à l`Amicale! - Camelia design
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Le mot du président Le mot de Nathalie Lors de l’assemblée générale annuelle d’octobre dernier, j’ai été élu président de l’Amicale des anciennes et anciens du Collège de Sainte-Annede-La-Pocatière. Il ne devait pas y avoir d’élection à ce poste cette année mais le destin en a décidé autrement, et ce, de façon foudroyante. Adrien Vaillancourt, l’abbé Adrien, notre ami Adrien et celui de tous, notre président Adrien a tiré sa pieuse révérence avec une dignité qui ne peut que nous avoir éblouis. C’était Fête au Collège le 3 octobre dernier… Marc Boulanger Président de l’Amicale Je voudrais me joindre au concert d’hommages jusqu’ici rendus pour dire à tous le plaisir que nous avions à travailler sous sa direction. Adrien n’était jamais à court d’idées et il avait le talent d’en transmettre la pertinence et le réalisme. Sourire engageant, bleu regard de convergence, intelligence du propos, profondeur de pensée, voilà en quelques mots Adrien qui dirigeait l’Amicale et faisait avancer les dossiers. Notre président avait un sens inné de la médiation, dégager les intérêts communs et proposer des solutions acceptables pour tous. Toujours le mot juste et bien pesé pour féliciter, reconnaître un mérite. Travailleur infatigable, il s’activait dans toutes les sphères estudiantines de son cher collège, et en plein exercice de ce ministère, ce rassembleur est précipitamment parti, nous laissant toutefois une dernière adresse d’où il pourra à sa guise intercéder. Je n’ai aucune honte ou réticence à admettre que je ne peux le remplacer; tout au plus puis-je lui succéder en espérant assurer une honnête continuité du travail entrepris. En cela, je suis épaulé par une solide équipe de directrices et directeurs qui assurent la vitalité dont l’Amicale des anciennes et anciens a besoin. La notoriété du Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière passe, bien sûr, par l’éducation qu’il a dispensée à des milliers de personnes aujourd’hui dispersées partout sur la planète. Notre association, l’Amicale des anciens, entretient un contact privilégié avec plus de Nathalie Lévesque 6500 anciens et anciennes et nous pouvons témoigner Directrice générale de leur engagement professionnel et pour plusieurs, de l’Amicale de carrières exceptionnelles. Nous avons eu l’honneur et le privilège de vous en présenter quatre lors de cette belle grande Fête…. Merci à Mesdames Hélène Raymond, Perle Morency, Messieurs Denis Richard et Clément Massé. Vos témoignages envers le Collège étaient touchants et remplis de sincérité. Merci ! L’Amicale, c’est bien sûr, la Fête du Collège, la journée annuelle de golf, la publication de 3 revues par année, le support dans l’organisation des conventums de l’année et plus encore…. Mais c’est, aussi, le Fonds d’étude Charles-François-Painchaud qui depuis 2002 sous forme de bourses vient en aide aux parents qui, faute d’assistance financière ne pourraient permettre à leurs enfants d’entreprendre et/ou de poursuivre leurs études au Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière. Nous avons la conviction profonde que l’avenir du Collège est étroitement lié à ses anciens et anciennes… Par votre engagement, votre implication, votre contribution, votre cotisation et votre participation aux différentes activités vous nous permettez de poursuivre… Continuons d’être fiers du Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière. [email protected] 03 i LA FORCE D'UN RÉSEAU UNIQUE i Sommaire Portrait « Amicale » 3 Portrait « Collège Sainte-Anne » 6 Cotisation 2009 Campagne de financement annuelle Portrait « Golf et Délices/Découvertes » 11 Portrait « Fondation Bouchard » 12 Portrait « Dons planifiés » 13 Portrait « Fête du Collège » 15 Portrait « Professionnel » 21 Portrait « Conventums » 22 Portrait « Souvenirs » 28 Portrait « Bons coups » 30 Portrait «Merci » 30 Tous les chemins mènent… à l’Amicale! Prenez deux minutes pour nous transmettre vos coordonnées, c’est simple… comme bonjour! Un courriel à : [email protected] Un message au : 418 856-3012, poste 229 ou 1 877 783-2663 Merci de nous aider à garder contact avec vous Cotisation régulière pour une année : 25 $ (suggéré 40 $). Montant de votre don : _________ $ Cotisation régulière pour trois années : 75 $ (suggéré 120 $). Mode de paiement Chèque (au nom de L’Amicale des anciens) Internet ou téléphone via Accès-D (Desjardins) Visa Mastercard N0 de carte Montant de votre don : _________ $ Cotisation étudiante pour une année : 10 $ Expiration _____ / ______ (suggéré 25 $). Nom du détenteur ______________________ Montant de votre don : _________ $ Retourner à Cotisation étudiante pour trois années : 30 $ Amicale des anciens élèves (suggéré 75 $). Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière Montant de votre don : _________ $ 100, 4e Avenue La Pocatière (Québec) G0R 1Z0 Changement d’adresse - Informations additionnelles Nom Courriel Prénom Tél. résidence Promotion Tél. bureau Adresse Télécopieur Ville Métier/profession Code postal Compagnie Un courrier à : Amicale des anciens élèves du Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière Dans une perspective de développement durable, veuillez prendre note que la version électro- 100, 4 Avenue La Pocatière (Québec) GOR IZO nique de la revue est disponible sur le site du Collège à l’adresse suivante : Renseignements à fournir ! Nom + promotion Adresse • Téléphone • Courriel dans l’onglet Amicale des anciens élèves et choisir L’Union Amicale. e Votre collaboration est très appréciée. Merci! www.leadercsa.com Nous invitons également tous ceux et celles qui désire seulement la version électronique à nous en faire la demande. Nous pourrons vous la faire parvenir par courriel dès sa sortie. En plus de protéger des arbres, nous pourrons économiser les frais postaux. [email protected] 04 Portrait « Amicale » CONSEIL D’ADMINISTRATION AMICALE DES ANCIENS ÉLÈVES DU CSA VŒUX DE NOËL DE LA PART DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Le conseil d’administration de l’Amicale compte 15 sièges. Les administrateurs demeurent en fonction pour une période de trois ans. LA MAGIE DE NOËL • Noël fait le bonheur des enfants; Numéro du siège Administrateur 20082009 Mandat Administrateur 2009-2010 • Noël, c’est du bon temps; Siège # 1 (jusqu’au 135e cours) Réjean Bureau 2 ans Réjean Bureau • Noël, c’est retrouver son cœur d’enfant! Siège # 2 (136e à 145e cours) Marc Boulanger 3 ans Marc Boulanger • Noël, c’est partager des moments privilégiés avec les êtres qui nous sont chers. Siège # 3 (146e à 155e cours) Martine Dubé 2 ans Claude Vachon Siège # 4 (156e à 165e cours) Jean Grandmaison 1 an Jean Grandmaison Siège # 5 (166e cours à ce jour) Cajetan Gauthier 2 ans Cajetan Gauthier Siège # 6 (jusqu’au 135e cours) Gaétan Gourde 2 ans Gaétan Gourde Siège # 7 (136 e à 145 cours) Linda Pelletier 2 ans Linda Pelletier Siège # 8 (146 à 155 cours) Gilbert Lord 3 ans Daniel Dumais Jean-Louis Lévesque 2 ans Jean-Louis Lévesque Siège vacant 3 ans Gérard Massé Siège # 11 Marius Bérubé 3 ans Marius Bérubé Siège # 12 Marie Dalllaire 1 an Marie Dallaire Siège # 13 Adrien Vaillancourt 2 ans Marcel Lamonde Siège # 14 Jean-Eudes Martin 3 ans Jean-Eudes Martin Siège # 15 Marcel Mignault 1 an Marcel Mignault • Noël fait rêver les petits et les grands; • En cette période de festivités, nous vous souhaitons de revivre vos souvenirs d’enfance. • Que cette Fête soit pour vous et votre famille source de joies et de belles rencontres amicales! • Que cette fête de Noël illumine vos cœurs et réchauffe votre demeure! • Profitez de ce temps pour savourer pleinement vos réussites en compagnie de vos parents et amis! • En cette année 2010, nous vous souhaitons, ainsi qu’à toute votre famille, du succès dans toutes vos réalisations et la santé pour profiter de chaque petit bonheur que la vie va vous donner! • Nous vous offrons nos vœux sincères de Joies, d’Amour et de Sérénité! • Que la magie de Noël illumine chaque jour et vous accompagne tout au long de l’année 2010! e e e Siège # 9 (155e à 164e cours) Siège # 10 (166e cours à ce jour) Par Cajetan Gauthier, 131e cours et administrateur au conseil d’administration de l’Amicale des anciens élèves Membres invités sur le C.A. sans droit de vote : Nathalie Lévesque, directrice de l’Amicale Martine Dubé, directrice générale du Collège M. Martin Chouinard 134e cours [email protected] Portrait « Amicale » 05 UN BIEN DRÔLE DE RÊVE ! Par Claude Vachon, 133e cours Par une belle journée ensoleillée, comme dans tout bon rêve qui se respecte, j’arrivai devant un collège et le Père Mis d’entrer m’ouvrit la porte. Il me dit illico que pour mon séjour, je devais effectuer un paiement. Il m’indiqua la procure où le Père Cepteur accepta mon argent. J’allai ensuite rencontrer le préfet des études, le Père Formant, qui me décrivit les cours et les professeurs qui me les donneront. En voici donc la liste : en morale : le Père Fectionniste; en français : le Père Ronisme; en latin : le Père Sona Grata; en langue étrangère : le Père San; en mathématique : le Père Imètre; en astronomie : le Père Igée; en chimie : le Père Chlorure; en histoire : le Père Tuisanier; en philosophie : le Père Plexe; pour les Beaux-Arts : le Père Istyle et en géologie : le Père Gélisol. Vos cours d’art dramatique vous seront dispensés, me dit-il, par le Père Sonnage et ceux de rhétorique par le Père Oreur. Le Père Mutant sera le professeur suppléant. tard, nous passâmes dans un sombre corridor au plancher craquant. Je fis alors la connaissance de l’infirmier, le Père Oxyde, qui se dirigeait d’un pas rapide vers une annexe pour soigner les bons pères retraités, le Père Clus et le Père Imé. Passant devant une fenêtre, je vis un magnifique jardin. Le préfet m’indiqua qu’il était entretenu par le Père Ceneige. Celui-ci jetait les mauvaises herbes dans une petite charrette tirée par le Père Cheron. Avant de me quitter, il tint absolument à me présenter le responsable des sciences naturelles et des excursions, le Père Du, mais on ne l’a jamais trouvé. Ma visite terminée, je me dirigeai vers la porte centrale en passant devant la loge du barbier où travaillait le Père Ruquier. Rendu sur le seuil, je saluai le concierge, le Père Ron, le frère jumeau du prof de français. Voyant que je regardais avec intérêt la plaque historique au-dessus de la porte, il me dit qu’elle indiquait que cette institution avait été fondée voilà près de deux siècles par le Père Omnia Saecula Saeculorum. Et c’est sur cette dernière image que je vous souhaite, chers lecteurs et chères lectrices, un Joyeux Noël et une très Bonne Année 2010 remplie de bonheur et de beaux rêves ! Le Père Spicace P. S. Oups… j’ai oublié de vous présenter le petit curé qui surveillait les « Cinq-Minutes », l’abbé Koss. Caricature réalisée par M. Raoul Hunter, 117e cours Par une nuit du temps des Fêtes, la tourtière en pleine digestion, je n’ai pas rêvé au Père Noël mais plutôt, tel un Harry Potter, à un ancien collège classique imaginaire où les bons pères étaient vraiment représentatifs de leur rôle et de leur fonction. Voici donc les images issues de mon sommeil. Il ajouta que mes travaux à la salle d’étude seraient surveillés par le Père Choir et ma conduite par le Père Sécuteur. En cas d’écart, je serais envoyé chez le directeur, le Père Emptoire, et pour une faute majeure je serais expulsé du collège par le Père Cuteur. Nous déambulions dans les corridors lorsque j’entendis des exercices de musique. Le préfet me dit qu’ils étaient dirigés par le Père Cussionniste. Nous nous dirigeâmes ensuite vers les cuisines où trimait dur le Père Colateur aidé du Père Sil. Plus 735, Taché Saint-Pascal G0L 3Y0 91, boulevard Cartier Rivière-du-Loup G5R 4X4 Téléphone : 418 492-3632 Sans frais : 1 888 297-3632 Télécopieur : 418 492-9604 Téléphone : 418 860-3632 Sans frais : 1 877 860-3632 Télécopieur : 418 862-0622 [email protected] 06 Portrait « Collège Sainte-de-Sainte-Anne-de-la-Pocatière » LES WISIGOTHS FÊTENT LEUR 10E ANNIVERSAIRE Dans le cadre de la Fête du football à La Pocatière au cours de la fin de semaine des 16-17-18 octobre, l’organisation des Wisigoths du Collège de Sainte-Anne-de-laPocatière a profité de cette occasion pour inviter les Wisigoths de la première heure ainsi que leurs entraîneurs. Concrètement, le vendredi 16 octobre, les Wisigoths de l’année 2000 ont été présentés aux spectateurs rassemblés au terrain de football du Collège de Sainte-Anne pour la partie opposant le Collège de Lévis aux Wisigoths juvéniles. De plus, un hommage a été rendu à la même occasion à monsieur Jean-Yves Simard pour avoir remis sur pied un club de football cadet au Collège de Sainte-Anne en l’an 2000. UN LIPDUB, VOUS CONNAISSEZ ? C’est une mode, sur Internet, qui connaît un succès fulgurant. En fait, il s’agit d’un tournage vidéo en continu sur fonds musical, sous la forme d’un lipsing, qui met en vedette des organisations et des personnes la plupart du temps dans leur lieu de travail ou d’étude. Et le tout est ajouté sur www.youtube.com, ce qui permet une diffusion mondiale rapide. Notre Collège aura aussi son Lipdub. Il devrait être en ligne sur youtube.com pour les Fêtes car nous le tournerons en décembre. Ne connaissant pas encore l’adresse sur Youtube, je vous laisse celle qui sera ajoutée sur Internet : www.lipdubcsa.com. Ce Lipdub sera aussi ajouté sur le site Internet du Collège à l’adresse suivante : www.leadercsa.com. Jean-Yves Simard et Pierre Poirier Wisigoths de l’année 2000 présents lors de ce match Nous comptons sur vous pour la diffusion de celui-ci sur Internet auprès de tous vos contacts qui ont le goût de découvrir votre Alma Mater 2010. 2e essai de l’humour encore réussi pour les Wisigoths! par Élisabeth Bercegeay Une salle André-Gagnon pleine à craquer par les éclats de rire de nos spectateurs ravis du spectacle d’humour présenté par les Productions Phénix de monsieur Stéphane Lemelin en belle collaboration avec l’Auberge Cap Martin de ce très généreux monsieur Léopold Vocelle ainsi que de Lune Copies toujours fière d’appuyer notre belle jeunesse. Cette soirée de six humoristes partageant généreusement leur talent a fait de cette activité financière au profit du football du Collège un succès pour le comité organisateur. Bon visionnement ! Merci encore à tous ceux qui de près ou de loin s’impliquent auprès de nos jeunes pleins de talent, de courage et de persévérance. On se dit à l’année prochaine pour le «TOUCHÉ drôlement réussi»... 