La Lettre du SOB - SOB (Secrétariat des Oblatures Bénédictines)

Transcription

La Lettre du SOB - SOB (Secrétariat des Oblatures Bénédictines)
La Lettre du SOB
N°19
Juin 2008
ÉDITORIAL
Bureau du SOB
7, rue d'Issy
92170 Vanves
Sommaire
Chers Amis,
L'équipe de rédaction est heureuse de retrouver ses fidèles
lecteurs. Vous êtes nombreux à nous rejoindre et à encourager vos amis
oblats à lire la lettre du SOB. Dans ce numéro, vous trouverez de larges
échos de notre Assemblée Générale, qui s'est tenue le 12 Avril dernier.
Merci à nos amis Belges d'avoir répondu à notre invitation. Le thème de
l'Adoration Eucharistique nous a permis de vivre des moments forts
dans ce haut lieu parisien. Soeur Cléophas a répondu à nos questions sur
la mission de la Communauté de Montmartre ; elle nous disait avec
beaucoup de simplicité : "Nous sommes des bornes lumineuses". Oui, les
moniales permettent ainsi aux nombreux pèlerins de rencontrer le
Seigneur.
Comme vous le savez, nous entrons dans l'année Saint Paul voulue
par notre Pape Benoît XVI. Nous espérons que vous pourrez partir sur
les pas du dynamique apôtre. Merci à Dom Gozier de nous faire entrer
dans cette année de manière inattendue : en associant Sainte Thérèse
et Saint Paul. Merci également à nos amis de Chantelle de nous ouvrir
les portes de leur belle abbaye. Partons vite dans le sud de la France les
rejoindre.
N'oubliez pas de lire avec attention la rubrique " A vos Agenda",
avant de réserver vos vacances ! : toutes les sessions proposées sont de
grande qualité. N'hésitez pas à réagir et à nous transmettre vos
informations. Nous attendons avec joie le prochain article présentant
une abbaye ou un monastère.
Bonne route sur les pas de Saint Paul !. En communion de prière
dans la Paix et la Joie
Éditorial
P1
Le billet spirituel de
Dom Gozier
p1
Spécial AG 2008
rapport moral:
p5
-le point sur nos
équipes
- le point sur nos
activités
- adoration et
spiritualité bénédictine
p6
p7
p9
Abbaye de
Chantelle
Revue de presse
p12
p14
A vos agenda
p15
Anne-Marie AMANN,
Présidente du SOB
Billet spirituel de Dom Gozier
Paul et Thérèse
Thérèse a appris que Jésus révèle ses secrets aux petits et aux humbles. Soeur Marie des
Anges affirme : "Elle avait une intelligence rare des Saintes Écritures" (Procès apostolique 349).
La Bible est, pour elle, "La Parole qui éclaire les pas". Sa méthode d'exégèse est la Parole de
Dieu pour moi, aujourd'hui, maintenant. C'est donc une expérience personnelle, car l'écriture est
scrutée avec un coeur de disciple ; c'est une Parole créatrice. Thérèse y découvre des sens
cachés et mystérieux.
1
En fait, contrairement à Soeur Élisabeth de la Trinité, qui a trouvé surtout en Saint Paul
la traduction de sa vie orante, il n'en est pas ainsi pour Thérèse : "C'est par dessus tout
l'Evangile qui m'entretient1 pendant mes oraisons, en lui je trouve tout ce qui est nécessaire
à ma pauvre petite âme".
Et encore, "Je ne trouve plus rien dans les livres si ce n'est l'Evangile. Ce livre-là
me suffit".
Il reste que Saint Paul l'a marquée.
Il lui arrive de se redire une parole, de s'en
imprégner : "Je me répétais sans cesse à moi-même ce
verset de Saint Paul : "Ce n'est plus moi qui vis, c'est
Jésus qui vit en moi". (Galates 2, 20), qui est la
définition de la sainteté.
Bien sûr, elle cite Romains sur la gratuité du salut,
la 1ère aux Corinthiens I, 26-29 "Ce qui est faible Dieu
l'a choisi"... L'oeil de l'homme n'a pas vu... qu'elle
commente à sa manière. Elle est prise dans le conflit
éphémère/éternel, mais elle ne voit que le but, la
divinisation. "Le connaître comme il se connaît lui-même,
devenir des dieux nous-mêmes. Oh ! Quelle destinée".
Pour y parvenir, elle découvre "l'ascenseur", ce qui lui
fait dire : "O mon Dieu, vous avez dépassé mon
attente".
Dans la 2ème aux Corinthiens, elle trouve aussi le
thème de se glorifier dans la faiblesse. "Thérèse est
faible et bien faible, tous les jours elle en fait une
nouvelle expérience, mais Jésus se plaît à lui enseigner,
comme à Saint Paul, la science de se glorifier dans ses
infirmités. C'est une grande grâce que celle-là et je prie
Jésus, écrit-elle à sa correspondante, de te l'enseigner,
car là seulement se trouve la paix et le repos du coeur".
"Le Christ est mon amour, Il est toute ma vie", écrit-elle
dans l'une de ses poésies, reprenant Philippiens 1, 21
"Pour moi certes la vie, c'est le Christ".
Thérèse ne dit rien des
grandes synthèses pauliniennes
des épîtres de la captivité.
Mais arrivons-en au texte
le plus important, qui a marqué
considérablement son itinéraire.
Il s'agit de 1 Co chapitres 12 et
13, citons l'essentiel : Je lus
que... tous ne peuvent être
apôtres, prophètes, docteurs...
que l'Église est composée de
différents membres et que l'oeil
ne saurait être en même temps
la main... La réponse était
claire, mais ne comblait pas mes
désirs, elle ne me donnait pas la
paix... Considérant le corps
mystique de l'Église, je ne
m'étais pas reconnue dans
aucun de ses membres décrits
par Saint Paul ou plutôt je
voulais
me
reconnaître
en
tous... sans me décourager, je
continuai ma lecture et cette
phrase
me
soulagea
:
"Recherchez avec ardeur les
dons les plus parfaits, mais je
vais encore vous montrer une
voie plus excellente".
Et voilà la révélation :
L'apôtre explique comment tous les dons les plus parfaits ne sont rien sans l'amour...
que la charité est la voie la plus excellente qui conduit sûrement à Dieu. La charité me
donna la clé de ma vocation. Je compris que si l'Église avait un corps composé de différents
membres, le plus nécessaire, le plus noble de tous ne lui manquait pas, je compris que
l'Église avait un coeur et que ce coeur était brûlant d'amour. Je compris que l'amour seul
faisait agir les membres de l'Église, que si l'amour venait à s'éteindre les apôtres
n'annonceraient plus l'Evangile, les martyrs refuseraient de verser leur sang. Je compris que
l'amour était tout, qu'il embrassait tous les temps et les lieux, en un mot qu'il est éternel...
Oui, dans l'excès de ma joie délirante, je me suis écriée : ma vocation, je l'ai trouvée, ma
vocation, c'est l'amour. Oui, j'ai trouvé ma place dans l'Église et cette place, O mon Dieu,
c'est vous qui me l'avez donnée... dans le coeur de l'Église, ma mère, je serai l'amour...
ainsi je serai tout".
Texte de feu, texte immortel, comparable au Mémorial de Pascal. Il classe Thérèse
dans les plus grands spirituels de tous les temps. Il date de Septembre 1896. Elle a 23 ans.
2
1
Réflexions sur le corps
Le corps, qu'est-ce que c'est ?. Un réseau de relations.
Thérèse a perçu par la lecture du texte de la 1ère aux Corinthiens que le Christ n'est
pas tout Lui sans nous, que le Christ a "besoin" des chrétiens.
