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N° 73 Novembre 2005 1,80 € Le premier mercredi du mois Mensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin Le dossier Pontarlier Bois, solaire, géothermie… Pontarlier et sa région de A à Z : le livre de photos “événement” Tout sur les énergies renouvelables p. 21 Le photographe local Didier Jacquot a immortalisé en une centaine de photographies inédites, les richesses de la région pontissalienne. Un livre-événement idéal avant les fêtes. SAUGE Portes Ouvertes artisans du bois à Montlebon du 4 au 13 Novembre 05 14, rte des Alpes 25500 JOUGNE Tél. 03 81 49 17 38 Derrière-le-Mont 25500 MONTLEBON Tél. 03 81 67 11 41 Fax. 03 81 67 54 87 Économie - Les énergies renouvelables sont-elles la solution chauffage de demain ? - Ces particuliers qui ont choisi d’autres méthodes. Lire en p. 9 à 14 L’entreprise Delacroix remonte la pente Près d’un an après sa reprise, l’entreprise de meubles de cuisine et de salle de bain se refait une santé. La société pontissalienne espère retrouver dès 2006 le chemin de la rentabilité. Interview-vérité. - Le tarif à la loupe de tous les modes de chauffage. L’événement p. 29 p. 4 à 5 Appartements de fonction : le Conseil général dans la ligne de mire Le président du Conseil général du Doubs a récemment signifié son souhait de faire d’un des appartements de fonction que possède la collectivité territoriale, son habitation principale. Mais pour ce faire, il doit se mettre en conformité avec une loi désormais plus stricte. L’utilisation à titre privé de ces biens publics a parfois donné lieu à de sérieuses dérives. L’enquête de La Presse Pontissalienne. Rédaction et publicité : “Les Éditions de la Presse Pontissalienne” - B.P. 83 143 - 5 bis, Grande rue - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 Retour sur info 2 Éditorial Logement Où s’arrête la sphère de la vie privée d’un homme public ? C’est toute la question qui se pose à l’évocation des logements de fonction dévolus aux personnalités politiques. En toute discrétion, et en dehors de tout débat public, le président actuel du Conseil général du Doubs, Claude Jeannerot, a inscrit à l’ordre du jour d’une réunion estivale de l’institution départementale, son souhait de bénéficier - moyennant location - d’un vaste logement appartenant au Conseil général à Besançon. Si aucune publicité n’a été faite autour de cet épisode apparemment anecdotique, c’est bien parce que Claude Jeannerot est certainement conscient que d’autres avant lui sont passés sous les Fourches Caudines pour une banale histoire de logement de fonction. En atteste encore la récente affaire Gaymard. L’utilisation d’un appartement de fonction par les présidents de Conseils généraux fait même l’objet d’un article de loi spécifique. En substance, si le président a son domicile personnel dans l’agglomération abritant la collectivité territoriale, il n’a pas droit à un logement de fonction. C’est le cas de figure auquel est confronté Claude Jeannerot. Pour tenter de se mettre dans les clous de la loi, il a justement fait le choix de payer un loyer, fixé par les services fiscaux à 975 euros pour une surface habitable de 180 m2. On sent néanmoins tout le malaise qui persiste autour d’une question qui, en ce qui concerne ce seul exemple du Conseil général, a fait des vagues à plusieurs reprises : entre les travaux dispendieux effectués par l’ancien président Gruillot et l’utilisation de ce même appartement de fonction par un des enfants de son successeur Claude Girard pour des soirées interlopes dont l’une s’est achevée en drame, on sent bien que cette question fait toujours débat et ce, même si le législateur a tenté de mettre de l’ordre. Ceci dit, il n’y a pas que dans le monde politique que ces “dérives” sont constatées. Pas plus tard que l’an dernier, la Chambre régionale des comptes de Franche-Comté a rappelé à l’ordre l’hôpital de Besançon sur l’utilisation des 14 logements de fonction qu’il possède dans plusieurs quartiers de la ville. La sphère privée s’arrête probablement au moment où elle met en jeu l’argent et le respect des contribuables. O Jean-François Hauser est éditée par “Les Éditions de la Presse Pontissalienne”, S.A.R.L. de presse Directeur de la publication : Thomas COMTE Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur commercial : Éric TOURNOUX Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Thomas Comte, Solène Davesne, Jean-François Hauser. Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1298-0609 Dépôt légal : Novembre 2005 Commission paritaire n° 0202 I 79291 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, A.D.E.M.E., Ariolica, But, Harmonie, Ligue contre le cancer, mairie de Frasne, parc du chien polaire, poney-club. La Presse Pontissalienne 5 bis, Grande rue - B.P. 83 143 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité pontissalienne. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. La saucisse de Morteau enfin protégée par l’I.G.P. L’ aura ou ne l’aura pas ? Après cinq ans de débats et d’âpres discussions teintées de polémique, les fabricants de saucisse de Morteau ont enfin obtenu l’I.G.P. (indication géographique protégée) pour ce produit du terroir et le fameux “jésus”. La nouvelle est tombée le 22 septembre quand l’I.N.A.O. (institut national des appellations d’origine) a donné avis favorable au dossier. “Dès l’homologation par le ministère de l’Agriculture, la demande d’I.G.P. sera transmise à la Commission européenne pour enregistrement” indique l’association de défense et de promotion des charcuteries et salaisons de Franche-Comté qui est finalement parvenue à faire entendre sa voix face aux artisans du Haut-Doubs qui revendiquaient jusque-là le titre exclusif de producteurs de véritable saucisse de Mor- teau. Depuis de nombreuses années, le débat était houleux entre ces deux clans. D’un côté les artisans des montagnes estimaient que c’était galvauder la saucisse de Morteau que d’autoriser sa fabrication en dehors d’un périmètre limité au Haut-Doubs (pour différentes raisons comme l’altitude et le fumage). De l’autre, un groupement d’industriels “du bas” refusait cette position, jugeant au contraire que la saucisse peut être fabriquée à l’échelle de la Franche-Comté. Depuis cinq ans, chacun y allait de son refrain et déposait séparément un dossier de demande d’I.G.P. Au risque de compromettre l’obtention de ce précieux sésame, les deux parties ont dû finir par s’entendre. Les artisans ont fait une concession sur la durée de fumage acceptant qu’elle puisse être limitée à 24 heures au lieu de 48 heures comme ils le préconisent dans le cadre d’un fumage traditionnel en tuyé. Néanmoins, pour marquer la différence entre artisans et industriels, les fabricants qui utilisent le tuyé pourront prétendre à une certification “label rouge.” “Aujourd’hui, nous sommes réjouis” commente Noël Myotte qui s’est longtemps battu pour que l’I.G.P. soit appliquée au Haut-Doubs au nom des 17 fabricants de véritable saucisse de Morteau. Pour Denis Vonin, fabricant à Maisonsdu-Bois, “c’est très important pour la région et pour asseoir l’image de la saucisse en France. Nous allons pouvoir nous battre et communiquer ensemble pour avoir une image cohérente. L’union fait la force. Plus nous serons nombreux à fabriquer la saucisse et plus nous en vendrons” commente-t-il. O Frasne : feu vert du préfet pour l’extension de la porcherie rançois Pouget est soulagé. Après 2 ans d’étude et de compléments d’enquête, il va pouvoir procéder à l’extension de la porcherie construite au bord de la R.D. 64 entre Frasne et Mignovillard. Cet atelier de postsevrage est dimensionné pour accueillir actuellement 450 bêtes. Le projet qui a tant fait couler d’encre consiste à agrandir le bâtiment existant d’une dizaine de mètres pour mettre en place un atelier d’engraissement de 220 porcs. “Avant, on se contentait de vendre les porcelets et demain on pourra les engraisser sur place”, souligne l’éleveur qui approvisionne en porcs comtois de petit lait un réseau de bouchers-charcutiers du coin. En présentant il y a deux ans son dossier aux autorités, François Pouget ne soupçonnait pas la suite du programme. Si tout était “largement dans les clous” du côté des services chargés d’examiner sa requête, une voix, celle du maire de Frasne, Lucien Bole allait s’élever contre ce projet. “Il voulait nous mettre des bâtons dans les roues. Cela fait deux ans qu’il nous sort des excuses. Au bout du compte, tout a été inspecté. Comme il y aura plus d’effluents, on a étendu le plan d’épandage qui se fera sur une surface de 200 hectares. On a pris les dispositions pour réduire les nuisances. La réglementation précise F qu’on peut épandre jusqu’à 100 mètres d’une maison. Les parcelles les plus proches sont situées à plus de 400 mètres des premières habitations. On a augmenté également nos capacités de stockage des effluents. On peut signaler que la population ne s’est jamais mobilisée contre ce projet. Cette affaire, et tout le monde le sait bien, relève d’une opposition politique entre le maire et les membres du G.A.E.C. des Lancieux sur lequel se fera le plan d’épandage.” Les retards occasionnés ont fortement pénalisé François Pouget. En 2 ans, le coût des matériaux de construction a pris 10%. Faute d’un atelier d’engraissement, il a forcément réalisé moins de bénéfices que prévu. À ce préjudice économique s’ajoutent aussi tous les soucis. “De telles histoires n’arrangent pas l’image de l’éleveur de porcs pollueur qu’on a déjà bien du mal à redorer. Il faut savoir si on est prêt à manger des cochons comtois élevés chez nous !” François Pouget déplore également la position du conseiller général Jean-Pierre Gurtner qui a pris fait et cause pour le maire de Frasne. “Je suis assez surpris de voir comment cet enseignant à l’école d’agriculture de Levier réagit face à un projet qui s’inscrit à mon sens pleinement dans l’esprit d’une agriculture durable. Ce n’est pas de cette façon qu’on va encourager les futurs agriculteurs à se tourner vers la filière porcine.” L’affaire est désormais entendue. Ayant obtenu le feu vert de la préfecture du Doubs, François Pouget va entreprendre rapidement les travaux qui devraient durer 2 à 3 mois. Reste à savoir quelle sera l’attitude du maire de Frasne qui était allé jusqu’à mettre en balance sa démission dans cette affaire. À suivre. O La valse des prénoms à Pontarlier rticle au contenu plus léger, une fois n’est pas coutume. L’I.N.S.E.E. Franche-Comté a publié récemment les dernières statistiques disponibles, pour l’année 2003, en matière de prénoms donnés aux nouveaux-nés francscomtois. Parmi toutes les naissances enregistrées en Franche-Comté tous les ans, un millier environ a lieu à la maternité de Pontarlier. En cette année 2003, 14 064 bébés sont nés en FrancheComté dont 184 Théo et 161 Léa, les deux prénoms les plus fréquemment attribués. Côté filles, les trois prénoms qui arrivent sur le podium sont dans l’ordre Léa, Manon et Emma, “tandis que Théo, Lucas et Hugo dominent chez les garçons” expliquent les statisticiens qui notent cependant que “les prénoms masculins se renouvellent plus rapidement en tête du classement. Cinq prénoms masculins ont occupé la première place en 10 ans : Kevin, Thomas, Quentin, Lucas et Théo.” Alors que chez les filles, ils ne sont que A trois : Léa, Manon et Laura. Ensuite, certains prénoms à la mode il y a quelques années, sont beaucoup moins répandus aujourd’hui comme Marine, Kevin ou Dylan. D’autres reviennent au top à l’image de Jules et Louis par exemple. Les tendances actuelles sont d’une part au raccourcissement des prénoms : Clara, Emma ou Chloé, alors que dans les années 70, une fillette avait plus de chance de se prénommer Séverine, Christelle ou Isabelle. Même constat chez les garçons : Tom, Enzo ou Mathis prennent le relais trente ans plus tard des Stéphane, Frédéric ou Christophe. D’autre part, la diversité des prénoms donnés s’est fortement accentuée. En 2003, les 10 prénoms féminins les plus fréquents concernent seulement 16% des naissances en Franche-Comté alors qu’ils en représentaient 30% en 1975. un phénomène encore plus net chez les garçonnets où en 2003, 17% portent un des 10 prénoms les plus utilisés contre 33% en 1975. O Pontarlier et sa région en photos n io g é r a s t e r e li r a t n Po àZ …de A en 100 photos inédites Retrouvez dans ce livre plus de 100 photos originales de votre région En vente 19,90 euros dès le 10 novembre 2005 cquot Photographies Didier Ja ois Hauser Textes Jean-Franç Didier Jacquot dédicacera le livre “Pontarlier et sa région de A à Z” le vendredi 25 novembre à la librairie l’Intranquille et le samedi 26 novembre à la librairie Rousseau à Pontarlier. À partir de 14 heures . OUVERTURE LE 4 NOVEMBRE 2005 Pour les fêtes de fin d’année, offrez un cadeau inédit ! POSSIBILITÉ D’ENVOI, en France métropolitaine : Coût : 24 euros frais de port inclus 4 L’ÉVÉNEMENT Comment le Conseil général gère ses logements de fonction. Le Conseil général du Doubs possède un important patrimoine immobilier composé d’appartements et de bâtiment publics. En ce qui concerne les logements, ils sont essentiellement concentrés au centre-ville de Besançon, à quelques pas du siège de la collectivité publique. L’actuel président du Conseil général Claude Jeannerot a récemment signifié son souhait de faire d’un de ces appartements son habitation principale. Pour ce faire, il doit se mettre en conformité avec une loi désormais plus stricte. L’utilisation à titre privé de ces biens publics a parfois donné lieu à des dérives. L’enquête de La Presse Pontissalienne. PATRIMOINE 536 000 m2 Le Conseil général est heureux propriétaire C’est une facette que l’on connaît moins de cette collectivité. Et pourtant, elle a dans son patrimoine des bâtiments exceptionnels comme celui de la préfecture. errière la collectivité, il y a le patrimoine. Le Conseil général du Doubs est propriétaire d’un certain nombre de biens dans le département. Certains sont remarquables. Par exemple, il possède le bâtiment de la préfecture. “Mais l’ensemble est mis gratuitement à la disposition de l’État” indique Claude Jeannerot, le président du Conseil général qui précise que “les charges par contre sont assurées par le locataire.” On peut ajouter à la liste l’I.U.F.M., les Haras Nationaux, la saline royale d’Arc-et-Senans, le musée Courbet, la sous-préfecture de Montbéliard ou le Tribunal Administratif de la rue Charles Nodier. Les numéros 13, 15 et 18 de la rue de la Préfecture accueillent également des services de la collectivité. Au total, le Département est propriétaire de 155 bâtiments soit une surface de 536 000 m2 ! Dans la rue Charles Nodier, cette collectivité possède aussi les bâtiments qui se situent aux numéros 2, 4, 6 et 8. Ils ont été achetés dans les années cinquante. Cet ensemble représente un total de 28 appartements dont cer- D tains “méritent d’être réhabilités.” Les dix logements du numéro 8 sont occupés par des locataires ordinaires de droit privé. “Dans le cadre de la décentralisation, nous avons acquis cet immeuble pour en faire des bureaux” poursuit Claude Jeannerot. L’espace disponible à cette adresse est de 450 m 2. C’est pour cette raison que le Conseil général travaille en ce moment au relogement des occupants de l’immeuble, qui pour la plupart sont des personnes âgées. Les autres appartements sont mis à disposition de fonctionnaires du Conseil général dans le cadre d’un bail classique. Sauf au 6 de la rue Charles Nodier, où les logements sont gérés par l’État. C’est au numéro 2 que se trouve l’appartement de réception (200 m2) de la collectivité. “Il ne sert que pour accueillir des invités dans le cadre de mes fonctions.” Cet immeuble du 2 compte huit logements, soit une surface de 1 100 m2. Claude Jeannerot affirme ne disposer d’aucun de ces appartements à titre gracieux. Pas de traitement de faveur, pas de logement de fonction. Il n’y a pas droit. “Comme je suis élu de Besançon, je suis censé être propriétaire d’un logement. Si je veux disposer d’un appartement du Conseil général à titre privé, je deviens locataire et je paie mon loyer. J’ai juste un garage à vélo que je paie pour ne pas que l’on dise que j’utilise le patrimoine à des fins personnelles” dit-il. Si le Conseil général investit dans un parc immobilier, ce n’est pas dans un but de spéculation foncière. Il est à l’affût de nouveaux espaces qui répondent à ses besoins “d’exploitation et de fonctionnement.” À une époque où le nombre d’agents de la collectivité passe de 1 000 à 1 800, il faut pousser les murs pour loger tout ce monde. Dans sa recherche, le Conseil général a lancé l’idée d’investir les locaux de l’hôpital Saint-Jacques quand celuici aura déménagé. Une proposition a été faite en ce sens à la ville de Besançon. L’objectif serait de centraliser à Saint-Jacques des équipements communs aux différentes collectivités. “Nous sommes partisans d’un tour de table sur le sujet. Il y a selon moi une opportunité de dynamiser le centreville.” Affaire à suivre. O Claude Jeannerot, président du Conseil général du Doubs : “Je paie mon garage à vélo pour ne pas que l’on dise que j’utilise le patrimoine à des fins personnelles.” (photo archive L.P.P.). L’ÉVÉNEMENT 5 APPARTEMENT REPÈRES Des charges trimestrielles de 190 euros La résidence de Georges Gruillot Le président du Conseil général Un appartement à paye son loyer usages multiples Le logement de la rue Charles Nodier est aussi la propriété du Conseil général. Ses présidents successifs l’ont tour à tour habiBien qu’ayant sa résidence principale au centre-ville de Besançon, Clau- té ou utilisé pour organiser des réceptions. de Jeannerot a décidé d’utiliser un appartement de fonction. Pour être en règle, il a signé un bail de location. Des travaux de rénovation seraient en cours pour le transformer en loft. vant les lois de décentralisation de 1982, l’appartement de la rue Charles Nodier était géré par la préfecture du Doubs. “Le point de départ, c’est Edgar Faure qui cherchait un appartement de fonction. L’utilisaitil ? Je n’en sais rien, rapporte un ancien conseiller général de Besançon. Peut-être en sa qualité d’ancien président de l’Assemblée Nationale ou d’ancien président du conseil.” Toujours est-il que l’existence et l’utilisation de cet appartement sont passées inaperçues jusqu’à ce que Georges Gruillot, président du Conseil général du Doubs après 1982, en fasse sa résidence bisontine. Au cours de ses mandats successifs, l’ancien chef de l’exécutif départemental a fait réaliser de nombreux travaux dans l’appartement où il logeait avec sa famille. “L’appartement avait été refait avec beaucoup de goût par Georges Gruillot. Il avait notamment fait aménager une magnifique laverie pour plus de 150 000 F de l’époque. Plusieurs femmes A AFFAIRE de ménage s’occupaient de l’entretien de l’appartement” ajoute un autre témoin de l’époque Gruillot. “Le linge de la famille Gruillot arrivait régulièrement.” Le président Gruillot utilisait également l’appartement de la rue Nodier pour des réceptions privées. “Il nous invitait tous les ans, nous et nos épouses, pour un repas convivial” rapporte cet ancien élu. Le précédent président du Conseil général du Doubs, Claude Girard, avait rompu avec cette habitude d’habiter l’appartement de fonction. Ce dernier avait établi sa résidence principale à LantenneVertière dans son canton d’Audeux. Cependant, Claude Girard avait fait de ce logement un lieu de réception. Enfin Claude Jeannerot, l’actuel président, l’a déjà utilisé à plusieurs reprises depuis son élection en avril 2004, notamment pour recevoir des personnalités. Et cet été, il a décidé de louer l’appartement voisin à titre privé. O J.-F.H. Les deux volets dissociés Les dérives du système L’immeuble se situe à quelques dizaines de mètres de la préfecture et du Conseil général du Doubs. a question n’a pas été abordée d’une superficie de 180 m2. Des travaux en séance publique du Conseil auraient débuté pour rénover les peingénéral, sans doute pour éviter tures et le sol de ce logement qui selon des débats interminables sur un nos sources, doit être transformé en un sujet rendu sensible par les récentes confortable loft. Précision : ces travaux dérives dont on a eu connaissance sur le auraient été commandés au temps où la plan national, l’affaire Gaymard en étant droite était au pouvoir. L’appartement l’illustration suprême. C’est donc devait alors servir à héberger le au cours d’une commission perCe loyer directeur de cabinet de l’époque. manente, non publique, que le Claude Jeannerot aurait baissé sujet a été tranché le 12 juillet paraît en le montant des travaux prévus. dernier. Au sommaire de cette appartement du 2, rue Nodier dessous Cet réunion entre élus, la location a été sollicité par Claude Jeand’un appartement sis au 2 rue du marché nerot “à usage d’habitation excluCharles Nodier à Besançon. sivement.” La location a pris effet “Monsieur Claude Jeannerot locatif. au 1er septembre dernier. Après sollicite la location à titre pridébat, les élus sont tombés d’acvatif d’un appartement situé 2 rue Nodier cord sur un loyer de 11 700 euros par an, à Besançon” résume l’ordre du jour. payable trimestriellement et à terme Il s’agit d’un appartement de type 5, situé échu, soit 975 euros par mois, selon l'esau 2ème étage et combles de l’immeuble, timation des services fiscaux. Les charges L feront l’objet d’une provision trimestrielle de 190 euros. Ce loyer paraît en dessous du marché locatif bisontin. À titre de comparaison, une agence bisontine vient de louer rue Gambetta un 180 m2 pour 1 100 euros par mois, “un tarif très attractif” selon le loueur. Si Claude Jeannerot a pris soin de se conformer à la loi (voir encart ci-contre), la méthode dérange l’opposition. “C’est tout à fait logique qu’il paye un loyer. ce qui est plus gênant, c’est que cette question n’ait pas été abordée en séance publique” déplore Jean-François Longeot, responsable du groupe Doubs Avenir. Malgré ces critiques, il est bon de préciser qu’aucun élu, y compris de la minorité, ne s’est abstenu quand il s’est agi de voter cette décision en commission permanente. O J.-F.H. Que dit la loi concernant les logements de fonction ? n ce qui concerne le Conseil général, c’est l’article L 312319-2 du code général des collectivités locales (inséré par la loi nº 2002-276 du 27 février 2002) qui réglemente l’utilisation des logements de fonction. Que dit le E texte ? “Lorsque la résidence personnelle du président du Conseil général se situe en dehors de l’agglomération comprenant la commune chef-lieu du département et que le domaine du département comprend un logement de fonction, le Conseil général peut fixer par délibération les modalités selon lesquelles ce logement lui est affecté.” A contrario, un président de Conseil général qui habite l’agglomération - c’est le cas de Claude Jeannerot, ce n’était pas le cas de Georges Gruillot ni de Claude Girard -, n’aurait pas droit à un logement de fonction. Pour se mettre en règle avec les dispositions de la loi, Claude Jeannerot a décidé de solliciter un bail en bonne et due forme. Le dramatique épisode du viol perpétré dans l’appartement de la rue Nodier par un copain du fils de feu Claude Girard, a mis en lumière les abus d’un système aux contours trop flous. aisser les clés d’un appartement appartenant à une collectivité publique à un de ses enfants relève-t-il de l’abus ? Certainement. Cela n’apparaîtrait pas aussi scandaleux si cette pratique n’avait pas abouti à un drame. Les faits remontent au 2 août 2003. Le jeune Teddy Eugénie est un ami de Charles Girard, fils de l’ancien président du Conseil général aujourd’hui décédé. Cette soirée d’été très arrosée pour Charles Girard et sa bande de copains s’est terminée dans l’appartement de la rue Charles Nodier. Alcool et drogue circulent abondamment. La fin de soirée tourne au drame : Teddy Eugénie viole, dans une chambre de l’apprtement, une jeune fille qui avait été conviée à terminer la soirée là. Le violeur a été condamné le 8 septembre dernier à 6 ans de réclusion par la cour d’assises du Doubs. Fait exceptionnel : un des principaux témoins, Charles Girard, L ne s’est pas présenté à l’audience. Il n’était pourtant appelé que comme témoin. Cette affaire de viol a pourtant été dissociée des faits de consommation de drogue. Et le parquet a décidé de ne pas poursuivre les jeunes pour usage de stupéfiants. Les quantités saisies dans l’appartement - 1 g de cocaïne et 15 g de haschich - seraient en dessous du plafond à partir duquel la justice est censée poursuivre ! L’instruction, confiée à un juge parisien, s’est perdue dans les couloirs de la justice, le volet stupéfiant a été enterré… “C’est un refus de poursuivre d’opportunité, uniquement lié à la personne du jeune concerné” commente une source proche de la justice bisontine. L’ancien président aurait interdit son fils d’utiliser l’appartement du Conseil général. Il en avait pourtant la clé. O J.-F.H. Pontarlier 6 I NDUSTRIE Une construction trop chère Schrader restera dans ses murs Après un an de discussion, le projet de construction d’une nouvelle usine Schrader est abandonné. Trop coûteux. chrader ne déména- encore moins à Saint-Gorgongera pas ! Le groupe Main sur le territoire de la Tomkins a estimé communauté de communes de finalement que la Montbenoît. Schrader resteconstruction d’une ra dans ses murs qu’elle continouvelle usine pour sa filiale nuera à rénover. pontissalienne était un inves- Selon la direction de l’entretissement trop important. Cet- prise, entre “13 et 15 millions te décision met un terme à d’euros” étaient nécessaires plus d’un an de discussions et pour construire une nouvelle de réflexion dont le but initial usine. “Cela coûte trop cher. La décision a donc était de permettre “Nous avons été prise de contià l’entreprise de nuer à moderniquitter ses locaux rue de Salins pour des perspectives ser nos bâtiments C’est la qu’elle s’installe favorables.” actuels.” voie de la “sagesdans un site plus adapté à son activité. Il s’agis- se” qui a été suivie par les sait soit de construire, soit de actionnaires qui au départ trouver une friche industriel- avaient demandé à Schrader le suffisamment grande pour de trouver les moyens d’auaccueillir les ateliers de Schra- tofinancer un déménagement der et les 420 salariés qui en sur un autre site en vendant dépendent (hors intérimaires). les locaux de la rue de Salins Les élus du secteur se sont et le terrain qui va avec, soit mobilisés autour du projet environ 7 hectares. pour apporter des solutions Après l’étude de différentes foncières qui correspondaient options, “c’est celle qui semaux attentes de cette société. blait la moins coûteuse qui a Résultat, Schrader n’ira ni été prise.” Pourtant, cette dans la zone de Vuillecin com- entreprise a investi jusqu’à 1 me le proposait la commu- million d’euros dans des tranauté de communes du Lar- vaux de rénovation ces trois mont, ni sur les terrains des dernières années. Gravilliers à Pontarlier et Qu’importe, Schrader repren- S dra le rythme des chantiers de modernisation après une année de pause, le temps des discussions. Mais cette foisci, la donne est un peu différente. Car l’entreprise a prévu de se séparer d’une partie de son patrimoine foncier. Elle envisage de vendre 1 hectare de son terrain “au plus offrant.” Selon nos sources, la mise à prix minimale est de 500 000 euros. L’objectif pour l’industriel serait de se séparer de ce bien avant le 31 décembre. Cet espace idéalement situé à Pontarlier pourrait intéresser des investisseurs immobiliers à condition que la ville modifie la classification des sols dans le plan local d’urbanisme. Car cet espace est pour l’instant classé en zone industrielle. En l’état actuel des choses, il n’est donc pas possible de faire de l’habitat à cet endroit. L’entreprise Schrader aurait de toute façon une porte de sortie. Car, toujours selon nos informations, la ville aurait donné la garantie à la société pontissalienne qu’elle se porterait acquéreur du terrain en dernier recours. Ces liquidités vien- État-civil d’octobre NAISSANCES 22/09/05 – Léon de Jean-Michel MONNIN, traiteur et de Christelle MOUGIN, vendeuse-dessinatrice. 22/09/05 – Mattéo de Philippe STOUFF, contrôleur de gestion et de Sandrine VITTON, responsable commerciale. 23/09/05 – Yanis de Florian DAVID, mécanicien et de Elodie DAYET, sans profession. 23/09/05 – Elsa de Jean-François PINTO, horloger et de Angélique MILLOT, ambulancière. 23/09/05 – Nina de David FAIVRE, mécanicien régleur et de Estelle VIEILLE, ouvrière. 23/09/05 – Alicia de Pierre VERBEECK, responsable de rayons et de Karine SANTAGATA, secrétaire comptable. 23/09/05 – Lison de Joseph DA SILVA MOREIRA, boulanger et de Céline DREZET, étudiante en soins infirmiers. 24/09/05 – Louis de Loïc ETIEMBLE, paysagiste et de Isabelle PASTOR, magasinier auto. 24/09/05 – Kévin de Claude GRANDVUILLEMIN, aide mécanicien et de Gaëlle TOURNIER, sans profession. 24/09/05 – Tony de Laurent MARGUET, chauffeur livreur et de Stéphanie CHARLES, kinésithérapeute. 26/09/05 – Julie de Bruno MONIER, gérant de camping et de Isabelle GONCALVES, assistante commerciale. 