exposition - Musée Marmottan Monet

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exposition - Musée Marmottan Monet
Musée Marmottan Monet
Dossier de presse – Février 2011
Raoul et Jean
Complicité et ruptu re
14 avril — 26 juin 2011
Relations avec la presse
Agence Catherine Dantan
Cathia Chabre
7, rue Charles V – 75004 Paris
Tél. : 01 40 21 05 15
[email protected]
www.catherine-dantan.fr
(à partir de février 2011)
M USÉE M ARMOT TAN M ONET
P A R I S
u Sommaire
P.03
Communiqué de presse
P.04
Avant-propos de Jacques Taddei,
directeur du musée Marmottan Monet
P.05
Introduction
par Charles Sala
P.07
Parcours de l’exposition
par Marianne Mathieu et Jacques Bailly
P.10
Chronologie croisée de Raoul et Jean Dufy
par Anne-Laure Jalouneix
P.15
Visuels disponibles pour la presse
P.17
Catalogue de l’exposition et catalogue raisonné
de l’œuvre de Jean Dufy
P.18
Autour de l’exposition : nocturnes musicales
P.19
Commissariat de l’exposition
P.20
Informations pratiques
Musée Marmottan Monet – Raoul et Jean Dufy - Complicité et rupture
Dossier de Presse – Février 2011
u communiqué de presse
p.3
Du 14 avril au 26 juin 2011, le musée Marmottan Monet organise pour la première
fois en France une exposition consacrée à Raoul (1877-1953) et Jean (1888-1964) Dufy :
« Raoul et Jean Dufy, complicité et rupture ».
Si l’on connaît bien l’œuvre de Raoul, celle de son frère Jean, peintre lui aussi,
l’est moins. Cadet de 11 ans, Jean se forme à la peinture entre 1906 et 1914, encouragé
par son frère qui participe alors aux aventures fauve et cubiste. À partir de 1920,
date de ses premières peintures, Jean produit une œuvre riche et partage avec Raoul
des préoccupations artistiques communes. Les frères sont proches et entretiennent
une correspondance régulière. Raoul et Jean développent des parcours parallèles et
collaborent peu, à l’exception notable de La Fée électricité qui est aussi l’objet de leur
rupture en 1937. Chacun d’eux crée une œuvre abondante (environ 2500 pièces),
structurée en séries, traitant de thèmes plaisants, rendus par un sens de la couleur
auquel on les identifie l’un et l’autre.
Regroupant une centaine de peintures et d’aquarelles, provenant de musées et de
collections particulières du monde entier, l’exposition cherche à mettre en évidence
les liens qui unissent l’œuvre de Jean à celle de Raoul, comme ce qui les singularise l’une de l’autre.
Esquissant en préambule les périodes fauve et cubiste de Raoul, le parcours
présente ensuite des grands thèmes communs aux deux frères et propose de comparer leur peinture : mer, fenêtres ouvertes et ateliers constituent la première partie du parcours ; puis les thèmes se singularisent à travers deux sections parallèles :
à la palette chaude et à la touche vibrante des cirques peints par Jean répond la musique évoquée par Raoul ; aux courses et paddocks de Raoul font ensuite face les allées
cavalières de Jean ; enfin, les tableaux ayant pour thème Paris et Nice sont consacrés
aux œuvres tardives des deux frères et soulignent une évolution commune vers un
style graphique initié par Raoul et subtilement revisité par Jean.
Cette exposition s’inscrit dans le champ des études dédiées à la filiation dans
l’art et des manifestations qui lui sont consacrées depuis dix ans. Elle propose une
lecture croisée de l’œuvre des deux frères et permet de mieux situer la peinture de
Jean Dufy.
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u avant-propos
par jacques taddei
p.4
L’idée de cette exposition m’est venue lors de ma rencontre avec Jacques Bailly, éminent
spécialiste de l’œuvre de Jean Dufy. Partageant les mêmes centres d’intérêt artistiques, il nous
a paru évident de placer les noms de Raoul et de Jean Dufy au centre d’une rétrospective
des plus intéressante et des plus singulière.
En organisant cette manifestation au sein de ce musée, nous avons souhaité mettre
en regard l’œuvre de ces deux frères aux parcours atypiques. À l’œuvre de Raoul Dufy, déjà
universellement connu et dont le style est immédiatement reconnaissable, fait ainsi écho
celle de son jeune frère, encore méconnu en France mais célébré par ses contemporains
aux États-Unis, où plusieurs expositions lui furent consacrées de son vivant.
Projet provocateur pour certains spécialistes, cet événement inédit offre ainsi une
vision renouvelée qui croise les destins de ces deux peintres travaillant conjointement
puis séparément et dont l’œuvre commune, La Fée Électricité, objet de leur discorde, sera
présentée par une série de lithographies retranscrivant ce projet monumental réalisé pour
le pavillon de l’Électricité de l’Exposition internationale de 1937 à Paris, dont les organisateurs avaient pressenti l’envergure des deux artistes.
Après le succès des expositions « Monet et l’abstraction », « Les Fauves et Expressionnistes
de Van Dongen à Otto Dix » et « Claude Monet, son musée », je souhaitais montrer une
nouvelle sensibilité artistique à travers ces deux personnalités identifiables par l’utilisation de couleurs vives et par des sujets communs tels que les fenêtres ouvertes, le monde
maritime, dont les ports et les régates sont au centre de leur attention, ou encore les allées
cavalières ; ces sujets communs aux deux frères, mis ici en parallèle, accentuent davantage
encore l’identité stylistique propre à chacun. Dévoiler tour à tour leur complicité et leur
séparation à travers un parcours chronologique et thématique est un projet novateur que
je suis très heureux de vous présenter.
