alors pas bien loin. De même, le mal de mer provoque lui-même un désordre psychologique, une sorte de « viscosité mentale qui annihile la volonté », pour reprendre les termes justes du Cours des Glénans. Évitez de sombrer dans l’anxiété. Une fois malade, vous en serez réduit au vieil adage « Au début, on a peur de mourir, à la fin, on a peur de ne pas mourir ». Enfin, combattez la fatigue : une veillée qui s’est prolongée avant le départ, la difficulté de dormir en mer et les quarts de garde fatiguent le corps et le prédisposent au mal de mer. Il existe d’autres trucs non médicaux pour prévenir le mal de mer. L’article du gCaptain rapporte une cinquantaine de trucs, la plupart non pharmacologiques, dont celui-ci : • Convainquez-vous – Croyez-le ou non, 99 % du mal de mer viendrait de votre esprit. Alors, avant le départ, envisagez votre glace et dites-vous trois fois avec conviction : « Je ne serai pas malade! » Et soyez convaincant! Voici encore d’autres trucs dont certains reviennent fréquemment sur les autres sites Web. • S’acclimater au bateau avant le départ. • S’installer au centre du bateau où les mouvements sont moins importants; évitez les montagnes russes! • Éviter les endroits où règnent de fortes odeurs (aliments, huile ou diésel, vapeurs d’échappement, saleté). • Ne pas lire ni consulter un écran d’ordinateur, mais plutôt fixer l’horizon. • Demeurer sur le pont pour respirer de l’air frais (et regarder l’horizon) ou ouvrir une fenêtre si possible. • Pour les personnes expérimentées, prendre la barre ou s’affairer aux manœuvres de pont. • Se tenir loin des autres passagers qui ont le mal de mer. • Porter des lunettes Boarding Ring. Ces lunettes possèdent un canal rempli d’un liquide coloré autour des yeux. Avec le mouvement du bateau, le liquide se déplace et l’œil perçoit inconsciemment ce mouvement. Votre vision est alors coordonnée avec votre oreille interne. Consulter et acheter sur le site The Boarding Ring (boardingring.com/ boutique/ index.php?action=home&lang=EN). • Rééduquer le cerveau. La NASA a fait beaucoup de recherche sur les causes et le traitement du mal des transports. Elle a mis au point un traitement appelé Autogenic Feedback Training Exercise qui aide à exercer un contrôle volontaire de leur réponse psychologique liée à des stress environnementaux. La technique utilise le biofeedback ainsi que l’autorelaxation (autogenic therapy) développée dans les années 1930 pour contrôler l’anxiété et les désordres liés au stress. On peut aussi lire à ce sujet deux reportages sur les travaux du docteur Loïs Bonne, chef du service ORL de l’hôpital d’instruction des armées Clermont- Tonnerre (Brest) qui a développé un traitement sur les mêmes bases pour aider les marins et les membres de l’armée de l’air aux prises avec le mal de mer. La pharmacopée pour prévenir et possiblement guérir le mal de mer Le site des pharmacies Jean Coutu, tout comme ceux de Pharmaprix et Familiprix, consacrés aux produits offerts sans ordonnance contre le mal de mer. D’entrée de jeu, on admet que l’efficacité de certains traitements comme l’acupression (bracelets), les herbes médicinales et l’homéopathie n’est pas encore pleinement démontrée et que leurs effets bénéfiques seraient anecdotiques. Il existe, en vente libre, trois médicaments dont on a prouvé l’efficacité. Chacun a ses avantages et aussi ses effets secondaires possibles. À noter que ces médicaments occasionnent de la somnolence; il faut alors éviter l’alcool et les activités demandant de la vigilance. La scopolamine (Transderm-V®). Administrée sous forme de timbre cutané, elle est efficace à titre préventif, mais pas lorsque les symptômes sont déjà présents. Placés derrière l’oreille, les timbres donnent des effets durables lors de longs voyages ou de croisières si on les applique de 6 à 12 heures avant le départ. Ce produit s’adresse aux adultes seulement. Pris en trop grande quantité, il peut causer des hallucinations. Bien connu dans le milieu nautique, le dimenhydrinate (Gravol®, etc.) prévient et soulage les nausées efficacement, même