Le ski c`est classe
Transcription
Le ski c`est classe
•• Février 2012 •• N°222 Gennevilliers Magazine emploi et formation P.22 tout sur les bibliothèques P.33 Le ski c’est classe Un millier d’élèves partent chaque année en classe de découverte, à la montagne, à la campagne, à la mer. Au programme : études, balades, découverte, activités de plein air et convivialité. Le cadre de l’école s’agrandit et les élèves en sortent grandis. P.18 L’incivilité nous pourrit la vie A partir du 1er février, les agents de l’environnement verbaliseront 35 ou 135 € 16 /17 ÉVÉNEMENT > p. Ne pas rompre le lien 29 /31 CULTURE > p. Les trophées jeunes talents 32 /33 CPOUR VOUS > p. DOSSIER se livrent à vous ◗ Les bibliothèques Quand l’école repousse p. 18/21 les murs > Livres, revues, CD, DVD, elles élargissent leur offre. 34 /35 CADRE DE VIE > p. Prendre son quartier en main Tout sur les classes de découverte. Début janvier, une quarantaine d’élèves de CE2/CM1 et de CM2, deux enseignants, cinq animateurs et une locutrice d’allemand sont partis à la montagne. Leur destination, les Gets, en Haute-Savoie, avec un terminus au chalet « les Gentianes ». Reportage enneigé. 38 /39 42 /43 SPORTS > p. HISTOIRE > p. En garde, Le village surgit du passé prêts, allez ! Le club d’escrime, toujours d’attaque ! > N°222 GENNEVILL L’AGENDA DU MOIS INE IERS MAGAZ EN FÉVRIER détachablees en pages central Gennevilliers Magazine •• février 2012 •• No222 177, avenue Gabriel-Péri - 92230 Gennevilliers - Tél. 01 40 85 66 66 - Fax 01 40 85 68 98 - www.ville-gennevilliers.fr > Directeur de publication : Olivier Mériot > Directeur de la Rédaction : Alain Monerris > Rédactrice en chef : Danièle Salque-Tselouiko (01 40 85 64 85) [email protected] > Rédaction : Martine Chaymotty (01 40 85 64 89) - Fabienne Dagouat (01 40 85 64 82) - Frédéric Lombard (06 81 90 54 00) - Jean-Michel Masqué - Gwénaël le Morzellec > Photographes : Didier Comellec - Christophe Couffinhal Jean-Marie Droisy - Stacy Bos > Maquettiste : André Guilhou > Conception graphique : Acte-là ! (01 49 96 75 00) > Imprimerie : LNI (01 40 85 74 85) Imprimé sur papier recyclé > Publicité : HSP (01 55 69 31 00) > Dépôt légal : février 2012. Fevrier 2012 GenMag.indd 3 ❤ LE COUP DE CŒUR Les nouveaux enfants du rock Hé oui, les enfants, . Encore du rock ! s, à 15 heures, au Tamanoir longtemps, juste après les dinosaure > Samedi 11 février, il y a bien de batterie parents existait déjà ares électriques, la musique de vos dents (de lait) de mini-guitWackids racontent le rock aux plus sifflet, The en gros. Armés jusqu’aux Stripes, d’enfant, de toucan Ray Charles aux White de poche, de claviers des standards de – en interprétant Wackids sur scène, petits – de 3 à 10 ans Stones, AC/DC. The en nous dictant Beatles, les Rolling des jeans déchirés en passant par les ont portait se rappeller si la maîtresse ». Les parents, eux, c’est un peu comme : « I love rock’n roll le plus beau des poèmes • MARTINE CHAYMOTTY 55. chevelue. ons au 01 40 85 64 leur adolescence azalaigue. Réservati 27, avenue Lucette-M LE RÉGAL DE L’ ABSURDE TROPHÉES JEUNES TALENTS CAFÉ BAVARD D’HIVER P.27 P.29 P.31 20/01/12 15:05 G Traditionnels vœux aux chefs d’entreprise, aux corps constitués, aux représentants des associations locales, également conviés. De nombreux Gennevillois étaient présents, en mairie, à cette réception des vœux. G G La défense du service public constituait le décor de la traditionnelle réception des vœux pour 2012. Ici, La Poste. Le tramway décor. s’invite dans le Tous les services publics étaient à l’honneur, en mairie. G G Les agents de l’environnement présentaient leurs missions aux Gennevillois, pour mieux vivre ensemble la ville. 4> février 2012 La pièce, « Stop ou tout est bruit pour qui a peur », de Hubert Colas, présentée au Théâtre de Gennevilliers. G « Une petite histoire du rock », au conservatoire. Car le rock, c’est aussi une danse. G G Portes ouvertes à la résidence d’artistes, rue Royer-Bendelé, en présence du chanteur Alain Paulo. Au Village, aussi, on cherche la fève ! G Vive la reine ! G Forum Orientation, à l’Espace Grésillons, pour les classes de 4e et 3e. L’occasion d’échanger avec des entrepreneurs et de découvrir des métiers. février 2012 >5 Le 24 janvier, une soirée exposition à l’Espace Grésillons, a ponctué la fin des relogements aux 3F. G G Inauguration des logements de l’OPH, à l’angle de Camélinat et Claude-Debussy, en présence de M. le Maire, Marc Hourson, président de l’OPH et adjoint au maire, Chantal Perrenot, représentant la CNL, et Yvette Ouchick, conseillère municipale. G Ça glisse au Fossé-de-l’Aumône ! Faut y aller doucement, après c’est tout bon. G G G Fête d’hiver de l’École municipale des sports, au chaud, à la salle des fêtes… …avec plein d’activités pour les petits et les plus grands. 6> février 2012 « L’islam contre l’islamisme », conférence de Bachir Souleymane Diagne, à la MDC. L’équipe municipale qui a réalisé les travaux. Une partie de l’équipe s‘affaire au clavier de l’ordinateur. Luth-Chevrins Notre roman-photo Un groupe de préadolescents du Club 36-38, au Luth, a créé son premier roman-photo. L’atelier Tice (Technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement) ouvre pendant les vacances de février, au club Jean-Vigo, pour réaliser du cinéma d’animation, et se poursuivra, au Luth, par la création d’une BD numérique. I ls n’avaient aucune idée des manipulations possibles de photos sur ordinateur… ou savaient juste retoucher les yeux rouges. Pendant les vacances de Noël, une poignée de préados volontaires du club 36-38, au Luth, a créé, de A à Z, son premier roman-photo. Naturellement sous le regard et avec l’aide d’un spécialiste, l’animateur scientifique Judicaël Duplouy. Des outils pour l’imaginaire Avec lui, certains avaient déjà réalisé un travail de « morphing », en transformant un visage. Cette fois-ci, ils se sont lancés dans l’utilisation d’un programme de logiciel simple d’utilisation, pour une création d’autant plus ludique, qu’elle ressemblait à un jeu de rôles. Mehdi, Cumba, Marouane, Jasmine, Emeline, Akram, âgés de 11 à 13 ans, se sont attelés au scénario. Ils ont inventé une histoire fantastique, située dans le futur, avec d’étonnants personnages : l’égoïste, l’enfant malade, la mère Noël, le lutin en treillis… Une fois la trame rédigée, ils se sont précipités sur les nombreux accessoires et tissus, entreposés au Club de préados, pour se déguiser et préparer le cadre de leur photo. Dans le même temps, ils ont convoqué quelques figurants amis, disponibles, et, dans la foulée, ont pris la pose en tenue, pour les uns, ou bien cadré les scènes successives, avec un appareil photo numérique, pour les autres. Évidemment, en prenant la précaution de viser chaque scène sous plusieurs angles, afin d’avoir le choix au montage. Dans la pièce voisine, la salle « multimed », une partie de l’équipe s’affaire au clavier de l’ordinateur. « Puisque Myriam n’a pas pu pleurer, tout à l’heure, pour la photo, explique Marouane, on va ajouter des larmes avec le logiciel. » En un clic dans le menu, visité avec l’animateur, il sélectionne une forme qui rappelle les pleurs. Puis, il ajoute quelques détours de bulles en cohérence avec l’humeur des personnages photographiés, en incluant quelques paroles, « je suis vénère », écrites en caractères dont il a choisi la taille et le style. Tout à coup, la photo enrichie se transforme en création. « À la fin, on imprimera le roman en livret qu’on gardera et ça nous fera un souvenir », conclut Mehdi. Les ateliers Tice rouvrent pendant une semaine, lors des vacances de février. Cette fois-ci pour créer d’une BD assistée par ordinateur. Là, les adolescents utiliseront des tablettes numériques. Huit places sont ouvertes. D’autres pourront être ajoutées, si la demande est forte. Avis aux amateurs ! • Gwénaël le Morzellec février 2012 >7 LUTH Sous les ponts coule la Seine Agnettes Peintre-jardinier conquis par l’abstrait « On peut avoir des dons, mais quand on vient d’un milieu modeste, eh bien, on ne trouve pas toujours l’ouverture pour les exprimer. » Christophe Saint Pois, 42 ans, jardinier municipal, est un peintre de l’art abstrait, exposé en 2000 au prestigieux salon Novembre à Vitry. « Je dessine depuis la maternelle, encouragé par ma famille », confie-t-il. Christophe s’assied encore, mais rarement « devant son chevalet au bord des chemins » pour reproduire la nature. Il se concentre maintenant à donner forme à un monde imperceptible, inspiré par la recherche industrielle sur les éléments fluides, liquides et gazeux. « Je peins le choc d’un solide dans l’air, une aile d’avion par exemple ou un objet qui s’écrase. » Son univers a basculé lorsqu’il a découvert l’école des beaux-arts Edouard-Manet, en s’installant à Gennevilliers, il y a 12 ans. « L’art, ce n’est pas copier la réalité visible, mais aussi la poésie, les sensations, la rêverie. » Dans un local, extérieur à son appartement des Agnettes, trop petit, il remise, ainsi, une centaine de toiles jamais exposées. Mais le voici résolu, après une pause pour fonder une famille, à reprendre la palette et les pinceaux et à trouver un petit atelier, « gratuit, si possible. » 8> février 2012 partir de 10 heures, à la bibliothèque AndréMalraux. Des contes de monstres et de sorcières, cette rencontre est recommandée aux enfants à partir de 4 ans. > Renseignements au 01 40 85 60 68. La commission animation, culture et loisirs du conseil de quartier propose une croisière by night, sur la Seine, samedi 4 février. Le transport en car mènera au quai de l’Alma pour une croisière traversant la capitale qui durera 1 h. Départ de l’antenne de quartier, à 17 heures. Retour à 20 heures. > Tarifs : enfants 4 à 12 ans, 2 e ; adultes, 3,50 e. L’antenne propose un atelier de fabrication naturelle de cosmétiques, à base de produits naturels bios, > Maison de l’enfance R.-Desnos, vendredi 10 février, de 14 h à 16 h. Vivent mes amoureux ! Gais, les fruits et légumes ! L’équipe de l’antenne invite les amateurs à venir faire la fête sur le marché du Luth, lundi 13 février, pour fêter les amoureux. Des ateliers d’écriture de poèmes et de décoration sont prévus à partir de 16 h. Masqué pour la boum Une boum masquée et costumée – selon vos envies ! – a lieu sur le marché du Luth. Ne pas oublier d’amener une boisson ou un gâteau à partager pour le goûter. > Jeudi 23 février, à partir de 14 heures Des contes à croquer L’antenne du Luth, en partenariat avec les bibliothécaires, propose une prochaine séance des « Choco-contes », vendredi 24 février, à produits de beauté Un atelier décoration, avec des fruits et légumes, pour apprendre à détourner les aliments, leur offrir une autre vie et égayer les plats. > Maison de l’enfance R.-Desnos, vendredi 17 février, de 14 heures à 16 heures. Supporters de hockeyeurs Samedi 11 février, en soirée, dans le cadre de l’atelier « apprendsmoi, parents enfants », un rendez-vous est proposé en famille pour voir un match de l’équipe asniéroise de hockey, à la patinoire d’Asnières, boulevard Pierre-de-Coubertin. Tarif 3 euros par personne. > Renseignements et inscriptions à l’accueil de l’antenne du Luth, auprès de M.-Yolande, au 01 40 85 49 20. Décoincer son verbe Les ateliers d’écriture slam continuent, les prochaines dates sont fixées les vendredis 3, 17 février et 2 mars, de 18 heures à 20 heures, à l’antenne du Luth. > Renseignements et inscriptions au 01 40 85 49 20. VILLAGE Évasion avec Aladin Samedi 25 février, à 14 h, l’antenne de quartier du Village organise une sortie familiale pour assister au spectacle « Aladin », au théâtre des Variétés, à Paris. Départ en métro à 12 h 30. Tarif unique : 7 e. > Inscriptions samedi 18 février, de 10 heures à 12 heures, à l’antenne du Village. Renseignements : Malek Ghanem, au 06 18 66 38 22. à l’Assemblée Samedi 10 mars, à 14 heures, on visite l’Assemblée nationale, en présence de Roland Muzeau, député et adjoint au maire. Départ en métro à 13 heures. Tarif : 1 euro. Inscriptions samedi 3 mars, de 10 heures à 12 heures, à l’antenne du Village. > Renseignements au 06 18 66 38 22. Le chauffage n’a plus de secret ! « Le chauffage dans nos appartements et nos maisons, comment ça fonctionne ? » « Moi je trouve que ça ne chauffe pas assez ! » « D’où ça vient et par où ça passe ?… » Afin de répondre à toutes ces questions et à bien d’autres, une visite guidée de la chaufferie du Luth, rue Paul-Verlaine, est organisée. Deux dates sont possibles : mardi 14 février, à 10 heures, et mercredi 29 février, à 14 heures. La visite dure 1 h 30. Attention ! Le nombre de places est limité. > Inscriptions auprès de Marie-Yolande, au 01 40 85 49 20. Les collégiens de Guy-Môquet plantent le décor ! Luth Les jeunes pousses plantent et bêchent Près de 200 collégiens se sont relayés pour planter 120 arbustes au pied de leur établissement, mi-janvier. À Guy-Môquet, labe llisé « éco-école », l’opération « Plus d’arbres, plus de vie » a mobilisé tous les élèves de 6e, déjà captivés la veille par une grande opération de tri de papier. C ’est un cèdre. Un jour il fera 20 mètres de haut. » Marwane, Abdel, Youssef, collégiens de 6e G à Guy-Môquet, ont les yeux rivés vers le sol sur un bout de bois introduit dans la terre fraîchement remuée, juste de l’autre côté de la grille du gymnase, face à la future plaine de loisirs et de jeux en cours d’aménagement. « C’est bien de planter des arbres, sans végétation il n’y a rien qui pourrait vivre », commentent-ils encore. Vendredi 13 janvier, au cours de la matinée, 120 plants d’arbustes ont été mis en terre près de l’établissement, dans le cadre de l’opération « Plus d’arbres, plus de vie ». Elle a été lancée par la Fondation européenne pour l’édu- cation à l’environnement. Pour ce faire, elle a encouragé un partenariat local entre le collège et l’industriel automobile Toyota, mécène, à travers le concessionnaire basé à Asnières. Ainsi, la livraison des plants et goûters ainsi que les livrets des végétaux ont été financés. Du papier aux arbustes Les élèves rassemblés par leur professeur de SVT, Sophie Termeau, guidés par quatre jardiniers du service des espaces verts de la Ville, avaient remporté la veille les Trophées du tri. Pour ces trophées, qui inauguraient un partenariat tout frais avec la société Triéthic, ils ont rassemblé, au collège, 203 kg de papier récupérés dans les familles depuis la mi-décembre, soit deux cinquièmes du poids collecté par tous les élèves de l’établissement. « Du ramassage du papier (également toners d’encre, auxquels s’ajoutent piles et ampoules), qui mesure notre manière de consommer et l’intérêt du recyclage, jusqu’à la plantation d’arbres, c’est une façon d’impliquer les adolescents dans leur quartier pour améliorer la biodiversité », souligne leur professeur. En effet, les essences choisies pour les baies nourricières qu’elles porteront, celles des cornouillers sanguins, noisetiers, pruneliers, saules marsault, troènes vulgaires, serviront de mangeoires naturelles aux oiseaux. « Il faut savoir, comme le rappelle le principal, Pierre Anselmo, que le collège est labellisé “éco-école” et envisage même le compostage des déchets du restaurant scolaire. » • Gwénaël le Morzellec février 2012 >9 Foulards créatifs Tous quartiers L’écoute de Malika L’association Femmes-relais accompagne les femmes ayant des démarches à faire auprès des institutions, et qui ne savent pas comment s’y prendre, ou maîtrisant mal le français. Malika Kardaoui, 49 ans, femme-relais depuis 1994, connaît bien la ville. « J’y habite depuis 22 ans et je suis la plus ancienne des femmes-relais », précise-t-elle. Cette maman de deux grands enfants assure, depuis novembre, la permanence de l’association, à l’antenne de quartier des Agnettes, rouverte après une interruption d’un an. Elle travaille à temps plein partageant ses interventions entre les Femmes-relais et un autre emploi dans une association sociale sur la ville. « Les gens ont fréquemment besoin d’aide, souligne-t-elle, pour faire des démarches auprès des administrations. À certains, j’explique les courriers reçus de la Caisse d’allocations familiales, de la Sécurité sociale ou du bailleur pour le logement. Il m’arrive de prendre contact avec EDF, GDF, ou encore d’orienter les couples qui ont des problèmes et des difficultés d’éducation avec leurs enfants. » Passionnée, elle est ravie de trouver des solutions aux problèmes. « En traduisant, en téléphonant, des malentendus peuvent être parfois levés et une situation débloquée. » À Gennevilliers, l’association propose plusieurs permanences : au 12, rue Brenu, tous les jours, sauf lundi matin et vendredi après-midi, de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h. À la PMI du Luth, 4, avenue Lénine, jeudi, de 14 h à 17 h. À l’antenne de quartier des Agnettes, mardi, de 9 h à 11 h 30. Depuis janvier, un nouvel espace « médiation et égalité » a ouvert, 9, boulevard Beaumarchais, avec une permanence institutionnelle, civile et éducationnelle et une formation à l’égalité femmeshommes. Pour en savoir plus, joindre les Femmesrelais, 12, rue Brenu, Tél. 01 47 98 16 08. 