225, avenue Industriellle, Route 132 La Pocatière (Québec) G0R 1Z0 Téléphone: (418) 856-5454 Télécopieur: (418) 856-2901 [email protected] Conception graphique et multimédia 145e cours Annie Morin, présidente 164e cours www.cameliadesign.ca 222, route 230 • La Pocatière • (Québec) • G0R 1Z0 Tél. : 418 • 856 • 5961 Téléc. : 418 • 371 • 0585 [email protected] Portrait « Collège Sainte-de-Sainte-Anne-de-la-Pocatière » Merci à la Fondation Victorin-Germain FÉLIX-ANTOINE MORIN À EXPO-SCIENCES INTERNATIONALE DU MILSET Il y a de cela presque 6 mois, je participais à l’Expo-Sciences locale, qui se déroulait au Collège. Cette première expérience dans le monde des Expo-Sciences m’a conduit jusqu’à l’Expo-Sciences Internationale du MILSET, qui se déroulait en juillet passé. L’Expo-Sciences Internationale du MILSET, c’est un regroupement de plus de 500 jeunes, provenant de plus de 25 pays différents. Je partais donc pour la Tunisie avec comme objectif d’en apprendre plus sur la culture musulmane, religion officielle de la Tunisie, mais aussi, avec le but d’en apprendre plus sur une foule d’autres cultures différentes. Après tout, j’ai eu la chance de côtoyer des jeunes de mon âge, qui provenaient des quatre coins du monde, qui parlaient anglais, français, espagnol, russe, ou toute autre langue! « Ce voyage m’a permis d’en apprendre beaucoup sur une culture extrêmement différente... » La délégation canadienne du Québec était composée de 20 jeunes, tous aussi enthousiastes que moi. Lors de notre arrivée en Tunisie, la première chose qui nous frappe... c’est la chaleur: il fait 43oC à Tunis! Nous sommes ensuite reconduits à la Cité des Sciences de Tunis. La Cité des Sciences est le centre scientifique le plus imposant de tout Tunis: des conférences y sont données, plusieurs centres de recherches sont dans le bâtiment et bien entendu, le bâtiment est à la fine pointe de la technologie. Bref, durant tout notre séjour, nous serons au cœur même de l’activité scientifique de Tunis. Nous aurons, entre autres, l’occasion d’assister à quelques conférences données par des chercheurs américains et tunisiens. Dans une de ces conférences, un chercheur nous a exposé la relation existante entre la religion musulmane et...les mathématiques! 07 thermale romaine. En effet, à une certaine époque, Tunis était sous l’emprise du peuple romain. Nous avons ensuite visité l’ancien château de la famille royale de Tunis. Ce château, vieux de plus de mille ans, abrite une grande collection de mosaïques. La plus impressionnante pièce est une mosaïque qui est considérée comme étant la plus grande mosaïque antique au monde! Cette journée de découverte se termina par un souper traditionnel tunisien: couscous, Naan (pain plat) et fruits de mer sont à l’honneur. Ce voyage m’a permis d’en apprendre beaucoup sur une culture extrêmement différente de la nôtre. J’ai aussi vécu quelque temps parmi un peuple différent du nôtre, mais très chaleureux. En conclusion, j’aimerais remercier le Collège et l’Association de parents, qui m’ont octroyé une bourse permettant de défrayer les coûts reliés au voyage. J’aimerais aussi souhaiter la meilleure des chances possibles aux participants de l’ExpoSciences du Collège, et avis aux intéressés, la prochaine Expo-Sciences internationale se déroulera à Bratislava, Slovaquie. Bonne chance à tous! Félix-Antoine Morin, 180e cours La Fondation Victorin-Germain existe depuis 1964 et a été incorporée en vertu de la troisième partie de la loi des compagnies. Elle doit son nom à Monseigneur Victorin Germain qui a consacré la majeure partie de sa vie à l’œuvre de l’adoption et de la protection de l’enfance et il a été le fondateur de la Sauvegarde de l’Enfance. En 1974, la Fondation Victorin Germain a décidé d’élargir ses objectifs, de venir en aide aux collèges privés et d’octroyer des prix d’excellence aux élèves qui démontrent des qualités exceptionnelles de chef de file. Actuellement, ils offrent ces prix à 10 collèges privés; le Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière reçoit donc la somme de 1600$ par année à être distribuée de la façon suivante : 2 prix de 150,00$ en première secondaire 2 prix de 150,00$ en deuxième secondaire 2 prix de 150,00$ en troisième secondaire 1 prix de 200,00$ en quatrième secondaire 1 prix de 500,00$ en cinquième secondaire Il est à noter que les récipiendaires ne doivent pas nécessairement être des premiers de classes; ils doivent plutôt démontrer des dispositions de chef de file, exercer une bonne influence dans leur milieu sur le plan moral, intellectuel et religieux et posséder un bon équilibre psychologique. Les récipiendaires de juin 2009 Huit bourses totalisant 1 750$ généreusement offertes par la Fondation Victorin-Germain : Cette conférence fut très intéressante, car elle nous a permis d’en apprendre plus sur cette religion ancestrale ainsi que sur l’origine des mathématiques telles qu’on les connaît aujourd’hui. Bref, même si le but d’un Expo-Sciences est de présenter un projet à caractère scientifique, il ne faut pas oublier que l’on peut apprendre beaucoup de choses, si on s’y intéresse. Nous avons aussi eu l’occasion de visiter la ville de Tunis ainsi que les environs. Tout d’abord, nous avons eu la chance de visiter les ruines d’une cité [email protected] Maxime De La Durantaye Cindy Pelletier-Caron Alex Pelletier Josianne Loignon Étienne Laboissonnière Sonia Périllat-Amédée Kamille Dubé Michaël Lizotte-Lévesque. 08 Portrait « Collège Sainte-de-Sainte-Anne-de-la-Pocatière » PARAMUNDO - L’ESPOIR, ICI COMME AILLEURS. Au mois d’août dernier, lors de la première rencontre des membres de l’édition Paramundo 2009-2010, nous avons choisi un thème afin qu’il guide notre réflexion, nos valeurs, nos actions et notre sensibilisation aux différents sujets qui seront soulevés tout au long de l’aventure qu’est Paramundo. Ce thème est le suivant : L’espoir, ici comme ailleurs. Servir un repas à un aussi grand nombre de personnes, et ce, dans deux salles différentes, soit la cafétéria et le plateau des élèves, représentait un défi de taille même pour les personnes les plus expérimentées. Or, relever avec brio ce défi fut pour les vingt-quatre jeunes membres de Paramundo et leurs accompagnateurs une expérience de solidarité enrichissante. Depuis ce jour, il est pour nous un message d’espérance que nous portons en nous et qui mobilise nos actions face aux défis importants que vivent la population du Québec, celle du Canada, celle de la République Dominicaine, et tous les autres peuples de la planète. Tous ont su s’impliquer de façon exceptionnelle dans la vente des billets, dans la conception, la réalisation et l’installation des décors des deux salles de réception. Tous les jeunes se sont serrés les coudes afin de préparer le repas, de dresser les soixante-deux tables, d’effectuer, avec le sourire, les cinq services offerts aux convives, et d’intégrer les nombreux conseils des partenaires-adultes de ce projet. Nul doute, la réussite de cette soirée a fait appel à un travail d’équipe dans lequel chacun avait un rôle important à jouer. L’espoir, ici comme ailleurs est pour nous un appel important à la solidarité des droits et au respect de la dignité des êtres humains; puisque toutes les populations du monde sont confrontées à d’importantes crises. Pensons à la crise de la grippe A (H1N1), à la crise économique; à la crise pétrolière, à la crise alimentaire, à la crise environnementale causée par les effets du changement climatique de la planète, et bien d’autres encore. Lors du souper-bénéfice qui a eu lieu au Collège, le 13 novembre dernier, nous avons accueilli près de six cents convives. Nous osons croire que les images diffusées sur les écrans géants, la qualité de l’animation faite par Anabelle CaronFournier et Samuel Leclair, membres de l’édition Paramundo 2009-2010, l’invitation proposée par la responsable diocésaine de Développement et Paix, madame Chantal Mercier, et les paroles prononcées par monsieur Paul Crête et madame Audrey Santerre-Crête, les deux conférenciers de la soirée, ont permis de sensibiliser chacun des invités à l’importance de la solidarité. La réalité que nous avons découverte et expérimentée lors de cet événement c’est qu’être solidaires, c’est être partenaires. Unis tous ensemble, nous pouvons réaliser des choses extraordinaires, ici comme ailleurs. Ceci résume bien l’essentiel de l’expérience que propose aux jeunes et à leurs accompagnateurs l’aventure qu’est Paramundo. C’est pour cette raison que les membres de cette vingt-quatrième cohorte mettent tant d’efforts lors de leurs activités de financement, s’investissent dans leurs apprentissages de l’espagnol, s’impliquent dans les rencontres hebdomadaires du groupe, et acquièrent le maximum de connaissances de la culture dominicaine. De plus, ils sont de plus en plus conscients qu’ils pourront découvrir un peu plus qui ils sont, et ce qu’ils veulent être comme individu et comme [email protected] citoyen du monde, grâce aux nombreuses expériences qu’ils vivront avec les partenaires qu’ils rencontreront en République Dominicaine du 24 février au 10 mars 2010. Souhaitons qu’à leur retour, ils puissent poursuivre leur engagement à promouvoir les valeurs associées à la solidarité. Marc Fortier Coordonnateur de Paramundo. 140e cours Installation résidentielle et commerciale Bernard Pelletier, Propriétaire 992, de la Seigneurie, Saint-Roch-des-Aulnaies (Québec) G0R 4E0 Tél. : (418) 354.2345 • Fax : (418) 354.2802 Portrait « Collège Sainte-de-Sainte-Anne-de-la-Pocatière » GRAND TOUR 2009 AU COLLÈGE Par Richard Bernier, coordonnateur de l’événement L’été 2009 fut intense au Collège. Les étudiants en immersion française de l’Université d’Alberta avaient à peine quitté que plus de 1300 cyclistes envahissaient les lieux. Le Grand Tour 2009 faisait sa première halte-coucher à La Pocatière. À cette fin, une impressionnante équipe de bénévoles se mobilisa et permit de réaliser une opération d’accueil qualifiée d’extraordinaire par les responsables sur place. Pendant deux jours, les 31 juillet et 1er août 2009, le personnel de notre Collège, des parents de nos élèves, leur famille et des amis ont sillonné les corridors de notre grande bâtisse. Tantôt à servir des repas à la cafétéria, tantôt sur le terrain à déplacer des tables, des chaises, du matériel, aidant un des nombreux cyclistes à trouver son chemin ou carrément en transportant des bagages pour leur rendre la vie plus facile, tous étaient là. Je remercie donc tous ceux et celles qui ont donné de leur temps et de leur vie familiale estivale pour aider notre Collège, qui en a bien besoin. Nous annonçons aujourd’hui qu’un montant net de plus de 19 000$ est entré dans les coffres et servira pour les jeunes et le personnel. La chose la plus importante à souligner toutefois reste que la quasi-totalité de nos bénévoles étaient membres du personnel de notre Collège. Nulle part ailleurs, lors du Grand Tour, les responsables ont pu constater un mouvement de groupe et un esprit d’équipe aussi importants. Je tiens à remercier particulièrement messieurs Guy Bilodeau, Yves Raymond et Claude Provencher pour leur travail et leur support tout au long de cette intense fin de semaine. En tant qu’ancien, il m’a fait plaisir de coordonner cette grande opération. Je continue à croire que tous ceux et celles qui ont un jour reçu de cette grande institution se doivent de redonner sous une forme ou l’autre afin d’assurer la pérennité de ce Collège et surtout aider son exceptionnel personnel qui, tous les jours, fait un boulot remarquable et mène à la réussite un nombre important de fils et filles de Sainte-Anne. 9 LE PROGRAMME LEADER DU COLLÈGE DE SAINTE-ANNE-DELA-POCATIÈRE A UNE NOUVELLE COORDONNATRICE Le programme Leader du Collège de SainteAnne-de-la-Pocatière a maintenant une nouvelle coordonnatrice en la personne de madame Julie Laforest. Enseignante en langues au Collège de SainteAnne-de-la-Pocatière depuis 2004 et impliquée depuis déjà deux ans au programme Leader à titre de formatrice, madame Laforest succède à madame Martine Dubé qui occupe maintenant la direction générale de l’institution. Madame Laforest a complété des études universitaires à l’Université Bishop de Sherbrooke en langues modernes – anglais, espagnol et allemand - et en études internationales. Elle a également étudié en Espagne à l’Université de la Rioja et en Allemagne l’Université Albert-Ludwig de Fribourg. Elle a, de plus, séjournée quelques mois en Chine et au Pérou où elle a complété un stage en coopération internationale. Elle est aussi responsable des ateliers d’allemand qui sont offerts au Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière depuis déjà deux ans. Madame Laforest est native de Saint-Pascal et fait partie de la 168e promotion de finissants de l’institution. À chacun et chacune je dis MERCI. DES NOUVELLES DES LEADERS Vente de produits Un nouveau moyen de financement a été mis sur place, soit celui de la vente de fromages. Mais, ne vous inquiétez pas amateurs de chocolat ou de café, les produits équitables sont de retour cette année. Les fromages sont faits ici dans la région, plus précisément à la fromagerie Bergeron. Pour les intéressés, adressez-vous à un élève du programme leader pour obtenir plus d’informations sur les produits vendus ou tout simplement pour vous en procurer. Leader 3 Les leaders de 3e secondaire ont beaucoup apprécié leur première activité à Pohénégamook. Ils ont eu la chance de connaître leurs forces en tant que leaders et aussi leurs faiblesses. Plusieurs per- sonnes m’ont dit après le camp : «j’ai beaucoup aimé le camp des leaders», «j’aimerais par contre qu’il soit plus long», et la majorité m’ont dit : «la guerre d’eau c’était génial et tout le monde s’amusait vraiment, il faut sûrement recommencer ça l’année prochaine». Le camp des leaders est une belle aventure qui nous apprend à connaître les autres tout en s’amusant. Tout d’abord, une sortie 24 h a eu lieu les 21 et 22 octobre. Les élèves se sont rendus à la Maison des Jésuites de Rivière-Ouelle pour passer une soirée où un souper fondu était prévu ainsi que le visionnement d’un film. Le lendemain, les élèves se sont rendus à Stoneham pour faire une randonnée en montagne où le dépassement de soi et la coopération ont été à l’honneur. Nous avons aussi commencé à vendre des produits équitables pour nos activités et certaines personnes en ont déjà beaucoup écoulés. Félicitations à eux et bonne chance aux autres ! En décembre, une sortie de 24 heures à Québec est prévue. Pour l’occasion, les leaders se rendront au Rucher (un centre de désintoxication) et au PIPQ (programme intervention prostitution Québec). Le lendemain, les élèves iront faire du bénévolat à l’Armée du Salut qui vient en aide aux plus démunis. Leader 4 Cette année, les élèves du programme leader de 4e secondaire vivront une foule d’activités. [email protected] 10 Portrait « Collège Sainte-de-Sainte-Anne-de-la-Pocatière » UNE SAISON DE RÊVE POUR LES WISIGOTHS DU COLLÈGE DE SAINTE-ANNE-DE-LA-POCATIÈRE Par Martine Dubé, 145e cours La fin de semaine des 7 et 8 novembre a été très active pour les Wisigoths du Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière puisque les deux équipes de football de l’institution disputaient leur finale respective de division. L’équipe cadette ayant remporté toutes les parties de la saison régulière et la demi-finale avaient le privilège d’accueillir à La Pocatière, le samedi 7 novembre, l’équipe de la polyvalente De Rochebelle pour la grande finale de la division – cadette A, région Québec et Chaudière-Appalaches. Et, c’est