Résumé d`histoire d`Annam pour les écoles franco
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Résumé d`histoire d`Annam pour les écoles franco
Résumé d'histoire d'Annam à l'usage des écoles primaires francoannamites , par DangVan-Liêm, instituteur au groupe [...] Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Dang-Van-Liêm. Résumé d'histoire d'Annam à l'usage des écoles primaires franco-annamites , par Dang-Van-Liêm, instituteur au groupe scolaire de Nam-Dinh. 1re édition. 1926. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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PLAN GENERAL PREMIÈREPARTIE 1 — DYNASTIE Nom DE du royaume: Van-Lang (Capitale : Phong-Châu 2° Nom du (Son-tày DE DYNASTIE royaume HONG-BANG actuel). THUC :. Au-Lac Roi : An-Duong-Vuong Capitale : Loa-Thành (Phûc-yên actuel). PARTIE PREMIÈRE de l'histoire L'origine de notre Le pays d'Annam portait était Phong-Châu, sa capitale Cette période pays qui aurait finit en 258. Le Roi de est obscure. de Vàn-Lang actuel. Son-tây le nom de légendaire commencé pays l'histoire en l'an Van-Lang, 2879 nommé de ; notre av. J. Ch. Hùngune fille, avait de Hony-Bàng, dynastie beauté que le Roi de Thuc demanda d'une extrême le refusa. Le Roi de Thuc en mariage. Hùng-Vuong en fut fort mécontent. Phan, son petit fils, vengea Vuong, son grand-père en conquérant le royaume Vuong qui se suicida après la défaite. Phan se proclama sous le nom de Anempereur et donna à son royaume le nom La était Loa-Thành, capitale Duong-Vuong de Au - Lac. (Phûc-yèn actuel). Légendes : 1° - DE SON-TINH ET DE THUY-TINH Deux hommes: jeunes Son-Tinh, tagne), et Thuy Tinh, (Génie des eaux tous ensemble à Hùng-Vuong pour ner de Hùng- sa fille en mariage. le premier qui arriverait noces. Ce fut Son-Tinh (Génie de monse présentèrent de prier de don- Le Roi la promit à celui avec tous ses cadeaux de qui obtint la main de la sur la montagne Tan-Vièn. en appelant à son aide les Il la conduisit princesse. se vengea Thüy-Tinh les cyclones inondations, ce fut en vain. tuer Son-Tinh pour ; mais on croit que les populaire, de sont dues à la colère D'après la superstition crues et les inondations Thüy-Tinh. 2° — DE An-Duong-Vuong turelle de la Tortue ongles LA TORTUE était favorisé d'Or qui lui D'OR par l'aide surnaa offert un de ses merveilleux. de Cet ongle armé dans l'arbalète avait la propriété tuer dix mille hommes en un seul coup. C'est par ce secours divin que Trièu-Dà fut maintes fois vaincu par A la fin Trieu-Dà employa la ruse; An-Duong-Vuong, Il ordonna à son fils Trong-Thuy de se marier avec My-Chàu, fille de An-Duong. Trong-Thuy, par son artifice Trièu-Dà Duong Celui-ci fille sur réussit à voler averti envoya du dépourvu qui monta la sur croupe l'ongle merveilleux. des troupes contre secours le cheval du cheval. divin et s'enfuit, parce que My-Chàu mes d'oie sur la route. Lorsque bord de la mer, la Tortue mi se trouve derrière se jeta dans la mer. fut vaincu. Trong-Thûy avait répandu suivre An- mil sa put le des plu- arriva au An-Duong apparut et dit : « L'enne- vous ! » Le Roi tua sa fille et DEUXIÈME PARTIE chinoise: a) 1re Domination av. J. C. à 39 ap. J. C). b) Révolte des soeurs Trung c) 2e Domination d) 3° Domination chinoise: 149 ans (111 : 4 ans (39-43) 144 ans (43-187). chinoise: 318 ans (226- 544) fondateur de Ly-Bôn, e) Révolte dynastie de Ly antérieurs: f) 4e Domination de la 58 ans (544-602). chinoise: 336 ans (602- 938). 9) Révolte de Ngô-Quyer de la dynastie des Ngô: (937,). fondateur 27 ans (939-963). — 5 DEUXIEME PARTIE DES TRIÊU DYNASTIE fut nommé Nam-Viêt; Le royaume de Trièu-Dà la capitale fut établie à Phiên-Ngu (Canton actuel), et prit le litre Il se proclama empereur Hoàng-Bë de Triêu Vû-Dë. Triêu Vîi-Bë reçut de tributaire qualité l'investiture et se conduisit de la Chine. CHINOISE L'ADMINISTRATION Caractères généraux des fonctionnaires chinois Les administrateurs Chî exploiter de l'amener gouvernant des modèles chinois le Giao- de bienpas toujours et d'honnêteté. Ils cherchèrent plutôt à les biens du peuple pour s'enrichir que ne furent veillance en du progrès et de la civileurs opLeurs injustices; leurs cruautés, lisation. dans le coeur d'homme. pressions restent ineffaçables Cependant ques il convient gouverneurs les noms de citer bienveillants de quel- : d'eux, Nhâm-Diên, apprit au peuple annaet de culles terres incultes l'art de défricher L'un mite vers le chemin les rizières. liver Il s'efforça de lui faire connaître les rites de mariage. Tich-Quang, apprit au et de la morale de Confucius peuple les principes il le rendit meilleur. grâce à celle bonne éducation, Un autre Il administrateur, encore reste à citer du Thich-Su aussi le peuC'était le signe de Sî-Nhiè'p, et bienveillant, Il était juste le litre de Roi. ple lui donna-t-il et non point le titre de souveraineté. vénération Giao-Chï. le peuple bienveillante, et de la paix. Le pays qu'ils bonheur était calme et prospère. Sous leur administration du jouissait gouvernaient LES PERIODES D'INDEPENDANCE 1) TRU'NG-TRAC (39-43) Le Thâi-Thû le Giao-Chï administrait Tô-Binh. avec une tyrannie et une oppression excessives. Le et prêt à se peuple était tourmenté par sa cruauté soulever. fut tué par appelé Thi-Sâch de la victime, Trung-Trac, était d'un chef du district de Mè-Linh. Vaillamment fonctionnaire, La femme Tô-Binh. Un tille secondée troupe par sa petite soeur Trung-Nhi de soldats novices, elle se dirigea et d'une vers la le Thâi-Thû. Celui-ci, Bientôt 65 villes furent pour combattre capitale cu, s'enfuit à Nam-Hâi. par les deux héroïques quises se proclama Trung-Trâc capitale à Mè-Linh. vaincon- soeurs. Impératrice et installa sa des envoya en armées dirigées par le célèbre Général Mâ-Viên âgé de 70 ans. Mà-Vièn s'occupa sérieusement de la guerre. Trois ans après Annam La rencontre lieu eut sur Les soldats des deux (Hanoi): peu exercés et peu disciplinés les guerriers contre défendre reculés. dèrent. ment Finalement Après la victoire sous la domination de en Chine. « Si cette colonne des pots de se le pays retomba planta à la fron ière en bronze portant ces mots:. Mà-Vièn est tombée, la race des Giao-Chï ». Les Annamites avaient et incapables Ils chinois. Mà-Vièn, chinoise. une colonne abolie de Làng-Bac soeurs Trung étaient de ces deux soeurs héroïques. d'Annam sera le bord furent les deux soeurs T ung se suicifut élevé en honneur du dévoù- Un temple cl du patriotisme Au retour chinois l'empereur l'habitude près de cette colonne des débris de pierre et la consolider. en passant d'y mettre cassés pour - 8 — 2) RÉVOLTE DYNASTIE DES Tiên-Ly DE LY-BÔN LY ANTÉRIEURS (344-602) : Origine Les ancêtres étaient de Ly-Bôn mille était établie dans la préfecture comme Ly-Bôn doit être considéré Guerre La fa- de Thài-binh ; un annamite. : forma Ly-Bôn du royaume neurs chinois Ly-Bôn chinois. une troupe et les révoltés et prirent de tous les mécontents chassèrent toutes les gouverles places fortes. Empereur: Ly-Bôn se proclama empereur Van-Xuân. pays fut appelé L'Annam Nam-Vièt-Bë ; son mandée par une troupe chinoise comet Tran-Bà-Tièn. Duong-Phièu Ly-Bôn proclama à Triçu-Quang-Phuc à sa place, après la fut attaqué par vaincu s'enfuit. Il confia le pouvoir empereur qui mort se de tous les réussit à chasser Quang-Phuc Ly-Bôn. Chinois. La paix règne maintenant dans le pays. QuangPhuc s'établit dans la ville capitale LyLong-Bien. lui aussi, se proclama frère de Ly-Bôn, Thién-Bâo, il se retira dans l'Ailao par Tràn-Bâ-Tièn mort en 333. Quang-Phuc où il tomba régna seul, mais fut battu par Ly-Phàt-Tu général de la famille Roi. Battu ils se partagèrent des Ly. Finalement le pays. Mais au bout de quelque leva brustemps, Ly-Phàt-Tïr fut vaincu et tué, Quang-Phuc quement des troupes. son adversaire prit le titre de Roi. chinois L'empereur Ly-Phàt-Tu. mission. Celui-ci Le pays fut placé chinoise. des envoya fut battu cl de nouveau DE 3) RÉVOLTE Heureusement Chine tomba vers fita de cette occasion de son en assassinant sa sou- sous la domination NGÔ-QUYÈN le début en décadence. contre troupes donna du IXe siècle, Rhûe-Thira-Bu- la protrône. sur le pour monter Sous le règne de son fils Hao, Divong-Duyèn-Nghè sur les chinois, mais il fut gagna de belles victoires tué par Kicu-Công-Tièn. vengea la mort Ngô-Quyén conde détruisit Quyen chef troupe chinoise l'usurpateur. fut envoyée contre Une lui: Ce fut le héroïque complètement. chinoise qui mit tin à la domination seil la Ngô- (938). 