L`Echo des Bio - GAB85, le Groupement des Agriculteurs
Transcription
L`Echo des Bio - GAB85, le Groupement des Agriculteurs
Les agriculteurs BIO de Vendée L’Echo des Bio Sommaire Brèves bio................................ page 2 Du coté technique................... page 3, 4 et 5 Réglementation....................... page 5 BILAN ET PERSPECTIVES DE LA SAISON technique ............................... page 6 à 8 Commercialisation................... Page 9 et 10 Animations pédagogiques....... page 11 et 12 Défense de la bio..................... page 12 et 13 Communication....................... page 13 et 14 Vie interne du GAB ................. page 15 annonces et agenda................ page 16 ZOOM sur... les TCS: biocompatibles?. p 3-4 GAB 85 13, rue de la République, Boite aux lettres n°85 85000 la Roche sur Yon, Tél : 02 51 05 33 38 / Fax : 02 51 05 30 42 E-mail : [email protected], Site Internet: www.gab85.org Bulletin n° 80 septembre 2013 C’est la rentrée … Le mois de septembre est arrivé, c’est l’heure de la rentrée ! Les enfants ont repris le chemin de l’école. L’été permet parfois de faire une pause ou tout au moins de ralentir le rythme du travail. Temps propice à la réflexion. Au niveau du GAB 85 et du réseau, plusieurs chantiers sont en cours ou à développer pour cette rentrée 2013-2014. - Au printemps, le ministre de l’agriculture, Stéphane Le Foll, a annoncé le plan bio ambition 2017. Les volets d’actions de ce programme sont vastes (cf Echo des bio de juin 2013). Le GAB 85 et tout le réseau bio doit être acteur dans la mise en place de ces axes et veiller à leur respect dans les décisions politiques en cours (application nationale et régionale de la PAC). Rappelons que l’objectif général est le doublement des surfaces en bio d’ici fin 2017. Afin de finaliser ce plan, l’Etat devra prendre des mesures incitatives car les conversions sont limitées depuis 2 ans ! engagées en AB. Les « bio automnales» se dérouleront du 5 au 27 octobre. N’hésitez pas à venir aux diverses manifestations proposées et à en parler autour de vous ; demandez le programme ! - Comme annoncé lors de l’AG en mars dernier, le GAB a engagé un Diagnostic Local d’Accompagnement (D.L.A.). Celui-ci permettra de faire le point sur le développement des activités dans les années à venir. Le conseil d’administration s’est réuni plusieurs fois avec les intervenants qui réalisent ce D.L.A.. Les orientations envisagées vous seront présentées pour être débattues lors de l’AG 2014. - Avec la rentrée, les cantines scolaires reprennent aussi leurs activités. La formation et l’information auprès du personnel encadrant et des enfants contribuent au développement de la consommation d’aliments bio et donc à la production. Le GAB intervient dans les écoles, collèges et lycées notamment à travers des actions pédagogiques. - Il faut travailler à démystifier le passage d’une ferme en agriculture biologique. Le suivi des dossiers de conversion en AB est essentiel afin d’avoir un appui technique, économique et social. Les porteurs de projets sont de nouvelles opportunités au développement de l’AB. Le GAB 85 les accompagne dans leurs démarches. La préservation de l’environnement est un enjeu majeur et le développement de l’agriculture biologique est l’avenir de notre agriculture, ces nouveaux installés et convertis en sont les garants. Le ministre de l’agriculture est venu en Vendée le 3 septembre. Quelques membres du conseil d’administration et la présidente de la FNAB, Stéphanie Pageot, l’ont rencontré sur le site de l’atelier agro d’ARIA à la Roche sur Yon. Ce fut l’occasion de lui montrer un exemple concret d’une filière bio, de la production jusqu’au débouché des collectivités locales (cantines...). Le travail du collectif MANGER BIO, GAB 85 et ARIA, permet aussi d’illustrer une démarche économique, sociale et solidaire. Il s’inscrit pleinement dans la campagne lancée au niveau de la FNAB : « bio et local, c’est l’idéal ». - L’automne est aussi l’occasion pour les consommateurs de visiter des fermes Valérie Chaillou Fevrier, vice présidente du GAB Directeur de publication : Valérie CHAILLOU FEVRIER; vice Présidente.; conception: Marie-Cécile RICARD, Rédaction : Marie-Cécile RICARD, Caroline BARBOT, Claire BRACHET, Colette PLISSONNEAU, Audrey GREGO. Du coté technique Brèves bio ACTUS BIO Visite de Stéphane Le Foll à l’atelier agroalimentaire «du bio local pour tous» d’ARIA 85 alimentaires et les dérives de l’industrie agro-alimentaire, avant de se focaliser sur les alternatives. Les circuits courts sont à l’honneur et après un récapitulatif des labels existants, un chapitre «le choix du bio» met en valeur la crédibilité de la bio, ses pratiques et ses garanties. Le GAB dispose de plusieurs exemplaires de ce hors série, le dossier bio est à consulter sur le site internet rubrique ACTU. ACTUS AGRICOLES C’était au départ la visite d’une ferme bio, le GAEC Ursule, qui était programmée, mais elle a été décommandée au dernier moment - pour des raisons assez obscures...- par la préfecture, en faveur d’une visite de la plateforme et légumerie bio d’ARIA à la Roche sur Yon. Cette visite, en présence des dirigeants d’ARIA et des partenaires du monde agricole en BIO (GAB85, Manger Bio 85 et Stéphanie Pageot présidente de la FNAB) a permis de confirmer l’intérêt d’une filière agricole BIO en circuit court. François Vrignaud (président du GAB) a pu rappeler le travail conjoint mené par les producteurs et ARIA pour mettre en place et approvisionner régulièrement la plateforme qui distribue les produits bio locaux dans les restaurations collectives du département. Manger sain: un dossier de 60 millions de conssommateur qui donne la part belle au bio. Ce hors série très complet, axé sur l’alimentation, reprend dans un premier temps les scandales page 2 L’ECHO DES BIO Pesticides : Effets sur la santé - Une expertise collective de l’Inserm La Direction générale de la santé a sollicité l’Inserm pour réaliser un bilan de la littérature scientifique disponible, afin de fournir des arguments sur les risques sanitaires associés à l’exposition professionnelle aux pesticides, en particulier en secteur agricole, et sur les effets d’une exposition précoce du fœtus et du jeune enfant. L’expertise collective INSERM, dans son rapport « Pesticides, effets sur la santé » édité le 10 juin 2013, contient deux chapitres. Le premier, factuel et descriptif, présente les données épidémiologiques, parfois mécanistiques, sur les liens pesticides / pathologie. Le second présente une sorte de « Livre Blanc » des Recommandations formulées par le groupes d’experts. D’après les données de la littérature scientifique internationale publiées au cours des 30 dernières années et analysées par ces experts, il semble exister une association positive entre exposition professionnelle à des pesticides et certaines pathologies chez l’adulte : la maladie de Parkinson, le cancer de la prostate et certains cancers hématopoïétiques (lymphome non hodgkinien, myélomes multiples). Par ailleurs, les expositions aux pesticides intervenant au cours des périodes prénatales et périnatale ainsi que lors la petite enfance semblent être particulièrement à risque pour le développement de l’enfant. OGM Un mini guide sur l’étiquetage OGM dans nos assiettes Si l’Europe impose l’étiquetage des aliments contenant des OGM, certains produits y échappent, notamment tous les produits issus d’animaux nourris aux OGM (viande, lait, œuf...). Depuis 2012, il est possible de trouver en France des produits étiquetés « sans OGM » et « nourris sans OGM », mais