Sans eux, il est tronqué, incomplet, malheureux et souffre de ne pouvoir se
développer, s'achever en chacun de ses frères, ceux-ci étant sa plénitude. Le corps physique
est le signe du corps mystique, aussi "de même que le corps est un tout en ayant plusieurs
membres et que tous les membres du corps en dépit de leur pluralité ne forment qu'un seul
corps, ainsi en est-il du Christ. (1 Co. 12,12), car le Père a constitué le Christ au sommet de
tout, tête de l'Église, laquelle est son corps, la plénitude de celui qui est rempli, tout en
tous. (Eph. 1,22).
L'Église est donc la plénitude
du Christ, parce qu'elle le
complète, l'achève. C'est ce qui
explique que Saint Augustin,
pour désigner cette réalité, parle
du "Christ total", c'est-à-dire
tête et membres. N'aimer que
Jésus, ce n'est pas aimer Jésus.
On ne peut l'aimer qu'avec tous
ses membres. Une tête sans des
membres, ce n'est pas un corps.
Des membres sans une tête, ce
n'est pas un corps. Et le
développement de ce corps est
assuré par quoi ?. Par le pain,
c'est-à-dire par l'Eucharistie qui
réalise l'unité (1 Co. 10, 16).
L'Église, lieu de la vision par
la foi, car celle-ci est une vision
de l'invisible.
L'Église,
lieu
de
la
divinisation et donc lieu de
vérité, lieu de l'ultime.
Mais pour son corps et en
son
corps,
le
Christ
fait
participer ses membres à son
oeuvre, la souffrance offerte est
rédemptrice. Saint Paul n'a-t-il
pas écrit : "J'achève dans ma
chair ce qui manque à la
passion du Christ pour son
corps qui est l'Église" (Col 1,
24).
L'indicible kénose
Thérèse a perçu sa place dans l'Église et donc sa
dimension missionnaire. Comment va-t-elle réaliser
cela ?.
En avril 1896, elle entre tout entière dans le
"tunnel", dans la nuit rédemptrice, elle descend dans le
non-être en faisant l'expérience de la nuit du néant. En
effet, à Pâques, elle est plongée dans une sorte
d'anéantissement spirituel, "envahie par d'épaisses
ténèbres". Mais la croix est le signe du passage du fini à
l'infini, car le Christ a vécu là la contradiction absolue. Il
était là à l'opposé de Dieu, à l'extrême distance de Dieu.
Seul l'amour de Dieu est capable d'aller jusque là. La
croix est "la" merveille, car elle est la jonction des
extrêmes. En effet, il s'est fait Lui Dieu-homme le dernier
des derniers. Il s'est compromis avec les plus méprisés :
un esclave crucifié entre deux fripouilles. La croix révèle
qui est Dieu. Elle atteste Lui Dieu-homme son exclusion
de la communauté humaine, son rejet, alors qu'il était
venu pour sauver. La haine du monde s'est abattue sur
lui. Il apparaît sur la croix dans l'impuissance,
l'ignominie, l'absurdité : un pantin, un clown (Jean 19 16). Mais la croix est le sommet de la révélation de Dieu.
Par la croix, il s'identifie à toute la misère des hommes.
Par elle, il a assumé la totalité du péché. Il s'identifie au
plus souffrant, au plus humilié, au plus coupable. A quoi
reconnaissons-nous que Jésus est Dieu ?. A ses paroles ?
. A ses miracles ?. Non. A la croix.
L'acte d'offrande à l'Amour miséricordieux de Juin
1895 fut le facteur qui a déclenché "la nuit" d'avril
1896/septembre 1897. Mais, comme pour Saint Paul sur
le chemin de Damas, ce fut la clé de son expérience de
l'Église et a réalisé l'unité de sa vie spirituelle inaugurée
le 3 Juillet 1887 par le désir de désaltérer Jésus en Croix.
Aussi, la place de Thérèse dans l'Église sera de participer à sa manière à la
rédemption.
Elle a perçu que le propre de l'amour est de s'abaisser, et qu'est-ce qui pousse l'amour
à s'abaisser ?. La miséricorde "Pour que l'amour soit pleinement satisfait, il faut qu'il
s'abaisse, qu'il s'abaisse jusqu'au néant et qu'il transforme en feu ce néant".
3
La mission
Pour Thérèse, aimer Dieu c'est sauver les pécheurs. On ne peut faire l'un sans l'autre,
d'où la mission.
Mais Thérèse comprend qu'on ne peut sauver les pécheurs sans partager leurs
souffrances et même sans les porter à leur place.
Relisons un autre texte de feu : "Mais, Seigneur... votre enfant vous demande pardon
pour ses frères, elle accepte de manger aussi longtemps que vous le voudrez le pain de la
douleur et ne veut point se lever de cette table remplie d'amertume où mangent les pauvres
pécheurs avant le jour que vous avez marqué...". "Mais aussi ne peut-elle pas dire en son
nom, au nom de ses frères : ayez pitié de nous Seigneur, car nous sommes de pauvres
pécheurs. O Seigneur, renvoyez-nous justifiés".
Substitution :
Elle dit NOUS. Elle s'identifie au néant par la
souffrance et par elle, les rejoint. Mais, "Y-a-t-il une
joie plus grande que celle de souffrir pour votre
amour ?".
C'est sans doute pour cela qu'elle tient la
souffrance pour une grâce : "Je vous remercie, O mon
Dieu, de toutes les grâces que vous m'avez accordées,
en particulier de m'avoir fait passer par le creuset de la
souffrance" (acte d'offrande à l'amour miséricordieux).
Elle aurait voulu faire mille choses ici bas pour
sauver les pécheurs. "Si je ne puis travailler dans le
paradis pour la gloire de Jésus, je préfère rester dans
l'exil et combattre encore pour Lui".
Comme Saint Paul, (Rom. 9, 3) elle voudrait être
anathème pour ses frères. "Alors je dis au bon Dieu
que, pour lui faire plaisir, je consentirais bien à m'y
voir plonger (en enfer), afin qu'il soit aimé
éternellement dans ce lieu de blasphème".
Transports d'amour, mille folies qui caractérisent
bien la passion de Thérèse pour son Jésus !.
"Je voudrais parcourir la terre, prêcher ton nom
et planter sur le sol infidèle ta croix glorieuse. O mon
bien aimé, une seule mission ne me suffirait pas, je
voudrais en même temps annoncer l'Evangile dans les
cinq parties du monde et jusque dans les îles les plus
reculées... Je voudrais être missionnaire, non
seulement pendant quelques années, mais je voudrais
l'avoir été depuis la création du monde et l'être jusqu'à
la consommation des siècles".
Réflexions sur la nuit
rédemptrice
Sainte Thérèse de l'Enfant
Jésus dit : NOUS. La nuit
rédemptrice est sa nuit, mais aussi
la nuit du monde. L'homme du
3ème millénaire est animé par un
sentiment de responsabilité et de
solidarité. Par les médias, il est au
courant de tout ce qui se passe.
Ne sommes-nous pas à
l'époque de la mondialisation ?.
Or, Dieu veut que nous
collaborions, à notre place certes,
à son oeuvre de rédemption.
Thérèse était consciente de la
valeur rédemptrice de sa nuit.
Elle savait qu'elle souffrait
pour les athées, "les impies". Celui
qui aime ne veut-il pas être avec
l'aimé, surtout quand l'aimé
souffre. Nuit universelle, collective,
alors on ne vit plus pour soimême, mais pour les autres. C'est
aimer comme Jésus. C'est le
triomphe de la charité découvert
dans 1 Co 12 et 13. L'amour
absolu, l'amour total, réalisé par la
passion absolue (tête et
membres), le mystère pascal
(mort - résurrection) vécu jusqu'à
la tragédie absolue (la souffrance,
la déréliction).
