Répartition des fonds propres de base

Transcription

Répartition des fonds propres de base
1
SA MAJESTÉ LE ROI MOHAMMED VI, QUE DIEU LE GLORIFIE
SOMMAIRE
06
Mot du Président
08
Environnement économique
international et national
10
•Monde : les signes de raffermissement de
66
Activité du Groupe
68
•Banque de détail
oPerformance confirmée sur le marché des
particuliers locaux
oInclusion Financière : une forte contribution à
l’insertion économique des couches sociales
défavorisées
oMeilleur accompagnement du marché des
professionnels
oLes Marocains du Monde : Nouveaux jalons
pour l’essor de nos activités sur le marché
des MDM
oPrivate Banking : la continuité dans une ligne
d’excellence, pour la valorisation et la gestion
rapprochée du patrimoine de ses clients
68
70
l’activité au sein de la zone euro font leur
apparition
11
satisfaisant
12
Le Groupe Banque Populaire
14
•Faits marquants
15
•Indicateurs clés
18
•Action BCP
20
•Valeurs du Groupe
22
•Dates clés
24
•Le capital humain au service de la
performance
26
•Système d’information : des processus au
service du développement du Groupe
28
Conformité Groupe et Responsabilité
Sociale de l’Entreprise
32
Gouvernance d’Entreprise
34
•Règles de Gouvernance en phase avec les
meilleures pratiques
38
71
•Maroc : un bilan économique plutôt
72
74
75
75
77
78
79
80
•Banque de l’Entreprise et de l’international
oBanque de la PME : des solutions concrètes
face aux attentes évolutives des entreprises
oActivité Trade Finance et Correspondent
Banking : une croissance soutenue
oActivité de Marché : une dynamique
constante
oBanque de financement et des Grandes
Entreprises : une expertise confirmée pour la
clientèle Corporate
•Filiales
120
Zoom Banque Atlantique
124
Etats Financiers
•Gestion des risques : une culture au coeur
de nos préoccupations
5
L’année 2013 nous a confortés, encore une fois, dans nos choix stratégiques et dans
la pertinence de notre modèle économique, unique sur l’échiquier bancaire marocain,
inspiré des valeurs de la coopération et de la mutualité et privilégiant, dans sa finalité,
l’intérêt collectif.
Forte de la mobilisation de ses 12 500 collaborateurs, du maillage de son réseau
au niveau national et international, de la synergie optimisée de ses filiales et de
l’engagement permanent de ses Fondations, la Banque Populaire a pu, durant cet
exercice, maintenir la cadence de l’amélioration de ses indicateurs d’activité et de
rentabilité tout en continuant à renforcer son positionnement et sa notoriété au sein du
secteur bancaire marocain.
Ainsi, nos choix en matière de bancarisation de l’économie et de densification de notre
réseau nous ont permis de maintenir notre cadence de recrutement qui dépasse les
420.000 nouvelles relations et d’améliorer nos parts de marché tant en ce qui concerne
la mobilisation de l’épargne que le financement de l’économie qui se sont situées
respectivement à 28 et 25%.
Pour ce qui concerne la valeur ajoutée du Groupe, elle a dépassé, pour la première fois,
les 13 milliards de dirhams, soit une progression de 14,6%, portée par l’activité Maroc,
mais aussi par une contribution significative de nos filiales Banque Atlantique dont la
part au PNB du Groupe, pour le premier exercice de consolidation, s’est élevée à 13%.
De même, nos fondamentaux se sont renforcés par une croissance substantielle de nos
fonds propres à 34,5 milliards de dirhams et un effort conséquent de provisionnement,
permettant ainsi à notre Groupe de poursuivre sereinement ses objectifs de croissance
et sa contribution au développement de l’économie nationale.
Le Groupe s’est également affirmé en tant qu’acteur citoyen et responsable de
tout premier plan. Nos multiples actions de parrainage culturel, sportif, éducatif,
environnemental ou caritatif ont marqué de leur empreinte la réalisation de projets
d’envergure au service d’une société toujours plus solidaire. Les initiatives prises en
faveur de la lutte contre toutes les exclusions ont été nombreuses et continueront, à
l’avenir, d’être portées par nos valeurs sans cesse affirmées : Solidarité, Proximité,
Citoyenneté, Performance.
Ces réalisations nous ont valu de nombreuses distinctions aussi bien à l’échelle
nationale qu’internationale. A titre d’exemples, le Groupe a reçu le trophée de la
meilleure banque de détail en Afrique ; le trophée du meilleur service en ligne au
Maroc qui a récompensé, pour la deuxième année consécutive, notre solution de mobile
banking dénommée « Pocket Bank » ; tandis que notre Fondation vouée au microcrédit
et à l’inclusion financière, en l’occurrence Attawfiq Micro-Finance, a été consacrée par
l’agence internationale Fitch Rating, qui lui a attribué la meilleure notation à l’échelle
africaine.
Si nous pouvons nous réjouir ensemble de nos
réalisations, il nous incombe de poursuivre,
avec détermination, notre engagement et notre
mobilisation pour une croissance pérenne
de notre Institution dans le cadre de notre
plan triennal 2013-2015 en s’appuyant sur
notre modèle éprouvé de banque universelle,
d’expertise, de métiers diversifiés et de
synergies optimisées.
De même, nous devons veiller à renforcer
la vocation panafricaine de notre banque,
à travers nos filiales bancaires, mais aussi
à travers de nouveaux créneaux que nous
comptons déployer, et ce, afin de contribuer à
cette dynamique prometteuse initiée par notre
pays dans le cadre d’une coopération Sud-Sud
novatrice et créatrice de valeurs.
Nous continuerons également à assumer
notre mission à l’égard de la Confédération
Internationale des Banques Populaires, dont
nous assurons la présidence, dans le cadre
du plan d’action ambitieux que nous avons
adopté et qu’il nous incombe de mener à
terme en promouvant les valeurs des banques
coopératives et en renforçant les mécanismes
de coopération entre elles.
Dans le même sillage, notre Groupe veillera
à parachever sa réforme institutionnelle
de manière à consolider et à consacrer
définitivement son caractère coopératif et
mutualiste et à mettre en place les règles de
bonne gouvernance induites par cette évolution.
Ce sont là des challenges stimulants pour nos
collaborateurs qui, au quotidien, portent nos
valeurs avec enthousiasme et abnégation et
que je tiens à féliciter et à remercier pour leurs
efforts et leur constante mobilisation.
Mohamed BENCHAABOUN
7
9
MONDE : LES SIGNES DE RAFFERMISSEMENT DE L’ACTIVITE AU SEIN DE
LA ZONE EURO FONT LEUR APPARITION
En 2013, l’économie mondiale aura souffert de la persistance des facteurs de dégradation de
l’activité. Du coup, la progression du PIB a été inscrite en ralentissement avec, toutefois, un
certain rééquilibrage des moteurs de la croissance au profit de certains pays avancés, notamment
le Royaume-Uni (1,8% en 2013, contre 0,3% en 2012) et le Japon (1,5% en 2013, au lieu de 1,4%
en 2012).
L’activité économique mondiale a clôturé ainsi l’exercice 2013 sur une légère décélération avec
une croissance de 3%, selon les estimations du FMI (Vs. 3,2% une année auparavant). Aux EtatsUnis, le ralentissement du PIB a été plus prononcé avec un PIB en augmentation de 1,9% contre
2,8% en 2012. La reprise de l’économie américaine aura été entravée par un assainissement
jugé excessif des finances publiques et par les imbroglios liés au plafond de la dette, qui se sont
traduits par le « Shutdown » de l’administration américaine au cours du mois d’octobre 2013.
Evolution du taux de chômage (%)
Taux de croissance (en%) de l’économie mondiale
5
Emerg & en dév
Etats-Unis
Espagne
Italie
Zone Euro
Monde
France
Allemagne
2,8
3,2
1,2
2012
3,0
2,8
1,9
-0,7
3,9
3,6
3,0
26,4
25
5,3
4,9
4,7
1,5
10,3
10,7
25,5
12,2
10,8
24,9
11
12,4
5,3
5,5
10,7
11,9
5,2
5,2
-0,5
2013
2014
Source : Fonds Monétaire International (Elaboration DAR)
2015
2012
2013
2014
2015
Source : Fonds Monétaire International (Elaboration DAR)
Pour ce qui est de la zone euro, son économie est demeurée anémique. Elle aura été freinée
par la faiblesse des pays périphériques et affaiblie par le rétablissement toujours incomplet des
banques.
Son PIB a accusé une nouvelle récession en 2013, passant de -0,7% à -0,5%. Toutefois, l’activité
au sein de la zone a commencé à partir du 2 ème trimestre de l’année à montrer quelques signes
de raffermissement et ce, après six trimestres consécutifs de contraction. Par principales
économies, seules l’Allemagne et, dans une moindre mesure, la France auront réussi à tirer leur
épingle du jeu en affichant des taux de croissance respectivement de 0,5% et 0,3%. En Espagne
et en Italie, le rythme de baisse de l’activité continue de se modérer (-1,9% pour l’Italie en 2013,
contre -2,4% en 2012 et -1,2% pour l’Espagne, au lieu de -1,6% un an plutôt).
Enfin, dans les pays émergents et en développement, la croissance a été vigoureuse, quoiqu’en
léger ralentissement sur fond de déséquilibres structurels (dégradation du solde de la balance
courante) de plusieurs grandes économies émergentes comme l’Inde, le Brésil, ou encore
l’Indonésie. Pour cette région, la croissance s’est située à 4,7% en 2013 alors qu’elle était de 5%
en 2012.
En ce qui concerne les politiques monétaires, elles sont restées expansionnistes, avec le maintien
par la FED de son taux directeur dans une fourchette de 0% à 0,25% et la baisse par la BCE, à
deux reprises, de son taux directeur pour le ramener à 0,25%.
MAROC : UN BILAN ECONOMIQUE
PLUTÔT SATISFAISANT
Si 2012 a été l’année de l’alourdissement du déficit
budgétaire (-7,3% du PIB contre -6,5% en 2011) et du
ralentissement de la croissance économique (2,7% au lieu
de 5% en 2011), 2013 aura été celle du redressement. En
effet, l’économie nationale a terminé l’année sur une nette
atténuation du déficit budgétaire pour se fixer à 5,4% du
PIB et sur une croissance soutenue du PIB de 4,4%.
Certes, la bonne campagne agricole y a beaucoup contribué
avec une production céréalière qui a atteint les 97 millions
de quintaux, mais il faut dire aussi que cette croissance
recouvre une certaine résilience des activités non agricoles,
notamment les services A titre d’exemple, le secteur
touristique a enregistré de bonnes performances,en dépit
du contexte extérieur très contraignant.
Evolution du taux de croissance du PIB national
Moy période: 4,4%
6,3
Toujours dans le cadre des efforts d’assainissement des
finances publiques, il a été décidé d’imposer dès janvier
2014 les grandes et moyennes exploitations agricoles.
S’agissant des conditions de financement, notamment sur
le plan international, le Maroc a été réaffirmé par le FMI
quant au maintien de la ligne de crédit de précaution & de
liquidité (LPL).
Au chapitre des échanges commerciaux, un début de
reprise a été constaté. Il s’est traduit par une atténuation
de 5,7 MMDH du déficit commercial et une amélioration
du taux de couverture à 48,2% en 2013 (47,8% en 2012).
Cette évolution favorable des échanges commerciaux
recèle en elle-même un mouvement de rééquilibrage de la
nature des produits importés au profit de l’investissement.
Cela dit, les importations de biens d’équipement et de
demi-produits ont évolué favorablement (+8,2% et +3,6%
respectivement), témoignant de la consolidation de
l’effort d’investissement des entreprises marocaines. En
revanche, les importations de produits alimentaires et de
produits finis de consommation ont accusé des retraits
respectifs de -14,5% et -1,8%. Parallèlement, l’analyse
des exportations confirment la montée en puissance
de quelques secteurs d’activité industriels, notamment
les secteurs de l’automobile (+23,3% à 31 MMDH), de
l’aéronautique (+14,7% à 7,7 MMDH), de l’électronique
(+11,9% à 7,9 MMDH) et de l’agriculture & agro-alimentaire
(+3,4% à 33,7 MMDH). Une tendance au renforcement de
l’investissement qui trouve son corollaire aussi dans l’appui
soutenu de l’investissement étranger (affermissement de
25,2% des IDE à 40,2 MMDH).
4,8
5,6
5
4,8
3,3
3
4,4
3,7
2,7
2,7
2002 - 2005
2006 - 2013
Source : Haut-Commissariat au Plan (Elaboration DAR)
Evolution de l’Indice des Prix à la Consommation (IPC)
Par ailleurs, l’évolution des coûts est restée maîtrisée.
L’indice moyen des prix à la consommation a ainsi clôturé
l’année sur une hausse modérée de 1,9%, attribuable
essentiellement aux produits alimentaires (+2,4%). L’indice
des produits non alimentaires a affiché, quant à lui, une
hausse limitée à 1,5%.
En matière de finances publiques, l’Etat, face à l’hémorragie
provoquée par les dépenses de compensation, a mis en
place à partir du mois de septembre 2013 un système
d’indexation limité et partiel des produits pétroliers.
Parallèlement, et en vue d’atténuer le déficit budgétaire, il
a procédé à des coupes dans le budget d’investissement et
a opéré une rationalisation de ses dépenses.
Moy période: 4,6%
7,8
3,7%
1,9%
1,3%
1,0%
2008
2009
0,9%
0,9%
2010
2011
2012
2013
Source : Haut-Commissariat au Plan (Elaboration DAR)
Contribution à l’évolution des importations en 2012 et 2013
2013
2012
4,55%
1,56%
1,41%
1,07%
0,70%
0,18%
0,83%
0,12%
-0,34%
-1,07%
Biens
Demi
d’équipement produits
-1,31%
-1,58%
produits
produits
produits produits
finis de
énergétiques
bruts alimentaires
consommation
Source : Office des Changes (Elaboration DAR)
Contribution à l’évolution des exportations en 2013
3,15%
0,80%
0,07%
0,73%
0,83%
0,44%
-0,69%
-6,09%
Autres
Industrie
pharmaceutique
Aéronautique
Electronique
Automobile
Textle
et Cuir
Agriculture
et
Agro alimentaire
Phosphates
et
derivés
Source : Office des Changes (Elaboration DAR)
11
13
• Trophée de la meilleure banque de détail d’Afrique décerné lors des African Banker
Awards ;
• Trophée du meilleur service en ligne au Maroc remporté pour la 2 ème année consécutive.
Celui-ci récompense la solution mobile-banking « Pocket Bank » ;
• Attribution par l’agence Fitch Ratings de la notation « A- avec des perspectives
stables » à la Fondation Attawfiq Micro-Finance (meilleure évaluation d’une institution
de micro-finance du continent africain) ;
• Mise en place d’un dispositif commercial en faveur de la clientèle MDM établie en
France, dans le cadre de l’amélioration de la synergie avec le Groupe Français Banque
Populaire Caisse d’Epargne (BPCE) ;
• Lancement par le Groupe Banque Populaire et Western Union du premier service de
«Transfert d’argent Cash to Compte» ;
• Augmentation du capital des BPR en faveur du personnel, visant à renforcer la culture
du sociétariat et l’esprit d’appartenance au Groupe.
Indicateurs financiers consolidés
(En milliards de dhs)
2013
2012
2011
290,3
271,4
237,4
Fonds propres consolidés
34,5
30,9
27,9
Produit net bancaire
13,2
11,5
10,2
3,2
3,2
3,0
2,0
1,9
1,8
Total bilan
Résultat net consolidé
dont Résultat net part du Groupe BCP
Indicateurs d’activité commerciale
Dettes envers la clientèle
• Clientèle locale
• Clientèle MDM
Emplois
dont :
• Créances sur la clientèle
• Portefeuille titres
Agences bancaires au Maroc
Guichets automatiques bancaires
Cartes monétiques
Nombre de clients
(En milliards de dhs et en nombre)
2013
2012
2011
210,0
133,3
76,7
269,6
201,9
127,7
74,2
249,9
183,6
112,6
71,0
220,9
199,8
58,1
1 250
1 449
3 357 000
4 530 000
184,2
52,7
1 145
1 323
3 094 000
4 200 000
170,5
41,2
1 045
1 180
2 607 000
3 797 000
Parts de marchés
2013
2012
2011
Dépôts de la clientèle
28,2%
27,9%
28,0%
Crédits à l’économie
24,5%
24,0%
24,3%
Autres indicateurs
Sociétaires
Effectif
Banques Populaires Régionales
Fondations
Filiales spécialisées
Banques à l’international
Banque Offshore
Points de présence microcrédit
Bénéficiaires actifs des microcrédits
(En nombre)
2013
2012
2011
429 000
12 319
10
3
12
4 (1)
1
380
226 719
427 000
11 878
10
3
12
4 (1)
1
361
220 996
422 000
11 206
10
3
10
3
1
316
215 576
(1) La holding Atlantic Business International contrôlant 7 banques
Principaux ratios
Ratio d’activité
Coefficient d’emploi (y compris titres de créances
& emprunts extérieurs)
Ratios de risque
Ratio minimum de solvabilité
Coefficient de division des risques (en MDH)
Taux de créances en souffrance
(En nombre)
2013
2012
2011
90,9%
91,7%
90,0%
13,4%
6 203
5,0%
12,1%
5 644
3,9%
12,7%
5 377
3,6%
15
Le Groupe Banque Centrale Populaire a réaffirmé,
au terme de l’exercice 2013, son élan commercial
et ses performances financières, confirmant par là
l’efficacité de son business-model et la portée de son
développement à l’international, un développement
particulièrement appuyé par la croissance prononcée
du Groupe Banque Atlantique.
Collecte des dépôts : +4% à 210 milliards de DH
28,2% de part de marché (+33 pb)
L’encours des dépôts de la clientèle a atteint 210
milliards de dirhams en progression de 4%. Sur le
marché national, le Groupe a confirmé son efficacité
commerciale en termes de mobilisation de l’épargne
grâce à un large réseau de proximité, vecteur de
son implication constante dans la bancarisation des
ménages. Ainsi, les dépôts de la clientèle au Maroc se
sont situés à 194,4 milliards de dirhams , en hausse de
4,9%. Cette progression, qui dépasse celle du secteur
bancaire, a permis d’améliorer le positionnement du
Groupe de 33 points de base à 28,2%, et de consolider
sa position de 1er collecteur de dépôts.
Sur le marché des particuliers locaux, le Groupe a
affiché une croissance vigoureuse : l’activité de collecte
a ainsi progressé de 7,2% contre 4,3% pour les autres
banques, soit un gain de part de marché de 48 points de
base à 22,2%.
Cet effort commercial est sans cesse guidé par un souci
d’optimisation du coût de collecte, avec une part des
ressources non rémunérées de 62,4% contre 54,6%
pour les autres banques de la place.
Une telle performance traduit la consécration de la
stratégie de conquête et de fidélisation de la clientèle
qui a permis au Groupe de recruter plus de 422 000
nouvelles relations et de porter son portefeuille à 4,5
millions de clients.
Promoteur d’une politique de proximité continue,
le Groupe poursuit l’extension de son réseau de
distribution. Il a ainsi ouvert 105 nouvelles agences
au Maroc, portant leur nombre à 1 250, soit le premier
réseau du secteur bancaire national, avec une part de
marché de 21,4% en amélioration de 72 points de base.
Le Groupe compte également 630 points de distribution
additionnels et 1 449 guichets automatiques qui
proposent une offre de produits et de services des plus
innovants.
Acteur de référence dans les activités monétiques,
le Groupe affiche un nombre de cartes monétiques
dépassant 3,4 millions, dont plus de 230 000 cartes
distribuées en 2013.
Dépôts des Marocains du Monde : 76,7 milliards de DH
Sur le marché des Marocains du Monde, le Groupe
a consolidé sa forte position commerciale, avec un
encours de dépôts de 76,7 milliards de DH, à la faveur
de ses canaux de transfert de plus en plus diversifiés
(+141 points de base en part de marché en volume
de transferts), des services de proximité offerts et
du dynamisme assuré par la force de vente au Maroc
comme à l’étranger.
Créances sur la clientèle : +8,5% à 199,8 milliards de DH
24,5% de part de marché (+47 pb)
Les créances sur la clientèle ont crû de 8,5% à 199,8
milliards de dirhams. Au Maroc, la distribution
additionnelle des crédits réalisée par le Groupe s’est
située à près de 9 milliards de dirhams, soit un encours
de 182,6 milliards de dirhams. Cette progression traduit
l’implication continue du Groupe dans le financement
du tissu productif de l’économie nationale avec une
hausse de l’encours des crédits de 5,1% contre 2,4%
pour les autres banques de la place, permettant ainsi
de conquérir un gain de part de marché de 47 points de
base à 24,5%.
Crédits aux particuliers : +6,2% à 53,4 milliards de DH
Acteur de premier plan sur le marché des particuliers,
le Groupe a atteint un encours de crédits de 53,4
milliards de dirhams, en progression de 6,2%, soit une
part de marché de 25,9% en amélioration de 37 points
de base.
L’engagement du Groupe pour le financement de
l’économie s’est renforcé grâce, notamment, à sa
capacité de mobilisation de l’épargne régionale, à
son coefficient d’emploi (90,9% contre une moyenne
de 102,4% pour les autres banques) et à sa solidité
financière.
Produit Net Bancaire : +14,6% à 13,2 milliards de DH
Le produit net bancaire a marqué un bond de 14,6% à
13,2 milliards de dirhams, résultat d’une progression
soutenue de l’ensemble de ses composantes : résultats
des activités de marché +42%, marge sur commissions
+42% et marge d’intérêts +9%.
Fonds propres consolidés : +11,3% à 34,5 milliards de DH
Cette performance est particulièrement portée
par la contribution significative du Groupe Banque
Atlantique ainsi que par la dynamique commerciale des
différents pôles opérationnels du Groupe sur le marché
domestique.
Tirant profit de la réccurence des résultats financiers du
Groupe BCP et d’une politique de distribution conciliant
rentabilité et renforcement de la solidité financière, les
fonds propres consolidés ont enregistré un bond de
11,3% à 34,5 milliards de dirhams, conférant au Groupe
un levier de croissance soutenue.
Le PNB social de la BCP s’est établi à 4,2 milliards de
dirhams, soit une progression prononcée de 10,1%.
De même, la dimension du Groupe a été davantage
confortée, avec un total bilan en augmentation de 7% à
290,3 milliards de dirhams.
Résultat brut d’exploitation : +8,9% à 6,7 milliards de DH
Le résultat brut d’exploitation s’est apprécié de 8,9%
à 6,7 milliards de dirhams, traduisant la vigueur du
modèle Banque Populaire en termes de création de
valeur et d’optimisation des moyens.
Standard & Poor’s : meilleure notation du secteur
bancaire marocain et maghrébin
Dans son rapport publié le 13 janvier 2014, l’agence
Standard & Poor’s a attribué au Groupe la note « BB+/
Stable/B », soit le meilleur rating du secteur bancaire
marocain et maghrébin. A travers ce rating, Standard
& Poor’s consacre le rôle joué par le Groupe et sa
position commerciale forte et dominante au sein du
paysage bancaire marocain, notamment en matière
de mobilisation de l’épargne, de transferts provenant
des Marocains du Monde et de financement du tissu
économique national et régional.
De plus, l’organisme de rating estime que le Groupe
BCP bénéficie d’une forte flexibilité financière, grâce
au Fonds de Soutien alimenté par la BCP et les
Banques Populaires Régionales en vue de garantir leur
solvabilité, et d’un profil de financement et de liquidité
adéquat avec un bon accès aux dépôts non rémunérés.
Par ailleurs, la position du Groupe en matière de risque
a été jugée adéquate par Standard & Poor’s.
Résultat net part du Groupe BCP : +4% à 2 milliards de DH
Bénéficiant d’une évolution favorable du PNB, le
résultat net part du Groupe BCP a enregistré une
croissance de 4% à près de 2 milliards de dirhams
tandis que le résultat net consolidé s’est maintenu à 3,2
milliards de dirhams, en dépit de l’extension de l’effort
de provisionnement pour la couverture des risques.
En vue de garantir un développement sécurisé, le
Groupe a affecté, sur une base sociale, une enveloppe
additionnelle de près d’un milliard de dirhams aux
provisions pour risques généraux. Cela porte leur
encours à plus de 2 milliards de dirhams. Cette
provision constitue un socle financier permettant
au Groupe de poursuivre son engagement effectif à
financer l’économie réelle.
Principaux indicateurs des Banques Populaires Régionales en 2013
BPR
Centre-sud
El Jadida-Safi
Dépôts de la
clientèle
14 986
Emplois
16 942
Fonds
propres
2 401
8 604
9 147
892
Fès-Taza
13 361
15 045
Laâyoune
2 960
3 548
Marrakech-Béni-Mellal
Meknès
Capital
428
(en millions de DH)
Bénéfice
net
206
579
Nombre
d’agences
87
448
73
94
Effectif
Nombre de
GAB
116
365
109
1 929
532
160
591
97
115
698
269
55
154
23
34
16 882
17 166
1 677
439
91
750
141
185
9 678
10 860
1 493
388
141
482
80
90
Nador-Al-Hoceima
22 696
25 532
3 188
382
194
539
88
85
Oujda
14 133
15 718
1 835
343
171
519
90
104
Tanger-Tétouan
16 122
17 352
1 927
438
153
601
99
124
Rabat-Kénitra
23 746
24 923
2 093
840
217
1 243
230
250
17
Bourse de Casablanca : 5 ème année de baisse en 6 ans
Hormis un rebond en 2010, justifié principalement par l’opération de réorganisation
stratégique des valeurs ONA et SNI, le marché boursier marocain a signé sa cinquième
année de baisse en 6 ans, avec une contre-performance de -2,62% à 9 114,1 pts.
L’analyse de l’évolution du MASI nous permet de faire ressortir 3 phases distinctes :
9600
Plus haut de l'année
2013 : 9 418,49 Dhs
9400
9200
Phase I : -1,1%
Phase II : -9,8%
9000
8800
Phase III : +9,1%
8600
8400
Annonce du
reclassement
du Maroc
dans le MSCI
de l'Emerging
au Fontier
Market
8200
8000
7800
janv.-13
févr.-13
mars-13
avr.-13
mai-13
IPO de
JLEC
Pression acheteuse
sur les valeurs
entrantes du MSCI
FM
Plus bas de l'année
2013 : 8 356,40 Dhs
juin-13
juil.-13
août-13
sept.-13
oct.-13
nov.-13
déc.-13
Première phase du 01/01/2013 au 11/04/2013 :
Durant cette période, le MASI a évolué dans un trading range compris entre 9 400 pts
et 8 760 pts. Reflétant l’attentisme des opérateurs, l’évolution du MASI s’est cantonnée
à -1,1%, traduisant notamment des réalisations annuelles décevantes (baisse de la
masse bénéficiaire de -10% en 2012).
Deuxième phase du 12/04/2013 au 29/08/2013 :
L’annonce du passage du Maroc de l’Emerging au Frontier market dans l’indice de
Morgan Stanley (MSCI) a eu un impact réel sur le Masi. Ce dernier a en effet enregistré
un repli de -9,8% pour atteindre son plus bas annuel à 8 356,40 pts.
Troisième phase du 30/08/2013 au 31/12/2013 :
Le MASI a renoué avec la hausse (+9.1%) durant cet intervalle, grâce notamment à la
pression acheteuse exercée sur les valeurs entrantes du MSCI Frontier Market.
Evolution du titre BCP
Bénéficiant de la confiance de ses investisseurs, le titre BCP a confirmé son profil défensif en
enregistrant, en 2013, une contre-performance limitée à -1,7%, contre des pertes de -2,6% pour le
marché.
En termes de volume, la BCP a monopolisé 6% du flux global du marché boursier en 2013. A ce titre,
elle a été classée 4 ème parmi les 5 valeurs les plus dynamiques de la place casablancaise.
115
Plus haut de l'année
2013 : 197,5 Dhs
105
BCP : -1,7%
95
85
75
MASI : -2,6%
Plus bas de l'année
2013 : 178,75 Dhs
BCP
MASI
19
Un Modèle Bancaire Unique
Le Groupe Banque Populaire est constitué d’un ensemble d’organes opérant en synergie, composé de
Banques Populaires Régionales (BPR) à vocation coopérative, de la Banque Centrale Populaire (BCP),
organe central du Groupe, de forme société anonyme cotée en Bourse, de filiales spécialisées, de
fondations d’utilité publique et de banques et représentations à l’étranger.
Solidarité, Proximité, Citoyenneté et Performance
Telles sont les valeurs qui caractérisent le Groupe Banque Populaire et qui trouvent leur source dans
son modèle coopératif et mutualiste. Elles affirment ainsi ses atouts identitaires, reflètent sa culture,
portent sa vision, renforcent la cohésion entre ses différentes entités et traduisent ses engagements
pour le développement économique et social de notre pays.
La solidarité
Elle est ancrée dans l’histoire de la marque Banque Populaire et constitue l’une de ses valeurs
fondamentales. Elle permet au Groupe d’assurer sa mission d’intérêt général de bancarisation, de
développement socio-économique, à travers des actions à forte retombées sociales et économiques
en faveur des régions, des différents secteurs d’activités, notamment les plus défavorisés.
La proximité
La structure régionale du Groupe Banque Populaire, la densité de son réseau et sa bonne répartition
sur l’ensemble du royaume, lui ont permis d’être en contact des réalités et spécificités locales et de
contribuer à la mobilisation de l'épargne, à son utilisation au niveau des régions où elle est collectée
et à la promotion des activités bancaires au niveau local et régional.
La citoyenneté
Le Groupe Banque Populaire veille à mettre en œuvre des actions qui s’inscrivent dans une démarche
globale de développement durable. Sa vocation citoyenne trouve ainsi sa concrétisation dans ses
trois fondations : « Banque Populaire », « Création d’Entreprises » et « Attawfiq Micro-Finance ». La
première, promeut la culture et la scolarisation dans le monde rural notamment celle de la jeune
fille. La seconde encourage l’esprit entrepreneurial aussi bien pour la clientèle locale que MDM. La
troisième, quant à elle, contribue à l’inclusion bancaire et financière en aidant les micro-entrepreneurs.
La performance
Le Groupe vielle à la promotion de la culture de l’efficacité, du professionnalisme, de la satisfaction
client et de l’innovation tout en améliorant ses modes de fonctionnement.
Communication Institutionnelle : au service des valeurs du Groupe
Celle ci a été largement relayée durant la Coupe
d’Afrique des Nations de football, pendant le mois de
Ramadan et à l’occasion de plusieurs manifestations
culturelles d’envergure nationale et internationale.
Les performances du Groupe ont également fait
l’objet d’une communication financière grand public,
pour réaffirmer sa place prépondérante sur la scène
bancaire marocaine et continentale.
Par ailleurs, la communication digitale s’est attelée au
renforcement de notre empreinte numérique sur le Web.
Elle s’est également impliquée pour davantage de
visibilité de la Banque Populaire sur les réseaux
sociaux, particulièrement auprès des publics jeunes.
Parallèlement, nos Fondations, qui demeurent des
acteurs hautement engagés dans leurs créneaux
d’intervention respectifs, ont pleinement contribué
à notre politique de Responsabilité Sociale et
Environnementale (RSE). Ainsi, le positionnement
citoyen du Groupe a été densifié par le développement
d’actions fortes dans les domaines de l’environnement,
du développement durable, de la santé, de la lutte
contre la pauvreté, de l’éducation et de la culture.
Cette présence affirmée à des évènements
institutionnels majeurs (African Banker Awards, Rabat
Expo 2013…) a renforcé l’ancrage du Groupe à l’échelle
continentale et locale.
www.gbp.ma
CHEFS D’ENTREPRISE, OPTEZ POUR UN BOUQUET D’AVANTAGES
AVEC LES BUSINESS CARDS DE LA BANQUE POPULAIRE
*** Produits garantis par la MCMA
Durant cet exercice et afin de réaffirmer sa vocation de
banque universelle et de proximité, la Banque Populaire
a continué à déployer tous azimuts sa campagne de
communication institutionnelle : « Je suis populaire ».
Pour ce faire, de multiples campagnes commerciales
ont été lancées sous différents formats (bannières
classiques, reach média et vidéos….) sur des sites à fort
taux d’audience.
** En partenariat avec Maroc Assistance Internationale.
L’exercice 2013 a été caractérisé, sur le plan de la
communication institutionnelle, par la confirmation
du positionnement du GBP dans la modernité et dans
une dynamique de progrès illustrée par la conclusion
de plusieurs partenariats stratégiques à fort impact
économique et social.
Conçue pour permettre à l’entreprise de doter ses cadres dirigeants de moyens sécurisés pour le réglement de leurs dépenses à
caractère professionnel au Maroc ou à l’étranger*, la gamme Business Cards de la Banque Populaire vous ouvre la voie vers de
www.gbp.ma
nouveaux succès.
Pour répondre à l’ensemble des besoins des entreprises, quelle que soit leur taille, un choix de 4 cartes vous est proposé. En plus des
fonctionnalités habituelles des cartes monétiques destinées aux entreprises, cette nouvelle gamme donne accès à de nouveaux
services et à des avantages exclusifs:
- Jusqu’à 50% de réduction sur la réservation d’hôtels en partenariat avec Hôtel Express International au Maroc et à l’étranger ;
- l’accès aux Salons VIP de Priority Pass dans plus de 600 aéroports dans le monde pour les porteurs de l’International Executive Business Card ;
- le dépannage immédiat** en fonds en cas de perte ou de vol des cartes internationales et remplacement sous 24 heures partout dans le monde ;
- d’autres services d’assurance*** et d’assistance** au Maroc et à l’étranger offrant une couverture 24h/24 ;
- choix personnalisé par profil des plafonds de retrait, de paiement et de cash advance ;
- possibilité de désactivation de la fonction retrait ;
- un relevé détaillé de l’ensemble des transactions effectuées par carte et un suivi à distance via ChaabiNet.
* Les cartes internationales sont adossées au compte de l’entreprise en dirhams bénéficiant d’une autorisation de l’ODC ou d’un compte en dirhams convertibles ou d’un compte en devises.
BANQUE POPULAIRE, DES SOLUTIONS CONCRÈTES POUR LES ENTREPRISES
21
25 Mai 1926
Dahir portant création du modèle organisationnel de la Banque.
2 Février 1961
Refonte du CPM.
1972
Ouverture à l’international, avec la création de la Banque Chaabi du Maroc (BCDM) à Paris.
1990
Le Groupe crée des filiales métiers spécialisées en vue d’élargir sa palette de services offerts à la clientèle.
2000
Réforme du Crédit Populaire du Maroc portant sur :
• la valorisation de la dimension régionale des BPR;
• l’élargissement des prérogatives du Comité Directeur.
2004
Introduction en Bourse de la Banque Centrale Populaire.
2008
Prise de contrôle de la Banque d’affaires Upline Group, visant à développer son offre dans les métiers de la
banque d’investissement.
2009
• Participation minoritaire croisée OCP/BCP, en vue de consolider le positionnement des deux Groupes sur
leurs marchés respectifs;
• Fusion entre la Fondation Banque Populaire pour le Micro-Crédit et la Fondation Zakoura Micro-Crédit;
• Prise de participation majoritaire de 53% dans le capital de Maroc Leasing.
2010
• Concrétisation de la prise de participation de la Banque Centrale Populaire dans des Banques internationales:
British Arab Commercial Bank (Royaume-Uni), Union des Banques Arabes et Françaises (France) et Arab
Italian Bank (Italie);
• La Banque Centrale Populaire consolide les comptes des organismes du Crédit Populaire du Maroc et de
leurs filiales, suite aux amendements de la loi n° 44-08 modifiant et complétant la 12-96 : le Groupe BCP
intègre désormais les Banques Populaires Régionales, en plus de la BCP et de leurs filiales;
• Fusion de la Banque Centrale Populaire et de la Banque Populaire de Casablanca, faisant du nouvel ensemble
un important pôle financier sur la place de Casablanca ;
• Obtention de l’Investment Grade attribué pour la première fois par l’agence de notation Standard & Poor’s
au Groupe Banque Populaire, rating : « BBB-/A-3 ».
2012
• Ouverture du capital de la BCP à des partenaires stratégiques :
o Groupe français Banque Populaire Caisse d’Epargne (BPCE);
o Société Financière Internationale (IFC).
• Partenariat stratégique entre BCP et AFG pour le développement des activités bancaires dans sept pays de
l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA).
2014
Bonne dynamique en Afrique subsaharienne à travers la signature de plusieurs conventions à l’occasion de la
tournée Royale :
• Guinée
oSignature d’un accord-cadre avec Electricité de Guinée (EDG) ;
oSignature d’un mémorandum d’entente avec le Ministère Délégué des Guinéens de l’Etranger pour l’appui
du Groupe au rapatriement de l’épargne des Guinéens résidant à l’étranger et à sa mobilisation en faveur
du développement économique.
•Côte d’ivoire
Signature de plusieurs conventions, totalisant un montant de 2,5 milliards de DH, au profit de projets
économiques et sociaux en marge du forum économique Maroc-Côte d’Ivoire.
•Sénégal
Levée d’un montant de 4,3 milliards de DH en faveur de l’Etat du Sénégal pour le financement de projets
structurants relatifs aux principaux secteurs de l’économie.
•Gabon
Signature d’une convention de partenariat avec le Ministère de l’Economie, de l’Emploi et du Développement
Durable portant sur la promotion du microcrédit au Gabon.
•Pour la Guinée, la Côte d’ivoire et le Mali
Signature de conventions de partenariat portant sur la mise en place d’un programme de microfinance dans
le cadre de l’inclusion financière des populations à faible revenu :
o création d’un établissement de microfinance s’appuyant sur l’expérience de la Fondation Attawfiq ;
ofinancement des populations exclues des services financiers classiques ;
opromotion de la micro-entreprise ;
oparticipation à l’éducation financière des populations bénéficiaires du programme de microfinance.
23
La stratégie des Ressources Humaines du Groupe Banque Populaire a pour ambition de relever
les niveaux de performance individuelle et collective et d’apporter à chaque collaborateur et
collaboratrice les conditions d’un épanouissement professionnel réel.
Les axes de changement retenus au cours de ces trois dernières années ont principalement
concerné:
•l’introduction d’un nouveau système d’évaluation des performances ;
•la refonte de la politique de gestion des compétences et des carrières ;
•le déploiement d’une stratégie de formation et de recrutement ambitieuse ;
•le renforcement continu de la politique sociale de notre banque en faveur de nos agents.
Fort d’initiatives novatrices, le Pôle du Développement du Capital Humain a inscrit ses
interventions dans le sens d’une évolution forte de ses pratiques, d’un renouvellement de ses
méthodes afin d’optimiser l’adéquation des compétences de ses Ressources Humaines aux
besoins de l’Entreprise, et d’une gestion plus dynamique des carrières et de la mobilité interne.
1. Une politique de recrutement en phase avec son environnement
La politique de recrutement a permis de faire participer de nouvelles collaboratrices et de nouveaux
collaborateurs à l’effort de croissance du Groupe. Notre Banque a recruté au titre de l’exercice 2013
près de 600 nouvelles ressources.
Notre réseau commercial a bénéficié de l’essentiel de cet apport en compétences. Présent
dans de nombreux carrefours et forums de l’emploi -renforçant ainsi sa marque employeur de
référence- , notre Groupe a pu mettre en œuvre une pratique de proximité effective. L’exercice
2013 a été caractérisé également par la poursuite de la mise en place d’outils de recrutement
plus efficients, permettant d’élargir la pratique de sourcing et de développer une approche plus
relationnelle avec les candidats. Concomitamment, les dispositifs de détection de jeunes talents
ont été enrichis.
2. Une politique de formation refondue
La politique de formation est désormais engagée
dans la voie d’un changement profond marqué par le
tournant pris au niveau des Systèmes d’Information
Formation, l’adoption d’un Plan
Directeur de
Formation 2014-2016 et la mise en œuvre d’une
planification proactive des actions de formation en
faveur du Réseau des Banques Populaires Régionales.
C’est ainsi que l’exercice 2013 a connu la poursuite
du déploiement de dispositifs nouveaux de formation
introduits en 2011.
L’activité ‘’Formation‘’ s’est enrichie et diversifiée,
avec la création de nouveaux programmes
spécifiques à certaines lignes métiers, telles que
le commerce international, l’audit, la comptabilité,
la lutte antiblanchiment, les ressources humaines
ou encore l’ingénierie patrimoniale. L’accent a,
également, été mis sur les formations orientées
vers le développement de l’efficacité commerciale au
profit du réseau des Centres d’affaires.
D’autres pistes ont été ouvertes dans le sens du
développement de partenariats avec des écoles
d’ingénieurs de renommée, notamment l’EMI et l’INPT.
C’est dans le cadre de ces partenariats que le Prix
de la Recherche Statistique a été institué pour
récompenser les meilleurs lauréats de l’INSEA.
Par
ailleurs,
un
programme
spécifique
d’accompagnement de formation au profit de notre
filiale ABI a également été mis en place. Des agents
ABI ont ainsi pu bénéficier de stages et de modules de
formation en adéquation avec leurs préoccupations
professionnelles et/ou domaine de compétences
spécifiques.
En outre, notre Université d’Entreprise CPM-Academy
a initié, en partenariat avec l’ESSEC, plusieurs
actions ciblées, dont un programme de formation en
e-learning.
Enfin, et dans le cadre des programmes d’intégration
des nouvelles recrues, des actions de coaching ont
été complétées par des séminaires d’intégration pour
permettre aux jeunes agents de mieux appréhender
la stratégie, l’organisation et les métiers du Groupe
et, surtout, ses valeurs.
3. Une politique sociale de proximité
En matière de politique sociale, la priorité aura été de
consolider les acquis sociaux et de les faire évoluer
notamment par :
• le renforcement de la cohésion du Groupe
à travers la mise en œuvre du plan de
développement social ;
• la mise en place de mécanismes adéquats
pour l'amélioration des conditions de
départ à la retraite ;
• la poursuite de l’amélioration de notre
système préventif de médecine du travail ;
• la réalisation de nouveaux centres de
vacances tout en maintenant la qualité des
infrastructures d’accueil déjà existantes.
4. Un dialogue social performant
A ces importantes actions sociales engagées par
notre Institution, il faut ajouter les préoccupations
suivantes :
•le maintien du dialogue social, garant de la
cohésion et de la stabilité sociale dans notre
Institution et l’accompagnement des différents
comités impliquant les partenaires sociaux ;
•le développement des canaux de communication
et d’assistance destinés aux agents retraités,
notamment dans leurs relations avec nos
services internes et avec les organismes sociaux.
25
L’année 2013 a été marquée par plusieurs réalisations venues consolider notre Système
d’Information de manière à conforter sa capacité à accompagner la dynamique de développement
interne et externe de notre Groupe. L’objectif étant de disposer, en permanence, d’un SI performant
qui confère au Groupe un avantage concurrentiel au niveau de ses marchés de présence.
Concrètement, ce niveau de performance atteint se traduit par l’amélioration sensible des principaux
indicateurs SI :
•Un taux de disponibilité du SI de plus de 99% et un temps de réponse moyen très satisfaisant
grâce au déploiement de la nouvelle infrastructure télécom ;
•Une réduction notable du coût télécoms et de téléphonie, suite aux optimisations techniques
et conventions négociées avec les opérateurs et ce malgré l’extension du réseau de plus d’une
centaine d’agences par an ;
•Une réduction de 25 % des coûts des investissements en infrastructures relatives aux nouvelles
agences, suite à l’optimisation des équipements (imprimantes serveurs, téléphonie IP…) ;
•Une optimisation importante des coûts des serveurs grâce au déploiement de la technologie de
la virtualisation ;
•La performance de la plateforme monétique a été améliorée malgré une nette augmentation
du parc (accroissement du nombre de cartes de 9,5%, du nombre de GAB de 14% et du nombre
de transactions de 18%) :
– amélioration du taux de disponibilité des GAB ;
– amélioration conséquente du délai de délivrance des cartes (3,35 jours au lieu de 5 jours) ;
– amélioration du temps de réponse de la plateforme monétique conférant une meilleure
qualité de service au client.
•Une amélioration de la disponibilité de la plateforme Chaâbi Net et de son utilisation
transactionnelle avec une forte augmentation de son parc d’abonnés ;
•Une amélioration de la capacité de gestion et de réalisation des projets, ce qui a permis aux
fonctions métiers et aux filiales de réaliser les plans d’actions découlant de leurs Plans Moyen
Terme respectifs.
Les principales réalisations ayant permis la
consolidation du SI du Groupe se déclinent selon les
axes suivants :
Développement du SI du Groupe
La construction du SI cible a été poursuivie courant 2013
selon la feuille de route tracée dans le cadre du Schéma
Directeur. Plusieurs chantiers ont été concrétisés dans
ce cadre : la mise en place des référentiels Tiers, contrats
et produits, de la nouvelle tenue de compte et d’une
nouvelle plateforme de recouvrement, l’intégration
d’une solution de gestion Factoring, l’enrichissement
de la plateforme de crédits, l’industrialisation du
processus d’instruction, l’amélioration fonctionnelle de
plusieurs briques applicatives existantes ( monétique,
home banking, mobile banking, poste de travail agence,
bancassurance, moyens de payement, comptabilité,
gestion des opérations à l’international, filtrage, …).
Accompagnement à la mise en place de
nouveaux produits et services
Parallèlement aux efforts consentis pour la
construction cible, plusieurs transformations ont
été opérées afin d’accompagner la dynamique de
développement du Groupe visant à enrichir son offre
de produits et services. L’agilité que fournit déjà notre
SI, fruit des investissements réalisés dans le cadre
des projets du Schéma Directeur, a permis de définir
plusieurs besoins de nouveaux produits et services
bancaires selon un time to market optimisé. Ceci s'est
traduit par l'enrichissement de :
•l’offre crédits (mise en œuvre de nouvelles
conventions et mise en place du crédit Relais) ;
•l’offre bancassurance ;
•la Station Lib par la mise en œuvre de nouveaux
services (transfert, virement, gestion du compte
sur carnet) ;
•services Swift (relevés MT940, service Swift
Alliance Bronze …) ;
•services de transfert d’argent ( programme de
fidélité pour les Packs Bladi, cash to compte avec
Western Union, ITF, service cash to cash Eurogiro,
BPCE, Caisse DesJardins ) ;
•l’offre monétique par la mise en place de nouvelles
fonctionnalités et de nouveaux services à plus
forte valeur ajoutée ;
•produits et services de la banque à distance ;
•l'offre Pocket Bank par la mise sur le marché
d’une version améliorée ;
•services de Cash Management, etc.
Mise en œuvre de projets réglementaires
L’alignement de notre SI par rapport aux exigences
réglementaires a toujours été une préoccupation
majeure pour notre Groupe. En conséquence,
des budgets sont alloués annuellement pour
mettre en place les projets relatifs aux nouveautés
réglementaires.
A ce propos, les principaux projets suivants ont été
menés à terme durant l’exercice 2013 :
•certification des systèmes monétiques par
rapport à la norme PCI-DSS ;
•mise en place de la solution UTRF GoAML ;
•mise en œuvre des exigences de la loi sur la
protection du consommateur ;
•mise en œuvre des exigences de la loi sur la
protection des données à caractère personnel ;
•mise en place de la Centrale des Incidents de
Paiements – LCN ;
•mise en place de nouveaux reporting pour l’Office
des Changes ;
•échange de déclarations fiscales avec la DGI en
Mode EDI : Simple-IS ;
•définition et mise en œuvre d’un Système de
Gestion Environnementale & Sociale.
Consolidation des plateformes techniques et
de sécurité du SI
Le développement de l’activité du Groupe nécessite
de faire évoluer constamment nos plateformes
techniques pour parer à leur obsolescence. Cela
s’est traduit par la migration de notre réseau de
télécommunication vers des technologies évoluées,
l’augmentation considérable de nos capacités de
stockage et de traitement, la mise en œuvre d’un Cloud
Privé pour les entités du Groupe, l’évolution du poste
de travail et sa sécurisation continue, le renforcement
des fonctionnalités de supervision et de monitoring …
Ces extensions ont été accompagnées par un
renforcement de la sécurité de notre SI à travers la
réalisation de tests d’intrusion et la mise en œuvre
d’actions correctives, la refonte de la gestion des
identités et des accès, la mise en œuvre de plans et de
tests de secours informatique …
Amélioration de l’organisation et réingénierie
des processus
Le plan d’actions mis en œuvre à cet effet s’est focalisé
sur les priorités suivantes :
•la finalisation du programme de réingénierie des
back-offices ;
•la mise en œuvre du Lean management pour
optimiser les processus métiers ;
•la mise en place d’une filière dédiée au Crédit
Acquéreur au niveau de Casablanca ;
•la refonte de la filière du Contrôle Permanent ;
•l'optimisation de la filière de contrôle de gestion
et de pilotage de la performance ;
•la refonte des processus de gestion des ressources
humaines ;
•l’enrichissement des dispositifs réglementaires
internes des entités du Groupe.
27
29
L’exercice de la Conformité au sein du Groupe Banque Populaire s’inscrit dans la droite ligne de
ses orientations stratégiques. Les différentes entités, à travers la réalisation de leurs plans de
développement et leur participation active aux différents chantiers structurants en la matière,
contribuent à l’amélioration et au renforcement du système de gestion des risques.
Leur rôle est appelé à se renforcer dans le dessein de conforter davantage la place de la Fonction
Conformité Groupe qui, en raison de l’importance de ses attributs en matière de sécurisation
des activités et de bonne gouvernance, représente un maillon essentiel dans le processus de
développement du GBP.
Ainsi au titre de l’exercice 2013, les réalisations de la fonction Conformité Groupe ont couvert les
domaines de contrôle de conformité, la gouvernance, la déontologie et l’éthique, la lutte contre le
blanchiment des capitaux et la Responsabilité Sociale de l’Entreprise (RSE) :
Conformité réglementaire :
La conformité réglementaire du Groupe s’est renforcée par des actions ciblées dont :
•le renforcement et la mise à jour du référentiel interne (Politique LAB, Codes Déontologie et
Ethique, Circulaires et Procédures internes, ...) ;
•l’organisation des dispositifs opérationnels, de supervision et de contrôle de conformité ;
•l’accompagnement et la participation active aux différents chantiers structurants, tels que
les changements Institutionnels et les opérations de développement externe ;
•l’assistance des différentes entités du Groupe dans la réalisation de leurs plans de
développement ;
•la promotion de la culture de la conformité, de la déontologie et de l’éthique à travers des
actions de formation et de sensibilisation ;
•l’assistance et l’accompagnement des fonctions chargées de la conformité au niveau des
BPR et des filiales pour une meilleure maîtrise du risque de non conformité ;
•la production des rapports de conformité et de déontologie aux instances du Groupe et aux
Autorités (BAM et CDVM).
Lutte Contre le Blanchiment de Capitaux
Le Groupe Banque Populaire a poursuivi le développement du système d’information LAB/AML
(Filtrage, Profilage, Dématérialisation des échanges avec l’UTRF, …), en conformité avec les
évolutions législatives et réglementaires nationales en la matière. Respectueuses des standards
internationaux, ces législations nationales s’inspirent fortement des recommandations du
Groupe d’Actions Financières (GAFI) et des normes du Comité de Bâle en matière des diligences
Know Your Customer (KYC).
Le Groupe Banque Populaire (GBP) a toujours
inscrit son rapport avec son environnement dans une
démarche éminemment citoyenne, pour s’élargir à
la notion de Responsabilité Sociale de l’Entreprise.
La RSE, en tant que mode de production de valeurs
universellement reconnu, est fondée sur un
ensemble d’obligations et préoccupations sociétales
assumées par l’entreprise à l’égard de ses différentes
parties prenantes, tout en préservant la rationalité
économique, à savoir l’intérêt de l’entreprise.
Le GBP s’est engagé, conformément à ses
orientations stratégiques, à élaborer un Système
de Gestion Environnementale et Sociale (SGES) qui
consiste à développer et mettre en œuvre une politique
de Responsabilité Sociale et Environnementale
(RSE), une démarche d’évaluation des risques
environnementaux et sociaux (E&S) qui sera intégrée
dans l’analyse des risques que le Groupe conduit
avant l’octroi des prêts et pendant leur suivi.
La méthodologie SGES adoptée se base sur les
fondements internationaux de l’analyse des risques
E&S composés de trois piliers :
•le screening par rapport aux secteurs et activités
sensibles ou interdits au financement (liste
d’exclusion de l’IFC) ;
•la catégorisation des projets suivant le profil de
risque social et environnemental global ;
•l’analyse des risques E&S de chaque projet
financé via une check-list adaptée au contexte
national et en fonction de chaque catégorie,
permettant d’établir un diagnostic de la
performance sociale et environnementale des
projets par secteur d’activité.
Catégorisation des risques
En vertu de la nomenclature de l’IFC adoptée pour
la catégorisation des risques S&E, les demandes
de financement de projets sont classées en quatre
catégories en fonction des risques sociaux et
environnementaux y associés:
Catégorie A :
Projets présentant des impacts négatifs sociaux
ou environnementaux potentiels significatifs,
hétérogènes, irréversibles ou sans précédent,
dépassant le périmètre du projet (projets
infrastructures, industrie lourde à très grande
échelle, etc.) ;
Catégorie B :
Projets présentant des impacts négatifs sociaux
ou environnementaux limités moins nombreux,
généralement propres à un site, largement
réversibles et faciles à traiter par des mesures
d'atténuation (industries, agriculture, bâtiments,
etc.) ;
Catégorie C :
Projets présentant des impacts négatifs sociaux ou
environnementaux minimes ou nuls (sociétés de
services, restaurants, call centers, etc.) ;
Catégorie FI :
Activités commerciales donnant lieu à des
investissements dans des Institutions Financières
ou par le biais de mécanismes comportant une
intermédiation financière (assurances, fonds
d’investissements, etc.).
L’extension du SGES aux filiales
Le Groupe Banque Populaire s’est engagé également
à implémenter le SGES au niveau des filiales
marocaines et subsahariennes durant le premier
semestre 2014.
31
33
Le Comité Directeur du CPM
Le Comité Directeur est l’organe suprême du CPM. Il est composé de 5 présidents des conseils de surveillance
des BPR élus par leurs pairs, et 5 représentants du Conseil d’administration de la BCP. Ces membres ont pour
mission de :
o définir les orientations stratégiques du Groupe ;
o exercer un contrôle administratif, technique et financier sur l’organisation et la gestion des organismes du CPM ;
o définir et contrôler les règles de fonctionnement communes au Groupe ;
o prendre toutes les mesures nécessaires au bon fonctionnement des organismes du CPM et à la sauvegarde de
leur équilibre financier.
