Journée « SWISS MADE » de la formation hôtelière 11 février 2015
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Journée « SWISS MADE » de la formation hôtelière 11 février 2015
Journée « SWISS MADE » de la formation hôtelière 11 février 2015 - Schweizerhof, Berne Sommaire 11.02.2015 Le Temps online Des écoles hôtelières lancent un label suisse de qualité 12.02.2015 Le Temps Les écoles hôtelières lancent un label suisse de qualité 12.02.2015 Der Bund Schweizer Hotelfachschulen tragen Swissness in die ganze Welt 12.02.2015 Hotelrevue online Hotelfachschulen: Ein Wettbewerbsvorteil für das Renommée der Schweiz 13.02.2015 Market online Ecoles hôtelières : un atout concurrentiel très positif pour l’image de la Suisse 14.02.2015 Le Temps «La neige en Autriche est aussi blanche qu’en Suisse. Mais nos hôtels sont jusqu’à 50% plus chers» 17.02.2015 Ticinonline Scuole alberghiere: un fattore chiave di competitività estremamente positivo per l’immagine della Svizzera 19.02.2015 Le Cafetier Les écoles hôtelières suisses, l’union et la force 19.02.2015 Hôtellerie Gastronomie Hebdo ÉCOLES HÔTELIÈRES & SWISS MADE 19.02.2015 Gastro Journal L’ASEH se montre à la lumière 19.02.2015 Gastro Journal Hotelfachschulen, die Botschafter der Schweiz 19.02.2015 Gastro Journal Montrer la qualité suisse 1 Des écoles hôtelières lancent un label suisse de qualité - LeTemps.ch http://www.letemps.ch/Facet/print/Uuid/98ae6f28-b21a-11e4-b561-84... Formation Jeudi 12 février 2015 Des écoles hôtelières lancent un label suisse de qualité Par Dejan Nikolic Face à la concurrence, certains établissements ont décidé de créer une marque soulignant leur tradition de formation, qui remonte à plus d’un siècle. L’objectif est de fédérer le secteur, mais aussi de l’épurer d’une certaine offre identifiée comme défaillante Le fromage, les banques, le patrimoine alpin ou encore la stabilité économique fondent en grande partie l’image de la Suisse à l’étranger. Mais pas seulement. Les mérites de la formation hôtelière helvétique sont aussi reconnus dans le monde entier. Pour maintenir cette réputation internationale, l’Association suisse des écoles hôtelières (ASEH) a lancé mercredi le premier label de «suissitude» du secteur. Objectifs: garantir et contrôler – sous la forme d’un audit, tous les trois ans, basé sur 120 critères de qualité – l’excellence et la promotion de l’enseignement hôtelier traditionnel, vieux de plus d’un siècle. Outre centraliser l’orientation des futurs étudiants venant du monde entier pour, en priorité, assurer la relève du marché suisse, l’initiative vise également à se prémunir contre les «dérives de la mauvaise concurrence». C’est-à-dire? «Certains établissements en Suisse se permettent de faire tout et n’importe quoi, déplore Alain Brunier, président de l’ASEH et directeur de l’Ecole hôtelière de Genève. Nous nous devons de garantir un certain sérieux, soit éviter que des acteurs n’utilisent l’image de la Suisse pour faire payer très cher des formations défaillantes.» Copiées, la rigueur et l’efficacité helvétiques dans les métiers d’accueil n’ont, selon les chevilles ouvrières de ce projet de label, jamais été égalées. «De nombreux campus ouvrent chaque année à l’étranger, en particulier dans les pays émergents. Face à cette pression de plus en plus forte, nos écoles, qui cultivent certaines différences [formation duale, compétences à la fois managériales, techniques et financières, «soft skills», etc.], doivent renforcer la communication de leurs singularités. Pour que cette plus-value historique suisse continue à bien s’exporter», explique Florent Rondez, vice-président de l’ASEH et directeur général du Swiss Education Group, propriétaire de quatre instituts helvétiques de formation hôtelière. A travers ce label, les gardiens auto-désignés de l’héritage hôtelier national cherchent également à adresser un message aux milieux politiques du pays. «Les qualités de notre enseignement sont moins connues sur notre territoire qu’à l’extérieur de nos frontières», estiment les responsables de l’ASEH, qui forme chaque année 8500 étudiants, dont la moitié est appelée à une carrière internationale. Suite aux votations du 9 février, le risque de devoir former les futurs dirigeants hôteliers à l’étranger, faute de pouvoir les accueillir sur les campus helvétiques, est devenu aigu. «La plupart des hauts cadres de l’hôtellerie dans le monde ont été formés en Suisse. Ce sont d’excellents ambassadeurs de notre pays, poursuivent-ils. Ce secteur est aussi un pilier de notre économie, avec environ 200 000 emplois et 5% des exportations nationales.» Raison pour laquelle Nicolas Bideau, chef de Présence Suisse, plaide pour la création d’une marque élargie à tout le système éducatif suisse. «Le «Swiss made» est le poumon de notre économie. Mais cette étiquette fait que nos produits coûtent 20% plus cher, signale-t-il. Toutefois, les Indiens sont 1 sur 2 12.02.2015 10:02 Des écoles hôtelières lancent un label suisse de qualité - LeTemps.ch http://www.letemps.ch/Facet/print/Uuid/98ae6f28-b21a-11e4-b561-84... prêts à payer 65% de plus pour du chocolat suisse. Et les Japonais, le double du prix pour de la qualité suisse.» Fondée en 1986, l’ASEH regroupe 12 écoles, sur la quarantaine que compte le pays. Les poids lourds de la branche, comme l’Ecole hôtelière de Lausanne ou le groupe américain Laureate (deux écoles en Suisse – Glion et Les Roches –, pour près d’un million d’étudiants dans le monde), sont les grands absents de cette union sacrée. «N’y voyez aucun clivage. Il s’agit d’un choix politique de leur part, conclut Alain Burnier. Ce sont les mêmes réflexions stratégiques qui font qu’Hotelleriesuisse n’a pour l’heure pas souhaité rejoindre notre comité.» © 2015 Le Temps SA 2 sur 2 12.02.2015 10:02 Le Temps Jeudi 12 février 2015 Economie 15 Les écoles hôtelières lancent un label suisse > Formation Face à la concurrence, des établissements soulignent leurs qualités en misant sur la tradition de l’hôtellerie dans le monde ont été formés en Suisse. Ce sont d’excellents ambassadeurs de notre pays, poursuivent-ils. Ce secteur est aussi un pilier de notre économie, avec environ 200 000 emplois et 5% des exportations nationales.» Raison pour laquelle Nicolas Bideau, chef de Présence Suisse, plaide pour la création d’une marque élargie à tout le système éducatif suisse. «Le «Swiss made» est le poumon de notre économie. Mais cette étiquette fait que nos produits > L’objectif est de fédérer le secteur, mais aussi de l’épurer Le fromage, les banques, le patrimoine alpin ou encore la stabilité économique fondent en grande partie l’image de la Suisse à l’étranger. Mais pas seulement. Les mérites de la formation hôtelière helvétique sont aussi reconnus dans le monde entier. Pour maintenir cette réputation internationale, l’Association suisse des écoles hôtelières (ASEH) a lancé mercredi le premier label de «suissitude» du secteur. Objectifs: garantir et contrôler – sous la forme d’un audit, tous les trois ans, basé sur 120 critères de qualité – l’excellence et la promotion de l’enseignement hôtelier traditionnel, vieux de plus d’un siècle. Outre centraliser l’orientation des futurs étudiants venant du monde entier pour, en priorité, assurer la relève du marché suisse, l’initiative vise également à se prémunir contre les «dérives de la mauvaise concurrence». C’est-à-dire? «Certains établissements en Suisse se permettent de faire tout et n’importe quoi, déPUBLICITÉ «Les Indiens et les Japonais sont prêts à payer entre 65 et 100% plus cher pour du Swiss made» JÖRG BROCKMANN/ECOLE HÔTELIÈRE DE GENÈVE Dejan Nikolic A l’Ecole hôtelière de Genève, les métiers de l’accueil s’acquièrent aussi par des séquences pratiques. ARCHIVES plore Alain Brunier, président de l’ASEH et directeur de l’Ecole hôtelière de Genève. Nous nous devons de garantir un certain sérieux, soit éviter que des acteurs n’utilisent l’image de la Suisse pour faire payer très cher des formations défaillantes.» Copiées, la rigueur et l’efficacité helvétiques dans les métiers d’accueil n’ont, selon les chevilles ouvrières de ce projet de label, jamais été égalées. «De nombreux campus ouvrent chaque année à l’étranger, en particulier dans les pays émergents. Face à cette pres- sion de plus en plus forte, nos écoles, qui cultivent certaines différences [formation duale, compétences à la fois managériales, techniques et financières, «soft skills», etc.], doivent renforcer la communication de leurs singularités. Pour que cette plus-value historique suisse continue à bien s’exporter», explique Florent Rondez, vice-président de l’ASEH et directeur général du Swiss Education Group, propriétaire de quatre instituts helvétiques de formation hôtelière. A travers ce label, les gardiens auto-désignés de l’héritage hôtelier national cherchent également à adresser un message aux milieux politiques du pays. «Les qualités de notre enseignement sont moins connues sur notre territoire qu’à l’extérieur de nos frontières», estiment les responsables de l’ASEH, qui forme chaque année 8500 étudiants, dont la moitié est appelée à une carrière internationale. Suite aux votations du 9 février, le risque de devoir former les futurs dirigeants hôteliers à l’étranger, faute de pouvoir les accueillir sur les campus helvétiques, est devenu aigu. «La plupart des hauts cadres coûtent 20% plus cher, signale-t-il. Toutefois, les Indiens sont prêts à payer 65% de plus pour du chocolat suisse. Et les Japonais, le double du prix pour de la qualité suisse.» Fondée en 1986, l’ASEH regroupe 12 écoles, sur la quarantaine que compte le pays. Les poids lourds de la branche, comme l’Ecole hôtelière de Lausanne ou le groupe américain Laureate (deux écoles en Suisse – Glion et Les Roches –, pour près d’un million d’étudiants dans le monde), sont les grands absents de cette union sacrée. «N’y voyez aucun clivage. Il s’agit d’un choix politique de leur part, conclut Alain Burnier. Ce sont les mêmes réflexions stratégiques qui font qu’Hotelleriesuisse n’a pour l’heure pas souhaité rejoindre notre comité.» Patek Philippe va baisser ses prix en Suisse Devises La marque s’adapte au franc fort Valère Gogniat Patek Philippe revoit le prix de ses montres à travers le monde. «Nous baisserons nos prix pour les zones Asie-Pacifique, dont Hongkong, les Amériques et la Suisse. Et nous les relèverons dans la zone euro et au Japon», a expliqué mercredi un porte-parole de la marque, en revenant sur une information de l’agence financière Bloomberg. La marque parle d’une «harmonisation» des prix sans en préciser ni le niveau ni la cause. «Une baisse des prix de Patek Philippe en Suisse, c’est la première fois que je vois ça», s’étonne un vétéran de l’industrie horlogère. Mais, au vu des fluctuations actuelles sur le marché des devises, «c’est la seule solution qu’a la marque genevoise pour retrouver une stratégie globale de prix». Autres ajustements L’Europe constitue le marché le plus important de Patek Philippe – 45% des parts de marché – devant l’Asie, l’Amérique et le MoyenOrient (respectivement 32, 15 et 8%). En 2013, la manufacture a produit 55000 pièces pour des ventes estimées à 1 milliard de francs. Récemment, d’autres groupes horlogers ont annoncé des relèvements de prix pouvant aller jusqu’à 8% en euros et des baisses de 5% en francs suisses. 