La Lettre du SOB - SOB (Secrétariat des Oblatures Bénédictines)
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La Lettre du SOB - SOB (Secrétariat des Oblatures Bénédictines)
La Lettre du SOB N°19 Juin 2008 ÉDITORIAL Bureau du SOB 7, rue d'Issy 92170 Vanves Sommaire Chers Amis, L'équipe de rédaction est heureuse de retrouver ses fidèles lecteurs. Vous êtes nombreux à nous rejoindre et à encourager vos amis oblats à lire la lettre du SOB. Dans ce numéro, vous trouverez de larges échos de notre Assemblée Générale, qui s'est tenue le 12 Avril dernier. Merci à nos amis Belges d'avoir répondu à notre invitation. Le thème de l'Adoration Eucharistique nous a permis de vivre des moments forts dans ce haut lieu parisien. Soeur Cléophas a répondu à nos questions sur la mission de la Communauté de Montmartre ; elle nous disait avec beaucoup de simplicité : "Nous sommes des bornes lumineuses". Oui, les moniales permettent ainsi aux nombreux pèlerins de rencontrer le Seigneur. Comme vous le savez, nous entrons dans l'année Saint Paul voulue par notre Pape Benoît XVI. Nous espérons que vous pourrez partir sur les pas du dynamique apôtre. Merci à Dom Gozier de nous faire entrer dans cette année de manière inattendue : en associant Sainte Thérèse et Saint Paul. Merci également à nos amis de Chantelle de nous ouvrir les portes de leur belle abbaye. Partons vite dans le sud de la France les rejoindre. N'oubliez pas de lire avec attention la rubrique " A vos Agenda", avant de réserver vos vacances ! : toutes les sessions proposées sont de grande qualité. N'hésitez pas à réagir et à nous transmettre vos informations. Nous attendons avec joie le prochain article présentant une abbaye ou un monastère. Bonne route sur les pas de Saint Paul !. En communion de prière dans la Paix et la Joie Éditorial P1 Le billet spirituel de Dom Gozier p1 Spécial AG 2008 rapport moral: p5 -le point sur nos équipes - le point sur nos activités - adoration et spiritualité bénédictine p6 p7 p9 Abbaye de Chantelle Revue de presse p12 p14 A vos agenda p15 Anne-Marie AMANN, Présidente du SOB Billet spirituel de Dom Gozier Paul et Thérèse Thérèse a appris que Jésus révèle ses secrets aux petits et aux humbles. Soeur Marie des Anges affirme : "Elle avait une intelligence rare des Saintes Écritures" (Procès apostolique 349). La Bible est, pour elle, "La Parole qui éclaire les pas". Sa méthode d'exégèse est la Parole de Dieu pour moi, aujourd'hui, maintenant. C'est donc une expérience personnelle, car l'écriture est scrutée avec un coeur de disciple ; c'est une Parole créatrice. Thérèse y découvre des sens cachés et mystérieux. 1 En fait, contrairement à Soeur Élisabeth de la Trinité, qui a trouvé surtout en Saint Paul la traduction de sa vie orante, il n'en est pas ainsi pour Thérèse : "C'est par dessus tout l'Evangile qui m'entretient1 pendant mes oraisons, en lui je trouve tout ce qui est nécessaire à ma pauvre petite âme". Et encore, "Je ne trouve plus rien dans les livres si ce n'est l'Evangile. Ce livre-là me suffit". Il reste que Saint Paul l'a marquée. Il lui arrive de se redire une parole, de s'en imprégner : "Je me répétais sans cesse à moi-même ce verset de Saint Paul : "Ce n'est plus moi qui vis, c'est Jésus qui vit en moi". (Galates 2, 20), qui est la définition de la sainteté. Bien sûr, elle cite Romains sur la gratuité du salut, la 1ère aux Corinthiens I, 26-29 "Ce qui est faible Dieu l'a choisi"... L'oeil de l'homme n'a pas vu... qu'elle commente à sa manière. Elle est prise dans le conflit éphémère/éternel, mais elle ne voit que le but, la divinisation. "Le connaître comme il se connaît lui-même, devenir des dieux nous-mêmes. Oh ! Quelle destinée". Pour y parvenir, elle découvre "l'ascenseur", ce qui lui fait dire : "O mon Dieu, vous avez dépassé mon attente". Dans la 2ème aux Corinthiens, elle trouve aussi le thème de se glorifier dans la faiblesse. "Thérèse est faible et bien faible, tous les jours elle en fait une nouvelle expérience, mais Jésus se plaît à lui enseigner, comme à Saint Paul, la science de se glorifier dans ses infirmités. C'est une grande grâce que celle-là et je prie Jésus, écrit-elle à sa correspondante, de te l'enseigner, car là seulement se trouve la paix et le repos du coeur". "Le Christ est mon amour, Il est toute ma vie", écrit-elle dans l'une de ses poésies, reprenant Philippiens 1, 21 "Pour moi certes la vie, c'est le Christ". Thérèse ne dit rien des grandes synthèses pauliniennes des épîtres de la captivité. Mais arrivons-en au texte le plus important, qui a marqué considérablement son itinéraire. Il s'agit de 1 Co chapitres 12 et 13, citons l'essentiel : Je lus que... tous ne peuvent être apôtres, prophètes, docteurs... que l'Église est composée de différents membres et que l'oeil ne saurait être en même temps la main... La réponse était claire, mais ne comblait pas mes désirs, elle ne me donnait pas la paix... Considérant le corps mystique de l'Église, je ne m'étais pas reconnue dans aucun de ses membres décrits par Saint Paul ou plutôt je voulais me reconnaître en tous... sans me décourager, je continuai ma lecture et cette phrase me soulagea : "Recherchez avec ardeur les dons les plus parfaits, mais je vais encore vous montrer une voie plus excellente". Et voilà la révélation : L'apôtre explique comment tous les dons les plus parfaits ne sont rien sans l'amour... que la charité est la voie la plus excellente qui conduit sûrement à Dieu. La charité me donna la clé de ma vocation. Je compris que si l'Église avait un corps composé de différents membres, le plus nécessaire, le plus noble de tous ne lui manquait pas, je compris que l'Église avait un coeur et que ce coeur était brûlant d'amour. Je compris que l'amour seul faisait agir les membres de l'Église, que si l'amour venait à s'éteindre les apôtres n'annonceraient plus l'Evangile, les martyrs refuseraient de verser leur sang. Je compris que l'amour était tout, qu'il embrassait tous les temps et les lieux, en un mot qu'il est éternel... Oui, dans l'excès de ma joie délirante, je me suis écriée : ma vocation, je l'ai trouvée, ma vocation, c'est l'amour. Oui, j'ai trouvé ma place dans l'Église et cette place, O mon Dieu, c'est vous qui me l'avez donnée... dans le coeur de l'Église, ma mère, je serai l'amour... ainsi je serai tout". Texte de feu, texte immortel, comparable au Mémorial de Pascal. Il classe Thérèse dans les plus grands spirituels de tous les temps. Il date de Septembre 1896. Elle a 23 ans. 2 1 Réflexions sur le corps Le corps, qu'est-ce que c'est ?. Un réseau de relations. Thérèse a perçu par la lecture du texte de la 1ère aux Corinthiens que le Christ n'est pas tout Lui sans nous, que le Christ a "besoin" des chrétiens. Sans eux, il est tronqué, incomplet, malheureux et souffre