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Grands classiques Jeudi / Donnerstag / Thursday 22.01.2015 20:00 Grand Auditorium Academy of St Martin in the Fields Joshua Bell violon, direction Lawrence Power alto Backstage 18:30 Salle de Musique de Chambre Christoph Vratz: «Unruhe, Klage, Verzweiflung? Mozarts große g-moll-Symphonie im Interpretationsvergleich» (D) In Kooperation mit FonoForum Johann Sebastian Bach (1685–1750) Konzert für Violine, Streicher und Basso continuo a-moll (la mineur) BWV 1041 (–1730) [unbezeichnet / sans indication de mouvement] Andante Allegro assai 18’ Wolfgang Amadeus Mozart (1756–1791) Sinfonia concertante für Violine, Viola und Orchester Es-Dur (mi bémol majeur) KV 364 (1779) Allegro maestoso Andante Presto 32’ — Wolfgang Amadeus Mozart Symphonie N° 40 g-moll (sol mineur) KV 550 (1788) Molto allegro Andante Menuetto: Allegretto – Trio Allegro assai 28’ Joshua Bell (photo: Marc Hom) Pros et prodiges Marcel Marnat Sûrement est-ce avec abus que nous usons de vilains mots. C’est qu’ils ont une efficacité subite qui épargne bien des détours. Si je dis: «Bach et Mozart furent de sacrés pros», je choque, mais je pointe un fait considérable: l’un et l’autre appartinrent à des familles de musiciens professionnels et on n’y a jamais imaginé qu’ils puissent s’illustrer ailleurs que dans leur tradition. Et les voici, bossant, l’un et l’autre, comme des bœufs, en vue de ce que l’on considéra, en leur temps, comme étant LA musique. Reste que si, depuis des générations, l’inconscient collectif met à part Ronsard, Ginevra de’Benci (Léonard de Vinci), la Pietà (Michel-Ange) de Saint Pierre ou, plus tard, Monteverdi, Bach ou Mozart, c’est, bien sûr, parce qu’ils ajoutèrent quelque chose à leur ‹éducation› – un imprévu toujours neuf que, selon les époques que nous avons étiqueté afin d’être sûrs de n’y point réfléchir: spontanéité, sensibilité, audace, inspiration, génie… Les Pros qu’on admire sont donc parmi nous parce que – inconsciemment parfois – ils ont atteint au prodige par la vastitude de leur savoir, de leur vocabulaire, par leur dextérité à manier les éléments qui accoururent en leur esprit dès l’instant qu’ils éprouvèrent le besoin de s’exprimer par eux-mêmes ou, le plus souvent, pour répondre à une commande. Tapageuse et journalistique, la notion de ‹révolutionnaire› n’a donc ici aucune valeur et ne fut suggérée qu’à l’époque romantique. C’était notamment ignorer tous les intermédiaires précurseurs! Car rien, jamais, ne Johann Sebastian Bach (?) (Portrait par Johann Jakob Ihle, 1720) 5 naquit ex abrupto… Néanmoins, chaque œuvre décisive peut être considérée comme transgressive et celles réunies aujourd’hui le sont tout particulièrement. Du pittoresque à la foi Les anglo-saxons analysèrent pieusement l’effet que Johann Sebastian Bach (1685–1750) produit sur son auditoire. Profondément enraciné dans une tradition de dextérité instrumentale (orgue), Bach fut un artisan méticuleux, presque terre à terre, aussi bon chrétien que plein de bon sens, franc du collier, sensible aux joies terrestres comme aux menaces de la mort. Nous sommes à cent lieues des ‹inspirés› migraineux auxquels le 19e siècle voulut croire. Mais l’important est que cette cohésion psychique se soit reflétée en une musique capable de communiquer cette paix intérieure, s’offrant aux hommes comme un accès aux dons de Dieu. Pas une ombre d’individualisme ici et quand Bach se passionne pour l’œuvre de collègues parfois lointains, c’est pour parfaire encore davantage ce souci de rayonner. Sa réaction au narcissisme qui avait poussé Antonio Vivaldi (1678–1741) à concevoir le concerto de soliste est révélatrice, Bach ne se voulant qu’une voix sinuant dans le cosmos. Dès lors l’éblouissante formule vivaldienne subit une sorte de purification religieuse à laquelle le compositeur nous soumet avec naturel, sans même y penser. On en est à se demander de quand datent ses concertos, si éloignés de leurs modèles, participant si intimement à l’essence même de l’œuvre bachien. On s’est persuadé qu’ils naquirent durant sa ‹période de Cöthen›, ces années 1720 où la passion de son Prince le poussait vers l’expérimentation instrumentale. Probable, mais qu’importe après tout! L’essentiel est que Bach se soucie d’amener de primitifs discours concertants (élémentaire succession soli-tutti) à une forme prenant une envergure imprévue. Ainsi s’extirpait-on du pittoresque pour exprimer la Création. Trois seulement des concerti que Bach destina au violon nous sont parvenus mais nombre de ceux que nous jouons au clavier furent d’abord destinés à l’archet. 6 Le Concerto en la mineur BWV 1041 que nous allons entendre est le plus dense et le plus concis, autorité particulièrement frappante dans le premier volet sans indication de mouvement. Quatre parties s’y enchaînent: exposition orchestrale, reprise avec le soliste soudain isolé, expérimentations médianes (variations et modulations thématiques), enfin: réexposition, plus libre et plus apaisée, de tout le début… Ne peut-on soupçonner ici – notamment avec les variations et modulations qui deviendront développement – l’esquisse de ce qui, une petite trentaine d’années plus tard, deviendra la fondamentale forme sonate? D’autant plus que, tradition polyphonique aidant, les soli sont plus intimement imbriqués dans la trame générale que chez Vivaldi. Comme bien souvent chez le vénitien, l’Andante est le plus expressif, appuyé à un motif ostinato, exposé par l’orchestre et revenant à intervalles réguliers, comme pour une passacaille. Ici le violon n’est conducteur que dans des transitions mélodiques, apportant un surcroît expressif. Marqué Allegro assai, le finale s’envole sur un 9/8 gambadant, fluidité qui s’oppose à l’autorité rythmique du mouvement initial. Le soliste s’y permettra de brèves échappées contrastantes: ainsi est-on passé de la monumentalité à l’anxiété avant de sourire aux scintillements de l’existence: de laborieux, le ‹pro› initial nous a convié au prodige d’un monde réconcilié! Orages