cet étiquetage reste encore peu utilisé. Difficile alors pour le citoyen de s’y retrouver... En éditant un mini guide de 12 pages format A6, Inf’OGM souhaite répondre aux questions que se posent les consommateurs et leur donner les clés pour s’y retrouver au moment de remplir leur panier. Le GAB a commandé des guides, si vous souhaitez en recevoir, contactez nous Pourquoi Monsanto a décroché un « Nobel de l’alimentation » Cerveaux de Monsanto et Syngenta ou spécialiste des biotechnologies, trois défenseurs des OGM ont reçu le Prix mondial de l’alimentation pour leur contribution à nourrir une population grandissante. Un choix contesté. Bien qu’il soit délivré par une simple fondation, le World Food Prize, autosurnommé « prix Nobel de l’alimentation et de l’agriculture » a fini par s’imposer comme tel. Si bien qu’aujourd’hui, le New York Times parle d’ « Oscar de l’agriculture » et le trophée est remis en grande pompe dans l’enceinte du Département d’Etat américain, l’équivalent de notre ministère des Affaires étrangères. Qui distribue ce prix ? Les membres du comité de sélection gardent l’anonymat. Reste à scruter le financement. Selon le bimensuel américain d’investigation Mother Jones, 28% des fonds récoltés par la fondation entre 2009 et 2011 proviennent de l’agrobusiness. La revue remarque que « depuis quelques années la plupart des vainqueurs travaillent dans les mêmes structures agro-industrielles que celles qui financent les partenaires du prix »... TCS et bio : des transversalités possibles? A l’heure où les charrues sont sorties pour préparer les parcelles qui accueilleront colza ou céréales d’hiver, certains agriculteurs feront le choix de s’en passer. Pourquoi vouloir se passer de la charrue ? Comment faire pour ne plus utiliser la charrue ? Quels sont les outils utilisés pour le travail du sol ? Peut-on faire du non-labour en bio ? Est-ce adapté aux systèmes bio ? Dans la réglementation de l’agriculture biologique européenne (RCE 834-2007), il est noté que les « cultures biologiques devaient contribuer au maintien et à l’amélioration de la fertilité des sols ainsi qu’à prévenir l’érosion des sols ». Plusieurs éléments peuvent permettre de répondre à cet objectif, dont le non-labour. Cependant, la diminution voire l’abandon du labour dans les pratiques agricoles entraine de profonds bouleversements : pour l’Homme et pour ses sols. systématiquement chez bon nombre d’entre-eux. Chacun adapte ses outils et ses intercultures en fonction de son type de sol et de sa rotation. Effectivement, un éleveur aura des prairies dans sa rotation et d’avantage de cultures fourragères. Il pourra aussi valoriser les intercultures par des mélanges fourragers à destination du troupeau. Quant aux céréaliers, les rotations d’habitude plus courtes, se diversifient et s’intensifient avec les engrais verts adaptés aux cultures suivantes. Le sol, par la présence des micro et macro – organismes, est vivant. Malgré que sa composition soit très majoritairement minérale, le sol ne peut se résumer à un support pour une culture. La vie du sol, comme on l’appelle, nous indique que celui-ci se nourrit, s’active, se repose, se refroidit, se réchauffe… Lorsqu’une parcelle est travaillée en non-labour, c’est bien ces procédés que l’agriculteur essaie d’optimiser. D’ailleurs la période de repos, ne veut pas dire sol à l’arrêt, et c’est bien cela le plus complexe. Le repos d’un sol en système non-labour, c’est le changement d’activité. Le sol passe de la période de production à la période de régénération, c’est-à-dire de la culture principale à l’engrais vert. Mais effectivement passer d’un système à un autre nécessite de se réapproprier l’agronomie de son sol afin de mieux comprendre son fonctionnement et ses besoins. Les intérêts de diminuer le travail du sol sont de recréer une stabilité structurale naturelle et donc d’améliorer la portance des parcelles, favoriser la biodiversité de la faune du sol (bactéries, carabes, vers de terre…), limiter l’usure des outils, augmenter le taux de matière organique, etc. Il semble donc indispensable de tester ces techniques afin d’opérer un changement progressif. Cependant, comme le souligne l’ITAB (AlterAgri n°116) les TCS en bio c’est plus risqué. D’après leurs expérimentations, les résultats obtenus au bout de quelques années (de 4 à 7 ans) montrent que les techniques de travail superficiel peuvent être utilisées en AB mais avec un risque accru de problèmes d’adventices. D’un point de vue agronomique, l’ITAB souligne que si une année, l’abondance des adventices augmente, alors il est beaucoup plus difficile de contrôler l’infestation sur le long terme avec le travail superficiel. Avec les expérimentations menées dans le Morbihan, le Rhône, la Vienne et dans les Vosges, les chercheurs ont noté que la fertilité du sol est améliorée d’un point de vue chimique et biologique. La présence d’organismes vivants et de carbone sont globalement plus importantes avec le travail superficiel dans l’horizon 0-15 cm du sol. Quant à la fertilité physique, on peut retrouver plus de tassement dans les horizons non travaillés. Ce résultat est très visible les premières années de non labour, et dans quelques sites tend à s’estomper avec le travail très superficiel. Aujourd’hui, peu d’agriculteurs biologiques se sont lancés dans le semis-direct (semis de la culture principale dans un mélange d’engrais verts vivant ou mort), mais parfois les techniques c u l t u r a l e s simplifiées (ou non-labour) sont appliquées Depuis près de 10 ans, une association de producteurs et de techniciens travaille sur les techniques culturales simplifiées : BASE (Biodiversité, Agriculture, Sol & Environnement). Créée en Bretagne, elle a pour objectif de participer à l’amélioration des pratiques agricoles dans le sens du développement L’ECHO DES BIO page 3 Aujourd’hui, elle envisage de travailler dans le monde du cheval. C’est une réussite ! » poursuit-elle. Les encadrants notent aussi que les personnes se blessent moins souvent en travaillant avec le cheval qu’avec le tracteur. Au jardin de Cocagne, le cheval permet donc de se maitriser et de maitriser l’animal, de se rassurer et d’apprendre à cultiver les légumes au son des sabots frappant le sol. Sur place, deux personnes sont nécessaires pour faire travailler le cheval : une personne avec les guides, une autre personne avec l’outil entre les mains. durable. Leur mission passe par la protection des sols et des habitats écologiques grâce à une forte réduction du travail du sol par l’intermédiaire de Techniques Culturales Simplifiées (TCS) et du semis direct, associés à l’implantation de couverts végétaux en intercultures dans l’objectif d’une couverture permanente des sols. L’APAD Centre Atlantique (Association pour la Promotion de l’Agriculture Durable) travaille sur l’agriculture de conservation en consacrant ses recherches au semis direct dans les couverts végétaux. Ces réseaux d’agriculteurs conventionnels peuvent être transversaux avec l’agriculture biologique. Selon, l’ISARA de Lyon, l’agriculture de conservation (AC) et agriculture biologique (AB) ne sont pas totalement opposés. L’étude menée en 2011 auprès d’agriculteurs a permis d’établir plusieurs modèles de références. Les deux principes AC et AB peuvent permettre perméabilités, complémentarités mais aussi compétition entre producteurs. Le tableau ci-dessus, réalisé pendant l’étude illustre ce propos. Les 14 et 21 novembre prochain, Matthieu Archambeaud (réseau agriculture de conservation) et Dominique Massenot (conseiller indépendant en