Dirigeant un musée que l’un de ses noms dédie à l’impressionnisme, il m’a semblé
important de faire découvrir aux nombreux visiteurs de ce bel hôtel particulier un autre
univers, à la fois héritier de ce mouvement et en rupture avec son expression. Cette manifestation éveillera, je l’espère, leur curiosité pour la palette colorée déployée dans les œuvres
de Raoul et de Jean Dufy.
Jacques Taddei
Membre de l’Institut
Directeur du musée Marmottan Monet
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u introduction
par charles sala
p.5
C’est une réalité bien affirmée : le grand public connaît et apprécie depuis longtemps l’œuvre de Raoul Dufy (1877-1953). Son approche picturale a été, à juste
titre, mise en rapport avec les fauves, Matisse et partiellement, les cubistes. Sa
place dans la peinture française est donc fermement établie.
On a tous en mémoire ses vues maritimes du Midi et de l’Atlantique, l’extraordinaire série des violons, les intérieurs d’une clarté incomparable. Œuvres
dans lesquelles un dessin nerveux et essentiel est secondé par une utilisation
originale de la couleur qui se transforme en structure spatiale, libérée de toute
contrainte réaliste ou descriptive. Objectif primordial de sa peinture et de sa démarche esthétique. La « Fée Electricité » sera le couronnement de l’Exposition de
1937, ce qui confirme une fois de plus son rayonnement artistique.
Cependant, grâce au Catalogue raisonné publié récemment par Jacques Bailly,
on peut découvrir la personnalité et la stature de son frère cadet de onze ans
(1888-1964), Jean, lui aussi élevé dans cette famille, si sensible aux arts et à la
musique. Jean prend rapidement le même chemin pictural que Raoul avec lequel
il partage théories et pratiques. Nous connaissons d’autres exemples de fratries
artistiques présentes dans l’histoire de la peinture à travers les siècles et le catalogue de l’exposition Frères et sœurs dans l’art, publié en 2006 par le Palais des
Beaux-Arts de Bruxelles, où est recensé un nombre impressionnant de situations
semblables. Toutefois, l’union existant entre les deux frères Dufy est particulièrement intense. Leurs peintures s’adressent à l’émotion chromatique profonde
dans laquelle la couleur a une intense fonction jubilatoire, positive et certes
éloignée du choix des expressionnistes allemands chez lesquels la couleur souligne souvent une angoisse sociale et un désarroi spirituel.
Après 1920, les deux frères demeurent dans une dimension esthétique apollinienne en s’abandonnant sans retenue à la jouissance rétinienne de la couleur :
celle qu’ils éprouvent eux-mêmes et celle qu’ils transmettent aux spectateurs.
Raoul et Jean n’avaient pas à rechercher un Eden barbare dans le Pacifique car
ils trouvaient leur inspiration, dans la réalité du paysage français, dans celle
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u introduction
p.6
des côtes de l’Atlantique et de la Méditerranée. Spectacles qu’ils métamorphosent en un monde fortement coloré, dépaysant, empli de signes synergétiques.
Cependant, on peut remarquer tout au long de leur carrière des différences, des
écarts, qui ponctuent leur travail. Ils n’abordent pas de la même manière les
fameuses « séries » qui reviennent systématiquement dans leurs recherches.
Différences subtiles de cadrage, de tonalité, de conception de l’espace, bien compréhensibles par ailleurs dans ce cadre spécifique. On peut aussi remarquer que
certaines toiles de Jean Dufy comportent des tonalités sombres, presque âpres et
inquiétantes (Paysages et scènes de cirque), étrangères à la peinture de son frère.
Enfin, le même Jean utilise des légères structures géométriques qui ordonnent
d’une certaine manière les éléments de la composition alors que Raoul montre
souvent une nette dilatation de l’espace et la tendance à déborder les limites
extérieures de la toile comme si le champ visuel traditionnel ne lui suffisait
plus. C’est dire la richesse des travaux des deux frères, les articulations subtiles
qui se cachent derrière des sujets apparemment impondérables, désinvoltes,
voire ludiques.
Cette exposition se pose comme but non seulement une lecture des œuvres de
Jean Dufy et de Raoul Dufy, mais aussi la mise en lumière des échanges croisés et
des dissemblances subtiles enfermées à l’intérieur de chaque peinture des deux
frères du Havre. Étude comparative de deux approches parallèles qui font jaillir
de la réalité habituelle un sens de plaisir renouvelé et vivifié.
Charles Sala
Co-commissaire de l’exposition
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u parcours de l’exposition
par marianne mathieu et jacques bailly
p.7
Raoul Dufy et l’avant-garde (fauvisme, cubisme)
Profondément marqué par la peinture nouvelle exposée au Salon d’Automne en
1905, Raoul rejoint les fauves. Ses œuvres – qui décrivent le midi (Marseille,
Martigues) et sa Normandie natale – se distinguent de celles des autres membres du
groupe par leur portée narrative (14 juillet, 1906, collection particulière). À partir de
1908, Raoul s’intéresse au cubisme dont il propose vers 1910-1914 une interprétation personnelle fondée sur le rendu des volumes, la simplification des formes et la
réintroduction de la couleur et des courbes (Le Casino Marie-Christine, 1910).