domestiques Passe un peu plus d’un demi-siècle. Entretemps prise dans la houle du Siècle des Lumières, la Musique, libérée de la polyphonie universelle, a trouvé d’autres règles. Naquit notamment la forme sonate qui, sans se vouloir exclusive, va, grosso modo, proposer deux ou trois thèmes, les combiner (développement) et nous les restituer, plus rayonnants que jamais (réexposition). Cette rationalité saura se tempérer par le voisinage d’autres ‹mouvements› s’abandonnant aux improvisations du lied ou aux inventions de la fugue, de la variation, du rondo… La musique dite classique (formelle) était née. Haydn puis Mozart s’enflammèrent pour ces structures nouvelles, au besoin les transgressant à plaisir dès l’instant qu’ils les nourrissaient de l’intérieur. Avec eux, le compositeur devint adulte dans la mesure où, comme 8 Wolfgang Amadeus Mozart (?) (Portrait par Joseph Hickel, vers 1783) Bach qu’ils ignorèrent longtemps, ils combattirent toute nonchalance par le souci du travail bien fait: chez l’un comme chez l’autre surgit l’art suprême d’être à la fois clair et savant. En 1779, le titre de Symphonie Concertante était rassurant: il désignait alors des œuvres de style plutôt ‹galant› où, auparavant, Mozart lui-même avait fait merveille (Concertone, Concerto pour flûte et harpe). Mozart ayant perdu sa mère lors d’un séjour à Paris, le douteux Léopold en profita pour exiger que son fils réintègre Salzbourg, pourtant quitté sous les invectives. Durant ce 9 retour, Mannheim inflige à Wolfgang la double déception de n’être pas embauché et de voir marier l’attirante Aloysia Weber à un compositeur mieux gérable. C’est sans doute durant l’automne suivant, en un Salzbourg où tout s’est grippé, que Mozart entreprend une musique nouvelle destinée à trancher durablement sur tout ce qui l’entoure. On ne sait rien d’éventuels commanditaires ni des intentions du musicien: sans doute composat-il, cette Symphonie concertante pour lui-même, voulant échapper aux facilités recommandées par son père. Une telle page fut-elle conçue pour captiver quelque capitale musicale? L’exécution publique d’une musique aussi grave et aussi savante était, en effet, impensable à Salzbourg. Qu’on en juge: s’il y a deux solistes promettant du spectacle, le tissu instrumental dans lequel ils évoluent ne pouvait que paraître opaque: ce sont tous les groupes instrumentaux qui vont dialoguer entre eux, menant l’œuvre vers des dimensions inouïes jusqu’alors: plus d’une demi-heure. Les thèmes principaux sont, par ailleurs, dépendants les uns aux autres, façon de cimenter chaque partie et d’unir les mouvements entre eux. Ainsi a-ton moins une série de moments plaisants que l’évolution d’une même pensée: thèse, antithèse, synthèse ou (mieux) affirmation, méditation, résolution. Au-delà même de la structure désormais bien établie du concerto (allegro de forme sonate, lied, rondeau), sont ainsi suggérées bien d’autres possibilités de discours, bien propres à égarer la frivolité salzbourgeoise. Le premier mouvement s’affirme donc Maestoso, sévérité qui en dit long sur la colère rentrée de l’auteur. La façon subreptice dont les solistes vont s’échapper du rude tutti initial indiquerait presque comment Mozart rêve d’aller chanter ailleurs… On notera que, contrairement à la coutume, la cadence est entièrement écrite: pas question de laisser miter, par la fantaisie des interprètes, une tissure aussi serrée! Le plus étonnant de l’Andante (ut mineur, tonalité dramatique peu sollicitée à l’époque) est sans doute l’ampleur de sa respiration. On se souvient ici que Mozart est sous le coup d’une 10 Est-ce en vue de ce voyage à Berlin que Mozart se surmène? Paris vient de commander six symphonies à Joseph Haydn: sait-on jamais? Plus vraisemblablement encore n’est-ce pas pour alimenter quelque(s) «concerts en souscription» de la saison à venir? On ne sait rien de ce qui a pu pousser Mozart à composer trois symphonies à la fois alors que, depuis son installation à Vienne, sept ans plus tôt, il s’y est si peu intéressé… Bouteilles à la mer, ces trois symphonies restées sans public, ne seront jamais jouées de son vivant. Aussi différentes les unes des autres qu’il est possible, elles étaient faites pour aller au loin mais elles resteront dans les tiroirs d’un Mozart mourant à la tâche, le 6 décembre 1791. amère déception sentimentale et nulle part ailleurs nous n’aurons ces ralentissements douloureux ni de tels silences. Instants d’absence chèrement conquis sur un univers contrit? La sonorité de l’alto va dominer tout le mouvement qui aura, par ailleurs, quelque chose d’anxieux pour ne point dire interrogatif. La ‹résolution› finale, elle-même, restera dominée par la voix alarmante de l’alto. Y réapparaît un motif des cors du premier mouvement: Mozart signifie de la sorte qu’il ne cèdera pas aux amabilités d’un finale épanoui: l’œuvre se referme sur elle-même, courageuse et animée, mais grave. Que de métier (pro) mais aussi que d’âme (prodige)! Bouteilles à la mer Huit ans plus tard, on sait que la vie de Mozart, définitivement établi à Vienne, a suivi une pente descendante qu’un art résolument élitiste ne fit qu’accentuer. Néanmoins, chercher des échos psychologiques dans les dernières symphonies de Mozart serait faire fausse route. Si, en 1788, le compositeur est assailli par les deuils autant que par ses créanciers, c’est néanmoins au cours de cet été-là qu’il confia au papier trois symphonies d’un accent si résolu qu’on ne saurait perdre de vue que seul le sort fit qu’elles seront les dernières. Certes, Don Giovanni a triomphé à Prague, mais à peine est-il rentré à Vienne que l’Empereur l’humilie en ne lui offrant que 800 florins (Gluck en percevait 2000) pour un poste ronflant de «Compositeur de la chambre impériale et royale». Haydn s’indigne, demande à Prague de rappeler Mozart mais rien n’y fait. Et Don Giovanni va chuter à Vienne… Plus que jamais voici le musicien couvert de dettes. Il s’installe dans 13 un faubourg et, dix jours plus tard, confessera y avoir plus travaillé en