COMITÉ DIRECTEUR
DU CRÉDIT POPULAIRE DU MAROC
BANQUE CENTRALE POPULAIRE
FONDATIONS
BANQUES POPULAIRES RÉGIONALES
Fondation Banque Populaire
Banque Populaire du Centre Sud
Fondation Attawfiq Micro-Finance
Banque Populaire d’El Jadida-Safi
Fondation Création d’Entreprises
Banque Populaire de Fès-Taza
Banque Populaire de Laâyoune
Banque Populaire de Marrakech-Béni Mellal
FILIALES
Banques et Banques d’affaires
Capital Investissement
Assurance & Assistance
Services Divers
VIVALIS
MOUSSAHAMA II
MAI
BP OUTSOURCING
PROCESS
MAROC LEASING
CHAABI CAPITAL INV.
Sociétés de Financement
ATLANTIC BUSINESS
INTERNATIONAL
UPLINE GROUP
BP SHORE IMMO
CIB OFFSHORE
BP SHORE BACK-OFFICE
CHAABI BANK
CHAABI LLD
Banque Populaire de Nador-Al Hoceima
BPMC
CHAABI DOC NET
Banque Populaire d’Oujda
BPMG
DAR ADDAMANE
Banque Populaire de Rabat-Kénitra
MEDIA FINANCE
Banque Populaire de Tanger-Tétouan
BANK AL ÂMAL
Banque Populaire de Meknès
Composition du Comité Directeur du CPM
M. Mohamed BENCHAABOUN
Président du Comité Directeur du CPM
Mme Faouzia ZAABOUL
Directeur du Trésor et des Finances Extérieures au Ministère de l’Economie et des Finances
M. Ahmed ESSALHI
Président du Directoire de la Banque Populaire de Rabat-Kenitra
M. Abdelhadi BENALLAL
Président du Conseil de Surveillance de la Banque Populaire de Tanger-Tétouan
M. Ahmed ZERKDI
Président du Conseil de Surveillance de la Banque Populaire du Centre Sud
M. Larbi LARAICHI
Président du Conseil de Surveillance de la Banque Populaire de Meknès
M. Abdelhadi BERRADA EL AZIZI
Président du Conseil de Surveillance de la Banque Populaire de Marrakech- Béni Mellal
M. Abdellah BOURKADI Président du Conseil de Surveillance de la Banque Populaire de Fès-Taza
M. Abdelaziz TRACHEN
Président du Directoire de la Banque Populaire de Meknès
M. Noureddine BELMAHJOUBI
Président du Directoire de la Banque Populaire de Tanger - Tétouan
M. Aziz ALOUANE
Commissaire du Gouvernement auprès du CPM
Système de gouvernance au niveau de la BCP
L’organe d’administration de la BCP est une instance composée d’administrateurs représentant
l’Etat, l’OCP, cinq Banques Populaires Régionales, la Banque Populaire et Caisse d’Epargne
France (BPCE) et la MCMA.
L’organe d’administration est responsable en dernier ressort de la solidité financière de la
Banque, assure son orientation stratégique et surveille la gestion de ses activités.
Le conseil d’administration de la BCP se réunit au moins trois fois par an.
Composition du Conseil d’Administration de la Banque Centrale Populaire :
NOM ET PRENOM
QUALITE
FONCTION
M. Mohamed
BENCHAABOUN
PRESIDENT
DIRECTEUR GENERAL
PRESIDENT DIRECTEUR GENERAL DE LA BCP
M. Mohamed BELGHAZI
ADMINISTRATEUR
--
MME. Faouzia ZAABOUL
ADMINISTRATEUR
Directeur du Trésor et des Finances Extérieures
au Ministère de l’Economie et des Finances
M. Mostafa TERRAB
ADMINISTRATEUR
Président Directeur Général de l’OCP
M. Ahmed ESSALHI
ADMINISTRATEUR
M. Abdelaziz TRACHEN
ADMINISTRATEUR
M. Abdelkhalek BENDRISS
ADMINISTRATEUR
M. Noureddine
BELMAHJOUBI ADMINISTRATEUR
Président du Directoire de la
Banque Populaire de Tanger-Tétouan
M. Mohamed ADIB
ADMINISTRATEUR
Président du Directoire de la
Banque Populaire d’El Jadida-Safi
M. Adriano ARIETTI
ADMINISTRATEUR
--
M. HICHAM BELMRAH
ADMINISTRATEUR
M. FRANÇOIS PEROL
ADMINISTRATEUR
M. AZIZ ALOUANE
ADMINISTRATEUR
Président du Directoire de la
Banque Populaire de Rabat-Kénitra
Président du Directoire de la
Banque Populaire de Meknès
Président du Directoire de la
Banque Populaire de Marrakech-Béni Mellal
Président du Directoire de la
Mutuelle Centrale Marocaine d’Assurances
Président du Directoire de la
Banque Populaire et Caisse d’Epargne (BPCE)
Commissaire du Gouvernement auprès du CPM
35
Président Directeur Général
Mohamed BENCHAABOUN
Banques Populaires Régionales
Fondations Banque Populaire
Filiales
Comité Exécutif
Cabinet de la Présidence
Vie Institutionnelle & Communication Groupe
Asma LEBBAR
Inspection Générale
Noureddine BAROUDI
Risques Groupe
Hassan EL BASRI
Banque de Détail
& des Marocains du Monde
Laïdi EL WARDI
Banque de l’Entreprise
& de l’International
Rachid AGOUMI
Secrétariat Général
Mohamed Karim MOUNIR
Le CPM compte aujourd’hui 10 Banques Régionales dont le Capital est détenu par 429 000
sociétaires à fin 2013.
Qu’ils soient clients entreprises, particuliers locaux ou Marocains du Monde (MDM), artisans,
jeunes entrepreneurs ou encore investisseurs, cette collectivité fédère toutes les forces vives de
l’économie régionale. Dans toutes les régions, ces sociétaires participent à la vie de leur BPR et
font vivre au quotidien les liens de proximité et d’ancrage local.
Les BPR sont dotées d’un mode de gouvernance dualiste emprunté à la société anonyme à
Conseil de Surveillance et à Directoire.
Le Conseil de Surveillance est chargé de contrôler la gestion, de participer à la définition des
orientations stratégiques de la Banque en cohérence avec la stratégie du Groupe et d’exercer
certaines attributions spéciales arrêtées par les statuts concernant notamment les autorisations.
Il vérifie et présente à l’Assemblée Générale Ordinaire annuelle ses observations sur le rapport
du Directoire, ainsi que sur les comptes de l’exercice.
La gestion de la BPR est assurée par un Directoire responsable collégialement des réalisations
et des performances de la Banque.
Conseils de Surveillance et Directoires des Banques Populaires Régionales
BPR
Président du Conseil de
Surveillance
Président du
Directoire
Rabat-Kénitra
Abdelhai BESSA
Ahmed ESSALHI
Centre-Sud
Ahmed ZERKDI
Mohamed BOULGHMAIR
Tanger-Tétouan
Abdelhadi BENALLAL
Noureddine BELMAHJOUBI
Fès-Taza
Abdellah BOURKADI
Ahmed Rida TADILI
Marrakech - Béni Mellal
Abdelhadi BERRADA EL AZIZI
Abdelkhalek BENDRISS
Nador-Al Hoceima
Mohamed BOUAMARA
Driss RONDA
El Jadida- Safi
Jamal BEN RABIA
Mohamed ADIB
Meknès
Larbi LARAICHI
Abedlaziz TRACHEN
Oujda
El Bachir HOUCHI
Rédouane ZAKAT
Laâyoune
Mohamed Salem EL JOUMANI
Ahmed EL JAMRI
37
La gestion des risques constitue, pour notre banque, une activité essentielle lui permettant
d’atteindre ses objectifs stratégiques et de diversifier ses activités. De ce fait, notre capacité à
gérer les risques constitue l’une des principales priorités de notre Groupe.
A travers une culture bien établie à l’égard du risque, la Banque se donne pour objectif de
maintenir un équilibre sain entre un rendement optimal et un niveau tolérable de risque. Le
Groupe Banque Populaire inscrit ses actes dans cette démarche et accorde une importance
capitale à l’organisation et au renforcement de la filière de gestion des risques. Ainsi, nos cadres
de référence définissent clairement les principaux risques auxquels la banque est exposée ainsi
que les processus de gestion permettant une meilleure maîtrise de ces risques.
En 2013, le Groupe s’est encore attaché à mettre en œuvre une politique de risque adaptée à son
environnement et en adéquation avec ses principes directeurs. Compte tenu de l’ampleur des
défis, il a réussi à maintenir son profil de risque à un niveau acceptable grâce à des principes
clairs de gouvernance, des outils de maîtrise des risques efficaces et une démarche déployée au
niveau des principaux métiers du Groupe.
Structure de gouvernance
Aujourd’hui, notre Groupe est doté d’une organisation en ligne avec les meilleures pratiques
et standards internationaux. Sa structure de gouvernance intégrée lui permet de repérer les
risques auxquels il est confronté, de mettre en œuvre un système de contrôle interne adéquat et
efficace et d’établir enfin un système de suivi et de réajustements.
La responsabilité du contrôle, de la mesure et de la supervision des risques est partagée entre :
•Les instances de gouvernance et de pilotage (Comité Directeur, Comité d’Audit, Comité
Gestion des risques et de la Conformité, Comité Surveillance des Engagements, Comité
Placement...);
•La Direction Générale Risques Groupe et les autres fonctions dédiées et/ou impliquées dans
le suivi des risques (crédit, marché, liquidité et opérationnel);
•Les instances relevant du dispositif de contrôle interne (Inspection, Audit, Conformité…).
Comité Directeur
Comité d’Audit et
des comptes
Top Management
Comité de gestion
des risques et de
la conformité
Comité de
surveillance
des engagements
Comité
de placement
Comité de
défaut et de
provisionnement
Commission de
contrôle interne
Gestion Risques Groupe
Une gestion par nature du risque
Risques
financiers et de marché
Risques de crédit
Business units opérationnelles
Risques
opérationnels
1. Principales réalisations en 2013
En 2013, le Groupe a poursuivi la mise en œuvre de
sa politique de gestion des risques confortant ainsi
l’atteinte des objectifs stratégiques tels qu’ils ont été
prévus dans notre Plan Moyen Terme. Notre vision
de maîtrise des risques va bien au-delà des seuls
dispositifs de contrôle : nous œuvrons chaque jour au
développement d’une culture partagée par l’ensemble
de nos collaborateurs.
Dans ce sens, le Groupe attache une importance
particulière au renforcement de ses compétences en
matière de risque par le recrutement de profils adaptés
pour appuyer les expertises déjà opérationnelles
au sein de nos entités. Des efforts particulièrement
importants ont été consentis en matière de formation
des équipes afin de faciliter leur intégration et leur
préparation aux nouveaux défis.
Nous avons poursuivi également la dynamique de
développement des outils et méthodes de gestion
des risques, aussi bien pour le risque de crédit que
pour les risques de marché et risques opérationnels.
Ainsi, plusieurs projets importants ont été déployés :
la refonte de la filière de contrôle des engagements,
la refonte des modèles de notation et de scoring,
la définition du nouveau dispositif de contrôle
permanent …
De plus, le Groupe s’est attelé à la mise en œuvre
de projets structurants qui auront des impacts
significatifs sur la gestion des activités bancaires : la
notation du portefeuille retail, l’intégration progressive
des nouvelles normes de défaut, l’implémentation
de solutions intégrées dédiées aux risques dans ses
différentes composantes (ALM, risques de crédit …), la
préparation du passage aux modèles internes au titre
des risques de marché ...
1.1. Risques de crédit et surveillance des engagements
Courant 2013, le Groupe a poursuivi la mise en œuvre
des axes d’amélioration retenus au niveau de sa
politique de gestion des risques de crédit qui traduit
sa vision en matière de prise de risque et les outils en
place pour maintenir celui-ci au niveau souhaité.
Cette nouvelle politique est articulée autour de :
- la place de la gestion du risque de crédit dans
le système de gouvernance de l’Institution et la
déclinaison chiffrée de la stratégie des risques au
niveau du plan de développement ;
- les principes directeurs de la gestion du risque de
crédit devant guider l’Institution et servir de cadre
de référence ;
- l’articulation de la gestion des risques avec les
processus de crédits en couvrant les étapes
d’entrée en relation, de prise de risque, de gestion
et de surveillance ainsi que de recouvrement
amiable et contentieux.
Par ailleurs, l’année 2013 a constitué le sixième
exercice de la mise en œuvre du système de notation
des entreprises et des professionnels. Un effort
particulier lui a été consacré à travers l’amélioration
des outils et des infrastructures facilitant son
intégration au sein des dispositifs de décision et de
surveillance des risques de crédit.
En outre, l’activité 2013 a été marquée par les
principales réalisations suivantes :
- la généralisation du nouveau dispositif de contrôle
des engagements sur l’ensemble des entités et
lignes de métiers ;
- la mise en place du dispositif de revue de
portefeuille aussi bien pour le marché des
entreprises que pour celui des particuliers ;
- le lancement du projet de mise en place d’un
dispositif global de gestion du risque pays ;
- la poursuite des projets structurants pour la
notation des clients retail dont les aspects de
modélisation sont bien engagés ;
- la revue de l’approche relative au mode de
provisionnement sur base collective qui s’appuie
désormais sur la Watch List et le système de
notation. A travers cette démarche, le Groupe a
renforcé volontairement son provisionnement à la
fois sur base sociale et sur base consolidée ;
- la revue des modèles de scoring pour les
particuliers locaux et l’amélioration des outils de
notation des entreprises.
1.2. Risques de marchés
Le Groupe a continué à élargir son infrastructure
de gestion des risques en veillant à l’amélioration
constante des activités de surveillance des risques
financiers et de marché conformément aux meilleures
pratiques dans le domaine. Il a veillé à l’adaptation de
ses dispositifs de surveillance par rapport à l’évolution
des marchés financiers et à la situation de la liquidité
bancaire.
Les principaux projets et actions réalisés sont relatifs
au :
- renforcement du dispositif de gestion des risques
à travers l’accompagnement de différentes entités
pour la valorisation des instruments, la mise en
place des nouveaux produits et le processus de
gestion des limites ;
- amélioration du dispositif de contrôle et de
surveillance des risques de contrepartie bancaire
sur les opérations de marché à travers la mise
en place des limites basées sur le principe de
l’équivalent en risque de crédit ;
- revue du dispositif des limites relatives aux
activités de marché basées sur des limites de
VaR permettant ainsi de gérer adéquatement
39
les niveaux de tolérance aux risques et les
expositions ;
selon la nouvelle démarche adoptée par le Groupe pour
la majorité des processus opérationnels critiques.
- poursuite du projet de convergence vers
l’intégration des modèles internes dans le
dispositif de gestion des risques de marché à
travers la préparation des travaux de Backtesting
et de documentation des outils et des contrôles ;
Les nouvelles cartographies des risques permettent
de se concentrer sur les évènements de risques
critiques pour lesquels le dispositif de maîtrise doit
être amélioré et prioriser les plans d’action à mettre
en place par les métiers pour réduire les risques.
- stabilisation des différentes plateformes de
gestion des risques dédiées au suivi quotidien
des risques en toute indépendance des unités
opérationnelles et de support.
La Commission de contrôle interne, en charge de
l’évaluation des contrôles et de la réduction des
risques opérationnels, s’est réunie de façon régulière
tout au long de l’année afin de suivre de façon précise
les plans d’action ou recommandations relevées par
les différentes entités. Le chantier d’amélioration du
dispositif de contrôle interne, entamé par le Groupe au
dernier trimestre 2013, aura un impact sur le mode
de gouvernance du dispositif de contrôle interne, et en
particulier sur l’articulation du contrôle permanent.
1.3. Risques structurels de taux et de liquidité
Des efforts ont été consacrés à la mise en place d’une
plateforme de données et d’un moteur de calcul
spécifique à la gestion actif-passif. Ce projet, prévu
pour une durée de deux ans, permettra à la Banque de
mieux piloter les risques de transformation, de taux et
de liquidité.
De même, les aspects méthodologiques applicables
en matière de conventions d’écoulement ont été
revus, tandis que les chantiers de modélisation des
principales options implicites ont été poursuivis.
Les principales actions qui ont été déployées au cours
de l’exercice concernent la :
- poursuite du projet d’implémentation de l’outil
ALM avec l’appui de prestataires externes. Ce
projet, organisé par lots, permettra à la Banque
de disposer d’outils d’analyse automatiques
et performants, compte tenu de la nature des
activités et des traitements effectués ;
- poursuite des travaux de conception de nouveaux
indicateurs permettant la gestion dynamique
des risques de liquidité et de taux ainsi que le
lancement des travaux de modélisation des
options implicites (remboursement anticipé et
changements de taux) ;
- participation aux travaux consultatifs et de
validation de la nouvelle circulaire BAM relative au
nouveau ratio de liquidité réglementaire (Liquidity
Coverage Ratio) et réalisation d’études d’impact
qui ont fait ressortir :
• un niveau de LCR avantageux pour le Groupe,
en amélioration par rapport à l’ancien ratio de
liquidité ;
• une complexité dans la mise en œuvre du LCR
au vu des informations nécessaires à son calcul.
- participation aux travaux consultatifs et de
validation de la nouvelle circulaire BAM relative
aux fonds propres réglementaires.
1.4. Risques opérationnels
A l’image de l’année précédente, 2013 a connu la
poursuite de la revue de la cartographie des risques
Plusieurs réalisations méritent d’être citées :
- la réalisation des chantiers de revue de
cartographie des risques relatifs aux processus
critiques pour les valeurs mobilières, les
engagements aux particuliers et les engagements
aux entreprises ;
- la réalisation, très avancée, des cartographies
des risques pour les domaines de l’international,
de l’Epargne et compte ;
- l’accompagnement des filiales pour la mise à
jour, en adéquation avec la démarche Groupe, de
leur cartographie des risques opérationnels. Un
effort particulier a été accordé à la CIB Offshore
et les filiales du réseau Banque Atlantique ;
- la sensibilisation et l’animation de la filière des
« correspondants risques opérationnels » ;
- l’aboutissement de la démarche d’évaluation des
prestataires externes sur le périmètre du Groupe.
2 . Risques de crédit
La gestion et le contrôle des risques de crédits au sein
du Groupe s’appuient sur les axes suivants :
• la stratégie risques de crédit ;
• la politique globale de gestion des risques de
crédit ;
• l’organisation et la structure du système de
contrôle ;
•le dispositif de gestion des risques de crédit.
2.1. Stratégie risques
La maîtrise du risque de crédit constitue une
composante majeure dans la stratégie de
développement du Groupe. Cette maîtrise passe par le
renforcement du dispositif d’identification, de mesure
et de suivi des risques à travers les axes ci-après :
•la maîtrise et le renforcement du processus de
prise de risque de crédit ;
•le suivi permanent et rapproché des conditions
d’utilisation des concours accordés ;
•une attention particulière portée à la qualité et
la fiabilité des données ;
•un système de reporting riche et une remontée
d’informations périodique ;
•le renforcement des contrôles des conditions
d’usage du système de notation des entreprises;
•une plus grande réactivité face aux signes
précurseurs de défaut ;
•la mise en œuvre d’importants projets en
renforcement du dispositif actuel de gestion
des risques de crédit.
Cette stratégie se traduit par une définition des
objectifs par profil et par niveau de risques sensibles
notamment pour les entreprises. Cela devrait
engendrer une amélioration continue de la qualité du
portefeuille du Groupe et une réduction du nombre et
du volume de ses expositions sensibles de manière à
atténuer l’impact des provisions sur bases individuelles
et collectives et les pertes potentielles.
2.2. Politiques et procédures
La politique générale de gestion du risque de crédit,
adoptée par le Groupe et approuvée par ses organes
d’administration et de gestion, a pour objet de définir
un cadre global pour les activités générant des risques
de crédit. Ses principes sont appliqués pour assurer
au Groupe un développement serein de ses activités.
La politique de crédit s’articule autour des principes
suivants :
- sécurité et rentabilité des opérations ;
- diversification des risques;
- normalisation de la gestion des risques de crédit
au niveau de l’ensemble des organismes du CPM ;
- sélection stricte des dossiers lors de l’octroi ;
- établissement d’un dossier pour toute opération
de crédit et sa revue au moins une fois par an
pour les entreprises ;
- notation des Entreprises et Professionnels et le
scoring pour les particuliers ;
- séparation entre les fonctions de vente de crédit et
celles de l’appréciation et du contrôle des risques ;
- collégialité des décisions se traduisant par
l’instauration des comités à tous les niveaux de la
filière ;
41
- détection précoce des risques de défaillance des
contreparties ;
- réactivité dans le recouvrement.
et l’appréciation de :
•la solvabilité
notations ;
des
contreparties
et
leurs
La mise en pratique de la politique de risque de crédit
repose sur un corpus réglementaire interne étoffé. Celuici couvre l’intégralité du processus de gestion des risques
de crédit, à travers des circulaires, des lettres circulaires
et des normes fixant l’étendue et les conditions d’exercice
des activités de maîtrise et de suivi des risques.
•l’évolution du comportement bancaire avec
le Groupe et l’ensemble des Etablissements
bancaires de la place ;
2.3. Processus et organisation de la gestion des
risques de crédit
•les conditions de remboursement
engagements présents et futurs ;
L’entrée en relation
•la rentabilité globale des opérations effectuées
avec le client.
Depuis toujours, le Groupe a fait de la connaissance
du client une condition préalable à tout nouvel
engagement. Cette exigence est couverte par la
Directive BAM du 1er avril 2005 portant sur les
éléments d’informations devant être requis dans le
cadre de l’instruction des dossiers de crédit. A ceuxlà, s’ajoutent les dispositions liées aux risques de nonconformité qui exigent le respect des mêmes termes.
Conformément à ces exigences, la Banque a mis en
place un ensemble de processus permettant d’assurer
à la fois une bonne sélection des prospects, une
connaissance approfondie des clients lors de l’entrée
en relation et un suivi régulier de la clientèle pendant
toute la durée de la relation commerciale.
L’instruction des dossiers de crédit
L’instruction des dossiers de crédit repose sur l’analyse
•l’analyse des types de concours demandés,
leurs justifications économiques et leurs
couvertures ;
des
Chaque demande de crédit obéit à des critères
d’éligibilité explicités dans les circulaires y afférentes
et suit un acheminement hiérarchique (agence,
succursale/centre d’affaires, BPR et BCP) jusqu’à
l’instance dont la compétence permet de statuer en
dernier ressort sur le dossier. Afin d’assurer le double
regard et une meilleure célérité dans la décision, la
demande de crédit doit préalablement faire l’objet d’une
étude de faisabilité au niveau de l’entité commerciale
en charge du dossier et d’une deuxième lecture du
risque au niveau de la fonction Contre-étude.
Organisation des circuits de décision
L’organisation des circuits de décision repose sur
un schéma délégataire adéquat avec la structure et
l’organisation du Groupe. Ce schéma est décliné selon
les trois niveaux suivants :
•pouvoirs délégués par le Président du Comité
Directeur en faveur des Comités BCP et des
Présidents de Directoire des Banques Populaires
Régionales ;
•pouvoirs subdélégués par les Présidents de
directoire des BPR en faveur des centres d’affaires
et succursales relevant de leurs périmètres ;
•la suprématie des Comités de crédit qui, sur
décision motivée, peuvent même agréer des
dossiers déjà revêtus de l’avis défavorable ou
réservé de la contre-étude.
Le suivi de la relation
La notation du client ainsi que la revue du dossier
•pouvoirs subdélégués par les Responsables
des succursales aux Responsables d’agences
relevant de leurs entités.
Ces pouvoirs, qui sont exprimés selon plusieurs
paramètres (nature de la demande, nature du crédit
et sa maturité, notation du client…), sont inversement
proportionnels aux niveaux des risques (plus le risque
est élevé, moins la délégation est importante).
Le dispositif décisionnel du Groupe est basé sur les
principes suivants :
•analyse des dossiers par les entités commerciales
initiatrices des demandes et deuxième lecture de
risque faite par les entités risques au niveau des
BPR et de la BCP ;
•prévention du risque à travers un rôle plus
déterminant de la fonction Contre-étude dans le
filtrage des dossiers et dans la prise de décision ;
•exercice des pouvoirs dans le cadre de comités
traduisant la collégialité de la décision;
•un schéma délégataire à plusieurs dimensions
qui assure une adéquation entre le niveau du
risque et celui requis pour la décision ;
• exclusion des pouvoirs des BPR des crédits au
profit des apparentés, quels que soient leurs
montants. Ces derniers sont soumis aux comités
internes de crédit tenus au niveau de la BCP ;
• des limites de compétences établies par groupe
de bénéficiaires au sens de Bank Al Maghrib
(un emprunteur ou un groupe d’emprunteurs
ayant des liens entre eux tels que définis par le
régulateur) ;
•la séparation des tâches entre les entités
commerciales et celles chargées de l’évaluation,
du suivi et de la gestion des risques liés au crédit,
tant au niveau de la BCP qu’au niveau des BPR.
La prise de décision
Le processus de décision s’appuie sur:
•le désengorgement des comités à travers un
filtrage en amont des dossiers par la fonction
contre-étude sur la base de critères précis ;
•la prévention du risque à travers un rôle plus
déterminant de la fonction Contre-étude. Son avis,
signé et motivé, est obligatoire pour l’instruction
de toute demande de crédit et il est déterminant
dans la prise de décision ;
43
de crédit est obligatoire au moins une fois par an,
et à chaque évènement significatif intervenu sur la
situation du client. Cette revue est exigée quelle que
soit la nature des concours accordés. Les business
plans initiaux des contreparties bénéficiant
uniquement de crédit moyen et long termes sont
confrontés aux réalisations, en vue de la mise en place
de mesures correctives dans le cas de divergences
importantes relevées.
Le suivi rapproché de la relation se fait également
par le biais de visites périodiques sur site ainsi que la
récupération à temps de la documentation comptable
annuelle et les états de synthèse intermédiaires.
Le réseau communique à la fonction Risques tout
élément décelé par lui et jugé alarmant sur la
situation du client, sans attendre même la revue
annuelle du dossier. De même, le fonctionnement
du compte (dépassements répétitifs ou chroniques,
difficulté d’honorer les engagements bancaires ou
fournisseurs, …) est suivi par les entités concernées,
chacune dans son périmètre, dans le but d’un suivi
permanent et rapproché des risques (cf. section suivi
et gestion du risque).
La gestion du recouvrement et le provisionnement
La politique de la Banque en matière de recouvrement
repose sur les principes suivants :
•regrouper en une seule entité l’ensemble du
processus de recouvrement, sous l’égide de la
fonction Risques ;
•impliquer les commerciaux dans la gestion
préventive du risque et dans le recouvrement des
créances dès l’apparition des premiers signes de
difficulté de la contrepartie ;
•privilégier les solutions de règlement à l’amiable
aux procédures judiciaires ;
•assurer une graduation du processus avec
changement d’interlocuteur à des phases
critiques ;
•concentrer les efforts sur les créances
importantes et industrialiser le processus
de recouvrement pour la Banque de détail,
notamment pour les créances nécessitant un
traitement de masse ;
•assurer une réactivité dans le transfert au
contentieux, lequel peut intervenir avant les délais
réglementaires, notamment pour les dossiers
présentant peu de chance de récupération.
Le déclassement et le provisionnement des créances
en souffrance s’effectuent conformément aux
dispositions de la circulaire de BAM n° 19/G/2002 et
aux instructions de Bank Al-Maghrib en la matière.
Un suivi périodique de ces créances est assuré à
l’attention des instances de décision de la Banque,
notamment le Comité Directeur.
Parallèlement à ce provisionnement, la Banque a
mis en place une méthodologie pour le calcul des
provisions selon les normes IFRS. Celle-ci combine
une approche statistique des paramètres de risque
et une estimation à dire d’experts des espérances de
recouvrement sur les créances importantes.
2.4. Dispositif de gestion des risques
Le dispositif de suivi et de gestion des risques de crédit
est structuré autour des éléments suivants :
•une architecture des contrôles déployée au sein
de toute la filière de crédit ;
•une évaluation et un suivi indépendants de la
qualité des risques encourus ;
•un suivi permanent et rapproché des créances
sensibles (dépassements sur les lignes de
crédit, autorisations échues et non renouvelées ;
impayés, etc.).
Le dispositif de contrôle des risques
La responsabilité du contrôle et la supervision du
risque de crédit est partagée entre :
•les entités opérationnelles responsables des
contrôles de premier niveau des tâches leur
incombant ;
•les instances relevant du dispositif de contrôle
interne (Inspection, Audit, Conformité…) ;
•la filière Risques Crédit, à travers les fonctions
Risques au sein des Banques Populaires
Régionales et la Direction Générale Risques
Groupe de la BCP ;
•les instances de gouvernance et de pilotage :
Comité Gestion des Risques, Comité Exécutif
Engagement, Comité d’Alerte, Comité de Défaut...
Les principes suivants guident la démarche de
contrôle et de suivi des engagements :
•le contrôle des engagements est l’affaire de tous
les acteurs impliqués dans la filière crédit ;
•l’architecture des contrôles
minimum trois niveaux :
comporte
au
– autocontrôle de premier niveau exercé par les
chargés d’affaires, les directeurs d’agences et
les responsables d’appui technique ;
– contrôle de deuxième niveau a priori exercé
par les Centres de Traitement Nationaux (CTN)
sur la base des documents remis par le FrontOffice ou le support ;
– contrôle a posteriori exercé par la fonction en
charge du Contrôle des engagements pour
s’assurer de la conformité des décisions
de crédit (délégation de pouvoirs, suivi des
dépassements, …).
•l’Audit et l’Inspection Générale constituent le
dernier maillon de la chaîne de contrôle dans le
cadre de leurs missions périodiques.
L’évaluation et le suivi de la qualité des risques
L’évaluation et la gestion des risques de crédit sont
assurées tant pour les contreparties individuelles
(entreprises et particuliers) que pour celles liées aux
portefeuilles.
Le système de notation
Pour les entreprises et professionnels, le Groupe
dispose d’un système de notation conforme aux
exigences de Bâle II en termes de conditions
d’utilisation et d’usage.
En ce qui concerne les projets liés à la promotion
immobilière, le Groupe a mis en place un moteur de
calcul dédié à la notation de ce type de projets. Pour
les « Project finance », la Banque envisage de couvrir
cette catégorie d’exposition par un nouvel outil de
notation compte tenu de l’ampleur que commence à
prendre ce type de financement dans le portefeuille de
la Banque.
Concernant la clientèle des Particuliers, le scoring
couvre actuellement les crédits immobiliers et les
crédits à la consommation. Par ailleurs, le Groupe a
lancé un projet couvrant les besoins de son système
de notation Retail qui servira à fonder la deuxième
tranche encore nécessaire au passage au modèle de
notation interne.
Le système actuel de notation constitue le cœur du
dispositif de gestion des risques de crédit. En effet, la
notation est un élément essentiel dans l’appréciation
du risque et l’approbation du crédit. Une attention est
portée également à la cohérence entre les décisions
prises et le profil du risque dégagé par chaque note
ainsi que ses composantes, en l’occurrence les
différentes informations qualitatives et quantitatives
contenues dans la grille.
Le suivi des expositions est assuré à travers l’analyse du
portefeuille noté. A cet effet, des rapports périodiques
sont établis par la fonction Risk Management au
niveau BCP et BPR et adressés aux différents Comités
dédiés au suivi des risques.
Par ailleurs, il est à préciser qu’un suivi particulier
est assuré pour les contreparties présentant une
détérioration de la qualité du risque (notes G et H).
Les cas soulevés font l’objet d’examen au niveau des
Comité Risques et/ou Engagements.
Compte tenu du rôle stratégique que présente l’outil
de notation pour l’Institution (pilotage des risque
et développement des emplois sains, économie
d’allocation des fonds propres), un effort particulier
est consacré au suivi de l’usage de cet outil ainsi que
la mise à jour des modèles.
Le suivi des risques de concentration
La concentration individuelle des risques fait l’objet
d’un suivi minutieux pour, d’une part, obéir aux règles
prudentielles imposées par l’exigence de la division
des risques et, d’autre part, assurer la diversification
des contreparties nécessaire à la dilution des risques.
A ce titre, le Groupe a mis en place un processus
d’examen des 100 premiers risques
au sens
contrepartie ou groupe de contreparties liées (environ
517 contreparties hors filiales). Ledit processus est
dupliqué au niveau de chaque BPR.
45
En parallèle à ce suivi, une attention particulière
est accordée aux engagements dès que leur niveau
dépasse 5% des fonds propres.
En outre, le Groupe dispose d’un dispositif de gestion
et de suivi du risque de concentration sectorielle
s’articulant autour de règles et normes quantitatives
et qualitatives. Ce suivi s’appuie sur des reporting
périodiques, d’études sectorielles et de fiches de
suivi. Quant au processus de suivi opérationnel de ces
expositions par secteur, il repose sur des indicateurs
et limites dont le non-respect entraîne l’application
des mesures et exigences adaptées.
Revue du portefeuille
Dans le cadre de la mise en œuvre de la nouvelle
politique de gestion des risques de crédit, le Groupe a
mis en place un système de revue de portefeuille.
Ce système, qui constitue un élément essentiel de
l’appréciation de la qualité des portefeuilles pour les
instances de décision et de contrôle, s’appuie sur
les paramètres d’usage en matière d’appréciation
du risque de crédit (données propres aux secteurs,
éléments qualitatifs et quantitatifs liés à la contrepartie
et au groupe d’appartenance etc.…).
A travers l’analyse globale et simultanée du portefeuille
aboutissant à une classification homogène des
contreparties, une définition de limites individuelles est
opérée. La convergence recherchée entre les avis de la
ligne commerciale et des risques permet aux instances
supérieures de disposer de la visibilité nécessaire à la
prise de décision notamment en ce qui concerne la
politique commerciale à adopter (développement des
relations, maintien, désengagements etc.…) vis-à-vis
d’un secteur donné.
Suivi des risques sensibles
L’objectif du dispositif de suivi des risques sensibles
est d’identifier le plus en amont possible les signaux
avancés de détérioration potentielle des contreparties,
afin de pouvoir les traiter promptement, alors que
des actions de protection des intérêts de la Banque
peuvent encore être assez efficaces et peu onéreuses.
Il est particulièrement important pour la Banque que
les entités commerciales aient la capacité d’identifier,
le plus tôt possible, les clients ou les contreparties
présentant une situation financière dégradée et de les
placer sur la « Watch List ».
Dans ce cadre, la Direction Générale Risques Groupe a
la charge de définir les politiques et les procédures les
plus adéquates pour évaluer régulièrement la qualité
des actifs, revoir les contreparties sous surveillance et
proposer les actions correctives si cela est nécessaire.
A cet effet, la Watch List qui constitue l’aboutissement
de ces actions de surveillance, fait elle-même, l’objet
d’un dispositif de suivi, permettant à la Banque
de préserver, dans le temps, son potentiel de
recouvrement.
La procédure de gestion des risques sensibles
s’applique uniquement au portefeuille des créances
saines. Elle concerne tous les engagements bilan et
hors bilan portés sur la clientèle des entreprises et
professionnels.
Le suivi et la gestion des créances sensibles sont
assurés par:
•le Risque Groupe pour les dossiers gérés
par le Réseau de Casablanca et la Banque de
Financement ;
•la fonction Gestion des Risques BPR pour les
cas relevant de son périmètre.
En matière de provisionnement des créances sensibles, le Groupe a récemment procédé à la revue
du dispositif qui s’appuie désormais sur la Watch List et le système de notation. Cela permet au
Groupe d’avoir une parfaite cohérence entre la gestion et le provisionnement.
2.5 Evolution des expositions et du profil de risque
Au-delà des aspects réglementaires, le risque de crédit, à fin décembre 2013, peut être évalué à
la lumière de trois principaux indicateurs :
•la structure de portefeuilles selon les différentes classes de risques (en nombre et en
encours) ;
•l’évolution de la concentration des risques par secteur et pour les cent premiers risques,
•le suivi des créances sensibles.
Portefeuille noté
Au 31 décembre 2013, la distribution du portefeuille noté se présente comme suit :
Répartition du segment GE par classe de notation
en Nombre et en Encours
39%
36%
18%19%
18%
13%
9% 9%
2%
B
Nombre
Encours
36%
5%
A
Nombre
Encours
30%
17%
16%
Répartition du segment PME par classe de notation
en Nombre et en Encours
C
D
E
3%
F
1%
3%
G
34%
32%
25%
7%
5% 6%
0% 0%
0% 2%
H
A
10%
4%
1%
B
C
D
E
F
0% 1%
G
H
L’analyse du portefeuille du segment PME-GE révèle une distribution rassurante en nombre et
en encours des risques dans la mesure où elle est concentrée sur les notes se situant entre les
classes A et E.
En effet, les notes B, C et D concentrent 84 % des entreprises GE notés en nombre, correspondant
à 69% d’encours. Pour les PME, 86% du portefeuille noté est concentré sur les classes C, D et E
totalisant 78% des encours.
Répartition du segment PRO par classe de notation
en Nombre et en Encours
Répartition du segment TPE par classe de notation
en Nombre et en Encours
Nombre
40% 40%
Nombre
Encours
Encours
37%
27%
20% 20%
22%
20%
16%
14% 14%
11%12%
9%
7%
1% 1%
A
B
C
D
E
F
15%
11% 9%
5% 4%
G
1% 3%
0% 0%
H
A
10%
9%
11%
7%
5%
1%
B
C
D
E
F
G
H
47
L’analyse de la distribution des TPE/PRO fait ressortir une concentration sur les classes de
notation B-E, ce qui révèle un niveau de risque maîtrisé pour ces deux segments.
En effet, les classes B-E concentrent 85% des Professionnels avec 86% de l’encours total sur ce
segment, alors que sur le segment des TPE, les profils B-E représentent 83% en nombre et 74%
en encours.
Concentration
En termes de concentration individuelle, les 100 premiers risques du Groupe (hors engagements
directs vis-à-vis des filiales) regroupent 517 contreparties et totalisent un encours de 103,7
milliards de DH dont 74 milliards par décaissement.
Sur le portefeuille noté des 100 premiers risques, les notes entre A et D concentrent 76% en
nombre et 85% en encours.
Répartition des 100 premiers risques par classe de notation
en Nombre et en Encours
Nombre
Encours
37%
26%
23%
21%
18%
13%
17%
19%
13%
5%
5%
A
B
C
D
E
2%
F
0% 0%
G
Au 31 décembre 2013, les engagements vis-à-vis des entreprises portés sur les 15
macro-secteurs sont répartis comme suit :
Industries alimentaires 4%
Commerce 15%
Hôtels et restaurants 4%
Activités financières 20%
Agriculture 3%
Promotio immobilière 19%
Industries chimiques 2%
Electricité, Gaz et Eau 16%
Industries textile 1%
BTP 5%
Industries extractive 1%
Industries diverses 5%
Administration public 0%
Transports et communications 5%
Pêche 0%
Les engagements du Groupe sur les 15 macros-secteurs sont concentrés à hauteur de 20% sur
les activités financières et 19% sur le secteur de la promotion immobilière (contre respectivement
21% et 19% en 2012). Rapportés au total Engagements sur l’entreprise, les contributions de ces
deux secteurs sont respectivement de 17% (-2 pts par rapport au 31/12/2012) et 16% (-1pt par
rapport au 31/12/2012).
Globalement, la concentration sur ces deux secteurs a été réduite de 2 pts sachant que les
encours relatifs aux activités financières sont portés à hauteur de 65% sur les filiales du Groupe.
Reflétant la concentration du tissu économique du Royaume, la répartition géographique du
portefeuille reste dominée par une forte représentativité de la Banque Centrale Populaire et la
Banque Populaire de Rabat-Kénitra, qui continuent de concentrer plus de 63% des emplois globaux.
TANGER-TETOUAN 5%
BCP 55%
MEKNES 4%
FES-TAZA 5%
LAAYOUNE 1%
RABAT-KENITRA 8%
OUJDA 4%
NADOR-AL HOCEIMA 3%
EL JADIDA-SAFI 4%
MARRAKECH-BEN MELLAL 6%
CENTRE SUD 5%
Provisionnement
Sur base sociale, le taux des créances en souffrance du CPM ressort en augmentation de +0,9 pt par
rapport à la même période 2012 (4%). Cette augmentation, qui traduit les effets d’une montée
des risques sous l’effet de la conjoncture économique, provient essentiellement du marché de
l’entreprise (+1pt). Le marché des particuliers locaux a augmenté de +0,3 pt et celui des Marocains
du monde de +1,5 pt.
Face à cette situation, notre Groupe a doté volontairement le fonds de couverture des risques de
crédit d’une provision supplémentaire pour risques généraux de 972 millions MAD, portant ainsi
son encours à 2,072 milliards MAD au 31 décembre 2013. En intégrant cette provision, le taux de
couverture à cette même date est de 103%.
Parallèlement aux provisions couvrant ces créances, le Groupe dispose d’une méthodologie de
calcul des provisions selon les normes IFRS. Ces provisions sont calculées sur deux principaux
sous-portefeuilles : les provisions sur base collective applicables aux créances saines, et celles
sur base individuelle applicables aux créances en souffrance.
•les provisions sur base collective sont des provisions constituées sur la base d’un ou
plusieurs ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution des risques. Elles
sont calculées en couverture des créances saines présentant des indices de dépréciation.
En décembre 2013, le Groupe a procédé à la revue de la méthodologie de calcul de provisions
sur base collective qui s’appuie principalement sur la Watch List et le système de notation,
ce qui permet à la banque d’assurer une parfaite cohérence entre le mode de gestion et le
mode de provisionnement. A fin décembre 2013, les provisions sur base collective ont atteint
798 millions MAD contre 687 millions MAD au 31 décembre 2012 ;
•les provisions sur base individuelle sont des provisions qui couvrent les créances en
souffrance. Elles sont calculées par une approche individuelle basée sur l’évaluation à dire
d’expert des espérances de recouvrement par échéance pour les créances supérieures à 3
millions de dirhams, et une autre basée sur la modélisation statistique de ces espérances
pour les créances inférieures à 3 millions de dirhams.
Le provisionnement consolidé du Groupe selon les normes IFRS a atteint, au 31 décembre 2013,
8 379 millions de dirhams couvrant 11 861 millions MAD de créances en souffrance.
49
3. Risques de marché
Dans un objectif d’encadrer et de maîtriser les
risques de marché, le Groupe a mis en place un
dispositif de gestion des risques conforme aux
normes et aux meilleures pratiques en la matière.
Ce dispositif est fondé sur des principes directeurs
clairs, des politiques et des procédures internes en
ligne avec les objectifs de rendement, les niveaux
de tolérance aux risques et en adéquation avec les
fonds propres du Groupe.
3.1. Stratégie risques
Les principes directeurs de la stratégie risques du
Groupe permettent de :
• maitriser les risques sur les expositions ;
• sécuriser le développement des activités de
marché du Groupe dans le cadre des orientations
stratégiques du Plan à Moyen Terme et des
dispositions réglementaires ;
• adopter les meilleures pratiques sur le plan
de la gestion des risques pour l’ensemble des
activités.
Ces principes directeurs ont été traduits en fonction
du niveau de tolérance de la Banque face aux risques
de marché. De même, la déclinaison de ces principes
a été effectuée à travers les dispositifs de limite et de
délégation de pouvoirs. Les niveaux de tolérance sont
fixés de sorte que les expositions -face aux risques
de marché- ne génèrent des pertes qui pourraient
compromettre la solidité financière du Groupe et
l’exposer à des risques inconsidérés ou importants.
3.2. Politiques et procédures
Les politiques et les procédures de gestion et de suivi
des risques de marché sont formalisées et tiennent
compte des entités impliquées dans le processus
d’évaluation, de suivi et de contrôle des risques.
La «Politique de gestion des risques de marché»
décrit le processus d’identification, de mesure et
de contrôle des risques de marchés pertinents.
La vision du Groupe n’est pas de neutraliser les
risques mais surtout de veiller à l’adéquation entre
les risques pris et les rendements anticipés dans le
cadre des activités de marchés. Le risque de marché
est géré en tenant compte du cadre global de gestion
des risques de la Banque comprenant le risque de
crédit, les risques opérationnels, le risque global de
taux et de liquidité.
Cette politique décrit le cadre global de gestion des
risques de marchés en mettant l’accent sur :
•les rôles et les responsabilités des organes de
gouvernance et de gestion ainsi que les missions
des entités opérationnelles impliquées dans la
gestion des risques de marchés ;
•la détermination et la revue des limites
opérationnelles ;
•la revue des expositions et des risques avec un
focus éventuel sur une classe de risque ;
•les informations relatives aux méthodologies de
mesure des risques et de validation des modèles de
valorisation. Ces validations se faisant, par ailleurs,
au cas par cas dans le cadre de comités ad hoc ;
•les outils de suivi et de Reporting.
Le dispositif de gestion des risques représente la
déclinaison des éléments de la politique et englobe,
à cet effet, d’autres circulaires régissant les activités
de marché par rapport au :
•Dispositif de séparation des portefeuilles :
l’objectif de cette circulaire est de traduire,
selon la vision du Groupe, les prérogatives de
la circulaire 26/G/2007 relative au calcul des
exigences en fonds propres au titre des risques
de marché en un dispositif clair et formalisé de
séparation des activités de négociation de celles
à caractère bancaire.
•Dispositif de limite et de délégation de pouvoirs:
cette circulaire définit de façon détaillée les
règles en matière de limite et de délégation
de pouvoirs. Elle encadre ainsi les attributions
déléguées aux différents responsables des
activités de marché.
Elle a pour objectifs de :
•sécuriser les opérations et limiter les risques,
•se conformer à la réglementation bancaire
en matière de contrôle interne et de gestion
prudentielle ;
•optimiser les circuits décisionnels,
•améliorer la rentabilité.
•Dispositif de gestion des produits dérivés : cette
circulaire, mise en place en 2008, définit de façon
détaillée le processus de lancement, de suivi
et de gestion d’un produit dérivé. Elle encadre
ainsi les attributions déléguées à différentes
fonctions intervenant dans ce processus et les
principales limites auxquelles cette activité est
assujettie. Elle a pour objectifs de :
•définir la stratégie de la Banque en matière
de produits dérivés ;
•déterminer le rôle des différents acteurs
intervenant dans le processus de gestion et
de suivi des produits dérivés ;
•indiquer les limites de position et d’indicateurs
de risque (delta, maturité…).
De plus, le Groupe dispose d’un ensemble de
circulaires et de procédures de gestion des activités
de marché domiciliées chez les différentes entités.
3.3. Dispositif de gestion des risques de marché
Acteurs et entités impliquées dans la gestion des
risques de marché.
Le processus de gestion des risques de marché
implique l’intervention d’un certain nombre d’acteurs,
ainsi que des comités spécifiques, dont les rôles sont
précisés au préalable. Il s’agit notamment du Comité
Gestion des Risques et de la Conformité (CGR&C) et
du Comité de Placement (CP).
Les acteurs principaux du dispositif de contrôle des
risques sont les suivants :
La Direction Risques Financiers et des Marchés:
cette entité définit les méthodologies de mesure
de risque, instruit les limites et assure le suivi de
l’ensemble des risques de marché du Groupe. La
Direction Risques Financiers et des Marchés est
en charge du contrôle de deuxième niveau en toute
indépendance des unités opérationnelles. A ce titre,
ses principales missions consistent à :
•assurer un suivi des positions, des limites et des
risques engendrés par l’ensemble des activités
de marché,
• définir les méthodologies de détermination des
limites, de mesure des risques et de mesure de
performance,
•assurer le développement, l’enrichissement
et l’optimisation des outils et des systèmes de
mesure des risques,
•produire les reporting réglementaires et internes
destinés aux différents comités et instances de
gouvernance du GBP.
La Banque des marchés : les opérationnels de la
Banque des marchés constituent la première ligne
d’autocontrôle sur le plan de la gestion des risques
de marché. Les responsables des activités de marché
doivent :
•proposer une limite de risque pour chacun des
portefeuilles sous gestion. Ces limites, établies
en fonction des objectifs de rendement et de la
tolérance au risque, sont soumises au Comité
de placement pour approbation,
•soumettre pour approbation, suivant un dispositif
de délégations de pouvoirs régi par la circulaire
interne, les transactions qui dépassent leur
niveau de compétence.
La Direction Middle Office : le dispositif de contrôle
s’appuie sur le contrôle de premier niveau réalisé
par le middle-office qui exerce quotidiennement des
fonctions opérationnelles en toute indépendance par
rapport aux opérationnels des activités de marché.
Ses principales attributions consistent en un :
•Suivi et contrôle des opérations de marché :
mise à jour des données, suivi des positions,
conformité des opérations, analyse et correction
des écarts… ;
•Analyse des résultats des activités de marché:
rapprochement, réconciliation et suivi des
performances… ;
•Suivi des risques : contrôle de conformité par
rapport à la politique de risque, surveillance
des limites, analyse et suivi des opérations de
couverture… ;
•Optimisation et développement des moyens de
traitement : participation et accompagnement
lors des développements des systèmes
d’information, des nouveaux produits, des
référentiels internes et des procédures de
gestion….
Les Directions Risques de contrepartie et
Surveillance des risques : la gestion du risque de
contrepartie relatif aux opérations de marché est
encadrée par une circulaire spécifique impliquant
l’ensemble des entités y compris les BPR. Chaque
entité agit dans le cadre des délégations qui lui
51
sont conférées par le Comité Grands Risques et
Recouvrement et les limites de contrepartie sont
évaluées sur la base des mêmes normes que celles
régissant le risque de crédit.
Le circuit d’autorisation et de renouvellement des
limites de contrepartie est en cours de revue afin
d’optimiser les canaux de décision et de s’assurer de
sa fluidité.
Les Directions Risques de Contrepartie et
Surveillance des risques interviennent sur les
aspects méthodologiques relatifs aux risques de
contreparties bancaires et de la clientèle en concevant
et en implémentant les nouvelles normes du Groupe.
A titre d’exemple, pour les contreparties bancaires,
un dispositif spécifique est mis en place pour évaluer
la solvabilité des banques étrangères sur la base
d’un modèle quantitatif intégrant les facteurs de
risques les plus pertinents. Les limites issues de ce
modèle sont présentées pour approbation au Comité
de Placement et font l’objet de révision en fonction de
l’évolution de la conjoncture internationale.
Dispositif de gestion des risques de marché La gestion des risques de marché a pour objectif de
gérer et de contrôler les expositions au risque de
marché afin d’optimiser le couple risque/rendement,
tout en conservant un profil de marché cohérent avec
le statut du GBP en tant qu’établissement financier
de premier plan et intervenant important en matière
de produits financiers.
Les risques de marché issus du portefeuille bancaire
sont suivis, gérés et intégrés dans le cadre de la
gestion du risque structurel de taux et de liquidité.
En vue d’encadrer les risques sur les différentes
activités de marché et d’en assurer la surveillance,
le GBP s’est doté d’un dispositif organisé autour de
quatre axes :
• un système de délégation des pouvoirs définissant
le processus de demande, de validation des
limites et d’autorisation des dépassements ;
• une activité de pilotage et d’arbitrage entre les
différentes activités de marché via le Comité de
Placement ;
• une activité de suivi et de surveillance des
indicateurs de risque par les entités et les
organes de contrôle des risques de marché ;
• un ensemble d’outils de gestion et de contrôle
des risques de marché.
Limites applicables
Au-delà des limites applicables à toutes les activités
de marché à savoir les limites de positions par
instrument et les limites de transactions, certaines
limites ont été instaurées pour les activités
obligataires et pour les activités de change. Elles
sont identifiées comme suit :
• la limite de taille maximale du portefeuille de
négociation obligataire, de change à terme et
des options ;
• les limites de Duration et limite de sensibilité
pour le portefeuille de négociation obligataire ;
• les limites de Stop Loss par tranche de position
relatives aux positions de change ouvertes et
aux transactions intraday pour compte propre ;
• la limite courte de position de change ;
• les limites de position par devise ;
• les limites de positions maximales pour les
opérations de change à terme et d’options de
change ;
• les limites de sensibilité aux risques de taux par
time buckets pour les opérations de change à
terme, swaps de change et de trésorerie devises;
• les limites par indicateurs de sensibilité (Delta,
Gama, Vega et Rhôs) pour le portefeuille des
options de change.
L’ensemble du dispositif des limites est organisé
sous forme de grille de délégation de pouvoirs
fixant les limites par instrument, par marché, et
par intervenant. Le processus de proposition et de
validation des limites est encadré par une circulaire
interne. Le contrôle des limites est effectué
quotidiennement par le Middle-Office et sur une
fréquence hebdomadaire par le Risk Management.
Système de suivi des indicateurs de risque Le suivi des risques de marchés est effectué
quotidiennement par le Middle-office et par la
Direction Risques Financiers et de Marchés. Le
Comité de Gestion des Risques s’assure via un
reporting trimestriel des niveaux d’exposition, des
rendements, des risques adossés aux activités de
marché, du respect des exigences réglementaires et
de la conformité aux dispositifs de limite.
Le Reporting présenté au CGR&C comprend
également l’analyse de la sensibilité des portefeuilles
et les simulations dans le cas de scénarios
extrêmes tenant compte à la fois de la structure des
portefeuilles et des corrélations entre les différents
facteurs de risque.
Le système de reporting des risques au GBP revêt
deux formes :
•un système de reporting réglementaire
périodique vers le superviseur et les autorités
de tutelle ;
•un système de reporting interne de gestion,
sur le processus de surveillance des risques, le
contrôle interne et la conduite du projet Bâle II.
Le système de reporting réglementaire est connu
et standardisé pour toute la profession. Concernant
le reporting interne, il porte notamment sur la
communication des éléments suivants :
•des plannings détaillés des différents chantiers
de mise en œuvre du dispositif bâlois ainsi
que les niveaux d’avancement des processus
méthodologiques, des outils du système
d’information des risques et des plans de
convergence des filiales du Groupe ;
•des indicateurs de surveillance des risques par
domaine ;
•des propositions d’amélioration du système
de surveillance et/ou des activités, métiers,
normes et référentiels ;
•des états de surveillance du dispositif de contrôle
interne et des mesures correctives éventuelles ;
•des chantiers de concertation et études
d’impacts menés avec le superviseur et/ou avec
la profession.