23 — Donnerstag, 12. Februar 2015 Bern Neue Grundrisse für das Inselareal Kurz Stadt Bern Auftrag zur Vergärung von Grüngut neu ausgeschrieben Am 8. März kommt eine neue Überbauungsordnung für das Inselareal vor die Urne. Die ersten Neubauten sind dort bis 2020 geplant. Das Inselspital will sich auf 50 Jahre hinaus laufend weiterentwickeln können. Eher kurze Lebensdauer Auch «schützenswerte» und «erhaltenswerte» Bauten auf dem Inselareal können weichen: ein Kompromiss. Die Baufelder gemäss dem Masterplan für das Inselspital M ur te ns tra ss e Bremgartenfriedhof Lau pen Ziegle s tras rg s sse e e u Freib stra rstrass Die Denkmalpflege der Stadt Bern hat im Rahmen der Überbauungsordnung dem möglichen Abriss einiger historisch be deutender Gebäude bei der Insel zuge stimmt. So könnte das in den Jahren 1879/1880 gebaute FriedbühlSchulhaus und die dazugehörige Turnhalle einem Bauprojekt der Insel weichen. Das Schul gebäude ist bisher als «schützenswert» im Inventar geführt worden, was eigent lich den Abriss verhindern sollte. Das SahliHaus, das OtzHaus sowie das Ge bäude der Dermatologie könnten, wenn nötig, ebenfalls «rückgebaut» werden, obwohl sie bisher als «erhaltenswert» gegolten haben. Dass inventarisierte Gebäude ihren Schutz verlieren, hat mit einem Kompromiss zu tun. Gemäss den Erläuterungen der Stadtverwaltung zur Überbauungsordnung hat die Denkmal pflege Prioritäten beim Erhalt histori scher Bauten auf dem Areal gesetzt. Die verbleibenden inventarisierten Bauten sollen im Gegenzug besser ge schützt werden und Grünflächen von wei teren Neubauten unberührt bleiben. His torische Gebäude werden mit Schutzzo nen umgeben, welche bauliche Eingriffe verhindern oder stark einschränken. Der Engländerhubel wird als Parkanlage aus gebaut. Die Überbauungsordnung wird dem Bauinventar gegenüber Vorrang ha ben. Gleichzeitig teilt das Stadtplanungs amt auf Anfrage mit, dass es keinen «Ab riss auf Vorrat» geben wird. (mra) Noch ist das Inselareal von verzettelten kleinen Spitalbauten geprägt. Foto: Adrian Moser sse Auslese bei historischen Bauten Innertkirchen Feuerwehrübung im Oberland endet mit Hausbrand lstra Denkmalschutz Polizeihund Bänz hat einen 74jährigen Mann mitten in der Nacht an einem Ab hang in Bolligen aufgespürt und damit womöglich vor dem Erfrieren bewahrt. Der demente Mann stammt aus der Re gion und war am Dienstagabend kurz vor Mitternacht als vermisst gemeldet worden. Mehrere Polizeipatrouillen und Hund Bänz nahmen die Suche auf. Der Personensuchhund spürte den Mann ge gen 2.50 Uhr auf. Der 74-Jährige war stark unterkühlt, ansonsten aber unver sehrt, wie die Kantonspolizei Bern ges tern mitteilte. (sda) Büh Dabei will das Inselspital sicherstellen, dass es auch bei laufendem Betrieb Neu bauten erstellen kann. Angelehnt an die Landwirtschaft ist in diesem Zusammen hang von einer «Fruchtfolge» die Rede. Ein Bereich auf dem Areal soll immer für Bautätigkeit frei sein. Erneuerungen oder Neubauten sollen ständig möglich sein. Der Masterplan soll zwar grosse Fle xibilität bei der Nutzung der Gebäude er möglichen. Sie dürften gleichwohl aber höchstens eine Lebensdauer von 50 Jah ren haben. Der InselGeschäftsleitungs vorsitzende Holger Baumann hat mehr mals öffentlich erwähnt, dass moderne Spitäler nach 30 bis 40 Jahren eigentlich vollständig erneuert werden müssen. Die InselGeschäftsleitung war gestern auf Anfrage nicht erreichbar. Im Berner Stadtparlament gab dies kaum zu reden. Grossmehrheitlich unter stützt das Parlament die Vorlage. Vor allem Verkehrsfragen gaben Anlass zu Debatten zwischen der SP und der SVP. Nach dem Willen des Stadtrats müssen die Grundeigentümer, die InselspitalStif tung und der Kanton Bern bei den Neu bauten auf dem Areal aber auch die Ziele der 2000-WattGesellschaft beachten. e Das Areal zwischen dem Loryspital, der Murtenstrasse und der Friedbühlstrasse wird mit der Überbauungsordnung in insgesamt 16 Baufelder eingeteilt. Damit ziehen Inselspital und Stadtplanung gewissermassen neue Grundrisse über das heutige Areal. Bis 2030 will das Inselspital voraus sichtlich 1,5 Milliarden Franken auf dem Inselareal investieren. Die Überbauungs ordnung basiert auf einem «Masterplan», welcher Szenarien bis ins Jahr 2060 be rücksichtigt. Höchstes Ziel ist es, dabei die Kliniken des Spitals so zusammenzu ziehen, dass sich die Behandlungswege für Patienten und Personal verkürzen und der Spitalbetrieb damit effizienter werden kann. Damit verbunden wird das Areal «geordnet». Laut Stadtpräsident Alexan Bolligen Polizeihund Bänz bewahrt dementen Mann vor Erfrieren lstr ass Szenarien bis 2060 der Tschäppät (SP) entsteht auf dem Insel areal ein «urbanes Quartier». Das heisst aber nicht, dass auf einen Schlag alles ab gerissen und neu gebaut wird. Mancher orts geht es nach Annahme der Vorlage zwar rasch. Ein neues Herz und Gefäss zentrum soll schon 2020 an der Freiburg strasse entstehen; bereits 2018 wird ein Bau für das künftige Organzentrum im Norden des heutigen Intensivbehand lungs, Notfall und Operationszentrums (INO) zur Hälfte fertiggestellt. Das Betten hochhaus, das die Insel«Skyline» heute prägt, soll 2025 ersetzt werden. büh Das Berner Inselspital ist national und in ternational am Puls der Zeit, Hightech be stimmt längst viele Abläufe. Die Mauern aber sind in die Jahre gekommen. Auf dem Inselareal haben sich – einherge hend mit der Entwicklung der Medizin und der Spezialisierung der Fachdiszipli nen – über die Jahrzehnte lauter Spital gebäude angesammelt. Künftig will die In selspitalStiftung die Infrastruktur moder nisieren. Der SpitalGrossbetrieb, wo jährlich rund 200 000 Patienten ein und ausgehen, soll effizienter werden. Am 8. März entscheiden die Stimmberechtig ten der Stadt Bern nun über die Zukunfts pläne des Inselspitals. Dabei geht es um mögliche Entwicklungsschritte für die nächsten 50 Jahre. Die Überbauungs ordnung, über welche abgestimmt wird, legt gewissermassen das Spielfeld und die Spielregeln für die zukünftigen Ausbau pläne der Insel fest. Frie d Matthias Raaflaub Die Stadt Bern hat den Auftrag, Küchen und Gartenabfälle sowie Speisereste aus den städtischen Haushalten zu vergä ren, neu ausgeschrieben. Zwar war der Auftrag bereits Mitte Oktober 2014 an die Kompostieranlage Seeland AG verge ben worden. Weil die Firma aber noch keine Betriebsbewilligung besitzt, hat die Konkurrentin Axpo Kompgas AG Ein sprache gemacht («Bund» vom 3. 2.). Bis am 7. April können der Stadt nun neue Angebote unterbreitet werden. Weil sie den Auftrag erneut ausschreiben muss, kostet das die Stadt bis zu 30 000 Fran ken mehr. ( jan) Anna-SeilerHaus se Effingerstras Lory-Haus Schwarztorstrasse Bund-Grafik apa/Quelle: insel.ch Schweizer Hotelfachschulen tragen Swissness in die ganze Welt Leute aus aller Welt besuchen Schweizer Hotelfachschulen und werden zu Botschaftern der Swissness. Im Inland ist das zu wenig bekannt, so das Fazit einer Tagung in Bern. Thun, deren Studierende zur Hälfte aus dem Kanton Bern stammen. Doch zwi schen Genf und Basel, Neuenburg und Bellinzona gibt es ein Dutzend Schulen, von denen einige seit über 120 Jahren das Hotelfach lehren – mit Erfolg und mit einem guten Ruf, wie an der Tagung festgehalten wurde. ren Länder unterrichten. So nehmen die angehenden Kellner, HousekeepingMit arbeiter oder Receptionistinnen die Multikulturalität mit der HofaMutter milch auf. Und wenn die hier ausgebil deten Fachleute in ihre Länder zurück kehren, nehmen sie die selbst erlebte Swissness dorthin mit. Markus Dütschler Seriöse Hofas und andere Erfolgsmodell duales System Das Begriffspaar Hotelfachschule und Switzerland ist eine Marke, weshalb Fa milien rund um den Erdball oft viel Geld ausgeben, um den Spross im Mutterland des Tourismus schulen zu lassen. Leider gibt es unter den Hofas, die sich im La bel Swiss sonnen, auch Tittbrettfahrer, die vor allem Schulgelder einkassieren und billige Arbeitskräfte ins Land lotsen – selbstredend keine ASEH-Mitglieder. Die zwölf ASEH-Schulen haben ihr ei genes Profil: Es gebe nicht die beste Schule, sondern die Schule, die am bes ten zu einem Studenten oder einer Stu dentin passe, so die Losung. Gemeinsam ist allen, dass sie – eine Schweizer Be sonderheit – Absolventen aus aller Her Eine exklusive Stärke der Schweizer Ins titute ist das hierzulande gängige duale Bildungssystem, das sich letztes Jahr keine Geringere als US-VizeFirstLady Jill Biden vor Ort vorführen liess, wenn auch in einer anderen Branche. Die Kombination von theoretischem Rüst zeug und praktischem Umsetzen in Be triebspraktika sei ein Schweizer Allein stellungsmerkmal, das unbedingt beibe halten werden müsse, so der Tenor an der Berner Veranstaltung. Die Schulen bräuchten einen engen Kontakt mit den Betrieben, damit die Ausbildung ständig mit der sich wandelnden Realität mit halte. Ein Kadermann der Hotelkette Mariott sagte, gut ausgebildete Leute Diskretion ist gut, aber man soll es nicht übertreiben. Das sagte sich die honorige Association Suisse des Ecoles Hôtelières (ASEH), der Verein Schweizerischer Ho telfachschulen. Besonders jetzt, da der Schweizer Franken einen Kraftanfall hat und Schlagworte wie Swissness in aller Munde sind. Darum führte der seit 1986 existierende Dachverband gestern im Berner Luxushotel Schweizerhof erst mals einen «Swiss Made»Tag durch, eine Plattform für die zwölf angeschlos senen Hotelfachschulen mit dem Ziel, im Inland bekannter zu werden. Geläu fig sind die Hofa Belvoirpark Zürich und jene in Lausanne, Luzern und natürlich seien gesucht. Sein Arbeitgeber wachse stark und stosse daher bei der Rekrutie rung irgendwann an Grenzen. Ist das Dienen als Teil der Berufstätig keit im Zeitalter der EgoOptimierung bei jungen Leuten überhaupt noch ge fragt? Christoph Rohn, Direktor der Hofa Thun, spricht gegenüber dem «Bund» lieber vom «Umgang mit ande ren Menschen». Wenn ein Hotelange stellter einen Gast zufrieden stelle, ihn vielleicht glücklich mache und seine Er wartungen übertreffe, sei dies «eine Be friedigung, die nicht in einem Geldbe trag auszudrücken ist». In Franken und Rappen beziffern lässt sich der Wert eines Euros. Seltsa merweise wurde das Thema an der Ver anstaltung kaum gestreift. Deshalb die Frage an den Thuner HofaDirektor: Ist beispielsweise das jüngste Angebot der Lenker, einen Skipass zur Hotelüber nachtung zu geben, der richtige Weg? Ja, sagt Christoph Rohn. Preise generell zu senken sei gefährlich, es sei besser, einen Zusatznutzen zu bieten, damit der Gast überhaupt komme. Eine Feuerwehrübung in Innertkirchen hat am Dienstagabend eine unschöne Wendung genommen: Der gelegte Brand in einer Abbruchliegenschaft ge riet ausser Kontrolle, die Feuerwehr innert dem Kirchet musste die Kollegen aus Meiringen beiziehen. Den Feuer wehrleuten gelang es schliesslich, den Brand zu löschen, wie die Kantons polizei Bern gestern mitteilte. Verletzt wurde niemand. (sda) Lanzenhäusern Schreinerei komplett niedergebrannt Sachschaden von mehr als einer Million Franken ist in der Nacht auf gestern bei einem Grossbrand in Lanzenhäusern entstanden. Eine Schreinerei brannte komplett nieder. 