agriculture respectueuse de l’environnement) interviendront lors d’une formation sur les TCS organisée par le GAB. Nous compléterons les informations sur les couverts d’intercultures, l’étude pédologique, les avantages et les limites des TCS en bio d’un point de vue environnemental, travail et aussi économique. Caroline B Pour aller plus loin... Formation TCS les 14 et 21 novembre Depuis maintenant 8 ans, le Jardin de Cocagne s’est lancé dans cette opération de travail associée hommecheval-légumes. Les encadrant-jardiniers sont satisfaits. L’ECHO DES BIO Réglementation RAPPELS ET PRECISIONS: Mixité/doublons La mixité est autorisée, ce sont les doublons qui ne le sont pas. Il s’agit de ne pas avoir, la même année, des productions non distinguables en bio et en non bio. On peut, par exemple, agir sur le décalage des rotations ou choisir des espèces faciles à distinguer à tout stade (blés anciens). Importance que la procédure de récolte soit différente entre le bio et le non bio pour éviter les croisements. C’est lors d’une visite de près d’une quinzaine de personnes début août dernier que l’on a pu découvrir le travail réalisé au jardin de Cocagne de Pouzauges sur la traction animale. Avec 3,5 ha de légumes cultivés en serre et en plein champs, le travail avec le cheval est apprécié tant sur la qualité du travail agronomique que sur le lien homme-animal. page 4 heures par jour en fonction des travaux effectués. Il faut noter Contacts : Prestation en traction animale: Mathieu Lebreton : que plus le travail est dur physiquement, moins le temps total 06 80 26 20 79 sera long, sinon le cheval sera épuisé et ne pourra renouveler l’opération le lendemain. Caroline B Pertinence de la traction animale en maraichage Le jardin peut accueillir douze bénéficiaires du RSA de tous âges et six jeunes 18-25 ans en réinsertion professionnelle. Le travail avec l’animal est souvent bénéfique. Ainsi, la présidente de l’association Mme Erieau, se souvient d’ « une jeune fille qui a découvert sa voie grâce à son passage au jardin et au travail avec le cheval. Les outils utilisés sont principalement de vieux outils récupérés et réutilisés mais cet été, trois nouveaux outils ont été autoconstruits par un bénévole de l’association pour améliorer le travail du sol. Grâce à des outils à dents adaptables sur un porte-outil roulant, les Traits Poitevins peuvent travailler une largeur plus importante. Ce nouveau matériel permet aussi de travailler seul avec une personne unique tenant les guides. Ces Néron bine les céléris. prototypes reproductibles mis en route récemment pourront Suite aux échanges entre producteurs pendant l’après-midi, être amélioré et perfectionné au fil du temps, mais le travail certains se questionnent sur le dressage. Comme tout apprenfournit est déjà remarquable. tissage, le dressage du cheval doit commencer le plus tôt posAu jardin de Cocagne de Pouzauges, les travaux réalisés avec sible. Ainsi pour un maraicher qui souhaiterait se lancer, il vauNéron âgé de 11 ans et Soleil (5 ans), comprennent l’entretien drait mieux débuter avec un cheval déjà dressé à la traction en dehors des serres (binages et buttage) mais aussi tous les animale. D’autres solutions existent aussi pour réintroduire le travaux dans les serres dont l’épandage du fumier, le travail du cheval dans les parcelles de légumes ou de vignes, Matthieu Le sol… Le but est de se passer du tracteur dans les serres et de le Breton propose également de la prestation en traction animale. limiter dans les champs. Mais abandonner totalement le trac- Il était là lors de la rencontre, il a ainsi pu donner son avis sur les teur n’est pas l’objectif, car un cheval travaille environ 4 heures outils auto-construits du jardin de Cocagne et rassuré certains par jour - il serait possible de le faire travailler jusqu’à 5 à 6 maraichers sur le travail avec l’animal. Néron travaille le sol avec le nouvel outil et porte outil roulant. Egalement, il y a besoin de transparence sur les volumes à la récolte et sur les lieux de stockage et de livraison. Cela veut dire également plus de contrôles inopinés et des analyses des résidus. Les OC ont un plan de contrôle renforcé. Il y a une traçabilité sur la date de récolte (le producteur doit informer 48h avant sa récolte son OC), du volume et de la destination de la récolte. Pour l’Inao, il y a plus de contrôles pour les entreprises mixtes. La commission dit oui à un stockage à l’extérieur pour les céréales conventionnelles pour éviter les doublons. Coût de la certification pour des producteurs faisant de la prestation externe Pour les producteurs travaillant avec un prestataire externe (ex. entreprise de découpe de viande), il n’y a pas de surcoût dans ce cadre là, par contre il faut que l’organisme certificateur (OC) valide l’étiquette réalisée par le prestataire externe. Lorsqu’un prestataire a plusieurs donneurs d’ordre bio, il a obligation d’être certifié bio lorsque la marchandise sort. Si elle ne sort pas il n’y a pas d’obligation. Il y a un surcoût pour la certification lorsque le producteur achète de la matière 1ère à l’extérieur (ex. épices) pour son produit final. amont de la rencontre avec le contrôleur Un producteur a eu un manquement car il n’avait pas tous les documents en sa possession. Les OC répondent que les papiers doivent être en possession permanente sur la ferme pour le cas où le producteur n’a pas le même lieu entre le lieu d’habitation et le lieu de l’exploitation. Fin des aides PVE et transformation : Le plan européen ouvrant la possibilité de financer des aides à la transformation et à l’acquisition de matériel agricole est en cours de révision. Pour 2013, il n’y a plus de dépot possible. La suite de ce programme est encore incertaine. Une réunion pour faire le bilan du dispositif en Vendée est organisée avec le CG 85, le GAB et la Chambre. Documents à fournir en L’ECHO DES BIO page 5 Bilan et perspectives de la saison Technique Les faits marquants de la saison «la maitrise de mes charges par des systèmes innovants» Le 4 juin dernier, pour la première fois 4 structures agricoles, le GAB, le GRAPEA, l’Afocg et l’UDCUMA section Vendée, ont organisé une après-midi commune à destination des producteurs Démonstration de qui souhaitent limiter leurs désherbage mécanique sur un charges par des systèmes des ateliers. innovants. Une centaine de personnes sont venus y assister. L’après-midi ensoleillée s’est divisée en deux temps. D’abord des présentations et des témoignages de producteurs sur des sujets variés tels que l’efficacité économique des systèmes autonomes et économes en lait et viande, ou la maîtrise des charges de mécanisation. La seconde partie de l’événement a permis aux participants d’apprécier le désherbage mécanique du maïs, le triage des semences et un atelier sur l’adaptation de sa conduite et de son travail pour diminuer sa consommation de fioul. Recensement des producteurs intéressés par les circuits courts et la restauration collective sur Yon & Vie et les Herbiers Les deux territoires ont lancé un projet de coopération visant à maintenir une agriculture de proximité respectueuse de l’environnement et à contribuer au développement de filières locales pour cette agriculture, via notamment la restauration collective. Dans ce cadre, un premier travail consistant à identifier les producteurs intéressés par la restauration collective et les circuits courts, et à connaitre leur intéret pour adapter leurs pratiques à une «charte durable», a été lancé. C’est le GAB et le GRAPEA qui ont été retenus pour le réaliser. Ce