Conclusion
On aura remarqué la progression : lecture de la Bible, découverte déterminante dans
Saint Paul, 1 Co 12 et 13, de sa place dans le corps de Dieu. "Je serai l'amour". Pour réaliser
ce programme : participation à la croix par l'expérience de la nuit du néant.
4
Mais, exaltation avec des accents missionnaires bien pauliniens et analogiquement elle
rejoint "que tout au nom de Jésus s'agenouille au plus haut des cieux, sur la terre et dans les
enfers et que toute langue proclame de Jésus Christ, qu'il est Seigneur à la gloire de Dieu le
Père (Philippiens 2, 9-11).
Sa mission se continue.
Dom André Gozier o.s.b.
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SPÉCIALE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU SOB 2008
au Sacré Coeur de Montmartre
"sur le thème de l'Adoration et la spiritualité bénédictine"
Introduction par la prière préparée
par Isabelle de Maistre, intitulée
"Nous sommes débordés"
Nous voici devant Toi, Seigneur,
A bout de souffle, à bout de courage, à bout
d'espoir.
Perpétuellement écartelés
Entre l'infini de nos désirs
Et les limites de nos moyens,
Bousculés, tiraillés, énervés, épuisés.
Nous voici devant toi, Seigneur,
Enfin immobiles, enfin disponibles.
Voici la souffrance de notre insatisfaction,
Voici la crainte de nous tromper,
Dans le choix de nos engagements,
Voici la peur de ne pas en faire assez,
La croix de nos limites.
Donne-nous de faire ce que nous devons faire
Sans vouloir trop faire,
Sans vouloir tout faire,
Donne-nous de faire ce que nous devons faire
Calmement, simplement,
En restant humble dans notre recherche
Et notre volonté de servir.
Aide-nous surtout à Te retrouver
Au coeur de nos engagements
Car l'unité de notre action,
C'est TOI, un seul Amour
A travers tous nos amours,
A travers tous nos efforts.
Toi qui es la source
Toi vers qui tout converge,
Nous voici devant Toi, Seigneur,
Pour nous " re-cueillir".
Mot d'accueil et présentation du rapport moral
par Anne-Marie AMANN,Présidente du SOB.
Nous reprenons, ci-après, les grandes lignes du rapport moral.
Rapport moral
Que s'est-il passé depuis notre dernière Assemblée Générale de Bayeux,
en Juin 2007 ?. A Bayeux, où nous avions été aimablement accueillis par Soeur
Marie-Pierre, nous étions une quarantaine de participants. Les conférences
avaient été animées par le Père Luc Möes, de l'Abbaye de Maredsous, sur le
thème de "l'Ouverture aux Païens". Puis, deux ateliers avaient été proposés :
l'un sur le site internet, l'autre sur le thème du rassemblement
Religieux/Laïcs de Lourdes.Il sera intéressant d'ailleurs de reprendre ce
dernier thème au cours de notre week-end, plusieurs personnes d'entre nous
ayant participé à cette rencontre qui s'est tenue depuis, en Octobre 2007.
5
Votre conseil s'est réuni deux fois : en septembre 2007, à Vanves, puis
en Janvier 2008 à l'Abbaye de la Source. Le monastère de Vanves ne peut plus
nous recevoir en 2008 en raison de travaux. Nous sommes donc aujourd'hui
S.D.F. !. Merci à Dom Gozier de nous avoir reçu chaleureusement dans son
monastère. Tous les membres ont apprécié !.
Je vous propose un plan très simple en deux parties : tout d'abord un point
sur notre équipe, puis quelques jalons sur l'avancée de nos travaux.
Le point sur nos équipes :
membres du conseil et participants extérieurs
aux activités du SOB
Trois personnes ont souhaité
arrêter leur mission en 2007 : MarieCécile Gounot, Jean-Marie Vanvincq et
Jean-Paul Gandin.
Depuis de nombreuses années,
Marie-Cécile assurait avec beaucoup
de gentillesse et de compétence, la
difficile tâche de secrétaire. Elle a
été remplacée par Martine Loisel,
élue au conseil en 2006. Nous avions
laissé, comme cela est fréquent la
première
année,
un
temps
d'acclimatation à Martine, avant de
lui
confier
cette
grosse
responsabilité !. Marie-Cécile lui a
permis de "mettre le pied à l'étrier"
en faisant une passation en douceur.
On peut encore remercier Marie-Cécile
qui a continué à nous aider au cours
des premiers mois. Elle a notamment
réalisé l'envoi de la lettre n° 17.
Donc, Martine reprend la fonction
secrétariat : envoi des documents
pour
les
assemblées
générales,
gestion et suivi des inscriptions,
etc... Elle assure aussi l'impression
et la diffusion des lettres du SOB.
Jean-Marie-Vanvincq
avait
repris, après Soeur Stéphane, la mise
en page des lettres du SOB. Il a
assuré cette activité avec beaucoup
de sérieux et de rigueur.
Nous avions lancé un SOS à Bayeux en
2007
pour
trouver
une
personne
pour
remplacer Jean-Marie : deux d'entre vous se
sont mis sur les rangs : Anne-Marie Uffler,
de l'Abbaye de la Source, et Monique Morand
de l'Abbaye de Maumont. Anne-Marie, n'étant
pas opérationnelle immédiatement au niveau
informatique,
c'est
Monique
qui
s'est
lancée. Vous appréciez la touche personnelle
qu'elle a apportée car, à chaque lettre,
nous recevons des échos favorables. Mais
Anne-Marie
Uffler
a
des
talents
de
dessinatrice
:
elle
interviendra
ponctuellement
et
nous
ménagera
des
surprises.
Jean-Paul Gandin était le responsable
des relations internationales : il a eu un
rôle actif notamment, avec Yves Chauché lors
du Congrès Mondial à Rome en 2005 et a
représenté le SOB à Liège en Belgique.
La fonction sera peut-être revue et
modifiée. L'urgence était de mettre en place
une équipe pour le prochain congrès mondial
2009 toujours à Rome. Françoise Chevalier
accepte de prendre la responsabilité du
relais entre la France et l'Italie : elle
sera donc notre "pilier français". Pour la
partie logistique, elle sera aidée par Yves
Chauché, grand spécialiste !. Il fera
bénéficier Françoise de son expérience,
puisqu'il était le coordinateur pour la
France en 2005.
Pour le site internet,
la création du site a été réalisée par Soeur Marie-France de Bayeux. Ce site tant
attendu a vu le jour à l'AG à Bayeux en Juin 2007. Il faut maintenant le" faire
vivre" et nous cherchons un oblat ou une oblate bénévole : nous en reparlerons dans
la deuxième partie de ce rapport en abordant le thème du site.
Nous recherchons aussi un oblat ou une oblate pour faire partie du comité parisien
des GVE, les Groupements de Vie Evangélique. Ce service est assuré actuellement par
Monique Morand de l'Abbaye de Maumont. Compte tenu de son dynamisme, nous avons
proposé à Monique une promotion ! : en passant du comité parisien au comité national
pour remplacer Marie-Cécile. Monique accepte à condition de trouver une personne pour
la remplacer. Nous recherchons donc de toute urgence une personne, parisienne de
préférence, pour intégrer ce comité parisien. Merci à Dom Gozier qui fait un gros
effort pour trouver quelqu'un dans son oblature.
