HOPITAL DE L`ENFANT-JESUS Département de santé
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HOPITAL DE L`ENFANT-JESUS Département de santé
HOPITAL DE L'ENFANT-JESUS Département de santé communautaire LE PEINTRE (DOCUMENT DE TRAVAIL) Dans le cadre des monographies sur les risques pour la santé dans le secteur du bâtiment et s a n t é c o m I I ! 1 ! ® CENTRE DE DOCUMENTATION: ;:;;; MONTRÉAL^ - SERVICE DE SANTÉ AU TRAVAIL DIRECTION DE LA SANTE COMMUNAUTAIRE HÔPITAL DE L'ENFANT-JÉSUS MONOGRAPHIE SUR LES RISQUES A LA SANTÉ DU MÉTIER DE "PEINTRE" DANS LE SECTEUR DE LA CONSTRUCTION ANALYSÉE ET REDIGEE PAR: MONIQUE BERNIER ET PATRICE R. MERCIER NOVEMBRE 1984 ( TABLE DES MATIÈRES Page REMERCIEMENTS ii INTRODUCTION 1 1. NOTIONS RELATIVES A U MÉTIER 2 1.1 Description du métier 2 1.2 Contexte québécois 3 1.3 Contexte réglementaire 12 1.4 Aperçu général des tâches 15 1.5 Enumeration des risques généraux des peintres selon la littérature 16 2. 3. A N A L Y S E D O C U M E N T A I R E DES T A C H E S 20 2.1 Description des tâches 20 2.2 Justification des tâches et/ou sous-tâches retenues 22 D E S C R I P T I O N D É T A I L L É E DES T  C H E S E T / O U SOUS-TÂCHES RETENUES 23 3.1 Equipements, outils et produits utilisés 23 3.2 Fiche environnementale synthèse . .... 24 3.2.1 Tâche # 1 _ 3.2.2 Tâche # 2 27 3.2.3 Tâche # 3 29 3.2.4 Tâche # 4 3.2.5 Tâche # 5 et # 6 . . 24 32 # b # 34 Page 3,3 4. 5. 6. Analyse ergonomique . 37 3.3.1 Tâche # 1 37 3-3.2 Tâche # 2 37 3.3.3 Tâche # 3 37 3.3.4 Tâche # 4 38 3.3.5 Tâche # 5 38 3.3.6 Tâche # 6 38 M O Y E N S ET É Q U I P E M E N T S D E P R O T E C T I O N INDIVIDUELS ET COLLECTIFS 45 APPRÉCIATION GÉNÉRALE D U MÉTIER 46 5.1 Profil d'exposition environnementale du métier 46 5.2 Profil d'exposition ergonomique du métier 49 5.3 Problèmes de santé rencontrés 51 SYNTHÈSE . . . 52 6.1 Risques à la santé du métier 52 6.2 Propositions de champs de recherche 53 6.3 Propositions pour l'initiation des programmes de surveillance médico-environnementale 54 CONCLUSION 55 ANNEXE. I - Fichier toxicologique 56 A N N E X E II - Données statistiques complémentaires 98 A N N E X E III - Liste des entreprises échantillonnées 101 LISTE DES T A B L E A U X 103 LISTE DES F I G U R E S 106 BIBLIOGRAPHIE . . . . i08 A) Générale au secteur de la construction 109 B) Particulière au métier de peintre 111 REMERCIEMENTS L a réalisation de cette monographie fut rendue possible grâce à la participation de plusieurs personnes. Premièrement, en annexe tous nous remercions chaleureusement entreprises citées qui nous ont accueillis et offert leur collaboration ainsi que les peintres qui ont p a t i e m m e n t nombreux les pré ; :é leur concours et fourni de témoignages et renseignements durant la période d'observation et d'échantillonnage. D'autre part, nous tenons à exprimer notre reconnaissance à l'équipe de la santé au travail de la direction de la santé c o m m u n a u t a i r e de l'hôpital de l'Enfant-Jésus pour le support et les conseils qu'ils nous ont apportés. Enfin, nous aimerions signaler le travail de secrétariat de Françoise Biais. INTRODUCTION Cette étude est la concrétisation du mandat confié par la C.S.S.T. départements de santé communautaire, afin de documenter les aux . risques à la santé par métiers ou occupations dans le secteur de la construction. Suivant les recommandations d'un comité provincial coordonné M.A.S., cette monographie documente le métier de peintre. par le Elle présente le profil d'exposition environnemental et ergonomique de ces travailleurs. Cette étude fut menée essentiellement de santé communautaire de l'hôpital sur le territoire du département de l'Enfant-Jésus et les alentours. La période de l'année à laquelle les relevés ont été effectués s'est échelonnée du mois de novembre 1983 à janvier 1984. Les types de chantiers de construction rencontrés étaient principalement dès blocs appartements, condominium, résidentielles rénovation et d'anciens quelquefois bâtiments, commerciales. construction Cette de monographie maisons se veut une présentation sommaire du métier qui fut documenté, observé, échantillonné et analysé durant une courte période et sur un petit échantillon. Elle n'a pas la prétention d'être exhaustive cependant elle présente des caractéristiques du métier et fournit les outils nécessaires qui permettront aux et intervenants de en santé au travail surveillance d'initier médico-environnementale. les programmes De plus, elle de santé permettra au ministère de l'Education d'adapter ses programmes institutionnels d'enseignement pour harmoniser l e - m é t i e r , - l e travailleur et la santé au tra- vail. L'étude comporte six (6) parties. les tâches à risques. tillonnages sur Elle présente le métier et documente Elle analyse les résultats d'observations et d'échan- le terrain et fournit sous forme d'appréciation global d'exposition environnementale et ergonomique. un pro fi 1 C e t t e analyse con- duit à certaines conclusions sur les risques à la santé du métier et propose des champs de recherche nécessaires à l'implantation de mesures permettant tale. l'initiation des programmes de surveillance médico-environnemen- 1. NOTIONS RELATIVES A U MÉTIER 1-1 Description du métier 1 L e t e r m e "peintre" désigne toute personne qui exécute:' ' a) les travaux de préparation et de conditionnement des surfaces à l'intérieur et à l'extérieur de toute construction et leur revêtement d'une ou plusieurs couches de c o m p o s é s filmogènes en v u e d'en assuer la protection et l'embellissement; le t e r m e "film o g è n e " désigne toute substance liquide ou g o m m e u s e , naturelle ou synthétique, transparente ou semi-transparente, opaque ou colorée, qui a pour propriété de former un film protecteur continu sur les surfaces. b) les travaux de revêtement de surface murale au m o y e n de papier tenture ou de tout autre matériau similaire, naturel ou synthétique, pré-collé ou collé. c) les autres travaux comportant la pose de renforts, de coins de fer et d'acessoires, ainsi que le remplissage des joints de planches murales. R è g l e m e n t particulier relatif à la formation et à la qualification professionnelle de la main-d'oeuvre de l'industrie de la construction, Annexe A , G r o u p e V, point 13. 1.2 Contexte québécois Dans ce chapitre nous présentons les données relatives qui reflètent l'image du contexte dans lequel se retrouvent secteur de la construction au Québec. les peintres dans le Grâce au concours du service de recherche de Ô.C.Q. nous pouvons analyser les données statistiques de la situation Cette que analyse de l'industrie nous permet représentent des données les fournira de la construction pour d'évaluer peintres les caractéristiques au Québec. dè nombreux programmes de santé, rejoindre l'année De plus, 1983. du groupé l'interprétation renseignements pour, élaborer les groupes et préciser lès les activités et les ressources nécessaires. Selon le tableau # remarque vailleur mation 1, 80.6% des peintres sont des compagnons. que c e t t e qualifié et la constatation reflète On la proportion apprenti - t r a - mentionnée à l'annexe B du règlement sur la for- qualification professionnelles l'industrie de la construction. de la main-d'oeuvre de On retrouve au tableau 2, le nombre de périodes d'apprentissage que doit travailler l'apprenti-peintre pour être reconnu compagnon ainsi que la proportion devant être respectée sur un chantier. tréal et plus gros # Québec qui constituent, bassins de ce apprenti-compagnon Ce sont les régions de Mon- toujours selon le tableau # métier. En comparaison avec le 1, les tableau 1, le tableau # 3 nous montre que les peintres oeuvrent en forte proportion dans leur région de domicile. La disparité s'exprime par une faible mobilité inter-région au profit des fluctuations de vité économique et de gros chantiers, l'acti- tel celui de la Baie James par exemple. Considérons selon la maintenant moyenne la construction travaillent par le quatrième tableau: nous remarquons que du nombre d'heures travaillées dans l'industrie de le peintre respectivement en 17 et 1983, l'apprenti 21 semaines. et le compagnon Le tableau # 5 fait ressortir une période d'activité marque que le ralentissement intense de juin à novembre. la répartition travaillés. leurs qui annuelle. des re- se fait sentir durant la période hiverna- le surtout en décembre et janvier. que On D e plus, le tableau # 6 nous indi- peintres en rapport avec le nombre de mois C e t t e information nous renseigne sur le nombre de travailoeuvrent Cette d'une donnée façon plus ou moins continue intéressante sur une nous fournit un excellent base indica- teur sur le taux d'exposition en fonction de la période de travail des peintres. des Enfin, peintres sur selon le tableau l'âge et la # 7, nous moyenne retrouvons des heures la répartition travaillées. Ces données statistiques nous révèlent les groupes d'âges apprenti et compagnon et nous permettent d'évaluer approximativement sition respectif. C e t t e évaluation constitue une information dans l'élaboration des programmes de surveillance tale pour leur taux d'expo- établir les priorités d'intervention. importante médico-environnemen- De plus, nous croyons qu'il serait bon pour les intervenants de faire ressortir d'autres données comme celles constitue concernant une information P ancienneté sur des peintres. l'histoire Cette professionnelle statistique des peintres et elle est disponible sur demande au service de recherche de l'O.C.Q.. Etant donné les délais de la réalisation de c e t t e monographie, nous n'avons pu obtenir cette donnée. Pour terminer, notez la présence en annexe d'autres informations statistiques concernant le niveau de salaire et le niveau d'heures travaillées selon le statut. Ces informations constituent une source de références complémentaires sur la situation des peintres dans le contexte cois. québé- Tableau 1 N O M B R E D E SALARIES ET N O M B R E D ' H E U R E S T R A V A I L L É E S D A N S L ' I N D U S T R I E D E L A CONSTRUCTION PAR LES PEINTRES SELON L A R É G I O N D E D O M I C I L E , E N 1983- R F O I O N D F nnMiril F NOMBRE DE SALARIÉS APPRENTI Québec M a u r i c i e c e n t r e du Québec Estrie Montréal métro Sud de M o n t r é a l Nord de M o n t r é a l Outaouais Nord-ouest québécois Côte-Nord Extérieur TOTAL COMPAGNON APPRENTI 78 4 50 35 105 39 13 207 48 57 22 11. 7 91 411 144 71 1 088 139 157 61 32 29 19 66 24 8 159 30 39 12 4 3 53 311 111 - 554 - 2 304 - 366 * Peut comprendre des informations sur les salariés* dont on ne connaît pas la région de domicile. Source: O C Q , décembre 1984 COMPAGNON 9 Est du Québec Sngucnay Lac St-Jean N O M B R E D ' H E U R E S T R A V A I L L É E S COOO) . 47 1 052 106 147 52 22 17 - 1 970 Tableau 2 NOMBRE DE PÉRIODES D'APPRENTISSAGE ET P R O P O R T I O N A P P R E N T I - C O M P A G N O N P O U R L E M É T I E R DE: "PEINTRE" DANS L'INDUSTRIE DE LA Périodes d'apprentissage (2 000 heures) 3 Source: CRQ CONSTRUCTION. Proportion d'apprentis par travailleurs qualifiés: Apprentis 1 c. F - 5 , r. 3, Annexe B. T r a v . qualifiés 5 Tableau 3 N O M B R E D E S A L A R I É ET N O M B R E D ' H E U R E S T R A V A I L L É E S D A N S L ' I N D U S T R I E D E L A CONDUCTION PAR LES PEINTRES S E L O N L A R E G I O N D E T R A V A I L , E N 1983. N O M B R E D lS S A L A R I É S RÉGION DE TRAVAIL APPRENTI COMPAGNON N O M B R E D ' H E U R E S T R A V A I L L É E S ('000) APPRENTI COMPAGNON Est du Québec 14 89 6 50 Saguenay Lac S t - J e a n 33 90 16 52 107 405 64 282 . 42 156 22 102 17 86 9 46 241 1 220 157 Sud de M o n t r é a l 59 156 33 82 Nord de M o n t r é a l 45 120 27 75 Outaouais 26 64 13 52 Nord-ouest québécois 12 33 4 22 CGte-Nord 9 30 3 18 Extérieur 4 43 _ 8 . Québec M a u r i c i e c e n t r e du Québec Estrie Montréal métro Baie James - 25 I 107 24 t TOTAL 554 2 304 366 * Peut comprendre des Informations sur les salariés dont on ne connaît pas la région de domicile. Source: O C Q , décembre 1984 1 970 Tableau 4: NOMBRE DE SALARIES ET MOYENNE DES HEURES TRAVAILLEES PAR LES APPRENTIS ET LES C O M P A G N O N S PEINTRES E N 1983. N O M B R E D E SALARIÉS M O Y E N N E DES H E U R E S T R A V A I L L E E S Apprenti Compagnon TOTAL 554 2 304 2 858 Apprenti 660 Compagnon 855 TOTAL 817 00 r Tableau 5: NOMBRE D'HEURES TRAVAILLÉES SELON LE S T A T U T ET L E MOIS P O U R LES P E I N T R E S D E L ' I N D U S T R I E D E L A C O N S T R U C T I O N E N 1983. Mois Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Oct. Nov. Déc. TOTAL • PEINTRE: Apprenti 11 14 18 25 29 41 34 50 50 45 30 19 366 Compagnon 87 100 119 149 160 214 182 243 234 211 151 119 1 970 Source: O C Q , décembre 1984 10. Tableau 6: R E P A R T I T I O N DES P E I N T R E S A C T I F S S E L O N L E S T A T U T ET L E N O M B R E D E MOIS T R A V A I L L É S DANS L ' I N D U S T R I E D E L A C O N S T R U C T I O N , E N 1983. Nombre de mois PEINTRE Apprenti Compagnon 1 29 125 2 33 122 3 57 101 4 59 177 5 61 171 6 65 222 7 68 .237 8 46 9 46 212 10 33 185 11 29 182 12 28 346 554 2 304 TOTAL: Source: O C Q décembre 1984 — 224 11. Tableau 7: R E P A R T I T I O N DES PEINTRES A C T I F S E T L A MOYENNE DES H E U R E S T R A V A I L L É E S S E L O N L ' A G E E T LE S T A T U T PROFESSIONNEL. Nombre de salariés AGE Apprenti ' Compagnon Moyenne heures trav. Apprenti Compagnon 0 - 2 4 232 24 642 1 050 25-29 166 130 640 986 30 - 34 76 219 653 842 35 - 39 43 331 662 845 40 - 44 12 387 884 936 45 - 49 13 385 661 882 50 - 54 6 364 529 866 55 - 59 3 303 641 762 146 612 663 60 - 64 (60 et +) 65 - 69 3 15 519 70 et plus TOTAL 554 Source: O C Q décembre 1984 2 304 661 855 12. 1.3 Contexte réglementaire Selon le décret relatif à l'industrie de la construction dans la province de Québec (2), en plus des règlements généraux certains règle- ments particuliers s'appliquent au métier de peintre. Tableau 8 Règlements particuliers s'appliquant au métier de peintre. Section du décret Durée normale du travail, horaire travail par groupe et période de ! repos. Section X X I I I Primes Sujets Contenu des particularités Période de repos 21.05 4) Tout salarié qui exécute des travaux de peinture lorsque l'usage d'un masque ou de filtres est obligatoire vu le caractère nocif et corrosif des matériaux utilisés, doit bénéficier d'un repos de 10 minutes pour chaque période de 60 minutes de travail. Utilisation du pistolet 23.05 6) Le péintrë ou apprenti-peint r e qui e f f e c t u e des travaux de peinture à l'aide d'un pistolet doit recevoir une prime horaire de 1,00$ en plus du taux de salaire de son métier pour chaque heure de travail effectuée dans ces conditions. 23.06 1) Le peintre reçoit une prime de 0,45$ lorsqu'il exécute sur un pont enjambant un cours d'eau des travaux relatifs à son métier. Cette prime est cependant de 0,75$ lorsque ces travaux sont exécutés à une hauteur de 35 pieds et plus au-dessus du tablier du pont ou sous le pont à 35 pieds et plus au-dessus de l'eau et du sol. 13. Section du décret Sujets Contenu des particularités Travaux de nettoyage au jet de sable 23.11 Tout peintre ou apprenti peintre, tout manoeuvre a f f e c t é à des travaux de nettoyage au jet de sable reçoit une prime horaire de 1,00$ en plus du taux de salaire de son métier ou de son emploi, pour chaque heure de travail effectuée dans ces conditions. Section X X V Dispositions diverses Fourniture 25.01 2) D) L'employeur doit fournir gratuitement à ses salariés, tout instrument, pinceau, rouleau ou outil nécessaire à l'exécution des travaux de peinture. Section X X V I Sécurité, bien : ê t r e et hygiène Peinture au pistolet ou o n s des endroits non aérés 26.04 3) A) Tout employeur doit gratuitement m e t t r e à la dispositiorï des salariés qui exécutent des travaux de peinture à l'aide d'un pistolet ou qui effectuent des travaux de peinture dans des endroits non aérés, un masque à adduction d'air frais ou un masque à cartouche/conditionné soigneusement au choix de la substance dont on entend se protéger). Peinture au pistolet ou travaux au jet de sable: Peintre: 26.04 3) B) L'employeur doit accorder au salarié affecté a des travaux de peinture au pistolet ou travaux au jet de sable qui est à son emploi depuis 6 mois un congé sans solde d'une journée pour lui permettre de subir un examen pulmonaire. 14. Section du décret Sujets Travaux de peinture 26.08 Contenu des particularités L'employeur doit fournir gratuitement aux salariés . qui effectuent des travaux de peinture, des nettoyeurs qui n'irritent pas la peau tels què le Nordo et le Capri 50, des masques et des filtres convenant aux besoins. Les vent aux des murs Section X X V I I I Avantages sociaux Contributions et cotisations: règle générale 28.03 4) masques et filtres doiégalement ê t r e fournis salariés qui effectuent travaux de sablage de secs. Quant au métier de peintre, la cotisation précomptée sur le salaire d'un tel salarié est de 0,50$ par heure travaillée à compter du 0 1 / 0 9 / 82. C e t t e somme est utilisée pour le régime de pension du salaire / décret 1840-82. Décret relatif à l'industrie de la construction, C.R.-20, r. 5 15. 1-4 Aperçu général des taches L'appellation de peintre-tapissier désigne toute personne qui des travaux de préparation des surfaces à l'intérieur de toute construction et exécute et à l'extérieur leur revêtement, d'une ou de plusieurs cou- ches de composés filmogènes à l'aide de pinceaux, rouleaux ou système de vaporisation en vue d'en assurer la protection et ment. Il effectue également l'embellisse- les travaux de revêtement des surfaces murales au moyen de papier tenture ou de tout autre matériau similaire naturel ou synthétique de tous les travaux fer et pré-encollé qui concernent d'accessoires, ou collé. Il s'occupe aussi la pose de renforts de coins de ainsi que le remplissage des joints de planches murales.^' Le travail peut être effectué, autant à l'extérieur qu'à l'intérieur. Il s'agit d'un travail requérant une force physique suffisante pour soulever un poids approximatif de 25 l'exécution des tâches requièrent per, garder l'équilibre, kilos. Les gestes à poser des aptitudes physiques pour se pencher, s'agenouiller, les bras, voir de loin et de près, percevoir (4) s'accroupir, dans grim- tendre le relief et les couleurs. Informations tirées de la classification canadienne descriptive des professions (CCDP) et du décret relatif à l'industrie de la construction dans la province de Québec. Gipsx, Description de fonctions-types, Ministère de l'Education, Direction générale des politiques et plans, Québec, 1979. 16. 1-5 Enumeration des risques généraux du métier de peintre selon ia l i t t é r a t u r e La revue de la littérature spécifique au métier de peintre nous présente Des les principaux nombreuses risques sources auxquels nous citons sont exposés les études ces travailleurs. qui sont pertinentes à la monographie. HANE, M. et al. (1977) ont fait certains tests avec deux (2) popu- lations de travailleurs soit les peintres de maison et des travailleurs d'industrie montré non qu'il exposés y avait aux des peintures pertes de et solvants. mémoire les peintres et des résultats significativement plus Ces tests fréquentes ont chez plus faibles pour ceux- ci par rapport aux non-exposés pour mesure de capacité intellectuelle et coordination était plus psychomotrice. bas chez les peintres Egalement par le rapport taux aux d'hémoglobine non-exposés mais pas d'anémie. Il importe d'être prudent dans l'utilisation "des résultats de l'étude de H A N E , les symptômes mentionnés ne relevant que de c e t t e étude. CHASSAGNE et al. (1977) se sont intéressés sur les risques auxquels sont exposés les peinres en bâtiments. La liste d'agents agresseurs s'énumère ainsi: chutes - poussières décapants au courant - - abrasifs d'air - moisissures - gaz - exposition - vapeurs pistolet de à haute au soleil - vieilles peintures pression - - exposition bruit - composition de la peinture (solvants inconnus). Sur 257 peintres, 73 ont dû avoir un arrêt ses d'accidents et 42 pour maladies. de travail: 31 pour cau- Vingt-six (26) de ces derniers avaient une affection de l'appareil respiratoire, les autres ressentaient différents malaides tels que maux de t ê t e (56), sensation d'ébriété (55), nausées (28), vertiges (28), gastralgies (22), perte d'appétit (13), 17. irritations (5) f oculaires (9), asthme aux poussières (1), vomissements dermatose des mains (2), sensation d'oppression (8), odeurs désa- gréables (7), évanouissements (2), asthme aux isocyanates (1), intoxi- cation avec vertiges et vomissements (1). L'auteur signale la grande potentialité des intoxications .de cette profession et suggère quelques mesures préventives. MEHL, J. (1967) nous présente un cas d'un peintre au pistolet qui a présenté des manifestations respiratoires à la suite de l'utilisation, depuis Elles trois (3) mois, d'une peinture se sont présentées sous forme respiratoire contenant une résine "epoxy". d'asthme allergique et de gêne importante. Après une revue de la littérature sur le sujet et l'analyse de ta situation, l'auteur d'allergique. que, cabine conclut qu'on ne peut pas qualifier cette réaction II suggère enfin des mesures préventives (port de masindividuelle, aération) pour éviter l'apparition de cette réaction. J U L L I E N , G. et al. (1970) ont étudié 43 dossiers de travailleurs exposés aux polyuréthanes sous les anomalies relevées, forme on note: de vernis et hépatalgiés, 2 cas de troubles cutaneo-muqueux. sont suggérées: ventilation, Parmi 23 cas d'éosinophilie retenus après avoir éliminé d'autres causes, 5 hyperazotémies, tives peintures. équipement troubles du transit-, Des mesures prévenprotecteur, sélection à l'emploi. HARRINGTON, J.M. gique rétrospective et al. (,1978) a effectué; une étude et constatait qu'en comparant épidémiolo- selon l'occupation, des risques .deux fois plus élevés de cancer du poumon dans l'industrie de la construction. De 50% chez les peintres. plus, il signalait des risques augmentés de 18. MENTZ, H . R . et al. (1976) ont observé à partir d'informations nues de certificats de décès un excès de m o r t a l i t é pour obte- le cancer du poumon (SMR = 158) chez les peintres. Egalement, le groupe national d'étude des médecins du bâtiment et travaux publics (France) s'est penché sur les problèmes respiratoires apparus publics. dans différents métiers du secteur bâtiment et travaux Lors de ses rencontres auprès des spécialistes de la santé, on leur précisait qu'effectivement les intoxications dues à la peintu- re, aux colles et aux décapants sont fréquentes chez les peintres. De plus mentionnons docteur Jack que des résultats préliminaires Siemiatycki de l'Institut d'une étude Armand-Frappier montre du que les travailleurs de la construction sont surreprésentés dans le diagnostic du cancer. travaux Plus publics précisément, exposés par les peintres leur métier à du bâtiment des produits et des toxiques. En e f f e t , on nous a signalé qu'il existe chez les peintres en bâtiment une propension à l'alcoolisme.. Enfin nous avons relevé deux travaux reliés spécifiquement à la peinture au pistolet inconvénients risques la pulvérisation mentionnés d'intoxication toxicité peuvent (par est être dans à mal nocifs. cendies) dûs à l'état dispersion dûs parfois très pour ou cette projection). technique l'utilisation connue et D'autre de dont part, sont Les d'une certains principaux part produits les e f f e t s sur la les dont santé des risques d'accidents (in- des produits sous forme de fines particules en l'atmosphère. Et enfin, électriques reliés au matériel utilisé. des risques mécaniques et 19. En résumé, on peut toutefois dire qiie les maladies professionnelles chéz les peintres au pistolet se manifestent surtout sous l'aspect: d'altérations hématologiqués imputables principalement aux hydrocarbures benzéniques; - de et phénomènes des voies irritatifs respiratoires des paupières, imputables des conjonctives notamment aux sol- vants et résine epoxy; de dermatoses orthoergiques et de dermatoses allergiques provoquées, par les produits les plus divers mais dont l'apparition est souvent favorisée par l'utilisation des solvants comme agent de nettoyage des mains. Les atteintes neurologiques, hépatiques ou rénales sont possibles. théoriquement 20. 