chez les enfants à partir de deux ans, pourvu qu’on le prenne entre 30 minutes et une à deux heures avant le départ. Ses effets sont à court terme (6 à 8 heures) et conviennent pour les voyages courts. En somme, il n’y a pas de recette miracle contre le mal de mer et personne n’en est vraiment à l’abri; en effet, la recherche nous apprend que 100 % des passagers d’un radeau finiront par être malades par gros temps et que 7 % des marins aguerris vomiront au cours d’un voyage. Alors, à vous de vous faire votre propre opinion maintenant. Mais, comme toujours, la prévention a toujours sa place et donne des excursions bien plus agréables, car, après tout, il faut que ça demeure de la plaisance! Autres références utiles • Sur Meclisine : medicinenet.com/tips_to_prevent_motion_ sickness/views.htm • Rééduquer le cerveau : topsante.com/medecine/santeet- voyage/mal-de-mer/prevenir/ mal-de-mer-la-nouvellemethode- pour-le-prevenir-10327 • Prévention : medicinenet.com/tips_to_prevent_motion_ sickness/views.htm ainsi que : http://www.doctissimo. fr/html/ sante/voyageurs/fiches_conseils/transports/ sa_5743_mal_ mer.htm • L’information a été adaptée des formations sur la sécurité des Escadrilles canadiennes de plaisance et de vérifications personnelles auprès des fournisseurs d’extincteurs en Ontario. • croisiere-voyage.ca/conseils-croisiere/mal-de-mer-croisiere • (Benson 1999) dans gcaptain.com/seasickness-waystackle/. • gcaptain.com/seasickness-ways-tackle/ • carnet-maritime.com/savoirs/ le-mal-de-mer-la-loi-desquatre- f.html • voilesetvoiliers.com/equipements/ boarding-ring-deslunettes- anti-mal-de-mer/ La méclizine (Bonamine®) : consommée une fois par jour, elle prévient et soulage efficacement les nausées associées au mal des transports. Son action est rapide et durable chez les enfants et les adultes. Enfin, le gingembre, un produit naturel, aurait une efficacité intéressante contre le mal des transports sans pour autant causer de somnolence. Les marins le mâchaient, mais on peut se le procurer en comprimé ou en pastille. • ntrs.nasa.gov/archive/nasa/casi.ntrs.nasa. gov/19940028562.pdf Le Carnet maritime donne une opinion différente quant aux effets attendus de ces produits. « Des médicaments contre le mal des transports comme Nautamine, Dramamine, Nausicalm, etc., et autres sédatifs et antiémétiques, peuvent aider, mais ne sont jamais suffisants. Au moins 80 % des victimes de mal de mer en ont pris à titre préventif : c’est démontrer leur efficacité! Pour ceux qui jureront devant Dieu que c’est efficace dans leur cas, dites-vous que l’effet placebo est à l’origine de bien des guérisons. L’essentiel, c’est d’y croire (...) Dès que vous vomissez toutes les 20 minutes, l’absorption de médicaments est tout à fait illusoire. » • topsante.com/medecine/santeet-voyage/mal-de-mer/ prevenir/ mal-de-mer-la-nouvelle-methode-pour-leprevenir- 10327 11 • en.wikipedia.org/wiki/Autogenic_training • allodocteurs.fr/actualite-sante-mal-des-transports-quandvoyager- devient-un-cauchemar-6780.asp?1=1 • jeancoutu.com/sante/conseils-sante/liste-des-themes/ maldes- transport/ • carnet-maritime.com/savoirs/ le-mal-de-mer-la-loi-desquatre- f.html Consulter le www.conam.qc.ca pour voir : les spécifications, les nombreux équipements, les photos, etc. des voiliers annoncés! À VENDRE (voilier) Voilier d'aluminium en construction, malheureu sement, nous devons le vendre rapidement, à un prix bien inférieur au prix coûtant compte tenu de tout le matériel inclus dans la vente. Le Jurançon à été dessiné par Philippe Harle (France) et construit au Québec. C'est un voilier confortable de 10 m, bien équilibré, prévu pour 4 personnes Il reste à terminer les aménagements et l'accastillage. Les aménagements intérieurs ne sont pas commencés mais les plans de l’architecte sont très précis. Beaucoup d’équipement pas installé d’inclus. 