Jean Dufy entre tradition et avant-garde
Les premières peintures de Jean qui nous sont parvenues datent de l’immédiat
après guerre. Les vues de la campagne limousine témoignent de son intérêt pour
Cézanne dont il retient la touche fragmentée, la schématisation des formes et la
palette aux teintes terreuses. L’équilibre de la composition, l’étagement des
plans et l’alternance de zones sombres et claires suggérant la profondeur, le rattachent en revanche à une conception plus classique du paysage. Cette tendance
à opérer la synthèse entre tradition et avant-garde s’affirme comme l’une des
principales caractéristiques de son œuvre.
La mer
La mer est au cœur de l’œuvre des Dufy. « Raoul est le peintre du balnéaire, Jean
celui du portuaire » comme l’écrit Didier Decoin. Leurs paysages côtiers de la
Manche et de la Méditerranée illustrent à merveille la place prépondérante du
bleu dans leur œuvre, dont ils déclinent, l’un et l’autre, les nuances, des plus
profondes aux plus claires. Leurs tableaux servent une même vision hédoniste
du monde maritime dont seul Raoul se départit à la fin de sa vie avec la série
des cargos noirs. Ces marines illustrent également à partir de 1920 leurs
conceptions différentes de la lumière et de l’espace et par là même l’originalité
de l’œuvre de chacun.
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u parcours de l’exposition
Aquarelles
L’aquarelle occupe une place majeure dans l’œuvre des frères Dufy. Marines,
champs de courses, fenêtres ouvertes, scènes de la vie parisienne et « les fleurs
qui portent naturellement la couleur », pour citer Raoul, sont l’occasion d’innombrables aquarelles. C’est aussi à l’aquarelle que les deux frères conçoivent
des modèles de décors pour tissus et céramiques, ce qui leur garantit des revenus
réguliers jusqu’au milieu des années 1930.
Intérieur / Extérieur
p.8
En hommage à Matisse, qui le premier avait aboli la représentation des limites
entre intérieur et extérieur, les Dufy adaptent le thème des fenêtres ouvertes.
Vérandas et terrasses déclinent la même idée et mettent en évidence l’usage singulier que chacun des frères fait de la couleur. Raoul simplifie sa peinture et définit
sa théorie de la « couleur – lumière ». Il réduit sa palette, dispose ses aplats de
couleurs pures en bandes verticales et horizontales, pour structurer l’espace et
diffuser la « lumière de la peinture » qu’il oppose à la lumière solaire. Jean, au
contraire, complexifie sa peinture selon un procédé que l’on pourrait qualifier
« d’espace – couleur ». À travers un réseau de damier coloré, il fait éclater la couleur et démultiplie l’espace. Le blanc qui nuance les teintes évoque les reflets du
soleil et illustre l’attachement de Jean à une conception naturaliste de la lumière.
Jean Dufy et le cirque
Le cirque est l’un des thèmes majeurs de Jean. Ces œuvres, empreintes de poésie,
décrivent un spectacle vivant dont Jean cherche à restituer l’authenticité et l’exigence. « Les documents sur le cirque, je les ai pris sur la piste », écrit-il dans ses
carnets. Il en découle des œuvres rares où l’armature sous-jacente de ses tableaux,
souvent dominée par des obliques et des droites, cède la place à des jeux de courbes
et contre-courbes évoquant l’arabesque du corps des Trapézistes (vers 1923-24, collection particulière) ou le mouvement fougueux d’un cheval cabré (Le Cirque,
1927, collection particulière). Jaunes et ocres de la piste se combinent aux rouges
et bleus des tentes et des costumes et composent une palette nouvelle.
La Fée Électricité, complicité et rupture
À l’occasion de l’Exposition Internationale de Paris, la Compagnie parisienne de
distribution d’électricité commande à Raoul en 1936 la décoration du Palais de
l’électricité et de la lumière. Pour réaliser en moins d’un an cette « fresque » de 600 m2
ayant pour thème l’histoire de la découverte de l’électricité, Raoul sollicite la collaboration de son frère. Jean est chargé de constituer la documentation iconographique et de retrouver les portraits de savants. Durant cette période, il se consacre
entièrement au projet et met entre parenthèses son œuvre personnelle. Lors de la
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u parcours de l’exposition
présentation de l’œuvre à la presse, Raoul omet de mentionner la participation de
son frère, ce que Jean ne lui pardonnera jamais. Dès lors, les relations des deux
frères deviennent aussi distantes qu’elles avaient été proches.
Champ de courses et allée cavalière
p.9
Source d’une abondante production, les œuvres « équestres » de Raoul et Jean
sont pourtant très singulières et décrivent des univers différents. Raoul s’intéresse aux sports hippiques et se fait une spécialité de la représentation de courses,
paddocks et haras. Le motif des chevaux lancés au galop, rapidement esquissé,
rend particulièrement lisible son évolution stylistique vers un graphisme indépendant. Pour sa part, Jean peint les promenades à cheval et restitue l’atmosphère
huppée de la Porte Dauphine et du bois de Boulogne. Les allées cavalières des
années 1927-1930 témoignent de ses qualités de coloriste et de son intérêt pour
la représentation de la nature.
Raoul Dufy et la musique
À partir de 1945, Raoul Dufy consacre une importante série de peintures au
thème musical. Il en représente toutes les variantes, du violon jusqu’à l’orchestre,
offrant un ensemble aux significations multiples et intimes. Portrait emblématique du peintre musicien, Le Violon rouge (1948, MNAM) signé « musique et peinture de Raoul Dufy » rappelle que Raoul est issu d’une famille de musiciens et
laisse deviner l’importance de la musique dans sa vie et dans son art. Ces œuvres
réalisées au soir de sa vie illustrent l’évolution de sa palette vers la monochromie.