10 DYNASTIE DES NGÔ (939-963) installa sa capitale à Ngô-Quyen du Roi An-Dirong-Virong. Co-Loa, ancienne capitale Il s'occupa sérieusement de l'organisation du pays Proclamé Roi, de l'hiérarchie tation des fonctionnaires et de la réglemende la cour. Il mourut en 911. des cérémonies Tam-Kha, au détriment un de ses généraux, usurpa le pouvoir du petit prince que Xuong-Ngâp lui avait confié Mais avant de mourir. Ngô-Quyen bientôt Tam-Kha Ngô-Quyen, fut détrôné Vàn-Xuong. fils de par le second sou fit chercher Celui-ci Cependant frère Xirong-Ngàp pour régner ensemble. et à la fin, ces deux frères vivaient en désaccord moururent D'où après l'anarchie que de désordres, quinze ans de règne. Sû-Quàn : c'était de guerres incessantes. de douze l'épo- - 11 — TROISIEME Grandes PARTIE nationales dynasties jusqu'à nos jours Roi : Dînh-Tiên-Hoàng I Bô-Lînh). Successeur BINH Roi.LE Antérieurs : Hoa-Lu Lê-Dai-Hành Successeur Royaume: Capitale; Roi III : Uan). Successeur (Ninh-Binh). (Lè-Hoàn). : Lê-Ngoa-Triëu. Giao-Chi. Hoa-Lu. Ly-Thâi-Tô LY Postérieurs : Dinh-Toàn. : Dai-Cô-Viêt. Royaume Capitale II (Binh- : (Ly-Công- Ly-Chiêu-Hoàng (reine,). Royaume Capitale: : Annam. Dai-La (Hanoi) — 12 Roi : Tràn-Thâi-Tôn Cành). Successeur : Royaume: TRÂN Tràn-Nhân-Tôn sur les Mongols). Annam. (victoire IV (Tran- Dai-La Capitale: Usurpation les Chams. Sud. (Hanoi). de Ho. Victoire Marche Invasion sur envers le chinoise. Fondateur : Lê-Loî. Successeur : Lê - Thânh V de Hong-Duc). des Mac. Usurpation - Ton (code LE Postérieurs tion des Le et Nguyên-Kim. des Trinh. Usurpation RIVALITÉ DES DES 1620. Restaura- Trinh ET TRINH Victoire Nguyên 1627 Offensive Chinh NGUYÊN flotte des Nguyên méridional. détruite et prise du Bô- 13 — 1610 Offensive et prise 1643 Défaite reprit Paix cent de ans de Công-Thirong-Vuong du Bô-Chinh septentrional. des Nguyên : Trinh-Trâng le Bo-Chinh septentrional. a/ Trjnh au Tonkin: les Mac. victoire sur : vicb/ Nguyên en Cochinchine toire sur les Chams et les Cambodgiens. secours de Nguyën-Ânh, Siamois. - Secours de la France. Fuite Triomdes Tày-Son. des Nguyên ; avènement Désaccord VI NGUYÊN phe de Gia-Long. Minh-Mang. thiêu-Tri. : Tu-Dirc chinchine Conquête Hiêp-Hôa. de la Coconquête par la France. du Tonkin. 14 Kiên-Phûc : guerre ce et Chine. Hàm-Nghi VI Dông-Khânh Bert. NGUYÊN Thành-Thâi. Duy-Tân. Khâi-Dinh. Bâo-Dai entre : guet-apens : arrivée Fran- de Hue. de Paul - — 15 DYNASTIE DINH DES (966 — 980) les Sir Quàn à son autorité fut de Hoa-Lu originaire (Ninh-Binh). Le chef soumettant Dinh-Bô-Lînh, Il avait des soldats dévoués, Il soumit 12 Su les Quàn. il prit le titre suprême, et se proclama Vuong empereur se nomma Dai-Cô-Vièt royaume capitale à Hoa-Lu. de Van-Thângson. Hoàng-De, Maître Il fit quelles sévérié. des réformes réformes judiciaires avaient pour Quelques fonctionnaire années au supplice. Dinh-Tièn-Hoàng et il installa et militaire, base sa les- l'extrême un après, malheureusement de la cour, Do Thich assassina pendant la nuit le roi et son fils. Le coupable fut envoyé avait régné 12 ans. Son fils cadet Toàn, âgé de 6 ans, fut nommé roi sous la tutelle de sa mère Hoàng-Thâi-Hàu, amante de Lè-Hoàn dignitaire de la cour. Lè-Hoàn fut couronné à la place de Dinh-Toàn. - DYNASTIE 16 — DES LE ANTÉRIEURS — 1009) (980 TIËN-LE Son nom prit le titre de Thièn-Phùc. Par sa vaillance fut Dai-Hành Hoàng-Dè. impérial des Chinois. et son habileté, il put être vainqueur il comprit d'entrequ'il était avantageux Cependant Lè-Hoàn de bonnes une ambassade tenir avec la Chine et il envoya relations chinois et lui rendit à l'empereur ses prisonniers. fil la guerre Lè-Dai-Hành ra de la capitale. Lè-Dai-Hành régné mourut au Champa à l'âge et s'empa- de 65 ans, il avait 24 ans. Dai-Hành Mais celui-ci céda le trône fut assassiné trier Long-Dïnh de Ngoa-Triëu ances couchés. antérieurs. qui régna à son 3e fils par deux son Long-Viètfrère meur- ans sous le nom ses audiqui signifie : qui donne Avec lui finit la dynastie des Le 17 — — LY DES DYNASTIE HÂU-LY POSTÉRIEURS (1009-1223) LY-CÔNG-UÂN : Origine de Co-Phâp ( Bâcoriginaire au moment âgé de 23 ans environ était Ly-Công-Uàn Ninh ). Il était de la mort de Ngoa-Triéu. Devenu roi, il prit le nom Il Ly-Thâi-Tô. l'investiture et lui de à l'empeureur chinois des tributs. lui fit sa offrit Le Cambodge souvent soumission et lui envoya des cadeaux. Son règne fut pacifique. Il administra le pays avec bienveillandemanda des droits des impôts et frappa s'occupa les marchandises d'entrée qui venaient des pays voisins. ce. Il Il mourut 19 ans. Ses à l'âge successeurs de 33 ans après avoir régné : était très impordynastie des Ly postéreurs a promulgué (du XIe au XIIIe S). Ly-Thai-Ton Il fit l'exemption un code de justice. d'impôts après la guerre, la distribution de riz pendant les années La tante de famine remporta et l'institution des relais appelés tranr. de belles victoires surle Champa. . Il — 18 — lui Après se succédèrent 5 souverains. Ly-Thài- Tôn, Ly-Nhàn-Tôn, Ly-Ành-Tôn, Ly-Thânh-Tôn. Le dernier fille n'avait roi, Ly-Huè-Tôn. qu'une mariée Ly-Chièu-Hoàng mé empereur à Tràn-Cânh grâce à son oncle de la cour. dignitaire puissant — 1ère période TRÀN LES qui fut proclaun Tran-Thû-Dô, (1225—1400) à la peuappartenaient dans la prosont venus s'établir où ils exerçaient de la profession des Tràn Les ancêtres ils mân, plade vince Nam-dinh pêcheurs. était (Tràn-Cânh) L'autorité pouvoir. Tràn-Thâi-Tôn exercer pour entre rement Dô et de Tràn Sous le envahirent et son mains père contre guerres Ils les de son passa oncle Tràn-Thu- Tràn-Thua. de l'histoire de la 1re période était presque tout entièrement La les le les Mongols dynastie patriotique repoussés général et vaincus des par remplie et les Chams. les règne de Tràn-Thâi-Tôn, le pays d'Annam. furent jeune entiè- trop par Tràn-Hung-Bao. le Mongols- célèbre 19 LES USURPATEURS HÔ, DYNASTIE 2e PÉRIODE TRÀN, fut un usurpateur. Il a rendu de grands Hô-Quy-Ly en remportant sur les de belles victoires services déaccroissant Chams, mais ces mêmes victoires sa puissance, il ne tarda pas à usurper S'il était bon général il était pire polià son secours pour les Chinois et appelant mesurément le pouvoir. tique il les Chams, s'aperçut réprimer L'Annam était attaqué par les Chinois, chinoise. la domination Pendant cette période les Chinois bientôt tomba se sont qu'il sous montrés les habitants à chasinsupportables. Ils obligeaient ser les éléphants sauvages et à pêcher des huitres Ce répertières au fond des mers les plus profondes. soulevait le mécontentement génégime tyrannique ral et n'a duré que 4 ans : partout des insurrections. LÊ-LOI DYNASTIE La domination AVÈNEMENT DES chinoise LE DE LA POSTÉRIEURS ne devait pas Lê-Loi être de nommé prit le longue durée. Un Annamite titre de Vuong, se mit à la tête de ses compatriotes Il en et commença des guerres contre les Chinois. fut vainqueur. 20 de Thanh-Hôa. Il s'empara était originaire s'accroissait de de la ville de Tày-Dô. Sa puissance Ses armées bien disciplinées en jour. respecjour et son énergie attirait taient les biens des habitants recrues. de nouvelles toujours Lé-Loi des La dynastie établi la carte Le fut très importante. du royaume. Elle générale de bons fonctionnaires Elle a a choisi des conparmi les lauréats cours. Des canaux furent creusés et des digues confut Le code solidées. encouragée. L'agriculture sous fut promulgué des Chams. Hông-Dûc vainqueur Mais vers la fin du 15e siècle la puissance fut violée par les familles rivales des Macs. Après plusieurs mois de désordres un arrière petit fils de Lé-Thành-Tôn Le mandarin la cour nommer Mac-Bang-Dung un grand pouvoir. Il à sa place son frère Xuân. Peu de temps se tuer avec mère. des Le Lè-Chièu-Tôn est intronisé. prit, détrona bientôt cadet Le le il ordonna roi dans et fit Hoàng-Bè à Xuàn de sa après le Lè-Thanh-Tôn, Un dans soutien fils de Lê-Chièu-Tôn le Thanh-Hôa avait nommé trouvé Ninh, réfugié un Nguyên-Kim, efficace. Nguyên-Kim proclama sous le nom de Lê-Trang-Tôn. empereur Kim travaillait de tout son pouvoir à la Le Ninh Nguyênrestaura- 21 tion beaucoup remporta dans le Nghè-An. à s'établir réussit L'année Kim suivante guerroyait empoisonné un ancien par officier DES ET DES avait et une Nguyên-Hoàng riée à Trinh-Kiëm, Général de l'autorité de son beau père d'une façon mystérieuse. fille le Les Trinh, à s'emparer chaient tarda rivales. Chàu pas Les Nguyên des usurpateurs des Le. Ils avaient aux ma- Ngoc-Bêo habile. Celui-ci hérita mourut Nguyên-Uông à donna Trinh-Kiêm de Thuàn-Hôa, restés seuls auprès de plein Trinh. comme les Trinh considéraient com- et se déclaraient pour but Les Trinh, prétendaient chargés l'autorité des pecter Nguyên Nguyên-Uông des Lè, cherde tout le pouvoir. La guerre entre à éclater les deux familles me tituer Mac. TRINH fils et des NGUYÊN deux Nguyên-Kim Hoàng trouilles. et mourut. Nguyên Mac-Dang-Dung il fut dans le Son Nam quand RIVALITÉ de de succès Il des Lê. d'obliger Lê. Ils ennemis protecteurs en réalité de subs- de leurs côtés, se à resles Nguyên gênants considéraient et les redoutables., 22 GUERRES ENTRE LES NGUYEN ET LES TRINH ils la lutte: commencèrent Trinh contre firent sans succès un complot Sy-Vuong, de Nguyèn-Hoàng. fils successeur En 1620 En 1021 Trinh-Trang les des envoya à payer l'obliger tre Sy-Vuong pour elles furent repoussées. En troupes con- l'impôt mais du Bô-Chinh més'empara En (Hà-Tînh). 1610 Công Thuongfils de Sy-Vuong le Bô-Chinh occupa sep- 1027 ridional Vuong Sy-Virong tentrional. En 1613 le roi Lè-Thàn-Tôn dans sa marche contre accompagna Trinh- Trang Công-Thuong-Vuong. le Bô-Chinh Les Nguyên quittèrent septentrional. Mais les maladies les Trinh à battre obligèrent En 1018 Trinh-Trang se remit en cammais il fut repoussé devant les murs de en retraite. pagne, Truông-Duc Phûc-Phan défendus et son par Truonghéroïquement fils. Puis vint la trêve de cent ans. Après cette trêve de de Hué d'où parèrent tour les Tây-Son par 100 ans, les Trinh s'emils furent chassés à leur en 1770 . 