travail, qui a amené Marie Morineau et Mathieu Careil à rencontrer 55 producteurs sur les 2 territoires, a permis de faire avec eux le point sur leurs projets de commercialisation en circuits courts. Les conclusions de ce travail sont intéressantes, il semble par exemple que même si cela reste variable d’un producteur et d’une production à l’autre, il semble que l’énergie à mettre pour trouver des consommateurs augmente, page 6 L’ECHO DES BIO un producteur a besoin de diversifier ses points de vente et ses moyens de rentrer en relation avec les consommateurs. Par ailleurs, de plus en plus de producteurs développent les circuits courts même si leur débouché LES ESSENTIELS principal reste les filières longues. sur 55 producteurs renConcernant la restauration collective, contrés: il semble que les producteurs aient conscience des enjeux et des - Deux tiers sur les problématiques liées à ce débouché. Herbiers et trois quart La façon d’accompagner les des producteurs non bio collectivités correspond aux attentes rencontrés sur Yon & Vie des agriculteurs, notamment sur les souhaitent réduire leur modalités de mise en relation. Ils utilisation des intrants expriment cependant des craintes sur chimiques. les exigences en terme de quantité et - 73% sur les Herbiers et 86% sur Yon & Vie qualité des produits à fournir. Concernant la charte durable, si une pratiquent déjà la vente majorité est motivée pour aller dans directe. 48 % et 55% souce sens, les producteurs ont fait part haitent la développer. de craintes techniques, de contraintes - 25% des fermes renstructurelles ou de peur de la réaction contrées sur les Herbiers et 60% sur Yon & Vie de leur clientèle. Ce travail a en outre débouché sur vendent à la restauration la réalisation de deux cartes des collective. producteurs locaux, qui seront remises - 73 % des fermes des Herbiers et 59% sur Yon à jour annuellement. & Vie souhaitent vendre à la restauration collective ou développer cette activité. population » a été abordé à St Juire Champgillon au GAEC des frères CAREIL. Le 22 novembre dernier a réunis des éleveurs ovins et des étudiants sur la ferme de Jean Louis Berthomé pour discuter autour des débouchés de la production ovine. Le vendredi 14 juin dernier des éleveurs se sont retrouvés chez Roger Allain à La Rabatelière pour échanger autour de l’engraissement à l’herbe des bovins. Ces journées, menées avec une approche concrète mettant les témoignages des producteurs au coeur de la rencontre ont séduit les participants présents. Conventions avec les centres de gestion Ces conventions, signées avec le CER et l’AFOCG, portent principalement sur l’accompagnement des conversions, la réalisation de formations ou les interventions lors de journées techniques. La transmission des références technico économiques et les échanges de bulletin y figurent aussi. De futures actions pourront faire l’objet d’avenant à ce document, qui engage à la réalisation d’une réunion annuelle de bilan. La signature a aussi été l’occasion de mieux présenter les actions du GAB dans leur globalité et d’échanger sur le contexte agricole actuel. Départ de Marie et arrivée de Caroline Marie Morineau, qui a travaillé au GAB comme conseillère technique depuis avril 2009 a quitté le GAB en avril dernier pour s’installer sur la ferme parentale à Chantonnay. C’est Caroline Barbot, qui après un an d’expériences au sein des GRAB de Picardie et d’Ile de France, la remplace désormais. La passation des dossiers illustrée lors de l’AG du GAB... les perspectives de la rentrée Programme de formations pour la rentrée Les formations proposées par le GAB 85 à la rentrée: L’expérience, très concluante, d’un catalogue commun aux 5 structures (cf page précédente) va être reconduite avec encore d’avantage de propositions de thèmes de formation. • Se perfectionner sur les principes de Ce catalogue est joint à ce bulletin. l’agriculture biodynamique. Une seule incertitude demeure : ces formations pourrontelles être réalisées compte tenu des financements toujours • S’initier à l’utilisation d’huiles essentielles très incertains du VIVEA ? pour mon troupeau laitier. Si ces thématiques ne répondent pas à vos attentes et que • Se perfectionner dans l’utilisation des huiles vous ressentez un besoin sur d’autres thèmes, n’hésitez essentielles mon troupeau laitier. pas à nous le faire savoir pour en tenir compte dans les • Découvrir l’agriculture biologique. prochaines cessions. • Les Techniques Culturales Simplifiées : Sontelles adaptées pour mon système ? • Réfléchir au choix des variétés en maraichage biologiques. • Approvisionner et valoriser ses produits en restauration collective. Bio pratiquent sur la production ovine, le maïs population et l’engraisement des bovins à l’herbe Au total, les 3 Bio pratiquent réalisées sur la saison ont rassemblé près de cinquante personnes. Le mercredi 5 septembre le thème « Autoproduire ses semences de maïs • Diagnostiquer son sol par la méthode des plantes bio-indicatrices. • Maitriser les adventices sans phytosanitaire. • Les insectes et ravageurs des cultures légumières : les reconnaitre et les prévenir. L’ECHO DES BIO page 7 Pass Bio : un nouveau dispositif régional pré et post conversion Sur proposition de la CAB Pays de la Loire et suite à l’arrêt de la nécessité du cofinancement des MAE conversion Bio par la Région du fait du passage de l’aide au 1er pilier, la Région lance cette rentrée un nouveau dispositif finançant des visites techniques individuelles, pré et post conversion La conversion en agriculture biologique peut exiger de profondes modifications techniques, économiques, dans l’organisation du travail et dans la commercialisation. L’objectif du dispositif Pass’ BIO / SUIVI BIO est d’accompagner les producteurs qui souhaitent faire évoluer leur système de production vers la conversion en agriculture biologique. Les porteurs de projet doivent donc acquérir une vision claire des leviers à mettre en œuvre pour faire aboutir leur projet, d’où la possibilité d’un appui financier proposé par la Région pour réaliser un diagnostic ou une étude conversion, puis un suivi dans les cinq années suivantes. Un dispositif à 3 niveaux: Le PASS BIO pour les candidats à la conversion permet : • d’établir un diagnostic (niveau 1) • ou de réaliser une étude prévisionnelle (niveau 2). Le technicien intervient en appui à travers différents outils, sans se substituer à la propre réflexion des porteurs de projet. Ceux-ci sont par ailleurs invités à participer à une formation conversion afin de mieux appréhender la réglementation, les pratiques et les filières bio. • Le SUIVI BIO (niveau 3) pour l’accompagnement postconversion doit permettre de donner un coup de pouce afin de mieux maîtriser certains points plus problématiques sur la période de conversion, que ce soit au niveau technique, personnel ou au niveau technico-économique. Là aussi, cet appui individuel se veut complémentaire des groupes d’échanges par productions proposés dans le réseau. Les types de suivis proposés: • Bilan post conversion • Diagnostic de coût alimentaire • Diagnostic bilan fourrager et autonomie alimentaire • Diagnostic alimentaire ruminants • Diagnostic de sol • Diagnostic prix de revient • Diagnostic gestion du parasitisme • Suivi technique maraîchage • Suivi technique viticulture • Accompagnement système de culture Fabrication d’Aliments à la Ferme (FAF) en volaille une «biopratiquent» le 3 décembre Vous êtes éleveurs de volailles en vente directe ou en filières, alors venez participer à la journée des Bio Pratiquent organisée le