27/09/05 – Léa de Eric COLARD-CLAUDY, contrôleur qualité et de Caroline MESNIER, préparatrice en pharmacie. 27/09/05 – Mélissa de Didier MENIZ, technicien logistique et de Nadège GAUME, conseillère d'orientation. 28/09/05 – Cynthia de Fabrice CUINET, ouvrier en horlogerie et de Aline CHAMPION, ouvrière en horlogerie. 28/09/05 – Thallia de Christophe MOUILLOT, cuisinier et de Audrey LEFEBVRE, sans profession. 30/09/05 – Jules de Benoît GRIFFON, agriculteur et de Jessica BULLE, sans profession. 29/09/05 – Emrick de Yvan ROCCA, peintre et de Fanny RATTE, secrétaire. 29/09/05 – Alexis de Michaël NICOD, concierge et de Katy JACQUES, vendeuse. 29/09/05 – Louis de Yohann TISSOT, régleur en décolletage et de Karine COTE, aide soignante. 30/09/05 – Léna de Olivier DEUSCHER, polisseur et de Laetitia LOOCK, sans profession. 01/10/05 – Appoline de Antonio PLACIDO, peintre en bâtiment et de Alexandra BILLOD, employée libre service. 01/10/05 – Jonah de Yann TOURNIER, façadier et de Jessica CAMARA, secrétaire. 03/10/05 – Norah de Ludovic CHABOD, directeur et de Sonia TOURNIER, sans profession. 03/10/05 – Lola de Jérôme DOUZELET, hôtelier et de Louisa LAMRI, sans profession. 03/10/04 – Gianni de Yann TONIOLO, ramoneur et de Anissa ASSAM, agent administratif. 04/10/05 – Aurore de Patrick MARGUIER, agriculteur et de Sylvie BOURDENET, agricultrice. 05/10/05 – Ethan de Hervé LAMI, moquettiste et de Lucie MICHEL, hôtesse de caisse. 05/10/05 – Loni de Vincent BAJOU, programmeur-régleur et de Annabel ROUTURIER, sans profession. 05/10/05 – Jeanne de Philippe TRIVAUDEY, professeur des écoles et de Hélène LAPPRAND, professeur des écoles. 05/10/05 – Themis de Emmanuel REMONNAY, technicien et de Patricia MILODA, ingénieur. 06/10/05 – Laure de Cyril BRIGAUDEAU, contrôleur de gestion et de Isabelle HIGOUNENC, infirmière. 06/10/05 – Romaric de Jean-François MICHEL, poseur de revêtements de sol et de Aurélie BARTHE, employée commerciale. 06/10/05 – Mathieu de Patrick HUGUENOT, instituteur et de Laurence MARECHAL, professeur des écoles. 06/10/05 – Elodie de Florent BOHIN, maçon et de Magali SIEVERT, transitaire. 07/10/05 – Flavie de Dominique MAINET, agriculteur et de Florence PERSONENI, agricultrice. 07/10/05 – Alicia de Fabrice CATTENOZ, monteur électricien et de Ophélie CLERC, aide-soignante. 07/10/05 – Rickenson de Pascal DUVAL, chef d'équipe et de Monique PRCANOVIC, sans profession. 08/10/05 – Lenny de José DE ALMEIDA, trieur en fromagerie et de Nathalie GUERVILLE, hôtesse de caisse. 08/10/05 – Albin de Luc LOUVRIER, ambulancier et de Séverine LAMBERT, auxiliaire de puériculture. 09/10/05 – Mathéo de Gabriel DUMONT, agriculteur et de Delphine GUY, secrétaire comptable. 09/10/05 – Salomé de Fabien COSTE, chef d'entreprise et de Manuela SAEZ, professeur des écoles. 08/10/05 – Paul de Yanis ANDRÈBE, technicien laser et de Marie-Eve POBELLE, analyste qualité. 10/10/05 – Benoît de Jean-Louis LARESCHE, scieur et de Véronique BENASSI, coiffeuse. 10/10/05 – Noé de Ghislain MARGUERITE, animateur de site délocalisé et de Audrey CHEVENEMENT, assistante conseiller. 10/10/05 – Manon de Jérôme REGNAUD, charpentier et de Valérie JOLIOT, agent de service. 11/10/05 – Lydie et Livia de Salvatore NATALE, maçon et de Amandine AMIOT, serveuse. 11/10/05 – Lucas de Nicolas DROMARD, boulanger et de Sandrine BAHY, assistante dentaire. 12/10/05 – Colleen de Jean-Claude ANDRÉ, ouvrier et de Stéphanie PERRIN, sans profession. 12/10/05 – Davy de Steve MOUGIN, charpentier et de Sandrine FUMEY, professeur de dessin. 12/10/05 – Allan de Robert BONTEMPS, Les locaux de Schrader rue de Salins seront modernisés (photo archive L.P.P.). draient compléter le volet investissement de l’usine en temps voulu. C’est sur ces bases que Schrader prépare sa rentrée 2006. Mais la décision de Tomkins ne rassure pas totalement les syndicats qui craignent qu’en repoussant le projet de déménagement aux calendes grecques, c’est finalement la preuve d’un abandon du site par les actionnaires à plus ou moins long terme. Les élus de Pontarlier auraient pu redouter à leur tour ce scénario. Mais Patrick Genre répond : “Ce qui aurait été inquiétant est qu’ils décident non seulement de ne pas construire de nouvelle usine, mais qu’en plus ils choisissent de ne plus rénover les bâtiments actuels. Ce n’est pas le cas.” Pour être totalement rassurant sur la situation, la direc- tion de Schrader va jusqu’à annoncer des perspectives de croissance importantes pour l’entreprise. “Cette année, nous allons réaliser 60 millions d’euros de chiffre d’affaires. Sur les deux prochaines années, il va augmenter de plus de 10%. Nous avons des perspectives favorables et des produits nouveaux qui vont faire notre croissance dans les années à venir.” O chauffagiste et de Marie-France RATTE, veilleuse de nuit. 12/10/05 – Robin de Dominique MICHELAT, professeur des écoles et de Laurette BELINGHERI, professeur des écoles. 13/10/05 – Noé de Christophe VUILLET, technicien d'encadrement et de Sylvie MOREL, retraitée de la fonction publique. 14/10/05 – Laïlou de David WARLET, artisan couvreur et de Sonia ROGEBOZ, secrétaire comptable. 14/10/05 – Ephrem de Ludovic JEANNIN, attaché de direction et de Véronique SIRUGUE, enseignante. 14/10/05 – Tom de Germinal MARGUET, auditeur qualité et de Carine THALMANN, assistante achat. 15/10/05 – Camille de Frédéric BAUD, commercial et de Karine GEOFFROY, secrétaire. 15/10/05 – Marie de Paul MORA, employé administratif et de Julie ROBBE-GRILLET, aide-infirmière. 15/10/05 – Dalvynia de Rodolphe PERONO, chef d'entreprise et de Sonia VINCENT, employée de bureau. 17/10/05 – Louanne de Florent BULLE, agent de maintenance et de Myriam DORNIER, sans profession. 17/10/05 – Mathis de Damien HENRY, principal adjoint et de Alexandra JACQUES, gestionnaire. 17/10/05 – Mélora de David LELANDAIS, opérateur expédition et de Sabrina DE OLIVEIRA, commerçante. 18/10/05 – Lucie de Alexandre MATIVET, ouvrier et de Mickaëlle LABOUREY, ouvrière. 18/10/05 – Joshua de Nicolas TIROLE, ingénieur et de Myriam GRENOUILLET, sans profession. 17/10/05 – Manon de Jonathan BENNES, doctorant en sciences et de Maud SANCHEZ, commerciale. 18/10/05 – Ludovic de Nicolas RIBARD, militaire et de Cindy HERNANDEZ, personnel civil de la défense. 18/10/05 – Ibrahim-Beytullah de Isa CELIK, opérateur et de Nuray CETINKAYA, opératrice. 18/10/05 – Delphin de Patrice SANCEYRICHARD, agriculteur et de Adelaïde PEGEOT, aide comptable. 18/10/05 – Isis de Betty LELIÈVRE, employée de commerce. 19/10/05 – Lola de Vincent PECCLET, cuisinier et de Fanny DREZET, employée de restauration. 19/10/05 – Stanislas de Rusthan PRCANOVIC, éducateur spécialisé et de Héloïse GUILHAUMOND, infirmière. 20/10/05 – Noé de Mickaël GOBET, inséminateur et de Delphine JOBEZ, préparatrice en pharmacie. 20/10/05 – Fiona de Bruno TODESCHINI, gérant et de Patricia PORTERO, déclarante en douanes. 20/10/05 – Siméon de Roland PUGIN, bûcheron-débardeur et de Béatrice RENAUD, employée de commerce. 93 ans, retraité, domicilié à Les Fourgs (Doubs), célibataire. 07/10/05 – Paul LETONDAL, 85 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Yvonne QUERRY. 07/10/05 – Albert PAQUETTE, 79 ans, retraité, domicilié à les Hôpitaux-Neufs (Doubs) époux de Gabrielle OUDOT. 12/10/05 – Sonia DUCA, 47 ans, sans profession, domiciliée à Pontarlier (Doubs) épouse de Jacques CORDIER. 12/10/05 – Roland BARTHELET, 77 ans, retraité, domicilié à Mignovillard (Jura) époux de Yvette BROCARD. 12/10/05 – Jean REQUENA, 59 ans, chauffeur retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Véronique PEREZ. 13/10/05 – Andrée BOBILLIER, 76 ans, retraitée, domiciliée à Morteau (Doubs) veuve de Maurice DEVAUX. 13/10/05 – Jules LOIGEROT, 77 ans, retraitée, domicilié à Malpas (Doubs) époux de Michelle JEANNEROD. 13/10/05 – Germaine GRILLON, 79 ans, retraitée, domiciliée à La Rivière-Drugeon (Doubs) célibataire. 13/10/05 – Gérard PERRIN, 50 ans, sans profession, domicilié à Pontarlier (Doubs), divorcé de Josette PETETIN. 14/10/05 – Gabriel MONNOT, 81 ans, retraité, domicilié à Frambouhans (Doubs), célibataire. 15/10/05 – Rémond BOURDIN, 75 ans, agriculteur retraité, domicilié à Houtaud (Doubs), époux de Gisèle BOBILLIER-CHAUMONT. 15/10/05 – Suzanne CAILLER, 75 ans, retraitée, domiciliée à Bonnevaux (Doubs), épouse de Emile TONGLET. 18/10/05 – Gilbert FAIVRE, 84 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Madeleine SAILLARD. 18/10/05 – Maurice PECCLET, 80 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Suzanne FAUDOT. 18/10/05 – Marie-Thérèse PICHON, 82 ans, retraitée, domiciliée à Frasne (Doubs), veuve de Jules IOTTI. 18/10/05 – Bohumila SANDONA, 86 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Roger ROBBE-GRILLET. DÉCÈS 24/09/05 – Jeanne BRESSAND, 85 ans, retraitée, domiciliée à La Rivière Drugeon (Doubs), veuve de Pierre NARDIN. 25/09/05 – Marie CORNIER, 81 ans, retraitée, domiciliée à Montlebon (Doubs), veuve de René DENIÉPORT. 29/09/05 – Germaine ARBAUD, 99 ans, retraitée des P.T.T., domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Marie Pierre EME. 29/09/05 – Marie BOBILLIER-CHAUMON, 89 ans, retraitée, domiciliée à Villers le Lac (Doubs), veuve de Maxime CLERC.. 30/09/05 – Roger PATOZ, 78 ans, retraité des douanes, domicilié à Bouverans (Doubs), époux de Louisette PONCET. 30/09/05 – Henriette POIX, 90 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Maurice BONNET. 04/10/05 – Yvonne POURCHET, 80 ans, retraitée, domiciliée à Septfontaines (Doubs), épouse de Jean-Pierre BOBILLIER. 05/10/05 – Paul LIZON-AU-CIRE, 85 ans, prêtre, domicilié à Bief-du-Fourg (Jura), célibataire. 05/10/05 – Germaine MYOTTE, 93 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Gaston BOUTHIAUX. 07/10/05 – Albert POUTHIER, 84 ans, cadre commercial retraité, domicilié à Les Hôpitaux-Neufs (Doubs), époux de Madeleine BOY. 07/10/05 – Théophile GENRE-TOUQUET, T.C. Pontarlier PONTARLIER 7 En bref Au 1er janvier 2006 Le Foyer des Jeunes Travailleurs en partie transformé en résidence sociale Propriété de la S.A.F.C., cette structure gérée par l’Association Pontissalienne d’Aide aux Travailleurs (A.P.A.T.) s’est progressivement développée pour proposer des solutions d’hébergement à un public de plus en plus diversifié. Une activité en constante progression qui reflète une inquiétante pénurie de logements à bas prix et une augmentation des besoins en hébergement social. u 1er janvier 2006, une exemple, un seuil de revenus à partie du foyer devien- ne pas dépasser. La durée d’ocdra résidence sociale. Ce cupation est limitée à 24 mois. changement concerne la der- “Si le locataire n’a pas trouvé nière tranche de travaux enga- d’autre logement au terme de gée depuis 2004, qui sera ache- cette période, on lui accordera vée en décembre prochain. D’un une dérogation. La résidence montant de 830 000 euros, l’opé- sociale implique la mise en plaration consiste à transformer ce d’un suivi social. On a solliles 85 chambres du bâtiment cité une aide auprès des services construit en 1976 en 33 de la D.D.A.S.S. pour recruter à plein temps ou à michambres meublées de 12 m2 et Une très forte temps une coordinasociale. Le but de en 40 T1 prime de mixité sociale. trice cette démarche n’étant 18 m2. À ces 73 lits s’ajoute un appartement asso- pas de se soustraire aux orgaciatif de 78 m2 comprenant 3 nismes sociaux mais de faire le chambres mises à la disposi- lien entre eux et nos résidents”, tion de patients issus du sec- explique Yves Pourchet, le directeur psychiatrique et suivis par teur de l’A.P.A.T. Parallèlement à la résidence sociale, les 38 l’association Escale. Au total, 65 % de la capacité appartements du bâtiment d’hébergement du foyer passe- annexe resteront avec le statut ra en résidence sociale. Les loge- de Foyer des Jeunes Traments de ce type seront attri- vailleurs. bués en fonction de différents En 30 ans d’existence, la struccritères prenant en compte, par ture a fait l’objet de plusieurs A agrandissements. Créée initialement pour loger des “migrants” ayant trouvé un emploi sur le bassin pontissalien, elle a progressivement élargi son rayon d’action à d’autres publics : étudiants, stagiaires, réfugiés, frontaliers, personnes en proie à des problèmes d’insertion sociale. Certains résidents vivent au foyer depuis plus de 25 ans. Ils font partie de la catégorie “ancien résident” qui représente 35 % des locataires. “Pour la plupart, il s’agit de retraités ou préretraités ayant fait le choix de rester au foyer En général, ils n’ont guère d’autres possibilités d’hébergement. Le vieillissement de ces résidents “permanents” pose des problèmes de prise en charge médicale et d’assistance que nous ne sommes pas toujours en mesure de régler. Le placement en maison de retraite s’impose pour certains.” Les membres de l’A.P.A.T. et le personnel travaillent de concert pour entretenir ce bel outil d’hébergement qu’est le Foyer des Jeunes Travailleurs. D’autres résidents ont des handicaps qui nécessitent des traitements lourds pour lesquels là aussi un accueil en institution spécialisée serait nécessaire. Le foyer répond ainsi localement à une pénurie de logements à bas prix. Il se substitue plus généralement au manque d’infrastructures à caractère médical ou social. Un constat qui ne s’applique pas seulement au Haut-Doubs. “L’A.P.A.T. s’est toujours fixée comme ligne de conduite de coller aux besoins des gens, d’où cette très forte mixité sociale qu’on tient à conserver parmi les résidents”, souligne Pierre Bordet, le président de l’association. O F.C. Jougne Du 7 novembre au 5 décembre, une exposition consacrée aux “sorcières” est présentée à la bibliothèque de Jougne. À voir tous les lundis et vendredis entre 18 heures et 19 heures. La bibliothèque prête également des mallettes avec 10 livres tout âge aux assistantes maternelles de la communauté de communes Mont d’Or-Deux lacs, tous les premiers mercredis du mois entre 11 heures et 12 heures. Conférence Vendredi 4 novembre à 20 h 30 salle Morand à Pontarlier, conférence sur le thème des sectes. Qu’est-ce qu’une secte, comment se laisse-t-on entraîner dans un groupe sectaire, comment réagir quand un proche est victime d’embrigadement ? Autant de questions qui seront abordées ce soir-là. Une conférence organisée par l’association laïque de Pontarlier. Concert Concert du Maulbronner Kammerchor, le chœur du couvent de Maulbronn (Allemagne) samedi 5 novembre à l’église Saint-Michel de Valdahon. Musique sacrée et profane au programme. “Quand création n” rime avec passio ection La nouvelle coll lat est arrivée ! de boites choco nsi que de nouvelles rir, ai Venez la découv s chocolats : sortes de bonbon - praliné fruité uges - thé 4 fruits ro - vin jaune - thé fumé - banane - thé rose - cassis ands éjeuners gourm me -d ts ti pe s vo r ou P s toute une gam on os op pr us vo nous son : de produits mai brioches, confitures, sablés, ies, pains, viennoiser etc... age, gâteaux de mén Ouverture Mardi au samedi de 7h à 19h non stop Dimanche matin de 7h à 12h30 8, rue de la Gare - 25300 PONTARLIER Tél. 03 81 39 09 25 - E-mail : [email protected] LE DOSSI E R Le dossier 9 Énergies renouvelables : la solution chauffage de demain ? ÉTAT DES LIEUX Depuis cet automne, on ne compte plus les prospectus vantant les mérites de telle ou telle solution de chauffage solaire, au bois, au granulé de bois. Un regain d’intérêt accentué par l’envolée des prix des énergies fossiles comme le fuel. Éligibles au crédit d’impôt, propres, économiques, les énergies renouvelables ont tout pour plaire. Dans quelle mesure se développent-elles sur le secteur ? Qu’en pensent les usagers déjà équipés ? Enquête. Trente ans de conseil au service de votre intérieur feront toujours la différence. S h ow - r o o m Étude de projets . Réalisation Confection Tissus d’ameublement Voilages . stores Revêtements sols et murs Plafonds tendus Tapis . Luminaires Réfection de sièges Papiers peints et peintures 5 familles d’énergies renouvelables Farrow&Ball Soleil, bois, sous-sol, les énergies 20, rue Pergaud . Besançon Tél. : 03 81 51 32 32 Zoom renouvelables entrent dans nos foyers Coût des énergies hors investissement L’envolée des prix du baril, l’inévitable épuisement des gisements fossiles de pétrole et de gaz encouragent de plus en plus de particuliers et de collectivités à se tourner vers les énergies renouvelables. Moins polluantes, elles sont aussi plus chères à mettre en œuvre d’où les programmes d’aides mis en place par l’État et les collectivités territoriales. Dans une région comme la nôtre où le chauffage constitue un important poste de dépenses, vaut-il mieux s’orienter vers le bois, le solaire, la géothermie ? Chaque solution a ses avantages et ses inconvénients. Type Soleil Bois déchiqueté Bois en bûches Granulé bois en vrac Pompe géothermale Gaz naturel Granulé bois en sac Fioul Électricité Gaz propane vez-vous déjà pensé à données de la D.D.A.F. (Direcréduire vos dépenses tion départementale de l’Agriénergétiques ? Cette culture et de la Forêt), il se vend question qui semble si 15 000 stères de bois dans le évidente conditionne tout pro- Doubs. Le bois de feu d’autojet de changement d’installa- consommation provenant de l’aftion. Trop longtemps habitué à fouage, de cessions amiables consommer sans trop faire atten- représente 350 000 stères ou tion, on oublie parfois les réflexes 200 000 m3. “Les prix sur le marde bon sens qui permettent de ché du bois en bûches ont très réaliser de petites économies. peu progressé en 20 ans. Les Additionnées les unes aux autres, entreprises ont délaissé cette actielles finissent par allévité peu rentable, ce qui Le solaire explique l’existence d’un ger les factures. Opter pour les énergies si important marché renouvelables doit néces- thermique parallèle. On constate sairement s’inscrire toujours une forte dans une démarche a le vent demande en ce moment. réfléchie de maîtrise de en poupe. Beaucoup de particul’énergie de l’habitation, liers s’équipe en chesinon ça n’aurait guère de sens. minées, poêles à bois, inserts ou Choix d’une bonne isolation, uti- chaudières traditionnelles” note lisation d’ampoules basse ten- Didier Barthelet de l’associasion, d’appareils électroména- tion Pro-forêt. gers peu gourmands, on peut Avec environ 200 000 tonnes, la déjà réduire les dépenses à consommation de bûches dépasmoindre coût. Dans un projet se encore largement celles de de construction, les matériaux, chaufferies collectives brûlant Boissons, laRième disposition des pièces, l’orien- 110 000 tonnes de bois déchitation, l’isolation, la ventilation, quetés par an. Une filière en une équipe la pente des toits sont autant plein développement, soutenue deà paramètres prendre en dans le cadre du plan “bois énervotre àservice compte pour optimiser les besoins gie”. Peu onéreux, le chauffage énergétiques. “Nos anciens agis- au bois bûches n’est pas sans saient déjà de la sorte. Il suffit contraintes : multiples manide voir comment étaient pulations, rendements hétéroconstruites la plupart des gènes. Les inconditionnels du fermes”, observe non sans bon bois se tournent progressivesens Christian Hérard, un habi- ment vers un conditionnement tant du Haut-Doubs qui a équi- plus moderne : le bois granulé. pé sa maison d’une installation Cette solution permet d’alisolaire thermique. menter automatiquement les Les énergies renouvelables se chaudières. Seul inconvénient, décomposent en 5 familles : solai- elle suppose un volume de stocre, éolien, biomasse, géother- kage important. Première région mie et hydraulique. Le déve- forestière de France avec un loppement de chacune d’elles taux de boisement supérieur à est fonction des potentialités 43%, la Franche-Comté bénéfilocales. Fort logiquement, le bois cie également d’un ensoleillereste la ressource la plus exploi- ment intéressant. tée dans le secteur. Selon les Le photovoltaïque, cher à l’achat A peu encouragé, reste marginal. Soutenu dans le cadre du plan soleil 2000-2006 initié par l’A.D.E.M.E. (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), le solaire thermique a le vent en poupe notamment auprès des particuliers. Ils n’hésitent plus à investir dans des chauffe-eau solaires ou des systèmes combinés associant chauffage et production d’eau chaude sanitaire. Plus compliquée à mettre en œuvre et tout aussi efficace si bien dimensionnée, la géothermie avec des capteurs horizontaux ou verticaux donne d’excellents résultats. Ceux qui ont franchi le pas de cette technologie pleine d’avenir sont conquis. Elle nécessite quand même de la place et une mise de fonds encore importante. Les énergies renouvelables permettent de réaliser de réelles économies de chauffage. À l’exception peut-être du bois bûches, les coûts d’équipements et d’installation restent notoirement plus élevés par rapport aux systèmes conventionnels. Sans aides financières, même les plus fervents partisans de ces ressources non polluantes réfléchiraient à deux fois avant de se lancer. Depuis le 1er janvier 2005, la politique d’aide de l’État a changé avec la création du crédit d’impôt susceptible de couvrir 40% du montant des équipements sous certaines conditions : habitation principale, installateur professionnel, critères de performances minimales. Les collectivités territoriales apportent également des aides complémentaires. Elles sont généralement plafonnées et délivrées si le projet remplit les conditions d’éligibilité. O F.C. Centimes d’euro/KWh 0 1,85 3,45 3,65 5 5,4 7,1 7,5 10,8 11,1 CARRELAGES FAÏENCES - SANITAIRE - CHEMINÉES LE GRAND FORMAT EST ROI du 2 au 19 novembre GRÈS CÉRAME pleine masse ou émaillé CARRELAGE 60X60 cm 50X50 cm 45X45 cm 40X40 cm À partir de 10€ TTC m2 Z.A Route de Dommartin -25300 HOUTAUD Tél : 03.81.46.73.03 Le dossier 10 SOLAIRE THERMIQUE COMBINÉ SOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE Exemple à La Longeville Quand le solaire Le courant vert : des délais passif se combine au d’amortissement de plus en plus longs Contrairement au solaire thermique en plein boom, le photovoltaïque reste solaire thermique encore assez marginal. En milieu desservi par E.D.F., la plupart des installaHabitant au hameau de Largillat sur la commune de tions sont couplées au réseau. Le courant produit est revendu au distributeur la Longeville, Olivier Ielsch a construit en 1999 une à un coût attractif mais qui tend à régresser, tout comme les aides. maison à architecture bioclimatique équipée d’une i c’était à refaire, du courant continu transfor- en automne et au printemps. tion… je n’hésiterais pas mé dans l’onduleur en cou- Quand il fait trop chaud en Le dispositif de soutien aux installation solaire thermique pour le chauffage et la une seconde”, rant alternatif 230 volts, com- été, ils arrivent à saturation, générateurs photovoltaïques affirme Daniel patible avec le réseau E.D.F.”, ce qui provoque un dégage- raccordés au réseau a chanproduction d’eau chaude sanitaire. Ici, tout est penBahy. Cet habitant de La Lon- explique l’électricien qui a ment de chaleur. En hiver, le gé en 2005. Il associe désorsé pour optimiser les apports calorifiques du soleil. geville, électricien de profes- choisi de réinjecter la totali- rendement est limité par la mais un crédit d’impôt sur “S U sion, cherchait comme beaucoup une solution pour réduire sa facture d’électricité. Renseignements pris auprès de l’A.D.E.M.E., il a finalement opté en 2003 pour une centrale photovoltaïque couplée au réseau. Une prise de décision encouragée par des aides particulièrement attractives, représentant 80 % du coût de l’équipement et de la pose. Sans subvention, il n’aurait jamais investi 21 000 euros dans cet équipement d’une puissance de 4 kW ou Wc (Watt crête). L’entreprise Jura Énergie Solaire basée à Colonne, près d’Arbois, a fourni et installé tous les composants de la centrale, à savoir 35 m2 de modules photovoltaïques intégrés en toiture, un onduleur et les compteurs nécessaires. “Les panneaux fournissent * tarif zone sismique, valable jusqu’au 31/12/05 hors adaptation au sol,moquettes, P.peint, VRD, peinture. Aménagements extérieurs non compris. Photos non contractuelles ne facture annuelle de chaude sanitaire. Le ballon de 300 chauffage et d’eau chau- litres est équipé d’une résistance de sanitaire estimée à 600 électrique assurant un complément euros au grand maximum dont le montant annuel ne dépasse pour une maison à ossature bois de pas une centaine d’euros. “Le solai170 m2 de surface habitable. Qui dit re couvre les besoins d’eau chaude mieux ? Et encore, cette évaluation en été. Je suis même parfois obligé supposerait qu’Olivier Ielsch, exploi- de recouvrir les panneaux”, poursuit tant forestier, paie au prix fort le Olivier Ielsch. bois de chauffage qu’il abat lui-même Lors des périodes insuffisamment sur ses propres parcelles. Ce résul- ensoleillées, l’appoint du chauffage tat s’appuie sur une réflexion préa- est fourni par un poêle à bois. Le lable et un souci constant d’exploi- plancher chauffant est intégré dans ter au mieux le potentiel d’une une chape en béton d’une vingtaine installation dans les moindres détails. de centimètres d’épaisseur qui stoc“On a passé en revue toutes les confi- ke la chaleur de manière intermitgurations possibles avant de se lan- tente selon l’ensoleillement et la rescer. Sur les conseils de l’A.D.E.M.E., titue régulièrement. La conception on a écarté la géothermie. Quand on architecturale de la maison revêt une grande importance. a bâti en 1999, trop d’inIsolation, ouvertures, certitudes planaient encoOn privilégie couleur du carrelage re autour de l’efficacité volontairement pas trop de cette solution. On n’a pas retenu l’option gra- l’ensoleillement claire, tous ces paramètres favorisent ce que nulés bois. D’une part, hivernal. les spécialistes désignent c’est facile et plus éconosous le nom de solaire mique pour un exploitant forestier de faire des bûches. D’autre passif. “On capte l’ensoleillement part, on appréciait le côté chaleu- pour réchauffer naturellement la maison.” reux du feu de bois traditionnel.” Olivier Ielsch et son épouse ont fina- Attentif aux conditions climatiques, lement opté pour un système solai- Olivier Ielsch gère son installation re thermique combiné installé par en prenant en compte les paramètres l’entreprise Jura Énergie Solaire saisonniers. “Je peux moduler le foncbasée à Colonne près de Champa- tionnement. En automne, je sollicignole. Comme le toit de la maison te davantage le plancher chauffant n’avait pas une orientation optima- aux premières heures du jour puis le, les 12 m2 de capteurs solaires ont je donne la priorité à la production été posés dans le jardin sur une struc- d’eau chaude en milieu de matinée. ture en bois inclinée à 65° et orien- Le soir, je bascule à nouveau sur le tée plein Sud. “On privilégie l’enso- chauffage.” Il s’informe aussi des leillement hivernal quand les besoins prévisions météorologiques, privilégiant l’accumulation du chaud à sont les plus élevés.” Les capteurs produisent de la cha- l’annonce d’un temps plus froid. leur pour les 85 m2 de plancher chauf- Les énergies renouvelables ne sont fant du rez-de-chaussée et pour l’eau pas incompatibles avec le bon sens. O té de sa production sur le réseau public. Valable sur 20 ans, le contrat passé avec E.D.F. fixe un prix de rachat du KWh environ 2 fois plus élevé que le tarif de revente habituellement pratiqué par le distributeur auprès de ses usagers. Le subventionnement est plafonné à des installations de 5 kW. “La production de la centrale correspond à deux tiers de ma propre consommation.” Dans ces circonstances, E.D.F. lui verse donc chaque année une somme équivalente à 30 % du montant de sa facture d’électricité. Ce rapport ne prend pas en compte la durée de l’amortissement estimé entre 7 et 8 années. “Contrairement à ce que l’on pourrait supposer, les modules photovoltaïques ont leur meilleur rendement durée du jour” poursuit l’utilisateur. Le fait de produire de l’électricité rend également la famille Bahy plus attentive aux possibilités de réduire ses besoins en utilisant des appareils électroménagers moins gourmands ou des ampoules basse consomma- 35 m2 de capteurs photovoltaïques sont installés sur le toit de la maison de Gérard Bahy à La Longeville. 