2. ANALYSE DOCUMENTAIRE DES TACHES 2.1 Tableau 9: Codification Gipex (5) Description des taches Enumeration des taches codifiées par Gipex pour le métier de peintre. Tfiche Observation sur le terrain Tâche # 1 Peindre à l'intérieur et à l'extérieur les surfaces composées de matériaux calcaires ou de tout autre agrégat de m ê m e nature ainsi que les planches murales. / Tâche # 2 Tirer les joints sur les planches de gypse. / Tâche n 3 Préparer et peindre les surfaces et structure métalliques à l'intérieur et à l'extérieur. Tâche n 4 Protéger et peindre les. surfaces de bois. / Tâche # 5 Finir les bois naturels à l'intérieur et à l'extérieur. / Tâche # 6 Appliquer la peinture ou les composés à l'aide de systèmes de vaporisation à tube venturi, électrostatique ou pneumatique. / Tâche # 7 Décorer les surfaces au glacis. Tâche # 8 Décorer les surfaces à l'aide de pochoirs, de porcif, de rouleaux décoratifs, de feuilles d'or et d'argent, de c o m p o s é granuleux, etc. Tâche # 9 Imiter les bois et les marbres. Remarqué C e n'était pas sur des planches de gypse mais principalem e n t sur des plafonds en béton. Système Airless 21. 2.1 Codification Gipex ( 5) Description des tâches Tache Tôche # 10 Appliquer les revêtements souples à dos de papier ou de toile, les tissus tendus sur chassis de lattes et les revêtements de bois collés sur toile. Tache # 1 1 Echafauder au besoin en respectant les exigences du code de sécurité en construction. (5) Idem à 4 Observation sur le terrain Remarque • 22. 2.2 Justification des tâches e t / o u sous-taches retenues L'observation sur le terrain s'effectua sur douze (12) journées. Nous avons visité neuf (9) chantiers et rencontré seize (16) peintres. Sui- vant nos observations, nous avons modifié la description des diffé- rentes tâches rencontrées en. les présentant par procédé. Tableau 10 - Tableau des modifications des tâches du métier de peintre Tâche # 1 Peindre à l'intérieur les différentes surfaces à l'aide de pinceaux. Tache # 2 * Peindre à l'intérieur les différentes surfaces à l'aide de rouleaux. Tâche # 3 Appliquer la peinture ou les composés l'aide de système de vaporisation. Tâche # 4 Vaporiser de la "texture" (au plafond). Tâche # 5 Protéger les surfaces avoisinantes. Tâche # 6 Appliquer du ciment à joint. Les tâches retenues ne comblent à pas toutes les fonctions du peintre, mais leur fréquence justifie nos observations et notre analyse. Donc, les informations contenues dans cette monographie seront fonction des tâches ainsi modifiées. 23. 3. DESCRIPTION DETAILLEE DES TACHES ET/OU SOUS "TACHES RETENUES: 3.1 Tableau 11: Equipements, outils et produits utilisés: ^numération des équipements, outils et produits utilisés. * Tûche Equipements Outils Produits # 1 Echafaudage (mobile) Escabeau Pinceaux divers Toiles Papier éméri Couteau tout usage Seaux Grattoir Chiffon Spatule Fini lustre perle à l'alkyde Apprêt scelleur au latex Finis à bois (composé obturant, alkyde de saldage et couche de finition) Scelleur au latex Peinture émail epoxy ester Décapant pour vernis et peinture "mastic" # 2 Même que 1 Rouleaux spécifiques aux travaux Récipients Toiles Chiffon Manche de rallonge Fini lustre perle à l'alkyde Apprêt scelieur au latex Peinture émail epoxy èster Diluant (occasionnel) # 3 Même que 1 Equipement de vaporisation Airless Pinceaux divers Récipients Toiles Chiffon Fini lustre perle au latex Apprêt scelleur au latex Fini satiné au latex # 4 Même que 1 Compresseur Pistolet vaporisateur Réceptacle Chiffon Seaux Perceuse électrique (servant de mélangeur mécanique) Terranox (Grand award texture spray) Apprêt scelleur au latex Eau # 5 Même que 1 Ruban à masquer Papier Couteau tout usage Chariot Chiffon # 6 Même que 1 Truelle Porte mortier Récipient Composé à joint tout sans amiante ! • La majorité des produits utilisés ont fait l'objet d'une demande de composition au répertoire toxicologique. Certains résultats obtenus sont annexés au document. D'autres informations pourront y être rajoutées aussitôt qu'elles nous seront communiquées. 24. .2 FICHE E N V I R O N N E M E N T A L E S Y N T H È S E Les contaminants identifiés pour le métier de peintre vont dépendre énormément des différents produits et procédés utilisés. 3.2.1 Tache # 1 Cette tâche fut rencontrée très fréquemment. Elle implique le dé- coupage des différentes surfaces faites de bois, de produits calcaires et de planches murales. Les principaux contaminants rencontrés provenaient des solvants dégagés des peintures, vernis et décapants. fiés à ces types Les solvants respectifs identi- de produits correspondent au solvant stoddard, un mélange d'hydrocarbures du type Naphta V M P et au toluène. Il faut mentionner que pour les résultats d'analyse de solvant stoddard obtenus, l'échantillon de procédé n'étant utilisable , pour ceux-ci ont été faits en utilisant l'étallonnage, le solvant stoddard du laboratoire. Par conséquent, la précision analytique a pu être diminuée. Lors de l'utilisation de peinture fut décelé. au latex, aucun type de solvant ne Avec les peintures à- l'alkyde, les concentrations d'échan3 q tillonnage personnel variaient dé 40 mg/m à 380 mg/m en solvant stoddard. Les dimensions des surfaces à peindre et peinturant la présence de travailleurs à proximité au rouleau ou au pinceau influencent .les con- centrations obtenues. L'utilisation de la peinture émail semi-Iustré résultat en solvant stoddard de 100 m g / m 3 . dans un cas donna Et, enfin, l'emploi d'u 25. peinture émail epoxy entraîna une concentration 3 325 mg/m pour ce même solvant. A une occasion, la sous-tâche de bois a été observée. impliquant le de 290 vernissage mg/m de surface L'échantillonnage é t a i t échelonné sur approximativement trois heures et 3 1 tions oscillaient entre 435 mg/m èt 780 mg/m . les concentra- Une opération que l'on retrouve rarement sur les chantiers est décapage d'observer de certaines cette opération. surfaces. Il de toluène est Les travailleurs pour peinture - vernis et un diluant. la présence et Les résultats obtenus démontrent la présence d'un mélange d'hydrocarbures du type naphta VMP. du 3 donnant arrivé à une utilisaient un celle occasion décapant On a relevé sur charbon activé des concentrations entre 40 mg/m3 et 260 m g / m 3 . Dans le décapant, thanol fut la présence d'une quantité non négligeable de me- aussi décelée. de silice et Comme que l'opération é t a i t ce produit, s'échantillonne sur gel de courte durée, celui-ci n'a donc pas été évalué. L'éclairage é t a i t très variable (la présence du soleil ayant une grande influence). Les vapeurs Les résultats oscillaient de 54 à 1076 lux. extrêmes de température se situaient entre 15,5°C et 20,5°C avec une humidité relative allant de 35 à 66%. Le niveau de bruit dépendait de l'environnement de travail. moyenne, les mesures relevées variaient autour de 70 dBA. En Tableau # 12 FICM1-: E N V I R O N N E M E N T A L E S Y N T H È S E : MÉIÏER O U OCCUPATION: : 9 I T A G IE - Peindre à l'Intérieur l e s surfaces a l'aide de pinceaux. FACTEURS DE RISQUES N. total d'échantillons effectués EMPLOYEUR PEINTRE MUUIT Dosimétrie <D(A) A C fc l i s A C POUSSIÈRES Sonoinétric c r c t e dJ(fl) >, IftO ( c o r r . A SUBSTANCES C A C Solvant Stoddard dO(A) A A 7 2 B 7 2 C 4 1 D 9 2 E 7 1 G 9 2 c A R C A B C A B C A D C Toluène D A D C Ion l " M l ' * C l . A I R A ( ; i tCi IhPi mir i«ra Jour Nuit GAZ ORGANIQUES Naphto VMP D A B C D A C A C A c A C 2 2 2 1 1 2 • A 1 1 2 2 1 2 1 3 1 1 2 1 Valeurs e x t r ê m e s d e s mesures prélevées Mini Mux! GO 40 an 380 n e / m 43 10 4 % I0C 44 5G TOTAL 40 5 3 mg/m3 260 2 2 435 54 7 8 0 mg/m 1076 1 3 2 S • POURCENTAGE # 50 50 *Les mesures de température sont comprises dans le nombre total d'échantillons. 25 75 20 8 0 i -ux C 27. 3.2.3 Tftche # Contrairement 3 à la tache précédente, celle-ci n'a pas été rencontrée aussi fréquemment. Bien souvent, ils la faisaient conjointement avec celle mentionné auparavant. Les de contaminants concentrations plus grande. rencontrés sont différentes les mêmes, puisque la mais surface à des niveaux d'application est Les résultats sont toutefois inférieurs à la norme. L'échantillonnage personnel lors de l'utilisation de la peinture semi lustré releva une concentration de 135 m g / m 3 émail en solvant stod- dard. Avec la peinture émail epoxy des concentrations de 290 mg/ 3 3 m et 440 mg/m furent décelés sur un échantillonnage de deux (2) heures consécutives. Dans un cas, un travailleur peinturait au rouleau avec un apprêt scelleur au latex: l'échantillonnage s'est effectué sur quatre (4) • heures. Le d'aucun premier solvant. résultat Par la (première suite, le heure) - ne travailleur décela continua la présence cette tâche mais, dans la même pièce, un deuxième peintre a commencé à vernir des surfaces de bois dans la seconde heure. Des concentrations de 3 3 3 250 mg/m , 435 mg/m et 475 mg/m en produit naphta V M P ont été décelées. Le bruit, la température, l'humidité et résultats de la tâche précédente. l'éclairage correspondent aux Tableau # 12 FICHE ENVIKONNEMI-NTALE SYNTHESE: MENER OU OCCUPATION: EMPLOYEUR N. total d'échantillons effectués * TACHE PEINTRE : # 2 - P e i n d r e a l ' i n t é r i e u r l e s s u r f a c e s a l'aide d e rouleaux FACTEURS DE RISQUES Sonométrie Dosimétrie JJI crc Lo dO(A) 1.115 > iAn (rn dB(A) A C A C A C A C A C A 4. B C A D C A Ii C Naphta VMI' Solvont stoddard A D C D ^entrain ECLA IKAGI tca.ihc mlqu/S Null Jour GAZ SUBSTANCES ORGANIQUES POUSSIÈRES BRUIT A D C D A B C D A C A C A C A C 4 1 1 1 D 5 1 2 1 G 7 t • 1 3 • C C A 1 < Valeurs e x t r ê m e s d e s mesures prélevées TOTAL Mini Max! 60 135 80 440 m g / m 16 3 3 100 100 POURCENTAGE # 3 250 475 m g / m 3 1 3 25 75 * Les mesures de température sont comprises dans le nombre total d'échantillons. 16 0 59' IL x I 2 33 67 i 29. 3.2.3 Tftche # 3 Pour cette tâche, trois types Un fini lustré perle d'intérieur très de faible quantité de toluène étaient un apprêt peinture de peinture furent échantillonnés. au latex pour lequel on a décelé une (<5mg/m ). scelleur au Les deux latex et autres un fini sortes satiné f au latex. Aucun solvant n a été détecté. Toutefois, la présence de différents types de pigments furent relevés. Pour l'apprêt scelleur au latex, tués, des concentrations sur trois (3) échantillonnages effec3 3 11,6 mg/m et 8,5 mg/m de calcium de furent trouvées et 7,6 mg/m 3 de. titane. Dans le cas du fini satiné au latex, l'échantillonnage personnel releva 3 la présence de 22,9 mg/m en titane, 0,09 mg/m de fer et 0,02 3 mg/m de plomb. Les deux résultats de titane sont sous-estimés à cause de difficultés lors de l'analyse. Il est à noter, que selon le fabricant, on retrouve dans la peinture le calcium sous forme de carbonate, le titane sous forme de bioxyde et le fer sous forme d'oxyde. Toujours selon la même source, la peinture ne contiendrait pas de plomb. La concentration de 0,02 mg/m retrouvée dans un cas de pigments est donc se sont de source faits sur inconnue. deux Cependant, chantiers les différents. relevés Dans le premier, il n'y avait aucune trace de plomb, ce qui nous amène à conclure que l'environnement en serait probablement la cause. Le procédé entraînant un soulèvement de la poussière ambiante. Une analyse dé poussières totales a également été faite car le procédé créait un "fumé" (brouillard) dans l'air entraînant un soulèvement de poussières présentes dans le milieu. C'est ainsi que des concen3 3 trations de 179 mg/m et 173 mg/m furent décelées. Là encore, 30. les résultats sont n'adhéraient pas sous-estimés puisque lés poussières parfaitement aux filtres provoquant échantillonnées un dépôt de particules sur les parois des deux cassettes. Pour c e t t e tâche, l'éclairage é t a i t déficient puisqu'ils devaient vrir les fenêtres. Ainsi a certains endroits, il était recou- presque nul et passait de 54 lux à 160 lux. La température au fur et à variait mesure de qu'ils 13°C à 18°C avançaient et l'humidité dans leur travail 78% avant à 90% et plus après l'application de la peinture. Le niveau d'intensité sonore variait de 90 à 93 dB(A). augmentait passant de Tableau # 12 FICHE ENVIRONNEMENTALE SYNTHÈSE: METIER O U O C C U P A T I O N : B 5 F 12 - Appliquer la peinture o u les composés a l'aide d e s y s t è m e d e vaporisation. F A C T E U R S D E RISQUES N. total d'échantillons effectués EMPLOYEUR PEINTRE : 9 3 TÂCHE Paisslùrca BRUIT Sonométrie Dosimétrie dO(A) A C *1t5 A C y4P crc > 'to A C 0D( (en yr*' dD(A) A c A C totales A B Calcium Titane C Siiratoncn oroanlo»i»!3 Pigments A B C A B C A B C Toluene Plomb Fer D A B C ^entrnin ECLA I R A ( i l tca_tbei mlquoa Nuit Jour GAZ D A B C D A C C A A C A C 2 2 2 2 2 1 1 2 1 1 C A • • - Valeurs e x t r ê m e s d e s mesures prélevées Mini Maxi 176 90 7.60 m 9/ 179 ITT3 Z2.8b 93 TOTAL 17 2 2 POURCENTAGE % 100 100 # «S°mg/ r 1't.e m 2 1 1 100 50 5 0 - .09 mg/m" ,02 mg/»nJ <5 3 Nu 1 N. D . mS/m 3 160 L JX 1 1 2 4 50 50 100 100 * Les mesures de température sont comprises dans le nombre total d'échantillons. i 32. 3.2.3 Tftche # Cette tache award texture peinture un 3 consiste spray, (apprêt système à versatile scelleur muni Les principaux vaporiser d'un au un mélange white ceiling latex). Pour compresseur et de "texture" texture), d'eau l'appliquer, d'un contaminants analysés étaient (Grand ils pistolet et de utilisent vaporisateur. les solvants et poussiè- res totales. Aucun solvant ne fut décelé, par contre des concentra3 3 tions de 14,9 mg/m et 9,5 mg/m de poussières totales furent relevées. Le premier échantillonnage effectué (14,9 mg/m3) représente assez bien la tâche analysée car le travailleur en a fait pendant la majorité à du temps. cause que Le le sëcond travailleur période d'environ trente le travailleur donné effectue a un résultat dû interrompre minutes. cette inférieur sa tâche Il faut également tâche en moyenne probablement durant une mentionner que quatres heures par jour. c elon mica, le fabricant, perlite, les pierre principales à chaux, un fongicide - le Dowcyl 75. res totales exhaustive dépassant devrait la un liant du "terranox" du type sont: polyvinylacétate et Ainsi, les résultats obtenus en poussiè- norme donc ê t r e composantes québécoise permise, faite pour connaître une étude les plus concentrations présentes de ces composantes lors de l'application de ce produit. Les le niveaux pistolet sonores variaient et diminuait autour à 90-95 de 98 dBA dBA pendant lorsqu'il que le actionnait compresseur seulement é t a i t en opération. La température oscillait de 14,5°C à 17,5°C. autour L'humidité variait entre 107 lux et 161 lux. de 16°C avec des valeurs était autour de 90% et extrêmes l'éclairage Tableau # 12 N O N-: E N V I R O N N E M E N T A L E S Y N T H È S E MIHIER o u OCCUPATION: : fi 4 N. total d'échantillons effectués * TACHE EMPLOYEUR F PEINTRE - Vaporiser d e la t e x t u r e a u plafond FACTEURS D E RISQUES HRUIT POUSSIÈRES SUBSTANCES ORGANIQUES . lontroi GAZ cD(A) A c i . 1 15 A C Sonométrle c r r l o d0( A) X 140 (cr r r . UD(A) l( >tales A A C A C A 1 8 C 2 ECLAIRAGE (niques Dosimétrie jour D C 1 1 A D C A D C A B C D A B C D A B C D A C A C A C A C Nuit A C 2 • • 1 V;i l e u r s e x t r ê m e s d e s mesures prélevées TOTAL 98 Mini Maxl 90 • 1 8 ion POURCENTAGE # 10 7 9.5 14.9 mg m 3 98 2 too 1 1 50 50 *Les mesures de température sont comprises dans le nombre total d'échantillons. 16 1 1 U X ' 2 00 34. 3.2.5 Aucun Taches » S, # - 6 contaminant environnemental ne fut décelé pour ces tâches sauf l'éclairage et la température qui sont très variables. deux Tableau # 12 FICHE ENVIRONNEMENTALE SYNTHÈSE: Ml H I E R O U O C C U P A T I O N : PEINTRE : 0 5 - Protéger les surfaces a voisinantes FACTEURS D E RISQUES — A Snnométrlc Dosimétrie dD(A) C 1,115 A C crcte >. 140 A Ion train E C L A IKAGI tC3 Un? miqUC9 GAZ SUBSTANCES ORGANIQUES POUSSIÈRES I1RUIT C A) P [m rr. A C lour Nuit A A dD(A) A c A D C A D C A b C A D C D A B C D A B C D A C A C A C C m EMPLOYEUR N. total d'échantillons effectués . TACHE F 3 1 1 C 3 1 1 - • ! . Voleurs e x t r ê m e s d e s mesures prélevées GO Mini Maxi TOTAL 6 POURCENTAGE % ; 70 • # Très variabl y 2 2 I0C 100 *Les mesures de température sont comprises dans le nombre total d'échantillons. C Tableau # 1 7 F I C H E E N V I R O N N E M E N T A L E SYNTHI-SE: METIER O U O C C U P A T I O N : j 9 6 'IACIIE en •s * o g J2 - A p p l i q u e r du c o m p o s é a Joint F A C T E U R S DE RISQUES n -3 BRUIT -e a u « <5 Al a . •o EMPLOYEUR PEINTRE Dosimétrie œ(A) A C i l IS A POUSSIÈRES SUBSTANCES ORGANIQUES lo-itroi GAZ ™ii;CLAIHAGI i r S-tltl mitM » Sonométrie Jour AJ >, 140 r (ce rr. dQ(A) crcte C A C A C A C A B C A B C A B C A B C D A B C D A B C D A C A C A C Nuit A C A 2 3 C z'5 12 F S • t i Valeurs e x t r ê m e s d e s mesures prélevées Mini Muxi TOTAL POURCENTAGE 12 ' % 65 75 vari a b B , 5 2 100 Tris » 3 10 60 <1 37. ANALYSE ERGONOMIQUE 3.3.1 Tache # 1 En général, pour cette tache "très bien" à "acceptable". dement le niveau de cotation obtenu varie de Le facteur "postures statiques" est gran- influencé par l'endroit où se font les travaux. principalement les positions courbées vers l'avant et Cela entraîne de c ô t é , , age- nouillées et accroupies. L'inclinaison de la tête est le facteur à retenir pour les exigences physiques. L a sollicitation du bras (main) préférentiel est régulière comparati- vement à l'autre bras qui est demandé d'occasionnellement à souvent. Le niveau d'activité est cependant très différent. S'ajoutent à cela le soulèvement et le transport, de leurs produits. 3.3.2 TSche # 2 Pour c e t t e tâche, on obtient sensiblement la même courbe mais tou- tefois plus légère que la tâche précédente. sont utilisés plus proportionnellement Par contre, les membres avec des mouvements de va-et- vient. 3.3.3 Tâche # 3 Par l'allure de la courbe, on remarque que c'est niveau des membres utilisés que l'on obtient vée. principalement au une cotation assez éle- 38. Ils utilisent de leur bras préférentiel varet-vient continuel en changeant avec l'augmentation de la fatigue. tiel est importante vu régulièrement l'adresse de avec un mouvement mains plus fréquemment La sollicitation du bras préférenque demande l'opération, ainsi il en résulte une assymétrie élevée des membres utilisés. Le second facteur à considérer est l'inclinaison constante de la tête pour les exigences physiques. 3.3.4 Tache # 4 Cette tâche est qualifiée comme étant très pénible pour les facteurs "soulèvement et transport de charge" et "posture statique". de c e t t e cotation vient du fait qu'ils doivent maintenir La raison la position courbée vers l'arrière pour appliquer le produit au plafond avec pistolet vaporisateur et receptacle qu'ils maintiennent régulièrement au- dessus des épaules tout en ce déplaçant. L'inclinaison de la tête est également assez fréquente. 3.3.5 Tâche # 5 C e t t e tâche dans l'ensemble est assez légère. 