Outils de contrôle et de gestion des risques de
marché
L’évaluation des risques de marché à la Banque
repose sur la combinaison de deux groupes de
mesures. D’une part, le calcul de la valeur à risque
(VaR) et d‘autres part, l’utilisation de diverses
mesures de sensibilité (y compris les scénarios
de stress) qui permettent d’encadrer les risques
potentiels.
Le Groupe a adopté une structure de gestion et de
suivi des risques de marché qui inclut le recours
à la méthodologie VaR pour l’ensemble de son
portefeuille de négociation.
La VaR peut être définie comme étant la perte
théorique maximale que peut subir un portefeuille
en cas de mouvements défavorables des paramètres
de marché, sur un horizon de temps et pour un
intervalle de confiance donné. La Banque retient
un intervalle de confiance de 99 % et un horizon
de temps d‘un jour, en s’appuyant sur deux ans
d’historique de données. Cela permet le suivi, au jour
le jour, des risques de marché pris par la Banque
dans ses activités de trading, en quantifiant le niveau
de perte considéré comme maximal dans 99 cas sur
100, à la suite de la réalisation d’un certain nombre
de facteurs de risques (taux d’intérêt, taux de change,
prix d’actifs, etc.).
La méthode retenue pour le calcul de la VaR est celle
d’un modèle historique basé sur les rendements
historiques des facteurs de risques inhérents au
portefeuille trading. Ce modèle prend implicitement
en compte les corrélations entre les différents
facteurs de risques. Une VaR globale est calculée
pour l’ensemble des activités de négociation et par
nature d’instruments.
Bien qu’elle constitue une mesure utile du risque,
la VaR doit être appréciée au regard de ses limites.
A titre d’illustration :
•l’utilisation des données historiques pour
estimer les évolutions futures peut ne pas
capturer l’ensemble des événements potentiels,
en particulier ceux qui sont extrêmes ;
•le choix d’un horizon d’une journée suppose que
toutes les positions peuvent être soit liquidées,
soit couvertes en l’espace d’une journée. Il est
possible que cette méthode ne permette pas de
53
prendre suffisamment en compte le risque de
marché en période de liquidité très réduite ;
• la VaR est calculée sur la base d’expositions, en
fin de période, et par conséquent, ne reflète pas
forcément les expositions en cours de journée.
Conscient des limites du modèle de VaR, le Groupe
incorpore dans son dispositif de surveillance des
analyses et des limites de sensibilité.
Parallèlement aux calculs de VaR, des impacts en
termes de profits et pertes (P/L) à partir de scénarios
standard ou de scénarios de stress sont estimés
pour l’ensemble du portefeuille de négociation. Ces
scénarios sont choisis parmi trois catégories : des
scénarios historiquement avérés, des scénarios
hypothétiques et des scénarios adverses.
Les principaux indicateurs utilisés sont :
•une sensibilité à la variation de taux de +/- 25
bps et 15 bps (indicateur global et par tranche
de maturité) ;
sur les opérations de trésorerie devises et dérivés.
Cela est dû à la taille de ces portefeuilles, à la forte
volatilité des facteurs de risques les composant et à
leurs poids par rapport aux autres éléments dans le
portefeuille de négociation.
Compartiment de change
Les portefeuilles de Change à Terme et de Swaps de
Change ont enregistré chacun des fluctuations entre
0.5 et 2 milliards DH pendant toute l’année 2013.
La position de change nette a enregistré une
augmentation qui a atteint 4.5 milliards fin décembre.
Cette évolution est due en partie à l’amélioration
des positions sur de nouvelles devises notamment
l’AED le DKK. En dépit de cette hausse, la position
de change nette est restée équilibrée compte tenu
de la composition du panier du dirham. Les limites
réglementaires, par rapport au niveau des fonds
propres, pour la position globale et les positions par
devise ont été respectées courant 2013.
•un indicateur de risque de courbe de taux
exprimé en perte potentielle ;
•un indicateur du seuil de rentabilité du
portefeuille (Break even Point) ;
•une sensibilité à la variation extrême de taux de
200 bps.
Une sensibilité à la variation des cours de +/- 1%, 5%
et 10% tenant compte de la corrélation entre l’EUR et
le USD dans la composition du panier MAD.
3.4. Evolution des expositions et du profil de risque
Le tableau ci-dessous présente la VaR globale
des activités de négociation. Le risque de prix des
actions, le risque de taux d’intérêt et le risque de
change représentent les trois catégories de risque
auxquelles le Groupe est exposé.
Min Max Moyenne
VaR (MILLIONS DH)
VaR/MtM (bps)
Fin
décembre
9.0
14.3
11.6
12.5
7
44
15
13
La VaR globale (1-Jour à 99%) du portefeuille global,
à fin décembre 2013, est de 12,5 millions DH, soit
0,13% de la valeur marchande du portefeuille.
La VaR hors corrélation est de 22,1 millions DH,
soit un effet de diversification de 9,6 millions sur
le portefeuille global et réparti sur les différents
instruments. La VaR est concentrée principalement
sur le portefeuille obligataire, les titres de propriété et
les opérations de change à terme, et accessoirement
Position de change
nette en C/V MMAD
Fonds
propres
% Fonds
Propres
mars-13
2,1
22,1
10%
juin-13
0,9
23,6
4%
sept-13
2
23,9
6%
déc-13
4,5
24,0
18%
La VaR pour l’activité trading de change a atteint 4.5
M MAD en fin d’année. Le compartiment change à
terme et swaps de change représente le plus gros
contributeur de VaR avec 4.3 M MAD.
Compartiment obligataire
Courant 2012, les limites obligataires avaient été
revues et validées par les organes d’administration
et de direction. Pour leur part, les limites de duration
et de position maximale avaient été renforcées par
des sous-limites pour les portefeuilles EURO Bonds
et OPCVM obligataires.
La VaR pour l’activité trading obligataire, à fin
décembre 2013, s’est élevée à 12.2 MMAD.
Compartiment actions et OPCVM
L’encours de ce portefeuille est demeuré
pratiquement stable aux alentours d’une moyenne de
4 milliards de MAD, à l’exception de quelques prises
de position ponctuelles qui ont ramené la position à
hauteur de 8 milliards environ.
La VaR pour l’activité de trading sur les titres de
propriété, à fin décembre 2013, s’est élevée à
1.28 MMAD.
4. Risques structurels de taux et de liquidité
Dans le cadre de ses activités,le Groupe est exposé à
des risques structurels de taux et de liquidité issus
des mécanismes de transformation des dépôts en
crédit et de refinancement des activités bancaires.
Ces risques sont considérés comme le cœur du
métier. A ce titre, le Groupe attache une importance
particulière à leur suivi et leur contrôle.
4.1. Stratégie risques
La stratégie de gestion du risque global de taux et
de liquidité obéit à l’objectif de maîtrise des risques
inscrit dans le processus de développement planifié
et adopté par le Groupe.
Cette stratégie repose sur les principes directeurs
suivants :
•orienter les activités de développement dans le
cadre du Plan Moyen Terme en tenant compte
des risques de taux et de liquidité ;
•maintenir une structure stable et variée des
dépôts avec une maîtrise du potentiel de
croissance des engagements ;
•améliorer progressivement le Gap global de taux
en vue de maintenir un équilibre des différentes
activités en termes de profil de risque ;
•développer les actifs à taux variables pour
immuniser une partie du bilan suite à une
évolution défavorable des taux d’intérêt.
4.2. Politiques et procédures
La politique globale des risques fait partie des plans
de développement et du suivi des activités classiques
de la Banque. Elle est approuvée périodiquement par
les organes d’administration et de direction dans le
cadre des comités et réunions habituels de gestion
de l’Etablissement. Son fondement est traduit par
des textes de réglementation interne à travers des
circulaires et des normes cadrant l’étendue et les
conditions d’exercice des activités de maîtrise et de
suivi des risques.
Pour le cas spécifique des risques structurels, les
organes de gouvernance sont directement impliqués
dans la définition de la politique globale lors de la
présentation de la note d’orientation stratégique
adressée au Comité Directeur. Ces orientations
permettent de fixer des objectifs en matière de risques
en accompagnement des plans de développement.
Durant les dernières années, le risque de liquidité est
devenu une composante importante de la stratégie
du Groupe et a fait l’objet d’une politique formalisée
encadrant le risque de liquidité et de refinancement.
Cette politique présente les principales composantes
du dispositif d’identification, de normalisation et de
suivi du risque de liquidité aussi bien dans le cadre
d’activités normales que dans le cadre d’un plan de
relève lorsqu’il s’agit d’une crise de liquidité.
4.3. Dispositif de gestion des risques
Risque de liquidité
Ce risque peut découler de la structure du bilan en
raison des décalages entre les échéances réelles
des éléments de l’actif et du passif, des besoins de
financement des activités futures, du comportement
des clients ou d’une éventuelle perturbation dans les
marchés ou de la conjoncture économique.
La gestion du risque de liquidité vise à garantir au
Groupe l’accès aux fonds nécessaires afin d’honorer
ses engagements financiers lorsqu’ils deviennent
exigibles. La gestion de ce risque se traduit par le
maintien d’un niveau suffisant de titres liquides et un
approvisionnement en fonds stables et diversifiés. Le
portefeuille des titres est constitué majoritairement
55
de bons du Trésor et accessoirement de positions
sur actions liquides et sur OPCVM.
La gestion de la liquidité s’appuie sur :
•le suivi des ratios de liquidité du bilan selon
les exigences internes et celles issues de la
réglementation ;
•l’élaboration d’un échéancier de liquidité sur
la base de divers scénarios dynamiques et sur
l’horizon du PMT ainsi que l’élaboration d’un
échéancier de liquidité statique donnant des
indications sur la situation de la liquidité de la
Banque à moyen et long terme ;
•le suivi du portefeuille d’investissement et la
projection des flux de trésorerie ;
•le maintien d’un éventail varié de sources de
financement et le suivi de la concentration des
dépôts par nature de produits et de contrepartie
avec un suivi régulier de la concentration des 10
plus grands déposants ;
•le maintien des rapports privilégiés avec les
investisseurs institutionnels et les grandes
Corporate.
Les dépôts à vue de la clientèle (comptes courants et
comptes d’épargne) constituent une part importante
du financement global du Groupe. Cette part s’est
révélée stable au fil des ans. En outre, le programme
d’ouverture d’agences s’est prolongé en 2013 et
compte se poursuivre tout au long de la période du
PMT (2014-2016), afin de maximaliser le rythme de
collecte des dépôts de la clientèle.
Par ailleurs, le Groupe est un intervenant important
sur les marchés monétaire et obligataire, par
l’intermédiaire de ses activités de marché. Sa position
lui permet de recourir, occasionnellement et à court
terme, auprès de BAM, des banques et d’autres
institutions financières aux opérations de pension.
Risque global de taux
L’analyse de ce risque est complexe, en raison
notamment de la nécessité de formuler des
hypothèses relatives au comportement des
déposants concernant l’échéance de dépôts
remboursables contractuellement sur demande et
sur les actifs et les passifs non sensibles directement
au taux d’intérêt. Lorsque les caractéristiques
comportementales d’un produit sont différentes de
ses caractéristiques contractuelles, les premières
sont évaluées afin de déterminer le risque de taux
d’intérêt réel sous-jacent.
Le processus d’évaluation et de calcul du niveau
général du risque global de taux, s’opère :
•une fois par trimestre à l’arrêté des états de
synthèse du Groupe,
•deux fois par an, en adossement au processus
de planification (phase de la Note d’Orientations
Stratégiques et phase de cadrage du plan
financier à moyen terme), et ce en tant que
dispositif de validation définitive du PMT,
Ce dispositif de surveillance repose sur :
•une méthodologie d’évaluation basée sur
l’approche des gaps (impasses). Cela se traduit
par une classification des actifs et passifs
selon leur profil d’échéance et de taux (fixe
ou variable), en tenant compte des facteurs
de durée résiduelle et de comportement futur
(approche prévisionnelle sur un horizon triennal
et selon les hypothèses du PMT) ;
•un système de reporting trimestriel à l’attention
du Comité Gestion des Risques et de la
Conformité sur les niveaux d’exposition au RGTL,
les stress tests en termes d’impact sur le PNB,
et les fonds propres et l’évolution prévisionnelle
des ratios prudentiels ;
•Un système de limites en termes d’impacts des
RGT, par rapport au PNB et aux fonds propres,
défini par le Comité Gestion des Risques & de la
Conformité et validé par le Comité Directeur.
4.4. Evolution des expositions et du profil de risque
Risque de liquidité
Le total des actifs du Groupe s’est établi à 263
milliards de dirhams à fin décembre 2013 contre 241
en décembre 2012, soit une augmentation de 9%. En
décembre 2013 et par rapport à décembre 2012, les
emplois devant être refinancés en cash représentent
20,5 milliards de dirhams. Il s’agit principalement des
crédits à hauteur de 8,1 milliards et du portefeuille
de titres à hauteur de 12,4 milliards de dirhams. Ces
montants ont été refinancés notamment par :
•les dépôts à vue de la clientèle (à hauteur de 3,9
milliards de dirhams) et les comptes d’épargne
(à hauteur 2 milliards de dirhams) ;
•une augmentation des dépôts à terme Corporate
(+4,1 milliards) ;
•un recours plus important au marché monétaire
à travers :
oles avances en pension de Bank Al-Maghrib
(+1,6 milliard de dirhams) ;
odes émissions supplémentaires en certificats
de dépôts (+3,8 milliards de dirhams) ;
oune augmentation des fonds propres sous
forme d’une augmentation de capital pour
1,5 milliard de DH.
•la capitalisation des résultats (1,7 milliard de DH) ;
•la baisse du compte BAM de 1,8 milliard de DH.
En 2013, la situation est restée stable par rapport
à 2012 en raison d’un ralentissement dans la
progression des crédits. La situation de sousliquidité reste sans impact majeur pour le Groupe qui
bénéficie toujours de plus de marge de manœuvre
étant donné :
•la prépondérance des dépôts non rémunérés ;
•la forte réduction de la concentration des grands
déposants ;
•le recours encore limité au marché de capitaux
(comparativement au secteur bancaire).
•la hausse du portefeuille de transaction
obligataire (4,2 milliards de dirhams) ;
•la hausse des engagements de financements de
5,5 milliards de dirhams à court terme ;
•l’augmentation de capital de 1,3 milliard de
dirhams.
Ainsi, les ressources du Groupe collectées auprès de
la clientèle ont augmenté de 4,4%, passant de185,3
milliards de DH en décembre 2012 à 193,5 milliards
de DH à fin décembre 2013. Cette hausse concerne
les comptes sur carnet (+10,4%) et les dépôts à vue
des particuliers (+5,4%). Après avoir subi une baisse
courant 2013, les dépôts à terme (DAT) des corporates
ont fini l’année à la hausse. Ainsi, la part des ressources
rémunérées par rapport à la structure globale des
ressources est restée stable entre 2012 et 2013.
Ces opérations ont eu pour effet une atténuation du
profil de risque. Ainsi, en cas de hausse des taux de
100 points de base, le bénéfice varie de 67 millions
de dirhams contre 107 millions de dirhams en
décembre 2012. En outre, la sensibilité des bénéfices
à une variation des taux reste bien en dessous des
limites des objectifs de risque du Groupe.
Le coefficient de transformation du Groupe s’est
situé à 94,5% en décembre 2013 contre 94% un an
auparavant du fait du développement un peu plus
important de l’activité de crédit par rapport aux
dépôts de la clientèle. Pour répondre au besoin
additionnel de refinancement, le Groupe a procédé à
l’émission de certificats de dépôts afin de porter leur
encours à 7,6 milliards de dirhams en 2013 contre
3,9 milliards de dirhams en 2012.
•la baisse des prêts de trésorerie de 2,5 milliards
de dirhams ;
•l’acquisition de titres de propriété (1,4 milliard de
dirhams) et des titres de transaction obligataires
(1,7 milliard de dirhams) ;
•la souscription des titres d’investissements
obligataires sur le moyen et long termes
(1,8 milliard de dirhams en bons du Trésor) ;
•la poursuite de l’augmentation des opérations
de change à terme ;
•la baisse des engagements de financements de
4,5 milliards de dirhams à court terme, suite
à une action d’optimisation de ces lignes en
liaison avec un suivi plus rapproché des besoins
de la clientèle.
Risque global de taux
Au 30 juin 2013, le profil des actifs et des passifs à
court terme est à peu près le même que celui à fin
décembre 2012. Les principaux changements ayant
un impact sur le risque de taux sont les suivants :
•la hausse des prêts de trésorerie de 2 milliards
de dirhams ;
•un recours accru au marché monétaire pour
financer l’activité de crédit :
oemprunts de trésorerie : +1,2 milliard de
dirhams ;
ocertificats de dépôts : +3,1 milliards de dirhams
émis aux taux de 4,42% (pour la maturité
26 semaines) et 4,57% (pour la maturité 52
semaines).
Impact sur le bénéfice (en millions de
dirhams)
par rapport au produit net bancaire
Impact sur la valeur économique sur le
CT (en millions de dirhams)
par rapport aux fonds propres
réglementaires
A fin décembre 2013, le profil de risque a connu la
même tendance qu'en juin 2013 (atténuation) suite à
plusieurs évènements :
Ainsi, le profil de risque du Groupe à horizon d’une
année est positif en décembre 2013 avec des impacts
reflétant dans la même tendance, les mouvements à
court terme des taux d’intérêt.
Le tableau suivant présente l’incidence potentielle
d’une hausse des taux de 100 points de base, sur une
période de 12 mois (court terme), sur le revenu net
d’intérêt et sur la valeur économique de la Banque en
2012 et 2013. L’impact d’une telle variation représente
moins de 1,5% du PNB et 1 % des fonds propres.
Décembre 2012
Juin 2013
Décembre 2013
107
67
36
1,06%
0,67%
0,36%
-107
-187
-156
-0,51%
-0,86%
-0,64%
57
5. Risques opérationnels
5.1. Stratégie risques
Contrairement aux risques de marché et de crédit,
les risques opérationnels sont subis. Ils ne sont pas
la contrepartie d’une espérance de gain ou d’une
rémunération future attendue. Afin de maîtriser ses
risques opérationnels, le GBP a mis en place une
politique dont les principaux fondements sont :
•être en mesure de détecter, le plus tôt
possible, les risques ou les incidents de nature
opérationnelle pouvant avoir des conséquences
financières et/ou sur l’image du Groupe ;
la probabilité de survenance des incidents, tirer
les enseignements et adapter les organisations.
5.2. Politiques et procédures
Les politiques et les procédures de gestion et de suivi
des risques opérationnels sont formalisées en tenant
compte des entités impliquées dans le processus
d’évaluation, de suivi et de contrôle des risques.
Compte tenu de la nature des risques opérationnels,
les dispositions réglementaires internes impliquent
un nombre important d’acteurs qui interviennent
dans :
•l’identification et l’auto-évaluation des risques ;
•analyser les risques (potentiels) et/ou les
incidents (avérés) et apprécier, le plus
précisément possible et de façon dynamique,
leurs impacts ;
•la collecte et le contrôle des incidents ;
•alerter et mobiliser les principaux responsables
concernés par lesdits incidents, qu’ils en
soient à l’origine et/ou qu’ils en subissent les
conséquences ;
•l’utilisation des cartographies des risques dans
le cadre des activités de contrôle et d’audit.
•mesurer les effets de cette politique et disposer
d’outils et d’indicateurs de pilotage à destination
de la Direction Générale, du management
dirigeant, des métiers et des différents acteurs
du dispositif pour pouvoir apprécier, par BPR,
par métier et par fonction, les expositions aux
risques opérationnels et les réduire ;
•faire engager les actions curatives et préventives
qui s’imposent pour réduire les impacts, limiter
•la sensibilisation et l’animation de la filière des
risques opérationnels ;
Ainsi, les principales circulaires internes qui régissent
les risques opérationnels sont les suivantes :
•politique de gestion des risques opérationnels
Groupe : elle définit la politique générale de
gestion des risques opérationnels aussi bien au
niveau du CPM, qu’au niveau de l’ensemble du
Groupe Banque Populaire ;
•charte du contrôle interne : elle définit la
stratégie générale en termes de gestion des
contrôles, et des interactions entre les différents
acteurs concernés : l’Inspection Générale,
l’Audit, le Pôle Risk Management et les fonctions
opérationnelles ;
•gestion des risques liés aux activités
externalisées du GBP : elle définit la politique
générale en termes de gestion des risques
opérationnels pour permettre d’externaliser une
activité de la banque et les moyens à mettre en
œuvre pour avoir un certain niveau de contrôle
sur la gestion des risques chez les prestataires;
•politique générale et gouvernance du plan de
continuité d’activité du Groupe : elle définit
la politique de continuité d’activité adoptées
par le Groupe afin de lui permettre d’honorer
ses engagements envers ses clients et ses
fournisseurs en cas de sinistre grave.
Selon la définition adoptée par Bank Al Maghrib, on
entend par « Risques Opérationnels », les risques
de pertes résultant de carences ou de défauts
attribuables à des procédures, personnels et
systèmes internes ou à des événements extérieurs.
Cette définition inclut le risque juridique mais exclut
les risques stratégiques et de réputation. Néanmoins,
la Direction des Risques Opérationnels recense les
risques d’image lors des cartographies des risques
et prévoit aussi dans son outil de collecte d’incidents
lors de leur évaluation, la possibilité de préciser s’il y
a un impact d’image associé à la perte brute.
La typologie des risques opérationnels suit la
définition retenue par le comité de Bâle et correspond
aux 7 catégories qui sont citées ci-dessous:
•fraude interne ;
•fraude externe ;
•pratiques en matière d’emploi et sécurité sur le
lieu du travail ;
•clients, produits, pratiques commerciales et
réglementation ;
•dommage aux actifs corporels ;
•dysfonctionnements de l’activité et des systèmes ;
•éxécution, livraison et gestion des processus.
Cette typologie est utilisée comme référence dans
le dispositif de gestion des risques opérationnels
(cartographie des risques opérationnels, Collecte
des incidents…) ; et permet à la banque de connaître
son profil de risque à tout moment.
Les zones de risques couvertes par ce dispositif
correspondent à tous les risques opérationnels
relatifs aux processus de la banque avec un focus sur
les processus opérationnels les plus critiques. Ils
sont évidemment recensés lors des revues régulières
des cartographies des risques opérationnels avec
les métiers qui sont les garants de leur maîtrise.
Certains indicateurs métiers existants sont améliorés
avec les fonctions concernées pour leur donner une
lecture risque permettant une meilleure maîtrise de
ces derniers.
5.3. Dispositif de gestion des risques
Organisation de la filière risques opérationnels
L’organisation de la filière Risques Opérationnels au
niveau du groupe s’articule autour de :
•la fonction centrale au niveau du siège, chargée
de la conception et du pilotage des outils
méthodologiques et informatiques ;
•un réseau animé de gestionnaires de risques
dans leurs périmètres respectifs (BCP, BPR),
qui participent à la mise à jour de la cartographie
des risques opérationnels et doivent assurer
la mise en place des plans d’actions pour le
renforcement du dispositif de maîtrise des
risques ;
•des correspondants désignés par métier dans le
cadre du protocole de collecte des pertes. Ces
correspondants ont pour mission de recenser
les pertes opérationnelles et de les «historiser»
dans l’outil de gestion des risques, commun à
l’ensemble du CPM et pour certaines filiales ;
•des correspondants au niveau des filiales
(Contrôleurs Internes ou autres), qui veillent à la
mise en place de la méthodologie et des outils
de gestion des risques opérationnels en synergie
avec le dispositif adopté au sein du Groupe.
Outils de gestion du risque opérationnel
Depuis plus de 5 ans, un outil informatique dédié
permet à la BCP et à chaque BPR d’avoir une vue,
en temps réel, des risques des différents macroprocessus. Il permet par la même occasion de
disposer d’une remontée, en temps réel, des incidents
survenus dans chacun des processus de la banque à
l’aide d’un workflow. Les principaux acteurs de celuici sont les correspondants risques opérationnels au
niveau des services opérants, leurs responsables qui
valident la véracité de l’incident et les gestionnaires
risques qui sont garants de la cohérence de tout le
dispositif. Ces derniers s’assurent du rattachement
des incidents aux évènements de risque identifiés
ainsi qu'à la catégorie bâloise et à la ligne métier
associées.
Cet outil est suivi au niveau central par la BCP pour
s’assurer de son évolution, de la possibilité d’en faire
bénéficier un maximum de filiales, et obtenir une
vue consolidée des risques opérationnels au niveau
Groupe.
L’année 2013 a été marquée par le lancement d’un
chantier de migration vers une version nouvelle
de l’application permettant d’améliorer certaines
fonctionnalités. Cette étape a permis aussi d’adapter
59
l’outil à la nouvelle démarche de cartographie des
risques opérationnels adoptée par le Groupe.
Cartographie des risques opérationnels
L’année 2013 a connu la poursuite de la revue des
cartographies des risques opérationnels des macroprocessus majeurs de la Banque selon la nouvelle
démarche adoptée en 2011.
Les principaux objectifs atteints par cette démarche
concernent :
•la mise en place d’une démarche d’évaluation
des risques plus qualitative permettant de se
concentrer sur les plans d’action couvrant les
risques les plus critiques ;
•l’harmonisation de l’évaluation des risques
entre les Banques Régionales permettant une
visibilité plus nette sur l’exposition au risque
pour le Groupe ;
•la concentration des efforts des Banques
Régionales dans l’identification des risques
spécifiques et les propositions de plans d’action
pouvant servir tout le Groupe ;
•la mise à jour de la cartographie des risques
moins fastidieuse pour se concentrer sur les
vrais enjeux relevés par les experts métiers.
Les domaines des valeurs mobilières, des
engagements aux particuliers et de la monétique ont
été achevés et présentés à la commission de contrôle
interne pour le suivi des plans d’actions relatifs aux
évènements de risque critiques.
La cartographie des risques des autres domaines
opérationnels a été rythmée par l’avancement du
projet de Reengineering des Back-Office. Il s’agit
de celle des engagements aux entreprises qui a été
achevée en fin d’année. Celles concernant l’activité
de l’International et l’activité Epargne/Compte sont
en phase finale de réalisation.
Concernant l’assistance des filiales dans ce domaine,
elle s’est poursuivie en 2013 en tenant compte des
spécificités du métier et du contexte de chacun tout
en prenant soin de garder une cohérence Groupe.
A ce propos, cette année a connu l’achèvement
et la validation des cartographies des risques
opérationnels des filiales CIB Offshore et Dar
Damane selon la démarche Groupe ainsi que celles
des activités des filiales bancaires ouest-africaines.
En effet, ce chantier a été mené dans le cadre de
l’amélioration du dispositif de gestion des risques
des entités du Groupe Banque Atlantique. Etant
donné la similitude des activités entre ces banques
et la mutualisation des moyens informatiques et
réglementaires, une attention particulière a été
donnée pour que ces travaux soient cohérents et
harmonisés entre les filiales. Ainsi, si chaque banque
a réalisé sa cartographie des risques opérationnels,
validée par sa Direction Générale, et que l’évaluation
des risques a été spécifique pour chacune des
banques, la majeure partie des risques identifiés
sont communs, et une partie importante des plans
d’action retenus pour améliorer le dispositif de
maîtrise des risques majeurs et critiques sont
mutualisés.
Pour rappel, la démarche de cartographie des
risques se déroule selon les phases suivantes :
•découverte du processus : analyse des dispositifs
mis en place pour la gestion de l’activité en
termes de procédures, d’acteurs, d’outils ;
•identification des événements de risques : en
partant des différents métiers de la Banque,
l’identification des événements de risques se
réalise à travers un balayage des principaux
risques potentiels encourus dans l’exercice
d’une activité. Ce recensement est affiné ensuite
progressivement au fil des réunions tenues avec
les experts métiers ;
•mesure et évaluation des événements de risques:
pour chaque événement, le risque est évalué
en termes de « Probabilité d’occurrence » et
« d’Impact/perte » encourus en cas de
survenance à l’aide d’une grille de score
adaptable aux BPR et aux filiales ;
•appréciation des moyens de surveillance et de
couverture des risques : il s’agit de l’évaluation
de la qualité des dispositifs de contrôle existants
pour chaque événement de risque.
Amélioration du dispositif de contrôle permanent
Le dernier trimestre 2013 a connu le lancement
d’un projet d’amélioration du dispositif de contrôle
permanent avec la collaboration d’un cabinet
spécialisé. Ce chantier s’inscrit dans le cadre du plan
de transformation interne pour améliorer les modes
d’organisation, de fonctionnement et de surveillance
du Groupe. Ce dernier a connu, ces dernières années,
des changements importants caractérisés par la
reconfiguration de son actionnariat, la filialisation
de certaines de ses activités, la diversification de son
offre et de son réseau de distribution ainsi qu’une
logique d’extension.
Les principaux objectifs de ce chantier peuvent se
résumer comme suit :
•diagnostiquer le dispositif de contrôle interne du
Groupe et analyser le volet contrôle permanent;
•définir les pistes d’amélioration de ce dispositif
pour mieux le clarifier, l’optimiser et l’aligner
sur les standards nationaux et internationaux ;
•restructurer, cadrer et formaliser le volet
contrôle permanent du dispositif en définissant
les termes et méthodes, notamment en matière
de structuration de l’information ;
•mettre en œuvre de manière opérationnelle et
effective le volet contrôle permanent du dispositif
au niveau d’un périmètre pilote comprenant
un ensemble de processus et de structures
organisationnelles du Groupe ;
•accompagner et suivre la bonne marche
dispositif pilote, puis définir et formaliser
plan de généralisation du dispositif cible
niveau de l’ensemble du Groupe y compris
filiales ;
du
un
au
les
•définir les besoins en termes d’outils
informatiques de gestion du contrôle permanent.
La phase de diagnostic du dispositif de contrôle
interne a été réalisée aussi bien au niveau de la BCP
et des BPR, ainsi qu’au niveau de certaines filiales
spécialisées dont celle dédiée au traitement.
Le diagnostic a donné l’assurance raisonnable
concernant la gouvernance et l’organisation du
contrôle interne au sein du Groupe. Cependant,
sur le volet contrôle permanent, des améliorations
sensibles sont attendues concernant, notamment,
la centralisation de l’information relative à la
qualité des contrôles, la mise en place de normes
et méthodes standard améliorant l’efficience des
différents acteurs du contrôle permanent.
Ces aspects ont été abordés en détail fin 2013 et
donneront lieu à des améliorations au niveau de la
gouvernance et de l’organisation dès 2014 avec la
mise en application des normes et méthodes sur
un périmètre spécifique avant d’être généralisées
par la suite à tous les processus et les entités
composant le Groupe.
Processus de collecte des incidents
Il existe un système de collecte des incidents risques
opérationnels basé sur un mécanisme déclaratif à
double regard accessible aux différents acteurs des
processus opérationnels majeurs de la banque.
Des
Correspondants
Risques
Opérationnels
(CRO) ont été désignés au niveau des BPR et de la
BCP, avec pour mission de déclarer tout incident
répondant aux critères définis par la procédure de
collecte indépendamment de l’entité de survenance.
Les CRO des différents métiers saisissent
directement au niveau de l’outil informatique
dédié. Le workflow est prévu pour permettre
aux responsables hiérarchiques de contrôler la
pertinence des informations remontées par leurs
collaborateurs, et d’être avertis, en temps réel, des
événements intervenus dans leur périmètre.
Etant basé sur un principe déclaratif, l’exercice
connaît des insuffisances en matière d’exhaustivité
et de régularité. Afin de remédier à cette situation,
plusieurs actions ont été engagées :
•le focus d’abord sur la déclaration des incidents
ayant un impact financier important ;
•la formalisation d’un guide méthodologique
détaillé sur la qualification et l’évaluation des
incidents ;
61
•des rapprochements entre les incidents déclarés
et les pertes comptables enregistrées ;
•des recoupements sont effectués également
avec les fonctions en charge de la Qualité et du
suivi des affaires juridiques ;
•l’utilisation d’autres outils internes comme celui
de la résolution des incidents informatiques afin
de collecter les incidents risques opérationnels
associés aux dommages, aux actifs et aux
dysfonctionnements SI.
L’animation permanente des acteurs de ce processus
a permis d’améliorer la qualité des déclarations et
d’avoir une meilleure visibilité sur le profil de risque
de la banque.
Ce système a été étendu à plusieurs filiales comme
Maroc Leasing et Upline Group pour lesquels
les incidents sont remontés dans le même outil
informatique permettant ainsi à la banque de les
intégrer au profil de risque Groupe. L’objectif étant
d’intégrer de plus en plus de filiales comme Vivalis
et les filiales d’Afrique de l’ouest.
Dispositif de suivi des activités externalisées
Conformément aux recommandations de la circulaire
29/G/2007 de BAM qui stipule que les activités
externalisées doivent faire l’objet de politiques
appropriées de suivi des risques, le dispositif de suivi
des activités externalisées a été renforcé par la mise
en application d’une méthode d’évaluation spécifique
comportant les éléments principaux ci-dessous :
•un recensement et une localisation des
prestations externalisées sur le périmètre
du Groupe en séparant entre les prestations
centralisées (monétique, éditique, confection
des chéquiers,…) et les prestations en régions
(tri et conditionnement de billets, transport de
fonds, gardiennage,…) ;
•une analyse à l’aide de scores permettant de
hiérarchiser les domaines par niveau de risque
et les prestataires par niveau de maîtrise des
risques ;
•des visites effectuées par des équipes mixtes
opérationnelles et risques afin d’avoir une idée
plus précise du niveau de maîtrise des risques
par le prestataire sur les volets qui lui sont
confiés par la Banque ;
•des plans d’action pour permettre une meilleure
maîtrise des risques liés à l’externalisation
(suivi de la santé financière de la société,
communication sur leurs plans de continuité
d’activité, sur la qualité du suivi de l’activité,…).
Le dispositif de contrôle des activités gérées en
central reste bon. Néanmoins, l’organisation des
visites et l’amélioration de la maîtrise de la santé
financière de certains prestataires n’ont pas suffi
à améliorer le dispositif de contrôle. Ce dernier a
accusé une très légère baisse due à une visibilité
moindre dans le suivi des activités « confection des
chéquiers » et « confection des LCN ». En effet, un
calibrage des rôles et des moyens de chaque acteur
est prévu pour inverser la cadence.
Pour les activités gérées en région, on constate une
amélioration du niveau de contrôle des prestataires
grâce à l’organisation des visites et la présentation
du document PCA (Plan de Continuité d’Activité) par
certains prestataires ainsi qu’une légère baisse des
réclamations.
Sensibilisation aux risques opérationnels
Reporting externe :
Une campagne de sensibilisation aux risques
opérationnels est réalisée au niveau de toutes les
fonctions de la Banque depuis l’agence jusqu’au top
management en adaptant le contenu des supports
à la population. L’appel à des cabinets spécialisés
permet de rester en phase avec les meilleures
pratiques mondiales en matière de gestion des
risques opérationnels.
Le canevas réglementaire de reporting pour la collecte
est adressé à Bank Al Maghrib chaque semestre. Les
incidents sont consolidés suivant le canevas à partir
de la remontée effectuée par les correspondants des
BPR. Un exercice complémentaire d’assainissement
et de rapprochement avec les pertes comptables est
opéré manuellement afin d’affiner la synthèse des
pertes consolidées.
Par ailleurs, le domaine risques opérationnels a
été introduit dans les différents cycles de formation
réalisés pour différentes filières dont celles dédiées
aux agents commerciaux, aux directeurs d’agence,
aux chargés de la clientèle des particuliers, aux
auditeurs…
Portée et nature des systèmes de reporting
Le système de reporting a pour objectif de fournir
aux instances dirigeantes des BPR et du Groupe une
vision consolidée des risques opérationnels.
Reporting interne : afin de veiller à la diffusion de la
culture de la maîtrise des risques, notamment pour
les risques opérationnels, deux instances ont été
mises en place : le Comité de Gestion des Risques et
Conformité et les Comités Risk BPR.
Ces deux instances sont les meilleurs canaux
d’information et d’alerte en matière de gestion des
risques opérationnels, notamment à travers :
•La proposition de revue ou d’évolution des
processus : certains risques identifiés dans le
cadre de la cartographie ou/et la collecte, peuvent
révéler des problèmes structurels, et de ce fait,
exiger une revue structurelle des processus ou
de l’organisation des métiers et pas seulement
des actions correctives ponctuelles ;
•La restitution de la revue des cartographies des
risques.
En sus des comités cités ci-dessus, la commission de
contrôle interne, présidée par le secrétaire général,
et qui se tient chaque mois, permet de :
•traiter toute question liée à l’amélioration du
dispositif de contrôle interne ;
•proposer et suivre tous les plans d’action
provenant de dysfonctionnements repérés par
la cartographie des risques, la collecte des
incidents de pertes, indicateurs de suivi,… ;
•suivre l’état d’avancement des actions à
effectuer suite aux recommandations faites par
l’Inspection Générale ou les fonctions d’audit.
A titre d’exemple, la commission contrôle interne
a permis l’extension de l’assurance contractée par
la BCP pour se couvrir contre le risque de fraude
monétique au volet e-commerce incluant ainsi le
e-banking et le m-banking.
6. Ratio de solvabilité et adéquation des fonds
propres
L’objectif de la surveillance du risque de solvabilité
est de maintenir un niveau adéquat de fonds propres,
correspondant au profil de risque du Groupe, afin de
soutenir ses activités tout en contribuant à la création
de valeur pour les actionnaires et les sociétaires.
Les fonds propres mettent en évidence le niveau
de solvabilité et la capacité du Groupe à couvrir les
risques non avérés, tout en offrant aux déposants et
aux créanciers la protection nécessaire. Le Groupe
détient des capitaux suffisants, qui lui procurent la
flexibilité nécessaire pour prendre de l’expansion,
tant par la croissance interne que par des acquisitions
stratégiques. Les ratios des fonds propres élevés
du Groupe sont attribuables principalement à sa
politique de distribution privilégiant la consolidation
des fonds propres.
Le processus d’évaluation de l’adéquation des
fonds propres fait partie intégrante des analyses
de cohérence de nos plans stratégiques qui
interviennent au minimum une fois par an lors de
l’examen des impacts du Plan Moyen Terme sur les
fonds propres et les ratios prudentiels.
Depuis 2007, la Banque calcule ses fonds propres
selon les normes Bâle II. Par conséquent, en plus
de couvrir les risques relatifs au pilier 1 portant sur
les risques de crédit, les risques de marché et les
risques opérationnels, l’adéquation des fonds propres
couvre également d’autres risques importants du
pilier 2, notamment le risque de taux d’intérêt sur le
portefeuille bancaire et le risque de concentration.
6.1- Fonds propres
Le Groupe calcule les fonds propres réglementaires
sur la base des données consolidées en IFRS avec
application des filtres prudentiels, conformément
aux directives fixées en la matière par
Bank Al-Maghrib.
Le Groupe dispose d’une assise financière solide liée
à la consistance de ses fonds propres réglementaires.
Ces derniers ont atteint 31 015 millions de DH en
décembre 2013 contre 28 220 millions de DH en
décembre 2012, soit une progression de 9,9% en
raison notamment de l’importance des résultats non
distribués.
63
Composition des Fonds Propres réglementaires (en MDH)
Déc. 2013
Déc. 2012
1 731
1 731
23 564
20 247
2 282
2 154
118
107
2 268
2 144
FP DE BASE
Capital social
Réserves et primes liées au capital
Intérêts minoritaires
Ecart de conversion
Résultat net non distribué
Plus values latentes sur titres de placement
Actifs incorporels nets (hors logiciels)
-
405
-
364
Ecart d’acquisition débiteur
-
1 040
-
1 035
Retraitements prudentiels
-
1 901
-
1 704
TOTAL FP DE BASE
27 526 FP COMPLEMENTAIRES
Fonds spéciaux de garantie
910
667
23 949 2 576
2 805
Réserves latentes
302
284
Dettes subordonnées
990
1 590
Retraitements prudentiels
805
882
TOTAL FP COMPLEMENTAIRES
DEDUCTIONS DES PARTICIPATIONS
TOTAL FONDS PROPRES
4 674 5 562 -
-
1 185
31 015
1 290
28 220
Les fonds propres réglementaires sont constitués en majorité par les fonds propres de base
(86%). Ces fonds propres de base (avant déductions) sont répartis comme suit :
Répartition des fonds propres de base
(avant déductions)
Réserves et primes liées au capital 77%
Capital social 6%
Résultat net non distribué 7%
Intérêts minoritaires 7%
Plus values latentes sur titres de placement 3%
Les réserves et primes liées au capital représentent la partie la plus importante des fonds
propres de base en raison de notre politique de distribution qui s’appuie sur notre dynamique
interne et sur notre structure coopérative. D’autre part, ces réserves ont été renforcées au cours
du 1er semestre 2013 suite à l’augmentation de capital de 1,26 milliard DH.
Les fonds propres complémentaires qui s’élèvent à 4,6 milliards de DHS, soit 15% du total des
fonds propres (hors déductions) sont principalement constitués des éléments suivants :
• fonds de soutien à hauteur de 2,5 milliards DH ;
• dette subordonnée à hauteur de 0,9 milliard DH.
6.2- Ratio de solvabilité
Le ratio de solvabilité permet de mesurer la santé financière d’une banque. Ce ratio est calculé
selon les circulaires et directives édictées par Bank Al-Maghrib, qui reposent sur les règles en
matière d’adéquation des fonds propres initiées par le Comité de Bâle.
Les normes Bâle II définissent deux principaux ratios d’adéquation des fonds propres :
•le ratio des fonds propres de base est défini comme les fonds propres de première catégorie
réglementaires divisés par les actifs pondérés en fonction des risques. Bank Al-Maghrib
exige que les banques visent un ratio de 9% pour leurs fonds propres de base ;
•le ratio du total des fonds propres est défini comme le total des fonds propres réglementaires
divisé par les actifs pondérés en fonction des risques. Bank Al-Maghrib exige que les banques
visent un ratio de 12% pour le total de leurs fonds propres.
A fin décembre 2013, le ratio des fonds propres de base de la Banque et son ratio du total des
fonds propres s’établissaient respectivement à 11,6% et 13,4%.
Les variations à la hausse sont attribuables à une stabilisation des actifs pondérés alors que les
fonds propres ont évolué de +9,9%.
La répartition des actifs pondérés se présente comme suit :
Répartition des actifs pondérés
Risque de crédit 84%
Risque opérationnels 9%
Risque de marché 6%
Le risque de crédit demeure le grand consommateur en fonds propres. En effet, les actifs
pondérés au titre du risque de crédit, déterminés selon l’approche standard, ressortent à 196,1
milliards de DH, soit 84% du total des actifs pondérés.
Pour les risques opérationnels, l’approche adoptée est l’approche « indicateur de base ». Les
actifs pondérés au titre des risques opérationnels sont de 21,8 milliards de DH au 31/12/2013
contre 19,8 milliards de DH au 31/12/2012. Cette augmentation traduit la progression continue
du PNB durant les trois dernières années.
En ce qui concerne les risques de marché, l’approche adoptée est l’ « approche standard ». Les
actifs pondérés au titre des risques de marché sont de 14,5 milliards de DH au 31/12/2013 (soit
une augmentation de 25% par rapport au 31/12/2012). Ils concernent principalement le risque
de taux d’intérêt (6,6 milliards de DH), le risque sur titres de propriété (3,2 milliards de DH) et le
risque de change (4,7 milliards de DH). La diversification des actifs et l’adossement en termes de
maturité fait en sorte que le risque de marché contribue faiblement dans la consommation des
fonds propres.
A noter qu’il n’y a pas d’exigence en fonds propres additionnels au titre du pilier II (risque de
concentration, risque global de taux et de liquidité…) vu le respect des limites réglementaires.
65
67
PERFORMANCE CONFIRMEE SUR LE MARCHE DES PARTICULIERS LOCAUX
Au titre de l’exercice 2013, la Banque de Détail a affirmé son élan commercial et progressé de manière
importante sur l’ensemble de ses lignes métiers, souvent à un rythme de croissance qui dépasse la
dynamique observée sur le marché.
Les indicateurs d’intermédiation bancaire font apparaître une évolution sensible des dépôts de la
clientèle et une poursuite de la dynamique de financement de l’économie, sous l’impulsion de la
croissance des crédits à la consommation et des crédits immobiliers.
Grâce à un large réseau de proximité, vecteur de son implication constante dans la bancarisation des
ménages, la Banque a confirmé son efficacité commerciale en termes de mobilisation de l’épargne
nationale. Sur le marché des particuliers locaux, le Groupe a affiché une croissance vigoureuse de
l’activité de collecte de 7,2% contre 4,3% pour les autres banques, soit un gain de part de marché de
48 points de base à 22,2%.
Acteur de premier plan sur le marché des Particuliers, le Groupe a atteint un encours de crédits de
53,4 milliards de DH, en évolution de 6,2%, soit une part de marché de 25,9% en amélioration de 37
points de base. Cette progression traduit l’implication continue du Groupe dans le financement du
tissu productif de l’économie nationale.
Fidèle à son rôle historique d’acteur de référence de la bancarisation et de l’inclusion financière au
Maroc et promoteur d’une politique de proximité continue, la Banque Populaire a poursuivi, durant
l’exercice 2013, la politique d’extension de son réseau de distribution, avec l’ouverture de 105 agences
au Maroc, portant leur nombre à 1.250 points de vente, soit le premier réseau du secteur bancaire
national. Le Groupe compte également 630 points de distribution additionnels et 1.449 guichets
automatiques proposant une offre de produits et de services des plus innovants.
Par ailleurs, la stratégie de conquête et de fidélisation de la clientèle a valu au Groupe la confiance de
373.364 nouveaux clients particuliers locaux, portant son portefeuille à plus de 3,4 millions de clients.
A noter que la moyenne des recrutements durant les dernières années s’est située à plus de 350.000
nouvelles relations par an, témoignant ainsi d’une vigueur commerciale dans un contexte de crise.
Acteur de référence dans les activités monétiques, la Banque de Détail a affiché un nombre de cartes
monétiques supérieur à 2,8 millions, avec une commercialisation de plus de 300.000 nouvelles cartes
distribuées en 2013. En outre, le Groupe a été le premier
à avoir mis en place et généralisé un procédé innovant
pour la sécurisation des paiements en ligne. Conçu
et déployé en partenariat avec Maroc Télécommerce,
ce nouveau dispositif permet aux porteurs des cartes
Banque Populaire d’être protégés, en cas de perte ou de
vol de leurs cartes, contre toute tentative d’usurpation
de leurs identités dans l’objectif d’une utilisation
frauduleuse.
Par ailleurs, le Groupe a poursuivi en 2013 sa stratégie
de proximité afin de rapprocher encore plus les
services bancaires de la population, toutes catégories
confondues.
Le Groupe a également poursuivi son positionnement
sur le marché des jeunes à travers la signature
de plusieurs conventions de partenariat avec les
universités et les grands établissements publics et
privés de l’Enseignement Supérieur au Maroc. Ces
conventions permettent aux étudiants d’accéder,
moyennant une tarification symbolique, à une panoplie
de services bancaires, para-bancaires et d’assurance.
Ces conventions sont venues conforter la politique
du Groupe Banque Populaire visant à créer des
passerelles avec le monde de la formation et favoriser
ainsi l’intégration financière des étudiants et l’appui aux
actions scientifiques et culturelles organisées par les
établissements d’enseignement supérieur.
Pour communiquer autour de son offre à destination
des jeunes, la Banque a privilégié une approche directe
à travers, notamment, le sponsoring d’événements à
caractère national ou régional. En 2013, près de 40.000
étudiants, répartis sur presque l’ensemble des régions
du Royaume, ont bénéficié des avantages conférés par
ces conventions.
L’année 2013 a été marquée par le lancement d’une
panoplie de produits et services dans les différents
domaines d’intervention de la banque de détail. La
palette d’offres bancaires s’est ainsi enrichie par le
lancement de :
− nouvelles offres packagées destinées aux
Professionnels, couvrant l’ensemble de leurs
besoins bancaires ;
− l’assurance
Responsabilité
Civile
Scolaire
distribuée dans le cadre des conventions de
partenariat avec les universités ;
− un nouveau plan d’épargne logement destiné aux
personnes à faibles revenus.
Et, dans une optique de décongestionnement de
l’agence, de fidélisation et de rentabilisation de la
relation client, les services de banque à distance
ne cessent de connaître un enrichissement et une
restructuration continus.
Ainsi, l’année 2013 a-t-elle vu le lancement de
la deuxième version du Pocket Bank qui a été
complétement repensé afin de le rendre accessible à
tous les budgets et à tous les segments de clientèle,
tout en offrant une navigation intuitive et optimisée.
Sur un plan fonctionnel, cette nouvelle version propose,
en plus des services de gestion du compte, des moyens
de paiement et des transferts des services innovants et
exclusifs plaçant la Banque Populaire au diapason des
banques internationales. Il s’agit en l’occurrence de :
− Cash emergency : service de transfert permettant
au bénéficiaire de récupérer son argent, sur
l’ensemble des GAB Banque Populaire 24h/24
et 7j/7, sans qu’il soit détenteur d’une carte
monétique ;
− Mobile paiement : service de paiement permettant
de régler achats et factures.
Au cœur de l’offre de banque à distance, Chaabi Net
est devenue une référence au niveau national de par
les services qu’il offre et surtout la complémentarité
qu’il assure avec les autres canaux de distribution. Les
services phares lancés courant 2013 ont porté sur le
paiement de factures, le recalcul du code d’achat sur
internet et la souscription aux offres de la banque.
Quant au Centre de Relation Client couplé à Chaabi
Phone, il garantit un support sans égal et assure, en
plus de l’assistance de la clientèle, un réel appui aux
campagnes de marketing direct.
L’ensemble des enrichissements susmentionnés se
sont traduits par une amélioration du taux d’équipement
de la clientèle avec un portefeuille de plus de
2,2 millions de relations disposant au moins d’un des
services de banque à distance et par une nette évolution
de l’activité sur lesdits canaux. En 2013, plus de 20
millions de transactions internet, 134 millions de mails
et 65 millions de SMS ont été enregistrés à destination
de notre clientèle tous segments confondus. Il s’y
ajoute une forte sollicitation des services d’assistance
du CRC avec plus de 40.000 demandes d’assistance,
et un accompagnement commercial du réseau via
l’organisation de plusieurs campagnes ayant permis
de contacter 85.000 clients pour 53.000 RDV.
A terme et afin de contribuer à améliorer la synergie
entre les canaux de distribution, le Groupe envisage le
lancement d’un concept innovant de banque directe, en
s’appuyant sur les indicateurs tendanciels des clients.
Sur un autre registre, la Banque Populaire, acteur
de référence en matière de domiciliation des flux
financiers, a mis en place et généralisé la convention
signée avec la Caisse Marocaine des Retraites (CMR),
en offrant des solutions adaptées à la gestion des flux
financiers et en facilitant le service des adhérents et
bénéficiaires.
Le Groupe accorde par ailleurs un intérêt particulier au
développement et à l’entretien de partenariats et des
synergies avec notre clientèle de référence. Ainsi, plus
de 350 conventions ont été mises en place avec une
moyenne de 45 conventions par an. A noter que ce canal
a pu drainer une grande partie des crédits immobiliers
et des crédits à la consommation.
69
INCLUSION FINANCIERE : UNE FORTE
CONTRIBUTION A L’INSERTION ECONOMIQUE
DES COUCHES SOCIALES DEFAVORISEES
Le Groupe Banque Populaire s’est attelé à déployer sa
stratégie Low Income Banking - LIB - à travers la mise
en place d’une offre adaptée en termes de produits et de
tarification des services et à travers le développement
de nouveaux canaux de distribution à très faibles coûts.
Plusieurs offres packagées, composées de moyens
de paiement abordables, pratiques et adaptés, ont
été mises en place pour répondre aux attentes de la
population à faibles revenus. En sus desdites offres,
l’année 2013 a été marquée par la conception de 2
gammes de produits devant permettre à cette catégorie
de clientèle d’accéder au logement. Il s’agit de :
•Crédit « Maison individuelle » destiné au
financement progressif de l’acquisition d’un terrain
et la construction d’une maison individuelle ;
• Crédit « Petits travaux » destiné au financement de
petits travaux d’aménagement ou de réhabilitation
de la résidence principale.
L’originalité de cette offre de crédits adossés au plan
épargne logement LIB, réside dans le renforcement
de l’accessibilité aux crédits immobiliers, à travers
l’élargissement de l’assiette de clients par le recours
au système de co-paiement par un membre du réseau
de solidarité et dans l’avantage accordé au client (celui
ayant une activité saisonnière par exemple) de reporter
une échéance en cas de difficultés passagères.
La mise en place de l’ensemble des produits et services
précédemment cités a été couplée au développement
de nouveaux canaux de distribution à très faibles coûts
qui tirent largement profit des avancées technologiques,
notamment en termes d’infrastructures.
Sur ce registre, et après Sidi Kacem, Sidi Bennour,
Khénifra, Béni Mellal, Taza et Chefchaouen, la Banque
Populaire a étendu en 2013 son réseau Souk Bank à
la Province de Benslimane. Cette extension s'inscrit
dans une optique de couverture bancaire plus élargie
et d’amélioration du niveau d’inclusion financière de la
population marocaine, et plus particulièrement celle
vivant en zone rurale.
Fidèle à l’une de ses premières missions d’intérêt
général, la Banque Populaire vise, à travers la Souk
Bank, à garantir l’accès de tout un chacun aux services
bancaires de base, contribuant ainsi au développement
économique régional.
Aménagée en espace bancaire au format et
fonctionnement allégés, la Souk Bank est un véhicule qui
offre un service bancaire adapté à la population rurale
tant en termes d’horaires que de qualité d’accueil. Avec
des interlocuteurs maîtrisant la culture de la région, ce
canal de distribution propose des services bancaires de
proximité variés, répondant parfaitement aux attentes
de la population fréquentant les souks.
Chaque banque mobile du Groupe Banque Populaire
couvre six souks hebdomadaires, soit un total de 42
sites desservis à travers le Royaume.
L’ensemble de ces actions se sont traduites par la
captation de plus de 260.000 nouveaux clients Low
Income en 2013, portant le portefeuille global à presque
1,2 million de relations, et par l’allocation de crédits
immobiliers de 8,7 milliards de DH.