Paris / Nice
Paris, ses monuments et ses perspectives, offre aux deux frères un thème inépuisable, particulièrement prisé des collectionneurs. Raoul et Jean déclinent à
l’envie les vues de la capitale auxquelles s’ajoutent – dans le cas de Raoul – celles
de sa ville d’adoption, Nice. Les versions postérieures à 1945 sont nombreuses
et reflètent la dernière manière des Dufy. Pour la première fois, alors que Raoul
et Jean ne se côtoient plus, leurs styles convergent vers un graphisme initié par
Raoul et subtilement réinterprété par Jean.
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u chronologie croisée
par anne-laure jalouneix
p.10
1877 Naissance au Havre, le 3 juin 1877,
de Raoul Dufy.
--------------------------------------------------------------------
1888 Naissance au Havre, le 12 mars 1888,
de Jean Dufy.
-------------------------------------------------------------------1891 Raoul Dufy est employé par la Société suisse
Luthy & Hauser qui importe du café brésilien
1892 Suit les cours de l’école municipale
des Beaux-Arts de Charles Lhuillier
au Havre. Raoul Dufy y rencontre
Emile Othon Friesz et Georges Braque.
1900 S’inscrit à Paris aux Beaux-Arts grâce
à une bourse de la Ville du Havre.
Découvre l’œuvre des Impressionnistes
puis celle de Gauguin et Cézanne.
1901 Raoul Dufy commence un de ses thèmes
de prédilection : « Plage à Sainte-Adresse »
qu’il revisitera de manière impressionniste,
fauve et cubiste.
-------------------------------------------------------------------Jean Dufy obtient son certificat d’études
primaire au Havre à l’age de 13 ans,
1905 Au Havre, Jean travaille dans une maison
d’importation de produits d’Outre-mer.
-------------------------------------------------------------------1905 – 1906
En 1905, au Salon des Indépendants,
Henri Matisse expose « Luxe, calme
et volupté » ; considérablement influencé
par cette œuvre, Raoul Dufy engage
sa peinture dans la voie du Fauvisme.
Un an plus tard, Jean Dufy est, à son tour,
bouleversé par une œuvre de Matisse,
« Fenêtre ouverte à Collioure ».
1906 Première exposition de Raoul Dufy
à la Galerie Berthe Weill.
Au Salon d’Automne, il expose deux
« Rues Pavoisées ».
-------------------------------------------------------------------Jean Dufy se rend à l’exposition organisée
par « Le Cercle de l’Art moderne » dont
son frère Raoul est membre ; il y remarque
le tableau de Matisse « Fenêtre ouverte
à Collioure ».
-------------------------------------------------------------------1907 Raoul Dufy passe l’été à Sainte-Adresse
et commence sa série des « Pêcheurs ».
-------------------------------------------------------------------Jean vend une de ses premières œuvres
à Georges Dussueil, membre fondateur
du Cercle de l’Art moderne.
Engagé comme secrétaire du commissaire
à bord du transatlantique « La Savoie » jusqu’en 1909 ; il visite une quinzaine de fois
New York durant ses traversées.
-------------------------------------------------------------------1908 Raoul Dufy voyage à l’Estaque
en compagnie de Braque ; il détache
sa palette du Fauvisme au profit
des couleurs dites « cézanniennes ».
1909 Raoul part à Munich avec Friesz.
Il fréquente le « Bateau-Lavoir »
avec Picasso, Gris et Braque.
Ses œuvres s’orientent vers le cubisme.
-------------------------------------------------------------------Jean Dufy fait son service militaire,
qui dure 3 ans.
-------------------------------------------------------------------1910 Raoul Dufy s’intéresse à la gravure
sur bois et illustre le Bestiaire
de Guillaume Apollinaire.
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u chronologie croisée
1911 Raoul s’installe impasse Guelma
à Montmartre.
Rencontre le couturier Paul Poiret
qui fonde une petite usine ; Raoul
y expérimente les impressions de motifs
sur tissus.
Épouse Emilienne Brisson.
-------------------------------------------------------------------Jean Dufy obtient quelques permissions ;
il visite très fréquemment Paris.
--------------------------------------------------------------------
1919 La période cézannienne de Raoul se clôt.
Reprend sa collaboration avec
Bianchini-Férier.
-------------------------------------------------------------------Jean Dufy est démobilisé. Affaibli
et amaigri, il séjourne au Val-d’Ajol dans
les Vosges. Peint et architecture ses toiles
à l’aide de volumes de tailles différentes
et de couleurs contrastées.
-------------------------------------------------------------------1920 Raoul Dufy exécute les décors
1912 La maison Bianchini-Férier qui fabrique
p.11
des soieries à Lyon, propose à Raoul
un contrat en tant que dessinateur.
-------------------------------------------------------------------Jean s’installe à Montmartre, square
Caulaincourt, où il fréquente Marquet,
Friesz, Braque, Derain et Picasso.
Employé dans l’atelier de dessin de
la maison George de Lyon, il développe
son sens de la couleur ainsi qu’une
solide technique.
-------------------------------------------------------------------1913 Raoul Dufy voyage à Hyères ; les œuvres
peintes là-bas font abstraction
de la perspective.
--------------------------------------------------------------------
1914 La Galerie Berthe Weill à Paris
consacre une exposition de 30 aquarelles
de Jean Dufy.