finalement l’équipe cadette du Collège de Sainte-Anne qui a remporté les grands honneurs par la marque de 14 à 7 récoltant de surcroît la bannière des Champions Cadets A. Une saison parfaite pour ces joueurs et leurs entraîneurs : Dominique Laberge, entraineur-chef, Pierre Beaulieu, Luc Pomerleau, André Larouche, Carl Belhumeur, Simon Allard, Yan Daigle, Pierre-Olivier Côté et Gabriel Pomerleau. Puis, le dimanche 8 novembre, c’était au tour de l’équipe juvénile BB du Collège de Sainte-Anne-de-laPocatière de disputer, au Cégep de Lévis-Lauzon, son match de finale contre l’équipe du Collège de Lévis. Il aura fallu une prolongation à cette partie de finale puisqu’après le quatrième quart, le pointage était toujours 31-31. Puis, en prolongation, le rêve des Wisigoths a pris fin, l’équipe s’étant inclinée par trois points. Marque finale : 34 à 31 pour le Collège de Lévis. À noter, que c’était la 5e finale en 9 saisons consécutives pour cette équipe du Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière. Les entraineurs suivants : Pierre Beaulieu, entraîneur-chef, Carl Belhumeur, Yan Daigle, Dominique Laberge, Vincent Provencher, Frédéric Ouellet, Alex Deschênes et Jules Pomerleau tiennent à souligner le travail de la ligne offensive composée de Emmanuel Roy, Claude Thériault, Roger Soucy et de Mathieu Lambert. Se sont aussi signalés à l’offensive, Jonathan Bercegeay-Desrochers, Pierre-Alexis Bernier, Julien Caron et Alexandre Morin. La saison aura été très belle aussi pour la nouvelle équipe benjamine de football de l’institution qui a disputé quatre parties en saison contre l’équipe de la polyvalente Le Mistral de Mont-Joli. L’entraîneurchef, Simon Girard, et ses adjoints Simon Allard, Pierre-Olivier Côté, Alex Deschênes, Jonathan Daigle, Jules et Gabriel Pomerleau qualifient l’expérience de très enrichissante et formatrice pour la relève des cadets. Les joueurs des Wisigoths ont été récompensés le vendredi 27 novembre dernier lors du souper Méritas qui s’est tenu au Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière à 18 h 30. JEAN SASSEVILLE EST NOMMÉ DIRECTEUR DES ÉLÈVES ET DES SERVICES AUX ÉLÈVES Une nouvelle personne s’est jointe à l’équipe de direction du Collège de SainteAnne-de-la-Pocatière depuis quelques semaines. En effet, les services de monsieur Jean Sasseville ont été retenus à titre de directeur des élèves et des services aux élèves. Monsieur Sasseville est détenteur d’un baccalauréat en activité physique auquel s’ajoute une autre année d’études universitaires en administration et politiques scolaires. Fort d’une expérience de vingt ans en éducation, monsieur Sasseville avait déjà été directeur des élèves au Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière ainsi que coordonnateur au baccalauréat international au Petit Séminaire de Québec. À titre de directeur des élèves et des services aux élèves, monsieur Sasseville aura la responsabilité de l’encadrement des élèves de 1re et 2e sec. ainsi que de tous les services aux élèves ce qui inclut la vie parascolaire, les transports, les sorties éducatives, les services particuliers aux élèves… bref, de tous les dossiers en lien direct avec la vie parascolaire. Il se joindra donc à la nouvelle équipe de direction de l’institution où l’on retrouve à la direction générale madame Martine Dubé, à la direction des études et des services pédagogiques, monsieur Marc-André Dufour, aux services financiers et administratifs, monsieur Martin Frenette, et à madame Geneviève Landry qui est adjointe au pensionnat. L’équipe juvénile BB Sylvain Lévesque 144e cours [email protected] [email protected] Portrait « Retrouvailles Golf et Délices/Découvertes » 11 FORMULAIRE D’INSCRIPTION RETROUVAILLES « GOLF & DÉLICES/DÉCOUVERTES » LE VENDREDI 11 JUIN 2010 À QUÉBEC ! Nom_______________________________________________________ Bonjour à tous les anciens et anciennes, No promotion___________________Tél. : __________________________ Quo senior eo fortio Avec les améliorations réalisées continuellement, depuis maintenant 15 ans, vous serez enchantés d’évoluer sur ce parcours. Cette fois-ci, j’ai eu la permission spéciale du directeur l’abbé Fernand Bernier, pour offrir une consommation à ceux qui viendront simplement nous visiter durant la journée. Je compte sur votre présence à ce moment de rencontre qui sera inoubliable. J’en profite pour vous souhaiter de Joyeuses Fêtes! Anatole Robichaud, 120e cours, président d’honneur www.golfalbatros.com GOLF Attention, attention… l’heure du départ est fixée à 11 h 30 ! Pour ceux et celles qui auraient le goût d’une petite jasette avant le départ pour le golf, il est possible de déjeuner sur place. 11 h 00 Tout le monde aux voitures! 11 h 30 Le coup de départ est sonné et c’est parti pour une journée mémorable! 19 h 00 On se rassemble pour les agapes de l’Amicale! Adresse _____________________________________________________ Ville et code postal_____________________________________________ Courriel_____________________________________________________ GOLF - autres membres de l’équipe DÉLICES ET DÉCOUVERTES 2e joueur*__________________________ ________________________ 3e joueur*__________________________ ________________________ 4e joueur*__________________________ ________________________ DÉLICES & DÉCOUVERTES Venez découvrir l’Île d’Orléans et ses environs en plus d’amuser vos papilles gustatives ! Une journée bien organisée et remplie de découvertes ! Le départ se fera en autobus à partir du club de golf l’Albatros. 10 h 45 Tout le monde à bord… de l’autobus ! participants * Indiquez le numéro de promotion de chacun s.v.p. COCHEZ VOS CHOIX ET COMPLÉTEZ LE TABLEAU Golf et souper 115 $ (avant le 1er juin) 125 $ (après le 1er juin) incluant voiturette Délices & découvertes Souper seulement 90 $ (dîner, transport, souper etles différentes visites de la journée. 30 $ Nombre de personnes _________________ Nombre de personnes _________________ Nombre de personnes _________________ Sous-total _________________ Sous-total _________________ Sous-total _________________ TOTAL____________ Note 1 : Nombre de joueurs limité à 144. Inscrivez-vous vite! DÉLICES ET DÉCOUVERTES Mot du président d’honneur Il me fait plaisir de vous inviter au tournoi de golf de l’Amicale des anciens élèves du Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, qui aura lieu à mon Club de golf L’Albatros, situé au 1418 route de l’Aéroport, à Québec, vendredi le 11 juin 2010. GOLF MODE DE PAIEMENT Chèque __________$ Visa __________$ No. de la carte _______________________________Exp. : ______________ Signature _____________________________________________________ Date _________________________________________________________ Tout au long du circuit… • Espace Félix-Leclerc • Restaurant le Relais des Pins • Maison de nos Aïeux • Route du Mitan • Manoir Mauvide-Genest • La chocolaterie de l’Île • Domaine Steinbach (cidrerie) • Et plein d’autres surprises…. 19 h 00 Rassemblement pour toutes et tous au chalet du Club de golf pour le partage des agapes de l’Amicale ! Veuillez libeller votre chèque à l’ordre de l’Amicale des anciens élèves du CSA et le faire parvenir au plus tard le 15 mai 2010 à Amicale des anciens élèves Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière 100, 4e Avenue La Pocatière (Québec) G0R 1Z0 *Pour des renseignements additionnels, communiquez avec Nathalie au 418 856-3012, poste 229 ou par courriel à [email protected]. Prendre note que les montants reçus sont non-remboursables et que votre contribution sera considérée comme un don. [email protected] 12 Portrait « Fondation Bouchard » MOT DE LA PRÉSIDENTE 40 ans déjà ! Le 17 septembre 1970, un groupe d’hommes et de femmes de La Pocatière, convaincus de l’importance de promouvoir l’enseignement prodigué par le Collège de SainteAnne-de-la-Pocatière recevait les lettres patentes officialisant la création de la Fondation Bouchard inc. La Fondation Bouchard a été nommée ainsi pour rendre hommage à monsieur Charles-Eugène Bouchard, fondateur de Moto-ski, aujourd’hui Bombardier Transport, et pour reconnaître l’apport de la famille Bouchard-Robitaille tant dans la communauté, que par leur appui financier lors de la création de la Fondation. Toujours aussi pertinente! 40 ans plus tard, la mission de la Fondation Bouchard est toujours aussi importante, sinon essentielle pour permettre au Collège Sainte-Anne de dispenser un enseignement de qualité et surtout de se démarquer, en offrant des services additionnels, individualisés aux besoins des étudiants. En 40 ans, la Fondation a octroyé quelque 5 millions de dollars au Collège. Toujours aussi vivante ! Avec les années, le nombre de membres n’a cessé d’augmenter. La Fondation Bouchard a également mis en place un programme de dons planifiés en collaboration avec l’Amicale. Elle a eu le plaisir de recevoir encore plus de 300 personnes à la Goulée en mai 2009 et plus d’une centaine de familles à la Virée en septembre dernier. Bref, nous constatons que la communauté locale, régionale et provinciale reconnaît l’importance de la Fondation Bouchard pour assurer la pérennité du Collège. LA VIRÉE 2009 – UNE PREMIÈRE ÉDITION RÉUSSIE ! Le dimanche 20 septembre dernier, la Fondation Bouchard tenait la toute première édition de son brunch bénéfice La Virée où 250 personnes ont répondu positivement à notre invitation. Cet événement était présenté, en cette première année, en collaboration avec le comité organisateur des fêtes du 150e anniversaire de l’enseignement agricole au Canada. Madame Claudette Dorval et monsieur Firmin Proulx étaient nos conférenciers invités afin de nous faire découvrir la Gazette des campagnes. Les gens présents ont d’ailleurs reçu copie de la dite Gazette avec des textes originaux. En plus d’un brunch délicieux, les participants avaient accès à différents services, dont celui de la garderie qui a été fort occupé tout au long de la journée grâce aux différentes activités offertes. Le marché public qui offrait des produits de la Boulangerie Leclerc de La Pocatière, de la Boustifaille de Saint-Jean-Port-Joli et de madame Katerne Bélanger de l’entreprise « Les Pensées Sauvages » de Saint-Aubert, fût également un succès. Il est important de noter que la Fondation Bouchard a pu compter sur le support de partenaires financiers essentiels à la réussite de notre activité. Notre commanditaire majeur, MÉTRO PLUS LEBEL a été d’une grande générosité et d’une grande disponibilité. Un immense merci ! Nous remercions également le député-ministre de Kamouraska-Témiscouata, monsieur Claude Béchard, les Impressions Soleil, la direction régionale Bas-Saint-Laurent du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, le Syndicat des producteurs de lait de la Côte-du-Sud et le CLD du Kamouraska pour leur contribution financière. Un gros merci aux employés du Collège pour leur soutien et aux élèves qui ont effectué du bénévolat lors de notre événement, particulièrement les participants du programme Leader. Les membres de la Fondation Bouchard, à l’image de leurs prédécesseurs, sont heureux de perpétuer l’excellence de l’enseignement prodigué par le Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, et ce, grâce à de nouveaux programmes et de nouvelles activités. C’est donc un rendez-vous le 19 septembre 2010 pour la prochaine virée automnale au Collège Sainte-Anne ! Un gros merci ! Je remercie donc les fondateurs, les administrateurs, les membres, les donateurs, les bénévoles et les participants aux activités de la Fondation Bouchard. Sans vous, nous ne pourrions souligner ses 40 ans ! Nous profiterons donc de la prochaine année pour souligner cet anniversaire de façon toute particulière. [email protected] [email protected] Portrait « Dons planifiés » 13 DONS AU FONDS D’ÉTUDE CHARLES-FRANÇOIS PAINCHAUD AU MOYEN DE L’ASSURANCE-VIE. Par Michel Coulombe, 139e cours Rares sont ceux et celles qui peuvent dans leur vie réaliser un don important mais significatif avec une mise de fonds relativement modeste (voir exemple à la fin). Pourtant, l’assurance-vie rend cet engagement disponible, facile et réalisable à quiconque le veut réellement. Votre don sera versé directement au Fonds d’étude CharlesFrançois-Painchaud sans frais d’administration ou droit de succession. Ce don sera versé sans impôt, et ce, même si vos primes vous ont donné droit à une déduction fiscale (voir exemple à la fin). Le Fonds d’étude Charles-François-Painchaud verse chaque année des bourses d’étude et a permis à des jeunes de venir chercher ce qui est plus important à recevoir et à léguer, soit le savoir et l’éducation. (voir tableau) Par son programme de dons planifiés, votre Amicale est en mesure de vous dire aujourd’hui, qu’elle peut vous guider, vous informer, surtout vous aider par ses contacts et ses relations d’affaires à faire grandir cette forme de dons au niveau de votre imagination et de votre générosité. Actuellement, huit généreux donateurs, quatre du Club Talbot, 140e cours et quatre autres du 139e cours se sont engagés pour un montant de 275 000 $, et ce, depuis le 16 août 2006 grâce à l’initiative de notre membre fondateur M. Raymond Talbot et de son épouse, Mme Brigitte Pouliot. Ont suivi, Me Jacques Ouellet du 140e cours le 18 juin 2007 ainsi que M. Alain Morin, lui aussi du 140e cours le 1er avril 2008. Ce sont les membres du club Talbot. Ce club ne demande qu’à grandir! Un gros merci à l’abbé Adrien Vaillancourt qui nous a suivis pendant tout le processus. Il nous manquera beaucoup. Joignez-vous donc à nous et aidons par le fait même les étudiants méritants et sans ressources à réaliser leur rêve. Plusieurs options sont disponibles, parlez-en à votre conseiller financier. C’est avec empressement qu’il mettra toutes ses énergies à vous aider à concrétiser ce projet de redonner au suivant. Les principales options sont : 1. Le transfert d’un contrat d’assurance-vie existant; 2. L’établissement d’un nouveau contrat d’assurance-vie sur votre vie ou en collaboration avec votre conjoint ou conjointe avec paiement du capital-décès au premier décès ou du deuxième décès. Il est toujours possible d’acquitter ce contrat sur une période relativement courte, soit 10 ans, 15 ans ou 20 ans ou même la vie durant; 3. On peut aussi nommer comme deuxième bénéficiaire le Fonds d’étude Charles-FrançoisPainchaud à votre contrat existant, au cas ou votre conjointe ou votre conjoint mourrait avant vous et que vos enfants soient à l’aise financièrement. Prenez donc plaisir à faire ce geste et action. Le 1er avril 2008, c’était au tour de M. Marcel Faucher et de son épouse, Mme Ginette Matte Faucher et finalement de moi-même et de ma conjointe, Mme Thérèse Raby, le 23 décembre 2008. [email protected] En terminant, vous trouverez un exemple pour vous inspirer : Monsieur Prévoyant est âgé de 40 ans et est non fumeur. Il désire faire un don important pour soutenir une œuvre qu’il connaît depuis un bon nombre d’années. Son revenu est imposé au taux marginal le plus élevé, soit 50%. Il souscrit une nouvelle police d’assurance-vie et nomme cette œuvre à la fois propriétaire et