Notre ambition est de rehausser sensiblement ce
niveau et de renforcer notre position sur ce marché
grâce à un mix marketing axé sur des solutions
technologiques innovantes adaptées à ces segments de
population conjugué à un programme pédagogique de
vulgarisation et d’éducation financière.
MEILLEUR ACCOMPAGNEMENT DU MARCHE
DES PROFESSIONNELS
Compte tenu du potentiel incontestable du marché
des Professionnels, la Banque Populaire ambitionne
de reconquérir sa position historique sur ce marché.
Pour ce faire, elle privilégie une approche axée sur les
aspects suivants :
− une adaptation de l’offre bancaire à destination
d’une cible hétérogène qui inclut les artisans, les
TPE, les commerçants et les professions libérales ;
− la mise en place de structures dédiées et expertes
dans la prise en charge des demandes formulées
par les acteurs de ce marché ;
− l’adaptation des outils de gestion et d’évaluation
des risques inhérents à ce marché ;
− une démarche de communication cohérente et
efficace.
L’année 2013 a été marquée par l’accélération du
développement volontariste du Groupe sur le marché
des professionnels. En 2013, le portefeuille des
Professionnels a totalisé 247 339 clients, dont 10 366
nouvelles recrues.
Le Groupe continue de renforcer sa proximité et
son expertise à destination de la clientèle des
Professionnels, notamment à travers trois actions
majeures :
− mise en œuvre d’une nouvelle approche dédiée aux
Très Petites Entreprises (TPE) en partenariat avec
la coopération Allemande GIZ ;
DISTINCTIONS A L'ECHELLE
NATIONALE ET INTERNATIONALE
Eu égard à l’ensemble des performances
réalisées par la Banque de Détail, l’année
2013 a été riche en distinctions pour le Groupe
Banque Populaire. Parmi celles-ci, le trophée
du meilleur service en ligne au Maroc, obtenu
pour la deuxième fois consécutive lors du
salon E-commerce.ma, ou encore celui de la
« Meilleure Banque de Détail d’Afrique »,
décerné lors de la 7ème édition des African
Banker Awards.
Ces
récompenses
constituent
une
reconnaissance de la stratégie novatrice et du
savoir-faire éprouvé de la Banque Populaire en
matière de banque de détail. Elles confortent
son statut de banque universelle de référence,
toujours soucieuse d’offrir à ses clients les
produits adaptés à leurs besoins spécifiques
et les meilleurs services bancaires. Elles
constituent également un véritable stimulant,
notamment dans le cadre de sa politique
résolument tournée vers l’optimisation du
degré de satisfaction de ses clients dans ses
différents marchés, au Maroc, en Afrique
subsaharienne et ailleurs.
− élaboration d’un modèle de création de valeur pour
le segment des professions libérales ;
− organisation commerciale dédiée (Filière Pro)
ayant pour mission de booster le recrutement
au sein de ce segment de clientèle, d’assurer le
pilotage de l’activité commerciale et de conseiller
les professionnels au financement de leurs projets
(investissement, fonctionnement, immobilier…).
Cette organisation est accompagnée par une formation
adéquate (Cursus Chargé de clientèle PP) destinée aux
métiers de l’agence, qui a été dispensée à l’ensemble
de ces nouveaux profils du front office courant 2013.
Au chapitre des solutions de financement et
d’accompagnement de ses clients professionnels
entrepreneurs, la Banque de Détail a complété sa
gamme de produits et services bancaires «Al Mountij».
Cette nouvelle offre s’adresse aux professionnels
entrepreneurs quelle que soit leur activité et s’inscrit
dans une démarche progressive et partenariale.
Au titre de l’exercice 2013, le nombre de professionnels
ayant bénéficié de l’offre « Mountij » a plus que doublé
pour atteindre un portefeuille de 18.000 relations. Quant
aux autres offres destinées au même segment, à savoir
« Evolution Pro », « Sérénité Pro » et « Pack Notaires »,
le nombre de souscripteurs s’est élevé à 3.000 clients
en 2013.
71
LES MAROCAINS DU MONDE : NOUVEAUX JALONS POUR L’ESSOR DE NOS ACTIVITÉS
SUR LE MARCHÉ DES MDM
L’année 2013 s’est déroulée sous le signe d’un contexte économique et financier encore difficile dans
les principaux pays d’accueil, induisant une quasi-stagnation des transferts au niveau national (-0.8%).
En dépit de cet environnement peu favorable, le Groupe a affiché des performances appréciables,
aussi bien en matière de transferts, de mobilisation de l’épargne que d’équipement de la clientèle.
Le lancement des services de transfert innovants ainsi que le développement des conventions avec
des partenaires à l’international confortent la stratégie de proximité menée par le Groupe depuis des
décennies.
Renforcement de la position du Groupe sur l’activité de transferts
Les flux canalisés par le Groupe se sont élevés à près de 25 milliards de dhs, portant notre part de
marché à 35.76% en amélioration de 141 points de base.
Cette performance est le résultat de la mobilisation de la force de vente au Maroc et à l’étranger, de la
promotion des services de transfert et du développement de nouveaux partenariats.
Transferts en milliards de dhs
Consolidation du leadership en matière de dépôts de la clientèle MDM
Grâce à la dynamique commerciale du réseau, les dépôts MDM ont connu un accroissement de +3,3%
avec un additionnel de 2,4 milliards de dirhams, portant l’encours à 76,7 milliards de dirhams. Une
telle évolution a permis au Groupe de conforter sa position de premier plan sur l’échiquier bancaire,
avec près de 52% de part de marché.
Dépôts de la clientèle MDM en milliards de dhs
Pour sa part, le portefeuille clients MDM s’est apprécié de 41 000 nouvelles relations pour atteindre
877 000 clients, soit un accroissement de 3% par rapport à 2012.
Cet effort de recrutement souligne l’engagement soutenu du réseau Banque Populaire dans la mission
de bancarisation.
Sur le plan des engagements, l’encours global des crédits s’est élevé à 8,1 milliards de dirhams dont
l’essentiel est destiné au financement de l’acquisition ou la construction de logements.
Le nouveau service de transfert
« Account Based Money Transfer » :
l’innovation au service de la clientèle
En partenariat avec Western Union, le Groupe a lancé
en 2013 le service de transfert Cash to Compte, le
premier du genre au Maroc. Ce service innovant marque
une véritable rupture technologique dans l’activité
des transferts et assure au client bénéficiaire plus de
commodité et davantage de sécurité.
Grace à ce canal, le bénéficiaire peut désormais,
disposer directement du montant du transfert sur son
compte ouvert auprès du réseau Banque Populaire.
Le nouveau programme de fidélité lié à l’offre
« Pack Bladi »
L’année 2013 a également vu naître un nouveau
programme de fidélité en faveur des clients détenteurs
de Pack Bladi. Il récompense la fidélité des clients
qui effectuent des transferts d’argent sur leurs
comptes Banque Populaire au Maroc. Les avantages
extra bancaires obtenus sont disponibles auprès des
partenaires commerçants au Maroc et à l’étranger.
Proximité resserrée auprès de la clientèle MDM
A travers le réseau de sa filiale Chaabi Bank dans
les principaux pays d’accueil et ses bureaux de
représentation, le Groupe accompagne au plus près sa
clientèle au Maroc et à l’étranger.
Dans ce cadre, le Groupe a mis en place en 2013, un
nouveau mode opératoire de la force de vente du réseau
Chaabi Bank. Sa présence continue sur le terrain
permet en plus de la réussite des actions commerciales,
de parfaire la synergie entre les différents acteurs du
Groupe sur ce marché.
De plus, dans le cadre de l’approche commerciale
multicanal, l’année 2013 a connu le lancement de
diverses campagnes commerciales à l’étranger comme
au Maroc, dans l’objectif renouvelé de fidélisation de
la clientèle et de consolidation du fonds de commerce
historique.
Par ailleurs, la participation à des manifestations
nationales et internationales dédiées aux MDM - salons
de l’immobilier, opération accueil des MDM - témoigne
de la volonté du Groupe de répondre au mieux aux
attentes évolutives de sa clientèle.
Fidèle au rendez-vous annuel du retour estival au Maroc
des MDM, « la campagne MDM été 2013 » a été marquée
par un dispositif d’accueil dédié au niveau des points de
transit les plus affluents. De même, pour la première
fois, un dispositif « Retour MDM » a été animé par une
équipe commerciale au niveau du port de Tanger.
Développement de nouveaux partenariats
En 2013, Le Groupe a concrétisé son partenariat
commercial avec BPCE (Banque Populaire Caisse
d’Epargne) par la mise en place d’une offre bancaire
commune à destination des Marocains résidant en
France.
Cette offre repose sur la double bancarisation en France
et au Maroc, avec, à la clé, un service de transfert
performant et compétitif.
En outre, le Groupe a signé de nouvelles conventions
avec des partenaires d’envergure implantés dans
différentes régions du monde dans l’objectif de booster
les flux de transferts. Il a également œuvré pour
l’amélioration des services de transfert, notamment sur
le plan des délais de transfert.
73
PRIVATE BANKING : LA CONTINUITÉ DANS UNE LIGNE D’EXCELLENCE, POUR LA VALORISATION ET
LA GESTION RAPPROCHÉE DU PATRIMOINE DE SES CLIENTS
Depuis le déclenchement de la crise internationale, les
marchés financiers se sont inscrits dans une tendance
baissière de fond.
Dans ce contexte de risques accrus, les investisseurs
ont progressivement adopté une attitude plus prudente,
avec pour conséquence la recherche de valeurs
refuge : l’or, les bons du trésor, les OPCVM monétaires
et obligataires, les contrats d’assurance-vie, etc.
Soucieux d’apporter plus de visibilité et de solutions à
sa clientèle, le Private Banking de la Banque Populaire
a œuvré, tout au long de l’année 2013, à étoffer et à
enrichir son offre par le lancement de produits plus
adaptés : un produit d’assurance-vie par capitalisation,
des formules de placement souples et performantes
qui répondent aux besoins d’une clientèle exigeante et
soucieuse de valoriser son épargne.
1- Assurance Vie : Épargne Évolution, un produit phare
L’année 2013 a été une année riche en matière d'offre
produits. A titre d'exemple, un nouveau produit baptisé
« Épargne Évolution » a été mis en place. Il s'agit
d'un contrat d’assurance-vie par capitalisation conçu
en partenariat avec la Mutuelle Centrale Marocaine
d’assurance (MCMA) et notre assureur conseil Upline
Courtage.
Offrant des rendements supérieurs à la moyenne
du marché, « Épargne Évolution » garantit aussi
un rendement minimum ainsi qu’une régularité de
performance et une tarification attractive.
2- Les Cercles Patrimoniaux : des espaces de
rencontres priviligiées entre experts-métiers et
clients
Casablanca, Fès et Marrakech ont abrité trois nouvelles
éditions des Cercles Patrimoniaux du Private Banking
Banque Populaire courant 2013.
Axés sur « L’impact de la loi de Finances 2013 sur le
patrimoine personnel et la transmission du patrimoine
familial », ces rencontres confirment, encore
une fois, l’engagement permanent de la Banque
Populaire auprès de sa clientèle patrimoniale, afin
de l’accompagner dans la réalisation de ses objectifs
aussi bien en matière d’ingénierie financière, juridique
et fiscale, qu’en intermédiation boursière et gestion
d’actifs.
3- Partenaires de qualité pour un conseil et un
accompagnement avisés
A cet effet, le Private Banking a noué des partenariats
avec des experts reconnus du marché parmi lesquels :
•le cabinet BDO, spécialiste international en
transmission d’entreprises, qui apporte toute son
expérience et tout son support lors de la période
de passage de relais ;
•le cabinet Toumi & Partners, expert en fiscalité,
qui met à la disposition de la clientèle du Private
Banking Banque Populaire ses compétences en
matière de conseil fiscal.
4- Action caritative en faveur d’une école
Les équipes du Private Banking Banque Populaire
mènent une action caritative pour la rénovation d’une
école dans les environs d’El Jadida.
Cette initiative s’inscrit dans le programme “écoles
écologiques” de la Fondation Mohammed VI pour la
protection de l’environnement et implique également
le soutien de la Fondation Banque Populaire ainsi que
les Moyens Généraux du Groupe.
Dans un contexte de ralentissement des activités non agricoles en 2013, la Banque Populaire a
maintenu son accompagnement des entreprises en leur consentant, un encours de crédits de
120,2 milliards de dirhams, en hausse de 3% par rapport à 2012.
BANQUE DE LA PME : DES SOLUTIONS CONCRÈTES FACE AUX ATTENTES ÉVOLUTIVES
DES ENTREPRISES
Pour la majorité des entreprises, l’année 2013 aura été marquée par le rétrécissement des opportunités
commerciales, le rallongement des délais de paiement et le manque de visibilité concernant les
marchés traditionnels.
En conséquence, la déclinaison opérationnelle de la stratégie de la Banque Populaire a été axée
davantage sur l’accompagnement des PME et du middle market sur les territoires de la recherche de
nouvelles possibilités de croissance et de l’accès à l’information à haute valeur ajoutée, en plus d’un
support renforcé en termes de financements.
Pour encourager le financement des investissements, le Groupe a lancé une offre commerciale
adressée à la PME lui permettant de bénéficier systématiquement des taux réglementaires minima,
et ce, quelle que soit sa classe de risque. Elle a également intensifié ses actions pour permettre aux
entreprises d’accéder plus facilement au crédit.
Parallèlement, l’activité factoring a connu une évolution significative, justifiée par les besoins accrus
des entreprises en matière de trésorerie.
Par ailleurs, des rendez-vous d’affaires ont été organisés à l’échelle régionale, nationale et
internationale pour permettre aux entreprises de nouer des partenariats porteurs.
La Banque a également programmé, dans plusieurs régions, des rencontres avec les entreprises
autour de la promotion de l’offre et de thématiques d’actualité, afin non seulement de renforcer
l’écoute, mais également de fidéliser et de conquérir les nombreuses PME présentes à chaque étape.
Le Groupe Banque Populaire a participé en outre aux principales manifestations sectorielles
organisées en 2013 (logistique, agriculture, BTP,…) et profité de la signature de nouveaux accords
de partenariat avec des associations professionnelles, notamment avec la Chambre de Commerce
d’Italie au Maroc, pour organiser, en partenariat avec Banco Popolare plusieurs centaines de rendezvous qualifiés entre des entreprises marocaines et italiennes.
En ligne avec la stratégie, l’offre commerciale a été étoffée en 2013 de façon à pourvoir les entreprises
en informations à haute valeur ajoutée via les canaux technologiques. Cela s’est traduit d’abord par le
75
lancement de Simulator online, un portail web ciblant
prioritairement les PME étant donné que cette catégorie
peine souvent à accéder à l’information.
Simulator online offre une information réglementaire,
juridique, fiscale et douanière délivrée par des experts
et mise à jour quotidiennement.
Un nouveau service d’information a également été mis
sur le marché en 2013, « Banquepopulaireentreprise.
net ». Conçu pour les entreprises, ce service procure
des prestations informationnelles et transactionnelles.
Il apporte, en exclusivité au Maroc, des fonctionnalités
essentielles telles que des accès multiples avec un
système de workflow, la sécurisation des habilitations
par type d’opération - par le biais d’une matrice de
validations multiples paramétrable par l’entreprise -,
l’accès aux archives bancaires pour un historique allant
jusqu’à dix ans…
En réponse aux besoins croissants des entreprises
opérant au Maroc tout en étant intégrées dans un
périmètre de consolidation international, la Banque
Populaire a également étoffé son catalogue par le
lancement de MT 940 qui simplifie la communication
des informations bancaires au sein d’un même Groupe.
Par ailleurs, après le lancement en 2012 de la nouvelle
gamme de cartes business, la Banque a introduit, en
2013, d’autres fonctionnalités bancaires sur certaines
cartes afin d’accompagner les nouvelles exigences
des dirigeants. Une attention toute particulière a été
accordée à l’ensemble des porteurs durant l’année.
Car, étant donné qu’il s’agit d’une offre technologique
Entreprise dont le bénéficiaire est une personne
physique, il était important de procéder par un
monitoring précis afin d’accompagner le porteur qui en
exprimera le besoin.
Pour consolider les relations avec les entreprises, la
stratégie s’appuie beaucoup sur la communication au
sein de la filière, le développement des compétences,
les synergies au sein du Groupe et le pilotage de
l’activité.
Ainsi, pour renforcer les liens au sein de la filière
Entreprise, une rencontre entre l’ensemble des acteurs
opérant sur le marché de l’Entreprise au sein du Groupe
a été organisée au début de l’année afin de permettre
un échange sur les orientations stratégiques.
Le développement des synergies s’est poursuivi durant
l’année par l’organisation d’actions commerciales
en partenariat avec les filiales, par la planification de
challenges commerciaux et par la mise en place de
plans d’actions avec les filiales subsahariennes du
réseau Banque Atlantique.
En sus des formations et recyclages relatifs aux offres
commerciales, un programme pour le développement
de l’efficacité commerciale a été dispensé à l’ensemble
des responsables commerciaux dans toutes les
régions. L’objectif étant de leur permettre d’optimiser
la prospection et la gestion de leur portefeuille clientèle
en développant davantage la proximité avec les
entreprises.
En complément, afin de simplifier le suivi des
réalisations et la dynamisation de la performance,
la Banque de la PME a procédé au déploiement,
dans le réseau des centres d’affaires, d’un nouvel
outil de pilotage de l’activité commerciale dédié au
marché de l’entreprise. Ce déploiement a été une
occasion de sensibiliser les équipes commerciales aux
problématiques de connaissance du client et donc de
fiabilisation continue des données signalétiques.
Dans le cadre du plan de développement du réseau
de distribution visant à renforcer la proximité avec les
entreprises dans les différentes régions, la Banque
Populaire a procédé à l’ouverture d’un nouveau centre
d’affaires à Fès.
Enfin, l’optimisation de la qualité étant une préoccupation
majeure, le baromètre de satisfaction défini pour
mesurer périodiquement la perception des différents
types de services de la Banque a permis de faire
ressortir un indice de satisfaction en amélioration, ainsi
qu’une bonne appréciation des équipes commerciales
du marché de l’entreprise. Quant aux thématiques
pouvant être consolidées, elles ont fait l’objet de plans
d’actions adressés aux différentes Banques Régionales.
ACTIVITÉ TRADE FINANCE ET
CORRESPONDENT BANKING :
UNE CROISSANCE SOUTENUE
Au niveau de l’activité Trade Finance, la Banque
Populaire a poursuivi sa politique de développement des
opérations à l’international, son dynamisme commercial
s’étant davantage affermi avec un accompagnement et
un suivi personnalisé de notre clientèle opérant dans le
domaine du commerce international.
L’activité correspondent banking, quant à elle, s’est
illustrée par la poursuite de son élan de renforcement
des relations avec les correspondants étrangers et de
consolidation de la visibilité internationale de la banque.
Ainsi, l’année 2013 aura été marquée par la participation
de la Banque Centrale Populaire, pour la première fois
en tant qu’exposant maghrébin, au SIBOS, le plus grand
salon bancaire mondial, tenu du 16 au 19 septembre
2013 à Dubaï.
La BCP a également réaffirmé sa collaboration étroite
avec les grandes institutions supranationales. Ainsi, elle
a signé deux conventions avec la Banque Européenne
pour la Reconstruction et le Développement (BERD)
relative au financement de l’activité Trade Finance et
l’octroi de garanties destinées à couvrir les risques de
paiement, et la Société Financière Internationale (SFI)
en tant que banque confirmante dans le cadre du Global
Trade Finance Program.
Ces réalisations, conjuguées au soin apporté au
traitement des opérations avec l’étranger, illustrent la
notoriété internationale du Groupe et la confiance que
lui témoignent les acteurs de la finance internationale.
A titre d’exemple et à l’instar des années précédentes,
la BCP s’est vu décerner des prix de performance « STP
AWARD 2013 » par Deutsche Bank pour les transferts
en Euro, et par Standard Chartered Bank pour les
transferts en Dollars US, couronnant la qualité de
traitement de ses opérations avec l’étranger.
La synergie avec les filiales internationales de la
Banque Populaire n’a pas été en reste : l’incorporation
des entités Banque Atlantique a donné un nouvel élan
aux actions de promotion de l’activité de commerce
extérieur dans les pays d’implantation du Groupe.
77
ACTIVITÉ DE MARCHÉ :
UNE DYNAMIQUE CONSTANTE
En dépit d’une conjoncture économique difficile, l’année
2013 a été marquée par une très bonne performance
des activités de marché, ce qui confère au Groupe
Banque Populaire un positionnement majeur sur
l’ensemble des compartiments.
Marché monétaire
Le marché monétaire a de nouveau été marqué par
l’accroissement du déficit de liquidité en relation avec
le creusement du déficit de la balance commerciale.
L’activité monétaire de la Banque des Marchés qui
constitue l'interface de notre Institution sur le marché,
vise à assurer la gestion de la position de trésorerie
du Groupe, en couvrant les besoins des différentes
structures tout en optimisant les dépôts de la clientèle.
Acteur important sur le marché monétaire, la Banque
des Marchés consolide sa position de Market Maker sur
le dirham, traduisant ainsi le dynamisme de croissance
de notre banque et l’effort consenti par la Banque
des Marchés pour le développement des crédits à
l’économie.
Marché obligataire
Durant l'année 2013, le marché obligataire a été
marqué par une hausse moyenne des rendements
souverains, en relation avec les besoins importants
du Trésor combinés à un assèchement de liquidité du
système bancaire.
Les montants adjugés ont enregistré une hausse pour
s’établir à 175.2 MMMAD contre 120.3 MMMAD en 2012.
Le segment court terme représente 48% des levées
suivi du moyen terme (2 à 5 ans) avec 38%.
Dans ce contexte, la BCP a conforté son positionnement
sur le marché primaire des Bons de Trésor émis
par voie d’adjudication en s’adjugeant plus de 20%
des levées du Trésor et en assurant sur le marché
secondaire ferme un volume de transactions de 110
MMMAD. Ces réalisations confirment la BCP en tant
qu’acteur de référence du marché domestique.
Les rendements réalisés sur le portefeuille du Groupe
corroborent ces performances et reflètent par ailleurs
la stratégie proactive de la Banque de Marché en
matière de gestion obligataire.
Marché des changes
Sur le marché international, l’année 2013 a été
caractérisée par la forte correction des devises
émergentes suite à la volonté de la Fed de réduire ses
achats d’actifs et par une certaine résilience de l’EUR
face à l’amélioration de la situation européenne, le
tout sur fond de retour de la volatilité sur des plus bas
historiques.
En dépit d’une conjoncture marquée par l’instabilité,
la Banque des Marchés a confirmé son statut de
leader dans l’activité de change à travers une présence
soutenue sur le marché et une offre diversifiée
d’instruments de couverture répondant aux multiples
besoins de sa clientèle.
La BCP s’est vu confier par sa clientèle un important
volume tant à l’import qu’à l’export et dont une grande
partie était domiciliée chez les banques de la place.
Cela témoigne de son dynamisme constant sur les
activités de marché.
En termes de performance et malgré une baisse du
volume des transactions, qui est moins prononcée que
celle des échanges du commerce extérieur national
(-29%), la Banque des Marchés a réalisé des gains de
change en hausse de près de 13% par rapport à 2012.
Ces réalisations ont été rendues possibles grâce au
développement des produits dérivés dont la contribution
au résultat global est de plus en plus importante.
LA BANQUE DE FINANCEMENT ET DES
GRANDES ENTREPRISES : UNE EXPERTISE
CONFIRMÉE POUR LA CLIENTÈLE CORPORATE
Une Approche Corporate
Fidèle à ses valeurs, la BCP accorde une importance
particulière à la qualité et la pérennité de la relation
avec chacun de ses clients. La Banque de Financement
et des Grandes Entreprises, qui consacre son activité
au financement des besoins de fonctionnement et
d’investissement des Grandes Entreprises et des projets
d’infrastructures, s’inscrit dans ce sens afin de répondre au
souci d’efficacité qui anime le Groupe Banque Populaire.
Un acteur majeur en
Financements Structurés
Project
Finance
et
L’année 2013 a confirmé la vocation d’acteur de
référence de la Banque de Financement et des
Grandes Entreprises en Project Finance, Financements
Structurés et Financements des Investissements
Corporate, à travers plusieurs opérations majeures :
•arrangeur chef de file pour le financement de
projets stratégiques, notamment de la centrale
électrique JLEC 5&6, pour un montant de 1,4
milliard de dollars, le plus important financement
réalisé au Maroc au cours des dix dernières
années, en cofinancement avec des organismes
de crédit coréens, japonais et européens ;
Ainsi, ses réalisations ont marqué une progression
remarquable de 11,8% à 57,4 milliards de dirhams en
•arrangeur chef de file des financements de projets
d’infrastructure (TAREC) ;
Emplois globaux, contre 51,3 milliards de dirhams en 2012.
•consolidation du rôle d’acteur de référence dans le
financement Corporate et des projets d’envergure.
Grâce à cette performance commerciale, les
Engagements par signature ont suivi la même
tendance, affichant une amélioration de 13%, à 17,2
milliards de dirhams.
L’encours de crédits consentis à la clientèle Corporate
s’est, pour sa part, apprécié de 11,4% à près de 40
milliards de dirhams, confirmant la percée du Groupe
sur ce segment.
Par ailleurs, le développement des Ressources est
demeuré prioritaire. L’effort important engagé en 2013
pour accroître la collecte de dépôts bancaires auprès de
la clientèle corporate s’est poursuivi. Au 31 décembre
2013, l’encours des dépôts atteignait 10,9 milliards de
dirhams. En outre, pour les placements en OPCVM,
l’encours relatif au segment de la Grande Entreprise
s’est élevé à 5,7 milliards de dirhams, en progression
de 8,2%.
Une Synergie intra-Groupe
•développement accru du cross selling avec la
Salle des Marchés (couverture FX pour les projets
financés dans le secteur de l’énergie), les BPRs,
Upline Securities (cessions de Centrale Laitière
et de Lesieur), Upline Capital Management, CIB
Offshore, Chaabi LLD, Upline Courtage, Maroc
Leasing, … ;
•amorce de la synergie avec le réseau bancaire
du Groupe Banque Atlantique : montage des
dossiers Sotelma, Orange Mali, CMDT et mises en
relation avec les clients corporate de la Banque de
Financement et des Grandes Entreprises (Alliances
Développement Immobilier, Holmarcom, …).
79
Upline.pdf
2/12/10
15:47:52
C
M
Y
CM
MY
CY
CMY
K
UPLINE GROUP
Objet et mission
Upline Group regroupe et développe l’ensemble des métiers de la banque d’investissement du Groupe
et opère activement dans l’ensemble des métiers de la banque d’affaires. Métiers
- Intermédiation boursière
- Ingénierie financière
- Gestion d’Actifs
- Capital Investissements
- Courtage en Assurance et en Réassurance
Actionnariat Capital
46 783 600 DH
BCP
74,87%
BPR (10)
25,13%
Total
100,00%
Gouvernance Conseil d’Administration et Comités
BENCHAABOUN Mohamed Président du Conseil d’Administration
AGOUMI Rachid Administrateur Directeur Général
MOUNIR Mohamed Karim Administrateur et Président du Comité d’Audit
EL WARDI Laïdi Administrateur
ALAMI OUALI Soumia Administrateur
TAJEDDINE Othmane Administrateur
BENNANI Abdeslam Administrateur
Direction Générale
- Rachid AGOUMI Statut & coordonnées
Administrateur Directeur Général - Forme juridique : Société Anonyme à Conseil d’Administration
- Date de création : 1992
- Adresse : 37, Bd Abdellatif Ben Kaddour, Casablanca
- Téléphone : (+212) 5 22 99 71 71 - (+212) 5 22 95 49 60 / 61
- Fax : (+212) 5 22 95 49 62
- web : www.uplinegroup.ma
… Conseil & ingénierie financière ...
› Evolution du marché de l’Ingénierie financière en 2013
L’année 2013 a été marquée par :
- un contexte macroéconomique en redressement, tiré principalement par le secteur primaire,
mais impacté par le ralentissement des activités non agricoles ;
- un marché de taux marqué par une hausse graduelle sur l’année et un resserrement de liquidités,
induisant une difficulté de levée des fonds ;
- un marché boursier peu attractif de par sa faible performance et son manque de liquidité,
marqué par une unique opération d’introduction en bourse (JLEC) et le lancement de l’opération
de cession de la participation de Vivendi dans Maroc Telecom ainsi que par le retrait de la cote de
4 sociétés ;
- la cession d’une partie du capital de Cosumar à Wilmar International ;
- la raréfaction des opérations de marché (dette privée, augmentations de capital…) due
essentiellement au stress de liquidité du marché, d’une part, et à une réticence des investisseurs
locaux à prendre du papier privé d'autre part, conséquence d’une absence de rating de leurs
émissions.
› Positionnement de la ligne métier d’Upline Group opérant sur ce marché
Malgré un contexte économique difficile, Upline Corporate Finance a enregistré une évolution de 10%
de son chiffre d’affaires et de 28% de son résultat net par rapport à l’exercice précédent.
Cette croissance de l’activité est le fruit des stratégies mises en place afin de faire face à la conjoncture.
Ces stratégies s’appuient essentiellement sur :
- un travail d’origination soutenu, permettant à la filiale UCF de signer des mandats dans différents
types d’opérations et dans différents secteurs d’activité ;
- un accompagnement personnalisé de sa clientèle dans leurs opérations stratégiques.
C’est ainsi que durant l’exercice 2013, Upline Corporate Finance a pu exécuter avec succès les
différentes missions qui lui ont été confiées.
Il est à noter que l’exercice 2013 a été marqué par une diversification sectorielle et transactionnelle,
qui a permis à Upline Corporate Finance de réaliser diverses missions de conseil financier, de M&A,
ECM et DCM.
UCF a été notamment Co-coordinateur global dans l’opération d’introduction en bourse de JLEC et
Co-conseiller et Co-arrangeur de l’Etat Sénégalais dans sa levée de fonds.
… Intermédiation boursière …
› Evolution du marché boursier en 2013
Le marché boursier marocain continue son trend baissier et enregistre un léger repli de ses deux
indices durant l’exercice 2013. En effet, le MASI et le MADEX ont enregistré une contreperformance
respective de -2.62% et -2.57%.
En termes transactionnel, le volume quotidien moyen enregistré durant l’exercice 2013 est de l’ordre
de 253,64 MMAD, en hausse de 4.31% par rapport à la même période de l’année dernière.
Cette légère hausse s’explique essentiellement par une opération sur capital et quelques opérations
de reclassement.
Quant à la capitalisation boursière, elle a atteint 451.11 Mrd. MAD en hausse de 1.31%.
81
› Positionnement de la ligne métier d’Upline
Group opérant sur ce marché
› Positionnement de la ligne métier d’Upline
Group opérant sur ce marché
Le volume transactionnel réalisé par Upline Securities
sur le marché central en 2013, s’est établi à 7 028
MMAD contre 3 869 MMAD une année auparavant, soit
une progression de l’ordre de 81% par rapport à l’année
précédente.
Les encours gérés par Upline Capital Management ont
évolué de manière soutenue, en affichant un taux de
progression annuel à fin décembre 2013 de +15,9% et
un encours sous gestion de 25,98 MMDH, et ce, en dépit
d’une conjoncture défavorable et une concurrence plus
marquée dans l’industrie de la gestion collective.
En traduisant la même tendance haussière, la part de
marché d’Upline Securities sur le compartiment central
au 31/12/2013, a pratiquement doublé par rapport à
l’année 2012, en s’établissant à 12.55% contre 6%.
Il convient de souligner par ailleurs, qu’Upline Securities
a occupé la première place du podium en 2011 et 2012,
en tant que meilleure société de Bourse de la place.
Quant au Service « Bourse en Ligne », il a pu maintenir
durant l’exercice 2013, ses parts de marché en nombres
d’ordres ayant transité par sa plateforme et en volume,
et ce, malgré l’atonie du marché boursier de façon
générale et celui de la Bourse en Ligne en particulier.
La tendance haussière des abonnements à ce service
ayant marquée l’année 2013, a été rendue possible
grâce notamment, à l’implication du réseau commercial
du Groupe Banque Populaire, et aux actions d’ICF
AL WASSIT en termes de proximité, d’appui et de
formation au profit de la force de vente, chargés de
produits et gestionnaires patrimoniaux du réseau.
… Gestion d’actifs …
› Evolution du marché de la Gestion collective
en 2013
Le marché de la gestion collective totalise 245,54 MMDH
d’encours sous gestion à fin décembre 2013 pour 18
sociétés de gestion et 373 OPCVM commercialisés, soit
une progression annuelle de +1,53% par rapport à fin
décembre 2012.
La ventilation des encours par classe d’OPCVM fait
ressortir une forte représentation des OPCVM investis
en produits de taux (Trésorerie, Obligataire Court
Terme et Obligataires Moyen-Long Terme) qui totalisent
87,91% de l’encours global en légère progression de 20
pbs :
- les encours en OPCVM Actions restent limités à
8,27% du total encours, en retrait contenu de +30
pb ;
- les OPCVM Diversifiés connaissent quant à eux une
légère progression avec une contribution de 3,44%
du total marché ;
- la dernière catégorie est celle des OPCVM
Contractuels qui reste toujours minime, à savoir
une proportion de 0,37%.
La part de marché de la filiale a connu la même
tendance haussière en se fixant à 10,58% en décembre
2013 contre 9,27% un an auparavant, soit une évolution
annuelle de 131 pb confortant la position de cette filiale
en tant qu’acteur de référence dans le métier de l’Asset
Management.
La gamme d’OPCVM gérée en 2013 s’est aussi étoffée
d’un nouveau fonds monétaire dont le promoteur est
l’un des institutionnels les plus importants de la place,
témoignant ainsi de l’expertise de la filiale en matière
de gestion déléguée sur mesure et discrétionnaire.
Ces réalisations attestent la volonté continue du
Groupe Banque Populaire, via sa filiale Upline Capital
Management, d’offrir des solutions de placements
compétitives, performantes et novatrices à l’ensemble
de sa clientèle (Institutionnels, Grandes Entreprises,
Particuliers, Professionnels, Marocains du Monde et
Banque Privée) dans un environnement des marchés
financiers de plus en plus complexe et agité.
… Capital Investissement …
› Evolution du marché du Capital
Investissement en 2013
Durant l’année 2013, l’activité du Capital Investissement
a été marquée par les éléments suivants :
- Forte croissance de la taille moyenne des fonds
avec l’émergence de fonds transrégionaux. Les
fonds levés, dès l’origine, totalisent un montant
de 10,7 milliards de dirhams, dont 4 milliards de
dirhams restent disponibles pour l’investissement;
- Accroissement des investissements réalisés
par les fonds d’investissements en 2013 : les
investissements s’élèvent à 686 millions de
dirhams en 2013, en progression de près de 400
millions de dirhams par rapport à l’année 2012,
réalisés dans 17 entreprises. Le total cumulé des
investissements à fin 2013 s’élève à 4,2 milliards
de dirhams réalisés dans 145 entreprises (dont
101 encore en portefeuille). Les trois quart
des investissements sont réalisés dans des
entreprises en phase de développement avec
une prépondérance constatée dans le secteur
industriel ;
- En
2013,
on
dénombre
8
actes
de
désinvestissements, en baisse de près de 45% par
rapport à 2012. Les désinvestissements réalisés,
dès l’origine, totalisent un montant de 1,9 milliard
de dirhams. La cession aux industriels s’adjuge,
en valeur, la part la plus importante des sorties
réalisées ;
- Fort engagement des fonds d’investissements dans
l’accompagnement des entreprises investies, d’où
l’évolution remarquable en matière économique,
sociale et environnementale ;
- Persistance des problèmes de financement/
exécution pour les projets des fonds touristiques et
rareté des investissements réalisés par les fonds
infrastructure ;
- L’institution d’un nouveau projet de loi modifiant
et complétant la loi 41-05 sur les OPCR visant
l’élargissement de la loi à l’ensemble des activités
du Capital Investissement (Capital risque, Capital
développement, Capital transmission, etc.), et le
renforcement de la protection des intérêts des
investisseurs.
› Positionnement de la ligne métier d’Upline
Group opérant sur ce marché
Le Groupe Banque Populaire, pionnier dans le secteur du
Capital Investissement, a mis en place plusieurs fonds
d’investissement généralistes et sectoriels et s’active
à structurer de nouveaux fonds pour accompagner les
efforts du Maroc dans le développement des secteurs
à fort potentiel de croissance : Industrie, Agriculture,
Infrastructure, Tourisme, Immobilier Industriel,
Nouvelles Technologies, etc.
L’activité de ces fonds est gérée par plusieurs sociétés
de gestion de fonds regroupées au sein de
« Upline Alternative Investments ».
L’effort commercial du réseau du Groupe, conjugué à
l’esprit d’innovation des équipes d’Upline Courtage,
particulièrement en matière de bancassurance,
ont été à l’origine d’une augmentation de 51% et
48% respectivement du montant global des primes
collectées et du chiffre d’affaires au cours de la période
2009 à 2013.
… Upline Group …
UPLINE GROUP étant la holding consolidant l’ensemble
des filiales opérant au sein des lignes métiers
présentées ci-dessus, son résultat net est composé
principalement des dividendes qu’elle remonte auprès
de ces dernières.
Ainsi, le montant des dividendes remontés en 2013
au titre de l’exercice 2012 a connu une progression de
près de 5.64% par rapport à celui remonté en 2012, en
passant de 65 à 69 millions de dirhams.
Le résultat net social d’UPLINE GROUP, fortement
impacté par cette remontée de dividendes, conforte sa
position pour s’établir à 67 millions de dirhams.
› Le chiffre d’affaires consolidé
En dépit du contexte difficile dans lequel ont agi les
différentes lignes de métiers, UPLINE Group maintient
sa performance en terminant l’année 2013 avec un
chiffre d’affaires consolidé de l’ordre de 167 millions de
dirhams, marquant ainsi un bond de près de 140% par
rapport à 2009.
Ce voulume d'affaires est ventilé par ligne de métier
comme suit :
Avec un actif sous gestion d’environ 6 milliards de
dirhams à fin 2013, elle se positionne comme leader
sur le marché du « Capital Investissement » au Maroc.
Gestion d’Actifs
… Courtage en assurance …
Pour Upline Courtage, l’assureur-conseil du Groupe,
l’année 2013 a été marquée :
- d’un côté, par la signature d’une deuxième
convention de Co-courtage avec le leader du
marché des Intermédiaires d’Assurance au Maroc
pour la gestion des portefeuilles d’assurance des
Grands Comptes ;
2013
%
55 384
33%
Activité de bourse
15 240
9%
Capital Invertissement
30 368
18%
Conseil & Ingénieurie Financière
36 354
22%
Courtage en Assurance
29 360
18%
TOTAL
706 166
100%
› Les Fonds propres
Les fonds propres consolidés d’UPLINE GROUP se sont
établis à fin 2013, à près de 434 millions de dirhams.
- d’un autre côté, par l’élargissement de la synergie
développée avec la BCP, les BPR et les filiales du
Groupe Banque Populaire.
83
MAROC LEASING
Objet et mission
Maroc Leasing a pour mission le financement en crédit-bail des biens mobiliers et immobiliers à
usage professionnel, commercial ou industriel.
Fort de son adossement au Groupe Banque Populaire, Maroc Leasing assure une présence
géographique couvrant l’ensemble du territoire marocain, lui permettant d’avoir le premier réseau de
distribution au niveau national.
Principaux produits
- Crédit-bail Mobilier
- Crédit-bail Immobilier
- Lease Back
Actionnariat Capital
BCP
CIH
TAIC
Autre (flottant en bourse)
Total
277 676 800 DH
53,11%
34,02%
5,74%
7,13%
100,00%
Gouvernance Conseil d’Administration et Comités
BENCHAABOUN Mohamed
Président du Conseil d’Administration et du CNR1
RAHHOU Ahmed
Vice-président du Conseil d’Administration et membre du CNR
MOUNIR Mohamed Karim
Administrateur
AGOUMI Rachid
Administrateur et membre du Comité d’Audit et du CNR
EL WARDI Laïdi
Administrateur et membre du CNR
MESKINE Mohamed
Administrateur
SEKKAT Lotfi
Administrateur et Président du Comité d’Audit et membre du CNR
ZOUBIR Younes
Administrateur et membre du Comité d’Audit
EL ARFAOUI Zied Administrateur
(1) Comité des Nominations et des Rémunérations
Direction Générale
BOUTALEB Aziz Directeur Général
LADID Mohamed
Directeur Général Adjoint
Statut & coordonnées
- Forme juridique
- Date de création
- Adresse
- Téléphone
- web
: Société Anonyme à Conseil d’Administration
: 21/04/1965 : 57, Angle Rue Pinel, Bd Abdelmoumen – Casablanca
: (+212) 5 22 42 95 95(LG) -
Fax
: (+212) 5 22 42 95 02
: www.marocleasing.ma
Le secteur du crédit-bail a enregistré un encours global de 43.121 MDH. Maroc Leasing détient une
part de marché de 26,46%, avec un montant de 11.409 MDH.
Indicateurs en K MAD
2012
2013
785 881
797 225
Production
3 524 902*
3 000 210
Encours Financier
11 381 663
11 408 853
3 756 143
3 630 089
72 314
73 418
229 745
247 619
Fonds Propres
Chiffre d’Affaires
Charges d’exploitation
PNB
(*) A noter que l’exercice 2012 avait enregistré des opérations exceptionnelles totalisant plus de 700 millions de DH.
› ENCOURS FINANCIER :
L’encours financier se situe à 11,4 milliards de DH, soit une progression
de 0,24%. Le crédit-bail mobilier représente 57.94 % du total, et le
crédit- bail immobilier 42,06%.
Par origine, 57,31 % de l’encours provient de l’apport direct et fonds
de commerce, et 39,05 % de l’apport GBP.
› FONDS PROPRES
En milliers de DH
Les fonds propres s’établissent à 797 millions de DH, soit une
progression de 1,44%.
En milliers de DH
› PRODUIT NET BANCAIRE
Maroc Leasing a maintenu le niveau de sa rentabilité en dépit d’un
secteur marqué par le ralentissement de l’investissement public et
privé. Le PNB à fin décembre 2013 s’est bonifié de 7,8% pour s’établir à
247,6 millions de DH.
De même et grâce à une bonne maîtrise des frais généraux, le coefficient
d’exploitation s’est amélioré de près de 2 points passant de 31,5% à
29,6%.
En milliers de DH
85
CHAABI INTERNATIONAL BANK OFFSHORE
Objet et mission
Mettre à la disposition de la Clientèle toute opération de banque et de crédit en offshore, servir de
plate-forme du Groupe en matière de financement, de promotion du commerce extérieur et des
investissements délocalisés.
La mission de CIB Offshore s’articule autour de quatre volets :
- accompagner les investisseurs en zones franches en matière de services financiers et concours
bancaires en devises ;
- constituer un levier de développement de l’activité du Commerce Extérieur du Groupe du fait de
son statut de banque à vocation internationale ;
- étendre la gamme des produits à l’International du Groupe BCP par la mise en place de solutions
de financements en devises défiscalisées ;
- renforcer la synergie intra-groupe en matière de financements et opérations à l’international.
Principaux produits
- ouverture et gestion des comptes en devises ;
- opérations de transfert et de rapatriement de fonds ;
- opérations de placement en devises et de couverture des risques de change ;
- opérations de forfaiting et mobilisation des créances à l’exportation ;
- financement en devises des opérations de commerce international ;
- émission des cautions et avals ;
- financement des investissements et de l’exploitation des entreprises en zones franches.
Actionnariat Capital
BCP
BP Tanger Tétouan
BP Centre Sud
BP Nador Al Hoceima
Total
2 200 000 USD
70,00%
10,00%
10,00%
10,00%
100,00%
Gouvernance Conseil d’Administration et Comités
AGOUMI Rachid
Président du Conseil d’Administration
MESKINE Mohamed
Administrateur et membre du Comité d’Audit
BENNANI Abdeslam
Administrateur et membre du Comité d’Audit
ALAMI OUALI Soumia
Administrateur
EL BOURY Hanane
Administrateur
TAJEDDINE Othmane
Administrateur
BELMAHJOUBI Nourreddine
Administrateur et Président du Comité d’Audit
BOULGHMAIR Mohamed
Administrateur
RONDA Driss
Administrateur
Direction Générale
M. ATIF Abdelwafi
Directeur Général
Statut & coordonnées
- Forme juridique
- Date de création
- Adresse
- Téléphone
- Fax
: Société Anonyme à Conseil d’Administration
: 03/03/2005 : Lot 45-d Zone Franche d’Exportation Route de Rabat Tanger - Maroc
: (+212) 5 39 39 49 49 / 50
: (+212) 5 39 39 49 51
CIB Offshore a réalisé en 2013 des résultats encourageants dans un environnement économique
assez particulier. En effet, l’activité de CIB Offshore a poursuivi son trend haussier et a enregistré
une évolution favorable dans ses trois segments de marché, à savoir : le marché de l’Offshore, les
opérations Groupe et les opérations avec les filiales bancaires.
L’attention particulière que leur assure CIB Offshore et le renforcement des synergies avec les
différentes entités du Groupe ont constitué un levier de développement pour les filiales bancaires en
Afrique subsaharienne, contribuant ainsi au développement de leurs activités à l’international.
Emplois productifs
918 millions USD
≥ + 11 %
Ressources
904 millions USD
≥ + 11 %
PNB
9,1 millions USD
≥ + 66 %
Total bilan
919 millions USD
≥ + 11 %
16 millions USD
≥ + 33 %
Fonds Propres
› Emplois productifs:
Face à des objectifs ambitieux et un climat d’affaires régulier, les emplois productifs se sont situés à
918 millions d’USD en évolution de 11% par rapport à l’année antérieure.
› Ressources globales:
L’encours des ressources, toutes catégories confondues, a progressé de 11% par rapport à l’exercice
2012 en se situant à 904 millions USD.
› Produit net bancaire:
Au 31/12/2013, le PNB s’est établi à 9,081 millions USD, soit une amélioration de 66% par rapport à
l’exercice précédent. Cette performance est réalisée grâce à la progression des marges d’intérêts et à
l’optimisation des charges financières.
› Total bilan et Fonds Propres :
A l’instar des autres indicateurs de CIB Offshore, le total bilan et les fonds propres ont enregistré, pour
leurs parts, une progression respectivement de 11% et 33% traduisant ainsi l’évolution favorable de
l’activité au niveau de l’ensemble des segments de marché et l’amélioration de la rentabilité.
87
CHAABI LLD
Objet et mission
CHAABI LLD opère dans la location longue durée et offre des solutions flexibles associant l’acquisition
de véhicules et leur gestion. Elle offre toute une panoplie de prestations et de services avantageux
moyennant un loyer mensuel forfaitaire calculé selon une durée et un kilométrage initialement
déterminés.
Principaux produits
- LLD Pack pro
- LLD Pack Avantage
- LLD Pack Select
Actionnariat Capital
BCP
Fonds Moussahama 1
Maroc Leasing
Akwa Group
Total
31 450 000 DH
73,62%
10,00%
1,38%
15,00%
100,00%
Gouvernance Conseil d’Administration et Comités
AGOUMI Rachid
Président du Conseil d’Administration et Président du CNR1
ALAMI OUALI Soumia
Administrateur
BENNANI Abdeslam
Administrateur
MESKINE Mohamed
Administrateur
BOUTALEB Aziz
Administrateur et membre du CNR
OIMDINA Choukri
Administrateur et membre du Comité d’Audit
IRAQI HOUSSAINI Youssef
Administrateur, Président du Comité d’Audit et membre du CNR
(1) Comité des Nominations et des Rémunérations
Direction Générale
M. AMIMI Mohamed
Statut & coordonnées
- Forme juridique
- Adresse
- Date de creation - Téléphone
- Fax
- web
Directeur Général
: Société anonyme à Conseil d’Administration
: 199, Angle Av Zerktouni & Rue d’Avignon B04 Casablanca 20100
: 2 004 : (+212) 5 22 95 72 00 / (+212) 5 20 15 11 51
: (+212) 5 22 36 77 87
: www.chaabilld.ma
L’année 2013 a confirmé la consolidation de la situation financière de Chaabi LLD. En effet, la société
a affiché des résultats dans le vert pour le troisième exercice consécutif. Ses performances régulières
lui ont permis de consolider ses fonds propres, d’affirmer la qualité de ses services et d’asseoir une
bonne image auprès de ses clients et de ceux du Groupe.
Les principaux indicateurs d’activité de Chaabi LLD à fin 2013 se présentent comme suit :
Parc
Mise en circulation
Fonds Propres
2231 véhicules
652 véhicules
34,1 millions de DH
› Activité commerciale
La mise en circulation des véhicules ainsi que les acquisitions ont connu respectivement une
amélioration de +14,2% et +29% comparativement à l’exercice 2012. La conquête de nouveaux clients,
environ 55 clients en 2013, est confortée par les efforts de synergie déployés avec l'assistance du
Groupe.
› Situation financière
Les fonds propres se sont accrus de +6,6% en 2013 à 34,1 MMDH.
89
BANQUE POPULAIRE MAROCO-CENTRAFRICAINE
Objet et mission
De droit Centrafricain, la Banque Populaire Maroco-Centrafricaine (BPMC) est née d’un Protocole
d’Accord signé le 13 février 1989 entre le Royaume du Maroc et la République Centrafricaine en vue de
renforcer les liens économiques et financiers entre les deux pays.
La BCP assure, en sa qualité d’actionnaire de référence, la gestion de la banque par le redéploiement
de cadres qualifiés auprès de sa filiale.
Avec pour principale mission de bancariser la population et de participer au développement de la
PME-PMI, la BPMC axe ses interventions essentiellement sur les secteurs de l'artisanat, de
l'agriculture, du commerce extérieur…
Actionnariat Capital
BCP
Etat RCA
Total
10 000 000 000 XAF
62,50%
37,50%
100,00%
Gouvernance Conseil d’Administration et Comités
EL WARDI Laïdi
Président du Conseil d'Administration et membre du CNR1
MOUNIR Mohamed Karim
Administrateur et Président du CNR
BELGHAZI Mohammed
Administrateur
MESKINE Mohamed
Administrateur et Président du Comité d'Audit
TAHIR Valentin Mahamat Administrateur, membre du Comité d'Audit et membre du CNR
MAPOUKA Pierre
Administrateur et membre du Comité d'Audit
NOMBISSOU Laurent
Administrateur
AFFANE Mohamed
Administrateur Directeur Général
(1) Comité des Nominations et des Rémunérations
Direction Générale
AFFANE Mohamed
Administrateur Directeur Général
Statut & coordonnées
- Forme juridique
- Adresse
- Date de creation - Téléphone
- Fax
: Société Anonyme de crédit et de banque
: Rue Guérillot BP 844, Bangui, République Centrafricaine
: 1 990 : (+236) (21) 61 31 90 / 16 30 / 64 90
: (+236) (21) 61 62 30
Compte tenu de la situation socio-politique prévalant en
2013, la conjoncture macro-économique centrafricaine
a été marquée par :
- la baisse des recettes générées par les activités
exportatrices notamment le diamant et le bois ;
- le gel des activités des principaux bailleurs de fonds
(FMI, Banque Mondiale, BAD, AFD, UE) sachant
que ces organismes constituent les principaux
donneurs d’ordres des grands chantiers dans le
pays ;
- la baisse importante du courant d’affaires des
principaux acteurs de l’économie centrafricaine:
TOTAL, AREVA, Compagnies aériennes, Opérateurs
TELECOM, Distribution… ;
- les difficultés budgétaires de l’Etat qui peine à
faire face à ses dépenses de fonctionnement ;
- l’amplification du phénomène des retraits de fonds
des banques ;
- le climat des affaires marqué par l’attentisme.
Dans ce contexte, le système bancaire a subi les effets
de cette crise et ce à travers :
- la baisse des dépôts bancaires comme corollaire
du gel des flux financiers sur un marché en sous
liquidité structurelle ;
- la hausse des créances en souffrance suite à la
baisse d’activité de la quasi-totalité des acteurs
économiques ;
- l’effondrement du marché de l’immobilier
impactant la valeur des garanties détenues.
De par son engagement volontariste dans le financement
de l’économie conjugué à la concentration de ses
ressources et de ses emplois imposée par l’étroitesse
du marché, les principaux indicateurs d’intermédiation
et de résultat la BPMC ont sensiblement baissé.
Devant cette situation, les actions menées au cours de
l’année 2013 ont porté essentiellement sur la mise en
œuvre d’un plan de gestion de la crise qui s’articule
autour des points ci-après :
- une maîtrise des charges générales d’exploitation ;
- le gel du programme d’investissement notamment
le programme des ouvertures d’agences ;
La mise en œuvre de ce plan ainsi que le renflouement
de la trésorerie de la BPMC par un apport de la BCP
en compte courant de 5 millions d’euros ont permis de
limiter substantiellement les effets de cette crise.
C’est ainsi que les Ressources globales se sont établies
en moyenne à 18 640 millions de FCFA contre 22 045
millions de FCFA à fin 2012, soit une baisse de 3 405
millions de FCFA (-18,26 %). En chiffre fin de mois, les
crédits à la clientèle ont atteint 37 733 millions de FCFA
contre 39 994 millions de FCFA, soit une baisse 2 261
millions de FCFA (-5.5%).
La part de marché s’est établie à fin décembre 2013 à
15% en Ressources et 28% en Emplois.
Les créances contentieuses sont passées de 1 889
millions de FCFA à 20 042 millions de FCFA, soit une
aggravation de 18 153 millions de FCFA.
Contrairement aux banques de la place qui ont sollicité
auprès des autorités monétaires l’exemption du
provisionnement des créances en souffrance au titre
de l’année 2013, la BPMC et par principe de prudence,
a porté son taux de provisionnement à 25% contre 15%
recommandé par la COBAC.
L’année 2014 est placée sous le thème « Une
mobilisation totale pour une sortie rapide de la crise »,
et ce, à travers les actions ci-après :
- reconduction du plan d’urgence : recouvrement,
collecte des dépôts, maîtrise
des charges,
communication ;
- amélioration de la Gouvernance de la Banque,
mise à niveau de son mode de fonctionnement et
renforcement de son système de contrôle interne ;
- réduction de l’exposition de la Banque aux risques
de contrepartie et de liquidité ;
- diversification des sources de financement de la
Banque ;
- renforcement du capital humain de la Banque ;
- recherche de partenariats stratégiques pour parer
au déficit structurel de liquidité.