23 — — TRIOMPHE DU RAISONS DES NGUYÊN des Nguyên triomple de raisons. Ils avaient moins était Le troupes que de faire la Les même, les Trinh, Trinh contre mais chez guerre de ils dû à beaucoup et de ressources avaient l'avantage eux. se garder; dans le Tonkin redes Mac toujours révoltes devaient les muants. Les Trinh étaient obligés de conduire leurs plus vite possible ; si elles traînaient de nourriture et les maen longueur, l'insuffisance bientôt à revenir au Tonkin. ladies les forçaient armées le De plus les Nguyên, en général, à leur tre eux. Tous obéissaient restaient unis en- chef combat- et Au contraipour leur propre indépendance. luttaient dans le but de satisfaire leur re, les Trinh ils apportaient ambition et, par conséquent peu taient d'acharnement dans la guerre. 21 — LES ET NGUYÊN COCHINCHINE rien néles Nguyên n'avaient la trêve de 100 ans pour augmenter gligé pendant à annexer le ChamIls réussirent leur puissance. influence sur le Cambodleur pa et à étendre cochinchinois s'étendit ge. En 1755 le territoire leurs De côtés, jusqu'à Chàu-Doc. Les. plus illustres Nguyèn-Hoàng, étaient Nguyên Nguyèn-Uông, TRINH Nguyèn-Sy-Vuong, Nguyèn-Anh. Nguyèn-Công-Thuong-Vuong, LES Nguyèn-Kim. AU TONKIN Au Tonkin les Trinh étaient maîtres du pouvoir. et dirigèrent Ils préparèrent toutes les expéditions Ils chassèrent contre les Nguyên. les descendants des Mac, rois de Cao-bâng. Ils furent dévoués. Kiêm, Can, Les des la plupart plus célèbres Trinh pour Trinh-Trang, Trinh-Dông. Trinh-Tông, administrateurs étaient : Trinh- Trinh-Sàm,Trinh- 23 DES RÉVOLTE En 1705 le roi TÂY-SON mourut, de Cochinchine son 10e Vuong lui succéda et fut placé sous la prode régence dont le plus puisd'un conseil tection sant chef fut Truong-Phuc-Loan. Celui-ci, par son fils Hué de tout le peufut mécontenté et sa tyrannie, de Tay-Son qui ple. Voilà la cause de la révolte de trois frèéclata en 1771 sous le commandement orgueil et NguyenNguyen-van-Huc Nguyen-van-Nhac, de QuyEn 1773 les Tày-Son s'emparèrent van-Lu. Nhàn. res Les Trinh commencer LA pour re- entrèrent finalement en Janvier ils 1775 et y furent chassés par les Tày-Son. DEFAITE la province les Tày-Son décidaient enfuis de tous côtés. Lorsque occasion avec les Nguyên. Huè-Vuong Ceux-ci contre les soldais Trinh. une armée envoya à Hue, y arrivèrent 12 ans ; restèrent eux-mêmes de cette profitèrent la guerre DES NGUYÊN de Quy-Nhàn avait été prise, de poursuivre les Nguyên — Hué Vuong arrêtés furent 20 — et ses neveux et Phùc-Dông Duong Seul Nguycn-Ânh put et capitulés. et se cacha à Hà-Tièn où il fut échapper au danger de bien reçu par le Missionnaire français, Pigneau d'Adran Behaine, qui invita Nguyèn-Ânh Evèque à demander l'aide à la France, Nguyèn-Ânh hésita, il secours au Siam, mais les essaya de demander Siamois, étant égoïstes, n'y consentirent pas. Alors fut content des conseils de l'Evêque. Nguyèn-Ânh de l'évêque, en Il envoya le prince Cânh, accompagné à Paris en 1787. Le 28 NovemFrance, ils vinrent d'alliance fut signé à Versailbre 1787, un traité Un mois et la Cochinchine. les entre la France après, l'Evêque en Cochinchine. d'Adran VICOIRE s'embarqua DES pour revenir NGUYÊN — Des navires Français. français des fusils, des des canons, en Annam apportèrent Vandes ingénieurs: De Puymanel officiers, Olivier, Arrivée des nier, Chaigneau arriva. lui-même ennemis soldats Dayot. Le 2 Juillet alla Nguyên-Anh avec le secours de l'Evêque français. 1789, l'Evêque ses combattre d'Adran et des PERTE DE QUY NHÂN Quy-Nhàn dut capituler ment pris assiégé bravement par les Tày-Son le 2 Novembre 1780 et fut complèteen 1801. par les Nguyên alla Hué où Après, Nguyèn-Ânh conquérir réussit d'entrer le 12 Juin 1801 Nguyèn-quang-Toân s'est enfui il à Hanoi. DE PERTE HANOI demanda l'aide à la Chine, Nguyên-quang-Toàn mais en vain. Nguyên-Anh franchit à merveille le mur de Dông-Hôi, En 1802 il entra et livré dans Sa victoire de Nghè-An dans Hanoi. et Toàn de fut bientôt pris une cage à Nguyèn-Anh. fut complète. NGUYÊN-ANH, EMPEREUR se proclama empereur Nguyèn-Ânh de Gia-long. prit le titre de période à Pékin Il envoya une ambassade Trinh-hoài-Duc. Thanh-Hôa. en 1802 et dirigée par — 28 — DU ORGANISATION GIA-LONG eut Gia-long troublé depuis à mettre de PAYS , dans l'ordre le pays 25 ans. administrative. Organisation — Le pays est divisé en 3 parties: 7 provinI — partie médiane: ces; II — Basse Cochinchine thành) : 5 (Gia-dinh 11 provinprovinces; (Bac thành): III — Tonkin ces. La capital était Gouvernement condé Phu-xuàn central.— de grands de 6 ministères fonctionnaires ou (Hué). est seL'empereur et militaires) (civils Bô : 1/ Lai bô, ministère des 2/ Hô bô, ministère 3/ Le bô, ministère des finances; des rites ; 4/ Binh bô, ministère 5/ Hinh bô, ministère emplois de la guerre; dé la justice; 6/ Công bô, ministère D'un grand secrétariat des travaux. Administration territoires.— des de la Basse Cochinchine un Tong-trân publics; (noi câc). et du Tonkin, assisté de fonctionnaires. la province, était placé un Tran-thû. mandarins. assisté de quelques A la tète était placé A la tète de ou Liru-tran — 20 — — Giafinancière.— Organisation 1/ Impôts. foncier long décida d'alléger pour que tous l'impôt sans peina. Il y eut les habitants puissent l'acquitter en cas de sécheresse et de famine. remise d'impôts II Conservation interdit des biens communaux. le commerce en punit sévèrement des rizières les vendeurs — Gia-long et communales et les acheteurs. des mines. — Gia-long put prendre Exploitation et de les anciennes de Thâi-nguyèn exploitations et prosIl inventa le mode d'exploitation Cao-bàng. des métaux péra le commerce précieux. - Les taxes étaient fixées à 2% sur IV Douanes. III la valeur des marchandises Des taxes importées; sur les navires venant établies plus élevées étaient de Macao, de Chine et de France. V/ Monnaies. briquer Le ministère des sapèques, Organisation n'étaient plus nouveau des codes code des finances des lingots d'or fit fa- et d'argent. — Les lois des législative. observées. promulgua Gia-long en s'inspirant du code Hông-Duc Le un et des Minh. militaire.— Organisation Gia-long récompensa les soldais ses guerres. servi pendant qui l'avaient Il organisa et prépara militaire deux la hiérarchie armées et maritime. terrestre 30 — — Organisation et fit à Hué Quoc-Tu-Giàm les provinces. ciaux Des greniers les provinces. des maisons fit réparer examens provin- et les pouls. Le fut entretenu. Des digues les roules améliorés furent et des canaux surtout au Tonkin. dans toutes publies furent construits Pour le service des postes, on établit de relais sur les routes. Enfin Gia-long les casernes, les citadelles, les hôpitaux. SES RELATIONS GIA-LONG, la Chine. — En 1801, l'empereur donna à Gia-long à noire pays l'investiture, de Vièt-Nam, tous les ans Gia-long envoya avec Relations Chinois le nom et des relations des cadeaux à Pékin maintenues dura ni tout avec Relations Siam bodge créa le Gia-long ouvrir des écoles dans Il réorganisa des triennaux. et des concours lit réparer Gia-long réseau de communication Le — scolaire. voulut établir furent règne. et Cambodge sa domination le sur Siam. le Cam- Le roi du des Tày-Son. à Gia-long une Nac-Ông-Chàn, envoya Le Siam pour demander l'investiture. pendant Cambodge ambassade le son amicales la révolte 31 du territoire jaloux s'empara se relira bientôt à l'arrivée mais Cambodgien, des Annamites et le Cambodge Lè-vàn-Duyêt de l'Annam. protectorat dirigés sous le retomba par il Français.— Après la mort fit de l'Evêque d'Adran (9 Octobre 1799) Gia-long Il ne restait plus que quelde splendides funérailles dans la cour de Huê. Ils étaient très ques officiers avec Relations bien considérés. les L'empereur leur accorda les titres Chaigneau et Vannier étaient les seuls après 1807. présents à la cour de Gia-long de mandarinat. Français Des relations rent commerciales solidement vinrent Des maintenues. en Annam, en abondance fu- franco-annamites navires chargés français de mar- chandises. REGNE DE MINH-MÊNH (1820-1840) Gia-Long mourut le 19 du 1820) Après sa mort le prince monta sur le trône et prit le (14 Février 1820). 