bénéficiaire. À son décès, l’œuvre recevra le capital, une somme de 100 000 $. Pour financer ce don, Monsieur Prévoyant n’aura versé que 8 000 $ après les économies d’impôts : DON à l’œuvre (Capital-décès de la police) 100 000 $ Coût annuel net de la prime (Payable sur 10 ans) 1 600 $ Coût annuel net de la prime (Après économie d’impôts) 800 $ Coût réel du don (800 $ x 10 ans) 8 000 $ 14 Portrait « Dons planifiés » Portrait «Nous ont quittés » Août 2009 112e cours Père Claude Pelletier Novembre 2009 113e cours Abbé Maurice Langlais Août 2009 115e cours Roland Bois Septembre 2009 115e cours Abbé Ludger Drapeau Août 2009 120e cours Martin Mercier Octobre 2009 120e cours Abbé Régis Michaud Octobre 2009 122e cours René Déry Octobre 2009 123e cours Jean-Paul Thiboutot Octobre 2009 144e cours Daniel Gagné Octobre 2009 148e cours Alain Pelletier L’Amicale des anciens élèves offre aux familles éprouvées la force, le courage et la foi afin de traverser cette épreuve, qu’est la perte d’un être cher, avec le plus de sérénité possible. (Pour faire publier un avis de décès, veuillez contacter l’Amicale des anciens élèves). Merci. Dons in Memoriam Faire un don à l’Amicale ou au Fonds d’études Charles-François-Painchaud, c’est manifester son attachement au Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière et manifester son intérêt à la cause de l’éducation, garante de l’avenir. [email protected] [email protected] 15 Je suis fière de faire partie des anciens élèves du Collège de Ste-Anne-de-la-Pocatière. Je garde des souvenirs inoubliables de mes années passées en ces murs. L’éducation que j’y ai reçue a non seulement contribué à mon développement intellectuel et social, mais a aussi fait grandir mes ambitions. L’esprit d’ouverture sur le monde que les professeurs m’ont transmis a été un aspect déterminant de mon cheminement académique et professionnel. Depuis, ma curiosité intellectuelle m’a suivie tout au long de ma carrière, notamment lorsque j’étais journaliste à Radio-Canada. Encore aujourd’hui dans mes fonctions de ministre, je me remémore mes années passées au Collège et je réalise à quel point elles représentent une étape significative dans ma vie qui fut enrichie par la richesse des connaissances que j’ai acquises ainsi que la qualité de l’enseignement reçue. La ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, CHRISTINE ST-PIERRE, 142e cours [email protected] LA FÊTE DU COLLÈGE 2009… JOURNÉE DE L’AMICALE… JOURNÉE DE BONHEUR! Par Cajetan Gauthier, 131e cours Quand l’automne par ses paysages multicolores aime nous émerveillés, Quand arrive et ses belles ensoleillées, octobre journées Quand les champs nous offrent des reflets dorés, Quand la terre, pour se préparer à recevoir son majestueux tapis blanc, commence à geler, Au Collège Sainte-Anne, c’est jour de Fête…Journée de l’Amicale où de nombreux anciens se rencontreront et auront le cœur en fête! Huit heures du matin, le 3 octobre 2009, nous sommes nombreux présents pour mettre en branle cette chaleureuse Fête du Collège. Malgré un ciel gris, nous avons le sourire aux lèvres et nous sommes fiers de participer aux préparatifs. À l’extérieur, même si quelques perles tombent des nuages, notre Alma Mater vibre de l’intérieur. Elle se prépare à recevoir ses filles et ses fils de Sainte-Anne. Toute une valeureuse équipe est en action afin de rendre cette journée des plus agréables et source de merveilleux souvenirs. Membres du conseil d’administration de l’Amicale, personnel du collège, anciennes, anciens, bénévoles du programme Leader, ils sont nombreux et fiers de contribuer au succès de notre Fête du Collège 2009. Dès huit heures trente, les premiers participants se pointent dans le magnifique hall d’entrée du Collège. Endroit qui rappelle bien des souvenirs aux anciens élèves : le parloir, les listes des résultats scolaires, les évènements spéciaux…À notre arrivée, nous sommes chaleureusement reçus par nos hôtesses, Louise et Josée, quelques membres du conseil d’administration de l’Amicale des anciens et par la nouvelle direc- trice du Collège, Martine en fonction depuis le printemps dernier. nous le remercions de toutes ses bontés. Par la suite, nous avons notre assemblée générale annuelle. Au cours de cette réunion, nous présentons les principaux faits et gestes de l’année, les nombreuses activités de Nathalie, notre directrice générale, les décisions prises par le conseil d’administration et les états financiers. Nous terminons par la nomination des nouveaux officiers au conseil d’administration ainsi que les vœux et les commentaires des participants. Je tiens à remercier sincèrement Nathalie pour son excellent travail et son dévouement comme directrice de l’Amicale des anciens. Elle y met tout son cœur. Félicitations aux nouveaux membres du conseil, Daniel Dumais, Gérard Massé et Marcel Lamonde, ainsi qu’à tous les anciens membres qui continuent avec joie leur mandat. J’ai la certitude qu’avec cette équipe dynamique nous connaîtrons de beaux succès et que notre Amicale grandira de jour en jour. Après le mot de bienvenue de Martine et de Nathalie, nous débutons la cérémonie sous la présidence de notre ami et confrère, Mgr Yvon-Joseph Moreau. Yvon nous manifeste son bonheur et sa joie profonde d’être avec nous pour célébrer cette belle fête de famille. Suite à la prière d’ouverture, nous rendons un hommage posthume à notre ami Adrien Vaillancourt qui nous a quittés si prématurément en juin. Au nom de tous, cette reconnaissance lui est magnifiquement rendue par Marc Fortier. Il a su mettre en valeur les caractéristiques et les qualités de notre confrère Adrien. Lui qui a consacré sa vie, son amour et son dévouement pour les élèves, le Collège SainteAnne-de-la-Pocatière, l’Amicale des anciens élèves et nous tous. Bravo et merci, Marc! Ton hommage était touchant et des plus sincères. Comme à chaque année, c’est toujours un plaisir renouvelé de revoir ses confrères, ses professeurs et ses amis. Nous avons bien des sujets à discuter et bien des nouvelles à se raconter. Ce bonheur de se revoir et l’abondance des sujets de discussions expliquent probablement l’assitance réduite à notre assemblée générale annuelle. Suite à la rencontre de nos récipiendaires au Grand Salon, nous nous dirigeons tous vers notre splendide chapelle où a lieu la Cérémonie de la Reconnaissance. Grâce à l’initiative de Nathalie et de Marc, nous avons le privilège de participer cette année à une cérémonie des plus grandioses et des plus renouvelées. En effet, l’hommage à nos personnalités « Amicale » 2009 fait partie intégrante de la Célébration eucharistique. Quelle excellente idée! Ainsi, tout en honorant nos personnalités, nous rendons honneur au Seigneur et Maintenant, nous prenons quelques instants pour contempler le parcours de vie de nos personnalités « Amicale » 2009 : Me Clément Massé, 139e cours; M Denis Richard, 142e cours; Mme Hélène Raymond, 144e cours et Mme Perle Morency du 167e cours. Je présente nos quatre consoeurs et confrères en résumant leur parcours de vie et en démontrant leurs qualités, leurs réussites et leurs talents. Martine remet un présent à chacun en gage de reconnaissance. Par la suite, nos récipiendaires nous adressent quelques mots de remerciements en nous rappelant quelques bons souvenirs de leur passage au Collège et, surtout, en insistant sur l’importance et l’influence qu’ont eu dans leur vie leurs professeurs ainsi que l’éducation reçue pendant ces années de formation. Nous vous offrons nos plus sincères félicitations. Nous sommes fiers de vous et nous avons la certitude que vous êtes et que vous serez toujours un exemple et une stimulation pour notre jeune génération. Au cours de la cérémonie, c’est toujours avec beaucoup d’émotion que l’abbé Maurice Côté LE SAMEDI 3 OCTOBRE 2009! nous fait lecture de la liste de ceux qui nous ont quittés au cours de l’année. Nous prions pour eux et nous offrons nos plus sincères condoléances à leur famille. Cette magnifique célébration se termine par les remerciements et la bénédiction de Mgr Moreau suivis du célèbre chant de « l’Adieu des finissants» brillamment interprété par les membres de la chorale, sous l’habile direction de Marc Ouzilleau, et accompagnés de notre virtuose du piano, Sylvie St-Pierre. Sur ces notes, nous nous dirigeons vers la cafétéria où nous aurons le plaisir de déguster un délicieux repas en agréable compagnie. Lors de ces agapes, nous en profitons pour fraterniser avec nos consoeurs et confrères. Nous nous remémorons de bons souvenirs. Nous prenons des nouvelles de tous et chacun. Certains y vont d’une nouvelle histoire… D’autres racontent des évènements parfois lointains. Une fois le repas terminé, nous nous quittons en se souhaitant une belle et prospère année et en espérant se revoir tous ensemble l’an prochain. Tous sont d’accord pour dire que ces quelques heures passées entre nous s’écoulent toujours beaucoup trop vite! Pour terminer, je tiens à vous souligner un fait inusité. En effet, l’année 2009 fut marquée par la nomination des «Trois Marc». Marc Fortier fut nommé responsable de la Pastorale du Collège Sainte-Anne, Marc Ouzilleau a hérité de la direction de la chorale et Marc Boulanger fut élu président de l’Amicale des anciens élèves. Nous vous souhaitons beaucoup de succès dans vos nouvelles fonctions et de belles réalisations! Au nom de tous et en mon nom, je tiens à remercier tous ceux et celles qui ont travaillé ardemment au succès de cette merveilleuse Fête du Collège 2009. Votre précieuse collaboration est sans prix dans l’organisation de ce magnifique rassemblement annuel. Merci spécial à Mgr Yvon-Joseph Moreau d’avoir accepté si spontanément et si joyeusement de participer à la Célébration eucharistique. Yvon, nous sommes très heureux que tu aies été le célébrant de cette cérémonie en mémoire de notre ami et confrère du 131e, Adrien, et en l’honneur de tous les Anciens. MERCI DU FOND DU COEUR Un grand merci à vous tous collaboratrices et collaborateurs pour la réalisation de cette grande Fête qui fût un succès ! • Nous remercions sincèrement Marc Ouzilleau, responsable de la chorale, madame Sylvie St-Pierre, accompagnatrice, ainsi que tous les membres de la chorale. Nous apprécions votre remarquable implication. Merci beaucoup à Messieurs Marc Fortier et Marcel Mignault pour leur collaboration et pour leur grande générosité dans l’organisation de la célébration ! • Félicitations aux neuf conventums qui ont célébré leur anniversaire en 2009! Longue vie à vous tous! Merci beaucoup à M. Marc Ouzilleau, chef de chœur et à Mme Sylvie SaintPierre, organiste, d’avoir dirigé et accompagné de si belles voix pour l’occasion. Merci à vous tous ! • Merci encore une fois à Claude Provencher, chef cuisinier et à son équipe pour l’excellente collaboration. C’est franchement très apprécié ! • Merci à Clément Émond pour son support de toujours et son grand dévouement ! • Merci à nos hôtesses Louise Lacoursière et Josée Bouchard ! Nous exprimons notre gratitude et notre admiration à Marc Fortier qui a su diriger cette Célébration d’une main de maître. Bravo! Nous remercions de façon très spéciale tous ceux et celles qui par leur présence ont fait de cette Fête 2009 un vif succès. «Vous êtes notre plus belle richesse». Des Cieux, soyez assurés qu’Adrien était fier et joyeux du déroulement de cette merveilleuse et chaleureuse Journée de l’Amicale. Pour notre ami, ces rencontres lui faisaient chaud au cœur. L’appartenance que tous les anciens ont pour leur Alma Mater était sa récompense et sa fierté. 28, chemin du Roy Est, St-Jean-Port-Joli G0R 3G0 Tél. : 498 598-6310 844, route de l’Église, St-Jean-Port-Joli G0R 3G0 Tél. : 498 598-9388 6, chemin des Poirier, Montmagny G5V 4L1 Tél. : 498 248-3562 613, 4e Avenue, La Pocatière G0R 1Z0 Tél. : 418 856-4321 En vous disant, à l’an prochain et en espérant vous voir nombreux! 28, chemin du Roy Est, St-Jean-Port-Joli G0R 3G0 Tél. : 498 598-6310 844, route de l’Église, St-Jean-Port-Joli G0R 3G0 Tél. : 498 598-9388 6, chemin des Poirier, Montmagny G5V 4L1 Tél. : 498 248-3562 613, 4e Avenue, La Pocatière G0R 1Z0 Tél. : 418 856-4321 18 Portrait « Fête du Collège 2009 » HOMMAGE POSTHUME À L’ABBÉ ADRIEN VAILLANCOURT Par Marc Fortier, responsable du service de la Pastorale Le premier pilier : les Écritures qui contiennent des appels de Dieu tels que « Viens! », « Va! », « Avance au large! » … et le rassurant « Je serai toujours avec toi! » La Parole de Dieu fut la source de sa confiance en la vie et en l’être humain. Plusieurs angles sont possibles pour aborder le récit de vie d’Adrien Vaillancourt. J’ose humblement vous proposer ce que mes yeux, mon intelligence, et mon cœur ont contemplé pendant ces quatorze dernières années passées à ses côtés. Le second : la Tradition qui invite à garder en mémoire, à faire mémoire, et à transmettre de manières signifiantes les trésors de nos vies. « Fais que mon existence te soit consacré. » Cette prière à Dieu, Adrien l’a sans doute formulée dans le secret de son cœur à un moment où l’autre de sa vie. Et il fut exaucé! Adrien fut, par son engagement comme prêtre, un être consacré. Le sens profond de cette réalité donne à réfléchir. Un être consacré : • C’est quelqu’un qui est mis à part pour exercer une mission particulière; • C’est quelqu’un qui est donné aux autres. Il fait don total de sa vie pour les autres; • C’est quelqu’un qui retire de la joie de ce don et il la partage aux autres quotidiennement. Souvenons-nous que notre ami, notre frère Adrien a vécu plus de quarante ans dans cette « maison ». Il s’est consacré à sa demeure et à ceux et celles qui l’ont fréquenté et animé. Adrien s’est consacré à une mission particulière : celle d’aimer et de servir par amour. « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime (Jn 15,14). Merci Adrien! Il aimait témoigner de sa foi en étant pour nous et pour le monde les mains, les bras, les pieds, et le cœur du Dieu de la vie. Celui avec qui il a fait alliance. Merci Adrien! Il aimait être notre pasteur car il était soucieux du bien-être de ceux et celles qu’il accompagnait. Merci Adrien! Il aimait être notre rassembleur. La fête du Collège, organisée par l’Amicale pour réunir les anciens et les anciennes élèves et les anciens et les actuels éducateurs, était sa fête. C’était un mo- ment important de son année scolaire car il aimait accueillir et rassembler tant de beau monde, ici, dans la « maison ». Merci Adrien! Il aimait être, pour nous, un donneur de sens. Sa principale préoccupation, lorsque nous nous retrouvions ici, dans cette chapelle, pour célébrer notre foi et notre vie, était de donner sens à ce rendez-vous. Merci Adrien! Le troisième : la Communauté, le lieu pour être ensemble, pour être uni ensemble. Le lieu aussi où chacun est responsable de l’autre : responsable de son bonheur et responsable de sa réussite. Pour tout ce qui vient d’être dit et pour ce que nous portons en notre cœur, nous désirons rendre hommage à l’abbé Adrien Vaillancourt. Merci Adrien! C’est peut-être pour ces raisons que j’ai entendu plusieurs personnes