vivre-a-esbly-26

Transcription

vivre-a-esbly-26
LA VILLE AUX DEUX RIVIÈRES
Vivre à Esbly
N°26 bis*
Joyeuses
Fêtes!
Magazine Municipal
DÉCEMBRE 2012
www.esbly.org
* Le numéro d’octobre de Vivre à Esbly portait
le n° 26. Il s’agissait en fait de la 25e édition du magazine.
SOMMAIRE
VivreàEsbly
Édito
p.4-5 ACTUALITÉ
musicale au repas des
Anciens
Rentrée réussie pour les associations
Les photos de la libération d’Esbly
le 27 août 1944
Ambiance
p.6-7 DOSSIER
Une place pour chacun
Mes chers concitoyens,
a période des fêtes approche
et, avec elle, la perspective de
réjouissances ou du moins
de trêve dans nos activités, pour la
plupart d’entre nous.
C’est le moment du bilan et des
bonnes résolutions.
C’est l’occasion de se retrouver,
en famille, entre amis et aussi de
penser à ceux qui n’ont pas cette
chance…
En octobre dernier, la commune
d’Esbly a convié l’ensemble des
Esblygeois à l’inauguration de
“l’Espace Solidarité” qui accueille,
2 rue Louis Braille, deux associations
caritatives : les Restos du Cœur et le
Secours Catholique.
Dans les familles d’antan il y avait
toujours une assiette, à table, pour
l’hôte affamé de passage. C’est une
tradition qu’il faut avoir à cœur de
perpétuer et une belle mission
citoyenne pour notre commune.
La solidarité s’exprime aussi à travers la volonté de faire une place à
toutes les générations. Il aura fallu
bien des années de prospectives et
de nombreux projets mis à l’étude
pour aboutir enfin à l’ouverture
d’une résidence d’hébergement pour
L
p.8 CADRE DE VIE
À
Esbly, en vélo, on ne craint plus
les autos !
p.9 ENVIRONNEMENT
Le
tri dans les chiffres
p.10 HOMMAGE
René
Desagneaux,
une mémoire d’Esbly
p.11 EXPRESSION DES
GROUPES D’ÉLUS
Photos de couverture réalisées par deux Esblygeois :
Emilie Raud et Lionel Gerber
Vivre à Esbly
VIVRE A ESBLY est un magazine trimestriel réalisé par la Mairie d’Esbly
7 rue Victor Hugo BP 20 77450 ESBLY
Tél : 01 64 63 44 00 Fax : 01 64 63 12 11
e-mail : [email protected]
Dépôt légal : à parution
Directrice de publication : Valérie Pottiez-Husson, Maire
Rédactrice en chef : Valérie Pottiez-Husson
Comité de rédaction : Nang Cagnat, Daniel Duplessy, Juliette Defoy, Marie Elineau
Réalisation et régie publicitaire : Idéepole groupe Bygmalion - Tél : 01 83 92 26 20
personnes âgées dépendantes :
“Les Tourterelles”.
Inaugurée également à l’automne
dernier, ce bel établissement
moderne et chaleureux est à la
pointe des dernières formules élaborées pour le bien-être de nos
aînés.
Les plus fragiles d’entre eux, atteints
de la maladie d’Alzheimer y sont
accueillis dans un cadre sécurisant et
adapté à leur pathologie.
Pour que chacun de nous, petits et
grands, puissions retrouver l’espace
d’un moment, l’émerveillement de
nos yeux d’enfants, toutes les communes aiment à se parer de leurs
habits de lumière pour les fêtes.
Esbly, dans ce domaine, préserve à
la fois la tradition et la dépense
énergétique.
Co m m e d a n s l e s c o n t e s d e
notre enfance, aux 12 coups de
minuit, les illuminations de la rue
du Général Leclerc s’éteignent
jusqu’au lendemain.
Vous êtes nombreux à décorer vos
maisons et beaucoup d’entre vous
utilisent des guirlandes à économie
d’énergie.
Grâce à l’action de tous, on peut
ainsi allier plaisir et éco-attitude.
Votre commune, ses commerçants,
ses associations vous ont également préparé des surprises : Décorations, Noël en ville, petit train
pour les enfants…
Notre plus grand plaisir sera de
vous rencontrer nombreux à ces
manifestations.
A tous, joyeuses fêtes de fin
d’année !
Valérie Pottiez-Husson
Maire d’Esbly
Conseillère Générale
du canton de Crécy-la-Chapelle
3
ACTUAL ITÉ
VivreàEsbly
À savoir
Ambiance musicale au repas des Anciens
alle comble ce samedi 6 octobre pour le traditionnel repas des Anciens qui s’est tenu à
l’Espace Litzler en présence de Valérie Pottiez-Husson et de nombreux adjoints et conseillers
municipaux. Grâce aux équipes du traiteur Bernard
Dieu et au groupe Roger Guérot, ce sont 180
personnes qui ont pu apprécier à la fois un repas
soigné, une chaleureuse convivialité et les rythmes
et musiques de leur jeunesse.