10 > février 2012 Samedi 18 février, à 14 h, atelier confection de foulards, à la ferme de l’Horloge, organisé par la commission animation du conseil de quartier du Village, en partenariat avec l’association Krysalis. À partir de 6 ans. Tarif unique : 3 euros. > Renseignements auprès de M. Ghanem, au 01 40 85 60 79 ou au 06 18 66 38 22. AGNETTES journal L’antenne de quartier organise dans ses locaux une réunion du comité de rédaction de « la Minute des Agnettes ». Toutes les idées d’articles sont les bienvenues. > mercredi 8 février, à 18 heures. au musée Pendant les vacances scolaires, le conseil de quartier renouvelle l’opération « Un jour, un musée ». Du 20 au 24 février, des visites guidées sont organisées chaque jour. > Inscriptions mercredi 8 février, de 18 h à 20 heures, à l’antenne de quartier. Renseignements au 01 40 85 48 50. CHEVRINS CITÉ-JARDIN GRÉSILLONS commissions réunions La commission aménagement travaux se réunit samedi 18 février, à 10 heures, dans le sous-sol, à l’arrière du cinéma Jean-Vigo. La commission communication journal se déroule, samedi 25 février, à 10 heures, au même endroit. Enfin, la commission animation n’est pas encore fixée. > Contact à l’antenne, au 01 40 85 48 50. Le conseil de quartier plénier se réunit mercredi 8 février, à 18 h 30, à l’Espace Grésillons, mercredi 15 février, à 18 heures, c’est au tour de la commission animation, au même endroit. à l’aquarium FOSSÉ-DE-L’AUMÔNE Un spectacle, des crêpes Vendredi 17 février, à partir de 19 heures, à l’antenne, a lieu une sympathique soirée. Au menu, un spectacle de « Culture à domicile », proposé par la MDC puis une dégustation de crêpes maison. L’entrée est gratuite. Apportez une boisson et invitez vos voisins ! Inscriptions auprès d’Élise Courtas, au 06 21 11 27 48. Loto costumé La commission animation du conseil de quartier propose, mercredi 29 février, un après-midi festif sous le préau de l’école Paul-Langevin B. Loto pour enfants, carnaval et goûter sont au programme. Venez nombreux en famille, les enfants de 3 à 12 ans seront les rois de la journée ! Une visite de l’aquarium de la Porte Dorée, à Paris, est prévue mercredi 22 février. Départ à 12 h 30. Tarifs : adulte, 5 e ; enfants - de 12 ans, 2 e. > Inscriptions à l’antenne, 28, rue Paul-Vaillant-Couturier. CHANDON BRENU SÉVINES Couture Tous les mardis, de 14 heures à 17 heures, au 100, rue HenriBarbusse, Denise attend les amateurs pour leur transmettre sa passion : la couture. Et de fil en aiguille, la bonne humeur s’installe et les rencontres sont au rendez-vous ! > Renseignements au 01 40 85 48 69. Mardi gras sur les marchés Les samedi 4 et dimanche 5 février, les marchés des Grésillons et du Village fêtent la chandeleur, avec une dégustation de crêpes et de churros tout au long de la matinée. Pour prolonger le plaisir, des crêpières et des gaufriers sont à gagner. > Renseignements à la Maison du tourisme, au 01 40 85 48 18. L’équipe du restaurant «Hoki Sushi» attend les amateurs…de sushis. Grésillons Fraîcheur au bout des baguettes Ouvert depuis un an, au pied d’un récent quartier de bureaux, le restaurant japonais « Hoki Sushi », ne désemplit pas le midi. Le soir, aussi, le maître sushi et trois autres cuisiniers officient aux fourneaux et devant les clients, pour que les amateurs de fraîcheur s’y donnent rendez-vous. U ne fois passé le seuil du restaurant « Hoki Sushi », la décoration donne le ton. Une courte haie de yuccas ouvre le passage donnant sur un aquarium surmonté de trois sabres japonais. Tout autour, dans la salle aux teintes sobres marron, une centaine de couverts est dressée. Rue Henri-Barbusse, donnant sur la place du 17-Octobre-1961, le restaurant épouse la forme du rondpoint, doté de plusieurs terrasses appréciées aux beaux jours. Spécialiste de sushis, mets en vogue à déguster à la baguette, l’établissement propose aux clients de voir sa délicate préparation en direct. Au comptoir, c’est en effet un maître sushi qui les exécute. Présent dès le milieu de la matinée pour préparer les poissons tout frais livrés à 5 heures le matin, il s’active dans l’arrière-cuisine : il délivre, ce matin-là, la chair d’un thon de 7 kg de ses arêtes et de sa peau pour de futures brochettes. Puis, il ne lui faut qu’une poignée de minutes pour dépecer un saumon de belle taille en quatre appétissants filets roses pour les rendre propres à la grillade. Sushis, beignets et soupes Xinhuang Zheng, le manager de 29 ans, présente sa carte d’une quarantaine de menus et autant de spécialités individuelles, tout en ouvrant la porte de la chambre froide. « Saumon, daurade, chaque poisson est préparé le matin même puis coupé en fines portions de formes variables à midi et le soir, dix minutes avant d’être servi. » Une nouveauté en sushi est apparue dans la carte : le millefeuillescube – avocat, œufs de poisson volant, riz, sésame, saumon et chair de poisson – pour 7,50 euros. On sert aussi le classique chirachi de saumon – riz vinaigré, sésame, tranches de saumon avec soupe et salade – pour 11 euros. Le restaurant, ouvert près des bureaux de Prisma Presse, affiche complet à midi. « Mais le soir, les Gennevillois se déplacent plus difficilement. Pourtant nos cuisiniers, spécialistes de poissons, de brochettes de viande et de beignets sont là jusqu’à 23 heures. » Le gérant propose donc, à tout Gennevillois, une remise de 30 % sur le deuxième menu jusqu’au 31 mai ! La maison propose aussi de livrer le soir. • Gwénaël le Morzellec > Contact Bientôt en ligne sur le site Internet en création : hokisushi-gennevilliers.fr 32, rue Henri-Barbusse. Tél. 01 40 86 30 98. février 2012 > 11 Relogements aux 3 f un travail d’importance En relogeant 270 familles dans le cadre de la restructuration urbaine de la cité des 3F, la Ville et ses partenaires, l’Office public de l’habitat et l’Immobilière 3F, ont atteint leurs objectifs. Une opération de longue haleine qui a été portée par un accompagnement social fort. L e 24 janvier dernier, le maire et les élus étaient réunis, en présence des représentants de l’OPH (Office public de l’habitat) de Gennevilliers et d’Immobilière 3F, pour marquer la fin des relogements liés à la restructuration de la cité des 3F. Débutée en septembre 2005, cette opération a concerné 315 logements, soit 762 personnes et 82 décohabitants*. Conformément aux engagements de la Ville et du bailleur I3F, ces relogements se sont effectués avec la volonté de répondre au mieux aux attentes des familles, qui, pour la quasi-totalité, ont exprimé le souhait de ne pas quitter le quartier des Grésillons. Priorité a été donnée aux familles dont les appartements devaient être démolis. Toutes celles qui ont demandé à être relogées dans du neuf l’ont été ; le calcul de leur nouveau loyer s’effectuant alors sur la 12 > février 2012 base du prix du m2 de leur ancien logement. Quelques familles ont, pour leur part, souhaité entamer une démarche d’accession à la propriété. Priorité à l’accompagnement social Ces demandes de relogement dans du neuf ont imposé le respect d’un calendrier complexe et rigoureux dans la mesure où il a fallu, pour cela, tenir compte du planning de livraison des nouveaux programmes immobiliers, réalisés pour moitié par l’OPH et pour moitié par le bailleur. Pour sa part, l’OPH a relogé la majeure partie des décohabitants*. « L’attention portée aux familles, la prise en compte de situations personnelles et financières particulières, l’intérêt porté aux personnes âgées ou en situation de handicap et l’accompagnement social qui en résulte, a permis d’effectuer ces relogements dans les meilleures conditions possibles », constate Martine Monsel, adjointe au maire, en charge du Grand projet de Ville, Luth et Grésillons Certaines familles ont souhaité rester sur le site de la cité des 3F. Ce qui a conduit l’équipe de la Mous (Maîtrise d’œuvre urbaine et sociale) à travailler avec une trentaine de locataires demandeurs d’échange, occupant les immeubles non démolis. « Nos services ont dû mettre en adéquation les demandes faites par les locataires des parties démolies et l’offre de logements émanant des locataires des parties non démolies. Ces derniers devant également être relogés. » Le travail réalisé en amont a ainsi permis de réajuster la taille des logements en fonction de la composition familiale et de faire baisser le taux d’effort pour de nombreuses familles. •Fabienne Dagouat * Jeune qui quitte le logement familial pour accéder à un premier logement. Élections Palestine Comment voter par procuration Du 23 au 25 janvier dernier, Mohamed Bellouch, adjoint au Maire chargé des relations internationales, et Patrice Leclerc, conseiller municipal et conseiller général des Hauts-de-Seine, ont représenté la Ville de Gennevilliers lors des Assises de la coopération décentralisée, à Hébron, organisées par Cités Unies France et le Réseau de Coopération décentralisée pour la Palestine, en partenariat avec l’APLA, association des villes palestiniennes. L’élection présidentielle a lieu les dimanches 22 avril et 6 mai prochains. Un mois plus tard, les élections législatives se déroulent les dimanches 10 et 17 juin. En cas d’impossibilité de participer à l’un ou l’autre de ces scrutins, pour quelque raison que ce soit, il est possible de voter par procuration. Pour ce faire, il faut se rendre, au choix, au commissariat de police, 19, avenue de la Libération, ou au tribunal d’instance d’Asnières, 112, avenue de la Redoute, pour remplir l’imprimé de procuration. En outre, en cas d’impossibilité physique de se déplacer, on peut s’adresser au commissariat : un agent se rendra au domicile (ou à la maison de retraite) de la personne pour lui faire signer sa procuration. L’électeur (le mandant) doit présenter sa carte d’identité et donner les coordonnées de la personne qu’il a choisie pour voter à sa place (le mandataire), sans autre justificatif. De son côté, le mandataire doit simplement présenter sa carte d’identité et sa carte d’électeur au moment où il vient voter. Une précision d’importance, ce dernier doit être inscrit dans la même commune que le mandant, mais pas forcément dans le même bureau que lui. Et il ne peut disposer de plus de deux procurations, dont une seule établie en France. Habitat indigne Nouvelle démolition jeunes diplômés La réception des jeunes diplômés bac + 4 et plus se déroule mardi 14 février, à 19 heures. Pour y participer, les diplômés sont invités à se présenter au service des affaires scolaires, au 9e étage de la mairie, avec une copie de leur diplôme et un justificatif de domicile. Multimédia Prochains rendez-vous en février des ateliers d’initiation multimédia (à partir de 14 ans). Recherche documentaire sur Internet : vendredi 3 ; messagerie électronique, mardi 7 et vendredi 10 ; traitement de texte, mardi 14 et vendredi 17. Renseignements et inscriptions au 01 40 85 66 47 ou 64 61. Femmes et cinéma Dans le cadre de sa commission locale participative dédiée aux droits des femmes, la Ville propose, au cinéma Jean-Vigo, un cycle de films relatifs à la question de la condition féminine. Après « Le Cercle » et « La Source des femmes », seront projetés « Pierre et Djemila », mardi 20 mars, à 13 h 45 ; « Ermou, une femme chinoise », jeudi 12 avril, à 20 h 45 ; « Head-on », mardi 15 mai, à 20 h 15 ; « Mainline », jeudi 14 juin, à 20 h 15. Avec la destruction, en cours, de l’immeuble situé au 6, rue des Raverdis, la Ville marque une nouvelle étape dans sa lutte contre l’éradication de l’habitat indigne. Et démontre une nouvelle fois sa détermination face à une copropriété défaillante depuis la prise d’un arrêté préfectoral d’insalubrité, en date du 21 juillet 2005. Lequel a déclaré insalubre, de façon irrémédiable, les deux bâtiments de l’immeuble composé de dix-huit logements et en a interdit immédiatement l’habitation. Toutefois, les copropriétaires ne se sont jamais soumis à cet arrêté. De ce fait, la Ville s’est substituée à eux pour organiser le relogement des personnes et murer les lieux au fur et à mesure que ceux-ci étaient libérés. L’immeuble étant vide de ses habitants, la Ville a demandé au tribunal d’instance l’autorisation d’appliquer l’article de l’arrêté préfectoral, afin de détruire ces deux bâtiments. Braderie « Tout doit disparaître », c’est le mot d’ordre de la prochaine braderie solidaire organisée à l’Espace Grésillons, du 16 au 18 février, de 9 heures à 12 h 30 et de 13 h 30 à 18 h 30. Conférence Vendredi 3 février, à 20 heures, débat sur le thème « La violence est-elle une fatalité ? », avec Jean-Marie Petitclerc, éducateur et prêtre, dans les locaux paroissiens de l’église Saint-Jean, aux Grésillons. février 2012 > 13 Handibasket Samedi 4 février, le match handibasket du championnat de France national 1C, Gennevilliers/Berck, disputé au gymnase des Grésillons, est retransmis en direct sur Internet. Prise de l’antenne dès 17 heures sur www.cap-sport.tv. Nouvelles voies De nouvelles voies ont été dénommées par le conseil municipal. La voie située entre le prolongement de la coulée verte et la rue Héloïse-Isabelle-Michaud prend le nom d’allée Frantz-Fanon (1925-1961), psychiatre et essayiste martiniquais, militant anticolonialiste engagé pour l’Algérie indépendante. La voie située entre le prolongement de la coulée verte, entre la rue Louis-Castel et l’avenue Gabriel-Péri, prend le nom d’allée Rosa-Parks (1913-2005), figure emblématique de la communauté afro-américaine dans leur lutte contre la ségrégation raciale aux États-Unis. Par ailleurs, l’espace paysager situé entre l’avenue du Luth et la rue Gérard-Philipe est dénommé « Jardin le Pastoral ». Santé Un laboratoire de pointe Nouveauté au centre municipal de santé Daniel-Timsit, 80, avenue Chandon, et au CMS, 3, rue de la Paix. Les usagers peuvent désormais se présenter sans rendez-vous et à jeun, aux heures d’ouverture, pour un prélèvement. Rappelons que les CMS disposent d’un laboratoire de biologie médicale intégré ou sont réalisées les analyses médicales, sous la responsabilité d’un médecin biologiste. L’équipe est constituée de deux pharmaciens biologistes, un cadre de santé, une équipe de techniciens de laboratoire et de secrétaires médicales, l’équipement du plateau technique est formé d’automates de dernière génération et de systèmes informatiques permettant la gestion du tiers payant et la gestion de la partie médicale. Les prélèvements sont assurés toute la journée par du personnel qualifié sur prescription médicale de médecins des CMS ou de médecins libéraux et hospitaliers. Le laboratoire effectue également les analyses des centres municipaux de santé des villes de Nanterre, Colombes et Bezons avec leurs centres de dépistage anonymes et gratuits. Prévention Premier bilan positif Interco Depuis novembre dernier, plusieurs débats publics thématiques ont eu lieu à Gennevilliers, Asnières et Colombes sur l’intercommunalité. La dernière réunion se déroule jeudi 2 février, à 20 heures, à la Mairie de Colombes, sur les thématiques « services à la population, culture, santé… » Week-end Les 24 et 25 mars, partez à Nantes pour un week-end touristique autour de l’histoire de l’esclavage, les expéditions négrières et les comptoirs de traite en Afrique et en Amérique. Tour de ville en train touristique, découverte de machines extraordinaires et gigantesques, à la croisée des « mondes inventés » de Jules Verne, de l’univers mécanique de Léonard de Vinci et de l’histoire industrielle de Nantes dans les anciens chantiers navals. Inscriptions à partir de samedi 4 février (la matinée est réservée aux nouveaux inscrits). Tarif Gennevillois : 95 euros. Salle étudiants Plusieurs salles de travail sont mises à disposition des étudiants gennevillois, à l’Espace Grésillons, de 20 heures à 22 h 30 tous les soirs, sauf le jeudi, et durant les vacances scolaires. Il est proposé un équipement informatique, de la documentation et des temps de débats. 14 > février 2012 À pied d’œuvre depuis le début de l’année dans les rues de la ville, une dizaine d’agents de l’environnement veille quotidiennement, sept jours sur sept, au respect de la réglementation en matière de stationnement et de lutte contre les dépôts sauvages de déchets sur le domaine public. « On peut déjà constater une diminution de ces dépôts sauvages ainsi que des stationnements illicites, sur les emplacements réservés aux handicapés ou sur les trottoirs, par exemple », constate Azeddine Benkherouf, responsable des agents de l’environnement. Une présence qui semble généralement appréciée par la population, souvent première victime de ces incivilités. Conformément à ses engagements, la municipalité a souhaité que la mission de ces agents s’inscrive dans un cadre de prévention et d’information, afin de convaincre les citoyens indélicats qu’il est de l’intérêt de tous de ne pas dégrader l’espace public. Toutefois, depuis le 1er février, ces agents, assermentés, verbalisent les contrevenants en matière d’arrêts ou de stationnements de voitures sur les zones non autorisées, 35 ou 135 euros. Sur procès-verbal, les dépôts sauvages feront l’objet d’un recouvrement de 400 euros, jusqu’à 1m3.. Un conseil municipal extraordinaire pour le budget Le 15 février prochain, la Ville va voter son budget dans le cadre toujours aggravé du désengagement de l’État. C’est pourquoi, le conseil municipal siégera en session extraordinaire pour en dénoncer les conséquences sur le budget communal. Les Gennevillois sont invités à venir soutenir massivement les exigences de la Ville. Cnav L’accueil au siège de la Cnav, dans le XIXe arrondissement de Paris, n’est plus assuré. L’assurance retraite d’lle-de-France propose une plateforme téléphonique, le 39 60 (prix d’un appel local depuis un poste fixe) ; un site Internet, www. lassuranceretraite.fr, pour obtenir diverses informations. Un nouveau service permet, après inscription sur l’espace sécurisé, d’obtenir un relevé de situation recensant vos droits retraite tous régimes confondus. Recensement La campagne de recensement 2012 se déroule jusqu’au 25 février. La collecte des informations est réalisée par dix agents recenseurs, munis d’une carte officielle. Rappelons que la nouvelle méthode de recensement porte désormais sur un échantillon de 8 % de la population chaque année, soit 40 % de la population. A noter que cette enquête nationale est obligatoire. Les informations collectées sont utilisées de façon anonyme par l’Insee à des fins strictement statistiques. > Renseignements au 01 40 85 68 64. Bénévoles L’association Petits Princes, qui réalise les rêves des enfants gravement malades, recherche des bénévoles. Les personnes souhaitant s’investir auprès des enfants malades, qui sont libres deux jours par semaine, peuvent adresser une lettre de motivation par courrier ou par e-mail à : Association Petits Princes, 15, rue Sarrette, 75014 Paris. Tél. 01 43 35 49 00 ; mail@ petitsprinces.com ; www.petitsprinces.com Unicef L’Unicef recherche, toute l’année, des bénévoles capables d’informer les enfants dans les écoles du 92. > Renseignements au 01 42 70 78 23 ou 06 08 99 18 76 ; [email protected] A u moment où la Ville va voter son budget dans un contexte économique difficile, l’État pénalise les collectivités locales pour les contraindre financièrement à réduire les services publics, comme le gouvernement l’a fait au plan national. La Ville de Gennevilliers sera ponctionnée de 5 millions d’euros supplémentaires en 2012. Ainsi les dotations et compensations sont en baisse de 3 %. Mais l’État va encore plus loin dans son projet de loi de finances 2012. En effet, deux fonds de péréquation sont mis en place sans aucune prise en compte de la réalité sociale de notre commune. Comme l’a dénoncé le député Roland Muzeau en séance à l’assemblée : «… Gennevilliers va contribuer à hauteur de 4,4 millions d’euros. Rapportée à la population, un habitant de notre ville paiera 50 % de plus qu’un habitant de Neuilly. Où est l’équité ? Où est l’égalité ? Où est la justice ? » C’est le choix de Gennevilliers d’une ville solidaire qui est peu à peu remis en cause. Conseil municipal extraordinaire, mercredi 15 février, à 18 h 30. Hommage Eugène Méjean, né à Marseille en 1924, est décédé le 14 janvier dernier. Responsable syndical et politique, il arrive à Gennevilliers dans les années cinquante. Il sera conseiller municipal de mars 1959 à mars 1983, il sera notamment membre de la commission de l’urbanisme et de la construction. En octobre 1981, Eugène Méjean a reçu la croix d’honneur avec rosette, décernée par l’association franco-britannique, pour services rendus à titre militaire. février 2012 > 15 Ne pas rompre le lien Que deviennent les collégiens exclus de leur établissement ? Dans le cadre du Projet de réussite éducative de la Ville (PRE), un dispositif partagé a été mis en place. Intitulé « le Fil continu », il prend en charge les élèves dans un projet global social et éducatif déployé sur un espace ouvert. Objectif : la prévention du décrochage scolaire pour repartir d’un bon pied. L e 30 janvier, six élèves des trois collèges de Gennevilliers ont pris le chemin des écoliers, mais pas vers leur établissement habituel. Ce lundi-là, avec l’accord de leurs parents, ils se sont présentés impasse Saule, aux Agnettes, à la porte d’un pavillon municipal fraîchement rénové. Ils ont été reçus par l’équipe du dispositif d’accueil des collégiens exclus. Les voici au seuil d’une expérience inédite pilotée par le Projet de réussite éducative (PRE). Le PRE a co-élaboré, avec l’Éducation nationale et une dizaine de 16 > février 2012 partenaires, cet outil de lutte contre le décrochage scolaire. Le dispositif d’accueil des collégiens exclus prend en charge les élèves dans un projet global social et éducatif, destiné à les aider à repartir d’un bon pied lors de leur réintégration en classe. Madame Robert, précédente principale du collège Edouard-Vaillant, avait défendu l’idée que la sanction ne pouvait être une fin en soi, qu’il fallait lui donner un contenu éducatif permettant à l’élève de dépasser un sentiment de colère ou d’injustice par la compréhension pleine et entière de son geste. La Ville, quant à elle, se demandait comment éviter que les jeunes exclus du collège plus d’une journée se retrouvent dans la rue. D’où le projet d’accompagner ces élèves en proposant une aide extérieure sur un site « neutre ». Entretenir un lien permanent Grâce au « Fil continu », l’élève ne perd pas le lien avec sa scolarité. « Nous aidons l’élève à mieux s’approprier sa sanction et pouvoir l’intégrer, dans le cadre d’un travail qui vise à retrouver la confiance en ses capacités », précise Magali Le Lay, au PRE. Recadrage et réparation sont des temps prévus durant les cinq jours de l’élève sur la structure. Car « le Fil continu » n’a rien d’un dispositif occupationnel. Une semaine type se compose d’une série témoignages • Safa Bejaoui, coordinatrice du dispositif « Il est important que ce dispositif d’accueil des collégiens exclus prenne vie et fasse rapidement ses preuves, car il a suscité une forte mobilisation des différents partenaires. Il correspond à une véritable attente de la communauté éducative. Une dynamique de réseau a permis cette création. Elle est au service des collégiens concernés à qui nous offrons une possibilité d’éviter de décrocher et aidons à bien se réinsérer dans le système scolaire. Nous pensons également aux professeurs à qui nous souhaitons renvoyer en cours des élèves apaisés et animés d’un nouvel état d’esprit après leur passage sur notre structure. » • Florence Leclère, principale du collège Edouard-Vaillant » Le « Fil continu est ouvert au Saule. 