dire que le Collège était important pour Adrien et qu’Adrien était important pour le Collège. Pour Adrien cette « maison » fut un lieu où il a pu vivre différentes expériences marquantes. J’en fus témoin! Des expériences par lesquelles il s’est senti utile. Il s’est senti vivant. Il s’est animé d’une grande joie. Il s’est senti comblé d’amour. Des expériences par lesquelles il a donné sens à son existence. C’est ici, au Collège, qu’il a fait les apprentissages de l’art de l’accompagnement. C’est ici, au Collège, qu’il a exercé quotidiennement cet art. Adrien était habité par une grande espérance en l’être humain. « À exiger, d’un seul coup, le maximum d’une personne, on risque de la perdre, de tout perdre. » Il avait bien compris cela. La grande patience d’Adrien, pour faire sortir de l’ombre la beauté qui habitait ceux et celles qu’il accompagnait, demeure inspirante pour nous tous. Merci Adrien! Enfin, de mon point de vue, je peux affirmer que les trois piliers sur lesquels Adrien avait bâti sa vie ont été les Écritures, la Tradition, et la Communauté. [email protected] Mme Juliette soeur de l’abbé Vaillancourt Adrien, ce que tu as été fut un don de Dieu. Ce que tu as fait de toi fut un don à Dieu. En rappel de l’alliance conclue entre Adrien et Dieu, notre Père; En rappel du baptême d’Adrien où il s’est fait dire par le Père : « Tu es mon fils bien-aimé en qui j’ai mis tout mon amour », j’invite maintenant Juliette, sœur de notre ami Adrien à venir allumer, au cierge pascal, un cierge de baptême. Ainsi, puissions-nous garder vivant en nous ce qu’a été la mission et la vie de notre ami et frère Adrien. Portrait « Fête du Collège » 19 ALLOCUTION DE NOS PERSONNALITÉS Me Clément Massé, 139e cours M. Denis Richard, 142e cours Permettez-moi d’exprimer l’exubérance qui m’anime en ce lieu saint qui m’a vu, matin après matin, à la messe, et souvent à l’autel individuel d’un prêtre: quel privilège que le 10¢ net d’impôt agrémenté d’une occasionnelle gorgée de vin sucré! La venue de Mélanie, maintenant mariée à Martin, qui nous ont gratifiés de deux petits-fils adorables, Alex l’intellectuel sportif et Olivier l’artiste espiègle; l’adoption de Miguel, le Dominicain ratoureux qui nous en a fait voir de toutes les couleurs avant d’adopter nos valeurs avec sa conjointe Michèle et leur délicieuse petite Maëlie. Mélanie, Martin, Alex, Olivier, je vous aime et suis fier de vous offrir de partager l’offrande généreuse de ce jour par l’Amicale! J’ai souvenir particulier de ma fonction de «bedeau» de la petite salle s’inscrivant dans la suite des responsabilités que mes parents, Angéline et Alphonse, me confiaient dès mon jeune âge sur la ferme. Le salaire du bedeau était cette fierté d’organiser les sports, de contrôler les équipements, d’organiser les excursions, et bien sûr de profiter de séjours dans la montagne où j’ai pu méditer, philosopher, rêver! Sûrement que Miguel, perché dans sa grue à la Baie-James, au-dessus du futur barrage de La Sarcelle, aurait été heureux de se joindre à nous avec Michèle et Maëlie pour recevoir solennellement l’expression de mes mêmes sentiments à leur égard! Ma propension pour la politique est née ici dans les comités de classe, de carnaval, de conseil étudiant, pour aboutir à la présidence de l’Association des étudiants du Cégep. J’entretiens délibérément cette reconnaissance à mes éducateurs de toutes disciplines pour les valeurs, les principes et l’éclairage sur les questions morales et religieuses! Les prêtres du Collège avait des personnalités très variées, des bien restrictifs aux plus avant-gardistes, mais aucun n’a cherché à s’imposer: ils m’ont accompagné! Je leur suis reconnaissant, prêtres et laïcs, d’avoir accompli avec tant de générosité la mission confiée par mes parents de m’offrir les bases du citoyen, du professionnel, du père, du mari: l’Amicale du Collège, pour eux, m’offre le plus significatif diplôme que je n’ai jamais reçu! C’est pendant mon séjour ici aussi qu’a débuté ce merveilleux cheminement amoureux avec Denise, au grand déplaisir de Monseigneur Leclerc qui a dû me retirer la bourse de l’œuvre des vocations en Belles Lettres! C’était en 1967. J’exprime avec ferveur que la plus belle réussite de ma vie, c’est ce mariage avec Denise célébré par Monseigneur Gaumond. Denise, comme à St-Bruno en 1971, je te le réitère, au cas où j’aurais omis de le faire depuis: je t’aime! Quel bonheur avec cette complice de toutes mes aventures! Vous tous ici conviés, avez participé à votre façon à me façonner. Frères, sœurs, leurs conjoints, la famille de Denise, mes amis, toutes ces personnes qui m’accompagnent à leur façon, de près ou à distance, vous m’inspirez et vous êtes sujets de mon affection, si peu exprimée, j’en conviens! J’apprécie particulièrement les nombreuses présences de l’équipe de mon bureau. Vous m’êtes précieux et je vous offre le partage de l’honneur qui m’est attribué! À vous Monseigneur Moreau, mes respects et ma solidarité en ces moments difficiles où ma foi souvent ébranlée peut me conduire à des égarements verbaux, mais soyez assuré de ma sincérité, de mon enracinement profond à la foi chrétienne, au-delà des irritants! Aux dirigeants de l’Amicale, merci de l’opportunité offerte d’exprimer mon affection à ceux que j’aime. En terminant, (il ne faut pas qu’il entende ça) j’avoue être un peu profiteur: je vous aime pour vos bons côtés même si vous êtes, comme moi, des porteurs de défauts! Est-ce une lacune de mon séjour au pensionnat: j’ai de la difficulté à composer avec les gens parfaits de ce monde! C’est pour moi un grand honneur et une très grande fierté d’être reconnu personnalité de l’Amicale du Collège. Il va sans dire que mon passage au Collège de Sainte-Anne-de-laPocatière a été une étape importante de ma vie. J’ai reçu dans cet établissement une éducation de grande qualité. Les enseignants de l’époque à travers un programme d’études exigeant ont su nous inculquer, et ce avec beaucoup de générosité, le goût de l’étude, celui de la découverte, et le sens de la critique et de l’analyse. Ce sont des atouts qui me servent depuis des années dans ma carrière de chercheur. Le Collège a été pour moi un extraordinaire tremplin ‘académique’. Il y a eu aussi au Collège toute l’expérience enrichissante du pensionnat qui nous a fait vivre les exigences de la vie en groupe et fait participer à des activités sportives et culturelles diversifiées. En somme, ce passage au pensionnat m’a rendu plus autonome, un peu plus discipliné et plus impliqué. C’est au pensionnat que j’ai eu la chance de connaître l’abbé Vaillancourt, qui était un maître de salle dévoué. Il me reste du Collège de bons souvenirs et des valeurs qui semblent partagés par tous ceux et celles qui y ont séjournés. Il m’arrive de temps à autre de transiger avec des anciens du Collège sans nécessairement les connaître. Chaque fois je suis étonné de voir la vitesse à laquelle on devient des alliés et des complices. En terminant, je voudrais aussi remercier mes parents (ils ne sont malheureusement pas ici aujourd’hui, mais sont toujours vivants) qui ont fait de l’éducation de leurs enfants la priorité numéro 1. Je félicite du même coup tous les parents qui valorisent l’éducation. L’éducation, c’est si important. Enfin, je remercie la direction du Collège et celle de l’Amicale pour l’honneur que vous me faites aujourd’hui. Merci! Merci de votre attention. [email protected] 20 Portrait « Fête du Collège » Hélène Raymond, 144e cours mots croisés. Dans ma langue maternelle il y a l’amour des mots justes, des romans et des parties de «Scrabble», dans ma langue paternelle se retrouvent des expressions colorées, des dictionnaires et des Dans les mots de mes enfants, il y a un français bien parlé et des langues étrangères. J’aime quand notre maison se teinte aux couleurs de l’espagnol, de l’anglais ou d’accents encore plus exotiques à nos oreilles. Je sais que leur français ne s’affadit pas mais qu’il s’enrichit avec cette ouverture sur le monde. Dans ma langue de travail il y a un souci pour le mot juste, cette volonté de Radio-Canada de garder le cap et de maintenir le français bien vivant. Ce que je retiens du Collège, c’est le souci d’une langue bien enseignée et bien parlée; le souvenir d’enseignants passionnés. Je me rappelle les soirées de la Société Painchaud, concours d’élocution qui nous poussaient plus loin. Je garde en mémoire «Le procès de la chenille», de Félix Leclerc, récité devant une salle bondée…j’ai compris, ce jour là, ce qu’était le trac. Perle Morency, 167e cours C’est avec émotion que je reçois cette distinction et aujourd’hui par reconnaissance à notre ami Adrien, notre frère, je veux partager ce prix avec lui en mémoire de sa camaraderie… de son amour et de sa spiritualité. Mais aussi de son attachement à sa région natale, de son ouverture à l’autre… Il a été un modèle tellement inspirant et pour combien de générations ? J’ai entendu tout à l’heure, 40 ans de dévouement…WOW ! J’oserais dire qu’il a été pour moi, un réel message du divin une preuve vivante de Dieu tellement il était humain et accessible dans ses paroles. Cette inspiration dicte maintenant mon présent. Cet apprentissage, je le dois aussi à ma mère Denise et l’amour du travail bien fait à Jochen, l’amour tout court à mon grand Kim et mon petit Lùkas et mon entourage Ginette, Mario, André. Vous êtes toute ma vie… Merci à vous de croire en moi ! Longue vie au Collège de Sainte-Anne-de-laPocatière, à la Fondation Bouchard et à l’Amicale des anciens élèves. Vous êtes les artisans de notre avenir, parce que l’avenir de nos jeunes commence à se forger ici et maintenant… Le Collège… Cette école a été pour moi un tremplin significatif dans l’avancée de mes études mais aussi dans ma démarche à devenir citoyenne du monde, dans ma région. L’implication est pour moi la valeur fondamentale que m’a transmise le Collège. La curiosité Le Collège participe aux défis de notre société et propose des solutions aux nouvelles générations Bonne Fête le Collège !!! PROCHAINE FÊTE DU COLLÈGE LE SAMEDI 2 OCTOBRE 2010 Ce français que je continue de parler, de lire, de découvrir je le tiens de toutes ces influences. Je voudrais en profiter pour saluer Marc-André Frève, mon premier employeur à la radio, ici même à CHGB à La Pocatière. En me faisant confiance il m’a permis de mesurer mon intérêt pour ce métier, merci de m’avoir donné des ailes! André Bernier Directeur général Jacques Arsenault Continuons de faire vivre cette langue, de la protéger, de la faire évoluer. Éric Couillard Je vous remercie. qui mène à l’éveil, le respect des autres et de mon environnement, l’affirmation et le dépassement de soi sont autant de notions qui guident mes souvenirs du Collège. 136e cours 158e cours 611, 1re Rue, La Pocatière G0R 1Z0 Téléphone : (418) 856-3094 Télécopieur : (418) 856-5265 Clinique médicale La Pocatière 1200, 6e Avenue • Téléphone : (418) 856-1009 145e cours Siège social* 7, rue Caron Saint-Pacôme (Québec) G0L 3X0 Centre de services Rivière-Ouelle* Centre de services Saint-Gabriel-Lalemant (418) 852-2812 poste 227 1 866 855-2812 poste 227 * Guichet automatique 153e cours [email protected] [email protected] Portrait « Professionnel » 21 JULIE LÉVESQUE, 160E COURS, CONCRÉTISE SON RÊVE Le Café Azimut souffle 20 bougies et le rêve de Julie Lévesque se concrétise. C’est en 1989 que voit le jour le Café Azimut de La Pocatière. Restaurant déjà innovateur à l’époque, il devient sans contredit la référence en restauration dans la région. Dix ans plus tard, madame Julie Lévesque, 160e cours, concrétise son rêve, soit celui de faire l’acquisition du Café Azimut. Et son rêve ne s’arrête pas là, car depuis le 26 mars 2009, madame Lévesque en est l’unique propriétaire. C’est ainsi qu’elle déploie tout le dynamisme, la passion et le sens des affaires qui l’habitent. Misant sur une ambiance de travail agréable, où il est possible de s’amuser en travaillant, la propriétaire peut être fière de l’équipe de travail d’expérience, dynamique et accueillante qui, chaque jour, crée l’atmosphère incomparable de l’Azimut. Depuis 20 ans, le Café Azimut offre une cuisine de bon goût qui le représente bien, n’utilisant que d’excellents produits qui font toute la différence. En effet, c’est en dégustant les plats uniques inspirés de la cuisine du monde, tels les fruits de mer, les grillades et le délicieux saumon frais que l’Azimut devient le point de rencontre pour y vivre une aventure culinaire étonnante. Félicitations Julie ! Portrait « Portes ouvertes 2010 » PORTES OUVERTES 2010 AU COLLÈGE DE SAINTE-ANNE-DE-LA-POCATIÈRE Le samedi 6 février 2009 à 13 heures. Notre journée Portes ouvertes, c’est un rendez-vous familial et une occasion de retrouvailles pour bien des anciens et anciennes élèves de notre Collège. • Nos professeurs, animateurs et directeurs seront tous présents pour faire visiter le Collège à vos enfants ou à vos petits-enfants. • Venez découvrir notre service de pensionnat 2010, nos options, nos activités culturelles et sportives, nos services d’aide à la réussite scolaire, etc. • Aucun test d’admission. Tous les élèves promus en cheminement régulier sont admis au Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière. En cas de mauvais temps le samedi, la journée Portes ouvertes sera déplacée au lendemain, le dimanche 7 février à 13 heures. Nous vous attendons nombreux ! 160e cours Martin Royer 155e cours Benoit Royer 148e cours 191, BOULEVARD BÉGIN, ST-PACÔME 418 852-2710 [email protected] 22 Portrait « Conventums » En 2010, c’est votre fête ! Contactez l’Amicale pour l’organisation de votre conventum, nous vous offrons le forfait Clés en main ! Réservez vite ! TROIS BELLES RENCONTRES DU 118E EN L’AN 2009 Par Gaétan Giguère, 118e cours L’année 2009 tire déjà à sa fin. Elle a permis aux confrères du 118e de se rencontrer à quelques occasions. Parmi celles-ci, nous en retenons trois. 5e anniversaire pour le 176e cours 7e anniversaire pour le 174e cours 10e anniversaire pour le 171e cours 15e anniversaire pour le 166e cours 20e anniversaire pour le 161e cours La première, la fête organisée au Collège, le 26 avril, en l’honneur du confrère Maurice Lebel, par ses parents et amis, afin de souligner son 80e anniversaire de naissance et son 55e de vie sacerdotale. 25e anniversaire pour le 156e cours 30e anniversaire pour le 151e cours 35e 40e anniversaire pour le 146e cours anniversaire pour le 139e cours 40e anniversaire pour le 141e cours 45e anniversaire pour le 133e cours 50e anniversaire pour le 128e cours 55e anniversaire pour le 123e cours 60e anniversaire pour le 118e cours 65e anniversaire pour le 113e cours 70e anniversaire pour le 108e cours Belle fête qui a su réunir plus d’une centaine de personnes. Au cours d’un copieux dîner, notre confrère Ronald Landry a rendu un vibrant hommage à Maurice, soulignant en particulier sa générosité et son grand cœur. À l’invitation du président du 118e, quelques confrères, la plupart des résidents de la ville de Québec, se réunirent, le 7 août, à la résidence de Jacques et Monique Laforest, dans le but de saluer le confrère Arthur Beaulieu, o.p., missionnaire au Japon depuis plus de 50 ans. Vu le peu de temps dont disposait Arthur, nous avons opté pour une courte rencontre dans la vieille capitale. Tous étaient heureux d’entendre notre confrère parler de son travail et de son expérience au Japon. Le 17 septembre, par une belle journée ensoleillée, se réalisa, sous la présidence de Gaétan Giguère, le 26e conventum des confrères de la 118e promotion du C.S.A, au Château Bonne Entente, à Québec. 