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3247couv 6/10/04 8:10 Page 1 Angers V I V MENSUEL N°283 | 1 , 2 2 € 13 4 R E À OCTOBRE 2004 la VILLE l’ACTUALITÉ R ETOUR EN IMAGES SUR LE FESTIVAL DES A CCROCHE -C ŒURS 10 au CONSEIL UN PARC HABITÉ REMPLACERA LA CASERNE D ESJARDINS 24 le MAG D ES N UITS T OUCOULEURS “ SPÉCIAL B AMAKO ” 3247P2 6/10/04 8:11 Page 1 Angers 283 Som-3 11/10/04 15:19 l e Page 3 SOMMAIRE ÉDITORIAL JL Saporito T Bonnet C Pilard P Campion > ACTUALITÉ L’ÉVÉNEMENT : les Accroche-cœurs en images [ ] À LA UNE : jumelages, l’année des anniversaires [ ] LE CHIFFRE : VéloCité prête 150 vélos en un jour [ ] REPÈRE : refuser la misère, du 11 au 17 octobre [ ] > AU CONSEIL L’îlot Desjardins en travaux à l’été 2005[1)] De nouveaux équipements sportifs [ ] > LA VILLE Angers accueille 30 000 étudiants Jean-Patrice Campion/Archives Opérations de renouvellement urbain à Belle-Beille et au Grand-Pigeon [ ] L’offre cinéraire se développe dans les cimetières [ ] Prévention incendie dans les équipements sportifs [ ] > LES QUARTIERS ROSERAIE : l’interassociation donne la parole aux habitants [ ] JUSTICES, MADELEINE, SAINT-LÉONARD : Gérard Lebars a la passion des trains [ BELLE-BEILLE : la bibliothèque Jacques-Tati fête ses dix ans [ DEUX-CROIX, BANCHAIS, GRAND-PIGEON : l’agenda des recettes [ ] ] ] > LE MAG’ Des Nuits Toucouleurs “spécial Bamako” Claude Yersin, directeur du NTA : interview [ ] Un opéra en création mondiale à Angers Nantes Opéra [ ] Nouvel accrochage au musée de la tapisserie contemporaine [ ] Première saison d’Isaac Karabtchevsky à l’ONPL [ ] Passer d’une ville universitaire à une ville étudiante Avec plus de 30000 étudiants, notre ville est sans conteste un vrai pôle universitaire. C’est le fruit d’un dynamisme de nos établissements d’enseignement supérieur. C’est aussi le fruit d’une politique de soutien de la Ville et de l’Agglomération pour équiper notre territoire et pour le développer. Si offrir des conditions d’études optimales est une priorité, permettre aux étudiants d’être au cœur de la ville et de participer à la vie de la cité est une seconde étape. Nous voulons permettre aux étudiants de goûter la vie à Angers, de s’y épanouir en dehors de leurs études. Développer une vie étudiante, accueillir mieux les étudiants à Angers, leur permettre de s’engager dans les associations, les informer, leur offrir des divertissements aussi : autant d’actions à développer encore plus pour que notre ville conforte son statut de ville universitaire et devienne une vraie ville étudiante. C’est important pour les jeunes qui étudient dans notre ville et pour qui cette période de la vie s’apparente bien souvent à un apprentissage de l’autonomie. Ce passage vers la vie adulte est d’abord l’affaire des étudiants euxmêmes. Nous tous pouvons y contribuer. C’est en tout cas la volonté de la Ville. Jean-Claude Antonini Maire d’Angers Président d’Angers-Agglomération Vice-président du conseil régional des Pays de la Loire VIVRE À ANGERS. Rédaction-réalisation : service information • Édition : Ville d’Angers B.P. 23 527 - 49 035 Angers Cedex 01 • Directeur de la publication : Jean-Claude Antonini • Directeur de l’Information et de la Communication : Bernard Lecoq • Rédacteur en chef: François Lemoulant • Rédaction: Thierry Bonnet (photographe), Benoît Chanteloup, François Lemoulant, Marine Leroy, avec la collaboration de Marianne Bourgeois • Secrétariat “Vivre à Angers”: Claudine Bouillet, 0241054131 > LE GUIDE ([email protected]) • Secrétariat agenda culturel : Chantal Roby, 02 41 05 41 34 • Photo de Une : Thierry Bonnet • Conception graphique & maquette : MCM Information, 0476037830 • Régie publicitaire : Gecop, 0240710606. Photogravure: Les photos de Robert Brisset racontent deux siècles d’histoire Dix librairies se sont rassemblées [ ] L’archéologie de la ville en cédérom [ ] RCF ouvre ses ondes aux familles de détenus [ ] Scann Image, Cesson-Sévigné • Impression: Imaye, Laval • Distribution: Média Post • Tirage: 81000 exemplaires • Dépôt légal: 4e trimestre 2004 • I.S.S.N.: 0767-354 X SUITE À UN PROBLÈME TECHNIQUE, LA DIFFUSION DU JOURNAL PRÉVUE DU 11 AU 13 OCTOBRE A DÛ ÊTRE REPOUSSÉE DU 18 AU 21. N OUS NOUS EN EXCUSONS AUPRÈS DE NOS LECTEURS ET DES ORGANISATEURS D’ÉVÉNEMENTS. OCTOBRE 2004 - N°283 3 VIVRE A ANGERS 3247p4a5 6/10/04 8:12 Page 4 L’ACTUALITÉ 200000 voyage aux Accroch Du Village Bellefontaine à la promenade Ligny, de la rue Bressigny à la rue de la Gare, du parc d’Olonne au musée des beaux-arts, les Accroche-cœurs 2004 ont animé toute la ville. Même si nombre d’Angevins ont regretté le manque de décorations, notamment rue Lenepveu et place du Ralliement. On avait ainsi l’impression de fêtes dans la ville plutôt que d’une ville en fête. Les spectateurs, estimés à 200 000, ont néanmoins su apprécier les nombreux spectacles et les installations à base de valises de Fredandco, montée Saint-Maurice, et de Tout L’Toutim, à la gare. Il reste désormais à imaginer la 7e édition ! Photos : Thierry Bonnet et Jean-Patrice Campion. VIVRE A ANGERS 4 OCTOBRE 2004 - N°283 3247p4a5 6/10/04 8:13 Page 5 L ’ACTUALITÉ geurs che-cœurs OCTOBRE 2004 - N°283 5 VIVRE A ANGERS 3247p6a9 6/10/04 8:17 Page 6 L ’ACTUALITÉ À LA UNE Jean-Patrice Campion Jumelages : l’année des anniversaires Il y a quarante ans, le 3 septembre 1964, les villes d’Angers, Haarlem et Osnabrück signaient la charte établissant leur jumelage. On y trouvait ces phrases : “En tant que communes européennes, nous avons la volonté de créer autant de contacts humains et culturels que possible dans un esprit de coopération plein de confiance. (...) Que notre alliance serve la création d’une Europe unie et la sauvegarde de la paix et de la liberté”. Cette charte a été symboliquement signée de nouveau, quarante ans après, par les maires actuels des trois villes, en présence des deux anciens maires d’Angers qui ont lancé, puis fait vivre ce jumelage, Jean Turc et Jean Monnier. Les ambassadeurs de Haarlem et d’Osnabrück ont ensuite lu la charte du jeune citoyen européen dans sa cité, rédigée en mars dernier, lors d’un colloque rassemblant à Angers quatre-vingt-dix lycéens des trois villes. Jean-Patrice Campion Jean-Patrice Campion Les maires d’Haarlem, d’Osnabrück et d’Angers ont symboliquement paraphé une nouvelle fois la charte de jumelage signée, il y a quarante ans, en présence des anciens maires Jean Turc et Jean Monnier. 30 ans pour Angers et Bamako “Angers et Bamako fêtent, quant à elles, leurs trente ans de relations privilégiées, souligne Dominique de Ferrières, adjointe aux Relations internationales. Pour marquer cet anniversaire, la Ville propose plu- sieurs manifestations dans le cadre des Nuits Toucouleurs” (lire page 24). Un kiosque d’information sur le partenariat Angers Bamako sera installé du 30 octobre au 6 novembre, rue Lenepveu. Les associations angevines ayant développé une coopération avec Bamako y seront présentées et le bijou Bamako y sera en vente. Le film documentaire de Jacques Chambrier, “Au Mali, le jeu c’est la vie”, sera projeté en deux parties, la première à la maison de quartier Saint-Serge, dimanche 31 octobre, la seconde le 2 novembre au théâtre de l’hôtelde-ville de Saint-Barthélemy d’Anjou. Une conférence - débat sur la coopération décentralisée aura lieu au Chabada, le 3 novembre à 18h30, avec la participation de l’ensemble des structures angevines qui sont parties prenantes de cette coopération. La soirée de clôture des Nuits Toucouleurs, le 6 novembre au Chabada, conclura cet anniversaire. ■ HORIZON Le conseil de développement donne son avis sur le tramway Le conseil de développement, l’équivalent du conseil économique et social au niveau de l’agglomération, vient de rendre son avis concernant le tramway. Un consensus s’y est dégagé sur l’opportunité d’un tel équipement ainsi que sur le tracé général de la première ligne entre Avrillé et la Roseraie. Le conseil a également pris position sur les deux principaux points qui font débat : faut-il traverser le CHU? et, faut-il passer par la place du Ralliement ou par les boulevards ? “Les échanges ont été très fournis, précise Jean-Claude Denis, le président de l’institution. Il y a des arguments valables dans tous les camps. La décision de chacun est donc bien souvent le fruit d’un savant dosage.” Néanmoins, le résultat est assez tranché sur les deux sujets avec à chaque fois une majorité des deux tiers. Le conseil ne souhaite pas voir le tramway traverser le CHU, essentielle- VIVRE A ANGERS 6 ment à cause des nuisances et des risques éventuels liés au chantier. D’autres réserves ont vu le jour à cause de la coupure en deux du site et une trop grande ouverture sur l’extérieur, qui pourrait gêner les patients. Au final, le conseil de développement prône un tracé passant par la rue Haute-deReculée et filant vers l’entrée principale du CHU. “C’est à ce niveau qu’il faut traverser la Maine sur un nouveau pont dédié au tramway, aux dépla- OCTOBRE 2004 - N°283 cements doux et aux urgences de l’hôpital, a lancé Jean-Claude Denis. Le conseil a retrouvé son unanimité sur ce sujet. Il est inenvisageable de diminuer la capacité de circulation sur le pont de la Basse-Chaîne.” D’autant qu’un nouveau pont faciliterait la desserte universitaire et celle du multiplexe. Enfin, les deux tiers des votants se sont prononcés pour le passage par le Ralliement. Cette hypothèse offrirait une desserte correcte de l’hyper- centre, des nouvelles Halles, ainsi que des bords de Maine et donc, indirectement, de la Doutre à partir de la station de la place Molière. En outre, le tracé par le boulevard Carnot risquerait de compliquer encore la circulation sur cet axe essentiel. L’avis du conseil de développement est consultatif. Les décisions sur le tracé de la première ligne seront prises par les élus de l’agglomération le 8 novembre. ■ 3247p6a9 6/10/04 8:17 Page 7 L ’ACTUALITÉ À NOTER SUR LE VIF Les 110 ans du Génie C’est au cœur de la ville que le 6e Génie a fêté, le 2 octobre, ses cent dix ans de présence à Angers. Au programme : franchissement de la Maine, déminage, assaut de la promenade du Bout-du-Monde, exposition de matériel… Prise d’armes et défilé nocturne ont conclu la manifestation. ■ Les 16 et 17 octobre, Lire en fête, place du Pilori Du 22 octobre au 6 novembre, 8e Nuits Toucouleurs et 30e anniversaire du jumelage avec Bamako Du 22 au 24 octobre, salon du livre africain Le 25 octobre, à 19 h, réunion publique du conseil municipal, à l’hôtel de ville Le 3 novembre, journée de quartier du maire, au Lac-deMaine Le 11 novembre, cross du Courrier de l’Ouest et de la Ville, à Pignerolle Les 13 et 14 novembre, Agora 2004, forum de la vie associative au parc-expo À SUIVRE Jean-Patrice Campion/Archives Jean-Patrice Campion Le centre de convalescence se construit au Village santé LE CHIFFRE Thierry Bonnet 150 vélos prêtés dès la première journée de l’opération VéloCité le 22 septembre. La Ville met ainsi gratuitement un vélo à disposition des Angevins pendant une durée maximale d’un an. Les personnes intéressées n’ont qu’à se rendre à l’ancien cinéma le Colisée sur le boulevard Foch. Face à ce succès, qui a dépassé toutes les prévisions, les services municipaux ont fait réapprovisionner le stock disponible de 150 vélos supplémentaires dès fin septembre . Courant octobre, 200 autres bicyclettes sont attendues. En tout, les 500 vélos que la Ville pensait mettre en circulation en deux ans auront été empruntés en quelques semaines. Renseignements : 0241181321. Thierry Bonnet La foire arrive ! La foire Saint-Martin se tiendra du 6 au 28 novembre, place LaRochefoucauld. Elle sera ouverte les vendredi, samedi et dimanche (ainsi que les 10 et 11), de 14 h à 1 h du matin ; et du lundi au jeudi, de 14 h à minuit. Journées demi-tarifs les 10, 17 et 28 novembre. Nouveautés 2004 : la souris, le Taïdo express, le Star War et le Booster. Le village santé Angers-Loire disposera d’ici à 2006 d’un centre de convalescence d’au moins 75 lits. La première pierre de cet équipement, construit par la Mutualité française Anjou-Mayenne, a été posée le 15 septembre. Les travaux, d’un coût global de 12 M€ (sur les 49 M€ investis au total) devraient durer un an et demi. Le centre, véritable “sas” entre la sortie de l’hôpital et le retour à domicile, em- ploiera soixante-dix salariés dont trois médecins, qui s’y emploieront à améliorer la récupération des malades avec l’appui, entre autres, d’un nouveau plateau technique plus performant. Le centre a reçu l’aval de l’agence régionale d’hospitalisation et marque un rapprochement entre les offres de soins publiques et privées ; le CHU et son centre de réadaptation fonctionnelle sont associés à ce projet. ■ AGENDA SPORTIF 17 OCTOBRE 24 OCTOBRE 7 NOVEMBRE Gymnastique Compétition départementale 10 h - 17 h, Jean-Bouin Handball Angers Noyant/Chambéry 16 h, Jean-Bouin Handball Angers Noyant/Villefranche 16 h, Jean-Bouin 19 OCTOBRE 26 OCTOBRE 11 NOVEMBRE Basket ABC/Rouen, 20 h, Jean-Bouin Tennis de Table La Vaillante/Levallois 16 h, Jean-Bouin Cross du Courrier de l’Ouest et de la Ville d’Angers 8h45 - 16h35, parc de Pignerolle 22 OCTOBRE Football SCO/Reims, 20 h, Jean-Bouin 23 ET 24 OCTOBRE Chiens de traîneaux 15 h - 17h30, parc de Balzac et lac de Maine 29 OCTOBRE Basket ABC/Rueil, 20 h, Jean-Bouin 5 NOVEMBRE Football SCO/Gueugnon, 20 h, JeanBouin OCTOBRE 2004 - N°283 7 12 NOVEMBRE Basket ABC/Besançon 20 h, Jean-Bouin VIVRE A ANGERS 6/10/04 8:17 Page 8 L ’ACTUALITÉ À DÉCOUVRIR INSTANTANÉ Le forum des associations 2000 spectateurs aux 10 ans du Chabada 10e Forum AGORA Deux mille personnes, un de la vie associative, les 13 et 14 novembre au parc-expo. Sur les 1300 associations angevines, 470 seront présentes autour du thème retenu pour cette édition : “Du local à l’international”. Il s’agit de valoriser les associations qui améliorent le lien social entre les Angevins et celles qui tissent des partenariats à travers le monde. De nombreuses animations et conférences sont prévues. Un spectacle “les Gigolos” sera offert aux associations présentes, le 13 novembre, à 20 h, à Amphitéa 4000 (sur réservation). À l’occasion du forum sera présenté l’annuaire 2004 de la vie associative. Il est déjà disponible à la direction du Développement de la vie associative, 19, rue David-d’Angers et à l’accueil de l’hôtel de ville. ■ chapiteau-cirque dans la cour, une plage de sable fin face à l’entrée du club et dix heures de musique : les dix ans du Chabada ont été dignement fêtés, le 25 septembre. Bell Œil, Kwal, Hoggboy, Sébastien Martel – le guitariste de M –, X-Makeena, Ghinzu… D’une scène à l’autre, le public a voyagé entre les styles. Vivement les 20 ans ! ■ Rutabaga. Le 13 novembre, de 11 h à 19 h, et le 14 novembre, de 10 h à 18h30, au parc-expo. Renseignement : 0241054563. VIVRE A ANGERS 8 Coralie Pilard 3247p6a9 OCTOBRE 2004 - N°283 3247p6a9 6/10/04 8:17 Page 9 L ’ACTUALITÉ REPÈRE LE CHIFFRE La journée mondiale du refus de la misère a lieu chaque 17 octobre. Cette année, les manifestations angevines, préparées par un collectif de douze associations (1) avec le soutien de la Ville, s’étendront sur une semaine, du 11 au 17 octobre. Dans les jours précédents, les militants et représentants des associations diffuseront, dans plusieurs lieux (2), le numéro unique du magazine “Résistances”, le journal du refus de la misère édité par ATD Quartmonde. Samedi 16, de 15 h à 17 h au Trois-Mâts, nouveau rendez-vous, pour une table ronde sur le thème “Pauvreté précarité et femmes exclues”. Elle comportera trois temps : une présentation de la loi de 1998 contre les exclusions; une intervention sur la condition des femmes; des témoignages de personnes qui vivent la misère et de bénévoles s’engageant à leurs côtés. Entre chaque partie, des jeunes comédiens liront des témoignages écrits. La journée du 17 octobre sera marquée par la cérémonie officielle de commémoration en l’honneur des victimes de la misère, à 17 h au kiosque du Mail. Toutes les personnes qui se sentent concernées par ce combat sont invitées. ■ (1) Secours populaire, Secours catholique, Restos du cœur, Jardins de Cocagne, Amnesty international, ATD Quart-monde, CIFF-CIDF, comité d’usagers du centre communal d’action sociale, Espace femmes, Habitat et humanisme, Une famille un toit. (2) FNAC, le 11, à 17h30 et le 16, à 16 h; librairie Contact le 13; librairie Richer le 16, à 15 h, cinéma Les 400 Coups le 15, à 19 h. 3000 abonnés Marc Roger Jean-Louis Saporito - Extrait de Belle Famille Du 11 au 17 octobre, refuser la misère Depuis dix ans, le nombre d’abonnés à l’Orchestre national des Pays de la Loire ne cesse d’augmenter. Un succès à mettre au crédit de l’ancien directeur musical Hubert Soudant, des musiciens et de la politique menée par les villes et la région pour aller vers un public nouveau. Le nombre d’abonnés vient de franchir le seuil encore jamais atteint à Angers de 3 000 abonnés, 9 000 au total en ajoutant ceux de Nantes et près de 100000 billets vendus avant même le début de la saison. Une saison qui commence avec un nouveau chef, puisqu’Hubert Soudant vient de céder sa place à Isaac Karabtchevsky, et un nouveau président, Patrice Chéreau ayant lui laissé son siège à Alain Gralepois. INITIATIVE Thierry Bonnet Faciliter les relations de voisinage INSOLITE 500 chiens de traîneaux au lac de Maine Spectacle inhabituel : des courses de chiens de traîneaux se dérouleront au lac de Maine et au parc de Balzac les 23 et 24 octobre. Il s’agit de l’Eurotrophée performance, organisée par le Club performance du traîneau à chien. Cette course de niveau international réunira plus de 500 chiens: Si- berians Huskies, Samoyèdes, Esquimaux du Groënland et Malamuts d’Alaska. Le public pourra les voir dans le skateout (parc) installé près du centre d’accueil. La compétition se disputera les deux jours, de 14 h à 17 h, sur un parcours de 6 km. Dix catégories seront au départ dont la pulka verte où un coureur suit le chien qui tracte une luge lestée de 10 kg ; un attelage vélochien ; un vélo et deux chiens ; un kart (à trois ou quatre roues) attelé à deux chiens ; puis quatre, six et huit chiens. ■ Entrée gratuite. www.cptc.fr.fm/ À l’occasion de la Semaine bleue pour les personnes âgées, du 18 au 24 octobre, la Jeune chambre économique lance sa Carte Relais. Cette initiative devrait contribuer à faciliter les relations de voisinage et l’entraide entre les générations. “Aider à porter un sac de courses, changer une ampoule, arroser des fleurs ou simplement discuter sont des gestes simples de voisinage, explique Olivier Bieder, responsable de l’action. Mais il manque souvent le déclic. C’est ce que nous proposons de créer en donnant un cadre à ces relations.” La Carte Relais permettra de com- OCTOBRE 2004 - N°283 9 muniquer son numéro de téléphone à une personne âgée ou malade… et mettre sur pied une relation de voisinage. Ceci ne remplace évidemment pas les numéros d’urgence ou du médecin. Il suffit de retirer le document en échange de son identité, dans les pharmacies, à l’hôtel de ville, dans les mairies de quartier ou au centre communal d’action sociale. La personne âgée remplira à son tour un coupon à renvoyer à la JCE ou à la mairie, pour garantir le bon fonctionnement de l’opération. ■ Renseignements : 0241234577. VIVRE A ANGERS 3247p10a11 6/10/04 8:35 Page 12 au CONSEIL L’îlot Desjardins en travaux à Un parc habité avec 400 logements remplacera la caserne Desjardins. Le conseil municipal donne le coup d’envoi du chantier d’aménagement des 5 ha à proximité du boulevard Pasteur. Début des travaux : à l’été 2005. Le projet d’aménagement d’un parc habité à l’Îlot Desjardins, trois types d’habitat y cohabiteront: 285 logements collectifs , 100 logements en habitat intermédiaire , et 15 maisons de ville . Rue du Cha noi ned Jea n-B rac Rue de la Brisepotière d d Belvédère d d b d c d d c d c c d c d b c Pavillons de garde de l’ancienne caserne c c Rue d’H édouvil le structure petite enfance et une maison des associations,” précise Monique Pirotais. L’ancienne entrée de la caserne deviendra d’ailleurs l’accès principal à la grande prairie centrale, véritable colonne vertébrale du futur amé- la Ville a déconstruit l’ensemble des bâtiments, car ils étaient jugés vétustes et non réhabilitables. Néanmoins, les deux pavillons d’entrée ont été conservés pour rappeler l’histoire des lieux. Ils auront vocation à accueillir une ur te as eP nu ve l’a rs Ve Ru eV ille bo is-M are uil Prairie centrale b nagement qui a vocation à devenir un lieu de promenade privilégié pour le quartier. “La caserne était repliée sur elle-même. L’objectif est d’ouvrir au maximum le parc sur son environnement en le rendant le plus visible Cabinet Enet/Dolowy Espace de la gendarmerie Rue Pau