4 bis, impasse d’ateliers autour de différents thèmes (gestion des conflits, échange avec les adultes, communication, méthodologie, responsabilisation, citoyenneté, orientation…). C’est aussi un temps pédagogique encadré par des enseignants des trois collèges. Sans oublier une dimension culturelle avec des ateliers d’expression artistique, ainsi qu’une approche santé et bien-être. Médiateurs, enseignants, services municipaux, institutions scolaires, associations animent au quotidien le dispositif. « Nous entretenons un lien permanent avec les collèges par le biais de référents auprès de la coordinatrice du dispositif », ajoute Blandine Soulerin, coordinatrice du PRE. Afin de parachever une bonne réintégration dans leur établissement, les élèves seront épaulés durant une quinzaine de jours par un tuteur. Dans cette période, qui peut être difficile à vivre pour les parents, ces derniers peuvent être accompagnés. Un espace de paroles leur est ouvert un samedi par mois. C’est aussi l’occasion d’une rencontre avec d’autres lieux de ressources sur la ville, en lien avec les familles. Avant même la mise en œuvre du dispositif, Gilles Valandina, principal à Louis-Pasteur, a souligné les « efforts impressionnants déployés par la municipalité. » Pierre Anselmo, principal au collège Guy-Môquet, parle de « l’attente qui était la sienne et celle des professeurs d’un dispositif satisfaisant pour tout le monde. » Pour son démarrage, “le Fil continu” accueille simultanément six élèves de 4e et de 3e. Mais l’effectif atteindra progressivement une douzaine de collégiens, de la 6e à la 3e.•Frédéric Lombard Un lieu central Aux Agnettes, la municipalité a rénové entièrement le pavillon du 4 bis, impasse Saule. C’est le lieu central du dispositif et d’accueil des collégiens exclus. Les élèves y sont pris en charge par un coordinateur et un médiateur, du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 16 h 30. Les équipes d’intervenants organisent sur place les différents ateliers. Le temps scolaire est encadré par quatre enseignants des trois collèges de Gennevilliers et un CPE, mis à disposition par l’inspection académique. Les partenaires du “Fil continu” Le PRE, l’Acep, les trois principaux des collèges Edouard-Vaillant, Guy-Môquet et Louis-Pasteur, leurs adjoints et les assistantes sociales, la classe relais, le CIO, l’APG, Page, les services municipaux, l’Ase, des parents d’élèves. « C’est une solution supplémentaire qui s’offre à nous, d’autant plus intéressante qu’elle s’est construite dans le cadre d’un partenariat partagé entre l’Éducation nationale et le PRE. Ce temps de pause qui éloigne l’élève exclu de son collège sans l’abandonner à lui-même, ne peut que lui être profitable. Le regard qui est porté sur lui par d’autres professionnels, mais dans un contexte extérieur à l’établissement, peut contribuer à révéler des choses que nous n’avions pas perçues. C’est un moment propice à la réflexion et à une remise en cause qui devrait aider le collégien à se reconstruire une image positive. » • Karima Ghembaza, parent d’élève à Edouard-Vaillant « Je crois beaucoup dans ce dispositif à l’élaboration duquel j’ai participé. J’ai toujours pensé qu’une exclusion sans aucun accompagnement derrière ne servait à rien. De plus, lâcher un élève de 12 ans dans la nature est une source d’inquiétude pour les parents. Puisque la scolarité est obligatoire, la continuité du lien éducatif doit l’être également. Je considère cette prise en charge comme une chance pour le collégien qui a d’abord besoin qu’on lui explique la portée de son geste et d’être responsabilisé. Je suis certaine que le fautif repartira ensuite sur de nouvelles bases. » février 2012 > 17 classe découverte étude, balades et neige aux Gets pour deux classes de CE2/CM1 et CM2 des Grésillons. Quand l’école repousse les murs Près d’un millier d’élèves de CM1 et CM2 partent cette année en classe de découverte. À la montagne, à la campagne ou à la mer, la municipalité met ses propriétés à la disposition de l’Éducation nationale et organise le séjour des classes sur place. La Ville consent un effort financier important pour que ces séjours studieux mais détendus n’oublient personne et profitent à tous. 18 > février 2012 E ntre effervescence, sourires, dernières recommandations et bisous d’usage, c’était le grand jour devant l’école des Grésillons B. Le 6 janvier au matin, une quarantaine d’élèves de deux classes de CE2/CM1 et de CM2, deux enseignants, cinq animateurs et une locutrice d’allemand, s’apprêtaient à partir en classe de découverte, à la neige. Leur destination, les Gets, en Haute-Savoie, avec un terminus au chalet « les Gentianes ». Dans les bagages, en plus de vêtements 924 élèves Dans chaque école élémentaire de Gennevilliers, au moins deux classes participent à l’un des 19 séjours que propose la direction des vacances et du tourisme, entre octobre 2011 et juin 2012. 43 classes sont concernées par un séjour en classe de découverte vers quatre destinations différentes. 839 élèves se rendront dans les trois centres que possède la Ville à la montagne (Les Gets, en Haute-Savoie, Ceillac-en-Queyras, dans les Hautes-Alpes) et à la campagne (Ménilles, dans l’Eure). 85 autres seront hébergés dans une résidence associative en bord de mer, sur l’île d’Arz, dans le Morbihan. ou 11 ans scolarisés dans toutes les écoles primaires de la commune, participent en 2011-2012 à cette transhumance juvénile, à califourchon sur l’automne, l’hiver et le printemps. Des tarifs particulièrement accessibles « Les classes de découverte sont en fait des classes transplantées : c’est l’école qui se fait ailleurs, pour une ouverture à un autre environnement, précise Richard Merra, adjoint au maire délégué à l’enseignement. Cette année, la grande nouveauté, c’est qu’on y intègre un animateur de langue étrangère pour donner une ouverture linguistique aux classes de découverte. » Transplanter des classes d’un univers dans un autre, tout en assuchauds, une partie du cartable de classe. rant une continuité pédagogique, est une Au programme : ski, randonnées en source d’enrichissement incomparable raquettes, visites, veillée contes, et bien pour les enfants qui ont la chance d’y d’autres activités encore… Sans oublier participer. À Gennevilliers, la municipaécole et étude. Le 17 janvier, dans lité fait de ce dispositif un pivot de son l’après-midi, alors que le séjour battait action en direction de l’enseignement et son plein, l’une des enseignantes confir- de la jeunesse. La Ville y consacre mait la bonne ambiance du séjour et ne 838 000 euros en 2011. « Tout élève entré cachait pas sa satisfaction. « Les classes en cours préparatoire pourra, avant la fin de découverte, outre qu’elles constituent du CM2, partir en classe de découverte et, un dépaysement agréable et vivifiant pour qui plus est, à des tarifs particulièrement les élèves, bénéficient accessibles », rappelle aussi à leur réussite Jean-Claude ZylberCréer toutes scolaire. Détendus, oxyfajn, directeur des les conditions pour génés, les enfants travacances et du toufaciliter la réalisation vaillent plus volontiers, risme à la Ville. Au du projet se concentrent mieux et travers du service des reviendront avec plein séjours éducatifs, le des enseignants. de souvenirs à raconter directeur est responà leurs parents », avait ainsi confié Clau- sable de l’organisation des classes de dine Comellec, directrice de l’école des découverte. Mais, avec ses collaboraGrésillons B. Comme ces deux classes, teurs, il travaille aussi en lien avec la 41 autres, soit plus de 900 enfants de 10 direction de l’enseignement et des ser- Le mot du maire Jacques bourgoin Conseiller général des Hauts-de-Seine La priorité ! La réussite de nos enfants M i-février, le conseil municipal votera le budget 2012 de la Ville – avec pour priorité notre jeunesse. Les classes de découverte, où partent tous les élèves des cours moyens, en sont un exemple. Un seul objectif nous anime pour ces classes de découverte, organisées en coopération étroite avec l’Éducation nationale : l’épanouissement de tous nos jeunes par la découverte d’autres régions, d’autres activités humaines, l’apprentissage de l’autonomie. Toutes et tous peuvent partir grâce au quotient familial. La Ville prend à sa charge de 60 à 90 % du coût de chaque séjour. D’où le juste choix budgétaire d’y consacrer plus de 800 000 euros par an, auquel il convient d’ajouter 2 millions 460 mille euros en investissement, ces trois dernières années, pour rénover nos centres des Gets, de Ceillac et de Ménilles. L’organisation de classes de découverte participe de l’action que nous menons pour la réussite des enfants et des jeunes comme l’éveil culturel ou sportif, les études dirigées, les centres de loisirs et de vacances, la restauration municipale, le projet de réussite éducative… Nous consacrons à ces actions plus de 24 millions par an : près de 25 % du budget de fonctionnement. Et nous sommes fiers que le développement de la ville nous donne encore les moyens de ces choix politiques. Fiers mais très inquiets de la charge sévère menée par le gouvernement à l’encontre des finances communales : réforme de la taxe professionnelle, baisse de la dotation globale de fonctionnement, péréquation sans critères sociaux. L’État veut nous prendre 5 millions en 2012. Gennevilliers ne se laissera pas faire et se rassemblera, lors du conseil municipal du 15 février prochain, pour défendre les moyens de sa politique solidaire. février 2012 > 19 classe découverte La découverte de l’allemand Depuis octobre 2011 et jusqu’au mois d’avril, Steffi, jeune locutrice de langue allemande, accompagne les classes de découverte sur leur lieu de séjour, à Ceillac et aux Gets. Cette expérience novatrice s’inscrit dans la politique d’ouverture sur la pratique de l’allemand, engagée par la Ville depuis 2009. Présente auprès des enfants, au cours de leurs activités sportives et autres, Steffi intervient également pendant certaines heures de cours, avec l’objectif de familiariser les jeunes à la langue et la culture germanique. Elle est l’une des quatre locutrices – trois allemandes et une anglaise – habilitées par l’Éducation nationale, et actuellement présentes dans sept écoles élémentaires de la ville et bientôt au sein de plusieurs maisons de l’enfance. ◗ Le séjour à partir 79 euros. Si le coût réel d’un séjour par enfant se situe entre 800 et 1 000 euros pour la Ville, la participation financière demandée à la famille varie de 79 à 351 euros. La somme est établie sur le calcul du quotient familial. vices scolaires. Les classes de découpection académique de circonscription, verte s’appuient sur un travail partenarial leur autorité qui gère les attributions des entre la Ville, l’Éducation nationale et la séjours. caisse des écoles. « Elles sont un temps fort de la scolarité des enfants, ce qui implique un investissement maximum de Activités sur mesure tous », insiste Jean-Claude Zylberfajn. Le principe des classes de découverte Aucun détail, en effet, ne doit être laissé s’appuie sur une répartition des tâches : à l’improvisation. « Une rigueur qui garan- contenu pédagogique pour l’Éducation tit le bon déroulement des séjours nationale, organisation, logistique et animation pour la et la sécurité des Ville. Pour ce faire, enfants. » Cette exiTout élève peut, e l l e r e c r u t e d e s gence répond égaleavant la fin du CM2, équipes d’animateurs ment à une stricte partir en classe diplômés. Titulaires réglementation admide découverte. d u B a f a , i l s nistrative de la part a s s i s t e r o n t l e s des inspections académiques des Hauts-de-Seine et du enseignants sur place. L’un d’eux département d’accueil. Au mois de juin, devra, en outre, disposer du diplôme les écoles prennent connaissance du d’assistant sanitaire. La candidature d’étudiants se destinant aux métiers de planning des classes de découverte prél’éducation est privilégiée. C’est aussi la vues pour l’année scolaire suivante. Dès le mois de septembre, les établisse- réservation des moyens de transports. ments intéressés se tournent vers l’ins- « Par souci de sécurité, tous les trajets 20 > février 2012 vers les centres s’effectuent par le train », précise Vincent Rousselet, responsable du service des séjours éducatifs. Un coordinateur des classes de découverte accompagne directement l’enseignant dans la construction du projet, notamment sur les aspects logistiques. C’est la tâche d’Akim Zeboudj. « Les enseignants me dressent leurs besoins et je m’efforce d’y répondre », explique-t-il. Il les informe des possibilités d’activités offertes par chaque site. Ceux qui l’ignorent apprennent ainsi qu’on peut pratiquer de l’escalade à Ceillac, de l’astronomie et du cirque à Ménilles, de la voile à l’île d’Arz. Envie de visiter une fromagerie et le musée des automates aux Gets ? De faire des balades en chiens de traîneau à Ceillac ? Pas de problème, Akim organisera sur mesure ces moments privilégiés en se chargeant de toutes les démarches auprès des associations, communes, sociétés, particuliers, etc. L’hiver, Il réserve les cours de ski. Il participe également à la rencontre avec les parents au moment de la présentation du projet. Des locaux plus agréables et adaptés Sur les sites également, le meilleur accueil est réservé aux enfants. Le service municipal gestionnaire des propriétés (Smape) a entrepris d’importants travaux de modernisation – électricité, isolation, chauffage, mobilier, cuisine, interview de PHILIPPE REYNAERT, directeur de l’école élémentaire Denis-Diderot B, au Luth. « Laisser partir les enfants les fait grandir » > Quels sont les effets d’un séjour en classe de découverte sur les enfants ? Ils sont extrêmement positifs. Sortir du quartier pour voir autre chose est déjà, en soi, énorme. Durant le séjour, l’apprentissage de l’autonomie et des règles de vie en collectivité, la possibilité de pratiquer des activités nouvelles font grandir les enfants. Ils sont plus réceptifs. Les enseignants voient leurs élèves sous un autre jour, et réciproquement. Les enfants les plus durs s’apaisent et les plus timides se révèlent. C’est riche d’enseignements pour nous. Les classes de découverte : effets positifs garantis sur les élèves. > Les parents sont-ils conscients de tous ces apports positifs ? Oui, dans la grande majorité des cas. L’objectif étant d’emmener 100 % de nos élèves, nous mettons tout en œuvre, par le dialogue, pour lever les réticences chez quelques parents. Sauf contre-indication médicale, l’état de santé de l’enfant ou un régime alimentaire spécifique ne sont pas de nature à l’empêcher de partir, car nous avons des protocoles adaptés, sur place. Quant à la question financière, nous trouvons toujours une solution. Je dis aux parents d’imaginer la déception de leur gamin sachant qu’il restera à l’école alors que toute sa classe construit le projet depuis des semaines. Ses copains emmagasineront des souvenirs formidables ensemble. Quel décalage à leur retour… sanitaires – depuis 2009, à Ceillac et aux Gets. Dans ce dernier, une extension a même permis d’agrandir la salle à manger. « Nous proposons des locaux plus agréables et adaptés, répondant parfaitement aux normes des classes de découverte, explique Jean-Paul Delouche, responsable du Smape. Les deux centres ont été informatisés et disposent chacun de trois postes d’ordinateurs équipés d’Internet. » Ce sera au tour du château de Ménilles, courant 2012. Le Smape gère également l’achat et la maintenance des équipements pédagogiques tels les appareils photo, les jumelles, les skis, les combinaisons, casques, lunettes, mis à disposition des enfants sur place. À la demande de l’Éducation nationale, la présence des classes de CM1 augmente. À partir de 2012-2013, elles constitueront 100 % des départs. L’objectif, renforcer les apports amenés par le contenu éducatif des séjours, et la dynamique du groupe au sein de la classe de cours moyen. Ce début février voit le départ de cinq nouvelles classes à la montagne. Au programme, neige, ski, école et bonne humeur. Parmi elles, une CLIS (classe pour l’inclusion scolaire), pour que les classes de découverte n’oublient personne. • Frédéric Lombard > Vous partez le 3 février aux Gets avec une classe de CE2/CM1. Quel est le