de ne pouvoir se développer, s'achever en chacun de ses frères, ceux-ci étant sa plénitude. Le corps physique est le signe du corps mystique, aussi "de même que le corps est un tout en ayant plusieurs membres et que tous les membres du corps en dépit de leur pluralité ne forment qu'un seul corps, ainsi en est-il du Christ. (1 Co. 12,12), car le Père a constitué le Christ au sommet de tout, tête de l'Église, laquelle est son corps, la plénitude de celui qui est rempli, tout en tous. (Eph. 1,22). L'Église est donc la plénitude du Christ, parce qu'elle le complète, l'achève. C'est ce qui explique que Saint Augustin, pour désigner cette réalité, parle du "Christ total", c'est-à-dire tête et membres. N'aimer que Jésus, ce n'est pas aimer Jésus. On ne peut l'aimer qu'avec tous ses membres. Une tête sans des membres, ce n'est pas un corps. Des membres sans une tête, ce n'est pas un corps. Et le développement de ce corps est assuré par quoi ?. Par le pain, c'est-à-dire par l'Eucharistie qui réalise l'unité (1 Co. 10, 16). L'Église, lieu de la vision par la foi, car celle-ci est une vision de l'invisible. L'Église, lieu de la divinisation et donc lieu de vérité, lieu de l'ultime. Mais pour son corps et en son corps, le Christ fait participer ses membres à son oeuvre, la souffrance offerte est rédemptrice. Saint Paul n'a-t-il pas écrit : "J'achève dans ma chair ce qui manque à la passion du Christ pour son corps qui est l'Église" (Col 1, 24). L'indicible kénose Thérèse a perçu sa place dans l'Église et donc sa dimension missionnaire. Comment va-t-elle réaliser cela ?. En avril 1896, elle entre tout entière dans le "tunnel", dans la nuit rédemptrice, elle descend dans le non-être en faisant l'expérience de la nuit du néant. En effet, à Pâques, elle est plongée dans une sorte d'anéantissement spirituel, "envahie par d'épaisses ténèbres". Mais la croix est le signe du passage du fini à l'infini, car le Christ a vécu là la contradiction absolue. Il était là à l'opposé de Dieu, à l'extrême distance de Dieu. Seul l'amour de Dieu est capable d'aller jusque là. La croix est "la" merveille, car elle est la jonction des extrêmes. En effet, il s'est fait Lui Dieu-homme le dernier des derniers. Il s'est compromis avec les plus méprisés : un esclave crucifié entre deux fripouilles. La croix révèle qui est Dieu. Elle atteste Lui Dieu-homme son exclusion de la communauté humaine, son rejet, alors qu'il était venu pour sauver. La haine du monde s'est abattue sur lui. Il apparaît sur la croix dans l'impuissance, l'ignominie, l'absurdité : un pantin, un clown (Jean 19 16). Mais la croix est le sommet de la révélation de Dieu. Par la croix, il s'identifie à toute la misère des hommes. Par elle, il a assumé la totalité du péché. Il s'identifie au plus souffrant, au plus humilié, au plus coupable. A quoi reconnaissons-nous que Jésus est Dieu ?. A ses paroles ? . A ses miracles ?. Non. A la croix. L'acte d'offrande à l'Amour miséricordieux de Juin 1895 fut le facteur qui a déclenché "la nuit" d'avril 1896/septembre 1897. Mais, comme pour Saint Paul sur le chemin de Damas, ce fut la clé de son expérience de l'Église et a réalisé l'unité de sa vie spirituelle inaugurée le 3 Juillet 1887 par le désir de désaltérer Jésus en Croix. Aussi, la place de Thérèse dans l'Église sera de participer à sa manière à la rédemption. Elle a perçu que le propre de l'amour est de s'abaisser, et qu'est-ce qui pousse l'amour à s'abaisser ?. La miséricorde "Pour que l'amour soit pleinement satisfait, il faut qu'il s'abaisse, qu'il s'abaisse jusqu'au néant et qu'il transforme en feu ce néant". 3 La mission Pour Thérèse, aimer Dieu c'est sauver les pécheurs. On ne peut faire l'un sans l'autre, d'où la mission. Mais Thérèse comprend qu'on ne peut sauver les pécheurs sans partager leurs souffrances et même sans les porter à leur place. Relisons un autre texte de feu : "Mais, Seigneur... votre enfant vous demande pardon pour ses frères, elle accepte de manger aussi longtemps que vous le voudrez le pain de la douleur et ne veut point se lever de cette table remplie d'amertume où mangent les pauvres pécheurs avant le jour que vous avez marqué...". "Mais aussi ne peut-elle pas dire en son nom, au nom de ses frères : ayez pitié de nous Seigneur, car nous sommes de pauvres pécheurs. O Seigneur, renvoyez-nous justifiés". Substitution : Elle dit NOUS. Elle s'identifie au néant par la souffrance et par elle, les rejoint. Mais, "Y-a-t-il une joie plus grande que celle de souffrir pour votre amour ?". C'est sans doute pour cela qu'elle tient la souffrance pour une grâce : "Je vous remercie, O mon Dieu, de toutes les grâces que vous m'avez accordées, en particulier de m'avoir fait passer par le creuset de la souffrance" (acte d'offrande à l'amour miséricordieux). Elle aurait voulu faire mille choses ici bas pour sauver les pécheurs. "Si je ne puis travailler dans le paradis pour la gloire de Jésus, je préfère rester dans l'exil et combattre encore pour Lui". Comme Saint Paul, (Rom. 9, 3) elle voudrait être anathème pour ses frères. "Alors je dis au bon Dieu que, pour lui faire plaisir, je consentirais bien à m'y voir plonger (en enfer), afin qu'il soit aimé éternellement dans ce lieu de blasphème". Transports d'amour, mille folies qui caractérisent bien la passion de Thérèse pour son Jésus !. "Je voudrais parcourir la terre, prêcher ton nom et planter sur le sol infidèle ta croix glorieuse. O mon bien aimé, une seule mission ne me suffirait pas, je voudrais en même temps annoncer l'Evangile dans les cinq parties du monde et jusque dans les îles les plus reculées... Je voudrais être missionnaire, non seulement pendant quelques années, mais je voudrais l'avoir été depuis la création du monde et l'être jusqu'à la consommation des siècles". Réflexions sur la nuit rédemptrice Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus dit : NOUS. La nuit rédemptrice est sa nuit, mais aussi la nuit du monde. L'homme du 3ème millénaire est animé par un sentiment de responsabilité et de solidarité. Par les médias, il est au courant de tout ce qui se passe. Ne sommes-nous pas à l'époque de la mondialisation ?. Or, Dieu veut que nous collaborions, à notre place certes, à son oeuvre de rédemption. Thérèse était consciente de la valeur rédemptrice de sa nuit. Elle savait qu'elle souffrait pour les athées, "les impies". Celui qui aime ne veut-il pas être avec l'aimé, surtout quand l'aimé souffre. Nuit universelle, collective, alors on ne vit plus pour soimême, mais pour les autres. C'est aimer comme Jésus. C'est le triomphe de la charité découvert dans 1 Co 12 et 13. L'amour absolu, l'amour total, réalisé par la passion absolue (tête et membres), le mystère pascal (mort - résurrection) vécu jusqu'à la tragédie absolue (la souffrance, la déréliction). Conclusion On aura remarqué la progression : lecture de la Bible, découverte déterminante dans Saint Paul, 1 Co 12 et 13, de sa place dans le corps de Dieu. "Je serai l'amour". Pour réaliser ce programme : participation à la croix par l'expérience de la nuit du néant. 