12e mois (Février son 4e fils, Bëm, titre de Minh-Mènh 32 Minh-Mènh son il père, était très doux était un roi et travailleur Au il s'intéressait instruit, Il s'occupait à l'élude. beaucoup de l'organisation surtout affaires de du de Révolte les pays. Lè-Duv-Luong. Ninh-Binh Rejeton des Lé, il souleva révolte fut rapidement Hoa. Mais la fut mis à mort à Hué. Lè-Duy-Luong de Nùng-Vân-Vân et Hungréprimée. : le beau frère de Nung-Vàn-Vàn, révolté en Cochinchine, se souleva. révolté toutes : Tonkin Révolte comme Lé-Vàn-Khôi. setre Après dans la région de Tuyènquelque temps de Thaï-Nguyèn et de Lang. de Cao-Bàng, Quang, Son, il subit le même sort que son prédécesseur Lè-Duy-Luong. En Cochinchine. Minh-Mènh Vàn-Duyèt, chinchine. mit alors Révolte de lit le profaner excellent gouverneur un de Lè-Vân-Khôi, à la tète des révoltes. : Lê-Vàn-Khôi tombeau de Lé- Basse Co- ses officiers, se de la 33 Il dant mois. te expédition Minh-Mènh commandée mourut Khôi Chaigneau et de merce AVEC revint de France du à Minh-Mènh une de proposant avec Minh-Mènh le roi qui, de France, exigeait français devaient suivre roi du roi de lettre un de consul France. du roi à réponse les que strictement Il Louis de com- traité Il fut bien d'Annam, la FRANCE en qualité conclure dans une puissan- envoya LA commissionnaire présenta XVIIIe y pen- par Truong-Minh-Giâng. le siège de Saigon. pendant RAPPORTS fut chef et en la Basse-Cochinchine prit un la reçu par lettre du commerçants les règlements pays. Chaigneau grandissante et partirent et Vannier de Minh-Mènh, pour France. remarquant la demandèrent froideur congé - 31 comme consul pas reconnu Ce fut la fin des d'Annam et repartit. officiels entre la France et l'Annam. ne fut Chaigneau dans la cour rapports COMMERCIALES RELATIONS Des en décadence. de jour en jour à Touranc et rarement navires arrivèrent français fois à Saigon où ils obtenaient plusieurs voyagèrent Elles vont de Lê-vân-Duyèt la protection Persécution des — chrétiens. Minh-Mènh se chrétienne. du christianisme propagation de la religion Il interdit la propagation Les persécutions furent reprises de plus belle missionnaires ennemi montra en Annam. sept à la et catholiques plusieurs à mort. Minh-Mènh envoya furent mis indigènes en France une ambassade religieuse mais le roi Minh-Mênh mourut pour de France avant reglér la question ne la pas reçut. le retour de son am- 1840 à l'âge de 50 ans, après bassade, le 11 Janvier un règne de 20 ans. — 35 RÈGNE Le fils de Minh-Mènh le titre prit père, le de période nouveau roi Relations Des trèrent avec à de Thièu-Tri. était un roi France mise en le commandant de faire dès Mais aucun instruit. mon- ; sous a manifesté le' Favin Hué. et Rigaul de Lapierre le libre exercice du culte rent 5 corvettes père et Comme son Evèque obtint des 5 missionnaires enfermés liberté prison son : de Thièu-Tri. la France de haine et de vengeance. A Tourane, la succéda sous Minh-Mènh produits entre la France et l'Annam le désaccord règne sentiment dans la évènements le la DE THIÊU-TRI annamites demandèrent Genonilly mais ils vicatholique, mouillées dans le port de guerre. Lapierre envoya préparatifs aux mandarins disant une lettre que si ces nale feu. ils ouvriraient vires ne s'arrêtaient pas, le navire annamite, Thièu-Tri ans, après mandarin n'écouta français commença fut détruite. mourut un le 4 Novembre règne de 7 ans. cette le lettre. feu. la Alors flotte 1847 à l'âge de 40 — Peu de temps vassal fidèle Avec la France faire Mort sa d'intelligence vive et beaucoup travailleur, à l'étude Grand la Chine il s'occu- intérieure. : son règne, Tu-Duc envoya régulièen à la Chine et se conduisit tributs des grand surtout de fils envers tout rement ports de Tu-Duc. de l'organisation minutieusement Pendant doué chinois. avec de Thièu-Tri, son trône (20 Octobre son devoir et s'intéressait cultivé d'esprit des caractères Pendant sur le de période Il remplit pieusement Il était vieille mère. Relations — la mort après monta fils Hông-Nhàm 1848). Il prit le titre pait 36 de l'empereur tout chinois. : son règne, Tu-Duc de son royaume au commerce nombre de navires anglais, ferma étranger. espagnols demandèrent arrivés à Tourane, français, le commerce en Annam, mais le roi des chrétiens Plusieurs Duc contre res français les Un et le refusa. : persécutions les chrétiens furent tous tués. furent lancées . De nombreux sous Tumissionnai- à 37 LES - EN FRANÇAIS BASSE COCHINCHINE des Conquête provinces . orientales La cause immédiate des guerres de l'Annam avec. des chrétiens, fut la persécution Rigaul de la France vers Saigon dont il fit la conse dirigea Genouilly quête en deux jours . Quelque temps après, l'amiral à la de France pour amener Tu-Duc Page vint lit attaquer les troupes franco-esTu-Duc paix. mais il n'y réussit Saigon, avec la France un traité signer laissées pagnoles à dut pas. Tu-Duc voici de paix dont les principales clauses. des 3 provinces orientales: Bièn(1) Cession et l'île de Poulo-condoré. Gia-Dinh Hoa, MyTho d'une indemnité de guerre de vingt (2) Paiement de dollars. millions (3) Libre du exercice des (4) Ouverture 3 culte ports catholique. : Tourane, Dalat, et Quang-Yên. Conquête Tu-Duc cédées. rigée des essaya Il par envoya provinces de racheter en France Phan-Thanh-Giâng, occidentales. les provinces une ambassade mais ce fut — déjà disans 38 au paiemen renonça Tu-Duc Indigné, des révoltés con et excita partout de l'indemnité des la France Alors tre la France. s'empara occidentales. Chàu-Dôc Vinh-Long, provinces résultai. Ha-Tièn. En LES Cause. 1868, Un était en relations Les mandarins de s'en AU FRANÇAIS — sur plaignit au qui envoya marine la TONKIN commerçant français commerciales avec Annamites naviguer mourut. Phan-Thanh-Giàng alors voulurent Jean Depui le Yunnan l'empêche le Jean-Dupui Fleuve-Rouge. de Saigon, Duprè gouverneur au TonKin Francis-Garnier un officier pour régler d le affrires. Arrivé à Hanoi avec 170 soldats , Francis-Gar était chargé de faire une enquête pour essaye le commerce dans le pays du Tonkin d'ouvrir cherchait Mais le général Nguyén-Chi-Phuong nier empêcher Annamites Garnier de remplir sa mission. Le sol les d'empoisonner essayèrent dats Français et de brûler leurs habitations, Garnier fut obligé à la force. de recourir — 39 — Prise de Hanoi. Avec - le bombardement attaqua mourut. Chi-Phuong villes des s'empara et Ninh-binh. Mort Francis de 170 de la citadelle, Garnier du avec ses delta : Phu-Ly, Garnier. Garnier soldats, Nguyènlieutenants Nam-dinh — Garnier fut tué par des Pavillons rates sur la route ce sont de puissants Noirs, pide Phû-hoài-Duc. Peu de temps signa avec la France un traité de l'Annam après, paix. TRAITÉ Le traité fut DE signé à Hanoi la France rendit Par ce traité, Garnier avait prises. 1874 le 15 Mars 1874. toutes les villes que de l'Annam la souveraineté (2) Elle reconnaissait et son indépendance vis à vis des puissances étrangères. (3) Elle s'engageait à la défendre contre toute attaque. (4) Elle lui de 1000 fusils 5 navires, 100 canons et avec des munitions et des ingénieurs. fit don de — son (5) De veraineté 10 - Tu-Dûc côté, les (5 provinces sur française la sou- reconnaissait de la Co- chinchine. (6) Il le libre accordait exercice du culte ca- tholique. le commerce (7) Il autorisait Yunnan par le Fleuve-Rouge. entre (8) Il consentit à Hué. France du fut Ce traité merce la bientôt suivi 31 Août le signé nomination Traité ET mand té au Harmand. traité SUR LE voici les 1883, com- - (25 TONKIN Août 1883), à la capitale et présenta Annamite. gouvernement Août de de L'AN- se rendit Le 25 dont résident et DU PROTECTO- FRANÇAIS NAM mer 1871. ETABLISSEMENT RAT d'un la eut lieu principales la signature clauses. — Harun trai- du traité 11 (1) L'Annam France. (2) Il reconnaissait le accepta du Tonkin Indigène dans établis contrôle de à patenôtre (6 les traités placés 1884).— en envoyé Patenôtre juin sous le protectorat LE échapper la France. les bases le premier. et le Tonkin de la France. DE LA FRANCE CAMBODGE ET LE LAOS — Depuis le 19° siècle, le Cambodge voisins: des deux puissants l'empire de Siam. Il a essayé d'y et le royaume en 1883 le protectorat de en demandant Cambodge. était la proie d'Annam fut Chine, discuter 1883 et 1881, l'Annam PROTECTORAT SUR France l'intégrité plénipotentiaire à Hué pour chargé de s'arrêter d'un nouveau traité qui confirme furent l'administration garantir s'engageait ministre Par de la de par les résidents les villes cl les chefs lieux. (3) La France de l'Annam. Traité le protectorat Le principe du protectorat fut basé sur — 42 — signé entre le roi Nac-Ong-Chàn d'Oudong, de la Grandière. Le roi Nac-Ong-Chàn et l'amiral administratives judiciaccepta toutes les réformes le traité aires cl commerciales. ses réformes — La France étendit jusqu'au à menacer le CamLaos. Le Siam continua toujours et le Laos. Mais en 1883, le Siam bodge du à toutes prétentions sur le Laos qui fut renoncer Laos. définitivement reconnu sous le protectorat de la France. PAUL-BERT LE GOUVERNEMENT l du Tonkin. s'occupa de l'organisation la Résidence et obtint du ro y établit supérieure l'installation du Kinh-Luoc au Tonkin Dông-Khânh Il créa des écoles et répandit renseignement du Paul-Bert et du Français. Il avait pour but de metQuôc-ngù tre rapidement le pays en ordre. À cause des voyage il succomba le 11 Novembre 1886. continuels, 13 Les gouverneurs Principaux gouverneurs. à la grandeur et à la prospérité qui ont contribué de l'Indochine sont: Paul-Doumer qui s'occupait surtout des Travaux M. Albert-Sarraut Publics; et complérenseignement primaire qui réorganisa créa l'enseignement mentaire, supérieur, développa l'assistance médicale. Ce travail est poursuivi par Maurice Long (1019 — 1023). L'Indochine Alexandre développer puissance. est aujourd'hui administrée par M. Varenne qui sait, grâce à sa haute sagesse la prospérité du pays et augmenter la ET SES SUCCESSEURS TU-DUC A la Duc-Duc mort fut de un de ses fils adoptifs Tu-Duc, mis sur le trône sous le conseil de et de Tôn-That-Thuyêt. Mais il Nguyên-van-Tuong fut détrôné au bout de trois jours et remplacé par frère de Tu-Duc Celui-ci fut déposé le Hièp-Hôa, 50 Novembre et remplacé par Kiên-Phùc qui mouut le 31 Juillet fut Hàm-Nghi, 1884; son successeur encore très jeune. — était réellement L'autorité qui laissée à Hué, Le frère sur de de ainé ce fut mais s'échappa aux mains la de Tôn-Thàt- la garnison d'attaquer essaya Thuyêt Il 11 - sans citadelle Kiên-Phùc, française succès. le avec