130 Feuerwehrleute kämpften gegen die Flammen, wie die Kantonspolizei Bern mitteilte. Sie ver hinderte ein Übergreifen des Feuers auf angrenzende Gebäude und Wohnhäu ser. Verletzt wurde niemand. Die Brand ursache ist nicht bekannt. (sda) Strassenverkehr Kanton will Frutigland besser vor Strassenlärm schützen Die Bevölkerung im Frutigland soll bes ser vor Strassenlärm geschützt werden. Das kantonale Tiefbauamt will entlang der belasteten Kantonsstrassen eine Reihe von Sanierungsmassnahmen um setzen. Diese sollen bis 2019 umgesetzt werden, wie die bernische Bau, Ver kehrs und Energiedirektion gestern mitteilte. Geplant sind zwei Tempo reduktionen in Kandergrund, 15 Lärm schutzwände an mehreren Orten sowie Schallschutzfenster an insgesamt 129 Wohngebäuden. (sda) Anzeige Steuererklärungsdienst Möchten Sie sicher sein, dass Sie alle Abzüge beachtet haben? Wollen Sie, dass Ihre Steuererklärung korrekt, kompetent und diskret ausgefüllt wird? Pro Senectute Region Bern bietet für Menschen ab 60 Jahren den Steuererklärungsdienst an. Wir bearbeiten Ihre Steuererklärung in unseren Büros oder bei Ihnen zu Hause (Zuschlag ab Fr. 10.–). Tarife: je nach steuerbarem Vermögen, ab Fr. 70.–. 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Rund um das Thema «Welche Ausbildung für die «Swiss Made» Hoteliers von 2030?» begann die Veranstaltung am Mittwoch im Hotel mehr in «hotellerie»: Schweizerhof in Bern mit einer Ansprache von Botschafter Nicolas Hotel Krone Thun – mehrjährige Bideau, Chef Präsenz Schweiz (EDA), der diese zentrale Frage mit der Gesamtsanierung abgeschlossen Zukunft der Schweizer Tourismus- und Reiseindustrie verknüpfte. «Mit Hütten rund um den Mont-Blanc ihren Hotelfachschulen hat die Schweiz einen echten Trumpf in der Hand. Sie sind eine leistungsstarke Komponente jenes Bildes, das die Schweiz im Ausland verkörpert. Diese Komponente gilt es zu nutzen», sagte der Botschafter. knacken Millionengrenze bei Umsatz Elf Hotelbetriebe spannen zusammen Die Veranstaltung bot zudem Gelegenheit, sich mit den Erwartungen der Erneuter Logiernächte-Rekord in Branche und den fachspezifischen Anforderungen bis ins Jahr 2030 Interlaken vertraut zu machen. Bei einem Podiumsgespräch, moderiert von Marina Villa, konnten Experten wie Yves P. Givel, Vice President Human Resources EAME/Southwest Asia der Hyatt Hotels Corporation, Tuomas Laakso, Vice President, International Hotel Development, Erneuter Logiernächte-Rekord in Basel » mehr Marriott International, Casimir Platzer, Hotelier und Präsident von Gastrosuisse und der International Hotel & Restaurant Association, sowie Luc Recordon, Anwalt und Ständerat (VD) mit fundierten Kenntnissen im Privatschulbereich, ihre Ansichten austauschen. Als Kontrollorgan für die Qualität und die Förderung schweizerischer Hotelfachschulen leistet die ASEH einen wichtigen Beitrag zur Pflege der branchenweiten Exzellenz und damit zur Stärkung des Renommées des Ausbildungsplatzes Schweiz. «Die internationale Hotellerie- und Tourismusbranche schätzt in der Schweiz ausgebildete Mitarbeitende vor allem aufgrund ihrer Fähigkeit, höchste Leistung in einem stark wettbewerbsgeprägten Umfeld zu erbringen. Um diesem Ruf auch künftig gerecht zu werden, müssen wir darauf achten, dass der hohe akademische Standard unserer Schulen weiterhin gepflegt und damit das hervorragende Renommée des Ausbildungsplatzes Schweiz aufrechterhalten wird», fügt Alain Brunier, Präsident der ASEH und Direktor der Ecole Hôtelière de Genève, hinzu. (htr/ad) Gefällt mir 0 Kommentar hinzufügen ... Kommentieren via ... Soziales Plug-in von Facebook werbung werbung werbung http://www.htr.ch/index.php?t=a&id=39698&print=1 13.02.2015 Ecoles hôtelières : un atout concurrentiel très positif pour l’image de la Suisse 13.02.2015 - 09:06 La 1ère Journée « swiss made » de la formation hôtelière organisée par l’Association Suisse des Ecoles Hôtelières (ASEH) s’est tenue mercredi 11 février à Berne. L’événement a rassemblé quelque 150 professionnels ainsi que des personnalités du monde diplomatique à l’hôtel Schweizerhof. Il a permis de dresser un bilan du « swiss made » en matière d’éducation, des défis majeurs de la formation hôtelière et des conditions-cadres nécessaires au maintien de l’attractivité de la Suisse sur le plan international en tant qu’hôte des meilleures écoles hôtelières du monde Autour du thème « Quelle formation « swiss made » pour les hôteliers de 2030 ? », la journée a débuté par une conférence de l’Ambassadeur Nicolas Bideau, Chef de Présence Suisse (DFAE), liant cette question centrale au futur de l’industrie du tourisme et du voyage. « La Suisse a une vraie carte à jouer en capitalisant sur ses écoles hôtelières. Elles représentent un vecteur performant de l’image helvétique à l’étranger sur lequel il convient de capitaliser », a souligné l’Ambassadeur. Ce rendez-vous a également été l’occasion d’appréhender les attentes des professionnels et les exigences du métier à l’horizon 2030. Une table ronde animée par Marina Villa a permis de croiser les points de vue de spécialistes tels que Yves P. Givel, expert en ressources humaines chez Hyatt Hotels Corporation, Tuomas Laakso, chargé du développement du groupe Marriott International, Casimir Platzer, hôtelier et président de GastroSuisse et de l’International Hotel & Restaurant Association, ainsi que Luc Recordon, avocat et Conseiller aux Etats (VD) fin connaisseur des écoles privées. L’ASEH : le label de qualité pour l’éducation hôtelière suisse En tant qu’organe de contrôle de qualité et de promotion des écoles de gestion hôtelière suisses, l’ASEH contribue à cultiver l’image d’excellence de ce secteur et renforce ainsi le prestige de la Suisse dans le milieu de la formation. « L’industrie internationale de l’hôtellerie et du tourisme emploie sans aucune hésitation des professionnels formés en Suisse, appréciant notamment leur aptitude à fonctionner dans un environnement hautement compétitif. Pour maintenir cette réputation, il est nécessaire de veiller à l’application de standards académiques élevés dans nos écoles afin de maintenir notre réputation d’excellence », ajoute Alain Brunier, Président de l’ASEH et Directeur général de l’Ecole Hôtelière de Genève. Plus d'infos: ASEH http://www.market.ch/fr/finance/details/article/ecoles-hotelieres-un-atout-concurrentiel-trespositif-pour-limage-de-la-suisse.html DR J.A. 1211 Genève 2 | www.letemps.ch Cerveau Livres Des objets qui nous regardent? Voyage en paréidolie Page 28 Rafael Chirbes, noire Espagne Page 35 Samedi 14, dimanche 15 février 2015 | N° 5132 En déclin, le snowboard prépare son réveil La perte de vitesse du surf des neiges (snowboard) est globale, perceptible autant en Europe que sur le continent américain. Aux Etats-Unis, le nombre de pratiquants a diminué de 28% en dix ans. Au début de l’hiver, le fabricant Nike a annoncé son retrait de ce marché. Alors, fini le snowboard, remplacé par les skis freestyle et freeride? Peut-être pas. Le fabricant suisse Nidecker adapte sa stratégie. «Nous sommes trop longtemps restés focalisés sur les jeunes de 16 ans.» D’où le choix de partir à la conquête des trentenaires et des quadragénaires, qui, pour bon nombre, ont remis les lattes aux pieds. Par exemple via les «splitboards», des planches qui se séparent en deux pour permettre aux riders de monter en peaux de phoques tout en redescendant en snowboard. L’arrivée du slopestyle aux Jeux olympiques crée par ailleurs un nouveau phénomène. ö Page16 «Vote populaire il y aura» En Guinée, les guéris d’Ebola «C’est un monument de savoir-faire tactique», dit-elle au Temps. En portant par deux fois cette appréciation sur l’annonce par le Conseil fédéral du projet de mise en œuvre de l’initiative «Contre l’immigration de masse», l’ancienne conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey note le brio tactique. Et d’ajouter que «l’affrontement politique se fera au parlement, auquel on transfère la responsabilité d’appliquer strictement la décision populaire du 9 février ou de l’adapter au résultat éventuel des discussions avec l’UE». Et l’ancienne ministre de poursuivre: «A la fin, la patate chaude pourrait se retrouver entre les mains du peuple, en cas de référendum.» Micheline Calmy-Rey n’en doute pas: «Vote populaire il y aura.» Et d’appeler encore à davantage de leadership: «Le manque de coordination se fait sentir.» ö Page 7 L’espace d’une Coupe d’Afrique des nations qui a vu le pays aller en quarts de finale, la Guinée a pu se détourner un instant de l’épidémie d’Ebola qui touche le pays: 1900 Guinéens y ont déjà laissé leur vie. Mais, comme en football, les victoires s’accumulent contre ce fléau. Les premiers guéris sortent des Centres de traitement d’Ebola. Et en Guinée, témoigne Arnaud Robert, c’est devenu un enjeu national: montrer les guéris, les brandir même. Tout d’abord pour encourager les malades à se faire soigner et leur donner confiance. La mort n’est plus certaine. Mais cette volonté farouche de communiquer vise également à tuer les fausses rumeurs et les différentes théories du complot liées à la maladie qui courent à travers le pays. Le gouvernement de Conakry et les acteurs de l’aide voudraient que les guéris soient le plus visibles possible. Mais les communautés, elles, ont encore du mal à les regarder. ö Pages 26, 27 L’essentiel Repenser l’institution catholique International Cuba, nouvelle ère Plusieurs élus du Congrès ont déposé un projet de loi pour lever l’embargo commercial américain décrété en 1961. Page 5 CHF 4.80, France €3.70 Cinq grandes avancées pour soigner le cœur > Médecine Progression spectaculaire de la chirurgie cardiaque Organe essentiel du corps humain, le cœur peut être abîmé par les malformations, la maladie, les dépôts de graisse, l’usure du temps, etc. En matière cardiaque, les progrès de la médecine sont considérables. Le Temps présente Editorial La fausse bonne idée du fonds souverain Par Mathilde Farine Casimir Platzer, président de GastroSuisse, revient sur le défi du franc fort pour l’hôtellerie. Page 14 Le Temps www.letempsarchives.ch Index Relier l’Atlantique au Pacifique par le train, du Brésil au Pérou? Un pari fou, mais qui mobilise des industriels suisses. Page 6 Economie Tourisme à la peine Pl. de Cornavin 3, CP 2570, 1211 Genève 2 Tél. +4122 888 58 58 Fax +4122 888 58 59 Collections historiques intégrales: Journal de Genève, Gazette de Lausanne et Le Nouveau Quotidien Dans la réparation des blessures du cœur – amoureuses cette fois –, la science pourrait aussi avoir son mot à dire. Neuroscientifiques et éthiciens s’intéressent de plus en plus à «médicaliser l’amour». ö Pages 2, 3, 12 Les combats ont persisté vendredi dans l’est de l’Ukraine. Pas moins de 18 militaires et civils ont été tués. Les Etats-Unis ont accusé la Russie de continuer à déployer des armes lourdes à quelques heures de l’entrée en vigueur prévue du cessez-le-feu. ö Page 5 Jeudi et vendredi, 164 cardinaux réunis à Rome ont planché sur le projet porté par le pape François de réformer l’organisation du Vatican et de doter l’Eglise catholique d’un gouvernement moins centralisé. Cette volonté de vider le pouvoir central – la Curie romaine – d’une partie de sa substance ne va pas sans résistances. Pour le seul aprèsmidi de jeudi, 28 cardinaux ont pris la parole pour aborder certains points de la réforme de la Curie, notamment les rapports entre Rome et les Eglises locales.