L E S D OY E N S , Y VO N N E E S P I N A S S E E T
JEAN LENABLE, ont été à l’honneur et remerciés
de leur présence par une composition florale pour
celle qui fêtera son centenaire en février et une
bouteille de champagne pour le jeune, 84 ans seulement, doyen de ces messieurs. Les participants
ont passé un fort agréable après-midi, grâce à l’organisation parfaite mise en place par Ghislaine et
Carole du centre communal d’action sociale, et
chacun gardera en souvenir de cette journée sa
photo offerte par la municipalité. Merci à Jacques
Llantia et à son épouse, du studio Photo Marteau à
Meaux, pour cette prestation réalisée avec gentillesse et bonne humeur.
Rendez-vous à tous à l’automne 2013. S
LA RUE FRANÇOIS
COUPERIN ILLUMINE LES
CHAMPS FORTS
Les riverains de la rue
Couperin, vainqueurs pour
la 3e année consécutive du
prix de la “Plus belle rue
illuminée d’Esbly” décerné
par la municipalité pour la
qualité des décorations lors
des fêtes de fin d’année
2011, peuvent maintenant
s’enorgueillir de la plaque
commémorative qui orne
l’entrée de leur rue, à titre
définitif.
Cette distinction collective,
inaugurée par Valérie
Pottiez-Husson, Maire
d’Esbly, le 29 septembre
dernier, récompense
l’excellent état d’esprit des
riverains et leur capacité à
œuvrer ensemble dans un
but commun. C’est cette
solidarité, à l’image de celle
qui unissait les habitants
d’un même village
autrefois, qui contribue plus
que tout à améliorer notre
cadre de vie.
Afin de relancer l’intérêt du
concours, la rue ainsi
primée, sera cette année
hors compétition quand,
dans le courant de ce mois,
les Esblygeois seront
appelés à décorer et
illuminer leurs maisons pour
le titre 2012.
Cependant, les résidants
de la rue François Couperin
pourront tout de même,
comme tout un chacun,
concourir pour un prix à
titre individuel.
4
ASSOCIATIONS
RENTRÉE RÉUSSIE POUR LES ASSOCIATIONS
Le Forum des Associations 2012, qui s’est tenu
à l’Espace Litzler le 8 septembre dernier, a rencontré un franc succès, prouvant une fois
encore l’attachement des Esblygeois à la
grande diversité et à la qualité du tissu associatif de notre commune. La municipalité a
tenu à confirmer à cette occasion que, malgré
les difficultés liées à la conjoncture actuelle,
elle maintiendrait son assistance matérielle,
logistique et financière aux 77 associations
recensées à Esbly. Jean-Marc Boularand, maire-adjoint en charge de la vie associative et sa collaboratrice Sabine Bohain, omniprésents, ont grandement contribué au succès de cette journée qui a connu
une affluence record de 2.000 visiteurs et généré des inscriptions en nombre important dans les
différentes activités proposées par les 38 associations présentes. En effet, plus que le nombre de
visiteurs du forum, c’est surtout la progression du nombre d’inscriptions pour la majorité des associations présentes qui est remarquable. Ainsi, la Compagnie d’Arc a-t-elle vu ses effectifs passer de 50
à plus de 80 archers et doit en conséquence réaliser de gros investissements en matériel. De manière
similaire, le Club Gymnastique Volontaire s’est enrichi de 17% de pratiquants supplémentaires.
On pourrait citer beaucoup d’autres exemples dans les domaines sportif, culturel ou de loisir et même,
ce qui est moins courant, dans le domaine de l’action caritative puisque le Secours Catholique a également recruté de nouveaux bénévoles…
Cette santé florissante de nos associations est un indicateur encourageant pour notre commune puisque
les échanges, les rencontres ainsi occasionnés entre les membres, les bénévoles, les organisateurs
créent des liens d’estime qui ne peuvent que contribuer à une meilleure entente au sein de la population
et donc une meilleure qualité de vie à Esbly. L’année prochaine à la même période, les associations et les
Esblygeois se rencontreront tout au long d’une “Journée des associations” qui proposera, outre les
stands habituels, nombre d’activités et d’animations.
ACTUAL ITÉ
VivreàEsbly
PETITE-ENFANCE
LE R.AM.P.E UNE VISION GLOBALE DE L’ACCUEIL PETITE ENFANCE
Esbly propose aux familles le choix entre deux formules pour la
garde des tout petits : les services de la crèche La Marelle, ou le
recours à une des 54 assistant(e)s maternel(le)s de la commune.
Le centre communal d’action sociale (CCAS) a mis en place une
structure, le Relais Assistant(e)s Maternel(le)s, Parents, Enfants (le
R.AM.P.E) qui fonctionne selon trois axes complémentaires.