menu du séjour ? Nous avons un fil rouge ou plutôt blanc, la découverte de la vie en milieu montagnard, des habitants, de la faune et de la flore. Il y aura du ski bien sûr avec sept séances, une balade-découverte en raquettes, la visite du musée de la musique mécanique, celle du vieux village des Gets et d’une fromagerie. La continuité pédagogique est assurée avec trois heures de classe environ par jour, au chalet. Nous lirons un roman en rapport avec la montagne. Grâce à l’informatique, nous confectionnerons un journal électronique avec des photos des enfants. Il sera envoyé à l’école DenisDiderot, imprimé et affiché sur la grille pour les parents. février 2012 > 21 Un emploi avant de se former 12 stagiaires ation suivent une form geurs. voya conducteur de Depuis cinq ans, le Plie relaie les formations « Passerelle Entreprise » de la Région, à raison de quatre formations par an dans des secteurs qui recrutent. À la grande satisfaction des centres de formation, des entreprises et des demandeurs d’emploi. Ces derniers bénéficient d’une promesse d’embauche avant d’entrer en formation. L es quatre stagiaires, Brahim, Haroun, Marc et Nabil, entrent en piste sur le plateau de manœuvres du centre de formation EFR (École de formation routière) dans des autocars flambant neufs, sous la direction de la formatrice Odette Rocher qui cède bientôt la place à son collègue David Schafer. De novembre 2011 à mars 2012, douze stagiaires vont profiter de cette formation conducteur de voyageurs, en vue de l’obtention du titre professionnel Ctriv (Conducteur de transport routier interurbain de voyageurs). Il s’agit d’une des formations « Passerelle Entreprise » mise en place par le Plie (Plan local pour l’insertion et l’emploi) de Gennevilliers et financée par le 22 > février 2012 Conseil régional d’Ile-de-France. En janvier, un autre groupe a achevé une formation d’agent de sécurité tandis qu’en février, ce sont quinze stagiaires qui seront prêts à retrouver l’emploi dans des métiers administratifs. Le Plie organise environ quatre formations par an, les prochains secteurs d’activités concernés devant être la restauration, la sécurité, l’aide à domicile et le transport de voyageurs, des secteurs qui ont d’importants besoins de recrutement. Cerner les besoins Depuis 2007, le Plie a relayé neuf formations de ce type pour 101 stagiaires dans des secteurs aussi variés que la grande distribution, les travaux publics, le transport, la sécurité et l’administratif. Le Plie, et plus particulièrement ses chargés de mission Saïd Rabia et Jules Sire, assure l’ingénierie de ces actions de formation : cerner les besoins en recrutement des entreprises, en informer les structures dédiées à l’emploi (Mission locale, Espace insertion, Boutique club emploi, Pôle emploi) afin qu’elles trouvent des candidats demandeurs d’emploi, recevoir les candidats et leur faire passer des tests, organiser les entretiens avec les entreprises qui recrutent, passer la commande à la Région, assurer la régulation pendant la formation entre les stagiaires, les centres de formation et les entreprises. Les centres de formation postulent sur appel d’offres auprès de la Région. « L’important, indique Jules Sire, est de constituer un groupe d’au moins dix stagiaires, nombre nécessaire au montage d’une formation, et que les entreprises s’engagent en amont car elles recrutent témoignages • sofian bahouss, stagiaire, « Par le biais de Pôle emploi, j’ai pu suivre une formation de conducteur de voyageurs au début de l’année dernière chez EFR. Avant, j’étais chauffeur-livreur en intérim. Cette formation était la première que je suivais. Cela a été impeccable. J’ai été bien soutenu et accompagné par les gens du Plie, Saïd et Jules. J’ai eu un CDD de huit mois chez Open Tour. En ce moment, je suis au chômage. J’attends le début de la saison touristique pour postuler à nouveau chez Open Tour. » • Thierry Olland, secrétaire général de la société Torann France, gardiennage, sécurité et protection. les stagiaires avant la formation. Le Plie est en quelque sorte facilitateur du retour à l’emploi en faisant respecter les engagements des stagiaires et des entreprises. » « Pour ma part, j’ai fait un vrai choix de formation », confie Nabil El Moukdad qui participe à la formation de conducteur. Âgé de 23 ans et titulaire d’un BTS négociation relations clients, il s’est vite rendu compte que ce domaine ne l’intéressait 62 % de retour à l’emploi pas. Il a trouvé cette formation On perçoit l’intérêt pour les demandeurs “Passerelle Entreprise” par le biais de la d’emploi puisque ces formations, de Mission locale. « Tout se passe très bien, quatre mois maximum, débouchent sur avoue-t-il. Je suis déjà recruté par Open une qualification profesTour. » Les entreprises de sionnelle et sur un transport (Open Tour, « Le Plie est emploi, CDI ou CDD d’au en quelque sorte Savac, Veolia) viennent moins six mois. Quant d’ailleurs voir leurs stafacilitateur du retour giaires au centre EFR. Le aux entreprises, elles ne à l’emploi. » paient pas la formation, et groupe actuel de douze peuvent jauger leurs stagiaires d’EFR est âgé futurs salariés au cours des deux stages de 21 à 52 ans. À l’issue de la formation, qu’ils effectuent chez elles en cours de ils passeront un examen final d’une formation. La formation comprend trois semaine avant un stage en entreprise de principaux modules : attitudes et com- trois semaines. Le taux de réussite à portements en milieu professionnel, cette épreuve ultime avoisine les 90 %. professionnalisation technique et mise « Dans ce domaine du transport, celui qui en situation par des stages. Parmi cette veut s’en sortir peut s’en sortir », assure centaine de stagiaires, on a observé 62 % Odette du haut de son expérience. • Jean-Michel Masqué de retour à l’emploi. « Nous souhaitons maîtriser notre recrutement dans un secteur d’activité qui a de gros besoins mais souffre d’un défaut d’image. Nous avions déposé 40 postes à Pôle emploi mais nous n’avons que 12 stagiaires en ce moment. Nous avons créé notre propre centre de formation, Asgarth Consultants, qui travaille en partenariat avec le Greta sur les formations « Passerelle Entreprise » en assurant la partie métier. Nos salariés sont forcément titulaires du certificat de qualification professionnelle agent prévention sécurité. Le Plie nous apporte les candidats et s’implique beaucoup tout au long de la formation. » • Yaffa Guez-Lemberg, conseillère en formation continue Greta 92 Nord. « La relation de partenariat tripartite entre les deux centres de formation, le Greta pour la partie remise à niveau et remédiation et Asgarth pour la partie professionnelle, et le Plie a été intéressante à l’occasion de cette formation d’agent de sécurité. Il y a eu une bonne entente et une bonne collaboration. Car une formation Passerelle se distingue des autres formations dans la mesure où, pour les stagiaires, souvent très éloignés de l’emploi, tout doit être parfaitement transparent et fluide. Nos stagiaires ont été assidus du début à la fin et ont tous obtenu leur certificat de qualification professionnelle. » février 2012 > 23 Économie top métiers 92 Du 9 au 11 février, au Cnit La Défense, la 7e édition du forum des métiers et de la rencontre professionnelle s’adresse principalement aux jeunes de 13 à 20 ans. Ce forum permet d’aller à la rencontre de 800 métiers et 1 800 professionnels. D’ores et déjà, le site topmetier. hauts-de-seine.net propose aux jeunes internautes de préparer leur visite avec le programme complet et les horaires de la manifestation, et la possibilité d’imprimer leur badge d’entrée. Le site propose également un accès à près de 400 fiches métiers et de nombreux portraits vidéo de professionnels qui parlent de leur métier. Témoignages Lycée Galilée : objectif entreprises Comme chaque année à la même époque, les 900 élèves en formation technique au lycée Galilée sollicitent le concours des entreprises, afin que celles-ci versent leur taxe d’apprentissage au lycée lui permettant de moderniser son matériel. F évrier, c’est la période où les entreprises ont la possibilité de verser tout ou partie de leur taxe d’apprentissage aux établissements d’enseignement de leur choix, le montant de leur subvention pouvant atteindre 71 % des sommes dues au titre de la taxe. Il est également possible de subventionner un établissement par cession de matériel. Cette année, le lycée compte s’équiper d’une plateforme de recyclage des matières plastiques. Il a également besoin de nouveaux outillages de plasturgie et de logiciels de simulation. Le versement se fait soit à un organisme collecteur, en indiquant l’affectation choisie. Lycée Galilée, lycée des métiers de la chimie et de la plasturgie 79, avenue Chandon 92230 Gennevilliers ; soit par chèque bancaire ou postal à l’ordre de l’agent comptable du lycée Galilée. Le versement doit être effectué avant le 29 février. > Contacts Correspondants pour les versements : Mme Sophie Serisay, chef de travaux STI ; M. D. Abadie, chef de travaux STL. Tél. 01 47 33 30 20. partenariat À l’occasion de son 30e anniversaire, la Mission locale recherche le témoignage de personnes inscrites dans les années 80 et 90. > Renseignements auprès de Stéphane Chevalier, au 01 41 21 40 20. Crèche d’entreprises Des places sont encore disponibles dans la crèche interentreprises Les Petits chaperons rouges, installée dans le bâtiment “ Le Delage ” au 34-40, rue Henri-Barbusse. La structure propose un accueil régulier, occasionnel ou d’urgence, de 7 h 30 à 19 h 30. > Renseignements au 01 41 40 35 03. Plaquette éco Pour mieux appréhender le dynamisme économique du territoire communal et connaître les grands projets mis en œuvre pour accompagner les entreprises dans leurs activités, le service économique de la Ville édite une plaquette, « Votre entreprise dans les Hauts-deSeine ». Elle est téléchargeable sur le site Internet de la ville. Recrutés par La Poste Suite à une rencontre, à l’automne dernier, entre le maire de Gennevilliers et la direction départementale de La Poste, un partenariat a été signé entre La Poste et la Mission locale pour favoriser l’emploi en insertion de jeunes Gennevillois. C’est ainsi que le 14 décembre dernier a été organisée une journée d’information et de recrutement. Trente candidats se sont présentés, 15 personnes ont fait les tests, 11 ont été reçues et 8 ont été recrutées, dont 7 Gennevillois, principalement âgés de moins de 26 ans. Ces contrats d’insertion à l’emploi à durée déterminée sont sur des postes de postiers dans le département des Hauts-de-Seine. Ils ont démarré le 29 décembre dernier. 24 > février 2012 N°222 Gennevilliers Magazine en FéVRier ❤ LE COUP DE CŒUR Les nouveaux enfants du rock > Samedi 11 février, à 15 heures, au Tamanoir. Encore du rock ! Hé oui, les enfants, la musique de vos parents existait déjà il y a bien longtemps, juste après les dinosaures, en gros. Armés jusqu’aux dents (de lait) de mini-guitares électriques, de batterie de poche, de claviers d’enfant, de toucan sifflet, The Wackids racontent le rock aux plus petits – de 3 à 10 ans – en interprétant des standards de Ray Charles aux White Stripes, en passant par les Beatles, les Rolling Stones, AC/DC. The Wackids sur scène, c’est un peu comme si la maîtresse portait des jeans déchirés en nous dictant le plus beau des poèmes : « I love rock’n roll ». Les parents, eux, se rappelleront leur adolescence chevelue. • Martine chaymotty 27, avenue Lucette-Mazalaigue. Réservations au 01 40 85 64 55. le régal de l’ absurde P.27 trophées jeunes talents P.29 café bavard d’hiver P.31 février 2012 > 25 en janvier Du 2 au 9 février danse « Une lente mastication », pièce chorégraphique de Myriam Gourfink, au théâtre de Gennevilliers. Les 2 et 9, à 19 h 30 ; les 3, 4, 6 et 8, à 20 h 30 ; le 5, à 15 heures. vendredi 3 février Ansary ; de l’humour, avec les vies antérieures de Paulette et la veillée d’objetologie ; de la chanson avec Alain Paulo ; du théâtre avec l’intégrale de la pièce « Effroyables jardins » de Michel Quint, interprété par le comédien André Salzet. chanson acoustique. À 21 heures, au Tamanoir. Histoires et comptines « Racontines, au fil des saisons ». Des histoires et des comptines racontées aux tout-petits et à leurs parents, par les bibliothécaires et discothécaires. À 10 h 30, à la bibliothèque RobertDoisneau. Das EFX, hip-hop US. À 21 heures, au Tamanoir. Musique café bavard d’hiver Concert Beethoven janvier 2012 concert exposition de Cyrille Brégère, illustrateur. À 18 h 15, au cinéma Jean-Vigo. 26 > samedi 4 février Mrs Good, concert Avec les musiciens du conservatoire et les danseuses de l’école municipale de danse. ludiques aux plus sérieux. Réservation conseillée au 01 40 85 64 61. À 18 h, à l’amphithéâtre de la bibliothèque FrançoisRabelais. rencontres philosophiques « Palette », À 18 h 30, à la MDC. avec Chirine El exposition réalisée par Exploradôme. À la bibliothèque R.-Doisneau. Exposition Vernissage de Élisa Point et Gérard Courant Contes, dernier jour « Un monde d’illusions », À 18 h 30, à la MDC. Chanson et cinéma Au départ, douze chansons choisies dans l’univers d’Élisa Point, en duo avec Léonard Lasry. À l’arrivée, un trésor d’images éparpillées et recomposées par Gérard Courant, qui a réalisé un montage d’après des extraits de films. Une célébration de l’indicible désir et la modernité des années soixante à retrouver, comme un secret perdu. Empañadas, tartes et vin chilien. À 19 heures, à l’auditorium du conservatoire E.-Varèse. Entrée libre. rencontre-débat « Sciences et illusions, esprit critique, es-tu là ?», avec Denis Caroti, professeur de sciences physiques. Comment faire ses choix en connaissance de cause ? Comment réagir face au flot d’informations que nous recevons chaque jour ? faire la différence entre science et pseudoscience. Connaître les risques de dérives, les dangers en matière de santé. Utiliser un outillage critique allant des plus Le théâtre est-il une invention occidentale ? Avec François Jullien, philosophe et sinologue. En regard du spectacle chorégraphique, « Une lente mastication » de Myriam Gourfink. À 17 h 30, au Théâtre de Gennevilliers. lundi 6 février université populaire Crise des institutions et VI République Conférence de Roger Martelli. À 20 h 30, à la MDC. Danse Portes ouvertes Cours classiques, de 17 heures à 20 h 15, à la MDC. Contemporain, de 17 h à 18 heures, au gymnase Joliot-Curie. mardi 7 février club de lecture « Tranches de vies » Rendez-vous N°222 Gennevilliers Magazine convivial autour de récits de vie. Échanges animés par Serge Cabrol, de la revue « Encres vagabondes ». À 18 h 30, à la bibliothèque FrançoisRabelais. Danse Portes ouvertes Éveil, de 16 h 30 à 17 h 15, au gymnase Joliot-Curie. Jazz, de 18 heures à 21 h 30, à la MDC. Jeudi 9 février Danse > Du 2 au 9 février, au Théâtre de Gennevilliers. La chorégraphe Myriam Gourfink exposition « Un monde d’illusions », réalisée par Exploradôme. À la bibliothèque François-Rabelais. Portes ouvertes mercredi 8 février La qualité de mouvement Contemporain De 19 heures à 20 h 15, au gymnase Joliot-Curie. vendredi 10 février trouve dans le yoga la grammaire de sa recherche : le souffle, la concentration, la sensation, qui servent à l’écriture de la danse, mais aussi à sa masticationdigestion par les danseurs afin de pouvoir en restituer la saveur. Ainsi pour sa nouvelle pièce, « Une lente mastication », le parcours des dix danseurs s’effectue au millimètre, sur une musique de Kasper T. Toeplitz, et l’on se demande comment l’énergie s’écoule, comment l’équilibre de ces lenteur et suspension extrêmes est possible, jusqu’aux limites. Un approfondissement du geste dansé, de la qualité de mouvement. > « Une lente mastication », au Théâtre de Gennevilliers. 41, avenue des Grésillons. Réservations au 01 41 32 26 26 et sur www. theatre2gennevilliers.com concert Le régal de l’absurde Ateliers scientifiques Pour poursuivre l’exposition « Un monde d’illusions », les animateurs d’Exploradôme proposent à une quinzaine de participants de réaliser un objet utilisant un principe d’optique : un thaumatrope ou un kaléidoscope. Réservation recommandée au 01 40 85 64 66. À 14 h 30 et 16 heures, à l’espace jeunesse de la bibliothèque FrançoisRabelais. Danse Portes ouvertes Jazz, de 13 h 55 à 15 h 55, à la MDC. Pointes, de 16 heures à 17 h 15, à la MDC. Ina-Ich, rock français. À 21 heures, au Tamanoir. cabaret littéraire Le régal de l’absurde Donner du sens au nonsens… et du non-sens au presque sens… Vous suivez ? Lectures par Hélène Lanscotte, de la compagnie la Voie des livres. À 20 heures, à la bibliothèque Robert-Doisneau. > Vendredi 10 février, à la bibliothèque Robert-Doisneau. Donner du sens au non-sens… et du non-sens au presque sens… Vous nous suivez ? Au cours de ce cabaret littéraire et avec Hélène Lanscotte, de la Compagnie la Voie des livres, on va se faire du bien et entendre de réjouissantes langues d’écrivains qui critiquent notre quotidien et le non-sens de la vie : Lewis Caroll, Raymond Queneau, Henri Michaux, Jacques Rebotier, Christophe Tarkos, Slawomir Mrozek. Si tous ces hommes de l’absurde montrent des aberrations, c’est pour faire réagir la raison. Et ça ne peut pas faire de mal. > Cabaret littéraire « Le régal de l’absurde ». À 20 heures. Espace Grésillons, 28, rue Paul-VaillantCouturier. Entrée libre sur réservations au 01 40 85 60 37. janvier 2012 > 27 N°222 en février Gennevilliers Magazine Cinéma Jean-Vigo, tous les films du 1er au 28 février 1, rue Pierre-et-Marie-CurieBandes-annonces : www.ville-gennevilliers.fr 1er au 7 février La Vérité si je mens ! 