une semaine que pendant tout le trimestre antérieur… Il y mène de front nos trois symphonies à nouveau sans commanditaire, ‹chefs d’œuvre› au sens artisanal du terme c’est à dire démonstratifs de son savoir-faire. Le 26 juin 1788, il met le point final à sa 39e Symphonie. Le 29 juin, son dernier enfant meurt à six mois. Notre 40e est bouclée le 25 juillet et la 41esuivra le 10 août. À cela s’ajoutent deux sonates, deux trios et un Divertimento… Il faudra attendre avril 1789 pour que l’espoir renaisse avec une invitation à Berlin. En sol mineur, tonalité volontiers qualifiée de ‹romantique›, la 40e Symphonie est célèbre par sa fièvre et son énergie. Dès le premier mouvement, elle vise au monumental par un développement modulant avec hardiesse, contrepoint serré qui va étendre sa rigueur à une réexposition sans complaisance. L’Andante surprend par son atmosphère nocturne et surtout par sa forme sonate calquée sur le mouvement précédent: deux thèmes, développement, réexposition. Cette rigueur inattendue trouve un écho dans la rigidité rythmique du Menuet (superposition d’un 2 temps et d’un 3 temps), robustesse qui ignore délibérément les ‹grâces› qu’on y attend. Et nous retrouverons la forme sonate dans le finale qui est, certes, un rondeau, mais surtout une savante construction thématique qui, par miracle, garde une étonnante fluidité. On a voulu rapprocher le thème conducteur de notre finale du «À l’aide ! à l’aide! ou je suis perdu» avec lequel Papageno surgira au début de La Flûte enchantée… Méfions-nous de ces rapprochements romantiques! Essentiellement, les trois dernières symphonies de Mozart entendaient combiner une science extrême et une séduction irrésistible. Leur diversité atteste d’un éventail confondant de possibilités et ce sont là des œuvres non point de panique mais de conquête. Le pro de naguère était sommé d’y multiplier les prodiges! 14 Von Leipzig nach Wien Werke von Bach und Mozart Detlef Giese, Jürgen Ostmann, Karsten Nottelmann Bach: Violinkonzert BWV 1041 Gemessen an der Vielfalt und Fülle seiner Vokalwerke, aber auch an seinem Schaffen für die Tasteninstrumente Orgel und «Clavier» (wobei hier in der Regel das Cembalo gemeint ist) sind von Johann Sebastian Bach vergleichsweise wenige Instrumentalkonzerte überliefert. Bislang hat die Musikwissenschaft nicht klären können, welche und wie viele Werke dieser Art Bach nun tatsächlich komponiert hat. Nur wenige Kompositionen haben den Status von «Originalwerken» im strikten Sinn: Die berühmten sechs «Brandenburgischen Konzerte» befinden sich darunter, desgleichen die Violinkonzerte BWV 1041, BWV 1042 und BWV 1043. Das Violinkonzert BWV 1041 scheint um 1730, im Umkreis von Bachs Leipziger Collegium-musicum-Aktivitäten, endgültig fixiert worden zu sein, eventuell auf der Grundlage früherer Entwürfe aus Köthener Zeit. Es scheint stark von Vivaldi inspiriert worden zu sein und wirkt zunächst ernst im Charakter, ohne es jedoch an Eleganz fehlen zu lassen. Bach verzichtet hier auf das Einbringen allzu vieler musikalischer Gestalten – stattdessen konzentriert er sich auf das Entfalten der dem Werk zugrunde liegenden Substanz, die jeweils in den ersten Takten der einzelnen Sätze zur Erscheinung gelangt. So liegt in dem fanfarenartigen Motiv, mit der das Konzert beginnt, das Fundament für die weitere Entwicklung. Und auch die am Anfang des Finales erklingende vorwärtsdrängende Figur wird zur Grundlage für den Satzverlauf: Der einmal angeschlagene Gestus wird nicht mehr verSerenade des Leipziger Collegium musicum, 1727 17 lassen. Sehr kantabel zeigt sich der langsame Mittelsatz, in dem der Solist Gelegenheit erhält, sein gestalterisches Vermögen und seine Ausdruckskraft unter Beweis zu stellen. Man wird Bach gewiss attestieren können, dass er die Möglichkeiten des Violinspiels in seinen Konzerten durchaus gut ausgenutzt, wenngleich nicht bis ins Letzte ausgereizt hat. Auf eine Zurschaustellung geradezu halsbrecherisch anmutender technischer Fertigkeiten, wie er sie zuweilen in den Trompetenpartien seiner weltlichen und geistlichen Vokalwerke verlangt, scheint es ihm nicht angekommen zu sein, wenngleich den Solisten auch so einiges an Können und Geschick abverlangt wird. Von Bedeutung war eher die sorgfältige Ausgestaltung des Tonsatzes, die entscheidend dazu beitrug, den «Künstler» Bach in den Mittelpunkt zu rücken, im Sinne der Demonstration seiner eminenten kompositorischen Meisterschaft. Bei allen Bach’schen Konzerten – die 1721 als regelrechte Prachthandschrift ausgearbeitete Sammlung der «Brandenburgischen Konzerte», die als variabel besetzte Ensemblekonzerte für mehrere solistisch eingesetzte Instrumente sowie Streicher und Basso continuo konzipiert waren, macht hierbei keine Ausnahme – bleibt die Orientierung an den hoch geschätzten italienischen Vorbildern stets spürbar. Dass Bach die von Vivaldi & Co. entwickelten Modelle detailliert kannte, ist offensichtlich. Bach wäre jedoch nicht Bach, wenn er mit den dort zu findenden Konstruktionsprinzipien nicht kreativ umgegangen wäre: Die melodische Erfindungsgabe, die harmonische Raffinesse, die rhythmische Prägnanz und die konzentrierte Ausgestaltung der einzelnen Sätze lassen einen sehr individuellen Zugriff erkennen. (Detlef Giese, 2013) Mozart: Sinfonia concertante KV 364 Wolfgang Amadeus Mozart war bekanntlich ein hervorragender Geiger, doch mindestens ebenso gern spielte er die Bratsche. Gleich beide Instrumente kommen in der Sinfonia concertante KV 364 zu solistischen Ehren. Doch vielleicht sollte man statt «Sinfonia concertante» besser «Symphonie concertante» sagen: Der französische Begriff erscheint angemessener, weil die damit bezeichneten Kom18 positionen mit mehreren konzertierenden Instrumenten vor allem in Frankreich populär waren. Und am kurfürstlichen Hof in Mannheim, wo man dem französischen Geschmack nacheiferte. Mozart war 1779, als er seinen wichtigsten Beitrag zu der Gattung leistete, gerade von seiner langen Paris-Reise über Mannheim nach Salzburg zurückgekehrt. Aus welchem Anlass das Stück