كلمات للعي ش معا
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كلمات للعي ش معا
الأيام الفرنكفونية احلادية ع�شرة 11e journées de la francophonie كلمات للعي�ش معا Les 7, 8 et 9 mai 2013 au Lycée lyautey �أيام 9-8-7ماي2013،بثانوية ليوطي Editorial L’année 2013, à travers les « 10 mots arabes semés au loin » choisis pour thème de la francophonie, célèbre l’union des langues, des civilisations, des peuples et des cultures. Ainsi de très nombreux élèves des 11 délégations de l’Académie Régionale d’Education de Formation du Grand Casablanca et le lycée Lyautey établissement en gestion directe de l’ Agence de l’Enseignement Français à l’Etranger ont travaillé avec leurs enseignants en ateliers d’écriture, de chant choral et de création artistique avec le guide de la mallette pédagogique élaborée pour ces dix mots de langue arabe entrés en langue française (cf les précisions étymologiques en fin d’ouvrage). Les domaines variés ouverts par ces mots sont autant d’embrayeurs de rêves, d’idées et d’émotions et les ateliers d’écritures ont amené les élèves à s’exprimer de manière riche et féconde. Le jury de poésie a reçu des centaines d’œuvres venant de dizaines d’établissements sélectionnés par les délégations. Ce fut difficile d’en extraire une sélection finale sans états d’âme, tant la richesse et la qualité des productions étaient sensibles. Le jury d’arts plastiques a lui aussi reçu des dizaines d’œuvres sélectionnées par les délégations, ce fut là encore un choix cornélien d’en extraire seulement 14 pour illustrer le livret. Les ateliers de chant choral ont quant à eux, travaillé sur des créations ainsi qu’à l’hymne des francophonies dont la partition figure en fin d’ouvrage. Ce livret permettra à chacun de garder une magnifique trace de ces productions qui symbolisent un élan commun pour célébrer les arts, la vie et la beauté du monde. Terminons avec ces quelques mots des enseignants tirés de l’avant-propos de la mallette pédagogique qui nous rappellent combien ce métier qui nous réunit tous ici est magnifique. « L’élève est fait pour être élevé. Interroger la langue, la rendre bruissante, la retourner sur elle-même pour en goûter les saveurs secrètes, ce sont autant de leviers pour interroger l’homme et le monde, et bâtir des frontispices pour d’autres lendemains. C’est renouer aussi avec l’étymologie du mot poésie qui est action, transformation, ouverture et célébration. C‘est à cette initiation à l’amour d’une langue soudain nouvelle, ouverte, comme plus subtile et tolérante, belle dans sa simplicité et sa différence que nous souhaiterions inviter les élèves. Apprendre à écouter la langue poétique pour apprendre à s’écouter, apprendre à lâcher prise pour unir mots et émotions et devenir un autre. » Khadija Benchouikh Directrice de l’Académie Régionale du Grand Casablanca 2 Didier Montant Proviseur du lycée Lyautey 3 Préface La langue arabe entre en Europe comme un bateau dans un port. Venise d’abord, porte ouverte sur l’Orient, ville de l’entre-deux rives, qui accueille les savants grecs suite à la chute de Constantinople en 1453. Dans les cales, deux trésors culturels, Platon et Aristote traduits par les Arabes et tout un savoir-faire technologique du Moyen-Orient. La découverte de l’imprimerie et ses nombreux établissements dans la cité des Doges vont propager à travers toute l’Europe le courant de la Renaissance. Un deuxième port, deuxième porte d’entrée de la langue et des idées arabes en occident : l’Andalousie. Les villes espagnoles se font les médiatrices de la pensée philosophique et mathématique