3 Take Shelter (V.O) Les Acacias (V.O) Cheburashka et ses amis 8 au 14 février Zarafa Sweetgrass (V.O) La Poursuite infernale (V.O) Sherlock Holmes 2 : Jeux d’ombres 15 au 21 février Jeudi 2 Ven 3 18h•20h30 20h30 18h 20h30 18h15 Mer 8 14h30•16h30 18h30 20h30 Jeudi 9 Ven 10 18h30•20h30 18h30•20h30 18h30 20h30 14h30•18h 20h30 20h30 18h zarafa 22 AU 28 février Mer 22 Jeudi 23 Les papas du dimanche 16h15•20h30 20h30 millenium Les hommes qui n’aimaient pas les femmes félins the descendants (V.O) 14h30•17h30 14h30•18h 18h 20h30 14h30 14h30 14h30 18h15 18h15•20h30 20h45 Et si on vivait tous ensemble ? La source des femmes Sam 4 14h•16h15 18h30•21h 16h15•18h30 21h 14h Dim 5 14h•16h15 18h30•20h45 16h15 18h30•20h30 14h Sam 11 14h30•16h30 21h 18h30 14h•16h20 18h40•21h Mer 15 Jeudi 16 Ven 17 14h30•18h35 18h15•20h30 20h30 20h45 16h45•20h30 18h 18h30 20h15 14h30•16h30 18h30 18h30 Café de Flore 28 > Mer 1er 14h30 17h•20h30 16h15•18h30 18h30 Ciné-goûter 14h30 Sam 18 18h30•21h 14h•16h Lun 6 Mar 7 18h•20h30 18h•20h30 20h30 18h30 18h 20h30 Dim 12 Lun 13 Mar 14 14h•16h•18h 18h30 18h30 20h30 18h45 14h•16h30 20h45 20h30 18h15 20h15 18h•20h30 20h30 Dim 19 14h•18h15 20h30 16h15 Lun 20 Mar 21 14h30•20h30 20h30 20h30 14h30•18h15 14h•16h•21h 14h•16h•18h 14h30•18h15 14h30•18h15 Ven 24 Sam 25 14h30•18h30 14h•18h•21h 20h30 Dim 26 Lun 27 Mar 28 14h30•18h30 20h30 14h•16h•18h 18h30•20h30 18h 18h15•21h 14h30•20h30 18h 14h•16h 16h•21h 14h 16h•20h30 14h30 18h15 14h30 20h45 Film du mois Une certaine idée du cinéma Sweetgrass La Poursuite infernale De Lucien Castaing-Taylor et Illisa Barbash (2010). VO. Un ranch du Montana, État de l’extrême nord-ouest des États-Unis, bien connu pour la rareté de sa population (moins d’un million d’habitants pour une superficie égale aux trois quarts de la France), ses plaines enneigées, ses vallées verdoyantes, ses lacs, ses montagnes Rocheuses et ses moutons, donc. Ou ce qu’il en reste. Illisa Barbash et Lucien CastaingTaylor se sont attachés aux pas d’une ultime transhumance, environ 250 km, à pieds, à cheval et en mouton, pour rejoindre les alpages estivaux. > à voir Du 8 au 14 février De John Ford (1946). VO. Après le meurtre de son frère cadet, Wyatt Earp (Henry Fonda), anciennement shérif de Dodge City, endosse à nouveau cette fonction à Tombstone. Si l’identité des coupables ne fait pas de doute (les sinistres Clanton), le défaut de preuves oblige à la passivité, et les frères Earp s’intègrent dans la communauté. Doc Holliday (Victor Mature), régnant jusque-là en maître sur la ville, et la charmante Clementine Carter (Cathy Downs) font leur apparition tandis que l’inéluctable affrontement d’OK Corral se prépare… > à voir Mardi 14 février, à 20 h 15, en présence de Marcos Uzal, critique, enseignant et écrivain de cinéma. janvier 2012 Lauréat des trophées jeunes talents, Youssef Mzzi, jeune humoriste, se produira le 9 mars à la MDC. Trophées jeunes talents du 1er février au 15 avril Décrochez les étoiles ! Jeunes artistes, à vos projets ! La deuxième session des trophées jeunes talents démarre le 1er février. Des bourses sont offertes aux lauréats, avec la possibilité de se produire à la salle des fêtes, en première partie d’un artiste. D ans la Grèce Antique, le mot talent appartient au vocabulaire des poids et des monnaies. Dans l’ancien français, il appartient à celui du désir et de la volonté, avant de prendre le sens de capacité et d’aptitude. Vous êtes jeune (de 15 à 30 ans), déterminé, énergique, passionné d’expression artistique ? Porteur d’un projet, vous êtes prêt à le défendre, à vous faire connaître ? Et si les trophées « jeunes talents » vous donnaient le coup de pouce nécessaire, vous faisaient basculer dans le monde du possible… La première édition 2010-2011 a récompensé quatre lauréats ; la deuxième session, qui s’ouvre le 1er février, est sur la même lancée et récompensera de jeunes créateurs en offrant des bourses de 500, 1 000 et 1 500 euros. Des dons plutôt bienvenus qui rajoutent du beurre dans les épinards, permettant d’acheter du matériel, financer des enregistrements, produire un spectacle… Grâce aux trophées, votre futur a de l’avenir ! N’importe quel projet peut être présenté, seul ou en groupe. Une fois votre projet ficelé, il vous faudra passer devant un jury *. « Un jury qui n’est pas un tribunal, précise Gonéry Libouban, directeur de la culture. Avant cette étape, des rencontres Trophées, mode d’emploi Maison du développement culturel, 16, rue Julien-Mocquard. Tél. 01 40 85 60 92. Les dossiers sont téléchargeables sur le site de la Ville : http: //www. ville-gennevilliers.fr/culture/ evenement/trophees-jeunestalents/ Date limite : 16 avril. Réunion du jury : mi-juin. ont lieu plusieurs fois avec le candidat, lequel ne fait pas que remplir un dossier. À la présentation du projet, c’est à nous de sentir l’énergie déployée, la détermination sans faille. Notre écoute est toujours bienveillante. Nous sommes là pour aider. Il y a plein de jeunes artistes qui vivent à Gennevilliers. On les incite pour qu’ils nous sollicitent ! À nous de repérer ces pépites. » Si les « pépites » des premiers trophées – Louise Jallu, bandonéoniste ; Fayçal Hiba, créateur d’images sur le Web ; Félix Moulin, rockeur ; Youssef Mzzi, humoriste – ont séduit en individuel, les groupes sont les bienvenus. Des élèves d’un collège qui désirent monter une pièce de Molière, des danseurs de hiphop qui veulent créer un spectacle, des chanteurs qui sont prêts à casser la baraque… tous les jeunes talents sont à montrer. Celui de Youssef Mzzi, jeune humoriste, est à découvrir bientôt. Il se produit, le 9 mars prochain, sur la scène de la Maison du développement culturel. • Martine Chaymotty * Composé de représentants des directions de la culture et de la jeunesse, de l’adjointe au maire déléguée à la culture, du conseiller municipal délégué à la jeunesse. février 2012 > 29 Exposition du 7 au 11 février Phénomènes visuels Théâtre Mercredi 15 février, à la MDC Une tragédie musicale T L’exposition, « Un monde d’illusions », conçue par Exploradôme, a des objectifs bien définis : comprendre les phénomènes de la vision et le fonctionnement du système visuel humain. Elle a pour but aussi d’émerveiller et de susciter la curiosité du jeune public. C’est sous la forme d’une bande dessinée que l’histoire commence avec deux enfants, Clara et Luc, partis explorer un manoir abandonné, la Demeure des illusions… Au cours de leur périple, ils rencontrent nombre d’illusions à n’y rien comprendre. Quelle histoire ! Pour prolonger l’expo, des ateliers scientifiques sont proposés aux enfants avec une maquette d’œil démontable et des panneaux présentant une grande diversité d’illusions : optico-géométriques, de mouvement, de contraste, de formes subjectives, de formes doubles. La seconde partie est consacrée à la construction d’un objet employant un principe optique. Le thaumatrope, par exemple, qui utilise le phénomène de persistance rétinienne, et le kaléidoscope, qui fonctionne selon des réflexions multiples. > Ateliers scientifiques Mercredi 8 février, à 14 h 30 et 16 heures, à l’espace jeunesse de la bibliothèque François-Rabelais. Inscriptions au 01 40 85 64 61. 30 > février 2012 héâtrale, cette soirée « Produits frais », qui invite la Compagnie 21.29.7 et la pièce « Sans », conçue et mise en scène par Olivia Sabran. « Sans » est une tragédie musicale qui parcourt le désir et le sentiment amoureux d’une femme homosexuelle. Tragédie, car le désir ne s’y apprivoise pas sans mal ; musicale, car on y entend des chansons. À travers plusieurs histoires et personnages, c’est finalement la même personne, multiple, que l’on retrouve dans des situations qui se suivent et se répondent. Les héroïnes passent de la séduction à la désillusion, de la rage au calme. Pour créer ce spectacle, Olivia Sabran a élaboré un scénario. « Il y a d’abord eu des images muettes, explique-t-elle, des corps empêchés, heurtés, immobilisés, silencieux, déso- rientés, dans l’impossibilité de traduire leur désir pour l’autre. Ces images muettes ont fait naître des scènes de vie plus sociales, moins primaires, d’où la parole pouvait surgir. Les textes sont issus de poèmes de Fabrice Melquiot, d’extraits de pièces de Shakespeare, de la fameuse scène du balcon de “ Cyrano de Bergerac ” d’Edmond Rostand. » Cela se traduit dans l’espace et le déroulement du temps par une expression très physique, corporelle, d’où la danse. Au-dessus de la scène, circulaire, une musicienne sera installée sur un trapèze. Le public, lui, est placé face à des choix : il peut rester debout ou s’asseoir sur des gradins. « Sans », par la Compagnie 21.29.7. A 20 h 30. Entrée libre. Réservations recommandées au 01 40 85 60 92. > Exposition du 16 janvier au 14 mars De l’or dans les doigts Cyrille Brégère sait tout faire. Et ça rime. Des pochettes de cd, des aquarelles, des illustrations pour une bio de Mozart, une BD sur Bob Marley, des décors pour des courts-métrages et des pubs, un lustre monumental, des rénovations de boutiques, des toiles peintes à l’acrylique au pistolet, des animations 2D… Mais où trouve-t-il le temps d’être aussi batteur de rock ? Mystère… Pour se convaincre du talent de ce Gennevillois aux facettes multiples, rendezvous à l’exposition, « Palette », qu’il présente à la Maison du Développement Culturel. > à la MDC, 16, rue Julien-Mocquard. Café bavard d’hiver vendredi 3 février Entrez, les artistes Les vies antérieures de Paulette, la veillée d’objetologie à l’abri des frimas, blottis à la MDC, ce café bavard d’hiver nous fait découvrir quatre spectacles de la saison V de Culture à domicile. Faites votre choix. Théâtre > « Effroyables jardins » de Michel Quint, avec André Salzet. Un haut fonctionnaire détestait, enfant, les pitreries de son père. Mais un jour, son cousin lui raconte comment, avec ce père, ils sont entrés dans la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale. Seul sur scène, le comédien André Salzet donne littéralement vie à ses personnages et parvient à tenir le public en haleine, entre rires et larmes. Pièce en version intégrale. Contes > Chirine El Ansary Chirine El Ansary, qui a passé son enfance au Caire, est plus qu’une conteuse : c’est une envoûteuse. Elle garde les images, les gestes, les odeurs, et insuffle un supplément d’âme à ses contes adaptés des Mille et une Nuits. concerts en février, au Tamanoir L’oreille est hardie Hip-hop US, chanson acoustique, rock français, ce mois-ci, au Tamanoir, de jolies sources musicales coulent dans nos oreilles. Vendredi 3 février. Issu de l’âge d’or du hip-hop américain, le style Das EFX est unique. C’est avec leur premier album, sorti en 1992, que les deux compères de Das EFX créent une révolution en proposant un rap ultrarapide posé sur des rythmes de James Brown. Ils sont depuis restés fidèles à leurs valeurs, prônant un « real hip-hop ». Samedi 4 février. Un programme 100 % sans jus. Comprenez sans électricité. En collaboration avec l’association tempo, le Tamanoir accueille une nouvelle session de « Cabaret Désinvolt’ Bah les watts ! » et invite Mrs Good. Des harmonies vocales surprenantes, des moustaches et des chevelures déconcertantes, des mélodies ciselées, les quatre garçons de Mrs Good lorgnent du côté des 60’s-70’s et nous guident vers des mondes oniriques étranges. Pour se faire une idée, un premier album à écouter, « Woman Of Many Dreams ». Vendredi 10 février. Une meneuse de groupe asiatique au charisme troublant, une pochette de premier album qui marque les esprits, Ina-Ich s’est vite construit une réputation d’OVNI dans le milieu musical. KimThuy Nguyen, pianiste de formation classique et également accordeuse de piano, fait cohabiter des titres enragés avec des ballades mélancoliques et des comptines émouvantes. Nouvel album : « L’Année du Tigre ». > Concerts à 21 heures. 27, avenue Lucette-Mazalaigue. Tél. 01 47 98 03 63. Ina-Ich Humour > Les vies antérieures de Paulette, la veillée d’objetologie avec Marie-Aude Thiel. Paulette est objetologue, elle sait faire parler les objets. En se concentrant sur vos objets les plus usuels – une théière, un pot de confiture… –, elle va vous en apprendre sur eux et sur… vous-même ! Chanson Vacances au Portugal Alain Paulo chante pour les enfants mais aussi pour leurs parents. Il convoque les mélodies qui l’ont bercé et d’autres influences, comme ces soupçons d’accent brésilien, pour un voyage musical plein de tendresse. > > À 18 h 30, à la MDC, 16, rue Julien-Mocquard. Entrée libre. Réservation conseillée au 01 40 85 60 92. février 2012 > 31 Les bibliothèques se livrent à vous ts 7 200 adhéren ans sont inscrits d es. les bibliothèqu Riches de leurs collections de livres, revues, CD, cédéroms et DVD, les trois bibliothèques de la Ville ont su élargir leur offre au rythme des nouvelles pratiques culturelles et du développement de nouveaux supports. Avec toujours le souci de s’adresser à tous les publics et de promouvoir la lecture. P ousser la porte d’une bibliothèque n’est pas toujours chose évidente. Ainsi, Nadia reconnaît volontiers que, sans ses enfants, elle n’aurait jamais franchi celle de l’Espace Grésillons. « J’habite à deux pas, mais j’éprouvais une certaine timidité à y entrer. Par chance, mes enfants, dès leur plus jeune âge, ont été très demandeurs de livres ; alors je me suis lancée, pour eux, parce que je suis convaincue de l’importance de disposer de tels espaces. Depuis, je viens régulièrement pour emprunter un CD ou lire un magazine.» Le mercredi après-midi, Sandra, 15 ans, et ses deux copines, élèves de second ont, elles, pris l’habitude de travailler dans la salle de 32 > février 2012 lecture de la bibliothèque FrançoisRabelais : « On fait nos devoirs et nous avons accès à Internet dans l’espace multimédia. C’est pratique et sympa, on est aussi plus tranquille que chez nous. » En effet, les trois bibliothèques de la ville, François-Rabelais, RobertDoisneau aux Grésillons et AndréMalraux au Luth – laquelle rejoindra le futur centre social et culturel AiméCésaire –, sont d’abord de formidables lieux ressources, ouverts à tous les genres et gratuits. Enfants, ados, parents, adultes, chacun peut feuilleter ou emprunter des livres (210 000), BD, romans, polars, guides touristiques ; mais aussi des livres pratiques. Cette diversification des supports comprend aussi une large offre de revues (170), la mise à disposition de la presse quotidienne, d’hebdomadaires et de mensuels ; un catalogue de 21 000 cd et audiolivres, 1 200 cédéroms. Une offre qui s’est aussi diversifiée en fonction des demandes des usagers. un foisonnement d’initiatives Le rayonnement des bibliothèques dépasse aujourd’hui largement le cadre de leurs murs. « Très tôt, il nous a semblé important d’aller à la rencontre du public et de ne pas se contenter d’attendre qu’il vienne à nous », explique Catherine Borie, directrice de ces équipements culturels. Cette ouverture sur l’extérieur n’a rien sacrifié à l’exigence, comme le prouvent les nombreuses actions mises en place depuis plus de vingt ans. Les bibliothèques de rue ; le plan lecture, qui a permis aux enseignants et bibliothé- témoignages • Valérie Monfort, professeur de français, lycée Galilée. Un fonds riche de 2 000 dvd. caires d’associer leurs compétences ; des actions en direction des crèches, afin que les livres soient intégrés dès le plus jeune âge dans les activités quotidiennes. Puis, plus récemment, la mise en place des « Racontines » pour les enfants de 0 à 3 ans, qui associent histoire et chansons ; de « Lis-moi une histoire », pour les 2-5 ans ; du prix littéraire des enfants. Sans oublier les dispositifs Lire au collège et Projet lycée qui favorisent la venue d’auteurs contemporains dans les établissements scolaires, les lectures de textes par des acteurs, des expositions, des rencontres, des mini- concerts, des clubs de lecture. Ce foisonnement d’initiatives témoigne d’une volonté politique portée par le souci d’un égal accès à la culture pour tous ; mais aussi de la passion d’une équipe de professionnels, bibliothécaires, discothécaires, attentifs aux évolutions de leur secteur. « Si la mission des bibliothécaires est bien de défendre le livre et la littérature, il est indispensable de prendre en compte les nouvelles technologies de l’information ainsi que les pratiques culturelles actuelles », conclut Catherine Borie. D’où une réflexion engagée sur la mise en place d’un portail sur Internet qui mettrait à disposition des adhére n t s u n e o f f re numérique complémentaire, à l’image du service « médiat h è q u e numérique », accessible d e p u i s décembre dernier. • Fabienne Dagouat Le succès de la médiathèque numérique Trois semaines après l’installation des rayons de DVD à la bibliothèque François-Rabelais, 562 personnes avaient déjà emprunté 841 films. Rien d’étonnant, le service, très attendu, a démarré avec un fonds neuf de près de 2 000 films. Les films pour enfants, 220 titres, ont connu une rupture quasi immédiate, si bien qu’il est question de doubler le nombre d’œuvres mises à leur disposition. Cette modernisation a même eu un effet levier. Les titres pour les plus jeunes, placés près du coin « enfant » de la discothèque, ont augmenté l’emprunt de l’ensemble des CD musicaux, tandis que 163 nouveaux adhérents se sont inscrits. Quant à l’accès à la VOD, vidéo à la demande via Internet, grâce à un code fourni par la bibliothèque, ce service a déjà intéressé une centaine de personnes. « Organisé depuis huit ans, en étroite collaboration avec la bibliothèque FrançoisRabelais, le projet lycée s’adresse, chaque année, à une classe de seconde. Après une première discussion, avec les élèves, autour de la lecture, nous rencontrons deux bibliothécaires qui leur présentent une dizaine de livres, dans lesquels tous les genres sont abordés. Ils font ensuite leur choix. Deux semaines plus tard, j’organise une table ronde, au lycée, en demi-groupe, en présence des bibliothécaires, pour que chacun s’exprime sur ce qu’il a lu. Cette initiative, répétée trois fois dans l’année, s’avère très enrichissante et permet une approche moins scolaire et plus personnelle du livre. » • Pascale Chéno, responsable de la discothèque. « La discothèque FrançoisRabelais compte 1 207 adhérents, soit 29 % des emprunts sur cette structure. Nous disposons d’un fonds musical particulièrement riche, notamment en musiques du monde, et notre public est très éclectique. Notre mission consiste aussi à accueillir des classes, travailler avec les autres structures culturelles, organiser des rendez-vous thématiques. Nous avons de l’ambition pour notre public et nous devons rester curieux, d’autant que les discothèques sont appelées à évoluer sous l’effet de nouvelles pratiques musicales. » • Frédéric Prétot, responsable du pôle multimédia. « Les bibliothèques qui disposent, à ce jour, de quatorze postes multimédias à FrançoisRabelais et six à RobertDoisneau, pour environ 500 inscrits en 2011, se sont peu à peu adaptées à la demande des usagers. Parmi les services proposés : le catalogue des bibliothèques ; l’accès à de nombreux cédéroms en réseaux, la consultation de logiciels et de sites Web d’autoformation ; en bureautique, l’accès à un compte personnel pour sauvegarder ses propres fichiers ; et des ateliers d’initiation multimédias. L’avenir, c’est la réflexion engagée autour de la création d’un portail électronique consultable à distance et donnant accès à de nombreuses ressources sur Internet. » février 2012 > 33 alisation : é r e d le p Un exem ue pédagogiq x Agnettes. u a e t la p le u routière, a é it r u c é s e d Prendre son quartier en main Espaces verts, jeux, rencontres festives, amélioration d’accueil à l’école… Les réalisations et animations choisies par les habitants se multiplient. Rassemblés au sein des conseils de quartiers, ces groupes de Gennevillois volontaires participent, au côté des élus, à l’affectation des budgets des quartiers alloués depuis l’an dernier par la Ville. N ous avons choisi, au sein de la commission aménagement, visé par le conseil de quartier, des jeux pour les enfants jusque 6 ans, dans le square NotreDame-de-Fatima, explique Sonia Blanc, membre habitante du conseil de quartier du Luth. Et pour ce faire, naturellement, nous avons consulté la population. Les mamans du quartier voulaient que le square soit amélioré avec plus de sécurité pour