Toutefois, l’aboutissement de ces actions reste
tributaire du rétablissement de la situation et de la
reprise de l’activité économique.
- l’intensification des actions de recouvrement ;
- l’intensification des actions de stabilisation des
dépôts face au phénomène des retraits massifs.
91
BANQUE POPULAIRE MAROCO-GUINEENNE
Objet et mission
La Banque Populaire Maroco-Guinéenne est une société coopérative de banque et de crédit à capital
variable de droit guinéen.
La BPMG a été créée dans le cadre du développement des relations sud-sud, pour contribuer
notamment à la promotion de l’économie guinéenne et soutenir les échanges commerciaux entre le
Royaume du Maroc et la République de Guinée.
Conformément aux dispositions statutaires et autres conventions d’établissement et d’assistance
technique conclues entre les deux gouvernements, la stratégie du Groupe Banque Populaire pour la
banque est axée sur le transfert de son savoir-faire avéré dans les domaines de la bancarisation de la
population, du financement de la PME / PMI, de l’artisanat et de la pêche.
Actionnariat Capital
BCP
Etat Guinéen
Privés Guinéens
Total
100 000 000 000 GNF
77,25%
21,62%
1,13%
100,00%
Gouvernance Conseil d’Administration et Comités
GNAN Emmanuel
Président du Conseil d'Administration et membre du CNR1
EL WARDI Laïdi
Vice-Président du Conseil d'Administration
MOUNIR Mohamed Karim
Administrateur et Président du CNR
MESKINE Mohamed
Administrateur et membre du Comité d'Audit
BELGHAZI Mohamed
Administrateur et membre du CNR
BARRY Mamadou Cellou
Administrateur et membre du Comité d'Audit
CONDE Ansoumane
Administrateur et Président du Comité d'Audit
YELETA DIALO Souleymane
Administrateur
DAFIR Mostafa
Administrateur Directeur Général
(1) Comité des Nominations et des Rémunérations
Direction Générale
M. DAFIR Mostafa
Administrateur Directeur Général Statut & coordonnées
- Forme juridique - Adresse
- Date de création - Téléphone - Fax
: Société Anonyme à capital variable
: BPMG - BP 4400, Bd du Commerce Conakry1 République de Guinée
: 1991
: (+224) 622 13 68 52 / 58
: (+224) 30 41 32 61 / 53 05 / 25 52
L’exercice 2013 a été marqué par :
- le renforcement du management de la Banque par la nomination d’un nouveau Directeur Général
et le recrutement d'un Directeur Général Adjoint ;
- la réorganisation de la banque ;
- l'intensification des actions commerciales envers la clientèle existante et la clientèle potentielle ;
- la mise en place d'un système de reporting hebdomadaire des performances ;
- l'assistance des autorités de contrôle dans le cadre des missions effectuées (Banque Centrale,
Inspection du travail et des impôts).
L’analyse des indicateurs d'activité et de résultat de la banque au titre de l’exercice 2013 laisse
apparaître les évolutions ci-après :
- une baisse de 13,2 % des dépôts par rapport à 2012 en raison de la baisse des dépôts en devises
suite à l’arrêt de l’activité des miniers et de la baisse de 32,7 % des engagements par signature ;
- une hausse de 39,8% des emplois productifs par rapport à 2012 ;
- une baisse du niveau des créances en souffrance ramenant leur taux à 4,71% à fin 2013 contre
6,8% à fin 2012 ;
- en dépit d’une baisse des gains de change, les produits d’exploitation ont augmenté de 4,9 % par
rapport à 2012. Cette augmentation provient de l’amélioration des intérêts sur placement en bons
de Trésor et comptes débiteurs ;
- le PNB a connu une légère hausse de 1% par rapport à 2012.
Emplois Productifs
177 967 millions de GNF
Ressources moyennes
282 920 millions de GNF
Part de marché dépôts
3%
Part de marché emplois
2%
Produit Net Bancaire
Coefficient d’Exploitation
35 119 millions de GNF
45,17%
Total Bilan
558 621 millions de GNF
Fonds Propres Nets
66 939 millions de GNF
93
CHAABI BANK
Objet et mission
Créée en 1972, CHAABI BANK assure une présence du Groupe Banque Populaire dans les principaux
pays d’accueil de nos concitoyens en Europe, à savoir : France, Belgique, Espagne, Italie, Allemagne,
Pays Bas.
Jusqu’au début de la décennie 1990, la mission de Chaabi Bank consistait principalement à promouvoir
en les opérations de collecte et de transfert de l’épargne des MDM vers le Maroc. Cette mission a été
ensuite élargie à l’exercice d’autres activités de banque commerciale en vue de mieux accompagner
cette clientèle.
L’obtention du passeport européen en 2007 et le déploiement de la marque « Chaabi Bank » en Europe,
mettent la Banque au centre du plan stratégique du Groupe et constituent une étape majeure dans
l'évolution de cette filiale.
Principaux produits - Transfert de fonds
- Collecte des ressources - Octroi des crédits
- Réalisation d’opérations de change
Actionnariat Capital
BCP
Autres (Administrateurs)
Total
37 478 000,00 g
99,80%
0,20%
100,00%
Gouvernance Conseil d’Administration et Comités
BENCHAABOUN Mohamed
EL WARDI Laïdi
MOUNIR Mohamed Karim
YACINE Khalid
AGOUMI Rachid
EL BASRI Hassan
KHIYAR Mustapha
EL ATTAR Sofi Hassane
Président du Conseil d'Administration et Président du CNR1
Administrateur et Président du Comité d'Audit
Administrateur, membre du Comité d'Audit et membre du CNR
Administrateur Directeur Général
Administrateur
Administrateur
Administrateur
Administrateur
(1) Comité des Nominations et des Rémunérations
Direction Générale
M. YACINE Khalid
: Administrateur Directeur Général
Statut & coordonnées
- Forme juridique
- Date de création
- Adresse
- Téléphone
- Fax
- web
: Société Anonyme à Conseil d'Administration
: 1972
: 49, avenue Kléber 75016 Paris / France
: (+33) 1 53 67 80 80 : (+33) 1 47 23 57 29 : www.banquechaabi.fr
Sur le plan interne, Chaabi Bank a poursuivi la mise en œuvre de son Programme ACPR afin de se
conformer aux exigences réglementaires et d’améliorer sa maîtrise des risques. Ce Programme a été
enrichi par trois nouveaux chantiers relatifs à la protection de la clientèle, la veille réglementaire et le
contrôle des activités externalisées.
Sur le plan commercial, Chaabi Bank a procédé à la réorganisation de son réseau commercial en
France. L’objectif est de renforcer la proximité client par une plus grande disponibilité commerciale de
la force de vente en agence et sur le terrain.
Par ailleurs, il convient de signaler l’ouverture d’une nouvelle agence à Toulouse, après celle de
Bordeaux fin 2012 et la fermeture de l’agence d’Orléans le 30 juin 2013.
Présentant plusieurs challenges à relever, ce projet vise à consolider la position de leader historique
du GBP sur le marché des MDM et à augmenter le PNB au niveau local.
Dans ce cadre, les agences Chaabi Bank ont été regroupées au sein de zones d’agences homogènes
et sont désormais dirigées par un Chef d’Agence Principale.
On dénombre ainsi six zones d’agences en France :
- zone Sud (Marseille, Nice, Corse)
- zone Sud-Ouest (Montpellier, Toulouse, Nîmes, Bordeaux)
- zone Centre (Lyon, Dijon, Nantes)
- zone Nord (Strasbourg, Lille)
- zone Ile de France (Pontoise, Evry, Villemomble, Mantes la Jolie)
- zone Paris (Paris Clichy, Asnières Voltaire, Asnières 4 routes).
En outre, une nouvelle organisation a été mise en place dans l’objectif de :
- décentraliser le pilotage des agences au sein d’une zone ;
- homogénéiser les fonctions présentes ;
- renforcer la proximité avec notre clientèle à travers les déplacements des conseillers
commerciaux;
- permettre une plus grande réactivité de la force commerciale.
Les principaux indicateurs de Chaabi Bank à fin 2013 ont évolué comme suit :
Ressources
Emplois
Transferts
Produit Net Bancaire
Total Bilan
Fonds Propres
105 062 milliers d’Euros
46 563 milliers d’Euros
964 514 milliers d’Euros
43 557 milliers d’Euros
197 178 milliers d’Euros
43 508 milliers d’Euros
95
› Clients
Clients locaux : à fin décembre 2013, Chaabi Bank totalisait 23.680 comptes, dont 14.581 comptes en
France, 3.848 en Belgique, 2.636 en Espagne et 2.615 en Italie. L’Allemagne, les Pays Bas et la Grande
Bretagne n’exercent pas encore d’activité d’intermédiation bancaire locale. L’effort commercial s’est
traduit par un additionnel net de 2.373 comptes représentant 10% du stock.
Clients du groupe : globalement à fin décembre 2013, l’ensemble des demandes traitées pour le
compte du Groupe a baissé de 9% pour atteindre un volume de 610.241 opérations.
Le réseau France représente 36% des réalisations suivie de l’Italie 20%, de l’Allemagne 1 %, de
l’Espagne 14%, de la Belgique 11%. Quatre agences réalisent à elles seules plus de 28% de cette
activité : Turin et Milan (Italie), Clichy (France) et Frankfurt (Allemagne).
› Ressources
L’encours des ressources clientèle à fin décembre 2013 s’élevait à 105.062 Kg contre 104.310 Kg au 31
décembre 2012, soit une hausse de 0,7% ou 752 Kg. L’effort du mois de décembre ressort à 3.708 Kg
avec une évolution de 3,7% entre novembre 2013 et décembre 2013.
Ce faible additionnel pour l’année 2013 s’explique notamment par l’action d’assainissement menée,
dans un premier temps, au niveau des agences Kleber et Clichy. En effet, ces agences ont procédé
à la clôture de 469 comptes dont 113 comptes Sociétés et Entreprises Individuelles. D’autre part, la
fermeture de l’agence d’Orléans s’est traduite, par la fermeture de 224 comptes.
En capitaux moyens, les ressources clientèle s’élevaient à 102.063 Kg à fin décembre 2013, soit 83 %
de l’objectif du PMT et ce, grâce aux performances réalisées par les succursales d’Espagne et d’Italie.
La France subit l’effet des opérations d’assainissement.
› Emplois
L’encours des emplois clientèle à fin décembre 2013 s’élèvait à 46.563 Kg contre 34.930 Kg au 31
décembre 2012, soit une progression de 33,3 % ou +11.633 Kg.
L’essentiel de l’additionnel est enregistré au niveau des emplois « Particuliers » qui ont progressé
de 369,8% avec un additionnel de 11.471 Kg par rapport à décembre 2012 grâce aux financements
« Mourabaha » qui ont totalisé 13 563 Kg.
Le coefficient d’emploi a progressé de 10,8 points pour atteindre 44,3 %, alors que le taux de créances
en souffrance a été ramené à 6,9 % en baisse de 1,8 point.
› Les transferts
A fin décembre 2013, les transferts via le réseau Chaabi Bank représentaient un volume de
592.494 Kg en progression de 2% par rapport à la même période de l’année précédente.
Il convient de souligner la forte évolution des transferts via le canal mis en place par la succursale
italienne. Dénommé « Bladi Bolletino ». Ce canal a permis d’atteindre 13. 249 opérations totalisant
plus de 7.000 Kg en 2013.
› Produit Net Bancaire :
L’arrêté au 31 décembre 2013 fait ressortir un Produit Net Bancaire de 43.557 Kg en progression de
7% par rapport à 2012.
Cette évolution s’explique par la hausse des produits d’exploitation bancaire, qui sont passés de
43.027 Kg à fin décembre 2012 à 45.225 Kg à fin décembre 2013, soit une augmentation de 5%,
répartie comme suit :
- Commissions de transferts et diverses : + 21%, due essentiellement à l'évolution du nombre de
transferts Chaabi Bank de 8% et au changement de la tarification de ces opérations ;
- Produits sur moyens de paiement : + 15% ;
- Autres produits avec la clientèle : + 74%, dont un additionnel de 113 Kg générés par l’activité de
refinancement à l’international.
› Fonds Propres
A fin décembre 2013, les Fonds Propres se sont établis à 43.508 Kg marquant ainsi une augmentation
de 17.02% suite à l’augmentation du capital social.
97
BANK AL AMAL
Objet et mission
BANK AL AMAL a été créée en 1989 afin de contribuer au financement des projets d’investissement
des Marocains résidents à l’étranger. La Banque assume sa mission économique à l’échelle nationale
en participant au financement de projets à forte valeur ajoutée situés au Maroc et portés par les
entrepreneurs MDM.
Actionnariat Capital
Actions "A" (Droit de vote double)
BCP
BPR (10)
Autres
Actions "B"
BCP
MDM
Total
600 000 000 DH
37,50%
23,91%
11,86%
1,73%
62,50%
0,13%
62,37%
100,00%
Gouvernance Conseil d’Administration et Comités
EL WARDI Laïdi
KHIHAL Mohammed
BOUZOUBAA Ghizlane
EL ATTAR Sofi Hassane
SEBTI Jalil
MESKINE Mohamed
CHEIKH Jabeur
AIT OUAÂDDOU Abdelkader RAMI Bouchaib
SALAMA Mustapha
HANIY Abdellah
TANOUTI Tahar
Direction Générale
Président du Conseil d'Administration
Administrateur Directeur Général
Administrateur et membre du Comité d'Audit
Administrateur et membre du Comité d'Audit
Administrateur
Administrateur
Administrateur et Président du Comité d'Audit
Administrateur
Administrateur
Administrateur
Administrateur
Administrateur
M.KHIHAL Mohammed
Statut & coordonnées
Administrateur Directeur Général - Forme juridique
- Adresse
- Date de création
- Téléphone
- Fax - web
: Société anonyme à Conseil d'Administration
: 288, Bd ZERKTOUNI - Casablanca
: 1989
: (+212) 5 22 22 69 26 / (+212) 5 22 26 27 28
: (+212) 5 22 22 69 30
: www.baa.ma
En vue de promouvoir les investissements des entrepreneurs MDM au Maroc, BANK AL AMAL poursuit
ses efforts dans le cadre de la principale mission qui lui est assignée, à savoir :
« Contribuer au financement des projets portés totalement ou partiellement par les MDM et/ou par
les membres de leurs familles ».
Ainsi, au terme de l’année 2013, les principaux indicateurs d'activité se sont présentés ainsi :
- l’activité « Conseil, Assistance & Accompagnement » a concerné 495 entrepreneurs MDM dont
350 MDM ont formulé des demandes d’informations sectorielles et 65 MDM ont demandé un
accompagnement juridique ou financier ;
- cette activité a abouti au financement de 25 projets d’investissements d’entrepreneurs MDM pour
un montant de 145 M DH; portant sur un montant des investissements de 330 M DH contre 203 M
DH en 2012, soit un accroissement de 62%.
L’évolution des principaux indicateurs au titre de l’exercice 2013 se présente comme suit :
Emplois productifs
PNB
571 538 milliers de DH
46 995 milliers de DH
Fonds Propres
828 794 milliers de DH
Total Bilan
846 383 milliers de DH
Les réalisations 2013 de Bank Al-Amal ont été marquées plus particulièrement par la poursuite de
l’amélioration de la qualité des engagements et la régularisation des dossiers administratifs/garanties
de chacun des projets financés et ce malgré le ralentissement du PNB. Les principaux indicateurs
d’activité et de résultats ont évolué comme suit :
- les emplois productifs, à 571 MDH, ont connu une augmentation de près de 17% par rapport à
2012, et ce malgré un contexte de ralentissement des projets portés par les entrepreneurs MDM ;
- baisse de l’encours des créances en souffrance de 38,7% à 110,6 MDH, portant ainsi leur taux à
16.21% contre 26,9% à fin 2012 ;
- recul du PNB de 3.4 % pour se situer à 47 MDH contre 48,6 MDH un an auparavant.
99
GROUPE BP SHORE
Objet et mission
Le Groupe BP Shore, composé de BP Outsourcing Process (la holding), BP Shore Back Office et BP
Shore Immo (sans lien capitalistique pour le moment), a été structuré en vue de permettre, entre
autres, le recentrage des activités front office des entités du GBP sur leurs clientèles, mais également
l’optimisation de la gestion des back-office à travers une rationalisation des traitements, l’amélioration
de la productivité et le décongestionnement du front office des activités administratives.
Actionnariat BP OP
Capital
BCP
BPR (10)
Total
5 000 000 DH
52,00%
48,00%
100,00%
BPS BO
Capital
BP Outsourcing Process
BPR (5)
Autres (Administrateurs)
Total
3 000 000 DH
94,95%
5,00%
0,05%
100,00%
BPS Immo
Capital
BCP
BPR (10)
Total
150 000 000 DH
51,00%
49,00%
100,00%
Gouvernance Conseil d’Administration et Comités
BP Outsourcing Process
MOUNIR Mohamed Karim
MESKINE Mohamed
ADIB Mohamed
TADILI Ahmed Rida
BELMAHJOUBI Nourreddine
ESSALHI Ahmed
BOULGHMAIR Mohamed
BENDRISS Abdelkhalek
Président Directeur Général
Administrateur, Secrétaire du Conseil et membre du Comité d'Audit
Administrateur, Représentant Permanent de BP El Jadida Safi et Président du Comité d'Audit
Administrateur, Représentant Permanent de BP Fès Taza et membre du Comité d'Audit
Administrateur, Représentant Permanent de BP Tanger Tétouan
Administrateur, Représentant Permanent de BP Rabat Kenitra
Administrateur, Représentant Permanent de BP Centre Sud
Administrateur, Représentant Permanent de BP Marrakech B.Mellal
BP Shore Back Office
MOUNIR Mohamed Karim
MESKINE Mohamed
DEBBAGH Hassan
BELMAHJOUBI Nourreddine
ESSALHI Ahmed
TADILI Ahmed Rida
ADIB Mohamed
BOULGHMAIR Mohamed
BENDRISS Abdelkhalek
Président du Conseil d'Administration
Administrateur
Administrateur
Administrateur, Représentant Permanent de BP Tanger Tétouan
Administrateur, Représentant Permanent de BP Rabat Kenitra
Administrateur, Représentant Permanent de BP Fès Taza
Administrateur, Représentant Permanent de BP El Jadida Safi
Administrateur, Représentant Permanent de BP Centre Sud
Administrateur, Représentant Permanent de BP Marrakech B.Mellal
BP Shore Immo
MOUNIR Mohamed Karim
MESKINE Mohamed
OUASSAB Mohamed
BELMAHJOUBI Nourreddine
ESSALHI Ahmed
TADILI Ahmed Rida
ADIB Mohamed
BOULGHMAIR Mohamed
BENDRISS Abdelkhalek
Président Directeur Général
Administrateur
Administrateur, Représentant Permanent de la BCP
Administrateur, Représentant Permanent de BP Tanger Tétouan
Administrateur, Représentant Permanent de BP Rabat Kenitra
Administrateur, Représentant Permanent de BP Fès Taza
Administrateur, Représentant Permanent de BP El Jadida Safi
Administrateur, Représentant Permanent de BP Centre Sud
Administrateur, Représentant Permanent de BP Marrakech B.Mellal
Organes de direction
BP Outsourcing Process (Holding)
M. MOUNIR Mohamed Karim M. BEDDARI El Mostapha
BP Shore Back Office
M. MOUNIR Mohamed Karim M. EL OUARDI Abdelilah
BP Shore Immo
Président Directeur Général
Directeur Général Délégué
Président du Conseil d’Administration
Directeur Général
M. MOUNIR Mohamed Karim Mme. DEHLI Wafaa
Président Directeur Général
Directeur Général Délégué
Statut & coordonnées (Holding)
- Forme juridique
- Date de création
- Adresse
- Téléphone
- Fax
: Société Anonyme à Conseil d'Administration
: 2012
: 9-9bis, Rue d'Oran - Rez-de-chaussée - Quartier Gauthier - Casablanca
: (+212) 5 22 20 27 68 / (+212) 5 22 20 35 66
: (+212) 5 22 29 70 18
101
L’exercice 2013 a été marqué par la poursuite de l’intégration des activités Back Office, le renforcement
de la synergie entre la BPS IMMO et les BPR et la poursuite de l’automatisation et de l’industrialisation
des processus de gestion et de pilotage au niveau de la holding, ainsi que la mise en place d’un
dispositif de contrôle interne en vue de maîtriser davantage les risques opérationnels au niveau des
différentes entités du Groupe BP Shore.
.…….BP OUTSOURCING PROCESS……
L’activité de la holding a été axée essentiellement sur la gestion des services et activités support
mutualisées de ses filiales, ce qui a permis à ces dernières de se recentrer sur les aspects opérationnels
de leurs cœurs de métiers.
Ainsi, l’année 2013 a été marquée par le changement de la date de clôture de l'exercice social de la
holding BP Outsourcing Process devenu effectif à compter du 1er juillet 2013.
En parallèle, la société BP Outsourcing Process a engagé différents projets structurants qui
permettront de mettre en place les outils appropriés de pilotage et de contrôle interne pour la bonne
Gouvernance du Groupe BP Shore, notamment :
•l’automatisation du système comptable et de pilotage intégré ;
•l’enrichissement des fonctionnalités de l'applicatif RH ;
•le déploiement des trois niveaux de Contrôle Interne ;
•le démarrage de la couverture des activités métiers et supports du Groupe BP SHORE par un
dispositif Règlementaire Interne.
………BP SHORE BACK OFFICE……
L’activité de BP Shore Back Office a été marquée par :
› Activité Flux Domestiques
L’activité Flux a été caractérisée par :
•le traitement de 5 881 312 chèques, soit une moyenne quotidienne de 23 810 chèques, contre
23 120 chèques à la même période de l’année dernière ;
•le traitement de 694 024 LCN, soit une moyenne quotidienne de 2 810 LCN, contre 2 469 LCN à la
même période de l’année dernière.
› Activité Crédits
Durant l’exercice 2013, l’activité traitement des dossiers de crédits a porté sur 358 583 actes, pour le
compte des 10 BPR déployées et du réseau BCP, soit une moyenne de 1 452 actes/jour.
› Activité Epargne et Comptes
Le nombre d’ouvertures de comptes pour le compte des 10 BPR déployées au 31 décembre 2013
s’élève à 248687, soit une moyenne quotidienne de 1 337 ouvertures/jour .
› Activité Trade finance
La poursuite de la généralisation de la filière commerce international dont l’intégration de l’activité
est prévue en 2014.
………BP SHORE IMMO……..
Indicateurs
BP OUTSOURCING PROCESS (*)
BP SHORE BACK OFFICE
BP SHORE IMMO (**)
Groupe BP SHORE
Chiffre d’affaires
Evolution
4,1 MDH
46%
101,5 MDH
50%
7,1 MDH
-67%
109,2 MDH
15%
L’activité de cette filiale a été marquée durant l’exercice 2013 par la réalisation et la prise en charge
directe de près d’une cinquantaine d’opérations de construction ou d’aménagement de siège, de sites
centraux ou d’agences, de centres de vacances comprenant notamment :
•l’achèvement de 28 projets immobiliers (construction ou aménagement) du Groupe et la clôture
des opérations déjà achevées et réceptionnées durant l’exercice 2013, pour un budget réalisé de
l’ordre de 598 MDH ;
•la poursuite des travaux pour la réalisation de projets immobiliers importants et le lancement de
nouveaux projets (24 projets pour une enveloppe globale de 311 MDH) ;
•le démarrage de nouveaux projets immobiliers (8 projets en phase d’étude pour une enveloppe
globale de 591 MDH) ;
•le suivi des contrats de maintenance multi-technique au niveau des sièges de certaines BPR et
filiales du Groupe ;
•des réunions sur l’optimisation de la synergie ont été tenues avec quelques BPR et un mode
opératoire permettant d’atteindre cet objectif a été arrêté d’un commun accord avec ces
dernières. A ce titre, plusieurs projets à valeur ajoutée ont été identifiés, arrêtés et seront menés
conjointement.
(*) Les chiffres de la holding à fin 2013 correspondent à un semestre, étant donné que son exercice social est à cheval sur deux années
(2013-2014).
(**) Le chiffre d’affaires de la BPS IMMO à fin 2012 intègre en partie le chiffre d’affaires du 1er trimestre 2012 réalisé par l’activité flux
domestiques avant le basculement de cette dernière au sein de la BPS Back Office. A périmètre constant, le chiffre d’affaires de la BPS
IMMO allait connaître une tendance positive de 15%.
103
MAROC ASSISTANCE INTERNATIONALE
Objet et mission
Pionnière de l’assistance au Maroc, Maroc Assistance Internationale (MAI) a pour objet d'accompagner
ses assurés dans les domaines suivants :
- l’assistance médicale aux personnes malades ou blessées ;
- l’assistance technique aux véhicules ;
- l’assistance en cas de décès ;
- l’assistance juridique à l’étranger.
Actionnariat Capital
BCP
Privés
Total
50 000 000 DH
77,43%
22,57%
100,00%
Gouvernance Conseil d’Administration et Comités
BENCHAABOUN Mohamed
Président du Conseil d'Administration
EL WARDI Laïdi
Administrateur et Président du Comité d'Audit
YACINE Khalid
Administrateur
EL ATTAR Sofi Hassane
Administrateur
MESKINE Mohamed
Administrateur
Direction Générale
M. HAMZA Abdellah
Statut & coordonnées
Directeur Général - Forme juridique - Adresse
- Date de création
- Téléphone
- Fax
- web
: Société anonyme à conseil d'administration
: 25, Bd Rachidi - Casablanca
: 1976
: (+212) 522 54 30 30 / (+212) 522 30 30 30
: (+212) 5 22 31 62 40
: www.mai.co.ma
Au titre de l’exercice 2013, Maroc Assistance Internationale a maintenu son leadership sur le marché
de l’assistance avec une part de marché de plus de 45 %, et ce, malgré l’arrivée sur le marché d’un
nouvel opérateur.
La consolidation de cette position de leader est le fruit, d’une part, de la forte synergie avec le Groupe
Banque Populaire et, d’autre part, de la mise en œuvre d’une stratégie offensive sur le marché des
institutionnels et des entreprises.
Le chiffre d’affaires se renforce de 34 MDH pour atteindre 391 MDH
Au terme de l’exercice 2013, Maroc Assistance Internationale a réalisé un chiffre d’affaires de 391
MDH, en hausse de 10% environ par rapport à l’exercice 2012.
Cette croissance résulte des bonnes performances réalisées sur le segment des groupes qui a
enregistré une évolution de 78% et sur celui de la clientèle bancaire locale qui s’est bonifié d’environ
18%.
Performances opérationnelles en augmentation soutenue
L’optimisation permanente des coûts et la bonne maîtrise des risques ont contribué également à
l’accroissement du résultat technique de Maroc Assistance Internationale, qui s’est amélioré de plus
de 20% pour s’établir à 69 MDH.
Assise financière solide
Avec un niveau de fonds propres de 202 MDH, Maroc Assistance Internationale affiche des ratios
prudentiels supérieurs aux minimums requis avec un taux de couverture de la marge de solvabilité
de 217%.
Primes émises
Résultat technique
Fonds propres
391 millions de DH
≥ + 9,6 %
69 millions de DH
≥ + 20,3%
202 millions de DH
≥ + 8,3 %
105
VIVALIS SALAF
Objet et mission
Mettre à la disposition de sa clientèle des offres de crédit variées et répondant aux attentes immédiates
des bénéficiaires.
Principaux produits -
-
-
Prêt personnel
Crédit Auto
Location avec Option d’Achat
Actionnariat Capital
BCP
BPR (10)
Privés
Total
177 000 000 DH
64,02%
23,22%
12,76%
100,00%
Gouvernance Conseil d’Administration et Comités
BENCHAABOUN Mohamed
MOUNIR Mohamed Karim
EL WARDI Laïdi
EL BASRI Hassan
MESKINE Mohamed
BERRADA Bouchra
BELMAHJOUBI Nourreddine
BENDRISS Abdelkhalek
BOULGHMAIR Mohamed
TADILI Ahmed Rida
ESSALHI Ahmed
Direction Générale
Président du Conseil d'Administration
Administrateur et membre du Comité d'Audit
Administrateur et Président du Comité d'Audit
Administrateur
Administrateur
Administrateur
Administrateur, Représentant Permanent de BP Tanger Tétouan
Administrateur, Représentant Permanent de BP Marrakech B.Mellal
Administrateur, Représentant Permanent de BP Centre Sud
Administrateur, Représentant Permanent de BP Fès Taza
Administrateur, Représentant Permanent de BP Rabat Kenitra et membre du Comité d'Audit
M. Nour-Eddine FADOUACH
Statut & coordonnées
Directeur Général
- Forme juridique
- Date de création
- Adresse
- Téléphone
- Fax
- web
: Société Anonyme à Conseil d'Administration
: 1992
: Angle Bd Zerktouni, Bd de Bourgogne et rue de Dijon Casablanca
: (+212) 5 22 39 39 00
: (+212) 5 22 39 11 55
: www.vivalis.ma
Dans un contexte de mutations profondes et rapides, où le secteur du crédit à la consommation
connaît une stagnation, voire une régression de ses principaux indicateurs d’activité, Vivalis Salaf a
opéré des réalisations appréciables.
Ainsi, et malgré un resserrement des conditions d’octroi, la Production Nette a enregistré une
croissance de 40,7% à 1.451 millions de dirhams et l’Encours Financier a progressé de 6,2% à 5.056
millions de dirhams. Le Produit Net Bancaire s’est établi à 252 millions de dirhams et le Coefficient
d’Exploitation a atteint 40,8%.
La Charge du Risque ramenée à l’Encours Moyen s’est établie à 1,09% contre 1,91% une année
auparavant, soit une baisse significative de 0,81 point ; traduisant ainsi une amélioration notable de la
maîtrise du risque.
Les fonds propres de Vivalis Salaf ont atteint 496 millions de dirhams, soit une hausse significative de
9% par rapport à 2012. Cela a conforté le coefficient de solvabilité qui s’est ainsi établi à 11,3%.
Animée par la volonté d’un développement soutenu et le souci de consolider les bases d’une croissance
saine, rentable et durable, Vivalis Salaf œuvre pour la construction d’un centre d’excellence qui vise à
créer de la valeur et à contribuer de façon significative aux résultats du Groupe.
En 2013, Vivalis Salaf a achevé avec succès la première étape de son plan de transformation et le
lancement d’un nouveau plan de développement avec la conduite d’importants chantiers qui visent
la croissance des revenus, l’industrialisation des chaînes de valeur, l’optimisation de la gestion des
risques et l’atteinte du niveau des pratiques avancées.
Les investissements engagés dans ce sens ont concerné le déploiement d’une plateforme industrielle
de recouvrement, l’implémentation d’une solution automatisée de gestion de la relation client ainsi
que la mise à niveau de la plateforme de production.
Au même titre, Vivalis Salaf a procédé à l’amélioration de son dispositif de contrôle interne, au
déploiement du chantier de mise à niveau de la conformité réglementaire et législative et à la
planification du déploiement d’un dispositif de gestion des risques opérationnels.
En termes de capital humain, Vivalis Salaf a consolidé l’adoption d’une politique Ressources Humaines
de plus en plus valorisante des compétences et qui allie la performance à l’efficacité.
Aujourd’hui, Vivalis Salaf prend une nouvelle dimension et exprime ses ambitions, son identité et ses
valeurs à travers un positionnement distinctif bâti sur les attributs de modernité, d’innovation et de
dynamisme.
Grâce au développement d'un pôle d’expertise et de savoir-faire et une éthique forte, Vivalis Salaf
consolide sa position sur son marché et s’affirme comme un acteur de référence qui se projette dans
l’avenir avec sérénité et responsabilité.
107
MEDIAFINANCE
…Vers un repositionnement stratégique…
Objet et mission
Intermédiation en Valeurs du Trésor, Banque de marché.
Actionnariat Capital
BCP
Upline Group
Total
206 403 300 DH
60,00%
40,00%
100,00%
Gouvernance Conseil de Surveillance et Comités
AGOUMI Rachid
Président du Conseil de Surveillance
SEBTI Jalil
Membre du Conseil de Surveillance
ALAMI OUALI Soumia
Membre du Conseil de Surveillance et membre du Comité d'Audit
TAJEDDINE Othmane
Membre du Conseil de Surveillance et Président du Comité d'Audit
MESKINE Mohamed
Membre du Conseil de Surveillance
Direction Générale
M.EL AZAAR Mohammed Président du directoire
M.EL IDRISSI MOUMEN Driss Membre du Directoire
Statut & coordonnées
- Forme juridique
- Adresse
- Date de création
- Téléphone
- Fax
- web
: Société Anonyme à Directoire et Conseil de Surveillance
: 27, Boulevard Moulay Youssef - Casablanca
: 1 994 : (+212) 522 26 48 41
: (+212) 522 26 09 63 : www.mediafinance.co.ma
La conjoncture du marché de taux durant l’année 2013 a été marquée par :
•La poursuite de l’insuffisance de liquidité du système bancaire, ce déficit étant intégralement
financé par la Banque Centrale. Ainsi, le taux interbancaire s’est situé à 3,05% en décembre 2013
et les taux Repos ont traité dans une fourchette de [2.70% - 3.05%] ;
•Une très forte dynamique sur le marché des adjudications qui a enregistré des levées brutes du
Trésor de 174 MMDH contre 107 MMDH un an auparavant, soit une hausse de 63%. L’essentiel de
ces levées a porté sur les maturités du court terme (48%) suivies de celles du moyen terme (38%);
•Un niveau d’activité du marché secondaire en légère progression de 3% du volume transactionnel
qui est passé de 145 MMDH à 149 MMDH ;
•Une hausse des taux obligataires généralisée et de forte amplitude allant jusqu’à 80pb,
notamment pour les maturités du long terme.
Dans ce contexte, Mediafinance s’est adjugée sur le marché primaire un volume de souscriptions de
389 millions. Sur le marché secondaire, la banque a réalisé un volume transactionnel de 4,9 milliards
de dirhams.
A fin 2013, la tendance des principaux indicateurs de MEDIAFINANCE s’est présentée comme suit :
PNB
Fonds propres
13 millions de DH
≥ + 6,9 %
211,8 millions de DH
≥ + 1,6 %
Le PNB à fin 2013 s’est établi à 13 millions de DH, contre 12 millions de DH en 2012. Cette augmentation
provient essentiellement des revenus d’intérêt et des gains nets en capital.
Le coefficient d’exploitation au titre de 2013 s’est élevé à 73,9%, en nette amélioration par rapport à
2012, grâce au bon comportement du PNB.
109
FONDATION ATTAWFIQ MICRO FINANCE:
… du micro-crédit a la microfinance ….
Objet et mission
L'objet social porte essentiellement sur les points suivants :
- distribuer des micro-crédits afin de permettre à des personnes économiquement faibles de créer
ou de développer leurs propres activités de production ou de service et d’assurer leur insertion
économique ;
- effectuer au profit de ses clients, toutes opérations connexes liées à l’octroi de micro-crédits,
notamment la formation, le conseil et l’assistance technique.
Le programme d'Attawfiq Mico-Finance vise trois principaux objectifs :
- la modernisation des outils de production des micro-entreprises ;
- la facilitation de leur passage progressif du secteur informel vers le secteur
l’économie ;
organisé de
- la bancarisation de leurs transactions financières.
Principaux produits - Prêts-professionnels - Prêts ruraux
- Prêts logements
: AL INTILAKA, AL MOUAKABA, ATTAEHIL, AL FARDI, ATTAKADOUM, ATTAJHIZ AL HIRAFI, SALAF ATTAAOUNIA.
: AL KARAOUI, AL KARAOUI IKHLASS
: ISLAH ASSAKAN, ALMILKIA
Gouvernance Conseil d’Administration et Comités
BENCHAABOUN Mohamed
Président du Conseil d'Administration
EL WARDI Laïdi
Administrateur et Président du Comité d'Audit
MOUNIR Mohamed Karim
Administrateur et membre du Comité d'Audit
EL BASRI Hassan
Administrateur
BIDOUJ Mustapha
Administrateur
BOULGHMAIR Mohamed
Administrateur
BENDRISS Abdelkhalek
Administrateur
ESSALHI Ahmed
Administrateur
Direction Générale
M. ALLOUCH Mohamed
Directeur Général
Statut & coordonnées
- Forme juridique
- Adresse - Date de création
- Téléphone - Fax - Web : Association à but non lucratif régie par le Dahir du 15 novembre
1958 et la loi 18/97 relative au mircro-crédit.
:3, Rue Docteur Veyre – Casablanca
: 2000
: (+212) 522 26 90 11 - (+212) 522 26 90 15
: (+212) 522 29 73 49 - (+212) 522 26 90 18
: www.fpbmc.ma
Dans le cadre des projets de transformation et du renforcement de son positionnement au niveau du
marché national de la microfinance, la Fondation a initié plusieurs projets:
•Projets orientés Clients :
- le transfert domestique qui vient s’ajouter au transfert d’argent de l’étranger au Maroc ;
- le mobile banking et terminaux de paiement qui permettent aux clients d’accéder aux services
financiers à moindre coût et en toute sécurité tout en améliorant les processus opérationnels ;
- la micro-épargne et la micro-assurance qui contribuent à l’augmentation de la performance
sociale des bénéficiaires tout en sécurisant le risque pour la Fondation ;
- les services non financiers (Education financière, formations, aide à la commercialisation…).
•Projets d’organisation et d’efficacité opérationnelle :
- la classification des points de vente ;
- la cartographie des risques opérationnels ;
- le crédit scoring ;
- le dispositif de lutte anti-blanchiment des capitaux et financement du terrorisme conformément
aux exigences de Bank Al-Maghrib.
› Indicateurs d’activité
Les principaux indicateurs de la Fondation ont évolué comme suit :
Montant débloqué
Nombre de dossiers débloqués
Encours de prêts
Clients Actifs
Excédent de l’exercice
1,9 milliard de DH
177 284
1,7 milliard de DH
226 719
74,7 millions de DH
A noter que la Fondation a maintenu le taux de son Portefeuille à Risque (PAR) au niveau le plus bas
du marché : 1,64% à fin décembre 2013.
111
CHAABI DOC NET
…Ouverture...
Objet et mission
La société Chaabi Doc Net (CDN) a pour objet :
- la prise en charge de l'archivage et la conservation de tous documents, tous supports
informatiques ou autres et tous contenants d'informations ;
- la numérisation, l'indexation et le transfert physique, analogique ou numérique de tous
documents, ou support d'archivage ;
- le conseil en organisation, l'étude et la gestion des documents et d'espaces d'archivage ;
- l'exploitation de tous systèmes informatiques optimisant la gestion de la recherche des dossiers
par les clients à distance.
Actionnariat
Capital
BCP
BPR (8)
Privés
Total
36 625 600 DH
31,84%
68,13%
0,03%
100,00%
Gouvernance Conseil d’Administration et Comités
MOUNIR Mohamed Karim
MESKINE Mohamed
BELMAHJOUBI Nourreddine
TADILI Ahmed Rida
ESSALHI Ahmed
Direction Générale
Président du Conseil d'Administration
Administrateur
Administrateur, Représentant Permanent de BP Tanger Tétouan
Administrateur, Représentant Permanent de BP Fès Taza
Administrateur, Représentant Permanent de BP Rabat Kenitra
M. EL ADLOUNI Chihab
Statut & coordonnées
Directeur Général - Forme juridique
- Date de création
- Adresse
- Téléphone
- Fax
: Société Anonyme à Conseil d'Administration
: 1996
: Route Ouled Abbou/ Route d'El Jadida-Zone industrielle,
Commune Sidi El Mekki- Berrechid BP: 282 Berrechid.
: (+212) 5 22 32 78 27 / (+212) 5 22 32 78 42
: (+212) 5 22 32 78 48 / (+212) 5 22 32 78 50
Au titre de l’exercice 2013, l’activité de la société a été marquée par :
•la mise à niveau du parc informatique CDN en vue d’ajuster l’existant, de mettre à jour les
programmes de gestion et de sécurité, ainsi que les programmes de fiabilisation de la stratégie
de back up ;
•le suivi avec BP Shore Immo des travaux de maintenance des infrastructures CDN ;
•le déclenchement du processus de certification de CDN par une formation aux processus et
méthodes Qualité ;
•le démarrage du chantier relatif à la refonte du dispositif réglementaire de CDN.
Ainsi, les principaux indicateurs ont évolué comme suit :
› Indicateurs d’activité : réalisations conformes aux budgets.
•Conservation :
- Stock : à fin 2013, le stock des conteneurs archivés s’élevait à 148.368 contre 150.702 en 2012,
soit -1,5% ;
- Flux Net : les conteneurs reçus par CDN à fin décembre 2013 ont atteint 17.777, contre 16.120
conteneurs à fin 2012, soit une évolution de 10,28%.
•Taux d'occupation : grâce à une capacité de stockage portée à 270.000 unités et aux actions
d’assainissement régulières, le taux d'occupation passe de 71,6% en 2011, à 55,80% en 2012 et
54,95% en 2013 ;
•Recherches : l’activité « Recherche » a enregistré une nette évolution de 26% avec 15.491
opérations traitées en 2013 contre 12.290 en 2012 ;
•Assainissement : cette opération a permis en 2013 la destruction de 8.073 conteneurs contre
7.232 unités détruites en 2012, soit une variation de +11,6%.
› Indicateurs de résultats : amélioration des résultats et de la rentabilité
•Les produits d’exploitation à 18.173 KMAD ont augmenté de de 5,54% par rapport à la même
période de l'exercice écoulé (17.218 KMAD) ;
•Les charges d’exploitation ont connu, par rapport à l'exercice précédent, une hausse de l'ordre de
4,4% (10.496 KMAD au 31/12/2013 et 10.058 KMAD à fin décembre 2012) ;
•Le résultat d’exploitation a affiché une hausse de 7,2% (7.678 KMAD en décembre 2013 contre
7.160 KMAD en décembre 2012) ;
•Les fonds propres se sont fixés en 2013, à 54.090 KMAD.
2012
2013
Variation
Chiffre d’affaires
17 218 milliers de DH
18 173 milliers de DH
+5,54%
Total Bilan
60 223 milliers de DH
56 030 milliers de DH
-6,96%
Fonds Propres
51 425 milliers de DH
54 090 milliers de DH
+5,18%
113
FONDATION BANQUE POPULAIRE
Education, culture & social…
Objet et mission
- la promotion de la culture, la sensibilisation à la protection de l'environnement et le soutien à
l'éducation et la sauvegarde du Patrimoine culturel ;
- l'accompagnement des manifestations importantes telles que les grands festivals nationaux et
des initiatives locales ou régionales ;
- la consolidation des liens culturels avec les Marocains du Monde.
Gouvernance Conseil d’Administration et Comités
MOUNIR Mohamed Karim
LEBBAR Asma
MESKINE Mohamed
ZAKHBAT Abdellatif
ESSALHI Ahmed
BOULGHMAIR Mohamed
BELMAHJOUBI Nourreddine
Direction Générale
Président du Conseil d'Administration
Administrateur
Administrateur
Administrateur Secrétaire Général
Administrateur
Administrateur
Administrateur
ZAKHBAT ABDELLATIF
Statut & coordonnées
: Administrateur Secrétaire Général.
- Forme juridique - Adresse - Secteur d'activité - Date de création - Téléphone - Fax - Web : Association à but non lucratif reconnue d'utilité publique
: Espace Porte d'Anfa 17 rue Bab Mansour porte -B- Casablanca
: Associatif - Accompagnement dans le domaine de la Culture, Social, Environnement et Patrimoine.
: 1984
: (+212) 5 22 36 55 96/98
: (+212) 522 36 55 93
: www.dimabladna.ma
› La Fondation Banque Populaire au service de la citoyenneté
L’année 2013 a été marquée par l’organisation de plusieurs festivals, colloques, expositions et autres
manifestations et rencontres portant sur des questions d’actualité.
La Fondation Banque Populaire, fortement impliquée dans cette dynamique, a su miser sur les actions
ayant pour finalité le renforcement de l’identité nationale ainsi que la préservation et la valorisation du
patrimoine matériel et immatériel du pays.
› L’éducation : une vocation et un vecteur majeur de développement
Par la création de ses Unités Scolaires, dédiées principalement à la scolarisation des enfants des
Marocains du Monde, la Fondation a entamé sa mission citoyenne. Cette mission réussie se poursuit
actuellement en faveur de 1359 élèves faisant des écoles, des références de qualité et d’excellence.
L’Unité Scolaire de Tanger (UST), avec plus de 673 élèves de parents MDM, consolide la performance
du modèle d’intégration appliqué, comme en témoigne la forte demande d’inscription de cette tranche
d’enfants.
Le palmarès des unités scolaires de la FBP s’est enrichi, entre autres, par :
•l'obtention des élèves de l’UST du prix "olympiades régionales des mathématiques" ;
•la participation de l’UST au parlement de l’enfant de 2013 et les événements sportifs organisés à
l’occasion du 20ème anniversaire de la convention internationale des droits de l’enfant.
L’enseignement supérieur a également été au cœur des préoccupations de la Fondation durant 2013
à travers des actions de sponsoring à caractère académique telles que le soutien de manifestations
s’intéressant aux thématiques liées à la politique économique nationale, régionale et internationale et
à la recherche et au développement en général, aux forums et aux grandes écoles.
La culture : un enjeu majeur, ici et ailleurs
Plusieurs festivals, soirées musicales et autres expositions et manifestations ont enrichi la scène
culturelle durant l'année 2013, transformant le Maroc en une plateforme prisée et valorisante pour
les stars arabes, occidentales et nationales à l’image de l’effet attractif du festival Mawazine de Rabat
ou celui du Rai d’Oujda.
Cela a donné lieu à l’éclosion de nouveaux évènements dont, notamment, ceux portant sur l’amazighité
comme le Festival Amazigh sur l’Art et le Patrimoine d’Al Hoceima, le Festival de la Culture Amazigh
d’Essaouira, le Festival de la Chanson Amazighe pour enfants d’Agadir,….
Par sa présence à la majorité des événements organisés au Maroc et/ou à l’étranger en faveur des
MDM, la Fondation a assuré une couverture de l’ensemble des régions et de toutes les nuances
artistiques et culturelles du Maroc.
Du Festival International du Film de Marrakech en qualité de partenaire officiel depuis ses débuts,
jusqu’au Festival des Nomades du Désert à Mhamid El Ghizlane, en passant par le Festival des
Musiques Sacrées de Fès ou celui du théâtre et cultures de Casablanca, la Fondation se positionne
aujourd’hui en tant que promoteur et mécène incontournable de l’action culturelle marocaine.
115
› Le social : agir pour un monde solidaire
Etant engagée auprès des pouvoirs publics dans ses différents plans de développement, la FBP apporte
un soutien permanent aux actions à caractère social, touchant l’enfance, la femme, les personnes
handicapées ou à besoins spécifiques ainsi que le monde rural.
› La préservation du patrimoine, un devoir citoyen
Les initiatives de la Fondation visant le patrimoine national constituent le prolongement naturel
de l’engagement du Groupe Banque Populaire à travers son histoire pour sa préservation et sa
réhabilitation.
A ce titre, la Fondation a soutenu diverses ONG œuvrant dans ce domaine comme Casa Mémoire ou
l’association Grand Casablanca Carrières Centrales.
Elle a également reconduit son fort engagement dans le cadre de la 6ème édition du Salon du Cheval
renforçant ainsi son positionnement dans la mise en valeur de nos traditions équestres.
Concernant le patrimoine immatériel, la Fondation a accordé un intérêt particulier aux spécificités
linguistiques et culturelles locales en soutenant plusieurs festivals intégrant l’art Hassani dans leurs
programmations ou en participant au Moussem de Tan-Tan classé par l’UNESCO « Patrimoine oral
et immatériel de l’humanité » en tant qu’invité du Ministre de la Culture en reconnaissance de son
engagement dans la sauvegarde du patrimoine.
Dans le cadre de la gestion et l’optimisation du patrimoine iconographique de Flandrin, la Fondation
poursuit les actions de sa sauvegarde. Elle a ainsi édité en 2013 un ouvrage de luxe, portant sur la
genèse du port de Casablanca dans le cadre du centenaire de celui-ci.
Depuis, elle est devenue le partenaire incontournable du Ministère de la Culture et des évènements
historiques tels que le cinquantenaire de l’ONCF et le centenaire du rail, la 18ème édition de l’université
Moulay Ali Cherif, le forum des Industries Culturelles de la région Tanger-Tétouan.
Dans le domaine du soutien de l’édition et du livre, la Fondation a renouvelé son engagement par
la participation aux deux grands salons nationaux du livre et porté son soutien aux auteurs dans
différents domaines pour l’édition et la réalisation de leurs ouvrages comme :
- l’appui apporté à M. Jallal ESSAID pour l’édition de son livre « Introduction à l’Etude de Droit » ;
- l’acquisition d’exemplaires du livre de Mme Souad FILAL « Stressé, sors ton jock ».
La Fondation se consacre actuellement, entre autres, à la mission qui lui a été dévolue pour la
réalisation d’ouvrages de référence ou de luxe avec comme objectif la sauvegarde du patrimoine.
› L’environnement : accompagner les projets prioritaires
Le respect de l’environnement et le développement durable sont considérés comme une valeur qui
a toujours distingué les actions de la FBP et qui s’est toujours traduite par des actions concrètes et
citoyennes s’élargissant à la notion de la Responsabilité Sociale de l’Entreprise.
C’est ainsi que, depuis 2001, la FBP est un partenaire actif du projet national pour la Protection
de l’Environnement en prenant en charge la mise à niveau de 4 sites balnéaires. Elle a pris en
considération, outre la dimension environnementale, la dimension humaine par la mise à niveau
de toutes les installations des plages qu’elle sponsorise, au profit des estivants en général et des
personnes handicapées ou à besoins spécifiques.
En sus de l’obtention de plusieurs trophées récompensant l’engagement et la responsabilité citoyenne
de la Fondation et la reconduction du label bleu des plages d’El Haouzia et Sidi Rahal, 2013 a été
marquée par la labellisation d’une 3ème plage, celle de Kariat Arekman dans la province de Nador.
Cette labellisation a fait l’évènement phare dans cette région grâce aux investissements réalisés et
a donné lieu à une célébration à laquelle ont pris part le Président de la Commune et les autorités
locales, les personnalités militaires, la représentante des MDM de la région du Nord et les élus de la
région, les représentants de la Fondation BP, et les médias.
Cette implication en faveur de l’environnement va au-delà de ces investissements physiques, pour
atteindre la dimension éducative et de sensibilisation qui constitue un véritable moteur de l’éclosion
d’une citoyenneté sensibilisée et engagée.
Dans le même esprit, l’année 2013 enregistre la participation de la FBP au 7ème Congrès Mondial pour
l’Education à l’Environnement.
Ce congrès, qui s’est tenu pour la 1ère fois dans un pays en voie de développement, a été rehaussé par
la présence de SAR la Princesse Lalla Hasna en tant que Présidente de la Fondation Mohammed VI
pour la Protection de l’Environnement.
Les deux Unités Scolaires de la Fondation qui ont été les premiers établissements scolaires marocains
labellisés ‘’Eco-Ecoles’’ en 2009 ont participé activement à cette grande manifestation. Cette distinction
permet à ces unités d’être aujourd’hui des relais de la Fondation Mohamed VI pour la protection de
l’environnement, pour la diffusion du programme Eco-Ecole et sa généralisation aux autres écoles
publiques et privées de leurs régions respectives.
› Le site dimabladna.ma : le site de la diaspora marocaine
Le site dimabladna.ma a quant à lui connu une forte affluence des internautes durant l’année 2013
avec plus de 200 000 visites contre 120 000 une année auparavant. Cette augmentation significative de
près de 66% du nombre de visites marque la nette progression du site vers une phase de maturité et
permet de renforcer sa présence sur le net. A noter que le site dimabladna a reçu la première place
au classement des meilleurs sites d’information MDM par le site de sondage « Yourwebsite.com ».
117
FONDATION CRÉATION D'ENTREPRISES
Objet et mission
La Fondation Création d’Entreprises (FCE) est une association à but non lucratif reconnue d’utilité
publique. Sa mission consiste à :
- œuvrer pour la diffusion d’une culture entrepreneuriale citoyenne et moderne parmi les porteurs
de projets ;
- promouvoir et faciliter l’acte d’investir aux niveaux régional et national ;
- faciliter l’accès au financement aux porteurs de projets accompagnés ;
- favoriser la pérennité des entreprises bénéficiaires de ses services ;
- assurer une proximité locale grâce à son réseau de Bureaux Régionaux ;
- contribuer à une veille concernant la création d’entreprises au niveau régional et national.
Principaux produits Clientèle locale :
- l’assistance pour les porteurs d’idées d’entreprises ;
- l’accompagnement pré-création pour les porteurs de projets d’entreprises ;
- le suivi post-création des entreprises récemment créées.
Clientèle Marocains Du Monde :
- Pack Assist/Invest/ services dédiés aux MDM aux pays d’accueil ;
- Pack Dalil /Invest/ services dédiés aux MDM au Maroc.
Gouvernance Conseil d’Administration et Comités
MOUNIR Mohamed Karim
EL ATTAR Sofi Hassane
MESKINE Mohamed
BELMAHJOUBI Nourreddine
ESSALHI Ahmed
BENDRISS Abdelkhalek
Président du Conseil d'Administration
Administrateur
Administrateur
Administrateur
Administrateur
Administrateur
Secrétariat Général M. MARSLI Abdelhak
Statut & coordonnées
Secrétaire Général
- Forme juridique : Association à but non lucratif régie par le Dahir du 15 novembre 1958, reconnue d'utilité publique.
- Adresse
: 7, Bd Moulay Youssef-1 er étage 20 000 Casablanca
- Date de création
: 1993
- Téléphone
: (+212) 522-29-32-51 / (+212) 522-29-32-57 / (+212) 522-29-57-70
- Fax : (+212) 522-29-73-49 / (+212) 522-29-57-79
- Web
: www.fondationinvest.ma
Tout au long de l’année 2013, la Fondation Création
d'Entreprises (FCE) s’est attelée à promouvoir, à
sensibiliser, à appuyer et à accompagner les jeunes
Marocains résidents et MDM à concrétiser leurs
projets. A ce titre plusieurs actions ont été initiées.