Le R.AM.P.E supervisé par Denise Guérin, maire-adjoint en charge des
affaires sociales, fournit ainsi une aide :
• aux parents : il les informe sur les différents modes de garde
possibles dans la commune et leur fournit les éléments pour choisir
l’assistance maternelle la plus appropriée à leur situation ;
• aux assistant(e)s : c’est un lieu de rencontres et d’échanges leur
permettant de sortir de l’isolement d’une profession de travailleurs
indépendants et obtenir des renseignements d’ordre juridique ou
administratif et confronter leurs expériences et problèmes entre professionnels ;
• aux enfants : il permet, en réservant des locaux, d’organiser des ateliers (collages, peinture, jeux…) réunissant
les enfants de plusieurs assistant(e)s pour élargir l’éventail des activités proposées et, surtout, aider à
sociabiliser les petits, dans un contexte comparable à celui d’une crèche pour les préparer à l’entrée en
maternelle.
MÉMOIRE
Les photos de la libération d’Esbly,
le 27 août 1944
Les quelques 200 photos prises lors
de la libération d’Esbly et des
communes avoisinantes exposées
dans la salle du conseil de la mairie
ont attiré près de 300 visiteurs entre
le 7 et le 11 novembre.
L
e Club Philatélique d’Esbly et
sa Région et l’Entraide Informatique s’étaient associés
pour organiser cette exposition
remarquable qui a su toucher
aussi bien ceux qui ont connu
cette époque que les plus jeunes.
Ainsi, parmi les plus anciens, il
s’agissait de retrouver des souvenirs, une rue ou une maison dans
sa configuration de l’époque, de
reconnaître le visage d’un copain
d’école, d’une amie ou même ses
propres traits saisis par un photographe anonyme.
Les plus jeunes découvraient
les rues de leur ville sous une
perspective nouvelle comme la
rue du Général Leclerc qui s’appelait alors rue du Chemin de fer
et aboutissait à un passage à
niveau… Ils pouvaient mesurer
l’intense émotion des habitants
après une si longue période d’occupation, ce mélange d’excitation
et de joie, ce rapprochement
singulier entre une liesse populaire et la présence de blindés et
de soldats en arme…
En effet, malgré l’impressionnante
quantité de documentaires et de
films sur la guerre et l’occupation
allemande que chacun a pu voir,
une simple photo prise sur le vif
dans sa ville et montrant les
habitants de l’époque porte une
charge émotionnelle incomparable.
Pour conserver l’acquis des longues
recherches effectuées par Jacky
Vasseux , président du Club Philatélique, pour collecter toute cette
documentation, la municipalité a
décidé de financer l’édition d’un
document souvenir. Cette brochure
reprendra l’essentiel des photos
exposées et le très beau poème
qu’elles ont inspiré à Sylvère Bouffin, le poète esblygeois bien connu.
Parution prévue pour le prochain
anniversaire de l’armistice de 1945,
le 8 mai 2013. EN BREF
À LA DÉCOUVERTE DES
CHAMPIGNONS DE NOS RÉGIONS
L’association mycologique esblygeoise
a tenu mi-octobre son salon annuel à
l’Espace Litzler.
Cette exposition de l’ensemble des
espèces de champignons qu’on peut
trouver dans notre région a remporté
un grand succès auprès des nombreux
amateurs qui sillonnent les forêts pour
trouver ces produits très recherchés en
gastronomie (cèpes, bolets, girolles, et
autres pleurotes…).
D’autant que les champignons
présentent la particularité de compter
dans leurs rangs à la fois les meilleurs
des aliments et les plus violents des
poisons (une seule bouchée d’une
amanite phalloïde, 30 grammes, est une
dose mortelle !).
Ce sont plus de 300 espèces qui étaient
ainsi exposées au public et les
membres de l’association étaient
présents pour répondre aux multiples
questions des visiteurs.
Outre cette exposition fort complète et
documentée, l’association mycologique
esblygeoise organise chaque année
une dizaine de sorties sur le terrain
pour apprendre à trouver et reconnaître
les champignons.
Comme l’explique le président, Francis
Beller, reconnaître les différents
champignons demande une bonne base
théorique complétée par une
indispensable pratique sur le terrain
auprès d’experts. En effet, leurs
caractéristiques sont variables,
notamment en fonction des conditions
climatiques, ce qui peut conduire à de
regrettables méprises.
N’hésitez pas à apporter vos cueillettes
à Francis Beller ou Étienne Catel, et à
les joindre par téléphone
au 01 60 04 41 98 ou 01 60 04 43 02.
5
DOSSIER
VivreàEsbly
UNE PLACE POUR CHACUN
“En plus de la nécessaire solidarité
au sein d’une société, à une
époque où chacun risque de se
retrouver en situation de devoir
être aidé d’une manière ou d’une
autre au cours de son existence,
faire en sorte que nous puissions
tous vivre ensemble dans la
dignité devient une évidence”
déclarait Valérie Pottiez-Husson,
lors de l’inauguration de l’Espace
Solidarité, samedi 27 octobre, en
présence du sous-préfet de
Meaux, Jean-Noël Humbert. La
ville d’Esbly lutte, en effet, contre
toutes les formes d’exclusion, qu’il
s’agisse d’aider les plus
défavorisés ou de conserver au
centre de la cité les plus âgés
d’entre nous devenus dépendants.