et familiarisent l’Europe (et singulièrement la France) aux idées d’Averroès et d’Avicenne et aux mots arabes qu’elles se font une spécialité non pas tant de traduire que de véhiculer. La langue française, capte à son tour les mots de la langue source. Ce que notre langue dit dans cette captation, dans sa capacité à ingérer les mots arabes, à se les approprier pour s’en nourrir et s’en fortifier, c’est l’immense fascination d’abord mais aussi le besoin de désigner à son tour les réalités nommées par la langue source qui grâce à elles, existent et exigent d’être nommées. Ce sont ainsi des pans entiers des sciences arabes qui apparaissent. La chimie et la médecine tout d’abord comme en témoignent des mots comme alambic, alcali, alchimie, alcool, amalgame, antimoine, benjoin, camphre, dourine, goudron, kalium, mazout, nuque, réalgar, talc. Les mathématiques ne sont pas en reste : algèbre, algorithme, alidade, chiffre, zéro. Des réalités sectorielles entières pénètrent la langue française, courent à travers elles, l’innervent et dessinent ainsi le spectre sensible de la fascination de la France pour le monde arabe. Naît ainsi une petite musique bien particulière qui est comme un chant de la langue arabe dans la langue française. Que seraient nos maisons sans divan ni matelas, nos salons sans ottomane ni sofa, nos fins de repas sans tasse de café ? Comment naviguerait-t-on sans amiral, ni boutre, sans calfater ni la cange ni la felouque ni la patache, sans connaître où sont les récifs ? Si certains vêtements affichent leur origine arabe dans leur onomastique (burnous, chéchia, djellaba, fez, gandoura, keffieh), que dire de ces mots qui désignent des vêtements ou tissus si bien ancrés dans la langue française qu’ils semblent y être nés, alors qu’ils viennent tous de l’autre rive de la Méditerranée : chamarrer, coton, jupe, moire, mousseline, nacre, ouate ? C’est une chose de dire l’autre avec les mots de sa langue ; c’en est une autre de se dire soi-même avec les mots de cet autre devenu brusquement mon égal et mon frère et mon autre moi-même La francophonie célèbre cette année la rencontre des langues arabe et française, leur capacité de s’embrasser, de rejaillir de part et d’autre dans les arts, de tisser des ponts entre les hommes et dans les langues enchevêtrées, elles et eux qui courent de droite à gauche, de gauche à droite, à perdre haleine, pour se porter, s’apporter, se prolonger. Alors les consonnes comme des tiges de tulipes éclosent à même l’azur, les voyelles peu en reste réalisent l’alchimie de s’iriser, pleines et rondes comme oasis ombragées. Des notes de café tiède se mêlent au grain de la guitare comme des accents au-dessus au-dessous de la ligne ; les mots deviennent des rangées de cavaliers de fantasia qui s’avancent et cherchent l’or du temps. La Méditerranée n’est alors plus seulement l’éblouissant bazar ouvert au hasard de l’histoire ; elle devient élixir à l’oreille enchantée, une langue de feu sous la langue parlée. D’après la préface de la mallette pédagogique, Perrine Charlon Jacquier - Lycée Lyautey & Gwenael Devalière - Lycée Descartes AEFE Maroc D’où des résurgences fleuries (lilas), chargées d’arômes et d’épices (curcuma, harissa, estragon, safran, séné) qui réveillent et pimentent la langue. D’où des couleurs jusqu’alors inconnues qui viennent l’enrichir et l’élargir comme si, brusquement, notre langue ouverte à l’autre devenait plus sensible et riche, plus souple aussi puisque plus apte à saisir la complexité du réel et ses nuances (alezan, ambre). Et que dire de notre quotidien