l-H enr y A près avoir fait l’objet d’une présentation aux riverains lors d’une réunion publique le 6 juillet (lire Vivre à Angers 282 de septembre), l’aménagement de la zone de l’ancienne caserne Desjardins était au programme du conseil municipal. Une série de délibérations a été votée donnant le coup d’envoi officiel du chantier de l’îlot. En effet, la Ville a décidé de transformer le secteur en un parc habité avec près de 400 logements allant du petit collectif à la maison individuelle. Monique Pirotais, maire-adjoint aux Parcs, jardins et paysages urbains, a rappelé les grandes étapes du projet. “C’est en 2001 que la Ville a racheté à l’État 5 des 6,3 ha du site où était implantée la caserne.” La gendarmerie demeure propriétaire du reste de la surface. Elle souhaite en effet y bâtir des bureaux et des logements pour son personnel. “Après avoir acquis la caserne, Ru ed uC om ma nd an t-B ory d possible de l’extérieur,” remarque l’adjointe. La même volonté d’intégration a guidé la réflexion sur les logements: plus on rentrera à l’intérieur du parc, plus on gagnera en hauteur, sans jamais dépasser quatre niveaux. Il est pré- Sports: de nouveaux projets dans les quartiers Thierry Bonnet Pose d’une pelouse synthétique au stade Marcel-Denis. VIVRE A ANGERS 10 Plusieurs équipements sportifs étaient au programme du conseil. Le projet le plus important est la création d’une nouvelle salle omnisports sur le site des Tranchandières au Lac-deMaine. Il s’agit de compléter les installations déjà présentes sur le quartier pour répondre en particulier aux nouveaux besoins apparus avec la construction du secteur Mollières. L’avant-projet prévoit la création d’une salle de 44 m x 24 m avec tribunes, vestiaires, sanitaires et locaux club pour un coût estimé OCTOBRE 2004 - N°283 autour d’1,9 M€. Début des travaux prévu au printemps 2005 pour une livraison au premier trimestre 2006. Autre opération qui devrait s’achever au cours de ce mois d’octobre : la pose d’un revêtement synthétique au stade Marcel-Denis à Monplaisir. Après les stades du Lac-deMaine, de la Baratterie et de la Grande-Chaussée, c’est le quatrième terrain de ce type qui voit le jour à Angers. Le coût global du chantier est estimé à 937000 €. La Ville espère recevoir des subventions (Europe, ministère de la Ville, Région, fédération de foot), qui pourraient représenter jusqu’à 80 % de cette somme. Enfin, deux autres stades vont voir leurs vestiaires et locaux entièrement rénovés. Il s’agit de la GrandeChaussée et de Paul-Robin. Leurs installations vétustes n’étaient plus du tout adaptées aux exigences actuelles. À PaulRobin, le chantier devrait se dérouler au premier semestre 2005. À la Grande-Chaussée, le démarrage des travaux est envisagé à l’été 2005. ■ 3247p10a11 6/10/04 8:31 Page 11 au à l’été 2005 vu de construire 15 maisons individuelles en bordure de la rue Paul-Henry, 100 logements intermédiaires(1) et 285 logements en collectif. Côté circulation, les modes de déplacements doux (piétons, vélos) seront privilégiés grâce à une multitude de voies dédiées. Les habitants pourront accéder à leur logement par des rues limitées à 30 km/h. Enfin, un axe dans la continuité de l’avenue du Général-Foy rejoindra la rue de la Brisepotière. Pour faciliter la fluidité du trafic, la rue d’Artois sera prolongée jusqu’à la rue du Chanoine-Jean-Brac, sans toutefois être élargie. Pour le stationnement, 800 places sont prévues, C O N S E I L gérée par la Mutualité française Anjou-Mayenne ont vu leur capacité d’accueil portée à dix-huit places le 1er juin. La Ville augmente en fonction sa participation financière. AMÉNAGEMENTI Le plan d’occupation des sols est modifié dans plusieurs secteurs de la ville: à Saint-Serge, pour tenir compte de l’évolution des projets d’aménagement; chemin de la Papillaie, au Lacde-Maine, en vue de la construction d’un équipement public; sur le plateau des Capucins, dans le cadre du projet de grand quartier; dans les secteurs Élysée et Hamon de Belle-Beille; et au Grand-Pigeon, pour permettre la rénovation urbaine (lire page 15). dont la moitié en sous-sol. La zone d’aménagement concerté est désormais délimitée par les rues du Commandant-Bory, Villebois-Mareuil, d’Hédouville, PaulHenry, du Chanoine-Jean-Brac et de la Brisepotière. Y sont également intégrées les propriétés nécessaires au prolongement des rues d’Artois et Paul-Henry. Une convention va être passée avec la Sara pour l’aménagement du secteur. Les travaux des voies et du parc devraient débuter à l’été 2005 et ceux des logements à l’automne. L’ensemble du chantier devrait durer sept ans. ■ QUARTIERSI L’aide de la Ville aux maisons de quartier pour le passage aux trente-cinq heures est renouvelée pour 2004, pour un montant total de 111206 €. L’atelier mémoire du plateau des Capucins vient de commencer, dans le but de transmettre l’histoire du quartier aux générations futures. Une aide au démarrage est versée par la Ville (2 500 €) et la caisse d’allocations familiales (2 583 €). Un nouveau groupe scolaire et une salle de sports vont être construits au Grand-Pigeon, dans le cadre de l’opération de rénovation urbaine (ORU). Le pré programme comprend également un centre de loisirs maternel, des locaux de restauration pour les élèves et les enfants des centres de loisirs, et l’aménagement des espaces extérieurs. VIE ASSOCIATIVEI Au Grand-Pigeon toujours, des aménagements paysagers seront réalisés à l’Espace Montaigne à la fin de l’année et, début 2005, un terrain de jeux de ballons sur l’espace vert de la rue Le Verrier. (1) Il s’agit de maisons superposées avec chacune une entrée individuelle. En rouge, le nouveau périmètre de la zone d’aménagement concerté. Suite à la mise à niveau du matériel informatique du cybercentre de la Roseraie, le matériel ancien est réparti gratuitement entre le Verneau Athlétic Club, l’association sportive Monplaisir, la Confédération syndicale des familles, Coup de pouce, le Football club JeanVilar et Amedia. Cabinet Enet/Dolowy Les piles latérales de la passerelle piétonne reliant les quartiers de Belle-Beille et du Lac-deMaine vont être renforcées par des glissières lourdes en béton, pour améliorer la sécurité des usagers. Pour la libération des otages Lors du 40e anniversaire du jumelage Angers-Haarlem-Osnabrück, les maires des villes jumelles, auxquels s’étaient associées Pise et Wigan, ont signé une déclaration commune demandant la libération des deux otages français en Irak et de leur chauffeur. Cette déclaration a été lue en séance du conseil municipal. Ce communiqué a été rédigé avant la libération des deux jeunes femmes italiennes. “Deux journalistes français, Christian Chesnot et Georges Malbrunot, ainsi que deux membres italiennes d’une ONG, Simona Torretta et Simona Pari, sont détenus en otage en Irak. Nous, maires européens réunis à Angers, tenons à leur dire à eux et à leurs familles toute notre solidarité dans cette épreuve inhumaine. Nous disons notre indignation face à des actes de groupes qui utilisent des vies innocentes pour faire pression sur la communauté internationale. Aujourd’hui, c’est toute l’Europe qui doit se rassembler pour la libération de ses otages, car c’est la vie de quatre Européens qui est en jeu. C’est la défense de la liberté d’expression et de la solidarité qui animent chacun de nos pays et qui sont les socles de l’organisation de nos sociétés. (…) C’est dans l’union que nous souhaitons nous associer pleinement à toutes les démarches entreprises par les différents gouvernements et organisations religieuses ou internationales pour trouver une solution pacifique et heureuse à cette crise des otages.” PRÉVENTIONI Une Maison de la justice et du droit sera créée dans l’îlot Picasso, aux Justices, avec des missions de médiation, rappel à la loi et réparation, notamment envers les primo délinquants. Le montant de l’opération est estimé à près de 250000 €. La Ville sollicite le soutien financier de l’État, de la Région et du Département. La restauration du clocher de l’église de La Trinité aura lieu en quatre tranches successives. Fin des travaux prévue en 2007. ÉDUCATIONI Le contrat éducatif local conclu par la Ville avec l’État et la caisse d’allocations familiales est prolongé pour l’année scolaire 2004-2005. Il s’adresse aux établissements scolaires relevant de l’éducation prioritaire, soit vingt-neuf écoles maternelles et primaires et cinq collèges. L’objectif est d’aménager au mieux le temps libre des enfants. L’association de soutien et de développement de l’action socioculturelle et sportive de la maison d’arrêt d’Angers va réaménager son terrain de sport. Une aide exceptionnelle de 4000 € lui est accordée, au titre du Contrat de ville. SOLIDARITÉI Les écoles maternelle et primaire privées SaintJacques et Immaculée Conception étant sous contrat d’association à l’enseignement public, la Ville assume leurs dépenses de fonctionnement. Pour 2004-2005, elles s’élèvent à 240 € par élève de primaire, 479 € par élève de classe de perfectionnement et 898 € par élève de maternelle. Soit un total 201 876 €. L’Espace accueil pour les demandeurs d’asile est ouvert depuis l’été 2002. Une convention passée entre l’État, le Département, la Ville et l’Abri de la Providence, gestionnaire du lieu, définit ses modalités de fonctionnement et le rôle de chaque partenaire. La Ville verse un soutien de 30000 € par an et maintient les interventions du centre communal d’action sociale et du service Environnement Santé publique. Les établissements scolaires privés sous contrat simple bénéficient d’aides financières de la Ville, à hauteur de 192 € par élève de primaire, 384 € par élève de l’enseignement spécialisé et 718 € par élève de maternelle. Soit plus de 1,4 M€ pour 2004-2005. TOURISMEI Les tarifs des séjours d’hiver 2004-2005 au village vacances de Lamoura, dans le Jura, sont valables du 19 décembre 2004 au 30 avril 2005. Par personne et par jour, pour un adulte, 40,40 € ; enfant de 6 à 12 ans ; 31,50 €, enfant de 2 à 5 ans, 24,40 €; gratuit pour les enfants de moins de deux ans. ENFANCEI La crèche de La Mirouette, gérée par l’association Petite Enfance, et la halte-garderie de Montéclair, OCTOBRE 2004 - N°283 11 VIVRE A ANGERS Angers 283 trib-12 11/10/04 15:16 Page 12 tribunes Opposition Groupe “Servir Angers” Tramway, une obligation de sérieux À l’instar de chefs d’entreprises, de responsables politiques dont l’ancien Maire d’Angers Jean Monnier, de certains syndicats de transports…, de nombreux Angevins s’interrogent sur le tramway. Des questions essentielles sont posées : Pourquoi, comment et combien ? Un investissement de 450 M€ (soit 3 milliards de Francs) doit être porté avec cohérence et rigueur. Et pourtant le Maire continue de laisser s’installer le doute dans les esprits ! C’est en effet en simplifiant, avec violence, voire mépris, qu’il répond aux demandes d’informations précises. Pour lui, le débat est définitivement clos depuis le 9 décembre 2002 ! Communication ne veut pas dire information, réunions n’impliquent pas concertation car pour de nombreux Angevins les questions demeurent ! Le malaise s’installe. Chaque question de fond est perçue comme une remise en cause du projet alors qu’elle devrait être perçue comme nécessaire à sa réussite. “Les postulats et conditions de 2002 doivent être entièrement revus” “Le tramway, une image positive” Les “effets du tramway” avancés en 2002 apparaissent dès cette même année en décalage avec les résultats des premières études réalisées dans de grandes agglomérations dont Nantes en particulier. Une étude publiée en février 2003 concluait à une augmentation de la part de la voiture de 3 % et une baisse des transports collectifs (-0,5 %) en 5 ans mais également une baisse du nombre de déplacements ! Les postulats de 2002 sont donc entièrement remis en cause. Dernièrement, en mai 2004, l’agglomération dijonnaise, comparée souvent à Angers par sa structure sociale, économique et urbaine, a décidé de tester des bus en site propre et une panoplie de mesures visant à limiter la place de la voiture. Pour le groupe “Servir Angers”, le tramway demeure un mode de déplacement qui possède incontestablement des atouts : rapidité, capacité et une image positive. C’est avec détermination que nous avons voté pour le principe d’une 1ère ligne en 2002, sous deux réserves : connaître le détail du plan de financement des deux lignes et les objectifs quantitatifs du Plan de Déplacement Urbain. Nous ne retirons aucun des propos tenus à l’époque. Au contraire, c’est cette cohérence qui, en 2003, nous a conduits à l’abstention à la suite d’interrogations sur le plan de financement des 2 lignes, restées déjà sans réponse. L’État venait d’annoncer la suppression des aides financières (soit 25%), sans incidence sur le dossier angevin, selon le Maire ! Majorité “Aimer Angers” Le tramway, parlons-en !!! En novembre, l’agglomération se prononcera sur le tracé définitif du tramway. Durant toute la phase de réunion, vos élus angevins à l’Agglomération ont été associés étroitement à la réflexion. Les Angevins eux-mêmes comme tous les habitants de l’agglomération ont été très sollicités par la concertation de ces derniers mois : leurs avis et leurs remarques sont essentiels car le tramway va modifier durablement le visage de notre ville. - 17 réunions avec les acteurs économiques (dont plusieurs voyages dans des villes équipées de tramway). - 1 réunion spécifique avec les associations. - 25 réunions avec les partenaires institutionnels. - 4 réunions publiques qui ont réuni 1 200 personnes en tout. - une exposition pour les habitants qui a reçu 12 000 visiteurs de l’agglomération. La volonté d’écoute et de dialogue est réelle du côté de l’Agglomération. La meilleure preuve est que les élus ont choisi de ne prendre leur décision qu’après avoir entendu les avis les plus larges. C’est pourquoi durant ces 21 mois, les réunions techniques hebdomadaires voire quotidiennes se sont multipliées pour faire suite à ces réunions de concertation : on y a pesé chaque demande et chaque observation, pour voir de quelle façon elles pourraient être intégrées au projet final. Au bout du compte, c’est la garantie d’un débat long et serein qui aura enrichi le projet. Les Angevins qui se sont rendus dans toutes ces réunions se seront 76 réunions de concertation avec les différents acteurs en 21 mois soit un rythme moyen de 4 réunions par mois ! - 20 réunions avec les élus de l’Agglomération et des communes (ce chiffre ne comprend pas les comités de pilotage et les réunions techniques). - une saisine du conseil de développement qui représente l’ensemble de la société civile de l’agglomération (chefs d’entreprises, syndicats, responsables associatifs, personnalités qualifiées…). - 9 réunions avec les conseils consultatifs de quartier (dont un voyage à Orléans pour la Roseraie). VIVRE A ANGERS 12 “Un choix qui doit être porté par les Angevins” Répondre à ces questions, débattre des enjeux et des priorités de notre ville pour les 20 années à venir est un gage de réussite. Le sondage IPSOS de la CCI en juin 2004 est éloquent sur ce point : “60% des Angevins estiment que nous circulons plutôt bien et 68 % que l’offre de transport est suffisante. Si nous sommes 74 % à penser que le tramway contribuera à améliorer les déplacements, 78 % d’entre nous ne le prendrons pas plus d’une fois par semaine !” C’est dire le travail de persuasion et de pédagogie qu’il nous reste à faire sur la place de la voiture à Angers. L’efficacité des 450 millions d’euros passe par l’adhésion du plus grand nombre à la nécessité d’un changement des modes de déplacement. Il est donc indispensable d’associer le plus largement possible les Angevins au débat en lui présentant les enjeux, les objectifs, et les moyens des me- aperçus que la question du tramway est bien trop complexe pour qu’on y réponde par un simple oui ou un simple non. La vraie démocratie, c’est de donner les moyens de comprendre, d’informer, d’écouter, d’échanger. Ce n’est pas de se battre à coups de slogans démagogiques et simplistes. nombre total d’emplois qui compte, c’est le nombre de ceux qui sont accessibles à moins de 45 minutes du lieu d’habitation”. Nous sommes bien lotis de ce côté-là, n’attendons pas d’arriver à saturation pour agir. C’est la question de l’efficacité de notre ville sur le plan économique qui est aussi posée par le tramway. Un tramway au service du développement d’Angers Redessiner la ville, l’améliorer au bénéfice de ses habitants En cas de crise, il y a ceux qui préfèrent se recroqueviller et attendre que ça passe. Nous pensons au contraire que c’est en période de crise que nous devons redoubler d’efforts et investir pour regagner du terrain. Nous nous plaçons résolument dans un esprit de reconquête. Le tramway est un investissement lourd mais il est essentiel au devenir d’Angers. Dans un grand quotidien de la presse nationale qui consacrait au tramway un article intitulé “Sans transport urbain performant, pas de développement économique”, un analyste souligne : “dans une grande agglomération, du point de vue du salarié, ce n’est pas le Le tramway servira d’abord à nous transporter, à relier les quartiers entre eux, à améliorer la qualité de la vie. Mais un point moins connu est certainement la façon dont la ville va se transformer et s’améliorer à son arrivée. Le tramway s’insère en effet dans un projet global de transformation de la ville : le PDU, la requalification des voies sur berges, le renouvellement urbain, le contournement nord, la rocade sud, la restructuration complète du réseau de transports, la place des modes de transports doux… Sur le passage du tramway, on va pouvoir réaménager en profondeur la ville. Nous allons aussi repenser les rues adjacentes, les es- OCTOBRE 2004 - N°283 sures prises. Et ce dans le contexte socio-économique qui est le nôtre aujourd’hui (14 % de chômeurs, 15 % des familles sous le seuil de pauvreté à Angers). L’idée du référendum local aurait permis cette mobilisation et une prise de conscience des enjeux. Notre groupe était prêt à s’engager pleinement dans ce sens au côté de la majorité municipale. Nous regrettons le rejet de cette proposition parle Maire sans même en avoir écouté les arguments. Nous sommes dorénavant dans la logique de “Fait du prince”. Les Angevins n’ont plus qu’à suivre, à se taire… et à payer ! Vos élus du Groupe Municipal “Servir Angers” UMP - UDF - Cap 21 – DvD L. Gérault, R. BranchereauMassigoux., B. Caillard-Humeau, I. de Bodinat, J. Delin, P. Descamps, B. Dupré, R. Felgines, I. Martin-Krumm, B. Sublard Tel : 0241054037. paces publics, les implantations de certains équipements collectifs. C’est un travail lourd et précis. Ce sera un travail de façade à façade, en lien avec les ORU. Chaque quartier où passe le tramway sera concerné par ces améliorations. La qualité de la vie est un atout extraordinaire de notre agglomération. Autour du tramway, nous allons l’améliorer, recréer la ville, et aussi parfois la remettre à niveau quand il y en aura besoin. C’est pour cela que le tramway servira aussi celles et ceux qui ne l’emprunteront pas. Le bénéfice attendu est collectif. Tout le monde a déjà eu l’occasion de se rendre à Nantes et de voir à quel point le tramway a permis un renouvellement et un embellissement de cette ville. Comme nous avons dialogué ensemble durant cette phase décisive pour notre ville, nous continuerons à le faire dans les prochains mois pour préparer l’arrivée du tramway dans nos rues, nouvelle grande étape pour Angers. Vos élus de la majorité “Aimer Angers” 3247p13a17 6/10/04 8:20 Page 13 la VILLE Angers, ville étudiante Octobre frappe les trois coups de l’année universitaire. Avec 30 000 étudiants, Angers n’a pas à rougir de sa place sur la carte de l’enseignement supérieur et de la recherche. En dix ans, la ville a réussi le virage de la professionnalisation des cursus et accueille des équipes de chercheurs de plus en plus performantes. La construction du campus Saint-Serge a rapproché les étudiants du centre-ville. A Thierry Bonnet/Archives ngers propose à ses 30 000 étudiants (1) des formations d’une grande diversité et plusieurs de ses écoles sont classées parmi les meilleures de leur secteur. Être une ville étudiante est un atout pour attirer les entreprises et les familles. C’est aussi une bonne affaire économique: un étudiant est aussi un consommateur (logement, études, achats, sorties…). Angers a su défendre ses positions grâce à la spécialisation et à la professionnalisation de ses formations. L’Université d’Angers, qui accueille 16 000 étudiants, est récente sous sa forme actuelle. Sa création remonte à 1971. Il y a une quinzaine d’années, l’établissement était tourné principalement vers les premiers