Ainsi cette année 2012 a vu se
concrétiser deux projets
d’envergure : l’ouverture d’un
EHPAD et la création d’un Espace
Solidarité.
6
Inauguration de l’EHPAD
Les Tourterelles
uit mois après sa mise en service, l’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, les Tourterelles, a
été inauguré, le 12 octobre, en présence de Valérie Pottiez-Husson, maire d’Esbly, Conseillère
générale du canton de Crécy-la-Chapelle, du
député Franck Riester et du président du Conseil
Général Vincent Eblé. À cette occasion, une opération portes ouvertes permettait à chacun de
visiter la résidence et de constater la qualité et
la diversité des équipements. Le flux de visiteurs, y compris élus et officiels, fut ininterrompu jusqu’à 18h30, heure à laquelle fut symboliquement coupé le ruban inaugural tenu par
la doyenne, Simone Duval, 104 ans, et le doyen,
Henri Tolila, 94 ans. Dans son discours, Valérie
Pottiez-Husson a exprimé une double satisfaction. D’une part pour avoir réussi à faire implanter cette résidence sur le territoire de notre commune et, d’autre part, en constatant que plutôt
que d’être excentrée, la résidence des Tourterelles accueille les anciens à la place qui leur revient,
au cœur de la cité.
H
Une nouvelle approche du grand âge
“Nous offrons à nos 89 résidents un lieu de vie totalement sécurisé, proche du centre-ville et accessible à tout moment aux familles qui doivent pouvoir
considérer que c’est l’appartement de leurs parents
et aller les voir aux heures et à la fréquence qui leur
conviennent” conclut Annie Loubières, directrice
de l’EHPAD.
“Les maîtres mots du “bien vieillir”, que nous nous
efforçons de procurer à nos résidents, sont personnalisation du projet de soins et de vie, accueil et
information de la famille et recherche du mieuxêtre. Balnéothérapie, réflexologie, relaxation et stimulation en salle Snoezelen, yoga du rire et autres
animations sont là pour apporter bien-être et santé
aux résidents” précise-t-elle.
Le yoga du rire
L’atelier de “rigologie et chant” des Tourterelles est
dirigé par Odile Jung, une Meldoise spécialisée
dans ce domaine depuis quatre années, et qui
intervient régulièrement dans des maisons de
retraite, des hôpitaux et même auprès de groupes
d’entrepreneurs. Durant une heure, les résidents,
autour du rire décomplexé, effectuent un travail
sur la respiration, les étirements, mais aussi sur le
regard, le contact… Le chant, qui termine les séances d’Odile Jung, complète parfaitement la séance
en mobilisant à la fois le corps, le souffle, la
mémoire… Ainsi chaque semaine, séance après
séance, les participants apprennent à porter un
regard positif sur eux-mêmes et leurs voisins, à
vaincre les à priori du jeunisme ambiant, contre le
vieillissement du corps. Chacun retrouve ainsi l’estime de soi que la dépendance due aux handicaps
de l’âge avait, peu à peu, dégradée.
75 ans séparent ses deux photos d’Odette Coutard
Deux “personnages” des Tourterelles
Odette Coutard, 102 ans en avril prochain serait-ce une raison de sa belle longévité ? - n’a
été mariée que 7 mois avant de divorcer, ce qui
était exceptionnel à l’époque, et ne s’est jamais
remariée. Née à Meaux dans une famille de 11
enfants, elle a dû gagner sa vie dès 12 ans et a
enchaîné les petits boulots à Paris d’abord comme
bonne à tout faire, puis vendeuse, employée aux
Halles, serveuse, etc.
Avant de faire “l’acrobate” en moto dès l’âge de 25
ans dans un spectacle forain appelé “la boule de la
mort” où trois motocyclistes roulent, se frôlent et
se croisent à toute vitesse dans une grande sphère d’acier grillagée. Ces spectacles la conduiront en
Allemagne, en Algérie, en Belgique durant une
dizaine d’années avant de revenir à Meaux où elle
installera un camion sur la place Henri IV pour y
vendre gaufres et frites jusqu’à ses 60 ans.
Par la suite, Odette vivra seule, autonome, jusqu’à
son arrivée aux Tourterelles à cent ans passés. Elle
a connu des passages très difficiles mais sa vie fut
riche et son caractère de casse-cou, de battante lui
a permis de se sortir de toutes les situations à l’époque, pas si lointaine, où les femmes n’avaient
pas les mêmes droits que les hommes.
Aujourd’hui encore, sa mémoire est intacte, ses
idées claires, sa voix porte encore haut et fort et
son caractère, resté entier, en fait une figure des
Tourterelles... espérons-le pour encore longtemps !
Henri Tolila, âgé “seulement” de 94 ans, balade
ses élégants costumes et sa bonne humeur dans la
résidence en vantant les mérites du sport, pratiqué
ici, qui lui a permis de reprendre goût à la marche.