mardi 3 décembre à La Bruffière. Nous parlerons de la valorisation des céréales fermières par la transformation pour l’aliment des volailles. Les aspects techniques, organisationnels, et économiques seront abordés. Anne Uzureau de la CAB présentera les éléments concernant la recherche scientifique sur la thématique des aliments fermiers pour volailles. Il y aura également Mercier, un opérateur de la filière volaille bio. Nous vous invitons à prendre contact avec le GAB si vous souhaitez davantage d’informations. page 8 L’ECHO DES BIO Qui peut bénéficier d’un PASS / SUIVI BIO ? Toute personne physique ou morale qui gère une structure agricole dont le siège est situé en Pays de la Loire et qui envisage une conversion d’au moins 50 % de la superficie. Les personnes physiques doivent être agriculteurs à titre principal. Les personnes morales peuvent être sous forme sociétaire ou associative. Pour les SUIVI BIO, la conversion doit avoir eu lieu moins de 5 ans auparavant, donc après 2008. Auprès de qui s’adresser ? Le Conseil régional a habilité des outils et des techniciens de différents réseaux (CAB / Chambres d’agriculture /CIVAM / CER). Ces appuis peuvent être réalisés par des prestataires agréés par le Conseil régional sur la base d’un temps technicien consacré à l’agriculture biologique d’au moins 50 % et d’un conseil dissocié de toute activité commerciale Pour le GAB 85, c’est Caroline BARBOT qui est habilitée. Pour des suivis spécifiques, d’autres techniciens spécialisés du réseau peuvent aussi intervenir. Pour quels coûts ? Le Conseil régional subventionne les interventions à 80 %, ce qui ramène les coûts nets à : • 90 € HT pour un diagnostic • 270 € HT pour une étude prévisionnelle • 180 € HT maximum pour une action de suivi (pour 2 jours), 90€Ht pour une journée. lisation cia er m m co de its cu cir et ive ct lle co ion at Restaur Les faits marquants de la saison Accompagnement des lycées de la région par le réseau bio Le 14 juin dernier, 150 représentants des lycées et CFA (centre de formation par l’apprentissage) des Pays de la Loire se sont rassemblés au Lycée Jean Bodin des Ponts de Cé (49) pour la journée de généralisation de la politique Restauration Durable lancée par le Conseil régional en 2011. Ce programme s’est déroulé en 3 vagues ; les établissements se sont engagés en 2011 et 2012, sur la base du volontariat. En 2013, tous les établissements Ligériens s’engagent et bénéficient des expériences de leurs homologues. Les 5 lycées Vendéens qui avaient initié en 2011 l’approvisionnement local en produits « durables », ont été suivis par 9 autres établissements en septembre 2012. Le GAB85 les accompagne dans leur démarche, et appuie les démarches des restaurants scolaires dans l’introduction de produits bio et locaux dans les menus, incite les cuisiniers à effectuer des micro changements pour pouvoir inscrire leurs actions dans le temps. Cette rentrée scolaire permettra d’accueillir 3 lycées et 3 CFA, et de leur faire partager la belle dynamique que les cuisiniers « durables » ont réussi à initier (journées de formation cuisine, échange de recettes, visites de fermes,…). Poursuite de l’accompagnement des établissements sur Yon & Vie et les Herbiers 24 établissements sont accompagnés par le GAB 85 depuis 2011-2012, sur les territoires du Pays Yon et Vie et de la Communauté de communes du Pays des Herbiers. Temps de rencontre sur site, formation, journées techniques, visites de fermes, dégustation, interventions auprès des convives, … sont des activités mises en place pour faciliter l’intégration de produits locaux durables et bio dans les assiettes des convives. les professionnels et un travail de sensibilisation auprès des adultes et des enfants commence à porter ses fruits. Depuis le début on note bien des évolutions : évolution de pratiques culinaires, des approvisionnements qui se tournent de plus en plus vers les circuits courts et les produits de qualité. Une mise en réseau s’installe entre Consolidation du Manger Bio 85 L’association de producteurs, Manger bio en Vendée, regroupés pour approvisionner la restauration collective (RC) travaille en étroit partenariat avec ARIA 85, à la fois atelier de transformation de légumes et plate forme de distribution de tout type de produits bio venant des producteurs. Aujourd’hui, les deux structures proposent une gamme de 150 références environ et livrent plus de 80 établissements de manière régulière. De nouveaux producteurs ont adhéré en 2012 et 2013 permettant d’élargir la gamme de produits proposés. Aujourd’hui ils sont une quarantaine à vendre leurs produits via ce débouché. Une nouvelle version du guide vente directe Chaque année, un travail est mené par le GAB85 et ses partenaires (Chambre d’Agriculture et AIPPV) pour mettre à jour et améliorer le guide. Rappel: pour vous inscrire dans le guide, (même si vous y figurez déjà) il faudra renvoyer obligatoirement à l’AIPPV le formulaire que vous recevrez par courrier en octobre. Cette année, des photos de producteurs illustrent le docyument, pour le personnaliser. Si vous souhaitez y figurer ainsi, n’hésitez pas à envoyer une photo! . L’ECHO DES BIO page 9 les perspectives de la rentrée pédagogique bio’appétit pour répondre à des demandes d’interventions sur l’alimentation et/ou l’agriculture dans les écoles et/ou centre de loisirs sur l’ensemble du Parc. D’autres projets: Organisation de la filière millet bio Les animatrices du centre de loisirs et des accueils périscolaires de Mouilleron le Captif ont suivi une journée de formation à nos outils pédagogiques. Le but de ce temps de formation est de leur apporter suffisamment de connaissances pour utiliser certains de nos outils de façon autonome. Cela s’est concrétisé lors des activités du centre cet été. Un collectif autour du millet s’est créé fin 2012. Des producteurs, des consommateurs oeuvrent pour valoriser cette plante riche d’histoire et d’intérêts et se présentant sous de nombreuses variétés. Facile à cultiver, c’est une plante culturellement implantée dans notre région, même si aujourd’hui sa consommation se perd et que l’on importe du millet de Chine ou d’Europe de l’est. En grains, en farine, en salé, en sucré, de nombreuses recettes sont à développer. Peu gourmande en eau et valorisant des sols pauvres, elle présente plus d’avantage que de risques d’un point de vue cultural. Un travail de suivi de culture, d’aide à la commercialisation et au développement des connaissances de ce végétal est lancé. N’hésitez pas à vous faire connaitre si vous êtes intéressés. Des pâtes alimentaires bios locales Les personnels de Saint Hilaire de Riez vont eux aussi suivre deux demi-journées de formation dans les mois à venir. Des pâtes alimentaires fabriquées en Pays de la Loire ou en Bretagne, avec du blé ou d’autres céréales locales. Et bien oui, c’est possible ! Des paysans pastiers se lancent dans l’aventure. Phase d’essai dans un premier temps : trouver des variétés adaptées, l’outil de transformation qui va bien (les pâtes demandent un travail de tri et de mouture plus exigeant que pour les farines panifiables). C’est la mission que s’est lancée l’association DINOS avec qui le GAB et d’autres structures sont partenaires. Les interventions et visites de fermes avec les collèges : Même avec du blé tendre, on peut se lancer dans ce projet innovant. Une bonne manière de diversifier notre consommation de céréales sous des formes alléchantes et rassurantes (quinoa, seigle, sarrasin, …). Tout se teste. Animations pédagogiques Les faits marquants de la saison Implication dans