4 Mais, exaltation avec des accents missionnaires bien pauliniens et analogiquement elle rejoint "que tout au nom de Jésus s'agenouille au plus haut des cieux, sur la terre et dans les enfers et que toute langue proclame de Jésus Christ, qu'il est Seigneur à la gloire de Dieu le Père (Philippiens 2, 9-11). Sa mission se continue. Dom André Gozier o.s.b. **************************************** SPÉCIALE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU SOB 2008 au Sacré Coeur de Montmartre "sur le thème de l'Adoration et la spiritualité bénédictine" Introduction par la prière préparée par Isabelle de Maistre, intitulée "Nous sommes débordés" Nous voici devant Toi, Seigneur, A bout de souffle, à bout de courage, à bout d'espoir. Perpétuellement écartelés Entre l'infini de nos désirs Et les limites de nos moyens, Bousculés, tiraillés, énervés, épuisés. Nous voici devant toi, Seigneur, Enfin immobiles, enfin disponibles. Voici la souffrance de notre insatisfaction, Voici la crainte de nous tromper, Dans le choix de nos engagements, Voici la peur de ne pas en faire assez, La croix de nos limites. Donne-nous de faire ce que nous devons faire Sans vouloir trop faire, Sans vouloir tout faire, Donne-nous de faire ce que nous devons faire Calmement, simplement, En restant humble dans notre recherche Et notre volonté de servir. Aide-nous surtout à Te retrouver Au coeur de nos engagements Car l'unité de notre action, C'est TOI, un seul Amour A travers tous nos amours, A travers tous nos efforts. Toi qui es la source Toi vers qui tout converge, Nous voici devant Toi, Seigneur, Pour nous " re-cueillir". Mot d'accueil et présentation du rapport moral par Anne-Marie AMANN,Présidente du SOB. Nous reprenons, ci-après, les grandes lignes du rapport moral. Rapport moral Que s'est-il passé depuis notre dernière Assemblée Générale de Bayeux, en Juin 2007 ?. A Bayeux, où nous avions été aimablement accueillis par Soeur Marie-Pierre, nous étions une quarantaine de participants. Les conférences avaient été animées par le Père Luc Möes, de l'Abbaye de Maredsous, sur le thème de "l'Ouverture aux Païens". Puis, deux ateliers avaient été proposés : l'un sur le site internet, l'autre sur le thème du rassemblement Religieux/Laïcs de Lourdes.Il sera intéressant d'ailleurs de reprendre ce dernier thème au cours de notre week-end, plusieurs personnes d'entre nous ayant participé à cette rencontre qui s'est tenue depuis, en Octobre 2007. 5 Votre conseil s'est réuni deux fois : en septembre 2007, à Vanves, puis en Janvier 2008 à l'Abbaye de la Source. Le monastère de Vanves ne peut plus nous recevoir en 2008 en raison de travaux. Nous sommes donc aujourd'hui S.D.F. !. Merci à Dom Gozier de nous avoir reçu chaleureusement dans son monastère. Tous les membres ont apprécié !. Je vous propose un plan très simple en deux parties : tout d'abord un point sur notre équipe, puis quelques jalons sur l'avancée de nos travaux. Le point sur nos équipes : membres du conseil et participants extérieurs aux activités du SOB Trois personnes ont souhaité arrêter leur mission en 2007 : MarieCécile Gounot, Jean-Marie Vanvincq et Jean-Paul Gandin. Depuis de nombreuses années, Marie-Cécile assurait avec beaucoup de gentillesse et de compétence, la difficile tâche de secrétaire. Elle a été remplacée par Martine Loisel, élue au conseil en 2006. Nous avions laissé, comme cela est fréquent la première année, un temps d'acclimatation à Martine, avant de lui confier cette grosse responsabilité !. Marie-Cécile lui a permis de "mettre le pied à l'étrier" en faisant une passation en douceur. On peut encore remercier Marie-Cécile qui a continué à nous aider au cours des premiers mois. Elle a notamment réalisé l'envoi de la lettre n° 17. Donc, Martine reprend la fonction secrétariat : envoi des documents pour les assemblées générales, gestion et suivi des inscriptions, etc... Elle assure aussi l'impression et la diffusion des lettres du SOB. Jean-Marie-Vanvincq avait repris, après Soeur Stéphane, la mise en page des lettres du SOB. Il a assuré cette activité avec beaucoup de sérieux et de rigueur. Nous avions lancé un SOS à Bayeux en 2007 pour trouver une personne pour remplacer Jean-Marie : deux d'entre vous se sont mis sur les rangs : Anne-Marie Uffler, de l'Abbaye de la Source, et Monique Morand de l'Abbaye de Maumont. Anne-Marie, n'étant pas opérationnelle immédiatement au niveau informatique, c'est Monique qui s'est lancée. Vous appréciez la touche personnelle qu'elle a apportée car, à chaque lettre, nous recevons des échos favorables. Mais Anne-Marie Uffler a des talents de dessinatrice : elle interviendra ponctuellement et nous ménagera des surprises. Jean-Paul Gandin était le responsable des relations internationales : il a eu un rôle actif notamment, avec Yves Chauché lors du Congrès Mondial à Rome en 2005 et a représenté le SOB à Liège en Belgique. La fonction sera peut-être revue et modifiée. L'urgence était de mettre en place une équipe pour le prochain congrès mondial 2009 toujours à Rome. Françoise Chevalier accepte de prendre la responsabilité du relais entre la France et l'Italie : elle sera donc notre "pilier français". Pour la partie logistique, elle sera aidée par Yves Chauché, grand spécialiste !. Il fera bénéficier Françoise de son expérience, puisqu'il était le coordinateur pour la France en 2005. Pour le site internet, la création du site a été réalisée par Soeur Marie-France de Bayeux. Ce site tant attendu a vu le jour à l'AG à Bayeux en Juin 2007. Il faut maintenant le" faire vivre" et nous cherchons un oblat ou une oblate bénévole : nous en reparlerons dans la deuxième partie de ce rapport en abordant le thème du site. Nous recherchons aussi un oblat ou une oblate pour faire partie du comité parisien des GVE, les Groupements de Vie Evangélique. Ce service est assuré actuellement par Monique Morand de l'Abbaye de Maumont. Compte tenu de son dynamisme, nous avons proposé à Monique une promotion ! : en passant du comité parisien au comité national pour remplacer Marie-Cécile. Monique accepte à condition de trouver une personne pour la remplacer. Nous recherchons donc de toute urgence une personne, parisienne de préférence, pour intégrer ce comité parisien. Merci à Dom Gozier qui fait un gros effort pour trouver quelqu'un dans son oblature. 