-------------------------------------------------------------------1915 Interruption du contrat qui lie Raoul Dufy
à la maison Bianchini-Férier suite
au déclenchement de la Première
Guerre mondiale.
-------------------------------------------------------------------Jean Dufy est mobilisé en août.
Réalise des aquarelles de fleurs, de paysages
et d’animaux.
du Bœuf sur le Toit de Jean Cocteau
pour le Théâtre des Champs-Elysées.
Séjourne à Vence.
-------------------------------------------------------------------Jean s’installe dans un atelier, square
Caulaincourt à Montmartre.
Étudie minutieusement l’effet des
« reflets sur les objets ».
-------------------------------------------------------------------1921 La Galerie Bernheim-Jeune organise
la première exposition de Raoul Dufy
avec plus de 90 œuvres.
-------------------------------------------------------------------Exposition de Jean Dufy à la Galerie
Panardie à Paris.
Séjourne en Limousin où il peint quelques
paysages dans des tonalités cézanniennes.
Poursuit son utilisation des formes
architecturées et stylisées pour donner
du relief sans verser dans le cubisme.
-------------------------------------------------------------------1922 Raoul rencontre le Docteur Roudinesco,
grand amateur d’art, qui devient l’un
de ses plus importants collectionneurs.
Voyage en Italie
-------------------------------------------------------------------Jean Dufy travaille pour La Porcelaine
Théodore Haviland et pour les soieries de Lyon.
Se marie à Paris avec Ismérie Coutut dont
Suzanne Valadon exécute plusieurs portraits.
--------------------------------------------------------------------
1916 Jean réalise le décor « Salonique » pour
les porcelaines Haviland frères.
-------------------------------------------------------------------1917 Raoul Dufy est mis à disposition du musée
de la Guerre puis nommé conservateur.
-------------------------------------------------------------------Affecté à l’artillerie lourde dans l’Oise,
Jean continue de travailler pour les Haviland
par courrier.
--------------------------------------------------------------------
1923 Raoul Dufy réalise pour Artigas des
céramiques jusqu’en 1930.
Expose à la Galerie Le Centaure
à Bruxelles ; l’artiste questionne de plus
en plus la représentation du mouvement.
-------------------------------------------------------------------Jean expose au Salon d’Automne à Paris.
La Porcelaine Théodore Haviland effectue
un premier tirage du « décor Dufy ».
Séjour en Limousin.
--------------------------------------------------------------------
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u chronologie croisée
1925 A
vril-Octobre : Exposition internationale
des Arts Décoratifs et industriels modernes
au Grand-Palais à Paris, à laquelle les deux
frères Raoul et Jean Dufy concourent.
p.12
Raoul Dufy réalise 14 tentures en couleurs
afin de décorer les péniches de Paul Poiret.
Malgré le succès rencontré, leur auteur
souhaite mettre fin à son contrat
avec Bianchini.
Exécute une série de peintures ayant
pour thème les canotiers de la Marne.
-------------------------------------------------------------------Jean Dufy triomphe lors de l’Exposition
internationale des Arts Décoratifs
et industriels modernes en remportant
la médaille d’Or pour le décor « Châteaux
de France » (Porcelaine Théodore Haviland).
Ses créations y font sensation car elles
marquent l’avènement du graphisme
de l’Art moderne appliqué à la porcelaine fine.
Expose à la Galerie Vavin-Raspail puis
à la Galerie Legède à Paris.
-------------------------------------------------------------------1926 Raoul Dufy fait une découverte essentielle,
liée à la proprioception : en regardant
une fillette sur le quai de Honfleur,
l’œil perçoit plus rapidement la couleur
d’un objet que son contour et en garde
plus longtemps la sensation. Ainsi,
Raoul Dufy comprend que couleurs
et formes sont indépendantes.
-------------------------------------------------------------------Fort de son succès et de sa récompense
pour La Porcelaine Haviland, Jean Dufy
magnifie sa peinture.
Séjourne à Villefranche-sur-Mer puis
Venise où il réalise plusieurs œuvres.
Expose au Salon d’Automne.
-------------------------------------------------------------------1927 Raoul exécute une série de peintures
et d’aquarelles de Nice où il met
en application ses découvertes récentes
sur la forme et la couleur.
Commence la décoration de la salle
à manger du Docteur Viard.
-------------------------------------------------------------------Jean Dufy séjourne au Havre et à
Belle-Île-en-Mer où il réalise des huiles
et des aquarelles.
Expose au Salon d’Automne
l’extraordinaire tableau : « Le Cirque ».
--------------------------------------------------------------------
1928 Raoul Dufy débute une série de
« Nus à l’atelier » qu’il peint à Paris,
impasse Guelma, et qu’il achève en 1930.
-------------------------------------------------------------------Jean expose à la Galerie Delpeyrat
à Limoges des gouaches et des aquarelles.
Séjourne en Limousin puis sur l’île d’Yeu.
-------------------------------------------------------------------1929 Raoul voyage à Cowes sur l’île de Wight
où se déroulent les régates dont il s’inspire
pour réaliser ses œuvres.
-------------------------------------------------------------------Jean Dufy réalise une série de décors
de Bestiaire pour La Porcelaine Haviland.
Expose à la Galerie Bing à Paris.
-------------------------------------------------------------------1930 Raoul Dufy reçoit la commande
du portrait de la famille Kessler.
-------------------------------------------------------------------Jean expose pour la première fois
à New York aux Balzac Galleries.
-------------------------------------------------------------------1934 Le Palais des Beaux-arts de Bruxelles
consacre une exposition à Raoul Dufy.