Thierry Bonnet/Archives cycles afin de faire face à l’augmentation importante du nombre de bacheliers. “Depuis, ont été multipliées les formations permettant d’effectuer un cursus complet”, explique Jean Quessada, délégué général d’Angers Technopole. Résultat: près d’un cinquième des étudiants angevins sont aujourd’hui au moins à un niveau bac+5 (2). Les collectivités locales ont toujours eu conscience de l’enjeu. “Si, aujourd’hui, l’université existe et n’a pas été réduite à une simple antenne nantaise, c’est grâce à la Ville, au Département et, dans une moindre mesure, à la Région, explique Daniel Raoul, maire-adjoint. En effet, je ne connais pas d’autres exemples en France où des collectivités se sont autant battues et ont autant financé la mise en place d’une université.” Et l’effort continue. Depuis 2001, (suite page 14) Angers accueille l’unique université catholique du grand ouest. trois Daniel Raoul à Maire-adjoint à l’Emploi et à l’Intercommunalité questions Quels sont les projets de la Ville à destination des étudiants ? L’année prochaine, nous souhaitons organiser un grand forum étudiant en début d’année universitaire. L’idée est de réunir en un même lieu l’éventail très large des services disponibles sur la ville dans tous les domaines de la vie des étudiants. Autre projet: la création d’ici deux à trois ans d’une cité internationale étudiante afin de pouvoir accueillir dans de bonnes conditions deux cents étudiants ou chercheurs étrangers. Enfin, en 2005, nous allons mettre en place un observatoire de l’enseignement supérieur. Quelles seront les missions de cet observatoire ? Réunissant l’ensemble des acteurs du secteur, il doit permettre de multiplier les passerelles entre établisse- sent suivre un module spécifique ou une option qui les intéresse dans un des autres établissements de la ville. ments d’une même filière, faire se rencontrer les enseignants et les étudiants, et éviter des doublons. Tout le monde sera gagnant. Un exemple tout simple : une conférence d’une pointure scientifique peut être organisée en commun entre l’UFR de Sciences et les écoles d’ingénieurs. À terme, il faudrait même que les étudiants d’une école puis- OCTOBRE 2004 - N°283 13 Les étudiants montrent une inquiétude face aux débouchés économiques locaux, que pouvezvous leur répondre ? Sans nier le problème, il faut relativiser le résultat de l’enquête sur ce point. Le sondage a été effectué il y a un an dans un contexte économique difficile. Nous encourageons les formations “professionalisantes”. Une ligne spécifique de subventions leur est d’ailleurs consacrée dans le budget de l’Agglomération. Nous faisons aussi le maximum pour développer les passerelles entre le monde de l’entreprise et la recherche. Les doctorants ayant un cofinancement industriel sont aidés prioritairement. VIVRE A ANGERS 3247p13a17 6/10/04 8:20 Page 14 l a Le hall de la faculté de Droit, à Saint-Serge. V I L L E (suite de la page 13) les compétences “Enseignement supérieur et Recherche” ont logiquement été transférées de la Ville à l’Agglomération, qui y consacre cette année 3 M€. Cette enveloppe, qui a doublé en quatre ans, aide au fonctionnement des laboratoires, à l’achat d’équipements high-tech et à la réalisation de projets immobiliers. Quelques exemples : microscope à force atomique pour l’université ; programme nanotubes fullerènes à l’UFR de Sciences; machine d’usinage à laser à l’Ensam ; création de la pépinière Biotech Amsler ; travaux à la bibliothèque Saint-Serge et à celle de l’université catholique. Une soirée d’accueil pour les nouveaux Pour présenter la ville aux nouveaux étudiants arrivant à Angers, la mairie organise pour la première fois une soirée d’accueil. Elle se déroulera le 20 octobre au Chabada. Autour d’un pot de l’amitié, ces nouveaux Angevins pourront découvrir la ville grâce à la diffusion d’un film de présentation. L’ensemble s’achèvera par un concert gratuit. En raison d’un nombre de places limitées à 900, cette soirée n’est accessible qu’aux étudiants ayant reçu une invitation. 1 800 chercheurs, qui ont leur mot à dire dans des secteurs aussi divers que le végétal, la chimie, la mécanique, l’électronique, la santé, les sciences humaines...” Tous ces éléments sont très im- 30 000 étudiants à Angers Plus de la moitié des 30 000 étudiants fréquentent l’université d’Angers sur l’un de ses trois sites : Belle-Beille, Saint-Serge et le pôle santé des Capucins. L’autre gros bataillon des étudiants angevins se trouve sur le campus de l’université catholique de l’Ouest. Ensuite, viennent les étudiants inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur (école d’ingénieurs, de commerce, de Beaux-arts...). Parmi la trentaine d’écoles et d’instituts, on peut citer l’école nationale supérieure des Arts et Métiers, l’institut national d’horticulture, l’école supérieure d’agriculture, l’école supérieure d’électronique de l’Ouest et l’école supérieure des sciences commerciales d’Angers. Enfin, il reste tous ceux qui suivent un cursus post-bac directement dans un lycée, comme des BTS ou des prépas aux grandes écoles. Autre point fondamental : la recherche locale a connu en dix ans une révolution. Au début des années 90, une multitude de petits laboratoires n’avaient plus la masse critique pour demeurer compétitifs. Sous l’impulsion des collectivités locales, les établissements ont réussi à s’unir pour faire face au risque de voir disparaître la recherche angevine. En 1994, un observatoire de la recherche a été créé et l’attribution des aides entièrement revue. Fini le saupoudrage, les moyens sont désormais versés à des équipes labellisées, regroupées et proposant des projets innovants. “Un tiers des laboratoires a disparu, mais le nombre de chercheurs a augmenté de 40 %, constate Jean Quessada. Aujourd’hui, on compte une soixantaine de laboratoires et L’Istia, sur le campus de Belle-Beille. Jean-Patrice Campion/Archives Alain Lebreton/Archives 1 800 chercheurs à Angers portants pour attirer les étudiants. La qualité de l’enseignement et la réputation des établissements sont les premiers critères pour choisir une ville d’études. “Près de neuf étudiants sur dix viennent en Anjou pour une raison positive et non par défaut”, constate Cécile Abalain, chargée de mission recherche et enseignement supérieur à Angers Technopole. Autre objet de satisfaction: les étudiants plébiscitent la ville pour sa taille, son cadre verdoyant, le sentiment de sécurité qui y règne. Au final, 93 % d’entre eux conseilleraient à un autre étudiant de venir à Angers. Mais, rien n’est définitivement acquis, d’autant qu’il faut désormais faire face au tassement national de la courbe du nombre d’étudiants pour des raisons démographiques. La concurrence va donc être exacerbée pour les séduire. À Angers, des marges de progression existent: “Les points Travail dans les serres pour les étudiants de l’Institut national horticole. Thierry Bonnet/Archives 300 thésards à l’école do VIVRE A ANGERS 14 OCTOBRE 2004 - N°283 Les étudiants les plus diplômés sont les plus courtisés. L’université a mis en place depuis 2000 une école doctorale apportant une plus-value à la formation des thésards. “Les doctorants rejoignent un laboratoire de recherche où ils vont élaborer leur thèse en trois ou quatre ans. À côté, l’école doctorale leur offre une sorte de tronc commun afin de leur permettre de mieux appréhender l’environnement socio-économique”, explique Jean- Baptiste Humeau, le directeur de l’école doctorale. Conférences, séminaires, forums sont donc proposés par des enseignants, des chercheurs, mais aussi des chefs d’entreprise et des élus. En quatre années, le nombre d’inscrits à l’école doctorale est passé de cent cinquante à trois cents. “Un chiffre à l’image de la bonne santé des laboratoires de recherche angevins. Il y a une dizaine d’années, on comptait une trentaine de thèses soutenues par 6/10/04 8:20 Page 15 l a Bientôt un observatoire de l’enseignement supérieur À l’avenir, tous les acteurs de l’enseignement supérieur vont devoir poursuivre leurs actions communes. Aucun établissement n’a intérêt à travailler seul dans son coin. “Nous allons mettre en place en 2005 un observatoire de l’enseignement supérieur comme il en existe un pour la recherche”, lance Daniel Raoul. Objectif : renforcer les synergies entre les formations d’une même filière, comme celle des sciences (université et écoles d’ingénieurs) et évidemment celle du végétal. Dans ce dernier domaine, la situation de la ville au cœur du plus grand bassin horticole de France lui confère une légitimité évidente. “Sur ce plan, Angers doit exister au niveau international. S’il ne ressort que cinq villes en Europe pour l’enseignement et la recherche autour du végétal, Angers doit en faire partie,” martèle Daniel Raoul. ■ (1) Par comparaison, Nantes compte 45000 étudiants, Rennes 55000, Tours 24000, Orléans 17000 et Le Mans 9000. (2) L’ensemble des chiffres fournis sur les étudiants à Angers provient d’une étude et d’un sondage réalisés par JCA Développement pour Angers agglomération et le conseil général, sur un échantillon de 801 étudiants, lors de la dernière année universitaire. ole doctorale an. Nous sommes actuellement à cinquante et bientôt à près de quatre-vingts”, se satisfait le directeur. L’école doctorale a aussi réussi son partenariat avec d’autres établissements supérieurs, qui envoient leurs thésards: INRA, INH, ESSCA, ESA et bientôt l’UCO. “Désormais, nous souhaitons faire comprendre au milieu économique la haute valeur ajoutée intellectuelle d’un tel vivier”, conclut Jean-Baptiste Humeau. ■ Opérations de renouvellement urbain à Belle-Beille et au Grand-Pigeon Le périmètre de la zone d’aménagement concerté de Belle-Beille. Cabinet Jean-Pierre Logerais faibles notés par les étudiants sont l’hébergement et les débouchés locaux à la fin des études”, remarque Cécile Abalain. V I L L E Deux chantiers importants sont engagés à Belle-Beille et au Grand-Pigeon dans le cadre des opérations de renouvellement urbain. À Belle-Beille Les aménagements de la zone d’aménagement concerté ont été présentés aux habitants le 7 septembre, par Monique Pirotais, maire-adjoint aux Paysages urbains. Au programme de la réunion: principalement le secteur Élysée - Hamon, le long de l’avenue Patton. L’ancien cinéma sera déconstruit en 2005 pour faire place à un aménagement urbain: deux immeubles, avec commerces en rez-de-chaussée, une placette et un mail qui reliera la rue de Belle-Beille au parking de la supérette, jusqu’ici à l’écart du quartier. Le secteur des tours Hamon et du hameau de la Licorne va être restructuré“afin de lui donner une image plus urbaine, insiste l’architecte de l’opération, JeanPierre Logerais. Avec une façade attrayante sur l’avenue et des percées vertes vers un mail intérieur.” Des petits collectifs de trois étages avec combles sont prévus le long du boulevard Patton, d’autres plus bas à l’arrière, puis de l’habitat intermédiaire avec deux logements superposés, chacun ayant une terrasse ou un jardinet. Des logements individuels compléteront ceux du hameau de la Licorne. Les immeubles en bordure de Patton seront pour la plupart privés, le reste pour l’essentiel du logement social. Les premières constructions, à la place des tours 108 et 105, devraient débuter en octobre 2005. Fin prévue en décembre 2006. Au Grand-Pigeon Le 21 septembre, le maire a présenté aux habitants du Grand-Pigeon les travaux qui seront engagés. “Il va y avoir un grand changement. Votre quartier, à deux pas du centre-ville, va certainement séduire de nouveaux habitants”, a souligné Jean-Clau- de Antonini avant de détailler les opérations: amélioration de l’habitat, création d’un cœur de quartier, dynamisation des commerces… Ce projet s’étalera sur six ans jusqu’en 2010. Côté habitat, 336 appartements seront démolis. 414 logements HLM neufs seront construits et 491 feront l’objet d’une réhabilitation lourde avec, en moyenne, 31 400 € de travaux par habitation. “Notre priorité, ce n’est pas les immeubles mais bien les habitants, a rappelé le maire. Toutes les précautions seront prises pour que le relogement se fasse dans de bonnes conditions. Une charte sera signée en ce sens entre chaque locataire et Angers-Habitat.” Le coup d’envoi sera donné d’ici à la fin de l’année avec la démolition des 104 logements des “Millions” rues Robert-Déan et Clément-Pasquereau. Cette déconstruction avait été annoncée dès mars 2003 aux habitants qui, depuis, ont trouvé des solutions pérennes de relogement avec Angers-Habitat. Reste le cas particulier de douze familles relogées dans les immeubles Lopofa (loyer populaire familial) qui, à leur tour, vont devoir être détruits. “Nous ne souhaitions pas cette démolition, a expliqué le maire. Mais l’Agence nationale de rénovation urbaine l’a exigé. La participation de l’État en dépendait.” Une participation financière estimée entre 60 et 90 M€ sur un chantier de 270 M€ sur l’ensemble de la ville. “Des solutions seront rapidement trouvées, ces familles feront l’objet d’attentions toutes particulières”, a promis le maire. L’objectif de la Ville est de diversifier le logement en proposant des solutions évolutives – du petit appartement au logement familial – et en favorisant la mixité sociale. Le tout, “en veillant à ce que la hausse des loyers après réhabilitation soit minime”, a insisté le maire. Pôle socio-éducatif et pôle commercial De nouveaux équipements publics sont également prévus : “nous allons recréer un cœur de quartier, a commenté Jean-Pierre Logerais, architecte du projet. L’école et la salle de sport du Daguenet, démolies, seront reconstruites à proximité du centre Marcelle-Menet afin de créer un véritable pôle socio-éducatif. À l’angle Deux-Croix et Daguenet, un pôle commercial sera aménagé, véritable place urbaine, avec des commerces redynamisés.” Côté voirie, l’accent sera mis sur les transports en commun et le stationnement sera réétudié après la construction de parkings sous les nouveaux immeubles. Enfin, les espaces verts seront développés et mis en valeur. ■ La tour Chaptal sculptée ? “La tour Chaptal constitue un signal fort dans le quartier, a souligné le maire. Elle ne sera pas démolie bien au contraire, mais resculptée”. Une tâche qui pourrait être confiée à l’architecte Roland Castro, chargé de l’aménagement du plateau des Capucins. On lui doit plusieurs réhabilitations très remarquées, notamment à Lorient. Le projet du futur pôle éducatif autour du centre Marcelle-Menet. Cabinet Jean-Pierre Logerais 3247p13a17 OCTOBRE 2004 - N°283 15 VIVRE A ANGERS 3247p13a17 6/10/04 8:20 Page 16 l a V I L L E L’offre cinéraire se développe dans les cimetières L’évolution de la demande en matière de sépultures est importante. Ainsi, la crémation est en rapide augmentation, elle est désormais choisie dans 20 % des cas et il est probable qu’elle atteindra 30 % dans peu de temps. Cela amène la Ville à réaliser de nouveaux aménagements. A Au cimetière de l’Ouest, un nouveau carré a été aménagé pour répandre les cendres. hauteur, pour garder une homogénéité à l’ensemble. En juin trente-huit caveaux ont été ajoutés dans cet espace. Dans une autre partie, en revanche, les urnes sont déposées en pleine terre, éventuellement devant une stèle mais sans pierre tombale. Là, les plantations sont créées et entretenues par la Ville. Enfin, en juin a été mis en service un troisième carré, où les cendres sont épandues directe- Circulation dans les cimetières à la Toussaint Afin de garantir la sécurité des usagers et la sérénité du recueillement, les cimetières seront interdits à la circulation du samedi 30 octobre au lundi 1er novembre compris. Pendant ces trois jours, la Ville met à disposition, à l’intérieur des cimetières de l’Est et de l’Ouest, des véhicules électriques avec chauffeur pour les personnes qui auraient des difficultés à se déplacer à pied. S’adresser à l’accueil, le jour même. Les cimetières sont ouverts jusqu’au 2 novembre inclus de 8 h 15 à 18h15; à partir du 3, de 8h15 à 17h15 en semaine, de 9h30 à 16h30 le dimanche. Ouverture de l’accueil de 8 h à 12 h et de 14 h à 17h30 du lundi au vendredi, de 8 h à 12 h le samedi et de 8 h à 17 h 30 le 1er novembre. VIVRE A ANGERS 16 ment sur de gros galets. De grandes stèles collectives accueillent les plaques portant le nom du défunt, ses dates de naissance et de décès. Carré militaire Au cimetière de l’Est, où un jardin du souvenir existe depuis 1980, des travaux sont également en train de se terminer. Le carré militaire a été réaménagé, pour lui donner plus de dignité, à l’image de ce qui s’était fait au cimetière de l’Ouest il y a quelques années. “Nous avons demandé leur avis aux associations d’anciens combattants et aux familles que nous avons pu contacter, précise Bertrand Martin, responsable des cimetières, afin de rendre un hommage aux soldats”. L’entrée à l’angle de la rue du Daguenet et du boulevard des Deux-Croix a été agrandie et rendue plus agréable. Les jardins cinéraires existant depuis 1980 viennent d’être agrandis, ils seront disponibles pour le début de 2005. ■ OCTOBRE 2004 - N°283 Comme le carré militaire du cimetière de l’Ouest (photo), celui de l’Est sera refait prochainement. Thierry Bonnet u cimetière de l’Ouest, la construction d’un columbarium de quatre-vingts emplacements se termine, il sera disponible début 2005. Il se situe au fond de la nouvelle partie du cimetière, aménagée en 2003. Plus près de l’entrée du cimetière, le jardin cinéraire a été agrandi et diversifié. Depuis juin, il propose trois possibilités différentes, toutes dans un environnement paysager. Ainsi, dans la partie la plus classique, les urnes funéraires sont déposées dans des caveaux, selon la logique des concessions traditionnelles. Il est possible de placer des plaques de marbre ou de fleurir les emplacements, mais pas d’ériger une stèle en L’accès à l’hôtel de vill e d Depuis le 29 septembre, un nouveau système d’accès a été mis en place à l’hôtel de ville. Le public devant accéder dans les étages afin d’assister à une réunion ou un rendez-vous, avec un élu ou un technicien, devra retirer un badge à l’accueil, dans le hall d’entrée. Pour cela, il devra se munir d’une pièce d’identité (carte d’identité, passeport ou permis de conduire). Il en est de même pour les personnes se rendant à la mairie avant 9 h ou après 17h30. Dans ce cas, l’entrée et le retrait du badge se font uniquement au 86, rue du Mail. Il n’y a aucun changement en revanche pour le hall de l’hôtel de ville qui reste accessible librement, de 9 h à 17 h 30, du lundi au vendredi ; de 9 h à 12 h, le samedi, pour l’enregistrement des naissances et des décès. Toutes les démarches courantes peuvent être effectuées dans le hall: formalités administratives ; achat de tickets de centres de loisirs et de res- 3247p13a17 6/10/04 8:20 Page 17 l a V I L L E HÔTEL DE VILLEHôtel de ville. Boulevard de la Résistance-et-de-la-Déportation, BP 23527 - 49035 Angers CEDEX 01. Tél.: 0241054000. Fax: 0241053900. E-mail: [email protected] Site Internet: www.angers.fr Du lundi au vendredi, de 9 h à 17h30. Le samedi, de 9 h à 12 h, pour les déclarations de naissance et de décès. André Peuziat, adjoint aux bâtiments (à gauche au premier plan) lors de la visite de sécurité à la salle Jean-Mermoz. Prévention incendie dans les équipements sportifs Pour sensibiliser les responsables des bâtiments municipaux qui accueillent du public, la Ville a mis en place depuis trois ans une semaine dédiée à la prévention des risques liés aux incendies. “Il est indispensable de faire régulièrement des piqûres de rappel. En effet, une certaine routine peut facilement s’installer sur le principe du ça n’arrive jamais”, explique André Peuziat, adjoint qui a en charge en particulier la sécurité des 1 800 bâtiments et 650 000 m2 gérés par la Ville. La première année, un coup de projecteur avait été mis sur les écoles, ensuite ce fut le tour des crèches. Pour cette édition, les équipements sportifs se sont retrouvés au cœur du débat. Plusieurs opérations ont donc été menées du 13 au 17 septembre. La semaine a débuté par la visite de sécurité à l’occasion de la fin des travaux de rénovation de la salle Jean-Mermoz à la Roseraie. Élus, techniciens municipaux et policiers ont accompagné le lieutenant de pompiers pour vérifier les ouvertures de secours, les systèmes de sécurité et les possibilités d’évacuation. Autre action spécifique: le contrôle inopiné de plusieurs registres de sécurité dans différents bâtiments munici- DÉPLACEMENTS-Enquête publique sur le plan de déplacements urbains, le 13 octobre, à la maison de quartier Belle-Beille, de 14 h à 17 h, et le 22 octobre, jour de la clôture officielle de l’enquête, à l’hôtel de ville, de 14h30 