les projets collectifs: RYEEDD et projet Beautour Le Centre régional pour la biodiversité de Beautour est un lieu de sensibilisation à l’environnement et au développement durable, un lieu de recherche appliquée et d’innovation en matière de pratiques agricoles respectueuses de l’environnement ou d’étude d’écosystèmes, mobilisant chercheurs, acteurs associatifs, collectivités, entreprises...Sur le site on peut visiter une exposition temporaire ‘’agriculture et biodiversité’’ et y découvrir la riche collection du naturaliste vendéen Georges Durand. Le Gab est partenaire du centre Beautour, participe à la commission animations et propose des interventions pédagogiques pour les écoles et auprès du grand public. Le projet d’un montant de 8 M€ en investissement a été intégralement financé par la Région. Il a bénéficié, conformément aux engagements de la Région, d’une partie des indemnités perçues au titre du préjudice écologique de l’Erika, et de fonds collectés dans le cadre de l’emprunt régional lancé en 2009. page 10 L’ECHO DES BIO Le RYEEDD (Réseau Yonnais à l’Education à l’Environnement et au Développement Durable) se structure et conforte son existence. Les acteurs du réseau yonnais continuent à se rencontrer et ont été force de proposition pour le nouveau centre de Beautour. Toutes les structures présentes dans le RYEEDD jouent un rôle dans les activités pédagogiques proposées au Centre. Chaque activité proposée sous la forme de fiche pédagogique est validée par l’inspection académique et un référent scientifique. Beautour devient un centre de référence pédagogique sur l’édusation à l’environnement et la biodiversité. (plaquette beautour jointe à ce bulletin) Formation des éducateurs à l’environnement sur la bio Parc du marais Poitevin: Les animateurs d’éducation à l’environnement du Marais Poitevin ont pu bénéficier de deux jours de formation par le GAB sur la malle bio’appétit. Le Parc a acquis la malle Ces temps de formation sont riches, ils permettent d’échanger autant sur les pratiques agricoles que sur les pratiques alimentaires. En formant les animateurs et personnel de service de restauration, nos autres interventions seront encore mieux interprétées par les convives (enfants et ados essentiellement). Les interventions pédagogiques continues dans les collèges. Une nouvelle approche se met en place, avec une participation plus ouverte pour les enseignants et un lien plus fort avec le service restauration. Dans ce cadre là, nous organisons des visites de fermes. Deux visites ont eu lieu au premier semestre avec les collèges – Chez Patrick Olivier le temps d’un après-midi (collège de l’Anglet) et à la ferme de la Futaie sur une journée (collège de Saint Michel en l’herm). C’est l’occasion de sortir les élèves de leur classe et de les mettre dans les champs ou au coté des animaux. Lors de ces visites scolaires 60 à 70 élèves de 6ème, révisent leur programme d’SVT durant 2 ou 4 heures : vie du sol, alimentation des animaux et transformation alimentaire sont au programme. Les activités sont organisées en trois pôles, avec un agriculteur et deux animatrices du GAB. Les élèves sont répartis en 3 groupes et tournent sur ces pôles d’activités. Nous clôturons la visite par une dégustation qui ravie les papilles. Satisfaction garantie pour les élèves et les enseignants ! Avec les centres de loisirs les visites de ferme sont plus ludiques, le rythme est différent. Deux autres visites ont eu lieu avec des centres de loisirs (Landeronde et Mouilleron le Captif). Sur la ferme ‘’élément terre’’, nous avions mis en place un jeu de piste pour l’après-midi et malgré la chaleur, les enfants motivés ont fait tout le parcours à la recherche d’indices autours des cultures et de leurs auxiliaires. Sur la ferme de la Futaie, avec René, les enfants ont pu traire une vache à la main, souvenir inoubliable de l’été ! les perspectives de la rentrée Le RYEEDD s’étoffe en lien avec le projet Beautour Beautour offre au RYEEDD une mise à disposition équivalent à 10% du temps salarié de Valérie Cottereau (coordinatrice des animations pédagogiques sur Beautour), pour la coordination des animations pédagogiques du réseau ; de plus il propose au RYEEDD d’être hébergé sur le site de Beautour (adresse postale). Par ailleurs, deux associations sont en cours d’intégration du réseau : les petits débrouillards (démarche scientifique) et la fédération départementale de pêche. Un nouvel outil axé sur la gestion collective de l’eau Pour les animations en classe, de Lycée notamment, le GAB vient d’acquérir la Malle Ricochet et Colette Plissonneau, l’animatrice pédagogique du GAB, va suivre une journée de formation pour maitriser cet outil pédagogique qui va nous permettre de parler des territoires/bassins versants/impacts environnementaux/acteurs des territoires. Prochaines interventions.... Un outil de la Malle Bio Appétit Au dernier semestre 2013 nous sommes en préparation de visites de fermes avec deux collèges Pays de Monts et Saint Exupéry et pas moins de 4 visites de fermes avec des lycées (Jean Monnet des Herbiers, Notre Dame à Pouzauges, Sainte Marie de Chantonnay), et des interventions en classes sont également au programme (Jean Monnet) avec les 2nd professionnelles et générales. L’ECHO DES BIO page 11 les perspectives de la rentrée La bio s’invite dans les municipales Plan Bio et maintenant? Défense de la bio finalement pas pu avoir lieu, des rendez vous individuels ont été organisés. La FDSEA a refusé la rencontre, la Coordination rurale et la Confédération Paysanne ont exposé leurs positions que le GAB a retransmis à ses adhérents. Pour préparer les municipales, le Conseil d’administration du GAB a souhaité réfléchir à un outil destiné aux différentes listes candidates, illustrant les différentes actions à la portée d’une municiplaité pour développer la bio sur son territoire. AG sur la PAC Ce guide a été envoyé en septembre dans toutes les communes, pour diffusion aux maires et aux conseillers municipaux. Les faits marquants de la saison Rencontre avec les députés Pour poursuivre le travail mené lors de la campagne «Osons la Bio» auprès des candidats à la députation, le CA du GAB a poursuivi les rencontres avec les députés de Vendée qui n’avaient pas pu être rencontrés pendant la période électorale. Ainsi, M Fourage, M Moreau et Mme Besse ont été rencontrés de septembre à novembre. Le cahier propositionnel de la FNAB «20 propositions pour 20% de bio en 2020», a servi de trame à ces entretiens. Les entretiens ont permis de balayer les grand thèmes essentiels au développement de l’AB tels que le foncier, la PAC, la conversion et les aides, les circuits de commercialisation, l’information des consommateurs, la recherche et l’enseignement, et ont permis de mieux faire connaitre ces problématiques aux élus. Samuel Feret, coordonnateur du Collectif « Pour une autre PAC » est venu à l’AG du GAB présenter les grands enjeux qui entourent la réforme de la future PAC. Le collectif a été créé pour améliorer la connaissance et l’information de tous sur la PAC, élaborer des propositions vis à vis Plan bio 2013-2020 La campagne active de lobbying «osons la Bio» portée par le réseau bio a porté ses fruits puisque le ministre c’est engagé il y a un an à mettre en place un plan Bio. Construit via une concertation régionale, à laquelle le GAB a participé via une réflexion interne, une réunion CAB et la participation au séminaire organisé par la DRAAF en novembre, ce plan a été annoncé par le ministre début juin. Ce nouveau Plan Bio baptisé «Ambition bio 2017» s’inscrit dans