Séjour à Cowes.
-------------------------------------------------------------------Jean s’établit à La Haye-Descartes,
ce lieu est l’objet de nombreux tableaux
et aquarelles.
Réalise des décors de vases pour Haviland.
-------------------------------------------------------------------1935 R
aoul Dufy rencontre le restaurateur
et conseiller technique du Louvre, Jacques
Maroger. Ce dernier a redécouvert
le procédé technique de la peinture de
Van Eyck : l’émulsion. Raoul et Jean Dufy
utilisent principalement cette technique
pour la peinture à l’huile après 1936.
1936 E
n vue de l’Exposition internationale
de Paris, la Compagnie parisienne
de distribution d’électricité (CPDE) confie
à Raoul Dufy la commande de la décoration
intérieure du « Palais de l’Électricité
et de la Lumière ». Afin de réaliser
cette peinture à la gloire de l’électricité,
il dispose d’une surface murale incurvée
de 600 m2, il demande à son frère Jean Dufy
d’y participer activement ainsi qu’à André
Robert et Jacques Maroger. Les deux
frères mettent littéralement en scène
cette fresque grâce à des acteurs de la
Comédie-Française ; ils élaborent ensemble
de nombreux dessins préparatoires.
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u chronologie croisée
1937 «
La Fée Électricité », est qualifiée de plus
grand tableau du monde et reçoit
un accueil public et critique extrêmement
élogieux dans le monde entier. En recevant
ces hommages, Raoul Dufy ne fait aucune
allusion à la contribution de Jean Dufy :
dès lors, les deux frères s’éloignent
l’un de l’autre.
1938 Raoul expose dans des galeries à Londres,
Bâle, New York et Chicago.
Découvre qu’il est atteint de polyarthrite.
-------------------------------------------------------------------Jean Dufy expose chez Perls Galleries
à New York.
Le Portland Art Museum aux États-Unis
organise une exposition de peintures,
Jean Dufy y présente « La Chambre
des Députés ». Sont également incluses des
œuvres de Picasso, Chagall et Modigliani.
--------------------------------------------------------------------
p.13
1939 Raoul Dufy travaille sur une décoration
murale pour le Palais de Chaillot ayant
pour thème la Seine.
-------------------------------------------------------------------Jean vit à Preuilly-sur-Claise où il peint
de nombreuses scènes de campagne.
La Galerie Barreiro à Paris lui organise
une exposition.
-------------------------------------------------------------------1940 Raoul part à Nice, Céret puis à Perpignan
où il est soigné par le Dr Nicolau.
Commence à peindre toute une série
de son atelier, rue Jeanne d’Arc à Perpignan.
-------------------------------------------------------------------Jean grave des bois pour l’imagier
de Preuilly-sur-Claise réalisé par
Guy de La Mothe.
-------------------------------------------------------------------1941 – 1945
En 1941, Raoul Dufy expose pour la
première fois à la Galerie Louis Carré à Paris.
En 1943, Il commence la série
des Dépiquages.
En 1945, il séjourne à Vence et peint
son premier Cargo Noir.
-------------------------------------------------------------------Pendant la guerre, Jean Dufy continue
de travailler sa peinture, les principaux
sujets étant des vues de Paris, des paysages
de l’Indre-et-Loire où il vit désormais.
Parvient à une synthèse de son style.
--------------------------------------------------------------------
1948 Raoul expose des tapisseries de haute-lisse
à la Galerie Louis Carré.
Poursuit sa série des Cargos Noirs.
-------------------------------------------------------------------La Galerie Jos. Hessel à Paris présente
150 œuvres de Jean Dufy. Marcel Aymé,
amateur de ses œuvres, rédige la préface
du catalogue.
Expose à la Galerie Drouand-David à Paris.
Séjourne aux Baux de Provence où il peint
plusieurs toiles.
-------------------------------------------------------------------1949 Raoul Dufy part en cure en Espagne
pour soulager son arthrite.
À New York, la Galerie Louis Carré
lui consacre un grande rétrospective.
-------------------------------------------------------------------Les œuvres récentes de Jean sont exposées
par Madame Gaillet dans sa galerie
du Rockefeller Center.
-------------------------------------------------------------------1950 Raoul Dufy peint ses dernières vues
du Havre, avant de partir pour Boston
suivre le traitement à la cortisone
du Dr Homburger.
Réalise les décors de théâtre pour la pièce
de Jean Anouilh, L’Invitation au château.
-------------------------------------------------------------------Jean expose chez Georges de Braux
à Philadelphie de nouvelles gouaches.
-------------------------------------------------------------------1951 Raoul expose aux États-Unis : Washington,
New York, Chicago et Pittsburgh.
Séjourne au Mexique où il peint
des orchestres mexicains.
-------------------------------------------------------------------Jean Dufy expose à la Galerie Barreiro
à Paris.
La Niveau Gallery de New York lui
consacre une exposition.
-------------------------------------------------------------------1952 Lors de la xxvie Biennale de Venise,
Raoul reçoit le Grand Prix international
de Peinture ; 41 de ses œuvres y sont
montrées.
S’installe à Forcalquier.
-------------------------------------------------------------------Exposition personnelle de Jean Dufy
à la Galerie James Vigeveno à Westwood
Hills aux États-Unis.
Expose à New York chez Van DiemenLillienfeld Galleries.