Au niveau du marché local :
•lancement de l’appel à projets innovants ;
•formation des lauréats de l’ISCAE ;
•participation
au
Forum
National
l’Entrepreneuriat Universitaire organisé
(FNEU) à l’Université Al Akhawayn à Ifrane ;
de
par
•contribution au Forum Jeunes Entrepreneurs à
Marrakech ;
•participation remarquée à l’Ecole Mohammadia
d’Ingénieurs et à l’Université V Mohammed V pour
promouvoir l’entreprenariat innovant pour un
développement durable au Maroc ;
•mobilisation dans le cadre des « Doctoriales du
Maroc » organisées par l’Université Cadi Ayyad de
Marrakech ;
•engagement de la FCE aux côtés de l’Université
Ibn Tofail dans le cadre du projet TEMPUS
EVARECH, la caravane de l’entreprenariat et de
la valorisation de la recherche sur le thème :
Université-entreprise : « le pari gagnant » ;
•participation aux ateliers Nucleus chaîne de valeur
dans le cadre de la stratégie nationale de la TPE ;
•implication dans les ateliers et séances plénières
de l’évaluation de la charte euro-méditerranéenne
pour l’entreprise.
Au niveau du marché MDM
•participation au Programme ACEDIM I et II
(Accompagnement à la Création d’Entreprises de
la Diaspora avec le partenaire ACIM) ;
•participation de la FCE au programme DIAMED
pour l’appui à l'insertion des jeunes diplômés
maghrébins et à l'entrepreneuriat local ;
•participation au Programme PACEIM (Programme
d’accompagnement à la création d’entreprises
innovantes au Maghreb avec l’IRD France).
L’activité de la FCE, au titre de l’année 2013, a porté
sur 8326 actions d’appui au profit de 2933 porteurs de
projets ou d’idées d’entreprises contre respectivement
8381et 2969 durant la même période en 2012, soit une
légère baisse de près de 1 % pour les deux indicateurs.
Dans ce total, il y a des prestations qui concernent les
porteurs d’idées, ainsi que des services qui concernent
les porteurs de projets et créateurs d’entreprises
récents. Il y a aussi des prestations qui ont été fournies
à la clientèle locale et des services qui ont profité à la
population des MDM.
Le portefeuille clientèle de la FCE a atteint 2933 clients
dont plus de 650 drainés grâce au lancement de l’appel
à projets. Dans ce total, il y a 529 clients qui sont issus
de la population des MDM, ce qui représente un peu
plus de 18% de l’ensemble du portefeuille.
Avec la mise en place de la convention de partenariat
avec le Ministère en charge des MDM, l’Agence
Française de Développement, ACIM, CEFIR et Planet
Finances pour le lancement du Projet « MAGRIB
ENTREPRENEUR », le nombre de clients MDM
connaîtra certainement une évolution positive.
› Indicateurs de performance
L’exercice 2013 a été marqué par une amélioration du
nombre de créations qui ont atteint 225.
Sur les 225 entités créées, 44 reviennent à des
investisseurs issus de la population des MDM. Au
total, les entreprises créées en 2013 ont mobilisé une
enveloppe financière de 173 MDH et ont permis la
création de 1133 emplois. Les entreprises MDM ont
nécessité un total de fonds d’environ 58 MDH et permis
la création de 266 nouveaux emplois.
119
Zoom Banque Atlantique
Un partenariat gagnant-gagnant
La Banque Centrale Populaire (BCP) et Atlantic Financial Group (AFG), société de droit Ivoirien,
ont signé le jeudi 7 juin 2012 un accord de partenariat stratégique pour le développement des
activités bancaires dans sept pays de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine - UEMOA.
La BCP assure la gestion de toutes les filiales sous la marque Banque Atlantique ainsi que leur
gestion stratégique, opérationnelle et financière.
Le partenariat ainsi scellé permet à AFG de s’associer à un partenaire de premier ordre en mesure
d’assurer le développement de l’activité bancaire de ses filiales, dans le cadre d’une vision et
d’objectifs partagés. Il permet à la BCP de conforter ses choix stratégiques de développement
à l’International. En effet, grâce à ce partenariat, le Groupe BCP a enrichi son réseau africain
avec sept nouvelles banques implantées dans la zone UEMOA qui abrite plus de 80 millions
d’habitants installés sur un territoire de plus de 3,5 millions de Km². La BCP accélère ainsi sa
présence à l’international et compte dorénavant des filiales bancaires dans 10 pays africains
(hors Maroc) et sept pays européens.
A noter que le réseau Banque Atlantique s’est constitué progressivement à partir de la fin des
années 80 et s’est accéléré au milieu des années 2000 avec la création, en 2005, d’Atlantic
Financial Group (AFG), holding de contrôle du groupe Banque Atlantique, avec une large
implantation géographique couvrant l’Afrique de l’Ouest.
ATLANTIC BUSINESS INTERNATIONAL
… relais de croissance en Afrique subsaharienne….
Objet et mission
ABI est une holding financière de contrôle et de développement portant les participations dans huit
filiales, à savoir :
- La Banque Atlantique Côte d’Ivoire – (BACI)
- La Banque Atlantique Sénégal – (BASN)
- La Banque Atlantique Bénin –(BABN)
- La Banque Atlantique Togo – (BATG)
- La Banque Atlantique Mali – (BAML)
- La Banque Atlantique Niger –(BANE)
- Atlantique Finance- (AFIN)
ABI a pour principales missions :
- la définition et le déploiement des axes stratégiques porteurs de valeurs pour le Groupe ;
- la validation des grandes lignes de la stratégie des banques filiales dans chaque pays ;
- l'optimisation de l'allocation des fonds propres ;
- le pilotage rapproché de la performance, du contrôle et des risques ;
- l'animation du développement commercial régional ;
- l'encadrement des relations des entités avec les autorités de supervision et de régulation ;
- la coordination des interfaces et des synergies entre les entités du Groupe.
Actionnariat Capital
BCP
Atlantic Financial Group
Total
113 964 700 000,00 XOF
50,00%
50,00%
100,00%
Gouvernance Conseil d’Administration et Comités
DOSSONGUI Koné
BENCHAABOUN Mohamed
MOUNIR Mohamed Karim
EL BASRI Hassan
AGOUMI Rachid
EL WARDI Laïdi
EKLO Yawo Noël CISSE Ahmed Mamadou
WILSON Georges
DIARRA Oumar
Président du Conseil d'Administration
Administrateur et Président du CNR1
Administrateur et Président du Comité d'Audit
Administrateur et membre du Comité d'Audit
Administrateur
Administrateur
Administrateur, Représentant Permanent de AFG et membre du Comité d'Audit
Administrateur
Administrateur, Représentant Permanent de CFI FINANCIAL
Administrateur Représentant Permanent de la BOAD
(1) CNR : Comité des Nominations et des Rémunérations
Direction Générale
Souleymane DIARRASSOUBA
Lbachir BENHMADE
Statut & coordonnées
Directeur Général
Directeur Général Adjoint
- Forme juridique
- Adresse
- Date de création
- Téléphone
- Fax
- web
société anonyme à conseil d'administration
Avenue Nogues - Immeuble Atlantique, 8ème étage, Plateau, 01 BP 23011 Abidjan 01 – Côte d'Ivoire
2 012 (+225) 20 30 14 00
(+225) 20 32 93 87
http://www.banqueatlantique.net
121
L'exercice 2013 a été marqué par les faits saillants suivants :
•poursuite des chantiers de transformation au sein du Groupe ABI initiés au début du dernier
trimestre 2012 et couvrant l'ensemble des fonctions ;
•lancement du Programme de Transformation du Système d’Information (PTSI), «Atlantique 2015» ;
•lancement d’une campagne de communication institutionnelle axée sur l’appartenance du réseau
Banque Atlantique au Groupe Banque Populaire ;
•enrichissement des produits par le lancement des offres packagées, des produits passerelles et
de la carte VISA en Côte d’Ivoire ;
•financement par le Groupe ABI de projets d’envergure dans les pays de l’UEMOA dans les secteurs
des infrastructures, de l’agriculture, de l’énergie et du pétrole ;
•renforcement des synergies avec la BCP.
Sur le plan financier, l’année 2013 constitue le 1er exercice complet du Groupe ABI après l’entrée
effective dans le périmètre de consolidation de la BCP au dernier trimestre 2012. Les principaux
indicateurs financiers du Groupe se présentent comme suit, en millions de FCFA :
Rubriques 31/12/2013
Ressources clientèle (fin de mois)
1 000 213
Crédits à l'économie (fin de mois)
960 074
Coefficient d'emplois
100,85%
Créances en souffrance
149 730
Taux de créances en souffrance
14,84%
Charges d'exploitation (agrégé banques)
- 60 978
PNB (Banques)
90 712
Coefficient d'exploitation
67%
•Le total bilan des entités ABI s'établit à 1 687 millions FCFA au 31 décembre 2013, en hausse
de 41% par rapport à l'exercice précédent. Cette hausse du bilan est tirée principalement par la
BACI, filiale la plus contributive, qui enregistre une progression de 45%.
•Les crédits à la clientèle enregistrent une progression de 72% avec notamment :
- la mobilisation de 250 milliards FCFA pour le financement du programme d’investissement de
l’Etat du Sénégal ;
- le financement de l’autoroute du Nord Abidjan – Singrobo pour 35 milliards FCFA ;
- l’approvisionnement en pétrole de Société Ivoirienne de Raffinage pour 120 M USD ;
- le financement d’un programme d’investissement de PETROCI pour 100 M USD ;
- le financement du réseau routier au Togo pour 39 milliards FCFA.
•Le niveau des ressources clientèle augmente de 19% dans un contexte de concurrence accrue.
Les Banques du Groupe ont néanmoins consolidé leurs positions sur leurs marchés respectifs ;
•Le taux de créances en souffrance a considérablement baissé, passant de 26,86% à 14,84% ;
•Le PNB ressort à 91 milliards FCFA pour le premier exercice complet du Groupe ;
•Le coefficient d’exploitation s’améliore de 8 points pour s’afficher à 67%. Cette amélioration du
coefficient d’exploitation concerne la quasi-totalité des entités.
Le Groupe Banque Atlantique compte aujourd'hui :
•plus de 1400 collaborateurs ;
•174 agences ;
•plus de 440.000 clients ;
•près de 300.000 cartes bancaires.
Il faut souligner que le Groupe ABI a contribué à hauteur de 13% au PNB du Groupe BCP contre 9%
un an auparavant.
En outre, compte tenu de l’expertise éprouvée du Groupe Banque Populaire dans les différents
segments de clientèle (Corporate, petits épargnants, artisans, commerçants, paysans …) et de sa
maîtrise de la chaîne de valeur bancaire, il assure à son partenaire l'appui technique nécessaire et
l’assistance dans les domaines relevant de la gestion courante ainsi que dans le pilotage stratégique
et la gouvernance de ses différentes entités.
123
125
GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE
COMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS AU 31 DECEMBRE 2013
1. CADRE GENERAL
PERIMETRE DE CONSOLIDATION DU GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE
1.1. BANQUE CENTRALE POPULAIRE
La Banque Centrale Populaire (BCP) est un établissement de crédit, sous forme de société
anonyme à Conseil d’Administration. Elle est cotée en bourse depuis le 8 juillet 2004.
PARTICIPATION
% INTERET
BCP
% CONTRÔLE
CAPITAL
SOCIAL EN
MILLIERS
METHODE DE
CONSOLIDATION
100,00%
5 321 030
IG*
CHAABI BANK (EN KEURO)
100,00%
100,00%
37 478
IG
BPMC (EN KCFA)
62,50%
62,50%
10 000 000
IG
DAR ADDAMANE
5,71%
52,63%
75 000
IG
MAI
77,43%
77,43%
50 000
IG
CCI
49,00%
51,00%
600 000
IG
VIVALIS
64,01%
87,17%
177 000
IG
MEDIA FINANCE
89,95%
100,00%
206 403
IG
CHAABI LLD
83,76%
83,76%
31 450
IG
CIB ( EN KUSD)
70,00%
100,00%
2 200
IG
BPMG (EN KGNF)
55,53%
55,53%
50 490 726
IG
1.3. CREDIT POPULAIRE DU MAROC
BANK AL AMAL
24,01%
35,86%
600 000
IG
Le Crédit populaire du Maroc (CPM) est un groupement de banques constitué par la Banque
Centrale Populaire et les Banques Populaires Régionales. Il est placé sous la tutelle d’un comité
dénommé Comité Directeur du Crédit Populaire du Maroc.
ATTAWFIQ MICRO CREDIT
100,00%
100,00%
377 379
IG
UPLINE GROUP
74,87%
100,00%
46 783
IG
UPLINE SECURITIES
74,87%
100,00%
30 000
IG
UPLINE CAPITAL
MANAGEMENT
74,87%
100,00%
10 000
IG
UPLINE CORPORATE FINANCE
74,87%
100,00%
1 000
IG
UPLINE REAL ESTATE
74,87%
100,00%
2 000
IG
MAGHREB MANAGEMENT
LTD
20,24%
27,04%
1 050
MEE
5 000
MEE
La BCP assure un rôle central au sein du Groupe. Elle est investie de deux missions principales :
• Etablissement de crédit habilité à réaliser toutes les opérations bancaires ;
• Organisme central bancaire des Banques Populaires Régionales.
La BCP coordonne la politique financière du Groupe, assure le refinancement des Banques
Populaires Régionales et la gestion de leurs excédents de trésorerie ainsi que les services d’intérêt
commun pour le compte de ses organismes.
1.2. BANQUES POPULAIRES REGIONALES
Les Banques Populaires Régionales (BPR), au nombre de 10, sont des établissements de crédit
habilités à effectuer toutes les opérations de banque dans leurs circonscriptions territoriales
respectives. Elles sont organisées sous la forme coopérative à capital variable, à Directoire et
Conseil de Surveillance.
1.4. COMITE DIRECTEUR
Le Comité Directeur est l’instance suprême exerçant exclusivement la tutelle sur les différents
organismes du CPM. Ses principales attributions sont:
• Définir les orientations stratégiques du Groupe ;
• Exercer un contrôle administratif, technique et financier sur l’organisation et la gestion des
organismes du CPM ;
CPM
MAGHREB TITRISATION
17,97%
24,00%
UPLINE ALTERNATIVE
INVESTMENTS
74,87%
100,00%
300
UPLINE VENTURES
37,44%
50,00%
97 087
MEE
1.5. MECANISME DE GARANTIE
AL ISTITMAR CHAABI
74,87%
100,00%
44 635
IG
Le Crédit Populaire du Maroc dispose d’un fonds de soutien destiné à préserver la solvabilité de
ses organismes. Ce fonds de soutien est alimenté par la BCP et les BPR par le versement d’une
contribution fixée par le Comité Directeur.
ICF AL WASSIT
74,87%
100,00%
29 355
IG
UPLINE COURTAGE
74,87%
100,00%
1 500
UPLINE TECHNOLOGIES
14,97%
20,00%
300
MEE
MEE
• Définir et contrôler les règles de fonctionnement communes au Groupe ;
• Prendre toutes les mesures nécessaires au bon fonctionnement des organismes du CPM et
à la sauvegarde de leur équilibre financier .
Au titre de l'exercice 2013, et sur décision du Comité Directeur, le Groupe a constitué une
provision complémentaire pour risques généraux de 972 MDH par prélèvement sur le fonds de
soutien. Le stock de la PRG à fin 2013 s'élève à 2 072 MDH dont 1 572 MDH relatif à la BCP.
2. RESUME DES PRINCIPES COMPTABLES APPLIQUES
PAR LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE
2.1. CONTEXTE
Les normes comptables internationales (International Financial Reporting Standards - IFRS) ont
été appliquées aux comptes consolidés du Groupe Banque Centrale Populaire à compter du
1er janvier 2008 avec bilan d’ouverture er au 1 janvier 2007, conformément aux prescriptions
énoncées par la norme IFRS 1 « Première application des normes d’information financière
internationales », et par les autres normes du référentiel IFRS, en tenant compte de la version
et des interprétations des normes telles qu’elles ont été adoptées par l’International Accounting
Standards Board (IASB).
L’objectif primordial des autorités réglementaires est de doter les établissements de crédit d’un
cadre de comptabilité et d’information financière conforme aux standards internationaux en
termes de transparence financière et de qualité de l’information fournie.
IG
IG
UPLINE INVESTEMENT FUND
26,95%
35,99%
100 000
UPLINE GESTION
74,87%
100,00%
1 000
IG
UPLINE INVESTEMENT
74,87%
100,00%
1 000
IG
UPLINE MULTI INVESTEMENTS
74,87%
100,00%
300
IG
UPLINE REAL ESTATE
INVESTEMENTS
74,87%
100,00%
300
IG
UPLINE INTEREST
67,38%
90,00%
300
IG
ZAHRA GARDEN
37,44%
50,00%
100
IP
CHAABI MOUSSAHAMA
74,87%
100,00%
5 000
IG
ALHIF MANAGEMENT
29,95%
40,00%
5 000
MEE
EMERGENCE GESTION
24,95%
33,33%
300
MEE
MAROC LEASING
53,11%
53,11%
277 677
IG
BP SHORE
51,00%
100,00%
155 150
IG
2.2.1. PERIMETRE DE CONSOLIDATION
FPCT SAKANE
49,00%
100,00%
Les comptes consolidés de la Banque Centrale Populaire regroupent l’ensemble des entreprises
sous contrôle exclusif, contrôle conjoint ou sous influence notable hormis celles dont la
consolidation présente un caractère pour l’établissement des comptes consolidés de la BCP. Une
filiale est consolidée à partir de la date à laquelle le CPM obtient effectivement son contrôle.
Les entités temporairement contrôlées sont également intégrées dans les comptes consolidés
jusqu’à la date de leur cession. Il est à noter que les BPR sont intégrées, à partir de 2010, dans
le périmètre de consolidation de la BCP.
ATLANTIC BANQUE
INTERNATIONAL (En KCFA)
50,00%
100,00%
113 964 700
IG
ATLANTIQUE FINANCE (En
KCFA)
49,92%
100,00%
360 000
IG
ATLANTIQUE TECHNOLOGIES
(En KCFA)
37,80%
100,00%
3 175 580
IG
BANQUE ATLANTIQUE DU
BURKINA FASSO (En KCFA)
28,01%
100,00%
6 000 000
IG
BANQUE ATLANTIQUE DU
BENIN (En KCFA)
26,77%
100,00%
6 500 000
IG
BANQUE ATLANTIQUE DE LA
COTE D'IVOIRE (En KCFA)
49,45%
100,00%
14 963 330
IG
BANQUE ATLANTIQUE DU
MALI (En KCFA)
27,46%
100,00%
5 000 000
IG
BANQUE ATLANTIQUE DU
NIGER (En KCFA)
38,81%
100,00%
7 500 000
IG
BANQUE ATLANTIQUE DU
SENEGAL (En KCFA)
33,30%
100,00%
13 570 053
IG
BANQUE ATLANTIQUE DU
TOGO (En KCFA)
39,50%
100,00%
6 736 720
IG
2.2. NORMES COMPTABLES APPLIQUEES
Entreprises contrôlées : Filiales
Les entreprises contrôlées par le CPM sont consolidées par intégration globale. Le CPM contrôle
une filiale lorsqu’elle est en mesure de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une
entité afin de bénéficier de ses activités. Le contrôle est présumé exister lorsque le CPM détient,
directement ou indirectement, plus de la moitié des droits de vote de la filiale.
Il est attesté lorsque le CPM dispose du pouvoir de diriger les politiques financières et
opérationnelles de l’entité en vertu d’un accord, ou de nommer, de révoquer ou de réunir la
majorité des membres du conseil d’administration ou de l’organe de direction équivalent.
La détermination du pourcentage de contrôle prend en compte les droits de vote potentiels
qui donnent accès à des droits de vote complémentaires, dès lors qu’ils sont immédiatement
exerçables ou convertibles.
IG
2.2.1.1. Entreprises sous controle conjoint : Co-entreprises
2.3.1. COMPTABILISATION INITIALE
Les entreprises sous contrôle conjoint sont consolidées par intégration proportionnelle ou
par mise en équivalence. Le CPM possède un contrôle conjoint lorsque, en vertu d’un accord
contractuel, les décisions financières et opérationnelles nécessitent l’accord unanime des parties
qui se partagent le contrôle.
Les immobilisations sont enregistrées à leur coût d’acquisition augmenté des frais directement
attribuables, et des coûts d’emprunt encourus lorsque la mise en service des immobilisations est
précédée d’une longue période de construction ou d’adaptation.
2.2.1.2. Entreprises sous influence notable : Associées
Les entreprises sous influence notable sont mises en équivalence. L’influence notable est le
pouvoir de participer aux décisions de politique financière et opérationnelle d’une entité, sans
en détenir le contrôle.
Elle est présumée si le CPM détient, directement ou indirectement, 20 % ou plus des droits
de vote dans une entité. Les participations inférieures à ce seuil sont exclues du périmètre de
consolidation, sauf si elles représentent un investissement stratégique, et si le CPM y exerce une
influence notable effective.
Les variations de capitaux propres des sociétés mises en équivalence sont comptabilisées à l’actif
du bilan sous la rubrique « Participations dans les entreprises mises en équivalence » et au passif
du bilan sous la rubrique de capitaux propres appropriée.
L’écart d’acquisition sur une société consolidée par mise en équivalence figure également sous
la rubrique « Participations dans les entreprises mises en équivalence ».
Si la quote-part du CPM dans les pertes d’une entreprise mise en équivalence est égale ou
supérieure à ses intérêts dans cette entreprise, le CPM cesse de prendre en compte sa quotepart dans les pertes à venir. La participation est alors présentée pour une valeur nulle. Les pertes
supplémentaires de l’entreprise associée sont provisionnées uniquement lorsque le CPM a une
obligation légale ou implicite de le faire ou lorsqu’elle a effectué des paiements pour le compte
de l’entreprise.
2.2.1.3. Intérêts minoritaires
Les intérêts minoritaires sont présentés séparément dans le résultat consolidé, ainsi que dans le
bilan consolidé au sein des capitaux propres.
2.2.2. OPTIONS RETENUES PAR LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE
2.2.2.1. Définition du périmètre
Afin de définir les sociétés à intégrer dans le périmètre de consolidation, les critères suivants
doivent être respectés :
• Le CPM doit détenir, directement ou indirectement, au moins 20 % de ses droits de vote
existants et potentiels.
• L’une des limites suivantes est atteinte :
− Le total du bilan de la filiale est supérieur à 0,5% du total bilan consolidé ;
− La situation nette de la filiale est supérieure à 0,5% de la situation nette consolidée ;
Les logiciels développés en interne, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont
immobilisés pour leur coût direct de développement qui inclut les dépenses externes et les frais
de personnel directement affectables au projet.
2.3.2. EVALUATION ET COMPTABILISATION ULTERIEURES
Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul
des amortissements et des pertes éventuelles de valeur.il est également possible d’opter pour la
réévaluation postérieurement à la comptabilisation initiale.
2.3.3. AMORTISSEMENT
Le montant amortissable d’une immobilisation est déterminé après déduction de sa valeur
résiduelle. Seuls les biens donnés en location simple sont réputés avoir une valeur résiduelle,
la durée d’utilité des immobilisations d’exploitation étant généralement égale à la durée de vie
économique attendue du bien.
Les immobilisations sont amorties selon le mode linéaire sur la durée d’utilité attendue du
bien pour l’entreprise. Les dotations aux amortissements sont comptabilisées sous la rubrique
« Dotations aux amortissements et provisions pour dépréciation des immobilisations corporelles
et incorporelles » du compte de résultat.
Lorsqu’une immobilisation est composée de plusieurs éléments pouvant faire l’objet de
remplacement à intervalles réguliers, ayant des utilisations différentes ou procurant des
avantages économiques selon un rythme différent, chaque élément est comptabilisé séparément
et chacun des composants est amorti selon un plan d’amortissement qui lui est propre.
2.3.4. DEPRECIATION
Les immobilisations amortissables font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date
de clôture, d’éventuels indices de perte de valeur sont identifiés. Les immobilisations non
amortissables ainsi que les écarts d’acquisition font l’objet d’un test de dépréciation au moins
une fois par an. S’il existe un tel indice de dépréciation, la valeur recouvrable de l’actif est
comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation.
En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en compte de résultat. La dépréciation
est reprise en cas d’amélioration de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de
dépréciation.
Les dépréciations sont comptabilisées dans le poste « Dotations aux amortissements et provisions
pour dépréciation des immobilisations corporelles et incorporelles » du compte de résultat.
2.3.5. PLUS OU MOINS-VALUES DE CESSION
− Le chiffre d’affaires ou produits bancaires de la filiale sont supérieurs à 0,5% des produits
bancaires consolidés.
Les plus ou moins values de cession des immobilisations d’exploitation sont enregistrées au
compte de résultat dans le poste « Gains nets sur autres actifs ».
Les titres de participation sur lesquelles la BCP n’a aucun contrôle ne sont pas intégrés au niveau
du périmètre même si leur contribution remplit les critères présentés ci-avant.
Les plus ou moins values de cession des immeubles de placement sont enregistrées au compte
de résultat dans le poste « Produits des autres activités » ou « Charges des autres activités »
Il est à noter que le CPM a choisi la consolidation selon l’optique de la maison mère.
2.3.6. OPTIONS RETENUES PAR LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE
2.2.2.2. Exception
Une entité ayant une contribution non significative doit intégrer le périmètre de consolidation
si elle détient des actions ou parts dans des filiales qui vérifient un des critères ci-dessus décrits.
2.2.2.3. La consolidation des entités ad hoc
La consolidation des entités ad hoc et plus particulièrement des fonds sous contrôle exclusif
a été précisée par le SIC 12. En application de ce texte, la Fondation Banque Populaire pour
le micro crédit a été intégrée dans le périmètre de consolidation. La présidence du conseil
d’administration de la fondation est assurée par le Président Directeur Général de la Banque
Centrale Populaire suite à la modification de ses statuts.
Les exclusions du périmètre de consolidation :
Une entité contrôlée ou sous influence notable est exclue du périmètre de consolidation lorsque
dès son acquisition, les titres de cette entité sont détenus uniquement en vue d’une cession
ultérieure à brève échéance. Ces titres sont comptabilisés dans la catégorie des actifs destinés
à être cédés, et évalués à la juste valeur par résultat. Les participations (hors participations
majoritaires) détenues par des entités de capital-risque sont également exclues du périmètre
de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par
résultat sur option.
2.2.2.4. Les methodes de consolidation
Les méthodes de consolidation sont fixées respec tivement par les normes IAS 27, 28 et 31.
Elles résultent de la nature de contrôle exercé par le Groupe Banque Populaire sur les entités
consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale.
Les acquisitions d’intérêts minoritaires sont comptabilisées en utilisant la « parent equity
extension method », par la quelle la différence entre le prix payé et la valeur comptable de la
quote-part des actifs nets acquis est comptabilisée en goodwill.
Approche par composants
Dans les comptes sociaux, les constructions sont amorties linéairement sur 25 ans, alors qu’elles
Dans les comptes sociaux, les constructions sont amorties linéairement sur 25 ans, alors qu’elles
sont constituées de plusieurs composants qui n’ont pas, en principe, les mêmes durées d’utilité.
La définition des composants standards des différentes catégories de constructions a été
effectuée suite à une expéritise métier et à une étude réalisée auprès de certaines BPR. La
répartition par composants s’applique de manière différente selon la nature des constructions.
Ainsi, quatre familles de constructions ont été définies, et pour chacune d’elle une répartition
moyenne par composants a été établie. Chaque composant a fait l’objet d’un amortissement sur
la durée d’utilité documentée en interne.
Evaluation
Le Groupe a opté pour le modèle du coût, l’option de réévaluation prévue par IAS 16 n’a pas
été retenue.
Après sa comptabilisation en tant qu’actif, une immobilisation corporelle doit être comptabilisée
à son coût diminué du cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeur.
Toutefois, selon IFRS 1, une entité peut décider d’évaluer une immobilisation corporelle à la date
de transition aux IFRS à sa juste valeur et utiliser cette juste valeur en tant que coût présumé à
cette date. Cette option a été retenue pour les terrains qui ont fait l’objet de réévaluation par
des experts externes.
2.4. CONTRATS DE LOCATION
Les différentes sociétés du Groupe peuvent être le preneur ou le bailleur de contrats de location.
2.4.1. LE GROUPE EST LE BAILLEUR
2.3. IMMOBILISATIONS
Les immobilisations inscrites au bilan du Groupe comprennent les immobilisations corporelles et
incorporelles d’exploitation, hors exploitation ainsi que les immeubles de placement.
Les immobilisations d’exploitation sont utilisées à des fins de production de services, ou
administratives. Elles incluent les biens autres qu’immobiliers, donnés en location simple.
Les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus pour en retirer des loyers et
valoriser le capital investi.
Les locations consenties par une société du Groupe sont analysées comme des contrats de
location-financement (crédit-bail, location avec option d’achat et autres) ou en contrats de
location simple.
2.4.1.1. Contrats de location financement
Dans un contrat de location-financement, le bailleur transfère au preneur la quasi-totalité des
risques et avantages de l’actif. Il s’analyse comme un financement accordé au preneur pour
l’achat d’un bien.
La valeur actuelle des paiements dus au titre du contrat, augmentée le cas échéant de la valeur
résiduelle, est enregistrée comme une créance.
127
Le revenu net de l’opération pour le bailleur ou le loueur correspond au montant d’intérêts du
prêt et est enregistré au compte de résultat sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés ».
Les loyers perçus sont répartis sur la durée du contrat de location-financement en les imputant
en amortissement du capital et en intérêts de façon à ce que le revenu net représente un taux de
rentabilité constant sur l’encours résiduel. Le taux d’intérêt utilisé est le taux d’intérêt implicite
du contrat.
Les dépréciations constatées sur ces prêts et créances, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles
ou collectives, suivent les mêmes règles que celles décrites pour les prêts et créances.
2.4.1.2. Contrats de location simple
Un contrat de location simple est un contrat par lequel, la quasi-totalité des risques et avantages
de l’actif mis en location n’est pas transférée au preneur.
Le bien est comptabilisé à l’actif du bailleur en immobilisations et amorti linéairement sur la
période de location après avoir déduit, le cas échéant, de son prix d’acquisition l’estimation de
sa valeur résiduelle.
2.6. DETERMINATION DE LA JUSTE VALEUR
2.6.1. PRINCIPES GENERAUX
Tous les instruments financiers sont évalués à la juste valeur, soit au bilan (actifs et passifs
financiers à la juste valeur par résultat, y compris les dérivés, et actifs financiers disponibles à la
vente), soit dans les notes aux états financiers pour les autres actifs et passifs financiers.
La juste valeur est le montant pour lequel un actif peut être échangé, un passif éteint, entre deux
parties consentantes, informées et agissant dans le cadre d’un marché concurrentiel.
La juste valeur est le prix coté sur un marché actif lorsqu’un tel marché existe ou, à défaut, celle
déterminée en interne par l’usage d’une méthode de valorisation, qui incorpore le maximum
de données observables du marché en cohérence avec les méthodes utilisées par les acteurs
du marché.
2.6.2. PRIX COTES SUR UN MARCHE ACTIF
Les loyers sont comptabilisés en résultat pour leur totalité de manière linéaire sur la durée du
contrat de location.
Lorsque des prix cotés sur un marché actif sont disponibles, ils sont retenus pour la détermination
de la juste valeur de marché. Sont ainsi valorisés les titres cotés et les dérivés sur marchés
organisés comme les futures et les options.
Ces loyers et ces dotations aux amortissements sont enregistrés au compte de résultat sur les
lignes « Produits des autres activités » et « Charges des autres activités ».
2.6.3. PRIX NON COTES SUR UN MARCHE ACTIF
2.4.1.3. Le groupe est le preneur
Les contrats de location pris par une société du Groupe sont analysés comme des contrats de
location-financement (crédit-bail et autres) ou en contrats de location simple.
2.4.1.4. Contrats de location financement
Un contrat de location-financement est considéré comme un bien acquis par le preneur et
financé par emprunt.
L’actif loué est comptabilisé pour sa valeur de marché à l’actif du bilan du preneur ou si celle-ci
est inférieure, pour la valeur actualisée des paiements minimaux au titre du contrat de location
déterminée au taux d’intérêt implicite du contrat.
En contrepartie, une dette financière d’un montant égal à la valeur de marché de l’immobilisation
ou à la valeur actualisée des paiements minimaux est constatée au passif du preneur.
Le bien est amorti selon la même méthode que celle applicable aux immobilisations détenues
pour compte propre, après avoir déduit, le cas échéant, de son prix d’acquisition l’estimation
de sa valeur résiduelle.
La durée d’utilisation retenue est la durée de vie utile de l’actif. La dette financière est
comptabilisée au coût amorti.
2.4.1.5. Contrats de location simple
Le bien n’est pas comptabilisé à l’actif du preneur. Les paiements effectués au titre des contrats
de location simple sont enregistrés dans le compte de résultat linéairement sur la période de
location.
Lorsque le prix d’un instrument financier n’est pas coté sur un marché actif, la valorisation
est opérée par l’usage de modèles généralement utilisés par les acteurs du marché (méthode
d’actualisation des flux futurs de trésorerie, modèle de Black-Scholes pour les options).
Le modèle de valorisation incorpore le maximum de données observables du marché : prix de
marché cotés d’instruments ou de sous-jacents similaires, courbe des taux d’intérêt, cours des
devises, volatilité implicite, prix des marchandises.
La valorisation issue des modèles est effectuée sur des bases prudentes. Elle est ajustée afin de
tenir compte du risque de liquidité et du risque de crédit, afin de refléter la qualité de crédit des
instruments financiers.
2.6.4. MARGE DEGAGEE LORS DE LA NEGOCIATION DES INSTRUMENTS FINANCIERS
La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers (day one profit) :
• Est immédiatement constatée en résultat si les prix sont cotés sur un marché actif ou si le
modèle de valorisation n’incorpore que des données observables du marché ;
• Est différée et étalée en résultat sur la durée du contrat, lorsque toutes les données ne sont pas
observables sur le marché ; lorsque les paramètres non observables à l’origine le deviennent ; la
part de la marge non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat.
2.6.5. ACTIONS NON COTEES
La juste valeur des actions non cotées est déterminée par comparaison avec une transaction
récente portant sur le capital de la société concernée, réalisée avec un tiers indépendant et
dans des conditions normales de marché. En l’absence d’une telle référence, la valorisation
est opérée, soit à partir de techniques communément utilisées (actualisation des flux futurs de
trésorerie), soit sur la base de la quote-part d’actif net revenant au Groupe calculée à partir des
informations disponibles les plus récentes.
2.5. PRETS ET CREANCES, ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE
GARANTIE
Les actions dont la valeur comptable est inferieure à 1 million de dirhams ne font pas objet
d’une réévaluation.
2.5.1. PRETS ET CREANCES
2.7. TITRES
La catégorie « Prêts et créances » inclut les crédits à la clientèle et les opérations interbancaires
réalisées par le Groupe, les participations du Groupe dans des crédits syndiqués.
Les prêts et créances sont comptabilisés initialement à leur juste valeur qui est, en règle générale,
le montant net décaissé à l’origine, et comprend les coûts d’origination directement imputables
à l’opération ainsi, que certaines commissions perçues (frais de dossier, commissions de
participation et d’engagement), considérés comme un ajustement du rendement effectif du
prêt.
Les titres détenus par le Groupe sont classés en trois catégories :
• Actifs financiers à la juste valeur par résultat ;
• Actifs financiers disponibles à la vente ;
• Placements détenus jusqu’à l’échéance.
2.7.1. ACTIFS FINANCIERS A LA JUSTE VALEUR PAR RESULTAT
Les prêts et créances sont évalués ultérieurement au coût amorti, et les intérêts, ainsi que les
coûts de transaction et commissions inclus dans la valeur initiale des crédits concourent à la
formation du résultat de ces opérations sur la durée du crédit, calculée selon la méthode du
taux d’intérêt effectif.
La catégorie des actifs financiers à la juste valeur par résultat comprend :
Les commissions perçues sur des engagements de financement préalables à la mise en place
d’un crédit sont différées, puis intégrées à la valeur du crédit lors de son attribution. Les
commissions perçues sur des engagements de financement dont, la probabilité qu’ils donnent
lieu au tirage d’un prêt est faible, ou dont les utilisations sont aléatoires dans le temps et dans
leur montant, sont étalées linéairement sur la durée de l’engagement.
Les titres classés dans cette catégorie sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, les frais
des transactions étant directement comptabilisés en compte de résultat.
2.5.2. ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT
Les engagements de financement sont comptabilisés à leur juste valeur, qui est généralement le
montant de la commission d’engagement perçue. Elles sont comptabilisées conformément aux
règles énoncées ci-dessus.
Une provision pour risque est constatée, le cas échéant, s’il apparaît que cet engagement
se traduira par une perte probable du fait notamment de la défaillance du bénéficiaire de
l’engagement.
2.5.3. ENGAGEMENTS DE GARANTIES DONNEES
Les engagements de garantie sont comptabilisés à leur juste valeur, qui est généralement le
montant de la commission de garantie perçue. Ces commissions sont ensuite comptabilisées en
résultat prorata temporis sur la période de garantie.
Une provision pour risque est constatée, le cas échéant, s’il apparaît que cet engagement se
traduira par une perte probable du fait notamment de la défaillance du débiteur.
• Les actifs financiers détenus à des fins de transaction ;
• Les actifs financiers que le Groupe a choisi par option de comptabiliser et d’évaluer à la juste
valeur par résultat dès l’origine, car cette option permet une information plus pertinente.
En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les changements de juste valeur, coupon
couru inclus pour les titres à revenu fixe, sont comptabilisées en résultat dans le poste « Gains ou
pertes nets sur les instruments financiers à la juste valeur par résultat ». De même, les dividendes
des titres à revenu variable et les plus et moins-values de cession réalisées, sont comptabilisés
dans ce poste. L’évaluation du risque de crédit sur ces titres est comprise dans leur juste valeur.
2.7.2. ACTIFS FINANCIERS DISPONIBLES A LA VENTE
La catégorie des « Actifs financiers disponibles à la vente » comprend les titres à revenu fixe ou
à revenu variable qui ne relèvent pas des deux autres catégories.
Les titres classés dans cette catégorie sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, frais de
transaction inclus lorsque ces derniers sont significatifs.
En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les changements de juste valeur, hors
coupon courus pour les titres à revenu fixe, sont présentées dans le poste des capitaux propres
« Gains ou pertes latents ou différés ».
Les règles d’évaluation des titres à revenus fixe ou variable non cotés sur un marché réglementé
sont formalisées en interne et respectées d’un arrêté à l’autre.
Lors de la cession des titres, ces gains ou pertes latents précédemment comptabilisés en capitaux
propres sont constatés en compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs
financiers disponibles à la vente ».
Les revenus comptabilisés selon la méthode du taux d’intérêt effectif sur les titres à revenu fixe
de cette catégorie sont présentés dans le poste « Intérêts et produits assimilés » du compte de
résultat.
Les dividendes perçus sur les titres à revenu variable sont présentés dans le poste « Gains ou
pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente » lorsque le droit du Groupe à les recevoir
est établi.
2.7.3. PLACEMENTS DETENUS JUSQU’A L’ECHEANCE
La catégorie des « Placements détenus jusqu’à l’échéance » comprend les titres à revenu fixe
ou déterminable, à échéance fixe, que le Groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à
leur échéance.
Les opérations de couverture du risque de taux d’intérêt éventuellement mises en place sur cette
catégorie de titres ne sont pas éligibles à la comptabilité de couverture définie par la norme IAS 39.
Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont comptabilisés au coût amorti selon la méthode du
taux d’intérêt effectif, qui intègre l’amortissement des primes et décotes correspondant à la
différence entre la valeur d’acquisition (y compris les frais de transaction s’ils présentent un
caractère significatif) et la valeur de remboursement de ces titres. Les revenus perçus sur ces
titres sont présentés sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés » du compte de résultat.
2.7.4. OPERATIONS DE PENSIONS ET PRETS / EMPRUNTS DE TITRES
Les titres cédés temporairement dans le cas d’une mise en pension restent comptabilisés au
bilan du Groupe dans leur portefeuille d’origine. Le passif correspondant est comptabilisé sous
la rubrique de «Dettes» appropriée. Néanmoins, pour les opérations de pension initiées par les
activités de transaction, le passif correspondant est comptabilisé en « Passifs financiers à la juste
valeur par résultat ».
Les titres acquis temporairement dans le cas d’une prise en pension ne sont pas comptabilisés
au bilan du Groupe. La créance correspondante est comptabilisée sous la rubrique « Prêts et
Créances », à l’exception des opérations de pension initiées par les activités de transaction, pour
lesquelles la créance correspondante est comptabilisée en « Actifs financiers à la juste valeur
par résultat ».
Les opérations de prêts de titres ne donnent pas lieu à la décomptabilisation des titres prêtés et
les opérations d’emprunts de titres ne donnent pas lieu à la comptabilisation au bilan des titres
empruntés, à l’exception des cas où les titres empruntés sont ensuite cédés par le Groupe. Dans
ce cas, l’obligation de livrer les titres à l’échéance de l’emprunt est matérialisée par un passif
financier présenté au bilan sous la rubrique « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ».
valeur (Titres à revenu variable) sont comptabilisés de la manière suivante :
Ils sont constatés en résultat lorsque l’actif est classé dans la catégorie «Actifs financiers à la
juste valeur par résultat»
Ils sont constatés en capitaux propres lorsque l’actif est classé dans la catégorie « Actifs financiers
disponibles à la vente », à moins que l’actif financier ne soit désigné comme élément couvert au
titre du risque de change dans une couverture de valeur en juste valeur ; les écarts de change
sont alors constatés en résultat.
Les actifs non monétaires qui ne sont pas évalués à la juste valeur demeurent à leur cours de
change historique.
2.9. DEPRECIATION DES ACTIFS FINANCIERS
2.9.1. DEPRECIATION SUR PRETS ET CREANCES ET ASSIMILES
Périmètre : Prêts et créances, actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance et engagements de
financement et de garantie.
Des dépréciations sont constituées sur les crédits et sur les actifs financiers
détenus jusqu’à l’échéance dès lors qu’il existe une indication objective de perte
de valeur mesurable liée à un événement survenu postérieurement à la mise en
place du prêt ou à l’acquisition de l’actif. L’analyse de l’existence éventuelle d’une
dépréciation est menée d’abord au niveau individuel puis au niveau d’un portefeuille.
2.9.1.1. Dépréciation sur base individuelle
Les provisions relatives aux engagements de financement et de garantie donnés par le Groupe
suivent des principes analogues. Au niveau individuel, la dépréciation est mesurée comme la
différence entre la valeur comptable avant dépréciation et la valeur, actualisée au taux d’intérêt
effectif (TIE) d’origine de l’actif, des composantes jugées recouvrables notamment des garanties
et des perspectives de recouvrement du principal et des intérêts.
La dépréciation est enregistrée dans le compte de résultat, dans le poste « Coût du risque ».
Toute réappréciation postérieure du fait d’une cause objective intervenue après la dépréciation
est constatée par le compte de résultat, également dans le poste « Coût du risque ».
À compter de la dépréciation de l’actif, la rubrique « Intérêts et produits assimilés » du compte
de résultat enregistre la rémunération théorique de la valeur nette comptable de l’actif calculée
au taux d’intérêt effectif d’origine utilisé pour actualiser les flux jugés recouvrables.
2.7.5. DATE DE COMPTABILISATION ET DE DECOMPTABILISATION
2.9.1.2. Dépréciation sur base collective
Les titres sont comptabilisés au bilan à la date de règlement et de livraison. Durant ces délais,
les conséquences des changements de juste valeur sont prises en compte en fonction de la
catégorie dans laquelle ces titres seront classés. Ces opérations sont maintenues au bilan jusqu’à
l’extinction des droits du Groupe à recevoir les flux qui leur sont attachés ou jusqu’à ce que le
Groupe ait transféré substantiellement tous les risques et avantages qui leur sont liés. Ils sont
alors décomptabilisés et les plus ou moins-values de cession sont constatées en résultat sous le
poste approprié.
Les actifs non dépréciés individuellement font l’objet d’une analyse du risque par portefeuilles
homogènes.
2.7.6. OPTIONS RETENUES PAR LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE
Les options retenues pour la classification des différents portefeuilles de titres sont les suivantes :
Actifs Financiers à la juste valeur par résultat
•Titres de transaction
•Produits dérivés
Actifs financiers disponibles à la vente
• Bons du trésor classés en titres de placement
• Obligations marocaines non cotés
• Titres d’OPCVM détenus (titrisation)
• OPCVM et actions
• Bons du trésor reclassés des titres d’investissement
Placements détenus jusqu’à l’échéance
• Titres d’investissements (hors bons du trésor reclassés en AFS)
• Bons du trésor habitat économique classés en titres de placement
2.8. OPERATIONS EN DEVISES
2.8.1. ACTIFS ET PASSIFS MONETAIRES LIBELLES EN DEVISES
Les actifs et passifs monétaires correspondent aux actifs et aux passifs devant être reçus ou payés
pour un montant en numéraire déterminé ou déterminable. Les actifs et passifs monétaires
libellés en devises sont convertis dans la monnaie fonctionnelle de l’entité concernée du Groupe
au cours de clôture.
Les écarts de change sont comptabilisés en résultat, à l’exception des écarts de change relatifs
à des instruments financiers désignés comme instruments de couverture de résultats futurs ou
de couverture d’investissement net en devises qui sont, dans ce cas, comptabilisés en capitaux
propres.
Les opérations de change à terme sont évaluées au cours du terme restant à courir. Les écarts de
conversion sont constatés en résultat sauf lorsque l’opération est qualifiée de couverture en flux
de trésorerie. Les écarts de conversion sont alors constatés en capitaux propres pour la partie
efficace de la couverture et comptabilisés en résultat de la même manière et selon la même
périodicité que les résultats de l’opération couverte.
2.8.2. ACTIFS NON MONETAIRES LIBELLES EN DEVISES
Les écarts de change relatifs aux actifs non monétaires libellés en devises et évalués à la juste
Cette analyse permet d’identifier les groupes de contreparties qui, compte tenu d’événements
survenus depuis la mise en place des crédits, ont atteint collectivement une probabilité de défaut
à maturité qui fournit une indication objective de perte de valeur sur l’ensemble du portefeuille,
sans que cette perte de valeur puisse être à ce stade attribuée individuellement aux différentes
contreparties composant le portefeuille.
Cette analyse fournit également une estimation des pertes afférentes aux portefeuilles concernés
en tenant compte de l’évolution du cycle économique sur la période analysée. Les modifications
de valeur de la dépréciation de portefeuille sont enregistrées dans le compte de résultat, dans
le poste « Coût du risque ».
En application des dispositions des normes IFRS, il est possible de faire appel à son jugement
d’expert pour corriger les flux de recouvrement issus des données statistiques et les adapter aux
conditions en vigueur au moment de l’arrêté.
2.9.2. DEPRECIATION DES ACTIFS FINANCIERS DISPONIBLES A LA VENTE
Les « actifs financiers disponibles à la vente » sont dépréciés individuellement par contrepartie
du compte de résultat lorsqu’existe une indication objective de dépréciation durable résultant
d’un ou plusieurs événements intervenus depuis l’acquisition.
En particulier, concernant les titres à revenu variable cotés sur un marché actif, une baisse
prolongée ou significative du cours en deçà de son coût d’acquisition constitue une indication
objective de dépréciation.
Une dépréciation constituée sur un titre à revenu fixe est constatée en « Coût du risque » et peut
être reprise en compte de résultat lorsque la valeur de marché du titre s’est appréciée du fait
d’une cause objective intervenue postérieurement à la dernière dépréciation.
Une dépréciation sur un titre à revenu variable est constituée sous le poste « Gains ou pertes nets
sur actifs financiers disponibles à la vente » et ne peut être reprise en compte de résultat, le cas
échéant, qu’à la date de cession du titre. En outre, toute baisse ultérieure de la valeur de marché
constitue une dépréciation reconnue en résultat.
2.9.3. OPTIONS RETENUES PAR LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE
• Pour la provision individuelle des crédits (créances individuellement significatives) :
Toutes les créances en souffrances qualifiées de « gros dossiers » sont revues au cas par cas
pour déterminer les flux de recouvrement attendus sur un horizon de 5 années et calculer par
conséquent la provision IFRS par différence entre le montant brute de la créance et la valeur
actualisée de ces flux au TIE d’origine.
• Pour la provision individuelle des crédits (créances individuellement non significatives):
Les créances en souffrances qualifiées de « petits dossiers » font l’objet d’une modélisation
statistique (modélisation des flux de recouvrement historiques) par classe homogène de risque.
• Pour la provision collective :
Le Groupe a défini des critères d’identification des créances sensibles et a développé des modèles
statistiques pour calculer les provisions collectives sur la base des historiques de transformation
des créances sensibles en créances en souffrance.
La méthodologie du provisionnement collectif s’inspire des dispositions baloises.
129
2.10. DETTES REPRESENTEES PAR TITRE ET ACTIONS PROPRES
2.10.1. DETTES REPRESENTEES PAR UN TITRE
Les instruments financiers émis par le Groupe sont qualifiés d’instruments de dettes s’il existe
une obligation contractuelle pour la société du Groupe émettrice de ces instruments de délivrer
du numéraire ou un actif financier au détenteur des titres.
Il en est de même dans les cas où le Groupe peut être contraint à échanger des actifs ou des
passifs financiers avec une autre entité à des conditions potentiellement défavorables, ou de
livrer un nombre variable de ses propres actions.
Les dettes émises représentées par un titre sont enregistrées à l’origine à leur valeur d’émission
comprenant les frais de transaction, puis sont évaluées à leur coût amorti selon la méthode du
taux d’intérêt effectif.
Les obligations remboursables ou convertibles en actions propres sont considérées comme des
instruments hybrides comprenant à la fois une composante dette et une composante capitaux
propres, déterminées lors de la comptabilisation initiale de l’opération.
2.10.2. OPTIONS RETENUES PAR LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE
Parts sociales :
• Commissions qui rémunèrent un service continu : locations de coffres forts, droits de garde sur
titres en dépôt, abonnements télématiques ou cartes bancaires, etc. Elles sont étalées en résultat
sur la durée de la prestation au fur et à mesure que le service est rendu ;
• Commission rémunérant un service ponctuel : commissions de bourse, commissions
d’encaissement, commissions de change, etc. Elles sont comptabilisées en résultat lorsque le
service a été rendu.
2.13. AVANTAGES DU PERSONNEL
Principe général :
L’entité doit comptabiliser non seulement l’obligation juridique ressortant des termes formels
du régime à prestations définies, mais aussi toute obligation implicite découlant de ses usages.
Ces usages génèrent une obligation implicite lorsque l’entité n’a pas d’autre solution réaliste
que de payer les prestations aux membres du personnel. Il y a, par exemple, obligation implicite
si un changement des usages de l’entité entraîne une dégradation inacceptable des relations
avec le personnel.
Typologie des avantages au personnel :
Les avantages consentis au personnel du Groupe Banque Populaire sont classés en quatre
catégories :
Suite à une mise à jour de la réglementation interne des BPR, celles-ci se réservent désormais le
droit inconditionnel de répondre favorablement aux demandes de remboursement des porteurs
de parts sociales. Cette nouvelle disposition a pour effet de ne plus reclasser une quote-part du
capital des BPR en passifs financiers.
• Les avantages à court terme tels que les salaires, les congés annuels, l’intéressement, la
participation... l’abondement ;
2.10.3. ACTIONS PROPRES
• Les indemnités de fin de contrat de travail ;
Les actions propres détenues par le Groupe sont portées en déduction des capitaux propres
consolidés quel que soit l’objectif de leur détention et les résultats afférents sont éliminés du
compte de résultat consolidé.
• Les avantages à long terme qui comprennent notamment les primes liées à l’ancienneté et au
départ à la retraite ;
• Les avantages postérieurs à l’emploi constitués notamment par la couverture médicale des retraités.
2.13.1. AVANTAGES A COURT TERME
Le Groupe comptabilise une charge lorsque les services rendus par les membres du personnel
ont été utilisés en contrepartie des avantages consentis.
2.11. DERIVES ET DERIVES INCORPORES
Tous les instruments dérivés sont comptabilisés au bilan à leur juste valeur.
2.11.1. PRINCIPE GENERAL
Les dérivés sont comptabilisés à leur juste valeur au bilan dans les postes « Actifs ou passifs
financiers à la juste valeur par résultat ». Ils sont comptabilisés en actifs financiers lorsque la
valeur est positive, en passifs financiers lorsqu’elle est négative.
Les gains et pertes réalisés et latents sont comptabilisés au compte de résultat en « Gains et
pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».
2.11.2. DERIVES ET COMPTABILITE DE COUVERTURE
Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de
l’objectif poursuivi.
• La couverture en juste valeur est notamment utilisée pour couvrir le risque de taux d’intérêt des
actifs et passifs à taux fixe ;
• La couverture en flux de trésorerie est notamment utilisée pour couvrir le risque de taux
d’intérêt des actifs et passifs à taux variables et le risque de change des revenus futurs
hautement probables en devises.
Lors de la mise en place de la relation de couverture, le Groupe établit une documentation
formalisée : désignation de l’instrument et de risque couvert, stratégie et nature du risque
couvert, désignation de l’instrument de couverture, modalités d’évaluation de l’efficacité de la
relation de couverture.
Conformément à cette documentation, le Groupe évalue, lors de sa mise en place et au
minimum semestriellement, l’efficacité rétrospective et prospective des relations de couverture
mises en place.
Les tests d’efficacité rétrospectifs ont pour but de s’assurer que le rapport entre les variations
effectives de valeur ou de résultat des dérivés de couverture et celles des instruments couverts
se situe entre 80 et 125 %.
Les tests prospectifs ont pour but de s’assurer que les variations de valeur ou de résultat des
dérivés attendues sur la durée de vie résiduelle de la couverture compensent de manière
adéquate celles des instruments couverts.
Concernant les transactions hautement probables, leur caractère s’apprécie notamment au
travers de l’existence d’historiques sur des transactions similaires.
En cas d’interruption de la relation de couverture ou lorsque celle-ci ne satisfait plus aux
tests d’efficacité, les dérivés de couverture sont transférés en portefeuille de transactions et
comptabilisés selon les principes applicables à cette catégorie.