jeune Dông-Khành fut roi. mis le trône. A sa mort régnèrent fils de Duc-Dùc âgé de huit successivement (10 ans de règne,) ans, fut détrôné Thành-Thai, Duy-Tàn, en 1010 et fut remplacé le prince par un fils de Dong-Khanh, de Khai-Dinh prit le titre de période 10 Mai 1910 et mort Son successeur son fils le 8 Novembre est le prince Biru-Dao (intronisé 1025). Bào-Dai. qui le — 45 — LECTURES HISTORIQUES TRÀN-HU'NG-DAO étaient des hommes de petite taille Les Mongols mais leurs corps comme nous autres les Annamites, C'étaient étaient doués d'une souplesse vertigineuse. de bons Chine du Nord de la qui venaient reconnus tels même en Europe. arbalétriers et qui étaient Après prouesses en Chine et au Japon, route du Sud pour envahir notre de belles la prirent et cupides, ils pillaient la campagne pays. Cruels Mais ils se heurtèrent tuaient les habitants. bienils tôt à une résistance mites. Nos soldats héroïque commandés un grand Hirng-Dao, triote ardent, chassaient leur tête Thoât-Hoan. Les chefs de la part des Anna- par le général Trândoublé d'un pastratégiste les Chinois qui avaient ennemis à à la qui pouvaient échapper mort et s'enfuir en Chine, furent maltraités par le roi des Mongols la revanche. Mais qui organisa cette fois comme la première, les armées chinoises subirent le même, sort lors de la campagne BachDâng-Giang (bras du Thâi-Binh, passant par Quàngcoulait à flots, rougissant Yèn) où le sang Chinois le fleuve. 10 Gloire à Tran-Hung-Dao le vainqueur des Mon- gols. NGUYÉN-TRÂI Ngnyèn-Trài A cette les Minh époque, pays. Ils soupçonnaient Trài, de conspirer Nguyèn-Trai, et bientôt Il qui lui montra révélaient les Tran administraient eux et nuit, d'admirables une grande a contribué Nguyên-Trài ment de Lé-Loi. et le firent exiler. à la vengeance pensait contre Lê-Loi notre père de Nguyèn- Phi-Khanh, contre jour il suivit sous vivait les Chinois. plans compétence puissamment de batailles militaire. à l'avène- — 47 — LÊ-VÂN-DUYÊT Lè-vàn-Duyêt il suivit Siam. était originaire Nguyèn-Ânh Dans compétence Ce fut (Gia-Long) les discussions militaires, qui contre fut chargé Annamite Nap-Sàn reconnut il montra une empereur. de diriger une les Tày-Son. de belles victoires. Il remporta en 1813, il fut autorisé Gia-Binh Cambodgien Quang-Xgai, dans sa fuite au le futur surprenait en 1785 qu'il expédition bodge du en et le Siam contre de à protéger le roi les Siamois. Le Cam- conséquence rendit Gouverneur le hommage protectorat à Gia-Long. Par ses exploits, a donc fait rayonLê-vân-Duyèt ner notre puissance au Cambodge et au Siam. 18 LA de imagina Vô-Tinh aller de s'emparer enlevée, les principales Huè pour assiéger ce Pendant Il flottille. cette soldats, rent la temps, attaqua pleura de pas être un sur poudre compagnons d'admiration. mais, forte- de toutes à » Qui-Nhàn avec Nguyén-Anh Huè et l'enleva Vô-Tinh et joie bûcher où canon, il d'armes il fut pleurèrent maîtres la quittèrent une organisa d'assaut. de qui n'avait plus livra sa citadelle. Mais, les mains entre acharnément Tày-Son forte. place devinrent Tây-Son à la nouvelle de terrifiés. de bataille: plan de tenir Qui-Nhàn pour la capitale années nouvelle, ne pour il monta Les la ce reprendre car la capi- Hué. défendit Vô-Tinh de citala d'attaquer entreprit Nguyên-Anh le héro «charger parts. A formidable bientôt attaquèrent et l'assiégèrent prise les Tày-Son nouvellement Huè HUE Hué. Mais, resse la conquis Nguvèn-Anh ayant de Qui-Nhàn, delle tale DE CAMPAGNE prise des assiégeants du feu suijeta brûlé de de de vif et ses douleur et la citadelle, Hué, iis fu- — 49 — Nguyên-Anh attaqua Quy-Nhân La campagne de Hué fut célèbre Elle et la reprit. dans l'histoire. est semblable de Napoléon à la campagne d'Austerlitz 1er, (voir Histoire de France) L'OEUVRE SCOLAIRE DES LE Le premier acte de Lê-Loi, après avoir donné la paix à son pays fut de réorganiser le Collège national Quôc-Tu-Giâm et de restaurer les écoles de préfecture et de sous-préfecture. Il nomma des professeurs pour enseigner dans ces établissements et diriger l'instruction populaire. Une ordonnance datée de la 2° année de son règne invita les fils des mandarins à venir s'instruire soit à l'Ecole du Prince royal, soit au Collège national. Les enfants du peuple n'étaient admis dans ce Collège que s'ils avaient satisfait à un examen de sortie des écoles de préfecture et de sous préfecture. Une imprimerie royale fut créée et chargée de graver des livres pour être distribués aux écoles. D'autres mesures furent prises par les successeurs — de Lê-Loi, notamment par Lê-Thânh-Tôn (1460 — 50 — restaura On 1497). les concours du doctorat (hôi les guerres d'indépendance, pendant suspendu thi) et ceux des concours leurs programmes on remania ou fixa les conditions thi), régionaux (huong devaient des de recrutement fonctionaires qui les candidats chinois être désormais parmi pourOn créa universitaires. grades et on institua pour othèques ques un corps de spécialistes de vus ser dans de rieur établissements les la capitale. On trois timents chacune Le siers. littérature collège dédié pour était loger exciter Pour Tôn fit stèles lauréats stèle la de élever classi- de profes- chargés salles de cours et vingt cinq comparles étudiants bour- du temple de la précédé et à ses disciples, à Confucius sous la conduite étudiants, de qui les faire venaient leurs maîtres, mois. de chaque premier devant des bibli- d'enseignement supéle Collège naagrandit d'autres en y ajoutant de séries de bâtiments tional l'étude des l'émulation chaque où furent du côté le génuflexions des étudiants, de pierre des concours des du gravés doctorat. la date du 4 Septembre porte de toutes celles plus ancienne Lè-Thanh- collège les noms des des La première 1484. C'est que l'on voit au Temple de la Littérature, aujourd'hui pagode des Corbeaux, On lit sur cette stèle le passage 51 — — : suivant « A un offrent les concours et d'une unique cette Bien que elle une époque, très grande importance. toute éblouisse cence spectacle magnifine sulfi- siècle jusqu'au cependant pas à perpétuer des lauréats. et les talents siècles le renom rait leurs noms foule les pour contempler, et sentent d'admiration et nobles sentiments service de la dynastie. Le Thuoc les que (Revue des où sont élevées sont-elles les stèles Aussi et examens les actuelle, l'heure gravés en viennent étudiants pour remplis qu'ils soient de naître eu leurs coeurs le désir de se dévouer au (1) indochinoise XXI. p. (102-103). NGUYÊN-KIM LE Le thume village huong, DES RESTAURATEUR restaurateur des Trièu-Tô-Tinh de Gia-mièu village (1) Traduction 3 et suivantes) précieux) Lé, titre Nguyên-Kim Hoàng-Dê' était extérieur (aujourd'hui dépendant de M. Aurousseau (Rev. LE originaire du ind. posdu Quy- Huyèn de 1913 pages — 52 — Phû de Hà-trung, province Tông-son, Il était le fils de Nguyên-Hoàng-Du lors des troubles un rôle important le deThanh-hôa. avait qui joué qui marquaient de Lê-Chiôu-Tôn. règne notamment son beaucoup et son arrière grandgrand-père Nguyên-Vân-Lang avaient occupé des foncpère Nguyën-Duc-Trung Parmi ses ancêtres, à la tions cour des Le. A un moment donné, où de Thanh-hôa aux confins se retira Hoàng-Du une sorte de fief. il vivait avec son fils, s'y taillant sa mort surIl ne quitta jusqu'à plus sa retraite en venue Quelque 1518. ans plus tard, à la fin du règne décida son fils Nguyên-Kim dix Mac-Dang-Dung, quitter sa vie retirée la lutte et de commencer de de con- temps à quelque de partisans; la tête d'un nombre assez considérable luttaient tous ceux qui ce nombre s'accrut de assez les Mac, au nom des Lê et contre qui, ils la frontière; battus, passaient régulièrement de se réunir bientôt l'habitude auprès de prirent sur le territoire C'est là que celaotien. Nguyên-kim tre lui-ci les Mac. Il fit venir un fut fils au bout de , le prince de Thanh-Hoa, de Lê-Chièu-Tôn dans la province Ninh, qui vivait et le proclama c'est Lê-tràng-Tôn empereur, 1548) La même année, il reçut lui-même (1533le titre — 53 — duc. Lê-Trang-Tôn lui confia le comde grand de toutes ses troupes. Dès mandement suprême fut assez fort pour quitter sa terre d'asile, qu'il il fit sur le territoire annamite maintes pointes heureuses et en 1540, dans tallé mort la 1545, Mac-Phùc-Hai, fit empoisonner Dung, 78 ans. Lê-trang-Tôn les Nguyên-Kim les fonctions du Grand le titre litaire. Il date de ses suc- de la capitale de l'ouest (ou Tàydans la province de Thanh-Hoa. En fils, ins- solidement le voit le Nghè-an. L'année suivante, de Mac-Dang-Dung, poursuivant cès, il s'empara Dô actuellement né des on ordonna avait eut Uông, d'assistant petit fils Nguyèn-Kim des deux de Mac-dangalors âgé de funérailles fils le- titre solennel- et une fille ; l'aîde duc et remplit de gauche du Président Conseil ; le second, Nguyên-Hoàng, de marquis, reçut un commandement avec mi- sur les Mac, plusieurs victoires en récompense de ses services, fut fait duc, et, de la Quant à la fille Ngoc-Bâu, qui était l'aînée l'avait mariée à l'un de ses famille, Nguyên-Kim remporta Trinh-Kiêm. lieutenants, Histoire (Ch B Maybon, nam, p. 89). moderne du pays d'An- — 51 — KIÊM TRINH originaire Nguyen-Kim) de de Thanh-Hôa, de la province phu Quàng-Hôa de Vinh-Lôc Thiêu-Thièn) huyèn (anciennement de Sao-Son (anVinh-Phuc) village (anciennement son père