96 780€* FAIRE LE CHOIX D’UN CONSTRUCTEUR RÉGIONAL Etude personnalisée gratuite avec vaste choix de maisons et terrains les équipements et une aide financière du Conseil régional. Globalement, le taux d’aide passe ainsi de 80 à 70 %. De même, le prix de rachat par E.D.F. tend à diminuer d’environ 5 %. Ces données ne sont valables que pour l’année 2005. O 634 835 F * Genesis, T6, surface aménagée 101,70 m2 + garage 103 980€ 682 064 F Maison fondée en 1978 MAISON EXPO à visiter Secteur BESANÇON à AVANNE (300 m de la maison de retraite d’Avanne) Médaille d’or VIVRELEC 2004 03.81.52.13.26 Espace, T5, surface aménagée 106 m2 + garage € 10811432400F 7 Je désire recevoir une documentation gratuite : NOM :............................................................................. ADRESSE : .................................................................... VILLE :....................................................C.P. :............... TEL :........................................................................... .... Olivier Ielsch a cherché à optimiser le potentiel de son installation en incluant l’apport calorifique de l’ensoleillement naturel sur sa maison bioclimatique. à envoyer à : BATILOR BP 3093 25047 BESANÇON CEDEX Neptune, T6, surface aménagée 115,70 m2 + sous-sol complet Le dossier ÉTUDE 11 1 278 installations aidées Plus de 1 000 installations solaires thermiques en Franche-Comté Ce résultat encourageant est le fruit du plan Soleil 20002006 initié par l’A.D.E.M.E. avec le soutien financier des partenaires institutionnels : Conseil régional et les 4 Conseils généraux. Dans ce bilan, les chauffe-eau solaires individuels se taillent la part du lion et le Jura est légèrement mieux équipé que ses voisins. in septembre 2005, 1 278 installations solaires thermiques ont été aidées en Franche-Comté, ce qui a généré un investissement total de 7 871 979 millions d’euros. D’un point de vue environnemental, ces équipements évitent le rejet d’environ 2 497 tonnes de CO2 par an. Ils produisent 3 700 000 KWh et permettent d’économiser annuellement 370 000 litres de fioul. Toutes les conditions sont réunies en Franche-Comté pour inciter davantage de particuliers et collectivités à se tourner vers ce qui constitue la première source d’énergie renouvelable de la planète. Avec environ 1 800 heures d’ensoleillement par an, notre région dispose d’un gisement solaire équivalent à celui de l’Allemagne ou de l’Autriche, pays leaders sur le marché européen du solaire thermique. Le potentiel de développement en Franche-Comté concerne ainsi plus de 270 000 maisons individuelles, plus de 170 000 logements collectifs, sans comp- F Évolution du nombre d’installations aidées par année et par type. Évolution du nombre d’installations aidée par année et par type. AIDES FINANCIÈRES Nombre d’installations solaires par département pour 1 000 habitants. ter les structures d’héberge- m2 de capteurs réchauffant un ment touristique, les infra- ballon d’eau chaude de 300 structures sportives ou enco- litres, le coût avoisine 5 000 re l’agriculture. euros T.T.C. En comparant L’évolution du marché solaire avec une installation tradithermique est en progression tionnelle et en déduisant toutes constante depuis l’année 2000. les aides, le surcoût d’un tel En réalisant une équipement sera projection sur la amorti au bout base d’une crois- 5 installations d’une dizaine d’ansance de 50% par nées. Sa durée de solaires an, environ 800 fonctionnement est nouvelles installaestimée à 30 ans. à Morteau. tions pourraient Le prix d’un systèêtre aidées en 2006. me combiné Plus de la moitié des 1 278 ins- incluant la possibilité de faitallations ont été réalisées en re circuler l’eau dans un plan2004 et 2005. Pour 75% d’entre cher chauffant est globalement elles, il s’agit de chauffe-eau trois fois plus élevé. solaires individuels. Viennent Si l’on compare le nombre d’insensuite les systèmes solaires tallations solaires par déparcombinés (20%) et les chauf- tement, le Doubs arrive larfe-eau solaires collectifs. Le gement en tête (564), devant montant d’un chauffe-eau solai- le Jura (390) et la Haute-Saôre individuel explique ces dif- ne (214). En ramenant ces férences. chiffres au nombre d’habitants, Dans le cadre d’une installa- c’est le Jura qui devance cettion familiale comprenant 5 te fois-ci ses voisins avec 1,55 installation pour 1 000 habitants contre 1,12 dans le Doubs, 0,93 en Haute-Saône et 0,80 dans le Territoire-deBelfort. Même constat au niveau des communes. La capitale comtoise forte de 98 installations devance Champagnole (14) et Abbenans (13). Cette dernière arrive ainsi en seconde position du classement régional du nombre d’installations pour 300 habitants. Avec un taux de 10,54, elle figure tout près de Brainans qui compte 10,84 installations pour 300 habitants. Dans ce classement établi en 2004, on note la présence de Morteau, Orchamps-Vennes, Pierrefontaine et Villers-leLac. Ces localités partageaient un point commun en ayant 5 installations solaires sur leur territoire. O F.C. Avantages fiscaux Bien s’informer avant d’entreprendre les travaux L’État et les collectivités territoriales soutiennent les particuliers projetant d’investir dans une installation utilisant les énergies renouvelables. Au crédit d’impôt sur les équipements s’ajoutent des aides du Conseil général ou de la Région. Les montants et les conditions d’éligibilité étant susceptibles d’évoluer d’une année sur l’autre, mieux vaut donc bien se renseigner préalablement usqu’en 2005, les aides gouvernementales à destination des particuliers étaient versées directement par l’A.D.E.M.E. “Ces aides directes ont été supprimées depuis la création du crédit d’impôt. On ne s’occupe plus du tout de ces questions. Pour toute information technique et financière, les particuliers doivent désormais s’adresser à l’Espace Info Énergie mis en place dans son département. Dans le Doubs, cet organisme est installé dans les locaux du C.A.U.E.”, explique Lorenzo Falqui de l’A.D.E.M.E., chargé d’animer ces réseaux d’in- J formation. Depuis le 1er janvier 2005, un avantage fiscal est donc octroyé par l’État, sans conditions de ressources, sous la forme d’un crédit d’impôt. Ce dispositif concerne les dépenses liées à l’acquisition d’équipements utilisant les énergies renouvelables*, installés dans l’habitation principale quelle que soit son année d’achèvement. Les travaux doivent être réalisés par une entreprise qui fournit, installe et facture ces équipements, lesquels sont également soumis à des critères de performances minimales. Par ailleurs, ce type d’installation entre dans le champ d’application de la T.V.A. à 5,5 %. Le crédit d’impôt est égal à 40% des coûts des équipements. Il ne s’applique pas à la main d’œuvre. Pour une même résidence, il est calculé dans la limite d’un plafond pluriannuel fixé en fonction du nombre de personnes au foyer. “La géothermie relève essentiellement du crédit d’impôt. Le Conseil général et l’A.D.E.M.E. prévoient de lancer un programme pour mesurer l’efficacité des systèmes à capteurs horizontaux.” D’autres aides sont cumulables. Les particuliers peuvent béné- ficier d’une aide du Conseil risation plutôt à des fins comgénéral du Doubs correspon- merciales, tous ces aspects dant à 40% de la main d’œuvre expliquent les réticences à soupour l’installation d’une chau- tenir cette filière. Le Conseil dière individuelle à granulés régional apporte une aide de bois automatique. La dépen- financière dans la limite d’un se prise en compte est plafon- plafond de 3,5 euros par Wattnée à 2 000 euros T.T.C. Cet- crête installé. Cette aide ne pourra, là non plus, te aide s’inscrit dans dépasser 80% du coût le programme boisDes aides de l’installation qui énergie. Elle est accessible dans la limite soumises à ne se fera qu’après une démarche réflédes enveloppes budgétaires disponibles. autorisation chie de maîtrise des dépenses d’énergie En Franche-Comté, le solaire thermique est préalable. dans l’habitation. “Les aides accordées par le soutenu par le Conseil régional qui apporte une aide Département ou la Région sont forfaitaire de 920 euros sur soumises à autorisation préal’acquisition de capteurs lable. Ces collectivités examisolaires et du matériel de rac- nent chaque dossier pour savoir cordement. Cette aide est pla- s’il est éligible ou non.” fonnée à 80% du coût de l’ins- La prudence impose donc de ne jamais commencer les tratallation. La procédure est moins évi- vaux avant d’avoir reçu une dente dans le cas d’un géné- réponse, au risque d’avoir à rateur photovoltaïque raccor- supporter vous-même les dé au réseau. Coût élevé, coûts. O rendement moins performant que d’autres systèmes, valoF.C. Espace Info Énergie: 03 81 82 04 33 * Équipements concernés : - Équipements de chauffage ou de fourniture d’eau chaude sanitaire fonctionnant à l’énergie solaire - Systèmes de fourniture d’électricité à partir de l’énergie solaire - Systèmes de fourniture d’électricité à partir de l’énergie éolienne, hydraulique ou de biomasse - Équipements de chauffage ou de production d’eau chaude fonctionnant au bois ou autres biomasses - Pompes à chaleur géothermales ou air/eau Le dossier 12 FRASNE Surface habitable 660m2 Un collectif chauffé au granulé bois et équipé d’un chauffe-eau solaire Benoît Marmier a profité d’une O.P.A.H. pour réhabiliter l’intérieur de l’ancienne ferme qu’il occupe avec sa famille et qui comprend également 3 autres logements. Dans la foulée, il a installé en 2000 une chaudière aux granulés de bois, complétée par un chauffe-eau solaire couvrant la totalité des besoins d’eau chaude sanitaire en été. eaucoup d’utilisateurs d’énergies renouvelables mettent en avant le côté écologique de la chose. Loin de le dénigrer, Benoît Marmier a l’hon- B nêteté de reconnaître que sa première motivation fut d’abord de trouver un moyen pratique et si possible utilisant une ressource locale de réduire le coût de sa facture de chauffage. Le petit collectif dont il est le propriétaire disposait d’une installation au fioul pour deux logements et de convecteurs électriques pour les deux autres. C’est sur cette base de Benoît Marmier a privilégié une solution de chauffage au bois automatisée et utilisant une ressource abondante dans la région. BOIS PLAQUETTES réflexion qu’il a finalement opté pour une solution de chauffage aux granulés bois. “Compte tenu de la surface habitable de 660 m, il est nécessaire d’avoir un outil adapté et automatisé. On a pris une chaudière de marque La Jurassienne d’une puissance de 70 KW. Chaque appartement est équipé d’un compteur individuel.” vrent la totalité des besoins Les granulés sont livrés par en eau chaude sanitaire. “La voie pneumatique à partir d’un chaudière à granulés prend le camion-souffleur jusqu’au silo relais du solaire quand cela d’alimentation installé à proxi- ne suffit pas. Si un grave promité de la chaudièblème survient sur Factures de ces deux systèmes, re. Il permet de stocker environ 25 m3 de j’utilise l’électricichauffage té en dernier granulés pour une recours. Ça assure consommation divisées ainsi la sécurité de annuelle estimée à 36 m 3 (29 tonnes pas deux. fonctionnement.” La chaudière tourenviron). 2 à 2,1 kg de granulés ont un rendement ne généralement de septembre correspondant à celui d’un litre à mai. de fioul. Par ailleurs, 11 m de Grâce à l’efficacité de cette inscapteurs solaires intégrés en tallation combinée, les locatoiture sont raccordés à un bal- taires ont vu leurs factures de lon mixte (granulé + solaire + chauffage divisées par deux. électricité) d’eau chaude sani- En 2000, Benoît Marmier a taire de 1 000 litres. En pério- touché une subvention du de estivale, les capteurs cou- Conseil général et de l’A.D.E.M.E. correspondant à 50% du montant de la chaufferie bois qui s’élevait à 15 462 euros T.T.C. L’installation solaire thermique d’un coût de 9 600 euros T.T.C. a également fait l’objet d’une aide à hauteur de 60% attribuée dans le cadre du Fonds départemental de gestion des déchets et de développement des énergies renouvelables. “Un des freins au développement des énergies renouvelables fut longtemps lié au manque de connaissances des chauffagistes professionnels qui ne croyaient pas à ces filières. Aujourd’hui, ils s’intéressent beaucoup plus à la question” termine Benoît Marmier. O F.C. 43,5 millions d’euros d’investissement En Franche-Comté, 300 chaufferies collectives Le bois plaquette ou bois déchiqueté intéresse de plus en plus les communes du Haut-Doubs. Beaucoup disposent d’importants gisements de matière première dans leurs forêts communales qui ne demandent qu’à être valorisés. e développement de la filière plaquette s’inscrit dans le programme “bois-énergie” associant l’A.D.E.M.E., la Région et les quatre Départements franc-comtois. Depuis le lancement de ce plan en 1995, 300 chaufferies automatiques ont ainsi été installées. Il ne se passe guère de semaines sans qu’un nouveau site soit inauguré. De 1995 à 2004, l’investissement généré par la L création des chaufferies et des plates- des équipements tertiaires et du colformes de stockage s’élève à 43,5 mil- lectif privé. Mise en place il y a bientôt 20 ans, la chauffelions d’euros avec un Hangars de rie alimentant le lycée taux d’aide global égal de Morteau, le collège à 42%. “Sur les 300 installations, une cin- stockage à l’échelle et le gymnase voisin longtemps consiquantaine sont utiliintercommunale. fut dérée comme une inssées directement par l’industrie du bois dans des unités de tallation référence”, indique Michel séchage ou d’étuvage. Le reste englo- Cairey-Remonay, originaire du pays be des ensembles d’habitats collectifs, et responsable aujourd’hui du pro- gramme bois-énergie. Les plaquettes sont issues des sousproduits de scierie et des résidus de coupes broyés en forêt. Les acteurs de la filière travaillent actuellement à l’élaboration d’un troisième plan qui couvrira la période 2006-2012. L’objectif est d’accentuer le développement du bois-énergie en maintenant la politique d’aide. “Compte tenu de tous les avantages environnementaux liés à la valorisation de ces déchets, je pense qu’il faut se donner plus d’ambitions. Par rapport aux collectivités, on les incite maintenant à se fédérer pour constituer des hangars de stockage à l’échelle intercommunale. Deux sites existent déjà dont l’un est basé à Grand’Combe-Châteleu. 6 autres structures de ce type sont prévues pour 2006. Ces lieux de stockage ont aussi pour effet de rassurer les usagers.” O Gratuite, cette étude personnalisée permet de mieux répondre à toutes vos questions sur votre projet. Notre Maison Maison ... ... 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Prénom : ................................... Le dossier ARC-SOUS-C ICON 13 Une usine de production Granulé bois : un avenir prometteur Le granulé bois intéresse beaucoup de particuliers et de collectivités prêts à s’équiper pour utiliser ce combustible haut de gamme. Cet engouement se traduit par une augmentation de la demande depuis plusieurs années. Une filière qu’il convient de structurer progressivement selon Thierry Vandelle, l’un des deux dirigeants de la SOFAG, une unité de production basée à Arc-sous-Cicon. ujourd’hui, tout le mon- pagnole, cette entreprise a des de souhaite se lancer parts dans la SOFAG. Elle dans la granulation. construit et installe des chauLes candidats n’ont pas tou- dières à granulés.” Les granujours conscience de l’ampleur lés sont fabriqués uniquement des contraintes techniques et à partir de sciure de bois comcommerciales. Il y a de l’avenir pressée sans agent de liaison dans cette activité à condition ajouté. d’avancer raisonnablement.” La matière première utilisée à Régulièrement sollicité pour la SOFAG provient de plusieurs faire part de son expérience, scieries locales. Elle est essenThierry Vandelle n’est guère tiellement composée de sciures favorable à l’idée d’un déve- fraîches de résineux. Après séchage, elles sont loppement inconsidéré des unités de De 1 500 à introduites dans une presse composée en production de granulés bois, encoura- 4 700 tonnes plusieurs parties. Une matrice cylingé sous prétexte d’une demande en depuis 1999. drique équipée de plusieurs filières perplein essor. “Ça augmente certes, mais on ne peut met d’obtenir le calibrage désipas pour autant parler d’ex- ré des granulés. “On produit plosion. Pour arriver à une uni- deux diamètres différents : 9 té de production rentable, il faut mm pour les chaufferies et 6 investir dans une structure de mm pour les poêles.” Deux rouproduction de 5 000 tonnes de leaux à l’intérieur de la matrigranulés au minimum. Au-delà ce assurent le compactage en de l’investissement, cela sup- obligeant la sciure à passer pose aussi de se constituer des dans des filières par pression. approvisionnements de sciure C’est le principe de l’extrusion. et des débouchés commerciaux En sortie de presse, les graimportants. Une telle organi- nulés sont coupés par des sation ne se met pas en place Zoom du jour au lendemain.” En Franche-Comté, il existe deux usines de production dont Prix des granulés bois celle installée à Arc-sous-Cicon Granulés 9 mm en vrac : depuis 1982. Elle a été rache- 134 euros/tonne par 9 tonnes tée en 1999 par Thierry et Jean livrés par camion souffleur dans Vandelle qui ont fondé la un rayon de 50 km SOFAG : Société de fabrication Granulés 6 mm vendus en sacs: de granulés. “On travaille en partenariat avec “Chaudières 272 euros la palette de 72 sacs la Jurassienne”. Basée à Cham- de 15 kg (1,08 tonne) “A PERSPECTIVES ciseaux puis traversent une tour de refroidissement qui sert également de tamis. Ils sont ensuite soit mis en silo pour l’alimentation en vrac des chaufferies individuelles et collectives, soit ensachés en unités de 15 kg pour le marché des poêles. Le vrac est livré avec un camion souffleur. “On fournit 4 fromageries utilisant des granulés dans leur process de fabrication.” Depuis 1999, la production annuelle est passée de 1 500 à 4 700 tonnes. “On va investir prochainement dans un second camion souffleur nous permettant de raccourcir les délais de livraison. Jusqu’à présent, on avait aucune demande pour du 6 mm en vrac. La logique voudrait qu’on s’équipe dans ce sens d’ici quelques années” pour- 9 mm de diamètre destiné aux chaufferies individuelles ou collectives et 6 mm de diamètre pour les poêles à granulés. suit le responsable. La SOFAG emploie 4 personnes. L’équipe fonctionne parfois en 2 x 8 en fonction des approvisionnements de sciure. Le prix de ce combustible est resté relativement stable depuis 2001, augmentant de 3% pour le vrac et de 4% pour le conditionnement en sacs. O 60 à 70 réalisations par an Un potentiel forestier largement inexploité N’y a-t-il pas un risque à vouloir multiplier le parc des chaufferies ? Pas de crainte, l’accélération du mouvement constatée depuis quelques années est encore loin d’absorber les réserves qui dorment en forêt. a Franche-Comté reste chette de 60 à 70 réalisations toujours la première par an. En 2004, la filière “plarégion française pour son quettes” a consommé environ taux de boisement avec 43% 110 000 tonnes de bois. Le voludu territoire couvert par la me de plaquettes en proveforêt. Un indice qui progres- nance des scieries ne suffirait se encore depuis une dizaine certainement pas à satisfaire d’années. Cette ressource est la demande pour la bonne et composée de 70% de feuillus simple raison qu’une partie des sous-produits et 30% de résineux. Corollaire 6% du gisement des scieries entre également dans la de la situation, valorisé. fabrication des c’est aussi en Franche-Comté que l’on se produits dérivés comme les chauffe le plus au bois. À titre panneaux à particules. indicatif, on exploite dans le Les potentialités sont princiDoubs 210 000 m3 de bois de palement dans la forêt. Aujourchauffage à des fins com- d’hui, on exploite seulement merciales ou pour l’autocon- 27 000 tonnes de plaquettes forestières par an sur un potensommation. Le rythme des installations tiel de 400 000 tonnes abandes chaufferies collectives n’a données en forêt. Seulement cessé d’augmenter au fil des 6% de ce fabuleux gisement années. D’une à deux au milieu subit une valorisation énerdes années 90, il se situe gétique. Ça fait une belle maraujourd’hui dans une four- ge de manœuvre. O L * * Jeu gratuit sans obligation d’achat - Réglement déposé chez Maitre Dromard Le dossier 14 G ÉOTHERMIE HORIZONALE Montagne de Gilley Une facture de chauffage annuelle inférieure à 230 euros Suite à l’incendie de sa ferme du Besongey située au pied de la montagne de Gilley, Daniel Jeannin a équipé sa nouvelle maison d’habitation avec une installation géothermique réversible à plat. Un investissement onéreux mais particulièrement efficace. vant l’incendie, on avait une chaudière traditionnelle au bois. On recherchait un système de chauffage plus indépendant. Des personnes nous ont parlés de la géothermie. On a finalement intégré cette solution dans la nouvelle construction et l’architecte a entamé les premières démarches d’installation en 2000” explique Daniel Jeannin. La maison étant entourée de terrains agricoles lui appartenant, Gilles a profité de ces disponibilités foncières pour enfouir sur une surface de 75 ares à une profondeur de 3 mètres, 1,8 km de capteurs horizontaux disposés en pétales sur 3 niveaux. “Le terrain peu caillouteux s’y prêtait bien. À 3 mètres de la surface, il n’y a plus de risque de gel. On bénéficie “A LES ALLIÉS d’une température constante de 12°C.” d’hôtes. Aujourd’hui, on regrette de Au sous-sol de la maison, une pom- ne pas avoir mis les chauffe-eau despe à chaleur envoie dans les conduites sus.” de l’eau glycolée à - 25°C qui revient Avant de choisir ce mode de chaufà -13°C. La pompe à chaleur prélè- fage, l’agriculteur avait demandé un ve cette chaleur contenue dans le devis pour une chaudière au fuel sous-sol, augmente ensuite dont le coût global avoisison niveau de température La pompe nait 15 000 euros. Un peu avant de la restituer des deux moins cher que la solution planchers chauffants posés à chaleur géothermique d’un monau rez-de-chaussée et à l’étade 20 000 euros, subconsomme tant ge de la maison d’une surfaventionné à hauteur de ce de 320 m2 habitable. C’est 3 000 kWh 45%. “On bénéficiait de cette aide sous réserve que le le principe d’un réfrigérateur à l’envers qui puise de la chapar an. travail soit réalisé par un professionnel.” leur à l’intérieur de celui-ci, ce qui en abaisse la température et Après 5 ans d’utilisation, aucun prola rejette à l’extérieur dans l’air de blème à signaler. Pour assurer le la cuisine. “On ne chauffe pas toute fonctionnement du système, la pomla maison en permanence car une pe à chaleur consomme 3 000 KWh partie a été aménagée en chambres par an. À 0,0765 euro du KWh (tarif E.D.F. heure pleine en 2005), Daniel règle donc une facture de 229,50 euros de Daniel Jeannin a investi chauffage. Il dans une pompe à chaleur réversible. a eu le bon goût d’investir dans une pompe à ne persiste pas, on se sert uniquechaleur réversible rafraîchissant la ment d’un insert en sachant qu’il ne maison en été. “Ça nous a bien ser- faut pas l’utiliser quand la pompe à chaleur tourne. La chaleur dégagée vis pendant la canicule 2003.” La famille s’est adaptée à la dispa- par le feu augmente la température rition des radiateurs. Les anoraks ambiante, la sonde capte ce réchaufmouillés en hiver sèchent désormais fement et bloque ainsi l’activité géoen étant directement étalés sur le thermique. Résultat : le chauffage sol. Les seuls inconvénients relevés baisse dans les autres pièces, ce qui concernent le fait de savoir s’il est n’est pas toujours l’effet escompté”, utile ou pas de relancer le système conclut Daniel prêt à recevoir quiaux intersaisons. “Si le mauvais temps conque souhaiterait en savoir plus. O Une entreprise de Déservillers Un site expérimental à puisage vertical E.D.F., en collaboration avec l’A.D.E.M.E., mène un programme d’évaluation de performances sur plusieurs installations géothermiques. 8 sites expérimentaux ont été retenus en Franche-Comté dont un sur le Haut-Doubs et plus précisément aux Alliés, chez Thierry et Patricia Rigoli. n 2002, ce jeune couple se sentant un peu à l’étroit dans leur première maison déjà bâtie aux Alliés se lance dans un nouveau projet de construction en restant fidèle à cette commune. Ils contactent l’entreprise Bôle-Richard à Déservillers spécialisée dans les maisons à ossature bois. Intéressés par la géothermie, ils rencontrent également JeanFrançois Finck de la délégation régionale E.D.F., qui les E informe de l’existence de ce programme expérimental. “Il cherchait une maison témoin à ossature bois, située à 1 000 mètres d’altitude dans le Jura, le Doubs ou les Vosges avec une isolation au top”, explique Thierry Rigoli qui prévient aussitôt son constructeur, lequel accepte de déposer sa candidature. L’entreprise de Déservillers dirigée par Jérôme BôleRichard est sélectionnée sur 17 dossiers présentés. La mise au point du projet s’effectue avec l’appui technique de Bernard Viollon qui tient un bureau d’études thermiques à Sirop dans le Jura. “E.D.F. nous a communiqué l’adresse d’un fournisseur agréé. C’est important car les installateurs ne sont pas toujours compétents dans ce domaine assez pointu. Une mauvaise installation entraîne forcément des déceptions. Certaines personnes en ont fait la cruelle expérience.” Initialement, deux puits devaient être forés à une pro- Autour de la pompe à chaleur, toute une série d’appareils de mesure renseignent le bureau d’étude indépendant chargé de contrôler en permanence le fonctionnement de l’installation. Zoom Ne pas surexploiter la ressource Les sceptiques du chauffage géothermique arguent souvent d’une baisse du pouvoir calorifique du sol au fil des ans, réduisant ainsi le coefficient de performance. “Tout dépend du dimensionnement. Il y a un risque quand les puits sont trop courts, pas suffisamment espacés. On tire alors trop d’énergie au mètre linéaire de puits qui est l’unité référence en géothermie”, explique-t-on au bureau d’étude ÉnergieConcept. La capacité à absorber l’énergie solaire diffère suivant la nature du terrain. Elle peut varier de 10 à 100 Watts en mètre linéaire. “Le dimensionnement est calculé en fonction des besoins et du pouvoir régénérateur du sol. Il ne faut pas aller au-delà d’une certaine limite. Avant toute chose, il faut déjà que la maison dis- fondeur de 75 mètres devant la féré en direction du ballon d’eau maison Rigoli. Pour des pro- chaude sanitaire. blèmes de nature géologique, Toute une batterie d’appareils cette configuration a été trans- de mesure évalue en permaformée en 3 puits de 75, 50 et nence le fonctionnement de 25 mètres. l’installation. Les informations Les travaux ont débuté en sont transmises via une ligne décembre 2002 paraltéléphonique et inter100 euros net au bureau d’étulèlement à la construction de cette demeude indépendant Énerpar mois gie-Concept basé près re sur 2 niveaux d’une surface de 130 m 2 Colmar. Cette d’électricité. de société assure le suihabitables. Les capteurs verticaux sont constitués vi des 8 sites expérimentaux de tubes de polyéthylène où cir- comtois. “Il est souvent nécescule en circuit fermé de l’eau saire d’affiner les réglages pour additionnée de liquide antigel. obtenir un rendement efficace. La chaleur récupérée dans le L’objectif de tous ces contrôles sous-sol dilate le fluide frigori- vise à optimiser le fameux coefgène à l’intérieur de la pompe ficient de performance” comà chaleur. Cette réaction pro- plète Jean-François Finck. voque ainsi un dégagement calo- Une installation de chauffage rique utilisé pour réchauffer le géothermique bien réglée circuit d’eau du plancher chauf- consomme 1 KWh d’énergie fant posé au premier niveau. électrique pour restituer 3, voiLe surplus de chaleur est trans- re 4 KWh de chaleur dans le pose d’une bonne isolation et d’une ventilation correcte”, ajoute Bernard Viollon, thermicien qui a participé au projet des Alliés. L’installation géothermique de Thierry et Patricia Rigoli est conçue pour une production maximale de 100 KWh par an. Sachant qu’ils consomment 46 KWh par an, elle couvre largement leurs besoins et n’épuise donc pas le potentiel calorifique du gisement. logement. “L’isolation couplée à une ventilation performante limite considérablement les déperditions de chaleur dans la maison. Les besoins d’énergie sont réduits. Au plus froid de l’hiver 2004, la pompe à chaleur tournait seulement à 50% de sa capacité. On consomme en moyenne 60 KWh par m2/an pour se chauffer. Tout compris, on paie environ 100 euros par mois d’électricité.” Le montant global de l’installation atteint 25 500 euros T.T.C. Thierry et Patricia ont touché une aide de 4 500 euros versée dans le cadre de la convention régionale A.D.E.M.E.-E.D.F. Les deux partenaires ont déboursé 12 970 euros T.T.C. dans l’achat des appareils de mesure et la prestation du bureau d’études qui effectue un suivi sur 5 ans. O Pontarlier et environs C HAFFOIS 15 Pas de village Téléthon autour de Frasne Un chapiteau chauffé Les compagnons du Téléthon déjà en selle P La selle, une posture de circonstance sachant que l’édition chaffoyarde s’articulera autour de deux thèmes : La Lumière et Au galop vers la guérison. L’équipe de Gilles Panza s’investit une nouvelle fois avec une belle efficacité au service de cette noble cause. ne joyeuse activité L’association des compagnons règne à la chapelle a pris en charge plusieurs des Capucins depuis volets. Comme lors des années plusieurs semaines. précédentes, elle s’est occuSans lien avec le Téléthon, pée de réunir les fonds nécesdes ouvriers effectuent les saires à la location du grand derniers travaux de ravale- chapiteau de 1 000 m2 installé ment de l’édifice. À l’intérieur, près de la salle des fêtes de les compagnons solidaires de Chaffois. Un financement la maladie se relaient en fonc- obtenu grâce à la générosité tion de leurs disponibilités de 125 partenaires fidèles au dans les préparatifs Téléthon. “Grâce à de la prochaine édieux, on a bouclé le Un budget tion qui se déroulera budget location qui location qui s’élève cette année les 2 et 3 décembre. s’élève à “Cette année, la comà 11 500 euros. La mune de Chaffois a 11 500 euros. structure sera équiaccepté d’organiser le pée d’un chauffage Téléthon 2005 avec le concours digne de ce nom. Les gens n’audes autres communes de la ront pas à redouter le froid.” C.C.L. qui apportera égale- Dans l’atelier des Capucins, ment son soutien. Toute l’or- le fil rouge principal est bienganisation est chapeautée par tôt terminé. 