entstand, weiß man zwar nicht sicher, doch es gibt Vermutungen: Mozart integrierte in seine Komposition eine Reihe von Stilmitteln, die für die sogenannte Mannheimer Schule typisch waren – bestimmte Melodiefloskeln etwa oder das charakteristische Crescendo über einem Orgelpunkt, einem lange ausgehaltenen Basston. Das Hauptthema des ersten Satzes soll außerdem von Carl Stamitz entlehnt sein, einem der bedeutendsten Mannheimer Komponisten, der übrigens mehr als zwei Dutzend konzertante Symphonien geschrieben hat. Wahrscheinlich hatte Mozart daher – so sieht es der Musikwissenschaftler Volker Scherliess – «mit solcher ‹Hommage à Mannheim› mehr im Sinn als eine freundschaftlich-kollegiale Geste: Er hoffte ja auf eine Anstellung am Hofe des Kurfürsten Karl Theodor (der 1779 von Mannheim nach München übersiedelte und für den er ein Jahr später seinen Idomeneo schrieb) und wollte sich ihm möglicherweise mit diesem Werk empfehlen.» Mozarts Sinfonia concertante ist allerdings weit mehr als eine bloße Studie im Mannheimer Stil. Über die Vorbilder von Musikern wie Stamitz, Rosetti, Holzbauer oder Cannabich geht sie schon durch die reiche melodische Erfindung, aber auch die polyphone Verflechtung der Stimmen und viele Details der Harmonik weit hinaus. Einen besonderen Kunstgriff wandte Mozart an, um die Gleichberechtigung der beiden Soloinstrumente zu gewährleisten: Er notierte den Bratschenpart in D-Dur, während die übrigen Stimmen in Es-Dur stehen. Der Bratschist muss daher sein Instrument einen Halbton höher stimmen und erzielt so einen helleren, leuchtenderen Ton. Dieser ‹Trick› wird allerdings heute, auf den klangstärkeren modernen Instrumenten, kaum noch praktiziert. 21 Der Beginn der Symphonie KV 550 in Mozarts Handschrift Der Kopfsatz der Sinfonia concertante beginnt mit einer feierlichen Orchester-Exposition, bevor die Solisten ihr melodisches Zwiegespräch eröffnen. Im folgenden Andante in c-moll verbindet Mozart barocke Kanontechnik mit gesanglichem Ausdruck. Die schmerzliche Chromatik und die sparsame, perfekt ausbalancierte Instrumentation ergeben eine fast tragische Stimmung, die auf die großen Moll-Werke der Wiener Jahre vorausweist. Im Presto mit seinem volkstümlichen Thema findet die Sinfonia concertante dann einen heiter-unbeschwerten Ausklang; noch einmal steht das virtuose Wechselspiel der Solisten im Vordergrund. (Jürgen Ostmann, 2013) Mozart: Symphonie KV 550 Im Sommer 1788 komponierte Mozart innerhalb weniger Wochen seine drei letzten Symphonien: Die Symphonie KV 543 trug er am 26. Juni in sein Werkverzeichnis ein, die Symphonie KV 550 am 25. Juli, die «Jupiter-Symphonie» schließlich am 10. August. Die Arbeit an der Symphonie KV 550 war damit allerdings noch nicht beendet: Zu einem späteren Zeitpunkt ergänzte Mozart die Partitur um zwei Klarinetten – ursprünglich hatte er an Holzbläsern nur eine Flöte, zwei Oboen und zwei Fagotte vorgesehen. Auf diese Weise steht das Werk gewissermaßen vermittelnd zwischen der Symphonie KV 543 (zwei Klarinetten, keine Oboen) und der «Jupiter-Symphonie» (zwei Oboen, keine Klarinetten). 22 Der Verdacht liegt nahe, dass Mozart die Symphonie KV 550 im Vorfeld einer Aufführung überarbeitete. Zwar wird in Zusammenhang mit Mozarts drei letzten Symphonien häufig der Verdacht geäußert, der Komponist selbst habe seine Werke nie gehört. Diese Behauptung kann im Fall der Symphonie KV 550 jedoch ins Reich der Legende verwiesen werden: In einem zeitgenössischen Bericht, den die tschechische Musikwissenschaftlerin Milada Jonášová 2012 entdeckt hat, heißt es, Mozart habe über falsch spielende Bläser bei der Uraufführung geklagt (siehe Kasten Seite 24). Dem Bericht zufolge fand die Aufführung bei Mozarts langjährigem Mäzen Gottfried Baron van Swieten statt. Berühmt ist das unruhig vorwärts drängende erste Thema, mit dem der erste Satz anhebt. Es übernimmt im Anschluss an das kunstvoll auf Holzbläser und Streicher verteilte zweite Thema erneut die Führung: Über großen Seufzern der Violinen und Bässe intonieren Klarinette und Fagott jene kleinen Seufzer, die zu Beginn des Satzes noch in den Violinen lagen. Mit der Dominanz des ersten Themas einher geht die Dominanz der Grundtonart g-moll: Selbst Durpassagen klingen in diesem Satz nicht selten müde, bisweilen sogar mürrisch. Wenn auch nicht düster wie der erste, so wirkt der zweite Satz doch zumindest umschattet. Zugleich demonstriert er auf eindrucksvolle Weise Mozarts Kunst, melodische Schlichtheit mit 23 Falsche Töne bei der Uraufführung «…in Prag hat man Sie probiret, und die Blasenden Instrumente wollten nicht pariren, […] und in Wien habe ich selbst es von verstorbenem Mozart gehört, als Er sie bei Baron Wanswiten [Gottfried Baron van Swieten] hat produciren lassen, dass er wärend der production aus dem Zimmer sich hat entfernen müssen, wie man Sie unrichtig aufgeführt hat.» Der mit Mozart bekannte Prager Musiker Johann Nepomuk Wenzel in einem Brief an den Leipziger Musikverleger Johann Ambrosius Kühnel, 10. Juli 1802 kontrapunktischer Finesse zu kombinieren. «In die Tiefen des Geisterreichs führt uns Mozart. Furcht umfängt uns; aber ohne Marter ist sie mehr Ahnung des Unendlichen. Liebe und Wehmut tönen in holden Stimmen» – ob Ernst Theodor Amadeus Hoffmann das Andante der Symphonie KV 550 im Ohr hatte, als er diese Zeilen 1810 schrieb? Zwischen Aufbegehren und Niederlage pendelt das Menuett; einziger Hoffnungsstrahl ist das in lichtem Dur gehaltene Trio. Gegen Ende des Menuetts verstricken sich die Themeneinsätze jedoch hoffnungslos ineinander – als «heroisch hoffnungslos» hat der Mozart-Forscher Alfred Einstein diesen Satz denn auch beschrieben. Beinahe atemlos stürmt dann der letzte Satz am Hörer vorüber. Auf ihn passt Robert Schumanns 1835 geprägtes Wort von der «griechisch schwebenden, wenn auch etwas blassen Grazie» noch am ehesten. Zwar gibt sich das Finale zunächst versöhnlicher als das eröffnende Molto allegro, letztlich erweist es sich aber als weitaus trostloser – spätestens wenn Flöte, Klarinette und Fagott gegen Satzende