les petits. » Pour réaliser ces souhaits, le conseil de quartier a puisé dans le budget participatif 2010 non consommé, et celui de 2011, soit 28 400 euros, pour remplacer des jeux à ressort, les bancs et la fontaine. Au cours de l’année 2011, quinze réalisations, financées par les budgets 34 > février 2012 participatifs, ont vu le jour. « Les budgets participatifs, c’est aujourd’hui concret et les réalisations confirment d’une part un vrai travail de tous mais aussi le respect de l’intérêt général », se félicite Arielle Vermillet-Parry, adjointe au maire à la vie démocratique et citoyenne. « L’intérêt de ces budgets, souligne, Bruno Hervouet, chargé de mission Vie démocratique à la Ville, d’un montant global de 490 000 euros, c’est de permettre aux habitants de codécider, de participer aux choix faits notamment dans l’espace public, la Ville orientant, pour sa part, les autres réalisations, celles de plus grande envergure. » Quinze réalisations concoctées par les habitants Après les orientations décidées par le bureau, examinées par les commissions au terme de nombreuses discussions et enquêtes d’opinion, les pistes ont été présentées, l’an passé, en réunion plénière du conseil de quartier. Les réalisations ont été effectives au bout de quelques mois ou d’une année. Ainsi, aux Chevrins, le conseil de quartier s’est axé sur la voirie. Nouvelles signalisations, aménagement de la circulation automobile en zone 30, réfection de carrefour, de trottoirs, places de stationnement handicapés et, dans l’avenir, un terrain multisport. Au Fossé-de-l’Aumône, on a choisi un aménagement paysager, bientôt visible, rues de la Couture-d’Auxerre et Hector-Berlioz, ainsi que des abris pour les écoles. Aux Agnettes, on s’enorgueillit d’un spectaculaire plateau pédagogique de sécurité routière, qui a poussé à étendre l’action à la signalisation aux abords des oiseaux de bonheur L’inventaire visuel et auditif et l’étude du biotope, accomplis par la Ligue pour la protection des oiseaux, livré en début d’année, permettra de définir l’implantation de nouveaux nichoirs, en 2012. Ils s’ajouteront aux 213 installés par le service des espaces verts, depuis le printemps dernier. De nouveaux arbustes, fournissant une alimentation et un abri plus adaptés aux oiseaux, seront également plantés. Collecte des sapins J eux pour les enfants dans la Coulée verte. Opérations réalisées À titre indicatif, les grandes opérations réalisées dans le cadre des budgets participatifs : Aux Chevrins, zone 30 : 94 000 euros ; au Luth, les jeux du square Notre-Dame-de-Fatima, 22 400 euros ; aux Agnettes, piste cyclable : 64 000 euros ; signalisation : 38 000 euros ; à Chandon-Brenu, jeux dans la coulée verte : 45 000 euros ; au Village, travaux maternelle Aguado : 40 000 euros ; mobilier urbain : 8 500 euros ; au Fosséde-l’Aumône, travaux à l’école PaulLangevin : 22 000 euros ; aux Grésillons : travaux rue Georges : 32 000 euros ; remplacements d’enrobés : 16 700 euros. nettoiement des voies Réunion du comité de quartier de la Cité-Jardin. écoles. Aux Grésillons, on a amélioré placette et square. Au Luth, on a décidé de la réfection d’aires de jeux et de lieux de rencontres ; au Village, d’un abri pour l’école et des zones protégées pendant les entrées et sorties scolaires quotidiennes. À Chandon Brenu Sévines, une aire de jeux pour les 2-8 ans a fait son apparition le long de la coulée verte, près du gymnase Edouard-Vaillant. Quant à l’animation, elle n’est pas en reste : repas de quartier, rassemblement ludique et créatif pour les fêtes de fin d’année, balcons fleuris, bal costumé pour les enfants, événements sportifs ont ponctué l’agenda des Gennevillois. Un apprentissage du choix public Pour faire tous ces choix d’utilité publique, les habitants ont dû se former au nouveau processus de démocratie participative. Faut-il plusieurs petites opérations, sachant, par exemple, qu’un banc peut coûter entre 700 et 4 000 euros, ou bien concentrer plus audacieu- 2,5 tonnes de sapins de Noël ont été ramassées au cours du mois de janvier. Compostés, ils deviennent un complément pour enrichir la terre. Broyés, ils sont tranformés en copeaux de bois venant « habiller » les pieds des arbustes et massifs. sement son action ? Accompagnés par les agents de développement local des antennes de quartier, ses menbres du conseil de quartier pour deux ans, inscrits dans les commissions animation ou aménagement, se sont familiarisés au montage financier, aux règlements, aux contraintes techniques. Ils ont aussi dû évaluer les dysfonctionnements, adopter une logique de projet. • Gwénaël le Morzellec Investissement et fonctionnement Dans chaque quartier, la part investissement du budget (aménagement pérenne de proximité) comprend un socle commun de 40 000 euros, auquel s’ajoute une majoration de 5 euros par habitant. Pour la part fonctionnement (animation), le socle est de 5 000 euros, additionné de 1 e par habitant. Les projets d’aménagement bénéficient d’un suivi technique des services de la Ville avec architecte, jardiniers, etc. Chacune de ces réalisations sera bientôt signalée par un panneau. Des opérations de nettoiement approfondi, qui consistent en un nettoyage mécanique et manuel des voies dans leur totalité (chaussées, caniveaux et trottoirs), en l’absence de véhicules en stationnement, sont réalisées chaque année par la Ville. Les opérations sont programmées par semestre. Pour permettre leur bon déroulement, le stationnement est temporairement interdit. Au planning de février : mercredi 8, les rues Georges-Corète et de la Sablière, aux Grésillons ; mercredi 22, les rues Brenu et Emile-Zola, quartier Chandon-Brenu. Les encombrants La collecte des objets encombrants s’effectue le premier lundi de chaque mois, dès 6 heures du matin, sur l’ensemble de la ville. On peut déposer les déchets occasionnels, notamment les biens d’équipements ménagers usagers : les mobiliers, matelas, appareils électroménagers, les emballages volumineux d’équipements ménagers, les cartons. > Passages : les 6 février et 5 mars. Renseignements : Gennevilliers Propreté, tél. 01 40 85 60 10. Ordures ménagères La collecte se fait deux fois par semaine. Secteur ouest (Luth, Fossé-del’Aumône, Chevrins/Cité-Jardin, Agnettes) : immeubles : les lundis, mercredis et vendredis ; maisons : les lundis et vendredis ; emballages : le jeudi. Secteur est (Chandon-Brenu, Sévines, zone industrielle, Grésillons, Village) : immeubles : les mardis, jeudis et samedis ; maisons : les mardis et samedis ; emballages : le mercredi. Seuls les dépôts en conteneurs sont collectés. février 2012 > 35 Le top du tri Depuis bientôt deux ans, la Ville met en place des bornes enterrées dans l’habitat collectif. Basé sur l’apport volontaire de proximité, ce principe s’inscrit dans une politique d’optimisation de la collecte sélective et de maîtrise des coûts. Du balai ! Tous les jours, la ville est nettoyée, briquée, balayée, des places aux impasses, des trottoirs aux venelles. Et comme balayer une ville n’est pas une mince affaire, le service Gennevilliers Propreté est équipé de différents véhicules et compte 16 chauffeurs qui travaillent en trois postes de 5 heures à 20 heures chaque jour. La commune a ainsi à son actif un véhicule balayeur de 2 m3 pour balayer tous les jours. Récemment, elle a renouvelé deux aspiratrices compactes pour feuilles sur voiries utilisées notamment pour le nettoyage en fin de marchés. En outre, elle s’est équipée cet été d’un microbalayeur d’1 m3 qui lui permet de balayer les trottoirs toute la journée. Qui plus est, ce véhicule léger est équipé de lame de déneigement. Enfin, en ce début d’année, la Ville s’est équipée en location-maintenance d’une balayeuse de 5 m3 sur châssis poids lourd pour les voiries importantes, notamment la zone industrielle (avenues Marcel-Paul, du Général-de-Gaulle…). Il s’agit d’une grosse machine d’intervention munie d’un système de laveuse-saleuse. L a Ville compte actuellement sept bornes enterrées pour les ordures ménagères, sept pour les multimatériaux et treize pour le verre. La mise en place des bornes enterrées pour la collecte des déchets se poursuit bien. Fin novembre a été implanté à l’angle HenriBarbusse/Georges-Thoretton un îlot de trois bornes : une borne d’ordures ménagères, une de multimatériaux (tri sélectif) et une de verre. Et d’ici à la fin de l’année il devrait y en avoir 70 de plus. La collecte se fait deux fois par semaine pour les bornes d’ordures ménagères, et une fois par semaine pour les bornes multimatériaux et pour le verre. Afin d’optimiser la collecte, la Ville va plus loin et a prévu d’installer, au cours de cette année, un système de télé- relève. Une sonde installée sur les bornes d’ordures ménagères et de multimatériaux indiquera le taux de remplissage de la borne, et les données seront transmises par ondes radio au service Gennevilliers Propreté, via une antenne installée sur la tour. Ce système permettra d’adapter au mieux les fréquences de collecte sur l’ensemble de la commune. À noter qu’actuellement sur l’ensemble de la ville non équipée de bornes, on collecte par an et par habitant 352 kg d’ord u r e s m é n a g è r e s , 2 0 kg d e multimatériaux et 7,5 kg de verre. Tandis qu’à la cité Jean-Moulin, par exemple, équipée de bornes, on collecte par an et par habitant 165 kg d’ordures ménagères, 33 kg de multimatériaux et 17 kg de verre. Avec les bornes, on trie mieux ! aménagement La fontaine a trouvé son lit Place Jean-Grandel, au Village, les tests de jets d’eau et de lumières de la future fontaine sèche, dont l’installation est prévue fin septembre, devraient être effectués en février ou mars. Sur la place en pleine rénovation, en même temps que la voie toute proche où passera le tramway, le local technique a été enterré dans une fosse de 3 m de profondeur. Il enferme un bloc informatique et mécanique, où commandes, pompes et éclairage ont été conçus par BLD WaterDesign, une entreprise d’Elancourt. Le système permet des variations de hauteur et de couleur, et d’intensités de jets infinies. Les bouches de 36 jets, avec un jet central plus puissant, affleureront le sol, sous les caillebotis, où l’on pourra 36 > février 2012 marcher, lorsque la fontaine sera sèche. Les jets très bas, en forme de chandelle, bien éclairés, pourront donner l’impression de flammes, par exemple. Les tests consisteront à sélectionner la programmation. Le plus délicat reste le réglage de l’émission d’eau, à la seconde près, afin que les jets jaillissent tous en même temps. D’un coût de 400 000 euros, la fontaine sèche s’arrêtera de fonctionner en fin de soirée, pour le confort des riverains, ou en cas de fort coup de vent, détecté par un anémomètre intégré. L’eau, en circuit fermé, sera filtrée et traitée pour éviter le développement des mousses. Et sera régulièrement régénérée pour compenser les pertes et l’évaporation. Parions qu’aux beaux jours, la place sera pleine d’enfants. Week-end Nantes à Samedi 5 2 t e 4 2 s r ma au programme Dimanche Visite guidée du quartier Feydeau relatant Visite libre des Machines de l’île de Nantes l’histoire du trafic d’esclaves et de l’atelier de création de ces et déjeuner. structures € 5 9 : is lo il v r monumentales. • Genne samedi 4 févrie u d ir rt a p à s n Balade en petit ts. Inscriptio Inscriptions nouveaux inscri x au é rv se re , train touristique. Le matin à la Maison du tourisme 45 € 1 : is lo il v e n n Demi-pension e 58, rue Pierre-Timbaud • Non G à partir du 11 février. 01 40 85 48 11 ou 48 12 s en centre-ville. n Inscriptio nibles 50 places dispo En partenariat avec Agir, Domaine du Village, Genn’Village, Maison du tourisme, Renaissance, Secours populaire, Unité Gavroche En garde, prêts, allez ! Ce premier commandement, toujours prononcé dans la langue de Molière sur toutes les pistes d’escrime du monde, montre que ce sport est ancré dans la tradition sportive française. Le club de Gennevilliers, section du CSMG, perpétue cette tradition dans une salle d’armes spécialement conçue pour la pratique de ce sport de combat à nul autre pareil. I ls sont quatre jeunes escrimeurs débutants à se retrouver dans la salle d’armes du gymnase Joliot-Curie, en ce lundi soir. Ils s’échauffent quelques minutes, sous la direction d’un des trois maîtres d’armes, Renaud Wiart, ancien membre de l’équipe de France de fleuret et aujourd’hui arbitre international (il a notamment arbitré la dernière finale des championnats du Monde de fleuret féminin par équipes), avant de décrocher leur arme pour quelques assauts. Au club de Gennevilliers, section du CSMG, on pratique le fleuret, arme d’entraînement et de convention (priorité est donnée au tireur qui déclenche l’attaque initiale). 38 > février 2012 L’escrime sportive telle qu’elle existe de nos jours comprend trois armes : le fleuret, l’épée et le sabre (voir encadré). Léo Zanardi, âgé de 8 ans, a essayé le rugby, avant de se tourner vers l’escrime qu’il a découverte au dernier Forum des associations. « Cela correspond mieux à son caractère, confie sa mère Valérie. Il est très assidu depuis le début de l’année. Je crois que ce sport lui apporte rigueur et discipline. » Le club gennevillois, qui existe depuis longtemps, compte cette saison une trentaine d’adhérents, plutôt des jeunes et des filles, même si quelques adultes continuent de pratiquer l’escrime à Joliot-Curie. Son président, Philippe Jégu, ancien directeur de l’école Henri-Wallon, a d’abord accompagné son fils Julien, avant de prendre des responsabilités de dirigeant. « On ne parvient guère à dépasser ce seuil de trente adhérents, analyse Philippe Jégu. Seraitce l’image de l’escrime qui ne serait pas populaire ? » Une grande tradition sportive française Pourtant, pratiquer l’escrime à Gennevilliers n’est pas prohibitif par rapport à d’autres clubs puisque la cotisation annuelle est de 135 euros pour les Gennevillois (150 euros pour le nonGennevillois). De surcroît, le club prête l’équipement, moyennant un chèque de caution de 160 euros. Par ailleurs, l’escrime est le sport qui a rapporté le plus de médailles à la France (115 au total) depuis le début de l’ère moderne des Trois armes et un équipement L’escrime sportive est un sport de combat opposant deux escrimeurs (ou tireurs) qui, à l’aide de leur arme, doivent toucher l’adversaire. Il existe trois armes dont les zones de touches et les règles diffèrent. L’épée est l’arme de duel. On peut toucher sur toute la surface du corps. Le premier qui touche marque un point. Si les deux tireurs se touchent en même temps, chacun des tireurs marque un point : c’est le coup double. Le fleuret, l’arme pratiquée à Gennevilliers, est l’arme d’études. Les touches sont portées par la pointe (ou estoc) seule et limitées au tronc. Léger et flexible, le fleuret est une arme de convention et de priorité. La dernière arme est le sabre, arme de pointe et de tranchant (ou taille). Au sabre, on peut toucher toute la surface du corps de l’adversaire au-dessus de la taille, y compris les bras et la tête. Les échanges sont rapides et spectaculaires. L’équipement est indispensable à la pratique de l’escrime. Il assure le maximum de protection. À Gennevilliers, cet équipement est prêté par le club. Jeux olympiques. Ces derniers sont d’ailleurs le moment de la plus grande médiatisation de ce sport. Flessel, Boisse, Riboud, Lamour, Touya ou Jeannet, sans parler du légendaire Christian d’Oriola, sont des noms qui parlent aux amateurs de sports. Sans oublier que le français est la langue internationale officielle de l’escrime. Pour mieux se faire connaître et promouvoir un sport de combat qui demande vitesse, précision, maîtrise et réflexe, le club organise régulièrement des séances d’initiation dans les écoles. Attaques, parades et ripostes Après les débutants, ce sont les jeunes confirmés qui s’élancent dans la salle d’armes du gymnase, spécialement équipée pour ce sport. Léa et Elora (pupilles 2e année) pensent déjà aux championnats départementaux de fin janvier. En 2010, Léa avait terminé première en individuel et Elora troisième. Le club pratique la compétition pour ses tireurs les plus motivés. Lucien Pérez, aujourd’hui âgé de 17 ans, a commencé l’escrime à 6 ans sur les traces de son frère qui lui a donné le virus. S’il a aussi pratiqué le tennis de table, Lucien est resté fidèle à l’escrime et essaie de venir s’entraîner une à deux fois par semaine malgré le temps que lui prennent ses études en Terminale S. « Ce qui m’a toujours plu, estime Lucien, c’est la technique et l’arme. Mais, en raison de mes études, je fais moins de compétition. » Alors que Julia, Kenza, Léa et Julien multiplient les assauts sur la piste, Elora suit ce qu’on appelle « la leçon d’armes ». Face au maître d’armes, elle apprend et répète les gestes techniques et les mouvements, les attaques, parades et ripostes qu’il faudra appliquer en com- bat presque sans réfléchir. Avec son amie Léa, Elora se prépare pour les prochaines compétitions. Toujours d’attaque ! • Jean-Michel Masqué Plus d’infos : www.csmgennevilliers.com ; courriel : [email protected] ; tél. 01 41 21 22 60. Créneaux d’entraînement les lundis, mercredis, vendredis, à partir de 18 heures, au gymnase Joliot-Curie. Inscriptions à partir de 6 ans. février 2012 > 39 Gymnastique rythmique Coupe loisirs Les 176 élèves loisirs de la section GR du CSMG présenteront, devant un jury de parents de professeurs, leurs enchaînements individuels, dimanche 12 février, à l’occasion de la Coupe loisirs organisée par le club. Les élèves de compétition (70) présenteront, quant à elles, leurs prestations par équipe en vue des compétitions par équipe qui commencent un mois après au niveau départemental. Mi-janvier, quatre jeunes filles du club représentaient Gennevilliers aux championnats de France individuels de Toulouse : Nora Ziani (Excellence, 13-14 ans), Inès Kouidri (Excellence, 15-16 ans), Aurore Leblond (Honneur, 17 ans et plus) et Sandy Robin (Nationale B, 17 ans et plus). Elles ont terminé entre la sixième et la dix-huitième place. > Coupe loisirs, dimanche 12 février, au gymnase Jean-Guimier, de 10 heures à 12 heures et de 14 h 30 à 16 h 30. les rendez-vous sportifs Samedi 4 Football Parc des Sévines • 10h30 : CSMG/Petits anges 7e ES • 14h : CSMG/Asnières Stade du Luth • 10h30 : ESG/LSO Colombes • 14h : Entente sportive gennevilloise/Levallois Basket Handisport Gymnase des Grésillons • 18h : CVHG/Berck Dimanche 5 Basket-ball Gymnase Joliot-Curie • 10h30 : GBC/SC Draveil (anciens) • 15h30 : GBC/AAE La Garenne-Colombes (seniors filles) Rugby Stade Claude-Luboz • 13h30 : CSMG/RAC Castelroussin (réserve) • 15h : CSMG/RAC Castelroussin (première) Mardi 7 Badminton Gymnase E.