ö Page 4 Des rails entre les océans de Genève (HUG), souligne en particulier la «progression spectaculaire» de la cardiologie interventionnelle – qui effectue des gestes à l’intérieur du cœur sans opération chirurgicale – et celle liée à la circulation extracorporelle. Pas de répit dans les violences en Ukraine Ce n’est pas vraiment un nouveau débat, mais la fin du taux plancher de la Banque nationale suisse l’a remis au goût du jour. Face aux réserves de change astronomiques qui s’empilent dans les coffres de la BNS, pourquoi ne pas créer un fonds souverain? Des voix de plus en plus nombreuses dans les milieux politiques et économiques se manifestent en ce sens. La proposition est tentante. Et la question de la gestion des montants brassés par l’institution pour lutter contre le franc fort est d’autant plus légitime qu’ils ne risquent pas de se stabiliser rapi- Suisse cinq approches innovantes qui permettent des traitements plus autonomes et mieux tolérés, des interventions moins invasives ou des implants plus fiables. Afksendiyos Kalangos, chirurgien cardiaque aux Hôpitaux universitaires dement. Les réserves de devises atteignent 80% du produit intérieur brut suisse annuel. Or, la BNS l’a dit, elle est prête à intervenir s’il le faut. Dans son langage, cela signifie acheter des euros pour faire baisser le franc. Les adeptes du fonds souverain s’inspirent de la Norvège en particulier. Le pays a instauré un fonds souverain pour s’assurer une gestion à long terme des revenus du pétrole. C’est ce qui manque à la Suisse: son fonds souverain serait issu de la création de monnaie, pas d’une valeur ajoutée ou d’une matière première, dont les réserves sont limitées, d’où un besoin de planification. Si le bilan de la BNS gonfle, c’est parce qu’elle doit l’utiliser à des fins de politique monétaire, en l’occurrence pour éviter une appréciation du franc qui risque d’étouffer l’économie et de créer de la déflation. Cette évolution dure depuis plusieurs années parce que la situation européenne ne s’est toujours pas stabilisée et que le franc continue à jouer un rôle de refuge. Si la BNS a, aujourd’hui, de bonnes raisons de continuer sur cette voie, l’idéal serait que le bilan retrouve une taille normale par rapport à l’économie suisse. En faire un véhicule d’investissement, à réapprovisionner sur le Fonds Pour vous abonner: 18, 20 Avis de décès 10 Téléphones utiles 10 Bourses et changes 16 Toute la météo 12 www.letemps.ch/abos 00 8000 155 91 92 (appel gratuit) modèle norvégien, reviendrait donc à institutionnaliser une situation problématique. Et cette nouvelle institution engendrerait une nouvelle série de problèmes, dont les modalités de fonctionnement ne seraient de loin pas les plus compliquées à résoudre. On peut sans difficulté imaginer les appétits que ces revenus nourriraient. On ne peut pas non plus s’empêcher de se dire, qu’à un moment ou un autre, il serait tentant de demander à la BNS d’imprimer un peu plus d’argent pour pouvoir investir encore un peu plus et créer encore un peu plus de rendement. Une fausse bonne idée, donc. ö Page 13 14 Economie Le Temps Samedi 14 février 2015 L’interview de la semaine Paraît chaque samedi Casimir Platzer, président de GastroSuisse et de l’Association internationale de l’hôtellerie et de la restauration «La neige en Autriche est aussi blanche qu’en Suisse. Mais nos hôtels sont presque 50% plus chers» Propos recueillis par Dejan Nikolic Une carrière étoilée Pilier de l’économie suisse, le tourisme représente environ 200 000 emplois. C’est aussi la quatrième branche exportatrice – ou à caractère exportateur – du pays. A l’échelle internationale, le secteur connaît une croissance annuelle moyenne d’environ 4%. Mais pas en Suisse, en raison notamment du franc fort. GastroSuisse, la plus grande faîtière patronale de l’hôtellerie-restauration, fédère 20 000 membres, dont environ 3000 hôtels. Etat des lieux – lors d’une manifestation de l’Association suisse des écoles hôtelières –, avec son président, Casimir Platzer, également président de l’Association internationale de l’hôtellerie et de la restauration, un mois après la levée du taux plancher par la Banque nationale suisse (BNS). – Pourquoi est-ce si grave? – En raison des effets cumulés de 2008, nos destinations urbaines les plus importantes, davantage axées sur le tourisme d’affaires et qui bénéficient d’une plus importante clientèle extra-européenne, ont moins souffert de la crise que les régions alpines. Par exemple à Genève, à Zurich, à Berne, à Bâle ou à Lucerne, les nuitées ont augmenté de 4,5% en six ans. Alors qu’en Valais, dans les Grisons ou dans l’Oberland bernois, elles ont déjà reculé de près de 15%. Depuis ment le 20 février. L’objectif est de proposer, d’une seule voix, un plan d’action très concret, le plus réaliste et praticable possible. DBERSIER.COM Le Temps: Comment vivez-vous ce «retour» au franc fort? Casimir Platzer: Très mal. Mais le problème date de bien avant la levée du taux plancher. La décision du 15 janvier n’a fait qu’aggraver la situation. Car, en vertu de la parité du pouvoir d’achat, le franc devrait plutôt se situer entre 1,30 et 1,40 pour un euro. Plus concrètement, nous avons analysé l’effet des taux de change sur l’évolution des nuitées en Europe, et sommes parvenus à un coefficient compris entre 0,5 et 1%. Ce qui donne la corrélation suivante: si le taux de change varie de 5%, les nuitées diminuent – quasiment – dans les mêmes proportions. Au niveau actuel du franc, les hôtels suisses risquent de perdre, mécaniquement, 15% de nuitées. Ce qui est dramatique pour la branche. Casimir Platzer, 53 ans, est né au Royaume-Uni. De double nationalité, ce parfait polyglotte (allemand-français-italien-anglais) est tombé dans les étoiles étant petit. Ses parents hôteliers le font voyager entre Swinden (Angleterre), Zermatt et l’Italie du Nord. Après des études primaires dans le Mendrisiotto (Tessin), il rejoint le lycée à Berne. Et décroche un diplôme de l’Ecole hôtelière de Lausanne dans les années 1980. Casimir Platzer débute sa carrière à l’Hôtel Blausee, dans l’Oberland bernois. Et reprend en 1986 avec son épouse le Victoria, un troisétoiles sis à Kandersteg, qu’il dirige encore aujourd’hui. Longtemps actif dans l’une des 26 sections cantonales de GastroSuisse, il préside la faîtière nationale depuis l’été dernier. D. N. Avec les milieux touristiques suisses, Casimir Platzer doit présenter la semaine prochaine un plan de lutte détaillé contre le franc fort. BERNE, 11 FÉVRIER 2015 le 15 janvier, l’érosion totale pourrait atteindre les 30%. Ce à quoi il faut ajouter, en parallèle, un prix moyen par chambre en légère diminution. Et ceci, même avec un taux plancher. Si le franc continue à se maintenir autour de la parité avec l’euro ces dix prochaines années, c’est un tiers du parc hôtelier suisse qui risque de disparaître. Entraînant dans leur sillage la faillite de nombreux acteurs du tourisme de montagne, comme les remontées mécaniques. – Avez-vous pensé à baisser davantage les prix de vos chambres? – Ce n’est pas possible. Les marges de nos membres, principalement de petites et micro-entreprises, sont déjà pratiquement inexistantes. Selon nos calculs, si les petits hôteliers se versaient un salaire comparable à celui d’une entre- prise dans une autre branche et calculeraient une rémunération appropriée des capitaux propres, 63% d’entre eux se retrouveraient dans les chiffres rouges. Au mieux, nous pouvons de temps en temps consentir à quelques petites gratuités [petit-déjeuner, minibar, Internet ou nuits offertes, etc.]. Mais en aucun cas baisser davantage nos tarifs. – En trois ans, l’industrie hôtelière suisse a-t-elle eu le temps de s’adapter à l’éventualité d’une levée du taux plancher? – Elle a tenté de le faire, mais en vain. Malgré les efforts d’innovation et d’optimisation des coûts de nos membres, la clientèle s’est en parallèle faite plus rare depuis la crise. L’érosion du chiffre d’affaires est un principe de réalité auquel le tourisme de campagne n’a rien pu faire. – C’est-à-dire? – La Suisse a toujours été une destination plus onéreuse. Tout en ayant des monuments géologiques imposants comme le Cervin, la Jungfrau ou le Blüemlisalp à Kandersteg, nous ne pouvons pas justifier d’une différence de prix trop importante, comme c’est actuellement le cas. Cependant, la neige est tout aussi blanche dans le Tyrol du Sud, et l’Autriche a également de nombreuses pistes de ski. Au taux plancher, nos prix étaient déjà entre 20 et 30% plus chers par rapport aux vallées étrangères voisines. Depuis un mois, l’écart est passé à quasi 50%. Dans ces conditions, il est très difficile de convaincre les touristes européens, en particulier les Allemands et les Néerlandais, qui sont parmi nos principaux clients, de continuer à passer leurs vacances dans notre pays. «Nous envisageons une initiative populaire» > GastroSuisse milite pour réduire les prix à l’importation. Et veut standardiser la classification hôtelière en Suisse Le Temps: Vous avez évoqué dimanche dernier le lancement d’une initiative populaire soutenant des «prix à l’importation fair-play». Qu’en est-il? Casimir Platzer: Cette démarche remonte à fin 2014. Vu que la situation s’est depuis aggravée, il est devenu d’autant plus urgent que l’Etat dispose de moyens d’action pour lutter contre les limitations à l’importation. Nous organisons à cet effet une table ronde le 25 mars. Mais le lancement des signatures n’a pas encore été lancé. Nous déciderons de cela le mois prochain. – Est-ce que toutes les catégories hôtelières souffrent de la même manière du franc fort? – Non, les 4 et 5-étoiles sont pour l’instant moins affectés. Mais cela ne durera pas. jambon de Parme acheté à Aoste chez un grossiste coûts 10 euros le kilo, contre 50 francs en Suisse. – On reproche souvent à la Suisse de ne pas avoir su attirer suffisamment de chaînes hôtelières, réputées pour leur meilleure résilience aux crises. Etes-vous d’accord? – Je ne pense pas que cette absence de marques hôtelières est négative. Au contraire. Mais il est vrai que ces dernières ont plus de facilité à équilibrer leur portefeuille, en subventionnant leurs implantations qui souffrent avec celles qui marchent mieux. – Pourquoi les prix de vos produits sont-ils surfaits? – Car le marché, largement surrégulé et avec très peu d’importateurs, ne permet actuellement pas les importations parallèles. Le réseau de distribution et la logistique plus chère en Suisse ne justifient aucunement de tels écarts de prix. C’est la raison pour laquelle GastroSuisse soutient l’initiative parlementaire lancée dernièrement par le conseiller aux Etats Hans Altherr, qui a pour objectif, une nouvelle fois, de procéder à une petite révision de la loi sur les cartels. Tous les consommateurs du pays pourraient en bénéficier. Ce qui permettrait aussi à l’hôtellerie de gagner un peu plus de flexibilité dans ses prix. – Pouvez-vous décrire les frais auxquels l’hôtellerie suisse est confrontée? – Les salaires représentent près de 50% de nos dépenses. Les achats de marchandises, eux, s’élèvent à plus de 30% de nos charges. En gros, nous payons jusqu’à trois fois plus cher nos produits que nos concurrents à l’étranger. Je vous donne un exemple: un – La guerre des étoiles? – Nos classifications sont, qualitativement parlant, comparables. Mais ce serait mieux si l’on pouvait avoir un standard commun. Hotelleriesuisse a déjà adopté le système européen Hotels Stars Union. Et GastroSuisse prévoit de le faire d’ici à la fin de cette année. La volonté est de fusionner nos normes, pour une meilleure lisibilité du client. Contrairement à l’Allemagne, la Belgique, l’Autriche et les pays scandinaves, les fédérations françaises et italiennes où il existe jusqu’à 14 différentes classifications d’hôtels, n’ont pas adhéré à ce dispositif européen uniformisé. – A quel point souffrez-vous