2005 cubes de la coordination locale de bois ont été débités puis l’A.F.M.”, rappelle Gilles Pan- assemblés pour former un za. panneau de 6 mètres sur 2. U Une fresque sera dessinée sur ce support. Elle intégrera plusieurs éléments : le soleil, le village et un cheval au galop. Démoli en 1852, le moulin de Chaffois a profondément marqué l’histoire du village d’où l’idée d’en faire une réplique de 4 x 4 m avec 4,6 mètres de hauteur au pignon. Construit en 1644, ce moulin a notamment servi de refuge au prêtre Don Lessus pendant la Révolution car il ne voulait pas prêter serment à la Constitution. Avec Barthélémy Javaux le propriétaire du moulin qui l’avait recueilli, ils finiront guillotinés en 1794 sur la place Saint-Bégnigne à Pontarlier. Cet événement a inspiré le spectacle interprété par les enfants de Chaffois à l’occasion du Téléthon. Autre petit chef-d’œuvre à mettre à l’ac- ersonne ne s’étant porté candidat pour reprendre le flambeau après Bulle, les actions de la communauté de communes Frasne-Drugeon (C.F.D.) seront cette année limitées aux opérations villageoises. “On organisera une fondue à la salle des fêtes de Frasne en invitant les bénévoles des communes environnantes à se joindre à nous.” Jacky Désarménien regrette évidemment l’absence de village Téléthon sur le territoire de la communauté de communes Frasne-Drugeon. “Est-ce la surenchère qui fait peur ?” Après les succès retentissants des éditions précédentes organisées à Frasne, Bouverans et Bulle, la pression de faire aussi bien sinon mieux peut expliquer cette défection. “On est peutêtre trop obnubilé par le résultat. Les gens ne doivent surtout pas s’imaginer qu’ils doivent surpasser le voisin. Le Téléthon reste d’abord une fête. Qu’elle soit petite ou grandiose, n’a guère d’importance.” Jacky ne se décourage pas pour autant. Il est prêt à relancer dès l’an prochain cette belle dynamique. “La logistique mise en place lors des années précédentes est toujours d’actualité. Il suffirait juste à la commune candidate de définir les animations.” Une fresque, un moulin, une clef, des stylos lumineux, tous ces éléments symbolisent l’édition chaffoyarde du Téléthon 2005 de la C.C.L. tif de l’association, la réalisation de la clef qui servira au passage de témoin d’un Téléthon à l’autre. Sculpté par un compagnon, ce symbole tout en bois représente fidèlement le château de Joux. Alphonse Thiébaud aura l’honneur de la transmettre à Claudette Gagnepain au lancement du Téléthon 2005. O F.C. P U B L I - R E P O R TA G E Le n°1 du lavage automobile arrive enfin sur Pontarlier Leader européen dans son domaine depuis 1976, la célèbre enseigne “Éléphant Bleu” a ouvert à la rentrée son 827ème centre, à Houtaud. Quand le lavage automobile devient une affaire de professionnels, un leader ça ne trompe pas ! itué dans le prolongement de l’hypermarché Leclerc, cet “Éléphant bleu” tout beau, tout bleu, tout neuf est équipé de 4 pistes S LAVEZ EN TOUTE SIMPLICITÉ Trois programmes, des lances légères et maniables, un jeton universel utilisable dans tous les centres Éléphant Bleu, des distributeurs de jetons à carte bancaire ou à billets si on ne dispose pas de monnaie, un système de clé magnétique qui permet de laver à 10 centimes d’euros près et de stopper l’opération quand on le désire, des prix affichés en toute transparence pour mieux maîtriser vos dépenses, des offres adaptées aux professionnels… car chez l’Éléphant Bleu, lavez, c’est notre métier. de lavage et de 4 aspirateurs à turbine installés sous un vaste espace couvert hors gel. Accessible 7 jours sur 7, le centre est équipé d’un système de lavage à haute pression d’une grande simplicité d’utilisation associant efficacité et rapidité. Les automobilistes apprécieront l’espace mis à leur disposition pour bichonner leur véhicule et l’efficacité du matériel de lavage haut de gamme garantissant une grande qualité qui évite toutes traces au rinçage et tous types de rayures. “Vis-à-vis de la concurrence, on se distingue par la présence quotidienne d’une personne sur le site, une qualité de lavage nettement supérieure et surtout un rinçage sans trace blanche contrairement à nos concurrents du secteur”, indique Damien Grenouillet, responsable de la société. La personne en question, Denis, est là pour conseiller et aider les gens. Il propose les diverses formules d’abonnement avec la clef ou les traditionnels jetons et règle vos problèmes de monnaie. En son absence, un distributeur automatique prend le relais. Vous trouverez également dans la boutique des produits pour l’entretien des jantes et des accessoires. Éléphant Bleu est installé à Houtaud. L’Éléphant Bleu, respectueux de l’environnement ! L’enseigne est partenaire du ministère de Rechargeable à volonté, la clef magnétique permet l’Écologie et du Développement Durable de laver à 10 centimes d’euros près. depuis 3 ans. Un savoir-faire qui se décline de plusieurs manières : Zéro contact, zéro rayure ! Programme 1 : une eau chaude adoucie mélangée à un savon exclusif pour le lavage. Grâce à une pression optimale, inutile de frotter ou brosser le véhicule, ce qui évite tout risque de microrayures. Notre astuce en été : commencez par détremper rapidement les moustiques, lavez le reste du véhicule et revenez sur les moustiques en positionnant le jet à 5 cm de la carrosserie, le savon a agi ainsi quelques minutes et le résultat est assuré. Programmes 2 et 3 : rinçage à l’eau “dure” pour faire disparaître rapidement le savon suivi d’un programme de finition à l’eau déminéralisée qui ne laisse aucune trace au séchage. Plus besoin de passer la peau de chamois. Pratique : en hiver, un système hors gel et de dalle chauffante permet de laver en tout confort par grand froid et surtout sans risquer une mauvaise chute. Utilisation d’un savon bio-dégradable peu moussant limitant la quantité d’eau nécessaire pour un rinçage parfait. Un contrôle de la pression et du débit d’eau optimisé consommant deux fois moins d’eau qu’un lavage à domicile et jusqu’à 4 fois moins que sous un portique à rouleaux. Les boues et hydrocarbures provenant du lavage sont récupérés puis retraités par des organismes agréés. Eléphant bleu Zone commerciale E.Leclerc - HOUTAUD Tél. : 03 81 46 23 97 et 06 80 12 84 78 Pontarlier et environs 16 ÉQUITATION En bref Poney-Club Voltigeurs cosaques en herbe À tout juste 11 ans, Kevin Petit et Pauline Lambey réussissent des figures dignes des meilleurs cascadeurs équestres. Du talent et beaucoup de volonté. eur prestation au der- de la troupe. Réceptif à tant nier Festi’Cheval de motivation, Jean-Marc d’Houtaud leur a valu Invernizzi s’est pris au jeu de des tonnerres d’ap- leur enseigner l’art de la volplaudissements. “Un numéro tige. Il organise alors des aussi abouti à cet âge, c’est du séances d’entraînement relajamais vu”, s’en étonne enco- tivement poussées au fur et à re Jean-Marc Invernizzi, mesure que se rapprochait l’échéance de Fesgrand-père de Pauti’Cheval. “À un line et qui s’occupe “Un numéro certain moment, je de la troupe des cascadeurs du poney- aussi abouti, crois bien qu’ils ne leur restaient guèclub du Larmont re plus de 10 cm2 “Crins de lune”. c’est du Discipline particude peau sans bleu. jamais vu.” Il faut savoir qu’un lièrement exigeante, la voltige s’adresponey est souvent se d’abord à des cavaliers plus caractériel qu’un cheval, confirmés et met également donc plus difficile à mener. En en œuvre des qualités gym- plus, ils travaillent avec des niques. Kevin et Pauline sont bêtes très nerveuses et ils n’ont tombés dans la marmite pas la force d’un adulte pour équestre pratiquement au ber- contrôler une monture.” ceau. Dès qu’ils se sont sen- Ravi de transmettre sa pastis à l’aise sur un cheval, ils sion à des sujets doués, le coaont cherché à suivre la même ch se montre tout aussi impresvoie que les autres membres sionné par la détermination Théâtre La compagnie Jougn’art présente son nouveau spectacle café-théâtre “Pièces montées”, mis en scène par Yves Jeanbourquin. À la salle des fêtes de Jougne vendredi 19 et samedi 20 novembre à 20 h 30, dimanche 21 à 17 heures, vendredi 25 et samedi 26 à 20 h 30 et dimanche 27 à 17 heures. Tarifs : 10 euros (enfants 5 euros). Réservations à la maison de la presse des Hôpitaux-Neufs. L PUBLI-REPORTAGE Comté et vin Le réseau des Tables Comtoises organise jusqu’au 13 novembre une quinzaine spéciale sur le thème “comté et vin du Jura se marient bien”. Liste des restaurants participant à l’opération sur le site www.cppr-fr.com (rubriques Tables Comtoises) ou sur demande au 03 81 25 54 54. Des jeunes voltigeurs doués et très déterminés. et le courage de ses deux protégés. À force de travail, ils arrivent à exécuter des figures de haut niveau. “Galop debout”, “à terre à cheval” qui consiste à descendre et remonter sur le poney en pleine course, ces exercices ne les effraient plus tout comme “la croix de la mort” où le cavalier, les pieds fixés à la selle, se lais- se tomber sur le côté du cheval les bras ballants touchant le sol. Jean-Marc Invernizzi se dit prêt à encadrer d’autres jeunes qui seraient intéressés sous réserve qu’ils soient “valables” et aussi motivés que Kevin et Pauline. Ceux qui n’auraient pas envie d’aller aussi loin mais qui souhaiteraient découvrir et pratiquer les joies de l’équitation peuvent toujours prendre part aux après-midi “poneys” organisés les mercredis et samedis après-midi au manège du Larmont. Se renseigner auprès de Ghislaine, la responsable du poney-club. (Tél. : 03 81 46 71 67). O KIA Pontarlier est implantée dans l’ancien garage Opel rue de Besançon. KIA Jean-Louis Benoît-Péquignet et Vincent Ferreira forment l’équipe commerciale de KIA Pontarlier. ouverture de la concession pontissalienne coïncide avec le lancement de la Kia RIO.Cette confortable berline 5 portes dispose d’un des plus grands habitacles de son segment. KIA, c’est aujourd’hui une gamme de 11 modèles en motorisations essence ou diesel.Passe-partout,la Picanto est une petite citadine pleine de vitamines. Berline compacte, la Cerato 4 ou 5 portes déborde de talent. L’élégante Magentis et la luxueuse Opirus étoffent l’offre berline. En monospace, il existe deux modèles, le Carens 5 ou 6 places et le Carnaval 7 places, soit l’une des plus grandes familiales de sa catégorie. Synthèse idéale du véhicule de loisirs compact moderne, le Sportage disToute la ponible en 2 ou 4 roues motrices combine les avangamme est tages d’une berline, d’un break et d’un baroudeur. 4 x présentée 4 aussi à l’aise sur route qu’en milieu hostile, le Sorendans le hall to réussit le mariage d’une silhouette élancée avec le standing d’une limousine. d’exposition de la nouvelle Intérêt non négligeable,KIA est l’un des seuls constructeurs proposant 3 ans d’assistance 24 heures/24 et concession KIA Pontarlier. 7 jours/7 et la garantie 3 ans kilométrage illimité sur tous ses véhicules particuliers. KIA a quadruplé ses ventes en Europe depuis 3 ans. Adaptation au goût des automobilistes européens,tarification compétitive, gamme généraliste, tous ces facteurs favorisent cet envol selon Jean-Charles Lievens, le senior-vice président de Kia Europe qui ne cache pas ses ambitions : “Notre projet est de passer le cap des 500 000 ventes d’automobiles et des 3 % de parts de marché en Europe dès 2008.” L’ La plus européenne des marques coréennes part à la conquête du Haut-Doubs. Elle est distribuée en exclusivité par le garage Belle-Rive Automobiles implanté depuis 1969 à Pontarlier et représentant de la marque Opel depuis 1982. L Une marque généraliste qui n’a pas fini pas DE MONTER… ARRIVE À PONTARLIER a concession KIA Pontarlier a ouvert ses portes en août dernier. Elle est implantée dans l’ancien garage Opel de la rue de Besançon, lequel a fait l’objet d’un réaménagement complet. De conception résolument moderne, les locaux abritent un vaste hall d’exposition de 200 m2. “Nous sommes les seuls distributeurs et réparateurs agréés KIA sur le Haut-Doubs et le Haut-Jura. Nous préférons concentrer les services après-vente et réparation dans les locaux OPEL de la rue Donnet-Zedel. Nous bénéficions ainsi de toute la logistique d’une marque leader sur le marché” confie Jean-Louis Benoît-Péquignet qui dirige l’entreprise. L’ensemble du personnel a suivi une formation spécifique à la marque KIA tout comme Vincent Ferreira, le conseiller commercial qui vous accueillera dans ce nouvel espace automobile. F.C. Podiums “Les années podium” : ce livre rend hommage, à travers une série de portraits, à des athlètes qui ont fait la gloire de notre région. Il rappelle les belles saisons du ski dans le massif jurassien. L’ouvrage est signé Gérard Ferrand, journaliste sportif sur France 3. Aux éditions Tigibus. Sortie mi-novembre. Un look et des prix séduisants C’est à dire : Pourquoi distribuer la marque KIA ? Jean-Louis Benoît-Péquignet : KIA est très complémentaire de la marque Opel avec toute une gamme de modèles en 4 x 4, monospace, berline et citadine bénéficiant d’un positionnement qualité/prix/équipement particulièrement attractif. Càd : Qu’est-ce qui vous a convaincu dans ce choix ? J.-L.B.-P. : J’ai été séduit par le look intérieur et extérieur des Kia. Ces voitures se rapprochent des meilleures productions européennes tout en évitant le côté exotique des autres marques asiatiques. Pour comprendre cette adaptation, il faut savoir que toute la gamme est dessinée en Europe dans un centre de recherche et développement basé à Russelsheim, près de Francfort. Càd : Cette marque vous semble donc promise à un bel avenir ? J.-L.B.-P. : Oui, je suis très confiant. Après 2 mois d’ouverture, les résultats sont déjà largement supérieurs aux prévisions. Vu ses spécificités et ses prix agressifs, cette marque a les moyens de couvrir 3 % du marché. KIA - BELLE RIVE 78 rue de Besançon 25300 PONTARLIER Tél. 03 81 46 66 61 Mouthe - région des lacs C HAUX-N EUVE 12 novembre salle polyvalente de Mouthe Un groupe de 40 chiens Le parc du chien polaire cherche à s’étendre C’est le deuxième site le plus visité dans le Haut-Doubs. Aujourd’hui, le responsable Gilles Malloire veut donner une nouvelle envergure à cette structure aux contours touristiques et scientifiques. Odyssée Blanche arrive en deuxième position des sites touristiques les plus visités dans le Haut-Doubs. Avec 37 000 visiteurs, le parc du chien polaire de Chaux-Neuve se glisse juste derrière le château de Joux. Claude et Gilles Malloire, les propriétaires de cette structure, ont toutes les raisons d’être satisfaits. En 20 ans, leur passion pour le chien polaire et le concept qu’ils ont L’ développé autour de cet animal attire un public de plus en plus nombreux. Pourtant, la situation géographique du site, retiré entre forêts et pâtures à quelques kilomètres de ce petit village du HautDoubs ne joue pas en sa faveur. Mais ce qu’on y découvre est étonnant. C’est ce qui explique l’attrait que portent les visiteurs à ce parc. Sur un peu moins d’un hectare totalement clos, Gilles Malloire et son équipe font coha- biter une quarantaine de chiens polaires libres de leurs mouvements. Cette “liberté” du groupe a permis de mettre en évidence les rapports qui existent entre ces animaux familiers. Il suffit de les observer pour remarquer que des clans sont formés et qu’ils fonctionnent selon des règles strictes. Ce n’est donc surtout pas un chenil, mais bien un lieu où chacun peut étudier et appréhender des comportements visibles nulle part Un nouveau bassin a été aménagé dans le parc. C IRCULATION Signalétique confuse À quelle vitesse peut-on rouler sur la 4 voies des Hôpitaux ? En empruntant dans un sens comme dans l’autre cette voie rapide, beaucoup de conducteurs s’interrogent sur la vitesse à respecter, faute de panneaux suffisamment explicites. Réponse. n peut rouler à 110 est en règle et si hésitations km/h sur cette 2 x il y a, elles relèvent surtout 2 voies. C’est vrai d’une méconnaissance du code qu’il pourrait y avoir un pan- de la route. “La pose du panneau rappelant cette limita- neau “vitesse limitée à 110 km/h” n’est pas systion”, reconnaît-t-on 110 km/h tématique. Comme le à la gendarmerie des le code de la Hôpitaux-Neufs. sur cette précise route, cette vitesse Sachant que ce type d’information figure 2 x 2 voies. s’applique par défaut à toutes les 2 x 2 voies par exemple à l’entrée de la 4 voies de Nods qui pré- séparées. Seules les indicasente une configuration ana- tions de limitation à des logue, on peut effectivement vitesses inférieures sont oblis’interroger sur cette omission gatoires en sortie de tronçon du côté des Hôpitaux-Neufs. ou sur des portions sujettes à des problèmes de sécurité Est-ce un oubli, une faute ? Renseignements pris auprès latents”, rappelle André Liédes services de la D.D.E., tout vaux de la D.D.E. Une dispo- “O sition qu’on retrouve par exemple à hauteur de Mamirolle où le tracé sinueux de la 4 voies impose un ralentissement avant de descendre dans la plaine de Saône. Autre confusion habituelle, le panneau bleu situé juste après la bifurcation permettant de rejoindre la station de Métabief et les communes du Val de Mouthe, n’indique pas une voie rapide. Il signale que l’accès est strictement réservé aux véhicules légers, poids lourds et motos. Piétons, tracteurs, cyclomoteurs ne sont pas autorisés à circuler au-delà du panneau. C.Q.F.D. O 17 Bourse aux skis organisée par l’A.S. Mouthe Dépôt de matériel Vendredi 11 novembre de 18 h à 20 h Samedi 12 novembre de 8 h à 9 h 30 Vente public Samedi 18 novembre de 10h à 16h Reprise du matériel Samedi 18 novembre de 16h à 17h jet de Gilles Malloire est plus ailleurs. Le parc est ouvert toute l’an- ambitieux encore. Il souhaite née. Il accueille des groupes, étendre son parc sur une dizaides écoles, des familles qui, ne d’hectares pour commenaccompagnés d’un guide pénè- cer. “Il faut que l’on passe par trent dans l’enclos et entrent un développement. Nous nous en contact avec ces chiens battons pour cela” insiste le esquimaux du Groenland, dont responsable. les traits morphologiques rap- Étendre le parc reviendrait d’abord à lui pellent ceux du loup. Le public “Il faut que l’on donner une nouvelle apprend à décrypenvergure qui ter la vie de ces passe par un se traduirait meutes, leur foncdéveloppement.” par un afflux tionnement et leur de clientèle. territoire. “On visite chaque clan” indique Gilles Ensuite, l’étude du comporMalloire qui est avec ses col- tement des chiens en milieu laborateurs “la main nourri- naturel serait aussi valorisée. cière” de ces bêtes. Chaque “Dans un espace plus grand, année, ces chiens consomment nous ne provoquerions pas de proximité des clans. Dans ce 16 tonnes de viande ! En ce moment, des travaux cas, nous appréhenderons ont été entrepris dans le parc. mieux le phénomène de meuIls consistent à aménager un te. On pourrait mettre en planouveau bassin où les chiens ce de véritables expériences” pourront pêcher. Mais le pro- dit-il. Le parc du chien polaire deviendrait donc unique en son genre. Il serait à la fois porteur d’un aspect touristique, culturel et scientifique. Gilles Malloire a entrepris des négociations avec les propriétaires terriens qui jouxtent le parc afin de voir dans quelle mesure ils seraient prêts à céder leurs espaces. S’il ne parvenait pas à ses fins, l’homme n’exclut pas “de déménager, pourquoi pas dans une autre région.” Alors que la Franche-Comté plafonne dans les fonds du classement des régions les moins visitées de France, la perte d’un site “de destination” porteur de développement économique comme celui-ci n’arrangerait pas sa situation. Le Haut-Doubs, où l’on parle de valorisation du tourisme, serait perdant à son tour. O T.C. Frasne - Levier 18 FRASNE 350 000 euros d’investissement L’église s’offre un lifting de luxe La municipalité de Frasne prend en main la rénovation de l’édifice religieux. Mais en compensation de cet investissement, les élus souhaitent que l’église devienne aussi un lieu culturel en plus d’être cultuel. L’ teur est enrobé dans les échafaudages. “On reprend toutes les corniches qui sont dégradées. Il faut revoir également l’étanchéité du bâtiment au niveau de la toiture et de la façade. Nous remplacerons enfin la croix posée en 1942 après l’incendie par un petit clocheton qui correspond à cette église” indique le maire de Frasne Lucien Bole. Un vaste chantier auquel sont Depuis 1948, l’église de Frasne n’avait subi d’opération de rénovation de cette envergure. venus se greffer des imprévus. dire que l’église de Frasne n’est C’est souvent le cas dans ce gen- pas un bâtiment classé. La colre de projet de rénovation où lectivité accède donc moins facic’est en grattant que l’on lement aux aides prévues dans découvre les problèmes. “Nous ce cadre précis. “Pourtant, clasavons dû intervenir au-delà de sée ou pas, il faut l’entretenir ce que l’on pensait. C’est quand comme les autres” remarque nous avons monté les échafau- l’élu. Et ça coûte cher ! dages que l’on a mesuré l’am- D’ailleurs, cet investissement ne suscite pas l’adhésion de l’enpleur des dégâts.” Les corniches et les zincs en semble de la population. Cerfaçade étaient suffisamment tains concitoyens qui n’ont pas d’affinités particualtérés pour compro“Il est lières ni avec le patrimettre à la fois la sécumoine, ni avec la relirité du bâtiment et son important gion catholique, étanchéité. “Nous parfois avions d’importantes de la mettre préféreraient que les montants infiltrations” reconnaît Lucien Bole. en valeur.” réservés au toilettage des églises servent L’église qui date de 1833 a brûlé en 1941. Elle a été à l’amélioration du cadre de vie. reconstruite jusqu’en 1948. Mais la loi est ainsi faite. FautDepuis, elle n’avait pas subi il rappeler que depuis 1905, d’opération de rénovation de date de la séparation de l’Église et de l’État, les communes cette envergure. Pour l’instant, la municipalité ont hérité de l’entretien extésupporte seule le montant de rieur des bâtiments religieux. l’investissement, excepté une Lucien Bole n’est pas étranger aide substantielle de l’État. Un à cette question. C’est pour cela dossier de demande de sub- qu’il souhaite élargir l’activité vention a été déposé auprès des de l’église de Frasne pour en services de la Région. Mais il faire un “lieu cultuel et cultun’a pas encore été suivi. Il faut rel” dit-il. Chaque habitant pour- Le tiers payant... ça marche Vous êtes en déplacement à Lille, à Brest, à Biarritz, à Marseille, adhérents de la Frontalière. Le tiers payant ça marche. Vous n’avez plus à avancer d’argent, la mutuelle se charge de régler directement les professionels de santé. Menuiserie aluminium M i ro i t e r i e - D é c o u p e d e v e r r e 12 rue Pierre Dechanet - ZAC des Grands Planchants 2 5 3 0 0 P O N TA R L I E R Tél. 03 81 39 41 42 03 81 46 70 63 entretien du patrimoine religieux pèse lourd dans les finances communales. La municipalité de Frasne en sait quelque chose. Elle investit 350 000 euros dans la rénovation de l’église Saint-Georges qui s’effrite sous le poids des âges. Des travaux ont débuté au mois d’août et se termineront dans quelques semaines. Pour l’instant, le clocher de 45 m de hau- Email : [email protected] w w w. m i r o i t e r i e d u h a u t d o u b s . c o m rait ainsi s’approprier cette église quelle que soit sa confession religieuse, s’il en a une. L’endroit pourrait accueillir des concerts et des expositions. “Tout le monde reconnaît la qualité acoustique de l’église. Il est donc important de la mettre en valeur. Cela nécessitera des aménagements du chœur, en particulier de l’autel, qu’il faudra rendre mobile. Le bâtiment est sécurisé, chauffé, éclairé, il y a de l’espace, nous pouvons très bien l’utiliser autrement.” En novembre, la municipalité va rencontrer le conseil paroissial pour réfléchir à ce projet. O T.C. En bref Exposition La salle artistique de la Maison de la Réserve accueille jusqu’au 31 décembre l’exposition “Robert Hainard”. La vie de Robert Hainard fut tout entière occupée par les relations entre l’homme et la nature. Il est l’un des rares naturalistes contemporains qui puissent prétendre avoir observé pratiquement tous les mammifères sauvages d’Europe dans leur milieu naturel. Le Père Noël est arrivé Chers adhèrents de la Mutuelle des Frontaliers, parrainez un nouveau frontalier et vous recevrez un cadeau de la Frontalière... un ami, un voisin, un cousin... pensez-y. Les bureaux et permanences de Franche-Comté MORTEAU (Siège Social) DELLE PONTARLIER LES ROUSSES 15 Tartre Marin BP 23083 - 25503 MORTEAU Cedex Tél : 03 81 67 01 38 Fax : 03 81 67 55 91 Du lundi au jeudi : 9h - 12h / 14h - 19h Vendredi : 9h - 12h / 14h - 18h 54 Avenue du Général de Gaulle 90100 DELLE Tél : 03 84 56 36 63 Fax : 03 84 56 30 65 Du lundi au vendredi : 14h - 18h 21 rue Montrieux - 25300 PONTARLIER Tél : 03 81 46 45 47 Fax : 03 81 39 70 39 Du mardi au vendredi : 14h - 18h30 Jeudi soir : 20h30 - 21h30 Samedi matin : 9h - 11h Résidence Pasteur - 66 rue Pasteur 39220 LES ROUSSES Tél : 03 84 60 39 41 Fax : 03 84 60 39 42 Lundi, mardi, jeudi, vendredi : 13h30 - 18h30 Mercredi : 17h15 - 19h MAÎCHE 11, rue de la Batheuse 25120 MAÎCHE Tél : 03 81 64 12 24 Fax : 03 81 64 12 24 Du lundi au jeudi de 15h - 18h30 Vendredi de 15h à 18h FONCINE LE HAUT LES FOURGS JOUGNE Tél : 03 84 51 90 93 Mercredi soir : à partir de 19h Samedi matin Tél : 03 81 69 42 63 Les jours ouvrables : 19h - 20h Tél : 03 81 49 14 91 Les jours ouvrables : 19h - 20h Permanence en mairie le lundi : 17h15 - 18h15 Montbenoît et le Saugeais ARRONDISSEMENT 19 En bref 7 brigades La gendarmerie redéploie ses effectifs Le peloton de gendarmerie de surveillance et d’intervention basé actuellement à Mouthe pourrait être transféré à Pontarlier. De son côté, la brigade motorisée s’installerait à Montbenoît. a réflexion sur la restructuration de la gendarmerie dans l’arrondissement de Pontarlier est engagée depuis l’année 2003. L’étude de deux hypothèses vient d’être arrêtée et soumise à la Direction Générale de la Gendarmerie qui tranchera en dernier lieu. Chacun des deux scénarios prévoit à son niveau un certain nombre de modifications dans la répartition des forces de l’ordre sur ce territoire. Le premier consiste à rapatrier à Pontarlier le peloton de surveillance et d’intervention (P.S.I.G.) basé actuellement à Mouthe. Ce transfert s’accompagnerait de la construction d’une nouvelle structure dans la capitale du HautDoubs. La seconde hypothèse propose également le déplacement du P.S.I.G. de Mouthe à Pontarlier mais en remplace- L LES ALLIÉS ment de la brigade motorisée montagne est anecdotique pour (B.M.O.) qui à son tour démé- ces militaires. Désormais, leur nagerait à Montbenoît. Dans rôle a changé. Ils patrouillent cette opération à tiroir, les gen- sur l’ensemble de l’arrondisdarmes de Montbenoît sement et viennent en soutien devraient rejoindre Morteau. aux sept brigades de l’arrondissement (PonCe projet ressemble à un jeu “Agir pour que tarlier, Levier, Frasne, Montbede chaises musil’organisation noît, Morteau, cales dont le but, Les Hôpitauxdans les deux cas, soit la plus Neufs et est de déplacer le Mouthe). “Nous peloton de surperformante avons un arronveillance et d’indissement où l’estervention “trop possible.” sentiel de la délinexcentré par rapport à ses missions” indique le quance se situe à Pontarlier et sous-préfet Francis Bianchi. à Morteau. Une comparaison En 1993, le peloton de gen- a été faite entre les chiffres de darmerie de secours en mon- la délinquance et l’implantatagne de Mouthe qui surveillait tion territoriale des effectifs de les domaines de Mouthe et des gendarmerie. On s’aperçoit que Hôpitaux a changé d’appella- nous devons agir pour que l’ortion pour devenir le peloton de ganisation soit la plus perforsurveillance et d’intervention mante possible” poursuit Frande montagne. Mais depuis cis Bianchi. quelques années, le secours en Le principe est donc de concen- Hommage à un résistant trer les personnels en priorité là où sont les foyers de délinquance. La compagnie de gendarmerie compte 85 officiers et sous-officiers répartis dans les différentes brigades et c’est sans compter le personnel de la B.M.O. Le P.S.I.G., c’est six gendarmes. Justement, une question est posée par des élus du secteur qui émettent des réserves quant à l’application du second scénario qui prévoit le transfert des huit militaires de la brigade motorisée de Pontarlier dans la nouvelle caserne de Montbenoît qui ne compte que six logements. La caserne serait donc trop petite pour accueillir tout le monde. Un problème