de très Il perdit ciennement Soc-Son). Trinh-Kiem bonne souvent, était (comme Très pieux en menant paître heure. il devait pauvre, aux des buffles, dérober et très sa pour avoir de quoi nourrir mère. Devenu grand et doué d'une force physique au service il entra comme palefrenier remarquable, il caracodes Mac. Toute la journée, d'un mandarin autres des volailles lait sur ainsi la valeur apprécier un beau jour à s'enfuir mit les chevaux de son et, maître, de chaque dans le trai ayant pu il se animal, de Cô-Lùng avec les huyèn de Càm-Thuy (même province), meilleurs de ses coursiers. Malgré toutes ses recherches, son maître ne put mettre la main sur lui. En ce moment, à la restauration qualités auprès guerrières de lui et Trièu-Tô des Lè. (Nguven-Kim) S'étant rendu de Trinh-Kiem, lui donna en il travaillait compte des le fit venir la fille mariage à la défense de la cause Ngoe-Bâo pour, l'associer de Lê-Trung Tôn-Kiem eut le commandement d'une armée et battit les troupes des Mac au huyen de 33 à Thanh-Hoà). Il fut (Phu-Tho-Xuàn Lôi-Duong au grade dans la suite promis de grand précepteur avec le titre de Duc de Lang (Thâi-Su-Lang-Quocla mort de Nguyen-Kim Công). Après (1515). il eut le commandement tout des généra! Sous puissant. le et troupes règne devînt Lê-Trung-Tôn de Mac-Kinh-Diêm des Mac), (général (1518-1550), contre Thanh-Hoà ; Trinh-Kiem. gea une année le battit tète de ses troupes, et fit prisonniers sieurs Le roi D'accord souvent remporta des Mac. Il fut promis des avec raconte Tôn, le trône entre les mains mit et il (Thuong-Tuong-Thâi le titre reçut posthume étant le titre qu'à de Roi mort la la victoires de duc grand! sa il mort, (Dai-Vuong). de Le Trung- les pouvoirs anrait celui-ci se proclamer roi ; mais hésitant à prendre, un messager il envoya encore Binh-Khièm demander pour Lé- tronc et tous de Trinh-Kièm, rcur, au grade A Quôc-Cong). de Grand vacant à Haiduong plu- d'enfant. de le supérieur tradition laisser mandarins grands chercher lors, Depuis sur les troupes La sans sur fît Trinh-Kiem, Anh-Tôn. général mourut Trung-Tôn les avec à la des Mac. d'officiers dizaines diri- auprès par étant voulu le parti de Nguyenavis à ce — 56 reçu Trang-nguyên sujet. Ce dernier, 1re classe, surnommé commumément était très célèbre dans l'art de ou docteur de Trang-Trinh, l'avenir. prédire avoir écouté l'envoyé de Trinh-Kièm, au Après il se tourna vers ses domestilieu de répondre, est mauvaise cette ques et leur dit: « la récolte Il faut année et les graines ne sont pas bonnes. les anciennes aller chercher graines pour les ensemencer. » Puis il se rendit à une pagode voisine et dit : « Qui garde mangera du riz gluant aux bonzes Bouddha la pagode ». et adore ces paroles à Trinh-Kièm. Le messager rapporta Celui-ci comprit ce que voulait lui dire Trang-Trinh: il fallait, puisque le roi défunt n'avait pas d'héritier, mettre sur le trône un autre descendant des Le ; il légitime, en respectant ainsi la dynastie et jouir pouvait exercer tous les pouvoirs Il fit alors un les privilèges. chercher nombre de la famille descen- et tout royale et put trouver de Lê-Trû, à la 5e génération Lê-Thâi-To nommé Duy-Bang. dant mé roi: ce fut nn frère Celui-ci Lê-Anh-Tôn. Durong-Quâng-Hàm fut de tous aîné de procla- 37 LES MURS ET Les murs DE DE TRUONG-DUC DÔNG-HÔI de Truông-Duc et de Dong-Hôï furent l'oeuvre de Dào-duy-Tu qui en a tracé le pian et dirigé les travaux de construction. Le mur vestiges Il court de Truông-Duc, dont on voit encore les assez bien conservés, fut construit en 163). d'abord de la le long de la rive droite branche de Nhut-Lè du Quang-Binh Dà «le fleuve sur la rive le de dix tres base. (dinh) sur Il comprenait ou résidaient des partie visionnement L'autre, une avait six totalongueur mesure trois mè- et environ de mètres un qui plus important, aurait était Luy-Thay, Thièu-Tri largeur a la dit proprement et la pins grande camp les autorités ennemi vulgairement et auquel Dào-Duy-Tu appelé Il et un grenier troupes, des soldais. Il formait d'un passage le Nhut-Lé. chet lieu Ràoactuel) appelé vulgairement des pierres» puis remonte ce fleuve gauche. kilomètres d'élévation de Dông-Hôi, (Rivière le pour l'approobstacle au voulu remonter mur Dông-Hoi, du maître mur donna en 1812 le — nom le du de 58 — « Dinh-bâc-truong-thành » longue Il fut construit nord paficié. en s'étendait de l'embouchure du fleuve au N. E. de Dông-Hôi) 1km environ une hauteur Dàu-Màu, Il atteignait 6 mètres) et 5 xich du (environ murail1031. Il Nhàt-Lè (à mont jusqu'au de un truong côté extérieur des madriers en bois de fer; du côté planta on apporta de la terre, de façon à faire intérieur et les chevaux cinq degrés où les éléphants pouLa longueur vaient circuler. totale du mur était de plus de 3000 truong les trois ou (12km). Tous on des (12 ou 28 mètres,), on construisit truong contenant des canons de gros calibre ; pavillons tous les truong (4m) on plaça un pierrier. Il y avait des monceaux de poudres et de balles. C'était un endroit inexpugnable placé entre le Sud et le cinq Nord. Ce système de défense de Dào-Duy-Tu bien combiné. Les forces tonkinoises, malgré était quelvinrent ques succès partiels, toujours s'y heurter inutilement. Voici, comme exemple, une bataille qui fut livrée au mur de Truong-Duc en 1648. Les tonkinoises s'étaient avancées justroupes qu'au pied du mur qui n'était plus alors qu'un amoncellement de sable sans consistance. Les —59 — ennemis ne lardèrent projectiles pas à y faire une brèche. Les cochinchinoises, saisies de troupes avaient frayeur, pour la plupart pris la fuite : sur dix il parties, n'en restait que deux ou trois était chargé de la défense du Trinmg-Phuc-Phàn atmur. Seul, à la tète des soldats spécialements faisant du tambour tachés à sa personne, frapper et agitant il soutint un drapeau, avec les ennemis qui, tout en dissaient le la lui mur, excitaient et son leurs bambou, côtés acharnée combattant, assis Courageusement fils, les gens qui, de sable, parasols avec des réparaient autour pleuvaient pleines de l'ennemi Les traits leurs brèche. une lutte des centaines de soldats sés ou mourants; mais Phan ter assis, nullement ému. Les agrandevant ils ouverts, en barques la brèche. d'eux tombaient continuait ennemis ; à bles- à rescroyaient et n'o- d'une vertu surnaturelle doué qu'il était de lui. Le mur fut réparé et ne saient approcher tomba pas aux mains des Tonkinois. Les gens donnèrent à Phan le surnom de Cô-Tri défenseur» D'après Cadière « l'obstiné — LA RÉVOLTE 60 — DE LÊ-DUY-MÂT des seiet de despotisme actes d'arbitraire insupporgneurs du Nord avaient fini par paraître des Lê qui de la famille tables à certains membres de se voir écartés qu'à contre-coeur n'acceptaient Les des affaires. Ils fomentèrent des révoltes et soule- les Les troubles le peuple contre les Trinh. delieu en 1737, trois membres plus sérieux eurent fils de Lè-Hi-Tôn, la famille royale, Lè-Duy-Trûc, tous deux fils de Lè-duyet Lè-Duy-Màt, Lè-Duy-Quy vèrent à la tête Tôn étaient furent dénoncés, et exécutés. d'un les deux vaste complot. Mais ils furent princes a la venéchappa premiers Lè-Duy-Màt de Avec un assez nombre geance de Trinh-Giang. il prit la campagne, il se fixa dans le partisans, pris ses compagnons lui faisaient une sorte de cour. Plus tard, vers 1710, serré de près de Trinh-Giang, il passa dans les par les soldats du Tran-Ninh où il devrait trouver montagnes plus il parut y avoir de sécurité, vécu anplusieurs nées. Mais il ne cessait pas cependant d'inquiéter les Trinh, en 1753 Trinh-Dinh put capturer plusieurs des chefs qui avaient embrassé le parti du et qui venaient faire des incursions prince sur Thanh-Hôa le territoire où mais il ne parvint tonkinois, pas à de la personne de Lê-duy-Màt. s'emparer En 1707, se crut assez fort àla mort de Trinh-Dinh, Lê-duy-Màt — 61 — l'offensive et marcha sur la capitale prendre fils de Trinh-Dinh et son successeur Trinh-Sum (1707 1782), envoya contre les rebelles le général cl une Bùi-thè'-Dat avec une armée considérable pour dont les forces artillerie. nombreurse Lè-duy-Màt et étaient grandement battit en retraite inférieures, à Tranfut obligé de s'enfermer dans la capitale toute attente contre Ninh, Bùi-thé-Dat l'y poursuivit et mil le siège devant la ville. Bientôt se rendit compte que toute résistance sible, les canons brèches dans se rendre il fit sauter. de l'ennemi faisaient de larges plutôt que de ses Alors remparts. entassa des caisses de poudre et se (1770) OEUVRE ADMINISTRATIVE DES SEIGNEURS Au furet Lè-duy-Màt était impos- à mesure que leur . NGUYÊN autorité s'affermissait domaine les Nguyên s'étendait, et que leur s'applià organiser le pays. Vers le milieu du dix quèrent huitième siècle, les Nguyên, ayant étendu leur domination vers le sud, divisèrent le pays en 12 pro- —62 ou dinh. A la tète de chaque dinh étaient un un trésorier, cai-bô, et un juge gouverneur, trân thû, Ki-Luc. Le personnel, ainsi que le perprovincial, de la capitale cl des prosonnel des divers bureaux vinces était vinces, Pour recruté l'établissement par voie d'examens. des rôles et la fixation de l'im- les méthodes fixées par pôt les Nguyên adoptèrent un grand recensement avait lieu de Lè-thành-Tôn: tous les 3 6 ans en 6 ans et un petit recensement était répartie en huit