6 Le point sur nos activités: Voici 5 jalons retenus - La transmission du document "Rôles et missions du SOB" aux monastères - Les lettres du SOB - L'actualité des G.V.E. Groupements de Vie Evangéliques - Les premiers éléments reçus concernant le Congrès Mondial des Oblats 2009 - L'évolution du site internet du SOB Nous souhaitons avancer lentement mais sûrement : c'est ce qui explique le débouclement parfois long des dossiers en cours !. Lors de notre grande rencontre à l'Abbaye de Venière en Août 2006, nous avions décidé de réfléchir sur le rôle du SOB et son évolution et nous avions élaboré un document de synthèse. Nous avions adressé le projet à tous les Pères Abbés, Mères Abbesses et responsables d'oblature. Nous avons tenu compte d'un certain nombre de leurs remarques pour remanier le document. Il s'intitule "Rôle et missions du SOB". Après un préambule, il reprend les trois axes définis : Communiquer, mettre en valeur la spiritualité bénédictine et mettre en relations. Il se termine par l'orientation générale suivante : "En somme, la mission du SOB est celle d'une courroie de transmission entre les oblatures, sans oublier que la relation première est celle de l'oblat avec son monastère". A Bayeux, j'avais lu intégralement le document, qui était prêt. Nous l'avons transmis avec beaucoup de retard, début 2008, à tous les responsables d'oblature ainsi qu'à leurs Pères Abbés et Mères Abbesses. Nous voulions vous en informer. ✔ Les lettres du SOB L'équipe de rédaction est inchangée depuis le démarrage : Isabelle de Maistre, Yvette Reichenbach et moi-même. Nous publions 4 lettres par an : la longueur est inégale et dépend de notre matière première. Un grand merci à celles et ceux qui nous envoient des articles et tout particulièrement les responsables d'oblature. Ce sont les responsables d'oblature qui nous fournissent le plus d'éléments : on peut se poser la question : pourquoi si peu d'oblats ou oblates réagissent ?. Lors de nos contacts avec les différents monastères, il semble que ces lettres soient appréciées. Alors comment susciter plus d'intérêt parmi les oblats ?. Les lettres sont maintenant reprises sur le site par Soeur Marie-France. La mise en page est réalisée par Monique Morand, de l'Abbaye de Maumont : nous pouvons applaudir Monique pour ces belles réalisations et l'encourager à continuer. Depuis la lettre n° 17 de septembre 2007, vous l'avez remarqué : une nouveauté avec une nouvelle rubrique : "Visite guidée de nos Abbayes et Monastères : à la découverte de leurs saints fondateurs". 7 Après Saint-Wandrille et le Bec Hellouin, vous partirez à la découverte de l'Abbaye de Chantelle dans notre prochain numéro. Nous avons donc un numéro d'avance, mais il faudra songer à trouver un article pour le mois de septembre, afin de faire vivre cette rubrique. N'hésitez pas à proposer votre monastère !. Plusieurs oblats peuvent d'ailleurs se regrouper pour préparer leur présentation. Et l'équipe de rédaction est certaine que vos responsables d'oblature peuvent vous aider. C'est donc un excellent moyen pour faire découvrir votre abbaye à d'autres personnes. Nous avons tous des richesses dans nos monastères à partager. Cette rubrique est aussi appréciée par des oblats âgés qui ne peuvent plus se déplacer. Pour recevoir les lettres du SOB, nous vous rappelons que vous devez passer par votre monastère : nous assistons depuis quelque temps à une certaine dérive ! : en effet, nous recevons des inscriptions individuelles. Cela doit rester exceptionnel.Qui propose un article de présentation de son monastère pour le mois de septembre ?. ✔ Les G.V.E. Groupements de Vie Evangélique Le Comité de direction des GVE a été modifié en 2007. Les familles spirituelles composant les GVE, et je vous rappelle que l'Oblature bénédictine en fait partie, se relaient pour en assurer la bonne marche : C'est Yannick d'Argenton, membre de la Fraternité Saint Jean de Dieu, qui a repris la Présidence. Il est assisté par la vice-présidente, Jocelyne Collin, des Fraternités Franciscaines. Avec Marie-Cécile Gounot et Monique Morand, j'ai participé à l'assemblée générale des GVE qui s'est tenue les 1er et 2 décembre 2007 dans les locaux de la Paroisse Saint-Leu- Saint Gilles à Paris. Vous avez un compte-rendu succint dans la dernière lettre du SOB. L'intervention de Monseigneur Brac de la Perrière a été très appréciée. Avec beaucoup d'humour, Mgr Brac de la Perrière rappelait qu'il est le délégué officiel des mouvements écclésiaux et donc des GVE, et que ce week end lui permettait de découvrir les GVE !. L'année 2008 est l'année de la Béatification du Père Lataste, les Fraternités Lataste faisant partie des GVE. La prochaine assemblée générale se tiendra les 22 et 23 novembre 2008, certainement à Nîmes. Ce sera l'occasion de fêter l'entrée d'une nouvelle famille, celle d'Angèle de Mérici. Après l'arrivée assez récente des Fraternités Monastiques de Jérusalem, la liste s'allonge et nous ne pouvons que nous en réjouir. ✔ Le Congrès Mondial des Oblats 2009 ✔ Le site internet du SOB Le premier congrès mondial avait eu lieu à Rome en septembre 2005. Le Père Abbé Primat avait décidé de tenir un congrès tous les 4 ans : le second congrès est donc prévu pour 2009. Nous avons les dates et le thème. Ce sera du vendredi 2 au samedi 10 Octobre 2009 à Rome. Le thème : "Les défis religieux d'aujourd'hui. La réponse bénédictine". Quelques éléments figurent sur le site du congrès : pour y accéder, voici l'adresse mail : http://www.benedictine-oblates.org Deux veillées de prières sont prévues : la première à caractère oecuménique, la seconde de nature interreligieuse. Etant donné le thème, la table ronde aura une place prépondérante puisqu'elle sera marquée par la présence des représentants du Catholicisme, du Judaïsme, de l'Islam, de l'Hindouisme et du Bouddhisme. Un spécialiste des nouvelles religiosités nous exposera le panorama actuel des "religions émergentes". Il y aura un office des Vêpres à l'Abbaye de SaintAnselme et le Père Abbé Primat, Notker Wolf, donnera un concert de flûte traversière. Françoise Chevalier de l'Abbaye de Saint-Wandrille est notre correspondante française et vous donnera des nouvelles au fil de l'eau. Pour y accéder, je vous rappelle l'adresse www.sob.cef.fr Nous sommes donc hébergés par la CEF, la Conférence des Evêques de France. Soeur Marie-France a assuré le lancement du site avec Isabelle Caraminot : un certain nombre de rubriques sont prêtes : vous pouvez retrouver les lettres du SOB, à partir du numéro 16. Il y a une rubrique intitulée "Les Oblatures en France". Vous avez la liste des abbayes ou monastères en lien avec le SOB : il vous suffit de cliquer sur un lien, et vous accédez directement au site du monastère choisi. Il reste beaucoup à faire et Soeur Marie-France, comme toutes les moniales, est très occupée !. . Nous cherchons donc en urgence un oblat ou une oblate bénévole qui pourrait assurer la gestion du site : par exemple, certains articles sont à insérer sur le site. Il y a également un travail d'actualisation : un site n'est pas quelque chose de figé et il est nécessaire de l'enrichir régulièrement. C'est donc un appel urgent que nous lançons aujourd'hui. Soeur Marie-France est prête à initier la personne qui accepterait de faire ce travail. 