3.3.6 Tâche # 6 L'agression statiques. ergonomique mise en cause est au niveau des postures Devant appliquer le produit au plafond, la posture courbée vers l'arrière est maintenue occasionnellement. Ils tiennent régulière- ment truelle et porte-mortier sollicitant dans des proportions équivalentes tous leurs membres principalement des niveaux d'activités différents. les bras (mains) mais à Figure 1: PROFIL ERGONOMIQUE METIER O U O C C U P A T I O N : PEINTRE Tflches analysées: A * #1 B C D E 2 O F H < H O U co co Soulèvement et transport de charges Postures statiques Exigences physiques générales F A C T E U R S Membres utilisés (symétrie) Contraintes psychosociales Figure 2: PROFIL ERGONOMIQUE METIER OU OCCUPATION: PEINTRE T&ches analysées: A B C D E F Soulèvement et transport de charges Postures statiques Exigences physiques générales F A C T E U R S Membres utilisés (symétrie) Contraintes psychosociales A #2 PROFIL ERGONOMIQUE Figure 3: MÉTIER OU OCCUPATION: PEINTRE Taches analysées: A B C D E F Soulèvement et transport de charges Postures 6tatlqucs Exigences physiques générales F A C T E U R S Membres utilisés (symétrie) Contraintes psychosociales o #3 Figure 4: PROFIL ERGONOMIQUE MÉTIER OU OCCUPATION: PEINTRE Tachés analysées: A a #4 B C D E F to Soulèvement et transport de charges Postures statiques Exigences physiques générales F A C T E U R S Membres utilisés (symétrie) Contraintes psychosocîales Figure 5: PROFIL ERGONOMIQUE MÉTIER OU OCCUPATION: PEINTRE Taches analysées: A # #5 B C D E F OJ Soulèvement et transport de charges Postures statiques Exigences physiques générales F A C T E U R S Membres utilisés (symétrie) Contraintes psychosociales I Figure 6: PROFIL ERGONOMIQUE METIER OU OCCUPATION: PEINTRE Tftches analysées: A B C D E F Soulèvement et transport de charges Postures statiques Exigences physiques générales F A C T E U R S Membres utilisés (symétrie) Contraintes psychosociales • #6 45. MOYENS ET EQUIPEMENTS DE PROTECTION INDIVIDUELS ET COLLECTIFS La protection individuelle employée semble des tâches n'a trait Lors de utilisaient l'application un de masque qu'au port peinture facial en fonction des poussières. et son e f f i c a c i t é au visage des le plus fréquemment au fusil les (demi-masque) peintres dont peut rencontrés l'utilité est plus pas la capture de solvants est réduite puisqu'il ne s'ajuste pas On l'en- de la chaussure de sécurité. U ne permet travailleurs. pour se permettre complètement ainsi de douter de l'emploi de ce type de masque pour c e t t e tâche. Casquette et salopette sont vêtements de la peinture. employées Egalement, pour protéger cheveux et lors du décapage ils utilisent des gants de caoutchouc. Aucun autre servé. moyen de protection personnel, ou collectif n'a été ob- 46. APPRÉCIATION GÉNÉRALE D U MÉTIER 5.1 Profil d'exposition environnementale du métier Dans l'ensemble, les contaminants retrouvés sont reliés aux produits utilisés selon ies différents procédés et à l'intensité des activités. C'est ainsi ployés que étaient les solvants tous identifiés retrouvés pour les divers produits à des concentrations norme québécoise actuelle mise en application. centrations obtenues dépendaient de la inférieures emà la Par contre, les con- dimension de la pièce, de la présence de d'autres travailleurs à proximité et bien sûr du procédé. Ainsi, la peinture appliquée au fusil présente des risques parti- culiers plus importants que dans la peinture au rouleau et au pinceau. En e f f e t , en ce qui concerne les solvants et diluants, leur pulvérisation détermine dans le cas de evaporation même plus une d'air, importante. très de contact l'application du solvant volume particules surface Il fines, avec au rouleau et plus rapide, donc, l'air pinceau. en vapeurs en pour de même incluses dans grande que Il s'ensuit une à temps égal et une concentration est plus pour de solvants les pigments, les gouttelettes le bien dont les de peinture ont une facilité accrue de pénétration dans l'organisme. La composition des produits employés a donc une très grande influence. Ceux utilisés lors des observations étaient vant ne titane non et fut décelé. de carbonate négligeables entraîne grandes. contre, les concentrations de calcium dépassant Le "fume" créé par cela Par dans des latex; aucun sol- retrouvées certains cas de bioxide comme la pigment norme sont québécoise. le procédé et le soulèvement de poussières que donnent des concentrations en poussières totalès A cela s'ajoutent, l'éclairage qui est déficient et qui est très élevée. de très l'humidité 47. Pour la tâche consistant à appliquer de la texture au plafond, une étude plus approfondie devrait être f a i t e en fonction des composantes du produit l'application. pour en déterminer les concentrations présentes lors de Figure 7: PROFII. D'EXPOSITION METH\U O U OCCUPATION: PEINTRE Cote # C • • o D o • A o înmi! rm i1 11 r • * • î'i ii LU DDA LIN B R U I T ECLAIRAGE UL il ! RAD. CONTR. P0U5S Titane IONI. riERR. IERES Calcium Fer Plomb sEodâaul P I G M E N T S V A P E U R S Légende Cote A : Toluène ET B R O U I L L A R D S Taches analysées 51% ou plus des échantillons sont au-dessous du seuil d'action ou de la norme lorsque le seuil d'action ne s'applique pas # 1 * U 2 A C o t e ft : 49% ou plus des échantillons sont au-dessus du U 3 o • Cote C : 49% ou plus des échantillons sont au-dessus des normes ou au-dessus du niveau jugé néfaste pour la santé. euil d'action tf 4 # 5 n 6 49. 5.2 Profil d'exposition ergonomique du métier En général, ce métier est assez dynamique impliquant un mouvement r é p é t i t i f des membres supérieurs, un côté étant sollicité plus souvent que l'autre. Les postures des endroits quemment et statiques employées d'application utilisées agenouillée et sont des iront en produits. fonction Les la position courbée accroupie. Elles sont postures vers plus ou des taches les plus l'arrière, moins de et fré- côté employées selon la tache. Le facteur à considérer, pour l'ensemble des taches, exigences physiques est l'inclinaison de la tête. d'un travail, requérant une force physique au niveau des Egalement, il s'agit suffisante pour soulever un poids approximatif de 25 kg. Prise a part, la tâche consistant a vaporiser.de fond nécessite de un soulèvement 5 à 8 kg et devant être et transport maintenu la "texture" au pla- de poids variant régulièrement épaules entraînant ainsi une charge très pénible. autour au-dessus des I Figure 6: PROFIL ERGONOMIQUE METIER OU OCCUPATION: PEINTRE Taches analysées: A * #1 B A #2 C o #3 D a #4 E # #5 F • #6 Z O H < H O U Soulèvement et transport de charges Postures statiques Exigences physiques générales F A C T E U R S Membres utilisés (symétrie) Contraintes psychosociales 51. 5.3 Problèmes de santé rencontrés Les nombreux vailleurs sur témoignages que nous avons recueillis auprès des tra- lors de l'observation des tâches analysées nous renseignènt lés problèmes de santé reliés au travail du peintre. paux problèmes bras et ments soulevés sont les maux de cou et Les princi- les douleurs aux aux épaules qui sont les conséquences des nombreux du bras et de la tête dans la réalisation de leur mouvefonction. D'autres travailleurs nous ont parlé de la sensation courante de grande fatigue (lassitute) et de maux de coeur surtout dans des conditions de travail intense et continu dans des espaces mal aérés. problème qui revient souvent c'est peurs incommodantes. et poussières l'irritation Enfin, Un autre des yeux dûe aux vail nous cas de crise de foie et un cas d'entorse lombaire aiguë. fut révélé un 52. SYNTHESE 6.1 Risques à la santé du métier Suivant notons aux nos que observations environnementales les principaux exigences du travail risques à la santé et aux nombreux les vapeurs nuisibles qui se dégagent diluants retrouvent se d'exposition est dans fonction et des de la utilisés (peinture, pigments facilite l'absorption du métier produits des diverses dimension espaces de diluant) contenant Ainsi peintures et et En e f f e t , reliés utilisés. élevées des nous sont concentrations de l'aération et du procédé effectué. produits ergonomiques, le des taux" travail, la pulvérisation des des de ces contaminants solvants dans et des l'organisme. L'intoxication à long terme et constante de ces produits peut conduire au phénomène de dépendance qui porte le travailleur à une forte propension "pour l'alcool et Enfin hypothèque son espérance de vie. d'autres risques non moins importants sont reliés aux postures statiques des diverses membres en fonction supérieurs des tâches et qui sont la aux mouvements causé "des malaises des articulations du cou et des épaules. répétitifs au niveau Associé aux vapeurs incom- modantes qui réduisent la quantité d'oxygène nécessaire à tout effort physique, le métier de peintre est exigeant et ceci pourrait expliquer la sensation d'extrême fatigue rencontrée chez les travailleurs. 53. 6.2 Propositions de champs dë recherche En regard de nos constatations, ce métier vrait de s'intéresser un premier aux l'industrie à de la construction (peintre) au Québec trois aspects temps, on'pourrait peintures et nous croyons qu'une recherche dans décapants. de traiter la santé des peintres. deDans les allergies respiratoires" dues Egalement dans un deuxième temps, les intoxications sporadiques par des produits, tels les peintures, décapants et colles (epoxy) pourraient ê t r e prises en considération. dans un troisième articulations qui temps, naissent l'on pourrait souvent de la traiter des. affections répétition d'un Enfin des mouvement (capsulites ou synovites, bursites).. On voit donc qu'une telle recherche chez trait d'étudier les peintres nous permet- plusieurs problèmes et ainsi obtenir certaines données sur différents aspects de la santé de ces travailleurs. 54. 6.3 Propositions pour l'initiation des programmes de surveillance médico-environnementale Nous croyons qu'il est important dans l'élaboration des programmes de santé pour le métier de peintre de retenir ces deux points principaux, c'est-à-dire la connaissance des problèmes et l'importance qu'ils représentent dans le métier. On reconnaît que pour certaines tâches, l'exposition aux différentes peinturés, l ' e f f o r t physique et les procédés sont des facteurs potentiellement à risque. Ainsi on doit dans l'ini- tiation d'un programme de surveillance médico-environnementale nir dans un premier travailleur information, surveillance contraintes dans la nous au temps la fréquence et réalisation pourrions rythme de de par ses ta environnementales permettrait d'évaluer fonctions. adapter du travailleur auxquelles suivi ponctuel assurerait au travailleur blèmes, le taux d'exposition du suite l'activité il défi- est Riches le de cette programme en exposé. fonction Ensuite de des un un meilleur contrôle des pro- les interventions entreprises et de les corriger s'il y a lieu. Enfin nous croyons que les tâches 3 et 4 devraient retenir plus d'attention et être étroitement surveillées car elles présentent ques importants pour le travailleur exposé. des ris- 55. CONCLUSION Nous vous avons présenté ici une étude qui documente le métier de peintre dans le secteur cette ne de la construction analyse dans le cadre prétendons d'un contrat pas présenter qu'il représente. A partir au Québec. Nous avons avec échéancier tous les aspects du métier de nos observations et fixe et suivant réalisé et nous des risques un modèle de présentation recommandé par un comité provincial, nous avons documenté le métier, les tâches, les risques et le profil d'exposition environnementale et ergonomique du métier. utiles ainsi que Nous avons suggéré des champs de recherche l'orientation des interventions en santé et sécurité au travail. Nous pouvons nécessaires affirmer que métier sont au l'utilisation composés et de la manipulation substances qui des produits présentent des risques en fonction du temps et du lieu de l'exposition ainsi que du procédé employé. Ces risques associés aux contraintes ergonomiques de mouvements répétitifs doivent ê t r e pris en considération dans l'élaboration des programmes Cependant il faut de santé considérer et de surveillance médico-environnementale. les limites de notre étude. C'est pourquoi nous la présentons comme outil de travail et non comme une étude scientifique exhaustive et représentative du métier de peintre. ANNEXE I FICHIER TOXICOLOGIQUE "i i i I 57. i i I I I ''/N I - N T . . I C T T » ET •AUTRES N O M S : *CFTATË DE POLYVÏNYLE POLY/VTNYL ACETATE) ACETIC A C I D . VINYL ESTEft. POLYMERS ' I N Y L ACE'fATÉ POLYMER UTILISATION : COLLE OU A D H E S I F . F A B R I C A T I O N D E ' P F I N U I R E P R O D U I T DEMANDE = POLYVINYL ACETATE V N : ' REPERTOIRE TOXICOLOGI&UE P R O R A T E P H *ASSC MOLECULAIRE m c s r s f s w S œ » r ? ^ F'AGF S K 8 m W S U » : m l i k Î Ï S Î S " » ^ , : POLYMFRF TENSION VAFEUR<MM> : NON DANS CES CONDITIONS PAG F . • f-4'VA : SE DECOMPOSE ENTRF 22G ET DEGRES CELSIUS EN FHFTTANT | DES VAPEURS D'ACTDE ACETIOUF. ^ C O M P A T I B I L I T E : OUI AVEC CES SUBSTANCES : AGENTS OXYDANTS FORTS. A L C A L I S . ACIDES FflRTÇ 1 POLYMERISATION TNCQWTRO! FF : NON ^ °RT*V 1 ''RODUÏT DEMANDE = POLYVINYL ACETATF I W ruvrrnr >/N PRODUIT DEMANDE = POLYVINYL ACETATE P R O R R I F T F n t n r ^ Sr i _Sr i ï t eREPERTOIRE TOXTCOLOGIQUE « - « • — « - » « * * * * * * *O*f * *VAPEUR ***************** rewsitc O * FXF'LCJSIVTTEf X v n i U I M m I N F . TAPIL I T F © 3 / 1 ft « « « • • » « p- T l v T ; FORMULE MOLECULAIRE , - , A : • s s LATEX 58. I '/Nj PROPRIETES REPERTOIRE TOXICOL.OCTQUE REPONSE A LA DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS" TOXCCOLOGÏOIJES »'OIES DE PENETRATION ATOUS : | ANIMAL.: I IFFETS CHRONIC! 1ES ANIMAL: PRODUIT DEMANDE = PAGF IA-04 DANS !.. 1 ORGANISME " : VOTES EFFETS DIGESTIVES A T T E I N T E S DU F O I E . DES R E I N S FT DF LA RATF : A T T E I N T E S DU F O I E t'T DU SANG P O L Y V I N Y L ACETATF REPERTOIRE TOXICOLOGIQUE REPONSE A LA DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS PAGE fî4-l?-i9 fift/l O i a • oa PREVENTION ********** : ! I ' /NFLAMMAFtILTTE : i EU ET EXPLOSION : MOYENS D ' E X T I N C T I O N TECHNIQUES S P E C I A L E S ? PORTER UN A P P A R E I L R E S P I R A T O I R E AUTONOME MUNI D ' U N MASQUE FACTAi COMPLET.. PRODUIT DEMANDE =: POLYVINYL ACETATE P / N REPERTOIRE TOXICOLOGIQUE . PAGE REPONSE A LA DEMANDE" DE RENSEIGNEMENT S - 84-12-19 PREVENTION ( S U I T E ) ********** F U I T E S OU A C C I D E N T S : MF SI 1RES : RAMASSER- f. ES S O L I D E S ET METTRE A LA POURFLI E » TRAITEMENT DES DECHETS : METTRE A LA POUBELLE. EQUIPEMENTS DE PROTECTION. MANIPULATION : NE. PAS MANGER ET WE PAS BOIRE PENDANT L ' U T I L I S A T I O N . ' 'NTREPOSAGE : CONSERVER ^ L'AFîRT. DES MATIERES OXYDANTES. DES A C I D E S FT DFS PRODUIT DEMANDE = POLYVINYL. ACETATE REPERTOIRE TOXICOLOGIQUE REPONSE A LA DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS . PREMIERS SECOURS **************** CONSULTER UN MEDECIN.. PRODUCT DLMANDE = P O L Y V I N Y I . i i \ i ACETATE i 4: RAS"r PAGE f u - ^ - j o 1 f) ifi-frfi 59. f,/ f N REPERTOIRE TOXICOLOGIQUE: REPONSE A LA DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS IDENTIFICATION ET UTILISATION DU PRODUIT «*««#******#«***********«***##*»*#«**«•« AUTRES NOMS : i l OXYDE DE T I T A N E ' T I T A N I U M DTOXIDE RUTILE *NATASE UTILISATION : F A B R I C A T I O N DE P E I N T U R E S . COLORANT PRODUIT DEMANDE = R I O X I D E DE T I T A N E VN REPERTOIRE TOXICOLOGIQUE REPONSE A LA DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS PROPRIETE P M Y S I C O - C H I M I O U E S *************************** PAGE B4- 1 2 - 1 9 01 /I O 1 A: 11 PAGE A4-12-19 03/10 1 A: 1 1 "<ASSE MOL.L.CULA.VIi'E : 79 . 9 0 ETAT PHYSIQUE SOLIDE APPARENCE POINT DË F U S I O N ( C ) : POUDRE .1 « 5 5 . 0 0 COULEUR POINT D1 E B U L L I T I O N f C > : BLANC "<'750 . 0 0 TDEUR P O I N T D 1 E C L A I R FERME* C> : INODORE u T M I T E DETECTION O L F A C T I V E ( P * F' » M > P O I N T D ' E C L A I R CiUVEFT(C) •*>ENSITE< G/ML > AUTO-IGNITIONfC) 4.0650 'CIIDS S P E C T F I R U L : TENSION VAPEUR(MM) r ORMULE MOLECULAIRE : 0 ? T I .PRODUIT DEMANDE = B I O X I D E DE T I T A N E :,/w REPERTOIRE TOXICOLOGIQUE 04/1 0 PAGF REPONSE A LA DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS S4-12-19 14:11 PROPRIETE P H Y S I C O - C H I M I Q U E S S U I T E 1 ft************************** DENSITE DE VAPEUR !.. I M I T E I N F » D ' C X P L O S T V I T E C X VOL •:'H S O L U B I I I T E DANS L ' E A U (G/M r C O E F F . PARTAGE E A U / H U I L E : GRANULOMF.TRIE ^MICRONS) STAFÎJLITE : I N C O M P A T I B I L I T E : O U I AVEC CES SUBSTANCES : , LITHTUM POLYMERISATION INCONTROLEE : NON PRODUIT DEMANDE = B I O X I D E DE. T I T A N E TNSOLUfcl. E 60. REPERTOIRE TOXTCOLOGTOUF REPONSE A LA DEMANDE HE R E N S E I G N F M F N T S PROPRIETES* TOXICOLOGIGUES ************************* I j VOTES DE PENETRATION DANS PAGE 84-12-1"* 1 L ORGANISME : • VOTES R E S P I R A T O I R E S I I :.FFETS A T G U S : E F F E T S CHRONIQUES : • IRRITATION: P O U M O N S ; F I B R O S E P U L M O N A I R E B E N I G N E R O S S TBI F PRODUIT D E M A N D E = B T O X I D E DE T I T A N E , / W ' REPERTOIRE TOXICOLOGIQUE PAGE REPONSE A LA DEMANDF DE RENSEIGNEMENTS 8 4 - 1 9 REGLEMENTATION ************** CONCENTRATION PERM1ST MOYENNE PRODUIT P /N DEMANDE DANS L 'AIR 20.00000 FAGF 64-12-19 PREVENTION ********** PREVENTION ********** *SUITE) ' 07/10 1 * : 1i : < P . P . M ) ..: MAXIMALE (P.P.M) (MG/M3) : 10,00000 . <MG/M3> « BTOXIDE DE TITANE REPERTOIRF TOXICOLOGTPUE REPONSE A LA DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS INFLAMMABILITE : NON TEU ET EXPLOSION : MOYENS D'EXTINCTION TECHNIQUES SPECIALES : PRODUIT DEMANDE = BIOXIDE OS/' 0 1A : 1 1 08/10 1A: 1 1 . - DE REPONSE TITANE REPERTOIRE TOXICOLOGIOUE A LA DEMANDE DE R E N S E I G N E M E N T S PAGE 09/10 64-12-19 1 à :i1 F U I T E S OU A C C I D E N T S : MESURES : RAMASSER LES S O L I D E S CT METTRE A LA P O U B E L L E . TRAITEMENT DES DECHETS : E N F O U I R LES' D E C H E T S . EQUIPEMENTS DE PROTECTION: VOIES RESPIRATOIRES MANIPULATION : V E N T I L E R ADEQUATEMENT SINON PORTER UN APPAREIi "ENTREPOSAGE : PRODU'T DEMANDF = BIOXJDE DE TITANE P / 1 PREMIERS SECOURS REPONSE RESPIRATOIRE R E P E R T O I R E T O X I C O I . H G T O I iF A LA D E M A N D E DE R E N S E I G N E M E N T S APPROPRIF - 84-12-19 ' \6-11 ' • **************** .VI I N C O M M O D E PRODUIT DEMANDF PAR LES VAPEURS OU P O U S S I E R E S . = BIOXIDE DE TITANE AMENER DANS UN ENDROIT AERF 61. O c c u p a t i o n a l Health Guideline for ^U T^ i^ ^î ^a^nK i^ ^iT ï^ ^m MD M i o x ï "r d— e ® INTRODUCTION This guideline is intended as a source of information for employees, employers, physicians, industrial hygienists, and other occupational health professionals who may have a need for such information. It does not attempt to present all data; rather, it presents pertinent information and data in summary form. SUBSTANCE IDENTIFICATION • Formula: TiOa • Synonyms:,Rutile; anatase; brookite • Appearance and odor: White powder with no odor. PERMISSIBLE EXPOSURE LIMIT (PEL) The current OSHA standard for'titanium dioxide is 15 milligrams of titanium dioxide (total dust) per cubic meter of air (mg/m3) averaged over an eight-hour work shift. The American Conference of Governmental Industrial Hygienists has recommended for titanium dioxide a Threshold Limit Value of 10 mg/m3. HEALTH HAZARD INFORMATION • Routes of exposure Titanium dioxide can affect the body if it is inhaled. • Effects of overexposure Slight change in the lungs may occur. • Reporting signs and symptoms A physician should be contacted if anyone develops any signs or symptoms and suspects that they are caused by exposure to titanium dioxide. 9 Recommended medical surveillance The following medical procedures should be made available to each employee who is exposed to titanium dioxide at potentially hazardous levels: J, Initial Medical Screening: Employees should be screened for history of certain medical conditions (listed below) which might place the employee at increased risk from titanium dioxide exposure. —Chronic respiratory disease: Titanium dioxide is a nuisance dust. In persons with impaired pulmonary function, especially those with obstructive airway diseases, the breathing of titanium dioxide might cause exacerbation of symptoms due to its irritant properties. 2, Periodic Medical Examination: Any employee developing the above-listed conditions should be referred for further medical examination. • Summary of toxicology Titanium dioxide dust is a mild pulmonary irritant. Rats repeatedly exposed to concentrations of 10 to 328 million particles per cubic foot of air for as long as 13 months showed small focal areas of emphysema, which were attributed to large deposits of dust; there was no evidence of any specific lesion being produced by titanium dioxide. Three of 15 workers who had been exposed to titanium dioxide dust showed radiographic signs in the lungs resembling "slight fibrosis," but disabling injury did not occur; the magnitude and duration of exposure were not specified. In the lungs of three workers involved in processing titanium dioxide pigments, deposits of the dust in the pulmonary intersiitium were associated with cell destruction and slight fibrosis; thefindingsindicated that titanium dioxide is a mild pulmonary irritant. CHEMICAL AND PHYSICAL PROPERTIES • Physical data 1. Molecular weight: 79.9 2. Boiling point (760 mm Hg): Less than 3000 C (less than 5432 F) 3. Specific gravity (water.= 1):3.9—4.2 4. Vapor density (air = I at boiling point of titanium dioxide): Not applicable 5. Melting point: 1640 C (2984 F) 6. Vapor pressure at 20 C (68 F): Essentially zero 7. Solubility in water, g/100 g water at 20 C (68 F): Insoluble 8. Evaporation rate (butyl acetate = 1): Not applicable These recommendations reflect good industrial hygiene and medical surveillance practices and their implementation will assist in achieving an effective occupational health program. However, they may not be sufficient to achieve compliance with all requirements of OSHA regulations. U.S. DEPARTMENT OF HEALTH AND HUMAN SERVICES Public Health Service Centers for Disease Control National Institute for Occupational Safety and Health S e p t e m b e r 1978 U.S. D E P A R T M E N T O F L A B O R Occupational Safety and Health Administration i 62. • Reactivity 1. Conditions contributing to instability: None 2. Incompatibilities: None 3. Hazardous decomposition products: None 4.' Special precautions: None • Flammability 1. Not combustible • Warning properties. According to Grant, titanium dioxide "is a white pigment which is insoluble in water and very inert. It has been introduced by tattooing into the corneas of rabbits and patients having corneal scars, and has caused permanent white coloration but no irritation.*' For the purposes of this guideline, therefore, titanium dioxide is not treated as an eye irritant. • In addition to respirator selection, a complete respiratory protection program should be instituted which includes regular training, maintenance, inspection, cleaning, and evaluation. Liberation during mining, purification, packaging, and distribution General dilution ventilation; personal protective equipment MONITORING AND MEASUREMENT PROCEDURES Use as a pigment in manufacture of paints, varnishes, and lacquers to impart whiteness, opacity, and brightness General dilution ventilation; personal protective equipment Use in manufacture of paper used in coatings and fillers to improve opacity and brightness; manufacture of paper, photographic papers, paper packaging, and cellophane coatings General dilution ventilation; personal protective equipment Use as a white pigment in manufacture of plastics; blow-molded plastic containers General dilution ventilation; personal protective equipment Use in manufacture of elastomers for use in tire sidewalls, footwear, floor mats, gloves, rainwear, and wall coverings; use in manufacture of floor coverings General dilution ventilation; personal protective equipment Use in manufacture of ceramics and glass for capacitors, electromechanical transducers, weldingrod coalings, and glass fibers Generaf dilution ventilation; personal protective equipment Use in manufacture of printing inks for flexographic, gravure, and letter press inks; packaging, publication, offset, and screen processing inks General dilution ventilation; personal protective equipment • General Measurements to determine employee exposure are best taken so that the average eight-hour exposure is based on a single eight-hour sample or on two four-hour samples. Several short-time interval samples (up to 30 minutes) may also be used to determine the average exposure level. Air samples^should be taken in the employee's breathing zone (air that would most nearly represent that inhaled by the employee). • Method Sampling and analyses may be performed by collection of titanium dioxide on a filter, followed by treatment with nitric acid, solution by heating with sulfuric acid 8nd ammonium sulfate, and atomic desorption spectro. photometric analysis. An analytical method for titanium dioxide is in the NI OS H Manual of Analytical Methods. 