à 17h30. paux. Il s’agit des recueils où doivent être consignés tous les contrôles et les interventions à ce sujet : électricité, chauffage, alarmes ou extincteurs. Depuis l’an passé, la Ville a décidé d’installer ces registres dans des boîtes rouges très visibles dans l’entrée de tous les bâtiments municipaux afin de faciliter les procédures de sécurité. Enfin, l’ensemble des gardiens des salles de sports vont suivre cette année une formation sur la sécurité incendie. Pour l’année prochaine, le thème est déjà trouvé: la quatrième édition s’intéressera de près à l’hôtel de ville et à l’ensemble des mairies. ■ L’AGGLO EN BREF-Un site Internet spécial tramway a été mis en place par Angers Agglomération pour informer et échanger: www.agglo-angers.fr/tramway Une charte pour définir les actions à mettre en œuvre dans le cadre du futur Pays d’Angers a été élaborée. Elle est organisée autour de quatre grands axes: l’économie, les services à la population, l’environnement et l’aménagement. Huit intercommunalités constituent le territoire retenu pour étudier la création d’un Pays: la Communauté d’agglomération du Grand Angers, les communautés de communes de Brissac, du Loir, de Loire-Layon, de Loir-et-Sarthe, du secteur des Ponts-de-Cé, SudLoire et de Vallée-Loire-Authion… au total, soixante-huit communes. Le Contrat d’agglomération 2004-2006 adopté le 13 septembre est la première traduction du Projet d’agglomération. Il formalise les engagements financiers des partenaires essentiels de la Communauté: État, Région et Département, sur la réalisation d’opérations d’intérêt structurant pour l’agglomération, réalisables dans les trois ans. vill e désormais sécurisé Renseignements: 0241054000. Angers Loire Métropole sera le nom d’Angers Agglomération, à partir du 1er janvier 2005. Il s’agit d’afficher la dimension ligérienne de l’agglomération, en particulier avec l’arrivée des Ponts-de-Cé. Une opportunité à saisir avec le classement récent de la Loire au patrimoine mondial de l’Unesco. Thierry Bonnet tauration EPARC ; permis de construire ; réservation de séjours à Lamoura; bureau du jumelage et des relations publiques ; centre communal d’action sociale et animations pour les retraités; trésorerie. En janvier, le parking verra lui aussi son accès contrôlé: le ticket distribué à l’entrée devra être estampillé par le service visité puis validé à l’accueil, une fois les démarches effectuées. ■ Une ligne aérienne Angers-Marcé - Tours - Lyon? Un appel d’offres a été lancé en ce sens auprès des petites compagnies régionales, disposant d’un ou deux avions d’une cinquantaine de places. La liaison envisagée offrirait deux allers - retours quotidiens avec un court arrêt à Tours pour embarquer de nouveaux passagers. Elle permettrait de rallier Lyon en une heure et vingt minutes. Des études de l’agence du trafic aérien ont montré que le potentiel existait. OCTOBRE 2004 - N°283 17 VIVRE A ANGERS Griffe design Thierry Bonnet INFORMATION-Parution de “Clefs de ville, clefs de vie” à l’usage des personnes privées d’emploi ou en situation d’emploi précaire. C’est la réédition du guide publié par la Ville en 1998, d’après les réflexions d’une commission extra municipale, où siégeaient le centre communal d’action sociale (CCAS) et les associations de chômeurs. Son contenu a été actualisé, tandis que la présentation a été entièrement revue. Tiré à 10000 exemplaires, le guide est disponible au CCAS et auprès des associations de chômeurs. Contacts, Alain Dolidon, 0241054959 ou Claudine Chanal, 0241054909. 6/10/04 8:21 Page 18 les QUARTIERS ROSERAIE L’interassociation donne la parole aux habitants lectifs ou de pavillons… Après ces rencontres, l’interassociation relaiera les discussions soit auprès des associations du quartier, soit auprès du conseil consultatif ou de la mairie. “Les idées de chacun serviront évidemment à préparer l’assemblée générale de décembre. Nous pourrons sans doute aussi donner quelques éléments de réponse aux questions posées.” ■ Assemblée des habitants le 3 décembre, à 20 h, au centre Jean-Vilar. Petite réunion informelle de l’interassociation, le 26 septembre aux “Puces” de la Roseraie. qu’il souhaite. “Au final, nous souhaitons que les habitants nous disent comment ils imaginent l’amélioration de leur quartier sur le plan de l’urbanisme, mais aussi en termes d’animations, de solidarité, de développe- ment de la vie associative, d’activités sportives et culturelles, de lieux de regroupement, d’habitat avec l’opération de renouvellement urbain, d’entretien et de respect des espaces verts, de circulation… ceci peut aussi être un déclic pour ceux qui souhaitent s’engager pour leur quartier.” “Tous les habitants sont concernés”, souligne le président : jeunes, adultes en activité ou au chômage, retraités, locataires ou propriétaires, de logements col- Huit mini-assemblées • Marc-Sangnier, Maréchal-Juin, place Jean-XXIII, Léon-Blum, le 19 octobre, à 20 h, centre social CAF. • La Morellerie, Lorette, Beauval, le 22 octobre, à 20 h, salle de la Morellerie. • Salpinte, Caléïdes, Grand-Douzillé, Les Bonnelles, Abel-Ruel, Brossolette, le 26 octobre, à 20 h, salle de l’Intrépide. • Village Anjou, Sud pavillonnaire d’Arbrissel, le 5 novembre, à 20 h 30, salle des Jonchères. • Les Jonchères, Gagarine, André-Maurois, LutherKing, Charles-Baudelaire, Paul-Claudel, JacquesPortet, le 19 novembre, à 20 h, salle des Jonchères. Pour les quartiers Jules-Verne, avenue Jean-XXIII, Francois-Mauriac, Jean-Vilar, Bergson ; Frémur, Chevrollier ; et Dumont-d’Urville, Îlot Vert, les réunions sont à définir. Contacter l’interassociation de la Roseraie, 44, avenue Jean-XXIII, 02 41 45 74 69 ou [email protected] Fin d’été animée square Dumont-d’Urville VIVRE A ANGERS 18 De longues heures de fête ont marqué la fin des vacances, le 27 août, au square Dumontd’Urville. Les animateurs de proximité de la Ville ont proposé des animations pour les jeunes tout l’après-midi, en prélude à la fête organisée le soir par l’association des habitants. S’adressant essentiellement aux enfants de 6 à 12 ans qui ne profitent pas des centres de loisirs, des moments de jeux ont été organisés en juillet et la der- OCTOBRE 2004 - N°283 nière quinzaine d’août sur les îlots Dumont-d’Urville, Gagarine et Marc-Sangnier. Une soixantaine de jeunes ont participé chaque jour en juillet, une trentaine en août. Ils restent sous la responsabilité de leurs parents, que les animateurs profitent pour rencontrer. Le but est d’amener ces enfants à fréquenter, ensuite, les centres de loisirs du quartier, Hutreau et Jean-Vilar.■ Thierry Bonnet “Ces trois dernières années, nos assemblées générales réunissaient entre quarante et soixante personnes… C’est peu pour un quartier comme le nôtre”, constate Jo Cheignon, président de l’Interassociation. “C’est pourquoi, cette année, nous avons décidé de modifier notre façon de faire.” Avant l’assemblée générale de l’ensemble du quartier prévue le 3 décembre, à 20 h, au centre Jean-Vilar, huit mini-assemblées seront prochainement proposées dans les différents îlots et secteurs de la Roseraie (lire ci-dessous). L’interassociation regroupe vingthuit associations sur la cinquantaine du quartier ; à chaque réunion locale, l’une d’elles sera chargée de l’organisation sur le terrain : la Confédération logement et cadre de vie à la Morellerie; l’association des habitants à Dumont-d’Urville ; Vivre ensemble aux Jonchères ; le club sportif de l’Intrépide à Salpinte; l’association des habitants au Village Anjou… “Dans les assemblées générales, certains n’osent pas prendre la parole. Nous offrons justement à chacun la possibilité de venir dans un environnement qui lui est familier afin de s’exprimer, de poser des questions, de suggérer des actions.” Quelques pistes seront proposées, mais chacun sera libre d’évoquer le thème Thierry Bonnet 3247p18a23 en bref Ateliers hip-hop AngersBamako, du 26 au 28 octobre, au centre Jean-Vilar. À partir de 16 ans. Tél.: 0241689250. Café-Forum “Nike, Mac Do… publicité, communication, mensonge: nouvel apartheid économique?”, le 29 octobre, à 20h30, au centre Jean-Vilar. Tél.: 0241689250. Soirée rap Angers -Bamako, avec notamment King-Massassy et Dieu-du-Soleil, le 30 octobre, à 20 h, au centre Jean-Vilar. 3 €. Tél. 0241689250. Théâtre de marionnettes “Petit frère et petite sœur” par la compagnie Atipik, le 20 octobre après-midi, à la bibliothèque Jean-Vilar. Tél.: 0241665324. Animation “les jeunes à la rencontre des pros du SCO”, de 14 h à 16h30, stade de la Roseraie. Contact: 0241054525. pratique Mairie: 6, square des Jonchères, 0241664740. Lundi, 14 h 17h30, du mardi au vendredi, 10 h - 12h30 et 14 h - 17h30, samedi, 9 h-12 h 30. Permanences des élus • M me SOLÉ, 21 octobre et 4 novembre, de 10h30 à 12 h, sur rendez-vous • M. BÉATSE, 23 octobre et 13 novembre, de 10h30 à 12 h 3247p18a23 6/10/04 8:22 Page 19 les QUARTIERS DOUTRE, SAINT-JACQUES, SAINT-LAZARE Les délices aux pommes du P’tit Jaunet Henri Chan et une partie de l’équipe du P’tit Jaunet. en bref Conseil consultatif de quartier le 9 novembre, à 20 h, à l’hôtel des Pénitentes. Réouverture de la piscine Bertin le 2 novembre. pratique Mairie: 47, rue Saint-Nicolas, 0241872161, du mardi au vendredi, 10 h - 12h30. Thierry Bonnet Une très agréable odeur chatouille les narines des habitants proches de la place GrégoireBordillon. Elle vient d’une entreprise de pâtisserie, le P’tit Jaunet, du nom de son fondateur. Créée à la fin des années 70, elle est toujours installée rue Tharreau. “J’ai pris la relève au début de 1998, explique Henri Chan, le gérant. J’ai gardé l’esprit très artisanal et la même gamme volontairement limitée de produits : brioches, sablés, pâtés aux prunes ou galettes des rois selon la saison, et le délice à la pomme d’Anjou lancé en 1996 par mon prédécesseur.” Les brioches sont tressées à la main et les sept membres de l’équipe goûtent les productions, pour être sûrs de leur qualité. Un groupe de super et hyper marchés vend 80 % de la production dans ses magasins du département. Par ailleurs, l’entreprise participe à de nombreux salons, régionaux et nationaux. “Nous sommes présents depuis toujours au salon de l’agriculture, à Paris”, souligne Henri Chan. Les portes de l’atelier sont également ouvertes aux particuliers. Les pensionnaires de la maison de retraite et les écoles de la place connaissent bien l’adresse! “Nous avons pas mal d’habitués, qui viennent acheter brioches ou produits saisonniers. Et beaucoup de demandes de stages pour des élèves de collège, qui viennent voir comment on travaille.” Avec Henri Chan, le P’tit Jaunet a su garder son âme et sa saveur. ■ Permanences des élus • M. ROTUREAU, 16 octobre, de 10h30 à 12 h, et sur rendez-vous • M. BELOT, 30 octobre, de 10h30 à 12 h, sur rendez-vous • M me TOMBINI, 20 octobre, de 14 h à 15 h SAINT-SERGE, NEY, CHALOUÈRE Le jeu de boule de fort de la Fraternelle Jean-Macé, créé en 1873, est toujours fidèle au poste, au 110, rue du Pré-Pigeon. Mais, dans la cour de l’ancien patronage, qui s’étend aussi sur les numéros 106 et 108, la Ville a constitué depuis quelques années un ensemble culturel et sportif. Le conservatoire y bénéficie d’une grande salle pour ses classes d’art dramatique. Le secrétariat et plusieurs sections de l’association de loisirs des employés municipaux (Ascema) ont pris place dans cet ensemble. Dès l’entrée à gauche, on trouve le tennis de table. Dans le bâtiment de droite, place à l’art avec les peintres et dessinateurs de La Palette. Et au fond, les comédiens de La Mandoline et Florascema, l’art floral. À droite de la cour, un long bâ- Thierry Bonnet Rue du Pré-Pigeon, le rendez-vous des associations Le mercredi soir, les amis aquariophiles se rassemblent autour des poissons. timent à deux niveaux abrite plusieurs associations. Le cercle d’échecs “L’Échiquier angevin” précise qu’il est affilié à la fédération française depuis 1957 et agréé Jeunesse et Sports depuis 2002 ; il vient d’organiser, le 3 octobre, le tournoi Mémorial Muffang. À côté, les amateurs de poissons se sont réunis : l’Aquascema fait locaux communs avec l’Association angevine des amis aquariophiles. À l’étage, le Billard Club Tapis vert dispose de près de 500 m2, pour faire découvrir à ses adhérents le billard français. Le Club photo d’Angers et le Caméra vi- déo angevin ont chacun plusieurs locaux et se partagent une grande salle. Au fond du même bâtiment, une salle polyvalente et une pièce de 40 m2 accueillent plusieurs activités très diverses: les épreuves du code de la route s’y déroulent le mercredi et le OCTOBRE 2004 - N°283 19 jeudi, tandis que les soirées se répartissent entre les cours de salsa de Colombie sans frontières, une fois par semaine, les réunions des Outremangeurs anonymes et les rencontres de l’association La Gabare. De l’autre côté de la cour, enfin, les Éclaireuses et Éclaireurs de France, scouts laïques, partagent des locaux avec l’amicale Benoît-Frachon. Celle-ci propose des activités de loisirs, notamment des randonnées : la prochaine est prévue le 17 octobre. ■ pratique Permanences des élus • M me BERNARDIN, 20 octobre et 3 novembre, de 18 h à 19 h • M. DULONG, 16 et 30 octobre, de 10h30 à 12 h VIVRE A ANGERS 6/10/04 8:22 Page 20 les QUARTIERS JUSTICES, MADELEINE, SAINT-LÉONARD La passion des trains… petits et grands père, restaure. Les objets retrouvent une jeunesse dans son repaire, un hangar entièrement dédié à sa passion. “Ce n’est pas un musée… ce serait trop compliqué. Mais j’ai au moins deux visites par jour… Là, je débute, revenez dans cinq ans, ce sera classé par thèmes : aiguillages ; passages à niveau ; signalisation funiculaire… et je vais même refaire un atelier de la brigade des voies ferrées, chargée de l’entretien. Mais je n’ai pas que cela à faire ! Ma vraie passion, c’est la course à pied…” ■ FL 46, rue Saumuroise. pratique Thierry Bonnet Le train-train quotidien a chez lui de curieuses incidences… Gérard Lebars est un passionné de chemin de fer. “Pas pour les voyages, ils m’ennuient. Mais pour la beauté des machines.” C’est au cours de ses nombreux déplacements que lui est venue la passion. “Pour tuer l’attente parfois longue entre les correspondances, j’ai commencé à m’intéresser au matériel qui me transportait.” Un, puis deux, puis trois… les trains miniatures se sont accumulés chez lui. “Histoire d’avoir un modèle de ce qui roule ou a roulé, mais quels qu’en soient l’époque ou le pays.” Des locomotives et leur tender accroché derrière, des voitures de voyageurs, des wagons de marchandises… des répliques parfaites au 1/87e. Leur nombre? impossible à dire et cela ne l’intéresse pas. Pas plus que de les faire fonctionner. Un bout de circuit traîne dans un coin, même pas branché. Pas le temps… Car depuis deux ans, cet ancien vétérinaire, ancien Cet aiguillage à levier est le tout premier objet ferroviaire récupéré par Gérard Lebars. microbiologiste et ancien militaire, s’est entiché d’une autre passion. Plus envahissante encore : la collecte du matériel déclassé. “Mon premier objet a été ce levier d’aiguillage de type L, confie le collectionneur. À la SNCF, ils s’en débarrassaient ou les laissaient rouiller sur place. Il faut absolument sau- vegarder ce patrimoine !” Depuis, il glane le long des voies les objets mis au rebut, s’instruit auprès des employés, rachète la ferraille au kilo, démonte, récu- Mairie: Le Trois-Mâts, 42, place des Justices, 0241791440, mardi et vendredi, 10 h - 12h30 et 14 h 17h30, mercredi et jeudi, 10 h 12h30, et samedi, 9 h - 12h30. Permanences des élus • M. CHIRON, 23 octobre et 6 novembre, de 10h30 à 12 h • M me ROLAND, 13 et 27 octobre, de 10h30 à 12 h, sur rendez-vous LAC-DE-MAINE “Une sculpture, c’est une aventure…” Thierry Bonnet 3247p18a23 Henri-Pierre Bourget invente des œuvres plus personnelles et plus volumineuses. VIVRE A ANGERS 20 “À l’école, je ne faisais rien, sauf… dessiner!” Quelques années plus tard, Henri-Pierre Bourget se retrouve sur les bancs de l’école des beaux-arts d’Angers puis étudie les arts plastiques à l’université. “Pendant des années, j’ai étudié le corps dans ses formes et ses volumes.” Si les premières œuvres d’Henri-Pierre sont le reflet de cet apprentissage, celles qui suivront seront l’illustration d’un cheminement plus intime. “Avant, je voulais être reconnu pour ma technique. Maintenant, je suis dans le ressenti, dans l’émotion.” Henri-Pierre partage son temps entre l’école des arts appliqués de Nantes où il enseigne le dessin et la sculpture, et son domicile angevin où, une fois par OCTOBRE 2004 - N°283 semaine, il donne des cours dans son atelier. Pour lui, faire de l’art, c’est avant tout exprimer ce que l’on a au fond de soi. “Je travaille toujours dans l’instant. La réalisation d’une sculpture est une grande aventure. Quelle forme prendra-t-elle ? Quelle sera son histoire ?” Il a les pieds bien ancrés dans son époque : “Je souhaite donner ma vision du monde actuel et la transcender dans ma sculpture.” Depuis peu, Henri-Pierre s’est attelé à des œuvres plus personnelles – et plus volumineuses aussi – dont les formes et les contours sortent tout droit de son imaginaire, tel cet imposant homme oiseau fait de carton, toile de jute et métal. Son souhait? “Que les gens se projet- tent dans mes sculptures et se les approprient.” Henri-Pierre a toujours sur lui un carnet de croquis. “Pour vivre, chacun a besoin de dormir, manger, boire. Moi, il me faut en plus la sculpture et le dessin. Sans eux, je suis malheureux, je n’existe pas.” ■ MB pratique Mairie: Place Guy-Riobé, 0241733704. Du lundi au vendredi, 14 h - 17h30, samedi, 9 h - 12h30. Permanences des élus • M me VÉRON, 23 octobre et 6 novembre, de 10h30 à 12 h • M. MARTIN, 16 octobre, de 10h30 à 12 h 3247p18a23 6/10/04 8:22 Page 21 les QUARTIERS MONPLAISIR Monique redonne confiance aux parents Monique Guérin est animatrice familiale à la maison pour tous depuis 1999. Soirée de clôture de la quinzaine du handicap “J’suis différent… comme toi”: chants, poèmes, récital de Michel Boutet, le 16 octobre, à 20h30, à la MPT Monplaisir. 