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Musée Marmottan Monet – Raoul et Jean Dufy - Complicité et rupture
Dossier de Presse – Février 2011
u chronologie croisée
1953 Raoul Dufy décède à Forcalquier
le 23 mars, il est enterré au cimetière
de Cimiez.
-------------------------------------------------------------------À l’annonce de la mort de Raoul Dufy,
Jean Dufy fait célébrer une messe en l’église
de Boussay.
Expose à la Perls Gallery de New York.
Voyage en Suède, à Stockholm, où il peint
quelques toiles.
1954 – 1963
p.14
Jean Dufy expose dans d’importantes
galeries à New York, Montréal,
Philadelphie, Cologne et Paris.
Abondance de voyages en Afrique du Nord
et à travers toute l’Europe dont il s’inspire
pour peindre.
1964 En mars, Ismérie Dufy, sa femme, décède.
Jean Dufy est tellement bouleversé qu’il
ne peut venir à ses obsèques. Il ne lui survit
que quelques mois aux cours desquels
il continue de peindre puis décède à son tour
le 12 mai.
Jean Dufy est enterré à Boussay le 28 mai.
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Musée Marmottan Monet – Raoul et Jean Dufy - Complicité et rupture
Dossier de Presse – Février 2011
u les visuels disponibles
pour la presse
p.15
Raoul et Jean Dufy
La mer
Raoul Dufy – Fête maritime
Portrait de Jean Dufy,
vers 1935 © Adagp, Paris 2011
et visite officielle au Havre,
vers 1925-1926 – Huile sur toile
91 x 111 cm Musée Malraux,
Le Havre – © Adagp, Paris 2011
Jean Dufy – Le Bassin de la Manche
au Havre, 1925 – Huile sur toile ­
81 x 100 cm – Collection privée
© Adagp, Paris 2011
Aquarelles
Noces d’or de Léon Marius et Marie
Eugénie Ida Dufy au 10 rue de
Normandie au Havre, le 26 avril 1924
Jean Dufy est debout au centre ; Raoul
Dufy est debout, deuxième sur la droite
© Adagp, Paris 2011
Raoul Dufy – Maxim’s, 1950
Aquarelle sur papier – 50 x 66 cm
Collection privée – © Adagp,
Paris 2011
Raoul Dufy et l’avant-garde
Intérieurs / Extérieurs
Raoul Dufy – La Plage du Havre,
Raoul Dufy – Intérieur à la fenêtre
ouverte, 1928 – Huile sur toile
66 x 82 cm – Collection privée
© Adagp, Paris 2011
1906 – Huile sur toile – 46 x 54 cm
Collection privée – © Adagp,
Paris 2011
Musée Marmottan Monet – Raoul et Jean Dufy - Complicité et rupture
Jean Dufy – Joséphine Baker, 1926
Aquarelle gouachée – 48 x 60 cm
Collection privée – © Adagp,
Paris 2011
Jean Dufy – Assiette de fruits
et bouquet de roses à l’atelier, 1927
Huile sur toile – 73 x 92 cm
Collection privée – © Adagp, Paris 2011
Dossier de Presse – Février 2011
Jean Dufy et le cirque
Jean Dufy – Haute école,
1928 – Huile sur toile
65 x 54 cm – Collection privée
©Adagp, Paris 2011
Raoul Dufy et la musique
Jean Dufy – Le Cirque, 1927
Huile sur toile – 45 x 75 cm
Collection privée – ©Adagp, Paris 2011
Raoul Dufy – Le Violon rouge, vers
1948 – Huile sur toile – 38.5 x 46 cm
Musée d’Art moderne, Paris – ©Adagp,
Paris 2011
Champ de courses et alLée Cavalière
p.16
Raoul Dufy – Le Paddock à Deauville,
1930 – Huile sur toile – 54 x 130 cm
MNAM, Centre Georges Pompidou
©Adagp, Paris 2011
Jean Dufy – Allée cavalière,
1927 – Huile sur toile
65 x 54 cm – Collection privée
©Adagp, Paris 2011
Paris / Nice
Raoul Dufy – Le Feu d’artifice et la
jetée promenade, vers 1947
Huile sur toile – 64 x 90.2 cm
En dépôt au musée départemental de
l’Oise, Beauvais – ©Adagp, Paris 2011
La Fée électricité
Jean Dufy – Rue Royale, vers 1950
Huile sur toile – 50 x 61 cm – Collection
privée – ©Adagp, Paris 2011
Raoul et Jean Dufy – La Fée électri-
cité (détail), in Raoul Dufy, Le Plaisir,
1937 – ©Adagp, Paris 2011
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quelle que soit la provenance
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Dossier de Presse – Février 2011
u les parutions
autour de l’exposition
p.17
Le catalogue officiel de l’exposition
publié aux Éditions HAZAN
Les auteurs
Charles Sala, professeur honoraire à l’université de Paris X
Anne-Laure Jalouneix, historienne de l’art et spécialiste de Jean Dufy, a dirigé le département d’art contemporain chez Tajan (2001-2002) puis coordonné les ventes d’art impressionniste, moderne et contemporain chez Christie’s à Londres (2003-2005) et travaille
aujourd’hui à la Galerie Jacques Bailly
Informations pratiques : Catalogue bilingue / Volume relié sous jaquette / 176 pages - 120
Illustrations / Format : 24.5 x 27 cm / ISBN/EAN : 978 2 7541 0539 2 / Prix : 29 euros TTC
Le Catalogue raisonné de l’œuvre de Jean Dufy (1888-1964)
publié par Jacques Bailly
Jacques Bailly publie le deuxième volume du Catalogue raisonné de l’œuvre de Jean Dufy (18881964), fruit de plus de vingt ans de recherches. Ce catalogue, véritable hommage rendu à
l’artiste, réunit des textes de Didier Decoin, Franck Maubert, Charles Melman, Pierre
Michon et Michel Tournier, écrivains et psychanalyste, grands admirateurs de l’œuvre de
Jean Dufy, et regroupe plus de 800 tableaux de l’artiste. Dans ce deuxième volume, son
œuvre s’appréhende à travers ses multiples voyages dans toute l’Europe.