un ensemble de 6 plans d’actions regroupés sous le terme de programme agro écologique « produisons autrement». Il est composé de 6 axes: développer la production, structurer les filières, développer la consommation et concquérir les marchés, renforcer la recherche, son pilotage et diffuser les résultats, former les acteurs agricoles et agro alimentaires, adapter la réglementation. Le réseau bio va bien sur fortement s’impliquer dans sa mise en place effective. (Pour le détail du contenu du programme Ambition Bio 2017, voir bulletin GAB n° 79) Elections chambre Le CA du GAB a validé la proposition de rencontrer les syndicats agricoles afin d’échanger sur leur vision de l’agriculture bio et leur position sur les OGM. Une rencontre collective n’a page 12 L’ECHO DES BIO Un exemplaire de ce guide est joint à ce bulletin, si vous connaissez des élus ou des candidats, n’hésitez pas à les solliciter pour une rencontre afin de le leur remettre! Les annonces des grandes lignes du Plan Bio Ambition Bio 2017 semblent aller dans le bon sens, reste à l’Etat à mettre les crédits en face de ces ambitions. Le réseau bio restera vigilant sur son application concrète, et participera activement à sa mise en place en Pays de la Loire, L’Etat ayant la volonté de laisser un rôle important aux Régions dans sa mise en oeuvre. Discussion avec Stephanie Pageot Comme le dit Stéphanie lors de la visite du ministre à ARIA Pageot, nouvelle présidente 85 en septembre. de la FNAB et éleveuse en 44 «Les producteurs bio sont une force de proposition et d’action. Ils restent mobilisés et vigilants pour la réussite du Programme dans l’intérêt général des attentes des citoyens.». Communication des pouvoirs publics et suivre les discussions au niveau communautaire et international. Il coordonne aussi des actions de lobbying défendant une PAC plus écologique, plus solidaire, plus rémunératrice pour les producteurs. Ce sujet, plutôt ardu, a été clairement exposé et à permis à chacun de mieux comprendre les enjeux et les leviers nationaux et régionaux existants. Le réseau bio reste mobilisé sur ce thème. Majoration post DJA Les candidats à l’intallation ayant suivi le dispositif PPP peuvent obtenir une majoration de leur DJA en s’engageant dans des suivis techniques, économiques ou juridiques inscrits dans un catalogue. La liste des dispositifs éligibles a changé en décembre, et les accompagnements adaptés aux projets bio proposés par le GAB ne sont plus éligibles... Le GAB et le GRAPEA ont eu une rencontre avec Frank Perrocheau (président du comité installation) Bruno Minosa (responsable transmission installation) et Jean Claude Goudeau (responsable service végétal et entreprise à la Chambre d’agriculture) pour solliciter une ouverture de ce dispositif à l’adhésion à nos structures, dont une des vocations premières est justement de «renforcer l’autonomie de décision» des producteurs, priorité de ce nouveau dispositif. Un argumentaire pour aller dans ce sens a été transmis en février à la Chambre, qui par courrier nous a renvoyé vers la DDTM. Nous sommes en attente de la réponse de cette dernière. Les faits marquants de la saison Nouveau logo Par souci d’harmonisation visuelle, le GAB Vendée a adopté, comme le GAB 44, le CIVAM Bio 53 et la CAB Pays de la Loire le logo proposé par la FRAB Bretagne, déjà adopté par 6 régions. Fête «une autre Terre» financiers qui a contraint à l’annulation de la journée pédagogique (qui devait avoir lieu le vendredi avec un public scolaire), la manifestation, reserrée sur la journée du samedi a pu avoir lieu et accueillir près de 2000 visiteurs. Et ce, grâce à la mobilisation de nombreuses personnes, via un système de financement participatif et via leur implication bénévole et leurs dons en nature. Le public présent a été conquis par la bonne ambiance de la manifestation, ses propositions originales (notamment le pique nique à constituer soi même sur le marché des producteurs), les animations et les animaux. Pari réussi pour cette première édition de la «Fête une Autre Terre», qui a rassemblé dans la convivialité les structures membres du collectif organisateur, des partenaires, des producteurs et artisans exposants et de très nombreux bénévoles. Le collectif organisateur réfléchi à la suiite à lui donner, partagé entre l’envie de marquer la fête dans les esprits en la renouvelant fréquemment et la peur d’un épuisement, l’organisation d’un tel évènement étant tout de même lourde à porter. A suivre... Malgré des périodes de doutes et le manque de moyens Bio Automnales 2012 et Printemps Bio 2013 Une forte dynamique c’est ressentie sur ces deux manifestations avec un nombre important de portes ouvertes sur des fermes bio (11) et des évènements qui ont connu une bonne fréquentation ( 1500 visiteurs sur les BA et 4700 sur le PB). L’ECHO DES BIO page 13 les perspectives de la rentrée « BIO ET LOCAL c’est l’idéal!» Le réseau FNAB organise, depuis 3 ans maintenant à l’échelle nationale, une campagne nationale intitulée «Bio et local, c’est l’idéal». Comme son nom l’indique, il s’agit d’une campagne de promotion et de sensibilisation sur les avantages de consommer des produits bio locaux ro mme co m a r g let p p En Vendée, les Bio Automnales illustrent cette campagne. sur le s i te Bio Automnales 2013: Conférence débat : OGM, menacent-ils notre santé et l’environnement? avec Gilles-Eric Séralini et Christian Vélot Le vendredi 4 Octobre à 20h30 Lieu : Espace Herbauges - les Herbiers Contact : collectif «nos campagnes sans OGM 85» 02 51 66 63 44 Marché bio, focus sur le millet ! Le dimanche 6 octobre de 9h à 12h30 dans le bourg de la Ferrière Contact : association HERBE - 02 51 40 66 43 9ème édition du salon Rencontres Jardin et Nature 5 jours d’animations du 10 au 14 octobre à Fontenay le Comte Salon bio le samedi 12 et dimanche 13 octobre 2013 Avec pour thème «Le Bio à la Française» Contact : Maryse Mercier 02 51 69 18 39 et 06 86 60 67 61 Ferme ouverte aux Herbiers : la Choletière, productions bio en conversion et accueil à la ferme Le dimanche 13 octobre de 14 h à Outils de commmunicatin « BIO ET LOCAL c’est l’idéal!» 18h - Les Herbiers Contact : Christelle Labbé : tél : 02 51 66 82 27 ou [email protected] Concours de tartes aux pommes Le dimanche 13 octobre de 10h à 17h Lieu : Vergers de la Brunetière, la Brunetière , Nieul le Dolent Contact : 02 51 09 56 83 - 06 79 89 31 97, [email protected] Projection du film « Pierre Rabhi : Au nom de la terre » Le jeudi 17 Octobre à 20h30 Lieu : Ciné Monts - 58 rue du général de gaulle Entrée payante : 4€ - Infos : www. cinemonts.fr, Contact : cinemonts@ orange.fr Animations bio au marché des Halles Les jeudi 17 et samedi 19 octobre de 8h à 13h Lieu : marché des halles à la Roche sur Yon Contact : GAB 85 - 02 51 05 33 38 ORYON - 02 51 36 92 87 A la découverte des courges Bio, Portes ouvertes Le dimanche 20 octobre 2013 de 10h00 à 18h00, Le Girouard Lieu : CITRULUS, Ferme de l’Epinay, Le Girouard Renseignements : 06 73 30 59 45 [email protected] page 14 L’ECHO DES BIO 14€ Une AG sous format participatif! Puisqu’une information bien ciblée et imagée passe mieux qu’un long discours, et que les administrateurs souhaitaient impliquer les adhérents dans les orientations de la structure, le CA du GAB a choisi cette année d’innover dans la présentation de son AG statutaire. proposé 10 orientations possiblement prioritaires, et les adhérents présents, après un travail de classement individuel par écrit, devaient se positionner sur une règle de 1 à 10 en fonction de leur priorité. Les 3 thèmes prioriatires choisi