Anecdote remarquable : il a appartenu durant la
seconde guerre mondiale au 141e Régiment
d’Infanterie Alpine qui a fait sauter le pont sur la
Marne à Esbly en juin 1940, pour retarder l’avancée allemande. Depuis, beaucoup d’eau est passée
sous le pont qui a été reconstruit et Henri le
traverse régulièrement quand sa fille l’emmène
dans sa famille sur la rive droite de la Marne… De gauche à droite : Pascal Courson, Valérie Pottiez-Husson, Monique Maréchal et Jean-Noël Humbert sous-préfet de Meaux
L’Espace Solidarité
Le nouvel Espace Solidarité, dont le financement a été pris en charge à
80 % par la municipalité, permet maintenant d’offrir des conditions de
fonctionnement dignes de ceux qui y trouvent l’aide dont ils ont besoin
comme des bénévoles qui y travaillent.
es deux associations concernées,
Restos du Cœur et Secours Catholique, se partagent les lieux et du
fait de leur complémentarité rendent
un service amélioré aux plus démunis.
L
Le Secours Catholique
Comme le rappelle Pascal Courson,
responsable de la quinzaine de bénévoles de l’équipe locale qui s’occupent
d’un ensemble de 6 communes, l’antenne d’Esbly apporte principalement
une aide pour le parcours d’insertion,
l’alphabétisation et le soutien scolaire
aux plus démunis et distribue également des vêtements aux enfants.
“L’idée force de notre action c’est de
considérer que la précarité, la pauvreté
ne sont pas liées à une personne mais à
une situation. Et que si tout le monde
peut tomber dans la précarité, tout le
monde peut aussi s’en sortir à condition
d’être aidé” conclut-il
Les Restos du Cœur
Qui ne connaît les Restos qui sont
devenus au fil des ans de plus en plus
incontournables dans notre paysage
national ? Monique Maréchal et ses
deux adjoints, Jean-Pierre Godey et
Yves Faverge, accompagnés de 30
bénévoles s’occupent d’Esbly et d’une
vingtaine de communes environnantes
pour le compte d’environ 170 familles
(soit près de 600 personnes) et pour un
total de 60 000 repas servis à l’année,
et ce depuis 20 ans. Le lancement de la
campagne d’hiver 2012-2013 fin
novembre ne laisse malheureusement
pas encore présager un ralentissement
de l’activité des Restos… au contraire.
Un investissement durable…
malheureusement
Les dirigeants des deux associations
apprécient ce regroupement qui leur a
permis de dialoguer et de mieux se
connaître pour aider plus efficacement
ceux qui en ont besoin.
Ils sont totalement en phase sur le but
ultime de leur action : devenir inutiles,
faute de personnes à aider et rendre
ces locaux à d’autres usages.
D’ici là, on peut compter, comme le
confirme Valérie Pottiez-Husson, sur la
volonté de la municipalité de continuer
d’appuyer ces actions d’aide aux
plus démunis, surtout en période de
difficultés économiques et malgré les
critiques de ceux qui s’imaginent “à
l’abri” d’avoir besoin d’une aide… un
jour ou l’autre ! 7
CADRE DE VIE
VivreàEsbly
À Esbly, en vélo,
on ne craint plus
les autos !
Si le piéton n’est en général qu’un automobiliste qui a trouvé une
place pour se garer, le cycliste, lui, utilise un moyen de locomotion à
part entière. Et la bicyclette est le moyen de transport idéal pour
circuler dans Esbly et les quelques communes avoisinantes :
économie de carburant, absence de pollution, facilité de parking,
silence de fonctionnement !
Sécuriser les cyclistes pour
développer l’usage du vélo
Alors pourquoi le vélo a-t-il si peu de
succès face aux automobiles bruyantes,
polluantes, chères à utiliser et, même, à
ne pas utiliser (horodateurs…) ?
La raison essentielle est le danger qu’il
y a à circuler en bicyclette au milieu
des voitures et poids-lourds.
Pour permettre aux Esblygeois de se
déplacer à moindre coût, sans enfumer
les autres ni les assourdir, et en toute
sécurité la municipalité a déjà entrepris plusieurs chantiers :
• Réfection de la RD5, maintenant
terminée entre le pont du chemin
de fer et le pont de la Marne, pour
ralentir la circulation et créer une piste
cyclable ;
• Création d’une “zone 30” en centreville.
8
De nouvelles règles en centre-ville
La “zone 30” concerne la rue du
Général Leclerc, la rue Jules Lopard, la
rue Jules Tonnet, la rue Mademoiselle
Poulet, la rue du commandant Berthault et l’allée des commerces.
Outre la limitation de vitesse, les
modifications de la circulation des usagers sont multiples :
• Les passages protégés n’ont plus de
raison d’être puisqu’en zone 30, un piéton peut traverser là où il le désire en
étant bien entendu prioritaire sur tout
autre véhicule ;
• Les cyclistes quant à eux ont le droit
de circuler dans les deux sens même
dans les rues à sens unique en respectant cependant l’espace qui leur est
réservé par le marquage au sol le cas
échéant, et en laissant la priorité aux
piétons ;
• Les usagers de véhicules à moteur (deux à
quatre roues ou poids-lourds) sont tenus de
respecter la vitesse maximale de 30 km/h
et la priorité, en toutes circonstances, des
piétons et des vélos.