des commissions ponctionnées par les agences de voyage en ligne? – Par le passé, les clients réservaient davantage en direct. L’arrivée d’Expedia et autres Booking.com a entraîné un manque à gagner des hôteliers de 15 à 20% en Suisse. Cet argent n’est aujourd’hui plus disponible pour de futures rénovations et investissements. Propos recueillis par D. N. – La Suisse n’offre-t-elle pas un meilleur service, justifiant cette différence tarifaire? – Les hôteliers français, italiens ou autrichiens sont également d’excellents professionnels. Globalement, nous sommes aussi bons, mais pas à ce point meilleurs qu’eux. – Est-il possible de compenser le tourisme européen par une clientèle plus lointaine? – Les Indiens, les Chinois ou les Brésiliens sont un peu moins sensibles au taux de change. Lorsque ces derniers visitent l’Europe, ils le font de manière combinée, dans plusieurs pays, et sont donc moins affectés par le franc fort. A priori, du moins. Car s’ils ont prévu de séjourner, dans le cadre d’un circuit de deux semaines, plus de deux jours en Suisse, il existe un risque qu’ils écourtent leur halte helvétique pour ne pas trop renchérir le prix total de leurs vacances. – Dans ces conditions, envisagezvous du chômage partiel, des baisses de salaires, une augmentation du temps de travail ou agir sur la TVA? – Aucune de ces mesures n’a encore été prise. Tout simplement parce que la plupart d’entre elles ne fonctionnent pas pour l’hôtellerie. Par exemple, la branche ne peut pas baisser les salaires. En raison du coût élevé de la vie en Suisse. Augmenter le temps de travail ne servirait à rien, vu que nous sommes confrontés à un problème de fréquentation. Et supprimer la TVA pendant un an, comme cela avait été évoqué en 2010, pourrait aider, mais de manière uniquement temporaire. Quant au chômage partiel, il se heurte au phénomène saisonnier. Pour l’instant, les contrats à durée déterminée suffisent pour compenser nos besoins. – Que comptez-vous faire, alors? Vous n’allez pas rester les bras croisés. – Nous sommes en train de plancher, avec plusieurs autres associations faîtières du tourisme en Suisse, sur une série de mesures, que nous présenterons officielle- – Pouvez-vous, dans les grandes lignes, nous livrer le contenu de ce projet? – Je ne peux encore rien vous dire. Rendez-vous la semaine prochaine. Mais en résumé, les autorités doivent trouver un moyen de ramener ce taux de change à un niveau plus réaliste, ou nous devons avoir la possibilité de baisser nos coûts pour pouvoir agir sur les prix, afin de rétablir notre compétitivité. – Etes-vous conscient que la marge de manœuvre de la BNS face aux marchés est faible? – Oui, mais cela n’empêche pas de discuter. En 1936, en période d’étalon or, la Suisse s’était retrouvée dans une situation de franc fort similaire. La branche touristique et les milieux de l’exportation en Suisse avaient alors fait pression sur le gouvernement, qui a fini par dévaluer la monnaie nationale de 30%. Ce qui a permis aux exportateurs du pays d’augmenter de 50% leur chiffre d’affaires en un an. Et de réduire le chômage d’un tiers. Je suis conscient qu’une manœuvre effectuée telle qu’en 1936 n’est plus possible de nos jours, mais je suis persuadé qu’il y a des moyens pour affaiblir le franc. – Pour l’instant, l’économie suisse est toujours en situation de quasiplein-emploi. Pensez-vous que cela va rapidement changer? – Dans l’hôtellerie, oui. Car lorsque les réservations reculent, licencier devient le seul moyen d’économiser. Les principaux touchés seront les salariés détenteurs d’un permis de travail de courte durée [L]. Ce qui sera, dans un premier temps, moins préjudiciable pour les caisses chômage. – Cette saison d’hiver s’annonce donc «sanglante». – Je ne dirais pas cela. Le secteur travaille encore relativement bien. Jusqu’au mois de décembre dernier, la conjoncture était moyennement difficile. Mais après l’abondance des dernières neiges, les choses se sont améliorées. Toutefois, les réservations se sont arrêtées nettes après le 15 janvier. Nous avons subi quelques annulations, certains ajustements de prix, et plus aucune réservation depuis quelques semaines. Luigi Bosia Home Page Page 1 sur 2 Scuole alberghiere: un fattore chiave di competitività estremamente positivo per l’immagine della Svizzera cs– La prima giornata «Swiss Made» della formazione alberghiera organizzata dall’Associazione Svizzera delle Scuole Alberghiere (ASEH) si è tenuta mercoledì 11 febbraio a Berna. L’evento ha riunito presso l’hotel Schweizerhof circa 150 professionisti, nonché vari rappresentanti del mondo diplomatico. In questa cornice è stato possibile stilare un bilancio dello «Swiss Made» in ambiti quali la formazione, le grandi sfide nel campo della didattica alberghiera e le condizioni quadro necessarie per mantenere l’attrattività della Svizzera a livello internazionale in quanto sede delle migliori scuole alberghiere al mondo. Prendendo spunto dal tema portante «Quale formazione ‘Swiss Made’ per gli albergatori del 2030?», la giornata ha avuto inizio con una conferenza dell’Ambasciatore Nicolas Bideau, capo di Presenza Svizzera presso il DFAE, il quale ha collegato questa importante domanda al futuro del settore del turismo e dei viaggi. «La Svizzera disporrà di un vero e proprio asso nella manica se riuscirà a fare leva sulle sue scuole alberghiere. Esse rappresentano un veicolo efficiente dell’immagine elvetica a livello internazionale su cui conviene puntare», ha sottolineato l’Ambasciatore. Questo incontro ha costituito inoltre l’occasione per comprendere le aspettative dei professionisti in ambito alberghiero e le necessità del settore fino al 2030. Una tavola rotonda moderata da Marina Villa ha consentito un confronto tra i punti di vista di specialisti come Yves P. Givel, esperto in risorse umane presso Hyatt Hotels Corporation; Tuomas Laakso, responsabile per lo sviluppo del gruppo Marriott International; Casimir Platzer, albergatore e presidente di GastroSuisse e dell’International Hotel & Restaurant Association e Luc Recordon, avvocato e Consigliere agli Stati (VD) nonché profondo conoscitore delle scuole private. http://www.luigibosia.ch/news/interna.asp?idarticolo=23809 17.02.2015 JAA 1200 Genève 2 2ÏDACTION#0'ENÒVETÏLJOURNAL SCRHGCH Suisse Suisse Le fromage suisse à la lutte en 2014 (EBDOs.sFÏVRIER Les écoles hôtelières suisses, l’union et la force > Page 5 Vaud L’année de la chèvre commence à Crissier > Page 5 Vaud Les 20 ans de la Baronnie du Dézaley en huit accords > Page 7 © nathaniel baruch De g. g. à dr. : Yves Yves P. P. Givel, Givel, Hya Hyatt tt Hotel Hotel Cor Corpora poration pora tions, tion s, Alai Alain n Brunie Brunie unier, r, prési prési résident dent de l’AS l’ASEH, EH, Marina Mari na Villa Villa illa,, médiat médiat diatrice rice, Nicola rice colass Bideau cola Bideau,, Chef Chef de de Présen Présen ésence ce Suiss Suiss uisse, e, Casim Casim asimir ir Platz Platz latzer, er, Gast GastroSu roSuisse roSu isse,, isse Tuomas Tuom as Laaks Laaks aakso, o, Marri Marri arriott ott Internat rnationa rnat ional. l. / © dbersier dbersier ersier.com .com Le grand cru est un amuse-bouche Le géant Pantagruel investit le théâtre Forum Meyrin, dans le canton de Genève, le 23 février. Adaptation de l’oeuvre majeure de François Rabelais, le spectacle Pantagruel mis en scène par le Français Benjamin Lazar annonce un moment d’humour et de poésie. Le comédien Olivier Martin-Salvan s’appuie autant sur le vocabulaire truculent sinon anachronique du texte, que sur son énergie pour rendre le souffle épique des aventures du fils de «Gargantua», et pour enchanter le public. «Rabelais était précurseur d’une grande liberté d’esprit et d’une ouverture totale au monde», souligne Olivier Martin-Salvan. La pièce Pantagruel témoigne de cette modernité. B.P. Pantagruel Théâtre Forum Meyrin 23 février, 20h30 www.forum-meyrin.ch PUBLICITE L’Association suisse des écoles hôtelières (ASEH) s’est ouverte au public pour la première fois de son histoire, le 11 février à Berne. C’en est suivi une conférence-débat sur le thème: «le métier en 2030». O rgane de contrôle de qualité et de promotion des écoles hôtelières fondé en 1986, l’ASEH a décidé d’accroître sa visibilité en se révélant le 11 février, à Berne. Cette toute première journée «Swiss made de la formation hôtelière» a commencé par un mot d’accueil d’Alain Brunier, président de l’ASEH et directeur de l’Ecole hôtelière de Genève et une intervention de Nicolas Bideau, chef de Présence Suisse. Professionnels de la branche et personnalités médiatiques ont ensuite assisté à un débat entre Yves Givel, expert en ressources humaines chez Hyatt hotels corportation, Tuomas Laakso, chargé du développement du groupe Marriott International, Nicolas Bideau et Casimir Platzer, président de GastroSuisse. Face à la menace d’écoles aux Etats-Unis, aux Pays-Bas voire en Hongrie, et pour mieux résister aux turbulences politiques et économiques de cette dernière année, l’ASEH a souhaité relancer son activité de relations publiques pour parler au milieu politique et ainsi rappeler sa tradition et son excellence. Fortes de 120 ans d’histoire, les écoles hôtelières helvétiques sont considérées comme les meilleures au monde, un statut qui risque de se voir contesté à l’avenir. «La mondialisation accentue une concurrence toujours plus vive, a souligné Alain Brunier. Notre mission est de rester en avance pour conserver notre excellence. Le label de l’ASEH permet aussi de se prémunir des écoles défaillantes du pays qui n’utilisent que le terme suisse». L’excellence vient du système dual, entre théorie et application pratique à travers des stages mais aussi dans des hôtels ou restaurants spécifiques. Cette approche intéresse à l’étranger, en France et aux Etats-Unis notamment. «Nous parvenons à faire l’amalgame d’un cursus généraliste pour former des spécialistes en management». Songeant au futur de la profession, Florent Rondez, vice-président de l’ASEH, président-directeur général du Swiss education group, a indiqué qu’«un bon hôtelier doit être imbattable en ressources humaines et en finance, mais aussi en nouvelles technologies». Sur ce point, il a été rejoint par Yves Givel: «D’ici 2030, un directeur général devra non seulement vendre son hôtel, mais le gérer comme un business». Pour Casimir Platzer, «il est très important que les écoles restent flexibles et qu’elles soient capables de s’adapter au développement de la branche». L’avenir est des plus incertains, le présent étant pour le moment préoccupant. «La branche peut s’attendre à une baisse des nuitées si le taux reste à ce niveau» prédit le président. De l’avis général, seule la qualité des prestations permettra de faire face. Flexibilité et identité A la force de la structure de la formation s’ajoute l’origine internationale des participants. En 2014, l’ASEH comptait 8523 étudiants de près de 120 nationalités; la moitié de ces étudiants venait de Suisse. «Nous capitalisons sur nos apprenants étrangers pour mieux connaître les attentes de leurs compatriotes», révèle Alain Brunier. Etablissements institutionnels ou écoles privées, les 12 membres de l’ASEH couvrent tout le territoire de la Confédération. Tenus de respecter des critères de «suissistude», les membres doivent notamment avoir leur siège en Suisse et offrir un tarif préférentiel pour les étudiants nationaux. Benjamin Philippe LAUSANNE, le 19 