2.11.3. DERIVES INCORPORES
Les dérivés incorporés à des instruments financiers composés sont séparés de la valeur de
l’instrument hôte lorsque les caractéristiques économiques et les risques de l’instrument dérivé
incorporé ne sont pas étroitement liés à ceux du contrat hôte.
Les dérivés sont comptabilisés séparément en tant que dérivés et le contrat hôte selon la
catégorie dans laquelle il est classé.
Néanmoins, lorsque l’instrument composé est comptabilisé dans son intégralité dans la catégorie
« Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat », aucune séparation n’est effectuée.
2.12. COMMISSIONS SUR PRESTATIONS DE SERVICES
Les commissions sur prestations de services sont comptabilisées de la manière suivante :
• Commissions qui font partie intégrante du rendement effectif d’un instrument financier :
commissions de dossier, commissions d’engagement, etc. De telles commissions sont traitées
comme un ajustement du taux d’intérêt effectif (sauf lorsque l’instrument est évalué en juste
valeur par résultat) ;
2.13.2. AVANTAGES A LONG TERME
Les avantages à long terme désignent les avantages, autres que les avantages postérieurs à
l’emploi et les indemnités de fin de contrat de travail, qui ne sont pas dus intégralement dans
les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lequel les membres du personnel ont rendu
les services correspondants.
Sont notamment concernées les primes liées à l’ancienneté et au départ à la retraite. Ces
avantages sont provisionnés dans les comptes de l’exercice auquel elles se rapportent. La
méthode d’évaluation actuarielle est similaire à celle qui s’applique aux avantages postérieurs
à l’emploi à prestations définies, mais les écarts actuariels sont comptabilisés immédiatement.
En outre, l’effet lié à d’éventuelles modifications de régime considérées comme afférent à des
services passés est comptabilisé immédiatement.
2.13.3. INDEMNITES DE FIN DE CONTRAT DE TRAVAIL
Les indemnités de fin de contrat de travail résultent de l’avantage accordé aux membres du
personnel lors de la résiliation par le Groupe du contrat de travail avant l’âge légal du départ en
retraite ou de la décision de membres du personnel de partir volontairement en échange d’une
indemnité. Les indemnités de fin de contrat de travail exigibles plus de douze mois après la date
de clôture font l’objet d’une actualisation.
2.13.4. AVANTAGES POSTERIEURS A L’EMPLOI
Le Groupe distingue les régimes à cotisations définies et les régimes à prestations définies. Les
régimes à cotisations définies ne sont pas représentatifs d’un engagement pour le Groupe et
ne font l’objet d’aucune provision. Le montant des cotisations appelées pendant l’exercice est
constaté en charges.
Seuls les régimes qualifiés de « régimes à prestations définies » sont représentatifs d’un
engagement à la charge du Groupe qui donne lieu à évaluation et provisionnement. Le
classement dans l’une ou l’autre de ces catégories s’appuie sur la substance économique du
régime pour déterminer si le Groupe est tenu ou pas, par les clauses d’une convention ou
par une obligation implicite, d’assurer les prestations promises aux membres du personnel. Le
principal régime à prestations définies identifié par le Groupe est celui de la couverture médicale
des retraités et de leur famille.
Les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies font l’objet d’évaluations actuarielles
tenant compte d’hypothèses démographiques et financières.
Le montant provisionné de l’engagement est déterminé en utilisant les hypothèses actuarielles
retenues par le Groupe et en appliquant la méthode des unités de crédit projetées. Cette
méthode d’évaluation tient compte d’un certain nombre de paramètres tels que des hypothèses
démographiques, de départs anticipés, d’augmentations des salaires et de taux d’actualisation
et d’inflation. La valeur des actifs éventuels de couverture est ensuite déduite du montant de
l’engagement.
Lorsque le montant des actifs de couverture excède la valeur de l’engagement, un actif est
comptabilisé s’il est représentatif d’un avantage économique futur pour le Groupe prenant la
forme d’une économie de cotisations futures ou d’un remboursement attendu d’une partie des
montants versés au régime.
La mesure de l’obligation résultant d’un régime et de la valeur de ses actifs de couverture peut
évoluer fortement d’un exercice à l’autre en fonction de changements d’hypothèses actuarielles
et entraîner des écarts actuariels.
A partir du 30/06/2013, et conformément à la norme IAS 19 révisée, le Groupe n’applique plus la
méthodologie dite « du corridor » pour comptabiliser les écarts actuariels sur ces engagements.
La charge annuelle comptabilisée en frais de personnel au titre des régimes à prestations définies
est représentative des droits acquis pendant la période par chaque salarié correspondant au coût
des services rendus, du coût financier lié à l’actualisation des engagements, du produit attendu
des placements.
Les calculs effectués par le Groupe sont régulièrement examinés par un actuaire indépendant
2.13.5. OPTIONS RETENUES PAR LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE
2.17. TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE
Conformément à l’option prévue dans IFRS 1, le montant cumulé des écarts actuariels à la date de
transition a été imputé sur les capitaux propres.
Le solde des comptes de trésorerie et assimilés est constitué des soldes nets des comptes de
caisse, banques centrales, offices des chèques postaux, ainsi que les soldes nets des prêts et
emprunts à vue auprès des établissements de crédit.
Lors du passage aux IFRS, les engagements significatifs de couverture médicale aux retraités et de
départ volontaire anticipé ont été provisionnés pour la première fois.
Au 30/06/2013, l’application de l’IAS 19 révisée a généré une baisse de la provision pour un montant
de 259 millions de DH en contrepartie des capitaux propres. Cette baisse concerne principalement
les points suivants :
- La suppression de la méthode du corridor a généré la baisse de la provision pour un montant de
281 MDH relatif au stock d’écarts actuariels non reconnus au 31/12/2012 ;
- L’application d’une table de mortalité prospective a généré une hausse de la provision pour un
montant de 27 millions de DH.
Afin de réaliser les évaluations actuarielles, les hypothèses de base des calculs ont été déterminées
spécifiquement pour chaque régime.
Les taux d’actualisation retenus sont obtenus par référence au taux de rendement des obligations
émise par l’Etat marocain, auxquels une prime de risque est ajoutée, pour estimer les taux de
rendement des obligations des entreprises de premières catégories de maturité équivalente à la
durée des régimes.
Les actifs de couverture du régime de couverture médicale sont investis exclusivement en bons
du trésor émis par l’Etat marocain. Le taux de rendement des placements est donc celui des ces
dernières.
2.14. PROVISIONS AU PASSIF
Les provisions enregistrées au passif du bilan du Groupe, autres que celles relatives aux
instruments financiers et aux engagements sociaux concernent principalement les provisions
pour litiges, pour amendes, pénalités et risques fiscaux. Une provision est constituée lorsqu’il est
probable qu’une sortie de ressources représentative d’avantages économiques sera nécessaire
pour éteindre une obligation née d’un événement passé et, lorsque le montant de l’obligation
peut être estimé de manière fiable. Le montant de cette obligation est actualisé pour déterminer
le montant de la provision, dès lors que cette actualisation présente un caractère significatif.
2.14.1. OPTIONS RETENUES PAR LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE
Les provisions pour risques et charges supérieures à 1 MDH ont été analysées, afin de s’assurer
de leur éligibilité aux conditions prévues par les normes IFRS.
2.15. IMPOTS COURANT ET DIFFERE
2.15.1. IMPOT COURANT
La charge d’impôt sur le bénéfice exigible est déterminée sur la base des règles et taux en
vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe, sur la période à laquelle se
rapportent les résultats.
Les variations de la trésorerie générée par l’activité opérationnelle enregistrent les flux
de trésorerie générés par les activités du Groupe, y compris ceux relatifs aux immeubles de
placement, aux actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance et titres de créances négociables. Les
variations de la trésorerie liées aux opérations d’investissement résultent des flux de trésorerie liés
aux acquisitions et aux cessions de filiales, entreprises associées ou co-entreprises consolidées,
ainsi que ceux liés aux acquisitions et aux cessions d’immobilisations, hors immeubles de
placement et immeubles donnés en location simple.
Les variations de la trésorerie liées aux opérations de financement comprennent les
encaissements et décaissements provenant des opérations avec les actionnaires et les flux liés
aux dettes subordonnées et obligataires, et dettes représentées par un titre (hors Titres de
créances négociables).
2.18. ACTIFS NON COURANTS DESTINES A ETRE CEDES ET ACTIVITES
ABANDONNEES
Lorsque le Groupe décide de vendre des actifs non courants, et lorsqu’il est hautement probable
que cette vente interviendra dans les douze mois, ces actifs sont présentés séparément au bilan
dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ».
Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont présentés séparément dans le poste « Dettes
liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».
Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants et groupes d’actifs et
de passifs sont évalués au plus bas de leur valeur comptable et de leur juste valeur minorée des
coûts de vente. Les actifs concernés cessent d’être amortis.
En cas de perte de valeur constatée sur un actif ou un groupe d’actifs et de passifs, une
dépréciation est constatée en résultat.
Les activités abandonnées incluent à la fois les activités destinées à être cédées, les activités
arrêtées, ainsi que les filiales acquises exclusivement dans une perspective de revente. L’ensemble
des pertes et profits relatifs à ces opérations est présenté séparément au compte de résultat, sur
la ligne « Résultat net d’impôt des activités arrêtées ou en cours de cession ».
2.19. INFORMATION SECTORIELLE
Le Groupe Banque Populaire est organisé autour de quatre pôles d’activité principaux :
• Banque Maroc comprenant le Crédit Populaire du Maroc, Média finance, Fonds Moussahama
I , Upline Group, Dar Addamane, Maroc Assistance Internationale, Bank Al Amal, Attawfiq
Micro Finances, BP Shore, et FPCT Sakane ;
• Sociétés de financement spécialisées comprenant VIVALIS, Maroc Leasing et Chaabi-LLD;
2.15.2. IMPOT DIFFERE
• Banque de détail à l’international comprenant Chaabi Bank; Banque Populaire Marocco -
Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’existent des différences temporelles entre les
valeurs comptables des actifs et passifs du bilan et leurs valeurs fiscales. Des passifs d’impôts
différés sont reconnus pour toutes les différences temporelles taxables à l’exception :
Centrafricaine; Banque Populaire Marocco – Guinéenne ; Chaabi International Bank off Shore
et Atlantic Bank International.
• Des différences temporelles taxables générées par la comptabilisation initiale d’un écart
d’acquisition ;
• Des différences temporelles taxables relatives aux investissements dans des entreprises
sous contrôle exclusif et contrôle conjoint, dans la mesure où le Groupe est capable de
contrôler la date à laquelle la différence temporelle s’inversera et qu’il est probable que cette
différence temporelle ne s’inversera pas dans un avenir prévisible.
Des actifs d’impôts différés sont constatés pour toutes les différences temporelles déductibles et
les pertes fiscales reportables, dans la mesure où il est probable que l’entité concernée disposera
de bénéfices imposables futurs, sur lesquels ces différences temporelles et ces pertes fiscales
pourront être imputées.
Les impôts différés actifs et passifs sont évalués selon la méthode du report variable au taux
d’impôt, dont l’application est présumée sur la période au cours de laquelle l’actif sera réalisé
ou le passif réglé, sur la base des taux d’impôt et réglementations fiscales qui ont été adoptés
ou le seront avant la date de clôture de la période. Ils ne font pas l’objet d’une actualisation.
Les impôts différés actifs ou passifs sont compensés quand ils trouvent leur origine au sein
d’un même groupe fiscal, relèvent de la même autorité fiscale, et lorsqu’existe un droit légal
de compensation.
Les impôts exigibles et différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt
dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférents aux gains et pertes latents sur les
actifs disponibles à la vente et aux variations de valeur des instruments dérivés désignés en
couverture de flux de trésorerie futurs, pour lesquels les impôts différés correspondants sont
imputés sur les capitaux propres.
Les crédits d’impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement
utilisés en règlement de l’impôt sur les bénéfices dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans
la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante
est maintenue dans la rubrique « Impôt sur les bénéfices » du compte de résultat.
2.16. CAPITAUX PROPRES RECYCLABLES ET NON RECYCLABLES
Les ajustements FTA ont été inscrits dans les comptes consolidés de la banque en contrepartie
des capitaux propres.
Les impacts des corrections de valeur sur les capitaux propres peuvent être définitifs ou
temporaires :
Si l’ajustement FTA a pour origine une écriture IFRS qui aurait du impacter le résultat, l’écart de
valeur est définitivement gelé en capitaux propres, à travers l’utilisation d’un compte de capitaux
propres non recyclables.
Si l’ajustement FTA a pour origine une écriture IFRS impactant les capitaux propres, le recyclage
en résultat est possible lors de la cession ou lors de la matérialisation de la couverture, à travers
l’utilisation d’un compte de capitaux propres recyclables.
Chacun de ces métiers enregistre les charges et produits, ainsi que les actifs et passifs qui lui
sont rattachés après élimination des transactions intragroupe.
2.20. UTILISATION D’ESTIMATIONS DANS LA PREPARATION DES ETATS
FINANCIERS
La préparation des états financiers du Groupe exige de la Direction et des gestionnaires la
formulation d’hypothèses et la réalisation d’estimations, qui se traduisent dans la détermination
des produits et des charges du compte de résultat, comme dans l’évaluation des actifs et passifs
du bilan et dans la confection des notes associées.
Cet exercice suppose que les gestionnaires fassent appel à l’exercice de leur jugement et
utilisent les informations disponibles à la date d’élaboration des états financiers pour procéder
aux estimations nécessaires. Les résultats futurs définitifs des opérations pour lesquelles les
gestionnaires ont recouru à des estimations peuvent à l’évidence s’avérer différents de celles-ci
et avoir un effet significatif sur les états financiers. Ce qui est notamment le cas pour :
• Des dépréciations opérées pour couvrir les risques de crédit ;
• De l’usage de modèles internes pour la valorisation des instruments financiers qui ne sont
pas cotés sur des marchés actifs ;
• Du calcul de la juste valeur des instruments financiers non cotés classés en « Actifs disponibles
à la vente » ou en « Instruments financiers à la juste valeur par résultat » à l’actif ou au
passif, et plus généralement du calcul des valeurs de marché des instruments financiers pour
lesquels cette information doit être portée dans les notes aux états financiers ;
• Des tests de dépréciation effectués sur les actifs incorporels ;
• De la détermination des provisions destinées à couvrir les risques de pertes et charges.
2.21. PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS
2.21.1. FORMAT DES ETATS FINANCIERS
En l’absence de format préconisé par les IFRS, les états financiers du Groupe sont établis
conformément aux modèles prescrits par Bank Al-Maghrib.
2.21.2. REGLES DE COMPENSATION DES ACTIFS ET PASSIFS
Un actif financier et un passif financier sont compensés et un solde net est présenté au bilan,
si et seulement si le Groupe a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants
comptabilisés et s’il a l’intention soit de régler le montant net, soit de réaliser l’actif et de régler
le passif simultanément.
131
BILAN IFRS CONSOLIDE
ACTIF IFRS
Valeurs en caisse, Banques Centrales, Trésor public, Service des chèques postaux
Actifs financiers à la juste valeur par résultat
Prêts et créances sur les Etablissements de crédit et assimilés
Prêts et créances sur la clientèle
7 447 849
21 861 828
17 485 652
-
-
16 422 043
17 274 010
11 536 637
12 892 641
199 826 815
184 200 314
Ecart de réévaluation actif des portefeuilles couverts en taux
-
-
19 840 852
17 974 336
Actifs d’impôt exigible
585 768
735 944
Actifs d’impôt différé
294 215
301 556
3 874 481
4 474 796
Placements détenus jusqu’à leur échéance
Comptes de régularisation et autres actifs
Actifs non courants destinés à être cédés
Participations dans des entreprises mises en équivalence
-
-
73 236
22 569
Immeubles de placement
Immobilisations corporelles
Immobilisations incorporelles
-
-
7 647 077
7 148 292
497 501
442 141
Ecarts d’acquisition
1 040 288
1 034 595
TOTAL ACTIF IFRS
290 298 955
271 434 696
COMPTE DE RESULTAT IFRS CONSOLIDE
Intérêts et produits assimilés
Intérêts et charges assimilés
MARGE D’ INTERETS
Commissions perçues
Commissions servies
MARGE SUR COMMISSIONS
Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat
Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente
RESULTAT DES ACTIVITES DE MARCHE
Produits des autres activités
Charges des autres activités
PRODUIT NET BANCAIRE
Charges générales d’exploitation
Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles
et corporelles
RESULTAT BRUT D’EXPLOITATION
Coût du risque
RESULTAT D’EXPLOITATION
Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence
Gains ou pertes nets sur autres actifs
Variations de valeurs des écarts d’acquisition
RESULTAT AVANT IMPOTS
Impôts sur les bénéfices
RESULTAT NET
Résultat - part BPR
Résultat hors groupe
RESULTAT NET PART DU GROUPE BCP
Résultat par action (en dirham)
Résultat dilué par action (en dirham)
PASSIF IFRS
Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux
Passifs financiers à la juste valeur par résultat
Instruments dérivés de couverture
Dettes envers les Etablissements de crédit et assimilés
Dettes envers la clientèle
Dettes représentées par un titre
Titres de créance émis
Ecart de réévaluation passif des portefeuilles couverts en taux
Passifs d’impôt courant
Passifs d’impôt différé
Comptes de régularisation et autres passifs
Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés
Provisions techniques des contrats d’assurance
Provisions pour risques et charges
Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie
Dettes subordonnées
Capital et réserves liées
Actions propres
Réserves consolidées
- Part du groupe
- Part des BPR
- Part des minoritaires
Gains ou pertes latents ou différés
- Part du groupe
- Part des BPR
- Part des minoritaires
Résultat net de l’exercice
- Part du groupe
- Part des BPR
- Part des minoritaires
TOTAL PASSIF IFRS
31/12/12
6 798 214
Instruments dérivés de couverture
Actifs financiers disponibles à la vente
(en milliers de DH)
(en milliers de DH)
31/12/13
31/12/12
12 689 570
-4 098 419
8 591 151
1 423 256
-92 185
1 331 072
696 302
460 649
1 156 951
542 711
-116 585
11 505 299
-4 773 567
-743 502
-587 570
6 688 050
-1 969 625
4 718 425
4 533
97 682
4 820 640
-1 614 919
3 205 721
1 030 600
223 046
1 952 075
11,27
11,27
6 144 162
-1 272 837
4 871 325
-1 053
13 753
-298
4 883 727
-1 674 936
3 208 791
1 107 260
224 955
1 876 576
10,84
10,84
Résultat net
Ecarts de conversion
Réévaluation des actifs financiers disponibles à la vente
Réévaluation des instruments dérivés de couverture
Réévaluation des immobilisations
Ecarts actuariels sur les régimes à prestations définies
Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur
entreprises mises en équivalence
Total gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres
Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres
Part du groupe
Part des BPR
Part des minoritaires
+/- Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles
+/- Dotations nettes pour dépréciation des écarts d’acquisition et des autres immobilisations
+/- Dotations nettes pour dépréciation des actifs financiers
+/- Dotations nettes aux provisions
+/- Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence
+/- Perte nette/(gain net) des activités d’investissement
31/12/13
4 820 629
31/12/12
4 883 727
806 224
574 006
14 799
1 234
2 140 609
2 102 173
-21 110
-98 079
-2 348
591
-1 229 027
-1 131 707
+/- Perte nette/(gain net) des activités de financement
+/- Autres mouvements
Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant
impôts et des autres ajustements
+/- Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit et assimilés
0
0
326 256
-149 258
2 035 403
1 298 960
5 248 232
4 960 287
+/- Flux liés aux opérations avec la clientèle
-9 510 621
-2 132 062
+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers
-4 171 717
-5 344 127
+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs non financiers
914 977
-598 393
-1 154 190
-1 722 575
Diminution/(augmentation) nette des actifs et des passifs provenant des activités
opérationnelles
-8 673 319
-4 836 870
Flux net de trésorerie généré par l’activité opérationnelle
-1 817 287
1 345 817
+/- Flux liés aux actifs financiers et aux participations
-1 217 494
-2 942 561
- Impôts versés
+/- Flux liés aux immeubles de placement
-
-
+/- Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles
-1 359 743
-1 047 254
Flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement
-2 577 237
-3 989 815
+/- Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires
822 238
3 371 376
+/- Autres flux de trésorerie nets provenant des activités de financement
3 402 606
1 336 026
Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement
4 224 844
4 707 402
Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie
31/12/12
3 208 791
2 553
497 569
Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie
Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture
Caisse, Banques centrales, CCP (actif & passif)
37 256
250 048
3 455 769
2 153 589
1 082 283
219 897
-7 581
-151 677
2 055 823
9 534 083
7 478 260
7 243 562
5 400 489
2 290 521
2 077 771
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture
9 382 405
9 534 083
Caisse, Banques centrales, CCP (actif & passif)
6 697 389
7 243 562
Comptes (actif & passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit
2 685 016
2 290 521
-151 677
2 055 823
Comptes (actif & passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit
500 122
3 708 913
2 398 976
1 083 276
226 661
18 003
Variation de la trésorerie nette
VARIATION DES CAPITAUX PROPRES
(en milliers de DH)
Réserves liées
au capital
Capital
Capitaux propres clôture 31.12.2011 publiés
Opérations sur capital
Paiements fondés sur des actions
Opérations sur actions propres
Affectation du résultat
Dividendes
Résultat de l’exercice
Immobilisations corporelles et incorporelles : Réévaluations et cessions (A)
Instruments financiers : variations de juste valeur et transferts en résultat (B)
Ecarts de conversion : variations et transferts en résultat (C)
Gains ou pertes latents ou différés (A) + (B) + (C)
Variation de périmètre
Autres variations
Capitaux propres clôture 31.12.2012
Opérations sur capital
Paiements fondés sur des actions
Opérations sur actions propres
Affectation du résultat
Dividendes
Résultat de l’exercice
Immobilisations corporelles et incorporelles : Réévaluations et cessions (D)
Instruments financiers : variations de juste valeur et transferts en résultat (E)
Ecarts de conversion : variations et transferts en résultat
(F)
Gains ou pertes latents ou différés (D) + (E) + (F)
Variation de périmètre
Autres variations
Capitaux propres clôture 31.12.2013
271 434 696
(en milliers de DH)
Résultat avant impôts
ETAT DU RESULTAT NET ET DES GAINS ET PERTES
COMPTABILISES DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES(en milliers de DH)
31/12/13
3 205 721
15 912
233 981
-37 101
31/12/12
204 286
25 489 110
201 912 801
4 851 947
540 159
1 027 952
3 081 483
84 141
1 672 841
2 804 644
1 590 224
16 030 582
8 158 034
2 714 635
3 517 609
1 925 789
777 701
819 453
-44 914
3 161
3 208 791
1 876 576
1 107 260
224 955
TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE
(en milliers de DH)
31/12/13
13 871 694
-4 492 841
9 378 853
2 101 129
-204 999
1 896 130
1 369 460
274 541
1 644 001
546 898
-284 392
13 181 490
-5 749 938
31/12/13
100 825
47 633
28 876 979
209 990 744
8 095 341
887 495
1 031 790
3 509 645
106 695
1 595 818
2 576 323
1 590 330
16 545 128
11 110 673
3 293 813
5 758 323
2 058 537
1 027 815
1 020 967
6 770
78
3 205 721
1 952 075
1 030 600
223 046
290 298 955
1 562 608
168 813
10 377 058
3 224 335
Actions
propres
-
1 651 659
-687 546
Réserves
Gains ou
et résultats
pertes latents
consolidés
ou différés
7 135 996
301 416
201 515
-1 651 659
1 876 576
-
-
-
1 731 421
-266 346
14 299 160
-
1 706 362
-822 424
-33 594
-132 979
7 395 855
39 521
520 033
2 367
522 400
-4 362
819 453
-1 706 362
1 952 075
-
-
-
-
1 731 421
-369 391
14 813 707
-
141 122
7 822 211
190 676
10 838
201 514
1 020 967
Capitaux
propres part
Groupe
19 377 077
3 594 663
-687 546
1 876 576
520 033
2 367
522 400
-37 956
-399 325
24 245 889
39 521
-822 424
1 952 075
190 676
10 838
201 514
-228 269
25 388 307
Capitaux
Intérêts mipropres part
noritaires
des BPR
7 044 268
1 440 593
371 203
39 566
-4 307 778
131 908
1 107 260
-78 417
224 955
-23 984
1 520
186
1 706
523 838
1 665
2 153 906
-23 984
257 079
4 579 955
1 477 555
-467 106
232 206
1 030 600
-104 620
223 046
51 683
51 683
-8 222
5 073
-3 148
-109 200
6 795 692
12 478
2 281 660
Total
27 861 938
4 005 432
-4 307 778
-634 056
3 208 791
497 570
2 553
500 122
485 882
-140 581
30 979 750
1 517 077
-467 106
-694 839
3 205 721
234 136
15 912
250 048
-324 992
34 465 659
3.1 ACTIFS ET INSTRUMENTS FINANCIERS DERIVES EN VALEUR DE MARCHE PAR RESULTAT
Portefeuille de
transactions
Titres de transaction
Bons du Trésor et valeurs assimilées
Autres titres de créance
Titres de propriété
Instruments financiers dérivés de transaction
Instruments dérivés de cours de change
TOTAL DES ACTIFS FINANCIERS EN VALEUR DE MARCHE PAR RESULTAT
31/12/12
Portefeuille évalué en
valeur de marché sur
option
Portefeuille évalué en
valeur de marché sur
option
21 803 535
13 296 803
48 660
8 458 072
58 293
58 293
21 861 828
3.2 ACTIFS FINANCIERS DISPONIBLES A LA VENTE
(en milliers de DH)
6 158 269
5 167 405
Bons du Trésor et autres effets mobilisables auprès de la banque centrale
6 004 758
3 282 841
Obligations
153 511
1 884 564
1 051 842
1 684 821
564 201
139 803
Obligations d'Etat
Autres Obligations
487 641
1 545 018
Actions et autres titres à revenu variable
9 673 466
10 421 785
dont titres cotés
4 965 411
4 717 841
dont titres non cotés
4 708 055
5 703 943
16 883 578
17 274 010
1 439 139
1 265 727
TOTAL DES ACTIFS DISPONIBLES A LA VENTE AVANT DEPRECIATION
dont gains et pertes latents
dont titres prêtés
TOTAL DES ACTIFS DISPONIBLES A LA VENTE, NETS DE DEPRECIATIONS
17 385 650
10 670 255
630 210
6 085 185
100 002
100 002
17 485 652
3.3 PRETS ET CREANCES SUR LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT
3.3.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit
31/12/13
461 535
-
16 422 043
17 274 010
-
-
dont titres à revenu fixe, nets de dépréciations
3 542 582
4 454 809
Prêts
8 017 044
8 276 045
Opérations de pension
TOTAL DES PRETS CONSENTIS ET CRÉANCES SUR LES ÉTABLISSEMENTS
DE CREDITS AVANT DEPRECIATION
Dépréciation des prêts et créances émis sur les établissements de crédit
TOTAL DES PRETS ET DES CREANCES SUR LES ETABLISSEMENTS DE CREDITS
NETS DE DEPRECIATION
110 860
295 587
11 670 486
13 026 440
133 849
133 799
11 536 637
12 892 641
(en milliers de DH)
3.3.2. Ventilation des prêts et créances sur les établissements de
crédit par zone géographique
Maroc
31/12/13
9 128 439
Zone off shore
Europe
TOTAL DES PRETS ET CREANCES SUR LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT
AVANT DEPRECIATION
Provisions pour dépréciation
TOTAL DES PRETS ET CREANCES SUR LES ETABLISSEMENTS DE
CREDIT NETS DE DEPRECIATION
397 131
1 623 095
1 999 314
745 009
937 287
11 670 486
13 026 440
133 849
133 799
11 536 637
12 892 641
31/12/13
Comptes ordinaires débiteurs
Prêts consentis à la clientèle
Opérations de pension
Opérations de location-financement
TOTAL DES PRETS ET CREANCES SUR LA CLIENTELE AVANT DEPRECIATION
Dépréciation des prêts et créances sur la clientèle
TOTAL DES PRETS ET CREANCES SUR LA CLIENTELE NETS DE PROVISIONS POUR DEPRECIATION
31/12/12
28 574 152
25 013 630
163 607 561
153 919 876
3 447 370
430 163
12 576 989
12 543 772
208 206 072
191 907 441
8 379 258
7 707 127
199 826 815
184 200 314
(en milliers de DH)
(en milliers de DH)
31/12/13
31/12/12
180 886 856
172 577 832
3.4.3 Détail des crénces sur la clientèle
31/12/13
Encours sain
Zone off shore
1 798 238
1 612 726
Afrique
16 565 551
9 641 209
Europe
576 170
368 548
199 826 815
184 200 314
31/12/12
196 344 253
Encours en souffrance
TOTAL DES PRETS ET CREANCES SUR LA CLIENTELE
9 692 708
(en milliers de DH)
3.4.1 prêts consentis et Créances sur la Clientèle
Maroc
31/12/12
173 943
3.4 PRETS ET CREANCES SUR LA CLIENTELE
3.4.2. Ventilation de prêts et créances sur la clientèle par zone géographique
31/12/12
Comptes à vue
Afrique
dont titres à revenu fixe
Provisions pour dépréciation des actifs disponibles à la vente
Total
17 385 650
10 670 255
630 210
6 085 185
100 002
100 002
17 485 652
(en milliers de DH)
31/12/12
Titres de créance négociables
Autres titres de créance négociables
Portefeuille de
transactions
Total
21 803 535
13 296 803
48 660
8 458 072
58 293
58 293
21 861 828
31/12/13
(en milliers de dhs)
31/12/13
Total encours
181 882 778
11 861 820
10 024 664
208 206 072
191 907 441
Provision individuelle
7 149 562
6 643 846
Provision collective
1 229 695
1 063 281
Total provisions
8 379 258
7 707 127
199 826 815
184 200 314
TOTAL PRETS ET CREANCES SUR LA CLIENTELE NETS DE DEPRECIATIONS
3.5 PLACEMENTS DETENUS JUSQU’A L’ECHEANCE
(en milliers de DH)
31/12/12
31/12/13
Titres de créance négociables
18 514 205
16 528 845
Bons du Trésor et autres effets mobilisables auprès des banques centrales
18 082 537
16 130 715
Autres titres de créance négociables
Obligations
431 668
398 130
1 326 647
1 445 492
Obligations d’Etat
201 800
201 800
Autres Obligations
1 124 847
1 243 692
19 840 852
17 974 336
TOTAL DES PLACEMENTS FINANCIERS DETENUS JUSQU’A LEUR ECHEANCE
3.6 IMMOBILISATIONS CORPORELLES ET INCORPORELLES
(en milliers de DH)
Valeur brute
comptable
31/12/13
31/12/12
Cumul des
amortissements et
pertes de valeur
Cumul des
amortissements et
pertes de valeur
Valeur nette comptable
Valeur brute
comptable
Valeur nette comptable
12 888 824
5 241 747
7 647 077
11 934 991
4 786 699
7 148 292
Terrains et constructions
6 977 932
2 070 849
4 907 083
6 551 026
1 963 482
4 587 544
Equipement, Mobilier, Installations
2 987 534
1 927 388
1 060 146
2 930 011
1 816 468
1 113 543
Biens mobiliers donnés en location
-
-
-
-
-
-
2 923 358
1 243 510
1 679 848
2 453 955
1 006 750
1 447 205
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
988 463
490 962
497 501
863 478
421 337
442 141
Droit au bail
271 171
271 171
254 050
10 487
10 487
10 169
92 275
499 430
IMMOBILISATIONS CORPORELLES
Autres immobilisations
Brevets et marque
Logiciels informatiques acquis
Logiciels informatiques produits par l'entreprise
Autres immobilisations incorporelles
TOTAL DES IMMOBILISATIONS
583 237
490 962
254 050
10 169
421 337
78 093
-
-
-
-
123 568
123 568
99 829
99 829
8 144 578
12 798 469
13 877 287
5 732 709
5 208 036
7 590 433
133
3.7 ECART D’ACQUISITION
(en milliers de dhs)
31/12/12
Valeur Brute
Variation périmètre
Ecart de conversion
1 034 595
-
5 693
1 034 595
-
5 693
Autres mouvements
31/12/13
1 040 288
Cumul des pertes de valeur
Valeur nette au bilan
-
1 040 288
3.8 DETTES ENVERS LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT
(en milliers de DH)
31/12/13
31/12/12
857 565
Comptes à vue
2 164 288
Emprunts
10 780 758
9 235 433
Opérations de pension
17 238 657
14 089 388
TOTAL DES DETTES ENVERS LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT
28 876 979
25 489 110
3.9 DETTES ENVERS LA CLIENTELE
3.9.1 Dettes envers la clientèle
Comptes ordinaires créditeurs
(en milliers de DH)
31/12/13
(en milliers de DH)
31/12/12
3.9.2 ventilation des dettes sur la clientèle par zone géographique
31/12/13
31/12/12
Maroc
190 757 522
185 592 266
132 549 660
125 383 434
Comptes à terme
46 411 360
46 080 350
Zone Off Shore
Comptes d'épargne à taux administré
24 992 308
22 432 812
Afrique
1 204 155
1 256 705
Europe
-
1 653 848
Total en principal
4 833 261
5 105 652
Dettes rattachées
209 990 744
201 912 801
Bons de caisse
Opérations de pension
Autres dettes envers la clientèle
TOTAL DES DETTES ENVERS LA CLIENTELE
197 232
234 593
17 858 910
14 937 373
1 177 080
1 148 569
209 990 744
201 912 801
209 990 744
201 912 801
-
Valeur au bilan
3.10 PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES
(en milliers de DH)
MONTANT AU
31/12/12
DOTATIONS
GAINS OU PERTES
LATENTS OU
DIFFÉRÉS
REPRISES
Provisions pour riques d'exécution des engagements par signature
241 158
23 559
93 601
-
Provisions pour engagements sociaux
870 114
6 501
19 092
200 154
Autres provisions pour risques et charges
561 569
180 692
119 169
3 224
PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES
1 672 841
210 752
231 862
203 378
IMPACT IAS19
RÉVISÉE
MONTANT AU
31/12/13
171 116
-259 291
798 386
-259 291
1 595 818
626 316
4.1 MARGE D’INTERET
(en milliers de DH)
31/12/13
31/12/12
Produits
Charges
Produits
Charges
OPERATIONS AVEC LA CLIENTELE
11 356 121
2 651 368
8 704 753
10 177 933
2 337 127
7 840 806
Comptes et prêts/emprunts
10 545 590
2 638 551
7 907 038
9 371 607
2 311 463
7 060 144
8 939
12 603
-3 665
4 101
10 332
-6 231
Opérations de location-financement
801 593
213
801 380
802 226
15 333
786 893
OPERATIONS INTERBANCAIRES
508 799
859 983
-351 184
455 935
604 926
-148 991
Comptes et prêts/emprunts
503 989
393 198
110 791
453 484
287 386
166 097
4 810
466 785
-461 975
2 451
317 540
-315 089
362 885
-362 885
-
256 561
-256 561
-
-
-
254 230
-
254 230
745 169
Opérations de pensions
Opérations de pension
Emprunts émis par le Groupe
Dettes représentées par un titre
-
Actifs disponibles à la vente
443 615
Actifs détenus jusqu’à échéance
Autres Intérêts et produits assimilés
TOTAL DES PRODUITS ET CHARGES D’INTERETS OU ASSIMILES
Net
Net
-
443 615
758 747
-
758 747
745 169
-
804 411
618 605
185 807
1 056 302
899 805
156 498
13 871 694
4 492 841
9 378 853
12 689 570
4 098 419
8 591 151
4.2 COMMISSIONS NETTES
(en milliers de DH)
31/12/13
Produits
Commissions sur titres
Produits nets sur moyen de paiement
155 274
Charges
19 890
31/12/12
Net
Produits
Charges
Net
135 384
159 956
2 962
156 994
294 750
369 660
36 608
333 052
322 030
27 280
Autres commissions
1 576 195
148 501
1 427 694
941 270
61 943
879 327
PRODUITS NETS DE COMMISSIONS
2 101 129
204 998
1 896 130
1 423 256
92 185
1 331 072
4.3 COUT DU RISQUE
(en milliers de DH)
31/12/13
31/12/12
DOTATIONS AUX PROVISIONS
3 289 246
1 823 234
Provisions pour dépréciation des prêts et créances
3 028 415
1 568 707
Provisions pour dépréciations des titres détenus jusqu'à l'échéance (hors risque de taux)
Provisions engagements par signature
Autres provisions pour risques et charges
-
-
23 560
24 371
237 271
230 157
REPRISES DE PROVISIONS
2 350 675
884 399
Reprises de provisions pour dépréciation des prêts et créances
2 074 700
559 155
Reprises de provisions pour dépréciations des titres détenus jusqu'à l'échéance (hors risque de taux)
Reprises de provisions engagements par signature
Reprises des autres provisions pour risques et charges
VARIATION DES PROVISIONS
2 227
2 232
93 532
10 617
180 216
312 395
1 031 054
334 002
Pertes pour risque de contrepartie des actifs financiers disponibles à la vente (titres à revenus fixes)
Pertes pour risque de contrepartie des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance
Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non provisionnées
Pertes sur prêts et créances irrécouvrables provisionnées
10 437
4 701
1 115 604
467 223
94 987
137 922
1 969 625
1 272 837
Décote sur les produits restructurés
Récupérations sur prêts et créances amorties
Pertes sur engagement par signature
Autres pertes
COUT DU RISQUE
INFORMATION SECTORIELLE
BANQUE MAROC &
BANQUE OFF SHORE
BILAN AU 31 DECEMBRE 2013
TOTAL BILAN
258 643 479
SOCIETES DE
FINANCEMENT
SPECIALISEES 17 016 202
(en milliers de DH)
BANQUE DE DETAIL A
L'INTERNATIONAL
ELIMINATIONS
30 764 093
-16 124 819
TOTAL
290 298 955
-
dont
ELÉMENTS D'ACTIFS
-
Actifs financiers disponibles à la vente
12 128 435
Prêts et créances sur les Etablissements de crédit et assimilés
Prêts et créances sur la clientèle
Placements détenus jusqu'à leur échéance
-
6 494 788
-2 201 180
16 422 043
23 117 815
57 877
2 424 204
-14 063 259
11 536 637
166 809 562
16 112 050
17 141 720
-236 516
199 826 815
19 745 965
-
94 886
20 879 904
14 139 931
8 158 236
190 539 538
415 216
19 035 990
32 405 264
1 535 931
2 100 784
19 840 852
ELÉMENTS DU PASSIF
-
Dettes envers les Etablissements de crédit et assimilés
Dettes envers la clientèle
CAPITAUX PROPRES
COMPTE DE RESULTAT AU 31 DECEMBRE 2013
-14 301 092
28 876 979
209 990 744
-1 576 320
34 465 659
(en milliers de DH)
BANQUE MAROC &
BANQUE OFF SHORE
SOCIETES DE
FINANCEMENT
SPECIALISEES BANQUE DE DETAIL A
L'INTERNATIONAL
ELIMINATIONS
TOTAL
9 378 853
Marge d'intérêt
7 840 471
556 197
982 298
-113
Marge sur commissions
1 169 138
1 379
1 179 861
-454 248
1 896 130
10 812 539
671 462
2 224 122
-526 633
13 181 490
Résultat Brut d'exploitation
5 649 763
405 676
632 611
-
6 688 050
Résultat d'exploitation
4 264 918
191 925
261 582
-
4 718 425
Résultat net
2 842 461
127 876
235 384
-
3 205 721
RESULTAT NET PART DU GROUPE
1 812 019
74 554
65 502
-
1 952 075
Produit net bancaire
GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE
Deloitte Audit
288, Boulevard Zerktouni
Casablanca, Maroc
RAPPORT D’AUDIT SUR LES ETATS FINANCIERS CONSOLIDES
EXERCICE DU DU 1ER JANVIER AU 31 DECEMBRE 2013
Mazars Audit et Conseil
101, Boulevard Abdelmoumen
Casablanca, Maroc
Aux actionnaires de la BANQUE CENTRALE POPULAIRE
Nous avons effectué l’audit des états financiers consolidés ci-joints de la BANQUE CENTRALE POPULAIRE et ses filiales, comprenant le bilan au 31 décembre 2013, ainsi que le compte de résultat,
l’état du résultat global, l’état de variations des capitaux propres, le tableau des flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, et des notes contenant un résumé des principales méthodes
comptables et d'autres notes explicatives. Ces états financiers font ressortir un montant de capitaux propres consolidés de 34.465.659 KMAD dont un bénéfice net consolidé de 3.205.721 KMAD.
Responsabilité de la direction
La Direction est responsable de l'établissement et de la présentation sincère de ces états financiers, conformément aux Normes Internationales d'Information Financière (IFRS). Cette responsabilité
comprend la conception, la mise en place et le suivi d'un contrôle interne relatif à l'établissement et la présentation des états financiers ne comportant pas d'anomalie significative, que celles-ci
résultent de fraudes ou d'erreurs, ainsi que la détermination d'estimations comptables raisonnables au regard des circonstances.
Responsabilité des auditeurs
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces états financiers sur la base de notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la Profession au Maroc. Ces normes requièrent
de notre part de nous conformer aux règles d'éthique, de planifier et de réaliser l'audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états de synthèse ne comportent pas d'anomalie significative.
Un audit implique la mise en oeuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants concernant les montants et les informations fournis dans les états de synthèse. Le choix des procédures
relève du jugement de l'auditeur, de même que l'évaluation du risque que les états financiers contiennent des anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d'erreurs. En procédant à
ces évaluations du risque, l'auditeur prend en compte le contrôle interne en vigueur dans l'entité relatif à l'établissement et la présentation des états financiers afin de définir des procédures d'audit
appropriées en la circonstance, et non dans le but d'exprimer une opinion sur l'efficacité de celui-ci. Un audit comporte également l'appréciation du caractère approprié des méthodes comptables
retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, de même que l'appréciation de la présentation d'ensemble des états financiers.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Opinion sur les états de synthèse
À notre avis, les états financiers consolidés cités au premier paragraphe ci-dessus donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle de la situation financière de l’ensemble constitué
par les entités comprises dans la consolidation au 31 décembre 2013, ainsi que de la performance financière et des flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, conformément aux Normes
Internationales d’Information Financière (IFRS).
Casablanca, le 19 février 2014
Les Commissaires aux Comptes
Deloitte Audit
Fawzi BRITEL
Associé Mazars Audit et Conseil
K
amal MOKDAD
Associé Gérant
135
BANQUE CENTRALE POPULAIRE
COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2013
BILAN
(en milliers de DH)
ACTIF
Valeurs en caisse, Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux
Créances sur les établissements de crédit et assimilés
A vue
A terme
Créances sur la clientèle
Crédits de trésorerie et à la consommation
Crédits à l'équipement
Crédits immobiliers
Autres crédits
Créances acquises par affacturage
Titres de transaction et de placement
Bons du Trésor et valeurs assimilées
Autres titres de créance
Titres de propriété
Autres actifs
Titres d'investissement
Bons du Trésor et valeurs assimilées
Autres titres de créance
Titres de participation et emplois assimilés
Créances subordonnées
Immobilisations données en crédit-bail et en location
Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
TOTAL DE L’ACTIF
31/12/13
1 975 211
22 479 705
2 650 720
19 828 985
84 460 756
32 085 572
21 849 510
21 830 108
8 695 566
2 132 776
31 931 306
21 441 638
270 116
10 219 552
1 513 572
18 555 023
31/12/12
3 157 624
20 978 480
3 824 335
17 154 145
78 645 330
33 543 346
19 287 017
20 171 993
5 642 974
2 301 695
21 103 973
11 123 772
1 088 606
8 891 595
1 975 502
16 954 605
17 781 260
16 036 134
773 763
8 123 266
1 154 139
198 371
2 298 545
174 822 670
918 471
8 020 665
1 154 240
183 180
2 012 627
156 487 921
COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES
PRODUITS D'EXPLOITATION BANCAIRE
Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit
Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle
Intérêts et produits assimilés sur titres de créance
Produits sur titres de propriété
Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location
Commissions sur prestations de service
Autres produits bancaires
CHARGES D'EXPLOITATION BANCAIRE
Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit
Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle
Intérêts et charges assimilées sur titres de créance émis
Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location
Autres charges bancaires
PRODUIT NET BANCAIRE
Produits d'exploitation non bancaire
Charges d'exploitation non bancaire
CHARGES GENERALES D'EXPLOITATION
Charges de personnel
Impôts et taxes
Charges externes
Autres charges générales d'exploitation
Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et
corporelles
DOTATIONS AUX PROVISIONS ET PERTES SUR CREANCES IRRECOUVRABLES
Dotations aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance
Pertes sur créances irrécouvrables
Autres dotations aux provisions
REPRISES DE PROVISIONS ET RECUPERATIONS SUR CREANCES AMORTIES
Reprises de provisions pour créances et engagements par signature en souffrance
Récupérations sur créances amorties
Autres reprises de provisions
RESULTAT COURANT
Produits non courants
Charges non courantes
RESULTAT AVANT IMPOTS
Impôts sur les résultats
RESULTAT NET DE L'EXERCICE
(en milliers de DH)
31/12/13
8 956 151
922 302
3 833 697
831 816
521 910
395 943
2 450 484
4 712 169
2 417 819
613 464
244 243
1 436 643
4 243 982
1 313 875
161 176
2 225 355
798 462
33 030
1 100 598
102 139
31/12/12
8 639 032
1 130 078
3 806 255
895 267
481 797
429 175
1 896 460
4 782 641
2 604 713
749 637
158 914
1 269 377
3 856 391
1 138 193
8
2 068 288
782 446
33 053
1 038 672
46 429
191 126
167 688
1 225 926
1 016 474
73 957
135 495
397 191
258 117
35 930
103 144
2 342 592
821 972
751 803
2 412 761
727 490
1 685 271
1 241 731
905 019
97 755
238 957
260 269
204 211
26 184
29 874
1 944 826
398 502
51 354
2 291 974
585 612
1 706 362
31/12/13
14
85 422 165
60 312 915
25 109 250
51 201 533
30 228 093
4 040 441
14 650 594
2 282 405
7 757 907
7 757 907
6 118 280
1 968 030
2 569 684
1 554 658
14 399 675
1 731 419
414 034
1 685 271
174 822 670
PASSIF
Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux
Dettes envers les établissements de crédit et assimilés
A vue
A terme
Dépôts de la clientèle
Comptes à vue créditeurs
Comptes d'épargne
Dépôts à terme
Autres comptes créditeurs
Titres de créance émis
Titres de créance négociables
Emprunts obligataires
Autres titres de créance émis
Autres passifs
Provisions pour risques et charges
Provisions réglementées
Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie
Dettes subordonnées
Ecarts de réévaluation
Réserves et primes liées au capital
Capital
Actionnaires. Capital non versé (-)
Report à nouveau (+/-)
Résultats nets en instance d'affectation (+/-)
Résultat net de l'exercice (+/-)
TOTAL DU PASSIF
HORS BILAN
Engagements donnés
Engagements de financement donnés en faveur d'établissements de crédit et assimilés
Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle
Engagements de garantie d'ordre d'établissements de crédit et assimilés
Engagements de garantie d'ordre de la clientèle
Titres achetés à réméré
Autres titres à livrer
Engagements reçus
Engagements de financement reçus d'établissements de crédit et assimilés
Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit et assimilés
Engagements de garantie reçus de l'Etat et d'organismes de garantie divers
Titres vendus à réméré
Autres titres à recevoir
31/12/13
48 310 528
1 066 628
30 830 719
7 184 099
9 229 082
5 204 118
7 563
5 165 515
31 040
-
ETAT DES SOLDES DE GESTION
TABLEAU DE FORMATION DES RESULTATS
(+) Intérêts et produits assimilés
(-) Intérêts et charges assimilées
MARGE D’INTERET
(+) Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location
(-) Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location
Résultat des opérations de crédit-bail et de location
(+) Commissions perçues
(-) Commissions servies
MARGE SUR COMMISSIONS
(+) Résultat des opérations sur titres de transaction
(+) Résultat des opérations sur titres de placement
(+) Résultat des opérations de change
(+) Résultat des opérations sur produits dérivés
RESULTAT DES OPERATIONS DE MARCHE
(+) Divers autres produits bancaires
(-) Diverses autres charges bancaires
PRODUIT NET BANCAIRE
(+) Résultat des opérations sur immobilisations financières
(+) Autres produits d’exploitation non bancaire
(-) Autres charges d’exploitation non bancaire
(-) Charges générales d’exploitation
RESULTAT BRUT D’EXPLOITATION
(+) Dotations nettes des reprises aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance
(+) Autres dotations nettes des reprises aux provisions
RESULTAT COURANT
RESULTAT NON COURANT
(-) Impôts sur les résultats
RESULTAT NET DE L’EXERCICE
(+) Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles
(+) Dotations aux provisions pour dépréciation des immobilisations financières
(+) Dotations aux provisions pour risques généraux
(+) Dotations aux provisions réglementées
(+) Dotations non courantes
(-) Reprises de provisions
(-) Plus-values de cession sur immobilisations incorporelles et corporelles
(+) Moins-values de cession sur immobilisations incorporelles et corporelles
(-) Plus-values de cession sur immobilisations financières
(+) Moins-values de cession sur immobilisations financières
(-) Reprises de subventions d’investissement reçues
(+) CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT
(-) Bénéfices distribués
(+) AUTOFINANCEMENT
BANQUE CENTRALE POPUALIRE
RAPPORT GENERAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
EXERCICE DU 1er JANVIER AU 31 DECEMBRE 2013
Deloitte Audit
288, Boulevard Zerktouni
Casablanca, Maroc
31/12/13
5 587 816
3 275 526
2 312 290
396 881
78 906
317 975
855 193
5 975
265 041
61 236
1 187 445
535 180
108 907
4 243 983
-85 516
1 268 435
28 999
2 225 355
3 172 548
-796 384
-33 572
2 342 592
70 169
727 490
1 685 271
191 126
80 897
672 118
82 119
7 234
444
45 440
132 177
2 627 240
822 424
1 804 816
(en milliers de DH)
31/12/12
21
78 225 095
54 918 560
23 306 535
49 554 642
30 594 855
3 646 816
12 185 555
3 127 416
3 927 674
3 927 674
1 408 559
1 276 070
2 804 259
1 554 658
13 911 204
1 731 419
387 958
1 706 362
156 487 921
(en milliers de DH)
31/12/12
43 803 053
2 125 401
27 442 300
6 198 350
8 037 002
6 613 502
5 700
6 576 762
31 040
-
(en milliers de DH)
31/12/12
5 831 600
3 513 264
2 318 336
429 752
11 144
418 608
342 331
135 141
208 248
41 272
726 992
489 580
97 125
3 856 391
-62 072
1 138 193
8
2 068 288
2 864 216
-772 380
-147 010
1 944 826
347 148
585 612
1 706 362
167 688
67 002
100 000
4 930
549
8
2 035 581
687 547
1 348 034
Mazars Audit et Conseil
101, Boulevard Abdelmoumen
Casablanca, Maroc
Aux actionnaires de la BANQUE CENTRALE POPULAIRE
Conformément à la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous avons effectué l'audit des états de synthèse ci-joints de la BANQUE CENTRALE POPULAIRE, comprenant le bilan, le compte de produits et charges, l'état des soldes de gestion,
le tableau des flux de trésorerie et l’état des informations complémentaires (ETIC) relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2013. Ces états de synthèse font ressortir des capitaux propres et assimilés de KMAD 22.354.741 dont un bénéfice net de KMAD 1.685.271.
Responsabilité de la direction
La direction est responsable de l'établissement et de la présentation sincère de ces états de synthèse, conformément au référentiel comptable admis au Maroc. Cette responsabilité comprend la conception, la mise en place et le suivi d'un contrôle interne
relatif à l'établissement et la présentation des états de synthèse ne comportant pas d'anomalie significative, ainsi que la détermination d'estimations comptables raisonnables au regard des circonstances.
Responsabilité des auditeurs
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la base de notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la Profession au Maroc. Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles d'éthique, de
planifier et de réaliser l'audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états de synthèse ne comportent pas d'anomalie significative.
Un audit implique la mise en œuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants concernant les montants et les informations fournis dans les états de synthèse. Le choix des procédures relève du jugement de l'auditeur, de même que l'évaluation du
risque que les états de synthèse contiennent des anomalies significatives. En procédant à ces évaluations du risque, l'auditeur prend en compte le contrôle interne en vigueur dans l'entité relatif à l'établissement et la présentation des états de synthèse afin de
définir des procédures d'audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d'exprimer une opinion sur l'efficacité de celui-ci.
Un audit comporte également l'appréciation du caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, de même que l'appréciation de la présentation d'ensemble des états de synthèse.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Opinion sur les états de synthèse
Nous certifions que les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus sont réguliers et sincères et donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et
du patrimoine de la BANQUE CENTRALE POPULAIRE au 31 décembre 2013 conformément au référentiel comptable admis au Maroc.
Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci-dessus, nous attirons l'attention sur la présentation en charges non courantes d'une dotation aux provisions pour risques généraux de 672.118 KMAD.
Vérifications et informations spécifiques
Nous avons procédé également aux vérifications spécifiques prévues par la loi et nous nous sommes assurés notamment de la concordance des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration destiné aux actionnaires avec les
états de synthèse de la banque.