auquel la gendarmerie peut apporter des solutions puisque dans ces cas précis, les gendarmes en surnombre peuvent être logés dans d’autres habitations que l’on qualifiera de “civiles.”O T.C. TICKETS GAGNANTS SUPER GROS LOTS QUINZAINE COMMERCIALE CENTRE VILLE TIRAGE AU SORT EFFECTUE PAR MAITRE DROMARD, HUISSIER DE JUSTICE A PONTARLIER LE N° LE N° LE N° LE N° LE N° LE N° LE N° LE N° LE N° 045 003 058 229 107 487 068 792 119 718 015 131 053 397 108 376 128 232 Mouthe Le 12 novembre, l’A.S. Mouthe organise la bourse aux skis. Elle se déroule à la salle polyvalente du village. Solidarité Expo-vente d’objets artisanaux et de produits issus du commerce équitable les 12 et 13 novembre, salle annexe des Annonciades à Pontarlier, de 10 heures à midi et de 14 heures à 18 heures. Organisée par un collectif d’associations pontissaliennes de solidarité. Combiné nordique À un mois des J.O. de Turin, les 14 et 15 janvier, ChauxNeuve accueille la coupe du Monde B de combiné nordique. GAGNE LA VOITURE RENAULT TWINGO VALEUR 8950 € GAGNE UN BON VOYAGE D’UNE VALEUR DE 1200 € GAGNE UN SCOOTER PEUGEOT D’UNE VALEUR DE 999 € GAGNE UN BON VOYAGE D’UNE VALEUR DE 800 € GAGNE UN VTT SCOTT D’UNE VALEUR DE 500 € GAGNE UN APPAREIL PHOTO NUMERIQUE KONICA VALEUR 340 € GAGNE UN APPAREIL PHOTO NUMERIQUE KONICA VALEUR 340 € GAGNE UN LECTEUR DVD D’UNE VALEUR DE 29,95 € GAGNE UN LECTEUR DVD D’UNE VALEUR DE 29,95 € Une place pour Marc Mougey Vous avez un de cesnuméros !!! Bravo vous avez gagné... Faites vous connaitre en appelant le n° 03 81 39 39 03 Vous serez invitez à retirer votre lot à une remise officielle dont la date vous sera communiquée ultérieurement. N’OUBLIEZ PAS VOTRE TICKET JUSTIFICATIF . Le 29 octobre, le maire des Alliés a inauguré la place Marc Mougey, du nom d’un jeune résistant, sous-lieutenant des F.F.I. pendant la seconde guerre mondiale et mort en déportation. P U B L I - R E P O R T A G E plaque commémorative au explique seulement son frènom de son frère Marc Mou- re Pierre, résistant lui aussi. Lorsque l’argey, résistant mort Marc Mougey mistice est en déportation pensigné, Marc dant la seconde guerre mondiale. est arrêté, son Mougey a seize Originaire Il avait alors 21 frère réussit à ans. des Alliés, il ans. “En juin 1940, connaît le on était complètes’échapper. moindre sapin ment contre la présence des Allemands”, des forêts qui surplombe le village. Rapidement, il devient passeur entre la Suisse neutre et la Franche-Comté occupée. Des lettres, des renseignements militaires mais aussi des personnes, juifs ou aviateurs alliés, qui cherchent à fuir l’occupation nazie. À sa majorité, le jeune homme gagne la zone libre pour rejoindre les rangs de l’armée d’armistice. Quelques mois plus tard, en novembre 1942, l’armée est dissoute avec l’entrée en zone Sud des Allemands, le jeune Marc retourne à Pontarlier, reprend ses activités de résistance. À la fin de l’année 1943, alors que les deux frères reviennent d’une mission en Suisse, ils apprennent que la Gestapo a procédé à des arrestations. Ils gagnent Besançon. À la descente du train, la police allemande les attend déjà. Marc Mougey est arrêté, son frère cadet réussit à s’échapper. Incarcéré à Besançon puis au camp du Struthof, en Alsace, il est déporté en novembre 1944 vers le camp de concentration de Dachau. Il n’en Déporté en novembre 1944 à Dachau, reviendra pas. O ux Alliés, il y a peutêtre trois personnes au plus qui se souviennent de la famille Mougey. Alors l’idée de mettre une plaque, qui retrace toute l’histoire, c’est vraiment une bonne chose”, se félicite Pierre Mougey. Le maire du village des Alliés a inauguré le 29 octobre une “A Marc Mougey n’en reviendra jamais. S.D. Fantasia c’est le pied Du nouveau dans l’actualité de cette enseigne branchée bijouterie haute fantaisie, parfums, vêtements et accessoires très tendance avec l’ouverture d’une seconde boutique dédiée aux chaussures et à la maroquinerie. a ressemble à Fantasia, ça a le style Fantasia et c’est toujours du Fantasia. En étendant son activité à l’échoppe voisine de son premier magasin, Frédérique Boillot reste fidèle à l’originalité d’une enseigne où l’on est sûr de dénicher des articles introuvables ailleurs. Une extension justifiée par l’étroitesse de la première boutique. La présentation et l’accueil sont forcément facilités en ajoutant 44 m2 de surface supplémentaire. De loin comme à l’intérieur, les similitudes sont nombreuses. Les deux vitrines, de taille sensiblement identique, sont déco- Ç Sacs et accessoires signés Fantasia. rées dans le même style. Si la plus ancienne fait la part belle aux bijoux et aux vêtements, la nouvelle en toute complémentarité met davantage l’accent sur les chaussures, sacs, gants et autres accessoires en cuir. Frédérique continue à travailler avec des marques au look bien affirmé. Freelance, Gofredo Fantini, Pataugas, autant de signatures à la mode dans l’univers des chaussures féminines confortables et très tendance. “Je distribuerai bientôt la marque We’are qui s’adresse plus spécialement aux hommes.” Au rayon sacs, ceintures, écharpes, gants, le cosmopolite est de rigueur avec “Un après-midi de chien”, “Viva Paquita”, “Lollipops” et “Hanta”. C’est jeune, coloré, pétillant. Et justement à l’approche de l’hiver, rien ne vous empêche de faire le plein de vitamines. Courez vite découvrir ce nouvel espace Fantasia. 12, rue du Docteur Grenier PONTARLIER Les deux boutiques se côtoient dans un même style. 03 81 46 23 29 03 81 39 56 25 Frasne- Levier 20 FRASNE 5 000 euros de dons pour l’Asie et provoqué la mort de près de 220 000 personnes, la communauté de communes de Frasne et du Val du Drugeon parraine la scolarité de quatre enfants rescapés de la vague meurtrière en Thaïlande. nze mois après le razde-marée qui a submergé l’Asie du SudEst, provoquant la mort de près de 220 000 personnes et détruisant le logement de plusieurs millions d’autres, beaucoup reste encore à faire sur le terrain. La communauté de communes de Frasne et du Val Drugeon O (C.F.D.) vient de parrainer quatre enfants rescapés du Tsunami, originaires d’une des régions les plus dévastées de Thaïlande. Un geste de solidarité de 5 000 euros réparti sur cinq ans, pour aider ces enfants à poursuivre leur scolarité dans les conditions normales. “Il ne s’agit pas de verser juste une somme d’argent Le tsunami de décembre dernier a fortement marqué les esprits. MANIFESTATION et de considérer que tout est l’aide d’urgence. Mais quelques terminé. Là, on s’engage à assu- mois plus tard, l’émotion rer la scolarité de ces enfants retombée, la collecte est plus jusqu’à ce que leurs études difficile. “L’objectif initial soient terminées”, précise n’était pas d’impliquer les colMathieu Seignez, président de lectivités locales dans le parrainage mais “Franche-Com“Jusqu’à ce que dans la publité Solidaire”, cité de l’opéral’une des trois leurs études tion. Mais peu associations partenaires de soient terminées.” de gens ont répondu prél’opération avec “les enfants de l’espoir” et l’as- sents. C’est un demi-échec”, sociation thaïlandaise des pro- reconnaît Mathieu Seignez, fesseurs de français qui orga- dont l’association, initiée par nise sur le terrain les la Région au lendemain du tsunami, conduit plusieurs parrainages. Le Conseil général du Doubs autres opérations d’aide et de parraine également trois reconstruction en Indonésie enfants. Au total, l’opération mais aussi en Centrafrique. devrait permettre à 40 écoliers Car c’est le paradoxe de l’acde continuer à aller à l’école. tion humanitaire. L’élan de Mais neuf enfants attendent solidarité est immédiat. Mais encore leurs parrains. La catas- il faut ensuite du temps pour trophe, très médiatisée, avait trouver les acteurs locaux conduit à une levée de fonds fiables et s’inscrire dans la exceptionnelle en faveur de durée. O S.D. ARRIVAGE DE 33 PALETTES DE PARQUETS STRATIFIÉS * *Dans la limite des stocks disponibles Après la tragédie, aider les S’ENGAGE M O D L E W enfants rescapés du Tsunami SUR LES PRIX Près d’un an après le tsunami qui a dévasté les rivages de l’océan indien DESTOCKAGE USINE PARQUET CLASS 31 avec sous € le m couche intégrée 9,90 PARQUET CLASS 31 usage domestique 6,95€ le m intensif 2 2 14, rue Louis Pergaud PONTARLIER 03 81 39 00 05 Des milliers de visiteurs le 22 octobre dernier à Pontarlier Super comice : retour en images sur un succès Les chevaux comtois étaient aussi à l’honneur lors de cette grande manifestation agricole. Les bêtes passent devant un jury composé de spécialistes. Chaque agriculteur prépare avec attention les vaches qu’il présente au comice. Le comice est aussi l’occasion de venir admirer les belles cloches. Édition PHOTOGRAPHIE MORTEAU Une succession de paysages et de tranches de vie 3, Rue Près des Combes Didier Jacquot : “Je raconte en images le lieu où les gens vivent” Le photographe publie “Pontarlier et sa région de A à Z”. Ce livre étonnant regroupe une centaine de clichés et de textes qui parlent des gens et des paysages d’ici. Une vraie bouffée d’oxygène avant les fêtes de fin d’année pour 19,90 euros. L a Presse Pontissalienne : Vous êtes déjà l’auteur d’un ouvrage intitulé “Le Val de Morteau de A à Z.” Qu’est-ce qui vous a poussé à réaliser un ouvrage cette foisci sur Pontarlier et sa région ? Didier Jacquot : “Le Val de Morteau de A à Z” est sorti à la même époque il y a un an. Il a connu un véritable succès. Nous avons donc décidé de décliner le concept sur un autre secteur du Haut-Doubs riche en paysages, en personnages et en patrimoine. Nous avons respecté la même démarche : de belles images et des textes intéressants. Dans “Pontarlier et sa région de A à Z” j’ai travaillé sur un petit secteur géographique délimité entre Remoray, Pontarlier, Sombacour, Les Fourgs, La Vrine. Ce livre approche les quatre saisons. Je me suis arrêté en particulier sur l’automne car cette année la lumière était particulièrement belle à cette saison L.P.P. : Comment expliquez-vous l’engouement du public pour vos ouvrages alors que vous rayonnez en effet sur une petite zone géographique ? D.J. : Je crois qu’en fait, c’est le Didier Jacquot, photographe professionnel, publie un ouvrage intitulé “Pontarlier et sa région de A à Z”. Disponible à partir du 14 novembre dans les librairies et chez les marchands de journaux. Un livre qui vous parle… Didier Jacquot dédicacera le livre “Pontarlier et sa région de A à Z” le vendredi 25 novembre à la librairie l’Intranquille et le samedi 26 novembre à la librairie Rousseau à Pontarlier. À partir de 14 heures ontarlier et sa région de A à Z” est le genre de livre que l’on garde à portée de main dans sa bibliothèque. On commence par le lire une première fois par curiosité mais avec attention. Ensuite, on le reprend pour le parcourir juste par plaisir. Car cet ouvrage est une invitation au voyage. Un guide à travers “P un Haut-Doubs pontissalien familier au lecteur. Pourtant, il le redécouvre page après page, au fil des paysages, des personnages, de la culture et du patrimoine photographiés, et qui donnent à cette région son caractère. Comme l’écrit en préface de ce livre Daniel Costantini, l’ancien sélectionneur de l’équipe de France de handball, “je reste profondément marqué par Pontarlier et ses environs. Gageons qu’après cette lecture vous comprendrez mieux pourquoi !” Le Haut-Doubs est attachant. Ce petit bout de terre ne laisse pas indifférent celui qui y passe et manque déjà à celui qui le quitte. Lire “Pontarlier et sa région de A à Z”, c’est faire l’école buissonnière. Les clichés réalisés par le photographe Didier Jacquot sont insolites, spectaculaires parfois. Son appareil à la main, c’est en passionné qu’il a sillonné le secteur pendant une année pour croquer des tranches de vies et des événements. Tous les clichés sont accompagnés de textes bien léchés qui complètent à merveille l’information donnée par l’image. Les mots servent aussi d’ancrage à l’actualité locale. Vous l’aurez deviné, cet ouvrage se lit comme un abécédaire. À chaque lettre correspondent un texte et une image. C’est ainsi que s’égrène l’alphabet avec émotions. 21 MAÎCHE 19, Rue Montalembert 03 81 64 08 78 03 81 67 20 20 PONTARLIER 2, rue Jean Moulin - 03 81 46 64 81 Retrouvez notre savoir-faire au service de vos envies ENVIE DE LARGE ? PRÉPAREZ VOS SKIS : Profitez des tarifs Prima de Costa Croisières qui vous donne jusqu’à 50% de réduction. les enfants de moins de 18 ans sont gratuits sur la croisière. Costa Classica (Italie, Egypte, 780€ / pers au lieu de Chypre, Grêce, Malte) . 1390€ en cabine intérieur Nous disposons d’un grand nombre de locations d’appartements en France, Suisse, Autriche CLUB MED : 2 jours offerts pour un séjour minimum de 7 nuits dans 15 villages. Réservez avant le 14 Novembre 2005 principe de proximité qui s’ap- qui plonge le château dans une plique. Je pense que les gens ambiance et j’ai utilisé l’appaaiment qu’on leur raconte en reil panoramique qui donne image le lieu où ils vivent. C’est une nouvelle dimension à l’imaune manière pour eux de le ge. Au final, on obtient un résulredécouvrir autrement par le tat impressionnant. Je suis moi-même surpris biais de photos et de textes. C’est ce que je “J’ai emprunté du résultat. fais dans mes livres tous les L.P.P. : Combien de phoen allant puiser l’estographies regroupe sentiel de ce qui fait chemins de “Pontarlier et sa région l’identité d’une région, aussi petite soit-elle. traverse.” de A à Z” ? D.J. : Il en regroupe L.P.P. : Ce qui est étonnant dans ce au total une centaine dont cerlivre est que vous prenez le risque taines sont présentées en panode photographier des sites que tout ramique sur une double page. le monde connaît. Et pourtant, on a L’effet panoramique donne de quand même le sentiment de les l’envergure aux paysages. redécouvrir. Quel est votre secret ? L’angle de prise de vue et la D.J. : Toutes les photos sont restitution chromatique sont prises sous un angle différent fantastiques. de celui que les gens ont l’habitude de voir. En effet, tout le L.P.P. : On retrouve aussi des phomonde connaît à Pontarlier tos de nuit de Pontarlier surprel’église Saint-Bénigne. Mais nantes ? j’ai eu l’occasion d’accéder au D.J. : C’est à la tombée de la clocher qui offre une vue impre- nuit que se révèlent les choses. nable sur les toits de la ville. C’est un coucher de soleil sur Ce lieu devient donc le support Pontarlier, un orage, où les à un point de vue que peu de lumières des rues qui s’allupersonnes connaissent. Les ment. C’est beau une ville la escaliers de cette église sont nuit. Les gens ne le mesurent pas forcément car c’est finaleeux aussi méconnus. ment le moment où ils rentrent L.P.P. : C’est vrai que certaines pho- chez eux. Un de mes buts dans tos du château de Joux sont spec- ce livre était de restituer les ambiances de cette vie noctaculaires ? D.J. : Il fallait que le château turne. de Joux soit dans ce livre. C’est un site incontournable. Mais LP.P. : La diversité et l’originalité une fois encore, le pari était des images présentées dans ce livre pour moi de le montrer sous sont la preuve d’une volonté d’alun autre angle. J’ai pu appor- ler chercher des détails de notre ter ma touche personnelle, en quotidien qui nous échappent. C’est attendant une belle lumière aussi une succession de tranches de vie ? D.J. : J’ai emprunté tous les chemins de traverse pour aller chercher des clichés dans les moindres recoins de la campagne du Haut-Doubs et des villages. Je suis allé à la rencontre des gens qui animent le Haut-Doubs et donne son identité à notre région. J’ai suivi avec mon appareil photo des manifestations comme la fête des grands pieds à Bulle, la fête foraine de Pontarlier, Festi’Cheval, le concours de bûcherons de Montperreux, le Super comice, le carnaval, les conscrits, etc. Il en est ressorti un ensemble de clichés insolites parfois, comme un pêcheur photographié aux sablières. L.P.P. : Combien de temps passé à réaliser cet ouvrage ? D.J. : Près d’une année. Pour obtenir certains clichés, il m’est arrivé de rester en place plusieurs heures. Parfois, j’ai commencé à travailler à 4 heures du matin pour être prêt à saisir les quelques secondes du lever du jour. C’est une des caractéristiques du métier de photographe qui impose de l’observation et une obligation d’être sur place au moment précis. En effet, je ne cache pas que ce travail prend beaucoup de temps en particulier pour effectuer les repérages. Une photo ne se réalise pas au premier coup d’œil. Ce serait trop facile. O Propos recueillis par T.C. Pontarlier et sa région …de A à Z en 100 photos inédites Photographies Didier Jacquot Textes Jean-François Hauser Valdahon - Vercel 22 VALDAHON VALDAHON - VERCEL Solidarité pour les plus démunis L’hiver de la solidarité Comme chaque année, la Banque alimentaire organise sa collecte le 25 et 26 novembre, dans tous les supermarchés du département. Chaque année, près de 15 000 personnes bénéficient des produits ainsi récoltés. n a toujours assez de rantaine d’associations caripâtes et de riz. Ce tatives soutenues par la dont on a besoin en Banque alimentaire, et qui se priorité : du sucre, de l’huile, chargent ensuite de la redisdu café, des boîtes de thon ou tribution aux personnes démude sardines… Ce sont des pro- nies. Près de 700 tonnes duits relativement chers, si on devraient être distribuées l’anen manque, on ne sait pas fai- née prochaine. re face. Alors depuis la fin de Surtout, la pauvreté n’est plus l’été, on essaye de les ration- l’apanage des seules villes, au ner”, détaille Arnaud Hince- contraire. Mais si dans les lin, le délégué général de la zones urbaines, les associations caritatives Banque alimentaire permettent de à Besançon. 15 000 prendre facileLes 25 et 26 personnes ment le relais novembre, l’associadans l’aide aux tion caritative orgaont reçu au plus démunis, ces nise sa collecte sont annuelle. Une opéramoins une structures plus diffuses en tion qui mobilise près de 2 000 bénévoles sur fois une aide. zone rurale, voire quasi inexisles deux jours, dans une centaine de supermarchés tantes. La solitude, l’isolement, du département, dont ceux de les personnes âgées sont de plus en plus touchés par la Valdahon. L’enjeu est important. Car pauvreté dans les villages. chaque année, les quantités À Valdahon, seule une assodistribuées augmentent. En ciation - les Restos du cœur, 2005, 610 tonnes de nourritu- qui vont commencer leur camre ont été offertes à la qua- pagne de distribution en Depuis début octobre, l’association Arespa a ouvert une antenne à Valdahon. Son objectif : faciliter le retour à domicile des personnes en fin de vie (03 81 25 05 30). “O I MMOBILIER Une association pour accompagner les personnes en fin de vie u côté des familles, de vie. Car, affirme l’associail y a une vraie tion, si 70 % des personnes demande. Une fois souhaitent mourir chez elles, les personnes rentrées chez 70 % terminent leur vie à l’hôelles, les proches ont souvent pital. Sur Pontarlier, près de du mal à s’y retrouver au 70 patients ont déjà été pris milieu de tous les partenaires. en charge par l’association en Là, cela permet d’avoir une un an. personne référente, qui coor- L’association cherche aussi à donne et fait le lien avec la aider les soignants, médecins ou infirmières, à faifamille”, explique Aline Porcar, la coordi70 % des re face à ces situations de soins palnatrice de l’association régionale de soins personnes liatifs. “Certaines infirmières ont vraipalliatifs Arespa. Déjà présente depuis souhaitent ment l’impression se retrouver un an sur Pontarlier, mourir chez de seules face aux l’association a ouvert familles. Alors on début octobre une elles. met en place des nouvelle antenne à la maison des services de Val- groupes de parole, pour échandahon et couvre désormais ger les expériences”, reprend tout le secteur du Haut-Doubs. Aline Porcar. Son but, développer les liens L’association organise le 18 entre l’hôpital et la ville dans novembre une journée d’inle domaine des soins pallia- formation, à destination des tifs, pour faciliter le retour à personnels de santé et strucdomicile des personnes en fin ture de soins sur ce sujet. O “D 700 tonnes doivent être distribuées cette année. décembre - vient en aide aux plus démunis. “Le nombre de personnes bénéficiaires augmente, c’est évident, même si c’est difficilement chiffrable. En une année, 15 000 personnes ont reçu au moins une fois une aide de la Banque alimentaire. Et ce qui nous inquiète, c’est que les publics que nous aidons changent. On voit de plus en plus de travailleurs pauvres et surtout de personnes âgées, qui ont travaillé toute leur vie, mais dont la retraite ne suffit plus”, ajoute Arnaud Hincelin. La Banque alimentaire, qui ne distribue pas encore de colis alimentaire sur le secteur envisage de monter une association avec le C.C.A.S. de Valdahon. “Car on sait qu’il y a des besoins sur ce secteur”, reprend Arnaud Hincelin. O S.D. Rapport des notaires Camp militaire Valdahon, plus forte hausse du département Avec un bond en avant de 58% sur trois ans des prix du m2 sur le marché de la maison ancienne, le secteur de Valdahon enregistre la plus forte augmentation dans le Doubs. observatoire de l’immobilier de qui lorgnent sur cette commune idéala Chambre des notaires du lement située. Elle fait face aux nomDoubs vient de rendre son rap- breuses sollicitations des prétendants port sur l’évolution du marché à l’accession à la propriété qui fuient dans le département en 2004. De tou- la bande frontalière où les tarifs prate évidence, le secteur de Valdahon a tiqués dans l’immobilier sont dissuasuivi la tendance départementale où sifs. Par exemple, dans la zone urbaile prix médian au m2 a progressé de ne de Pontarlier, le prix médian pour “15,9% pour s’établir à 1 240 euros” une maison individuelle de plus de cinq pour un appartement ancien de plus ans est de 179 722 euros pour 122 m2. de cinq ans. La moyenne départe- Mais même si à Valdahon, la municimentale est quant à elle supérieure palité par sa politique de lotissements aux 1 190 euros qui correspondent au communaux parvient à maîtriser l’inprix médian régional. flation, les prix grimpent malgré tout Le secteur de Valdahon enregistre une par le jeu de l’offre et de la demande. croissance à deux chiffres, Hors lotissement, le prix du qu’il s’agisse d’un appartelopin de terre est de 23 euros ment ou d’une maison indi- 28 euros le le m2 pour 1 309 m2 de surviduelle. Dans ce dernier cas, face. En lotissement, il est de les statistiques avancées par m2 pour 28 euros le m22 pour un espales notaires donnent le verce 1 118 m . Le rapport 2 tige. En 2004, sur l’ensemble 1 118 m de prix/surface est toujours un des transactions immobilières des plus intéressants dans le surface. Doubs où, en lotissement, il concernant les maisons, il apparaît que le prix médian faut compter 46 euros du m2 est de 120 450 euros pour une pour une surface de terrain surface de 125 m2. Cela correspond à de 977 m2. un bond en avant de 31,7% en un an Valdahon est à la croisée des chemins. et de 58% sur les trois dernières années. La commune est prise entre deux feux Résultat, Valdahon est le secteur dans immobiliers d’intensité différente. Avec le Doubs où la progression est la plus d’un côté Pontarlier et de l’autre Bauforte sur cette période. me-les-Dames qui fait figure d’excepSur le terrain, les programmes de lotis- tion dans le département. C’est le seul sement fleurissent pour répondre à secteur qui affiche un recul en 2004 une demande pressante des acquéreurs de 17,6% du prix médian sur les appar- Les militaires font la chasse aux intrus Par bravade ou inconscience, des personnes pénètrent régulièrement dans le camp de Valdahon pour se promener ou cueillir des champignons. Une situation qui irrite et inquiète les militaires. L’ nterdit aux civils. Impossible de l’ignorer, des pancartes se chargent de le rappeler. Et pourtant, des personnes pénètrent régulièrement de façon illégale dans le camp militaire de Valdahon. Parfois par bravade, ou seulement par inconscience. “Malgré les barrières qui entourent le camp, les gens passent outre et se retrouvent à l’intérieur du camp. Certains viennent se promener le dimanche, on en retrouve d’autres en pleine cueillette de champignons”, remarque le lieutenant Sillard. Plusieurs plaintes ont déjà été déposées. Un phénomène récurrent mais qui inquiète les militaires. Car en dehors de la “violation de propriété”, les expéditions dans l’enceinte militaire peuvent se révéler dangereuses. “Car on a des manœuvres en exercice, des entraînements au tir…” O I Les prix progressent à Valdahon, mais ils restent plus accessibles que dans le Haut-Doubs. tements anciens. Pour les logements neufs, le rapport de l’Observatoire de l’immobilier n’entre pas dans les détails. Il précise seulement que le prix médian du m2 dans le Doubs est de 1 900 euros. De quoi donner des sueurs à tous ceux et celles qui veulent accéder à la propriété. Ce sont les revenus les plus modestes qui font les frais de ce contexte infla- tionniste. Malgré les taux bancaires historiquement bas, ils rencontrent des difficultés pour emprunter, à moins de s’endetter sur une période 25 ou 30 ans. Pour l’achat d’un appartement comme d’une maison individuelle, la tranche d’âge des acquéreurs de 30 à 39 ans est la plus dynamique. Alors, à qui le tour ? O T.C. Valdahon - Vercel VERCEL 23 Une nouvelle société Une unité industrielle de production d’huile végétale brute Installé à Vercel, Claude Rollet dirige l’entreprise M.H.T. spécialisée dans la rénovation de machinesoutils. Confronté à une rude concurrence en provenance des pays de l’Est, il a choisi de se reconvertir dans la production de bio-carburant. Faute de pouvoir obtenir un agrément pour le biodiesel (E.M.H.V.), il opte dans un premier temps pour l’huile végétale brute (E.V.B.). n État en retard sur les directives européennes et qui favoriserait les pétroliers en leur accordant le monopole de la production d’éthanol et de bio-diesel. Claude Rollet est plutôt remonté quand il évoque U le double discours de nos dirigeants encourageant publiquement le développement des bio-carburants sans pour autant prendre le temps de transcrire dans la législation française la directive européenne visant à promouvoir l’utilisa- Claude Rollet mise sur une filière d’approvisionnement régionale en graines de colza. Des pourparlers sont en cours avec l’interprofession agricole. tion de ces bio-carburants. “En Allemagne, 1 600 stations-service distribuent du bio-diesel à 0,86 euro/T.T.C./litre. Pour en fabriquer chez nous, il faut demander un agrément, lequel m’a été refusé par l’État en mai dernier.” Soupçonnant des autorisations délivrées uniquement aux pétroliers, il se contentera pour l’instant de produire de l’huile. Une reconversion liée au déclin de ses activités mécaniques trop pénalisées par les charges pour rivaliser avec les pays de l’Est. Le projet de l’industriel vercellois s’appuie sur la mise en place d’une filière d’approvisionnement régionale. Il a présenté toujours en janvier son dossier à la Chambre d’Agriculture du Doubs en vue d’établir un éventuel partenariat. “J’ai besoin du concours des agriculteurs comtois.” Claude Rollet a calculé qu’il je souhaite fonctionner avec des fabricants régionaux d’aliments du bétail.” lui faudrait produire 1 700 000 Claude Rollet va déposer les litres d’huile par mois pour statuts d’une nouvelle société amortir et assurer le bon fonc- - “CarBIOL-Europe” - chargée tionnement de son installa- d’exploiter une usine de protion. Sachant que 3 kg de col- duction d’huile végétale dont za produisent 1 litre d’huile, le montant s’élève à 1,7 milcela représente 61 200 tonnes lion d’euros. Intégrée à l’intérieur du bâtiment de graines par an, soit quelque 20 400 Déjà 2 clients existant à Vercel, elle comprendra 4 hectares si l’on se potentiels presses, une instalréfère à un rendede filtration, ment moyen de 30 en Suisse. lation un silo à graines, 2 quintaux/ha. “Ces volumes ne doivent pas poser silos de tourteaux et des cuves beaucoup de problèmes à l’éche- de stockage. Conçue pour tourlon régional. Le passage au ner en permanence, cette unistade industriel implique une té de fabrication complètement matière première de qualité automatisée fournira du trairréprochable. Seul un colza vail à une équipe de 8 pertracé peut répondre à ces exi- sonnes : gérant, personnel gences. Les producteurs devront administratif, ouvriers de travailler dans les meilleures maintenance… Claude Rollet conditions. Avec des graines a déjà songé aux diverses utide qualité, on valorise mieux lisations possibles de son huiles tourteaux issus de la fabri- le. “Les producteurs récupécation d’huile. Il existe plu- raient la quantité nécessaire sieurs débouchés possibles. à sa production, sinon ça n’auComme pour les fournisseurs, rait aucun sens d’un point de vue écologique. Il existe également des débouchés dans les pays commercialisant déjà du bio-diesel. Les Suisses sont très demandeurs. Le colza pousse de préférence à une altitude inférieure à 500 mètres, ce qui limite les possibilités de culture de cette plante oléagineuse dans ce