par les adhérents sont la qualité de l’eau, la conversion et l’installation en bio... Le rapport d’activités a été présenté sous forme de scénettes, pour une meilleure mémorisation des questions abordées par les participants. Le rapport d’orientation a lui aussi été travaillé d’une façon participative. Le conseil d’administration avait les perspectives de la rentrée Réunions de secteur Pour permettre aux nouveax bio de rencontrer les plus anciens de leur secteur, pour échanger sur le développement de la bio sur vos territoires locaux et pour permettre un moment convivial autour de la bio, le GAB va relancer vers novembre 2013 les réunions de secteurs, réalisées précédemment en 2009. Tous les producteurs bio y sont invités pour participer et donner leur avis. Réflexion stratégique Le GAB entame à la rentrée un DLA (dispositif Local d’Accompagnement) avec un consultant afin de réfléchir sur les orientations à 5 ans de la structure. a débuté depuis juin et se poursuivra en septembre autour du partenariat tripartite mené sur la restauration collective. Manger Bio de son coté, en réalisera aussi un en automne. Tous le 3 seront engagés avec les mêmes intervenants. Quelles priorités et objectifs pour le GAB dans les 5 ans à venir? Quels partenariats développer? Quelle organisation du CA et des postes salariés pour y parvenir? Autant de questions auxquelles le GAB va tenter de répondre avec l’accompagnement dynamique du bureau d’étude Chantier Mobeele qui a déjà démontré sa pertinence en accompagnant d’autres GAB et GRABs. Une prochaine réunion aura lieu le 22 octobre, tout adhérent qui souhaitera y participer est le bienvenu! En parallèle, un DLA collectif GAB -Manger Bio et ARIA 85 Le résultat de ce travail sera présenté à l’AG 2014 pour validation. BULLETIN D’ADHESION 2013 GAB 85 Coût de l’adhésion producteur* Pour chacune de vos adhésions, le GAB reverse : 11,43 € à la CAB, 11,43 € à INTERBIO et 51 € à la FNAB + une part fixe de 500€. Société:(Nom et statut)…………………………………………. Le GAB 85 y participe via les Bio Automnales et relaie les outils de communication créés pour l’occasion. 4€ Les faits marquants de la saison NOM:…………………………….Prénom ………………………………… A l’initiative de son groupe régional Rhône alpes (CORABIO), le réseau FNAB organise pour la troisième année consécutive une campagne nationale intitulée «Bio et local, c’est l’idéal» qui aura lieu du 23 au 29 septembre 2013 et se prolongera par divers événements au cours de l’automne. un exemplaire avec le bulletin, extrait en couverture Vie interne Ces outils peuvent aussi etre achetés par les producteurs, si vous êtes intéressés le GAB peut organiser une commande groupée! Adresse :.……………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………........... N°Tél.:/……/……/……/……/……/Fax:/……/……/……/……/……/… E-Mail :………………………………………………..… Production principale : ……………………………………… Production secondaire : ……………................................... Nombre d’ha : …………… Date de conversion : ……………… O. Certificateur : ………………… Pratiquez vous la vente directe ? oui non Montant de l’adhésion 2013 :………………… Adhésion de soutien : …………………… Total : …………………… L’ECHO L’ECHODES DESBIO BIO page 15 page 15 Petites annonces AFFAIRES Le 15/09/13 Veaux maraîchins vend 3 ou 4 veaux (6-7 mois) de race maraîchine à choisir parmi 5 (échange équitable contre du foin certifié bio envisageable). Envoi de photos possible 02 51 07 63 56 Contact : Carl Chetanneau 85 Le Girouard, tel : 02 51 07 63 56, Email : carl.chetanneau@ voila.fr Le 15/09/13 Recherche des poulettes prêtes à pondre entre 50 et 70. Contact : Bernard Gaudin de Brain sur Longuenée (49) : [email protected] 02 41 95 20 77 Le 01/09/13 A vendre Foin - Vends 50 tonnes de foin bio 2013 en bottes cubiques, et 7 tonnes de mélange céréalier bio. Contact : Dominique Briaud 85 St Vincent Sur Graon, tel : 06 86 83 88 10, Email : dominique. [email protected] Le 01/09/13 foin bio - foin bio de bonne qualité fait dans de bonnes conditions (ne colle pas), environ 200 tonnes. Etudie toutes propositions Contact : Céline Graton, 85 Curzon, tel : 06 60 48 58 73, Email : [email protected] Le 01/09/13 Recherche triticale pour ressemer cet automne Contact : lagre 44 Plesse, tel : 06 61 23 58 37, Email : [email protected] Le 15/07/13 FOIN 2013 - Vend foin de prairie naturelle à retirer sur place. 150 balles rondes environ 400 kg (30euros/u) ou 5000 euros l’ensemble. Contact : Virginie Luczak 85 Saint Florent Des Bois, tel : 06 67 73 13 15, Email : [email protected] Le 15/07/13 FOIN BIO 2013 - vends foin bio 2013 prairie naturelle 52 bottes cubiques longueur 2.30m (environ 25 à 30 tonnes) Contact : Turpaud 85 St Pierre le Vieux, tel : 06 20 91 85 38, Email : [email protected] INSTALLATION Le 01/09/13 Offre 4 ha terrain conviendrait PPAM, pature anes ou ovin Sud de la Drome - Je propose 4ha de terrain dans propriété en majorité couverte de chênes verts, située à page 16 L’ECHO DES BIO 600m d’altitude au sud de la Drôme Plus d’annonces et de précisions sur (26770). Conviendrait pour culture le site du gab, rubr ique : de plantes aromatiques ou médici«espace producte ur » / annonces nales (elles y poussent déjà spontanément) ou pâture pour ânes/ovins/caprins. Ces 4ha étaient autrefois en vigne ou en pâtures. On y récoltait aussi la lavande vraie. Mon but est que le lieu conserve sa vocation première et que les terres ne retournent à la vie sauvage. http:// www.terredeliens.org/spip.php?page=inc_voir_ annonce&id_article=784 Contact : terre de liens Le 01/09/13 Recherche associe - Agriculteur, sud Toulouse, recherche associé(e) en vue reprise exploitation, principalement légumes. Formation assurée, possibilités de développement. N’hésitez pas à me contacter ; un renseignement n’engage à rien Contact : Pierre BAUDEAN 31 Toulouse, tel : 06 77 15 78 99, Email : [email protected] Le 01/09/13 Recherche associé - GAEC à 3 (59, 56, 28 ans) VL bio cherche associé en prévision d’un départ à la retraite en 2014. 70 VL , 420 000 L. 105 ha. 15 min la Roche s/Y. Bonne dynamique locale. Montant de reprise viable. Maison sur site. Ouverts à de nouveaux projets, envisageables rapidement si besoin. N’hésitez surtout pas à nous contacter ! Contact : Mathieu Courgeau - GAEC Les Sources de l’Yon 85 La Ferrière, tel : 06 76 52 28 71, Email : [email protected] Le 15/07/13 recherche installation en partenariat - Agriculteur Picard, dans un but de rapprochement familial, recherche une installation en partenariat avec agriculteur bio avec objectif de transmission progressive 50-60 ha pour projet production semences légumes de plein champs, sud Vendée Contact : Philippe Guyot 14 rue des Pruneliers, 85240 Nieul sur L’Autise Tél : 06 79 85 90 88, Email : [email protected] EMPLOI Le 01/09/13 Emploi CDI meneur-deboureur de chevaux - Embauche en CDI à temps plein , meneur/déboureur de chevaux de trait pour travail du sol sur exploitation viticole en biodynamie.Une personne avec de l’expérience en traction équine est impérative.A coté de cette spécialisation, vous serez formés aux divers travaux de la vigne. Possibilité de logement sur l’exploitation. Contact : Benoit MARGUET Champagne MARGUET Père & Fils 51 Ambonnay, tel : 03 26 53 78 61 Fax: 03 26 53 81 80, Email : www.champagne-marguet.fr extrait du livret «pour vos amis biosceptiques» joint à ce bulletin Agenda • Formation : Se perfectionner sur les principes de l’agriculture biodynamique Jeudis • 31/10/2013 • 07/11/2013 • 27/03/2014 • Formation: Réfléchir aux choix variétaux en maraîchage, mercredi 9/10/2013 • Bio Automnales du 5 au 27 octobre sur tout le département