Casablanca, le 19 février 2014
Deloitte Audit
Les Commissaires aux Comptes
Mazars Audit et Conseil
Fawzi BRITEL Kamal MOKDAD
Associé Associé Gérant
TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE
(en milliers de DH)
31/12/13
1) Produits d’exploitation bancaire perçus
7 958 388
7 666 604
35 930
26 183
1 411 056
797 742
(5 703 969)
(5 710 313)
2) Récupération de créances amorties
3) Produits d’exploitation non bancaire perçus
4) Charges d’exploitation bancaire versées
5) Charges d’exploitation non bancaire versées
(79 685)
(51 204)
(2 034 229)
(1 897 056)
(727 490)
(585 612)
860 001
246 344
8) Créances sur les établissements de crédit et assimilés
(1 501 225)
(1 319 288)
9) Créances sur la clientèle
(5 649 961)
(900 289)
(10 827 332)
(4 703 687)
462 347
(513 805)
12) Immobilisations données en crédit bail et en location
-
-
13) Dettes envers les établissements de crédit et assimilés
7 197 070
4 526 663
6) Charges générales d’exploitation versées
7) Impôt sur les résultats versés
I- FLUX DE TRESORERIE NETS PROVENANT DU COMPTE PRODUITS ET CHARGES
Variations des :
10) Titres de transaction et de placement
11) Autres actifs
14) Dépôts de la clientèle
1 584 504
(589 563)
15) Titres de créances émis
3 810 000
855 731
16 ) Autres passifs
4 709 837
59 783
II- SOLDE DES VARIATIONS DES ACTIFS ET PASSIFS D’EXPLOITATION
(214 760) (2 584 455)
III- FLUX DE TRESORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITES D’EXPLOITATION (I+II)
645 241 (2 338 111)
17) Produits des cessions d’immobilisations financières
476 167
2 045 839
18) Produits des cessions d’immobilisations incorporelles et corporelles
116 711
4 314
(2 341 819)
(3 779 860)
(602 157)
(462 952)
19) Acquisition d’immobilisations financières
20) Acquisition d’immobilisations corporelles et incorporelles
21) Intérêts perçus
872 301
878 663
22) Dividendes perçus
446 588
397 522
(1 032 209)
(916 474)
101 986
500 000
24) Emission de dettes subordonnées
-
-
25) Emission d’actions
-
3 393 148
IV- FLUX DE TRESORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITES D’ INVESTISSEMENT
23) Subventions , fonds publics et fonds spéciaux de garantie reçus
26) Remboursement des capitaux propres et assimilés
27) Intérêts versés
28) Dividendes versés
V- FLUX DE TRESORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITES DE FINANCEMENT
VI- VARIATION NETTE DE LA TRESORERIE ( III+IV+V)
CREANCES SUR LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT ET ASSIMILES
31/12/12
-
-
(75 000)
(75 000)
(822 424)
(687 547)
(795 438)
3 130 601
(1 182 406)
(123 984)
VII-TRESORERIE A L’ OUVERTURE DE L’EXERCICE
3 157 603
3 281 587
VIII-TRESORERIE A LA CLOTURE DE L’EXERCICE
1 975 197
3 157 603
PRINCIPALES METHODES D’EVALUATION APPLIQUEES
INDICATION DES METHODES D'EVALUATION APPLIQUEES PAR L' ETABLISSEMENT
* Application des méthodes d'évaluation prévues par le plan comptable des établissements de crédit
( P.C.E.C ) entré en vigueur depuis le 01/01/2000 , mis à jour en 10/2007 et applicable à compter du
01/01/2008 CREANCES
NATURE DES CHANGEMENTS
I-Changement affectant les méthodes
d' évaluation
II-Changement affectant les régles de
présentation
JUSTIFICATION
DES CHANGEMENTS
T
NEAN
INFLUENCE SUR LE
PATRIMOINE ,
LA SITUATION FINANCIERE ET
LES RESULTATS
T
NEAN
ETAT DES DEROGATIONS
INDICATIONS DES DEROGATIONS
JUSTIFICATION
DES DEROGATIONS
INFLUENCE SUR LE
PATRIMOINE ,
LA SITUATION FINANCIERE ET
LES RESULTATS
I-Dérogations aux principes comptables
fondamentaux
II-Dérogations aux méthodes d'évaluation
III-Dérogations aux règles d'établissement
et de présentation des états de synthèse
T
NEAN
T
NEAN
Autres
établissements
de crédit et
assimilés au
Maroc
Banques au
Maroc
COMPTES ORDINAIRES DEBITEURS 1 536 360
79 703
159 754
VALEURS REÇUES EN PENSION
50 782
- au jour le jour
- à terme
50 782
PRETS DE TRESORERIE
- 1 932 071
100 000
- au jour le jour
- à terme
- 1 932 071
100 000
PRETS FINANCIERS
251 429 11 516 335
AUTRES CREANCES
149 729
INTERETS COURUS A RECEVOIR
3 367
103 331
CREANCES EN SOUFFRANCE
1 536 360 2 467 081 11 879 420
TOTAL
(en milliers de DH)
Etablissements
de crédit à
l'étranger
TOTAL
31/12/13
Secteur
public
CREANCES
CREDITS DE TRESORERIE
- Comptes à vue débiteurs
- Créances commerciales sur le Maroc
- Crédits à l'exportation
- Autres crédits de trésorerie
CREDITS A LA CONSOMMATION
CREDITS A L'EQUIPEMENT
CREDITS IMMOBILIERS
AUTRES CREDITS
CREANCES ACQUISES PAR AFFACTURAGE
INTERETS COURUS A RECEVOIR
CREANCES EN SOUFFRANCE
- Créances pré-douteuses
- Créances douteuses
- Créances compromises
TOTAL
2 327 660
1 982 887
344 773
1 696 428
1 998 442
387 215
52 982
6 462 727
TOTAL
31/12/12
2 403 341 4 179 158 6 087 839
50 782
50 782
5 716 717 7 748 788 6 611 285
500 000
5 716 717 7 748 788 6 111 285
- 11 767 764 10 704 548
149 729
215 938
13 146
119 844
144 608
8 133 204 24 016 065 23 764 218
CREANCES SUR LA CLIENTELE
(en milliers de DH)
SECTEUR PRIVE
Entreprises Entreprises
non
financières financières
55 27 190 044
55 17 086 735
- 2 490 197
95 890
- 7 517 222
1 066 078 18 732 884
- 11 589 858
3 619 734
432 255
- 1 730 128
61 890
582 073
806 581
81 174
184 576
540 831
4 747 757 61 063 823
Total
31/12/13
Autre
clientèle
Tota l
31/12/12
168 873 29 686 632 31 268 386
26 578 19 096 255 15 830 635
2 490 197 2 460 797
95 890
66 385
142 295 8 004 290 12 910 569
2 183 964 2 183 964 1 999 756
5 848 21 501 238 18 829 876
10 093 792 21 683 650 20 034 128
1 309 663 7 360 094 4 989 009
- 2 117 343 2 277 937
82 284
779 229
902 531
474 801 1 281 382
645 402
93 119
174 293
149 935
210 814
395 390
82 986
170 868
711 699
412 481
14 319 225 86 593 532 80 947 025
VENTILATION DES TITRES DE TRANSACTION ET DE PLACEMENT
ET DES TITRES D’INVESTISSEMENT
(en milliers de DH)
TITRES DE TRANSACTION
Bons Du Trésor Et Valeurs Assimilées
Obligations
Autres Titres De Créance
Titres De Propriété
TITRES DE PLACEMENT
Bons Du Trésor Et Valeurs Assimilées
Obligations
Autres Titres De Créance
Titres De Propriété
TITRES D'INVESTISSEMENT
Bons Du Trésor Et Valeurs Assimilées
Obligations
Autres Titres De Créance
TOTAL GENERAL
Valeur
comptable brute Valeur actuelle
29 803 435 29 803 435
21 296 704 21 296 704
48 659
48 659
8 458 072 8 458 072
2 223 570 2 127 870
160 437
144 933
221 456
221 456
1 841 677 1 761 481
18 556 040 18 555 024
17 782 276 17 781 260
661 876
661 876
111 888
111 888
50 583 045 50 486 329
Valeur de
remboursement
20 888 650
20 843 050
45 600
Plus-values
latentes
-
354 500
138 100
216 400
17 368 929
16 618 850
642 052
108 027
38 612 079
-
Moins-values
latentes
-
Provisions
95 700
15 504
95 700
15 504
-
80 196
1 016
1 016
80 196
1 016
1 016
-
96 716
96 716
VENTILATION DES TITRES DE TRANSACTION ET DE PLACEMENT
ET DES TITRES D’INVESTISSEMENT PAR CATEGORIE D’EMETTEUR
(en milliers de DH)
Etablissements de
crédit et
assimilés
* Les états de synthèse sont présentés conformément aux dispositions du P.C.E.C
ETAT DES CHANGEMENTS DE METHODES
Bank AlMaghrib, Trésor
Public et Service
des Chèques
Postaux
TITRES COTES
Bons Du Trésor Et Valeurs Assimilées
Obligations
Autres Titres De Créance
Titres De Propriété
TITRES NON COTES
Bons Du Trésor Et Valeurs Assimilées
Obligations
Autres Titres De Créance
Titres De Propriété
TOTAL
202 336
4 352
197 984
292 812
180 925
111 887
495 148
EMETTEURS PRIVES
Emetteurs
publics
Financiers
-
Non
financiers
65
293 234
279 402
65
39 852 391 9 421 049
39 222 897
42 871
586 623 9 421 049
39 852 391 9 421 114
13 832
424 442
424 442
717 676
Total
31/12/13
465 567
495 635
288 300
283 754
177 267
211 881
49 990 694 37 593 010
39 222 897 27 159 905
648 238 1 008 196
710 581
111 887
10 007 672 8 714 328
50 486 329 38 058 577
DETAIL DES AUTRES ACTIFS
(en milliers de DH)
31/12/13
INSTRUMENTS OPTIONNELS
OPERATIONS DIVERSES SUR TITRES (DEBITEUR)
Sommes réglées à récupérer auprès des émetteurs
Autres comptes de règlement relatif aux opérations sur titres
DEBITEURS DIVERS
- Sommes dues par l’Etat
- Sommes dues par les organismes de prévoyance
- Sommes diverses dues par le personnel
- Comptes clients de prestations non bancaire
- Divers autres débiteurs
Valeurs et emplois divers
- Valeurs et emplois divers
Comptes d’ajustement de hors bilan (débiteur)
Comptes d’écart sur devises et titres (débiteur)
Pertes potentielles sur opérations de couverture non dénouées
Pertes à étaler sur opérations de couvertures dénouées
Charges à répartir sur plusieurs exercices
Comptes de liaison entre siège, succursales et agences au Maroc (débiteur)
Produits à recevoir et charges constatées d’avance
- Produits à recevoir
- Charges constatées d’avance
Comptes transitoires ou d’attente débiteurs
Créances en souffrance sur opérations diverses
Provisions pour créances en souffrance sur opérations diverses
TOTAL
Total
31/12/12
5 075
937 347
140 414
299
6 139
790 495
17 665
17 665
78 211
118
159 725
189 670
184 896
4 774
125 761
1 513 572
31/12/12
4 107
1 011 978
152 876
623
5 572
852 907
17 939
17 939
100 917
157 989
22 624
229 954
220 269
9 685
429 994
1 975 502
137
TITRES DE PARTICIPATIONS ET EMPLOIS ASSIMILES
Dénomination ou raison sociale de la
société émettrice
A) PARTICIPATION DANS LES E/SES LIEES
CHAABI INTER.BANK OFF SHORE (CIB)
CHAABI BANK
BPMC
BPMG
ATLANTIC BUSINESS INTERNATIONAL (ABI)
MEDIAFINANCE
VIVALIS SALAF
BP SHORE (ESSOUKNA)
CHAABI LLD
MAROC ASSISTANCE INTERNATIONALE
DAR ADDAMANE
STE H. PARTNERS GESTION
UPLINE GROUP
GENEX PARTICIPATIONS
SCI OASIS YVES
SCI AL MASSIRA
SCI OASIS PAPILLONS
SCI OASIS JEAN
CHAABI CAPITAL INVESTISSEMENT
CHAABI DOC NET
BANK AL AMAL
SIBA
FONDS MOUSSAHAMA 2
MAROC LEASING
SCI DAIT ROUMI II
BP OUTSOURCING PROCESS
BPR
B) AUTRES TITRES DE PARTICIPATION
IDMAJ SAKANE
SOGEPOS
BENAF
REGIONAL GESTION
SOCIETE MONETIQUE INTERBANCAIRE
MITC
EUROCHEQUE
MITC CAPITAL
MOROCCAN FINANCIAL BOARD
FIROGEST
CASA TRANSPORTS
CASA AMENAGEMENT
C) TITRES ACTIVITE DE PORTEFEUILLE
AWB MOROCCO MAURITANIE
UNIVERSITE INTERNATIONALE DE RABAT
D) EMPLOIS ASSIMILES
OCP
UBAF
BACB
BACB
UBAE
AUTRES
Total Général
Secteur d’activité
Banque offshore
Banque
Banque
Banque
Holding
Marché de capitaux
Crédit Consommation
Immobilier
Loc long durée
Assistance
Cautiont de Crédit
Sté de gestion
Banque d'affaires
Sté de portefeuille
Immobilier
Immobilier
Immobilier
Immobilier
Fonds d'invest
Gestion des archives
Banque
Immobilier
Fonds d'invest
Crédit bail
Immobilier
Holding
Banques
Capital Social
en milliers
Taux de
participation
2 200 USD
37 478 EUR
10 000 000 FCFA
50 000 000 GNF
113 964 700 FCFA
206 403
177 000
150 000
31 450
50 000
75 000
5 000
46 784
1 250
15
10
8
15
600 000
36 626
600 000
3 333
400 000
277 677
10
5 000
70,00%
100,00%
62,50%
55,94%
50,00%
60,00%
64,01%
51,00%
73,62%
77,43%
5,71%
50,00%
74,87%
100,00%
99,67%
95,00%
99,33%
99,67%
49,00%
31,84%
24,03%
90,10%
60,00%
53,11%
90,00%
52,00%
Immobilier
Services
Immobilier
Sté de gestion
Services
Services
Services
Sté de gestion
Financier
Sté de gestion
Services
Services
20 000
35 000
192
1 000
98 200
46 000
1 500
2 000
140 000
2 000
4 000 000
40 000
10,00%
13,20%
100,00%
18,00%
13,24%
17,50%
17,48%
20,00%
14,29%
12,50%
0,38%
12,50%
Financier
Enseignement
14 940 EUR
111 000
33,03%
45,05%
8 287 500
250 727 EUR
79 453 LS
3,88%
4,99%
8,26%
151 061 EUR
4,66%
Industrie
Banque
Banque
Banque
Banque
Valeur
comptable
brute
Ecart de
conversion
4 080 667
12 601
436 305
18 793
90 529
975 583
141 052
166 842
76 500
23 152
71 267
4 319
2 500
760 375
1 360
3 282
0
814
1 936
294 000
11 439
143 921
59 200
240 000
493 623
9
2 600
48 665
91 266
2 000
4 622
22 828
180
12 853
8 050
84
400
20 000
250
15 000
5 000
105 417
55 417
50 000
4 092 742
3 300 000
140 467
66 229
99 607
92 797
393 642
8 370 092
Provisions
cumulées
20 891
-288
6 623
2 514
6 256
5 786
-
-226
-226
2 637
-410
4 307
-1 424
-271
435
23 302
194 474
58
69 803
124 613
10 433
10 111
84
239
18 615
-
Valeur
comptable
nette
3 865 300
12 889
429 682
16 279
84 272
969 797
141 052
166 842
76 500
23 152
71 267
4 319
2 500
760 375
1 302
3 282
0
814
1 936
224 197
11 439
143 921
59 200
115 387
493 623
9
2 600
48 665
80 833
2 000
4 622
12 717
180
12 853
8 050
400
20 000
250
14 761
5 000
105 643
55 643
50 000
4 071 490
3 300 000
140 878
61 922
101 030
93 068
374 592
8 123 266
(en milliers de DH)
Extrait des derniers états de synthèse de
la sté émettrice
Date de clôture Situation nette
de l’exercice
30-juin-13
31-déc-12
30-juin-13
30-juin-13
30-juin-13
30-juin-13
30-juin-13
30-juin-13
30-juin-13
30-juin-13
31-déc-12
31-déc-12
31-déc-12
31-déc-12
31-déc-12
31-déc-12
31-déc-12
31-déc-12
30-juin-13
30-juin-13
31-déc-12
31-déc-12
31-déc-12
30-juin-13
31-déc-10
30-juin-13
Résultat net
15 523
30 142
15 495 877
82 310 386
116 694 435
440 300
452 486
182 543
31 426
178 154
223 318
8 592
1 332 914
1 302
-1 285
-3 403
-398
-74
539 524
51 502
811 123
9 631
207 579
778 725
80
14 386
44 014
43 725
1 512
-75
232 896
47 041
1 972
102 569
3 416
3 936 342
42 274
31-déc-12
31-déc-12
31-déc-12
31-déc-12
31-déc-12
31-déc-12
31-déc-12
31-déc-12
31-déc-12
31-déc-12
31-déc-12
3 669
25
-297 792
11 773 880
2 960 258
-974
27 125
13 720
-537
19 726
1 091
-8 878
66 463
-7
-180
-125
-18
-12
-28 226
2 860
21 652
191
-106 100
34 495
-2
9 298
6 509
4 042
-2
-1 760
66 163
2 204
112
-147
4
-59 908
1 731
Devise
USD
EUR
FCFA
GNF
FCFA
MAD
MAD
MAD
MAD
MAD
MAD
MAD
MAD
MAD
MAD
MAD
MAD
MAD
MAD
MAD
MAD
MAD
MAD
MAD
MAD
MAD
MAD
MAD
MAD
MAD
MAD
MAD
MAD
MAD
MAD
MAD
MAD
MAD
149 151
27 774
3 807
19 264
4 055
20 131
44 176
816
22 120
3 718
3 290
15 080
15 080
30-juin-12
50 116
-27 766
MAD
30-juin-13
31-déc-12
31-déc-12
56 736 983
303 828
189 770
2 779 859
17 603
10 223
MAD
EUR
LS
31-déc-12
210 722
15 833
EUR
APPARENTES
Eses
Eses Non
Financières
Financières
Autres
Apparentes
31/12/13
18 615
223 523
PRODUITS
INSCRITS
AU CPC
CREANCES SUBORDONNEES
282 357
242 664
8 164
7 735
13 771
10 023
446 588
(en milliers de DH)
Montant
Global
Créances subordonnées
Titres subordonnés des établissements de crédit et assimilés
Titres subordonnés de la clientèle
Prêts subordonnés aux établissement de crédits et assimilés
Prêts subordonnés à la clientèle
Créances subordonnées en souffrance
Agios réservés sur créances subordonnées
Ets. De Cred.
& Assim.
1 154 139
1 154 139
31/12/12
1 154 139
1 154 139
1 154 240
1 154 240
(-) Provisions pour créances subordonnées en souffrance
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES ET CORPORELLES
(en milliers de DH)
AMORTISSEMENTS ET/OU PROVISIONS
IMMOBILISATIONS
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
Droit au bail
Immobilisations en recherche et développement
Autres immobilisations incorporelles d’exploitation
Immobilisations incorporelles hors exploitation
Montant des
Montant des acMontant brut au
cessions ou
Montant brut à la Montant des amorau cours retraits
début de l’exercice quisitions
au cours de fin de l’excercice
tissements et/ou
Dotations au titre
de l’exercice
l’exercice
provisions au début
de l’exercice
de l’exercice
Montant des
amortissements
sur immobilisations
sorties
Montant net à la
fin de l’exercice
Cumul
432 115
58 759
-
490 874
248 935
43 569
-
292 504
198 371
99 671
4 750
-
104 421
-
-
-
-
104 421
-
-
-
-
-
-
-
-
-
332 444
54 009
-
386 454
248 935
43 569
-
292 504
93 950
-
-
-
-
-
-
-
-
-
IMMOBILISATIONS CORPORELLES
3 494 508
544 796
113 927
3 925 378
1 481 881
147 594
2 643
1 626 833
2 298 545
IMMEUBLE D’EXPLOITATION
1 026 270
107 759
-
1 134 029
483 942
39 816
-
523 758
610 271
Terrain d’exploitation
132 767
32 100
-
164 867
-
-
-
-
164 867
Immeubles d’exploitation bureaux
893 503
75 659
-
969 162
483 942
39 816
-
523 758
445 405
-
-
-
-
-
-
-
-
-
540 020
21 806
1 476
560 350
377 346
37 832
1 394
413 785
146 565
Mobilier de bureau d’exploitation
161 574
4 983
220
166 337
107 867
8 783
220
116 430
49 907
Matériel de bureau d’exploitation
28 601
778
17
29 362
20 886
1 284
13
22 157
7 205
252 739
15 442
558
267 623
209 774
19 203
558
228 419
39 203
2 751
491
313
2 929
2 298
255
233
2 319
610
94 355
113
369
94 099
36 521
8 307
369
44 459
49 640
Immeubles d’exploitation logement de fonction
MOBILIER ET MATERIEL D’EXPLOITATION
Matériel informatique
Matériel roulant rattaché à l’exploitation
Autres matériels d’exploitation
AUTRES IMMOBILISATIONS CORPORELLES D’EXPLOITATION
416 593
49 536
-
466 129
254 018
28 516
-
282 534
183 595
1 511 626
365 694
112 450
1 764 870
366 575
41 430
1 249
406 756
1 358 114
Terrain hors exploitation
709 068
173 805
108 180
774 693
-
-
-
-
774 693
Immeubles hors exploitation
656 909
169 071
2 863
823 116
285 503
29 558
1 244
313 817
509 299
Mobilier et matériel hors exploitation
55 010
133
5
55 137
34 849
3 777
5
38 621
16 516
Autres immobilisations corporelles hors exploitation
90 639
22 686
1 402
111 923
46 223
8 094
-
54 318
57 605
3 926 624
603 555
113 927
4 416 252
1 730 817
191 162
2 643
1 919 336
2 496 916
IMMOBILISATIONS CORPORELLES HORS EXPLOITATION
TOTAL
CESSIONS DES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES ET CORPORELLES
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
- Droit au bail
- Immobilisations en recherche et développement
- Autres immobilisations incorporelles d'exploitation
- Immobilisations incorporelles hors exploitation
IMMOBILISATIONS CORPORELLES
- IMMEUBLE D'EXPLOITATION
Terrain d'exploitation
Immeubles d'exploitation bureaux
Immeubles d'exploitation logement de fonction
- MOBILIER ET MATERIEL D'EXPLOITATION
Mobilier de bureau d'exploitation
Matériel de bureau d'exploitation
Matériel informatique
Matériel roulant rattaché à l'exploitation
Autres matériels d'exploitation
- AUTRES IMMOBILISATIONS CORPORELLES D'EXPLOITATION
- IMMOBILISATIONS CORPORELLES HORS EXPLOITATION
Terrain hors exploitation
Immeubles hors exploitation
Mobilier et matériel hors exploitation
Autres immobilisations corporelles hors exploitation
TOTAL
112 588
1 476
220
17
558
313
369
111 111
108 180
2 926
5
112 588
Bank Al Maghrib,
Trésor Public
et Service des
Chèques Postaux
Banques
au Maroc
COMPTES ORDINAIRES CREDITEURS
- 62 541 333
VALEURS DONNEES EN PENSION
15 070 127
301 540
- au jour le jour
- à terme
15 070 127
301 540
EMPRUNTS DE TRESORERIE
1 475 000
538 665
- au jour le jour
437 149
- à terme
1 475 000
101 516
EMPRUNTS FINANCIERS
19 162
AUTRES DETTES
500
25 565
INTERETS COURUS A PAYER
20 872
727 857
TOTAL
16 585 661 64 134 960
Etablissements
de crédit
à l’étranger
Total
31/12/13
194 874
50 471 62 786 678
- 15 371 667
- 15 371 667
8 000 4 341 990 6 363 655
437 149
8 000 4 341 990 5 926 506
99 876
119 038
26 065
107
6 240
755 076
202 981 4 498 577 85 422 179
DEPOTS DE LA CLIENTELE
DEPOTS
COMPTES A VUE CREDITEURS
COMPTES D'EPARGNE
DEPOTS A TERME
AUTRES COMPTES CREDITEURS
INTERETS COURUS A PAYER
TOTAL
Secteur
public
634 749
1 000 000
10
7 308
1 642 067
Total
31/12/12
56 766 493
13 746 565
13 746 565
6 637 096
948 548
5 688 548
24 156
347 887
702 919
78 225 116
(en milliers de DH)
SECTEUR PRIVE
Total
Total
Entreprises
Autre
31/12/13
31/12/12
non
clientèle
financières
168 408 14 731 820 14 688 625 30 223 602 30 590 927
4 003 308 4 003 308
3 619 580
4 837 400 2 422 787 6 285 477 14 545 664 12 036 277
27 635
492 864 1 761 675 2 282 184 3 127 243
34 924
19 715
84 828
146 775
180 615
5 068 367 17 667 186 26 823 913 51 201 533 49 554 642
Entreprises
financières
116 711
130
1
128
1
116 581
111 105
5 476
116 711
7 233
67
66
1
7 166
3 348
3 818
7 233
-444
-21
-3
-18
-423
-423
-444
(en milliers de DH)
31/12/13
1 638
4 022 222
5 116
1 169 486
256 289
73 814
144
1 965
837 274
188
304 773
541 026
492 996
48 029
73 831
6 118 280
2 506 013
128 820
2 038 491
116 185
222 518
-
SUBVENTIONS, FONDS PUBLICS AFFECTES ET FONDS SPECIAUX
DE GARANTIE
31/12/13
31/12/12
SUBVENTIONS ET FONDS PUBLICS AFFECTES
Subventions d’investissement reçues
- Subventions d’investissement reçues
- Subventions d’investissement reçues inscrites au CPC
Fonds publics affectés
- Fonds publics affectés
2 569 684
2 804 259
Fonds de garantie à caractère mutuel
Dotations
Autres
variations
Reprises
Encours 31/12/13
1 276 071
83 577
82 839
900 000
33 845
175 809
1 109 501
1 013 076
15 529
80 897
730 115
3 399
952
672 118
22 450
31 194
359 332
244 441
34 999
79 893
34 702
13 676
20 152
874
3 485
3 485
-3 454
-3 454
-2 299
2 299
3 782 084
1 839 616
394 034
31
TITRES DE CREANCES EMIS AU 31/12/2013
(en milliers de DH)
NATURE DES TITRES
date de
jouissance
15/04/13
06/06/13
28/10/13
28/10/13
04/11/13
28/11/13
16/02/13
16/02/13
Certificat de dépôts
Certificat de dépôts
Certificat de dépôts
Certificat de dépôts
Certificat de dépôts
Certificat de dépôts
Certificat de dépôts
Certificat de dépôts
Intérêts courus à payer
TOTAL
CARACTERISTIQUES
date
valeur
taux
d’échéance
nominale
14/04/14
700 000
4,55%
04/06/14 1 900 000
4,57%
27/04/14 1 000 000
4,05%
27/10/14 1 550 000
4,45%
03/02/14
10 000
3,68%
27/02/14
300 000
3,65%
16/06/14
500 000
4,03%
15/12/14 1 700 000
4,42%
3 259 667
128 820
2 810 611
96 715
223 521
1 968 030
69 846
83 792
1 572 118
33 845
208 428
5 227 697
(en milliers de DH)
mode de
remboursment
In Fine
In Fine
In Fine
In Fine
In Fine
In Fine
In Fine
In Fine
31/12/13
700 000
1 900 000
1 000 000
1 550 000
10 000
300 000
500 000
1 700 000
97 907
7 757 907
IMMOBILISATIONS DONNEES EN CREDIT-BAIL
ET EN LOCATION SIMPLE AU 31/12/2013
- Fonds de garantie à caractère mutuel
- Autres fonds spéciaux de garantie
2 569 684
2 804 259
NEANT
IMMOBILISATIONS DONNEES EN CREDIT BAIL ET EN LOCATION SIMPLE
DETTES SUBORDONNEES
(en milliers de DH)
MONTANT
GLOBAL
DETTES SUBORDONNEES
DETTES SUBORDONNEES A DUREE DETERMINEE
Titres subordonnés à durée déterminée
Emprunts subordonnés à durée déterminée auprès des établissements de crédit
Emprunts subordonnés à durée déterminée auprès de la clientèle
DETTES SUBORDONNEES A DUREE INDETERMINEE
Titres subordonnés à durée indéterminée
Emprunts subordonnés à durée indéterminée auprès des établissements de crédit
Emprunts subordonnés à durée indéterminée auprès de la clientèle
INTERETS COURUS A PAYER
31/12/12
2 354
191 909
600 376
123 225
71 327
129
1 457
404 238
2 507
43
482 166
436 071
46 095
129 204
1 408 559
(en milliers de DH)
Encours 31/12/12
PROVISIONS DEDUITES DE L'ACTIF
Créances sur les établissements de crédit et assimilés
Créances sur la clientèle
Titres de placement et d'investissement
Titres de participation et emplois assimilés
Immobilisations en crédit-bail et en location
Autres actifs
PROVISIONS INSCRITES AU PASSIF
Provisions pour risques d'exécution d'engagements par signature
Provisions pour risques de change
Provisions pour risques généraux
Provisions pour pensions de retraite et obligations similaires
Provisions pour autres risques et charges
Provisions réglementées
TOTAL GENERAL
- Fonds de soutien CPM
109 921
83
4
79
109 838
108 180
1 658
109 921
INSTRUMENTS OPTIONNELS VENDUS
Comptes de règlement d’Opérations sur titres
Dettes sur titres
Versement à effectuer sur titres non libérés
Provisions pour service financier aux émetteurs
Sommes réglées par la clientèle à reverser aux émetteurs
Créditeurs divers
- Sommes dues à l’Etat
- Sommes dues aux organismes de prévoyance
- Sommes diverses dues aux actionnaires et associés
- Sommes dues au personnel
- Fournisseurs de biens et service
- Divers autres Créditeurs
Comptes d’ajustement de hors bilan
Comptes d’écart sur devises et titres
Gains potentiels sur opérations de couverture non dénouées
Gains à étaler sur opérations de couvertures dénouées
Comptes de liaison entre siège, succursales et agences au Maroc (créditeur)
Charges à payer et produits constatés d’avance
- Charges à payer
- Produits constatés d’avance
Comptes transitoires ou d’attente créditeurs
TOTAL
PROVISIONS
Fonds spéciaux de garantie
moins-value de
cession
Produit de la cession plus-value de cession
(en milliers de DH)
Etablissements de crédit et
assimilés au Maroc
DETTES
Valeur comptable
nette
DETAIL DES AUTRES PASSIFS
DETTES ENVERS LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT ET ASSIMILES
Autres
établissements
de crédit et
assimilés au
Maroc
(en milliers de DH)
Cumul des
amortissements et/ou
des provisions pour
dépréciation
2 667
1 394
220
13
558
233
369
1 273
1 268
5
2 667
Valeur
comptable brute
1 554 658
1 500 000
119 000
1 381 000
54 658
NON
APPARENTE
1 431 321
1 381 000
119 000
1 262 000
50 321
ETS. DE CRED
& ASSIM
-
APPARENTES
ESES
ESES NON
FINANCIERES
FINANCIERES
102 193
21 144
98 600
20 400
98 600
20 400
3 593
744
EXERCICE
31/12/13
AUTRES
APPARENTES
-
1 554 658
1 500 000
119 000
1 381 000
54 658
EXERCICE
31/12/12
1 554 658
1 500 000
119 000
1 381 000
54 658
139
CAPITAUX PROPRES
(en milliers de DH)
Réserves et primes liées au capital
Réserve légale
Autres réserves
Primes d'émission, de fusion et d'apport
Capital
Capital appelé
Capital non appelé
Certificats d'investissement
Fonds de dotations
Actionnaires. Capital non versé
Report à nouveau (+/-)
Résultats nets en instance d'affectation (+/-)
Résultat net de l'exercice (+/-)
Total
Encours
31/12/12
13 911 204
148 994
4 281 279
9 480 931
1 731 419
1 731 419
387 958
1 706 362
17 736 943
Affectation du
résultat
488 471
24 148
464 323
Autres
variations
-
488 471
Encours
31/12/13
14 399 675
173 142
4 745 602
9 480 931
1 731 419
1 731 419
26 076
414 034
26 076
1 685 270
18 230 398
ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE
(en milliers de DH)
ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE DONNES
Engagements de financement en faveur d'établissement de crédit et assimilés
Crédits documentaires import
Acceptations ou engagements de payer
Ouvertures de crédit confirmés
Engagements de substitution sur émission de titres
Engagements irrévocables de crédit-bail
Autres engagements de financement donnés
Engagements de financement en faveur de la clientèle
Crédits documentaires import
Acceptations ou engagements de payer
Ouvertures de crédit confirmés
Engagements de substitution sur émission de titres
Engagements irrévocables de crédit-bail
Autres engagements de financement donnés
Engagements de garantie d'ordre d'établissements de crédit et assimilés
Crédits documentaires export confirmés
Acceptations ou engagements de payer
Garanties de crédits données
Autres cautions, avals et garanties donnés
Engagements en souffrance
Engagements de garantie d'ordre de la clientèle
Garanties de crédits données
Cautions et garanties en faveur de l'administration publique
Autres cautions et garanties données
Engagements en souffrance
Autres titres à livrer
ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE REÇUS
Engagements de financement reçus d'établissements de crédit et assimilés
Ouvertures de crédit confirmés
Engagements de substitution sur émission de titres
Autres engagements de financement reçus
Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit et assimilés
Garanties de crédits
Autres garanties reçues
Engagements de garantie reçus de l'Etat et d'organismes de garantie divers
Garanties de crédits
Autres garanties reçues
Autres titres à recevoir
31/12/13
48 415 784
1 066 628
1 066 628
30 830 720
14 110 038
2 020 476
14 700 206
7 184 099
898 541
6 285 558
9 334 337
162 546
2 572 835
6 493 701
105 256
31/12/12
43 926 875
2 125 401
2 125 401
27 442 300
12 269 576
1 968 819
13 203 905
6 198 350
1 108 714
5 089 636
8 160 824
152 904
2 240 383
5 643 715
123 822
5 204 118
7 564
7 564
5 165 515
5 165 515
31 040
31 040
-
6 613 503
5 701
5 701
6 576 762
6 576 762
31 040
31 040
-
ENGAGEMENTS SUR TITRES
31/12/13
31/12/12
NEA
NT
NEA
NT
ENGAGEMENTS DONNES
Titres achetés à réméré
Titres à livrer
- Marché primaire
- Marché gris
- Marchés réglementés
- Marché gré à gré
- Autres
ENGAGEMENTS REÇUS
Titres vendus à réméré
Titres à recevoir
- Marché primaire
- Marché gris
- Marchés réglementés
- Marché gré à gré
- Autres
(en milliers de DH)
OPERATIONS DE CHANGE A TERME
ET ENGAGEMENTS SUR PRODUITS DERIVES
(en milliers de DH)
OPERATIONS DE CHANGE A TERME
Devises à recevoir
Dirhams à livrer
Devises à livrer
Dirhams à recevoir
Dont swaps financiers de devises
ENGAGEMENTS SUR PRODUITS DERIVES
Engagements sur marchés réglementés de taux d'intérêt
Engagements sur marchés de gré à gré de taux d'intérêt
Engagements sur marchés réglementés de cours de change
Engagements sur marchés de gré à gré de cours de change
Engagements sur marchés réglementés d'autres instruments
Engagements sur marchés de gré à gré d'autres instruments
Opérations de couverture
31/12/13
31/12/12
48 354 119
35 735 840
21 879 026
14 690 939
652 545
944 990
23 418 586
16 872 687
2 403 962
3 227 224
251 547
225 215
52 534
24 993
199 013
200 222
VALEURS ET SURETES REÇUES ET DONNEES EN GARANTIE
(en milliers de DH)
VALEURS ET SÛRETÉS REÇUES EN
GARANTIES
Bons du trésor et valeurs assimilées
Autres titres
Hypothèques
Autres valeurs et sûretés réelles
TOTAL
Valeur comptable
nette
Rubrique de l'actif
ou du hors bilan
enregistrant les
créances ou les
engagements par
signature donnés
156 712
17 956 542
2 238 914
58 190 056
78 542 224
VALEURS ET SÛRETÉ DONNÉES EN
GARANTIES
Bons du trésor et valeurs assimilées
Autres titres
Hypothèques
Autres valeurs et sûretés réelles
TOTAL
Valeur comptable
nette
Montants des
créances et des
engagements par
signature donnés
couverts
-
-
-
-
Rubrique du
passif ou du hors
bilan enregistrant
les dettes ou les
engagements par
signature reçus
384 300
3 393 072
3 777 372
Montants des dettes
ou des engagements
par signature reçus
couverts
-
-
-
-
VENTILATION DES EMPLOIS ET DES RESSOURCES SUIVANT LA
DUREE RESIDUELLE
(en milliers de DH)
D < 1 mois
ACTIF
Créances sur les établissements
de crédit et assimilés
Créances sur la clientèle
Titres de créance
1 mois < D <3mois 3 mois < D < 1 an 1 an < D< 5 ans
D >5 ans
TOTAL
1 747 320
2 079 759
6 323 046
2 756 777
6 660 432
19 567 334
6 606 086
12 260 563
4 803 315
7 961 366
33 342 245
64 973 575
298 376
2 233 018
10 665 242
16 297 928
18 671 289
48 165 853
Créances subordonnées
309 907
829 500
1 139 407
Crédit-bail et assimilés
TOTAL
8 651 782
16 883 247
21 791 603
27 845 571
58 673 966
133 846 169
121 057
21 417 212
458 358
348 218
14 545 846
PASSIF
Dettes envers les établissements
de crédit et assimilés
Dettes envers la clientèle
15 124 394
5 733 353
438 408
831 410
8 155 656
4 752 204
310 000
7 350 000
Titres de créance émis
Emprunts subordonnés
TOTAL
7 660 000
1 500 000
15 955 804
14 199 009
12 540 612
1 958 358
1 500 000
469 275
45 123 058
VENTILATION DE L’ ACTIF, PASSIF ET HORS BILAN EN MONNAIES
ETRANGERES
(en milliers de DH)
31/12/13
31/12/12
ACTIF
Valeurs en caisse,Banques centrales,Trésor public, Service des chèques postaux
Créances sur les établissements de crédit et assimilés
Créances sur la clientèle
Titres de transaction et de placement
Autres actifs
Titres d'investissement
Titres de participation et emplois assimilés
Créances subordonnées
TOTAL ACTIF
PASSIF
Dettes envers les établissements de crédit et assimilés
Dépôts de la clientèle
Autres passifs
TOTAL PASSIF
HORS-BILAN
ENGAGEMENTS DONNES
ENGAGEMENTS RECUS
12 219
112 305
2 051 018
6 553 500
4 302 547
217 125
111 465
1 912 540
13 508 598
13 097 177
4 743 241
1 188 315
7 577 042
13 508 598
5 974 140
2 362 517
4 760 520
13 097 177
14 065 510
3 711 519
11 674 158
4 973 670
8 367 195
2 965 860
MARGE D’INTERET
(en milliers de DH)
INTERETS PERCUS
* Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit
* Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle
* Intérêts et produits assimilés sur titres de créance
INTERETS SERVIS
* Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit
* Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle
* Intérêts et charges assimilées sur titres de créance émis
MARGE D'INTERET
31/12/13
5 587 815
922 302
3 833 697
831 816
3 275 526
2 417 819
613 464
244 243
2 312 289
31/12/12
5 831 600
1 130 078
3 806 255
895 267
3 513 264
2 604 713
749 637
158 914
2 318 336
PRODUITS SUR TITRES DE PROPRIETE
(en milliers de DH)
Produits sur titres de placement (de propriété)
- Dividendes sur titres OPCVM
- Dividendes sur autres titres de propriété
- Autres produits sur titres de propriété
Produits sur titres de participation et emplois assimilés
- Dividendes sur titres de participation
- Dividendes sur participations liées
- Autres produits sur titres de propriété
31/12/13
75 322
53 927
21 395
446 588
15 080
149 151
282 357
31/12/12
84 275
66 736
17 539
397 522
7 800
147 265
242 457
CHARGES GENERALES D’EXPLOITATION
CHARGES GENERALES D'EXPLOITATION
CHARGES DE PERSONNEL
Salaires et appointements
Primes et Gratifications
Autres rémunérations du personnel
Charges d'assurances sociales
Charges de retraite
Charges de formation
Autres charges de personnel
IMPOTS ET TAXES
Taxe urbaine et taxe d'édilité
Patente
Taxes locales
Droits d'enregistrement
Timbres fiscaux et formules timbrées
Taxes sur les véhicules
Autres impôts et taxes, droits assimilés
CHARGES EXTERIEURES
Loyers de crédit-bail
Loyers de location simple
Frais d'entretien et de réparation
Rémunérations du personnel intérimaire
Rémunérations d'intermédiaires et honoraires
Primes d'assurance
Frais d'actes et de contentieux
Frais électricité, eau, chauffage et combustible
CHARGES EXTERNES
Transport et déplacement
Mission et réception
Publicité, publication et relations publiques
Frais postaux & de télécommunication
Frais de recherche et de documentation
Frais de conseil et d'assemblée
Dons et cotisations
Fournitures de bureau et imprimés
Autres charges externes
AUTRES CHARGES D'EXPLOITATION
Frais préliminaires
Frais d'acquisition d'immobilisation
Autres charges à répartir sur plusieurs exercices
Pénalités et délits
Rappels d'impôts autres qu'impôts sur les résultats
Dons libéralités et lots
Subventions d'investissement et d'exploitation accordées
Charges générales d'exploitation des exercices antérieurs
Diverses autres charges générales d'exploitation
DOTATIONS AUX AMORTISSEMENT ET AUX PROVISIONS DES
IMMOBILISATIONS CORPORELLES ET INCORPORELLES
(en milliers de DH)
31/12/13
2 225 355
798 462
246 778
316 913
15 505
50 676
148 987
18 205
1 398
33 030
5 911
13 905
13
4
13 197
264 376
36 953
41 470
124 582
193
32 435
6 986
535
21 222
836 222
32 784
4 290
100 233
82 042
11 811
938
26 780
10 931
566 413
102 139
58 609
43 530
-
2 068 288
782 446
235 850
314 176
17 550
50 059
144 767
17 796
2 248
33 053
5 631
12 620
1
5
21
14 775
253 103
13 705
63 296
117 016
167
32 923
4 746
395
20 855
785 569
31 517
4 696
94 358
70 727
12 168
1 094
26 635
10 364
534 010
46 429
45 214
1 215
-
191 126
167 688
PASSAGE DU RESULTAT NET COMPTABLE AU RESULTAT NET
FISCAL
(en milliers de DH)
REINTEGRATIONS
I - RESULTAT NET COMPTABLE
. Bénéfice net
. Perte nette
II - REINTEGRATIONS FISCALES
1- Courantes
- charges sur exercices préscrits
- TVA / crédits immobiliers au personnel
- excédents d'amortissements
- dons non déductibles
- abandons de créances
- assainissement non déductibles des petites créances
- dotation de prime fin de carrière
- impots sur les sociétés
2- Non courantes
- amendes et pénalités de toutes nature et majorations non déductibles
- divers
III - DEDUCTIONS FISCALES
1- Courantes
Abattement sur les produits de participation
2- Non courantes
Subvention fonds de soutien
Autres déductions
TOTAL
IV - RESULTAT BRUT FISCAL
. Bénéfice brut
si T1 > T2 (A)
. Déficit brut fiscal
si T2 > T1 (B)
V - REPORTS DEFICITAIRES IMPUTES
(C) (1)
. Exercice n-4
. Exercice n-3
. Exercice n-2
. Exercice n-1
VI - RESULTAT NET FISCAL
. Bénéfice net fiscal
( A - C)
OU
. Déficit net fiscal
(B)
VII - CUMUL DES AMORTISSEMENTS FISCALEMENT DIFFERES
VIII - CUMUL DES DEFICITS FISCAUX RESTANT A REPORTER
. Exercice n-4
. Exercice n-3
. Exercice n-2
. Exercice n-1
(1) Dans la limite du montant du bénéfice brut fiscal (A)
DEDUCTIONS
1 685 271
1 445 502
731 733
1 856
1 373
38
124
798
54
727 490
713 769
85
713 684
1 164 584
492 465
492 465
672 118
672 118
3 130 772
COMMISSIONS RECUES ET VERSEES
(en milliers de DH)
31/12/12
1 164 584
1 966 189
1 966 189
COMMISSIONS 2013
E. CREDIT
COMMISSIONS REÇUES
Commissions sur fonctionnement de compte
Commissions sur moyens de paiement
Commissions sur opérations de titres
Commissions sur titres en gestion/en dépôt
Commissions sur prestations de service sur crédit
Produits sur activités de conseil et d'assistance
Autres produits sur prestations de service
Commissions de placement sur le marché primaire
Commissions de garantie sur le marché primaire
Commissions sur produits dérivés
Commissions sur opérations de change virement
Commissions sur opérations de change billet
COMMISSIONS VERSEES
Charges sur moyens de paiement
Commissions sur achat et vente de titres
Commissions sur droits de garde de titres
Commissions et courtages sur opérations de marché
Commissions sur engagements sur titres
Commissions sur produits dérivés
Commissions sur opérations de change virement
Commissions sur opérations de change billets
Autres charges s/prestations de services
COMMISSIONS 2012
CLIENTELE
23 409
22 472
937
-
E. CREDIT
373 472
43 604
73 300
4 306
40 768
211 494
78 906
5 599
48 041
25 266
CLIENTELE
23 076
22 499
577
-
406 675
61 071
48 770
3 938
46 188
246 708
11 144
3 887
5 219
2 038
RESULTAT DES OPERATIONS DE MARCHE
(en milliers de DH)
31/12/13
Gains sur titres de transaction
Perte sur titres de transaction
RESULTAT SUR TITRES DE TRANSACTION
Plus-values de cession sur titres de placement
Reprises de provision sur dépréciation des titres de placement
Moins-values de cession sur titres de placement
Dotations aux provisions sur dépréciation des titres de placement
RESULTAT SUR TITRES DE PLACEMENT
Produits sur engagement sur titres
Charges sur engagement sur titres
RESULTAT SUR ENGAGEMENTS SUR TITRES
Produits sur engagement sur produits dérivés
Charges sur engagement sur produits dérivés
RESULTAT SUR ENGAGEMENTS SUR PRODUITS DERIVES
Produits sur opérations de change
Charges sur opérations de change
RESULTAT SUR OPERATIONS DE CHANGE
872 536
17 343
855 193
14 191
32 772
25 459
15 529
5 975
174 014
112 778
61 236
1 342 763
1 077 722
265 041
AUTRES PRODUITS ET CHARGES
AUTRES PRODUITS BANCAIRES
Plus values sur cession de titres de placement
Commissions sur produits dérivés
Gains sur produits dérivés de cours de change
Produits sur opérations de change
Divers autres produits bancaires
Quote-part sur opérations bancaires faite en commun
Produits des exercices antérieurs
Divers autres produits bancaires
Reprise de provisions pour dépréciation des titres de placement
AUTRES CHARGES BANCAIRES
Moins values sur cession de titres de placement
Charges sur moyens de paiement
Diverses charges sur titres de propriété
Frais d'émission des emprunts
Autres charges sur opérations sur titres
Pertes sur produits dérivés de cours de change
Autres charges sur prestations de services
Charges sur opérations de change
Diverses autres charges bancaires
Quote-part sur opérations d'exploitation bancaires
Cotisation au fonds de garantie des déposants
Produits rétrocédés
Charges des exercices antérieurs
Diverses autres charges bancaires
Dotations aux provisions pour dépréciation des titres de placement
PRODUITS D'EXPLOITATION NON BANCAIRES
Produits sur valeurs et emplois assimilés
Plus-values de cession sur immobilisations financières
Plus-values de cession sur immobilisations corporelles et incorporelles
Immobilisations produites par l'entreprise pour elle même
Produits accessoires
Subventions reçues
Autres produits d'exploitation non bancaires
CHARGES D'EXPLOITATION NON BANCAIRES
Charges sur valeurs et emplois assimilés
Moins-values de cession sur immobilisations financières
Moins-values de cession sur immobilisations corporelles et incorporelles
Fonds de soutien CPM
31/12/12
357 553
15 222
342 331
247 516
13 817
93 951
32 241
135 141
174 642
133 371
41 271
1 094 572
886 323
208 249
(en milliers de DH)
31/12/13
31/12/12
2 450 484
14 191
938
174 013
1 342 764
885 806
1 896 460
247 516
577
174 642
1 094 572
365 336
13 259
872 547
32 772
1 436 643
25 459
5 599
7 783
357 553
13 817
1 269 377
93 951
3 887
15 222
133 371
7 257
886 323
97 125
17 343
112 778
25 266
1 125 763
108 906
95 220
13 686
15 529
1 313 875
45 440
7 234
1 228 711
32 490
161 176
132 178
444
28 554
95 337
1 788
32 241
1 138 193
549
1 128 285
9 359
8
8
-
141
DETERMINATION DU RESULTAT COURANT APRES IMPOTS
RESEAU (en milliers de DH)
I.DETERMINATION DU RESULTAT
. Résultat courant d'après le compte de produits et charges (+ ou -)
. Réintégrations fiscales sur opérations courantes
(+)
. Déductions fiscales sur opérations courantes
(-)
. Résultat courant théoriquement imposable
(=)
. Impôt théorique sur résultat courant
(-)
. Résultat courant après impôts
(=)
II. INDICATIONS DU REGIME FISCAL ET DES AVANTAGES OCTROYES PAR LES CODES
DES INVESTISSEMENTS OU PAR DES DISPOSITIONS LEGALES SPECIFIQUES
MONTANTS
2 342 592
4 243
492 465
1 854 370
686 117
1 656 475
DETAIL DE LA TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE
NATURE
SOLDE AU
DÉBUT DE
L'EXERCICE
1
(en nombre)
RESEAU
Guichets permanents
Distributeurs automatiques de banque et guichets automatiques de banque
EN RAISON DE L'UNICITE
FISCALE LE TABLEAU EST
DISPONIBLE AU NIVEAU CPM
252
234
2
2
Bureaux de représentation à l'étranger
7
7
COMPTES DE LA CLIENTELE
37 033
Comptes chèques des marocains résidant à l'étranger
113 660
111 355
Autres comptes chèques
477 427
428 726
Comptes d'épargne
Comptes à terme
C. TVA due ou crédit de
TVA = (A-B)
REPARTITION DU CAPITAL SOCIAL
I- DATATION
BANQUES POPULAIRES REGIONALES
RABAT
OCP
DIVERS
Total
Exercice
précédent
Exercice actuel
78 635 423
45,42%
10 420 877
10 420 877
6,02%
8 752 736
8 752 736
5,06%
77 610 399
75 332 887
43,51%
173 141 923
173 141 923
100,00%
(en milliers de DH)
MONTANTS
Résultats nets en instance d'affectation
Résultat net de l'exercice
1 706 361
Prélèvements sur les bénéfices
Autres prélèvements
TOTAL A
MONTANTS
B. AFFECTATION DES RESULTATS
387 958
117 738
23 093
22 989
220
205
24 148
Autres réserves
464 322
Dividendes
822 424
Autres affectations
369 391
Report à nouveau
414 034
2 094 319
TOTAL B
31/12/2013
• Date d’établissement des états de synthèse
Février 2014
NEANT
II- EVENEMENTS POSTERIEURS AU 31/12/2013
EFFECTIFS
(en nombre)
31/12/13
2 455
2 448
Effectifs utilisés
2 455
2 448
Effectifs équivalent plein temps
2 455
2 448
Effectifs administratifs et techniques (équivalent plein temps)
1 377
1 449
Effectifs affectés à des tâches bancaires (équivalent plein temps)
1 078
999
Cadres (équivalent plein temps)
1 803
1 768
652
680
4
4
dont effectifs employés à l'étranger
TITRES ET AUTRES ACTIFS GERES OU EN DEPOTS
(en milliers de DH)
31/12/13
Titres dont l'établissement est dépositaire
3044
Titres gérés en vertu d'un mandat de gestion
(en milliers de DH)
Exercice 2013
Exercice 2012
Exercice 2011
22 354 741
22 095 860
18 188 647
1- Produit net bancaire
4 243 982
3 856 391
3 578 290
2- Résultat avant impôts
2 412 761
2 291 974
2 269 868
3- Impôts sur les résultats
727 490
585 612
618 207
4- Bénéfices distribués
822 424
687 547
531 286
5- Résultats non distribués ( mis en réserve ou
en instance d'affectation)
514 547
697 767
1 045 652
10
10
11
5
4
8
798 462
782 446
776 503
2 455
2 448
2 371
MONTANTS
NOMBRE DE COMPTES
Titres d'OPCVM dont l'établissement est dépositaire
RESULTATS ET AUTRES ELEMENTS DES TROIS DERNIERS
EXERCICES
31/12/12
Effectifs rémunérés
Employés (équivalent plein temps)
Réserve légale
2 094 319
CAPITAUX PROPRES ET ASSIMILES
101
129 933
• Date de clôture de l’exercice
Part du capital
détenue %
76 357 911
AFFECTATION DES RESULTATS INTERVENUE
AU COURS DE L’EXERCICE
A. ORIGINE DES RESULTATS AFFECTÉS
Décision de l’A.G.O du 24/05/2013
138
DATATION ET EVENEMENTS POSTERIEURS
Nombre de titres détenus
Adresse
31/12/12
38 301
Comptes courants
Autres comptes de dépôts
Report à nouveau
31/12/13
Bons de caisse
Nom des principaux actionnaires
ou associés
215
Succursales et agences à l'étranger
Comptes d'affacturage
. Sur immobilisations
237
Guichets périodiques
(en milliers de DH)
SOLDE FIN
D'EXERCICE
(1+2-3=4)
B. TVA à récupérer
. Sur charges
31/12/12
COMPTES DE LA CLIENTELE
OPÉRATIONS DÉCLARATIONS
TVA DE
COMPTABLES
DE L'EXERCICE
L'EXERCICE
2
3
A. TVA COLLECTÉE
TRESORERIE GENERALE
31/12/13
31/12/12
2216
31/12/13
31/12/12
129 881 664
123 270 117
6
6
4 594 883
4 448 492
23
22
19 745 489
19 022 393
Titres d'OPCVM gérés en vertu d'un mandat de gestion
néant
néant
néant
néant
Autres actifs dont l'établissement est dépositaire
néant
néant
néant
néant
Autres actifs gérés en vertu d'un mandat de gestion
néant
néant
néant
néant
OPERATIONS ET RESULTATS DE L'EXERCICE
RESULTAT PAR TITRE (en dirhams)
Résultat net par action
Bénéfice distribué par action année N-1
ETAT DU CHIFFRE D’ AFFAIRES AU 31/12/2013
(en milliers de DH)
CHIFFRE D'AFFAIRES
Effectif moyen des salariés employés pendant l'exercice
30/06/13
31/12/12
8 956 152
4 274 880
8 639 032
ETAT DES CREANCES EN SOUFFRANCE ET DES PROVISIONS
CORRESPONDANTES
(en milliers de DH)
MONTANT AU 31/12/13
PERSONNEL
Montants des rémunérations brutes de l'exercice
31/12/13
Par décaissement
Par signature
CREANCES
4 232 113
105 254
PROVISIONS
2 939 431
69 846
www.gbp.ma