2nd Ed., Vol. 3, 1977, available from the Government Printing Office, Washington. D.C. 20402 (GPO No. 017-033-00261-4). RESPIRATORS • Good industrial hygiene practices recommend that engineering controls be used to reduce environmental concentrations to the permissible exposure level. However, there are some exceptions where respirators may be used to control exposure. Respirators may be used when engineering and work practice controls are not technically feasible, when such controls are in the process of being installed, or when they fail and need to be supplemented. Respirators may also be used for operations which require entry into tanks or closed vessels, and in emergency situations. If the use of respirators is necessary, the only respirators permitted are those that have been approved by the Mine Safety and Health Administration (formerly Mining Enforcement and Safety Administration) or by the National Institute for Occupational Safety and Health. 2 Titanium Dioxide COMMON OPERATIONS AND CONTROLS The following list includes some common operations in which exposure to titanium dioxide may occur and control methods which may be effective in each case: Operation Controls S e p t e m b e r 1979 Use in manufacture of coated fabrics and textiles on natural/ artificial leather, oilcloth, upholstery materials, and wall covërings; as a detustrant for acrylic, nylon, and spandex fibers General dilution ventilation; personal protective equipment Use in manufacture of building materials in roofing granules, ceiling tiles, cement-curing aids, and titanium carbide cutting tools General dilution ventilation; personal protective equipment Use in manufacture of cosmetics, food color additives, and synthetic diamonds General dilution ventilation; personal protective equipment EMERGENCY FIRST AID PROCEDURES In the event of an emergency, institute first aid procedures and send for first aid or medical assistance. Breathing If a person breathes in large amounts of titanium dioxide, move the exposed person to fresh air at once. If breathing has stopped, perform artificial respiration. Keep the affected person warm and at rest. Get medical attention as soon as possible. • Rescue Move the affected person from the hazardous exposure. If the exposed pereon has been overcome, notify someone else and put into effect the established emergency rescue procedures. Do not become a casualty. Understand the facility's emergency rescue procedures and know the locations of rescue equipment before the need arises. REFERENCES 63. • American Conference of Governmental Industrial Hygienists: "Titanium Dioxide/* Documentation of the Threshold Limit Values for Substances in Workroom Air (3rd ed., 2nd printing), Cincinnati, 1974. • American Industrial Hygiene Association: 'Titanium Dioxide,** Hygienic Guide Series, Detroit, Michigan, 1966. • Browning, E.: Toxicity of Industrial Metals (2nd ed.), Butterworths, London, 1969. • Christie, H.t et al.: "Pulmonary Effects of Inhalation of Titanium Dioxide by Rats,*' American Industrial Hygiene Association Journal, 24:42-46, 1963. • Elo, R., et al.: "Pulmonary Deposits of Titanium Dioxide in Man," Archives of Pathology, 94:417-424, 1 • Grant, W. M.: Toxicology of the Eye (2nd éd.), C. C. Thomas, Springfield, Illinois, 1974. • Hamilton, A., and Hardy, H.: Industrial Toxicology (3rd ed.), Publishing Sciences Group, Acton, Massachusetts, 1974. • International Labour Office: Encyclopedia of Occupational Health and Safety, M c G r a w - H i l l , N e w Y o r k , 1971. • Patty, F. A. (ed.): Toxicology, Vol. I I of Industrial Hygiene and Toxicology (2nd ed. rev.), Interscience, New York, 1963. • Schwartz, L., Tulipan, L., and Birmingham, D.: Occupational Diseases of the Skin (3rd ed. rev.), Lea and Febiger, Philadelphia, 1957. SPILL AND DISPOSAL PROCEDURES • Persons not wearing protective equipment and clothing should be restricted from areas of spills until cleanup has been completed. • If titanium dioxide is spilled, the following steps should be taken: 1. Ventilate area of spill. 2. Collect spilled material in the most convenient and safe manner for reclamation or for disposal in a secured sanitary landfill. Liquid containing titanium dioxide should be absorbed in vermiculite, dry sand, earth, or a similar.material. • Waste disposal method: Titanium dioxide may be disposed of in a secured sanitary landfill. September 1976 Titanium D i o x i d e 3 RESPIRATORY PROTECTION FOR TITANIUM DIOXIDE 64. Minimum Respiratory Protection* Required Above 15 mg/m' Condition Dust or Mist Concentration 75 mg/m1 or less Any dust and mist respirator. 150 mg/m' or less Any dust and mist respirator, except 6lngle-use or quarter-mask respirator. • Dust Mist or Fume Concentration Any fume respirator or high efficiency particulate filter respirator. 150 mg/m' or less Any suppfied-air respirator. Any self-contained breathing apparatus. 750 mg/m1 or less A high efficiency particulate filter respirator with a fuH facepiece. Any supplied-air respirator with a full facepiece, helmet or hood. Any self-contained breathing apparatus with a fun facepiece. 7,500 mg/m* or less A powered air-purifying respirator with a high efficiency particulate filter. A Type C supplied-air respirator operated in pressure-demand or other positive pressure or continuous-flow mode. Greater than 7,5000 mg/m' or entry and escape from unknown concentrations Self-contained breathing apparatus with a full facepiece operated in pressuredemand or other positive pressure mode. • Fire Fighting A combination respirator which includes a Type C supplied-air respirator with a full facepiece operated in pressure-demand or other positive pressure or coniinuous-flow mode and an auxiliary self-contained breathing apparatus operated in pressure-demand or other positive pressure-mode. • Self-contained breathing apparatus with a full facepiece operated in pressuredemand or other positive pressure mode. 'Only NIOSH-approved or MSHA-approved equipment should be used. 360 65. / N R . 1 P R Ç E P E R T O I R E TOXICOLOGIQUE REPONSE A LA DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS ET UTILISATION DO PRODUIT C P C N 1 IDENTIFICATION PAG R4-12-19 01/1© \A'V< PAGF 84-12-19 03/1D 1 A•1^ * * * * * * * * * * * * * * * * K * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * ' AUTRES NOMS : ;ALCIUM CARBONATF DRAGONITE I^ALCITE 'ATERITE UTILISATION : FABRICATION DE N A S T T C . FABRICATION DE COLLES PRODUIT DEMANDE = CARBONATE DE CALCIUM V OU ADHESIFS N REPERTOIRE TOXICOLOGIQUE REPONSE A LA DEMANDE DE R E N S E I G N E M E N T S PROPRIETF PHYSICO-CHIMIQUES ************* a****** ******* M A S S E MOLL'CUL A I R E : 106,09 ETAT PHYSIQUE APPARENCE : POUDRE POINT DE F U S T G N T O COULEUR : BLANC POINT W l IDF b1EBULLI7ION(C) ODEUR : INODORE POINT D'ECLAIR FERME < C) L I M I T E D E T E C T I O N OI.F A C T I VF ( P . P . M ) : POINT D T C I A I R OUVERT ( C ) • • DENS'J*TE< G / K L ) 2-0000 AUTO-IGNITIGN(C) ^OIDS SPECIFIQUE : TENSION VAFFUR(MM) FORMULE MOLECULAIRE : CCA03 P R O D U I T . D E M A N D E = C A R B O N A T E DR. C A L C I U M REPERTOIRE TOXICOLOGIQUE PAGE R E P O N S E A LA D E M A N D E DE R E N S E I G N E M E N T S 84-12-19 PROPRIETE PHYSIOO-CUIMIC'UES SUITE *************************** DENSTIL- DE VAPEUR LIMITE INF. D ' CXPLOSIVITE<X 04/10 1^-15 VOL.). : SOLUBILITE DANS L'EAU <G/L> : 0.12*0 . - O E F F . P A R T A G E LAU/HIIILE : GRANULOMETRIE (MICRONS) STABILITE : NON DANS CES CONDITIONS : SE D E C O M P O S E A 625 D E G R E S C EN F O R M A N T DU D I O X Y D E DF C A R B O N E ( E T D U M O N O X Y D F D É CAI. CTUTF INCOMPATIBILITE : OUÏ AVEC CES SUBSTANCES : F L U O R . M A G N E S I U M . H Y D R O G E N E . S E L S D ' A M M O N I U M ; L E S A C I D E S LE D E C O M P O S E N T EN D I O X Y D E DE C A R B O N E R Ï POLYMERISATION INCONTROLEE : NON P R O D U I T D E M A N D E = C A R B O N A T E DE -CALCTUM | . REPERTOIRE TOXTCOLOGIPUF R E P O N S E A LA D E M A N D F DE R E N S E I G N E M E N T S PROPRIETES TOXICOLOGIQUES ************************* I VOIES i DE PENETRATION • • TRFFFTS A I G U S : M SI INHALF. : DANS L1 ORGANISME DE OS M O I" : VOIES POSSIBÎ i.ITE PÛF.F 84-P-19 ïNEUNONlTE S I INGERE EN GRANDES Q U A N T I T E S : SIBLE EFFETS CHRONIQUES : J* P R O D U I T D E M A N D E .E C A R B O N A T E D E C A L C I U M DIGESTIVES CHIMIQUE; UYPERCALCEMTF. CONSTIPATION " POS- 66. f-'N REPERTOIRE PAGE 06/10 RENSEIGNEMENTS 84-12-19 16:15 j UTRES EFFETS : INTERACTION : "•RODUlT DEMANDE = CARBONATE DE CALCIUM f'/N REPERTOIRE TOXICOLOGIQUE 1 REPONSE A LA DEMANDE DF RENSEIGNEMENTS REGLEMENTATION * *t *r *a *t *i o* n* * *p*e*r m i s e d a n s l ' a i r C o. n c* e* n : PA&F 07/10 i /, : - ( REPONSE PROPRIETES TOXICÛLOGIQUES I * LA TOXICOLOGIQUE DEMANDE DE (SUITE) * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * FFETS TERATOGENES : .. F F E T S MUTAGENES EFFETS CANCEROGENCS MOYENNE "RCDUiT : : <P.P.M) : < MG/M3 ) : 10.00000 DEMANDE = CARBONATE DE CALCIUM ''N MAXIMALE ( P . P . M ) (MG/M3) REPFRTOIRE TOXICOLOGIQUE REPONSE A LA DEMANDE DE RENSEIGNEMENT S : : 20.00000 Pûr.r *4^i;>-ï9 ftffî/1 f, PREVENTION ********** ."NFLAMMABILTTE : NON >'EU G:T EXPI. OS I O N : nûYENS D ' E X T Ï N C T T O N TFCHNIQUES S P E C I A L E S : •'RODUTT DEMANDE = .CARBONATE DE CALCIUM REF'ERIOIRE TOXICOLCiGIQUF * REPONSE A LA DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS ' PREVENTION ( S U I T E ) ********** 1 t Ï I T T E S OU ACCIDENTS MESURES PAGF 84-12-19' 09/10 16:1*, : : RAMASSER LES S O L I D E S ET METTRE  LA POUBELLE. TRAITEMENT DES DECHETS : METTRE A LA P O U B E L L E . EQUIPEMENTS DE PROTECTION: V O I E S R E S P I R A T O I R E S : ( MANIPULATION V E N T I L E R ADEQUATEMENT SINON PORTER UN A P P A R E I L R E S P I R A T O I R E APPROPRIE >'TREPOSAGF : CONS-RVFR DANS UN ENDPOTT B I E N V E N T I L E , f CONSERVER A L ' A B R I DES A C I D E S , - f t O D U ï ï DEMANDE = CARBONATE DE CALCIUM REPERTOIRE TOXICOLOGIQUE F-ûGr 1 0 / 1 f. REPONSF A LA DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS «4-^.-19 -6-1^ REHIE!>S secours * * * * * * * * * * * * * * * * ? , 1 I RINCER LES YEUX FT LA PEAU CONTAMINEE AVEC BEAUCOUP D T A l i . ÊW CAS D 1 I N G E S T I O N . VO.OÏ UN MEDECIN, CM CAS D 1 INCOMMODAT ION PAR LES VAPEURS OU I ES P O U S S I F R E S . AMENF R DAN? ENDP-oir HERE. CONSULTER UN r i t D E C I N . DEMANDE = CARBONATE DE CALCIUM L 67. fS toorgintc Compounds, Dust tnd fume, M» Pb TLV, a ï s mg/m» SITU 0 4 5 m g / m 5 lead is a metallic element, atomic number 82, atomic weight 2072, in Croup IVB of the periodic table. This heavy, ductile, gray metal has a specific gravity of 1135, melting point of327.4° C and a boiling point of 17559 Ç Its ' vapor pressure becomes significant, from a health standpoint, only above 5000 C Only a few lead compounds are appreciably soluble in water, but many are dissolved by acids and most are sufficiently soluble in body fluids to be toxic, especially when inhaled in finely divided form. Metallic lead f i n d s w i d e industrial use w h e r e its p r o p e r t i e s of h i g h d e n s i t y , s o f t n e s s , l o w m e l t i n g p o i n t , r e s i s t a n c e t o c o r r o s i o n a n d / o r o p a c i t y t o g a m m a a n d X-rays a r e n e e d e d . It is a m a j o r c o m p o n e n t of m a n y alloys s u c h a s s o l d e r , type metal a n d m a n y bronzes, l e a d c o m p o u n d s have a w i d e variety of u s e s , e s p e c i a l l y a s p a i n t p i g m e n t s , in storage batteries a n d ceramics. D e s p i t e t h e t r e m e n d o u s i m p o r t a n c e of l e a d a s a n o c c u p a t i o n a l h a z a r d , o n l y a h a n d f u l of p a p e r s in t h e v o l u m i n o u s l i t e r a t u r e o n l e a d p o i s o n i n g p r e s e n t m e a n i n g f u l d a t a .. r e l a t i n g t o t h e t h r e s h o l d limit v a l u e . T h e c h i e f r e a s o n for t h i s s i t u a t i o n is p r o b a b l y t h e fact t h a t m o s t a u t o r i t i e s rely primarily, if n o t exclusively, o n o t h e r tests for e s t i m a t i o n of t h e d e g r e e of lead hazard. Urinary a n d b l o o d leads, urinary c o p r o p o r p h y r i n a n d delta a m i n o l e v u l i n i c a c i d , a s well a s b l o o d e x a m i n a t i o n for s t i p p l e d cells a n d o t h e r a b n o r m a l i ties, a r e a m o n g t h e p r e f e r r e d p r o c e d u r e s . A limit of 0.5 m g / m J f o r lead in air w a s p r o p o s e d by Legge in 1912, w i t h t h e c o m m e n t t h a t , if a d h e r e d t o , c a s e s of e n c e p h a l o p a t h y a n d paralysis w o u l d n e v e r , a n d c a s e s of colic w o u l d very rarely, occur.™ T h e d a t a of D u c k e r i n g ' s e x p e r i m e n t s o n t h e q u a n t i t i e s of lead in t h e air f r o m vario u s industrial p r o c e s s e s are g i v e n a s evidence.»» This v a l u e (0.5 m g / m ) ) w a s q u o t e d b y Alice H a m i l t o n in 1925, w i t h a similar c o m m e n t . " * In 1933 Russell et af,*4» f o l l o w i n g a U.S. Public H e a l t h Service s u r v e y of a lead s t o r a g e b a t t e r y p l a n t , p r o p o s e d a limit of 0.15 m g / m J for lead d u s t a n d f u m e in this industry. Eight years later D r e e s s e n ef a(*« p u b l i s h e d results of a foll o w - u p s t u d y a n d c o n s i d e r e d t h a t their f i n d i n g s c o n f i r m e d t h i s v a l u e . In 1943 K e h o e a n d o t h e r m e m b e r s of t h e C o m m i t t e e o n l e a d P o i s o n i n g of t h e A m e r i c a n Public H e a l t h A s s o c i a t i o n r e c o m m e n d e d 0.15 m g / m J a s a t i m e - w e i g h t e d a v e r a g e limit.' 61 A n u m b e r of investigators f o u n d t h e 0.15 m g / m 1 v a l u e d i f f i c u l t to a c h i e v e in m a n y i n d u s t r i e s , a n d o b s e r v a t i o n of w o r k e r s , c o m b i n e d w i t h lead urinalysis a n d similar s t u d i e s c o n v i n c c d t h e m t h a t this limit w a s u n n e c e s s a r i l y stringent. W i n n a n d Shroyer* 7 » c o n c l u d e d t h a t m a i n t e n a n c e of t h e a v e r a g e c o n c e n t r a t i o n of l e a d d u s t a n d f u m e at o r b e l o w 0l5 m g / m 1 . c o m b i n e d w i t h a m e d i c a l p r o g r a m , w o u l d a s s u r e a d e q u a t e c o n t r o l . W e b e r W c o n s i d e r e d t h e 0.15 m g / m J t o o low, b u t s t i p u l a t e d t h a t 0 J m g / m 1 s h o u l d n o t b e e x c e e d e d (as t i m e - w e i g h t e d a v e r a g e ) . H e f o u n d t h a t a n a t mospheric concentration of 0.43 m g / m 1 c o r r e s p o n d e d to 0 2 0 m g / l of u r i n e , a level c o n s i d e r e d b y s o m e i n v e s t i g a t o r s t o r e p r e s e n t t h e u p p e r limit of s a f e t y . Elkins"» a s s e m b l e d t h e d a t a available o n l e a d in air a n d l e a d in u r i n e a n d c o n c l u d e d t h a t a urinary l e a d c o n c e n t r a t i o n of 0.20 m g / L w o u l d , o n t h e a v e r a g e , c o r r e s p o n d t o a n a i r - l e a d v a t u e of 0 2 0 mg/m». O n t h e basis o f t h e s e reports a n d u n p u b l i s h e d d a t a from several s o u r c e s , t h e TLV f o r l e a d w a s i n c r e a s e d f r o m 0.15 t o 0 2 0 m g / m * in 1957. S o m e a u t h o r i t i e s c o n t i n u e d t o u s e t h e p r e v i o u s limit, however.* 1 0 » S c h r e n k i " » i m p l i e d t h a t t h e 0.15 m g / m 3 v a l u e w a s t o b e p r e f e r r e d . T h e p r e p o n d e r a n c e of A m e r i c a n o p i n i o n , h o w e v e r , s e e m e d t o b e t h a t t h e 0.2 m g / m * limit w a s a d e q u a t e t o p r e v e n t e p i s o d e s of l e a d i n t o x i c a t i o n . T h u s Kehoe,* 12 * i n a d i s c u s s i o n of t h r e s h o l d limits f o r l e a d , s t a t e d t h a t : "Evidence of the validity of the standard (02 mg/m9) has been provided elsewhere and need not be enlarged upon here." H e w e n t o n t o w a r n t h a t t h i s v a l u e is a d e q u a t e o n l y if i n g e s t i o n of l e a d is p r e v e n t e d . J o h n s t o n e a n d M i l l e d r e f e r r e d t o t h e 0 2 m g / m * limit a s generally accepted. M o r e r e c e n t c o m p a r i s o n s o f a t m o s p h e r i c a n d urinary l e a d c o n c e n t r a t i o n s h a v e i n d i c a t e d c o n f l i c t i n g results. Berg a n d Z e n z / " > in a f o u n d r y s t u d y , f o u n d t h a t a i r - l e a d c o n c e n t r a t i o n s b e t w e e n 0.14 a n d 0 . 1 8 m g / m ) r e s u l t e d in urinary lead v a l u e s b e l o w 0.15 m g / l ; 0 2 8 m g / m 3 w a s a s s o c i a t e d w i t h 0.17 m g / L of u r i n e . T s u c h i y a a n d H a r a s h i m a ' " » c o n c l u d e d t h a t for a 4 3 - ' t o 6 0 - h o u r w o r k w e e k , a n a v e r a g e a i r - l e a d c o n c e n t r a t i o n of 0.10 m g / m 1 w o u l d b r i n g a b o u t a n a v e r a g e u r i n a r y l e a d level of 0.15 m g / L ; a n d 0.12 m g / m 1 t o 0 2 0 m g / l . C o n c e n t r a t i o n s of 0.12 t o 0.14 m g / m 1 r e s u l t e d in i n c r e a s e d u r i n a r y c o p r o p o r p h y r i n , s o m e s t i p p l i n g of b l o o d cells a n d a n e m i a . Most extensive lead e x p o s u r e studies have involved l e a d o x i d e d u s t o r t h e f u m e of m e t a l l i c l e a d . S o m e r e p o r t s h a v e i n d i c a t e d t h a t t h e d u s t s of c e r t a i n i n s o l u b l e l e a d c o m p o u n d s , s u c h a s t h e sulfide* 16 » a n d c h r o m a t e , w e r e less h a z a r d o u s t h a n m o r e s o l u b l e f o r m s of l e a d . T h u s H a r r o l d a n d associates*"- 18 » s t u d i e d a g r o u p of p a i n t e r s e x p o s e d t o mists of l e a d c h r o m a t e in c o n c e n t r a t i o n s a v e r a g i n g b e t w e e n 1.2 a n d 12 m g of l e a d p e r c u b i c m e t e r of air, a n d f o u n d little e v i d e n c e of l e a d a b s o r p t i o n o r i n t o x i c a t i o n . T h e y a l s o s u g g e s t e d t h a t l e a d t i t a n a t e w o u l d p r e s e n t relatively little h a z a r d , d u e t o its v e r y l o w solubility. O n t h e o t h e r h a n d , H a r t o g e n e s i s a n d Zielhuis n 9 > f o u n d b l o o d c h a n g e s in w o r k e r s e x p o s e d t o l e a d c h r o m a t c d u s t a t levels a b o v e 0 2 m g / m 1 ( a s l e a d ) a n d d o u b t f u l c h a n g e s b e t w e e n 0.1 a n d 0.2 m g / m 1 . T h e y c o n s i d e r t h a t t h e TLV f o r lead chromate should b e t h e s a m e as that for o t h e r inorganic lead c o m p o u n d s . C u r i o u s l y t h e r e is e v i d e n c e t h a t l e a d f u m e is less h a r m ful t h a n e q u a l a m o u n t s of t h e d u s t of relatively s o l u b l e 243 68. l e a d c o m p o u n d s / * 1 T h i s is p r e s u m e d t o b e d u e t o a l e s s e r r e t e n t i o n of t h e e x t r e m e l y f i n e p a r t i c l e s p r e s e n t i n t h e fume. T h e International S u b c o m m i t t e e for O c c u p a t i o n a l H e a l t h of t h e P e r m a n e n t C o m m i s s i o n a n d I n t e r n a t i o n a l A s s o c i a t i o n of O c c u p a t i o n a l H e a l t h , a t a m e e t i n g in A m s t e r d a m in N o v e m b e r 1968, r e c o m m e n d e d a limit of 0.15 m g / m 1 for a 40-hour w e e k . This conclusion represented t h e c o n c e n s u s o f 2 0 e x p e r t s f r o m 1 2 nations. 1 * 1 - 2 *) In a n e x t r e m e l y t h o r o u g h s t u d y of a t m o s p h e r i c l e a d e x p o s u r e s a n d b i o c h e m i c a l c r i t e r i a , W i l l i a m s e t a* 2 3 1 f o u n d a m o n g 39 battery w o r k e r s in E n g l a n d high correlation c o e f f i c i e n t s b e t w e e n a i r c o n c e n t r a t i o n s a n d b l o o d l e a d (r 0 . 9 ) : u r i n a r y l e a d (r « 0 . 8 2 ) : u r i n a r y c o p r o p o r p h y r i a (r 0 . 8 2 ) a n d u r i n a r y d A l A (r - 0 . 6 8 ) . L o w e r c o r r e l a t i o n s w e r e f o u n d f o r p u n c t a t e ( s t i p p l e d ) b a s o p h i l i c c o u n t (r « 0 . 4 5 ) a n d p e r c e n t h e m o g l o b i n (r — 0 . 0 9 ) . F u r t h e r m o r e , t h e y o b s e r v e d t h a t in e v e r y c a s e t h e u p p e r 9 5 % c o n f i d e n c e l i m i t c o n s i d e r a b l y e x c e e d e d t h e s a f e l i m i t s , w h e n t h e a i r l i m i t is 0L2 m g / m 3 , b u t a p p r o x i m a t e s it w h e n t h e a i r l i m i t is 0 . 1 5 mg/m1. In view of t h e s e d a t a u s i n g i m p r o v e d b i o c h m i c a ! indicat o r s o f l e a d e x p o s u r e , c l e a r l y s h o w i n g t h a t t h e TLV of 0.2 m g / m 1 h a d l i t t l e o r n o m a r g i n of s a f e t y f o r s o m e w o r k e r s , t h e l i m i t w a s r e d u c e d b a c k t o 0 . 1 5 m g / m 1 in 1971. I n its f i r s t c r i t e r i a d o c u m e n t o n i n o r g a n i c l e a d , p u b fished in 1 9 7 2 , N I O S H r e c o m m e n d e d t h e 0 . 1 5 m g / m * TLV as a workplace standard/24' but emphasized that reliance s h o u l d b e placed primarily o n biological m e a s u r e m e n t s , « s p e c i a l l y b l o o d l e a d , f o r w h i c h t h e l i m i t of 0 . 0 8 m g / 1 0 0 g r a m s w a s e n d o r s e d . A r e v i s e d d o c u m e n t a p p e a r e d in 1 9 7 8 , h o w e v e r , i n w h i c h a l o w e r l i m i t , 0.1 m g / m ' , w a s p r o posed.** 5 * T h e m a x i m u m p e r m i s s i b l e b l o o d l e a d l e v e l w a s also r e d u c e d , t o 0.06 f r o m 0.08 m g / 1 0 0 grams. E m p h a s i s in t h e d o c u m e n t is p l a c e d o n f i n d i n g s of a d v e r s e e f f e c t s a m o n g w o r k e r s w i t h b l o o d l e a d s b e l o w 0.08 m g / 1 0 0 g r a m s , b u t generally a b o v e 0.06 m g . Although t h e u p d a t e d d o c u m e n t contains 185 additional r e f e r e n c e s ( m o s t p u b l i s h e d s i n c e 1971), o n l y five relate directly to a t m o s p h e r i c lead concentrations, a n d these are all g i v e n a s s u p p o r t f o r t h e a m a z i n g s t a t e m e n t t h a t "it has been shown that 1 fig fead/m3 in air contributes about 1-2 PS lead/100 grams of blood". A m a z i n g , t h a t is, u n t i l e x a m i n a t i o n of t h e r e f e r e n c e s i n d i c a t e s t h a t f o u r o f t h e m d e a l w i t h c o n t i n u o u s e x p o s u r e s of t h e p u b l i c , o r v o l u n t e e r s , t o l e a d i n air l e v e l s o f t h e o r d e r o f 0.01 m g / m 3 o r l e s s O n l y one** 6 * r e l a t e d t o o c c u p a t i o n a l e x p o s u r e ; a m e a n l e a d in a i r c o n c e n t r a t i o n in o n e d e p a r t m e n t of a r u b b e r h o s e a n d tire c o m p a n y in J a p a n of 0 . 