24 personnes répondirent à l’appel. Principalement au programme, un dîner fraternel et l’assemblée générale, où il fut surtout question du conventum de l’an 2010 qui se veut le soixantième de notre promotion (1950-2010). UNE TRÈS BELLE RENCONTRE POUR CEUX DU 127E COURS Par Julien Caron, 127e cours Le vendredi 2 octobre dernier, le 127e cours célébrait son 50e de promotion à l'Auberge du Faubourg de Saint-Jean Port-Joli. Vingt-quatre confrères et onze conjointes se sont retrouvés joyeusement autour de la table pour rappeler des souvenirs, jaser et formuler des projets. Des projets? Pourquoi pas!... Sur les photos voisines, on reconnaît quelques-uns de ces braves... Avant le repas, un visiteur toujours apprécié du 127e s'est amené: L'abbé Luc Deschênes, un éducateur fort estimé à la Grande Salle, durant les années 54 à 58. Une très belle rencontre que ce conventum, pour nous du 127e cours! Vale. Julien Caron, président depuis 1956 Première rangée assis : M. Julien Caron, Mme Louise Alain et Mme Berthe Raymond Deuxième rangée debout : M. Claude Pelletier, M. Jean-Marie-Martin, M. Jacques Carrier, Mme Georgette Malenfant et M. Régis Malenfant. [email protected] [email protected] Portrait « Conventums » 23 BEAUCOUP DE PLAISIR ET DE BONNE HUMEUR POUR LE 145E COURS Par Martin Bossé, 145e cours Plusieurs membres du 145e cours se sont retrouvés au Collège le 3 octobre dernier avec beaucoup de plaisir et de bonne humeur. Fidèles à leur réputation, ils visent toujours aussi haut, comme en témoigne cette photo. Après l’incontournable visite des lieux, accompagnée de plusieurs anecdotes d’époque, la soirée s’est poursuivie autour d’une excellente table. Merci à toutes celles et ceux qui ont assuré le succès de cette rencontre. Lors de notre rencontre du 3 octobre, nous avons souligné la nomination de notre collègue Martine comme directrice générale du Collège. Encore félicitations et bonne chance dans cette nouvelle aventure. RENCONTRE EXTRAORDINAIREMENT AGRÉABLE POUR LE 150E COURS Par Chantal Mercier, 150e cours Quelle rencontre extraordinairement agréable que fut notre 30e anniversaire. Quatre animateurs du 150e cours Ça fait belle lurette, mais que de souvenirs. Merci à vous qui êtes venus joindre le rang de la tradition de nos rencontres quinquennales. Votre fidélité est extrêmement importante pour la continuité de ces beaux moments d’amitié si précieux. Les nombreux sourires ont côtoyé les souvenirs assaisonnés de l’humour légendaire de chacun et chacune. Merci infiniment de votre belle et touchante présence ainsi que de votre grande générosité. (Cadeau : Youppi ! Je mets de la couleur dans ma classe! ) Sur la photo : Guy Bilodeau, Henri Massé, Serge Goyette, Réjean Gauthier. Au plaisir de vous revoir en 2014 pour notre 35e anniversaire… Bombardier est une entreprise multinationale qui offre aujourd’hui des solutions de transport à l’échelle mondiale, et est présente dans plus de 60 pays sur cinq continents. Nos 66 900 employés conçoivent, fabriquent, assurent les services de soutien et vendent la plus vaste gamme de produits de calibre international dans le secteur aéronautique, ainsi que celui de matériel et de systèmes de transport sur rail. L’usine de La Pocatière est le berceau de la division de Transport de Bombardier. En effet, c’est ici qu’ont débuté la conception et la production de voitures de transport en commun qui fût le démarrage d’une division qui est maintenant chef de file. Comme partout où nous exerçons nos activités, nous récompensons l’effort et l’esprit d’initiative. Nous voulons créer un milieu de travail stimulant et ouvert qui favorise l’esprit d’équipe, l’équité, le respect et la diversité. Pour ce faire, nous mettons tout en œuvre pour recruter des candidats talentueux qui détiennent des formations de qualité, ainsi que le développement de nos ressources à l’interne. Notre environnement de travail est en constante mutation et exige aux employés d’avoir de multiples qualifications et une capacité d’adaptation importante. Actuellement, près de 80% des emplois, à notre site de La Pocatière, exigent une formation professionnelle ou technique. Ce type de formation permet non seulement d’acquérir des connaissances et des compétences mais aussi d’accéder à un emploi chez Bombardier. Détenir une formation de qualité, c’est détenir un avantage concurrentiel pour assurer son avenir! Le Collège de Ste-Anne-de-la-Pocatière est bien placé pour répondre à ces besoins. Ceci se démontre par le fait que plusieurs employés chez Bombardier Transport sont des anciens du Collège qui, à leur tour, ont décidé d’investir dans le futur de leurs enfants en leur donnant l’opportunité de poursuivre leurs études au Collège Sainte-Anne-de-la-Pocatière. En tant que leader mondial et acteur local, l’équipe de l’usine de Bombardier Transport à La Pocatière vous invite à poursuivre vos études afin d’assurer votre avenir dans la région, et peut-être même un jour chez Bombardier. [email protected] Claude Gingras, directeur général Bombardier Transport Canada Inc. Usine La Pocatière 24 Portrait « Conventums » 20 ANS APRÈS – CONVENTUM DU 160E COURS LE 29 AOÛT 2009 Par Lucie Briand, 160e cours Le dimanche 11 octobre dernier, les anciens et anciennes du 167e cours se sont réunis pour un cocktail suivi d’un souper dans leur alma mater, souper qui s’est terminé tard dans la nuit. Un peu plus de la moitié des finissants et finissantes y étaient. Après treize ans, les choses avaient bien changé…Que de plaisirs nous avons tous eu à converser ensemble, à remarquer l’évolution de chacun sur plusieurs plans. Vous savez, la vie au Collège fut marquante pour plusieurs d’entre nous et cela en partie grâce aux liens particuliers et durables partagés avec les confrères et consoeurs de cette charmante école. Je nous revois encore au début; la 1re année du secondaire … Franchir l’étape du primaire et de commencer un nouveau périple de 5 ans dans cette école privée aux architectures incroyables ! Ses légendes nous faisaient peur, sa réputation nous impressionnait et l’inconnu nous terrifiait un peu, particulièrement pour les pensionnaires qui quittaient leur petit nid douillet ! C’est comme cela que l’aventure commença pour nous tous, jeunes « naveaux » ! Après 5 ans de vie commune, à partager la vie scolaire, la vie sportive, les amours, les bons et les mauvais coups; je vous assure qu’il y en a des anecdotes à raconter ! Des souvenirs qui nous ont marqués pour toujours ! Nous voici donc, 20 ans après pour ce conventum qui a eu lieu le 29 août passé, avec quelques signes du temps, à peine quelques rides mais toujours la même lumière dans les yeux et le grand plaisir de se retrouver et de se raconter ! Il s’en passe des « affaires » en 20 ans ! J’en conviens qu’il est impossible de revenir sur chacun de nos épisodes de vie en une seule soirée, mais de partager quelques brides de notre quotidien actuel, c’est vraiment magique ! CONVENTUM DU 167E COURS Du golf en matinée, du volley ball en après-midi, un cocktail au salon des étudiants(es) et un bon souper à la cafétéria des prêtres ! Des heures et des heures à parler et à rigoler. Nous avons aussi visionné un montage «diapo» avec de belles photos de chacun d’entre nous (lors de notre séjour au CSA et aussi des plus récentes) pour présenter notre petite famille. (Merci à Marie-Ève Cournoyer) Il y avait aussi de la musique d’ambiance avec nos succès de l’époque. (Merci à Carl Bélanger) Pour se terminer au Café Azimut jusqu’aux petites heures du matin pour certains !!! (Merci à Julie Lévesque) Ce fut vraiment agréable, croyez-moi ! Certains ont surpris par leur cheminement professionnel, d’autres par leur avancement personnel ou encore par leurs transformations physiques !!! Ce que nous garderons tous comme souvenir de ce conventum sera sans nulle doute la convivialité et l’atmosphère chaleureux qui s’en dégageait. Nous attendrons avec impatience le prochain 7 ans… Le comité du conventum du 167e cours Un comité a été formé pour la prochaine rencontre, soit les 25 ans ! Je suis certaine que la «gang» du 160e sera au rendez-vous ! Pour ceux et celles qui n’étaient pas là, vous aurez la possibilité de capter ce nouveau rendez-vous en 2014 ! On vous attend ! Un petit comité (Jean Boucher, Christophe D. Leclerc, Sébastien Duval, Nancy Lajoie et moi-même) a orchestré cette belle rencontre avec l’aide précieuse de l’Amicale. (Merci Nathalie Lévesque). Marc Boulanger Saint-Jean-Port-Joli (418) 598-3331 La Pocatière (418) 856-2547 Montmagny (418) 248-1303 Saint-Pamphile (418) 356-5555 [email protected] [email protected] 136e cours Portrait « Conventums » 25 PREMIER CONVENTUM DU 173E COURS Par Jean-Julien Dupont, 173e cours On dit que le temps file et les aiguilles tricotent. Il n’y a rien de plus vrai, car après sept ans, une soixantaine de diplômés du 173e cours se sont récemment présentés au Collège de Sainte-Anne pour leur tout premier conventum. C’est donc le 22 août dernier qu’a eu lieu cette première rencontre, dans un climat de bonne humeur généralisée. Au menu, vin d’honneur dans l’entrée principale, souper fondue arrosé dans le salon des élèves, soirée animée de diverses conversations et de chants, car certains étaient guitare à la main. Ce premier conventum nous a révélé que notre promotion est tissée de liens serrés. Il nous a permis de renouer avec des amis de longue date et d’établir de nouvelles bases avec les condisciples envers lesquels nous avions peut-être moins d’affinités au secondaire. Mira Levasseur-Moreau, Mathieu Joncas et Karine Pelletier Sur le plan de sa composition, le comité du 173e cours a connu quelques changements à la suite d’élections. Cindy Poitras et Mathieu Joncas font toujours partie du comité, mais Karine BoulangerL’Heureux remplace Danielle Dubé et Jean-Julien Dupont remplace Élise Caron. N’hésitez pas à communiquer avec nous à l’adresse [email protected] si vous avez des questions ou des suggestions concernant le prochain conventum et si vous déménagez. Jean-François St-Onge, Karine Pelletier, Mira LevasseurMoreau et Alexandre Desjardins À la prochaine, fils et filles de Sainte-Anne! IL ÉTAIT UNE FOIS EN 1969 DES PROMOTIONS « NÉGLIGÉES » Par Pierre Chouinard, 138e cours, [email protected] Une question..., une suggestion Question - Après avoir été un peu “accroché” par le titre de l’article et intrigué par celui de l’encart, votre premier coup-d’oeil sur cette page et les pages suivantes (pour voir où se terminait l’article) a-t-il déclenché chez-vous cette réaction furtive, un peu instinctive: “Ouais!..., c’est long...”? Suggestion - Si oui, cette furtive réaction instinctive, je l’ai un peu ressentie (on m’avait demandé de lire cet article avant sa publication). Il ne faut pas en tenir compte. Vous le verrez par vous-même à la fin... Bonne lecture. Maurice Côté, ptre, 115e cours, un des professeurs titulaires de secondaire V ou Belles-Lettres de ce temps-là et l’abbé Luc Deschênes, 117e cours (signataire virtuel:“on s’est parlé”), directeur des élèves du cours collégial à cette même époque. Le but de cet article est de réhabiliter d’anciennes promotions du Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière qui, depuis 40 ans, ont été soient oubliées carrément, soient traitées inadéquatement au niveau de leurs anniversaires. Nous parlons ici principalement des cours 138 à 140. Le point commun de ces promotions, que nous qualifierons de « négligées », est qu’elles gravitèrent autour de l’année 1969, année de l’arrivée du Cégep dans les plates-bandes du CSA. L’année 1969 fut paradoxale. Elle fut une année dont l’humanité se souviendra (l’homme sur la lune, Woodstock), mais elle fut pour le Collège une année qui fit basculer dans l’oubli, sinon dans le désordre mémoriel, plusieurs promotions académiques. Espérons que cet article contribuera à résoudre l’imbroglio entourant ces promotions et que ceux concernés verront la lumière. QUELQUES FAITS IMPORTANTS Afin de bien comprendre la substantifique moelle de cette histoire, rappelons quelques faits. Rappel historique Tous les anciens savent que le Cours Classique comportait huit années, d’Éléments Latins à Philo II. Jusqu’en 1962, le Classique se donnait en entier dans la « vieille » partie du Collège. Entre 1960 et 1962 furent érigées les constructions nouvelles, que nous appellerons l’Aile Bleue. À partir de 1962, la vieille partie abritera les cinq premières années du Classique (Éléments Latins à Belles-Lettres) et l’Aile Bleue abritera les trois dernières (Rhétorique à Philo II). Après le rapport Parent (vers 1965), Éléments Latins à Belles-Lettres deviennent le « Cours secondaire » et portent les noms de Secondaire I, page suivante 300, rue Commerciale Cabano (Québec) G0L 1E0 Tél : (418) 854-2803 Télécopieur : (418) 854-3942 [email protected] 26 Portrait « Conventum » II, III, IV, V (cours prodigué dans la vieille partie). D’autre part, Rhétorique, Philo I et Philo II deviennent le “Cours collégial” et portent les noms de Collégial I, II et III (cours prodigué dans l’Aile Bleue). Le Cours collégial rétrécit de trois à deux ans en 1968, sur base optionnelle d’abord. Jusqu’en mai 1968, le Cours collégial comportait trois années et se terminait à la fin de Collégial III ! Ainsi, le 136e cours est entré en Éléments Latins en septembre 1960, a complété Collégial III en mai 1968 et a gradué du CSA en mai 1968. Par contre, en ce même mois de Marie de 1968, le 137e cours finissait Collégial II et devait normalement compléter le Cours collégial en mai 1969 après Collégial III. Mais un changement était survenu au cours de l’année: on avait avisé les étudiants du 137e cours qu’ils pouvaient sauter Collégial III et passer directement à l’Université en septembre 1968. Environ 40 % des étudiants du 137e cours profitèrent de cette occasion et entrèrent à l’Université en septembre 1968 après deux ans de Cours collégial (au lieu de trois), ce qui était une première. Les 60 % restants terminèrent en mai 1969 après trois ans de Cours collégial. L’exception fut le 140e cours qui, nous le verrons, s’est trouvé « forcé » de graduer à la fin du Cours secondaire et ce, dès juin 1969, avant l’arrivée du CÉGEP. Et il gradua si subrepticement qu’une élite (!) de personnes seulement s’en est aperçue jusqu’à ce jour. Nous y reviendrons. Ainsi, au risque de me répéter mais aux fins de cohérence avec les prochains paragraphes, le 136e cours est entré en Eléments Latins en septembre 1960 et a gradué du CSA en mai 1968 après trois ans de Cours collégial. Le 137e cours est entré en Éléments Latins en septembre 1961 et a gradué