petit état montagneux. J’ai déjà 2 clients potentiels en Suisse. Ils sont prêts à acheter l’équivalent de 1 000 tonnes d’huile chaque mois. Des raffineurs belges seraient susceptibles d’en prendre environ 400 tonnes. Le reste serait vendu en Allemagne et sur la bourse de Rotterdam.” Claude Rollet estime pouvoir finaliser rapidement le montage financier de son projet. “Dès que j’aurai bouclé le financement, soit d’ici quelques semaines, je démarre pour faire de l’huile. Si un jour on m’autorise à produire du bio-diesel, j’aurai à investir 550 000 euros supplémentaires pour adapter l’installation.” O GRÉSARD MALBUISSON B O U C H E R I E , C H A R C U T E R I E E T F U M É S D E M O N TA G N E Nous sélectionnons nos animaux “sur pieds” à la ferme afin de garantir une qualité de tradition. À la ferme de la Fraîte, Tatou Faivre nous a sélectionné des bovins de race à viande SALERS. Bientôt chez votre ARTISAN BOUCHER Rayon vente au magasin 8 à Huit 25160 MALBUISSON - LAC SAINT POINT Tél. : 03 81 69 31 26 - Fax : 03 81 69 39 13 F.C. par F.C. Un village à l’honneur 24 En passant par… Étalans TÉMOIGNAGE É LEVAGE 80 chevaux Le cheval comtois au top De pères en fils, la famille Jeangirard élève des chevaux comtois. La race est désormais la plus répandue parmi les chevaux de trait. e comtois, c’est tout simplement le plus beau. Il a toutes les qualités, sympa avec les enfants, doux de caractère”, affirme Charles Jeangirard. De père en fils, depuis trois générations, la famille Jeangirard s’est lancée “L dans l’élevage des chevaux comtois. Des chevaux de traits, à l’origine utilisés pour les travaux des champs, mais qui séduisent de plus en plus. Ces quinze dernières années, la race est devenue la première race de chevaux lourds, en nombre d’individus. “On a, en ce moment, plus de demandes que de chevaux disponibles”, reconnaît Charles Jeangirard, qui vend près de 80 animaux par an, en Franche-Comté, mais aussi en Rhône-Alpes, Auvergne et jusqu’en Italie ou en Espagne. O Une passion pour l’osier “La vie était moins trépidante avant” Ancien agriculteur, Charles Monneret, 83 ans, a connu tous les changements du village. Depuis sa retraite, il a redécouvert l’art des paniers en osier. arce qu’il faut bien s’occuper”, l’ancien agriculteur, à la retraite depuis vingt ans, s’est découvert une nouvelle passion. Les paniers en osier, qu’il tresse patiemment, les soirs d’hiver dans sa cuisine. Le reste de l’année, il pêche à l’étang du village. À 83 ans, l’ancien agriculteur a été le témoin privilégié des évolutions du village. Il en connaît toutes les histoires. “Si vous cherchez quelqu’un qui puisse vous parler du village, allez chez Charles. Il en connaît le moindre talus”, nous avait-on dit. Né au village, fils d’un fromager devenu agriculteur, il se souvient de l’ouverture de la fruitière du village en 1927, “il y avait alors 52 producteurs, “P DÉVELOPPEMENT rien que sur le village, parfois avec juste une vache ou deux”, de la “révolution” qu’a représenté l’arrivée du premier tracteur. “La vie était moins trépidante qu’aujourd’hui”, sourit-il. En quelques décennies, Étalans a vu sa physionomie totalement changer. Jusqu’au début des années 50, le village était constitué de trois hameaux distincts, séparés par des champs. Les espaces ont été progressivement comblés par les nouvelles constructions. Du village, Charles Monneret connaît aussi les légendes. Comme celle de l’ancien château en ruine, dont on peut encore apercevoir les fossés. “Un radiesthésiste est venu un jour au village avec sa baguette. Il était persuadé qu’il y avait sous le sol des salles, un souterrain même. On n’a jamais cherché. Mais depuis quelques années, le sol se creuse à cet endroit. Alors qui sait ?”, raconte-til de sa voie grave, en rangeant ses outils de vannier. Au plafond, il a accroché ses créations. Des paniers ronds, des hottes de Père Noël, des cache-pots. “Quand j’étais berger, aux champs, pour tuer le temps, on s’amusait avec des perches de noisetiers. Le résultat ressemblait souvent plus à des nids de pies”, dit-il, intarissable sur la vannerie et ses techniques. Il a appris seul, en autodidacte, en démontant un vieux panier, planté de l’osier dans un de ses champs. Il travaille désormais sur commande, pour son entourage. O À 83 ans, Charles Monneret s'est lancé dans une nouvelle passion, la vannerie. ZOOM 80 nouvelles maisons en six ans Un village en plein développement Vitalité économique et démographique. La situation privilégiée d’Étalans a dynamisé le petit village. Une zone d’activité de 13 hectares doit prochainement s’y installer. Mais le village souhaite aussi préserver son caractère rural et agricole. aurice Thiébaud a tout du maire heureux, ou presque. Dans la petite salle qui lui tient lui de bureau pour le moment - le secrétariat de la mairie, en face, est en travaux pour 8 mois. De 11 m2, la salle doit passer à plus de 70 -, énumère à toute vitesse les projets de sa commune : des lotissements, une zone d’activité, de nouveaux bâtiments communaux… Le village d’Étalans est en plein dynamisme. Une situation liée en grande partie à sa position géographique avantageuse, au carrefour des grands axes de communication, passage obligé entre le Haut-Doubs et Besançon. “On est vraiment bien situé. L’hiver, on est souvent à la limite de la neige, pour les entreprises, ça peut être important”, confirme le maire. Financée et gérée par la communauté de communes de Pierrefontaine-Vercel, la zone d’activité d’Étalans, qui s’étend sur près de 13 hectares, doit accueillir une quinzaine d’en- M En 6 ans, le village a accueilli près de 200 nouveaux habitants. treprises d’ici deux ans. Les tra- vient d’être achevé, tandis qu’un vaux du premier bâtiment de autre lotissement privé, de 17 la zone, les Cuisines Lombar- maisons cette fois-ci, est en cours dot, implantées jusqu’alors à de réalisation. Vercel, ont débuté il y a quelques Une croissance exponentielle semaines à peine. Un autre que la municipalité souhaitedevrait bientôt suivre, celui des rait voir ralentir. “On veut que Moulins Dornier, de Bians-les- les gens aient le temps de s’inUsiers. Le permis de construi- tégrer à la vie du village. En 6 re a déjà été déposé. “Cette zone ans, on a dû faire près de 80 va apporter de l’emploi et de l’ac- maisons. Et on le souhaitait, on tivité dans tout le secteur. Ça pourrait certainement doubler notre capacité, tellenous donne en plus une image positive”, Tout est déjà ment nous avons de demandes.” Car Étase félicite Maurice vendu et les lans s’arc-boute sur Thiébaud. son identité rurale. Parallèlement, le maisons “On n’est pas une village poursuit son extension démoconstruites. petite ville à la campagne, comme Valgraphique. De 924 habitants lors du dernier recen- dahon. On est un village à la sement de 1999, la population campagne”, martèle le maire. d’Étalans est passée à plus de Et il est vrai que le village a su 1 100 personnes en 2005. La préserver son agriculture. municipalité avait prévu d’éta- Quinze exploitants sont encoler sur six ans la réalisation re en activité sur la commune. d’un grand lotissement de qua- Et plus de 4 millions de litres rante maisons, dans le quartier de lait sont ainsi transformés d’Oupans. Deux ans après, en dans la fruitière du village qui 2005, tout est déjà vendu et les produit du comté, du beurre et maisons construites. Un autre de la crème. O lotissement de quatre parcelles - Naissances Le rond-point de l’Alliance est un point de ralliement. Pour les adeptes du co-voiturage, comme pour les bébés. Fait exceptionnel, trois naissances ont été enregistrées cette année sur le territoire de la commune. Le village ne compte pourtant pas de maternité. Parties au dernier moment de chez elles, les mamans, originaires du Haut-Doubs et des environs de Maîche, ont parcouru une partie qui les séparait de la maternité de Besançon avant de rejoindre le véhicule du S.A.M.U., parti à leur rencontre, à la hauteur d’Étalans. C’est là que les enfants sont nés. - Fleurs Bientôt une petite fleur sous les pancartes du village ? La distinction qui récompense les villages les plus fleuris pourrait être décernée cette année à Étalans. “On l’espère en tout cas. On essaye d’améliorer tous les ans nos massifs”, affirme le maire. Depuis plusieurs années, le village fait des efforts importants pour fleurir et entretenir les espaces verts. 2 500 euros ont été dépensés, rien que pour les plants. Un effort qui a permis à Étalans de se classer 3ème au concours des villages fleuris du département. Un village à l’honneur GOUFFRE 25 Découvert en 1899 Le gouffre de Poudrey séduit 45 000 visiteurs par an Depuis sa découverte, en 1899, le gouffre de Poudrey est doucement devenu une attraction touristique majeure de la région. Exploité par la famille Vauthier depuis 1947, il attire près de 45 000 visiteurs par an. e gouffre donne accès dont le plafond s’est effondré à une salle immen- ont formé des combes. “Et réguse. L’aspect de cette lièrement, des agriculteurs salle est véritable- racontent avoir vu le sol se déroment imposant : du fond situé ber au passage d’un tracteur, à 100 mètres environ au-des- découvrant une nouvelle entrée”, sous de la surface, on aperçoit explique Guy Vauthier, dont l’entrée, éclairée par la lumiè- la famille exploite depuis 1947 re verdâtre venant de l’orifice. le gouffre. De superbes piliers stalagmi- Depuis sa découverte, le lieu tiques ornent le fond de la sal- est en effet devenu une attracle tandis que de rares groupes tion touristique de la région. De quelques cende stalactites pendent de la voûte…” On y raconte taines d’aventuriers, qui partaient exploEn février 1899, quand le professeur l’histoire de rer les entrailles de la terre à l’aide de Émile Fournier, la terre et lampes à carbure, membre de l’acala fréquentation est démie des sciences de l’eau. passée de 12 000 de Besançon desvisiteurs dans les cend pour la première fois dans le gouffre de années soixante-dix à près de Poudrey, il n’en revient pas. 45 000 aujourd’hui. Dans les L’homme vient de découvrir années d’après-guerre, le toul’une des quatre plus grandes risme de masse n’a pas encosalles souterraines de France. re pris son essor. Le gouffre de Une cavité ovale d’une cen- Poudrey est alors avant tout taine de mètres de diamètre une guinguette et un restauet trente de hauteur, sculptée rant, où l’on vient s’amuser en par l’eau et le calcaire et qui famille et accessoirement visidoit son existence à la nature ter le gouffre. “Toujours plein géologique du terrain, le karst. de monde. Le restaurant a été Le sous-sol d’Étalans est truf- un des premiers endroits du fé de gouffres similaires, la plu- département à avoir la télévipart inaccessibles. D’autres, sion, c’était la bagarre certains “L HANDICAP soirs de match de foot pour accéder à l’écran”, se souvient Guy Vauthier. Passionné de spéléologie, il vend le restaurant en 1977 et se consacre entièrement à la mise en valeur de la grotte. Pendant quinze ans, il démonte les aménagements sommaires de la grotte, construit des sentiers bétonnés, refait entièrement l’éclairage. “Pendant l’été, je profitais de chaque visite pour descendre deux sauts de graviers au fond du gouffre. Et je faisais les travaux l’hiver”, raconte-t-il. Persuadé que les sites touristiques doivent “utiliser les méthodes des entreprises pour se faire connaître”, Guy Vauthier se lance dans la communication. Et les visiteurs suivent. Pour renouveler sans cesse l’intérêt du public, Guy Vauthier, qui est aussi propriétaire du parc Dino-Zoo à Charbonnières-les-Sapins, a imaginé depuis dix ans un spectacle de “musique et lumières” au fond de son gouffre. On y raconte l’histoire de la terre et de l’eau, alors que la grotte prend des aspects fantasmagoriques sous les spots. O Découvert en 1899, le gouffre de Poudrey attire aujourd’hui près de 45 000 visiteurs par an. 50 000 litres de jus de pomme en 2004 Le jus de pomme pour dépasser le handicap Depuis 1985, l’établissement de service et d’aide au travail de la Bergerie accueille une trentaine de personnes handicapées et les aide à gagner leur autonomie. Mais l’endroit pourrait être menacé de disparaître. es montagnes rouges et vertes de pommes attendent encore d’être pressées. À l’intérieur, ils sont une dizaine à embouteiller, capsuler les bouteilles de jus. “J’aime ce travail, souffle l’un d’eux. J’aime bien être dehors. Et c’est aussi plus varié que le travail en atelier, à être assis à une table sans bouger.” Le jus de pomme a des vertus qu’on ne soupçonne pas. Comme tous ses compagnons, l’homme qui parle est déficient mental. À l’établissement de service et d’aide au travail (E.S.A.T.) de la Bergerie qui les accueille, ils sont trente à travailler à plein temps, à l’atelier de sous-traitance industrielle ou à la fabrication de jus de pomme. “Le travail est un support, un moyen de progresser pour eux, de gagner son autonomie dans la vie professionnelle mais aussi dans la vie sociale”, explique Christian Gasnier, le responsable de l’E.S.A.T., installé à Étalans depuis 1985. En 2004, près de 70 000 litres de jus de pomme ont été produits à partir des fruits apportés par des particuliers des environs. “On a institué un système d’échange. Les gens reprennent la quantité de jus qu’ils souhaitent et paient le service en fonction. Ce qui reste alors, nous le vendons D En 2004, près de 70 000 litres de jus de pomme ont été produits à la Bergerie. Trente personnes handicapées y travaillent à plein temps. ensuite”, détaille Joseph Cornevaux, de. Au mur de l’atelier, une coupure qui gère l’activité jus de pomme du de journal est accrochée bien en évicentre. Chaque année, la Bergerie dence. Un article sur un ancien salaécoule ainsi plus de 28 000 litres de rié de la Bergerie, qui a réussi à décroboisson dans les principaux super- cher un emploi. Mais Joseph marchés de la zone - Leclerc, Super Cornevaux ne veut pas faire d’angéU et ATAC - et certaines fromageries. lisme. “Il ne faut pas rêver. Même si “Sans faire de publicité, on vend la notre but c’est de leur permettre de totalité de nos stocks”, se félicite Jose- s’insérer dans la société et la vie proph Cornevaux, qui y voit la recon- fessionnelle, tous ne peuvent pas y naissance de la qualité de son pro- arriver. En vingt ans, on n’a eu que duit, “qui a plus de saveur que les jus deux personnes qui ont vraiment réussi à partir d’ici”, reconnaîtindustriels souvent faits à il. partir de deux ou trois sortes de fruits seulement.” Le personnel Mais le personnel de la Bergerie est inquiet pour Et l’atelier de sous-traitance, juste à côté, croule de la Bergerie l’avenir. Car la situation financière de l’établissesous les commandes depuis est inquiet ment, rattaché au centre janvier. Cette année, il d’Étalans, vient d’obtenir une certipour l’avenir. médico-social reste précaire. Car fication I.S.O., gage de qual’E.S.A.T. est financé lité. “Pour eux surtout, c’est important. C’est une récompense, qui conjointement par des subventions prouve que nous travaillons bien”, et les recettes tirées de la production du site. “On nous demande d’augsourit le directeur. Parmi les salariés, certains travaillent menter la part de budget que nous ici depuis des années. D’autres ne prenons en charge. Mais pour augfont qu’un passage plus ou moins bref menter nos recettes, il faudrait augavant d’être embauchés dans des menter notre productivité. Or c’est entreprises traditionnelles. Selon la impossible. Nous avons un public spéloi, les sociétés de plus de 50 salariés cifique. Si nous écartons les moins doivent employer au moins 6 % de efficaces pour gagner en productivitravailleurs handicapés, et s’expo- té, où est notre mission ?” s’interroge sent dans le cas contraire à une amen- Christian Gasnier. O 26 REPORTAGE Récit Solène Davesne 24 heures avec… Alain Marguet, conseiller général Inaugurations officielles, réunions innombrables, travail de dossiers. La politique est un boulot à plein temps, pratiquement. Alain Marguet est conseiller général du canton de Montbenoît depuis sept ans. Son rôle, participer aux propositions de lois au sein de l’assemblée départementale, mais aussi défendre les besoins de son canton. L’emploi du temps est chargé. Pour s’y retrouver, Alain Marguet a deux agendas. Un classeur où il répertorie toutes les invitations venues par la poste, un autre avec les rendez-vous pris au téléphone 20 h 30. La réunion vient de s’achever. À la sortie, les vice-présidents de l’Amicale des frontaliers le retrouvent pour faire un point sur l’un des dossiers en cours. Deux rendez-vous l’attendent encore. ans la petite salle aux fauteuils de velours rouge, le directeur de la communication de France Télécom, posément, s’est lancé dans une explication technique, pour justifier l’absence de couverture de certains villages par l’Internet haut débit. Dans l’assemblée, en face de lui, une cinquantaine d’élus locaux, maires, présidents de communautés d’agglomération, conseillers généraux. La Poste, la D.D.E., la gendarmerie, les transports, Internet… Le thème de la séance, organisée par la sous-préfecture, concerne les services publics en zone rurale. Au deuxième rang, Alain Marguet, le conseiller général opine de la tête à certaines interventions, prend la parole, carte de la Franche-Comté en main pour contester le fameux taux de couverture de l’A.D.S.L. Être élu, conseiller général en particulier, c’est aligner réunion sur réunion. Réunions de concertation, comme celle-ci, d’infor- D mation et d’explication des lois, avec d’autres élus ou avec les acteurs économiques du canton, conseils d’administration des organismes financés par le Conseil général. “Ce soir, c’est assez tranquille. Je n’ai pas eu le temps de préparer mais j’interviendrai en fonction des exposés. Mais il peut y avoir parfois des réunions sur des sujets très précis où il nous faut prendre une position très ferme. Là, mieux vaut connaître son dossier à fond. Sans cela, on ne pèse pas lourd dans le débat”, explique-t-il. À 57 ans, Alain Marguet est conseiller général du canton de Montbenoît depuis 1998. Son père était adjoint au maire de Gilley, il a reçu la politique en héritage. “Quand vous avez un élu à la maison, on ne parle que de cela”, se justifie-t-il. Lui même est toujours conseiller municipal de Gilley, depuis près de trente ans. Une fonction qui lui tient à cœur. “C’est important, indispensable d’être élu local, cela permet d’avoir une approche différente des choses. On est vraiment au cœur des 18 heures. Réunion de concertation sur les services publics en zone rurale, animée par le sous-préfet de Pontarlier. Dans la salle, la plupart des élus de l’arrondissement sont présents. REPORTAGE 27 te adoptées lors des séances plénières, publiques et retransmises sur Internet, de l’assemblée. Mais depuis le début de l’été, Alain Marguet a choisi de ne plus y participer. Les relations entre élus des deux bords politiques - le conseiller général de Montbenoît fait partie de la minorité départementale - ne sont pas toujours apaisées. Marguet reproche au président de l’assemblée de ne pas l’avoir laissé s’exprimer en commission et de vouloir “verrouiller” le Conseil général. “L’intérêt, ce n’est pas d’inaugurer des places. Ça fait partie du boulot, certes, mais ce qui nous motive, c’est monter des dossiers avec les commissions, faire avancer les projets auxquels on croit. Si le président nous met des bâtons dans les roues, que le travail sur le terrain ne peut plus se faire, il n’y a plus d’intérêt”, argumente l’élu. 20 heures 30. La réunion sur les services publics vient de s’achever. À la sortie, les viceprésidents de l’Amicale des frontaliers l’attendent pour faire un point sur l’un des dossiers en cours. Un bref échange puis le conseiller général repart. Sur la route qui le ramène de Pontarlier à Gilley, deux rendez-vous l’attendent encore. Des particuliers qui l’ont sollicité. “Le conseiller général est un homme de terrain, soucieux d’écouter et de répondre aux attentes de ses électeurs”, affirme une petite brochure diffusée par le Département. Défendre les intérêts de son canton fait partie du mandat. Deux ou trois jours par semaine, le conseiller général fait le trajet jusqu’à Besançon pour faire remonter les doléances, rencontrer les services concernés. Des subventions aux entreprises, des problèmes de permis de conduire, de blocages de certains dossiers. “On nous sollicite dans des domaines qui n’ont rien à voir avec le Conseil général parfois, souvent pour des problèmes avec l’administration. On essaye d’aider”, reprend-il. O ARRIVAGE D’USINE de Matelas problèmes, et du coup cela permet de mieux comprendre les maires ensuite”, reprend-il. Être élu est un travail presqu’à plein temps. En devenant conseiller général, il a abandonné son poste de cadre en suisse, exerce maintenant à mi-temps en tant que président de l’Amicale des frontaliers à Morteau. Trop lourd sinon. Il voit déjà rarement sa femme. Elle s’y est habituée, affirme-til. Dans son emploi du temps, il ne s’est ménagé qu’une heure en dehors de la politique, une heure le matin pour aider son fils sur son exploitation agricole. Car pour le reste, les sollicitations ne manquent pas. Chaque jour, dans son courrier, ce sont plusieurs dizaines d’invitations ou de doléances que l’élu reçoit. Pour s’y retrouver, il a instauré deux agendas. Un classeur où il répertorie toutes les invitations venues par la poste, un autre avec les rendez-vous pris au téléphone. “Le soir, il suffit de consulter les deux et de s’organiser au mieux”, affirme Alain Marguet. En dehors des réunions, il y a aussi le côté glamour de la politique, les petits fours et les mains à serrer à chaque inauguration ou lancement de festivité. Remise d’une coupe à un sportif, vernissage d’une exposition, inauguration d’une place… La représentation publique fait partie du métier. Ce n’est pas non plus pour lui déplaire. “Mais on est vigilant avec l’alcool et puis il faut surveiller sa ligne. Maintenant, je prends plus un jus d’orange qu’un Côtes du Jura”, affirme le conseiller général. Mais le cœur de la fonction de l’élu se trouve à Besançon, dans le travail au sein des commissions de l’assemblée départementale. Le Conseil général en compte six actuellement, qui couvrent tous ses domaines de compétences . Avec un budget de 426 millions d’euros en 2005, l’assemblée et ses 35 conseillers élus ont en charge l’entretien des routes du département, l’éducation, l’action sociale - le département gère notamment l’allocation du R.M.I., la protection de l’enfance, l’aide aux personnes âgées - et le développement économique. Et c’est en commission que se discutent les dossiers, se débattent les propositions de textes réalisés par les différents services. “On reçoit les dossiers avant. Il y a un énorme travail en amont, pour tous les conseillers. Souvent je les étudie le soir de huit heures à plus de minuit. On peut ensuite faire des observations, demander des compléments d’information”, reprend Alain Marguet, qui fait partie de la commission transport, après un long passage aux affaires sociales. Les propositions de textes, discutées en commission, sont ensui- F in de série O util déclassé L ots d’usine La vente aura lieu : Jeudi 3, vendredi 4, samedi 5 novembre 2005 Espace Valentin (à côté de Rover et Lumishop) ZAC de Chateaufarine Besançon Besançon Ouest-Nord 03 81 53 35 87 (face à Gifi) 03 81 41 31 00 Assurance Santé Frontaliers, Des Hommes et des Services Paiement en Si vous trouvez 5, 10 ou 20 fois moins cher, (voir conditions en magasin) nous vous remboursons la différence !!!* 850€ NOUS partagez votre vie avons les solutions santé entre deux pays pour vous simplifier la vie REF. : ST 380D MTD 3 ANS Malgré nos précautions, si vous trouviez ce produit moins cher que celui que vous avez acheté dans un de nos magasins Masnada, nous nous engageons à vous rembourser la différence sur ce produit et sur présentation de justificatifs. (Offre valable dans le département du Doubs et dans la zone relative à la diffusion de La Presse Pontissalienne). 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NTIE GARA Quad VOUS Économie PONTARLIER Près d’un an après la reprise de l’entreprise 29 LE RÊVE À PORTÉE DE MAIN “L’entreprise Delacroix MAISONS CLÉS EN MAINS CONSTRUCTIONS TRADITIONNELLES ÉTUDE ET DEVIS GRATUITS TERRAINS DISPONIBLES 22 ANNÉES D’EXPÉRIENCES GARANTIES TOTALES commence à remonter la pente” Le fabricant de meubles de cuisine et de salle de bain est passé tout près de la liquidation. Reprise en janvier dernier par un nouveau P.D.G., Laurent Gilardini, l’entreprise Delacroix commence à sortir la tête de l’eau. Bilan. 20, av. Charles-de-Gaulle BP 31034 25500 MORTEAU 03 81 67 49 03 80, rue de Besançon 25300 PONTARLIER 03 81 39 70 30 SITE : www.hautdoubscreerbatir.fr DEMANDE DE DOCUMENTATION GRATUITE Nom : Adresse : Ville : Laurent Gilardini est le nouveau P.D.G. de Delacroix. La précédente responsable, Marie-Christine Delacroix, a conservé une partie du capital. Cette société familiale a été créée en 1924. 2004. Je suis arrivé dans l’en- entreprise proche de Delacroix. treprise le 1er janvier 2005. L.P.P. : Quelle était votre activité L.P.P. : Vous avez donc accepté de avant de reprendre Delacroix ? reprendre l’entreprise avec ses dettes. L.G. : J’étais directeur général de la société Optimum S.A. à À combien s’élevait le passif ? L.G. : Un peu plus de 2 millions Agen, une société leader sur le marché des portes et d’euros. Un représendes aménagements de tant des créanciers a été nommé par le tri- “Il fallait placards. Cette société est présidée par l’acbunal. Nous avons échelonné nos dettes et remettre la tuelle présidente du M.E.D.E.F., Laurence pour l’instant, nous les honorons parfaitement. société en Parisot. Elle m’a donson aval pour quitordre de né ter Agen et venir à PonL.P.P. : Qu’est-ce qui a séduit le tribunal selon vous dans marche.” tarlier. Il y a un certain parallèle avec Delavotre plan ? croix car j’ai mis 8 ans L.G. : Nous avons toujours été persuadés que la pro- à redresser Optimum qui est blématique principale de Dela- passée de 8 à 45 millions d’eucroix était liée à sa politique ros de chiffre d’affaires. C’est commerciale. Le tribunal sou- désormais le numéro 1 franhaitait un homme de commerce, çais de la porte de placards. de marketing. Je viens d’une L.P.P. : Vous avez donc la recette miracle pour sauver Delacroix ? L.G. : Non, mais il est clair qu’il fallait amener un management nouveau chez Delacroix, remettre la société en ordre de marche. Nous commençons à remonter la pente. En l’espace de trois mois, nous avons signé un contrat avec la plus grosse centrale de bricolage de France pour qui nous fabriquons une ligne de produits. Mon idée est de laisser Delacroix sur son métier d’origine, à savoir la fabrication de meubles de cuisine et de salle de bain, en y ajoutant le métier du rangement, du dressing. Nous avons également commencé à engager une réorganisation complète de nos flux de livraison, de certaines chaînes de montage et lancé une remise à plat de notre poliSeuls les locaux de la partie avant ont été revendus. a Presse Pontissalienne : Dans quel contexte avez-vous été amené à reprendre les rênes de cette entreprise ? Laurent Gilardini : Le redressement judiciaire de Delacroix a été prononcé en juillet 2003. L’entreprise connaissait un long déclin depuis plusieurs années, lié à une baisse de l’activité, à une expérience malheureuse avec sa chaîne de magasins, à une concurrence devenue de plus en plus vive avec l’arrivée sur le marché de la cuisine des Italiens, des Allemands et des Espagnols… J’ai commencé à m’intéresser à ce dossier en juillet 2004. Le 4 septembre 2004, je proposais au tribunal de commerce de Besançon un plan de continuation de l’activité. Le tribunal a donné son aval définitif le 20 décembre L Prénom : Tél.: tique en matière d’achat, d’ap- notre passif. Sans cette opé- L.P.P. : Cela doit se traduire comprovisionnements, de réduc- ration, le plan de reprise aurait ment en terme de chiffre d’affaires ? tion des stocks… L.G. : Nous avons réalisé 4 milété inimaginable. lions d’euros de chiffre l’an derL.P.P. : Et ça marche ? L.P.P. : Ces bâtiments ont été rache- nier. Cette année, il est clair qu’on L.G. : Nous avons commencé à tés par l’association des travailleurs fera déjà plus. Nous devrions remonter la pente en juillet. turcs qui y aménagent leur futur siè- finir entre 4,5 et 5 millions. Notre activité cuisine est en ge. Cette cohabitation entre une train de repartir. Septembre association et une entreprise se pas- L.P.P. : Les salariés font-ils les frais et octobre ont été des mois avec se-t-elle bien ? de cette réorganisation complète ? une croissance à deux chiffres L.G. : Ce sont eux qui L.G. : Au moment de la sur nos entrées commandes. avaient fait la meilleu- “Retrouver reprise, il y a eu un petit plan social avec re offre et je peux confirnotre L.P.P. : Pouvez-vous affirmer que mer que ce sont des voitrois licenciements secs l’entreprise Delacroix est sauvée ? sins charmants. Leurs et deux départs en préL.G. : C’est trop tôt pour l’affir- activités se déroulent rentabilité retraite. Mais aujourmer mais nous sommes sur de essentiellement le nous avons dès 2006.” d’hui, bons rails, la tendance s’est week-end, il n’y a donc besoin de l’effectif inversée. On dit souvent qu’il aucun souci de voisiactuel pour continuer. faut trois ans pour redresser nage. Ils ont eu la gentillesse Et à terme, l’objectif est bien une entreprise, la première de conserver l’enseigne Dela- sûr de réembaucher, c’est notre année est déjà très importan- croix sur le bâtiment qui désor- souhait le plus cher. te pour nous. mais leur appartient. Je n’ai L.P.P. : Aujourd’hui, où trouve-t-on aucun reproche à leur faire. L.P.P. : Peu après votre arrivée, vous les produits qui sortent des chaînes avez vendu une partie de vos bâti- L.P.P. : Avec bientôt un an de recul, de l’entreprise ? ments. Pourquoi ? L.G. : Tous les produits que nous l’horizon se dégage un peu ? L.G. : Nous avons en effet ven- L.G. : Notre objectif est clair : il fabriquons sont vendus à des du une partie de notre parc faut qu’à la fin de notre exer- revendeurs en France, Belimmobilier que nous n’utili- cice comptable, en mars pro- gique et Suisse. Ils sont au sions pas. Dans une entrepri- chain, nous ayons tout fait pour nombre de 250. Nous ne garse comme Delacroix, le poste remettre Delacroix en ordre de dons qu’un magasin d’usine en chauffage est énorme. Nous bataille pour pouvoir démar- propre, celui de Pontarlier situé avions 20 000 m2 de surface re un nouvel exercice avec le à côté de la clinique. O pour 47 salariés. C’était déme- seul souci de nous développer. suré. Nous avons donc vendu Nous espérons retrouver notre Propos recueillis par 5 000 m2, ce qui nous a permis rentabilité dès 2006. J.