das zweite Thema ein letztes Mal intonieren. Und auch in anderer Hinsicht ist der letzte Satz eine konsequente Steigerung des ersten: Führte dessen Durchführung bereits in relativ entlegene Tonarten, so erreicht Mozart im letzten Satz am Höhepunkt der Durchführung den «diabolus in musica», den ‹teuflischen› Tritonus. Die dadurch nötig werdenden zusätzlichen Vorzeichen fehlten offenbar in den handschriftlichen Stimmen oder wurden von den Musikern der Uraufführung übersehen, sodass Mozart sich genötigt sah, den Raum zu verlassen (siehe Kasten). (Karsten Nottelmann, 2014) 24 Interprètes Biographies IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Academy of St Martin in the Fields «Explosive, mercurial, spontaneous, totally involving» (Classical Source, 2013) «Brooding power, poetic sparkle, dramatic attack» (The Times, 2014) L’Academy of St Martin in the Fields est réputé pour son timbre orchestral éclatant et noble, qu’elle doit à une musicalité hors pair. Fondée par Sir Neville Marriner en 1958 à partir d’un ensemble constitué des meilleurs musiciens londoniens l’Academy présente en novembre 1959 son premier concert dans l’église du même nom dont elle reprend le nom. Après que Sir Neville l’a dirigé au titre de ‹Konzertmeister›, l’esprit collégial et la souplesse du petit ensemble sans chef des débuts demeurent la marque de fabrique de l’Academy. Cette tradition est aujourd’hui maintenue sous la tutelle du violoniste virtuose Joshua Bell, qui en est le directeur musical. Avec lui, l’Academy se consacre au répertoire symphonique en le considérant comme de la ‹musique de chambre à grande échelle›. Joshua Bell a vu récemment prolonger son contrat de directeur musical jusqu’à l’été. Parmi les moments forts de la saison actuelle, on compte des concerts londoniens et des tournées internationales avec les pianistes Jeremy Denk, le clarinettiste Martin Fröst et la violoniste Julia Fischer. Murray Perahia, premier chef invité, accompagne l’orchestre en août et septembre en tournée européenne et dans une grande tournée asiatique en novembre. Joshua Bell entreprend cette saison quatre tournées avec l’Academy, en Amérique du Sud, au Moyen-Orient et en Europe. 27 Parallèlement aux concerts de l’Academy, les membres de l’Ensemble se consacrent par le biais du programme éducatif «Outward Sound» aux jeunes musiciens et aux mélomanes de tous âges. Cette année, des ateliers ont été mis en place pour les élèves des écoles, tout comme des partenariats en matière de formation professionnelle et formation continue, qui offrent à tout un chacun la possibilité de se rapprocher de l’orchestre et de faire de la musique. L’Academy compte à son actif plus de 500 enregistrements qui font d’elle l’ensemble de musique de chambre ayant le plus enregistré. L’orchestre a reçu son premier Disque d’or en 1969 pour son enregistrement des Quatre saisons de Vivaldi. En 2007, l’enregistrement de cette même 28 Academy of St Martin in the Fields (photo: Chris Christodoulou) œuvre avec Joshua Bell est arrivé en tête des Billboard Classical Charts. À elle seule, la musique du film Amadeus, enregistrée par l’Academy, a remporté 13 Disques d’or et la bande-son également enregistrée par l’Academy du film Le Patient anglais a été récompensée de l’Academy Award© dans la catégorie de la Meilleure musique. En mars 2013, l’orchestre a réalisé avec Joshua Bell son premier enregistrement chez Sony Classical – les Symphonies N° 4 et N° 7 de Beethoven. En octobre 2014 ont paru les Concertos pour violon de Bach avec Joshua Bell. www.asmf.org 29 IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Academy of St Martin in the Fields «Explosive, mercurial, spontaneous, totally involving» (Classical Source, 2013) «Brooding power, poetic sparkle, dramatic attack» (The Times, 2014) Die Academy of St Martin in the Fields ist bekannt für ihren glanzvollen und edlen Klang, den sie einer außergewöhnlichen Musikalität verdankt. Von Sir Neville Marriner 1958 aus einer Gruppe führender Londoner Musiker gebildet, gab die Academy im November 1959 ihr erstes Konzert in der Kirche, der sie ihren Namen verdankt. Ursprünglich von Sir Neville als Konzertmeister geleitet, bleiben der akademische Geist und die Flexibilität des ursprünglich kleinen, dirigentenlosen Ensembles das Markenzeichen der Academy. Diese Tradition hält sich bis heute unter der Leitung des Violinvirtuosen Joshua Bell als Music Director. Gemeinsam widmen sie sich dem symphonischen Repertoire als ‹Kammermusik im großen Maßstab›. Joshua Bell hat seinen Vertrag als Music Director kürzlich um weitere drei Jahre bis zum Sommer 2017 verlängert. Zu den Höhepunkten dieser Saison gehören Londoner Konzerte und internationale Tourneen mit dem Pianisten Jeremy Denk, dem Klarinettisten Martin Fröst und der Geigerin Julia Fischer. Murray Perahia, Erster Gastdirigent, begleitet das Orchester im August und September auf Tournee in Europa und auf einer umfassenden Asientournee im November. Joshua Bell unternimmt diese Saison vier Tourneen mit der Academy, nach Südamerika, in den Mittleren Osten sowie durch Europa. Zusätzlich zu den Konzerten der Academy widmen sich die Ensemblemitglieder in ihrem Educationprogramm «Outward Sound» jungen Musikern und Musikinteressierten aller Altersgruppen. Dieses Jahr werden Workshops für Schulkinder ebenso angeboten wie professionelle Ausbildungspartnerschaften und lebenslange Weiterbildungsmodelle, die Möglichkeiten für jedermann schaffen, mit dem Orchester in Verbindung zu stehen und Musik zu schaffen. Mit über 500 Aufnahmen ist die Academy das Kammerorchester mit den meisten Aufnahmen weltweit. Seine erste Goldene Schallplatte erhielt das Orchester für seine 1969 entstande30 Joshua Bell (photo: Chris Lee) ne Aufnahme von Vivaldis Vier Jahreszeiten. Die Aufnahme desselben Werks mit Joshua Bell erreichte 2007 den ersten Platz in den Billboard Klassikcharts. Allein die von der Academy eingespielte Filmmusik zu Amadeus erhielt 13 Goldene Schallplatten, und der ebenfalls von der Academy aufgenommene Soundtrack