officiellement du CSA en mai 1969 après trois ans de Cours collégial. TRANSITION CÉGEP EN SEPTEMBRE 1969 Le 141e cours est entré en Éléments Latins en septembre 1965, a complété Secondaire V en juin 1970 et a gradué du CSA en juin 1970 à la fin du Cours secondaire. Le 142e cours est entré en Éléments Latins en septembre 1966, a complété Secondaire V en juin 1971 et a gradué du CSA en juin 1971 à la fin du Cours secondaire. Et caetera depuis ce temps. Anecdote : dans l’album des finissants du 137e, paru au printemps 1969 à la fin de Collégial III, les « déserteurs » de mai 1968 se virent classés, à la fin de l’album, dans la section « Nous ont quittés » … !! On serait frustré à moins …. Vous aurez noté que, sans omettre aucune année de calendrier entre mai 1968 et juin 1971, j’ai sauté ipso facto trois cours : le 138e, le 139e et le 140e. Ces trois cours se sont retrouvés coincés entre le CSA et le CÉGEP et ont créé l’imbroglio qui perdure depuis des berges. Nous verrons ci-après la chronologie détaillée de ces trois promotions. Naissance du CÉGEP Cohabitation CSA/CEGEP dans l’Aile Bleue de septembre 1969 à septembre 1970 Officiellement, le 137e cours a gradué en mai 1969 après Collégial III. Le CEGEP débuta à La Pocatière en septembre 1969. Donc, à partir de septembre 1969, quand vous entriez au Cours collégial, vous n’étiez plus au CSA mais bien au CÉGEP. On gradue du CSA, pas du CÉGEP Pour être considéré comme une « promotion de gradués », il faut avoir gradué du CSA, pas du CÉGEP. En conséquence : • jusqu’en mai 1969, les promotions graduaient du CSA à la fin du Cours collégial. • depuis juin 1970, à une exception près, les promotions ont gradué du CSA à la fin du Cours secondaire. Lorsque le CÉGEP est arrivé en septembre 1969, il a été convenu que ceux qui avaient débuté le Cours collégial au CSA pouvaient, et devaient en fait, le finir sous la tutelle du CSA. Et ils le feraient dans les locaux du CÉGEP, soit l’Aile Bleue dont le CÉGEP était dorénavant locataire. Dans les faits, il ressort que le 139e cours, entré en Collégial I en septembre 1968, fut la seule promotion à avoir cohabité un an de septembre 1969 à mai 1970 avec le CÉGEP (même si le 138e aurait pu aussi le faire mais ne l’a pas fait – voir plus loin). CHRONOLOGIE DES PROMOTIONS NÉGLIGÉES Voyons maintenant la chronologie des trois promotions spécialement négligées (138, 139 et 140) qui souffrirent du coinçage entre le CSA et le CÉGEP. Nous en conclurons que dorénavant, pour les anniversaires (voir le tableau ci-joint): • lorsque nous parlerons de la promotion 1969, il devrait y avoir trois cours qui, ensemble, célébreront leurs anniversaires, soient les 137e, 138e et 140e cours. • lorsque nous parlerons de la promotion 1970, il devrait y avoir deux cours qui, ensemble, célébreront leurs anniversaires, soient les 139e et 141e cours. Pour le reste, rien ne changera. Voici la chronologie. 138e cours (c’est moi, cà !) : Mes confrères et moi sommes arrivés en Éléments Latins en septembre 1962. Nous sommes entrés au Cours collégial en septembre 1967, avant l’ère du CEGEP. En septembre 1968, nous entrions en Collégial II, un an avant le CEGEP toujours. À la fin de Collégial II (mai 1969), nous eûmes la même opportunité qu’avait eue le 137e en mai 1968, soit sauter Collégial III et aller directement à l’Université en septembre 1969. Nous aurions pu, d’autre part, cohabiter avec le CÉGEP dans l’Aile Bleue, de septembre 1969 à mai 1970, faire notre Collégial III sous la tutelle du CSA et graduer en mai 1970. Mais personne ne le fit (en autant que je sache). Nous nous enfuîmes tous à l’Université en septembre 1969 ! Pardon, bonne Sainte Anne. Donc, contrairement au 137e cours dont l’album de finissants parut à la fin de Collégial III au printemps 1969 alors qu’il restait environ 60 % de la classe, notre album de finissants du 138e parut à la fin de Collégial II, en ce même printemps 1969, et personne du 138e ne s’est ramassé dans la section « Nous ont quittés » … Fait à noter : pour l’Amicale, le 138e cours a souvent été perçu, et traité, comme ayant gradué en 1970, comme si les étudiants avaient fait Collégial III en 1969/70 (ce qui ne fut pas le cas). page suivante [email protected] Portrait « Conventum » Je suis persuadé qu’aucun confrère ni aucune consoeur de ma classe ne considère avoir terminé en 1970. Dans les faits, le 138e cours a donc gradué du CSA en mai 1969, après deux ans de Cours collégial. Et il l’a fait en même temps que le 137e cours dont 60 % (environ) terminait à ce moment-là Collégial III après trois ans de Cours Collégial. L’année 1969 fut leur dernière année au CSA. Mais l’année 1969 étant déjà congestionnée par les graduations simultanées des 137e et 138e cours, cela explique que le 140e ne soit probablement jamais apparu dans aucune rubrique anniversaire de l’Amicale. Mais qu’à cela ne tienne, le 140e cours a gradué du CSA en juin 1969, en même temps que le 137e et le 138e cours. Dorénavant, le 138e cours devrait être traité sur le même pied que le 137e cours dans les tableaux d’anniversaires. Ils ont tous deux gradué en 1969. Dorénavant, le 140e cours devrait être traité sur le même pied que le 137e cours et le 138e cours dans les tableaux d’anniversaires. Ils ont tous TROIS gradué en 1969. 139e cours : CONCLUSION Les étudiants du 139e cours sont entrés en Éléments Latins en septembre 1963, et ont commencé le Cours collégial en septembre 1968 sous la tutelle du CSA. En septembre 1969, lorsque débuta le CÉGEP, ils étaient donc en Collégial II « en cohabitation » avec leurs confrères de CÉGEP I (le 140e), dans les locaux du CÉGEP mais sous la tutelle du CSA. Comme leurs prédécesseurs des 137e et 138e cours, ils auraient pu continuer jusqu’en Collégial III et graduer en mai 1971, mais personne ne le fit (en autant que je sache). Ils quittèrent le CSA en mai 1970. Je me suis dit récemment qu’avant que le temps nous ait pulvérisés et balayés sous le tapis universel, je me devais, au nom de la mémoire et comme Proust, partir à la recherche du temps perdu. En fait, ce n’est qu’il y a une couple d’années, et suite aux imprécations de mon frère Alain relativement au 140e cours, que je me suis aperçu que nous aussi, du 138e, avions un statut « négligé ». Le 139e cours a donc gradué du CSA en mai 1970, après deux ans de Cours collégial. Et il l’a fait en même temps que le 141e cours qui, au même moment en juin 1970, graduait du CSA à la fin du Cours secondaire. Dorénavant, le 139e cours devrait être traité sur le même pied que le 141e cours dans les tableaux d’anniversaires. Ils ont tous deux gradué en 1970. 140e cours : Nous terminons avec le 140e cours, qui incluait mon frère Alain. Lequel me serine depuis des années que jamais le 140e cours ne fut convoqué au son du clairon pocatois pour célébrer son 5eX anniversaire. 27 Je tiens à préciser que je ne garantis pas à 100% toutes les informations citées dans l’article. Par exemple, y aurait-il 2, ou 5 ou 10, étudiants de ma classe, ou du 139e, qui seraient restés au CSA pour faire Collégial III ? Je ne saurais l’affirmer, mais cela ne changerait pas la teneur de mes propos. J’inviterais quiconque a vécu une tranche de vie, en infirmation ou en confirmation ou en précision de ce que j’ai écrit, à m’en faire part ou à l’écrire dans l’Union Amicale. Je présume qu’organiser un anniversaire collectif de « rattrapage » pour les trois promotions négligées des 138e, 139e et 140e cours ne serait peut-être pas une mauvaise idée ? En 2010, qui sait ? À suivre. Le 140e cours est entré en Éléments Latins en septembre 1964, et a commencé le Cours collégial en septembre 1969 (CÉGEP I). Ils étaient alors les premiers étudiants du CÉGEP. Lorsque le 140e cours a terminé le CÉGEP après deux ans en mai 1971, ils ne pouvaient pas être considérés comme graduant du CSA à cette date-là puisqu’ils n’avaient pas commencé le Cours collégial au CSA. Ils l’avaient commencé au CÉGEP directement en septembre 1969. Leur seule issue, et leur seul espoir de promotion à ces pauvres ignorés du 140e, c’était mai 1969 lorsqu’ils ont terminé leur Secondaire V. [email protected] 35, rue Caron, St-Pacôme (Qué), G0L 3X0 Tél: 418-852-2430 Fax: 418-852-2590 www.stationpleinair.com Nouveau sous-bois extrême! Parc à neige repensé et relocalisé! Surveillez les randonnées de raquettes! En cas de mauvais temps, les activités seront annulées. HORAIRE RÉGULIER : Mercredi et samedi soir de 19h à 22h Samedi et dimanche de 9h à 16h Les glissades sont ouvertes les samedis et dimanches de 10h à 16h. HORAIRE DU TEMPS DES FÊTES (selon la température) : Du 24 décembre 2009 au 6 janvier 2010. Fermé le 25 décembre 2009 et 1er janvier 2010. Ouvert le 26 décembre, à compter de midi. HORAIRE DE LA SEMAINE DE RELÂCHE : Du 1er mars au 5 mars 2010. PROGRAMMATION HIVER 2009-2010 Plus de détails à venir dans les prochaines semaines – Consulter notre site internet Journée d’ouverture (date à confirmer) : Distribution de chocolats chauds GRATUITS (quantités limités). Portes ouvertes du Club de compétition : 27 décembre 2009 et 3 janvier 2010 Journées pédagogiques : 7 et 8 janvier 2010 12 février 2010 8 mars 2010 Les soirées 10-10 (billet et location à 10$) : Décembre (à confirmer selon la date d’ouverture) 16 janvier, 20 février et 13 mars 2010 Le Circuit des entreprises : 23 janvier, 13 février, 27 février (finale) 2010 Soirée du Carnaval des Neiges de Saint-Pacôme: 5 février 2010 Randonnée en raquettes et animation au bar de la Station. Journée familiale du Carnaval des neiges : 7 février 2010 Ski et glissades gratuits avec macaron du Carnaval (5$) Souper de la Saint-Valentin : 13 février 2010 Nouveau menu! Musique romantique avec Gratien Landry. Journée de la Patrouille : 28 février 2010 Activités animés par les patrouilleurs et 5 à 7 musical au bar de la Station. Soirée étincelante: 13 mars 2010 5 à 7 bières et saucisses Apportez vos colliers, bracelets et bâtons lumineux pour skier ou surfer! Surprise de fin de soirée. Finale Circuit Rive-Sud : 20 mars 2010 28 Portrait « Souvenirs » UNE PETITE BROSSE SE SOUVIENT…* Par Réjean Bureau, 133e cours Je suis une brosse à linge. Je sers, ou plutôt je servais, à épousseter les vêtements. Il me semble que je suis passée de mode, car je ne vois plus beaucoup de mes congénères de nos jours. J’ignore quand et où j’ai été fabriquée, aucune inscription n’apparaissant sur mes flancs de bois blond. Si j’étais née dernièrement, sans doute trouverait-on imprimé quelque part sur moi - MADE IN CHINA - comme on le voit de plus en plus souvent sur des articles d’usage courant. Mais, à l’époque, j’ai sans doute été fabriquée dans quelque petite usine québécoise ou canadienne. L’époque en question, c’est 1957. C’est en effet au printemps et à l’été de cette année-là que commence mon histoire, au moment où j’ai été achetée et identifiée en vue d’accompagner mon Maître qui devait en septembre faire son entrée comme pensionnaire au mythique Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière. Ma renaissance À vrai dire, dans mon cas, avant de parler de naissance je devrais plutôt parler de renaissance. J’ai en effet été reléguée et oubliée dans le fond d’une armoire familiale pendant plus d’une quarantaine d’années. C’est grâce à une des sœurs de mon Maître, plus attachée et attentive aux objets anciens et affectifs, que j’ai pu dernièrement «sortir du placard », comme on dit maintenant, et reprendre ma place dans le souvenir affectueux de mon Maître. L’élément déclencheur de cette affection renouvelée, c’est son nom qui apparaît encore bien gravé sur mon dos. Ce nom avait à l’époque été fermement tracé au stylo par sa mère, de sa belle et ample écriture d’institutrice. Mon Maître avait beaucoup d’affection et d’admiration pour cette maman qui, avant la naissance de ses dix enfants, avait justement été maîtresse d’école comme on disait alors. Elle l’avait d’ailleurs été dans des circonstances un peu particulières, ainsi qu’elle le lui avait un jour raconté. En effet, il était alors interdit à une femme enceinte de continuer d’enseigner. Mais comme dans la lointaine campagne où elle vivait on ne réussissait pas à trouver d’autre institutrice, messieurs les commissaires d’école s’étaient résignés à lui laisser terminer l’année. À condition, bien entendu, qu’elle s’arrange pour que la protubérance attribuable à l’arrivée prochaine de son premier enfant ne paraisse pas trop… Tout cela a bien changé. Aujourd’hui, les jeunes mères en devenir s’affichent fièrement, toute bedaine dehors. Mais pas partout. Car j’entendais encore l’autre jour à la radio que dans certains pays plus ou moins lointains, ce sont des hommes - des ayatollahs ou des talibans comme on les appelle - qui régissent toujours la tenue vestimentaire, le code de conduite et la vie des femmes. Si elle était encore vivante, la maman de mon Maître désapprouverait sûrement ce genre de situation, elle qui avait dû alors se plier à des diktats non exempts de certaines similitudes. Mais je m’égare. Revenons plutôt à mes débuts, pour éviter que mon Maître ne dise que je commence un peu trop à reprendre du poil… de la brosse. Mes premiers balais Donc, en cet été 1957, mon Maître se prépare à quitter son cher foyer campagnard pour faire son entrée dans la grande institution qu’il n’a jamais vue et qui n’est donc pas sans lui inspirer quelque crainte. Car, il faut bien l’avouer, mises à part quelques visites dans la parenté des paroisses voisines, il n’a pas beaucoup sorti de son giron familial. Aussi, est-ce avec une pointe d’appréhension qu’il ouvre en compagnie de ses parents la lettre de confirmation de son acceptation au collège. À cette lettre est jointe une liste de vêtements, d’objets utilitaires et d’articles divers à prévoir. C’est là que je figure fièrement, à côté de la brosse à dent, des serviettes, du porte-savon, des chemises, du blazer, etc. C’est ainsi que je me retrouve bien cordée et rangée dans l’un des compartiments supérieurs de la grande malle à armature - du genre coffre de pirate - qui bientôt sera pleine et prête pour le départ. J’ignore encore ce qui m’attend mais je suis tout excitée à l’idée de la nouvelle vie qu’entreprendra sous peu mon Maître et à laquelle je serai associée. Je ne suis pas sûre qu’il partage cette excitation, car je le devine songeur ces derniers temps. Comment ne pas l’être devant l’inconnu et l’arrachement à venir de sa famille ! [email protected] Pour l’heure, avec août qui avance à pas furtif, il est encore occupé aux travaux de la ferme et à la cueillette des petits fruits. Parfois, sous le soleil de midi, quand les vaches font la sieste à proximité, il se rend voir Grosse Blanche qui n’est pas farouche pour deux sous et lui permet même de se servir d’elle comme oreiller. Ah ! La belle insouciance tranquille proche du bonheur simple vanté par Jean-Jacques Rousseau ! (Mon Maître me pardonnera cet emportement anachronique intempestif, car s’il connaît le bonheur simple, il ne connaît pas encore Jean-Jacques Rousseau. Ça viendra plus tard.) Il affectionne également les jours de pluie, car les activités