6
Le point sur
nos activités:
Voici 5 jalons
retenus
- La transmission du document "Rôles et missions du SOB" aux
monastères
- Les lettres du SOB
- L'actualité des G.V.E. Groupements de Vie Evangéliques
- Les premiers éléments reçus concernant le Congrès Mondial des Oblats
2009
- L'évolution du site internet du SOB
Nous souhaitons avancer lentement mais sûrement : c'est ce qui explique le
débouclement parfois long des dossiers en cours !.
Lors de notre grande rencontre à l'Abbaye de Venière en Août 2006, nous avions
décidé de réfléchir sur le rôle du SOB et son évolution et nous avions élaboré un
document de synthèse.
Nous avions adressé le projet à tous les Pères Abbés, Mères Abbesses et
responsables d'oblature. Nous avons tenu compte d'un certain nombre de leurs
remarques pour remanier le document. Il s'intitule "Rôle et missions du SOB".
Après un préambule, il reprend les trois axes définis : Communiquer, mettre en
valeur la spiritualité bénédictine et mettre en relations. Il se termine par
l'orientation générale suivante : "En somme, la mission du SOB est celle d'une
courroie de transmission entre les oblatures, sans oublier que la relation première
est celle de l'oblat avec son monastère". A Bayeux,
j'avais lu intégralement le
document, qui était prêt. Nous l'avons transmis avec beaucoup de retard, début 2008,
à tous les responsables d'oblature ainsi qu'à leurs Pères Abbés et Mères Abbesses.
Nous voulions vous en informer.
✔
Les lettres du SOB
L'équipe de rédaction est inchangée
depuis le démarrage : Isabelle de Maistre,
Yvette
Reichenbach
et
moi-même.
Nous
publions 4 lettres par an : la longueur est
inégale
et
dépend
de
notre
matière
première. Un grand merci à celles et ceux
qui nous envoient des articles et tout
particulièrement
les
responsables
d'oblature.
Ce
sont
les
responsables
d'oblature qui nous fournissent le plus
d'éléments : on peut se poser la question :
pourquoi
si
peu
d'oblats
ou
oblates
réagissent ?. Lors de nos contacts avec les
différents monastères, il semble que ces
lettres soient appréciées. Alors comment
susciter plus d'intérêt parmi les oblats ?.
Les lettres sont maintenant reprises sur
le site par Soeur Marie-France. La mise en
page est réalisée par Monique Morand, de
l'Abbaye
de
Maumont
:
nous
pouvons
applaudir
Monique
pour
ces
belles
réalisations et l'encourager à continuer.
Depuis la lettre n° 17 de septembre
2007, vous l'avez remarqué : une nouveauté
avec une nouvelle rubrique : "Visite guidée
de nos Abbayes et Monastères : à la
découverte de leurs saints fondateurs".
7
Après Saint-Wandrille et le
Bec Hellouin, vous partirez à
la découverte de l'Abbaye de
Chantelle dans notre prochain
numéro.
Nous avons donc un numéro
d'avance, mais il faudra songer
à trouver un article pour le
mois de septembre, afin de
faire vivre cette rubrique.
N'hésitez pas à proposer
votre monastère !.
Plusieurs
oblats
peuvent
d'ailleurs se regrouper pour
préparer leur présentation. Et
l'équipe
de
rédaction
est
certaine que vos responsables
d'oblature peuvent vous aider.
C'est donc un excellent moyen
pour
faire
découvrir
votre
abbaye à d'autres personnes.
Nous avons tous des richesses
dans nos monastères à partager.
Cette
rubrique
est
aussi
appréciée par des oblats âgés
qui
ne
peuvent
plus
se
déplacer.
Pour recevoir les lettres du SOB, nous vous rappelons que vous devez passer
par votre monastère : nous assistons depuis quelque temps à une certaine dérive ! : en
effet, nous recevons des inscriptions individuelles.
Cela doit rester exceptionnel.Qui propose un article de présentation de son monastère
pour le mois de septembre ?.
✔
Les G.V.E. Groupements de Vie Evangélique
Le Comité de direction des GVE a été modifié en 2007. Les familles
spirituelles composant les GVE, et je vous rappelle que l'Oblature bénédictine en
fait partie, se relaient pour en assurer la bonne marche : C'est Yannick d'Argenton,
membre de la Fraternité Saint Jean de Dieu, qui a repris la Présidence. Il est
assisté par la vice-présidente, Jocelyne Collin, des Fraternités Franciscaines.
Avec Marie-Cécile Gounot et Monique Morand, j'ai participé à l'assemblée
générale des GVE qui s'est tenue les 1er et 2 décembre 2007 dans les locaux de la
Paroisse Saint-Leu- Saint Gilles à Paris. Vous avez un compte-rendu succint dans la
dernière lettre du SOB. L'intervention de Monseigneur Brac de la Perrière a été très
appréciée. Avec beaucoup d'humour, Mgr Brac de la Perrière rappelait qu'il est le
délégué officiel des mouvements écclésiaux et donc des GVE, et que ce week end lui
permettait de découvrir les GVE !.
L'année 2008 est l'année de la Béatification du Père Lataste, les Fraternités
Lataste faisant partie des GVE.
La prochaine assemblée générale
se tiendra les 22 et 23 novembre 2008,
certainement à Nîmes. Ce sera l'occasion de fêter l'entrée d'une nouvelle famille,
celle d'Angèle de Mérici. Après l'arrivée assez récente des Fraternités Monastiques
de Jérusalem, la liste s'allonge et nous ne pouvons que nous en réjouir.
✔ Le Congrès Mondial des Oblats 2009
✔ Le site internet du SOB
Le premier congrès mondial avait eu
lieu à Rome en septembre 2005. Le Père
Abbé Primat avait décidé de tenir un
congrès tous les 4 ans : le second congrès
est donc prévu pour 2009. Nous avons les
dates et le thème. Ce sera du vendredi 2
au samedi 10 Octobre 2009 à Rome. Le thème
: "Les défis religieux d'aujourd'hui. La
réponse bénédictine". Quelques éléments
figurent sur le site du congrès : pour y
accéder, voici l'adresse mail
:
http://www.benedictine-oblates.org
Deux veillées de prières sont prévues
: la première à caractère oecuménique, la
seconde de nature interreligieuse. Etant
donné le thème, la table ronde aura une
place prépondérante puisqu'elle sera
marquée par la présence des représentants
du Catholicisme, du Judaïsme, de l'Islam,
de l'Hindouisme et du Bouddhisme. Un
spécialiste des nouvelles religiosités
nous exposera le panorama actuel des
"religions émergentes". Il y aura un
office des Vêpres à l'Abbaye de SaintAnselme et le Père Abbé Primat, Notker
Wolf, donnera un concert de flûte
traversière.
Françoise Chevalier de l'Abbaye de
Saint-Wandrille est notre correspondante
française et vous donnera des nouvelles au
fil de l'eau.
Pour y accéder, je vous rappelle
l'adresse www.sob.cef.fr
Nous sommes donc hébergés par la
CEF, la Conférence des Evêques de
France. Soeur Marie-France a assuré le
lancement du site avec Isabelle
Caraminot : un certain nombre de
rubriques sont prêtes : vous pouvez
retrouver les lettres du SOB, à partir
du numéro 16. Il y a une rubrique
intitulée "Les Oblatures en France".
Vous avez la liste des abbayes ou
monastères en lien avec le SOB : il vous
suffit de cliquer sur un lien, et vous
accédez directement au site du monastère
choisi.
Il reste beaucoup à faire et Soeur
Marie-France, comme toutes les moniales,
est très occupée !. . Nous cherchons
donc en urgence un oblat ou une oblate
bénévole qui pourrait assurer la gestion
du site : par exemple, certains articles
sont à insérer sur le site. Il y a
également un travail d'actualisation :
un site n'est pas quelque chose de figé
et il est nécessaire de l'enrichir
régulièrement.