catégories. ans; la population était La quotité de l'impôt déterminée personnel suivant les catégories, elle variait de deux ligatures de ligature ; les indigènes dixièmes étaient — foncier fut fixé en tenant L'impôt exempts. de la superficie autant que possible, des compte, mesurée, de la natuchamps qui fut officiellement à cinq de la valeur des terrains; re des cultures, soit en argent. perçu, soit en nature, il était militaire L'organisation parait avoir été l'objet de Comtous les soins des seigneurs de Cochinchine. les inscrits des deux premières me au Tonkin, cale service militaire : les robustes tégories devaient (châng-hang) les militaires drapeaux étaient versés directement dans l'armée, étaient appelés (quân-hang) au fur et à mesure des besoins. sous les 03 — Enfin les seigneurs des Nguyên occupaient de la colonisation culièrement et de la mise leur des terres nouvellement partien va- conquises. fut établi; le défricheUn bureau de l'agriculture ment des terres incultes fut encouragé; les colonies militaires créées au XVe siècle par les (dôn-dièn) souverains du Tonkin dans les territoires pris aux Chams et qui se trouvaient dans leur maintenant fut distribuées à des en fiefs temporaires domaine, mandarins méritants. CH. D'après moderne, (Histoire du pays d'Annam DE ALEXANDRE Parmi les ne, le plus des, Français Né Jésuites Maybon page 109- 112) RHODES ont remarquable en Indochiséjourné fut Alexandre de Rho- d'origine. à Avignon en de Jésus compagnie l'Européen qui B. 1591, il était entré dans' la à l'âge de 19 ans. Parti de 1619, il fit des séjours à Goa, à Malacca, — 64 — à Macao, et vers la fin de l'Année voyé à la mission de Cochinchine. 1024, il fut enAussitôt arrivé, et, au bout de six il se mit à l'étude de l'annamite de prêcher au indimois d'efforts il était capable Il fut, pour cette raison, gènes dans leur langue. mission au Tonkin. choisi pour ouvrir une nouvelle Il y demeura plus de trois ans (1027 à 1030) et fit de chrétiens. Chassé du considérable un nombre il rentra à Macao où il demeupays par Trinh-Trang, ra six années durant. En 1040 il fut envoyé de nouMais la situation veau en Cochinchine. n'y était guèet il dut partir bientôt. Il revint cepenoccasion et dant dès la première qui se présenta durant l'espace de quatre ans et demi, il fit plusieurs re favorable fois le voyage aller et retour, sans se lasser, restant dans le pays le plus longtemps ne le quitpossible, tant que lorsqu'il en était chassé. Enfin en 1015 à la suite d'une persécution, après avoir été banni avec défense qué sur navire Cochinchine. Rentré mission de revenir portugais dans le pays, il fut embaret quitta définitivement la en Europe, il fut désigné en Perse. Il mourut dans pour fonder sa nouvelle une mis- sion en 1060. Le P. de Rhodes pendant plus de sept années qu'il demeura au Tonkin et en Cochinchine — 65 — prit de la des moeurs, du caractère des langue, ainsi que des ressources et de l'histoire Annamites, du pays, une connaissance Il écrivit approfondie. forment l'ensemble des no- plusieurs ouvrages qui tions les plus complètes et les plus sûres que l'on ait eues longtemps sur le pays d'Annam. Entre autres il faut citer une histoire du Tonkin en latin et en français et un dictionnaire annamite-latin-portugais. Ces ouvrages sont les premiers livres imprimés où les caractères ont été employés romains pour rendre les sons annamites. D'après (Histoire moderne LES CH. du pays B. Maybon d'Annam DIFFICULTES page 31 — 36) DE NGUYÈN-ÂNH de son Après la capture et de son frère, Nguyên-Anh de fidèles et chercha nombre à la poursuite des Tây-son. oncle, s'enfuit de son cousin avec un petit un asile pour échapper C'est alors (Septembre- — 66 — Octobre 1777) que Pigneau-de-Béhaine, Evêqueà sa subsistance. le cacha et pourvut Mais d'Adran, averti que les frères Tày-son bientôt Nguyên-Anh, avaient troupes, rejoignit Dông son au mois Long-Hô victorieux réjoindre. y laissant en hâte Dô-Thanh-Nhàn, Gia-dinh quitté en quelques chef des de 1777, s'empara avec son aide et peu de jours après, rentra dans Saigon. l'Evêque vint l'y d'Adran Dans de Novembre le courant de l'année 1778 le terri- fut pacifié ; des fortipurgé des Tày-son, furent des barques de guerre fications élevées, trois grandes circonscriptions Tràn-bièn construites; et et Dinh-tuong) (Gia-dinh (Bièn-hôa) Phiên-trân toire, et An-giang) Long-hô (Vïnh-long on fit appel à des colons. furent établies; - 2 de l'année suivante Le premier (5 1780), les mandarins de prendre le prièrent Nguyên-Anh titre de Vuong; il distribua des récompenses, conféra des grades et des titres, désigna des ministres. L'un des plus honorés fut Bo-Thành-Nhon qui avait rendu de si grands services et qui venait encore d'intervenir heureusement du Cambodge. Mais la gratitude durée ; le général au prince ne fut pas de longue fut mis à mort peu de temps ou après (4e mois 24 Avril 22 Mai 1781) sur l'ordre tout au moins avec l'assentiment de Nguyên-Ânh. — Les causes l'acte s'en réjouit, eux-mêmes. Nguyên son de ce meurtre restent mais obscures, et Nguyên impolitique, fut incontestablement Vàn-Nhac Au 67 — mois de Mars disent fit tentative contre — au cours de Malgé une lutte acharnée, se distingua le commandant des biographes 1782 Nhac de l'année Hue une nouvelle frère les d'un avec Saigon- laquelle des navires d'ennemis se lit Manuel, français, qui entouré sauter plutôt de se rendre l'entrée de la rivière de et les Tày-son devinrent, Saigon fut forcée fois de plus, maîtres de la ville. put réussit Nguyèn-Ânh il d'Adran, quitter la Cochinchine. refugié, de sortir fâcheuses, Le pauvre lié, vient se retirer il écrivit tout à l'Evêque quant non sans peine, à Du Cambodge où il s'était s'enfuir; aussi, et à sa famille. nouvellement sans savoir une quelles « Je viens de en encore très circonstances seront les suites de Cochinchine, avec qui j'étais et obligé d'être battu par les révoltés île ». dans une roi si de l'île de en effet s'embarqua pour Nguyèn-Ânh ses partisans ce temps, ; mais pendant Phû-Quôc et après avoir battu les ne restaient pas inactifs détachements laissés dans le pays, parTây-son de les y à Saigon ; le prince venaient s'empressa — 68 — L'Evêque rejoindre. vers la fin du mois d'Adran d'Octobre y vint aussi 1782. Mais ni l'Evê- à son tour dans grande confiance que, ni Nguyên Ânh n'avaient En effet Hué et Lu avec la solidité de la conquête. au se présentèrent des forces importantes, mois toute résistance. Alors de Mars 1783 et brisèrent commença pour le prince une vie de fugitif il erre impitoyablement traqué par ses ennemis, dans le Golfe de Siam, il passe de Phu-quôc à Kokà Kok-kut, à Phu-quôc, revient touche à kong, fois à deux doigts de ; plusieurs Poulo-pangang sa perte, il ne dut son salut qu'à un extraordinaire bonheur. Il rencontra lui, Pigneau fugitif comme au mois de Février 1784 dans une île de la baie de Kongpong-som et à la fin de cette même année à Poulo-panjang. C'est là vraisemblablement fut prise la décision de demander secours France. Maybon (Histoire que à la et Russier d'Annam page 53 - 54) — 69 — PHAN-THANH-GIÀNG Les occidentales avaient provinces vice roi le mandarin Phan-Thanh-Giàng, hommes alors pour des l'un Lorsd'Annam, remarquables et l'Annam, il la guerre entre la France qu'éclata avait seul osé, mais en vain conseiller la paix. les plus la cour Quand ce fut lui que de Hué fut réduite le roi chargea la conclut Phan-Thanh-Giàng son habileté diplomatique, aux extrémités, des négociations. paix et obtint, par de la la rétrocession en Il fut alors de Vïnh-long. envoyé province ambassade à Paris (1803) puis à son retour, nomme Il avait de l'Ouest. des trois vice-roi provinces était impossible compris qu'il longtemps depuis une lutte de résister à la France, et jugeait inutile Il espéoù ne coulait que le sang des Annamites. exécuté. rait que le traité de paix serait fidèlement le Gouverneur Lorsque qui malgré des trois partaient perpétuelles Giàng décidé Français, les efforts las des attaques de Phan-Thanh- provinces occidentales eut d'annexer ces provinces, Phan-Thanh-Giàng ne tenta pas une résistance qu'il savait d'ailleurs inutile. absolument de la Grandière dont auprès de l'amiral en face de Vïnh-long, venait de mouiller Se rendant la flottille — 70 — lui il apporta les termes même les plus lui se préoccupant ses administrés. sa soumission, au les quais, il leur engager au calme. sa famille réuni quelques Quelques jours autour de lui. recommandations, et se donna la mort Juillet 1867. Il mourut en chaume de gouvernement, exemple l'intégrité avait qu'il ponr fait à serait à terre, assemblés se sur paroles pour les plus tard, ayant il fit à tous ces son cerpréparer le 15 pour le poison, dans une pauvre maison dernières cueil demander qui descendit indigènes adressa dans du sort il Quand des milieu trouvant sans rien dignes, surtout formulée fil habitée voulant pendant ainsi donner le temps à chacun de de la pauvreté et de l'abnégation, dans l'exercice des plus hauts scrupuleuse emplois. Le Gouvernement lui fit de belles funéfrançais railles. Le cercueil fut conduit par une canonnière au canton de Bâo-thành de Bèn-trè) où (province était né Phan-Thanh-Giàng et où il avait voulu et les troupes françaises que fût son tombeau, lui rendirent les derniers