5 € (3 € pour adhérents) ou 10 € par famille. Tél.: 0241438409. Scénographie “les tubes” de Mathieu Delaunay, en octobre et novembre, à la bibliothèque Monplaisir. Tél.: 0241601060. Conférence sur les troubles auditifs, le 5 novembre, à 16 h, bibliothèque Monplaisir. Tél.: 0241601060. Thierry Bonnet “Entrez et faites comme chez vous.” Pour Monique Guérin, animatrice familiale à la maison pour tous, l’accueil est une seconde nature. Au mur de son bureau, des dessins d’enfants dont certains lui sont dédicacés. Des photos aussi où les sourires sont autant de témoignages de bonheur. Depuis 1999, la frêle silhouette de Monique est devenue incontournable auprès des parents et des enfants du quartier tout comme son action au sein de la MPT. “Ne croyez pas que je travaille seule! En collaboration avec les écoles, associations, institutions, nous essayons de proposer aux parents et à leurs enfants des activités auxquelles ils puissent participer ensemble. Un enfant ne peut grandir seul. Il a besoin que ses parents l’accompagnent.” Oui mais, parfois, les parents ne savent plus très bien où est leur place et se sentent perdus : “Mon rôle ? Les mettre en confiance, les valoriser dans ce qu’ils savent faire. Tout ceci est le fruit d’un long apprentissage.” Cet apprentissage, ce sont les ateliers Voltaire (1) où enfants et parents se retrouvent autour en bref d’activités artistiques de peinture, sculpture… Ce sont aussi les activités de terrain: sorties familiales, week-ends, séjours. “Cet été, près de dix-huit familles sont parties en vacances.” La plupart n’y était jamais allée et n’aurait même pas osé y penser : “Je voudrais semer l’idée que les vacances sont un droit pour tous. C’est un moment privilégié où la cellule familiale se retrouve, partage. C’est une source de richesses !” Et cela se prépare photos prises lors de la dernière sortie. ■ MB longtemps à l’avance: “En avril, nous organisons notre premier camp neige. Quarante personnes s’y sont déjà inscrites.” Progressivement, les familles apprivoisent ces temps de détente hors de leur environnement habituel. “Comme je le dis aux parents, tu vois ton enfant autrement en vacances et lui aussi te voit autrement.” Ce jour-là, Nadia, une jeune maman, le sourire aux lèvres, vient montrer à Monique les Animation “les jeunes à la rencontre des pros d’ABC 49”, le 27 octobre, de 14 h à 16h30, salle Monplaisir. Contact: 0241054525. (1) Ateliers Voltaire: mardis et jeudis soirs, de la Toussaint au mois de juin. pratique Mairie: 7, rue de Normandie, 0241272260. Lundi, 14 h - 17h30, du mardi au vendredi, 10 h - 12h30 et 14 h 17h30, samedi, 9 h - 12h30. Permanences des élus • M me SALLÉ, 22 octobre et 5 novembre, de 10h30 à 12 h, sur rendez-vous • M me TAMTOUIR, 22 octobre et 5 novembre, sur rendez-vous VERNEAU, CAPUCINS Du bocage vendéen à Verneau, l’itinéraire de Marthe Coutand a été, selon ses propres mots, “simple mais riche”. Elle le raconte dans son livre témoignage La ptchite pésanne (1). “Au départ, j’avais le regret que mes enfants ignorent tout de ma jeunesse dans le milieu paysan vendéen. Je ne voulais pas partir sans laisser de trace. J’ai commencé par relever les mots de patois qui me revenaient en tête, par prendre des notes au hasard sur un cahier.” Ayant trouvé de l’aide, sur Internet, Marthe s’est mise à écrire. “J’ai été emportée par mon histoire, confie-t-elle. C’était plus fort que moi, il fallait que j’aille jusqu’au bout, que j’exprime les racines que je porte en moi.” Elle raconte l’enfance, la vie pay- Thierry Bonnet Marthe Coutand, la “ptchite pésanne” sanne, la guerre et la rencontre avec les réfugiés venus des villes. Et puis la vie moderne, dans une seconde partie intitulée “de la marmite au microondes”. Avec son itinéraire personnel, sa vie professionnelle dans les maisons familiales rurales, sa foi et son engagement parmi les missionnaires paroissiales de l’Action catholique. Engagement qu’elle a poursuivi dans le quartier. “J’habite ici depuis 1998, je me suis investie à Pause café, à la maison pour tous, à la Régie, dans l’association des aides ménagères, dans les activités du Contrat de ville…, souligne-t-elle. Mais j’en fais moins car je vieillis. À 77 ans, j’ai moins de résistance et je ne conduis plus.” L’ordinateur lui permet de participer à des pétitions, des opérations militantes. Marthe a tenu à présenter son livre, le 8 octobre, à la maison pour tous, “ce quartier est tellement discrédité ! Si cela peut lui apporter de la valeur…” La semaine suivante, une nouvelle présentation est prévue, en Vendée, dans sa commune natale de Beaurepaire. “La fête se prépare, il y aura de la brioche vendéenne au vin d’honneur !, se réjouit Marthe. Mes racines sont tellement là-bas que j’ai demandé à y être enterrée. Comme cela, mes enfants et petits-enfants auront un point d’ancrage.” ■ ML (1) Éditions Cheminements. OCTOBRE 2004 - N°283 21 en bref Conseil consultatif de quartier le 20 octobre, à 20 h, à la MPT Verneau pratique Mairie: 1, rue du Général-Lizé, 0241350712. Mardi, jeudi et vendredi, 10 h -12h30 et 14 h 17h30 et mercredi, 10 h -12h30. Permanences des élus Maison des services publics, 0241350712 • M me TOMBINI, 3 novembre, de 10h30 à 12 h • M. HOUDBINE, 15 et 29 octobre, de 10 h à 11h30 VIVRE A ANGERS 6/10/04 8:22 Page 22 les QUARTIERS BELLE-BEILLE La bibliothèque Jacques-Tati fête s Autour du grand livre des 10 ans, l’équipe de la bibliothèque: de gauche à droite, Marie Cougnaud, bibliothécaire responsable du secteur adultes ; Marie-Jo, stagiaire chargée des ateliers d’arts plastiques et créatrice du grand livre ; Michel Raclin, le responsable, et Martine Legué, agent de bibliothèque. Albert Contes, ateliers, lectures… marquent les dix ans de la lecture publique dans le quartier. La bibliothèque Jacques-Tati a été inaugurée le 27 septembre 1994, et le succès rencontré dès le début ne s’est jamais démenti. L’ouverture de la discothèque, en 1996, et les périodes de fermeture pour travaux de la bibliothèque Toussaint, en 2001 et 2002, ont amené de nouveaux amateurs de livres et de disques, qui continuent à venir. Ils sont actuellement quelque mille sept cents inscrits, enfants et adultes à égalité. L’anniversaire s’est préparé dès cet été, avec un réaménagement des locaux. “Nous avons souhaité rassembler les documentaires adultes et enfants, précise Michel Raclin, responsable de la bibliothèque, car beaucoup des livres destinés aux plus jeunes peuvent intéresser les adultes.” L’espace a été redistribué et une cloison supprimée, pour plus d’agrément. Autre nouveauté à l’occasion de ces dix ans, le lancement de matinées de jeux autour du livre pour parents et enfants, avec la ludothèque de Belle-Beille, les samedis matins libérés de classe. Les habitants qui souhaitent participer aux festivités d’anniversaire peuvent prendre part à un atelier d’arts plastiques pour fabriquer des “machines à motszinzins”, présentées au public le 5 novembre. ■ Bibliothèque Jacques-Tati, ouverte mardi, 15 h-18 h 30 ; mercredi, 9h3012 h et 14 h-18 h ; vendredi, 15 h-18 h ; samedi, 9h30-12 h et 14 h-17 h 30. Tél. 0241733609. (1) En partenariat avec le centre JacquesTati, le CLCV Filalinge, l’Aptira, le foyer La Rose de Noël, l’école élémentaire Aldo-Ferraro, Émergence 49, la Ludothèque angevine, Mots et couleurs. CENTRE-VILLE, LA FAYETTE Le graveur d’ardoise de l’avenue Montaigne Quand on remonte l’avenue Montaigne, on remarque cette petite échoppe à la devanture bleue et jaune, située juste en face du collège. Depuis 1991, Jean-Claude Barraud y a installé son atelier. Derrière ses petites lunettes, il accueille avec bonhomie les clients et les curieux. Les murs de sa boutique sont recouverts d’ardoises en tout genre : horloges, plaques de maison, cadrans solaires… Il est le seul graveur d’ardoise ayant pignon sur rue. Jean-Claude Barraud a débuté son apprentissage en 1966 à quatorze ans chez son grandpère, marbrier et graveur de monuments funéraires. “C’était à la dure, se souvient-il. Les rapports étaient houleux et, un jour, j’ai tout laissé tomber.” S’en sont suivies dix années de petits boulots et d’hésitation avant de revenir à son métier d’origine, celui de graveur funéraire. “À partir de VIVRE A ANGERS Jean-Claude Barraud grave l’ardoise directement au milieu de sa boutique. Thierry Bonnet 3247p18a23 22 OCTOBRE 2004 - N°283 1977, mon quotidien s’est résumé à la gravure de scènes religieuses et de lettres à n’en plus finir. Au bout d’un moment, j’avais envie de faire autre chose.” L’artisan décide de concilier son métier et sa passion. “Depuis que je suis enfant, j’adore dessiner.” Ne reste plus qu’à trouver le support. L’ardoise s’impose. “Ici, les gens y sont très attachés. Et puis, tout le monde a dans sa famille un grand-père ou un grandoncle qui a travaillé aux ardoisières comme fendeur ou comme mineur. C’est une matière qui, sous une apparence de froideur, marie remarquablement la dureté et la finesse.” Pas besoin de beaucoup d’espace ni de matériel pour exer- 3247p18a23 6/10/04 8:22 Page 23 les QUARTIERS DEUX-CROIX, BANCHAIS, GRAND-PIGEON e ses dix ans Jeux, contes, arts plastiques… pour les dix ans de la bibliothèque ■ samedi 16 octobre, à 15 h, “Raconte-moi ton anniversaire”, avec les conteurs de la Jabotée. ■ vendredi 22 octobre, à 19h30, soirée cabaret avec lecture de contes africains, en prélude au concert des Nuits Toucouleurs (lire en page 24). ■ vendredi 5 novembre, à 17h30: présentation des “machines à mots-zinzins” fabriquées lors des ateliers d’arts plastiques; échange autour des livres préférés des habitués de la bibliothèque. ■ vendredi 19 novembre, à 19h30, lecture publique de textes écrits en atelier par des retraités. en bref Bourse aux jouets, livres d’enfants et articles de puériculture, du 15 au 18 novembre, centre JacquesTati, 5, rue Eugénie-Mansion, 0241489314 ou 0241669275. Théâtre de marionnettes “petit frère et petite sœur” par la compagnie Atipik, le 20 octobre matin, bibliothèque Jacques-Tati. Tél.: 0241733609. Thierry Bonnet Programme Les habitants rassemblent leurs recettes au Tambour Battant, autour d’un thé à la menthe. Une idée recette pour chaque jour de l’année Terrine aux deux choux, empanadas, harira, gâteau de famille… Ces recettes et une bonne cinquantaine d’autres se trouvent dans l’agenda 2004 édité par le groupe alimentation du quartier. Dans un premier temps, un réseau de collecte et d’échange s’est mis en place, lors des Printanières de 2002. “Au début, nous avons beaucoup déliré sur les recettes des mamies, celles que nous avions reçues de nos mères ou grands-mères”, souligne Sylvie, fidèle du groupe. Avec deux autres habitants et deux assistantes sociales, elle a en bref cer. C’est au milieu de sa petite boutique qu’il manie avec dextérité le ciseau et la massette. Les clients viennent avec une photo ou une idée en tête. Jean-Claude Barraud transforme cela en dessin et le décalque sur l’ardoise avant de le graver. Le métier exige la plus grande rigueur. “Le moindre dérapage et tout est à recommencer.” Désormais, le bouche à oreille lui fait sa publicité. “Les gens ont vu une de mes productions chez des amis. Souvent, ils achètent pour offrir: c’est un joli cadeau qui symbolise bien la région.” Car évidemment, les ardoises de Jean-Claude Barraud sont directement en provenance de Trélazé. “Ce sont les meilleures. Pourquoi j’irai chercher ailleurs?” ■ BC 58 bis, avenue Montaigne, ouvert du mardi au samedi de 9h30 à 12 h et de 14h30 à 19 h (samedi, 18 h). www.legraveurdardoise.com Concours de belote le 16 octobre, à 14 h, à AngersCentre-Animation, 15, rue Thiers. 5,5 €. Inscriptions sur place dès 13h30. Tél.: 0241860505. Après-midi dansant le 25 octobre, de 14h15 à 18 h, à Angers-Centre-Animation. 5 €. Tél.: 0241860505. Exposition sur le tri sélectif, en novembre, à la bibliothèque La Fayette. pratique Mairie: bd de la Résistance-etde-la-Déportation, 0241054000. Permanences des élus • M. LANGLOIS, 16 octobre, de 10h30 à 12 h • M. LEBOUC, 23 et 30 octobre, de 10h30 à 12 h, sur rendezvous pratique Permanences des élus Maison de quartier, 0241608343 • M. CASTEL, 14 octobre, de 15 h à 16 h, et 29 octobre, de 11 h à 12 h Centre Marcelle Menet • M me POUPIN, 9 novembre, de 11 h à 12 h, sur rendez-vous • M me LEBEUGLE, 20 octobre, de 18 h à 19 h, sur rendez-vous en bref La maison de l’enfance “Ribambelle et Souris Verte” est ouverte le samedi, de 7h30 à 18h30. Inscriptions au 0241431256. La maison de quartier des Banchais recherche des bénévoles pour l’accompagnement scolaire. Renseignements: 266, rue des Banchais, 0241608343, [email protected] Repas roumain dansant, le 15 octobre, dès 20 h, au centre Marcelle-Menet. 10 €. Réservations au 0241961200. Stages de calligraphie: arabe, le 16 novembre, latine, le 18, et chinoise, le 23, de 14 h à 16 h, au centre Marcelle-Menet. 5 € la séance. Inscriptions 2, rue Clément-Pasquereau ou au 0241961200. Exposition mémoire du quartier Est, du 12 au 29 octobre, de 14 h à 17h30, au Welcome, place Maurice-Saillant. Contact: 0241961200. Conférence “présentation du quartier Est”, le 12 octobre, à 14h30, au Welcome, place Maurice-Saillant. 2 €. Contact: 0241961200. OCTOBRE 2004 - N°283 23 participé à des formations pour mieux faire avancer le projet. Après avoir collecté un bon nombre de recettes, les participants au groupe ont d’abord pensé les rassembler en un petit livre puis ont choisi de réaliser plutôt un agenda, qui a l’avantage de pouvoir être renouvelé tous les ans. La maquette du premier a été terminée le… 24 décembre 2003 et la distribution a eu lieu le 19 janvier.“La cérémonie a été très émouvante, raconte Christine, une participante. Ceux qui avaient écrit des recettes recevaient un agenda et en offraient d’autres exemplaires à des gens qu’ils connaissaient”. Au total, quatre cents agendas ont été donnés et cent vendus à des personnes qui souhaitaient en faire cadeau. Ils ont été financés par la caisse d’allocations familiales, le Département, le centre communal d’action sociale et le Fonds de participation des habitants, convaincu par la présentation du projet de Sylvie. Il ne reste plus qu’à recommencer, car le groupe alimentation continue son travail de collecte et de rédaction. Il accueille tous les habitants du quartier intéressés au Tambour battant, autour d’un thé à la menthe. L’agenda 2005 est bientôt prêt. ■ VIVRE A ANGERS 3247p24a30 6/10/04 8:23 Page 24 le M A g ’ Nuits Toucouleurs “spécial 30ans Angers-Bamako” Ces 8e Nuits Toucouleurs, du 22 octobre au 6 novembre, s’inscrivent dans le cadre des trente ans du jumelage entre Angers et Bamako. “À cette occasion, notre programmation est particulièrement ciblée sur la musique malienne, explique Geoffroy Vigan, de l’association Flux, organisatrice. Nous avons par ailleurs prévu une multitude d’actions dans les quartiers”. Il donnera un concert au Trois-Mâts, précédé d’une résidence pour préparer une petite création avec deux musiciens angevins. Le groupe touareg du Niger Oyiwane jouera en seconde partie. À noter aussi une soirée cabaret au centre Jacques-Tati, avec un conte africain en ombres chinoises joué par des habitants et Bayefall Gnawa, groupe de musiciens du Sénégal, du Mali et de France. Au Trois-Mâts, une soirée tapas sera animée par le trio Rencontre, constitué des musiciens maliens Django et Adama Dao et du saxophoniste angevin Pierrick Menuau. Le centre Jean-Vilar a prévu, dans sa programmation jeune public, la pièce Chasseurs de lune, la transposition en Afrique d’un conte de Grimm, pour marionnettes, lumières et musique. >FESTIVAL Les maisons de quartier accueilleront ainsi trois formations venant du Mali. Le groupe de rap de Bamako Lassy King Massassy, l’un des premiers créés, animera des ateliers de travail avec des groupes de rap de la Roseraie, Monplaisir et Verneau. Un concert commun aura lieu le 30 octobre, au centre Jean-Vilar. Après leur rencontre avec l’association Dalilou, qui promeut la culture mandingue, les musiciens traditionnels de Ya Tiéné donneront un concert à la maison pour tous de Verneau. La soirée sera complétée de contes, par Alphonse Konaté, et d’un repas préparé dans la journée au cours d’un atelier cuisine ouvert à tous. Quant à Django, déjà venu lors des Nuits de 1999, il est arrivé début octobre pour travailler l’enregistrement de ses morceaux. Le Mopti sextet et le Gangbé Brass Band rendront hommage à Don Cherry, le 22 octobre. Claude Yersin Retour de Bamako Le 22 octobre, la soirée d’ouverture sera également la fin du 3e “Retour à Bamako” du Nouveau Théâtre d’Angers, avec un concert de jazz : l’hommage à Don Cherry du Mopti Sextet, formation de la région, et du groupe béninois Gangbé Brass Band. La soirée de clôture, le 6 novembre au Chabada, sera la soirée officielle de l’anniversaire du jumelage Angers - Bamako. Pour l’occasion, l’extérieur du Chabada se transformera en village africain. À partir de 20 h 45 : concert des trois groupes en résidence, puis Frédéric Galliano & The African Divas (musique électronique et chanteuses africaines), et enfin Nahawa Doumbia, une des plus grandes chanteuses “griotes” du Mali. Plus quelques surprises. Un DJ prendra ensuite les platines pour passer de l’afroworld jusqu’à 4 h. VIVRE A ANGERS 24 OCTOBRE 2004 - N°283 Atelier peinture L’investissement de certains quartiers va plus loin. Ainsi, à Verneau, une douzaine d’associations ou institutions sont partenaires de la maison pour tous, décorée à l’africaine. Depuis fin septembre elle propose des ateliers contes, fabrication d’instruments avec la Galerie sonore, bogolan, et couture, pour créer les vêtements du défilé de mode qui marquera la soirée de lancement du 26 octobre. Des ateliers de peinture pour les 7 - 8 ans animés par Lulu y ont également lieu, ainsi qu’au centre Marcelle-Menet. Les toiles réalisées, symbolisant le mélange des cultures française et africaine, seront exposées au café du musée des beaux-arts à partir du 4 novembre puis offertes à Bamako comme cadeau d’anniversaire de jumelage. À Saint-Serge, l’atelier de sculpture réalisera une œuvre pour ce projet. Conférences Quatre conférences débats sont également prévues : “Palabres de coton”, “Femmes et stéréotypes”, “Le Forum des peuples de Siby”, avec Attac 49, et “Coopération décentralisée”, une soirée, dans le cadre de l’anniversaire du jumelage Angers-Bamako, qui réunira les structures angevines participant à cette coopération. ■ Lire l’agenda, pages 28 et 30. Flux, 0241.86.08.43, [email protected], www.flux-ntc.com Le Malien Habib Koïté sera le 23 octobre à la salle Jean-Carmet de Mûrs-Érigné. 3247p24a30 6/10/04 8:23 Page 25 l e M A g ’ “une belle saison nomade” Entre la disparition du Beaurepaire et l’ouverture du Quai, le Nouveau Théâtre d’Angers propose une saison “nomade”. Le point avec son directeur, Claude Yersin. >INTERVIEW Le Beaurepaire a disparu. Quelles en seront les conséquences pour la saison ? Le Beaurepaire accueillait plus de deux cents représentations par an. C’était notre salle de spectacle, disponible en permanence et bien adaptée avec sa jauge de 500 places. Nous allons devoir nous redéployer. Il y aura quelques représentations au Grand-Théâtre, mais il est déjà très occupé. Des soirées à Chanzy, essentiellement des concerts. Nous irons plus souvent à Jean-Vilar, notamment pour les spectacles jeune public. Et nous allons amplifier le partenariat avec le théâtre de l’Hôtel-de-Ville de Saint-Barthélemy. La saison sera-t-elle moins riche en spectacles ? Pas du tout ! D’autant que la saison passée a été moins bonne avec pour la première fois une baisse des abonnements(1) ; nous sommes passés de 8000 en 2002 à 6600. Nous voulons rattraper ce retard en proposant une offre alléchante, variée et intéressante. Des spectacles de grande qualité, ce qui ne signifie pas ennuyeux ! De manière caricaturale, on vous attribue parfoisn un public un peu… élitiste ? Je ne crois pas qu’il le soit. Depuis toujours, nous visons au contraire à l’élargissement du public à travers l’éducation artistique. Nous avons 1200 abonnés étudiants, c’est le résultat de nos actions auprès des écoles. C’est pourquoi les artistes accueillis apprécient le public angevin, ils le trouvent plus fin et plus expert qu’ailleurs. Cela tient sans doute pour partie à la diversité de l’offre et aux actions des différents organismes culturels angevins. La région occupe une belle place dans la programmation… Il n’est pas nécessaire d’aller à Paris pour trouver de bons professionnels ni de bons spectacles… Par ailleurs, nous avons l’impérieuse obligation de faire une place au théâtre de la région et de nous intéresser à la création locale. C’est une de nos missions en tant que centre dramatique national (2). Pour la troisième fois, il y aura aussi les Repérages : un plateau spécial pour mettre en lumière cinq spectacles de compagnies émergentes. Nous achetons ces spectacles et donnons des conditions professionnelles de représentation. C’est important pour le public de voir ce qui se trame de nouveau tout près d’ici. Les départs de Daniel Besnehard et d’Yves Prunier (3) ont-ils changé des choses ? Leurs départs sont la conséquence d’évolutions naturelles. Daniel, avec qui j’ai travaillé dix-sept ans, poursuit brillamment sa carrière à Villeurbanne. Son rôle ici était très large, ses attributions ont été reventilées, notamment vers Régine Montoya, secrétaire générale. Quant à Yves Prunier, il souhaitait changer de vie et de région. Hélène Gay et Christophe Gravouil, deux comédiens locaux talentueux, sont désormais les “intermanents” de la maison mais gardent leurs compagnies. Ils iront notamment jouer des petites formes dans les quartiers. Parmi les trois créations de la saison, vous reprenez Gust, d’Herbert Achternbusch, vingt ans après la première à la Comédie de Caen. Pourquoi ? J’ai eu envie. Le comédien est le même, mais Jean-Pierre Bagot a aujourd’hui 60 ans, il se rapproche de l’âge de Gust, le héros. J’ai été le premier à traduire cet auteur et à le jouer en France. Les répétitions ont commencé. Curieusement, nous avons fait les mêmes choix qu’il y a vingt ans. Parmi les spectacles accueillis, quels sont vos préférés ? Question difficile… Je les aime tous. Je peux vous conseiller quelques coups de cœur en plus: Le Dragon, d’Evgueni Schwartz, mis en scène par Christophe Rauck dont on avait apprécié Le Rire des asticots, d’après Cami ; L’École des femmes, de Molière, par Jacques Lasalle, dans le décor et les costumes créés en 1936 pour Louis Jouvet ; Les Amantes, jubilatoire, intelligent et méchant ; La Conférence de Cintegabelle, un monologue avec Roland Bertin ; et les spectacles pour enfants, qui sont tous des bijoux. Cette “saison nomade” sera une des plus belles. Vous proposez à nouveau un Retour de Bamako… ? Fin 2003 à Bamako, a eu lieu la troisième rencontre d’écriture, la “ruche”. La lecture des textes écrits fera l’objet de ce “Retour” ce moisci à Angers, et plus tard au Mans, à Paris, Bruxelles et Genève. À la demande des auteurs, nous allons maintenant proposer un chantier d’écriture, au cours duquel ils écriront une petite forme d’une quinzaine de pages, avec trois personnages au maximum. Le OCTOBRE 2004 - N°283 25 travail sera mis en scène avec des comédiens maliens ; l’auteur pourra alors peaufiner son texte. Que pensez-vous du futur théâtre, Le Quai ? Il a des atouts, cela promet d’être un outil de qualité. La Ville a vu grand, avec de belles ambitions. Il faudra étudier