C'est donc un appel urgent que nous
lançons aujourd'hui. Soeur Marie-France
est prête à initier la personne qui
accepterait de faire ce travail.
8
Voici venu le temps des élections :
Trois mandats sont à renouveler :
ceux de Isabelle de Maistre, Diégo Beauvais et Anne-Marie Amann.
Isabelle de Maistre ne souhaite pas se représenter. Elle a assuré plusieurs
mandats avec brio. Nous pouvons l'applaudir. Elle ne nous quitte pas complètement :
c'est une excellente nouvelle, car elle accepte de rester dans l'équipe de
préparation de la lettre du SOB : notre QG, quartier général, est donc maintenu à son
domicile. Merci Isabelle.
Les deux autres personnes, Diégo Beauvais, de l'Abbaye de Belloc et moi-même de
l'Abbaye de Saint-Wandrille sommes d'accord pour continuer, si vous nous maintenez
votre confiance.
L'année dernière à Bayeux, Bernadette Profit avait été cooptée par l'Abbaye de
Saint-Benoît-sur-Loire. Une cooptation est valable un an. Il faut donc élire
Bernadette, qui est d'accord pour se présenter.
Diégo Beauvais, Bernadette Profit et Anne-Marie Amann sont élus.
Merci à Yves Chauché, notre Trésorier, pour l'établissement des comptes et la
présentation du rapport financier. Ceux-ci ont été approuvés. Afin de vous éviter une
lecture fastidieuse, nous tenons tous les éléments à votre disposition.
La Messe est célébrée dans la crypte de la Basilique par Dom Gozier qui en assure la
présidence, par Dom Armanini de l'Abbaye de Saint-Wandrille et avec Thierry Profit, diacre.
********************
L'après-midi, nous écoutons la conférence très intéressante de Soeur
Marie-Pierre, qui est également notre conseillère spirituelle. Nous n'avons
malheureusement pas la possibilité de publier le texte de sa conférence au
cours de cette lettre. Vous pourrez bientôt le consulter sur le site du SOB.
De larges extraits figureront dans la prochaine lettre n° 20
****************************************
Puis, une table ronde est constituée
et "pilotée" par Yves Chauché, nommé
pour la circonstance au poste de "rédacteur en chef" !.
Trois témoignages nous sont proposés :
ceux de Dom Gozier, moine de l'Abbaye de la Source à Paris,
de Soeur Marie-Madeleine, moniale de l'Abbaye Sainte Croix de Poitiers
et de Thierry Profit, diacre et oblat de l'Abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire.
Nous n'avons pas la place de reprendre les trois interventions : priorité est
donnée à notre moniale !. Nous publions l'intégralité de son témoignage.
Adoration et spiritualité bénédictine
Puisque je ne suis pas moine-prêtre, ni oblat-diacre, permettez-moi de retenir le thème
tel qu’il a été donné dans la dernière Lettre du SOB pour cette A.G. à savoir : « Adoration et
spiritualité bénédictine. »
A - Notre Pape Benoît XVI a écrit récemment : « on peut penser que l’adoration
deviendra le point focal – si elle ne l’est pas déjà – la dévotion centrale de la nouvelle
évangélisation ». (SC 67-69, 13 mars 2007)
Pourquoi pas ? Encore faudrait-il qu’elle soit vécue dans une perspective vraiment
pascale (en adorant ce mystère, nous entrons plus avant dans le partage de la mort et de la
résurrection du Christ jusqu’à sa venue glorieuse), ecclésiale et missionnaire et non
comme un retour en arrière pour certains, ou un rite de substitution par rapport à la
célébration eucharistique pour d’autres.
9
Une
catéchèse
me
paraît
indispensable.
Il n’est pas inutile de savoir que
l’élévation de la messe est née à une
époque
où
les
fidèles
ne
communiaient pas et donc voulaient
« voir » ! On courait alors d’une
église à l’autre pour voir l’hostie le
plus souvent possible … Cette vue
tenait
lieu
de
communion
eucharistique. Un cardinal, grand
théologien et grand spirituel, légat du
Pape au XV° siècle rappelait que : « le
Christ n’a pas dit : prenez et voyez,
mais : prenez et mangez ».
Un exemple vécu à Ste-Croix, il y a 3 ans :
nous recevions un groupe de jeunes 18-20 ans, très
sérieux, encadré par un mouvement. Le prêtre qui
les accompagnait a demandé une adoration
nocturne. Ils ont assuré 4 heures d’adoration
eucharistique (de minuit à 4 heures). Le dimanche
matin, la sœur de l’accueil vient chercher les jeunes
prévus pour assurer lecture et procession des
offrandes… Le prêtre lui dit alors que les jeunes
avaient besoin de détente, qu’ils avaient passé 4
heures en adoration, qu’ils ne participeraient pas à
l’Eucharistie. Pendant cette dernière, ils jouaient au
foot dans la prairie près de l’église et se défoulaient
en hurlant… Sans commentaire !
L’adoration du Saint-Sacrement ne s’est développée qu’en Occident et
tardivement (12°s.), sous la poussée de la piété populaire.
De plus, comme le rappelle souvent Mgr Rouet,
n’oublions pas que l’Eucharistie, c’est la fraction
du pain. Le Christ ne donne son corps que
lorsqu’il est rompu. Nous ne vivons la présence
du Christ que comme partage ! Nous recevons
dans la communion un « Christ brisé, ouvert,
donné. Nous devrions adorer l’hostie de la
fraction et non une hostie bien ronde et bien
découpée ! »
Dieu n’est pas une chose sur
laquelle nous avons prise ! « Nous
sommes devant une présence /
absence. Les marques de la présence
habituelle ne sont pas là.
C’est une présence au creux de
l’absence ! Il nous faut tenir dans la
présence d’un manque de Dieu. »
(Mgr Rouet)
Le
sacrement est « parousie » de
Et cette fraction du pain à laquelle les disciples
Celui qui vient, en particulier dans
étaient assidus, leur avait été léguée comme
l’Eucharistie.
« geste testamentaire ».
Nous ne vivons pas encore sous
Le paradoxe de la religion chrétienne écrit le
le mode de la plénitude, mais sous
père J. Moingt, c’est d’être « l’institution d’une
le mode de l’absence… L’Eucharistie
absence »… « Le christianisme est héritier d’un
est un pain qui relance le désir et
geste de vie et non d’un patrimoine à conserver.
La grâce sacramentelle ne se produit pas comme l’espérance et nous avons à respecter
le jeûne de tous ceux qui ne sont pas
une chose, mais comme un événement dans la
là.
vie d’un croyant ou d’une communauté ecclésiale.
Dans la communion comme dans
La corporéité qu’est l’homme devient le lieu de
l’adoration
eucharistique, nous avons à
Dieu. Mais Dieu est Celui qui vient et nous ne
vivre le « Viens, Seigneur Jésus !» des
l’abordons que dans l’acte de sa venue. » (L-M
premières communautés chrétiennes.
Chauvet)
B – Malgré toute la richesse d’une adoration eucharistique bien vécue, cette dévotion
ne me semble pas correspondre à la spiritualité bénédictine. Elle peut-être un moyen, mais
n’entre pas dans ce qui fait le fondement de notre vie à l’école de Benoît.
Le Christ que nous adorons dans l’Eucharistie est le Christ pascal, mort et ressuscité.