transfiguré ! Que seraient nos corbeilles de fruits sans abricots ni pastèques, nos bacs à légumes sans artichauts ni épinards ? Et nos zoos sans gazelles ni girafes ? Nos marchés sans fardeau, magasin, quintal, tare ni tarif ? Comment vivre désormais sans arak, boutargue, café, carafe, couscous, mazagran, méchoui, merguez, moka, raki, sorbet, tamarin, taboulé ? Imaginerait-on la poésie française sans référence au luth constellé ? Le vocabulaire de l’architecture aussi est présent ; si l’on n’est guère surpris de rencontrer adobe, alcazar, fondouk, gourbi, koubba, krak, minaret, médina, mosquée, moucharabieh, qui penserait que le terme ogive, si attaché à l’art gothique, si français, vient de la langue arabe ? 4 5 Tulipe, tu es triste, tu te meurs de ta tumeur qui te tue. Tu te tords de ta douleur qui te torture de ta tige à ta taille, ta tête te tenaille, terrible tragédie. Tulipe, tu troquerais ta tristesse contre une tombe tropicale. Tu tisserais un tulle tellement fatal qui te tuerait tout à fait. Tulipe, tu tricoterais un tapis tristement turquoise pour traverser les traces et tracas qui trahissent ton terrible secret. Tulipe tu t’embarquerais sur une trirème pour triompher et faire face à tous tes tremblements, à tous tes trébuchements, à tous tes travestissements. Tulipe enfin tranquille, transformée, transfigurée, transpercée de tendresse, car la pluie tombe enfin au cœur de ta détresse. 6 7 Six vautours fantassins hennissent dans la poussière Acrobatie des burnous qui fanfaronnent dans la carrière La fantasia écume Les étalons fantasment leurs rênes Fer à cheval lancé dans la brume Feu d’éperons dans l’arène Cavaliers tels une rangée de fantassins Portés par leur bravoure et leurs fantasmes Lancés dans une bataille fantastique Où règnent en maîtres le prestige et la fantaisie Chevauchent leurs montures dans un esprit fantomatique. Chevauchée gracieuse Un seul fantassin las meurtri Cheval n’est plus là 8 9 Une femme triste La robe rouge qui pleure Tulipe est son nom La musique nait Dans le creux de la guitare Et la lune danse L’art de la guitare Se joue sur des cordes d’or Que tous les doigts pincent Mon cœur est guitare Mon cœur est guitare Faudrait savoir jouer avec MI LA RE SOL SI MI Mon cœur est miroir Malheureusement mon cœur est sec MI LA RE SOL SI MI Mon cœur est là Ce n’est pas un rêve Un soleil froid Si tu l’achèves MI LA RE SOL SI MI Oh, la pleine peine Ame malheureuse Se cachant sous ses pétales 10 11 r ir u je ac it r le a êv re e de m d l ’i ’é ’a n c rt sp o ir ute e M e u G Q 12 r ou en m a ci d’ agi ret r m u ec to en n s u au ici be us che Un r m her u c Po ui Q vée trou berté e r i mer e en l ver La r ê a r t oi gui Ma issez-m La 13 Minuit, La nuit est tombée, Rêves inopinés, Solitaire dans mon lit, Silence tant recherché, Misérable endormi. Mille nuits que je t’attends. La situation m’ennuie, Rêveuse je t’aime tant, Solitude, mon cœur en rit. Si tu reviens je serai là Miracle c’est pour toi que je me bats. Mi La Ré Sol Si Lourd Mystérieusement elle n’est plus La femme de ma vie Retrouve-moi Solitaire à minuit Si tu étais avec moi au creux de mon lit Militant notre amour Mi la ré sol si lourd Migraine gangrène mon esprit à en devenir sourd la foi reste en moi Rayon de lumière à l’ombre du secours Mi la ré sol si lourd Soldat écoute sonner le jour Silhouette de l’amour fais-moi signe lors du retour Mielleux notre bonheur coulant rigoureusement sans détour. Mi la ré sol si lourd 14 Migrateur sensuel, Là est ma souffrance. Réponds à mes appels, Solution, évidence. Si seul, si