très soigneusement le fonctionnement de cet équipement qui accueillera le NTA, le Centre national de danse contemporaine et une troisième entité à définir. Je pensais partir ; la Ville a souhaité que je reste pour accompagner la préparation et l’ouverture. Je reste donc directeur jusqu’au 31 décembre 2006. Ma succession sera préparée par l’État et la Ville, il me semble souhaitable qu’il y ait un travail en tandem pour la saison 2006-2007. Vous êtes à Angers depuis 1986… quel est votre bilan ? J’ai fait un beau parcours à Angers. Je ne me suis pas ennuyé, j’ai fait le métier que j’aime. Vingt ans, c’est un bon bail. Après ? je n’arrêterai certainement pas de faire du théâtre. Mais il y a une vie en dehors. J’aurai peut-être enfin le temps d’aller ramasser des champignons ! ■ (1) 600 à la création du NTA en 1986. (2) Il en existe 34 en France. (3) Respectivement secrétaire général et comédien du NTA. VIVRE A ANGERS Thierry Bonnet Claude Yersin : 6/10/04 8:23 Page 26 l e M A g ’ Le Vase de parfum, en création mondiale Événement lyrique de la saison : le Vase de Parfum, de Suzanne Giraud et Olivier Py, sera donné les 16 et 17 octobre en création mondiale par Angers Nantes Opéra. Rencontre avec Olivier Py. solution : imaginer un combat spirituel entre Marie-Madeleine et les forces du mal dans la nuit du Vendredi Saint. Ou comment parler de la foi quand on n’a plus la foi… un poète parle de luimême à travers les différents masques. Le Vase de parfum sera créé pour Angers Nantes Opéra. Pourquoi ce choix ? C’était le souhait du directeur Jean-Paul Davois. Il connaissait le travail de Suzanne Giraud et le mien. Au départ, ce projet est né d’une commande de l’État : il y a plus de quatre ans que Suzanne Giraud travaille sur le projet d’un opéra consacré au personnage de Marie de Magdala. Ce devait être une cantate sur le texte de Charles Jennens pour le Messie de Haendel. Il s’est peu à peu transformé en opéra tandis que Suzanne Giraud, touchée par le personnage de Marie-Madeleine, a fait passer la figure du Messie en arrière-plan. J’ai alors écrit le texte du Vase de parfum. Nous avons pour cela beaucoup échangé. Elle a profondément compris le texte. Thierry Bonnet >INTERVIEW Après la création à Nantes et Angers, l’opéra sera donné à Paris, Caen et Lausanne. Et après… C’est la première fois que vous écrivez un livret d’opéra. Quel était votre état d’esprit ? Oui et non. Le tout premier était en fait un petit livret sur La Jeune fille, le diable et le moulin pour le jeune public, d’après un conte de Grimm. Mais c’est la première fois que je fais tout de A à Z. Ce que je fais au théâtre. Au départ, j’ai hésité à me lancer dans cet opéra car je ne savais pas si je serais capable de paraphraser l’Évangile. La question était comment faire du théâtre en parlant de Dieu. J’ai trouvé la VIVRE A ANGERS 26 Êtes-vous croyant ? Certains jours. Mais ce qui est important c’est de raconter la foi comme une histoire d’amour, l’histoire d’une femme qui a perdu l’homme qu’elle aime. Là on touche à l’humain, on est au théâtre. Livret, mise en scène, lumières… Est-ce facile de tout diriger ? Que cela repose sur une seule personne gagne du temps. Ce qui est surtout facile, c’est de travailler en français. Je rentre beaucoup plus dans la direction d’acteurs et je suis plus proche du chef d’orchestre. Pour le public, il y aura en plus un surtitrage car parfois les voix s’entremêlent. Pour le reste, ma lumière évoque les toiles du Tintoret, avec un fond noir et une lumière très musicale, comme dans un rêve. La scène inclinée offre de belles images et une dynamique dans le jeu. OCTOBRE 2004 - N°283 Les musiciens sont perchés en l’air et les chanteurs montent dans les échelles pour accéder au ciel… un vrai travail d’équilibriste ? L’orchestre placé au-dessus de la scène évoque le concert des anges, cela renforce la dramaturgie. Le public les verra. Et quand on voit les musiciens, on écoute mieux la musique, car l’œil aussi écoute. Les chanteurs monteront dans les échelles – ce sera physique ! –, les musiciens aussi se déplaceront, mais je ne sais pas encore comment. Quant au chef d’orchestre, Daniel Kawka, il sera lui aussi sur la scène. Cet opéra est très contemporain… Ne craignezvous pas une certaine appréhension du public ? Ce devrait être tout le contraire car c’est justement un opéra d’aujourd’hui ! Par ailleurs, la musique de Suzanne Giraud n’est pas si contemporaine que cela puisque nous avons gardé la formation musicale du Messie de Haendel, à laquelle nous avons ajouté des percussions. Le travail sur la voix est très lyrique, c’est une musique facile d’écoute, très sensuelle. Ce sera un spectacle étonnant. ■ Rencontres avec le public Les représentations seront suivies d’un dialogue avec les créateurs et les interprètes du Vase de parfum tandis qu’une séance de signatures est organisée le 13 octobre, à 17 h 30, à la FNAC. Enfin, une conférence sur l’œuvre de Suzanne Giraud est proposée par les Amis de l’art lyrique avec le musicologue Pascal Terrien, le 14 octobre, à 20 h, au Grand-Théâtre. En deux mots… Après le Vendredi Saint, dans un monde complètement noir, MarieMadeleine est au chevet de sa sœur qui meurt... Elle parle à tous les désespérés du siècle. Thierry Bonnet 3247p24a30 3247p24a30 6/10/04 8:23 Page 27 l e M A g ’ Collections tissées, à voir au musée Gleb, Grau-Garriga : les œuvres de ces deux artistes majeurs ont fait l’objet en 2004 de donations exceptionnelles au musée Jean-Lurçat et de la tapisserie contemporaine. >MUSÉE fils de Thomas Gleb, a donné cent une œuvres de son père. Cette donation complète celle effectuée par Thomas Gleb en 1990, peu avant sa mort, et le versement de ses archives, en 1997. Très satisfait de l’exposition qui lui a été consacrée à l’été 2002, Josep Grau-Garriga a fait don, en mai, de deux dessins et de quatre œuvres monumentales tissées. Deux diptyques, un triptyque et une tapisserie inspirés de son enfance dans la campagne catalane. Nouvelle présentation L’exposition “Tissages d’ateliers, tissages d’artistes”, mise en place cet été pour présenter ces nouveaux ensembles, se poursuit jusqu’au 14 novembre. Elle s’accompagne d’une nouvelle présentation des collections. Désormais, les expositions Thierry Bonnet En janvier, Jean Kalman, Les œuvres données par Grau-Garriga sont présentées dans la salle “paquebot”. temporaires sont présentées au premier étage du musée, le rez-dechaussée étant consacré à Lurçat, Gleb et Grau-Garriga. Le visiteur se trouve d’abord confronté aux peintures de Jean Lurçat, à ses premières œuvres tissées, puis à ses tapisseries monumentales. “Le seul fait de ce changement de place est l’occasion d’une redécouverte, se réjouit Françoise de Loisy, conservateur. La présentation chronologique amène un autre regard.” Les deux salles suivantes et l’espace sous la verrière sont consacrés à Gleb. “C’est une première sélection de la donation de Jean Kalman. Nous avons créé un cheminement à partir des peintures figuratives des débuts, pour faire comprendre aux visiteurs comment Gleb est arrivé aux tapisseries blanches vers la fin de sa vie”. Quant à l’ensemble monumental donné par Grau-Garriga, il est resté installé dans la salle “paquebot” du musée depuis l’été 2002. Les dessins, trop fragiles, sont conservés en réserve. De Picart Le Doux à Marie-Rose Lortet À l’étage, l’exposition temporaire présente cent quatre-vingt-cinq œuvres entrées dans les collections ces dix dernières années, acquisitions ou donations. Le cheminement y est chronologique pour montrer l’évolution de la tapisserie. Les premières œuvres sont caractéristiques de l’après-guerre. Picart le Doux, Saint-Saëns, Wogensky, Matégot, Tourlière, membres de l’Association des peintres cartonniers de tapisserie créée par Lurçat en 1947, réalisaient eux-mêmes leurs cartons et en surveillaient le tissage. Dans la salle suivante, on peut voir des tapisseries de sculpteurs et de peintres, d’Ubac à Sonia Delaunay. Leurs œuvres sont interprétées par les ateliers d’Aubusson et des artistes liciers, dont Pierre Daquin, lui-même créateur fort important de cette mouvance, dont deux ensembles sont présentés. Le parcours s’achève avec les créations d’artistes qui, à partir des années 60-70, tissent ou réalisent leurs œuvres, souvent en volume ou en relief. Magdalena Abakanowicz, Olga de Amaral, Françoise Giannesini, Guy Houdouin ou encore Marie-Rose Lortet ont tous été exposés à Angers. ■ 10 ans d’enrichissement Tissages d’ateliers, tissages d’artistes, jusqu’au 14 novembre, du mardi au dimanche, 10 h - 12 h et 14 h - 18 h. 4 €, réduit 3 €. Ateliers et parcours commentés, réservations auprès du service des publics, 0241053838, du lundi au vendredi de 13h30 à 17 h. La littérature noire au cœur de la ville >SALON Le 1er Salon du livre africain d’Angers aura lieu du 22 au 24 octobre. Il est organisé par l’Institut du monde noir. Cette association, créée en 1996 à Nantes, a suivi son présidentfondateur Victor Bouadjio en Anjou il y a un an. “Notre but est de réunir les ressources existant sur le thème de l’Afrique, dit-il, et de concourir au développement personnel et intellectuel des personnes d’origine africaine.” Les piliers de l’association sont pour la plupart écrivains ou éditeurs et l’Institut publie une revue (Ébène’A), sur la culture, la littérature et l’histoire du monde noir. “Le salon s’inscrit dans cette démarche. La littérature est un des moteurs les plus efficaces pour aller au fond des choses. Un livre de fiction peut être plus significatif que tous les discours. Les bons romans sont des médias qui fédèrent, on les comprend quelle que soit sa nationalité.” Le salon fera la part belle aux conférences - débats sur la littérature : “La vie et l’œuvre de Léopold Sédar Senghor”, avec son neveu Auguste Senghor, maire du May-sur-Èvre et plusieurs écrivains ; “Quels apports de la poésie pour une renaissance africaine ?” ; “Évolution du roman africain depuis les origines”, avec notamment Tierno Monenembo, à qui sera également consacré un débat ; “Place de la littérature africaine en France”, etc. Les dates du salon coïncident avec celle du début des Nuits Toucouleurs et ce n’est pas un hasard. “Angers est une ville à part en Occident, il y a déjà ici une sensibilité africaine. La ville vibre plusieurs fois par an au rythme africain et c’est rare. À Paris, on n’a pas le temps, à Nantes on débat sur l’Afrique, à cause du passé, de l’esclavage. Angers vit l’Afrique”. La manifestation bénéficie du soutien logistique de la Ville et d’une aide financière de la Région. ■ Débats, contes, ateliers Quatre lieux accueillent le salon : les salons Curnonsky, l’Institut municipal, le Trois-Mâts et la Fnac. Au programme, outre les conférences débat, des ateliers d’écriture et d’édition gratuits, des contes, des lectures, une soirée festive à Mûrs-Érigné le 23, en collaboration avec l’association Flux. Inauguration officielle le 22, à 18 h, au Trois-Mâts, en présence d’Henri Lopes, écrivain et ambassadeur du Congo, suivie d’un spectacle de danse hip-hop avec le groupe malgache Up the Rap. Contact, 02 41 87 75 63, [email protected] www.institutmondenoir.org OCTOBRE 2004 - N°283 27 VIVRE A ANGERS 3247p24a30 6/10/04 8:23 Page 28 le M A g ’ >CINÉMA 19 octobre Il était Jean-Sébastien Bach De Jean-Louis Guillermou. Festival d’Art Sacré. 5,50 et 6,70 €. 20h15, Les 400 Coups. De beaux restes Courts-métrages. 5,50 et 6,70 €. 20h15, Les 400 Coups. L’invitation au voyage d’Isaac Karabtchevsky >MUSIQUE Patricia Petitbon a divinement ouvert la saison en septembre. Gilberto Gil mènera lui le dernier bal de l’ONPL en juin. Deux invitations au “voyage musical” offertes par le nouveau directeur musical Isaac Karabtchevsky. Deux rendez-vous coups de cœur qui augurent bien de l’avenir. “Lorsque j’ai découvert l’orchestre en février 2002, confie le nouveau chef, cela a été un véritable coup de foudre, le début d’une relation d’amour avec les musiciens”. Quant au public, le nombre des abonnements est encourageant : il vient de franchir le seuil jamais atteint des 3 000 abonnés angevins. “L’ONPL doit être l’orchestre de tous sans exclusion, car la musique est faite pour être partagée,” insiste le chef. Les initiatives du centre communal d’action sociale et de la Ville pour permettre aux plus démunis d’accéder aux concerts seront évidemment poursuivies, comme les concerts à prix réduit proposés par l’ONPL aux jeunes et aux étudiants. Quant à la programmation, Isaac Karabtchevsky l’a voulue riche et diversifiée pour “plaire au plus grand nombre”. Deux cycles importants seront ainsi proposés. Un festival Beethoven en novembre et décembre, avec notamment la Symphonie n° 9 et la Missa solemnis, avec l’excellent chœur de Brno. Puis un cycle Gustav Mahler. De février à mai, trois concerts seront proposés au public. Ce sera aussi l’occasion d’une initiative inédite : la création d’un chœur amateur régional. “Dirigé par le chef Valérie Fayet, il sera un trait d’union entre le public et les musiciens, milite Isaac Karabtchevsky. Il se produira pour la Symphonie n°2 de Mahler et j’espère que l’expérience se poursuivra”. La saison sera complétée par le traditionnel concert du Nouvel An et une série de rendez-vous autour de Prokofiev et Brahms en janvier ; Chopin et Mendelssohn, en mars ; puis Schubert, en juin. Le tout dernier concert, donné à Nantes (ceux qui aiment prendront le train), sera consacré aux chansons brésiliennes et au compositeur Villa-Lobos. Le ministre de la Culture brésilien Gilberto Gil y retrouvera sur scène un autre “compatriote”… Isaac Karabtchevsky est né de parents russes sur le “continent” brésilien”, avant de fréquenter le lycée français de Sao Paulo. ■ Renseignements : 02 41 24 11 24, www.onpl.fr Les trois tendances de Triptyque >ART L’édition 2004 de Triptyque, le salon d’Angers, vient de commencer. Dans trois sites d’exposition et de façon différente dans chaque lieu, des galeries donnent un coup de projecteur sur l’art contemporain. Stéphane Sautour dispose de tout l’espace de l’abbaye du Ronceray pour son installation, 5 heures, 39 minutes et 52 secondes. Ce jeune artiste de la galerie parisienne Hervé Loevenbruck présente des œuvres technologiques dans un contexte artistique. Dans la galerie du Grand-Théâtre, la critique d’art, jury d’expositions et galeriste Cérès Franco expose une VIVRE A ANGERS 28 Marc Roger 21 octobre La cicatrice De Krzysztof Kieslowski (1976). Nova Polska. 5,50 et 6,70 €. 20h15, Les 400 Coups. 26 octobre Des rois qui voulaient plus qu’une couronne Courts-métrages. Cinéville. 4,30 à 6,70 €. 13h15, Les 400 Coups. 27 octobre Holy Lola De Bertrand Tavernier. En avantpremière. 5,50 et 6,70 €. 20h15, Les 400 Coups. 2 novembre Mondovino De Jonathan Nossiter. En avantpremière. 5,50 et 6,70 €. 20h15, Les 400 Coups. Architecture angevine : murs, piliers 17 h, institut municipal. Les frontières polonaises dans l’histoire de l’Europe Par Jacek Rewerski. Nova Polska. Gratuit. 20 h 30, musée des beaux-arts. 19 et 20 octobre Sri-Lanka et Maldives Film de Jérôme Delcourt. Connaissance du Monde. 4 à 7,80 €. Le 19, à 14h30 et 18h30 ; le 20, à 14h30, 17h30 et 20 h 30, centre de congrès. 20 octobre Biologie : embryologie 18h30, institut municipal. L’usine Bessonneau, une ville dans la ville Par Jacques Bouvet. 2 €. 15h30, Welcome, place Maurice-Saillant. 21 octobre Sensibiliser les populations au danger des mines non explosées 20h15, institut municipal. 22 octobre Théâtre, théâtres… (voir 15 octobre). Les magistrats angevins et le code civil Par Jean Foyer, et Les Lyriades, bilan et perspectives, par Georges Cesbron. Académie d’Angers. 16 h, hôtel de Livois. 26 octobre La production du coton au Mali Par Mani Kamorro. Les Nuits Toucouleurs. Gratuit. 19 h, Le Trois-Mâts. 6 novembre Le vieux conte de Jerzy Hohhman. Nova Polska. 16 h, ESTHUA, campus SaintSerge. 27 octobre Affrontements d’hier, leçons d’aujourd’hui Avec le Pasteur Daudé et Mgr Bruguès. Festival d’Art Sacré. 20 h 30, centre Saint-Maurice. 9 novembre Rosenstrass De Margarethe Von Trotta. Cinéfac. 4,50 à 6,70 €. 20h15, Les 400 Coups. 29 octobre Méconnaissance et réalité de l’art baroque en France Par Claude Lebedel. Festival d’Art Sacré. 20 h 30, centre SaintMaurice. petite partie de son immense collection personnelle, riche d’œuvres d’artistes singuliers, libres de tout courant artistique. Enfin, le parking d’honneur de l’hôtel de ville accueille dix galeries, venues de France mais aussi d’Italie, Belgique, Luxembourg, Allemagne et Suisse, qui présentent une sélection de leurs artistes. ■ 15 octobre Théâtre, théâtres… 18h30, institut municipal. Jusqu’au 21 novembre, hôtel de ville, Grand-Théâtre, abbaye du Ronceray, 10 h -18 h 30 tous les jours, gratuit. 19 octobre Les catégories du jugement esthétique 18h30, institut municipal. OCTOBRE 2004 - N°283 Laïcité : les questions scolaires 20h15, institut municipal. >CONFÉRENCES 18 octobre New-York dans le cinéma américain 18h30, institut municipal. 4 novembre Rome au XVIIe siècle, berceau du baroque Par Patrick Barbier. Festival d’Art Sacré. 20 h 30, centre Saint-Maurice. Nature morte et paysage dans la peinture 20h15, institut municipal. Que reste-t-il du paradis ? Par Jean Delumeau. UATL-ECA. 15 h, hôtel Bleu Marine. L’église Saint-Laud Angers Musées Vivants. 5,50 €. 14h30, hôtel de Livois. 3247p24a30 6/10/04 8:23 Page 29 l’ A g E N D A Trio Dobrin Jazz manouche. 8 €. 20 h 30, centre Marcelle-Menet. 6 novembre Images parallèles et Extra Luna Cie S’Poart. 5 et 7 €. 20 h 30, centre Jean-Vilar. 5 novembre Théâtre, théâtres… (voir 15 octobre). Développement durable et démocratie participative 20h15, institut municipal. 16 octobre Anna Kupfer et Philippe Bourlois Musique yiddish. Nova Polska. Gratuit. 18 h, bibliothèque Toussaint. 12 et 13 novembre La tête à l’envers et Une tranche de vie ? Chorégraphie Amala Dianor et Zaza Disdier. 5 et 7 €. Le 12, à 14h30 ; le 13, à 20 h 30, centre Jean-Vilar. La Pologne, de Solidarnosc à l’Union européenne Par Bruno Drweski. Nova Polska. Gratuit. 20 h 30, musée des beaux-arts. >LECTURES 8 novembre L’artiste, le pape et le marchand La création artistique face à la tourmente des réformes protestante et catholique. Par Pascale Martinez. Festival d’Art Sacré. 18h30, Catho. 16 octobre Contes pour malentendants Traduction en langage des signes. 15 h, bibliothèque Monplaisir. Architecture angevine : voûtes, linteaux, plafonds 18h30, institut municipal. Contes Association La Jabotée. 14h30, bibliothèque de Belle-Beille. Toucouleurs. 3 et 5,50 €. 19h30, MPT Verneau. 22 octobre Vibrascene 5 Agence Too Mix. 5 et 7 €. 20 h 30, centre Jean-Vilar. Trio Rencontre Soirée tapas. Les Nuits Toucouleurs. Gratuit. 19h30, Le Trois-Mâts. Black Bom A et Tagada Jones Metal et punk. 13 et 15 €. 20 h 45, Le Chabada. Amp Fiddler Soul-funk. 13 et 15 €. 20 h 45, Le Chabada. Bayefall Gnawa Nuits Toucouleurs. Gratuit. 19h30, centre Jacques-Tati. Michel Boutet Chanson. 3 et 5 €. 20 h 30, MPT Monplaisir. Don Cherry’s Gift Mopti Sextet et Gangbé Brass Band. Jazz. NTA. 14 et 18 €. 20 h 30, théâtre Chanzy. Andy Bey Jazz vocal. Jazz Pour Tous. 6 et 10 €. 21 h, théâtre, place Ney. 30 octobre Paris Combo Chanson. 18 et 20 €. 20 h 45, Le Chabada. Lassy King Massassy Meilleur album rap 2003 au Mali, et Dieu du Soleil (Mali). Les Nuits Toucouleurs. 3 €. 19h30, centre Jean-Vilar. Chants Société des fêtes. 5 €. 20 h 30, théâtre Chanzy. 23 octobre Fred Wesley Soul-funk jazzy. 14,50 et 16,50 €. 20 h 45, Le Chabada. Chœur d’hommes d’Anjou Au profit du Secours catholique. 20 h 30, église Sainte-Bernadette. 9 novembre Le génie dans l’art 18h30, institut municipal. Anacréon. 10 à 20 €. 20 h 30, église Sainte-Thérèse. 2 novembre Loudblast, Oversoul et Dagoba Métal. 15 et 17 €. 20 h 45, Le Chabada. 17 octobre Schola Cantorum de Nantes Allegri, Carissimi, Lotti, Vivaldi. Orgue, Olivier Chapelais. Festival d’Art Sacré. 5 à 10 €, gratuit moins de 12 ans. 17 h, chapelle du Bon-Pasteur. 1804, George Sand 17h15, institut municipal. Mondialisation, anti-mondialisation, alter-mondialisation 20h15, institut municipal. 4 au 6 novembre Trio Bog 6,50 à 11,50 €. 20 h 30, théâtre du Champ-de-Bataille. 18 et 19 octobre Retour de Bamako Brahim Hanai, Jean-Yves Picq, Véronika Mabardi, M’Bamakan Soucko, le 18, à 20 h 30, et Ibrahima Aya, Hajar Bali, Valérie Deronzier, Roberet Silivi, le 19, à 20 h 30. Gratuit. NTA, place Imbach. 10 novembre Géographie physique de la Pologne 18h30, institut municipal. 12 novembre Histoire de la succursale de la banque de France d’Angers Par Rémi Gernigon, et Campagne d’Égypte (1798-1801), par Jacques Thomas. Académie d’Angers. 16 h, hôtel de Livois. 