extérieures de la ferme se faisant alors moins pressantes, il en profite pour musarder à loisir dans l’encyclopédie Grolier nouvellement acquise. Déjà, son univers s’ouvre sur de nouveaux horizons. Le grand départ Et septembre vient… Et avec lui, le grand départ vers l’inconnu. Tout d’abord, il faut hisser les énormes valises dans le compartiment arrière de la camionnette du père d’un co-paroissien qui entreprend la même odyssée. Dans la cabine avant, les deux pères et les deux fils sont d’abord peu loquaces. Les adieux aux mères ont fait perler un peu de bruine à l’encoignure des yeux. Puis, à mesure que le véhicule descend des hauteurs de St-Fabien-de-Panet, l’appréhension baisse elle aussi d’un cran. Les pères, devenus plus volubiles, échangent entre eux et redisent à leurs fils la chance qu’ils ont d’aller ainsi s’instruire dans un grand établissement. Les fils, eux, n’en sont pas encore tout à fait convaincus. Puis, pour la première fois devant les yeux ébahis de mon Maître, le grand fleuve surgit dans son immensité quasi océane. Mon Maître est fasciné, comme il le dira plus tard dans des articles et une dictée qu’il aura l’occasion de rédiger. La route est longue mais déjà, au détour d’une butte boisée, l’imposante silhouette grise du collège lui apparaît… (à suivre) * En raison du sens particulier que peut avoir ici au Québec le mot brosse, mon Maître a été embêté pour intituler son article. Il se voyait mal dire Souvenirs d’une petite ou d’une bonne brosse, surtout que, dans ces cas, il arrive paraît-il que les gens ne se souviennent de rien. Portrait « Souvenirs » 29 LES MALHEURS D’ÊTRE PRESSÉ ! Par Jean-Paul Paquin, 114e cours Traduit de l’anglais par Mme Myrianne Michaud, enseignante au Collège J’ai été témoin d’une série d’incidents, certains tragiques, d’autres tout simplement odieux, qui sont arrivés parce que l’équipage d’un train était pressé de rentrer à la maison. Peu importe comment leur train était chargé, comme des chevaux qui retournaient à l’étable, leur impatience était farouche. Dépassant souvent les limites de vitesse, leur pire délit était de risquer la vie des autres. J’ai souffert J’allais moi-même souffrir à cause de l’équipage d’un train qui ne voulait pas ralentir. J’étais l’opérateur du télégraphe de deux gares, relayant les trois opérateurs de Garneau, puis les trois de Shawinigan pour leurs journées de congé. Je voyageais dans le fourgon de queue entre les deux gares. Un jour, on approchait de la gare de Shawinigan. Le mécanicien savait que je voulais descendre, mais ni lui ni le conducteur n’ont fait ralentir le train. Le conducteur m’a regardé et m’a fait signe que je pouvais descendre du train en mouvement. Devant son insistance, j’ai mis un pied sur le sol qui défilait à toute allure et suis immédiatement tombé à plat ventre. Quand je me suis relevé, j’ai vu le garde-frein à l’arrière du train s’éloignant qui souriait. Je m’étais égratigné les genoux, avais déchiré mon plus bel habit, abîmé mes chaussures et retrouvé ma montre en pièces sur la plate-forme. Très drôle. Ils avaient bien rigolé ce jour-là et étaient rentré à la maison tôt, mais ça allait être la dernière fois quand j’étais de service. Par la suite, j’ai fait de mon mieux pour toujours les ralentir. Je ne leur donnais pas le feu vert quand ils s’en allaient vers l’ouest, les obligeant à s’arrêter au pied de la colline à chaque fois. C’est drôle, ils étaient alors moins souriant. Tuer pour sauver quelques minutes Le plus tragiques des événements est arrivé par un beau dimanche après-midi ensoleillé. L’épouse du patrouilleur de tronçon de Shawinigan avait décidé de profiter du beau temps pour marcher le long du chemin de fer à la rencontre de son mari qui patrouillait la voie ferrée. À environ un demimile de la gare, elle s’est engagée sur un pont sur chevalets. Un train de marchandise se dirigeant vers l’ouest l’a surprise alors qu’elle était au beau milieu du pont. Le mécanicien, qui avait atteint une bonne vitesse pour monter la pente, l’a vue. Au lieu de ralentir, ce qu’il aurait facilement pu faire même sans appliquer les freins, il a décidé de lui faire signe de s’appuyer sur le garde-fou du pont. Paniquée, la femme s’est mise à courir, a trébuché et est tombée sur la voie ferrée. Le mécanicien a finalement appliqué les freins, mais les trois roues avant de la locomotive ont passées sur le corps de la femme. Quelques instants plus tard, le mari arrivait devant le corps mutilé de son épouse. J’ai revu le pauvre homme des semaines plus tard et il en tremblait encore. J’ai pensé à ce moment et je le pense encore, que ce qui s’était passé n’était ni plus ni moins un meurtre, commis par un ingénieur qui ne pensait qu’à rentrer chez lui sans perdre une seconde. Une dinde qui voulait une dinde À la fin des années 60, une inondation empêchait les piétons d’emprunter le pont entre Lewiston et Auburn, Maine. Les gens utilisaient donc le pont sur chevalets ce qui, normalement, aurait dû être sécuritaire puisque les trains roulaient lentement en ville. Mais, un jour, un mécanicien avait des ambitions. Il s’était fait promettre une dinde congelée de Swift, Co. s’il livrait de la marchandise périssable avant 7h00. Ce mécanicien a failli tuer plusieurs personnes parce qu’il a traversé la ville à vive allure et qu’en approchant du pont, au lieu de ralentir, il a utilisé son sifflet pour que les piétons dégagent la voie. Les gens se sont mis à courir aussi vite qu’ils le pouvaient, mais une pauvre femme a trébuché et plongé dans la rivière, s’en sortant heureusement qu’avec quelques ecchymoses et des vêtements mouillés. Quand j’ai parlé à l’ingénieur, j’étais abasourdi de constater qu’il n’avait aucun remord, son seul commentaire étant qu’il avait vu la petite culotte blanche de la femme en passant à côté et qu’il avait finalement obtenu sa dinde. « Hoop du Jour » Un jour, j’utilisais le « hoop » pour livrer des commandes à l’arrière d’un train de marchandise qui roulait à environ 30 miles à l’heure. Un garde-frein costaud a sorti son poing et m’a frappé à l’épaule, me faisant tourner sur moi-même. Je n’ai presque pas pu bouger mon bras pendant des semaines. Je ne pouvais pas laisser passer cet incident. Quelques semaines plus tard, j’ai reconnu le farceur qui était sur les marches du fourgon de queue, portant un chandail à manche courte et se préparant à passer son bras dans le « hoop ». J’ai discrètement mis mes doigts dans le bas du « hoop ring » et me suis tenu prêt. Quand il a passé son bras, j’ai tenu le « hoop ring » fermement, le laissant presque tomber des marches avant de lâcher prise. Je pouvais l’entendre crier dans le train qui s’éloignait. Plus tard, quand je l’ai revu avec son bras bleui, il était furieux. Je lui ai dit de se compter chanceux que je ne l’aie pas fait tomber et d’arrêter ses jeux insignifiants à l’avenir. Le fou a gagné la bataille Mon fils cadet m’a souvent demandé de raconter une anecdote qui s’est passée lors de mes premières années à travailler sur les trains. Elle n’a pas de lien avec le fait de se dépêcher à rentrer à la maison mais, comme vous l’avez deviné, il m’a suggéré de la raconter encore une fois. [email protected] Dans mes temps libres, je faisais du tir aux poignets avec les bûcheurs dans les tavernes de Shawinigan. Parce que j’étais sous-payé, il était intéressant pour moi de gagner quelques paris pour me payer une bière et, bientôt, je me suis mis à gagner plus souvent qu’à perdre. Je me sentais donc fort et confiant ce jour où je visitais mon frère qui était au collège. Dans la cafétéria, environ une douzaine d’étudiants parlaient fièrement du champion de boxe du collège. Me sentant un peu trop confiant, je dit que je pourrais le battre facilement. Je voulais me vanter un peu et impressionner; je ne pensais pas que ça irait plus loin. Au cours de la soirée, alors que j’étais assis dans la chambre de dortoir de mon frère, partageant quelques histoires et un peu de rhum, on cogna à la porte. Quelques étudiants étaient à la porte et l’un d’eux m’a dit : « Paquin, viens avec nous. On a une surprise pour toi. » Mon frère et moi les avons suivi jusqu’au gymnase où le champion, Thériault, m’attendait dans le ring avec ses gants de boxe. On m’a remis une paire de gants et mon frère était tout excité de m’aider à les mettre. Je me suis retourné et j’ai regardé le champion. Je ne suis pas sûr si c’est l’alcool ou la peur qui a agi, mais je suis devenu comme fou; j’ai sauté par dessus les cordes du ring et j’ai couru jusqu’au mur en bois franc qui était d’un côté. J’ai frappé le mur de toutes mes forces et j’ai entendu craquer. J’étais certain que c’était mon poignet, mais j’ai vu que le bois avait craqué. Je me suis retourné vers Thériault et j’ai lancé : « C’est ta face! » J’agissais comme si j’étais enragé d’être là et je réussissais à avoir l’air possédé avec ma lèvre en sueur et mes yeux qui bougeaient dans toutes les directions. Quand la cloche a sonné, j’ai murmuré que ma main droite représentait la mort certaine et que ma main gauche représentait un voyage à l’hôpital. J’ai commencé à m’approcher de lui, et lui s’est mis à reculer. Je ne savais pas trop ce que je faisais, mais ça fonctionnait, alors j’ai continué à m’approcher lentement en bougeant mes pieds comme je l’avais vu dans des matchs professionnels, le laissant s’éloigner de moi. Même si j’avais l’air d’avoir perdu la raison, j’étais tout à fait conscient que de tenter un coup ouvrirait la porte à un contre-coup, donc je ne faisais que m’approcher comme une bête sans pitié. Bientôt, la cloche a sonné. J’étais épuisé et j’avais besoin de me sortir de là, alors j’ai annoncé que Thériault n’était pas de mon calibre. Je suis certain qu’il était autant soulagé que moi et nous avons immédiatement enlevé nos gants. La partie était terminée, sans un seul coup. Des années plus tard, quand j’ai vu Mohammed Ali utiliser le psychisme avant ses matchs, j’ai finalement compris ce que j’avais accompli avec très peu d’habileté en boxe, pour avoir été trop loquace. 30 Portrait « Bons coups » QUELQUES NOUVELLES BRÈVES DU 130E COURS Par Léonard Lemieux, 130e cours Le comité des réjouissances du jeudi a décidé de tenir quatre soupers encore cette année. L’invitation aurait dû vous parvenir au début d’octobre. Ce n’est pas à l’Institut Pasteur que notre pathologiste-écrivain Réal Lagacé doit séjourner en novembre mais bien à l’Institut Marie-Curie. Gilles Gagnon et Martin P. Pelletier ont eu à affronter le scalpel dernièrement. Le rétablissement est bien amorcé et nous leur souhaitons un retour rapide à la santé. Le docteur Jacques Carbonneau a eu droit à une fête de la reconnaissance pour ses quarante ans comme médecin de campagne dans sa paroisse de Saint-Fabien-de-Panet. Une messe célébrée par Rodrigue Gagnon, curé et confrère de Jacques, un vin d’honneur et un buffet ont marqué la journée du 10 octobre. Curieux quand même que le curé et le docteur de la place soient du 130e. De mauvaises langues, ou plutôt des bonnes, répètent que le docteur Carbonneau est le Bon Dieu à Saint-Fabien; cela place Rodrigue dans une drôle de situation. UNE ENTREPRISE DE SAINT-JOSEPH S’ILLUSTRE PAR SA COMPÉTENCE, SON DYNAMISME ET SON EXCELLENTE GESTION. Lucie Briand, 160e cours et son conjoint Rémi Charest se sont mérités le 17 septembre 2009, dans le cadre de la 16e édition des Prix PME Banque Nationale, le prix : Gagnant du Lauréat Or - Les Entreprises Rémi Charest inc. Catégorie « Petite entreprise » Région de l’Est du Québec comprenant les régions du Bas-St-Laurent-Gaspésie - Les Îles-Saguenay-LacSt-Jean et Côte-Nord. Le Groupe financier voulant rendre hommage à l’audace, à la détermination et à l’excellence de l’entrepreneuriat québécois. Madame Briand et son conjoint M. Charest sont les parents de Cassandre Charest, présentement étudiante au Collège en 3e secondaire. Toutes nos Sur la photo de gauche à droite : L’abbé Ulric Bilodeau, Sylvie Dubé, épouse de Léonard Lemieux du 130e, Céline Caron, épouse de Jacques Carbonneau, le dr Carbonneau du 130e, Jeannot Lacroix, épouse de Jacques Laverdière, l’abbé Rodrigue Gagnon et le dr Jacques Laverdière, tous deux du 130e. Le 6 octobre, quelques confrères ont voulu souligner la retraite de leur président Paul Bélanger, directeur de la Villa Saint-Jean. Une bande de joyeux lurons s’est retrouvée au presbytère du Lac-Trois-Saumons, histoire de rompre le pain et de partager le fromage. félicitations ! Portrait « Merci » MERCI À… Vous tous et toutes chers anciens et anciennes! MERCI À… Tous nos commanditaires! Joyeuses Fêtes ! De l’équipe de l’Amicale des anciens élèves du Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière MERCI À… Tous nos collaborateurs! L’Union Amicale est le magazine de l’Amicale des anciens élèves du Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière. Avril/mai Août/septembre Décembre/janvier Merci à Louise Lacoursière et à Martine Dubé pour la relecture et les suggestions constructives. Rédactrice en chef - Nathalie Lévesque Collaborateurs - Élizabeth Bercegey, Richard Bernier, Martin Bossé, Lucie Briand, Réjean Bureau, Denis Caron, Julien Caron, Pierre Chouinard, abbé Maurice Côté, Michel Coulombe, Martine Dubé, JeanJulien Dupont, Marc Fortier, Cajetan Gauthier, Gaétan Giguère, Louise Lacoursière, Me Nancy Lajoie, Léonard Lemieux, Julie Lévesque, Lucie Lévesque, Chantal Mercier, Myrianne Michaud, Félix-Antoine Morin, Jean-Paul Paquin, Urgel Pelletier, Claude Vachon. Expédition - TAQ Publicité - Jocelyn Caron Tirage - 5000 copies Conception de la couverture et montage Camélia design - www.cameliadesign.ca Photographes - Denis Caron et Guy Bilodeau Impression - Impression Rive-Sud – Cap Saint-Ignace [email protected] Prochaine parution - Mai 2010 Date de tombée - Le 1er avril 2010 L’Amicale des anciens élèves Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière 100, 4e Avenue, La Pocatière (Québec) G0R 1Z0 Téléphone : 418 856-3012, poste 229 Télécopieur : 418 856-5611 Sans frais : 1 877 783-2663 Courriel : [email protected] www.leadercsa.com Ce magazine est publié grâce au support financier de ses commanditaires et de l’Amicale des anciens élèves du Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière. La direction de l’Union Amicale laisse aux auteurs l’entière responsabilité du contenu de leurs textes. Jean Belley - Luc Senéchal 153e cours 148e cours [email protected] M. Jean Lapointe, directeur général 135e cours L’Union amicale, publication de l’Association des anciens élèves du Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière Responsable : Nathalie Lévesque Dépôt légal : troisième trimestre 2009 Si non réclamé, retourner au Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, 100 4e Avenue, La Pocatière (Québec) Canada G0R 1Z0
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Nous continuons de croire que votre Amicale a un rôle important dans le développement et l’avenir de notre Institution. Notre réseau est unique et fort… Unissons-nous pour qu’encore longtemps le Co...
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