délaissé, Minutes et heures passées… Midi bientôt sonné, La mélodie Résonnée, Solitaire encore trahi, Si longtemps convoité Midi est passé… 15 Tant de poudre en l’air Galop de fantassins Liberté d’esprit Azur Ô, perles d’azur, Je me noie dans vos yeux Mon âme est transportée Par votre mer si calme. Le ciel attendri D’azur au noir change couleur Tombe de pleur 16 Lorsque vous m’accordez l’intime de vos yeux, Vous balayez mon visage de vos cils chastes Et posez vos doux baisers sur mes joues ingénues Vous brillez telle une rose qui s’échappe. Ô, clair soleil, mon printemps d’espérance, Votre ciel de désirs devra attendre, Et l’été épousera les rayons de vos yeux. 17 Métagrammes pour une fantasia Fantasia is fantastic When I first found her My heart in fire This feeling is so magic Look at the fairy horses Flying in the air For whom I do care And living free overseas Fantasia, Asia Emporte moi Asia, Asia T’envole pas Asia, Asia Emmene moi Asia, Asia n’oublie pas Freedom I want to be free Freedom don’t worry Freedom seek for liberty And eternity Assia tout devient flou Surf on the sand, tu vas so faster A ta musique, mon Coeur en fire O fantasia, I become so fou Fantasia Poudre partout dans le ciel gris Courses de selles panachées Fanion enfoncé dans la fange Fanions flottants, lumière des fanaux L’air des fanfares L’escadron des fantassins S’élance ventre à terre Les galops fanent l’herbe Vent debout frappe Si fort tel une gifle Les chevaux hennissent Déployant leurs ailes Les sabots décollent S’éloignant de la terre En un clin d’œil, tout disparaît Les fantômes s’assoupissent Seuls la poussière étouffe Et le silence assourdit. Fantasia, Asia Emporte moi Asia, Asia T’envole pas Asia, Asia Emmene moi Asia, Asia n’ oublie pas 18 19 ments bl an enti s cs s e d r tulipe u e de m r œ La Cache ta tulipe Dernière larme du passé Il pleure dans ton cœur Un mot sur les choses Mot qui pleure sur les fleurs Tulipe a poussé nf g ri s Au c e L’ Offre ta tulipe Dedans se cache ton cœur De pétales rouges nt s Larme de tu l ip e ur des sentim e gi t an Cueille ta tulipe Orage s’en est allé La pluie a cessé e t u li p de me n t s r o u g es Lar nt i m e es se ui bou g e Au cœur d de q Un mon 20 cœ tesse a su r inno Au Tris cent Tulipe qui s’ouvre Amour enflamme les cours Supplante la rose 21 Mi ange, je parle à travers ma guitare Là est mon choix, ma vie, mon art Rêve avec moi un air de Zanzibar Soleil berbère caché au fond du soir Si tu veux écouter mon histoire Minuit renait du désespoir Destin dans la guitare Miracle du matin La tulipe a grandi Réplique mon ami Solitaire soudain Si tu veux partager ma tulipe épanouie Miracle de la vie Bats-toi pour ton destin. Miracle de la nuit L’avoir ressenti Rayon de lumière Solstice éternel Si près de minuit Mirage du soir M’y voir L’avoir Rayer le noir Soleil d’un soir S’y croire Mimer l’espoir 22 23 Guitare Mille et mille sentiments Larme de cœur Rêve d’enfant Solitude se meurt Silence hésitant Miracle du bonheur Miracle tel qu’il est Laisse l’âme s’envoler Révolution solaire Soleil dans ma journée Si belle et si heureuse Mirabelle la vie Mille fois je lui souris Lalala elle me dit Réveille-toi mon chéri Solution au problème Si j’oublie que tu m’aimes Misérable la vie Une oasis dans ma guitare Miroir rouge de mon cœur La clé de mon bonheur Rétablir l’avenir Solide de plaisir Si fort et si joli Miracle sous la pluie. Mirage que je vois La fontaine me noie Rayonnante autrefois Soleil brulant au loin Si le rythme foudroie Mirage, Mirage, Mirage Une oasis dans ma guitare. 