L’Eucharistie le rend présent sacramentellement, sous les espèces du pain rompu et du vin
partagé. Mais parce qu’il est ressuscité, le Christ est présent à notre monde, présent dans
tout l’univers, et c’est pour cela que l’Eucharistie est possible.
D’ailleurs, Paul VI précise que la présence eucharistique du Christ est appelée « réelle
non à titre exclusif, mais par excellence » et d’affirmer qu’il est présent dans la
proclamation de la Parole, dans la personne du célébrant, dans l’assemblée, lorsque l’Église
prie et chante les psaumes… (cf. Constitution sur la Liturgie n° 7)
10
Le Christ pascal, dans sa mort, nous
engendre à sa vie de Fils, à la vie filiale. La
« filialité » me semble être ce qui pourrait
caractériser la « spiritualité » bénédictine.
« Revenir au Père, dans le Fils », n’est-ce pas à
cela que Benoît nous invite dès le Prologue de
sa Règle ? Le Christ est au centre : « ne rien
préférer à l’amour du Christ », voir le Christ
dans l’Abbé, l’hôte, le malade, les frères… Le
Christ que Benoît appelle « Père »… l’Abbé
tient la place du Christ, c’est pour cela qu’il sera
appelé « père ».
De plus, cette présence du Christ Ressuscité
nous la vivons spécialement dans la lectio
divina qui est bien un des piliers de notre
vie,
notre
charisme
propre.
Comme
l’Eucharistie elle nous transforme en
profondeur si nous avons le courage de nous
livrer et de nous laisser déposséder. N’est-elle
pas elle aussi, un moyen fort pour la
nouvelle évangélisation ?
Cette mise à l’ombre de la Parole peut se
faire sous le mode du partage. La qualité du
silence et des échanges sont parfois marqués
par la présence très forte du Christ au milieu de
La RB ne dit rien de la pratique nous.
eucharistique. Mais elle est riche de bien des
aspects eucharistiques. Il est question du
La prière des Heures qui tient une si
lavement des pieds à plusieurs reprises. Or grande place dans la pensée de Benoît, nous
dans l’évangile de Jean, le lavement des pieds permet également une rencontre très forte avec
est la grande parabole de l’Eucharistie. le Christ et l’Église. A travers les psaumes
Ce geste du Serviteur qui nous révèle le vrai nous reprenons les joies et les souffrances de
visage de notre Dieu ne serait-il pas ce qui nos frères à travers le monde, nous les jetons
rend possible pour nous le chapitre 7 de la en quelque sorte dans le mystère pascal
RB ? Nous retrouvons dans la RB le du Christ. Nous les vivons dans l’attente de la
mouvement de l’eucharistie : recevoir du Père plénitude, du Royaume, comme dans la
et faire remonter ces dons dans l’action de certitude et le tourment du « déjà et du pas
grâce du Fils. Adorer, n’est-ce pas encore ».
accueillir le don de Dieu
Le Christ, nous sommes invités à le reconnaître et à l’adorer dans nos frères, au
travail, dans ceux que nous accueillons ou rencontrons, dans le métro ou dans le train (ils
n’existaient pas au temps de St Benoît !), dans la nature, dans les difficultés qui nous
donnent l’occasion de durer dans la patience, dans l’humble service quotidien à la suite du
Serviteur. Reprenez la RB, du Prologue au chapitre 72 surtout, et vous verrez que Benoît
nous invite à vivre tournés vers le Père, dans l’action de grâce du Fils bien-aimé, à faire de
notre vie une eucharistie. Et cela n’est pas réservé aux moines et aux moniales !
Dans la foi, nous pouvons ainsi vivre l’adoration qui est le fondement de l’être
chrétien. Alors, c’est la création, ce sont nos frères humains (visages transfigurés par la
joie de Dieu ou marqués par la souffrance et l’échec) qui deviennent monstrances,
ostensoirs, nous dévoilant un peu de la Gloire du Père, dans le Christ et la puissance de
l’Esprit.
Soeur Marie-Madeleine, moniale de l'Abbaye Sainte Croix de Poitiers
***************************
Juste avant les Vêpres,
Le soir, temps fort à la Basilique :
Soeur Marie Cléophas, vient
nous participons à la veillée de prière pour
nous présenter la communauté
les vocations et prions instamment "le
des Bénédictines de Montmartre
Maître de la moisson d'envoyer des ouvriers
et répondre à nos questions. Ce à sa moisson". Nous sommes heureux de voir
sera un moment convivial et
de nombreux jeunes de toute l'Ile-de-France
apprécié par tous.
venus prier et chanter.
Puis, c'est la nuit d'Adoration. Celles et ceux d'entre nous qui le
peuvent se relaieront pour veiller.
11
Le dimanche matin, nous
poursuivons notre rencontre.
Françoise Chevalier, membre du
Conseil du SOB, met à notre
service ses talents de
"spécialiste de la communication"
en organisant le bon déroulement
de nos échanges. Trois groupes
sont constitués pour un échange à
propos des thèmes abordés à
Lourdes fin 2007, lors du
rassemblement laïcs-religieux, en
rapport avec notre vie d'oblats.
Nous sommes invités à répondre aux deux
questions suivantes :
1°) A votre avis, qu'apportent les oblats
aux monastères, sur un plan spirituel,
aujourd'hui ?.
2°) A votre avis, quelles sont les
perspectives d'avenir dans la relation
"Oblats - Monastères" ?.
Nous nous retrouvons ensemble pour une courte
synthèse faite par les rapporteurs des trois
groupes. Puis, nous rejoignons la Basilique
pour la Messe du dimanche.
Après le repas, chacun repart joyeusement sur
le chemin du retour. Deo gratias !.
*********************************************************************************
Visite guidée de nos Abbayes et Monastères:
à la découverte de leurs saints fondateurs
l'Abbaye de Chantelle
Merci à Soeur Raphaëlle, responsable d'oblature de
l'Abbaye de Chantelle, de nous transmettre l'article
préparé par Soeur Marie-Pierre Crépin. Partons
ensemble à la découverte de l'Abbaye Saint Vincent de
Chantelle.
Notre monastère a été fondé en 1853, par
l'abbaye de Pradines, à la demande de l'Evêque de
Moulins, Monseigneur de Dreux Brézé. Ce jeune
prélat, propre fils du marquis de Dreux Brézé, le
cérémoniaire de Louis XVI, venait de prendre
possession de son siège d'origine récente. Il avait un
sens profond du culte divin, il aimait la vie
monastique et voulait la ressusciter dans son diocèse.
A cette époque, l'abbaye de Pradines
recevait beaucoup de vocations. En pleine
efflorescence ; prêt à essaimer, le monastère
projetait la création d'un nouveau foyer de
vie religieuse. Pradines avait été fondé en
1804, après la tourmente révolutionnaire,
par Madame de Bavoz, moniale de l'abbaye
St Pierre des Terreaux de Lyon, incarcérée
sous la Révolution.
Invitée par Monseigneur, Révérende Mère Ste
Justine, abbesse de Pradines, visita le
département de l'Allier. Le choix se porta sur
l'antique prieuré de Chantelle. Ici, de vieux
remparts demeurent, dressés sur un éperon qui
domine la petite rivière de la Bouble. Ce sont les
vestiges pacifiques de l'enceinte qui renfermait
autrefois le château des sires de Bourbon et le
prieuré canonial.
Le nom seul de Chantelle évoque tout un passé. Il existait en ce lieu, depuis une époque très
ancienne, un sanctuaire dédié à St Vincent, diacre espagnol martyrisé en 304.
C'est en 937 qu'un personnage, Ainaud et sa femme, Rothilde, fondèrent un monastère sur
leur terre de Chantelle, près de l'église déjà existante de St Vincent. Cet acte de fondation, qui
date de plus d'un millénaire, est le plus ancien document du Bourbonnais.