zu Der Englische Patient wurde mit dem Academy Award© in der Kategorie «Beste Musik» ausgezeichnet. Im März 2013 brachten das Orchester und Joshua Bell unter dessen Leitung ihre erste Aufnahme bei Sony Classical heraus – Beethovens Symphonien N° 4 und N° 7. Im Oktober 2014 sind die Einspielungen von Bachs Violinkonzerten mit Joshua Bell erschienen. www.asmf.org IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Joshua Bell violon, direction Joshua Bell est l’un des violonistes les plus importants de notre temps. Il est considéré comme «superstar de la msuique classique». En 2011, il a été nommé directeur musical de l’Academy 32 of St Martin in the Fields; il est à ce poste le premier successeur de Sir Neville Marriner, qui a fondé l’orchestre en 1958. Autant à son aise en tant que soliste, musicien de chambre, musicien de studio et chef d’orchestre, Joshua Bell compte parmi les moments forts de son été 2014 des concerts avec les orchestres d’Indianapolis et Detroit, avec le Los Angeles Philharmonic au Hollywood Bowl. Citons aussi des concerts aux festivals d’Aspen, Ravinia, Verbier, Salzbourg, Tanglewood, au Festival del Sole Napa et à Mostly Mozart, deux concerts aux côtés du New York Philharmonic à Central Park et au Bronx’s Van Cortland Park. Bell a débuté la saison avec le gala d’ouverture du New York Philharmonic, des Toronto et National Symphony Orchestra. Parmi les autres moments forts de la saison, citons encore un récital en tournée aux États-Unis et en Europe avec le pianiste Alessio Bax, une semaine avec le New York Philharmonic et des tournées avec l’Academy of St Martin in the Fields. L’année 2015 a commencé par des tournées en Europe avec l’Academy of St Martin in the Fields et le Chamber Orchestra of Europe, un récital en tournée aux États-Unis et au Canada avec le pianiste Sam Haywood. Au début de l’année, Bell est l’invité des Münchner Philharmoniker et de la Orquesta Nacional de España; il jouera de la musique tchèque au Wigmore Hall de Londres dans trois concerts de musique de chambre avec le violoncelliste Steven Isserlis et le pianiste Jeremy Denk. Joshua Bell est en contrat d’exclusivité avec Sony Classical. Depuis son tout premier enregistrement paru chez Decca alors qu’il n’avait que dix-huit ans, plus de 40 CDs ont été réalisés. En octobre 2014, le chaîne de télévision américaine HBO a diffusé un documentaire qui lui est tout spécialement consacré. Son disque consacré à Bach avec l’Academy of St Martin in the Fields est sorti au même moment. La sortie des productions discographiques de Bell et de l’Academy s’est vu récompenser par le classement des Symphonies N° 4 et N° 7 de Beethoven en première place des Billboard Classical Charts. Parmi ses enregistrements les plus récents, il faut citer le CD «Musical Gifts From Joshua Bell and Friends» avec Chris Botti, Kristin Chenoweth, Chick Corea, Gloria Estefan, Renée Fleming, Alison Krauss et d’autres, les CDs «French Impressions» comprenant 33 des sonates de Saint-Saëns, Ravel et Franck, «At Home With Friends», les Quatre saisons de Vivaldi avec l’Academy of St Martin in the Fields, le concerto de Tchaïkovski avec les Berliner Philharmoniker, les CDs «The Red Violin Concerto», «The Essential Joshua Bell», «Voice of the Violin» et «Romance of the Violin», proclamé CD classique de l’année 2004 par Billboard. Joshua Bell a été lui-même proclamé Artiste classique de l’année. La critique s’est montrée unanime lors de la sortie de ses enregistrements des concertos de Sibelius, Goldmark, Beethoven et Mendelssohn et du concerto de Nicholas Maw, qui s’est vu décerner Grammy. Le disque «Gershwin Fantasy» s’est vu nominer pour un Grammy, tout comme son CD Bernstein, son CD crossover «Short Trip Home» du compositeur et virtuose de la contrebasse Edgar Meyer; l’album pour enfants «Listen to the Storyteller», réalisé avec Wynton Marsalis et «Perpetual Motion» de Béla Fleck ont également été couronnés par un Grammy. Parmi les musiques de film enregistrés pour Sony Classical et auxquelles Joshua Bell a contribué, citons surtout Le Violon rouge, qui a reçu l’oscar de la meilleure musique de film, la musique des Dames de Cornouaille, nominée pour un Classical Brit, mais aussi celles d’Iris et Defiance. Joshua Bell s’efforce d’élargir le répertoire du violon; il a ainsi présenté en création des œuvres de compositeurs tels Nicholas Maw, John Corigliano, Aaron Jay Kernis, Edgar Meyer, Behzad Ranjbaran et Jay Greenberg. En outre, il interprète ses propres cadences tant en concert qu’au disque dans les concertos du répertoire. En 2007, un article de Gene Weingarten est paru dans le Washington Post à propos d’une prestation incognito de Joshua Bell dans le métro de Washington, dans lequel le journaliste interrogeait la relation entre l’art et le contexte. Weingarten reçut à cette occasion le Prix Pulitzer, ce qui entraîna un débat à l’échelle internationale, lequel s’est poursuivi jusqu’aujourd’hui. Le livre pour enfants The Man With the Violin de Kathy Stinson, illustré par Dušan Petričić et paru en septembre 2013 chez Annick Press, y est pour quelque chose. Le public télévisuel connaît Joshua Bell de par ses nombreuses émissions, du «Tonight Show» dans le «CBS Sunday Morning» à «1, rue Sésame». En 2012, on a pu voir Joshua Bell dans son sixième «Live From Lin35 coln Center Presents», auquel il faut ajouter d’autres émissions sur PBS. Il a participé deux fois à la cérémonie, diffusée à la télévision, de remise des Grammy, y a joué de la musique extraite de Short Trip Home et de West Side Story Suite. Premier musicien classique à avoir enregistré une vidéo musicale sur VH1, il a fait l’objet d’un documentaire BBC-Omnibus. Joshua Bell a fait l’objet d’articles dans des publications qui vont de Strad et Gramophone au New York Times, dans l’édition «50 Most Beautiful People» du People Magazine, USA Today, The Wall Street Journal, GQ, Vogue, Readers Digest et d’autres. Joshua Bell a grandi aux côtés de ses deux sœurs à Bloomington dans l’Indiana; dans son enfance, il