Les services techniques de la ville ont installé
une signalisation adaptée afin de rappeler aux
automobilistes les particularités de la circulation dans ce secteur.
La circulation en zone 30 doit induire une attitude plus calme, plus courtoise, plus respectueuse des autres de la part des automobilistes,
mais aussi des autres usagers, piétons compris.
Attention pour ces derniers de bien penser à
regarder des deux côtés en traversant une rue
pour ne pas être surpris par un cycliste circulant
en sens autrefois “interdit”.
Les aménagements de la RD5
Les travaux de la RD5 se sont terminés en
septembre dernier par la pose d’une passerelle
qui enjambe le Morin assurant ainsi la continuité de la piste cyclable malgré l’étroitesse
du pont.
Cette séparation entre les voies de circulation
des véhicules à moteur et des vélos améliore
ainsi la sécurité des cyclistes sans qu’ils ne
soient, en outre, gênés par les ralentisseurs et
autres chicanes installées pour ralentir le
trafic. ENVIRONNEMENT
VivreàEsbly
Le tri dans les chiffres
Un peu d’histoire…
De tous temps, l’élimination des déchets a
été un problème pour l’homme. Depuis la
préhistoire, jusqu’au Moyen âge, les déchets
essentiellement composés de restes
alimentaires étaient “abandonnés” dans la
nature ou s’entassaient sur la voie publique.
es caniveaux au milieu des rues sans trottoir
servaient de rigoles d’écoulement pour évacuer
les eaux de pluie et les eaux usées déversées
par les habitants. C’est seulement à partir du XIXe
siècle que le sujet devient véritablement préoccupant.
L’arrêté du préfet de la Seine Eugène Poubelle en 1883,
oblige les Parisiens à mettre, dans un récipient avec
couvercle, les ordures ménagères. L’hygiène et la salubrité publique s’améliorent. Les rues sont pavées, les
égouts sont construits et généralisés.
Mais il faut attendre les années 1970 pour que les
problèmes liés entre le développement économique, les déchets générés et l’environnement soient
réellement pris en compte.
Depuis une législation conséquente a vu le jour
pour renforcer et préciser les règles à appliquer en
matière de déchets.
Ainsi la Loi de 1992 a donné, pour objectif principal,
la suppression de la mise en décharge des ordures
ménagères au plus tard en 2002. Désormais, seuls
les déchets ultimes sortant d’une usine de traitement doivent être enfouis. Les autres orientations
de cette Loi prévoyaient la valorisation des déchets
par réemploi, recyclage, compostage et production
d’énergie et aussi l’information du public sur la gestion des déchets.
De ce fait, la collecte et le traitement des ordures
ménagères constituent des services publics essentiels. Ils sont organisés par les collectivités et dans
la quasi-totalité des cas, sous-traités à des entreprises privées dans le cadre de marchés publics.
L
À Esbly...
La collecte des déchets ménagers et assimilés a été
confiée à Véolia propreté Aubine. Leur traitement et
leur valorisation sont assurés par le S.MI.T.O.M
(syndicat mixte de traitement des ordures ménagères) du nord Seine-et-Marne auquel la commune a
adhéré.
Ce syndicat regroupe 185 communes dont 10 intercommunalités et 22 communes dites isolées dont Esbly,
pour une population totale de 377 503 habitants.
En 2011, le traitement et la valorisation des
déchets s’est élevé à 121 456 tonnes, la part d’Esbly
était de 1 894 tonnes (1 952 en 2010). Le coût de
ce service aux Esblygeois, indexé pour partie à un
prix à la tonne et pour l’autre partie au nombre
d’habitants de la commune, s’élevait à 728 840 €
en 2011 ; il devrait être du même ordre pour 2012.
C’est la 1re dépense de fonctionnement en valeur
absolue. Elle est financée par la TEOM (taxe d’enlèvement des ordures ménagères) payée par les propriétaires avec la taxe foncière.
Ce coût est atténué par la vente aux industriels des
déchets récupérés par la collecte sélective mise en
place il y a plusieurs années.
De plus, la règlementation précise que les maires
(ou les présidents des intercommunalités) doivent
présenter devant leur conseil un rapport annuel du
service public de l’élimination des ordures ménagères. Cela a été fait le 6 décembre à Esbly.
Il est à noter qu’à partir du 1er janvier 2013, la compétence du traitement des ordures ménagères
– dépenses et recettes – sera transférée à la communauté de communes du pays créçois à laquelle
Esbly adhèrera à cette date. QUELQUES CHIFFRES
• 624 kg de déc hets par habitant du
SMITOM chaque année.
• 50 kg d'emballages et de papiers
cartons triés chaque année par
habitant.