0 5 7 9 m g / m J ( b a s e d o n 3 4 t e s t s ) w a s a s s o c i a t e d w i t h a m e a n b l o o d l e a d l e v e l , in 2 0 w o r k e r s , of 5 1 4 fig/100 grams. I n a d d i t i o n , t e s t i m o n y of t h e D e p u t y D i r e c t o r of N I O S H at a n O S H A h e a r i n g refers t o a n u n p u b l i s h e d battery plant b e l o w 8 0 / i g / 1 0 0 g r a m s a r e a l s o f e w i n n u m b e r . F i n d i n g s of c h a n g e s in u r i n a r y ALA a n d c o p r o p o r p h y r i a e r y t h r o c y t e p r o t o p o r p h y r i n a n d z i n c p r o t o p o r p h y r i n in b l o o d , h e m o globin decreases and altered spermatogenesis are reported in c o n j u n c t i o n w i t h l i k e l y " e x c e s s i v e a b s o r p t i o n " , a s e v i d e n c e d by b l o o d leads b e t w e e n 40 a n d 60 p g / 1 0 0 grams. The proposed standard apparently w o u l d n o t recognize t h e s e e f f e c t s a s i n c o n s i s t e n t w i t h a s a t i s f a c t o r y s t a t e of h e a l t h . U n a c c e p t a b l e l e a d a b s o r p t i o n , w i t h b l o o d l e a d s in e x c e s s of 6 0 p g / 1 0 0 g r a m s ( m o s t l y , b u t n o t e n t i r e l y , b e l o w 8 0 jig) a r e a s s o c i a t e d w i t h C N S e f f e c t s , p e r i p h e r a l n e u r o p a thy, gastrointestinal disturbances a n d a n e m i a , a c c o r d i n g t o o n e reference.!**1 A n o t h e r p a p e r < m c i t e d r e p o r t e d e v i d e n c e of r e n a l d a m a g e in six of t h i r t e e n w o r k e r s , o n e w i t h a b l o o d lead of 9 8 p g / 1 0 0 g r a m s , o n e w i t h 6 6 p g , a n d t h e remainder b e l o w 60 pg/100 g r a m s of b l o o d . An u n p u b l i s h e d N I O S H r e p o r t ! » ) f o u n d r e n a l d a m a g e a n d a n e m i a in similarly e x p o s e d ( b l o o d l e a d s a b o v e 6 0 p g / 1 0 0 g r a m s , b u t p r e s u m a b l y n o t o v e r 8 0 jig) w o r k e r s , b u t n o d e t a i l s a r e g i v en. P e r h a p s t h e s t r o n g e s t c a s e f o r t h e r e d u c e d l i m i t is p r e s e n t e d in a p a p e r o n n e r v e c o n d u c t i o n velocities,"1' in w h i c h d e c r e a s e s (mostly m i n i m a l , b u t in o n e s y s t e m significant) w e r e f o u n d in w o r k e r s w i t h m a x i m a l b l o o d l e a d s b e t w e e n 5 0 a n d 70 jig/100 g r a m s . T h e a u t h o r s felt that t h e s e f i n d i n g s w e r e m o r e s e r i o u s t h a n t h e a l t e r a t i o n s in h e m e synthesis, demonstrated by biochemical measurem e n t s , s i n c e t h e r e g e n e r a t i v e c a p a c i t y of t h e n e r v o u s syst e m is r e l a t i v e l y s l o w . T h e C o m m i t t e e is n o t c o n v i n c e d t h a t t h e b i o c h e m i c a l c h a n g e s f o u n d d u e t o low level lead a b s o r p t i o n are i n c o m p a t i b l e w i t h g o o d h e a l t h . It h a s n o t a d o p t e d , o r p r o p o s e d , a b i o l o g i c TLV f o r J e a d , n o r h a s i ! a c c e p t e d t h e N I O S H h y p o t h e s i s t h a t a n a i r TLV m u s t b e s e t a t a l e v e l a t w h i c h m o s t w o r k e r s (i.e., 9 0 - 9 5 % ) d o n o t e x c e e d a s p e c i f i e d b i o l o g i c TLV. In v i e w of t h e n o t a t i o n in t h e t i t l e of t h e c o n s u l t a n t ' s r e v i e w of t h e r e c e n t literature in t h e r e v i s e d N I O S H d o c u ment** 5 » t h a t it is t o " s u p p o r t t h e u p d a t e " o f t h e c r i t e r i a d o c u m e n t , o n e w o n d e r s if t h e c i t a t i o n s a r e c h o s e n a n d their contents summarized w i t h o u t bias. F o r t h e p r e s e n t , t h e TLV o f 0 . 1 5 m g l e a d / m 3 a n d STEL o f 0 . 4 5 m g l e a d / m 3 i n a i r a r e r e t a i n e d . the Other recommendations: The American National Stand a r d Institute's Z-37 C o m m i t t e e e s t a b l i s h e d 0.2 m g / m 1 a s its a c c e p t a b l e c o n c e n t r a t i o n f o r l e a d in 1969. S m y t h (1956) suggested that e v e n t h e 0.15 m g / m 3 value w a s n o t l o w e n o u g h t o prevent mild intoxication. M o r e recent values a r e : U S S R (1977) 0.01 m g / m 3 ; H u n g a r y ( 1 9 7 4 ) 0 . 0 2 m g / m ' ; C z e c h o s l o v a k i a (1976), P o l a n d ( 1 9 7 6 ) a n d O S H A ( 1 9 7 3 ) 0.05 m g / m 3 ; R o m a n i a (1975), S w e d e n ( 1 9 7 5 ) a n d W e s t G e r m a n y (1978) 0.1 m g / m 3 ; East G e r m a n y ( 1 9 7 3 ) , F i n l a n d ( 1 9 7 5 ) a n d Y u g o s l a v i a (1971) 0 . 1 5 m g / m 3 . S t u d y in w h i c h a v e r a g e e x p o s u r e s o f w o r k e r s , u s i n g p e r s o n a l m o n i t o r s , w e r e b e l o w 0 . 1 m g / m 1 in ail d e p a r t m e n t s except pasting a n d grid casting, w h e r e exposures g e n e r a l l y b e l o w 0 . 1 5 m g / m ' . w * D l o o d l e v e l s in o v e r 9 0 % of t h e w o r k e r s w e r e 6 0 j i g / 1 0 0 g r a m s o r less. T h e f i n d i n g s of t h e s e t w o r e p o r t s a r e h a r d l y a d e q u a t e t o j u s t i f y t h e p r o p o s e d r e d u c t i o n in t h e limit f o r l e a d in w o r k r o o m air. T h e p a p e r s o n effects assocaited with b l o o d lead levels 244 References: were 1Z 3. 4. L*gg*, T.M., G o a d b y , K.W..- lead Poisoning & Lead tion, p. 207, Edward Arnold, L o n d o n (1962). D u c k e r i n g , G.I.: J. Hyg. 7:474 (1908). Absorp- Hamilton, A.: industrial Poisons in the 1/5., p. 57 MacMillan NY (1925). Russell, A.E., (ones, R.R, B l o o m field, r.J.. Britten, R.H„ T h o m p - son, UL; Public Health Bull. No. 205 (1933). 9. P / W | R E F E R T O I R E T O X I C O L O C T iT'l IE U T I L I S A T I* O N D U» E PH RA ON DD UE C TD E •R E N S E I G N E M E N T S PACE « w 4 - 1 P - 1I9V E P 0 N 5 f : I D E N T T T T C A T TON E T 0</i A 1166 . 11 -, **************************************** , AUTRES NOMS : EPIDOLITE PHLOCOPTTE •r ; I O T I T E UTILISATION : i A B R I C A T I O N DE P E I N T U R E S . PRODUIT DEMANDE = MICA FABRICATION 1 V N DE PAPTËRS REPERTOIRE TOXICOLOGIQUE REPONSE A LA PHYSICO-CHIMIOUES PROPRIETE DEMANDE DE PACF RENSEIGNEMENTS "nLN ^ 8 R A . n ^ n 1 1 ' 03/10 < ^.< *************************** '•ASSE- M O L E C U L A I R E : ir ,1/turc 797.00 ETAT IINNOCDOOLROER E ; : JENSITF(G/nL) * * * * * ; * * < .ÇNSTTC •nriv r S ï , \ « | m- * * * * * * * * * * * * * * * * * ( * * S.f-g-SÏR T r r ; fFNSION VAPEUR(MM) VAPEUR (MM) < T A C E CAU/HUUF l-IHITH - JNF. D • W L O S I V I T Ë r * SOLUBILITÉ : DANS L ' E û U CRANULOHETRIE (MICRONS') : F'AGF 64-1^-19 " * * VAPEUR' I ^ N X L I T E : L'UI ^COMPATIBILITE : NON TiLYMERISATION INCONTROLEE .•••RODUIT D E M A N D E = M I C A l KÏ2Ï R E P E R T O I R E V O X T COL OGI P U E REPONSE A LA DEMANDE DE R E N S E T G N E M F N T S PHYSïCO-CUIMTfOUES SUITE ' PROPRETE -ni AUTO-TGNTTTfîM« r} ( "OIDS SPECIFIQUE : •ORMULE • R O D U I T MOLECULAIRE D E M A N D E = M I C: A H4AL6K2Ù24SI/, • . PPOOIINNTT DD1 'F EP LB AU LT RL I TC IR O^ NR S/ )R ^ ïS"fF?rE;"TT0N . -/N PHYSTOiiF NON VOL.) <f,/L> • • 04 M 0 16:17 I I 70. REPERTOIRE TOXICOLOGIQUE REPONSE A LA DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS PROPRIETES. TOXICOLOGIQUES ************************* V O I E S DE PENETRATION DANS L ' O R G A N I S M E : • V h t F F E T S AIGUS : L'FFETS CHRONIQUES : ( PNEUM0C0N10SE: T POIDS P R O D U Ï I DEMANDE = MICA .">/w ' PREVENTION ********** VOIES TOUX. PAGE 84-12-19 0«>/lG : 17 : RESPIRATOIRES DIFFICULTES RESPIRATOIRES. FAI&LESSE. REPERTOIRE TnXICQi.OCl.OUE REPONSE A LA DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS PFRTT DF " PACF 84-12-19 08/10 16:1? PAGF 64-*2-19 09/10 14-17 : : N F L A M M A B I l . I T E : NON "EU E" FX' :, L OSTON : MOYENS D 1 E X T I N C T I O N i TECHNIQUES S P E C I A L E S : P R O D U I T DEMANDE = MïCA P / H PREVENTION ********** REPERTOIRE TOXICOLOGIQUE REPONSE A LA DEMANDE DF RENSEIGNEMENTS (SUITE) F U I T E S OU ACCIDENTS : MESURES : RAMASSER LES SOL I D E S ET METTRE DANS UN CONTENANT H E R M E T I Q U F . TRAITEMENT DES DECHETS ( CONSULTER LE BUREAU REGIONAL DU M I N I S T E R F DE L ' E N V I R O N N E M E N T . V EQUIPEMENTS DE PROTECTION: V O I E S RESF'IRATOIRFS MANIPULATION : PORTER UN A P P A R E I L DE PROTECTION DES YEUX ET EN CAS DE V E N T I L A T I O N i I N S U F F I S A N T E . UN A P P A R E I L R E S P I R A T O I R E A P P R O P R I E . ENTREPOSAGE : CONSERVFR 7"; ANS UN REC1FII..NT HERMETIQUE. ( P R O D U I T DEMANDE = MfCA RÉPERTOIRE TOYICOLOGIQIIE F-AGF RFPONSE A LA DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS 84-1 1 4 •1 m PREMIERS SECOURS 1 **************** RlivCEU ABONDAMMENT LES YEUX AVEC DE L'EALJ ET CONSUl TER UN MEDECIN Si INCOMMODE PAR LES VAPEUK'S 011 POUSSIERES. AMENER DANS U N ENDROIT p r p f j S'il NE * L S * I R Ë . P A S , DONNER LA R E S P I R A T I O N A R T I F I C I E L ! E . A P P E L E R U N MF DFC'TN :, RODUTT DEMANDE = MICA j I 71. « i K^I^AIjS^OjtOH^ — Muscovite TLV, 20 mppcf Mkê is 9 colorless, odorless, nonflammable, nonfibrous silicate occurring in plate form,, containing less than 1% quartz, and includes nine different species. Muscovite and phlogopite are the major micas of commerce. The former is ë hydrated aluminum potassium silicate, often called white mica, which as a molecular weight of 797 and a vapor pressure of 0 mm Hg at 200 C Phlogopite, an aluminum potassium magnesium silicate, is sometimes called amber mica. Other forms include biotite, lepidolite, zimmwaldite and roscoelite. Mica is insoluble in water. At one time mica was considered to be in the nuisance dust category, on the basis of its inert reaction when injected intraperitoneal!* in guinea pigs.ni Dreessen and co-" workers » however, round evidence of pneumoconiosis in 8 of 57 workers exposed to dust .associated with mica-scrap grinding. Of five workers exposed at less than 10 mppcf, none had pneumoconiosis; cases were found in three men exposed at 18 mppcf for 16, 20 and 26 years, respectively; three cases resulted from exposure at 40 mppcf for 10,17 and 23 years; and two cases were found in workers exposed at 50 ppm for 24 and 46 years. Only one of six workers exposed more than 10 years at concentrations in excess of 25 mppcf failed to show evidence of pneumoconiosis. Although the signs and symptoms in these cases resembled these of silicosis, the x-ray pattern of the lung field markings differed somewhat, and tuberculosis was not a complication in any of the mica cases. No cases were found among workers exposed to mica dust in concentrations averaging 3 mppcf. Vestal and associâtes'*1 confirmed the presence of pneumoconiosis in workers exposed onty to mica dust. They also found that a group of mica miners showed a higher incidence of pneumoconiosis, and also of tuberculosis, than miners of other minerals. Quartz was present in the dust to which both mica and other miners were exposed, however. Heimann ef ah) reported that mica workers in India, with exposures corresponding to 18 years at 2G mppcf, showed mild pneumoconiosis as evidenced by readings of chest x-rays. It was concluded from this study that the TLV of 20 mppcf is reasonable. Workers in the mica mines of India showed a very high incidence of silicosis.16*71 The limit of 20 million particles per cubic foot (mppcf) of air, for mica dust with a low content of free silica, should prevent disabling pneumoconiosis, but may not be sufficiently low to eliminate positive chest x-ray findings in workers with many years' exposure. References: V Miller, ).W V S a y e n , RJU Pub. Health Rep. 56:264 (1941). 2. Dree«sen, W . G , DallaValle, f A t , Edwards, T.I., S a y e n , R.X., Eat o n , H.F„ Trice, M J u Pub. HeaHh Bull. No. 230, U.5. Tub. Health Ser*. (1940). X Vestal, T J „ W i n s t e a d , Joiliet, P.V.: tnd. Med. 12:11 (1943). 4. H e i m a n n , H „ Moskowitz, Harihara, Iyer, C . R - G u p t a , M.N^ M a n k i k e r , N A ; Arch. Ind. Hyg. & Occup. Med. &531 (19*3). 5. G o v t of India, Ministry of Labor. Health Hasards of Mica Processing, Report No. 4. N e w Delhi, O f f ; c e of t h e Chief Adviser f a c t o r i e s . Ministry of l a b o r & Employment, 11 m i m e o g r a p h e d p a g e s 0 9 5 6 ) . Abstr. Bull, of Hyg. 1 * 1 1 4 9 (1958). 6. G o v t of India, Ministry of L a b o r Silicosis amongst Hand Drillers in Mica Mining in Bihar (M.N. Cupta), 12 m i m e o g r a p h e d pages. 1956 Report N o / 1 2 . N e w Delhi, o f f i c e t o t h e Chief Adviser Factories, Ministry of Labor & E m p l o y m e n t Abstr. Bull. Hyg. .321168 (1957). 7. Govt, of India: Ministry of L a b o r Silicosis amongst Supervisory Staff in Mica Mining in Bihar (M.N. Cupta), b m i m e o g r a p h e d p a g e s , 1955 Report No. 8. N e w Delhi, o f f i c e of t h e Chief Adviser Factories, Ministry ot Labor & Employment. Ibid. Containing £ 1% quartz TLV, 30 mppcf Perlite is a natural glass formed by volcanic action, tt is essentially an amorphous mineral consisting of fused sodium potassium aluminum silicate. In a study of the composition of 16 samples of perlite ores collected from 9 deposits in 16 Western States, the free silica content was found to range from less than 1 to 2% in 15 of the samples and was 3% in one sample. The free silica in these samples was reported to be crystalline.*1) The free silica content of typical expanded perlite was shown to vary from 0 to 2%.<« Quantitative analysis by x-ray diffraction of the crystalline silica content of a series of 24 samples of perlite ore, processed crude and expanded perlite showed a maximum of 0.4% quartz and 0.2% Cristobalite.O) In a plaster aggregate manufacturing plant samples of perlite ore and aggregate were found to contain from 1.6 to 23% free silica.w No data were found in the literature to indicate that exposure to perlite dust, either to the ore or to the expanded form, has resulted in adverse physiological effects. A TLV of 30 mppcf, the' level set for inert dust, is recommended for perlite containing less than 1% crystalline silica. References: 1. Anderson, f . G „ S e i n g , W A , Baur, C . S , C « l b » u n î , P 4 , Bank, W.: Report of Investigation No. 5199, US Bureau of M i n e s (1956). 2. Perlile Institute: Technical Data Sheet, No. 7-1, N e w York. 3. Sheckler, C L : Personal c o m m u n i c a t i o n t o T I V C o m m i t t e e m e m b e r f r o m Johns-Manvitle C o r p . (April 7 , 1 9 7 1 ) . 4. N e w York State D e p L of U b o n Div. of Industrial H y g i e n e , u n published reports. 72. Occupational Health Guideline for M l INTRODUCTION This guideline is intended as a source of information for employees, employers, physicians, industrial hygienists, and other occupational health professionals who may have a need for such information. It does not attempt to present all data; rather, it presents pertinent information and data in summary form. SUBSTANCE IDENTIFICATION • Formula: Muscovite (most important) is: K,Al«(Al,Si.O»)(OH)4 (typical) • Synonyms: Muscovite; amber mica; roscoelite; lepidolite; phlogopite; biotite; zinnwaldite; fluorophlogopite • Appearance and odor: Colorless, odorless flakes or sheets containing less than 1% quartz (free crystalline silica). PERMISSIBLE EXPOSURE LIMIT (PEL) The current OSHA standard for mica is 20 million particles of mica per cubic foot of air (mppcf) averaged over an eight-hour work shift. HEALTH HAZARD INFORMATION • Routes of exposure Mica can affect the body if it is inhaled. • Effects of overexposure Exposure to mica dust over a period of years may cause scarring of the lungs. The symptoms which may occur with this condition are cough, shortness of breath, weakness, and weight loss. • Reporting signs and symptoms A physician should be contacted if anyone develops any signs or symptoms and suspects that they are caused by exposure to mica. • Recommended medical snvrefUance The following medical procedures should be made available to each employee who is exposed to mica at potentially hazardous levels: Î. initial Medical Examination: —A complete history and physical examination: The purpose is to detect pre-existing conditions that might place the exposed employee at increased risk, and to establish a baseline for future health monitoring. Examination of the respiratory system should be stressed. —14" x 17" chest roentgenogram: Mica causes human lung damage. Surveillance of the lungs is indicated. —FVC and FEV ( I sec): Mica causes pneumoconiosis. Persons with impaired pulmonary function may be at increased risk from exposure. Periodic surveillance is indicated. Z Periodic Medical Examination: The aforementioned medical examinations should be repeated on an annual basis. • Summary of toxicology Mica dust, causes pneumoconiosis. In a study of 57 workers exposed to mica dust, 5 of the 6 workers exposed more than 10 years to concentrations in excess of 25 mppcf had pneumoconiosis. The most characteristic finding by chest x-ray was fine granulation of uneven density; there was a tendency to a coalescence of shadows in some cases. The symptoms most frequently reported were chronic cough and dyspnea; complaints . of weakness and weight loss were less frequent. CHEMICAL AND PHYSICAL PROPERTIES • Physical data 1. Formula weight (muscovite): 797 2. Boiling point (760 mm Hg): Not applicable 3. Specific gravity (water = 1): 2.6— 3.2 4. Vapor density (air = I at boiling point of mica): Not applicable 5. Melting point: Not applicable 6. Vapor pressure at 20 C (68 F): Essentially zero These recommendations reflect good industrial hygiene and medical surveillance practices and their implementation will assist in achieving an effective occupational health program. However, they may not be sufficient to achieve compliance with all requirements of OSHA regulations. U.S. DEPARTMENT OF HEALTH AND HUMAN SERVICES Public Health Service Centers for Disease Control National Institute for Occupational Safety and Health September 1970 U.S. D E P A R T M E N T O F L A B O R Occupational Safety and Health Administration 1 73. 7. Solubility in water, g/100 g water ut 20 C (68 F): Insoluble 8. Evaporation rate (butyl acetate — 1): Not applicable • Reactivity 1. Conditions contributing to instability: None 2. Incompatibilities: None 3. Hazardous decomposition products: None 4. Special precautions: None • Flammability 1. Not combustible • Warning properties Mica is not known to.be an eye irritant. MONITORING AND MEASUREMENT PROCEDURES • General Measurements to determine employee exposure are best taken so that the average eight-hour exposure is based on a single eight-hour sample or on two four-hour samples. Several short time interval samples (up to 30 minutes) may also be used to determine the average - exposure level. Air samples should be taken in the employee's breathing zone (air that would most nearly represent that inhaled by the employee). • Method At the time of publication of this guideline, no measurement method for mica had been published by NIOSH. RESPIRATORS • Good industrial hygiene practices recommend that engineering controls be used to reduce environmental concentrations to the permissible exposure level. However, there are some exceptions where respirators may be used to control exposure. Respirators may be used when engineering and work practice controls are not technically feasible, when such controls are in the process of being installed, or when they fail and need to be supplemented. Respirators may also be used for operations which require entry into tanks or closed vessels, and in emergency situations. If the use of respirators is necessary, the only respirators permitted are those that have been approved by the Mine Safety and Health Administration (formerly Mining Enforcement and Safety Administration) or by the National Institute for Occupational Safety and Health. • In addition to respirator selection, a complete respiratory protection program should be instituted which includes regular training, maintenance, inspection, cleaning, and evaluation. COMMON OPERATIONS ÂND CONTROLS The following list includes some common operations in which exposure to mica may occur and control methods which may be effective in each case: 2 Mica Operation Liberation from open and underground mining operations Use in manufacture of electrical insulation for low thermal conductivity and high dielectric strength. Use in manufacture of asphalt shingles and roll roofing Use in manufacture of paint, wall paper, and bituminized cardboard Use in manufacture of molded rubber products; plastics; special greases; absorbent of well drilling muds Use in fabrication of windows and diaphragms Controls General dilution ventilation; local exhaust ventilation; dust collection; process enclosure; personal protective equipment; wet drilling General dilution ventilation; local exhaust ventilation; dust collection; wet methods; personal protective equipment General dilution ventilation; local exhaust ventilation; dust collection; process enclosure; personal protective equipment General dilution ventilation; local exhaust ventilation; dust collection; wet methods; personal protective equipment General dilution ventilation; local exhaust ventilation; dust collection; personal protective equipment Process enclosure EMERGENCY FIRST AID PROCEDURES In the event of an emergency, institute first aid procedures and send for first aid or medical assistance. • Eye Exposure If mica gets into the eyes, wash eyes immediately with large amounts of water, lifting the lower and upper lids occasionally. Get medical attention immediately. Contact lenses should not be worn when working with this chemical. • Breathing If a person breathes in large amounts of mica, move the exposed person to fresh air at once. If breathing has stopped, perform artificial respiration. Keep the affected person warm and at rest. Get medical attention as soon as possible. • Rescue Move the affected person from the hazardous exposure. If the exposed person has been overcome, notify someone else and put into effect the established emergency September 1978 74. rescue procedures. Do not become a casualty. Understand the facility's emergency rescue procedures and know the locations of rescue equipment before the need arises. SPILL AND DISPOSAL PROCEDURES • Persons not wearing protective equipment and clothing should be restricted from areas of spills or releases until cleanup has been completed. • If mica is spilled or released in hazardous concentrations, the following steps should be taken: 1. Ventilate area of spill or release. 2. Collect spilled material in the most convenient and safe manner for reclamation or for disposal in a sanitary landfill. •• Waste disposal method: Mica may be disposed of in a sanitary landfill. REFERENCES • American Conference of Governmental Industrial Hygienists: "Mica," Documentation of the Threshold Limit Values for Substances in Workroom Air (3rd ed.t 2nd printing), Cincinnati, 1974. September 1978 • Deichmann, W. B.( and Gerarde, H. W.: Toxicology of Drugs and Chemicals, Academic Press, New York, 1969. • Dreessen, W. CX» et al.: "Pneumoconiosis among Mica and Pegmatite Workers,** U.S. Public Health Service Bulletin No. 250, U.S. Government Printing Office, Washington, D . C , pp. 1-74,1940. • Heimann, H., et aL: "Note on Mica Dust Inhalation,** industrial Hygiene and Occupational Medicine. 