-Vaillant • 20h : CSMG 2/Montrouge Mercredi 8 Badminton Gymnase EdouardVaillant • 20h : CSMG 4/Suresnes • 20h : CSMG 5/Rueil Samedi 11 Football Parc des Sévines • 10h30 : CSMG/Olympique de Neuilly • 14h : CSMG/Courbevoie Sport • 15h15 : CSMG/Vexin USC (féminines) • 17h : CSMG/Suresnes 40 > février 2012 Stade du Luth • 16h : Entente sportive Stade du Luth • 13h30 : Entente sportive gennevilloise/Centre de Paris gennevilloise/Levallois • 15h30 : FC Luth 2/ Rueil-Malmaison Basket-ball Gymnase Joliot-Curie • 20h : GBC/Le Mans JALT (seniors-1) Futsal Gymnase Paul-Langevin • 16h30 : Gennevilliers Soccer/FC Pierrefitte Basket-ball Gymnase Joliot-Curie • 15h30 : GBC/Val-de-Seine (seniors filles) Roller-hockey Gymnase Anatole-France • 13h : Roller-hockey gennevillois/Caen (National 2) Dimanche 12 Football Parc des Sévines • 9h30 : Olympique gennevillois/Arcop Nanterre • 13h30 : CSMG/Clichy-surSeine US 2 • 15h30 : AS Fossé/ Bourg-la-Reine AS • 15h30 : FC Grésillons/ Enfants de Passy Rugby Stade Claude-Luboz • 10h : CSMG Rugby- Clichy/Champigny boucles (juniors) Mercredi 15 Badminton Gymnase E. - Vaillant • 20h : CSMG 3/Nanterre Dimanche 19 Rugby Stade Claude-Luboz • 13h30 : CSMG/Rennes Etudiants club (réserve) • 15h : CSMG/Rennes Etudiants club (première) Samedi 25 Futsal Gymnase Paul-Langevin • 16h30 : Gennevilliers Volley-ball Gymnase G.-Caillebotte • 18h : CSMG/CSM Puteaux Soccer/Franco-Portugais Clamart (féminines) Dimanche 26 Gymnastique rythmique Gymnase Jean-Guimier • 10h-16h30 : coupe loisirs Roller-hockey Gymnase Anatole-France • 13h-16h : Roller-hockey gennevillois/Rennes (National 2) Multisport Sports loisir Comme à toutes les vacances scolaires, le service municipal des sports a préparé un programme sportif d’initiation et de loisirs pour le jeune public gennevillois (11-18 ans). Du 20 au 24 février, la salle des fêtes est ouverte aux centres de loisirs primaires (de 13 h 30 à 14 h 30) et à tous les publics 11-18 ans (de 15 heures à 19 heures) pour des activités multisports (golf, BMX, circuit roulant, tir à l’arc) tandis que des animations et parcours gymniques se déroulent au gymnase Jean-Guimier ou au gymnase Guy-Môquet pour les 11-18 ans, de 14 heures à 19 heures. La seconde semaine, du 27 février au 2 mars, cela se passera pour les jeunes (11-18 ans) au gymnase Paul-Langevin, avec du futsal, à J.-Guimier ou G.-Môquet avec des parcours gymniques et au gymnase des Grésillons avec du basket. > Renseignements : 01 40 85 65 66. Athlétisme La meilleure façon de marcher D epuis fin septembre, la section athlétisme du CSMG a mis en place des créneaux (mercredi, à 18 heures, et dimanche, à 10 heures) pour la marche nordique, une activité athlétique qui associe sport-loisir et santé. Selon la Fédération française d’athlétisme qui a habilité cette discipline, « la marche nordique est une autre conception de la marche, beaucoup plus active. Son principe est très simple qui est d’accentuer le mouvement naturel des bras pendant la marche, et de propulser le corps vers l’avant, à l’aide de deux bâtons qui permettent d’aller plus vite et plus loin. Toute la partie supérieure du corps entre en action pendant la marche, et non seulement les membres inférieurs. » En marche nordique, la dépense d’énergie est accrue, le corps fournit plus d’efforts que dans la marche traditionnelle, le rythme de la marche est plus rapide et en même temps l’on se sent moins fatigué à la fin ! Comme la technicité est relativement simple, le plaisir de la pratique est présent dès le début, sans phase d’apprentissage fastidieuse. Pour ceux qui n’ont plus envie de courir, ce sport est recommandé médicalement. Aujourd’hui, une petite dizaine de personnes, encadrées par deux spécialistes, pratiquent la marche nordique à Gennevilliers, mais le club entend développer cette activité dans la Boucle nord en profitant des grands espaces de la coulée verte, des parcs des Sévines et des Chanteraines. Quelques sorties dans l’année sont envisagées dans d’autres sites adaptés de la région. Les rendez-vous Au parc des Sports le mercredi et le dimanche. Contact : 06 70 52 83 69. > Cotisation : 150 euros. Tennis Tournoi open seniors Ce tournoi open seniors du Tennis club de Gennevilliers se déroule tous les jours, du 9 au 26 février. Il s’agit d’un tournoi auquel tous les joueurs, femmes et hommes, peuvent participer en s’inscrivant directement au club-house du TCG dans le parc des Sévines, ou en contactant directement le juge-arbitre Bernard Pommier (06 80 13 50 55 ou [email protected]). Les deux vainqueurs et les demi-finalistes seront récompensés. Un prix du fair-play est également décerné. Par ailleurs, le club a relancé son challenge associatif pour faciliter l’intégration et l’implication des adhérents à la vie du TCG. Plus l’on participe aux activités et animations organisées par le club tout au long de l’année, plus l’on obtient de points et gagne des lots. Une façon conviviale d’impliquer un peu plus les adhérents dans la vie du club. > Renseignements : 01 40 85 18 79. février 2012 > 41 Le château de Gennevillers et son parc, au XVIII e siècle. 42 > février 2012 Le village surgit du passé Jusqu’au XXe siècle, l’histoire de Gennevilliers se fait essentiellement au village, même si d’autres quartiers continuent à grandir qui formeront la ville contemporaine. C’est cette histoire, qui se perd dans la nuit des temps et les lacunes historiographiques, que nous vous contons ici de manière parcellaire car elle est riche du tumulte et du silence des siècles. L ’histoire du Village se confond avec celle de Gennevilliers, embryon de la ville d’aujourd’hui. c’est ici, sur un point haut toutes proportions gardées (entre 28 et 29 mètres), à bonne distance (2 km en moyenne) de la Seine ravageuse et chemin d’invasion, que se sont rassemblés les premiers « Gennevillois » dont on ne trouve pourtant pas trace avant le Moyen Âge finissant. Loin des voies de circulation rural. Ce domaine rural aurait pu appartenir à l’époque mérovingienne (VIe-VIIe siècles) à un propriétaire d’origine franque du nom de Gane ou Gene. Mais l’évocation de sainte Geneviève (née à Nanterre vers 420 qui garde l’entrée de la presqu’île), qui figure toujours sur le blason de la ville, a longtemps fait croire que le nom de Gennevilliers viendrait de cette sainte Geneviève, héroïne nationale, ce qui n’est plus une hypothèse validée de nos jours. Cependant, en raison de découvertes archéologiques remontant aux époques D’un château à l’autre préhistoriques, gauloises et romaines à Il aurait bien existé, au Moyen Âge et à Nanterre, Asnières, au Mont Valérien, à l’emplacement de la mairie de 1863 qui a Suresnes, Puteaux et Argenteuil, on peut cédé la place depuis à l’école Edouardsupposer que le fond de la presqu’île dite Manet, un château de Gane détruit au XIVe de Gennevilliers n’est pas resté vierge de siècle que mentionnait en son temps présence humaine dans ces temps recu- (1754) l’historien du diocèse de Paris, lés. Mais la situation de ce territoire en l’abbé Lebeuf. Deux certitudes historiques cul-de-sac (des ponts ont été construits demeurent : l’appartenance du territoire très tardivement, le premier en 1832 de Gennevilliers à l’abbaye de Saint-Denis du Moyen Âge à la entre Gennevilliers et Argenteuil !) a isolé la Un quadrilatère formé Révolution, et l’érecville des grandes voies des rues de Saint-Denis tion du village en paroisse autonome de circulation nordau nord, Deslandes d’Asnières en 1302. ouest qui partaient de au sud, de Paris Pour l’historien et Paris vers Rouen ou à l’ouest et de la route journaliste Georges Dieppe. Les hommes y d’Épinay à l’est. Quiqueré, qui a tenu passaient, par les bacs pendant plus de 25 d’Asnières ou d’Argenteuil, plus qu’ils ne s’y arrêtaient. L’his- ans les pages d’histoire locale dans Gentoire du trésor des Agnettes (cf. GenMag, Mag, il s’agit de « la reconnaissance tardive n° 184, septembre 2008), cinq pièces d’or de la présence en ce lieu d’une communauté d’époque gallo-romaine découvertes humaine stable, par l’Église mais aussi par autour de 1960 et vendues aux enchères le pouvoir civil. » en 1978, tendrait à montrer l’ancienneté Sur ce vaste territoire agricole, soumis du peuplement ou du passage au bout de cette presqu’île. L’étymologie du nom Gennevilliers apporte quelques éclaircissements même si l’origine de ce nom n’est toujours pas certaine aux yeux des « Le Mariage de Figaro » derniers historiens qui ont étudié de près de Beaumarchais, a été joué le passé de notre ville. Villiers viendrait dans l’orangerie du château de sans trop de doute du gallo-romain Richelieu, le 27 septembre 1783. « villa » qui désigne alors un domaine 1783 aux aléas des guerres médiévales et des caprices du fleuve, une autre étape importante est marquée par la création de la capitainerie des chasses de la Varenne du Louvre sous Henri IV (1597) dans laquelle Gennevilliers est enclavée. C’est une nouvelle contrainte pour la vie paysanne qui se trouve encadrée par des ordonnances très strictes qui protègent plus le gibier que les cultures. Une nouvelle église est construite à la place de l’ancienne, dont elle intègre le clocher, et consacrée en 1665 en conservant le nom de sainte Marie-Madeleine. Un capitaine des chasses célèbre, le maréchal-duc de Richelieu, petit-neveu du fameux cardinal, fait bâtir un château en 1749 sur le flanc ouest du village. Après être passé entre les mains de plusieurs propriétaires et après la Révolution, le château n’est plus entretenu. Aujourd’hui, le collège Pasteur et la Cité-jardin occupent son emplacement et celui de son parc. Subsistent encore, à l’angle des rues Jean-Jaurès et Carnot, les vestiges des communs du château de Richelieu. Le village, autour de son église puis de sa mairie, est resté longtemps le cœur de Gennevilliers tandis que se développaient d’autres quartiers aux Grésillons ou à Villeneuve. La ferme de l’Horloge ou l’ancienne ferme du 22 de la rue Félicie témoignent encore du passé de ce quartier qui a connu depuis de nombreux réaménagements. Le Village entre fièrement dans l’avenir, avec le passage du nouveau tramway dans les mois à venir, ce qui reliera Gennevilliers et SaintDenis comme depuis des siècles… • Jean-Michel Masqué février 2012 > 43 Journée portes ouvertes au lycée Galilée Tout savoir sur les filières de formation Du CAP à la licence professionnelle, les débouchés, les offres d’emploi ... • Classe préparatoire aux grandes écoles post BTS (ATS) • Licence professionnelle de chimie et de plasturgie • BAC S ou ES • BTS chimie, biotechnologies, plasturgie • BAC professionnel plastiques et composites (en 3 ans) • BAC technologique STL : biotechnologies, • Secondes générales et technologiques physique chimie de laboratoire • CAP plastiques chaudronnés et composites • BAC technologique STI 2D : architecture • Section rugby et construction ; énergie et environnement Visite guidée des laboratoires et des espaces technologiques Rencontre avec les élèves et les enseignants Samedi 11 février 2012 Lycée Galilée Pôle d’excellence de 9 heures à 13 heures Lycée polyvalent des métiers de la chimie et de la plasturgie Etablissement public - Ministère de l’Education nationale 79, avenue Chandon - 92230 Gennevilliers Tél. 01 47 33 30 20 A3 Porte Ouverte 2012.indd 1 29/11/11 10:58 Santé Mineurs numéros utiles Passeport, carte d’identité et vaccinés Il vaut mieux prévenir que guérir, vieil adage datant du latin médiéval et qui ne prend pas une ride ! Le service des vaccinations organise, tous les mercredis, de 16 heures à 18h30, des séances de vaccinations gratuites. Pour protéger, avant tout. V éritable rempart contre les maladies, le vaccin ne date effectivement pas d’hier. C’est Edward Jenner qui, en 1798, dégaine le premier avec sa vaccination contre la variole. 1885 verra la consécration de Louis Pasteur avec le vaccin contre la rage. Depuis, l’eau a beaucoup coulé sous les ponts et les vaccins prennent toujours de vitesse les infections, nous protègent des maladies infectieuses, microbiennes, virales ou parasitaires. Le service des vaccinations réagit comme l’immunité face à un agent pathogène. C’est au sein du centre municipal de santé Daniel-Timsit, aux Grésillons (voir encadré), que sont organisées tous les mercredis, de 16 heures à 18h30, sur rendez-vous et après l’envoi de la convocation, des séances de vaccinations gratuites diphtérie-tétanos-polyomélite-coqueluche (DTPC) pour les enfants de 6 à 18 ans, qui sont obligatoires. Les deux injections du vaccin rougeole-oreillons-rubéole (ROR) restent fortement recommandées, surtout avant l’entrée des nourrissons en collectivité. « On peut d’ailleurs s’étonner que cette vaccination ne soit pas obligatoire, souligne Maryse Schlemer, secrétaire du service des vaccinations, sachant qu’une recrudescence de rougeole sévit chez les adultes, devenant vecteurs potentiels ! Devant la diminution du nombre de PMI et de pédiatres, les parents doivent se débrouiller eux-mêmes avec leur médecin Mémento Rappels obligatoires après le 1er rappel des 18 mois de l’enfant : • le 2e rappel à l’âge de 6 ans (DTP) ; • le 3e rappel à 11 ans (DTPC) ; • l e 4e rappel à 16 ans (DTP). Puis tous les dix ans à partir de 20 ans. (affaires civiles, rez de chaussée) 01 40 85 60 90 Naissances, mariages, décès (affaires civiles) 01 40 85 63 80 Aide au logement (5e étage) 01 40 85 62 76 Permis de construire (15e étage) 01 40 85 63 84 Centres de loisirs maternels traitant. On peut tout à fait faire vacciner son enfant chez un médecin, pour un départ en colonies de vacances, par exemple. Dans ce cas, une photocopie de la feuille du carnet de santé doit être obligatoirement transmise au service des vaccinations, afin de mettre à jour le suivi vaccinal de l’enfant. » En cas de retard ou d’interruption dans le calendrier, il n’est pas nécessaire de se faire injecter tous les vaccins. Le programme reprend au stade où il s’est arrêté sur le carnet de santé, et tient compte du nombre de doses manquantes et de l’âge de la personne. Le service vaccine près de 980 enfants par an. La demande est forte avant les départs en vacances, les stages en entreprises effectués par des collégiens ou lycéens, les jobs d’été. Il ne fonctionne pas pendant les vacances. Une attestation de vaccinations peut être adressée au domicile (pour les enfants à jour de leur dossier vaccinal). Enfin, on trouve tout de même, au rayon des rendez-vous manqués, un taux de 12 % sur l’année 2011. Indolence, négligence… Il reste que le vaccin, sorti quelques minutes avant l’injection pour qu’il soit moins froid, finit quelquefois à la poubelle… Au bout de trois rendezvous non excusés, les personnes ne sont plus acceptées dans les centres de santé municipaux. • Martine Chaymotty Du rendez-vous à l’injection La prise de rendez-vous s’effectue au service des vaccinations, situé au Relais assistantes maternelles, 9, rue Jean-Jaurès (se munir du carnet de santé pour établir un dossier), tél. 01 40 85 66 97. Les injections de vaccin sont réalisées par le docteur Simona Colas, au CMS Daniel-Timsit, 80, avenue Chandon, juste en face du lycée Galilée. Bus 140, arrêt “Brenu”. (7e étage) 01 40 85 64 47 Centres de loisirs primaires (7e étage) 01 40 85 65 37 Vacances 4-17 ans (7e étage) 01 40 85 65 46 Club « 11-14 » (8e étage) 01 40 85 65 58 Jeunesse (8e étage) 01 40 85 65 59 Conseil local de la jeunesse (parvis mairie) 01 40 85 65 68 Affaires scolaires (9e étage) 01 40 85 64 25 Activités sportives (8e étage) 01 40 85 65 70 Action sociale (rez-de-chaussée, CCAS) 01 40 85 65 96 Action sociale autonomie (rez-de-chaussée) 01 40 85 65 97 Coordination gérontologique 01 40 85 68 68 Quotient familial, inscriptions scolaires (démarcherie) 01 40 85 62 52 Vaccinations gratuites 01 40 85 66 97 Maison des sportifs 01 41 21 22 60 Pôle emploi 01 41 47 22 40 Plie 01 40 85 66 04 Boutique Club emploi 01 40 85 67 80 Mission locale 01 41 21 40 20 Circonscription vie sociale assistantes sociales 01 41 21 14 50 Maison du tourisme Otsi 01 40 85 48 11 OML 01 40 85 48 12 Déchèterie 93, rue des Cabœufs 01 46 17 01 64 février 2012 > 45 www.ville-gennevilliers.fr Les agents de QUartiers Accès à la médiathèque numérique, une offre de vidéo à la demande riche de 1300 programmes issus du catalogue d’Arte et de la collection UniversCiné Ce service est gratuit et accessible aux abonnés des bibliothèques de plus de 18 ans, ayant une carte de prêt en cours de validité. Au choix, 4 programmes à visionner par mois. > En un clic à partir de la page de la bibliothèque F.-Rabelais Inscriptions aux Trophées jeunes talents Sept agents de développement social et culturel relaient les informations auprès des habitants. Agnettes-Chevrins - Fossé-DE-l’aumône Chef de projet : Évelyne Bleux 01 40 85 48 51. Agnettes 1, rue Julien-Mocquard, Alexis Haouadeg, 01 40 85 48 50 ou 06 12 23 17 20. > > Chevrins Baya Mazri, 01 40 85 48 54 ou 06 34 46 38 87. Les jeunes de 15 à 30 ans sont invités à présenter leur projet artistique avant le 16 avril pour tenter de remporter l’un des 6 prix des trophées jeunes talents. > Fossé-de-l’Aumône Place Jules-Guesde, Le dossier d’inscription est disponible en ligne. Elise Courtas, 01 41 21 04 94 ou 06 21 11 27 48. > Rendez-vous dans l’actualité de la rubrique Culture Grésillons - Chandon-Brenu-Sévines A voir ou à revoir « A toi de jouer », la série du web Ce film relate l’aventure de trois jeunes débutants gennevillois qui partent à la découverte de la musique au conservatoire Edgar-Varèse. > Accès dans la rubrique GTV, la télé locale Les enfants de l’EMS en photos BMX, roller, vélo… les enfants de l’école municipale des sports se sont lancés dans des parcours de motricité lors de la fête de l’hiver, samedi 7 janvier. > Rendez-vous dans la photothèque Feuilletez le catalogue des vacances Agir genn montjan_Mise en page 1 16/12/11 10:13 Page1 Des séjours de vacances, de mai à décembre 2012, sont proposés par l’Association gennevilloise pour l’initiative des retraités. > Chef de projet : Géraldine Fauvel 01 40 85 60 41. > Grésillons 30-40, rue F.-Kovac, Laïla Melaz, 01 40 85 60 40 ou 06 23 16 52 22. > Chandon-Brenu-Sévines 13-15, rue Emile-Zola, Mélanie Boulet, 01 40 85 48 69 ou 06 09 63 34 62. Luth-Village Chef de projet : Sébastien Manier, 01 40 85 49 20. > Luth 7, avenue du Luth. Isabelle Nadal, 01 40 85 49 20 ou 06 12 23 15 06. > Village 2, rue Jean-Moulin, Malek Ghanem, 01 40 85 60 79 ou 06 18 66 38 22. Accès dans la rubrique Culture Votre publicité dans ✣ Diffusé chez tous vos clients résidentiels ou professionnels, distribué dans toutes les boîtes aux lettres. 