12
L'original est perdu, mais on en
possède une très belle copie du XIème
siècle aux archives du Puy de Dôme. Nous
avons, au monastère, un fac-similé de ce
parchemin. Dix personnages y ont apposé
leur signature ; les deux plus grands noms
sont celui de l'archevêque de Bourges,
Géronce - à ce moment-là, Chantelle était
situé sur le territoire de Bourges - et celui
de St Odon, abbé de Cluny. Voici un extrait
de cette charte de fondation :
"Nous que le Christ a rachetés au prix de
son propre sang, il nous faut ajouter tout
ce que nous pouvons au prix de cette
rédemption. C'est pourquoi, nous, Ainaud
et mon épouse Rothilde, avons décidé de
construire un monastère auprès de l'église
déjà fondée en l'honneur du bienheureux
Vincent, martyr. Ceci pour l'amour du
Christ et en son Nom, puisqu'il nous est
recommandé de faire toutes choses au Nom
du Seigneur"...
C'est aux chanoines réguliers d'Evaux en Combraille que les fondateurs ont confié le
monastère de Chantelle. Ces premiers religieux dont le nombre oscillera entre 2 et 12 menaient
une vie très humble. Vêtus de peaux de chèvres, ils allaient et venaient, partageant leur temps
entre la prière et le travail matériel. Les documents, même s'ils sont rares, soulignent en des
phases diverses la montée de Chantelle et l'importance qu'il acquiert peu à peu (importance
toujours relative) au cours de ces huit siècles et demi d'existence jusqu'à la Révolution.
Evoquons les faits les plus marquants qui
jalonnent cette longue histoire :
- le vieux sanctuaire près duquel s'était établi
le monastère, fut remplacé, à la fin du XIème
siècle, par la belle église romane, toujours là,
remarquable par la pureté de ses lignes.
- le XIIIème siècle voit monter la réputation
du monastère ; c'est la belle époque du prieuré
canonial.
- le plus grand Pape du Moyen-Age,
Innocent III, s'adressera deux fois au Prieur de
Chantelle pour lui confier des arbitrages.
- Deux cérémonies grandioses se sont
déroulée dans l'église :
* En 1276, Guy de Sully, archevêque
de Bourges, y reçoit le pallium, l'insigne
de sa dignité, des mains de l'évêque de
Clermont, Guy de la Tour.
* En 1286, a lieu le sacre d'un évêque
de Clermont, Aymard de Croz, par
Simon de Beaulieu, archevêque de
Bourges. C'est en raison de sa situation
géographique que l'église St Vincent est
choisie pour cette cérémonie. Chantelle, en
effet est une plate-forme située à la limite
de l'Auvergne,
du Bourbonnais, du
Berry, de l'Autunois.
Au XVème siècle, nous assistons à une restauration des bâtiments primitifs du monastère
qui furent transformés et agrandis ; ce fut l'oeuvre de deux prieurs : Jacques de Mareschal et
Pierre de la Porte, dont on voit les armes sur des écussons aux clés de voûte du cloître et des
grandes salles du rez-de-chaussée. Le prieuré est compétemment rebâti dans le style de l'époque,
gothique finissant. Le cloître, l'escalier, les salles de communauté, du chapître et du réfectoire, les
pièces du premier étage portent la marque de cette architecture. Ce sont les lieux conventuels
dans lequels nous habitons.
Au début du XVIème siècle, la régente de France, Anne de Beaujeu, vient résider "en son
chastel de Chantelle", où elle demeure une vingtaine d'années. Le château, dont l'emplacement
était situé tout près du prieuré, fut agrandi et embelli par la duchesse : elle fit ériger un rempart
dont on voit encore une partie du pourtour, ainsi que deux tours, qui souda le monastère et
l'église à la forteresse. Le château connaîtra alors un siècle de vie, de prospérité, avant de tomber
sous le plan systématique préconisé par Richelieu. La mine fait alors sauter, en 1635, le haut
donjon qui surplombait la colline, tandis qu'à ses pieds, le monastère demeure intact.
Peu après, commence pour le prieuré une ère de rénovation spirituelle : en 1644, il adopte la
réforme des chanoines réguliers dits de Ste Geneviève, introduite à St Vincent par St Victor de
Paris. Quand la Révolution disperse les religieux, l'église et le prieuré sont vendus comme biens
nationaux et servent, pendant une soixantaine d'années, de cellier ou de maison d'habitation.
Que reste-t'il alors du "beau et grand logis prieural, fort magnifique et suffisant pour y loger le roi
et le prince" ?. D'épaisses murailles où manquent souvent portes et fenêtres.
13
C'est dans ce cadre austère mais toujours harmonieux, que le 11 Octobre 1853, douze
moniales de Pradines et quatre Soeurs données commencent généreusement leur carrière de
fondatrices. Elles ont quitté l'abbaye-mère sous la conduite de Révérende Mère Ste Justine et de
Mère St Philippe qui doit rester leur Prieure. La petite ville leur a préparé un accueil triomphal,
où le clergé de la paroisse et le conseil municipal se rencontrent. Plus tard, la vénérable abbesse
n'évoquera pas sans quelque confusion cette réception imposante, qui n'en demeure pas moins
un témoignage de la sympathie générale. L'acte de vente fut passé le mois suivant et les cloches
l'annoncèrent aux habitants par un carillon de deux heures. On ne pouvait mieux dire que
Chantelle aimait ses moniales, et leur confierait volontiers ses enfants soit à l'école extérieure,
soit pour une éducation plus soignée dans l'intérieur de la clôture.
La restauration des bâtiments, et de l'église en particulier, demandèrent beaucoup d'efforts,
de travaux, de démarches et exigèrent un grand courage de la part des moniales. Cette fondation,
on peut le dire, a été héroïque. Au début, les Soeurs dont dû vivre dans des pièces non chauffées
où s'infiltraient la pluie et la neige, faire face à des difficultés pécuniaires et à un travail écrasant.
La restauration de l'église se termina en 1891 ; la réfection des bâtiments claustraux se poursuivit
parallèlement à ceux de l'église au fil des années. Le monastère fut érigé en abbaye en 1890.
Notre communauté, voulant vivre selon la Régle et
l'esprit de St Benoît qui nous demande de "ne rien
préférer à l'amour du Christ", pense continuer la
mission voulue, il y a plus d'un millénaire, par les
fondateurs ; dans la charte de fondation, nous lisons : ...
"pour l'amour du Christ au Nom duquel nous voulons que
tout soit fait".
Soeur Marie-Pierre Crépin
EN PREPARATION...
Les Moniales de l'Abbaye Notre-Dame du Pré, en Normandie, préparent"leur
Millénaire" pour l'année 2011. La fondation remonte en effet à l'année 1011 par la Contesse
Lesceline. Soeur Annick, la dynamique responsable d'oblature de cette belle abbaye, nous
donnera au fur et à mesure des nouvelles.
Et, pourquoi pas, en profiter pour découvrir leur revue, "Aux Amis de Notre Dame du
Pré" ?.
Abbaye Notre-Dame du Pré 12 rue Raoul Auvray 76540 VALMONT Tél : 02 35 27 34 92
Pour visiter leur site : http://monsite.orange.fr/abbayendp
*********************************
 REVUE DE PRESSE MONASTIQUE 
Vous êtes de plus en plus
nombreux à lire les commentaires de
la Règle de saint Benoît repris par
Dom Guillaume JEDRZEJCZAK. Nous
rappelons donc les références de cet
excellent ouvrage :
"Sur un chemin de LIBERTE". Commentaires
de la Règle de saint Benoît jour après jour.