• 75% des déchets sont valorisés par
le SMITOM sous forme d'énergie.
• 23% des déchets du tri sélectif sont
refusés.
• 22 889 tonnes de déchets verts
collectés pour le compostage.
• 80 148 tonnes de verre collectés.
• 46 083 tonnes de déc hets ultimes
ont été enfouis.
À savoir
Site du SMITOM :
www.smitom-nord77.fr
Site d’Esbly :
www.esbly.org rubrique actualités
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HOMMAGE
VivreàEsbly
René Desagneaux,
une mémoire d’Esbly
Il entretenait aussi bien ses racines que ses ailes.
René Desagneaux était amoureux d’Esbly jusqu’à
l’entêtement, jusqu’à l’obsession.
René et Jean-Christophe, son fils aîné
N
otre ville a été sa porte d’entrée dans
notre monde, par une froide nuit de
1920. Il y a grandi, s’y est épanoui.
Avec ses quatre frères, il jouait sur les bords de
la Marne et du Morin. Mais son regard s’est
très vite porté vers l’horizon. À 15 ans, il
découvre l’Angleterre. Sa mobilisation en
1939 freine ses aspirations, mais pour peu de
temps. Après la guerre, il enfourche un Solex
pour atteindre le Grand Nord. Un voyage qui
lui procure nombre d’amitiés durables et une
soif intarissable de l’Ailleurs.
Après son mariage avec une Esblygeoise,
Denyse Michaud, et l’ouverture d’une librairie
à Paris, René Desagneaux se lance dans la
création d’une agence de voyage. Dès lors, il
parcourt le monde pour offrir les meilleurs
services possibles à ses clients. Il fera ainsi près
de 170 voyages ! Cet ancien étudiant en droit
et sciences politiques fait partie des fondateurs en 1970 du groupement Selectour qui,
maintenant, constitue un réseau de plus de
550 agences de voyage. Cette passion du lointain sera transmise à ses deux fils dont l’un est
médecin à La Réunion et l’autre, consul général à Jérusalem.
Mais les rues de son village, leurs artisans et
commerçants, n’ont jamais quitté son esprit.
Le nostalgique décide d’y passer sa retraite,
prise en 1981. Ce passionné de photographie
René et Frédéric, son fils cadet
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sait comment remplir cette troisième vie. Les
activités bénévoles, notamment dans le secteur du tourisme, l’occupent grandement. Les
visites à ses fils aussi. Il fonde en 1993 l’atelier
d’histoire locale avec son compagnon de
recherches, José Oster, qui se souvient avec
admiration “de sa connaissance du passé et de
toute la documentation qu’il a pu assembler”.
Sa grande mémoire était un trésor pour cette
association
“Il écrivait beaucoup, il voulait être un témoin
de son environnement”, raconte son fils
Jean-Christophe. “Dans les familles, on racontait les histoires du passé, il a toujours voulu
perpétuer cette tradition.” Si la nostalgie a eu
parfois tendance à prendre le pas sur le présent, le nonagénaire a toujours cultivé le goût
pour le partage intellectuel et la transmission.
La famille Desagneaux a laissé son empreinte
à Esbly. Le père de René, Paul, a été maire à
deux reprises, juste après la Première Guerre
mondiale et juste avant la Seconde. Le nouveau restaurant du groupe scolaire des
Champs Forts porte son nom. René, lui, a fait
don à la paroisse d’une toile d’un peintre espagnol du XVII e siècle, représentant le Saint
patron d’Esbly, Jean-Baptiste, enfant.
Juste avant d’entrer à l’hôpital à l’âge de
92 ans, il se souciait de sa mise en place…
Comme pour s’assurer qu’il rendait bien à la
ville d’Esbly une partie du bonheur qu’il y avait
trouvé.
Il s’est éteint le jour même de l’installation du
tableau dans l’église, le 20 octobre dernier. EXPRESSION DES GROUPES D’ÉLUS MUNICIPAUX
VivreàEsbly
ÉLUS MUNICIPAUX DE LA MAJORITÉ
“La vérité si je mens”
A propos d’intercommunalité, nos collègues de l’opposition donnent à
croire aux Esblygeois que le choix du conseil municipal de rejoindre la
communauté de communes du Pays Créçois est uniquement dicté par
l’intérêt politique personnel de Madame le Maire, conseillère générale du
Canton de Crécy-la-Chapelle.
Il est également mensongèrement affirmé que la décision a été prise en
plein été 2012 pour que la délibération passe la plus inaperçue possible.
Retour sur la vraie histoire :
L’adhésion d’Esbly au Pays Créçois et un choix mesuré, pensé, largement
mûri.
Parce que nous voulons maintenir le plus longtemps possible le caractère
“à taille humaine” de notre petite ville et que cette identité correspond au
projet de territoire du Pays Créçois.
Madame le Maire d’Esbly - commune dite isolée – a été élue Conseillère
générale en 2005 - réélue en 2008, sans que cette victoire soit due à son appartenance à la communauté de communes du canton qu’elle représente.