honneurs. Maybon (Histoire d'Annam et Russier page 106 - 107) — 71 — DE HUÊ GUET-APENS DU ROI ET FUITE Le soir 1885. Le dans les jardins elles fonctionnaires lorsque Annamites vers française du la du 1 après en même incendiaient tintent tête; et Annamites maîtres Le matin princes il du le Quâng-tri jeune princesses d'abord gagna Thuyêt se dirigea vers soir sentant kilomètres du garnison Nord bandes de d'incen- et les casernes ils avaient repoussé du ils malin, citadelle. le du et la canons français, 11 heures des palais royal, situé à quelques la route prenant calme soldats les au jour, de Tôn-Thàt-Thuyet, et les officiers à la pointe des temps les bâtiments 5, dès l'attaque françaises, recevait paraissait des matin, surprise, la 1er Juin tout (situé vers de du française la légation cà Mang réveillés, pagné officiel, bombardèrent la troupes un dîner heure Malgré étaient le français; français. les à Hué la légation de une citadelle): diaires arriva de Courcy général HÀM-NGHI Nord, de la citadelle roi Hàm-Nghi des reines-mères, du des camp de la capitale, le à la accomdes s'enfuit sang, arriva parles du lettrés citadelle puis de 6. Quelques jours après (le menacé dans cette ville, la forteresse de Tàn-sô- (situé à l'Ouest 9) se 72 entraînant avec lui le roi, quelquesde Quâng-tri) et l'armée déjà bien réduite. mandarins Quant aux à Huê à rentrer elles se décidèrent reines-mères, et y le arrivèrent 17. la route du le roi et Thuyèt De Tàn-sô, prirent annamiNord en passant par l'Ouest de la Chaîne de Quâng-binh. dans la province tique et arrivèrent de près par les colonnes au poste de Vé abandonna Là, étant cerné Thuyêt françaises, de (huyèn avec à Quâng-binh), le roi quelques Tuyên-hôa fils Tôn-Thàtentre autres ses propres mandarins, Dam et Tôn-Thât-Thièp. De son côté, sous le prétexte d'aller du Tonkin il prit la route du secours, et de là s'enfuit en Chine où il mourut. chercher LE GOUVERNEMENT GENERAL français a été Depuis 1887, un haut fonctionnaire mis à la tête de toute l'Union avec le Indochinoise, titre Gouverneur de l'Indochine frangénéral çaise. l'Annam Son autorité s'étend non seulement sur dit et le Tonkin, mais encore proprement à des titres divers sur la Cochinchine, le Cambodge le Laos et le territoire de Kouang-tchéou-wan. Il exerce tous les pouvoirs du ministre des colonies : — 73 — il prend des arrêtés et fait des règlements qui à toute l'Indochine ; il est le chef de s'appliquent tous les fonctionnaires et aussi de l'armée ; il des divers et budgets ; budget prépare général budgets locaux chine française des différents et les l'Indopays formant soumet au gouvernement français. général est assisté dans sa tâche collaborateurs dont les principaux Le gouverneur par de nombreux sont: a) Le secrétaire son collaborateur de la direction général général du gouvernement direct, chargé plus spécialement des finances, auquel il peut déléguer tout de ses pouvoirs ou partie par intérim. et qui le remplace Goulocales: b) Les chefs des administrations verneur de la Cochinchine; Résidents supérieurs du Tonkin, et au Laos. en Annam, au Cambodge de KouangAdministrateurs en chef du territoire les différents pays de tchéou-Wan, qui administrent l'Union et dans le pays de protectorat indochinoise, comme l'Annam et contrôlent et le Tonkin, dirigent l'administration c) Les en indigène. directeurs quelque sorte généraux qui sont et dirigent les ses conseillers des services — 74 — grands services publics: Postes Travaux publics, etc. publique, Douanes, finances, justice, et Télégraphes, Instruction De plus, le gouverneur au moins par an, tous ainsi l'Indochine que une fois général convoque les hauts fonctionnaires de semblées élues (conseil merce et d'agriculture) ministration indigène questions budget semblée intéressant général et des les représentants chambres colonial, as- de com- et les représentants de l'adsur diverses pour les consulter le pays et notamment sur le les budgets locaux. Cette as- le conseil de gouvernement. Elle s'appelle siège dans la ville que désigne à cet effet le gouverneur Hanoi, général, Hué, ou PhnomSaigon, de ses sessions, le gouverneur penh. Dans l'intervalle général est assisté par une commission du conseil de gouvernement. Maybon (Histoire d'Annam permanente et Russier. page 149 — 150.) — 75 — Dates à retenir. importantes 1802. Avènement de Gia-Long 1820. Avènement de 1841. Avènement de Thièu-Tri 1862. Perte des Minh-Mènh 3 provinces de orientales la Cochinchine 1863. Perte du protectorat 1874. Traité Philastre. France 1884. Traité sur le Combodge- Souveraineté de la en Cochinchine Harmand. tectorat français Etablissement du Pro- au Tonkin et en An- nam. 1835. Traité Tièn-Tsin (fin de la guerre fran- co-chinoise) 1895. Etablissement au Laos du protectorat et au Combodge. Français DES MATIÈRES TABLE PARTIE PREMIÈRE Pages 1) Légence 2) Légence de Son-Tinh et de Thuy-Tinh d'or ....... de la Tortue DEUXIÈME des Dynastie 4) L'administration 5) Les périodes 8) Dynastie de de 3 PARTIE Trièu 3) 6) Révolte 1) Révolte 2 5 chinoise 5 d'indépendance 6 Ly-Bôn 8 Ngô-Quyèn 9 des Ngô (939-965) TROIXIÈME PARTIE des 10 Dinh 15 9) Dynastie 10) Dynastie 11) des Ly Postérieurs Dynastie (1000-1225) . Les Tràn— 1ère période (1225-1100) Les Ho usurpateurs 12) 13) des (966-980 Le Antérieurs -Avènement de 14) Lè-Loi Le Postérieurs .......... 15). Rivalité 16) Guerres des Nguyên des Nguyên la et des Trinh et des Trinh 22) Nguyen-Anh Empereur . 18 19. des ... . 21 22 . .... les Trinh 23 24 ..... . .25 . . des Nguyên Victoire . 17 19 des Tày-Son. 19) Révolte 20) La défaite de Nguyên. 21) 16 , Dynastie des Nguyên 17) Raison du triomphe en Cochinchine, Nguyên 19) Les au Tonkin. . (980-1009 . .... . 25 26 27 — 11 Pages du pays sous ses relations 23) Organisation 24) Gia-Long.. de 52) Règne 26) Rapports 27) Relations . Gia-Long 30 . Minh-Mènh (1820-1840) avec la France . . 34 35 28) Règne de Thièu-Tri en Basse-Cochinchine 29) Les Français . . au Tonkin 30) Les Français de 1847 31) Traité l'Annam 24) 35) 39 du Protectorat de 31 38 français sur -10 et le Tonkin 33) Protectorat et le Laos 31 33 commerciales 32) Etablissement 28 sur la France le Combodge 41 Bert. — Le gouvernement Tu-Dûc et ses successeurs Paul LECTURES 42 ... 43 HISTORIQUES 35) Tràn-Hung-Dao 45 37) Nguyên-Trai 46 35) 47 39) Lê-Vân-Duyêt La campagne 40) L'oeuvre de Hue scolaire . . 48 ..... des Le 49 . . des Lê le restaurateur Nguyên-Kim, , . 42) Trinh-Kièm 43) Les murs de Truong-Duc et de Dong-Hôi, de Le-Duy-Mât 44) La révolte 41) 45) OEuvre administrative 46) Alexandre 47) Les difficultés 48) 49) 50) des seigneurs Nguyên. de Huê et fuite du roi Guet-Apens Le gouvernement général 54 57 60 61 63 de Rhodes de Nguyên-Ânth . . . Phan-Thanh-Giâng 51 65 ... Ham-Nghi. 69 72 71 ERRATA fautes la 1re édition une correction minutieuse. vrage, malgré Les élèves voudront les principales bien corriger ci-après indiquées: Quelques sont restées dans Lire de cet ouerreurs au lieu de a offert Page 3 ligne 10e avait 3 21 un cheval le cheval 4 3 7 17 des de d'homme 6 7 22 7 21 par une durent reculer tombe furent recuits est tombée sa famille la famille mourut fit tomba donna 5 9 9 2 13 9 15 16 16 16 18 18 16 18 22 22 1 24 28 16 9 38 14 26 40 41 des hommes 13 8 9 8 3 offert Du d'une Du coupable audiences conpable audiances couché Le couchés 100 L 100 en et victoire vicoire capitale affaires capital affrires consentait consentit accepta acharnément 48 11 acceptait acharnement 34 24 eut eut 64 4 au 69 69 70 12 aux nommé 15 lutte nomme lntte 71 13 pour tinrent ponr tintent. 2 mort La 2e édition aura plus de perfections PREMIERE PARTIE 1) Légence de Son-Tinh et de Thuy-Tinh 2) Légence de la Tortue d'or DEUXIEME PARTIE 3) Dynastie des Trieu 4) L'administration chinoise 5) Les périodes d'indépendance 6) Révolte de Ly-Bon 7) Révolte de Ngo-Quyên 8) Dynastie des Ngô (939-965) TROIXIEME PARTIE 9) Dynastie des Dinh (966-980 10) Dynastie des Lê Antérieurs (980-1009 11) Dynastie des Ly Postérieurs (1000-1225) 12) Les Tran - 1ère période (1225-1400) 13) Les usurpateurs Ho 14) Lè-Loi - Avènement de la Dynastie des Lè Postérieurs 15) Rivalité des Nguyên et des Trinh 16) Guerres des Nguyên et des Trinh 17) Raison du triomphe des Nguyên 19) Les Nguyên en Cochinchine, les Trinh au Tonkin 19) Révolte des Tày-Son 20) La défaite de Nguyen 21) Victoire des Nguyen 22) Nguyen-Anh Empereur 23) Organisation du pays sous Gia-Long 24) Gia-Long. ses relations 52) Règne de Minh-Menh (1820-1840) 26) Rapports avec la France 27) Relations commerciales 28) Règne de Thieu-Tri 29) Les Français en Basse-Cochinchine 30) Les Français au Tonkin 31) Traité de 1847 32) Etablissement du Protectorat français sur l'Annam et le Tonkin 33) Protectorat de la France sur le Combodge et le Laos 24) Paul Bert. - Le gouvernement 35) Tu-Duc et ses successeurs LECTURES HISTORIQUES 36) Tran-Hung-Dao 37) Nguyen-Trai 38) Le-Van-Duyet 39) La campagne de Hue 40) L'oeuvre scolaire des Lê 41) Nguyen-Kim, le restaurateur des Lê 42) Trinh-Kiem 43) Les murs de Truong-Duc et de Dong-Hoi, 44) La révolte de Le-Duy-Mât 45) Oeuvre administrative des seigneurs Nguyen 46) Alexandre de Rhodes 47) Les difficultés de Nguyen-Anh 48) Phan-Thanh-Giang 49) Guet-Apens de Hue et fuite du roi Ham-Nghi 50) Le gouvernement général