8:531332» 1953. • • International Labour Office: Encyclopedia of Occupational Health and Safetyf McGraw-Hill, New York, 1971. • Morgan, W. K. C , and Seaton, A.: Occupational Lung Diseases, Saunders, Philadelphia, 1975. • Plunkett, E. R-: Handbook of Industrial Toxicology, Chemical Publishing Company, Inc., New York, 1966. • Sax, N. I.: Dangerous Properties of Industrial Materials (3rd ed.), Van Nostrand Reinhold, New York, 196S. • Schwartz, L., Tulipan, L., and Birmingham, D.: Occupational Diseases of the Skin (3rd. ed. rev.), Lea and Febiger, Philadelphia, 1957. • Vestal, T. F., et al.: •'Pneumoconiosis among Mica and Pegmatite Workers,** Industrial Medicine, 12:11-14, 1943. Mica 3 RESPIRATORY PROTECTION FOR MICA Condition 75. Minimum Respiratory Protection* Required Above 20 mppcf Particulate Concentration 100 mppcf or less Any dust respirator. ^ 200 mppcf or less Any dust respirator, except single-use or quarter-mask respirator. Any fume respirator or high efficiency particulate filter respirator. Any supplied-air respirator. Any self-contained breathing apparatus. 1000 mppcf or less • A high efficiency particulate fitter respirator with a full facepiece. ' Any supplied-air respirator with a full facepiece, helmet, or hood. Any self-contained breathing apparatus with a full facepiece. 10,000 mppcf or less A powered air-purifying respirator with a high efficiency particulate filter. A Type C supplied-air respirator operated in pressure-demand or other positive pressure or continuous-flow mode. Greater than 10,000 mppcf or Self-contained breathing apparatus with a full facepiece operated in pressureentry and escape from demand or other positive pressure mode, unknown concentrations A combination respirator which includes à Type C supplied-air respirator with a full facepiece operated in pressure-demand or other positive pressure or continuous-flow mode and an auxiliary self-contained breathing apparatus operated in pressure-demand or other positive pressure mode. Fire Fighting Self-contained breathing apparatus with a full facepiece operated in pressuredemand or other positive pressure mode. •Only NIOSH-approved or MSHA-approved equipment should be used. 4 76. W P E R T F I U - F C "IT E C O L O G I Q U E R E P O N S E A L A D F M A N P E D E RÉ N S F I G N E M E N T S IDENTIFICATION ET UTILISATION DU PRODUIT ******)>********************************* AUTRES NOMS : AROMATIC NAPHTHA NAPTHE L 33-12-12' i o.: SOLVANT HI-FLASH NAPHTHA NAPHTHA UTILISATION : SOLVANT DE PEINTURF SOI.VANT PRODUIT DEMANDE = L^R^TF^ DE VERNIS P/N REPERTOIRE TOXICOLOGIQUE R E P O N S E A LA DEMANDE DE R E N S E I G N E M E N T S PROPRIETE PHYSICO-CHIMIQUES *************************** MASSE MOLECULAIRE : APPARENCE COULEUR : INCOLORE ?HÎRN N™ÏIFT?FIEC1I° DENS1TE<G/M,; ETAT PHYSIQUE POINT DE FUSION(C) POINT D'EBULLITION<C> : • ' OLFACTIVECP.P.H) : : 0.8600 N PAGE 83-12-12 LIQUIDE 1 8 0 - Ot' POINT D'ECLAIR FERME'C) POINT D * ECLAIR OUVERT(C) AUTO-IGNITION(C) TEN S S&fSSSUc, PRODUIT DEMANDE = NAPHTA P / N ^ STABILITE : A O U I F A U / H U I L E INCOMPATIBILITÉ:: i «UÏ AVEC OXYDANTS POL Y ME R I A ; Ï ON INCONTROLEE PRODUIT = DCMRTNDE NAPHTA SOLUBILITE DANS L'EAU GRANULOMETR1E (MICRONS) : CES SUBSTANCES FOR"; S : NON 38. 277 5.00 "™ REPERTOIRE TOXICOLOGIQUE K E P O N S L A L A DERIFTNDE. D E R* E N £ L I T N E M E N T S PROPRIETE PHYSICO-CHIMIQUES SUITE * * * * * * i( * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * D E N S I T E DE VAPEUR : 4.50 LIMITE INF. D ' EXPLÛSIVITE ( P*R.F BVOL.) (G/L) 0:5/î 10:2 : : ; I: ©.S I 77. ( P'N L PROPRIETES VOIES REPERTOIRE T O X I C O L O G U E •REPONSE'A DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS TOxlCELCSIR'JES DE, P E N E T R A T I O N DANS L'ONANISME VOIES EFFETS EFFETS PRODUIT AIGUS : IRRITATION-LEGERE: CENTRAL: VERTIGES, PAGE! 83-12-11' ©5/1 1-;? : RESPIRATOIRES VOIES DIGESTIVES PEAU, YEUX, NEZ; DEPRESSION DU SYSTEME SOMNOLENCE, PERTE DE CONSCIENCE NERVEUX CHRONIQUES : DERMATITE: ACTION DEGRAISSANTE DE LA PEAU ANIMAL: NARCOSE, DOMMAGES AU FOIE ET AUX REINS <INTOXICATION S E V E R E ) ; D I M I N U T I O N D U N O M B R E DES" G L O B U L E S B L A N C S DEMANDE « NAPHTA I •P/N f REPONSE R c u L E M & N T A T ION REPERTOIRE TGXICULCG^JE A LA DEKa.N'O^; SE R E N S E I G N E M E N T S • 83-<2-1^ XfcKtt -J: % y.-'.* V. :» » " J- ;•• C O N C E N T R A " JON PERMISE X.Vfcto.K 1 PRODUIT DEMANDE 3À.NS L ' A I R : xMfr/K3> : = NAPH1A : SOO.aopKt* MAXIMALE <P.P.K> (MG/r-w-.; : : . ' in " ' / 78. REPERTOIRE TOXICOLOGIQUE R E P O N S E A LA D E M A N D E D E R E N S E I G N E M E N T S P« R« E* V* «E *N *T *I *O «N INFLAMMABILITE : OUI DANS CES CONDITIONS : SI C H A U F F E M O D E R E M E N T . • FEU ET EXPLOSION : MOYENS D'EXTINCTION D I O X Y D E DE C A R B O N E . H O U S S E , A G E N T S C H I M I Q U E S I TECHNIQUES SPECIALES PAGE 83-12-12 ©8/1 « 10:25 SECS : " PRODUIT DEMANDE » NAPKTA ' P / H REPERTOIRE TOXICOLOGIQUE R E P O N S E A LA D E M A N D E DE R E N S E I G N E M E N T S (SUITE) . PREVENTION PAGF 83-12-'.2 ©?/'.'• 1©:?.- «FUIILS O U A C C I D E N T S : MESL'hTS : A B S O R B E R AVE'J Dû; P A P I E R , DU S A 3 L E OU DU 'BRAN DE S C I E " * M E T T R E D A N S UN C O N T E N A N T ' - H E R K E T I Q U E . TRAITEMENT DES DECHETS : C O N S U L T A LE B U R F A U R E G I O N A L D U MINISTERS! DE L • E N V I R O N M E N T : E Q U I P E M E N T S DE P R O T E C T I O N : V O I E S R E S P I W / Ï O I R E S I KANIVi L A T I U N HDVS: : E V I T E R TOUT C O N T A C T A V E C î.r* " PORUx f . É ! ^ u* A^-V^'EIL : £T -a V-V VENTILAT 10,000 ' Pfi-i " INSUFFISANT- R E S P T ^ A T O l PC 'APPROPRIE* P A S f!.:KER, tiZ .-"AS ENTr-F.POSAÎ"-: YEUX :i;îj riA-;^^ ' an r t 'liri; 2£AiiP»j' ' COr.Sr^'VE^ .V.tfS .ÎN R É C I P I E N T H E R M E T I C * * , SIT:Ï : t'ï. A L ' E C A R T DE T O U T E SOURCE. V GNII I O N . COtfS^RvKR A L ' E C A R T J)£ TOUTE S O U R C E DE C X A L E U * . PRODUIT DEMANDE = NAPHTA :r; N O R O I T P ^ N "Ff'Tl ' 79. , «V* REPONSE REPERTOIRE TQXRCOLOGIQUE A LA DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS PAG83-12-12 U; 10 PREMIERS SECOURS «***K***«***tf*K* « RETIRER RAPIDEMENT LES VETEMENTS CGNLAMINES. R I N C E * . L E S Y E U X A V E C S E A U C C U P D ' E A U . L A V E R L A P E A U A U S A V O N E T A L.'EALI. EN CAS D'INGESTION, NE PAS FAIRE V O M I R . APPELER UN M E D E C I N , I SI INCOMMODÉ V M LES VAPEURS OU POUSSIERES, AMENER DANS UN ENDROIT A£PE S ' I L N E R E S P I R E P A S , D O N N E R L A R E S P I R A T I O N A R T I F I C I E L L E . A P P E L - R L N -^'CN. PfcUlsi:!'' D E M A N D E = K A V K I A r 80. RUBBER SOLVENT TLV, 4 0 0 p p m ( es 1600 m g / m * ) A typical rubber solvent (naphtha) is a mixture of hydrocarbons with a specific gravity of 0.722, a boiling range of 70 to 130° C and a closed cup flash point of -78° F. Us flammable limit is 1.0 and 6.0% by volume in air. A typical commercial rubber solvent has the-chemical composition: 60.7% paraffins, 34% naphthenes (cycloparaffins), 5% arontaties and 0.3 olefins.*1* The mean molecular weight is 97, therefore the chief carbon chain length is 7. R u b b e r s o l v e n t is u s e d in r u b b e r s o l u t i o n s for p r o c e s s i n g a n d f o r m u l a t i o n of a d h e s i v e s a n d c o a t i n g s . T h e s e c e m e n t s a r e u s e d in m a n u f a c t u r e of s h o e s a n d tires, t o f l o c k textiles, i m p r e g n a t e f a b r i c a n d m a n u f a c t u r e d i p p e d rubber goods. Rats w e r e e x p o s e d to r u b b e r solvents n a p h t h a by Carp e n t e r a n d associates."» T h e c o n c e n t r a t i o n s r a n g e d f r o m 2800 t o 24,200 p p m . M o t o r i n c o o r d i n a t i o n w a s o b s e r v e d at 5300 p p m . At 24,200 p p m c o n v u l s i o n s a n d d e a t h o c c u r r e d t o all. T h e 4 - h o u r L C » w a s f o u n d t o b e a b o u t 15,000 p p m . T h e r e w e r e n o t o x i c s i g n s o b s e r v e d at 2800 p p m . 360 T h e s e s a m e a u t h o r s r e c o m m e n d e d t h a t , if e x p o s u r e o f r a t s a n d d o g s t o 480 p p m c a u s e d n o s i g n s o f t o x i c i t y o r p r o l o n g e d e x p o s u r e (63 d a y s ) a n d a c u t e e x p o s u r e of h u m a n s t o 430 p p m p r o d u c e d o n l y slight e y e a n d t h r o a t i r r i t a t i o n , a h y g i e n i c s t a n d a r d of 430 p p m w o u l d b e a c c e p t a b l e . NIOSHM has r e c o m m e n d e d a w o r k p l a c e T W A s t a n d a r d of a p p r o x i m a t e l y 85 p p m f o r r u b b e r s o l v e n t n a p t h a . T h ï s m a y b e b a s e d o n a s s u m p t i o n t h a t all a l k a n e i n t h e Cs-Ca r a n g e a r e m e t a b o l i z e d , a s is n - h e x a n e , b y t h e a n i m a l t o y i e l d n e u r o l o g i c a l l y toxic s u b s t a n c e s . T h e r e is s u f f i c i e n t e v i d e n c e t o e x a m i n e all s o l v e n t s f o r t h e n o r m a l h e x a n e c o n l e n t t o k e e p t h e i n h a l a t i o n e x p o s u r e l e v e l of n - h e x a n e b e l o w 100 p p m . B e c a u s e of t h e lack of r e p o r t e d a n i m a l e x p e r i m e n t a l or of h u m a n n e u r o l o g i c a l c a s e s a s s o c i a t e d w i t h t h e w i d e i n d u s t r i a l u s e of RSN a t 400 p p m e x p o s u r e l e v e l s , t h e r e c o m m e n d e d TLV of 400 p p m is c o n s i s t e n t w i t h r e c o m m e n d e d e x p o s u r e l e v e l s . f o r h y d r o c a r b o n in t h i s c a t e g o r y . References: 1. Exxon Petroleum Solvents, text DG-1P (1975). 2. Carpenter, C P . et al.: Tox. Appt. Pharm. 13:526 (1975). 3. NIOSH: Criteria for a Recommended Standard — O c cupational Exposure io Refined Petroleum Solvents DHcW (NIOSH) Pub No. 77-192 (1977). 81. Occupational Health Guideline for oal Tar) INTRODUCTION * Recommended medical surveillance This guideline is intended as a source of information for employees, employers, physicians, industrial hygienists, and other occupational health professionals who may have a need for such information. It does not attempt to present all data; rather, it presents pertinent information and data in summary form. SUBSTANCE IDENTIFICATION • Formula: CrH,-CtHio (approximately) • Synonyms: Naphtha, 49 degrees Be-coal tar type; crude solvent coal tar naphtha; high-solvent coal tar naphtha • Appearance and odor: Reddish-brown, mobile liquid with an aromatic odor. PERMISSIBLE EXPOSURE LIMIT (PEL) The current OSHA standard for coal tar naphtha is 100 parts of coal tar naphtha per million parts of air (ppm) averaged over an eight-hour work shift. This may also be expressed as 400 milligrams of coal tar naphtha per cubic meter of air (mg/ms). HEALTH HAZARD INFORMATION • Routes of exposure Coal tar naphtha can affect the body if it is inhaled, comes in contact with the eyes or skin, or is swallowed. • Effects of overexposure 1. Short-term Exposure: Overexposure to coal tar naphtha can cause lightheadedness, drowsiness, and unconsciousness. It also may cause mild irritation of the eyes, nose, and skin. 2. Long-term Exposure: Prolonged overexposure to coal tar naphtha may cause irritation of the skin. 3. Reporting Signs and Symptoms: A physician should be contacted if anyone develops any signs or symptoms and suspects that they are caused by exposure to coal tar naphtha. The following medical procedures should be made available to each employee who is exposed to coal tar naphtha at potentially hazardous levels: /. Initial Medical Screening: Employees should be screened for history of certain medical conditions (listed below) which might place the employee at increasedriskfrom coal tar naphtha exposure. —Skin disease: Coal tar naphtha is a defatting agent and can cause dermatitis on prolonged exposure. Persons with pre-existing skin disorders may be more susceptible to the effects of this agent. —Liver disease: Although coal tar naphtha is not known as a liver toxin in humans, the importance of this organ in the biotransformation and detoxification of foreign substances should be considered before exposing persons with impaired liver function. —Kidney disease: Although coal tar naphtha is no: known as a kidney toxin in humans, the importance of this organ in the elimination of toxic substances justifies special consideration in those with impaired renal function. «-Chronic respiratory disease: In persons with impaired pulmonary function, especially those with obstructive airway diseases, the breathing of coal tar naphtha might cause exacerbation of symptoms due to its irritant properties. 2. Periodic Medical Examination: Any e m p l o y e e d e v e l oping the above-listed conditions should be r e f e r r e d f o r further medical examination. • Summary of toxicology Coal tar naphtha vapor is narcotic. Rats survived continuous exposure at 3200 ppm for two months; at 1800 ppm some animals showed damage to the liver nnd kidneys; above 1000 ppm there was evidence of narcotic action. Rats exposed at 567 ppm and 312 ppm for IS to 20 hours a day for 7 days had some reduction in blood leukocytes, possibly the result of the p r e s e n c e o f benzene. There are few if any well documented r e p o r t s of industrial injury resulting from the inhalation of T h e s e r e c o m m e n d a t i o n s r e f l e c t g o o d industrial h y g i e n e a n d m e d i c a l s u r v e i l l a n c e p r a c t i c e s a n d t h e i r i m p l e m e n t a t i o n win achicv,n ,n 9 a n e , , e c t I v e o c c u p a t i o n a l h e a l t h p r o g r a m . H o w e v e r , t h e y m a y n o t be surent S with all r e q u i r e m e n t s of O S H A r e g u l a t i o n s . O.S. DEPARTMENT OF HEALTH AND HUMAN SERVICES Public Health Service Centers for Disease Control National Institute for Occupational Safety and Health September 197B F U.S. D E P A R T M E N T O F L A B O R Occupational Salety and Health Administration 1 naphtha. However, exposure to high concentrations might be expected to cause lightheadedness, drowsiness, and possibly irritation of the eyes, nose, and throat. Repeated or prolonged contact with the liquid may result in drying and cracking skin due to debiting action. Coal tar (naphtha) is a non-uniform mixture of aromatic hydrocarbons and may contain benzene. CHEMICAL AND PHYSICAL PROPERTIES • Physical data 1. Molecular weight: 110 (approximately) 2. Boiling point (760 mm Hg): 110 to 190 C (230 to 374 F) 3. Specific gravity (water = 1): 0.97 4. Vapor density (air = 1 at boiling point of coal tar naphtha): 3 (approximately) 5. Melting point: Data not available 6. Vapor pressure at 20 C (68 F): Less than 5 mm Hg 7. Solubility in water, g/100 g water at 20 C (68 F): Insoluble S. Evaporation rate (butyl acetate = I): Greater than 1 • Reactivity 1. Conditions contributing to instability: Heat 2. Incompatibilities: Contact with strong oxidizing agents may causefiresand explosions. 3. Hazardous decomposition products: Toxic gases and vapors (such as carbon monoxide) may be released in afireinvolving coal tar naphtha. 4. Special precautions: Coal tar naphtha will attack some forms of plastics, rubber, and coatings. • Flammability 1. Flash point: 38 to 43 C (100 to 109 P0 (closed cup) 2. Autoignition temperature: 482 to 510 C (900 to 950 F) 3. Flammable limits in air, % by volume: Data not available 4. Extinguishant: Dry chemical, foam, carbon dioxide • Warning properties 1. Odor Threshold: Since the odor thresholds of the main constituents of coal tar naphtha are below their , permissible exposure limits, the odor threshold of coal tar naphtha is assumed to be below the permissible exposure limit. 2. Eye Irritauon Level: According to Grant, Gafafer states that the naphthas cause conjunctival irritation. Two of the main constituents of coal tar naphtha, xylene and toluene, cause noticeable eye irritation at concentrations of 200 and 300 ppm. respectively. 3. Evaluation of Warning Properties: Since the odor threshold of :he main constituents of coal tar naphtha are well below their permissible exposure limits, coal tar naphtha is treated as a material with adequate warning . properties. 82. MONITORING AND MEASUREMENT PROCEDURES • General Measurements to determine employee exposure are best taken so that the average eight-hour exposure is based on a single eight-hour sample or on two four-hour samples. Several short-time interval samples (up to 30 minutes) may also be used to determine the average exposure level. Air samples should be taken in the employee's breathing zone (air that would most nearly represent that inhaled by the employee). • Method Sampling and analyses may be performed by collection of coal tar naphtha vapors using an adsorption tube with subsequent desorption with carbon disulfide and gas chromatographic analysis. Also, detector tubes certified by NIOSH under 42 CFR Part 84 or other directreading devices calibrated to measure coal tar naphtha may be used. An analytical method for coal tar naphtha is in th t NIOSH Manual of Analytical Methods. 2nd Ed.. Vol. 3, 1977, available from the Government Printing Office, Washington, D.C. 20402 (GPO No. 017-03"*00261-4). 026). RESPIRATORS • Good industrial hygiene practices recommend that engineering controls be used to reduce environmental concentrations to the permissible exposure level. However, there are some exceptions where respirators may be used to control exposure. Respirators may be used when engineering and work practice controls are not technically feasible, when such controls are in the process of being installed, or when they fail and need to be supplemented. Respirators may also be used for operations which require entry into tanks or closed vessels, and in emergency situations. I f the use of respirators is necessary, the only respirators permitted are those that have been approved by the Mine Safety and Health Administration (formerly Mining Enforcement and Safety Administration) or by the National Institute for Occupational Safety and Health. • In addition to respirator selection, a complete respiratory protection program should be instituted which includes regular training, maintenance, inspection, cleaning, and evaluation. PERSONAL PROTECTIVE EQUIPMENT • Employees should be provided with and required to use impervious clothing, gloves, face shields (eight-inch minimum), and other appropriate protective clothin* necessary to prevent repeated or prolonged skin contact with liquid coal tar naphtha. • Clothing wet with liquid coal tar naphtha should be placed in closed containers for storage until it can be discarded or until provision is made for the removal of 2 Naphtha (Coal Tar) September 1978 83. coal tar naphtha from the clothing. If the clothing is to be laundered or otherwise cleaned to remove the coal tar naphtha, the person performing the operation should be informed of coal tar naphtha's hazardous properties. * Non-impervious clothing which becomes wet with liquid coal tar naphtha should be removed promptly ' and not reworn until the coal tar naphtha is removed from the clothing. * Employees should be provided with and required to use splash-proof safety goggles where liquid coal tor naphtha may contact the eyes. Operation Use as a solvent for polymerized styrol, short-oil phenolic varnishes, urea, resins, melamine, and other synthetic resins; use as a solvent for pesticides as DDT and Gammexane Controls General dilution ventilation; local exhaust ventilation; personal protective equipment EMERGENCY FIRST AID PROCEDURES SANITATION * Skin that becomes wet with liquid coal tar naphtha should be promptly washed or showered with soap or mild detergent and water to remove any coal tar naphtha. COMMON OPERATIONS AND CONTROLS The following list includes some common operations in which exposure to coal tar naphtha may occur and control methods which may be effective in each case: Operation Controls Use in preparation of coal-tar paints Process enclosure; general dilution ventilation; personal protective equipment Use in preparation of coumarone and indene General dilution ventilation; personal protective equipment Use as a solvent in rubber industry in manufacture of waterproof cloth, shoe adhesives, and rubber tires Process enclosure; general dilution ventilation; local exhaust ventilation; personal protective equipment Use as a solvent, diluent, or thinner in paint, varnish, and lacquer industries General dilution ventilation; local exhaust ventilation; personal protective equipment Use in formulations of nitrocellulose and ethylceilulose General dilution ventilation; local exhaust ventilation; personal protective equipment September 1978 In the event of an emergency, institute first aid procedures and send for first aid or medical assistance. • Eye Exposure If coal tar naphtha gets into the eyes, wash eyes immediately with large amounts of water, lifting the lower and upper lids occasionally. If irritation persists after washing, get medical attention. Contact lenses should not be worn when working with this chemical. • Skin Exposure If coal tar naphtha gets on the skin, promptly wash the contaminated skin using soap or mild detergent. If coal tar naphtha soaks through the clothing, remove the clothing immediately and wash the skin using soap or mild detergent. If irritation persists after washing, get medical attention. • Breathing If a person breathes in large amounts of coal tar naphtha, move the exposed person to fresh air at once. If breathing has stopped, perform artificial respiration. Keep the afTected person warm and at rest. Get medical attention as soon as possible. • Swallowing If coal tar naphtha has been swallowed, do not induce vomiting. Get medical attention immediately. • Rescue Move the affected person from the hazardous exposure. If the exposed person has been overcome, notify someone else and put into effect the established emergency rescur procedures. Do not become a.casuahv. Understand the facility's emergency rescue procedures and know the locations of rescue equipment before the need arises. SPILL, LEAK, AND DISPOSAL PROCEDURES • Persons not wearing protective equipment ar.d clo'hing should be restricted from areas of spills or leaks until cleanup has been completed. • If coal tar naphtha is spilled or leaked, the following steps should be taken: 1. Remove all ignition sources. 2. Ventilate area of spill or leak. 3. For small quantities, absorb on paper towels. Evaporate in a safe place (such as a fume hood). Allow sufficient time for evaporating vapors to completely Naphtha (Coal Tar) 3 clear the hood ductwork. Bum the paper in a suitable location away from combustible materials. Large quantities can be collected and atomized in a suitable combustion chamber. Coal tar naphtha should not be allowed to enter a confined space» such as a sewer, because of the possibility of an explosion. • Waste disposal methods: Coal tar naphtha may be disposed of: 1. By absorbing it in vèrmiculite, dry sand, earth or a similar material and disposing in a secured sanitary landfill. 