31 000 $ (négociable) Françoise et Gilles Bisson (450) 622 2641 [email protected] Bénéteau 46, 2008 – NYCTEA, Un seul propriétaire, entretenu professionnellement. Prêt pour une navigation hauturière et a complété 2 passages importants avec l’ARC. Après avoir passé 18 mois en Méditerranée, Nyctea revient en Martinique, les Caraïbes pour décembre 2014. Juste à temps pour célébrer les Fêtes au chaud. Ce navire est en condition «Clé en main» et peut être livré à son nouveau propriétaire dans les Caraïbes ou au Québec pour le printemps 2015. 280 000 $ Pour plus de renseignements sur ses nombreux équipements : Beneteau46.blogspot.com Voilier Bénéteau Océanis 390 1987, très propre in bound avec livre bleu, 2 cac, 2 sdb, tirant d'eau 4'6'' quille à ailette, moteur Volvo 2003 turbo diesel 48 hp, 2 panneaux solaires, une éolienne 3 palmes, 6 batteries AGM au gel groupe 31, grande voile, 2 génois, 1 DRS avec chute, 2 ancres 1 Bruce 33 lbs, 1 CQR 40 lb, 110’ de chaÎne galv. bbb, 200’ de cablot avec guindeau électrique neuf, radio am fm cd, tv 12 volts et électrique, vhf, radard, gps, anénomètre neuf, pilote Autonav 1500 avec cylindre, bossoir en stainless pour supporter le zodiac et plus, invecteur 3000 watts, full enclosure et plus encore. Visite sur rendez-vous à Treadwell Bay Marina Plattsburgh, dock B7, 75 000 $ Fernand Rioux 450-964-2917 [email protected] Corbin 39 construction 1980, mise à l’eau 1987. Nombreuses mises à niveau en 2013 et 2014 (voir liste site Web). Moteur Perkins MT80, 2 barres à roue hydrauliques (cockpit et intérieur), pilote automatique, compas de route (2), GPS Map + sondeuse, radar, centrale de navigation (répétiteurs), VHF ASN, sondeurs (3), Ber fixe en acier (2012). Poêle au kérosène, micro-ondes, réfrigération E-Z Kold, chauffage par refroidissement du moteur, chauffe-eau, dodger rigide, bossoirs, arche et bimini, marches de mât, annexe 9’ Aquamarina (2013), HB Yamaha 2 hp. Guindeau SL555, CQR 45 lb sur chaîne, Danforth 45 lb à jas 35 lb, plus câblot, radeau de survie (inspecté en 2006). Enrouleur PROFURL, tangon, 10 winch. Visible à la Marina du Vieux-Port de Québec.109 500 $ Agent: Jean-Guy Leblanc 514-951-5890 [email protected] Gib'Sea 10 mètres (33 pieds) construit en France pour la mer. Quille en fonte. Bateau robuste et rapide. Intérieur comprenant beaucoup de bois de teck. Cordages neufs et instruments RayMarine neufs. Trois voiles, incluant un foc et un grand Génois 160 % sur enrouleur. Moteur Volvo diesel 3 cylindres 28HP. Deux cabines fermées. Cuisinière et four. Eau sous pression. Réservoir en inox pour la toilette. Ber en acier fourni par le fabricant. Voilier bien entretenu au Lac Champlain. Un seul propriétaire. 29 000 $ Lorent Mark 514-259-5324 [email protected] 12 Petites annonces À VENDRE (voilier - suite) Voilier 36 pieds aluminium construit par les Voiliers Richelieu. «A frame» pour descendre le mât, bossoir, panneaux solaires, éolienne, tirant d’eau 4’ 3’’, intérieur teck, 200’’ de chaîne, CQR 45 lb, Bruce 45 lb, guindeau Murr, pilote automatique, lecteur de cartes / échosondeur, pneumatique rigide 10’’, moteur Perkins, 5 voiles, équipement Goiot, pilotage intérieur /extérieur, isolé à l’uréthane soufflé 1,5 ‘’, 72 000 $. Aussi beaucoup de pièces de bateau qui peuvent être vendues à l'unité voir la liste sur le site de la CONAM. Richard Allaire 819-565-4139 (Sherbrooke) [email protected] Anode neuve, 25mm (Jeanneau-Bénéteau), 14.95 $ avec base, complet 19.95 $ • Anode Max-Prop neuve CMMP63RZ 8.95 $ • Hélice Max-Prop 2 pales 16" à pas (pitch) variable pour shaft de 1", utilisée dans l'eau douce seulement (Lac Champlain), rotation droite. Elle se place en drapeau sous voile . Bateau de 30 à 40' ou plus 995 $ • Guindeau Anchorlift neuf, jamais installé, avec barbotin et tambour, 1000 watts, 12VDC, incluant la documentation originale, le solenoid, l'interrupteur de commande et la barre pour le "free fall" 795 $. André R. Lachapelle 514-944-3771 [email protected] Bayfield 32 – 1987, blue book can., expertise récente (2010) • Lac Champlain – Faire une offre Option annexe Brig 10’ 2’’ hors-bord Mercury 5hp, prix : 2 800 $ Pierre 514‑267‑8582 • [email protected] Voile tempête à l’état neuf. Dimensions : guindant 20’8’’; bordure 9’; chute 15’6’’. Le guindant est