24 25 Café oasis Un concentré de malice Au bout du fossé Minuit est là Réveille-toi et Solennellement prononce-toi Si minutieusement Miraculeusement Les minutes sont là Mais réellement Tu n’es plus là Solitaire Si seulement, au milieu de ta vie tu n’étais pas parti Pour sauver ta patrie Si tu n’avais pas pris les armes du mépris Et si tu avais fui les larmes de l’oubli Alchimiste incapable Café imbuvable Erreur irréparable Secret inavouable Noir insupportable Hasard coupable Cordes crochées accordées Douce douleur adoucie Mélopée Mélodieuse mélodie Odieuse maladie Réveil brisé. Je bois un café. Amertume suave, salée, sucrée. Je pose mes lèvres au cœur de la tasse. Au fond du gouffre. Loin du bruit de la guitare. Cœur noir. Café boisson, café poison. Petit liquide délicieux, pernicieux, qui nous ramène aux maîtresses noires des heures de gloire et qui noie dans la tasse la gloire et la victoire. Réveil brulant. Cœur blanc. Cœur vainqueur. Une belle tasse pour vaincre les obstacles. Bonheur au fond des rêves. 26 27 Il pleut de la nuit La tulipe s’ouvre et luit Vase cueille pluie Tulipe en deuil Ta lipe qui souffre En torchant tes larmes En chantant tes armes Théorisant ton drame Et Tulipe s’ouvre 28 Inondée de pluie Lumière a éteint la nuit Tulipe s’ennuie La tulipe est triste Mais sous sa robe turquoise Se Cache douleur Juste au fond du cœur Il pleut des larmes langueur Tulipe est douleur Pétales de feu Tente ou tutu d’un secret Cachent bien son âme L’eau n’arrose plus Passé, le puits a détruit La tulipe est close Pétales fort tristes Les Âmes des emparés Tombées sur la table 29 En rond je me perds Ponts de chameaux ensablés Oasis je rêve Vague bariolée fantastique Tumultueuse, ambiance chaotique Son de barbare, son de sauvage, Les you-yous des femmes vêtues de blanc Déambulant, telles des fantômes. Silence, guerre sans victimes, sans sang Silhouette, crinière chevauchée Grâce, majesté et fantaisie L’odeur du baroud m’enivre et m’emporte Vers les cieux lointains de mes ancêtres Fantassin téméraire et bienveillant Ecume noire, galop, canon explosif Fierté purement arabe, tableau festif. Marge très large Pleine d’avantages Azur elle partage 30 Azur angélique Dans l’amour énigmatique Azur pacifique 31 Etymologie Tulipe Issu du persan dulbend (« turban ») Guitare دلبند Attestée sous la forme latinisée tulipa en 1593, prononcé tulipan en français en 1600 puis tulippe en 1611 et enfin tulipe en 1624 (Guez de Balzac) Azur De l’arabe lazaward (« lapis-lazuli »), luimême emprunté au persan lazward الزورد Issu de l’arabe al-kymya (« science des quantités »). Le mot alchimie est l’ancêtre du mot chimie (arabe الكيمياءيك ) يم Café De l’arabe waha (« oasis »). de l’arabe qahwa Bazar Du persan : bazar Entre dans la langue française en 1432 sous la forme « bathzar » (« Voyage d’Oultremer », de Bertrandon de la Broquière) واحة Attesté en 1561 dans la langue française. Elixir De l’arabe ibérique médiéval (al-)’ iksir « pierre philosophale » Attesté dans la langue française en 1275 dans l’œuvre de J. de Meung, « Le Roman de la Rose ». 