a beaucoup joué sur ordinateur. À l’âge de dix ans, il est arrivé à la quatrième place lors d’un tournoi de tennis rassemblant des joueurs de tout le pays et a gardé sa raquette. À l’âge de quatre ans, il a reçu de ses parents, tous deux médecins, son premier violon, après qu’ils eurent remarqué qu’il s’amusait à produire des sons avec des élastiques tendus sur les poignets de sa commode. Lorsqu’il eut atteint l’âge de douze ans, la relation qui le liait à son instrument devint sérieuse, ce qu’il doit avant tout à l’inspiration insufflée par le célèbre violoniste et pédagogue Josef Gingold, qui devint son professeur et mentor. Deux ans plus tard, Joshua Bell a conquis l’estime de tout le pays lors de débuts particulièrement applaudis en compagnie de Riccardo Muti et du Philadelphia Orchestra. Suivirent très rapidement ses débuts au Carnegie Hall, un Avery Fisher Career Grant et un contrat discographique très important, qui lui permit de devenir une pointure dans le milieu de la musique classique. En 1989, Joshua Bell achève ses études de violon la Indiana University; il y enseigne de temps en temps, dans le cadre de la Jacobs School of Music. Il s’est vu remettre un Distinguished Alumni Service Award. En outre, il a été déclaré «Indiana Living Legend» et a reçu l’Arts Award des Gouverneurs von Indiana. Joshua Bell a déjà reçu plusieurs distinctions: en 2013, de la New York Chapter der Recording Academy; en 2012, de la National YoungArts Foundation; en 2011, Joshua Bell a reçu le Paul Newman Award d’Arts Horizons et le Huberman Award du Moment Magazine. Il a été nommée Instrumentiste de l’année 2010 par Musical America et a reçu la 36 même année le Humanitarian Award de la Seton Hall University. En 2009, il s’est vu remettre un Education Through Music; en 2008, un Academy of Achievement Award; en 2007 l’Avery Fisher Prize et une reconnaissance de la part du forum économique mondial en tant que Young Global Leader; en 2005, il a été reçu au Hollywood Bowl Hall of Fame. Joshua Bell est aujourd’hui membre de la commission artistique des Kennedy Center Honors et siège au conseil d’administration du New York Philharmonic. Il s’est produit par deux fois en présence du président Obama, a joué récemment devant le vice-président Biden et le vice-président de la République populaire de Chine Xi Jinping. Joshua Bell joue un Huberman-Stradivarius de 1713 avec un archet français de François Tourte de la fin du 18e siècle. www.joshuabell.com IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Joshua Bell Violine, Leitung Joshua Bell ist einer der führenden Geiger unserer Zeit und gilt als «Superstar der klassischen Musik». 2011 wurde er zum Music Director der Academy of St Martin in the Fields ernannt und ist damit der erste Nachfolger von Sir Neville Marriner, der das Orchester 1958 gegründet hatte. Gleichermaßen zuhause als Solist, Kammermusiker, Studiomusiker und Orchesterleiter, zählt Joshua Bell Konzerte mit den Orchestern in Indianapolis und Detroit und mit dem Los Angeles Philharmonic in der Hollywood Bowl zu seinen Sommer-Highlights 2014. Auftritte bei den Festivals in Aspen, Ravinia, Verbier, Salzburg, Tanglewood, beim Festival del Sole Napa und Mostly Mozart sowie zwei Konzerte mit dem New York Philharmonic im New Yorker Central Park und dem Bronx’s Van Cortland Park runden den Sommer ab. Bell eröffnete die Spielzeiten in den Eröffnungsgalas des New York Philharmonic, des Toronto und des National Symphony Orchestra. Eine Récital-Tournee in den USA und Europa mit dem Pianisten Alessio Bax, eine Woche mit dem New York Philharmonic und Tourneen mit der Academy of St Martin in the Fields sind nur einige Höhepunkte der Saison. Das Jahr 2015 beginnt mit Europatourneen mit der Academy of St Martin in the Fields und dem Chamber Orchestra of Europe sowie einer Récitaltournee 37 in den USA und Kanada mit dem Pianisten Sam Haywood. Im Frühjahr gastiert Bell unter anderem bei den Münchner Philharmonikern und dem Orquesta Nacional de Espana und gibt drei Kammerkonzerte mit Tschechischer Musik in der Londoner Wigmore Hall mit dem Cellisten Steven Isserlis und dem Pianisten Jeremy Denk. Joshua Bell spielt zurzeit exklusiv für Sony Classical ein. Seit seiner ersten LP-Veröffentlichung mit achtzehn Jahren für Decca sind mehr als 40 CDs von ihm erschienen. Im Oktober 2014 strahlte HBO ein Dokumentations-Special aus. Zeitgleich erschien seine Bach-Einspielung mit der Academy of St Martin in the Fields. Die vorangegangene Veröffentlichung von Bell und der Academy mit Beethovens Symphonien N° 4 und N° 7 startete auf Platz 1 der Billboard Classical Charts. Zu seinen weiteren aktuelleren Einspielungen gehören Bells Holiday-CD «Musical Gifts From Joshua Bell and Friends» mit Chris Botti, Kristin Chenoweth, Chick Corea, Gloria Estefan, Renée Fleming, Alison Krauss und anderen, die CDs «French Impressions» mit Sonaten von Saint-Saëns, Ravel und Franck, «At Home With Friends», Vivaldis Vier Jahreszeiten mit der Academy of St Martin in the Fields, das Violinkonzert von Tschaikowsky mit den Berliner Philharmonikern wie auch «The Red Violin Concerto», «The Essential Joshua Bell», «Voice of the Violin» und «Romance of the Violin», die Billboard zur Klassik-CD des Jahres 2004 wählte. Joshua Bell selbst wurde als klassischer Künstler des Jahres ausgezeichnet. Er erntete großes Kritikerlob für seine Einspielung der Violinkonzerte von Sibelius und Goldmark, Beethoven und Mendelssohn und das mit einem Grammy ausgezeichnete Konzert von Nicholas Maw. Für einen Grammy nominiert wurden «Gershwin Fantasy», seine Bernstein-CD sowie die Crossover-Einspielung «Short Trip Home» des Komponisten und Kontrabass-Virtuosen Edgar Meyer; mit dem Grammy ausgezeichnet wurden das Kinderalbum «Listen to the Storyteller» mit Wynton Marsalis und Bela Flecks «Perpetual Motion». Höhepunkte der Sony-Classical-Filmmusiken, auf denen Joshua Bell zu hören ist, sind The Red Violin, die einen Oscar für die beste Originalfilmmusik gewann, die für einen Classical Brit nominierte Musik zu