On se demande bien pourquoi ce qui n’a pas été nécessaire hier le
deviendrait maintenant ?
Enfin le choix de rejoindre l’intercommunalité du Pays Créçois a été voté
lors du conseil municipal du 29 septembre 2011, précédé d’une réunion
publique où tous les habitants ont été conviés.
Seule la date d’entrée effective en 2013 a été précisée en juillet 2012.
Tout ceci est aisément vérifiable dans le registre des délibérations,
consultable par tous.
Tricher n’est pas jouer ! Le Groupe majoritaire
ÉLUS MUNICIPAUX DE L’OPPOSITION
L'intercommunalité, c'est parti !
Lors du conseil municipal du 10 octobre 2012, nous avons eu à voter le premier
volet de l'intégration de notre commune à la communauté de communes du
Pays Créçois.
La mutualisation des moyens commence, dès le 1er janvier 2013, avec les services de la petite enfance : Les personnels et le bâtiment de la crèche dépendront
alors du Pays Créçois, ainsi que le RAMPE (Relais Assistantes Maternelles Parents
Enfants) et ce n'est pas sans conséquences. Les contrats d’accueil actuels ne
seront évidemment pas remis en cause, que les parents d'enfants bénéficiaires
de la structure se rassurent. Néanmoins pour les futurs parents de notre
commune, l'avenir s'assombrit : les places en crèche ne seront plus attribuées en
priorité aux esblygeois puisque la décision appartiendra à une commission
composée de plusieurs membres de l'intercommunalité. Esbly sera-t-elle majoritaire ? La construction que les impôts des esblygeois ont quasiment payée ne
leur sera donc plus exclusivement réservée et les modalités de prise en charge
par l’intercommunalité des échéances restantes du prêt ne sont pas encore
définies.
Quelles sont les incidences ? Par exemple, la crèche d’Esbly risque d’être
fortement sollicitée par de nombreux habitants de la communauté de commune
utilisant les services de la gare SNCF d’Esbly. A contrario, combien demanderont
une place dans celle de Crécy la Chapelle ? De plus quel devenir pour la convention avec la crèche d’Isles-les-Villenoy rattachée à une autre communauté ?
Madame le Maire précise qu'une troisième structure verra le jour sur le territoire créçois. Sachant que notre commune sera le plus gros contributeur financier
de l'intercommunalité mais aussi démographiquement le plus grand client en
matière de petite enfance, il serait sensé qu'elle soit mise en place sur notre
territoire pour satisfaire la demande où elle existe. A l'heure actuelle nous n'en
avons aucune certitude ! Les élus minoritaires se battront dans ce sens ! Groupe des élus d’opposition Rassemblé(e)s A Gauche (RAG)
CARNET
NAISSANCES
Capucine GUIMET
Charly GIRAUD
Loane RODRIGUES SOARES
Roméo SEGHIER LAM
Maénna FIGUEIRA
Tiago MARCELLIN
Enzo SCALISE
Manon SCALISE
Ethan HENO-COUSIN
Amalia JORION
Klara KUNDID
Manon SACILOTTO
Kenny-Rayan MASILA
Liloo BEGOT
Nathan DROUET
Enora SARI
Louna BESSON MACHU
Chesly LAMON - ROLY
Manon HELLIO
Arthur DILDÉE
DÉCÈS
29/08/12
04/09/12
20/09/12
24/09/12
26/09/12
30/09/12
01/10/12
01/10/12
08/10/12
14/10/12
17/10/12
18/10/12
21/10/12
23/10/12
23/10/12
24/10/12
30/10/12
02/11/12
05/11/12
08/11/12
Oscar LAURENCE
Jessica TIROUGNANAME
Flavien VERMEULEN
Grégoire TOURNOUX
Illyan AMIDOU
Arthur TAILLEPIED
Alexandros MORAITIS
Liam CAFFAREL-BERNARD
Elyn BOULET
10/11/12
12/11/12
18/11/12
17/11/12
19/11/12
23/11/12
26/11/12
30/11/12
03/12/12
MARIAGES
Hervé BESSETTE
et Amandine PILARSKY
Julien BERSET DE VAUFLEURY
et Christelle FERRER
08/09/12
29/09/12
Luigi DUVAL et Alexandra ISNARD
13/10/12
Eustache PIERRE-JEAN
et Kattia CHAMPAGNE
20/10/12
Yves GAUSSENS
08/09/12
Amandio SOUSA RODRIGUES
18/09/12
Alice BRANDON ep. FLAMENT
01/10/12
Ginette OUGIER ep. STYLIANIDÈS
02/10/12
Micheline DECOUDUN ep.CHEVERRY
07/10/12
Eric SAISON
15/10/12
René DESAGNEAUX
20/10/12
Antoine ABBAGNATO
09/11/12
Guy HORNEZ
10/11/12
Jacques POURRAIN
12/11/12
Bernard MAURY
23/11/12
Robert VINCART
30/11/12
André SÉBART
01/12/12
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