équipé d’un bourrelet pour enfiler dans un enrouleur et il est prolongé de ralingues en haut et en bas pour une longueur totale de 37’ le tout assemblé professionnellement.150 $ Jean-Guy Carreau 514-334-0386 [email protected] Catamaran design kelsall 2004 (www.kelsall. com) 32’x18’x3.5’ - 89 000 $ construction professionnelle en vacuum sandwich de corecell insubmersible, moteur 25hp, panneaux solaires 220 watts, frigo-congélateur, poêle/fourneau bbq propane, chauffage ambiance et eau espar, évier double, autonomie 1 semaine pour 2. Totalement équipé pour la vie confortable à bord, excellent état. «blue book», expertise 2007, prêt à partir. Visible en tout temps sous abris à Brossard Julien 450-671-6693 • [email protected] Jeanneau Sun-Fizz 40' 1985, Trois cabines fermées dont une avec toilette. Moteur Perkins 40 cv 3550 hrs. Réservoir de diesel 147 litres. 2 réservoirs d'eau totalisant 328 litres. Grande voile 3 prises de ris, génois sur enrouleur Profurl P-40, foc et grand DRS. Tangon ajustable. Dodger, Bimini et Lazy-Bag 2012. Instruments Simrad Combo. Radar Raytheon 1200. VHF Uniden. Electricité refait en 2004 (disjoncteurs). Ancre Danforth HT22, CQR 45lbs et Bruce 45lbs. 2 panneaux solaires de 130 watts. 79 500 $ René Deland 450-963-1493 [email protected] Voilier Hunter Passage 420 2004, Superbe voilier tout équipé pour la croisière dans les Antilles avec deux thermopompes servant à la climatisation ou au chauffage et génératrice au diesel intégrée de 6500 watts. Moteur Yanmar 56 CV , quille à ailette. 179 000 $ Guy Laplante 450-376-3848 ou 438-495-3848 [email protected] Jeanneau Fantasia 27' 1986 - Saute Mouton X Barre franche, safran (2009). Grand-voile (2007) Génois 135% sur enrouleur Harken, foc tempête, tangon. 3 winch Lewmar, 2 vitesses, autovideurs. Moteur Yanmar 1GM10 8hp diesel, 2 batteries (2011). Chargeur (2010), Compas Suunto, VHF (2010), profondimètre (2010) Raymarine st60, radio Am-Fm-CD (2008). Cuisinière ENO/ propane 2 brûleurs sur cardan. Ber en acier, Bimini (2008), BBQ (2009). Ancre Bruce 7.5 kg chaîne 25’ et câblot 200'. Ancre Danfort 13 lbs. Dinghee 9’ 2007, moteur Honda 2 forces 2006. Prix 20 499 $. Aussi possibilité de copropriété 50%. Sylvie Laflamme 450-461-3066 [email protected] À VENDRE (divers) Hose pour BBQ T Type 6’, Dickinson part# 15191 Neuf encore dans l'emballage 25 $• Lampe de mineur en laiton, Modèle Victory VMV08B, Utilisé 1 seule fois 60 $ Benoit Pronovost, 514 212-7831 [email protected] Wetsuit, veste et bottes grandeur petit pour femme (salopette Nordik, coupe-vent Bare, bottes et bottillons) usure aux genoux mais très résistant. Couleur marine et rouge. Raison : trop petit. 115 $ Suzanne Gour 514-334-0386 [email protected] Radeau de sauvetage: Coastal dans un sac pour Bottillons pour palmes noirs, Femme grandeur 6-7, valeur 40 $ pour 25 $ Jocelyne Delisle • 450-465-7212 [email protected] Garage à bateau / Abri Tempo Spécifications : 43’ long x 16’ large x 18’ haut au centre Peut abriter un Whitby 42’ - Prix à négocier, valeur à neuf : avait coûté 12 000 $ • Collection livres de navigation Time Life books : The Library of Boating 12 vol. Prix à négocier Roger Langlais 514-339-9970 Remorque de 38 pieds pouvant supporter 19 000 lb. Richard Allaire • [email protected] 819-565-4139 (Sherbrooke) ON RECHERCHE Voiles recherchées, si tout comme nous vous souhaitez recycler, sachez que nous cherchons des voiles usagées qui voudront bien poursuivre leur carrière sous d’autres formes. Nous acceptons toutes les matières : Nylon®, Dacron®, Mylar®, Kevlar®, laminés…. dans tous les coloris. Communiquez avec nous pour en connaître les modalités. Natalie Tessier 514-754-7129 [email protected] Récupérons gratuitement vos vielles voiles, Dodger Biminis, Tau, cordages, pièces d'accastil– lage. Même s'ils ne sont plus bons pour la navigation et que selon vous ils sont bons pour la poubelle, nous allons les chercher gratuitement pour un projet écologique de réinsertion au marché du travail. Appelez Récu-Mer au 514-488-8503 Partenaires corporatifs Partenaires 14 corporatifs