8 Voici venu le temps des élections : Trois mandats sont à renouveler : ceux de Isabelle de Maistre, Diégo Beauvais et Anne-Marie Amann. Isabelle de Maistre ne souhaite pas se représenter. Elle a assuré plusieurs mandats avec brio. Nous pouvons l'applaudir. Elle ne nous quitte pas complètement : c'est une excellente nouvelle, car elle accepte de rester dans l'équipe de préparation de la lettre du SOB : notre QG, quartier général, est donc maintenu à son domicile. Merci Isabelle. Les deux autres personnes, Diégo Beauvais, de l'Abbaye de Belloc et moi-même de l'Abbaye de Saint-Wandrille sommes d'accord pour continuer, si vous nous maintenez votre confiance. L'année dernière à Bayeux, Bernadette Profit avait été cooptée par l'Abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire. Une cooptation est valable un an. Il faut donc élire Bernadette, qui est d'accord pour se présenter. Diégo Beauvais, Bernadette Profit et Anne-Marie Amann sont élus. Merci à Yves Chauché, notre Trésorier, pour l'établissement des comptes et la présentation du rapport financier. Ceux-ci ont été approuvés. Afin de vous éviter une lecture fastidieuse, nous tenons tous les éléments à votre disposition. La Messe est célébrée dans la crypte de la Basilique par Dom Gozier qui en assure la présidence, par Dom Armanini de l'Abbaye de Saint-Wandrille et avec Thierry Profit, diacre. ******************** L'après-midi, nous écoutons la conférence très intéressante de Soeur Marie-Pierre, qui est également notre conseillère spirituelle. Nous n'avons malheureusement pas la possibilité de publier le texte de sa conférence au cours de cette lettre. Vous pourrez bientôt le consulter sur le site du SOB. De larges extraits figureront dans la prochaine lettre n° 20 **************************************** Puis, une table ronde est constituée et "pilotée" par Yves Chauché, nommé pour la circonstance au poste de "rédacteur en chef" !. Trois témoignages nous sont proposés : ceux de Dom Gozier, moine de l'Abbaye de la Source à Paris, de Soeur Marie-Madeleine, moniale de l'Abbaye Sainte Croix de Poitiers et de Thierry Profit, diacre et oblat de l'Abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire. Nous n'avons pas la place de reprendre les trois interventions : priorité est donnée à notre moniale !. Nous publions l'intégralité de son témoignage. Adoration et spiritualité bénédictine Puisque je ne suis pas moine-prêtre, ni oblat-diacre, permettez-moi de retenir le thème tel qu’il a été donné dans la dernière Lettre du SOB pour cette A.G. à savoir : « Adoration et spiritualité bénédictine. » A - Notre Pape Benoît XVI a écrit récemment : « on peut penser que l’adoration deviendra le point focal – si elle ne l’est pas déjà – la dévotion centrale de la nouvelle évangélisation ». (SC 67-69, 13 mars 2007) Pourquoi pas ? Encore faudrait-il qu’elle soit vécue dans une perspective vraiment pascale (en adorant ce mystère, nous entrons plus avant dans le partage de la mort et de la résurrection du Christ jusqu’à sa venue glorieuse), ecclésiale et missionnaire et non comme un retour en arrière pour certains, ou un rite de substitution par rapport à la célébration eucharistique pour d’autres. 9 Une catéchèse me paraît indispensable. Il n’est pas inutile de savoir que l’élévation de la messe est née à une époque où les fidèles ne communiaient pas et donc voulaient « voir » ! On courait alors d’une église à l’autre pour voir l’hostie le plus souvent possible … Cette vue tenait lieu de communion eucharistique. Un cardinal, grand théologien et grand spirituel, légat du Pape au XV° siècle rappelait que : « le Christ n’a pas dit : prenez et voyez, mais : prenez et mangez ». Un exemple vécu à Ste-Croix, il y a 3 ans : nous recevions un groupe de jeunes 18-20 ans, très sérieux, encadré par un mouvement. Le prêtre qui les accompagnait a demandé une adoration nocturne. Ils ont assuré 4 heures d’adoration eucharistique (de minuit à 4 heures). Le dimanche matin, la sœur de l’accueil vient chercher les jeunes prévus pour assurer lecture et procession des offrandes… Le prêtre lui dit alors que les jeunes avaient besoin de détente, qu’ils avaient passé 4 heures en adoration, qu’ils ne participeraient pas à l’Eucharistie. Pendant cette dernière, ils jouaient au foot dans la prairie près de l’église et se défoulaient en hurlant… Sans commentaire ! L’adoration du Saint-Sacrement ne s’est développée qu’en Occident et tardivement (12°s.), sous la poussée de la piété populaire. De plus, comme le rappelle souvent Mgr Rouet, n’oublions pas que l’Eucharistie, c’est la fraction du pain. Le Christ ne donne son corps que lorsqu’il est rompu. Nous ne vivons la présence du Christ que comme partage ! Nous recevons dans la communion un « Christ brisé, ouvert, donné. Nous devrions adorer l’hostie de la fraction et non une hostie bien ronde et bien découpée ! » Dieu n’est pas une chose sur laquelle nous avons prise ! « Nous sommes devant une présence / absence. Les marques de la présence habituelle ne sont pas là. C’est une présence au creux de l’absence ! Il nous faut tenir dans la présence d’un manque de Dieu. » (Mgr Rouet) Le sacrement est « parousie » de Et cette fraction du pain à laquelle les disciples Celui qui vient, en particulier dans étaient assidus, leur avait été léguée comme l’Eucharistie. « geste testamentaire ». Nous ne vivons pas encore sous Le paradoxe de la religion chrétienne écrit le le mode de la plénitude, mais sous père J. Moingt, c’est d’être « l’institution d’une le mode de l’absence… L’Eucharistie absence »… « Le christianisme est héritier d’un est un pain qui relance le désir et geste de vie et non d’un patrimoine à conserver. La grâce sacramentelle ne se produit pas comme l’espérance et nous avons à respecter le jeûne de tous ceux qui ne sont pas une chose, mais comme un événement dans la là. vie d’un croyant ou d’une communauté ecclésiale. Dans la communion comme dans La corporéité qu’est l’homme devient le lieu de l’adoration eucharistique, nous avons à Dieu. Mais Dieu est Celui qui vient et nous ne vivre le « Viens, Seigneur Jésus !» des l’abordons que dans l’acte de sa venue. » (L-M premières communautés chrétiennes. Chauvet) B – Malgré toute la richesse d’une adoration eucharistique bien vécue, cette dévotion ne me semble pas correspondre à la spiritualité bénédictine. Elle peut-être un moyen, mais n’entre pas dans ce qui fait le fondement de notre vie à l’école de