février 2015 ÉCLAIRAGE IX HGH N 4 o ÉCOLES HÔTELIÈRES & SWISS MADE Si la «suissitude» est le meilleur atout des écoles hôtelières suisses, leur réputation est excellente pour l’image de la Suisse. Un «cercle vertueux» mis en avant lors de la Journée de l’ASEH, mais insuffisamment exploité aux yeux des intervenants. C e n’est pas un scoop: les écoles hôtelières suisses sont renommées dans le monde. A la source de cette réputation, une expérience séculaire, un modèle associant théorie et pratique, et un cursus favorisant les échanges interculturels dans un climat de sécurité, de confort et de sérieux tout helvétiques. En surface, les détails se fondent en une image bien reconnaissable, celle d’une croix blanche sur fond rouge. Une image de swissness que l’Association suisse des écoles hôtelières (ASEH), fondée en 1986, met volontiers en avant – et souhaite le faire davantage encore à l’avenir, comme elle l’a précisé lors d’une journée d’information et de débat organisée la semaine dernière à l’Hôtel Schweizerhof de Berne, en présence de diverses personnalités de l’hôtellerie, du tourisme et de la diplomatie. «Nous voulons être plus présents sur le terrain de la communication, explique Alain Brunier, président de l’ASEH. Les écoles hôtelières sont un pilier non négligeable de notre économie, et très porteur: avec environ 50’000 alumnis dans le monde, il n’y a pas un grand hôtel, où que ce soit, dont au moins un cadre n’a pas fait ses études en Suisse.» Dans ce domaine comme ailleurs, le pedigree swiss made fait florès – et il est à protéger. L’affiliation à l’ASEH joue un rôle de label; sur la quarantaine d’écoles hôtelières se partageant le marché total en Suisse, l’Association en fédère une douzaine. «Nous avons des écoles dépendant des grandes sociétés faîtières de la branche comme GastroSuisse ou Hotel & Gastro Union, et des instituts privés qui offrent le même modèle de formation, mais de façon plus ciblée pour certains pays ou zones linguistiques», détaille Alain Brunier. Parmi les non-membres, certaines ne font qu’exploiter leur «suissitude» pour attirer une clientèle internationale, sans offrir une formation à la hauteur... Mais on y trouve aussi la plus prestigieuse de toutes, voire du monde, celle de Lausanne. Qui n’était donc pas présente lors de la journée de l’ASEH (hormis par ses alumnis un grand groupe hôtelier de luxe; en outre, la richesse linguistique de la Suisse et le multilinguisme des écoles sont des atouts précieux.» En image, rien n’est jamais acquis SEG Des EH sous pavillon suisse: une image à protéger –et à exploiter. aujourd’hui au directoire de l’ASEH...). «Nous ne sommes simplement pas membres, explique le directeur de l’EHL Michel Rochat. Nous sommes étroitement liés à la communauté de nos anciens, nous recrutons exclusivement avec nos collaborateurs et nous sommes une entité sans but lucratif. En conséquence on ne voit pas l’utilité de rejoindre ce réseau même s’il regroupe des écoles de haute qualité dont on partage les valeurs, qui sont celles des hôteliers suisses. Par contre, nous sommes présents par notre école de Passugg, qui partage plus de génétique.» «On est ouvert à l’adhésion d’autres écoles, précise de son côté Alain Brunier, pour autant qu’elles se soumettent aux contrôles et expertises nécessaires.» Et qu’elles soient situées en Suisse: l’immersion dans l’environnement helvétique fait partie intégrante du cursus qui intéresse tant les hôteliers. «Nous recrutons principalement nos cadres dans les écoles suisses, parce qu’ils ont bénéficié d’une formation duale, et parce que leurs premières expériences professionnelles ont eu lieu en Suisse, ce qui les imprègne des valeurs de l’hôtellerie suisse, confie ainsi cette responsable du recrutement pour L’image de la Suisse en profite, donc. Mais pas autant qu’on serait en droit de l’attendre, tempère Nicolas Bideau, ambassadeur et patron de Présence Suisse, l’organisme chargé de la promotion de la Suisse à l’étranger: «Selon une enquête récente, la qualité de la formation ne figure pas parmi les points positifs qu’évoque la Suisse auprès des ressortissants des pays voisins. En fait, elle est totalement sous-estimée. En revanche, l’hospitalité et le tourisme sont les dénominateurs communs à nombre de domaines évoqués spontanément.» Des éléments que Présence Suisse met d’ailleurs en avant depuis une dizaine d’années via ses «Maisons suisses», installées lors des grands événements sportifs mondiaux et animées par des étudiants des écoles hôtelières. «Dans le domaine de l’image, rien n’est jamais acquis, souligne Nicolas Bideau. On est condamné à être toujours plus créatif, plus productif.» Et peut-être plus agressif: «La formation duale intéresse beaucoup la France et les Etats-Unis, qui y voient un facteur-clé de notre faible taux de chômage. Ce n’est pas très sympathique de faire notre pub sur le dos du chômage à l’étranger, mais il faudrait peut-être s’y résoudre.» Avec des USP de valeur (la formation n’en est qu’une parmi d’autres), mais un coût élevé des prestations, la publicité comparative est tentante, même si elle n’est guère dans l’ADN hôtelier. Et pourtant, les écoles hôtelières et les organisations professionnelles auxquelles elles sont affiliées, comme tout acteur économique dont la compétitivité est basée peu ou prou sur le swiss made, restent les principaux promoteurs de cette suissitude, «dont la Confédération n’est que le gardien», conclut l’ambassadeur. Blaise Guignard L’EHG lance une formation continue hors les murs D’une durée d’une semaine, le nouveau cursus a lieu en Italie et s’adresse aux professionnels de l’hôtellerie-restauration. A près une année 2014 marquée par les fes- jours un moment où l’on a besoin d’une base tivités du centenaire, au cours de laquelle théorique pour continuer à progresser», exelle a notamment publié un ouvrage re- plique Alain Brunier, directeur de l’EHG. traçant sa longue histoire, de sa création à Neuchâtel à son entrée dans le top ten des meilleures Un espace de réflexion convivial écoles mondiales en passant par son déménagement à Genève en 1951, l’Ecole hôtelière de Ge- La particularité de cette formation par rapport nève (EHG) vient de créer un département de aux modules déjà dispensés par GastroSuisse formation continue. Une initiative visant à ré- est sa longueur (une semaine) et le fait qu’elle se déroule en Italie. «Le but était d’offrir pondre à la demande croissante des aux apprenants un espace de réflexion professionnels pour des modules spéhors de leur environnement habituel. cialisés, et qui prend la forme d’un curDans le cadre des deux cours pilotes sus d’une semaine organisé à la Masque nous avons organisés en novembre seria Don Luigi, à Fasano, ville de la et janvier derniers, nous nous sommes province de Brindisi située au cœur des rendus compte que la formule est parPouilles. ticulièrement efficace, chacun ayant la Développé par Valéria Pellegri, possibilité de s’extirper de ses préoccheffe de projet de la formation conticupations quotidiennes pour mieux se nue au sein de l’EHG, ce nouveau proplonger dans une matière relativement gramme se compose de six modules ALAIN dense», poursuit Alain Brunier. qui abordent autant de thèmes (savoirBRUNIER La dimension ludique n’en demeure vivre, communication, finances, ventes explique par pas moins importante dans le cursus. et marketing, leadership et intelligence sa grande Originaire des Pouilles, Valéria Pellegri émotionnelle). L’enseignement est disflexibilité la pensé par quatre professeurs, dont deux a en effet mis sur pied un programme capacité de sont issus de l’établissement genevois d’animations explorant une région l’EHG à mettre détenu par GastroSuisse. D’ici à déqu’elle connaît bien, et dont elle vante sur pied des curcembre prochain, une dizaine de sesla gentillesse des habitants, la beauté sus de formation sions seront mises sur pied, chacune acdes sites et la richesse du terroir: «Paspécialisés. cueillant une douzaine de participants, rallèlement aux cours, nous proposons avec à chaque fois la volonté de leur ofainsi des concours de cuisine entre parfrir des outils pratiques pour diriger efficace- ticipants et des dégustations de produits AOP. ment une équipe et/ou gérer un département. Sans oublier la visite du village d’Alberobello, «Nous ciblons particulièrement les cadres ju- inscrit au Patrimoine mondial de l’Humanité, nior qui ne sont pas forcément issus d’une école et célèbre pour ses trulli au toit conique.» Auhôtelière, mais qui, dans l’exercice de leur fonc- tant d’activités qui font partie intégrante de la tion, sont amenés à assumer un certain nombre formation, puisqu’elles permettent d’une part de responsabilités. Souvent, ils ont appris leur de découvrir une région et ses spécialités, et, métier sur le tas en gravissant progressivement d’autre part, d’instaurer au sein du groupe une les échelons hiérarchiques, mais il arrive tou- ambiance conviviale. «Qu’ils proviennent de PHOTOS JÖRG BROCKMANN C’est la première fois que l’EHG met sur pied un cursus de formation continue. l’hôtellerie ou de la restauration, les professionnels sont souvent confrontés aux mêmes problèmes. En leur offrant une plateforme où ils peuvent échanger librement, nous leur permettons de résoudre ensemble les défis auxquels ils sont confrontés», relève Valerie Pellegri. D’un point de vue financier, la formation est proposée au prix de 3600 euros par personne, un montant qui inclut les cours, les activités, l’hébergement, la nourriture et les boissons, et auquel s’ajoute le prix du vol EasyJet jusqu’à Brindisi. «Il s’agit d’un investissement non négligeable, mais il demeure raisonnable en regard des prestations offertes. Rappelons aussi qu’une formation de ce type, sanctionnée par un certificat de responsable opérationnel, peut contribuer à l’avancement des collaborateurs», souligne Alain Brunier. Lancée après consultation d’un panel représentatif de professionnels romands, cette formation est aussi la preuve de la flexibilité de l’EHG, capable de lancer des cursus ad hoc dans un délai court grâce à la taille modeste de ses structures administrative, à l’instar du programme de formation continue en restauration et service hospitalier mise sur pied avec Patrick Claudet l’Hôpital de la Tour. No 8 | 19 février 2015 Prix: CHF 4.30 www.gastrojournal.ch Service abos: Tél. +41 (0)44 377 53 05 Tirage: 20649 Ex., WEMF AZA 8046 Zurich Hebdomadaire officiel de GastroSuisse pour la restauration, l’hôtellerie et le tourisme L’ASEH se montre à la lumière Une amitié de bon goût! Hans Altherr L’Association Suisse des Ecoles Hôtelières a fait sa première apparition publique devant la presse. Une journée pour mettre en lumière la qualité de la formation suisse. 15 Il y a 8 ans, une poignée de chefs genevois ont créé les Chef’s Goutatoo pour promouvoir leurs établissements qui privilégient les produits du terroir. Aujourd’hui ils sont 13 à faire connaître la cuisine genevoise loin à la ronde. 13 Le Conseiller aux Etats (AR) explique par une fable l’erreur des parlementaires fédéraux qui n’ont pas voulu réviser la Loi sur les cartels. 13 AU MENU Mettre fin au supplément suisse En principe, une monnaie forte représente une économie forte. La portée de l’euro et du dollar fait souffrir le franc. Les exportations sont alors à la traîne car les produits fabriqués en Suisse sont chers pour les marchés voisins. Pourtant, il y a des solutions pour que les exportations suisses ne subissent pas trop la concurrence internationale. Après l’échec de la Loi sur les cartels l’été dernier, le parlement dispose d’une nouvelle chance de faire changer les choses avec l’initiative de Hans Altherr. 