2. By atomizing in a suitable combustion chamber. 4 Naphtha (Coal Tar) REFERENCES 84. • American Conference of Governmental Industrial Hygienists: "Naphtha (Coal Tar)," Documentation of the Threshold Limit Values for Substances in Workroom Air (3rd ed., 2nd printing), Cincinnati, 1974. • American Industrial Hygiene Association: "Benzene," Hygienic Guide Series, Detroit, Michigan, 1970. • American Industrial Hygiene Association: "Ethyl Benzene," Hygienic Guide Series, Detroit, Michigan, 1969. • American Industrial Hygiene Association: "Petroleum Naphtha," Hygienic Guide Series* Detroit, Michigan, 1963. • American Industrial Hygiene Association: "Toluene," Hygienic Guide Series, Detroit, Michigan, 1964. • American Industrial Hygiene Association: "Xylene," Hygienic Guide 5er;>f,-Detroit, Michigan, 1971. • Browning, E.: Toxicity and Metabolism of Industrial Solvents, Elsevier, New York, 1965. • Grant, W. M.: Toxicology of the Eye (2nd éd.), C. C. Thomas, Springfield, Illinois, 1974. • Sax, N. I.: Dangerous Properties of Industrial Materials (3rd ed.). Van Nostrand Reinhold, New York, 1968. September 1970 RESPIRATORY PROTECTION FOR NAPHTHA (COALTAR) Condition Minimum Respiratory Protection* Required Above 100 ppm Vapor Concentration 1000 ppm or less A chemical cartridge respirator with a full facepiece and an organic vapor cartridge(s). 6000 ppm or less A gas mask with a chin-style or a front- or back-mounted organic vapor canister. Any supplied-air respirator with a full facepiece. helmet, or hood. Any self-contained breathing apparatus with a full facepiece; 10,000 ppm or less A Type C supplied-air respirator with a full facepiece operated in pressuredemand or other positive pressure mode or with a full facepiece, helmet, or hood operated in continuous-flow mode. Greater than 10,000 ppm or entry and escape from unknown concentrations Self-contained breathing apparatus with a full facepiece operated in pressuredemand or other positive pressure mode. A combination respirator which includes a Type C supplied-air respirator with a full facepiece operated in pressure-demand or other positive pressure or continuous-flow mode and an auxiliary self-contained breathing apparatus operated in pressure-demand or other positive pressure mode. Fire Fighting Self-contained breathing apparatus with a full facepiece operated in pressuredemand or other positive pressure mode. Escape Any gas mask providing protection against organic vapors. Any escape self-contained breathing apparatus. •Only NIOSH-approved or MSHA-approved equipment should be used. 4 \I 86. I I ./ N REPERTOIRE TOXICOI OGIQIJF REPONSE A U DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS I D E N T I F I C A T I O N ET U T I L I S A T I O N Ï;IJ PRODUIT i PAGE 84-12-19 01 /10 1<S:-23 ««a************************************* AUTRES NOMS : ("ÏNERAL SPIRITS k SSENCE MINERALL" I&APMTHA SAFETY SOL.VENT DRY CLEANING S^FRTY SOLVLNT ! UTILISATION : L O L V A N T DE PRODUITS ORGANIQUES PRODUIT DEMANDE = SOLVANT STODDARD ; REPERTOIRE TOXICOLOGIQUE REPONSE A LA DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS PROPRIETE P H Y S I C O - C H I M I Q U E S *************************** PAGE 03/1G 84-12-19 1A : 23 ASSE MOLECULAIRE : ETAT PHYSIQUE LIQUIDE .•PPARENCr : CLAIR POINT DE F U S I O N ( C ) COULEUR : INCOLORE POINT D 1 E B U L L I T I O N ( C > 150.00 j DEUR : DE KEROSENE POINT D ' E C L A I R FERME(C) 38.70 1 . I M I T E DETECTION O L F A C T J V E ( P . P . M ) 1 . 0 POINT D ' E C L A I R OUVERT(C) DENSITE(G/ML> 0.780© AUTO-IGNITION( C ^ 2 26 p O I D S SPECIFIQUE : 0.7000 TENSION VAPEUR(MM) 2.00 ORMULt: MOLECULAIRE : PRODUIT. DEMANDE = SOLVAN'f STODDARD P/ N REPERTOIRE TOXICOLOGIQUE PAGE 04/10 J REPONSE A LA DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS 84-12-19 1A:23 > PROPRIETE P H Y S I C O - C H I M I Q U E S S I J I T F ******************:********* ' « E N S I I E DE VAPEUR 5.00 LIMITE INF. D1EXPLOSTVITEfX VOL.) : 0 8 _ S O L U B I L I T E DANS L ' E A U ( G / L ) : INSOLUBLF COEFF. PARTAGE E A U / H U I L E : GRANUL0METR1F (MICRONS) " T A B I L I T E : NON DANS CES.CONDITIONS : S I CHAUFFE A LA DECOMPOSITION. L E PRODUIT PEUT EMETTRE i^U MONOXYDF DE CARBONE. INCOMPATIBILITE OUI AVEC CES SUBSTANCES : { OXYDANTS FORTS (PROVOQUENT INCENDIES ET EXPLOSIONS) l.'OLYMERÏSATION INCONTROLEE : NON PRODUIT DEMANDE = SOLVANT STODDARD P/N REPERTOIRE TOXICOLOGIQUE PAGE 6 5 / 1 © 1 REPONSE A LA DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS 84-1^-19 1 6 : 23 PROPRIETES TOXECOLOGIQUES * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * ! OIES DE PENETRATION DANS L'ORGANISME : VOIES RESPIRATOIRES pFFETS I AIGUS : ®""TiVES IRRITATION: YEUX. VOIES RESPIRATOIRES SUPERIEURES ; PERMATITC (TAP SON ACTION DEGRAISSANTE SUR LA P E A U ) ; DEPRESSION DU SYSTEM^ NEPVFU* r CFNTP/L: VERTIGES. PERTE DE CONSCIFNCF. MORT ( I N T O X I C A T I O N SFVKRE) J '-'EFETS CHRONIQUES : IRRITATION: PEAU P R O D U I T DEMAND" e SOLVANT STODDARD f 87. i ' P / N ! REPÊRTPIRF REGLEMENTATION ^ ^ D E H A N D E ^ . * . TOXICOLOGIQUE D Ç . - G E I G N E M E N T S RAGE 64-13-19 07/10 1*:23 1 C O N C E N T R A T I O N P E R M I S E D A N S I. ' A I R : MOYENNE (P.P.M) : 100.00000 (HG/M3) : 57*.<MÇ>Ù0 P R O D U I T DEMANDE = SOLVANT STODDARD V N <P,P.H> 7 <MG/M .) " 1 ?•>. OFTOOW ^ 7^0 PAG F 94-12-19 A PREVENTION ««**TF**FT** -NFLAMMABÏLÏTE : OUI DANS CES CONDITIONS : SI CHAUFFE MODEREMENTR EU ET EXPLOSION : MOYENS D'EXTINCTION D I O X Y D L DE C A R B O N E . A G E N T S C H I M I Q U E S S E C S . M O U S S E TECHNIQUES SPECIALES : P O R T E R UN A P P A R E I L R E S P I R A T O I R E AUTONOME* R E F R O I D I R NE BRUME D'EAU LES C O N T E N A N T S E X P O S F S . PRODUIT DEMANDE = SOLVANT STODDARD > / N __ .. P R E V E N T I O N : • ' REPERTOIRE TOXICOLOGIQUE REPONSE DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS K 1 MAXIMALE (SUITE) REPONSE AU REPERTOIRE TOXICOLOGIQUE A LA DEMANDE DE R E N S E / G N E M E N T S MOYEN OFT/I 0 D'U- Q4- PAGE -19 1 ? 09/10 • 1 0 "UITES OU A C C I D E N T S : MESURES : A B S O R B E R A V E C D U P A P I E R . DIJ S A B L E O U D U " D R A N D É S C I E " . METTRE DANS UN CONTENANT HERMETIQUE, TRAITEMENT DES DECHETS : I N C I N E R A T I O N E X T E R I E U R E A U M X L T E H D;" T R A V A I L . C O N S U L T E R L E B U R F A U R E G I O N A L T U M I N I S T E R E D E I. 1 E N V I R O N N É - M E N T E Q U I P E M E N T S DE P R O T E C T I O N : V O I E S R E S P I R A T O I R E S YEUX P EAU KDVS: 5000 PPM MANIPULATION : L V I T E R TOU': C O N T A C T A V E C L A . P E A U . P O R T E R U N A P P A R E I L D E P R O T E C T I O N D F V Y E U X ET EN CAS DE VENTILATION INSUFFISANTE. UN APPAREIL RESPIRATOIRE APPROPRIE É MANIPULER A L'ECART DE TOUTE SOURCE D'IGNITION. NE PAS F U M E R . ENTREPOSAGE : C O N S E R V E R A L ' E C A R T D E T O U T E S O U R C E DE C H A L E U R F T D ' I G N I T I O N CONSERVER DANS UN RECIPIENT HERMETTQUE S I T U E D A N S U N E N D R O I T B I E N VFNTTl F T CONSERVFR A L'ABRI DES MATIERES OXYDANTES-N'ILE. • R O D U I T D E M A N D E = S O L V A N T STODDARD 1 / 1 . 1 REPONSE PREMIERS SECOURS R E P E R T O I R E TOXICOLOGIOUFC. A LA DEMANDE DE R E N S E I G N E M E N T S 'AGE 04-10.-9 " 1©'10 I/•-7 **************** RINCER LES YEUX AVEC BEAUCOUP D'EAU. LAVFR LA PEAU AU SAVON IT A L'FAil EN CAS D'INGESTION. NE PAS FAIRE VOMIR. APPELER UN MEDECIN SI INCOMMODE PAR LES VAPEURS OU POUSSIERES. A M E N E R DANS UN'FNDROIT AFRE S ' I L NK RESPIRE P A S . DONWEïï L A R E S P I R A T I O N A R T I F I C I E L L E AF'PFI E R UN H ^ ï i r r T W j PRODUIT DEMANDE = SOLVANT STODDARD L L . AF r ELE*i JN h . D L c i N . Î I 88. B S ^ W S S ^ S œ S a + Mineral Spirits; White Spirits OH. ÏLV, 100 ppm ( ms 525 mg/irt>) S H I , 200 ppm ( ms 1050 mg/m>) t Stoddard solvent is a mixture of straight and branched Chain paraffins, naphthenes (cycloparaffins) and aromatic hydrocarbons. It is a colorless liquid with a kerosene-likë Odor. Using the chemical formula above, thé molecular weight would be 12825. The reported speciHc gravity is 0.79, boiling range from 754 to 202* C and a flash point greater than 100* F. insoluble in water, Stoddard solvent is miscible with benzene, absolute alcohol ether, chloroiorm. carbon tetrachloride and carbon disulfide. ft b used n a diluent in paints, coatings and waxes; as cfry cleaning agent; as a degreaser and cleaner in mechanical shops; and as a herbicide. Aspiration"» 0 f the liquid results in diffused chemical Irritation of the lungs resulting in edema, a few milliliters «nay be fatal in these incidents. Carpenter et ato found that inhalation of 8200 mg/m» {1400 ppm), substantially air saturation at 25* Q caused death of 1 of 15 rats in 8 hours. Beagle dogs and cats had spasms and died at this concentration. There were no significant effects in dogs that inhaled 330 ppm, 190 ppm and 64 ppm, 6 hours daily, 5 days/week for 13 weeks (65 exposure days). However, rats at 330 ppm for 65 days showed slight kidney damage. The rats from 300 ppm group had an increase in blood-urea-nitrogen after 65 days. This may be associated with masked tubular regeneration and dilation cf Ihe loops of Henle as noted above for this level. In 15-minute inhalation period for people, slight eye irritation was reported m 1 of 6 at 150 ppm. Rector et aftft exposed rats, guinea pigs, rabbits, dogs, and monkeys 8 hours/day, 5 days/week for 30 exposure days and also for 90 days continuously to vapors of mineral spirits used as a paint thinner by \JS. Navy. Their samples •net the Stoddard solvent specifications. In an 8-hour exposure at 290 ppm there was minor congestion and emphysema in guinea pigs lungs only. The rats did not show kidney lesions, which was different than Carpenter's findings for his strain of rats. None of the other test species showed any signs of physiological damage at 290 ppm. Because Stoddard solvent contains 65% or more C« and higher molecular weight hydrocarbons»» proper recognition of decane and its homolog's hazardous nature should be taken. Nau et found n-decane had an LCso of 540 ppm for mice exposed for 3.75 hours. This level was borne for 18 hours/day, 7 days/week by rats without significant effects after 123 days. Also, the n-decane was skin absorbed where application of 16J3 grams (total) was applied 3 times 372 weekly for 50 weeks. The kidneys and fung were the most Kriouily effected. When bentene In like manner was tested, it gave no evidence of skin absorption^ and the LC* for beruene was found to be 1300 ppm. In comparison, Other studies have indicated lethal concentrations for mice SO be 16JOOO ppm lor heptane," 13,500 ppm for octane,») and 3200 ppm (IC» 4 hours)» for nonane. Millions of industrial and domestic workers have been ««posed to Stoddard solvent with minimal evidence of serious health effects, apart from Us defatting and irritating action on the skin. Relatively few data are available on the actual concentrations of vapor such exposures have involved, however. Oberg, in a survey of 30 dry cleaning plants in Detroit! found an average exposure of 65 ppm, with a TWA of 35 ppm, for Stoddard solvents with flash points of about 105* F.f»> The worst plant had an estimated average exposure of 135 to 200 ppm. Carpenter ef a * * suggested 200 ppm as a hygienic standard for man. NIOSH, on the other hand, proposed a workplace environmental standard of 350 mg/m), corresponding to about CO ppm.O) The NIOSH recommendation, on a mg/m) basis, b the same for all refined petroleum solvents, from petroleum ether to mineral spirits and Stoddard solvents, including 140 Flash aliphatic solvent. The latter is not included in this discussion. NIOSH also proposed a IS minute ceiling of 1800 mg/m>, or about 310 ppm. It Is recommended that the current TLV of 100 ppm be «etoined for Stoddard solvent This limit was calculated from data on the toxicities of its major ingredients, and was designed primarily to prevent the irritative and narcotic effects of the vapors. Subsequent data, although somewhat difficult to interpret, tend to confirm this value, in the opinion of the Committee. The occurrence of questionable kidney injury from exposures not greatly in excess of 100 ppm» provides additional evidence of the desirability of a lower TLV than that which existed prior to the adoption of the 100 ppm value. A STU of 200 ppm, somewhat lower than the ceiling ftmit recommended by NIOSH, b suggested. References: * G c r a r d e , K W j Aliphatic l i y d r o c a r b o m , Industrial Hygiene A Toxicology. M e d , p . 119*, Intcrscience. NY (1963). 2. Cvpcnttr, CP. ef at TOM. AppL Miarm 12282.297 (1975) X Sector, OJLetattbid *2S7-268 0966). 1 4. Nau, C A . ef ah Arch. inv. Health p p . 382-393 (1966) * sz ^~ ^ 6. Carpenter, C f . ef at TOM. AppL Phamt 44M 0978). 7 . Oberg, M j Am. Ind. Hyg. Assoc. jL 29S47 0 9 6 8 ) . a. NIOSH: Criteria for a Recommended Standard-Occupational bposure to Refined Petroleum Solvents, DHEW (NIOSH) Pub N o . 77*192 (1977). ' 89. Occupational Health Guideline for Stoddard Solvent INTRODUCTION This guideline is intended as a source of information for employees, employers, physicians, industrial hygienists, and other occupational health professionals who may have a need for such information. It does not attempt to present all data; rather, it presents pertinent information and data in summary form. SUBSTANCE IDENTIFICATION • Formula: Generally C. through C» paraffins (85%) and aromatics (15%) • Synonyms: Dry cleaning safety solvent; mineral spirits • Appearance and odor: Colorless liquid with kerosene-like odor. PERMISSIBLE EXPOSURE LIMIT (PEL) i. The current OSHA standard for Stoddard solvent is 500 parts of Stoddard solvent per million parts of air (ppm) averaged over an eight-hour work shift. This may also be expressed as 2950 milligrams of Stoddard solvent per cubic meter of air (mg/m5). NIOSH has recommended that the permissible exposure limit for refined petroleum products, including Stoddard solvent, be reduced to 350 mg/m3 averaged over a work shift of up to 10 hours per day, 40 hours per week, with a ceiling level of 1800 mg/ m" measured over a 15-minute period. The NIOSH Criteria Document for Refined Petroleum Products should be consulted for more detailed information. HEALTH HAZARD INFORMATION • Routes of exposure Stoddard solvent can affect the body if it is inhaled, comes in contact with the eyes or skin, or is swallowed. • Effects of overexposure /. Short-term Exposure: Overexposure to Stoddard solvent causes irritation of the eyes, nose, and throat, and may cause dizziness. Very high air concentrations may cause unconsciousness and death. 2. Long-term Exposure: Prolonged overexposure to the liquid may cause skin irritation. 3. Reporting Signs and Symptoms: A physician should be contacted if anyone develops any signs or symptoms and suspects that they are caused by exposure to Stoddard solvent. * Recommended medical surveillance The following medical procedures should be made available to each employee who is exposed to Stoddard solvent at potentially hazardous levels: L initial Medical Examination: —A complete history and physical examination: The purpose is to detect pre-existing conditions that might place the employee at increased risk, and to establish a baseline for future health monitoring. Examination of the skin, liver, blood, urine, and central nervous system should be strewed. —Skin: Stoddard solvent is a defatting agent and can cause dermatitis on prolonged exposure. Persons with pre-existing skin disorders may be more susceptible to the effects of this agent. —Liver function tests: Stoddard Solvent may cause liver damage. A profile of liver function should be obtained by utilizing a medically acceptable array of biochemical tests. —Urinalysis: The kidneys may be affected by Stoddard solvent. Since kidney damage has been observed from exposure, a urinalysis should be performed to include, at a minimum, specific gravity, albumin, glucose, and a microscopic on centrifuged sediment. —A complete blood count: A complete blood count should be performed, including a red cell count, a white cell count, a differential count of a stained smear, as well as hemoglobin and hematocrit. —Respiratory system examination: In persons with impaired pulmonary function, especially those with obstructive airway diseases, the breathing of Stoddard solvent might cause exacerbation of symptoms due to its irritant properties. These recommendations reflect good industnal hyg.ene and medical surveillance practices and their implementation will assist in achieving an effective occupational health program. However, they may not be sufficient to achieve comDhanrl H a CB with all requirements of OSHA regulations. U.S. DEPARTMENT OF HEALTH AND HUMAN SERVICES U.S D E P A R T M E N T OF L A B O R Pubhc Health Service Centers tor Disease Control National Institute for Occupational Safety and Health Occupafonal Safety and Health Administration September 1976 1 90. 2. Periodic Medical Examination:Tht aforementioned medical examinations should be repeated on an annual basis. • Summary of toxicology Stoddard solvent vapor is a mild narcotic and a mucous membrane irritant. Since it contains both aliphatic and aromatic hydrocarbons in varying concentrations, toxicologic opinion is based upon deductions as to the relative health hazard of the different fractions. The vapor of the aliphatic fractions is chiefly nonane and isodecane. The aromatic component is considered to be more toxic. Stoddard solvent has an odor threshold of about 4 to 5 mg/m 3 and olfactory fatigue has been observed in about 6 minutes at low concentrations. Eye irritation was reported in a test exposure of human subjects at 850 mg/m 3 . Industrial exposures to unknown but fairly high concentrations over long periods have resulted in headaches, eye, nose, and throat irritation, fatigue, marrow hypoplasia and, in extreme cases, death. Dermal exposures to the liquid solvent have caused dermatitis and jaundice. CHEMICAL AND PHYSICAL PROPERTIES • Physical data 1. Molecular weight: 144 (approximately) 2. Boiling point (760 mm Hg): 150 to 200 C (302 to 392 F) 3. Specific gravity (water = 1): 0.78 4. Vapor density (air = 1 at boiling point of Stoddard solvent): 5 5. Melting point: Data not available 6. Vapor pressure at 20 C (68 F): 2 mm Hg (estimate) 7. Solubility in water, g/100 g water at 20 C (68 F): Insoluble 8. Evaporation rate (butyl acetate = 1): Less than 1 • Reactivity 1. Conditions contributing to instability: Heat 2. Incompatibilities: Contact with strong oxidizing agents may cause fires and explosions. 3. Hazardous decomposition products: Toxic gases and vapors (such as carbon monoxide) may be released in a fire involving Stoddard solvent. 4. Special precautions: Stoddard solvent will attack some forms of plastics, rubber, and coatings. • Flammability 1. Flash point: 38.7 to 60 C (102 to 140 F) (closed cup) 2. Autoignition temperature: 226 to 260 C (440 to 500 F) 3. Flammable limits in air, % by volume: Lower: 0.8 4. Extinguishant: Carbon dioxide, dry chemical, fqam • Warning properties I. Odor Threshold: May gives an odor threshold of 30 ppm for Stoddard solvent (mineral spirits). According to the A I H A Hygienic Guide for Stoddard solvent, "most Stoddard solvents have a petroleum odor that is perceptible at about 1 ppm." 2 Stoddard Solvent 2. Eye Irritation Level: Grant states that "the vapor of Stoddard solvent is perceptively irritating to human eyes at 400 ppm." 3. Evaluation of Warning Properties: Through its odor and irritant effects, Stoddard solvent can be detected below the permissible exposure limit. For the purposes of this guideline, therefore, Stoddard solvent is treated as a material with good warning properties. MONITORING AND MEASUREMENT PROCEDURES • Eight-Hour Exposure Evaluation Measurements to determine employee exposure are best taken so that the average eight-hour exposure is based on a single eight-hour sample or on two four-hour samples. Several short-time interval samples (up to 30 minutes) may also be used to determine the average exposure level. Air samples should be taken in the employee's breathing zone (air that would most nearly represent that inhaled by the employee). • Ceiling Evaluation Measurements to determine employee ceiling exposure are best taken during periods of maximum expected airborne concentrations of Stoddard solvent. Each measurement should consist of a fifteen (15) minute sample or series of consecutive samples totalling fifteen (15) minutes in the employee's breathing zone (air that would most nearly represent that inhaled by the employee). A minimum of three (3) measurements should be taken on one work shift and the highest of all measurements taken is an estimate of the employee's exposure. • Method Sampling and analyses may be performed by collection of Stoddard solvent vapors using an adsorption tube with subsequent desorption with carbon disulfide and gas chromatographic analysis. Also, detector tubes certified by NIOSH under 42 CFR Part 84 or other directreading devices calibrated to measure Stoddard solvent may be used. An analytical method for Stoddard sol- vent is in the XIOSH Manual of Analytical Methods. 