20 et 22 octobre Contes polonais et yiddish en musique Par Guillemette de Pimodan et Jean-Christophe Jehanne. Le 20, à 15h30, bibliothèque Toussaint, et le 22, à 18 h, bibliothèque La Fayette. >DANSE 12 au 16 octobre A Vida Enorme / épisode 1 Chorégraphie Emmanuelle Huynh. CNDC/NTA. 14 et 18 €. 20 h 30 sauf mercredi et jeudi, 19h30, centre Jean-Vilar. Kool Shen Hip hop. 23 et 25 €. 20 h 45, Le Chabada. Magdalena Zuk et Florent Maigrot Musique contemporaine polonaise. Gratuit. 19 h, bibliothèque Toussaint. 21 octobre Le Quatuor, Sur la corde rêve 3 “Molière” du meilleur spectacle musical. Tournées Baret. 17 à 40 €. 20 h, Grand-Théâtre. Gérard Lesne, alto, et Il Seminario Musicale Motets et cantates de Charpentier, Lully, Clérambault. Nadia Nid El Mourid ▼ Théo-café Dieu, qu’est-ce que j’en fais ? 20 h 30, café “Le 23”, 23, rue Voltaire. ▼ 19 octobre Suzanne Abbuehl et Stéphane Oliva Jazz vocal. Jazz Pour Tous. 6 et 10 €. 21 h, théâtre, place Ney. Ensemble Stradivaria Maîtrise de la cathédrale, ensemble vocal des Mauges. Anne Magouët, soprano ; Alain Buet, basse ; Jan-Willem Jansen, orgue ; Daniel Cuiller, direction. Bach, Haendel. Printemps des Orgues - Festival d’Art Sacré. 14 et 18 €. 20 h 30, cathédrale. Paul Lewis, récital de piano Beethoven, Busoni, Chopin, Schubert. Mardis Musicaux. 10 à 25 €. 20 h 30, GrandThéâtre. 6 novembre Festival d’Art Sacré Stabat Mater, de Pergolèse, et Trois leçons de mort, de Sébastien de Brossard. Maîtrise des Pays de la Loire, ensemble Hilarium. Béatrice Gobin, soprano ; Jean-Sébastien Beauvais, contre-ténor ; Bertrand Lemaire, direction. 8 et 12 €. 20 h 30, cathédrale. 29 octobre Ya Tiéné (Mali) Cabaret-concert. Les Nuits ▼ 4 novembre Contes polonais et yiddish en musique Par Guillemette de Pimodan et Jean-Christophe Jehanne. 14 h, bibliothèque Saint-Nicolas. Nuits Toucouleurs “spécial 30 ans Angers-Bamako” Frédéric Galliano & The African Divas, Nahawa Doumbia, Ya Thiené, Django Cissoko, Lassy King, Massassy. 15 et 17 €. 20 h 45 à 4 h, Le Chabada. Garou 32 à 37 €. 19 h, Amphitéa. 14 au 17 octobre État brut Et “Humains à bord”, théâtre clownesque. 6,50 à 11,50 €. 20 h 30, sauf dimanche, 17 h, théâtre du Champ-de-Bataille. 7 novembre Angers en chansons Avec le CCAS d’Angers. 15 h, théâtre Chanzy. 15 octobre Vive La Fête Electro. 13 et 15 €. 21 h 30 - 3 h, Le Chabada. Eric Manas Marc Domage >MUSIQUES 23 octobre Samedis satellite L’univers d’Emmanuelle Huynh, chorégraphe. CNDC. Gratuit. 14 h à 17 h, studios Bodinier, 26-28, rue Bodinier. 5 novembre Oyiwane (Niger) et Django (Mali) Les Nuits Toucouleurs. 5 à 8 €. 20 h 30, Le Trois-Mâts. OCTOBRE 2004 - N°283 29 9 novembre Happy Apple Jazz. NTA. 14 à 18 €. 20 h 30, théâtre Chanzy. VIVRE A ANGERS 8:24 Page 30 l ’ 11,12 et 14 novembre Festival Beethoven Symphonie n° 9. ONPL et le chœur philharmonique tchèque de Brno. Pamela Coburn, soprano ; Brigitte Pinter, alto ; Herbert Lippert, ténor ; Andreas Scheibner, basse ; Isaac Karabtchevsky, direction. 10 à 25 €. Les 11 et 12, 20 h 30 ; le 14, 17 h, centre de congrès (lire page 28). 20 au 22 octobre Au-delà des frontières Prix national de l’action sociale. Gratuit. 14 h à 18 h, Angers Centre Animation, 15, rue Thiers. 21 au 24 octobre Catena De Omar Cherrouk. Mise en scène, Lætitia Tendero. Théâtre Puzzle. 6,50 à 11,50 €. Du 21 au 23, à 20 h 30, le 24, à 17 h, théâtre du Champ-de-Bataille. >OPÉRA 16 et 17 octobre Le vase de parfum De Suzanne Giraud. Livret, Olivier Py. Création mondiale interprétée par l’Ensemble orchestral contemporain Angers Nantes opéra. 10 à 50 €. Le 16, à 20 h ; le 17, à 14h30, Grand-Théâtre (lire page 26). 13 au 16 octobre Entre courir et voler y a qu’un pas papa De et avec Jacques Gamblin. NTA. 14 et 18 €. 20 h 30, sauf mercredi et jeudi, 19h30, théâtre Chanzy. 23 octobre Les pas perdus De Denise Bonal. Mise en scène, Manuel Gilbert. Cie Au fil des mots. 3 et 5 €. 20 h 30, centre Jean-Vilar. 7 novembre Chapelle de la Barre et chapelle des Ursules Par René Combres. Festival d’Art Sacré. 15 h, chapelle de la Barre, 16 h, chapelle des Ursules. 4 novembre Devinez qui ? Dix petits nègres D’Agatha Christie. Mise en scène, Bernard Murat. Tournées Baret. 17 à 40 €. 20 h, GrandThéâtre. Les Gaïards en scène Improvisation. Cie Gaïa. 8 et 10 €. 20 h 30, L’Amphigouri, 4, allée François-Mitterrand. 5 novembre Shakespeare, le défi ! (voir le 15 octobre). 5 et 6 novembre Le pays d’Igor 7 €. Le 5, à 14h30 et le 6, à 20 h 30, théâtre Chanzy. 17 octobre Cinémagique ou l’invention du rêve Cie Bouffou théâtre. Marionnettes, cinéma, théâtre. 3 à 7 €. 16h30, centre Jean-Vilar. 6 novembre Les Gaïards en scène Improvisation. Cie Gaïa. 8 et 10 €. 20 h 30, La Comédie, 1, rue Cordelle. 19 au 21 octobre L’œil du cyclone De Luis Marquès. Mise en scène, Vagba Obou de Sales. Ymako Téatri (Côte d’Ivoire). NTA. 14 et 18 €. Le 19, à 20 h 30 ; les 20 et 21, à 19h30, atelier Jean-Dasté. 7 novembre Sculpteurs de nuit Théâtre noir, marionnettes. Cie Bouledegom’. 5 et 7 €. 16h30, centre Jean-Vilar. 20 octobre Chasseur de lune Théâtre de l’Ombrelle. 5 et 7 €. 14h30, centre Jean-Vilar. Petit frère et petite sœur Marionnettes. Cie Atipik. Le matin, bibliothèque de BelleBeille ; l’après-midi, bibliothèque de la Roseraie. 17 octobre Les Ponts-de-Cé Par Nadine Bulourde. Réservations Angers Tourisme, 0241235000. 15 h, église Saint-Aubin, rue Victor-Hugo. 5,5 € et 7 €. 22 et 23 octobre Shakespeare, le défi ! (voir 15 octobre). 29 et 30 octobre Shakespeare, le défi ! (voir 15 octobre). ▼ 15 et 16 octobre Shakespeare, le défi ! Mise en scène, Éric Métayer. Les Arthurs. 11 et 14 €. 21 h, La Comédie, 1, rue Cordelle. >VISITES 30 octobre Angers pendant les guerres de religion Par Jacques Rondeau. Réservations Angers Tourisme, 0241235000. 5,50 et 7 €. 15 h, jardin du musée Jean-Lurçat. 24 et 25 octobre Chasseurs de lune Spectacle d’ombres et musique africaine. Théâtre de l’Ombrelle. Les Nuits Toucouleurs. 3 à 7 €. Le 24, à 16h30 et le 25, à 14h30, centre Jean-Vilar. >THÉATRE A g E N D A 8 au 10 novembre Mieux que nos pères De Jean Verdun. Cie du 3e Œil. Gratuit. 20 h 30, MPT Monplaisir. 9 novembre Chansonniers des Deux-Ânes 38 €. 20 h 30, centre de congrès. 12 novembre Les Gaïards en scène (voir 6 novembre). VIVRE A ANGERS 30 Thierry Bonnet 6/10/04 ▼ 3247p24a30 >EXPOSITIONS Du 15 octobre au 16 novembre Bestiaire Dessins, peintures, vidéo. Association L’Enceinte. Mercredi et week-end, 14 h - 18 h, 3, boulevard Daviers. Du 15 octobre au 17 novembre Sur les traces des animaux de la forêt De Micheline Schreiber. Lundi au vendredi, 9 h - 12 h et 13h30 18 h, Maison de l’environnement. Jusqu’au 16 octobre Pologne inattendue Bibliothèque Toussaint. Du 16 octobre au 2 janvier 2005 Œuvres de Sylvie Mercier de Flandre 3 et 4 €. Mardi au dimanche, 14 h - 18 h, muséum d’histoire naturelle. Jusqu’au 17 octobre Peintures et sculptures Au profit de la recherche contre la mucoviscidose. Semaine, 15 h 19 h ; dimanche, 10 h - 12h30 et 15 h - 19 h, hôtel des Pénitentes. Jusqu’au 23 octobre Catherine Nicolas-Gautier Photos de Roumanie. Centre Marcelle-Menet. Jusqu’au 24 octobre Elzbieta, du grimoire au Pop’Art Bibliothèque Toussaint. Jusqu’au 27 octobre Affiches polonaises du XXe siècle… … et écrivains polonais contemporains. Bibliothèque Toussaint. Jusqu’au 29 octobre Mémoire du quartier Est Par le centre Marcelle-Menet. 14 h - 17h30, Welcome, place Maurice-Saillant. OCTOBRE 2004 - N°283 Jusqu’au 30 octobre Pologne d’hier et d’aujourd’hui Bibliothèque Toussaint. 10 h - 12 h et 14 h - 18 h, musée de la Tapisserie contemporaine (lire page 27). Jusqu’au 31 octobre État des lieux Peinture, fusain et craie de Christine Lassalle. Lundi, 14 h 17h30 ; mardi au vendredi, 9 h 12 h et 14 h - 18 h, théâtre du Champ-de-Bataille. Hedwige d’Anjou, roi de Pologne Nova Polska, une saison polonaise en Anjou. Gratuit. Tous les jours, 11 h - 19 h, salle Bessonneau, 15 ter, bd Foch. er Du 1 au 28 novembre Agadez, la nuit sous le soleil Photos de Maï Le Dû. Lundi, 14 h - 17 h, mardi au vendredi, 9 h 12 h et 14 h - 17h30, théâtre du Champ-de-Bataille. Jusqu’au 10 novembre Portraits de Loire Photographies de José Saudubois et Cartes Eaux Graphies, créations de Jean Robinet. Présence des Arts. 11 h - 19 h (17 h vendredi) ; fermé weekends et du 23 octobre au 1er novembre, Catho. Ah ! que l’image d’Ali est jolie… Photos de Sonja Hoffet. Tous les jours, sauf dimanche, 9 h - 19 h, bibliothèque universitaire, 5, rue Le Nôtre. Michel Faure Peintures, dessins et collages. Angers-Habitat, 4, rue de la Rame. Du 10 novembre au 18 décembre Le dessin dans les collections d’artothèques Mardi au samedi, 11 h - 19 h, NTA, place Imbach. Jusqu’au 14 novembre Collections du musée JeanLurçat et de la Tapisserie contemporaine Dix ans d’enrichissement des collections permanentes du musée et un nouveau parcours. 3 et 4 €. Mardi au dimanche, Anjou-Pologne, une histoire contemporaine Nova Polska, une saison polonaise en Anjou. Gratuit. Tous les jours, 11 h - 19 h, salle Chemellier. Jusqu’au 21 novembre Triptyque, salon d’Angers Les Galeries du Centre, Pascal Gabert, JGM Galerie (Paris), Bruno Mory (Bonnay), Nicole Buck (Strasbourg), Fred Lanzenberg (Bruxelles), Lucien Schweitzer (Luxembourg), Sonia Zannettacci (Genève), Wolf Lieser (Berlin), Forni (Bologne) exposent à l’hôtel de ville. Le Grand-Théâtre accueille la collection de Cérès Franco. L’abbaye du Ronceray s’ouvre à Stéphane Sautour, de la galerie Hervé Loevenbruck. Gratuit. Tous les jours, 10 h - 18h30. (Lire page 28). Jusqu’au 10 décembre L’os vivant Terre des Sciences. Lundi au vendredi, 9 h - 17 h, Angers Technopole, 8, rue Le Nôtre. Jusqu’au 15 janvier 2005 Dessins d’Italie de Guillaume Bodinier (1822-1828) 3 et 4 €. Mardi au dimanche, 12 h - 18 h (20 h, 1er vendredi du mois), musée des beaux-arts. Jusqu’au 30 avril 2005 La mémoire des anneaux Sept siècles d’enfermement. 6,10 €. 10 h - 17h30, château. 3247p31a35 6/10/04 8:26 Page 31 le gUidE Le trésor iconographique de Robert Brisset Plus de 16 000 clichés couvrant deux siècles d’histoire de la ville. Tel est le trésor réuni entre 1949 et 1984 par Robert Brisset. Ce fonds a été transmis par son épouse aux Archives municipales en 1990. La plus ancienne photographie originale de la collection : le jardin du Mail, lors de la 7 e exposition d’Angers, en 1864. >HISTOIRE rappeler qu’il était un “pur Angevin”. Son arrière-grand-père, François Brisset, quitte La Pommeraye pour Angers en 1860 où il ouvre une boulangerie place du château. L’un de ses fils, Henri, fonde en 1889 un commerce d’épicerie en gros, les fameux établissements Brisset (350 succursales à la veille de la Seconde Guerre Mondiale). À la génération suivante, l’aîné, Pierre, monte une belle affaire spécialisée dans les produits de régime, la société l’Aliment pur. Christine, sa seconde épouse, est une militante engagée du logement social et fondatrice en 1950 des Castors angevins. Le frère cadet de Pierre, Henri, hérite de la boulangerie. Il épouse en 1912 Madeleine Thibault et décède de la grippe espagnole en 1918. Il ne voit donc pas grandir son fils Robert, né en 1913 et qui est élevé entre sa mère et sa tante. Chimie et pharmacie Une première passion vient à Robert au cours de ses études à Mongazon : celle de la chimie. Il obtient une Robert Brisset au microscope, vers 1949. Gaspard Berthault. Robert Brisset aimait licence de chimie à l’Université catholique, ses diplômes de pharmacie à Angers et à Paris et passe avec succès en 1939 le concours de l’internat des hôpitaux. Après quelques années en région parisienne, il revient à Angers vers 1945 pour diriger les travaux pratiques de physique - chimie biologie (PCB) à l’école de médecine, puis enseigner la toxicologie. En même temps, il ouvre un laboratoire d’analyses médicales, 19, rue d’Anjou. C’est en tant qu’expert chimiste près la Cour d’appel et expert analyste pour le contrôle des spécialités pharmaceutiques auprès du ministère de la Santé qu’il est promu chevalier de la Légion d’honneur en 1966. bleue, en 1927-1928, à l’angle du boulevard et de la rue d’Alsace. Il fallait conserver la mémoire de l’évolution urbaine ! Le Photo-club de l’Anjou l’aide dans cette entreprise. Avec de fidèles amis, Marteau, Barbé, Delfaut, Mattéi, Rameau…, avec son épouse, mais aussi sa mère, dévouée collaboratrice, il furète partout dans les arrière-cours, sur les chantiers. Aucun quartier ne lui échappe. De retour chez lui, il développe luimême les clichés – d’autres sont traités aux studios Bruel, rue Boisnet –, les colle sur des fiches de bristol, les annote, place au dos le négatif dans une poche de papier cristal, les classe ensuite dans une grande armoire Louis-XIII. “Quand je mets le nez dans mes documents, disait-il, je suis un peu comme le paysan angevin décrit par Marc Leclerc devant sa grande “ormoère” ancienne bourrée de souvenirs”. En même temps, il amasse une importante documentation historique sur sa ville, entre à l’Académie d’Angers, participe à la fondation des Amis du vieil Angers en 1960 et aux activités du syndicat Le contretype de la plus ancienne photographie connue d’Angers : le pont suspendu de la Basse-Chaîne, vers 1849. Tout Angers en photographie Quoique très occupé, Robert Brisset conçoit peu à peu le projet de constituer une grande collection iconographique sur Angers. L’idée lui en vient en 1949, lors d’un déjeuner en famille… Personne ne se souvenait plus de ce qu’il y avait eu avant la construction de la Maison OCTOBRE 2004 - N°283 31 d’initiative, organise les premières visites guidées d’Angers, de jour et de nuit. Roger Mattéi, conseiller municipal, s’inspire de ses idées pour envisager une photothèque municipale en 1969. Mais celle-ci ne voit pas le jour. Photothèque municipale Des campagnes de prises de vue dans les collections publiques et privées donnent à son œuvre l’allure d’une synthèse sur l’iconographie angevine. Les contretypes (copie d’un cliché photographique) qu’il a réalisés jouent aussi un rôle de sauvegarde documentaire. Grâce à l’une de ces copies s’est conservée l’image de la plus ancienne photographie connue d’Angers : le pont suspendu de la Basse-Chaîne, vers 1849. La photothèque municipale a vu le jour en 1996, troisième section du service Archives-Documentation. Et la collection Robert Brisset, qui en est le plus beau fleuron, est en cours de numérisation pour une mise à disposition sur internet. ■ Sylvain Bertoldi Conservateur des Archives VIVRE A ANGERS 3247p31a35 6/10/04 8:26 Page 32 l e gU idE Dix libraires >LECTURE Bonne nouvelle pour les amateurs de lecture : à Angers, les librairies fleurissent et s’unissent. L’association Les Librairies Passion (1) a vu le jour le 3 mai. “Ma fille Géraldine et moi sommes à l’initiative de ce regroupement, précise Monique Jouy, la présidente. Lorsque nous avons ouvert Les 3 Lectures, en octobre 2003, nous sommes allées nous présenter aux autres nouveaux libraires : Historissimo, ouvert en mai et La Librairie…, en août. Nous avons aussi rencontré nos voisins les plus proches, La Luciole et L’Orchestral”. Une première réunion est organisée entre ces cinq librairies, qui ont en commun d’être de petite taille et spécialisées. Elles cherchent ensemble comment dynamiser leurs pratiques et se faire connaître. Et décident de contacter également les autres librairies indépendantes de la ville, y compris les généralistes de taille plus importante. Toutes répondent et adhèrent au projet. Seule Kroki ne suit finalement pas, le siège étant à Nantes, mais tout en étant d’accord avec l’esprit du regroupement. La première action de l’association toute neuve est de sortir une plaquette listant les librairies participantes, avec leur spécialité. Et de s’entraider. “Si des personnes me demandent une bande dessinée, je les envoie chez Bulle d’air, si c’est un livre d’histoire, je les adresse à Historissimo, témoigne Monique Jouy. Comme c’est assez loin, il m’arrive de faire venir le livre chez moi pour éviter un déplacement, à des personnes âgées par exemple”. Les clients apprécient. Créée trop récemment pour participer au Printemps des poètes, l’association se manifeste publiquement à l’occasion de Lire en fête et de la Nuit des libraires (lire encadré), manifestation créée par le Centre national du livre. À Angers, elle se déroulera place du Pilori, sous deux grandes tentes prêtées et aménagées par la Ville. ■ (1) Bulle d’air (bandes dessinées), Chrysalide (spiritualité), Contact, Historissimo (histoire), La Librairie…, La Luciole (jeunesse), Les 3 Lectures (théâtre, livres pour malvoyants), Lhériau (librairie papeterie), L’Orchestral (musique), Richer. Thierry Bonnet de caractère Les libraires passionnés, autour de leur présidente, Monique Jouy (devant, 2e à partir de la gauche). Manquent les représentants de La Librairie…, L’Orchestral et Bulle d’air. Lire en fête, les 15 et 16 octobre Les Librairies Passion seront toutes rassemblées place du Pilori, sous barnums, vendredi 15 octobre, de 18 h à 23 h, et samedi 16, de 11 h à 18 h, pour un salon du livre sur le thème de l’amour, avec plus de six cents ouvrages. Vendredi soir, animation de la compagnie Map “Le poète chuchote” et présence de Chantal Cahours, auteur jeunesse. Samedi, à partir de 14h 30, signature de livres par des auteurs : Maurice Daumas, Jean-Marie Defossez, Fred Sochard, Jean-Pierre Tusseau, Jacques Abeille, Patrick Barbier, Joc Line, Yves Jouan ; de 15 h 30 à 16 h 30, lecture par le Bibliothéâtre de nouvelles “Pour le meilleur et pour le… couple” ; à 17 h, remise du prix du 1er concours de nouvelles lancé par l’association, sur le thème “Quelle est la couleur de l’amour ?”. Renseignements dans les dix librairies. La science se fête dans toute la ville >DÉCOUVERTE Débutée ce lundi 11 octobre, la Fête de la science propose un programme copieux jusqu’au 17 octobre. Des expositions et des présentations permanentes occupent toute la semaine : appareils scientifiques anciens à la Catho, nouvelle salle des espèces disparues ou menacées au muséum, l’os vivant à la Maison de la technopole. Les Thierry Bonnet Les laboratoires de recherche angevins ouvrent leurs portes les 16 et 17 octobre, en clôture de la fête de la science. VIVRE A ANGERS 32 OCTOBRE 2004 - N°283 laboratoires de l’université, de la Catho, de l’INRA accueillent le public. Chevrollier devient Lycée des sciences, avec des conférences, ateliers et cafés-sciences. D’autres cafés-sciences ont lieu à l’institut municipal jusqu’au 14. Belle-Beille est le Quartier de la science. Jusqu’à vendredi, le centre Jacques-Tati propose des expositions sur le développement durable, des animations sur les énergies renouvelables, une chasse aux trésors de la science et une conférence sur les énergies au XXIe siècle. Tandis que le Village des sciences s’installe à la faculté des sciences, boulevard Lavoisier, samedi et dimanche après-midi : avec visite des laboratoires de recherche, ateliers de l’ADN, animations des Petits Débrouillards, etc. Samedi, pour la première fois, l’école des arts et métiers participe, elle ouvre ses portes, fait visiter ses ateliers et propose expériences et démonstrations. Enfin, comme tous les ans, la rue François-Raspail se transforme en Rue de la science, pour proposer une fête populaire aux nombreuses animations et expositions, sur le thème de l’eau de la mer. ■ Programme détaillé auprès de Terre des sciences, 1, rue Fleming, 0241721421, ou sur le site www.terre-des-sciences.org 3247p31a35 6/10/04 8:26 Page 33 l e gU idE Images du sol, histoire des hommes >ÉDITION Les amateurs d’histoire évoque le travail et la vie des archéologues, photographes, fouilleurs, anthropologues… “Lors des portes ouvertes sur le chantier en 2000, les Angevins nous posaient des questions sur notre métier auxquelles nous ne savions pas toujours bien répondre. Nous avons travaillé en ce sens”, note l’archéologue Jean Brodeur. Avec son collègue Frédéric Chaumot et François Fayet, enseignant en audiovisuel à la Catho, il est un des trois artisans de ce cédérom. ■ Cédérom PC et MAC (OS X) en vente à la boutique du musée des beaux-arts. 23 €. l’urbanisme de la ville antique, la vie des habitants, l’économie. Dans “l’évolution du paysage”, quelques clics de souris permettent Philippe Thibault locale et les Indiana Jones en herbe vont trouver là un précieux outil de connaissance et de découverte des origines de la ville et du métier d’archéologue. La Ville, en lien avec le centre régional de documentation pédagogique et des archéologues, vient d’éditer un cédérom intitulé “Images du sol, histoire des hommes”. Le déclic aura été le chantier de fouilles engagé à l’occasion de la construction du parking SaintLaud. D’importants vestiges ont en effet été mis au jour dont une nécropole du Bas-Empire de cent soixante-seize tombes, essentielle pour avancer dans la connaissance de l’histoire angevine. “Il était