Benoît. Le Christ que nous adorons dans l’Eucharistie est le Christ pascal, mort et ressuscité. L’Eucharistie le rend présent sacramentellement, sous les espèces du pain rompu et du vin partagé. Mais parce qu’il est ressuscité, le Christ est présent à notre monde, présent dans tout l’univers, et c’est pour cela que l’Eucharistie est possible. D’ailleurs, Paul VI précise que la présence eucharistique du Christ est appelée « réelle non à titre exclusif, mais par excellence » et d’affirmer qu’il est présent dans la proclamation de la Parole, dans la personne du célébrant, dans l’assemblée, lorsque l’Église prie et chante les psaumes… (cf. Constitution sur la Liturgie n° 7) 10 Le Christ pascal, dans sa mort, nous engendre à sa vie de Fils, à la vie filiale. La « filialité » me semble être ce qui pourrait caractériser la « spiritualité » bénédictine. « Revenir au Père, dans le Fils », n’est-ce pas à cela que Benoît nous invite dès le Prologue de sa Règle ? Le Christ est au centre : « ne rien préférer à l’amour du Christ », voir le Christ dans l’Abbé, l’hôte, le malade, les frères… Le Christ que Benoît appelle « Père »… l’Abbé tient la place du Christ, c’est pour cela qu’il sera appelé « père ». De plus, cette présence du Christ Ressuscité nous la vivons spécialement dans la lectio divina qui est bien un des piliers de notre vie, notre charisme propre. Comme l’Eucharistie elle nous transforme en profondeur si nous avons le courage de nous livrer et de nous laisser déposséder. N’est-elle pas elle aussi, un moyen fort pour la nouvelle évangélisation ? Cette mise à l’ombre de la Parole peut se faire sous le mode du partage. La qualité du silence et des échanges sont parfois marqués par la présence très forte du Christ au milieu de La RB ne dit rien de la pratique nous. eucharistique. Mais elle est riche de bien des aspects eucharistiques. Il est question du La prière des Heures qui tient une si lavement des pieds à plusieurs reprises. Or grande place dans la pensée de Benoît, nous dans l’évangile de Jean, le lavement des pieds permet également une rencontre très forte avec est la grande parabole de l’Eucharistie. le Christ et l’Église. A travers les psaumes Ce geste du Serviteur qui nous révèle le vrai nous reprenons les joies et les souffrances de visage de notre Dieu ne serait-il pas ce qui nos frères à travers le monde, nous les jetons rend possible pour nous le chapitre 7 de la en quelque sorte dans le mystère pascal RB ? Nous retrouvons dans la RB le du Christ. Nous les vivons dans l’attente de la mouvement de l’eucharistie : recevoir du Père plénitude, du Royaume, comme dans la et faire remonter ces dons dans l’action de certitude et le tourment du « déjà et du pas grâce du Fils. Adorer, n’est-ce pas encore ». accueillir le don de Dieu Le Christ, nous sommes invités à le reconnaître et à l’adorer dans nos frères, au travail, dans ceux que nous accueillons ou rencontrons, dans le métro ou dans le train (ils n’existaient pas au temps de St Benoît !), dans la nature, dans les difficultés qui nous donnent l’occasion de durer dans la patience, dans l’humble service quotidien à la suite du Serviteur. Reprenez la RB, du Prologue au chapitre 72 surtout, et vous verrez que Benoît nous invite à vivre tournés vers le Père, dans l’action de grâce du Fils bien-aimé, à faire de notre vie une eucharistie. Et cela n’est pas réservé aux moines et aux moniales ! Dans la foi, nous pouvons ainsi vivre l’adoration qui est le fondement de l’être chrétien. Alors, c’est la création, ce sont nos frères humains (visages transfigurés par la joie de Dieu ou marqués par la souffrance et l’échec) qui deviennent monstrances, ostensoirs, nous dévoilant un peu de la Gloire du Père, dans le Christ et la puissance de l’Esprit. Soeur Marie-Madeleine, moniale de l'Abbaye Sainte Croix de Poitiers *************************** Juste avant les Vêpres, Le soir, temps fort à la Basilique : Soeur Marie Cléophas, vient nous participons à la veillée de prière pour nous présenter la communauté les vocations et prions instamment "le des Bénédictines de Montmartre Maître de la moisson d'envoyer des ouvriers et répondre à nos questions. Ce à sa moisson". Nous sommes heureux de voir sera un moment convivial et de nombreux jeunes de toute l'Ile-de-France apprécié par tous. venus prier et chanter. Puis, c'est la nuit d'Adoration. Celles et ceux d'entre nous qui le peuvent se relaieront pour veiller. 11 Le dimanche matin, nous poursuivons notre rencontre. Françoise Chevalier, membre du Conseil du SOB, met à notre service ses talents de "spécialiste de la communication" en organisant le bon déroulement de nos échanges. Trois groupes sont constitués pour un échange à propos des thèmes abordés à Lourdes fin 2007, lors du rassemblement laïcs-religieux, en rapport avec notre vie d'oblats. Nous sommes invités à répondre aux deux questions suivantes : 1°) A votre avis, qu'apportent les oblats aux monastères, sur un plan spirituel, aujourd'hui ?. 2°) A votre avis, quelles sont les perspectives d'avenir dans la relation "Oblats - Monastères" ?. Nous nous retrouvons ensemble pour une courte synthèse faite par les rapporteurs des trois groupes. Puis, nous rejoignons la Basilique pour la Messe du dimanche. Après le repas, chacun repart joyeusement sur le chemin du retour. Deo gratias !. ********************************************************************************* Visite guidée de nos Abbayes et Monastères: à la découverte de leurs saints fondateurs l'Abbaye de Chantelle Merci à Soeur Raphaëlle, responsable d'oblature de l'Abbaye de Chantelle, de nous transmettre l'article préparé par Soeur Marie-Pierre Crépin. Partons ensemble à la découverte de l'Abbaye Saint Vincent de Chantelle. Notre monastère a été fondé en 1853, par l'abbaye de Pradines, à la demande de l'Evêque de Moulins, Monseigneur de Dreux Brézé. Ce jeune prélat, propre fils du marquis de Dreux Brézé, le cérémoniaire de Louis XVI, venait de prendre possession de son siège d'origine récente. Il avait un sens profond du culte divin, il aimait la vie monastique et voulait la ressusciter dans son diocèse. A cette époque, l'abbaye de Pradines recevait beaucoup de vocations. En pleine efflorescence ; prêt à essaimer, le monastère projetait la création d'un nouveau foyer de vie religieuse. Pradines avait été fondé en 1804, après la tourmente révolutionnaire, par Madame de Bavoz, moniale de l'abbaye St Pierre des Terreaux de Lyon, incarcérée sous la Révolution. Invitée par Monseigneur, Révérende Mère Ste Justine, abbesse de Pradines, visita le département de l'Allier. Le choix se porta sur l'antique prieuré de Chantelle. Ici, de vieux remparts demeurent, dressés sur un éperon qui domine la petite rivière de la Bouble. Ce sont les vestiges pacifiques de l'enceinte qui renfermait autrefois le château des sires de Bourbon et le prieuré canonial. Le nom seul de Chantelle évoque tout un passé. Il existait en ce lieu, depuis une époque très ancienne, un sanctuaire dédié à St Vincent, diacre espagnol martyrisé en 304. C'est en 937 qu'un personnage, Ainaud et sa femme, Rothilde, fondèrent un monastère sur leur terre de Chantelle, près de l'église déjà existante de St Vincent. Cet acte de fondation, qui date de plus d'un millénaire, est le plus ancien document du Bourbonnais. 