2nd Ed., Vol. 3, 1977, available from the Government Printing Office, Washington, D.C. 20402 (GPO No. 017-033-00261-4). RESPIRATORS • Good industrial hygiene practices recommend that engineering controls be used to reduce environmental concentrations to the permissible exposure level. However, there are some exceptions where respirators may be used to control exposure. Respirators may be used when engineering and work practice controls are not technically feasible, when such controls are in the process of being installed, or when they fail and need to be supplemented. Respirators may also be used for operations which require entry into tanks or closed S e p t e m b e r Y978 91. vessels, and in emergency situations. If the use of respirators is necessary, the only respirators permitted are those that have been approved by the Mine Safety and Health Administration (formerly Mining Enforcement and Safety Administration) or by the National Institute for Occupational Safety and Health. • In addition to respirator selection, a complete respiratory protection program should be instituted which includes regular training, maintenance, inspection, cleaning, and evaluation. PERSONAL PROTECTIVE EQUIPMENT • Employees should be provided with and required to use impervious clothing, gloves, face shields (eight-inch minimum), and other appropriate protective clothing necessary to prevent repeated or prolonged skin contact with liquid Stoddard solvent. • Clothing wet with liquid Stoddard solvent should be placed in closed containers for storage until it can be discarded or until provision is made for the removal of Stoddard solvent from the clothing. If the clothing is to be laundered or otherwise cleaned to remove the Stoddard solvent, the person performing the operation should be informed of Stoddard solvent's hazardous properties. • Any clothing which becomes wet with liquid Stoddard solvent should be removed promptly and not reworn until the Stoddard solvent is removed from the clothing. • Employees should be provided with and required to use splash-proof safety goggles where liquid Stoddard solvent may contact the eyes. SANITATION • Skin that becomes wet with liquid Stoddard solvent should be promptly washed or showered with soap or mild detergent and water to remove any Stoddard solvent. COMMON OPERATIONS AND CONTROLS The following list includes some common operations in which exposure to Stoddard solvent may occur and control methods which may be effective in each case: Operation Controls Use as a solvent in dry cleaning industry Process enclosure; local exhaust ventilation; personal protective equipment Use in paint and varnish industries General dilution ventilation S e p t e m b e r 1978 Operation Use as a solvent for printing inks and textileprinting industries Controls General dilution ventilation; local exhaust ventilation; personal protective equipment Use in manufacture of aerosol sprays as a solvent for paints, varnishes, and insecticides Use in manufacture of sprays for pesticides, herbicides, household cleaners, and silicone compounds Use as a solvent and thinner in protective coating materials General dilution ventilation; local exhaust ventilation; personal protective equipment General dilution ventilation; local exhaust ventilation; personal protective equipment Use in metal cleaning and degreasing; and in leather degreasing Use as a general solvent in fabric waterproofing, processing of synthetic yarns, extraction of fats and oils, as a tackifying agent for rubber, in rubber cements, and in polishes General dilution ventilation; local exhaust ventilation; personal protective equipment Process enclosure; local exhaust ventilation; personal protective equipment Local exhaust ventilation; general dilution ventilation; personal protective equipment EMERGENCY FIRST AID PROCEDURES In the event of an emergency, institute first aid procedures and send for first aid or medical assistance. * Eye Exposure If Stoddard solvent gets into the eyes, wash eyes immediately with' large amounts of water, lifting the lower and upper lids occasionally. I f irritation persists after washing, get medical attention. Contact lenses should not be worn when working with this chemical. * Skin Exposure If Stoddard solvent gets on the skin, promptly wash the contaminated skin using soap or mild detergent and water. If Stoddard solvent soaks through the clothing, remove the clothing immediately and wash the skin using soap or mild detergent and water. If irritation persists after washing, get medical attention. * Breathing If a person breathes in large amounts of Stoddard solvent, move the exposed person to fresh air at once. If breathing has stopped, perform artificial respiration. Stoddard Solvent 3 Keep the affected person warm and at rest. Get medical attention as soon as (rossible. • Swallowing If Stoddard solvent has been swallowed, do not induce vomiting. Get medical attention immediately. • Rescue Move the affected person from the hazardous exposure. I f the exposed person has been overcome, notify someone else and put into effect the established emergency rescue procedures. Do not become â casualty. Understand the facility's emergency rescue procedures and know the locations of rescue equipment before the need arises. SPILL, LEAK, AND DISPOSAL PROCEDURES • Persons not wearing protective equipment and clothing should be restricted from areas of spills or leaks until cleanup has been completed. • I f Stoddard solvent is spilled or leaked, the following steps should be taken: 1. Remove all ignition sources. 2. Ventilate area of spill or leak. 3. For small quantities, absorb on paper towels. Evaporate in a safe place (such as a fume hood). Allow sufficient time for evaporating'vapors to completely clear the hood ductwork. Bum the paper in a suitable location away from combustible materials. Large quantities can be collected and atomized in a suitable combustion chamber. Stoddard solvent should not be allowed to enter a confined space, such as a sewer, because of the possibility of an explosion. • Waste disposal methods: Stoddard solvent may be disposed of: 1. By absorbing it in vermiculite, dry sand, earth or a similar material and disposing in a secured sanitary landfill. 2. By atomizing in a suitable combustion chamber. 4 Stoddard Solvent 92. REFERENCES • American Conference of Governmental Industrial Hygienists: "Stoddard Solvent," Documentation of the Threshold Limit Values for Substances in Workroom Air (3rd ed., 2nd printing), Cincinnati, 1974. • American Industrial Hygiene Association: "Stoddard Solvent," Hygienic Guide Series, Detroit, Michigan, 1975. • Davis, A., et al.: "The Effects on Human Volunteers of Exposure to Air Containing Gasoline Vapor/' Ar- chives of Environmental Health, 1:548-554,1960. • Grant, W. M.: Toxicology of the Eye (2nd éd.), C. C. Thomas, Springfield, Illinois, 1974. • May, J.: "Solvent-Odor Thresholds for the Evaluation of Solvent Odors in the Atmosphere," StaubReinhalt, 26:9, 385-389,1966. • National Institute for Occupational Safety and Health, U.S. Department of Health, Education, and Welfare: Criteria for a Recommended Standard Occupational Exposure to Refined Petroleum Products. H E W Publication No. (NIOSH) 77-192, U.S. Government Printing Office, Washington, D.C., 1977. • Patty, F. A. (ed.): Toxicology, Vol. I I of Industrial . Hygiene and Toxicology (2nd ed. rev.), Interscience, New York, 1963. • Sax, N. I.: Dangerous Properties of Industrial Materials (3rd ed.). Van Nostrand Reinhold, New York, 1968. S e p t e m b e r 1976 93. RESPIRATORY PROTECTION FOR STODDARD SOLVENT Condition Minimum Respiratory Protection* Required Above 500 ppm Vapor Concentration 1000 ppm or less A chemical cartridge respirator with a full facepiece and an organic vapor cartridge(s). 5000 ppm or less A gas mask with a chin-style or a front- or back-mounted organic vapor canister. . Any supplied-air respirator with a full facepiece, helmet, or hood. Any self-contained breathing apparatus with a full facepiece. Greater than 5000 ppm or entry and escape from unknown concentrations Self-contained breathing apparatus with a full facepiece operated in pressuredemand or other positive pressure mode, A combination respirator which includes a Type C suppfied-air respirator with a full facepiece operated in pressure-demand or other-positive pressure or continuous-flow mode and an auxiliary self-contained breathing apparatus operated in pressure-demand or other positive pressure mode. Fire Fighting Self-contained breathing apparatus with a full facepiece operated in pressuredemand or other positive pressure mode. Escape Any gas mask providing protection against organic vapors. Any escape self-contained breathing apparatus. •Only NIOSH-approved or MSHA-approved equipment should be used. 5 94. REPERTOIRE TOXICOLOGIQUE REPONSE A LA DEMANDE DE RENSEIGNEHFNTS I D E N T I F I C A T I O N ET U T I L I S A T I O N DU PRODUIT **************************************** ( ALiTRES NOMS : "OLUOL METIÏYL BEN7FNE BENZENE . METHYI. 1FTKANE. PHENYL UTILISATION : SOLVANT POUR PRODUITS ORGANIQUES. F A B R I C A T I O N D ' E X P L O S I F , "RODUIT DEMANDE = TOLUENE '/N REPERTOIRF TOXICOLOGIQUE REPONSE A LA DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS PROPRIETE P H Y S I C O - C H I M I Q U E S * *************************** F'AG F" 84-12-19 1 6 : 27 PAGF 03/10 84-12-19 16:27 HASSE MOLECULAIRE : - 92.15 ETAT PHYSIQUE LIQUIDE APPARENCE : TRANSLUCIDE. P O I N T DE F U S I O N ( C ) -95.00 ;OULEUR : INCOLORE POINT D1 E B U L L I T I O N ( C ) 110.60 JDEUR : AROMATIQUE P O I N T D ' E C L A I R FERME<C) 4.40 L I M I T E DETECTION Ol. F A C T I VE ( P . F". M) •: . 2 . 0 P O I N T D ' E C L A I R OUVERT(C) : DENSITE(G/ML) 0.UA60 AUTO - I G N I T I O N C O 508 OIDS SPECIFIQUE : TENSION VAPEUR<MM) 22.00 FORMULE MOLECULAIRE : C7Hli PRODUIT DEMANDE = TOLUENE VN . REPERTOIRE T O X I C O L O G I P U F PAGE 04/10 RFPONSC A LA DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS 84-12-1? PROPRIETE F'HYSÏCO-CMIHIQUES SUITE \ *************************** FNSITL- D!- VAPEUR PH 3.14 LIMITE INF . D : E X P L O S I V I T E tX 1 VOL.) « . » S O L U B I L I T E DANS L EAU. (G/L> : ft. 5?'C;7. PARTAGE E A U / H U I L F . : GRANULOMETRIE ( M I C R O N S ) r^OEFF. - T A B I L I T E : NON DANS CES C O N D I T I O N S : S I CHAUFFL A LA DECOMPOSITION. PEUT EMETTRE DES FUMEES T O X I QUES (OXYDES DE CARBONE), 1 ^ C O M P A T I B I L I T E : O U I AVEC CES SUBSTANCFS : OXYDANTS FORTS POLYMERISATION INCONTROLEE : NON j "'RODUÏT DEMANDE = TOl.UENE !" 95. REPERTOIRE J PROPHETES T O X Ï C O L S É Ï S S M ************************* • V O I E S DE PENETRATION DANS I. * •" 1 \ ^ TOXICOLOGIQUE ^ ^ ^ I C N E h E N T , V Ô f E P E A U lïrllt'L1??; ' YFU>^ SYSTEME NERVEUX CENTRAL : 1 . . RODUIi c n n i r , i i V N . * ; " a R C 0 S E ' * V 0 I E * RESPIRATOIRES, STIMULO-îiFPRESSION F A T I G U E . SOMNOLENCF. MAUX DE TETE - Î J S ' S î ^ f î ^ î f î ^ ' ^ » S 05/ 16: ORGANISME : VOIES R E S P I R A T O I R E S EFFETS AIGUS. : •EFFETS — PAGE 84-i2-19 CUTANEE. ' * « « » * * . e O H MMSSÏNKJÏST^ILATA- • v l i f i . ^ ^ T ^ i , ^ 1 L A r E A U l Î Ï I Î Î Ï DEGCNERESCFNCE ^ R E B E L L E U S F : A T A X I E . T R I P L E M E N T S . NYSTAGMUS. TROUBLES D ' E L O C U T I O N FT D ' A U D I T I O N V I S I O N R F D U I T t . TROUBLES DE CONCENTRATION IET DE MEMOIRE PS^m^E DEPENDANCE iWYCHOl..OGIUIJF ntruiKt. FS.CI.uSt. LH C O E F F I C I E N T DE PARTAGE E A U / K U I L E FST DE 0.0026 DCHAND?! = TOLUENk ' REPERTOIRE T u X I C O L O G I P U F REPONSE A LA DEMANDE DE RENSET&NFHENTS PROPRIETES TOXICOLOGIOUES ( S 1 H T E ) UNtnLNTS PAGE 84-12-1 9 06/ W. : L i********************************* *"FFETS TERATOGENS.? FFETS MUTAGENE.S fcFFETS CANCEROGENES : AUTK'ES EFFETS : J FMBRYUÏOXIPUE L i ï E Z L ' A N I M A L . -NTERACTION : PRODUIT DEMANDE = TOLUENL 1 ~'/N REPERTOIRE REGLEMENTATION ^ ^ * " TOXICOLOGIC -^ ENSEIGNEMENTS. PAGE 84-12-19 * * * * » * * * * * * * * * I • 7 1 DU 1NCENTRATT0N PERMISE DANS L ' A I R : MOYFNNE ( P . P . M ) : 100,00000 (MG/M3) : 375.00000 ^ O D U I T DEMANDE TilLUENL" i L MAXIMALE <P F M) " <'MC/MI> <HG/M3> 50.00000 . 00000 fc / 1 16 : 2 96. . P / N RÉPONSE REPERTOIRE TOXICOLOGIQUE A LA DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS PAGF 84-12-19 0B/10 10:27 PREVENTION ********** l E N F L A M M A I : T L X T E : o u i D A N S CI:S- C O N D I T I O N S : S I CHAUFFE FORTEMENT OU S I PRES D'UNE SOURCE D 1 I G N I T I O N . FEU ET EXPLOSION : j MOYENS D ' E X T I N C T I O N EAU P U L V F R I S Œ . DïOXYDE DE CARBONE. AGENTS CHIMIQUFS SECS. MOUSSE TECHNIQUES S P E C I A L E S : : POUTER UN APPAREIL RESPIRATOIRE AUTONOME. REFROIDIR LES CONTFNANTS EXPOSES AU FEU EN LES ARROSANT D ' E A U F R O I D E . PRODUIT DEMANDE = TOLUENE P / N REPONSE < PREVENTION ********** R E P E R T O I R E T O X I C O L O G I C ! JFA LA DEMANDE DE R E N S E I G N E M E N T S (SUITE) PACE 84-12-19 09/10 1 : 27 . F U I T E S OU ACCIDENTS : ' MESURES : ABSORDER AVEC DU P A P I E R . DU SABLF. OU DU "BRAN DF S C I E ' METTRE DANS UN CONTENANT HERMETIQUE, | TRAITEMENT D F S DECHETS : CONSULTER I E BUREAU RLGIONAL DU M I N I S T E R E DE L 1 ENVIRONNEMENT EQUIPEMENTS DE PROTECTION: Y EUX _ PEAU HDVS: 2 0 0 0 PPM » MANIPULATION : PORTER UN A P P A R L I L DE PROTECTION DES YEUX. E V I T E R TOUT CONTACT AVEC I A PEAU , VENTILER ADEQUATEMENT SINON PORTER UN APPAREIL RESPIRATOIRE APPROPRIE. ) ENTREPOSAGE { CONSERVER DANS UN R E C I P I E N T HERMETIQUE. STTUE DANS UN FNDROIT M E N VENT I I E CONSERVER A L ' E C A R T DE TOUTE SOURCE D:* CHALEUR ET D - I G N I T I O N . J CONSERVER A L'AXRI DES MATIERES OXYDANTES. PRODUIT DEMANDE = TOLUENE P / 1 REPERTOIRE TOXI CHLOCIOUF 10/i 0 PAf;E: i REPONSE A LA DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS ' PREMIERS SECOURS ' **************** RINCER ABONDAMMENT I ES YEUX AVEC DE L ' F - A U . LAVER LA PEAU AU SAVON ET A L ' E A U . S I INCOMMODE PAR l E S VAPEURS OU POUSSIERES. AMENER DANS UN FNDROIT AERE S ' I L NL RESPIRE PAS. DONNER LA RESPIRATION A R T I F I C I E L L E . A P P E L E R UN MEDECIN | EN PAS fi1 I N G E S T I O N . NE PAS I A I R E VOMIR. APPEIXR UN MEDECIN * PRODUIT DEMANDE = TOLUENE J TOLUENE Toluol QHSCH, Skin TLV, 100 p p m ( as 375 mg/mJ) STEL, 150 p p m ( = 560 m g / n P ) Toluene is a colorless liquid with a typical aromatic hydrocarbon odor. Its molecular weight and specific gravity ère 92.13 and 0.666, respectively. The boiling point is 110.7° C and solidifies at -95° C At 25° Q the vapor pressure is 28 mm Hg. The closed cup flash point is 40• F. It is insoluble in water, but miscible with most organic solvents. Formerly derived solely from coal tar, toluene is now obtained chiefly from petroleum, and is present in gasoline and many petroleum solvents. It is used as a solvent in paints and coatings, for rubber, oils, resins, etc.; as a raw material for the manufacture of benzene and a host of other chemicals, including TNT, TDI, and ingredients of detergents, dyes and.drugs. Because of its wide industrial use and chemical similari-ty to benzene, the literature of industrial toxicology and industrial medicine, particularly the latter, record numerous investigations of the toxic effects of toluene. According to PattyO) the concentrations of toluene and benzene required t o cause prostration of mice are apparently 3000 p p m and 4700 ppm, respectively. Death from acute poisoning results f r o m 10,000 ppm toluene compared w i t h 14,000 p p m of benzene. Several incidents of workers being overcome by toluene vapor, usually in confined spaces, have been reported. Longley and co-workers* 2 ) describe such an event aboard ship where 26 men were overcome. There were no deaths or serious aftereffects. No irritation of eyes or respiratory passages was observed. From the standpoint of chronic poisoning, toluene does not cause the severe injury tc the bone marrow characteristic of benzene poisoning. Gerarde<>> stated that the myelotoxicity of benzene was completely absent in toluene a n d other atkyi derivatives of benzene. Von Oettingen et afi41 found that exposure of rats at 2500 to 5000 p p m of toluene caused a temporary decrease in the white-cell count, but n o evidence of injury to blood-forming organs or liver. Creenburg and co-workers<s> studied a group of painters exposed to toluene in concentrations ranging from 100 to 1100 ppm. Their findings included enlargement of the liver, macrocytosis, moderate decrease in erythocyte count and absolute lymphocytosis, but no leukopenia. Wilson^) found that among workers exposed at less than 200 p p m of toluene there were some complaints of headache, lassitude and nausea, but physical findings were essentially negative. At concentrations between 200 and 500 p p m impairment of coordination, momentary loss of memory and anorexia were also present. Between 500 and 1500 p p m palpitation, extreme weakness, pronounced loss 400 of coordination and impairment of reaction time were not'ed. The red cell count fell i n many instances, and .there were t w o cases of aplastic anemia, i n w h i c h recovery followed intensive hospital treatment. A later c o m m e n t by Wilson,* 7 ) however, suggests that he d i d hot rule out the possibility that some of the above effects were d u e to a benzene impurity in the toluene used. According to Fairhall/» severe exposure to toluene may result in a pronounced drop in the red c o u n t and partial destruction of the blood-forming elements of the bone marrow. However, Gerarde") stated that extensive animal studies clearly indicate that toluene is not a bone marrow poison. W h i l e there have been occasional reports of aplastic anemia attributed to toluene,™ i n some instances the presence of benzene was not precluded, a n d there have been no " e p i d e m i c s " of this disease among toluene w o r k ers comparable to those w h i c h have resulted f r o m benzene, Powars*1*» reported six cases o f aplastic anemia, o n e of them fatal, among glue sniffers. Although toluene was the solvent chiefly used, n o analysis was given of the glue involved in the fatal case. Exposures in these cases are much greater than w o u l d normally arise f r o m occupational use of toluene. Thus Knox a n d Nelsonoi) described an instance of permanent encephalopathy involving a man w h o inhaled toluene regularly for over 14 years. Von Oettingen and co-workers*'» f o u n d t h a t h u m a n subjects exposed at 200 p p m suffered slight but definite changes in muscular coordination. They concluded that such concentrations were unlikely t o have any discernible untoward effects o n health. CerardeW however, believed that von Ôettingen's work d i d not justify the 200 p p m limit. Ogata el a t w found that experimental human subjects exposed at 200 p p m for seven hours showed prolongation of reaction time, decrease i n pulse rate and i n systolic blood pressure. They consider 200 p p m too h i g h as the MAC. TakeuchidJ) exposed rats at 200 p p m and higher concentrations of toluene for 32 weeks and then to benzene for 39 days. O n the basis of differences f o u n d between the toluene-exposed animals a n d controls, e.g., changes in weight of adrenal glands, h e suggested that the M A C of 200 ppm for toluene should be reconsidered. Smyth el al reported an oral LDsa a d m i n i s t e r e d to rats to be 7.53 mL/kg.f") O n the basis of the above data, a reduction i n the TLV for toluene from 200 p p m t o 100 p p m is recommended w i t h a STEL of 150 ppm. Other recommendations: Cook (1945) 700 p p m - Smyth (1956) comments that this l i m i t may permit early signs of narcosis; Elkins (1959) 200 p p m ; ANSI (1967) 200 p p m ; USSR (1967) 14 ppm; Czechoslovakia (1969) 50 ppm; West Germany (1974) 200 ppm; Sweden (1975) 100 ppm; East Germany (1973) 50 ppm; NIOSH (1973) 100 ppm. References: 1. Patty, F.S.: industrial Hygiene & Toxicology, 2nd ed.. Vol. II p 1226, Interscience, NY (1963). 2. Longley, t Q v Jone, A T * Lomaev, O^ Arch. Cnv. Health 74 461 (1967). I A N N E X E II D O N N E E S STATISTIQUES COMPLEMENTAIRES Tableau 18 N O M B R E D E PEINTRES A C T I F S SELON L E S T A T U T E T L E N I V E A U D E S A L A I R E , E N 1983. ^ \ S A L A Ï R E - 2 000 2 000 4 000 a a B 000 10 000 12 000 14 000 â 6 000 % a a â à 2 999 5 999 7 999 9 999 11 999 64 72 93 80 64 185 137 153 170 221 18 000 20 000 22 000 24 000 à 16 000 * a â à â et 13 999 15 999 17 999 19 999 21 999 23 999 et plus 48 50 36 16 17 3 2 9 186 189 181 174 147 83 TOTAL PEINTRE: Apprenti Compagnon Source: O C Q décembre 1984 115 363 554 2 304 Tableau 19 R E P A R T I T I O N DES P E I N T R E S SELON L E S T A T U T E T L E N I V E A U D ' H E U R E S T R A V A I L L E E S E N 1983. NIVEAUX NIVEAUX D'HEURES - de 100 ET STATUT - 100 a 200 à 300 à 400 à 500 à 1000 à 1500 a 199 299 399 499 999 1499 1999 2000 et plus TOTAL PEINTRE: APPRENTI COMPAGNON Source: 36 36 43 50 45 239 83 20 2 554 143 123 104 141 153 792 504 332 12 2 304 O C Q décembre 1984 o ANNEXE III LISTE DES ENTREPRISES ÉCHANTILLONNÉES LISTE DES ENTREPRISES INC ECHANTILLONNEES 1) ALPHONSE ROY 2) ENTREPRISE DE PEINTURE PROVINCIAL 3) G A S T O N T U R C O T T E ET FILS INC. 1421, 5 Charny 4) L.G. 90, rue du Pont St-Romuàld 5) L.P. B E D A R D INC. 6) PEINTURE 7) TELESPHORE SIMARD LANGLOIS ARC-EN-CIEL 240 Aberdeen Québec : Beauport, Québec avenue ere 1 avenue Lac St-Charles St-Nicolas 8315, Place Colombelle Charlesbourg r. • LISTE DES TABLEAUX 104. LISTE DES T A B L E A U X Page 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7 - Nombre de salariés et nombre d'heures travaillées dans l'industrie de la construction par les peintres selon la région de domicile en 1983 . ; 5 Nombre de périodes d'apprentissage et proportion apprenti-compagnon pour les peintres dans l'industrie de la construction. 6 Nombre de salariés et de la construction par 1983...... 7 nombre d'heures travaillées dans l'industrie les peintres selon la région de travail en . Nombre de salariés, et moyenne des heures travaillées prentis et les compagnons peintres en 1983 par les ap8 Nombre d'heures travaillées selon le statut et le mois pour les peintres de l'industrie de la construction en 1983 9 Répartition des peintres actifs selon le statut et le nombre de mois travaillés dans l'industrie de la construction en 1983 10 Répartition des peintres actifs et la moyenne des heures travaillées selon l'âge et le statut professionnel \\ 8 - Règlements particuliers s'appliquant au métier de peintre 12 9 - Enumération des taches codifiées par Gipex pour le métier de pein- tre.. 20 10 - Tableau des modifications des taches du métier de peintre 22 11 - Enumération des équipements, outils et produits utilisés 23 12 - Fiche environnementale synthèse: 13 - Fiche environnemëntale synthèse: 26 28 tâche # 1 tâche # 2 105. Page 14 - Fiche environnementale synthèse: tûche # 3 15 - Fiche environnementale synthèse: tâche # 4 33 16 - Fiche environnementale synthèse: tâche # 5 35 17 - Fiche environnementale synthèse: tûche # 6 18 - Nombre de peintres en 1983 actifs selon le statut — .. . et le niveau de 31 36 salaire 19 - Répartition des peintres selon le statut et le niveau d'heures travaillées en 1983 99 100 LISTE DES FIGURES c LISTE DES F I G U R E S Page 1 - P r o f i l ergonomique: tâche # 1 39 2 - P r o f i l ergonomique: tâche # 2 40 3 - P r o f i l ergonomique: tâche # 3 41 A - P r o f i l ergonomique: tâche U 4 42 5 - P r o f i l ergonomique: tâche # 5 43 6 - P r o f i l ergonomique: tâche # 6 44 7 - P r o f i l d'exposition environnementale du peintre. 48 8 - P r o f i l d'exposition ergonomique du peintre 50 BIBLIOGRAPHIE 109. BIBLIOGRAPHIE A) Générale au secteur de la construction: BËRTINUSON, Janet et al., Occupational hazards of construction, a manual for building trades apprentices, A labor occupational health program publication, 1978. B O U C H A R D , Clermont et al., Guide d'élaboration d'une monographie sur les risques pour la santé dans le secteur de la construction, Ministere des A f f a i r e s sociales, Québec, octobre 1983. Commission de la santé et de la sécurité du travail du Québec (C.S.S.T.), Direction générale de la prévention, Bâtiment et travaux publics - monographie sectorielle, mars 1981. D U M O N T , Henriette. L'industrie de la construction: (bâtiment et travaux publics), La santé et la sécurité du travail - Bibliographie, C.S.S.T., Service de la. sécurité du travail, Québec, 1980. D U M O N T , Henriette. 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