important d’en faire profiter les Angevins, souligne Monique Ramognino, conseillère déléguée aux Musées. Nous voulions que cette éducation au patrimoine soit d’une grande qualité scientifique et largement ouverte au grand public.” D’où l’idée du cédérom. Images, cartes et plans, sons, photographies, séquences vidéo, textes, témoignages audios… Pour une utilisation facile (l’interface est agréable), le cédérom a été réalisé en trois parties directement accessibles. À travers la partie “un site, une fouille”, on découvre les 2000 m2 du chantier archéologique, la nécropole du Bas-Empire mise au jour et le mobilier collecté qui constituent une mine d’informations sur À la découverte des jeux de plateau >SALON La 14e édition du salon Aventura se tiendra les 30 et 31 octobre aux greniers Saint-Jean. Rassemblement pour les joueurs de la région, ce salon, organisé par la fédération ludique de l’Ouest (FLO), a aussi pour objectif de faire découvrir au public la passion du jeu et les nouveautés. Pas de jeux vidéo, mais de bons vieux jeux de plateau, jeux de rôles, échecs, go… Une centaine de démonstrations est programmée. Le public pourra évidemment jouer. “Les jeux seront installés sur plus de la moitié du site et des animateurs circuleront pour apprendre les règles au public. Pour cela, nous privilégions les jeux aux règles simples,” souligne Philippe Thibault, vice-président de la FLO. Ce sera particulièrement le cas dimanche à partir de 10 h, avec le tournoi de Micro-Mutant, un ancien jeu de puces ultra-simple remis au goût du jour. Au programme également : un espace dédié aux petits ; un espace de construction Kapla ; des animations permanentes autour des jeux pour les aficionados (les Aventuriers du rail, Mémoire 44, les nouveaux Dungeon Twister, un cocktail game organisé samedi à 18 h, des jeux de figurines…) ; ou encore un jeu de Bakari géant (36 m2) installé place du Tertre. Les organisateurs espèrent bien accueillir également le championnat de France du jeu de cartes Gang of four. ■ de remonter selon son rythme de l’arrivée des TGV au passé galloromain de la ville. Enfin, “les métiers de l’archéologie” (1) L’institut national de recherches archéologiques préventives et l’association régionale pour la diffusion de l’archéologie en Pays de la Loire. Pendant les vacances, “Je joue sport” >LOISIRS Pour occuper les 11 – 14 ans pendant les vacances de la Toussaint, la Ville met de nouveau en place son opération “Je joue sport”. Il s’agit d’activités multisports encadrées par des animateurs des centres de loisirs et des éducateurs sportifs municipaux. Elles se dérouleront du 25 au 29 octobre salle JeanMonnet, rue du Haut-Chêne, de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h, avec repas sur place (accueil possible de 8 h à 18 h). Au programme : tir à l’arc, VTT, catamaran, course d’orientation, tennis de table… Tarif de 12,45 € à 31,90 €, selon le quotient familial. Inscriptions dès le 11 octobre, dans la limite des places disponibles, à la direction Sports et loisirs, 12, rue des Ursules. Renseignements au 02 41 05 45 25. Entrée : 2,50 €, gratuit pour les moins de 16 ans accompagnés d’un adulte. Samedi, 10 h - 2 h ; dimanche, 10 h - 19 h. Renseignements : 0241681203. OCTOBRE 2004 - N°283 33 VIVRE A ANGERS 3247p31a35 6/10/04 8:26 Page 34 l e gU idE Dimanche, 11h30 : ondes ouvertes aux familles de détenus femmes désespérées, en larmes. Nous essayons de les réconforter, de les apaiser avant de diffuser leurs messages”. Les témoignages d’affection, d’amour ou d’amitié sont très attendus par les détenus surtout en ces dimanches où les heures comptent parfois double en l’absence de toute activité ou visite. Cet espace d’expression est très important pour les familles qui sont très sensibles au fait qu’une radio leur offre un temps qui leur soit entièrement consacré. Quant aux détenus, il leur arrive d’enregistrer l’émission pour la réécouter. Et pour ceux qui n’ont pas la chance de recevoir de messages, ils se nourrissent de l’écho de voix chaleureuses qui pourraient leur être destinées. Entre les animateurs et les familles, des liens se créent : “On les appelle par leur prénom, cela est plus cordial”. Pour l’une de ces bénévoles, le souvenir le plus marquant restera sans aucun doute celui d’un père appelant son fils et lui disant ces quelques mots “Mon fils, je t’aime”. ■ MB Thierry Bonnet Entre les animateurs et les familles, des liens se créent au fil des émissions. >INITIATIVE Un dimanche en fin de matinée dans les locaux de RCF, il est 11 h 15. Les premiers appels arrivent au standard. 11 h 30, l’antenne est ouverte, place au “téléphone du dimanche”, pour une heure trente d’émission. En coulisse, une standardiste; derrière la vitre, deux animateurs, le plus souvent une femme et un homme. C’est ainsi que l’émission fonctionne depuis dix ans. Créé en 1993, “le téléphone du dimanche” a été initié par l’association Oliver Giran, qui a pour vocation, depuis douze ans, d’accueillir les familles de détenus de la maison d’arrêt d’Angers. Parmi ses bénévoles, Gilberte, l’une des animatrices du “téléphone du dimanche”: “Auparavant, il n’existait aucune structure d’accueil pour les familles de détenus, les gens attendaient à l’extérieur par tous les temps. L’idée du “téléphone du dimanche” nous est venue de Lyon où ce concept existait déjà depuis dix ans”. Animé alternativement par une vingtaine de bénévoles (sur les soixante de l’association), “le téléphone du dimanche” est souvent le premier contact que les détenus, récemment incarcérés, peuvent avoir avec leurs proches, bien avant les visites au parloir ou le courrier. “Notre souhait est de renouer au plus vite les liens entre les détenus et leur famille, et les maintenir. Un détenu resté en contact avec sa famille aura bien plus de chances de s’en sortir.” Chaque dimanche, près de 80 appels sont diffusés en direct. Les détenus peuvent capter l’émission sur leur poste de radio ou via le canal télévisé. Elle est enregistrée et rediffusée les dimanches et lundis soirs. Le rôle des animateurs et de la standardiste est primordial : “Parfois, nous avons des appels de 1 cartable + 1 leçon de générosité = 1 enfant scolarisé Lorsque Al Cantara, association franco-marocaine, lançait il y a un an l’opération “1 cartable, 1 enfant scolarisé”, elle n’imaginait pas remporter un tel succès. Al Cantara, dont l’action privilégie l’esprit de solidarité et l’échange de culture, avait été sollicitée par des associations, écoles et orphelinats, marocains. Comme l’explique Abdel Chérif, son président et Gérard Thébault, viceprésident “nous agissons toujours au plus près des populations. Ce sont les gens sur place qui nous font part de leurs besoins réels”. Dès le lancement de l’opération, près de 150 courriers ont été envoyés aux établissements scolaires et aux municipalités de la région. Le bouche à oreille, l’affichage ont fait le reste. Diverses actions ont été menées pour médiatiser l’événement et pour financer l’acheminement : des soirées, des manifestations sportives, des animations au sein de supermarchés. “C’est incroyable comme les gens sont généreux ! Notre but était de récupérer mille cartables. Aujourd’hui, cet objectif est largement dépassé !” Outre les cartables, des cahiers et des crayons pour les petits écoliers marocains ont déjà été acheminés lors d’un premier voyage en juin, à Casablanca, Marrakech, Taza et Essaouira. Avec, dans chaque VIVRE A ANGERS 34 OCTOBRE 2004 - N°283 cartable envoyé, une lettre et des dessins d’écoliers ayant participé à l’opération. En septembre, l’association s’est rendue cette fois dans la région d’Agadir. Al Cantara fait confiance à la générosité de chacun pour que cette belle aventure ne s’arrête pas en si bon chemin. “Nous souhaitons que cette première initiative soit le commencement d’ un échange entre les enfants marocains et français, mais aussi qu’elle se poursuive avec d’autres micro-projets culturels ou artistiques”. Al Cantara ne signifie-t-elle pas “passerelle”, “pont” en arabe ? ■ Thierry Bonnet >SOLIDARITÉ L’association franco-marocaine Al Cantara a récupéré des cartables avant de les acheminer au Maroc. 3247p31a35 6/10/04 8:26 Page 35 l e >INFORMATIONS Concours “une histoire pour le cinéma” sur le thème “les enfants et la guerre” pour classes de collèges et lycées : imaginer une histoire en deux pages dactylographiées, à envoyer, avant le 10 décembre, au festival Premiers Plans, 5 bis, rue Claveau. Renseignements au 0241885152 ou [email protected] L’ASCAPE accompagne cadres, techniciens et jeunes diplômés dans la recherche d’emploi, 22, rue Larévellière, 0241604320. Concours de plaidoiries sur les droits de l’homme, au mémorial de Caen : pour les lycéens, le 28 janvier (candidatures jusqu’au 31 octobre), et pour avocats, le 30 janvier (dépôt des candidatures jusqu’au 12 novembre). Tél. : 0231060647. Le centre culturel d’Esperanto reprend ses cours et met à disposition son exposition internationale de dessins d’enfants. Informations : 6, rue du Buis, 0241668336. Rencontre avec l’illustratrice et auteur Elzbieta, sur l’enfance, le 21 octobre, de 9 h à 12 h, à l’office de tourisme, place Kennedy. Colloque “égalité et services publics territoriaux”, le 14 octobre, de 9h30 à 17h30, et le 15 octobre, de 9h15 à 12h45, à l’UFR droit, économie et gestion. 35 €. Inscriptions au 0241962106. Présentation du système électoral des États-Unis, le 2 novembre, à 18 h, à la bibliothèque anglophone, 60, rue Boisnet. Tél. : 0241249707. Échanges sur les résultats des élections américaines autour d’un café-croissant, le 3 novembre, de 8 h à 10 h, à la bibliothèque anglophone. Tél. : 0241249707. Exposition “Trésors de savoirfaire”, du 16 octobre au 14 novembre, l’après-midi, au centre Saint-Maurice, 2, rue de l’Oisellerie. Gratuit. Tél. 0241879837. >SOLIDARITÉ Littérature et livres roumains, du 4 au 16 octobre, à la librairie Contact. Présentation de livres de contes, le 6 octobre, par Mariana Cojan-Negulescu. Tél. : 0241241500. Permanences SURDI 49 les 27 octobre, 10 et 24 novembre, de 14h30 à 17 h. Réunion mensuelle le 23 octobre, de 14h30 à 17h30, 22, rue du Maine. Fax : 0241489164 ou [email protected]. Inscriptions au challenge “popReporter” pour élèves et étudiants, jusqu’au 31 décembre. Contacts : 0251803347 ou 0251803236, www.atlantique.banquepopulaire.fr La Banque alimentaire recherche des bénévoles pour sa prochaine collecte des 26 et 27 novembre. Tél. : 0241603305. >RENDEZ-VOUS Marche autour du lac de Maine, organisée par l’UNICEF, le 13 octobre, de 9h30 à 11h30 : 2 €, pour “sauver les enfants-soldats”. Conférence “le gouvernement polonais à Angers 1939-1940” de la Société des études angevines, le 14 octobre, à 20 h 45, salle de la Godeline, 73, rue Plantagenêt. 4,60 € pour les non-sociétaires, 2,50 € pour les étudiants et les demandeurs d’emploi. Tél. : 0241240604 ou [email protected] Exposition “sur les traces des animaux de la forêt”, du 15 octobre au 17 novembre, maison de l’environnement. Tél. : 0241223230. “Brouillon de lecture” : parole donnée aux lecteurs, le 29 octobre, à 20 h 30, à L’Autrement Café, 90, rue Lionnaise. Renseignements : 0241603275 ou 0241731077, www.brouillon-de-lecture.com [email protected] L’APTIRA recherche des bénévoles pour accompagnement scolaire à domicile. Renseignements : 35, rue Saint-Exupéry, 0241886433. Permanences Vie Libre les 2e et 4e mardis du mois, de 17 h à 19 h. Accueil et verre de l’amitié le 26 octobre dès 17 h. 22, rue du Maine, 0241860722 ou [email protected]. L’AFM recherche des bénévoles pour préparer le Téléthon des 3 et 4 décembre. Tél. : 0675212036. Le Jardin de Cocagne propose à ses adhérents des légumes bio, cultivés par des jardiniers en réinsertion professionnelle. Renseignements au 0241931919. gU idE Journées des métiers d’art, du 15 au 17 octobre Deuxième édition des journées des “atelier Bariscco”, restauratrice de tableaux, 8, rue SaintAignan (les 16 et 17, de 10 h à 12 h). Jérome Doucet, luthier et archetier, 7, rue Saint-Maurille. Michel Dutru, relieur, 15, rue Lionnaise. Patrice Lebreton, “La Passerelle”, céramiste, 28, rue de Frémur. Patrick Robin, “Robin et Frandsen”, luthier, 36, rue Desjardins (le 16, de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h). Jean-Marc Seguin, reliure, dorure, restauration, 26, rue David-d’Angers (le 15, de 10 h à 12 h et 14 h à 18 h, et le 16, de 10 h à 12 h). métiers d’art, manifestation nationale qui a vocation à ouvrir au grand public les ateliers de ces artisans d’un genre particulier. Plusieurs artisans angevins participent à l’opération. Les ateliers sont ouverts les 16 et 17 octobre, de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h, sauf indication contraire. Laurence Chagnias, “atelier Garance”, restauratrice de tableaux, 9, rue des Jacobins (le 16, de 10 h à 12 h et 14 h à 18 h). Caroline Chupin, Exposition-vente pour la recherche médicale contre la mucovisidose, jusqu’au 17 octobre, de 15 h à 19 h, le dimanche de 10 h à 12h30 et de 15 h à 19 h, à l’hôtel des Pénitentes, Boulevard Descazeaux. Tél. : 0241889885. “Bienvenue à la ferme” ouvrent leurs portes, du 11 au 17 octobre. Informations et guide disponibles à la Chambre régionale d’agriculture. Tél. : 0241186062 ou [email protected] >SPORTS >SANTÉ Conférence de l’Espace éthique angevin, “la santé entre éthique et économie”, le 21 octobre, à 20 h, au lycée Joachim-du-Bellay. 5 € sauf adhérents (étudiants, chômeurs : 2 €). Contact : 0676521522 ou [email protected] >SORTIES Observation du ciel, à la maison des chasseurs de Bouchemaine, avec Ciel d’Anjou, le 19 octobre, à 20 h 30. 4 € pour non-adhérents. Tél. : 0241475493 ou 0241546319. 30e cross du 11 novembre organisé par le Courrier de l’Ouest et la Ville. Courses de 8h45 à 16h35 au parc de Pignerolle. Parcours familles à 11h45. Contact : 02 41688688. Animation “les jeunes à la rencontre des pros de l’ASGA”, le 25 octobre, de 14 h à 16h30, à la patinoire. Contact : 0241054525. >LOISIRS Catalogue hiver Tourisme et Loisirs disponible 25, rue SaintLazare. Tél. : 0241487373 Sortie “champignons”, le 7 novembre. Départ à 10 h, maison de l’environnement. Gratuit. Réservations : 0241223230 Le club des chiffres et des lettres se réunit le vendredi après-midi, de 14h15 à 17 h, centre social, 17, rue de Jérusalem. Tél. : 0241432480. Excursion littéraire : “Littérature et mémoire. Proust et Chateaubriand” le 24 octobre. Départ 8 h, place du château. 58 €. Inscriptions jusqu’au 15 octobre au 0683343049 ou [email protected] Cours de viet vo dao les mercredis soir et samedis matin au COSEC Montaigne. Tél. : 0241181657 et [email protected] Randonnées avec le Groupe pédestre angevin. Cotisation : 25 €. Tél. : 0241346019. Sortie mycologique, le 3 novembre, avec la Société d’Études Scientifiques de l’Anjou. Départ 14 h, à l’entrée du parc de Villechien. Gratuit. Tél. : 0241665682. Les oiseaux du parc de Balzac, le 17 octobre, de 8h45 à 11h30, avec la Ligue de Protection des Oiseaux. Renseignements : 0241444422. Les agriculteurs du réseau >ATELIERS Atelier de calligraphie, au théâtre du Champ-de-Bataille, les 16 octobre et 6 novembre, de 9h30 à 12h30. 25 € la séance. Inscriptions : 0241720094. Saison canadienne à la Bibliothèque anglophone : ateliers le 16 octobre, de 10 h à 12 h et de 13 h à 18 h, 60, rue Boisnet, 0241249707, [email protected] Atelier jardin biologique, le 17 octobre, à 10 h, la maison de l’environnement. Gratuit. Réservation au 0241223230. OCTOBRE 2004 - N°283 35 Stage “la voix chantée”, les 16 et 17 octobre, école Jo Bithume, rue de la Paperie à Saint-Barthélemyd’Anjou. 165 €. Tél. : 0241660445. Stage “de la jonglerie à l’objet dansé”, les 20 et 21 novembre, école Jo Bithume, rue de la Paperie à SaintBarthélemy-d’Anjou. 165 €. Tél. : 0241660445. >FORMATION Formation BAFA par l’ADFOCAL, 0241220088, [email protected] Cours de roumain par la Coordination Anjou Roumanie, le mardi à 19 h, 20 h ou 21 h, 80, rue La Révellière. Tél. : 0241181065 “Osez entreprendre”, formation de 3 jours, les 17, 18 et 19 novembre, proposée par l’Université et la Chambre de commerce et d’industrie, à toute personne intéressée par la création, la reprise ou le développement d’activités. Renseignements au CUFCO, 42, rue de Rennes : 0241962384, www.univangers.fr/cufco >ENSEIGNEMENT Le CUFCO propose des cours de français pour étrangers. Renseignements : 42, rue de Rennes, 0241962384 et [email protected] 2e salon Studyrama des études supérieures pour informer futurs bacheliers et étudiants, le 11 décembre, de 10 h à 18 h, au parc des expositions. Pré-inscriptions sur www.studyrama.com/salons Tél. : 0240831319. Forum ÉSEO étudiants-entreprises des domaines électronique et informatique, le 8 novembre, au centre de congrès. Contact : 0241866624 ou [email protected] VIVRE A ANGERS 3247P36 6/10/04 8:30 Page 36 infos P R AT I Q U E S ENVIRONNEMENT URGENCES 02 41 05 44 21 Environnement santé publique (bruit, insalubrité, animaux nuisibles, mauvaises odeurs, pollution…) SOCIAL-FAMILLE 02 41 54 56 00 Tri sélectif TOM (gratuit sur poste fixe) 0 800 41 88 00 Propreté publique 115 Plaintes pour discriminations raciales 114 Centre communal d’action sociale 02 41 05 49 49 CLIC 02 41 25 01 11 Samu social sans-abri Déchetteries Les déchetteries de la Baumette, de Villechien, d’Avrillé, de SaintSylvain-d’Anjou, de Bouchemaine, et la recyclerie Emmaüs (SaintJean-de-Linières) sont ouvertes en semaine, de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h, le samedi, de 8 h 30 à 18 h, le dimanche, de 8 h 30 à 12 h. Centre local d’information et de coordination gérontologique 02 41 54 56 10 Gestion des déchets (jours et heures de collecte des ordures ménagères) Relais assistantes maternelles Désinfection, désinsectisation, dératisation, désourisation, animaux errants 02 41 54 56 20 3, allée du Haras Nids de guêpes, reptiles Qualité de l’air-qualité de l’eau Douches municipales 2, rue Léon-Jouhaux SOS Urgences mamans (garde d’enfant) 18 02 41 05 44 18 02 41 20 30 84 Angers Proxim’services (garde d’enfant) Écoute parents - enfants Allo enfance maltraitée Sos Amitié (24 h/24) Planning familial 02 41 87 33 91 02 41 60 26 38 02 41 20 77 03 0 800 83 57 92 119 02 41 86 98 98 02 41 88 70 73 18 Police secours 17 SAMU 15 Médecin de garde 02 41 33 16 33 Urgences 02 41 35 37 12 Clinique de la main 02 41 86 86 41 Centre antipoison 02 41 48 21 21 Urgence dentiste (le week-end) 02 41 87 22 53 GDF 02 41 43 65 65 EDF (numéro Azur) 0 810 333 049 Eau 02 41 05 50 50 Assainissement 02 41 05 51 51 Pompiers Pour tout conseil ou problème de contraception, grossesse, avortement, prévention des maladies sexuellement transmissibles, viol, violence, inceste. Sos Femmes Divorce et médiation MAIRIE Médiation familiale et conseil conjugal (CAF) 0 800 49 05 05 Mairie 5 sur 5 (gratuit depuis un poste fixe) Médiations 49 Mouvement du Nid Ce numéro est à votre disposition pour signaler tout problème : banc endommagé, lampadaire défectueux, nid de poule, tags, vitres brisées, nuisances sonores… Don du sang 02 41 87 97 22 02 41 31 15 65 02 41 81 14 17 02 41 68 49 00 02 41 48 19 28 02 41 72 44 44 02 41 05 40 00 02 41 05 40 17 Hôtel de ville (standard) Police municipale La nuit, jusqu’à 22 heures, appeler le commissariat central au 02 41 57 52 00 Du lundi au samedi de 8 h 30 à 0 h 30. 02 41 05 44 79 Objets trouvés PHARMACIES DE GARDE Après 22 heures, s’y présenter muni d’une ordonnance et d’une pièce d’identité. Pour les dimanches et jours fériés (sauf modification de dernière minute) : Dimanche 17 octobre Pharmacie Trousselle, 94, avenue Patton Pharmacie Ricadat, 6, rue de la Gare TRANSPORTS SANTÉ Voirie 02 41 88 87 40 Point accueil santé solidarité Météo (0,34 €/mn) 5, rue de Crimée Centre d’alcoologie Alcooliques anonymes Vie Libre Alcool assistance Croix-d’or Sida info service (gratuit sur poste fixe) AIDES (lutte contre le sida) Drogues Info service (gratuit sur poste fixe) Tabac info service (0,15 €/mn) 02 41 44 08 72 02 41 48 49 48 02 41 86 07 22 02 41 32 79 17 0 800 840 800 02 41 88 76 00 0 800 23 13 13 0 803 30 93 10 VIVRE A ANGERS Bus (Cotra) Taxis Gare routière SNCF (0,34 €/mn) Aéroport d’Angers-Marcé Fourrière automobile Sara Stationnement 36 OCTOBRE 2004 - N°283 02 41 21 54 00 0 892 68 02 49 02 41 33 64 64 02 41 87 65 00 02 41 88 59 25 0 836 35 35 35 02 41 33 50 00 02 41 21 55 00 02 41 24 13 40 Dimanche 24 octobre Pharmacie Belaud, 18, rue de-Villemorge Pharmacie Bienvenu, place La Fayette Dimanche 31 octobre Pharmacie Deraëve, 65, boulevard Foch Pharmacie Harter, 3, avenue Pasteur Lundi 1er novembre Pharmacie Dolais-Nicolle, 5, place du Lycée Pharmacie Godard, place du Chapeau-deGendarme Dimanche 7 novembre Pharmacie Koënig, 128, avenue René-Gasnier Pharmacie Morvan, centre commercial Jean-Vilar