Dom Guillaume JEDRZEJCZAK,
Père Abbé de l'Abbaye du Mont-des-Cats.
Editions Anne SIGIER. 22 Eur
14

A VOS AGENDA 
ABBAYE SAINT VINCENT 03140 CHANTELLE Tél : 04 70 56 62 55 / Fax : 04 70 56 15 30
Du Dimanche 6 Juillet 2008
(Vêpres à 17 H 15)
au Vendredi 11 Juillet 20
(9 H Messe solennelle de
Saint Benoît).
Elle sera animée par Dom Irénée HENRIOT, ancien Abbé
de l'Abbaye cistercienne de Sept-Fons.
Thème de la retraite : "l'Amour du Christ selon Saint
Benoît".
Merci d'apporter Bible et Règle de Saint Benoît.
La retraite se déroulera dans un climat de silence, au
rythme de la prière de la communauté.
ABBAYE NOTRE DAME DE JOUARRE BP 30 77262 LA FERTE SOUS JOUARRE
Tél Abbaye : 01 60 22 06 11 / Tél Soeur Claire : 01 60 22 88 77 / Fax : 01 60 22 31 25
Mail : [email protected]
Retraite du 25 Juillet 2008
(fin d'après-midi)
au 29 Juillet 2008
(fin de
matinée).
Avec Soeur Marie-Jean Gabriel,
moniale bénédictine de l'Abbaye
de Liège.
Thème : "Pour mieux croire aujourd'hui,
retrouver nos racines bibliques.
4 jours de silence, dans la prière, en solitude et la
prière liturgique avec la communauté ; à l'écoute de la
Parole de Dieu aidés par les enseignements de la
retraite.
Merci d'envoyer votre inscription à soeur Claire
avant le 15 Juin 2008.
A l'ABBAYE D'ORVAL EN BELGIQUE, RENCONTRE INTER-OBLATURES
"Vivre en profondeur Mystique et poésie",
Nous vous transmettons l'invitation présenté ainsi par Frère Bernard Joseph :
de Soeur Jacqueline de l'Abbaye La poésie et la mystique sont pour l'être humain
Paix Notre Dame de Liège et Soeur deux chemins qui conduisent l'homme vers la
Claire de l'Abbaye Notre Dame de profondeur.
Jouarre :
Je vous invite ainsi à lire en même temps Saint
Bernard, le mystique, et Guillevic, le poète. D'une
"Nous sommes heureuses de vous part, le moine médiéval, abbé du monastère
inviter à un nouveau week-end de cistercien de Clairvaux de 1115 à 1153, d'autre part,
rencontre inter-oblatures. Celui-ci un poète contemporain, né à Carnac en 1907, et
aura lieu à l'Abbaye d'ORVAL vivant à Paris jusqu'en 1997. D'un côté des poèmes
(Belgique), du Vendredi 29 Août "hors religions", de l'autre des textes chrétiens,
2008 (fin d'après-midi) au Dimanche parlant le langage biblique, supposant la foi en Dieu.
31 Août 2008 (début d'après-midi).
En ces deux oeuvres, j'ai perçu une parenté, une
Ce sera une petite session animée par affinité, je voudrais l'explorer avec vous.
le Frère Bernard Joseph Samain, de Percevoir la parenté de ces deux démarches sera
cette Abbaye, sur le thème :
pour nous un stimulant. Nous entendons ces deux
"Vivre en profondeur Mystique et hommes nous tenir un même langage : explore le
poésie",
mot, apprivoise-le, par lui, va plus profond.
Pour atteindre Orval...
Par la route : depuis Paris (290 kms), par l'autoroute A4
jusqu'à Reims. Prendre la direction Charleville-SedanCarignan-Margut. A Margut, à gauche vers Florenville.
Par le train : Depuis Paris (Gare de l'Est), train pour
Charleville-Mézières. Correspondance vers Sedan et
Carignan (à 20 kms de l'Abbaye.
15
Pour vous inscrire,
vous pouvez
contacter Soeur Jacqueline ou Soeur Claire
:
− Soeur Jacqueline Tél 32(0)42237720
Mail : [email protected]
− Soeur Claire
Tél 01 60 22 88 77
Mail : [email protected]
ABBAYE ST JOSEPH DE LA ROCHETTE 73330 BELMONT-TRAMONET Tél : 04 76 37 05 10
Fax : 04 76 37 06 41
Courriel : [email protected]
Réunion annuelle des Oblats de la Rochette
en Octobre et Session-Retraite.
A Belmont, la retraite de 2008 sera une sessionretraite, et elle sera groupée comme l'an dernier
avec la rencontre d'octobre. QUI PLUS EST :
Nous avons invité à la réunion annuelle (Samedi
11 et Dimanche 12 Octobre 2008) les oblats
italiens et suisses, nos plus proches voisins
européens. Nous espérons qu'ils viendront en
foule !!. D'ailleurs, dans les premières réponses à
notre sondage; ils nous invitent même à leur
rendre visite nous-mêmes dès cet été
Le week-end sera animé par Mère Luc
Congar, sur le thème : l'esprit de Saint
Benoît.
Nous continuerons le lundi et le mardi
(tous ceux qui pourront se rendre libres) à
creuser ce que nous enseigne Saint Benoît,
maître spirituel. Il est l'un des trois patrons
de l'Europe, avec saint Cyrille et saint
Méthode, on le sait. Il va sans dire que
tous les oblats seront accueillis avec joie.
Pour vous inscrire, merci de contacter
soeur Chantal
ABBAYE SAINTE MARIE DE PARIS
Réunion
des
oblats,
sympathisants oblats et de
toute
personne
qui
cherche Dieu à la lumière
de Saint Benoît.
Dom Gozier communique
les dates pour 2008 et
2009.
Pour 2008
Samedi 11 Octobre et Dimanche
12 Octobre 2008 à 14 H 45 :
retraite des oblats animée par
le Père Thierry Delarue, moine
de Saint Wandrille.
Les dimanches à 14 H 45
2 Novembre - 7 Décembre
Pour
les
personnes
qui
le
souhaiteraient
les
dimanches
indiqués ci-dessus :
Pour 2009
4 Janvier - 8 Février 1er Mars - 29 Mars Vendredi 8 Mai (horaire
spécial)
Notez bien : 2 réunions en
mars, mais pas de réunion
en avril.
11 H messe concélébrée.
12 H Partage d'Evangile. 12 H 45 Office liturgique du milieu du jour
avec les moines.
13 H Chacun tire de son sac le repas qu'il a apporté.
13 H 45 Echanges
Monastère Notre-Dame Ermeton-sur-Biert
Célébrer :
approche anthropologique,
théologique et
spirituelle
session d'initiation à la liturgie
par
Louis-Marie Chauvet, prêtre,
professeur honoraire à l'Institut
Supérieur de Liturgie à Paris.
Renseignements, réservations: Soeur responsable de l'accueil Monastère Notre-Dame
rue du Monastère, 1B-5644 Ermeton-sur-Biert (Belgique)
tél.: 071/72.00.48 courriel : [email protected] notre site : www.ermeton.be
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Nous attendons avec joie toutes vos réactions, vos témoignages...
Merci de les faire parvenir à
Anne-Marie AMANN
Le Clos de la Mairie 185 C, rue de Paris 95150 TAVERNY
Tél : 01 39 60 44 04 Portable : 06 98 42 92 07
Adresse mail : [email protected]
Adresse du site du SOB www.sob.cef.fr
Le site internet du SOB a été ouvert en 2007.
Vous pouvez retrouver les premiers éléments sur www.sob.cef.fr
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