-F.H. de rembourser une partie de Les ateliers de l’entreprise Delacroix s’étalent sur plusieurs bâtiments dont la surface totale atteint 15 000 m2. Économie - Commerce 30 PONTARLIER PONTARLIER Voir grand au juste prix Esthéticienne à domicile éjà en place dans la coif- thalassothérapie avant d’exer- transportables, je propose tout ce que l’on peut attendre en se fure, le concept du servi- cer à son compte. ce à domicile se décline De Chambéry à Pontarlier, le rendant dans un cabinet d’eschangement s’opère thétique : soins du corps, soins maintenant aux Soins du à nouveau sur fond du visage, épilation…” indique soins de beauté. de mutation du l’esthéticienne qui travaille Fraîchement installée dans la région, corps, soins conjoint. Forte de sa auprès des particuliers. Elle réussie en envisage d’intervenir sur des Sylvie Bournhodu visage, tentative terre savoyarde, Syl- manifestations et dans des nesque est la première à développer épilation… vie renouvelle l’ex- structures hébergeant des perpérience. “Escale sonnes peu mobiles. O cette formule sur le bassin de vie pontissalien. Détente”, la société qu’elle a Après avoir travaillé plusieurs fondée, s’adresse d’abord aux ESCALE DÉTENTE années comme conseillère clien- femmes. “À l’exception des presTél. : 06 74 51 41 21 tèle dans différents établisse- tations qui nécessitent des appaments bancaires en région pari- reils trop volumineux pour être sienne, elle a mis un terme à son parcours initial à l’occasion d’une mutation professionnelle de son mari sur Chambéry. Une installation alpine qui correspond à un nouveau départ pour cette mère de 3 enfants. “Dans les métiers de la banque, on vit sous la pression d’atteindre les objectifs. C’est difficilement conciliable avec la vie de famille. J’ai profité du changement de région pour entamer une reconversion professionnelle dans une activité moins stressante et qui me laissait le temps de m’occuper des enfants” explique-t-elle. Elle passe alors son C.A.P. d’esEscale Détente désigne la société fondée théticienne, effectue quelques missions dans les centres de par ’esthéticienne à domicile. D L’espace literie du nouveau But à Pontarlier. n projet depuis plusieurs dir pour étoffer les gammes et années, le transfert de But mieux accueillir les clients. On se concrétise aux Grands- a fait l’acquisition d’une parPlanchants. L’ouverture du nou- celle de terrain en 2002 toujours veau magasin se fera le dans la rue Dechanet.” Passa9 novembre. Cette enseigne ge en C.D.E.C., permis de s’est installée rue Pierre Decha- construire et autres formalités net en décembre 1988. À administratives, toutes ces l’époque, elle occupait une sur- démarches ont finalement reporface commerciale de 1 200 m2 té le lancement de travaux en mars 2005. agrandie de 420 m2 Ouverture du Le nouveau But supplémentaires offrien 1995. “On est nouveau magasin pontissalien ra 2900 m 2 de engagé sur une nouvelle extension le 9 novembre. surface commerdepuis 4 ou 5 ans. ciale sans compPlusieurs raisons motivaient ce ter les 2 000 m2 de dépôt situés choix, indique Alain Trébos, le à l’arrière du magasin. Avec ça, responsable du magasin qui on n’est pas loin des dimensions appartient à un franchisé indé- d’un stade de foot. Dans ces cirpendant. Pour mieux répondre constances, il n’y a aucune comaux attentes des consomma- paraison possible avec l’ancien teurs, l’enseigne a redéfini en magasin. Tout est plus grand, 1998 une stratégie de dévelop- plus spacieux, agencé de façon pement incitant à remettre aux plus agréable. normes tous les magasins en L’activité recouvre toujours 3 terme de signalétique extérieu- secteurs principaux. L’ameure, de présentation et décora- blement avec les sièges, literie, tion intérieures. De notre côté, cuisines, salles de bains, ranon souhaitait également s’agran- gements, séjours, chambres à E couchers, luminaires, bureaux. “On y a intégré des espaces dressing, tapis et libre-service décoration.” L’électroménager comprend réfrigérateurs, lave-linge, lave-vaisselle, fours, plaques de cuisson et petit électroménager. Le dernier secteur se rapporte à l’électro-loisir avec appareils T.V., hi-fi, micro-informatique et téléphonie. “On a mis l’accent sur les nouvelles technologies et les plus grandes marques. Il y en a désormais pour tous les goûts à la portée de tous les budgets.” Cinq nouveaux salariés sont venus renforcer l’effectif qui compte maintenant une vingtaine de personnes. “Dans le cadre du lancement, on a obtenu une dérogation exceptionnelle nous autorisant à ouvrir le vendredi 11 novembre et l’après-midi du dimanche 13 novembre. Cette semaine d’ouverture intègre toute une série d’animations commerciales.” O PONTARLIER Les fondus de la fondue PRÉPAREZ L’HIVER VENEZ L’ESSAYER ! se retrouvent au Bafalou portes le 16 septembre. La terroir et les racines du Hautcarte est simple. Elle s’arti- Doubs. Néanmoins, cette jeune maison a une cule autour de L’assiette la spécialité qui quelques assiettes vient s’ajouter à régionales. Roëstis, saucisse de Mor- plus chère est ces standards de teau, charcuterie, à 10,50 euros. la cuisine locale. On vient en priola cuisine du Bafalou fleure bon les saveurs du rité ici pour manger une fondue au fromage. C’est avec ce plat convivial que le Bafalou a séduit son monde en peu de temps. Il y a bien sûr la fondue classique et la fondue Bafalou qui est faite à base de fromage, d’échalote, de tomate et de basilic. “Avec les tomates, la fondue est plus légère” indique Fabrice Invernizzi, le gérant du restaurant. Et tout cela ne coûte que 11 euros par personne ! Côté tarifs justement, l’assiette la plus chère est à 10,50 euros. Pour l’instant, le Bafalou n’est ouvert qu’une partie de semaine du jeudi au lundi soir. “Je n’ouvre pas le midi car actuellement ma carte ne me permet pas de le faire.” Pour le samedi soir il est conseillé de réserver (03 81 46 39 86) pour être La spécialité du Bafalou est la fondue. sûr d’avoir une place à table. O e Bafalou est la nouvelle adresse de Pontarlier où tous ceux qui aiment se retrouver autour d’une fondue dans une ambiance conviviale se donnent désormais rendez-vous. Ce restaurant situé au numéro 7 de la rue Joseph Pillot a ouvert ses L NOUVELLE PANDA 4X4 DIESEL MULTIJET JE SUIS UN 4X4 DIESEL ET ALORS ? Garage DORNIER 53-55, rue de Salins - PONTARLIER Tél. 03 81 39 09 85 Le portrait SPORT 31 Course à pied-vélo-course à pied Bérengère Haulet, fer de lance des duathlètes pontissaliennes Marquée dans sa jeunesse par des images du triathlon d’Hawaï, elle s’était promise de goûter un jour aux sensations de ces épreuves associant l’enchaînement de deux ou trois sports de base. Bérengère Haulet fut la première femme à intégrer la section pontissalienne. Encouragées par sa réussite et son dynamisme, d’autres jeunes sportives ont suivi son exemple. Une équipe féminine de duathlon est née et s’est brillamment qualifiée cette saison pour accéder au niveau élite. ême pour un rendezvous le mercredi après-midi à Pontarlier où trouver une place de stationnement relève parfois de l’exploit, elle s’arrange pour être la première. Un signe qui dénote une belle disponibilité et un sens M Après une année sabbatique, Bérengère revient prêter main forte à l’équipe qui évoluera cette année en élite. asin ition en mag * voir cond - 20% sur les barres à rideau , ESURE SUR M , stores, lit dessus aux… e rid es de éférenc + 500 r au mètre tissus ter Machine à tein nnalisée Peinture Perso - 20% sur les stores sur mesure e de déco, Tout un monsdca deaux pour des idée la fin d’année pour PONTARLIER-HOUTAUD Zone Ciale d’HOUTAUD - Tél. 03 81 39 30 70 Ouvert le lundi de 14h à 19h et du mardi au samedi de 9h à 12h et de 14h à 19h de l’organisation éprouvé chez venir marquant d’un reporta- En 2003, elle devient chamcette mère de trois enfants qui ge télévisé sur le triathlon d’Ha- pionne de France en senior 3, concilie avec brio vie familia- waï. “J’avais 10 ans à l’époque. ce qui la situe dans les 15 le, sport de haut niveau et car- La souffrance d’une des parti- meilleures Françaises. Elle cipantes arrivant complètement monte sur la deuxième marche rière dans l’enseignement. Le mérite des bons résultats exténuée est restée gravée dans du podium l’année suivante et obtenus cette année par l’équi- ma mémoire. J’étais à la fois participe à ses premiers champe féminine revient à ses admirative et curieuse des sen- pionnats du Monde en Belgique copines Virginie, Coralie, Maud sations ressenties dans ces cir- où elle termine à une honoconstances où l’on rable 11ème place. Cette dynaet Clara. Bérengère Haulet ayant pris Elle se situe va au bout de soi- mique de performance ne pasmême.” une année sportive se pas inaperçue. Sans grande sabbatique pour caudans les 15 En 1989, l’adoles- difficulté, Bérengère réussit à cente quitte la Bre- convaincre quelques jeunes se de maternité. Elle meilleures tagne, ses parents athlètes pontissaliennes à venir a d’ores et déjà s’installent à Besan- la rejoindre, histoire de monrecommencé à s’enFrançaises. çon. Elle termine sa ter une équipe féminine du traîner en perspecscolarité au lycée duathlon. “On envisage d’ortive d’une saison en élite qui s’annonce relevée et Pasteur, passe un D.U.T. de ganiser des entraînements en prometteuse. “L’an dernier, les comptabilité complété par une commun. Jusqu’à présent, on filles ont terminé au 7ème rang licence à la fac de Dijon. Plus se préparait surtout de façon national en division 2. Je pen- motivée pour s’occuper des individuelle.” se honnêtement qu’on peut fai- jeunes que par les bilans comp- L’accession en élite implique re aussi bien cette saison au tables, elle change ensuite car- quelques obligations sur le plan niveau supérieur. On bénéfi- rément d‘orientation profes- de l’entraîneur et de l’encadreciera de l’arrivée de deux nou- sionnelle pour devenir ment. L’équipe bénéficie d’un velles recrues. En étoffant l’ef- éducatrice spécialisée, puis ins- coach attitré en la personne de fectif à 7, c’est plus facile de titutrice, ce qui lui laisse davan- Sylvain Monnier-Benoît. “On a composer une équipe perfor- tage de temps à consacrer à sa également mis en place une section formation ouverte à tous mante, de suppléer aux bles- progéniture. sures, aux baisses de régime. La naissance de son premier les jeunes intéressés.” Le club Sur une épreuve de duathlon, enfant réveille son envie de se structure tout en conservant le classement en équipe prend combiner plusieurs efforts spor- un état d’esprit qui ne verse pas en compte les résultats des 3 tifs dans la même discipline. dans l’élitisme. “C’est bien ce meilleures de chaque club enga- Informée par un ami de la bon- qui me plaît à Pontarlier.” gé. Le niveau est moins relevé ne ambiance qui régnait à la Bérengère se concentre désorchez les filles, ce qui signifie section triathlon-duathlon du mais sur la saison à venir en qu’il y a encore des places à Club de Natation Pontissalien, n’écartant pas l’idée de s’orienprendre à l’échelon national”, elle intègre la structure en ter plus tard vers les Ironman, explique la championne en tou- 2003. “J’étais la seule fille.” Un les ultra-marathons. “Ça attendétail qui ne l’empêche pas de dra quelques années”, sourit-tte objectivité. Bérengère Haulet a passé tou- s’illustrer d’emblée au plus elle. O te sa jeunesse en terre bre- haut niveau. F.C. tonne d’où sa famille est originaire. À l’âge de 7 ans, elle se lance dans le grand bain sportif en pratiquant notamment la natation pendant une bonne dizaine d’années. Plus portée sur les sports individuels, elle participe activement aux activités U.N.S.S. de son collège en prenant part aux compétitions de cross, athlétisme et biathlon, lesquelles combinent dans sa région natation et course à pied. Ses qualités de vélocité et d’endurance l’incitent à se tourner vers le demi-fond. En espoirs, elle bouclera le tour de piste en 59 secondes et réalisera 2’16” aux 800 mètres. Un bon niveau régional qui lui permettra de se qualifier plusieurs aux championnats de France. Une épreuve de duathlon féminin comprend une course à Elle ne se doutait pas encore pied (5 km), une épreuve cycliste (20 à 30 km) et une qu’elle deviendrait duathlète seconde manche pédestre (2 à 3 km). même si elle gardait un sou- Économie 32 SUISSE VOISINE 60% de frontaliers Rui Carrola, directeur général de Comadur : “Toujours garder une longueur d’avance” La société de composants pour l’horlogerie s’apprête à prendre possession d’un bâtiment flambant neuf construit à quelques centaines de mètres de la frontière, au Locle, canton de Neuchâtel. La société prévoit l’embauche d’au moins 50 nouveaux salariés. L a Presse Pontissalienne : Vous menez actuellement une importante phase de construction d’un nouveau site au Locle. De quoi s’agit-il ? R.C. : Le Swatch Group a investi 25 millions de francs suisses dans des travaux qui consistent à créer une nouvelle infrastructure de production. La première phase doit bientôt s’achever. L.P.P. : Ces travaux s’accompagneront-ils d’embauches ? R.C. : Entre 50 et 60 emplois seront créés. Le recrutement se fera à partir de début 2006. Il devrait y avoir de nombreux travailleurs frontaliers parmi les recrues. L.P.P. : Quelle est la proportion de travailleurs frontaliers chez Comadur ? R.C. : Nous employons environ 60 % de travailleurs frontaliers dans nos sites en bordure de frontière. Cette proportion concerne tous les échelons hiérarchiques de l’entreprise, des ouvriers aux directeurs de sites. L.P.P. : Si vous investissez autant, c’est que la conjoncture est plutôt favorable ? R.C. : Comadur s’est positionné dans les domaines de la très haute technologie. Nous apportons des composants d’avantgarde avec des céramiques high-tech, des glaces de montres avec des fonctionnalités telles que les écrans tactiles ainsi que des éléments décoratifs comme la métallisation sous ultravide… Dans ces domaines, la conjoncture est indéniablement favorable. Toutefois, il ne faudrait considérer la montre comme un produit commun, que l’on se bornerait à fabriquer et distribuer. Elle est plus que cela, elle répond à des critères de choix intimes, d’expression de la personnalité, d’identification et de fait, c’est un produit émotionnel avec le degré de subjectivité que cela peut comporter. À travers ces investissements, l’objectif est aussi de promouvoir l’image du Swiss Made comme valeur appréciée du public ainsi que d’un savoirfaire d’exception. Nous sommes convaincus et le répéterons sans cesse, que la créativité, l’innovation et l’esprit d’entreprise sont pour notre continent, l’Europe, le passage obligé pour réussir et ainsi éviter les délocalisations. Dans le cadre conjoncturel en question, l’horlogerie va bien, même très bien ! Le Swatch Group a battu son record historique de ventes pour le premier semestre 2005. Une des raisons de l’investissement au Col-des-Roches va dans ce sens : être, encore et toujours, les plus performants et compétitifs, et sans cesse, se battre avec honnêteté et fair-play pour préserver, voire améliorer notre position. L.P.P. : Pas de délocalisations en vue alors ? R.C. : Ce mot ne fait pas partie de notre vocabulaire. L.P.P. : Vous ne souffrez donc pas de la concurrence, asiatique notamment ? R.C. : Notre stratégie n’est pas de courir et aller produire sur place mais plutôt de prendre appui sur une politique commerciale intelligente et offensive. Pour ce faire, et en terme opérationnel, nous ne nous reposerons jamais sur nos acquis, ils seront, de toute façon, systématiquement remis en question par nos concurrents. Nous essayons avant tout d’être réac- Rui Carrola est le directeur général de Comadur S.A., une société dont le chiffre d’affaires annuel est estimé à environ 100 millions de francs suisses. tifs et de sans cesse nous remettre en question afin d’accompagner et répondre au besoin qui est en perpétuel mouvement. Pour continuer d’exister, garder toujours une longueur d’avance est en définitif notre maître-mot. Ceci va, bien entendu, de pair avec la transmission et le partage de ce concept avec toutes les forces vives de l’entreprise. Il est et sera toujours un de nos facteurs-clés de succès. Actuellement, le degré de conviction dans cette dynamique se traduit par les 25 millions de francs suisses que nous investissons au Col-des-Roches. O Propos recueillis par J.-F.H. Économie - commerce C ENTRE-VILLE 33 Nouvelles têtes Cure de jouvence dans les bars pontissaliens Les bars sont à la société le parlement du peuple. En version pontissalienne, cet hémicycle a connu son apogée au temps de la fée verte. Il compte aujourd’hui un peu plus d’une vingtaine de débits de boisson. Quelques-uns d’entre eux ont récemment changé de propriétaires, une tournée s’imposait. Le nouvel envol du Pélican et établissement est situé au carrefour entre la Rocade et la rue du Stand. Alexandre Jeannerod travaillait déjà dans le métier avant de le reprendre en août dernier. Il gérait le bar du Cubanito à Yverdon-les-Bains. “Je cherchais une affaire sur Pontarlier. C Quand j’ai su que celle-ci se libérait, je n’ai pas hésité.” Le nouveau patron a pris 15 jours pour rénover les lieux, changeant les revêtements, refaisant les toilettes, installant un écran géant. “On l’utilise pour diffuser les matches de foot les plus importants. Le week-end, on retransmet des clips, des chaînes musicales. On a conservé la salle de jeux où les clients peuvent jouer au billard, au baby-foot.” Plutôt fréquenté par des jeunes, le Pélican fonctionne désormais tous les jours de 7 heures du matin jusqu’à 1 heure en semaine et 2 heures le vendredi et le samedi. Alexandre Jeannerod a embauché la serveuse qui travaillait avec lui sur Yverdon. Une à deux fois par mois, il organise des soirées thématiques. “J’ai la chance d’avoir une très belle clientèle et je suis très attentif sur ce point. Au moindre écart, c’est la porte. Dans ce métier, c’est nécessaire d’être strict pour durer.” O Alexandre Jeannerod a repris le Pélican en août dernier. MUTUELLE CRÉÉE ET GÉRÉE PAR DES FRONTALIERS POUR DES FRONTALIERS Garanties de 100% à 250% Rente invalidité Garantie obsèques Capital décès Assistance 24 h/24 Prestations réglées sous 48h ème Gratuité à partir du 3 enfant Forfait optique Forfait dentaire Orthodontie, appareillage, prothèse … Le Néo Kafé : plutôt nocturne et très tendance Albatros a changé de nom et de patrons. Ce bar de la rue de Besançon est tenu par deux associés, Daniel et Philippe. Néo Kafé : lieu éclectique où se mélangent les sons, les gens et les couleurs. Ouvert à partir du mardi 12 heures jusqu’au dimanche, cet établissement s’anime le soir et le week-end. Il s’organise en deux zones séparées par le bar. “D’un côté, on a aménagé un espace D.J. avec une petite piste de danse. De l’autre côté, on a privilégié une ambiance assez “lounge” où les gens discutent tranquillement en prenant pla- L’ ce sur des canapés”, indique Daniel. La programmation musicale est ici très tendance : electro, house, salsa, ragga. On se croirait dans une boîte à la mode. Les deux associés ont embauché une serveuse, Vanessa. “On essaie d’être très pro dans notre démarche. Pour éviter tout débordement, on prend deux portiers qui assurent les entrées le vendredi et samedi soir. On organise régulièrement des soirées à thème : disco, espagnole, africaine, brésilienne en proposant des boissons et amuse-gueules de circonstance.” O Diabolo citron, le café rock’n’roll enseigne peut prêter à confusion mais ce n’est pas un bar sans alcool. De même, si vous voyez “Ricquet”, l’un des deux patrons, sortir avec un plateau de boissons à la main pour aller servir les clients installés à la terrasse du café d’en face, ne vous inquiétez pas, c’est juste qu’aujourd’hui il est plus en forme qu’hier. Décontraction et humour, c’est peut-être ce qui caractérise le mieux ce café de la place SaintPierre. Bien sûr, pour se permettre ça, Ricquet et son associé Didier ont un peu fait le ménage dans la clientèle. Tenir L’ un bar en ville, c’est un peu comme capter une radio, on évite les parasites pour être sur la bonne fréquence. À l’intérieur de cet établissement tout en longueur, un flipper et un baby-foot apportent un côté ludique sans qu’il soit trop envahissant. Au Diabolo citron, on aime la bonne musique rock. Les deux compères organisent des concerts dans l’idée d’animer les lieux et de promouvoir les petits groupes locaux. Le 19 novembre prochain, par exemple, passera par exemple le groupe Hellington. “C’est du bon rock”, souligne Didier. O Décontraction et humour, Didier et “Ricquet” n’en manquent pas. Le café pontissalien epris depuis deux ans par Stéphanie et Laurent, c’est le bar de jour par excellence. Beaucoup l’appellent encore “Chez Nogueira” du nom de la famille qui tenait déjà ce café dans les années 50 sur la place SaintPierre. “On ouvre tous les jours à 6 h 30 pour fermer à 20 heures”, annonce Stéphanie qui R n’a rien changé aux habitudes des clients très fidèles. Daniel qui servait déjà avant le changement de patron est toujours là. Le café pontissalien reste pratiquement l’un des seuls bars où les habitués viennent jouer des heures entières au tarot. Ici, c’est clair, on sert plus de ballons de rouge que de cocktails fun. “On n’a jamais de souci avec nos clients. Ils passent, discutent avec les copains autour d’un verre.” Pour beaucoup d’entre eux, c’est un point de rencontre incontournable dans une existence marquée par la solitude. Stéphanie et Laurent se sentent bien dans cette ambiance bonne enfant, pleine d’humanité au vrai sens du terme. O UNE PROTECTION SOCIALE COMPLÈTE POUR VOUS ET VOTRE FAMILLE 21, rue Montrieux 25300 PONTARLIER Tél. 03 81 46 45 47 - Fax 03 81 39 70 39 Bureaux d’accueil : Delle (90) - Maîche (25) - Morteau (25) - Pontarlier (25) Les Rousses (39) - Gaillard (74) - Ferney Voltaire (01) - Thonon Les Bains (74) L’équipe du café Pontissalien : Laurent, Daniel et Stéphanie. WWWAMICALEFRONTALIERSORG B¼7c_YWb[Z[i<hedjWb_[hi ./3"52%!58 %.&2!.#(%#/-4% IVVuM[I][MZ^QKMLM[\ZI^IQTTM]Z[.ZWV\ITQMZ[ , ESMIGRATIONSFRONTALIÒRESQUOTIDIENNESCONSTITUENTUNPHÏNOMÒNE ÏCONOMIQUE ET SOCIAL IMPORTANT SUR LE MASSIF CONTRIBUANT AU MAINTIEN DES POPULATIONS EN ZONE RURALE ÏVITANT AINSI LA DÏSERTIlCATIONDESESPACESJURASSIENS $EPUISL!MICALEESTAUCURDELAVIEDESFRONTALIERS 3UCCÏDANTENNOVEMBREAUPRÏSIDENTFONDATEUR2OGER4/#(/4 JAIPENSÏUTILEDEVOUSPRÏSENTERNOTREASSOCIATIONPARLAPUBLICATION DECETTEPAGEDINFORMATION $ESSERVICES POURLESFRONTALIERS ,E DYNAMISME DE NOS COLLABORATEURS ASSOCIÏ Ì LENTHOUSIASME DES ADMINISTRATEURS PERMETTENT DENVISAGERLAVENIRAVECSÏRÏNITÏ 3OUCIEUX DE MAINTENIR LA COHÏSION ET LA SOLIDARITÏ DU MONDEFRONTALIERNOUSRESTERONSÌLÏCOUTEDECHACUN DENTREVOUSETRÏPONDRONSAUXATTENTESDESNOUVEAUX ADHÏRENTS "IENCORDIALEMENT *EAN-ICHEL %NNOUSNOUSFAISIONSASSISTERDECONSEILLERSJURIDIQUESETlSCAUX ETNOUSNOUSDOTIONSDEMODESTESMOYENSDINFORMATIONS .OUS AVONS TOUJOURS VOULU DANS TOUS LES DOMAINES CONSERVER UNE INDÏPENDANCETOTALESUBSISTANTDESCOTISATIONSDENOSADHÏRENTSSANS JAMAIS AVOIR TOUCHÏ LA MOINDRE SUBVENTION DORGANISMES PUBLICS OU PRIVÏS !BONNEMENTÌh,A,ETTREDEL!MICALE DES &RONTALIERSh POUR RESTER INFORMÏ DELACTUALITÏLIÏEÌLAVIEQUOTIDIENNE DESRELATIONSTRANSFRONTALIÒRES ,UNDIMARDIJEUDIVENDREDI HH ,EMERCREDIHH "),!4%2!,%3 -ADAME #HRISTELLE )/44) SPÏCIALISÏE DANS LES ACCORDS BILATÏRAUX ASSURE DÏSORMAIS LES PERMANENCES DU BUREAU DE 0ONTARLIER %LLE A EN CHARGELESUIVIJURIDIQUEDESDOSSIERS ,EDOMAINETRANSFRONTALIERNELUIESTPASÏTRANGER PUISQUELLEBÏNÏlCIEDUNEEXPÏRIENCEDEQUATRE ANSACQUISEAUSEINDESBUREAUXDEL%UROGUICHET3OCIAL ,E OCTOBRE 2OGER 4/#(/4 DÏCÏDAIT LAISSANT DERRIÒRE LUI UNE UVRECONSIDÏRABLE!LAIN-!2'5%4LUISUCCÏDAIT %NNOUSAVONSENTREPRISDENOMBREUSESACTIONSENDIRECTIONDE LACCUEILETDELACOMMUNICATIONOUVERTUREDUBUREAUDE-AÔCHECRÏATION DUSITEINTERNETDIALOGUEAVECLESCOLLECTIVITÏSETLESADMINISTRATIONS &LORENCEET"RIGITTEVOUSACCUEILLENT ÌL!MICALEPOURVOUSAIDERÌREMPLIR VOTREDÏCLARATION $ÒS NOTRE PRÏSIDENT FONDATEUR 2OGER 4/#(/4 FUT MEMBRE DE LA COMMISSION NATIONALE DE L5.%$)# ET EN DU #ONSEIL D!DMINISTRATION DES !33%$)# $OUBS*URA )L FUT MEMBRE AUSSI DE LA #%4%(/2ETDELA#4* 2ÏSIDENCE0ASTEURRUE0ASTEUR 4ÏL &AX #/.3%),3 )NSCRIPTION !33%$)# AIDE AU RETOUR Ì LEMPLOI Ì LA FORMATION PROFESSIONNELLEAURAPATRIEMENTDUÒMEPILIERDOSSIERRETRAITEET INVALIDITÏMISEENRELATIONAVECLESSERVICESSOCIAUX )-0/43 $ANS LE CADRE DUN PROGRAMME INTITULÏ iPOUR VOUS FACILITER LIMPÙTw LES SERVICES DE LA DIRECTION GÏNÏRALE DES IMPÙTS ET DU TRÏSOR PUBLIC ONT CHOISI ASSOCIATIONS DONT L!MICALE DES FRONTALIERSPOURPARTICIPERAUXTRAVAUXDUCOMITÏDÏPARTEMENTAL DUSAGERS PARTICULIERS #E PROGRAMME NATIONAL SARTICULE AUTOUR DEAXES sFACILITERLESCONTACTSDELUSAGERAVECLADMINISTRATION sSIMPLIlERLESDÏMARCHES sAMÏLIORER LÏCOUTE IL EST RAPPELÏ QUUN CONCILIATEUR lSCAL DÏPARTEMENTALEXAMINEVOSRECOURSFORMULÏS 3URNOSPROPOSITIONSUNDISPOSITIFDACCUEILÌÏTÏMISENPLACEEN MARSAUCENTREDESIMPÙTSDE-ORTEAUPOURPERMETTREDE 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POURSUIVRESONACTIONETPÏRENNISERLENGAGEMENTPRISILYAANSPAR LESPREMIERSFRONTALIERSQUIVOULAIENTDÏFENDRELEURSINTÏRÐTSAUJOURDHUI DEVENULESVÙTRES ,E#ONSEILD!DMINISTRATION .OSSECRÏTAIRESÌLÏCOUTEDEVOSPROBLÒMESVOUSRÏSERVENTUN ACCUEILCHALEUREUX H;I;7KN DEIF7HJ;D7?H;I .OUS AVONS ÏTABLI DEXCELLENTES RELATIONS DE TRAVAIL AVEC DIFFÏRENTS ORGANISMES 3YNDICAT 39.! ,!-!, #( #0!- !33%$)# !.0% #2!- '2%4! /#)20xAlN DE TOUJOURS MIEUXRÏPONDREAUXPRÏOCCUPATIONSDESTRAVAILLEURSFRONTALIERS 0%2-!.%.#%3 &/.#).%,%(!54 I$D$<$<$ 39.$)#!4.!4)/.!,$%3&2/.4!,)%23$%&2!.#% 4ÏL ,EMERCREDIÌPARTIRDEH ETLESAMEDIMATIN ,%3&/52'3 4ÏL $ULUNDIAUVENDREDIHH */5'.