32 فنطازية �إك�سري قهوة En 1591, le mot et à Venise ; en 1610 en Hollande, en 1651 à Paris sous la forme « cafeh », 3 ans plus tard le premier café ouvre à Marseille. الكيمياء Attesté en 1275 dans la langue française sous la forme « alkimie » Oasis De l’arabe fantaziyya Attesté en 1842 « Une fantasia au Maroc », titre d’un tableau d’E. Delacroix, date de l’exposition à Paris. Attesté dans le premier écrit de langue française « La Chanson de Roland (1080) a». Alchimie قيثارة Attesté en 1275 sous la forme quitarre dans l’œuvre de J. de Meung, Le Roman de la Rose. Fantasia (ZUR désigne le soleil dans de très nombreuses angues indo-européennes: en hindi SOURIA, espagnol SUR (sud direction du soleil), mais également en arabe ZHOR (midi)). De l’arabe qîtâra Étymologiquement, le mot vient de kithara (égyptien) ou ketharah (assyrien) et se retrouve dans de nombreuses langues méditerranéennes (arabe : kuitra ; chaldéen : chetharah ; grec : cithara ou citharis ; romain : cithara, etc.) et désigne pendant longtemps divers instruments à cordes pincées, depuis les formes achaïques de harpes ou de lyres aux divers types de luths. Du perse kitàr (ki = trois, tàr = cordes). Hasard de l’arabe andalou az-zahr (« dé, jeu de زهر, zahr dés »), nommé d’après l’arabe رهز (« fleur ») بازار الزهر Attesté dans la langue française dès 1150 (Everard de Kirkham) 33 Le Bazar Des Mots L’hymne de la Francophonie 34 35 Auteurs Page 6 « Sans titre » (2e prix ex aequo), Nada ABI – Zineb MEKOUAR - Lycée Lyautey, Page 21 « Tulipe qui s’ouvre », Kenza EL KALLEOULY - Meriem BELLA - Basma ZARYOUH - Laila RALIKE Collège Al Moutanabi - Délégation El Fida Page 7 « Tulipe, tu es triste » (1er prix ex aequo), Raouia RIFHI - Amina MOUNIB - Khadija AMEUR - Youssa OULBI Asmaa BENJELLOUN, Collège Al Moutanabi - Délégation El Fida Page 22 « Destin dans la guitare », Collège Al Moutanabi - Délégation El Fida « Miracle de la nuit », Younes HARAR – Sadreddine YAKER – Lycée Lyautey Page 8 « Fantasia », Nadia B et Mona B – Collège Ibn Al Mouakit - Délégation Hay Hassani Page 23 « Mi ange », Chaimâa DIB - Atelier 3 Délégation Ain Chock « Sans titre » (5e prix), Ahmed ELYAFI - Lycée Ibnou Chouaid Délégation Sidi Bernoussi Page 9 « Six vautours fantassins » (1er prix ex aequo), classe de 2e année - Collège Ibnou Sina - Délégation El Fida e « Cavaliers », classe de 2 année - Collège Ibnou Sina - Délégation El Fida « Chevauchée gracieuse », Imane RADJA - Collège Allal Ben Abdellah – Délégation Mohammedia Page 24 « Une oasis dans ma guitare », Ismail ZIATI - Ali EL ATTAR - Yassine TANTAOUI - Lycée Lyautey « Guitare », Fati RAZKI - Collège Smara – Délégation El Fida Page 10 « La musique naît » et « L’art de la guitare… », Jaouad - Salah - Hassan - Idriss - Collège Al Moutanabi Délégation El Fida « Une femme triste » et « Oh, la pleine peine », classe de 2e année - Collège Ibnou Sina - Délégation El Fida « Mon cœur est guitare », classe de 3e année - Collège Meriem El Fihriya - Délégation El Fida « Sans titre », Lycée Lyautey Page 12 « Miracle de l’art », Fadwa FALAH- Fawzi HAFSA « Un beau tour d’amour », Khawla JABIL - Khalid KOULOU - Oumaima IRAFAN - Mokhtar OTMANI IDRISSI (Lycée Abderkrim El Khattabi - Lycée Abou Baker Esseddik - Lycée Ahmed Haimer Ecole Ibnou Zaidoun) - Délégation Ain Chock « Sans titre » (4e prix) – Nadia ADRAÏZI et Mounia BENSLIMANE, Collège Ibn Al Mouakit - Délégation Hay Hassani Page 13 « La mer retrouvée » auteur inconnu Page 14 « Mi La Ré Sol Si Lourd » (5e prix ex aequo), Elias BELLATIF - Lycée Lyautey « Un monde fou» – Ilana BIJAOUI - Lycée Lyautey Page 25 « Guitare », Daha ABAULAITE - Dounia TALIB - Loubna MOURDINE - Imane CHAWKI Nouhaila CHAMAOUI - Collège Meriem El Fihriya - Délégation El Fida « Miracle tel qu’il est », Oumaima ELGHALI - Sarah ELKOUHTOURI - Oumaima ETMIDI - Yasmine MAHZOUL Collège Ibnou Sina - Délégation El Fida Page 26 « Cordes crochées », Collège Al Moutanabi - Délégation El Fida « Minuit est là », Liam DERY - Lycée Lyautey Page 27 «Alchimiste incapable», Saad BAHNINI - Collège Ibnou Chouhaid - Délégation Sidi Bernoussi « Café oasis » , Inès DAKHLI - Lycée Lyautey «Réveil brisé», Adapatation à partir de trois propositions : Rajaa Zerouali (Lycée Abdallah Mediouni, délégation Moulay Rachid) Saad el Azzab (Collège Moulay Slimane, délégation Ben M’Sik), Mohamed Karim Oujaa (Collège Moulay Slimane, délégation Ben M’Sik) « Café », Clara MONCEAU- Nour SEBAA – Lycée Lyautey Page 28 « Il pleut de la nuit », Khachja- Mona- Souhaila - Chaimaa, Collège Meriem El Fihria - Délégation El Fida « Tulipes à la fenêtre », Zineb BADROUSSE – Maiwa BOUHAHAB - Ghita ABWAQ - Lycée Lyautey Page 15 « Minuit » (5e prix ex aequo), Rabéa WARIT - Ines BENSAID - Aya LEMSEFFER - Leila ATIK - Lycée Lyautey « Guitare », Fati RAZKI - Collège Smara - Délégation El Fida Page 29 « Ta lipe qui souffre », Kenza EL KALLEOULY - Basma ZARYOUH, Collège Al Moutanabi - Délégation El Fida « Inondée de pluie », (6e prix ex aequo), Sarah HOUSNI - Karim ZDEGUE - Ismail KOURTASSE Collège Abou Baker Esseddik - Délégation Ain Chock « Tulipe en deuil »… (6e prix ex aequo), Classe de 2e année - Collège Ibnou Sina - Délégation El Fida Page 16 « Tant de poudre en l’air », Selma MENJRA - Collège Allal Ben Abdellah - Délégation Mohammedia « Le ciel attendri », Hasnaa BOUTEJDIR (Lycée Abderkrim El Khattabi - Lycée Abou Baker Esseddik Lycée Ahmed Haimer - Ecole Ibnou Zaidoun ) - Délégation Ain Chock « Sans titre » (2e prix ex aequo), Nada ABI - Zineb MEKOUAR – Lycée Lyautey Page 30 « Vague bariolée », Imane RADJA - Collège Allal Ben Abdellah - Délégation Mohammedia « Sans titre » (détail) - Malika BOUABID - Lycée Lyautey Page 17 « Azur » (3e prix), élèves du Collège Ahmed Haimer - Délégation Ain Chock er « Sans titre » (1 prix), Malika BOUABID - Lycée Lyautey Page 18 « Métagrammes pour une fantasia », Classe d’anglais 309/10 - Lycée Lyautey Page 19 « Fantasia » (4 prix), Asmae KHARRAB - Collège Allal Ben Abdellah - Délégation Mohammedia Page 20 « Larme de tulipe », Collège Ibnou Sina - Délégation El Fida Mise en page sur une idée de Asmae ESSAID, Lycée Ibn Othman Ben Affane - Délégation Aïn Chock Page 31 « En rond je me perds », Aboulail CIKAME - Ghizlane LACHGAER - Asmaa TAKIBA Zoasmine ABDELKHALDI, Collège Al Farabi - Délégation Moulay Rachid Sidi Othman «Marge très large», Lycée Ibnou Zaïdoun - Délégation Ain Chock «Sans titre» (6e prix), Moad SIFEDDINE - lycée Lyautey e 36 37 Remerciements Des remerciements particuliers à : Perrine Charlon Jacquier - Lycée Lyautey et à Gwenael Devalière - Lycée Descartes Enseignants expatriés à mission de conseil pédagogique AEFE Maroc. A Madame Safae Azaoui, Inspectrice d’Education Musicale, A Madame Yulia Stroy, Correspondante Territoriale de musique Lycée Lyautey Aux coordonnatrices et coordonnateurs des 11 délégations de l’Académie Régionale d’Education et de Formation du Grand Casablanca pour le fabuleux travail réalisé ! Tous nos remerciements également : A Madame Jamila Lebdaoui, Inspectrice de Français, A toutes les équipes pédagogiques et administratives de l’Académie Régionale d’Education et de Formation du Grand Casablanca et du Lycée Lyautey Aux nombreux professeurs et élèves qui ont participé aux concours de poésies et d’arts plastiques avec enthousiasme ! Aux professeurs et aux élèves qui ont participé, impulsé et développé le chant choral avec talent ! A tous les membres des jurys, A tous les élèves qui sont l’avenir du Monde A Karim Laïdi de Micro Images Au studio Yapaphoto A tous les membres du comité de pilotage « Francophonie » de l’Académie Régionale d’Education et de Formation du Grand Casablanca et du Lycée Lyautey 38 39