01 55 69 31 00 [email protected] 46 > février 2012 Pharmacies de garde > mairie de gennevilliers services de santé Dimanche 5 février Mestiri, 221, boulevard Gallieni 92390 Villeneuve-la-Garenne. > Centres municipaux de santé Dimanche 12 février 3, rue de la Paix 80, avenue Chandon Galou, 6, rue Gérard-Philipe 92390 Villeneuve-la-Garenne. > Centre de planification et d’éducation familiale Dimanche 19 février 66, rue Pierre-Timbaud Motaouakkil, centre commercial, 22, avenue du Luth. > Espace santé-jeunes 66, rue Pierre-Timbaud Dimanche 4 mars Lacombe, 8, place Jules-Guesde. Urgences Sapeurs-pompiers 18 Service médical d’urgence 15 Samu social (numéro national gratuit) 115 Commissariat de police 01 40 85 14 31 Gendarmerie nationale 01 42 42 02 42 SOS médecins 92 01 47 07 77 77 SOS 92 (garde et 01 40 85 66 50 01 40 85 48 20 01 40 85 66 83 01 40 85 67 62 CDAG Dimanche 26 février Cougouliègne, 78, avenue Gabriel-Péri. > 01 40 85 66 66 Centre de dépistage anonyme et gratuit 01 40 85 48 20 Consultation médico psychologique 01 41 47 94 80 Vie libre 06 75 99 67 15 Drogues info service 0800 23 13 13 Centre Magellan (cure ambulatoire en alcoologie) 01 41 21 05 63 Sequanaciat (accueil, soins aux toxicomanes) 01 47 99 97 16 Siadpa (Service infirmier d’aide à domicile pour personnes âgées) 01 40 85 65 75 Hôpital Louis-Mourier 01 47 60 61 62 Hôpital Beaujon 01 40 87 50 00 urgences médicales) 01 46 03 77 44 Hôpital Max-Fourestier 01 47 69 65 65 Centre antipoison 01 40 05 48 48 Hôpital St-Jean 01 40 80 66 66 SOS suicide 01 40 50 34 34 Centre médical Chandon 01 47 98 79 35 Secours adolescents suicidaires 01 44 75 54 54 Allô Enfance maltraitée (24h/24) Écoute Enfance 92 119 (8h30/23h) 0800 00 92 92 Urgences dentaires 01 47 78 78 34 Femmes victimes de violences 92 (de 9h30 à 17h30) Violences conjugales femmes info services (de 7h30 à 23h30) 01 47 91 48 44 Les impôts Centre des finances publiques et trésorerie principale (1e étage) Impôts des entreprises (3 étage) e EDF (urgence/dépannage) 0810 333 092 GDF (urgence/dépannage) 0810 433 192 01 40 85 43 00 01 40 85 43 00 Les Marchés Une centaine de commerçants à votre service, cinq fois par semaine, de 8 h à 13 h. > mercredis et samedis. au Village 01 47 45 51 00 01 47 46 09 09 mardis, vendredis et dimanches. (identification tatouages) 01 49 37 54 54 au mini-marché du Luth parking du centre commercial, SPA 01 47 98 57 40 Vétérinaires à domicile (24h/24) > Fichier canin NAISSANCES ZBAIRI Abdallah – POGGI Abderrahmen – EGNY Abel – DIOP Abou-Bilal – HERBERT Adam – CAMARA Adama – MEYA Adel – GRICHI Adil – EGNY Amir – BOUMOUR Aya – BOUKIND Ayoub – OULGOD Ayyûb – BENREDJEM Bilel – TOURE Diaby – NADER Elias – ALAN Emir – ALAN Eren – IMAZATENE Gabriel – AGBOANOU Grace – NAÏT-BOUDA Hana-Aliya – EL MAJDOUB Hiba – ZERIG Hichem – ABED Imen – HADRAMI Imrane – MAAZOUZI Inaya – JOUET Issa – DIARA Jada – DAUMERGUE Jeanne – MEDINA PERES Julie – MERKOUZA Kahyss – KACEM FERREIRA Kamil – MOHAMED FELICIANNE Kenny-Brahim – DIMBAS Kimani – CHRISTON Kélhya – SEGHOUANE Lehna – OUDGHIRI Lina – MAHIOUS Lisa – ORENT Lucas – GHORAYEB Lyna – MAHIOUS Léna – MOKEDDEM Marwa – MAURER Marwan – AKOURRI Mayssa – ABDOU Maïedine – KENYA Maïssane – BRAHIM Meryl – ROUINI Nihel – DURIEZ Nina – EROGLU Nisa – MUTOMBO Noah –AZZAOUI Noralimane – ELLINE Oxen – CHARDON Paul – AGOUAOUI Rochdi – ALAASRI Sami – AÏT HACHA Samy – MADI Shayma – SOILIHI Taekedine – BUZENET Wadie – BOUMAIJL Yassir – KHABABA Zakarya. BELADJAL Sid Ahmed et ZAOUI Yasmina – BOUBAHRI Mohammed et HARNANE Samiha – BOULA Frédéric et SOILIHI HASSANI Niswat – CHOUGRADI Kamal et JEFFALI Najat – ELSHEWY Hosameldin et ES-SBIHI Sanae – GUEZOUI Madjid et RODONY Mylène – OUAREM Ali et BENRABIA Nacima. 39, avenue des Grésillons, 62, rue Pierre-Timbaud. SOS vétérinaires du 15 décembre au 15 janvier MARIAGES aux Grésillons 39 19 état civil lundis et jeudis de 15 h à 19 h. > DÉCÈS BAECKE épouse PANIER Jeanne – BRUGALIERES Marie-Thérèse – CLOUET Marcel – EMERY Jacqueline – ESNOL Pierre – FASSIN Germaine – HADDOUCHE Chaïb – JOLLY Roger – LE GUELLAUT Marguerite – NOTTELET Daniel – VOLLEREAU Michel – ZOUAOUI Louiza – CERDEIRA DO PIO Antonio – DUFRESNE Roland – GALASSI Liliane. février 2012 > 47 Les groupes du conseil municipal s’expriment… Groupe communiste, alternative citoyenne, républicain et parti de gauche De vrais moyens pour l’école publique L’école est au cœur d’un acharnement sans précédent. « Suppression de postes » est le maître mot d’un gouvernement sourd aux besoins et aux conséquences de ses choix dévas> Arielle tateurs. VermilletÉcole maternelle, remplaceParry ment, Rased, enseignement professionnel sont les cœurs de cible de ces suppressions programmées : 5 700 suppressions de postes d’enseignants dans le primaire. C’est une imposture de faire croire que l’école peut relever les défis qui lui sont posés avec moins de moyens. Les cadeaux fiscaux aux fortunes, l’enrichissement des banques qui empochent les intérêts d’une dette dont on nous rabat les oreilles, sont les vrais prédateurs. Ce n’est pas la dépense publique et sociale qui augmente, ce sont les intérêts de cette dette qui privent l’éducation au profit de la finance. La Banque centrale européenne, plutôt que renflouer les banques privées, doit financer à taux zéro les dépenses publiques et éducatives. À Gennevilliers, la Municipalité choisit de maintenir et développer ses efforts pour la réussite des enfants, des jeunes. C’est dès demain l’ouverture du « Fil continu », une structure pour qu’aucun jeune ne soit hors l’école même dans des moments de turbulence. C’est le départ de plusieurs centaines d’enfants en classe transplantée, l’occasion de découvrir et d’apprendre dans des conditions optimales. Nous sommes fiers de ces choix car nous les savons utiles aux Gennevillois. Les élus de notre groupe continueront à se battre pour les meilleures conditions de scolarisation et cela dès 2 ans, et seront au côté des parents et des enseignants pour le respect de ces exigences légitimes. 48 > février 2012 Élus socialistes et républicains La laïcité : un avenir commun Les fêtes sont passées. Ces dernières ont, pour une part de la population, une dimension religieuse et pour d’autres, domine surtout la possibilité de rencontres > Jacques familiales autour d’un bon Briffault repas. Même si la solitude existe dans nos villes, c’est un moment plus léger nous écartant momentanément des problèmes de la cité. Cette mise en parallèle, du fait religieux, dans le libre exercice de le pratiquer pour chacun sans que viennent s’appliquer des obligations pour les autres, tient à l’exercice de la loi de 1905 sur la laïcité qui garantit la liberté individuelle de la pratique religieuse tout en protégeant l’individu qui ne souhaite pas adhérer aux faits religieux. C’est l’aboutissement d’une histoire des idées qui prend au moins sa source dans les Lumières à l’exemple de Rousseau (écrivain et philosophe du XVIIIe siècle) construisant toute sa réflexion sur « l’homme naturel » qui est rendu perfectible par les institutions. Ainsi écarte-t-il l’idée de la « chute » originelle comme portée par tous de génération en génération. Adam et Ève sont présents dans les trois principales religions monothéistes pratiquées à ce jour dans notre pays. Il faut attendre Aristide Briand (né en 1862, mort en 1932, Nobel de la Paix en 1926) et Jean Jaurès pour faire adopter contre vents et marées la loi de 1905. Il faut être clair, cette loi fait partie des valeurs fondamentales, que l’on souhaite universalisantes. Elle participe des fondements de la pensée de gauche qui tend vers l’émancipation des hommes. C’est une des valeurs qui fondent le Parti socialiste. Être de gauche, socialiste, c’est respecter cet équilibre des droits de chacun tout en poursuivant une attention particulière à tout manquement pouvant porter préjudice à la liberté de s’exprimer, de créer, de vivre en homme libre de ses choix dans l’espace public dont nous avons la responsabilité en tant qu’élu(e)s. Europe Ecologie - Les Verts Contre la peur, la raison On ne sait pas encore quel « tsunami », « printemps arabe », « Sofitel », ou « crack boursier » nous attend en 2012, mais ce qui est à souhaiter, c’est que la peur ne se > Richard substitue pas à la raison en Merra ce moment de crise. Ce qui est à souhaiter, c’est que les urnes permettront de reprendre la main sur la dictature des marchés, tout en marginalisant les fossoyeurs de démocratie qui sont en embuscade. La peur est irrationnelle. Elle envahit, paralyse, insécurise. Elle est le ressort idéal qui permet les manipulations idéologiques qui font le succès des populistes. Ils l’utilisent pour construire une illusion de la « protection ». Pariant sur la subjectivité plus que sur l’intelligence, ils structurent une ligne politique construite sur la peur de l’autre, et le repli identitaire. Le mythe du chef protecteur, la fermeture des frontières, l’exclusion de celui qui ne nous ressemble pas reviennent en force. Alors, s’il faut convoquer le « roman national », rappelons que ce sont ces idéologies nauséabondes qui loin de nous sortir des crises ont plongé notre histoire dans les pires horreurs. Rappelons que c’est dans les moments où nous étions le plus fragilisés qu’elles ont été rendues possibles. Les écologistes ne crient pas avec les loups. Ils ont élaboré un programme qui sait organiser la « réindustrialisation », la « relocalisation », sur ce qui est pertinent économiquement, et écologiquement sans être en contradiction avec un projet européen. Car une politique moderne passera par les Etats Unis d’Europe, fondés sur la solidarité et munis d’institutions démocratiques. Une Europe des peuples repliés sur la nation serait incapable de prendre en compte les réalités de la mondialisation. Elle ne protégerait absolument pas ses citoyens. Les écologistes souhaitent en 2012 participer à dissiper les écrans de fumée pour que les électeurs ne soient pas des otages de la peur, mais qu’ils soient des acteurs politiques. Les contributions publiées dans ces pages n’engagent pas la rédaction de Gennevilliers Magazine Union des Gennevillois Défendons le service public Alors que des tournées de facteurs sont supprimées à Gennevilliers, il est bon de rappeler que la défense du service public en général est une priorité. En effet, même si l’on peut parfois lui reconnaître > Patrick quelques faiblesses, le service Théret public en France est une belle réussite. Mais il se trouve aujourd’hui confronté aux politiques de libéralisation et de privatisation. Il nous faut être vigilants et se mobiliser coûte que coûte. Cela implique, d’une part, de s’opposer à la marchandisation des besoins fondamentaux des personnes. D’autre part, de revendiquer le droit d’être traité comme un citoyen à part entière au lieu d’être assimilé à une cible commerciale. On voit bien que derrière la mise à mal du service public que nous connaissons actuellement, se dessine un projet de société, tout entier consacré au profit, dont ne nous voulons pas. Défendre le service public c’est se battre pour maintenir ses principes fondamentaux. Il fait une large place à la redistribution sociale et territoriale à travers ses principes : continuité et accessibilité des services rendus aux usagers, égalité de traitement, péréquation tarifaire, obligation de fourniture, souci de la qualité des prestations, minimisation des coûts pour la collectivité, etc. Les besoins fondamentaux de tous les individus doivent être satisfaits : telle est la conception qui fonde son utilité sociale. Le service public n’est donc pas simplement prestataire de biens et de services mais aussi producteur de lien social et de citoyenneté. Gennevilliers pour tous « Et comme l’espérance est violente »… Nous voilà entrés dans une année d’espoir et de luttes pour plus de justice, de liberté, d’égalité. Taoufik Halem, élu GPT, a annoncé qu’il adhérait aux Verts et décidait de rester > Isabelle conseiller municipal dans la Guichard majorité municipale. GPT regroupe depuis plus de 23 ans des citoyens libres de leurs opinions, de tous horizons, à gauche, militants associatifs, syndicalistes politiques et écologistes et nous avons été élus par les habitants pour mener une opposition de gauche constructive ! Nous regrettons son choix, d’autant que ceux qui auparavant ont cru être plus utiles en se situant dans cette majorité ont vite déchanté. Au conseil municipal, seul GPT émet critiques et propositions alternatives, rejoint par d’autres dans la ville. Dans sa tribune de GenMag, Taoufik parle de « points essentiels sur lesquels nous sommes en accord avec la majorité municipale. » GPT a toujours soutenu ce qui était de l’intérêt des Gennevillois, a fait avancer bien des sujets mais, sur des points essentiels, nous restons en désaccord : une démocratie sous contrôle (comme lors des Assises de la ville, malgré les interventions des habitants, seuls les projets portés au début par la mairie ont été retenus), le manque de transparence dans l’attribution des logements, les délégations de services publics, la gestion du personnel municipal, la participation au plan Anru avec la démolition de la moitié de la Cité rouge, la casse sans retour du marché des Grésillons, une conception de la sécurité illustrée par le couvre-feu au Luth et la présence policière massive tandis que la prévention n’a pas la place qu’il faudrait, l’absence d’une vraie politique de la jeunesse, le refus de soutenir les expulsés de l’avenue Marcel-Paul… jusqu’au double jeu qui consiste à s’opposer au travail du dimanche, sur le plan national et… à l’autoriser au niveau local avec l’ouverture des magasins des Chanteraines, tous les dimanches ! Nous continuerons à faire entendre ici une autre voix et à défendre nos convictions. [email protected] Rassemblement pour Gennevilliers , UMP L’année 2012 sera difficile Sans nul doute car la crise que nous traversons est la première cause de la dette de la France. Avant l’éclatement de la crise de 2008, la gestion des finances > Alain Cheïkh publiques par le gouvernement de Nicolas Sarkozy était en accord avec les règles européennes d’équilibre budgétaire. La crise a bien évidement radicalement changé la donne. Quand l’activité économique s’effondre, la dette augmente. Personne ne peut nier cette évidence statistique. D’ailleurs si le président de la République était seul responsable de l’augmentation de la dette, alors aucun pays n’aurait eu lui aussi à subir de dérapage de ses comptes publics. Car, dans le même temps, la dette espagnole de José-Luis Zapatero a augmenté de 30 %, celle des États-Unis de 30 % et celle de la Grande-Bretagne de 34 %. La France a donc mieux géré la crise que bien d’autres pays développés. Au grand dam de l’opposition. La plus grande part de la dette de la France est héritée de plus de 30 ans de laxisme budgétaire. Et c’est faire un contresens historique que de dire que Nicolas Sarkozy est le seul responsable du niveau de la dette française. Cela fait près de quarante ans (1975 est la dernière année où la France a voté un budget à l’équilibre) que la dette de notre pays augmente chaque année. Un rapport de la Cour des comptes de 2010 dit clairement qu’1/3 de nos déficits est lié à la crise et les 2/3 restants proviennent du déficit structurel de la France. C’est-à-dire les déficits accumulés depuis 1975. La vérité c’est que droite et gauche partagent cette responsabilité. Mais il est temps de réagir et d’agir face à cette crise, c’est là tout le sens du travail accompli par le président de la République et le gouvernement de François Fillon ainsi que de l’ensemble de la majorité présidentielle. février 2012 > 49 Les Conseillers municipaux délégués Jacques Bourgoin Maire de Gennevilliers, > Conseiller général des Hauts-de-Seine Tél. 01 40 85 62 23 Roland Muzeau Député, 1er adjoint Arielle Vermillet-Parry 2e adjointe Urbanisme et aménagement, action foncière, développement économique, communication. Tél. 01 40 85 62 30 Vie démocratique et citoyenne, lutte contre les discriminations, politiques de l’insertion et de l’emploi, prévention-sécurité, restauration municipale. Tél. 01 40 85 62 31 Marc Hourson Martine Monsel 3e adjoint 4e adjointe Président de l’Office public de l’Habitat, vie associative, tourisme, commerces, fêtes et cérémonies, marchés aux comestibles, anciens combattants. Tél. 01 40 85 62 33 > Logement, résorption habitat insalubre, lutte contre les expulsions, Grand projet de ville du Luth et des Grésillons. Tél. 01 40 85 62 37 Mohamed Bellouch Latifa Meya 5e adjoint 6e adjointe > Solidarité, action sociale, associations caritatives, quotient familial, coopération internationale et jumelage. Tél. 01 40 85 62 35 > Droits des femmes, prévention et promotion de la santé, crèches, haltes-garderies, relais assistantes maternelles. Tél. 01 40 85 62 33 Olivier Mériot Sandrine Hertig > > > Anissa Ben Lahcene. Préadolescence. > Zine Boukriche. Jeunesse Joëlle Mutis. Retraités, coordination gérontologique, activités intergénérationnelles. > > > Jacques Briffault. Sécurité publique liée aux installations classées. > > 7e adjoint 8e adjointe Finances et budget, personnel communal et moyens des services, affaires civiles et générales, propriétés communales extérieures, élections. Tél. 01 40 85 62 32 Culture et développement culturel. Tél. 01 40 85 62 35 > Richard Merra > Yasmina Attaf 9e adjoint 10e adjointe Enseignement maternel, élémentaire, secondaire et supérieur, service public communal dans les écoles maternelles et élémentaires. Tél. 01 40 85 62 33 Enfance, centres de loisirs maternels et primaires, centres de vacances, interclasse. Tél. 01 40 85 62 31 Abdelhakim Sari Muriel Goudou > Sports, associations sportives et école municipale des sports. Tél. 01 40 85 62 31 > > Anne-Laure Perez. Conseil consultatif des services publics. Conseillers municipaux aux responsabilités spécifiques > Patrick Théret. Patrimoine, mémoire de la ville et de la population > Jacqueline Fleuret. Présidente d’Agir > Zine Boukriche. Président de la Mission locale. Les Élus référents des quartiers et co-présidents du bureau des conseils de quartier > Laurent Noël. Chevrins > Martine Monsel. Luth > Yasmina Attaf. Agnettes > Muriel Goudou. Grésillons > Carole Lafon. Village > Joëlle Mutis. > Fossé-de-l’Aumône Yvette Ouchikh. Chandon - Brenu - Sévines 12e adjointe > Espaces verts, développement durable, environnement, transport et circulation, infrastructures et bâtiments communaux, voirie-assainissement. Tél. 01 40 85 62 32 les conseillers généraux Pour écrire aux élus par courrier électronique, taper en minuscules et sans espace pré[email protected] le député Jacques Bourgoin Patrice Leclerc Roland Muzeau. Canton nord Tél. 01 40 85 62 23 Canton sud www.patrice-leclerc.org Tél. 01 40 85 62 18 > > 50 > Jean-François Burgos. Charte Ville-Handicap, démocratisation de l’accès au numérique et au développement du très haut débit. > 11e adjoint Laurent Noël. février 2012 > Député, premier adjoint www.roland-muzeau.org Tél. 01 40 85 62 30 Vous avez entre 15 et 30 ans. Vous avez un projet artistique. Vous croyez en votre bonne étoile, alors inscrivez-vous dès maintenant aux Trophées jeunes talents Maison du développement culturel 16, rue Julien-Mocquard 01 40 85 60 92 n e v van eetho B g i w d u L Concert 3 février Vendredi à 19 h Auditorium du conservatoire - 13, rue Louis-Calmel Avec les musiciens du conservatoire et les danseuses de l’école municipale de danse Durée : 1 h Entrée libre Renseignements : Enfants bienvenus à partir de 6 ans 01 40 85 64 71
Similar documents
Télécharger le magazine en PDF
- Chandon-Brenu-Sévines : Ridha Dahan, Arthur Jouanaud, 100, rue H.-Barbusse, 01 47 94 50 16 ou 06 12 96 70 64. LUTH-VILLAGE
More information