13 Annonces immobilières dès page 12 ou www.immojournal.ch SAVOURY Du sans gluten mis sur la carte Sports d’hiver: gros potentiel de Chinois La plus grande économie asiatique compte déjà quelque 350 stations de sports d’hiver plus une poignée de pistes dans d’énormes salles. Le potentiel des sportifs est estimé à 100 millions ce qui doublerait le nombre de pratiquants recensé dans le monde. Pas étonnant que les instances touristiques s’y intéressent. 15 MoniTour attend les listes de vœux Miriam Scaglione, professeure à l’Institut du tourisme de la HES-SO du Valais, a développé le projet MoniTour. Grâce à des algorithmes et aux données des téléphones portables de voyageurs, il sera possible de compter les touristes et ainsi de prévoir les flux touristiques. Le projet devrait se concrétiser en 2015, mais les théoriciens qui en sont à la base attendent les retours du terrain pour affiner leur machine et pouvoir proposer un produit qui répond exactement aux attentes des acteurs du tourisme d’aujourd’hui. 15 Paumé dans le monde numérisé Marco Moser Qui a un compte Facebook? A-t-il permis d’atteindre web 2.0? Avec Google+, LinkedIn, Xing, Twitter, il y a d’autres «livres de visages» – mais Instagram, Flickr et d’autres veulent aussi être de la partie. Les possibilités sont illimitées – ou presque. «Le médium est le message» postulait déjà Marshall McLuhan dans les années soixante. Ce qui en ces temps de quotidiens, de radios et de l’apparition de la télévision a suscité des irritations se pointe dans le monde numérisé actuel dans toute sa dimension. Là où jadis la table à manger était le point de rencontre de la famille. Elle a été rempla- cée, d’abord par la radio, puis par la télévision. Avec les mobilephones, les tablettes et les ordinateurs la société se réorganise de fond en comble. La restauration en ressent déjà les répercussions, car le comportement en voyage, à table des utilisateurs se modifient. Le client d’aujourd’hui veut de la community, du feedback & emotions. Ces termes anglais WWW2OTOR,IPSCH 2OTOR,IPS!' 5ETENDORF montrent également que les médias sociaux sont internationaux. Alors que le contenu formel n’est de loin pas aussi significatif que l’actualité et la cadence des contributions. Il faut publier, même n’importe quoi. Certains tenanciers le font déjà avec beaucoup de succès, publiant images et textes de leurs établissements. Ils reçoivent des «feedbacks» et les clients se «partagent» les contenus. Ils agissent comme ambassadeurs et la propagande de la bouche à l’oreille gagne une toute autre dimension. Les possibilités des médias sociaux sont illimitées mais une chose est mal vue. C’est la malhonnêteté. Car comme les possibilités, il en va de la punition. 11 Restaurateurs à l’écoute des problématiques du sans gluten, vous vous demandez peut être comment le mettre en pratique dans vos cuisines? D’abord réservez un espace à la production de mets sans gluten. Pour éviter une contamination croisée, commencez votre mise en place par ce poste. Désinfectez votre plan de travail avant et après utilisation. Achetez du petit matériel de cuisine et de pâtisserie uniquement pour cette production et désinfectez-les également après chaque utilisation. Stockez tout ce matériel dans des boites hermétiques. Achetez le plus possible des matières premières certifiées. Grâce à ces petits trucs vous serez en mesure de proposer des préparations sans gluten. Vous attirerez une nouvelle clientèle et enrichirez au passage vos capacités et vos connaissances dans bien des domaines. N’oubliez pas d’informer vos clients des conditions de fabrications sans pour autant vous auto certifier. Anita Lalubie, cheffe et consultante sans-gluten [email protected] PUBLICITE Encouragement linguistique sur le lieu de travail – Conseils à l’intention des PME www.gastroprofessional.ch Hotel 7 19. Februar 2015 | Nr. 8 | www.gastrojournal.ch Die Schweizer Beherberger rechnen mit externen Einflüssen: auf Sein oder Nichtsein Hotel Gletschertal: Investoren in Sicht Eine Branche an der Grenze Seit drei Jahren steht das Hotel Gletschertal in Grindelwald leer. Der Grund: Im April 2012 wurde das Gebäude geschlossen, weil es sich in einem Rutschgebiet befindet und erste Verkippungen festgestellt wurden. Die Besitzerin, die GG Hotel-Gastro AG, ging darob Konkurs und die Raiffeisenbank Jungfrau ersteigerte das Gebäude in der Hoffnung, bald einen Investor dafür zu finden. Nun ist es soweit. Wie die Bank gegenüber der lokalen Jungfrau Zeitung äusserte, hätten sich zwei Interessenten gemeldet. Nun müsse nur noch das Problem mit der Verkippung gelöst werden. Die Bank zeigte sich zuversichtlich auch diese Hürde zu beseitigen, so dass der Betrieb schon bald wieder eröffnet werden kann. Näher mein Gast zu Dir mit «Secrets of the City» Die Frage, ob die Branche jetzt im Nebel versinkt oder ob sie nicht ohnehin seit 2008 an der Nebelgrenze kämpft, ist nicht mit Sicherheit zu beantworten. Medien und Politik jammern stellvertre- Peter Grunder tend für den Tourismus. Bei den Beherbergern tönt es differenzierter. «Nach 1908 war offenbar an ein Herauswirtschaften eines Unternehmerlohnes nicht mehr zu denken», schrieb in seinem legendären Buch «Strukturwandlungen des schweizerischen Fremdenverkehrs» Hubert Buchungsstopp «Konkret hatten wir drei Stornierungen, wobei niemand zugab, dass es wegen der neuen Wechselkurssituation sei. Allerdings haben wir seit dem Entscheid der Nationalbank vom 15.Januar einen fast totalen Buchungsstopp. Die Zahlen für Januar und Februar sind nicht schlecht. Für März sieht es dagegen schon schlimmer aus. Und obwohl wir jetzt perfekte Bedingungen mit Sonnenschein und Pulverschnee haben, kommen auch weniger kurzfristige Buchungen als normal herein. Ich will nicht schwarzmalen, aber vor der Sommersaison habe ich ziemCasimir Platzer lich Respekt.» Belle Epoque Hotel Victoria Präsident GastroSuisse und ih&ra Gölden: «Auch die kurze Dauer des Konjunkturauftriebes von 1925 bis 1928 vermochte keine Besserung der Verhältnisse zu erbringen.» Göldens Werk erschien kurz vor dem 2. Weltkrieg. Für 1935 hielt er fest, je nach Region hätten bis 40 Prozent der Schweizer Beherbergungsbetriebe «Gesuche um finanzielle Hilfe» bei der Schweizerischen Hotel-Treuhand-Gesellschaft und der Oberländischen Hilfskasse eingereicht. Mit Blick auf die 78 Berner Oberländer Betriebe, die von besagter Hilfskasse unterstützt wurden, bilanziert er, zwischen 1914 und 1936 hätten die Häuser «im besten Falle» nur gerade 1919 «einen kleinen Gewinn» erwirtschaftet. Im Februar 2014 sagt Barbara Rios Gubler, Gastgeberin in der traditionsreichen Chesa Grischuna in Klosters, es gebe im Betrieb «keine Neubuchungen» und für März sehe es schlecht aus – ein ähnliches Bild wie bei Casimir Platzer in Kandersteg (siehe Kasten). Hinsichtlich der Branche wiederum verweist Rios Gubler auf Peter Bodenmann. Der ehemalige Bundespolitiker und jetzige Hotelier in Brig bringe die momentane Lage und den Handlungsbedarf auf den Punkt. Es gehe um «tiefere Kosten, damit wir preislich konkurrenzfähig sein können», findet Bodenmann, «im Tourismus brauchen wir vier Dinge: Erstens einen Mindestkurs von 1,15. Zweitens europäische Lebensmittelpreise. Drittens weniger Imagewerbung für die Schweiz und stattdessen kostenfreie Vermarktung unserer Betten und Bahnen. Und viertens Zerschlagung der vertikalen Kartelle.» (Siehe Seite 3.) Lachend meint Jrène Hohenegger, Gastgeberin im Landgasthof Staila in Fuldera jenseits des Ofenpasses: «Wenn alle, die aus der Schweiz ins Südtirol fahren, hier an der Grenze 10 Franken abgeben müssten, hätten wir alle keine Probleme.» Freilich beklagt sich Hohenegger nicht über den Geschäftsverlauf. Bis März sei gut, darüber hinaus könne man noch wenig sagen. Der Familienbetrieb ist mit vielen Schweizer Gästen, starker Stammkundschaft und gezielter Konzentration auf bestimmte Nischen erfolgreich – obschon (oder weil) der Landgasthof in der äussersten Ecke der Schweiz steht und umstellt ist von Österreicher und Südtiroler Konkurrenz. Mit Standortvorteilen ebenfalls nicht gesegnet ist das Toggenburg, ein Naherholungs- und Wintersportgebiet mit grosser Geschichte. «Die Zimmernachfrage war den ganzen Winter über eher mässig und wird durch das Euro-Problem für das Saisonende noch verstärkt», weiss Paul Beutler, Patron der Beutler-Hotels. Die Wintersaison sei «zum grossen Teil gelaufen», der Schuh drücke «erheblich schon nur beim Gedanken an die Sommersaison, dies ganz besonders als bescheidene und grenznahe Destination». PETER GRUNDER Hinsichtlich Massnahmen werde zurzeit viel breitgeschlagen, findet Beutler. «Sehr wichtig» schiene ihm, jetzt schnell zu handeln, und zwar «im Sinne der eher kleinstrukturierten Berggastronomie, welche noch grossteils durch die Besitzer mit viel Herzblut betrieben wird». Man müsse «davon ausgehen, dass Betriebe, die nur wenig Reserven haben, existenzielle Probleme bekommen», erklärte jüngst der Basler Nationalrat Sebastian Frehner (GJ07). Das sei beunruhigend und im Einzelfall hart. «Aber auf längere Sicht und mit Blick auf die gesamte Volkswirtschaft können wir uns damit trösten, dass wir wettbewerbsfähiger werden.» Insofern der Wettbewerb spielt, ist dagegen nichts zu sagen. Zum Ende der Zwischenkriegszeit des 20. Jahrhunderts hatte der Tourismus ebenfalls ein Renditeproblem, und der Franken wurde ebenfalls immer teurer. So teuer, dass die Schweiz im Wettbewerb nicht mehr mithalten konnte. 1936 wurde der Franken deshalb abgewertet, und die Schweizer Wirtschaft erholte sich rasch. Die umliegenden Staaten jedoch, wie vor 1914 hochverschuldet, versanken wieder in einem mörderischen Krieg. EN BREF Les médias et la politique se lamentent au nom du tourisme. Chez les hébergeurs, les appréciations sont plus différenciées et plus correctes. Erster «Swiss Made»-Tag der ASEH im Hotel Schweizerhof in Bern Hotelfachschulen, die Botschafter der Schweiz Seit 1986 existiert die Association Suisse des Ecoles Hôtelières (ASEH), die 12 Hotelfachschulen unter einem Dach vereint (siehe Kasten). Der Verein ist für die Qualitätskontrolle und die Förderung der traditionellen Hotelfachschulen zuständig und sieht sich als «Garant für die Schweizer Hotelfachausbildung». Um ihre Bedeutung für den Standort Schweiz ins öffentliche Bewusstsein zu rufen, startete die ASEH letzten Mittwoch mit dem ersten «Swiss Made»-Tag im Hotel Schweizerhof in Bern eine Charme-Offensive – die medial gut Die 12 Hotelfachschulen unter dem Dach ASEH ASEH-Präsident Alain Brunier. Belvoirpark Hotelfachschule, Zürich César Ritz Colleges Switzerland, Le Bouveret, Brig, Luzern Culinary Arts Academy Switzerland, Le Bouveret, Luzern Ecole Hôtelière de Genève, Genf HIM Hotel Institute Montreux Hotelfachschule Thun IHTTI School of Hotel Management, Neuenburg SHL Schweizerische Hotelfachschule Luzern SHMS Swiss Hotel Management School, Caux, Leysin SSAT Scuola Superiore Alberghiera e del Turismo, Bellinzona SSTH Swiss School of Tourism and Hospitality, Chur/Passugg International Business School Hotel & Tourism Management, Martigny aufgenommen wurde. So betonte bei seiner Ansprache der Botschafter und Chef von Präsenz Schweiz Nicolas Bideau, die