12 L'original est perdu, mais on en possède une très belle copie du XIème siècle aux archives du Puy de Dôme. Nous avons, au monastère, un fac-similé de ce parchemin. Dix personnages y ont apposé leur signature ; les deux plus grands noms sont celui de l'archevêque de Bourges, Géronce - à ce moment-là, Chantelle était situé sur le territoire de Bourges - et celui de St Odon, abbé de Cluny. Voici un extrait de cette charte de fondation : "Nous que le Christ a rachetés au prix de son propre sang, il nous faut ajouter tout ce que nous pouvons au prix de cette rédemption. C'est pourquoi, nous, Ainaud et mon épouse Rothilde, avons décidé de construire un monastère auprès de l'église déjà fondée en l'honneur du bienheureux Vincent, martyr. Ceci pour l'amour du Christ et en son Nom, puisqu'il nous est recommandé de faire toutes choses au Nom du Seigneur"... C'est aux chanoines réguliers d'Evaux en Combraille que les fondateurs ont confié le monastère de Chantelle. Ces premiers religieux dont le nombre oscillera entre 2 et 12 menaient une vie très humble. Vêtus de peaux de chèvres, ils allaient et venaient, partageant leur temps entre la prière et le travail matériel. Les documents, même s'ils sont rares, soulignent en des phases diverses la montée de Chantelle et l'importance qu'il acquiert peu à peu (importance toujours relative) au cours de ces huit siècles et demi d'existence jusqu'à la Révolution. Evoquons les faits les plus marquants qui jalonnent cette longue histoire : - le vieux sanctuaire près duquel s'était établi le monastère, fut remplacé, à la fin du XIème siècle, par la belle église romane, toujours là, remarquable par la pureté de ses lignes. - le XIIIème siècle voit monter la réputation du monastère ; c'est la belle époque du prieuré canonial. - le plus grand Pape du Moyen-Age, Innocent III, s'adressera deux fois au Prieur de Chantelle pour lui confier des arbitrages. - Deux cérémonies grandioses se sont déroulée dans l'église : * En 1276, Guy de Sully, archevêque de Bourges, y reçoit le pallium, l'insigne de sa dignité, des mains de l'évêque de Clermont, Guy de la Tour. * En 1286, a lieu le sacre d'un évêque de Clermont, Aymard de Croz, par Simon de Beaulieu, archevêque de Bourges. C'est en raison de sa situation géographique que l'église St Vincent est choisie pour cette cérémonie. Chantelle, en effet est une plate-forme située à la limite de l'Auvergne, du Bourbonnais, du Berry, de l'Autunois. Au XVème siècle, nous assistons à une restauration des bâtiments primitifs du monastère qui furent transformés et agrandis ; ce fut l'oeuvre de deux prieurs : Jacques de Mareschal et Pierre de la Porte, dont on voit les armes sur des écussons aux clés de voûte du cloître et des grandes salles du rez-de-chaussée. Le prieuré est compétemment rebâti dans le style de l'époque, gothique finissant. Le cloître, l'escalier, les salles de communauté, du chapître et du réfectoire, les pièces du premier étage portent la marque de cette architecture. Ce sont les lieux conventuels dans lequels nous habitons. Au début du XVIème siècle, la régente de France, Anne de Beaujeu, vient résider "en son chastel de Chantelle", où elle demeure une vingtaine d'années. Le château, dont l'emplacement était situé tout près du prieuré, fut agrandi et embelli par la duchesse : elle fit ériger un rempart dont on voit encore une partie du pourtour, ainsi que deux tours, qui souda le monastère et l'église à la forteresse. Le château connaîtra alors un siècle de vie, de prospérité, avant de tomber sous le plan systématique préconisé par Richelieu. La mine fait alors sauter, en 1635, le haut donjon qui surplombait la colline, tandis qu'à ses pieds, le monastère demeure intact. Peu après, commence pour le prieuré une ère de rénovation spirituelle : en 1644, il adopte la réforme des chanoines réguliers dits de Ste Geneviève, introduite à St Vincent par St Victor de Paris. Quand la Révolution disperse les religieux, l'église et le prieuré sont vendus comme biens nationaux et servent, pendant une soixantaine d'années, de cellier ou de maison d'habitation. Que reste-t'il alors du "beau et grand logis prieural, fort magnifique et suffisant pour y loger le roi et le prince" ?. D'épaisses murailles où manquent souvent portes et fenêtres. 13 C'est dans ce cadre austère mais toujours harmonieux, que le 11 Octobre 1853, douze moniales de Pradines et quatre Soeurs données commencent généreusement leur carrière de fondatrices. Elles ont quitté l'abbaye-mère sous la conduite de Révérende Mère Ste Justine et de Mère St Philippe qui doit rester leur Prieure. La petite ville leur a préparé un accueil triomphal, où le clergé de la paroisse et le conseil municipal se rencontrent. Plus tard, la vénérable abbesse n'évoquera pas sans quelque confusion cette réception imposante, qui n'en demeure pas moins un témoignage de la sympathie générale. L'acte de vente fut passé le mois suivant et les cloches l'annoncèrent aux habitants par un carillon de deux heures. On ne pouvait mieux dire que Chantelle aimait ses moniales, et leur confierait volontiers ses enfants soit à l'école extérieure, soit pour une éducation plus soignée dans l'intérieur de la clôture. La restauration des bâtiments, et de l'église en particulier, demandèrent beaucoup d'efforts, de travaux, de démarches et exigèrent un grand courage de la part des moniales. Cette fondation, on peut le dire, a été héroïque. Au début, les Soeurs dont dû vivre dans des pièces non chauffées où s'infiltraient la pluie et la neige, faire face à des difficultés pécuniaires et à un travail écrasant. La restauration de l'église se termina en 1891 ; la réfection des bâtiments claustraux se poursuivit parallèlement à ceux de l'église au fil des années. Le monastère fut érigé en abbaye en 1890. Notre communauté, voulant vivre selon la Régle et l'esprit de St Benoît qui nous demande de "ne rien préférer à l'amour du Christ", pense continuer la mission voulue, il y a plus d'un millénaire, par les fondateurs ; dans la charte de fondation, nous lisons : ... "pour l'amour du Christ au Nom duquel nous voulons que tout soit fait". Soeur Marie-Pierre Crépin EN PREPARATION... Les Moniales de l'Abbaye Notre-Dame du Pré, en Normandie, préparent"leur Millénaire" pour l'année 2011. La fondation remonte en effet à l'année 1011 par la Contesse Lesceline. Soeur Annick, la dynamique responsable d'oblature de cette belle abbaye, nous donnera au fur et à mesure des nouvelles. Et, pourquoi pas, en profiter pour découvrir leur revue, "Aux Amis de Notre Dame du Pré" ?. Abbaye Notre-Dame du Pré 12 rue Raoul Auvray 76540 VALMONT Tél : 02 35 27 34 92 Pour visiter leur site : http://monsite.orange.fr/abbayendp ********************************* REVUE DE PRESSE MONASTIQUE Vous êtes de plus en plus nombreux à lire les commentaires de la Règle de saint Benoît repris par Dom Guillaume JEDRZEJCZAK. Nous rappelons donc les références de cet excellent ouvrage : "Sur un chemin de LIBERTE". Commentaires de la Règle de saint Benoît jour après jour. Dom Guillaume JEDRZEJCZAK, Père Abbé de l'Abbaye du Mont-des-Cats. Editions Anne SIGIER. 