Informations pratiques : Catalogue bilingue français/anglais / 400 pages - 800 illustrations / Format :
31.5 x 25 cm / ISBN 978 2 9504053 3 3 / Prix : 290 euros TTC / Catalogue en vente au musée Marmottan
Monet et à la Galerie Jacques Bailly à partir du 14 avril 2011, et distribué par Fischbacher.
Musée Marmottan Monet – Raoul et Jean Dufy - Complicité et rupture
Dossier de Presse – Février 2011
u autour de l’exposition :
nocturnes musicales
p.18
Le mardi 3 mai 2011 à 19h
par les solistes de l’Orchestre de Paris
Albert Roussel
Divertissement op 6
pour flûte, hautbois, clarinette,
basson, cor, piano (7’)
Alexandre Tansman
Danse de la sorcière
pour flûte, hautbois, clarinette,
basson, cor, piano (5’)
Jean Françaix
L’Heure du berger
pour flûte, hautbois, clarinette,
basson, cor, piano (7’)
Francis Poulenc
Sextuor
pour flûte, hautbois, clarinette,
basson, cor, piano (20’)
Le jeudi 19 mai à 19h
Bruno Rigutto
Jacques Taddei
piano
Programme à confirmer
Musée Marmottan Monet – Raoul et Jean Dufy - Complicité et rupture
Dossier de Presse – Février 2011
u commissariat de l’exposition
p.19
Jacques Taddei, directeur du musée Marmottan Monet
Marianne Mathieu, historienne de l’art. Diplômée de l’École du Louvre, co-directeur
du département des peintures modernes et contemporaines de l’étude Tajan
(1998 - 2001) puis responsable des expositions internationales de musée d’Orsay
entre 2004 et 2008, elle a organisé une dizaine d’expositions patrimoniales dans
le monde et notamment l’exposition Renoir/Renoir (Paris – Tokyo) qui s’inscrit
dans le cadre des études liées à la filiation dans l’art.
Jacques Bailly, expert de l’œuvre de Jean Dufy. Il inaugure sa galerie en 1972 avec
une exposition d’André Masson, suivie d’expositions regroupant les peintres de
l’École de Paris. Il participe de 1988 à 1991 à la FIAC avec des œuvres de J.M. Basquiat,
M. Estève, K. Haring, J. Hélion, J.P. Pincemin, Zao Wou-Ki. Depuis 1995, il consacre
son activité à redonner à Jean Dufy la place qui était la sienne au début du xxe siècle.
Il a publié en 2002 et en 2010 les deux volumes du Catalogue raisonné de son œuvre.
Charles Sala, professeur honoraire à l’université de Paris X (département d’Histoire
de l’art et Archéologie), enseigne depuis 1972 pendant la session d’été à Middlebury
College, USA. Il assure également des cours d’Histoire de l’art au siège de Paris de
New York University et à l’Icart. Il est l’auteur de diverses publications portant
sur le xixe et le xxe siècle en France et en Europe, ainsi que d’un ouvrage consacré
à Michel-Ange.
Collaboration au commissariat de l’exposition :
Anne-Laure Jalouneix, historienne de l’art
Musée Marmottan Monet – Raoul et Jean Dufy - Complicité et rupture
Dossier de Presse – Février 2011
u informations pratiques
Musée Marmottan Monet
p.20
Jacques Taddei
Directeur du
musée Marmottan Monet
Marie-Catherine Croix
Adjointe au directeur,
chargée de la communication
et des relations extérieures
François Desfachelle
Adjoint au directeur, chargé
de l’administration et des finances
Aurélie Gavoille
Lauranne Neveu
Antonin Macé de Lépinay
Attachés de conservation
informations pratiques
Adresse
2, rue Louis-Boilly
75016 Paris
Site Internet
www.marmottan.com
Accès
Métro : Muette – Ligne 9
RER : Boulainvilliers – Ligne C
Bus : 22, 32, 52, P.C.
Jours et horaires d’ouverture
(Attention : nouveaux horaires)
Ouvert du mardi au dimanche
de 10h à 18h
Nocturne le jeudi jusqu’à 20h
Fermé le lundi
Tarifs (Attention : nouveaux tarifs)
Plein tarif : 10 euros
Tarif réduit : 5 euros
Moins de 8 ans : gratuit
Réservations groupes
Christine Lecca
Tél. : 01 44 96 50 83
Réservation groupes : 6 euros
Ateliers scolaires
Elsa Lot – Tél. : 01 44 96 50 33
Hors Série Beaux Arts Magazine
52 pages – 9 euros TTC
Guide enfants Arts Magazine
16 pages – 2,50 euros TTC
relations avec la presse
Agence Catherine Dantan
Cathia Chabre
7, rue Charles V – 75004 Paris
Tél. : 01 40 21 05 15
[email protected]
ou [email protected]
www.catherine-dantan.fr
(à partir de février 2011)
Musée Marmottan Monet – Raoul et Jean Dufy - Complicité et rupture
Dossier de Presse – Février 2011