Schweiz habe mit den Hotelfachschulen einen echten Trumpf in der Hand. Auch ASEH-Präsident Alain Brunier strich die Vorzüge der in der Schweiz ausgebildeten Fachkräfte heraus und lobte die hohe Qualität der Schweizer Ausbildung. Diese hohe Ausbildungs-Qualität gelte es weiterhin zu bewahren. Kein einfaches Unterfangen, beklagte doch Generalsekretär Urs Masshardt von der Hotel & Gastro Union, es gebe inzwischen etliche Trittbrettbrettfahrer, die im Schatten der ASEH-Mitglieder auf fragwürdige Weise Ausbildungen verchb kauften. Kooperationen sind auch Luxusmarken in der Hotellerie nicht abgeneigt – insbesondere wenn sie Kundennähe schaffen. So verspricht die Intercontinental Hotels Group, die von aussen eher das Image einer distanzierten Luxusmarke pflegt, mit ihrer neuen Kampagne «Secrets of the City» ihren Gästen «exklusive Insider-Erlebnisse». Dazu kooperiert die Hotelmarke mit lokalen Partnern aus Gastronomie sowie Kultur. «Mit den Insider-Erlebnissen möchten wir unseren Gästen dabei helfen, die Geheimnisse einer Stadt zu lüften», teilt Vize-Präsident der Intercontinental Hotels & Resorts in Europa mit. Die «Insider»-Kampagne startet vorerst in London, Paris und Tel Aviv. Übrigens: Diese Art von Kooperation ist keineswegs den Grossen vorbehalten, sondern wäre auch eine Chance für die kleinen Hoteliers. Querelen in Vals: der nächste Akt Nach den Querelen rund um Architekt Peter Zumthor ist in Vals (Foto) der nächste unschöne Akt im Gange. Dieses Mal geht es um einen Eklat wegen des geplanten Luxushotels. Streit gibt es diesmal zwischen den Investoren um Remo Stoffel und der Baujury. Fünf Jury-Mitglieder distanzieren sich vom Siegerprojekt und rügen, anders als vergangene Woche kommuniziert sei von der Baujury kein Projekt empfohlen worden. Zudem gebe es «erhebliche Fragezeichen in Bezug auf die architektonische Ausformulierung und die Einbindung in die ortsspezifischen Gegebenheiten». ANZEIGE GJRI70505 Hôtel & Tourisme 15 19 février 2015 | No 8 | www.gastrojournal.ch Le projet MoniTour prévoit de traquer les touristes via leur téléphone portable Un canon à neige qui ne consomme rien Tout savoir sur la clientèle Romain Wanner Anticiper le nombre de touristes n’est pas facile. Les chiffres arrivent souvent trop tard pour réagir. Pour l’instant... GastroJournal: Qu’est-ce que Moni- Tour? Miriam Scaglione: MoniTour est un outil de pilotage pour déterminer et analyser en temps réel la demande pour des destinations, le tout basé sur des indicateurs indirects. Depuis « La possibilité d’appliquer le modèle saint-gallois » 2005, nous travaillons sur l’utilisation de données indirectes pour estimer le nombre de touristes. Grâce au nombre de tickets de caisse, au comptage sur les routes, au tonnage des déchets, il est possible de calculer les flux touristiques à la fin de chaque mois. Mais nous voulions ob- Un restaurant préféré Le restaurant Bavaria au PetitChêne, à Lausanne. «Je trouve que la carte est à la fois traditionnelle et sophistiquée. De la gastronomie populaire sans être trop touristique et avec une bonne ambiance.» rw ROMAIN WANNER Née en Argentine, Miriam Scaglione est une informaticienne scientifique. Elle a étudié à Paris où elle a obtenu un Master en sciences cognitives. En Suisse, elle a acquis son doctorat à l’Institut d’informatique, en même temps qu’un Master en statistique à l’Université de Neuchâtel. En 2004, après avoir enseigné à l’Ecole Hôtelière de Lausanne, elle entre dans la filière tourisme de la HES-SO du Valais. C’est là qu’elle a lancé le projet «MoniTour». L’unique entreprise suisse qui développe des canons à neige, Bächler AG est située dans le canton de Lucerne. L’entreprise a mis au point une lance à neige qui ne consomme aucune énergie. Nessy – c’est le nom donné à ce nouveau produit – fonctionne sans air comprimé, mais grâce à la pression de l’eau, stockée dans des réservoirs en amont de la lance. Une technologie qui permet à l’entreprise de se positionner favorablement sur le marché national et international. En Suisse, Nessy inonde déjà les pistes de Zermatt («24 Heures»). Un bon moyen, peut-être, pour les stations sur lesquels certains écologistes s’acharnent, de continuer l’exploitation avec des canons à neige. Miriam Scaglione a développé MoniTour, un outil de comptage pour les touristes et pour prévoir les flux. tenir une périodicité inférieure et c’est pourquoi nous avons pensé à utiliser les données des téléphones portables. Nous avons alors développé des algorithmes que nous confions à Swisscom, partenaire dans le projet, qui nous fournit les résultats après les avoir transformés en données anonymes. Pour compter le nombre de touristes, il y a les statistiques de nuitées, non? Le problème du tourisme est que les informations arrivent trop tard. Le comptage des nuitées, par exemple, arrive 40 jours après la fin du mois. D’autres chiffres, comme ceux d’Airbnb, nous échappent complètement. Il en va de même pour les excursionnistes qui représentent une clientèle importante. Si on ne peut pas compter la clientèle touristique, on ne sait pas vraiment à quel point la saison est bonne ou mauvaise et les acteurs ne peuvent pas réagir à temps. Qu’apporte concrètement le projet MoniTour aux acteurs du tourisme? Il sera possible d’analyser les déplacements, les flux touristiques pour des évènements, de savoir par où viennent les touristes et à quel moment (un jour avant, le jour même). Bref, les possibilités sont grandes. Mais les destinations auront la pos- sibilité d’appliquer ce que recommande la théorie st-galloise de gestion des destinations de troisième « Le produit seul ne remplace rien mais améliore les prévisions » génération, soit de se mettre ensemble en fonction des segments touristiques. Donc de savoir avec quels autres acteurs se regrouper pour lancer une action marketing sur une clientèle ciblée. Quel sera le degré de précision? Il faut savoir que le produit ne remplace rien, il améliore les prévisions. Nous ne saurons pas si les touristes dorment dans un hôtel, un Airbnb ou chez un membre de leur famille, mais nous sauront quels clients restent et lesquels sont partis. Les données que Swisscom nous fournit après être passées dans nos algorithmes sont anonymes. Chaque point sur la carte, qui signifie la présence de touristes, réunit au minimum cinq téléphones portables. C’est un problème touchant à la précision mais c’est essentiel pour la confidentialité. Swisscom veut que le projet puisse améliorer la vie quotidienne des citoyens. Qu’attendez-vous des acteurs du tourisme? Il nous faut des inputs du terrain car nous ne sommes pas dans la pratique du terrain. Les destinations peuvent nous envoyer une liste de ce qu’ils souhaiteraient faire avec MoniTour. Si nous pouvons fournir à chacun une évolution des flux semaine par semaine, ce sera déjà pas mal. Quelle est la prochaine étape? Nous souhaitons que les acteurs du tourisme puissent utiliser MoniTour « Les destinations peuvent nous envoyer la liste de leurs vœux cette année. Actuellement, nous cherchons encore quelques subventions pour continuer la recherche et entrer dans la phase d’automatisation. L’expérience se limitera à la Suisse? Vous savez, les données des téléphones sont les mêmes partout. Il sera très facile d’appliquer MoniTour ailleurs. De plus, les possibilités sont telles avec ce projet que l’on peut d’imaginer beaucoup d’applications. Auf Deutsch L’ASEH communique ses valeurs à la presse Berne bouge au plan touristique Montrer la qualité suisse Se professionnaliser Mercredi passé, à Berne, l’Association Suisse des Ecoles Hôtelières (ASEH) a organisé une conférence de presse et une table ronde pour la première «Journée Swiss made de la formation hôtelière». En tant que ville fédérale, Berne dispose d’une hôtellerie-restauration forte. Elle présente des offres de qualité pour tous les goûts et budgets. A cause de ce fait de politique, il ne faut pas s’étonner que Berne ait de la peine avec le tourisme moderne. Par rapport au tourisme alpin, Berne a toujours parue étrangère. L’idée de l’ASEH est de communiquer sur la qualité de la formation proposée par les écoles membres et ainsi éviter l’amalgame dont abusent certains moutons noirs en offrant des formations défaillantes qui profitent simplement de l’image de la Suisse dans le domaine de la formation hôtelière. Ainsi, les membres de l’ASEH (12 écoles au total sur les 38 que comptent le pays) subissent des contrôles de qualité et sont réévaluées tous les trois ans. L’ASEH compte bien avoir plus d’écoles dans ses rangs. Si l’école Vatel, de Martigny, vient de rejoindre l’ASEH, d’autres établissements sont intéressés et des discussions sont en cours. Notamment aussi avec l’Ecole Hôtelière de Lausanne, qui s’était retirée de l’association pour des raisons stratégiques, il y a quelques années. La journée s’est poursuivie avec une présentation de Nicolas Bideau, ambassadeur de la Suisse et directeur de Présence Suisse qui a démontré l’importance de la suissitude. Puis, plusieurs acteurs du monde hôtelier ont donné leur vision de la profession pour 2030. rw Cette peine à aborder le tourisme est exacerbée par le site: depuis 1983, Berne fait partie du patrimoine culturel mondial. La cohabitation de facteurs aussi éloignés du tourisme a conduit à une situation absurde. L’organisation touristique de la ville de Berne s’est tellement éloignée de sa clientèle » Quel avenir touristique pour le balcon du Jura C’est la question que se sont posés plusieurs acteurs du tourisme de la région Sainte-Croix Les Rasses réunis entre juillet et décembre. Sachant qu’un visiteur de la région dépense en moyenne 120 francs dans la destination par jour, les parties prenantes de ce projet se sont mises à réfléchir. Il en est sorti une stratégie de développement touristique pour la destination. La vision globale se posera sur deux axes: tout d’abord l’attrait du balcon du Jura en toutes saisons et l’attrait technique du savoir-faire de la région. Ainsi, six mesures principales ont été identifiées. Entre autres, une amélioration de l’accueil et l’avenir des domaines skiables et de la société de remontées mécaniques, mais aussi une offre d’hébergement mieux adaptée au profil du visiteur. Seite 9 Télé Dôle: les communes à la rescousse des remontées qu’un protêt public s’est révélé cette semaine. L’hôtellerie et la restauration exigent, d’une seule voix, d’être enfin prises au sérieux par l’organisation touristique. Ça fait longtemps qu’on ironise à propos des spécialistes du tourisme bernois. Mais personne ne sous-estimais que la situation soit à ce point dramatique. Aux plans des structures et du personnel, «Berne Tourisme» est bien outillée. Ce qui n’est pas de notre temps, ce sont les approches et les apparitions des patrons du tourisme et de la politique: paternalisme jovial et proportionnalité ne fonctionnent plus, même à Berne. pg Il y a quelques semaines, les remontées mécaniques de la Dôle ont fait part de leurs difficultés: la faillite les guettait. Si aujourd’hui le dépôt de bilan n’est plus d’actualité, les communes du district de Nyon ont été sollicitées pour aider l’entreprise à hauteur de 4 francs par habitant. Si certaines municipalités sont prêtes à payer, d’autres attendent des garanties. Télé Dôle cherche des solutions du côté de la France. Un rapprochement avec la station des Rousses, voisine de la station en difficulté, est envisagé («24 Heures»).