22 Eur 14 A VOS AGENDA ABBAYE SAINT VINCENT 03140 CHANTELLE Tél : 04 70 56 62 55 / Fax : 04 70 56 15 30 Du Dimanche 6 Juillet 2008 (Vêpres à 17 H 15) au Vendredi 11 Juillet 20 (9 H Messe solennelle de Saint Benoît). Elle sera animée par Dom Irénée HENRIOT, ancien Abbé de l'Abbaye cistercienne de Sept-Fons. Thème de la retraite : "l'Amour du Christ selon Saint Benoît". Merci d'apporter Bible et Règle de Saint Benoît. La retraite se déroulera dans un climat de silence, au rythme de la prière de la communauté. ABBAYE NOTRE DAME DE JOUARRE BP 30 77262 LA FERTE SOUS JOUARRE Tél Abbaye : 01 60 22 06 11 / Tél Soeur Claire : 01 60 22 88 77 / Fax : 01 60 22 31 25 Mail : [email protected] Retraite du 25 Juillet 2008 (fin d'après-midi) au 29 Juillet 2008 (fin de matinée). Avec Soeur Marie-Jean Gabriel, moniale bénédictine de l'Abbaye de Liège. Thème : "Pour mieux croire aujourd'hui, retrouver nos racines bibliques. 4 jours de silence, dans la prière, en solitude et la prière liturgique avec la communauté ; à l'écoute de la Parole de Dieu aidés par les enseignements de la retraite. Merci d'envoyer votre inscription à soeur Claire avant le 15 Juin 2008. A l'ABBAYE D'ORVAL EN BELGIQUE, RENCONTRE INTER-OBLATURES "Vivre en profondeur Mystique et poésie", Nous vous transmettons l'invitation présenté ainsi par Frère Bernard Joseph : de Soeur Jacqueline de l'Abbaye La poésie et la mystique sont pour l'être humain Paix Notre Dame de Liège et Soeur deux chemins qui conduisent l'homme vers la Claire de l'Abbaye Notre Dame de profondeur. Jouarre : Je vous invite ainsi à lire en même temps Saint Bernard, le mystique, et Guillevic, le poète. D'une "Nous sommes heureuses de vous part, le moine médiéval, abbé du monastère inviter à un nouveau week-end de cistercien de Clairvaux de 1115 à 1153, d'autre part, rencontre inter-oblatures. Celui-ci un poète contemporain, né à Carnac en 1907, et aura lieu à l'Abbaye d'ORVAL vivant à Paris jusqu'en 1997. D'un côté des poèmes (Belgique), du Vendredi 29 Août "hors religions", de l'autre des textes chrétiens, 2008 (fin d'après-midi) au Dimanche parlant le langage biblique, supposant la foi en Dieu. 31 Août 2008 (début d'après-midi). En ces deux oeuvres, j'ai perçu une parenté, une Ce sera une petite session animée par affinité, je voudrais l'explorer avec vous. le Frère Bernard Joseph Samain, de Percevoir la parenté de ces deux démarches sera cette Abbaye, sur le thème : pour nous un stimulant. Nous entendons ces deux "Vivre en profondeur Mystique et hommes nous tenir un même langage : explore le poésie", mot, apprivoise-le, par lui, va plus profond. Pour atteindre Orval... Par la route : depuis Paris (290 kms), par l'autoroute A4 jusqu'à Reims. Prendre la direction Charleville-SedanCarignan-Margut. A Margut, à gauche vers Florenville. Par le train : Depuis Paris (Gare de l'Est), train pour Charleville-Mézières. Correspondance vers Sedan et Carignan (à 20 kms de l'Abbaye. 15 Pour vous inscrire, vous pouvez contacter Soeur Jacqueline ou Soeur Claire : − Soeur Jacqueline Tél 32(0)42237720 Mail : [email protected] − Soeur Claire Tél 01 60 22 88 77 Mail : [email protected] ABBAYE ST JOSEPH DE LA ROCHETTE 73330 BELMONT-TRAMONET Tél : 04 76 37 05 10 Fax : 04 76 37 06 41 Courriel : [email protected] Réunion annuelle des Oblats de la Rochette en Octobre et Session-Retraite. A Belmont, la retraite de 2008 sera une sessionretraite, et elle sera groupée comme l'an dernier avec la rencontre d'octobre. QUI PLUS EST : Nous avons invité à la réunion annuelle (Samedi 11 et Dimanche 12 Octobre 2008) les oblats italiens et suisses, nos plus proches voisins européens. Nous espérons qu'ils viendront en foule !!. D'ailleurs, dans les premières réponses à notre sondage; ils nous invitent même à leur rendre visite nous-mêmes dès cet été Le week-end sera animé par Mère Luc Congar, sur le thème : l'esprit de Saint Benoît. Nous continuerons le lundi et le mardi (tous ceux qui pourront se rendre libres) à creuser ce que nous enseigne Saint Benoît, maître spirituel. Il est l'un des trois patrons de l'Europe, avec saint Cyrille et saint Méthode, on le sait. Il va sans dire que tous les oblats seront accueillis avec joie. Pour vous inscrire, merci de contacter soeur Chantal ABBAYE SAINTE MARIE DE PARIS Réunion des oblats, sympathisants oblats et de toute personne qui cherche Dieu à la lumière de Saint Benoît. Dom Gozier communique les dates pour 2008 et 2009. Pour 2008 Samedi 11 Octobre et Dimanche 12 Octobre 2008 à 14 H 45 : retraite des oblats animée par le Père Thierry Delarue, moine de Saint Wandrille. Les dimanches à 14 H 45 2 Novembre - 7 Décembre Pour les personnes qui le souhaiteraient les dimanches indiqués ci-dessus : Pour 2009 4 Janvier - 8 Février 1er Mars - 29 Mars Vendredi 8 Mai (horaire spécial) Notez bien : 2 réunions en mars, mais pas de réunion en avril. 11 H messe concélébrée. 12 H Partage d'Evangile. 12 H 45 Office liturgique du milieu du jour avec les moines. 13 H Chacun tire de son sac le repas qu'il a apporté. 13 H 45 Echanges Monastère Notre-Dame Ermeton-sur-Biert Célébrer : approche anthropologique, théologique et spirituelle session d'initiation à la liturgie par Louis-Marie Chauvet, prêtre, professeur honoraire à l'Institut Supérieur de Liturgie à Paris. Renseignements, réservations: Soeur responsable de l'accueil Monastère Notre-Dame rue du Monastère, 1B-5644 Ermeton-sur-Biert (Belgique) tél.: 071/72.00.48 courriel : [email protected] notre site : www.ermeton.be ********************************** Nous attendons avec joie toutes vos réactions, vos témoignages... Merci de les faire parvenir à Anne-Marie AMANN Le Clos de la Mairie 185 C, rue de Paris 95150 TAVERNY Tél : 01 39 60 44 04 Portable : 06 98 42 92 07 Adresse mail : [email protected] Adresse du site du SOB www.sob.cef.fr Le site internet du SOB a été ouvert en 2007. Vous pouvez retrouver les premiers éléments sur www.sob.cef.fr 16