% 4ÏL $UMARDIAUVENDREDIHH %NMAIRIELELUNDIHH A la découverte du centre ville avec les commerçants de la Carte Altitude Autour de la place Saint-Bénigne La place Saint-Bénigne s’est, au XVIIIème siècle, appelée place Neuve. Et elle portait bien son nom, cette place, parfait symbole de cette “ ville nouvelle ” qui au centre ville de Pontarlier a, à cette époque, remplacé les vieux quartiers dévastés par un incendie en 1736. C’est à cette reconstruction au 18ème siècle que le centre ville doit son visage d’aujourd’hui : si, au centre de la place, la pyramide en l’honneur de Louis XV a disparu après la Révolution, le centre de Pontarlier est aujourd’hui, dans ses grandes lignes, tel que l’avait dessiné l’architecte Querret. C’est à lui que l’on doit le tracé du Grand Cours, le percement de la rue de Vannolles, l’uniformité des façades de la rue de la République et du faubourg Saint-Étienne... Et bien sûr, cette place, d’un parfait équilibre, comme le voulait le goût des “ urbanistes ” de l’époque. Il est minuit, braves gens, dormez bien... Même si elle a considérablement été modifiée par la suite, l’église Saint-Bénigne, construite depuis - au moins - le XIème siècle, est le plus ancien bâtiment du centre ville. Le clocher, incendié en 1680 a été reconstruit un ou deux ans plus tard ; à nouveau la proie des flammes, il est relevé en 1736. C’est à cette date que, comme dans les beffrois des villes flamandes, un guetteur s’installe chaque nuit dans une petite chambre, tout en haut du clocher. Sa fonction : surveiller les départs d’incendie. Et rythmer la nuit de la cité de sonores annonces qu’on entendait, paraît-il, à une dizaine de kilomètres à la ronde, pour peu qu’il y ait un peu de vent : “ l’horloge a sonné onze heures ”, “ l’horloge a sonné minuit ”... Des façades d’une parfaite symétrie. Au carré L’aménagement de la place Saint-Bénigne s’est achevé en 1742. Et même si, à défaut d’avoir inventé la machine à remonter le temps, il est difficile de dire qu’elle était son visage du XVIIIème siècle, on peut, sans risque de beaucoup se tromper, penser qu’elle n’a pas beaucoup changé depuis. C’est une vraie place, très “ géométrique ” ainsi que l’a souhaitée l’architecte de l’époque. D’où ce “vrai-faux” portail posé devant l’église, pour fermer d’un angle droit un des côtés de la place. Les bâtiments, de part et d’autre, semblent se refléter dans un miroir. Le côté droit de la place a pourtant été entièrement reconstruit alors que côté gauche, on s’est contenté de plaquer les façades sur d’anciennes constructions. Et on peut s’amuser, d’un côté à l’autre de la place, à jouer au jeu des 7 erreurs : il n’y a qu’un oculus, des ferronneries ou des entablements de fenêtres que d’un côté... Grand Jeu “Altitude revisite le centre-ville” 1.800 € à gagner *. Chaque mois, les commerçants Altitude vous proposent de découvrir un quartier du centre ville de Pontarlier. Et chaque mois, ce jeu vous permet, en répondant convenablement aux questions posées, de gagner des sommes à créditer sur votre car- te Altitude. Pour trouver les réponses, documentez-vous, promenez vous autour de la place Saint-Bénigne et n'hésitez pas à pousser la porte des commerçants Altitude de ce quartier. Vous y obtiendrez sûrement de précieuses informations. Question 1 : la rue derrière l’église (qui s’appelait d’ailleurs par le passé rue... derrière l’église) s’appelle aujourd’hui rue du Chanoine Prenel. Savez-vous qui était le chanoine Prenel ? ......................................................................................................................... Question 2 : le centre-ville de Pontarlier compte encore deux cadrans solaires, le premier qui se trouve au fronton du bâtiment d’entrée des Augustins a fait l’objet d’une question dans notre jeu du mois de juillet 2005. Au dessus de quelle boutique se trouve l’autre cadran solaire du centre ? ......................................................................................................................... Question 3 : détruit par un incendie en 1680, le clocher de l’église Saint-Bénigne a été reconstruit à partir de 1681. Savez-vous dans quel village des environs de Pontarlier se trouvait la carrière qui a fourni les pierres nécessaires à la construction de ce nouveau clocher ? ......................................................................................................................... Question 4 : La boutique Pensée de Violettes est installé dans un ancien hôtel particulier qui a pour caractéristique d’avoir été un des premiers bâtiments de la ville en béton armé. Savez-vous en quelle année, ce bâtiment a été construit ? ................................................................................................................ Nom........................................................................................................ Prénom................................................................................................... Adresse................................................................................................... Téléphone............................................................................................... Mail........................................................................................................ Numéro de carte Altitude .............................................................. Envoyez ou déposez ce bulletin-réponse (à découper ou à photocopier) au bureau Altitude (Commerce Pontarlier Centre/Altitude ; 6, quai du Petit-Cours, 25300 Pontarlier) avant le 28 octobre 2005. Dix bulletins, parmi ceux qui ont trouvé les bonnes réponses seront tirés au sort. Chacun des 10 gagnants se verra créditer 15 euros sur sa carte Altitude. Au total, ce sont 1800 euros qui seront distribués dans le cadre de ce jeu. Règlement complet disponible sur simple demande écrit à CPC/Altitude 6, rue du Petit Cours – 25 300 Pontarlier – Tél. : 03 81 39 39 03. RETROUVEZ LA LISTE DE TOUS LES COMMERÇANTS ALTITUDE CHEZ L’UN D’ENTRE EUX Les commerçants Altitude du quartier Salon Mod’Style Optique Gresset Chambre avec vue pour le guetteur de l’église Saint-Bénigne. Une carte gratuite et gagnante O 2,3 % crédités sur les produits alimentaireset 3,3 % sur les autres : O plus vous l’utilisez, pluvous épargnez. À partir de 3 euros cumulés, vous pouvez les déduire d’un achat. O BUREAU ALTITUDE 6, quai du Petit Cours - 25300 PONTARLIER Tél./Fax : 03 81 39 39 03 Et retrouvez également vos commerces Altitude à tout moment sur : www.commerce-pontarlier.com D ans ce salon de coiffure dames, hommes et enfants, Béatrice Pourcelot et son équipe vous accueillent du mardi au samedi avec des journées continues les jeudis, vendredis et samedis. L’équipe travaille uniquement avec les produits l’Oréal, Sebastian et Kerastase. Pour cette dernière marque, le salon Mod’Style détient la qualification Esprit Kerastase qui garantit à chaque cliente et client un diagnostic personnalisé de son cuir chevelu et de ses cheveux. Le service “ shampoing-soin-massage ” qui en découle est donc assuré. Depuis le printemps, un nouveau service est proposé au salon : la pose d’extensions au laser avec Hairdreams. Salon Mod’Style. 14, rue Tissot. Tél. : 03 81 39 17 07 Pensée de Violettes E stelle Cuinet, fleuriste-créateur, a su créer le cadre féerique qui lui permette de faire partager sa passion et son amour de l’art floral. Tous les bouquets (classiques, structurés...) et autres compositions florales, travaillés avec des fleurs de saison, sont chez U ne boutique historique du centre ville puisqu’elle est installée depuis 1947. Optique Gresset vous propose un service personnalisé pour optimiser votre confort visuel. Membre du réseau Optic 2000, la boutique vous permet ainsi de bénéficier d’offres attractives comme la 2ème paire en progressifs. Optique Gresset, c’est aussi un grand choix de montures optiques et solaires dans des marques prestigieuses : Chanel, Gucci, Kenzo, Miu Miu, Silhouette, Vuarnet, Oakley, Ray Ban... Un rayon d’instruments d’astronomie, de jumelles, de baromètres, de microscopes... Et toute une gamme de services : contrôle de vue, adaptation lentilles, équipement basse vision... Optique Gresset. 1 6, rue de la République. Tél. : 03 81 46 89 59. 8, rue Tissot. Tél. : 03 81 46 89 59. Pensée de Violettes ; qui, grâce au réseau Flora-Jet, peut faire livrer bouquet ou plante partout en France et dans le monde. Pour les instants difficiles, des présentations pour le deuil sont exposées dans l’espace “ jardin du souvenir ”. Pensée de Violettes est aussi l’endroit où dénicher des objets de décoration parfois insolites. Les dernières créations (Tortu, Ciquoi) s’y mêlent aux accessoires du quotidien (Jiulysse). Et Estelle Cuinet ne se lasse pas de vous faire constamment découvrir de nouveaux produits et de nouvelles créations. La page du frontalier 36 SALAIRES Seulement 40% des secteurs conventionnés Comment sont payés les frontaliers ? À voir les files de voitures passant matin et soir la douane de Vallorbe, on se doute que les frontaliers ne font pas le voyage pour le plaisir de travailler en Suisse. De multiples facteurs interviennent dans la rémunération des travailleurs frontaliers comme des Suisses d’ailleurs. Pratiquement les 3/4 des personnes actives occupées sont livrées à la bonne volonté de leur chef d’entreprise. rétendre être complet sur un tel sujet relève de l’utopie, une Presse Pontissalienne entière n’y suffirait pas, aussi nous en tiendrons-nous à évoquer les principaux éléments de compréhension. Première grande différence avec la France, il n’existe pas de S.M.I.C. en Suisse, ce qui ne facilite pas les choses. Obtenir des données précises tient également du défi. L’office fédéral de la statistique ne publie que des montants moyens par branches économiques mais jamais selon les professions des travailleurs. “À peine 40% des secteurs sont conventionnés contre 80% en France”, indique Anne-Laure RoudotSchultz de la Maison Transfrontalière Européenne basée à Annemasse. Sur les 4,1 personnes actives, seulement un quart sont assujetties aux principales conventions qui font l’objet de négociations salariales. P Les salaires en Suisse sont donc le plus souvent fixés entreprise par entreprise. Et les différences sont importantes selon la rentabilité, la taille et le domicile de cette dernière. D’un canton à l’autre, les salaires ne sont pas les mêmes. “Les conventions existantes donnent toujours des salaires bruts. Pour pouvoir comparer avec la France, il est nécessaire de déduire environ 15% de charges salariales et la prime d’assurances de soins retirée automatiquement en France. Tous ces prélèvements non mentionnés peuvent générer pas mal de déceptions.” Il faut également savoir que les conditions ne sont pas les mêmes. Un actif en Suisse travaille entre 45 et 50 heures par semaine. Il prend sa retraite à 65 ans. Un homme devra cotiser 45 ans, une femme 44 ans. Autre point souvent oublié, les actifs en Suisse n’ont droit qu’à 4 semaines de congés payés. O Quelques exemples de salaires bruts annuels en francs suisses (Offices cantonaux du personnel - 2004) - Santé Aide soignante Canton Genève Neuchâtel Vaud Infirmière Canton Genève Neuchâtel Vaud Début de carrière Fin de carrière 50 202 72 141 43 746 65 411 47 275 68 060 Hôtellerie-restauration-alimentation Cuisinier avec formation 46 280 Boulanger avec maîtrise 66 000 Boulanger 43 000 Boucher 44 200 Fromager responsable 62 194 55 640 68 900 60 000 58 000 - Début de carrière Fin de carrière 74 604 107 211 59 301 91 262 62 620 92 144 Machines Travailleur qualifié Technicien Ingénieur H.E.S. Ingénieur E.P.F. 51 610 58 110 63 765 71 955 58 110 71 955 83 200 88 465 57 200 27 300 44 600 52 600 55 300 42 900 42 900 71 600 46 280 63 413 à 103 700 150 000 75 000 61 100 40 500 48 000 70 000 70 400 48 000 73 300 98 800 72 000 72 257 à 120 000 500 000 125 000 Médecin assistant Pharmacien Dentiste Vétérinaire Construction Menuisier Carreleur Manœuvre/Maçon Maçon chef d’équipe Architecte/Ingénieur EPF 56 071 à 63 349 62 400 à 72 000 74 193 à 84 032 50 000 à 83 970 129 130 à 137 748 120 000 à 144 000 107 035 à 141 339 100 000 à 130 000 58 000 54 210 52 500 71 500 60 000 63 000 65 000 60 000 78 000 110 000 Distribution et services Chauffeur Employé agricole Carrossier Mécanicien auto Horloger Vendeur Employé de commerce Journaliste Graphiste Programmeur informatique Directeur de banque Physicien L’ACTU DU MOIS LA RETRAITE SUISSE Le trait d’union franco-suisse Vous êtes frontalier et vous vous interrogez sur votre retraite ? La Maison transfrontalière européenne et le Groupement transfrontalier européen organisent une conférence sur la retraite du frontalier – Mardi 22 Novembre 2005 – 20h – 22h – Salle Morand – Pontarlier – Entrée gratuite pour les adhérents du Groupement transfrontalier européen – 10 € non adhérents. Vous recherchez un emploi en Suisse ? La Maison transfrontalière européenne et le syndicat Unia organisent une réunion sur les métiers de l’hotellerie restauration – Vendredi 18 Novembre 2005 – 16h – 17h30 – 29 Grande Rue – Morteau – Entrée libre - Inscription obligatoire. Implantée à Morteau, la Maison transfrontalière est un guichet d’information, animé par le Groupement transfrontalier européen, la Fédération romande des consommateurs, le Service de l’emploi et la Caisse de chômage du Canton de Neuchâtel, le syndicat Unia, l’Association pour l’emploi des cadres, l’Association suisse des cadres et le Greta du Haut Doubs. Ces partenaires vous informent dans de nombreux domaines : emploi, consommation, formation, assurances sociales, vie pratique, …, en France et en Suisse. Si vous désirez rencontrer nos partenaires ou assister à une conférence, contactez nous : 29 Grande Rue – 25500 Morteau Tel : 03.81.68.55.19 – Site : www.maison-transfrontaliere.com L’âge ordinaire de la retraite en CH est de : - 65 ans pour les hommes - de 64 ans pour toutes celles nées à partir de 1942 ; que la personne peut dans une certaine mesure durant cette période revenir sur sa décision et l’annulée et ainsi toucher sa rente. En cas d’ajournement un supplément Toutefois le système de retraite flexible mensuel va alors s’ajouter à la rente dont mis en place en CH permet d’une part de le taux va dépendre de la durée de l’ajourl’anticiper de 1 à 2 ans et d’autre part de nement. l’ajourner de 1 à 5 ans. * En cas d’anticipation un taux de réduction définitif est appliquée. Il est de 6,8 % pour un an et de 13,6% pour 2 ans pour les hommes et les femmes. Par contre un taux préférentiel de 3, 4% pour 1 an est de 6,8% pour 2 ans est quant à lui appliqué pour uniquement les femmes nées entre 1942 et 1947. La rente suisse de vieillesse est calculée en tenant compte de 3 éléments : - Les années de cotisation en Suisse - Les revenus tirés d’une activité lucrative - Les bonifications pour tâches éducatives ou d’assistance. Pour avoir droit à une rente complète il est nécessaire d’avoir une durée de coti* On peut également décider d’ajourner sation complète soit 44 ans. S’il manque sa rente c’est-à-dire en retarder le ver- des années, il ne sera versé qu’une rensement de 1 à 5 ans en sachant toutefois te partielle. Question-réponse : Je viens de trouver un employeur à la Chaux-deFonds. Il me demande de commencer mon activité immédiatement. En a t’il le droit ? Vous ne pouvez pas débuter votre activité professionnelle sans avoir obtenu votre autorisation de travail. Le travailleur qui contrevient à cette obligation risque de se voir retirer son autorisation et appliquer une interdiction d’entrée en Suisse pouvant aller jusqu’à 3 ans. Hasna CHARID - Juriste Groupement Transfrontalier Européen Antennes de Morteau et Pontarlier Agenda SPECTACLE 37 Le mardi 29 novembre Espace Pourny “La magie du Cirque, la féerie de la glace” La tournée du Cirque de Moscou sur glace fait étape dans le Haut-Doubs. Sous la direction artistique de Natalia Abramova, la troupe russe devrait éblouir le public. u programme : jonglage, duos artistiques, hoola-hoops, contorsionnistes, duos aériens, barres russes, monocycles, poupées russes, chamans, diabolos, roues allemandes, ballets traditionnels et bien d’autres encore, sans oublier ceux sans qui le cirque n’existerait pas : les clowns, représentés par les fameux Sacha Poliakov et Andrei Kolobov. Ces 28 artistes tout droit venus de la grande Russie vous feront vivre deux heures de pur bonheur, de rire et d’émotion au rythme des musiques traditionnelles mais aussi des tendances du nouveau cirque. Parmi eux, nous noterons la présence de Natacha Sadofieva à la barre russe… sur patins ! “Le cirque de Moscou sur glace est un spectacle où se mêlent des numéros traditionnels russes et des numéros à tendance nouveau cirque. C’est un spectacle très rythmé, grand public tant pour les enfants, que pour les adultes. A Duos aériens, barres russes, monocycles, poupées russes… LES FOURGS À chaque ville, le public repart avec le sourire et de très belles images” commente Marie-Laurence Bleses, responsable de la tournée du cirque de Moscou sur glace, troupe officielle de Russie. Un peu d’histoire… Le Cirque de Moscou sur glace s’inscrit dans la longue tradition du cirque russe. En 1702, le Tsar Pierre 1er fait construire un théâtre sur la Place Rouge où se produisent acteurs et clowns. En 1880, Tschesnoy Boulevard, le premier cirque est bâti, il n’en reste aujourd’hui que la façade. C’est en 1972 que s’ouvre à Moscou un cirque de 3 400 places où les techniques les plus modernes sont employées : les spectacles peuvent se dérouler sur la piste traditionnelle, sur l’eau ou sur la glace. Depuis 1992, par décision gouvernementale, le cirque d’État de Russie est déclaré “héritage culturel” au même titre que le théâtre Bolchoï. O Cirque de Moscou sur glace Mardi 29 novembre Deux séances : 18 heures et 21 heures (l’ouverture des portes se fera quelques minutes avant le spectacle) Renseignements : 03 81 44 29 78 Les 12 et 13 novembre Une rencontre qui a du chien ! Tous les amoureux du chien de traîneaux sont invités à participer à la première édition de Festi’Mush, une manifestation qui se déroule aux Fourgs. es 12 et 13 novembre, le village des Fourgs accueille Festi’Mush, la première rencontre des sports de traîne. Cette manifestation organisée par Jurachiens en collaboration avec l’École comtoise des mushers et l’Office de Tourisme du Mont d’Or et des Deux Lacs est une porte ouverte sur le monde des chiens de traîneaux. Cette rencontre s’articule autour de plusieurs temps forts. Festi’Mush, c’est d’abord une quinzaine d’exposants professionnels qui vendent des équipements liés au “La vente de mushing : des pulkas aux harnais en chiens est passant par les camping-cars. “Car les interdite.” mushers qui se déplacent sur les courses ont des camping-cars et des remorques pour les chiens” indique Michel Nicolier, organisateur de la manifestation. Du matériel d’occasion sera aussi proposé à la vente pendant les deux jours. En parallèle de ce rendez-vous où vont se côtoyer mushers professionnels et amateurs, le public est invité à découvrir une exposition de traîneaux anciens et de photographies. “Nous avons également prévu des démonstrations de chiens de traîneaux. Par contre, la vente de chiens L À compter du 31 octobre 2005 est interdite” poursuit Michel Nicolier. Une des particularités de cette première édition est la série de colloques qui se déroulera tout au long du week-end. Des spécialistes sont invités à faire le point sur un ensemble de questions diverses et variées comme l’évolution du maté- Une première qui se déroulera aux Fourgs. riel de mushing, les chiens indiens et les chiens de traîneaux, ou le chauffage bois. Festi’Mush se distingue par sa diversité dans les animations. Cette édition devrait être la première d’une longue série, c’est en tout cas le souhait des organisateurs. O Renseignements : Jurachiens au 03 81 69 48 19 Rue Pierre Déchanet ZA des Grands Planchants 25300 PONTARLIER OUVERTURE D’UNE POMPE À GASOIL, FIOUL ET PÉTROLE LAMPANT Tél. 03 81 39 95 95 Fax : 03 81 39 95 96 e-mail : [email protected] M USIQUE Inédit Quand la musique classique se donne en spectacle Ariolica et l’Ensemble Orchestral de Champagnole présentent le dimanche 27 novembre à 17 heures à l’Espace Pourny un concert-spectacle intitulé Les Grandes Ouvertures. as un bruit dans la sal- vedettes comme Michel Sarle. Un immense voile en dou. Les effets spéciaux prétulle reproduisant la sentés sont issus des dernières façade de l’opéra Gar- techniques utilisées dans les nier tombe en découvrant sou- shows visuels. “Il y a eu un dain la scène où a pris place énorme travail accomplit sur l’orchestre symphonique com- la mise en scène. Elle met en posé de 60 musiciens. Les pre- exergue les facultés sensorielles y compris l’odorat mières notes s’égrènent autour du récit Une diffusion sensibilisé par la diffusion d’effluves légendaire d’un homme nommé d’effluves parfumés”, explique Yvette Egmont en référenparfumés. Bez de l’ensemble ce au morceau comAriolica. posé par Beethoven. Sur l’écran situé en toile de Les deux précédentes repréfond, des jeux de lumière, des sentations de ce carrousel lasers, des images sont pro- musical ont fait salle comble jetées en accompagnement du à Champagnole. Le concept programme de ce conte musi- révolutionne l’interprétation cal conçu par François Jac- de la musique classique. Les organisateurs ont également quot. Cette mise en scène audio- pris soin de choisir un horaivisuelle aussi surprenante re avancé pour permettre à qu’inédite à été imaginée par chacun de profiter pleinement Alain Roy, chef éclairagiste de ce concert spectacle qui qui a déjà travaillé sur des dure environ 2 heures entrespectacles des grandes coupées d’un entracte. O P Réservations : Librairie L’Intranquille, L’ensemble Ariolica réserve de Tempesta Musique belles surprises aux spectateurs. ou sur place Disco Vacances présentent : Music Plus Le Cirque de Moscou sur glace Sous la direction générale de Natalia ABRAMOVA + de 30 artistes russes sur glace 2 SÉANCES Mardi 29 novembre 2005 18H et 21H PONTARLIER 32€ 16€ + 1€ de réservation + 1€ de réservation pour les adultes pour les - de 15 ans POINTS DE VENTE Espace Pourny RENS. GROUPES ET C.E. : TÉL. 03 81 44 29 78 FRASNE : Maison Presse Turberg La Rivière Fleurie LES HÔPITAUX-NEUFS : Maison presse Ferrand PONTARLIER : Virgo Music Starter, Tabac Presse Robbe LEVIER : ATAC MORTEAU : Office du tourisme, C’est à Dire RÉSEAU FNAC, GÉANT, CARREFOUR, LECLERC RÉSERVATION PAR TÉLÉPHONE AU 08 92 69 70 73 Agenda ANIMATION 39 C ULTURE Le 27 novembre Christophe Corne se jette à l’eau L’épreuve est spectaculaire. Après avoir sauté d’un hélicoptère dans le lac de Saint-Point, le sportif regagne la berge à la nage dans une eau à 6°C. hristophe Corne récidive. Le 27 novembre, vers midi, le triathlète de Montperreux se jettera dans le lac de Saint-Point depuis un hélicoptère. Il regagnera ensuite les berges de Malbuisson à la nage. À cette période de l’année l’eau ne dépasse pas les 6°C ! C’est dans ces conditions que le sportif parcourra une distance de 1 300 m. Ce n’est pas une première pour cet homme de défis. Il se risque à cette épreuve pour la sixième année consécutive. À chaque fois, il va plus loin dans l’effort puisque d’année en année il augmente la distance qu’il parcourt à la nage. L’homme met la barre de plus en plus haut pour la cause qu’il défend. Car c’est au nom de la Ligue contre le cancer qu’il plonge. C M USIQUE Fondée en novembre 1986 par Yves Jeanbourquin et Michel Jeanneret, cette association milite toujours en faveur des spectacles vivants. Plusieurs manifestations seront organisées pour fêter le vingtième anniversaire de la structure. C’est le sixième saut pour Christophe Corne. Quand l’orchestre d’Harmonie nous raconte des histoires C’ tains ont bercé des générations d’enfants. On suivra par exemple les aventures de Tom Sawyer, le vent dans les saules ou encore la légende des musiciens de Brême. C’est autour de ces thèmes que l’orchestre d’Harmonie de la ville de Pontarlier a choisi de près un premier spectacle pour enfants, L’aventurier du temps perdu, donné plus d’une soixantaine de fois sur le Haut-Doubs, ACTIV (Association culturelle et Touristique d’Intervention sur le Val) élargit son champ d’action à d’autres horizons culturels. Elle fut à l’origine de la création de la Nuit du Rock et participa à la relance de la Nuit du jazz avec la M.P.T. des Longs Traits. “On a également mis en place une activité “régie” à destination des associations proposant également des spectacles. On avait constaté pas mal de lacunes dans ce domaine. Aujourd’hui, les choses se sont bien améliorées”, explique JeanMichel Barthe, l’ancien président d’ACTIV qui a transmis en juin dernier le relais à Caroline Cywan. Le démarrage “tous azimuts” a progressivement évolué vers un recentrage des activités. ACTIV s’investit dans la création en soutenant le travail de Michel Jeanneret qui fait son petit bonhomme de chemin dans la chanson. L’association a relevé le défi de promouvoir le théâtre de rue à Pontarlier à travers l’organisation de Plaisirs d’humour. Des spectacles en salle qui n’attiraient pas forcément le public escompté, le concept s’est transformé pour s’installer sur la voie publique. “On a appliqué la formule de Lagardère en allant à la rencontre des gens.” Une stratégie payante, Plaisirs d’humour draine maintenant A Les 10, 11 et 12 novembre est une histoire peu ordinaire qui va se jouer sur la scène de l’Espace Pourny les 10, 11, 12 novembre (respectivement à 20 h 30, 17 heures et 20 h 30). Une histoire musicale qui va transporter le public dans l’univers de contes fantastiques dont cer- ACTIV aura 20 ans en 2006 : tout un programme Tous les bénéfices de cette journée sont reversés à cet organisme. “Il y a plus de 1 000 spectateurs qui viennent encourager Christophe Corne” indique Roland Doney, membre permanent de la Ligue. Le public est invité ensuite à déguster la morbiflette géante. Près de 300 repas sont servis à cette occasion. “Les bénéfices sont retirés sur les repas et l’apéritif. Cela nous permet de dégager environ 5 000 euros grâce à la participation active des artisans et des commerçants du secteur qui nous aident dans ce projet. L’hélicoptère qui transporte Christophe Corne est aussi gratuit.” Chaque année, 90% des dons reçus par la Ligue sont reversés au C.H.U., soit 220 000 euros. O L’orchestre d’Harmonie de la ville de Pontarlier présente son nouveau spectacle à l’Espace Pourny. Une création à mi-chemin entre conte et musique. Plusieurs manifestations prévues composer son nouveau spectacle. Cette création va permettre à chaque spectateur de mesurer “à quel point la musique peut être le prolongement de la parole, voire le substitut de celle-ci.” Pas besoin d’être mélomane pour ressentir l’émotion que provoque une mélodie associée à une image ou à des mots. Le public pourra en attester lors de ces trois représentations. En effet au cours de ces soirées, les élèves de la classe de CM1 de l’école Cordier, emmenés par Pascale Lhomme, vont retranscrire avec leur sensibilité l’histoire de Tom Sawyer, l’enfant terrible du Mississippi. L’association Théâtr’Ouvert avec plusieurs comédiens conteurs est également associée à ce spectacle original de l’orchestre d’Harmonie de Pontarlier. O Renseignements : 03 81 46 48 33 Entrée gratuite sur présentation d’un billet à retirer à l’office de tourisme de Pontarlier Offrez ou offrez-vous des milliers de spectateurs et n’a de limites que les moyens financiers à déployer pour assurer une programmation attractive et pérenne. Troisième axe d’intervention sur lequel se positionne ACTIV : la dynamique culturelle locale en collaborant au sein du C.O.P.A.C., collectif d’associations pontissaliennes qui œuvrent dans ce sens. Les projets 2006 s’inscrivent dans le renforcement des actions entreprises avec Michel Jeanneret qui travaille déjà à la création d’un nouveau spectacle. Le chanteur veut faire profiter de son expérience en lançant un atelier de chansons ouvert aux adultes. Une réunion d’information se tiendra le mardi 15 novembre à 18 h 30 au local derrière la bibliothèque. “L’esprit convivial de la fête de la musique tend à disparaître sur Pontarlier, faute d’emplacements permettant à chacun de s’exprimer. Aussi, on va ouvrir une scène dans la cour de la bibliothèque réservée aux petites formations acoustiques. Une soirée cabaret est également prévue pour marquer le vingtième anniversaire d’ACTIV. Ce sera l’occasion pour nous d’évoquer l’historique de l’association au travers d’un spectacle mêlant des artistes professionnels et amateurs. Concernant Plaisirs d’humour, nous aimerions de donner un caractère exceptionnel à ce rendez-vous, ce qui suppose d’en avoir les moyens. La Ville de Pontarlier semble prête à faire un geste significatif.” Contact : 06 85 72 43 36. O BULLETIN D’ABONNEMENT w Je m’abonne à La Presse Pontissalienne : 1 an (12 numéros) = 18€ au lieu de 21,60€, soit A 2 numéros gratuits Bulletin à remplir et à retourner accompagné de votre règlement à l’adresse suivante : La Presse Pontissalienne B.P. 83143 - 5 bis, Grande Rue 25500 MORTEAU CEDEX 18€ les 12 numéros MES COORDONNÉES (à remplir dans tous les cas) au lieu de 21,60€ Nom Prénom N°/Rue Soit Code Ville 2 numéros gratuits 1 an - 12 numéros Le journal d’information qui aborde tous les mois les sujets d’actualité du Haut-Doubs : événements, problèmes de société, actu, sport, vie associative et culturelle, dossier… Abonnement facile et rapide : En application de l’article 27 de la loi du 6 janvier 1978, les informations ci-dessus sont indispensables au traitement de votre commande et sont communiquées aux destinataires la traitant. Elles peuvent donner lieu à l’exercice du droit d’accès et de rectification auprès de La Presse Pontissalienne. Vous pouvez vous opposer à ce que vos nom et adresse soient cédés ultérieurement. Tarifs étrangers et DOM TOM : nous consulter. Adresse de réception de La Presse Pontissalienne (si différente de la vôtre) Nom Prénom N°/Rue Code Ville LE 9 NOVEMBRE OUVERTURE À PONTARLIER du plus grand appartement du monde sur 2 900 m 2 OUVERTURE NON STOP DE 9 H 30 À 19 H Dans un concept entièrement nouveau, toujours plus de choix et toujours au juste prix. Venez découvrir ses nombreux espaces : Electroménager, Literie, Tendance, Electro-loisirs, Luminaire, Jeune habitat COUPON À DÉPOSER DANS L’URNE GRAND JEU (valable du 9 au 19 novembre) À GAGNER Nom Prénom N°/Rue 1er lot : 1 TV Plasma 107 cm HISENSE PDP 4211 2ème lot : Home cinéma LEXIA 1001 3ème lot : 1 Baladeur MP3 2556 THOMSON 4ème lot : 1 Balladeur MP3 SCOTT MX72FZ Code Postale Ville Tél. Tirage au sort le 19 nov. à 18 h 30 au magasin PONTARLIER Tél : 03.81.46.68.46 Rue Pierre Dechanet - Lundi 14 H à 19 H Et du mardi au samedi 9 H 30 à 12 H et de 14 H 00 à 19 H 00 jeu sans obligation d’achat. Voir réglement en magasin. Magasin ouvert le vendredi 11 novembre toute la journée et le dimanche 13 novembre de 14 H à 19 H
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