Ladies in Lavender wie auch Iris und Defiance. Joshua Bell ist darum bemüht, das Violinrepertoire 39 zu erweitern, und hat neue Werke von Komponisten wie Nicholas Maw, John Corigliano, Aaron Jay Kernis, Edgar Meyer, Behzad Ranjbaran und Jay Greenberg uraufgeführt. Außerdem spielt er seine eigenen Kadenzen zu vielen großen Violinkonzerten und nimmt diese auf. 2007 spielte Joshua Bell für einen Artikel, den Gene Weingarten für die Washington Post schrieb und in dem er Kunst und Kontext untersuchte, inkognito vor einer U-Bahn-Station in Washington, D.C. Weingarten erhielt einen Pulitzer-Preis für den Artikel und entzündete damit eine internationale Diskussion. Diese hält bis heute an, was teilweise dem im September 2013 veröffentlichten und bei Annick Press erschienenen Kinderbuch The Man With the Violin von Kathy Stinson mit Illustrationen von Dušan Petričić zu verdanken ist. Das Fernsehpublikum kennt Joshua Bell aus zahlreichen Sendungen von der «Tonight Show» über «CBS Sunday Morning» bis hin zur «Sesamstraße». 2012 trat Joshua Bell in seiner sechsten «Live From Lincoln Center Presents»-Sendung auf, dazu kommen weitere Sendungen auf PBS. Er hat zweimal an der Ausstrahlung der Grammy-Verleihung mitgewirkt und Musik aus Short Trip Home und der West Side Story Suite gespielt. Als einer der ersten klassischen Musiker hat er ein Musikvideo auf VH1 herausgebracht und stand im Mittelpunkt einer BBC-Omnibus-Dokumentation. Über Joshua Bell wurde in Publikationen von Strad und Gramophone bis hin zur New York Times, in der «50 Most Beautiful People»-Ausgabe des People Magazine, in der USA Today, The Wall Street Journal, GQ, Vogue, Readers Digest und anderen berichtet. Joshua Bell wuchs mit seinen beiden Schwestern in Bloomington, Indiana auf und war ein begeisterter Computer-Game-Spieler. Mit zehn Jahren belegte er den vierten Platz in einem landesweiten Tennisturnier und hat auch heute noch immer seinen Schläger dabei. Mit vier Jahren bekam er von seinen Eltern, beide Mediziner, die erste Violine geschenkt, nachdem sie bemerkt hatten, dass er Gummibänder um die Griffe seiner Kommodenschubladen gespannt hatte und daran zupfte, um Töne zu erzeugen. Mit zwölf Jahren wurde es ihm ernst mit dem Instrument, was vor allem der Inspiration durch den berühmten Violinisten und Pädagogen Josef Gingold zu verdanken ist, der sein geliebter Lehrer und Mentor wurde. 41 Zwei Jahre später erregte Joshua Bell landesweit Aufsehen, als er sein hochgelobtes Debüt mit Riccardo Muti und dem Philadelphia Orchestra gab. Bald folgten sein Debüt in der Carnegie Hall, ein Avery Fisher Career Grant und ein beachtlicher Plattenvertrag, wodurch er eine feste Größe in der Musikwelt wurde. 1989 schloss Joshua Bell sein Violinstudium an der Indiana University ab, wo er zurzeit Dozent an der Jacobs School of Music ist. Seine Alma Mater ehrte ihn mit einem Distinguished Alumni Service Award. Außerdem ernannte man ihn zur «Indiana Living Legend» und verlieh ihm den Arts Award des Gouverneurs von Indiana. Joshua Bell hat bereits viele Auszeichnungen erhalten: 2013 wurde er vom New York Chapter der Recording Academy ausgezeichnet, 2012 von der National YoungArts Foundation. 2011 erhielt Joshua Bell den Paul Newman Award von Arts Horizons und den Huberman Award des Moment Magazine. Er war «Instrumentalkünstler des Jahres 2010» bei Musical America und erhielt im selben Jahr den Humanitarian Award der Seton Hall University. 2009 zeichnete ihn Education Through Music aus, 2008 erhielt er den Academy of Achievement Award. 2007 bekam er den Avery Fisher Prize und eine Anerkennung des Weltwirtschaftsforums als Young Global Leader. 2005 wurde er in die Hollywood Bowl Hall of Fame aufgenommen. Heute arbeitet Joshua Bell im künstlerischen Ausschuss der Kennedy Center Honors und ist im Vorstand des New York Philharmonic. Zweimal trat er vor Präsident Obama auf und spielte kürzlich vor Vizepräsident Biden und dem Vizepräsidenten der VR China, Xi Jinping. Joshua Bell spielt auf der Huberman-Stradivari von 1713 und benutzt einen französischen Bogen aus dem späten 18. Jahrhundert von François Tourte. www.joshuabell.com IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Lawrence Power alto Lawrence Power compte parmi les les altistes les plus importants de sa génération. Il a été nominé pour l’Instrumentalist Award de la Royal Philharmonic Society. Il est régulièrement invité par certains des meilleures orchestres au monde, parmi lesquels le Chicago Symphony, le Boston Symphony, le Royal Concertgebouw Orchestra, le Symphonieorchester des Baye42 Lawrence Power (photo: Jack Liebeck) rischen Rundfunks, le Royal Stockholm Philharmonic, le Bergen Philharmonic, le Stavanger Symphony Orchestra, le Philharmonia et le BBC Scottish Symphony, ou encore le Royal Liverpool Philharmonic. Il a joué le Concerto pour alto de Penderecki dans le cadre d’un cycle de concerts avec la Camerata Salzburg sous la direction du compositeur et a fait des débuts orchestraux particulièrement applaudis sur les scènes australiennes. Durant la saison 2012/13, Lawrence Power a été artiste en résidence au43 près du Bergen Philharmonic Orchestra; il entretient des rapports étroits avec le London Philharmonic Orchestra, avec lequel il a présenté en création le Concerto pour alto de James MacMillan sous la direction de Vladimir Jurowski. Il a en outre joué le Concerto de Walton sous la direction de Yannick NézetSéguin et Lachrymae de Britten sous la direction de Vladimir Jurowski. Il a donné des récitals à Londres, Glasgow, Cardiff, dans toute la Grande-Bretagne, à Stavanger, Zurich et Vienne. C’est un ardent défenseur de la musique contemporaine: il a assuré la création britannique des Remnants of songs d’Olga Neuwirth aux BBC Proms 2012, la création de Wonderful Two-headed Nightingale de Luke Bedford, la création d’Invisible Cities de Charlotte Bray au Verbier Festival 2012. Il collabore régulièrement avec Maxim Vengerov; on pouvait récemment les entendre au Barbican Centre. Parmi ses enregistrements pour Hyperion qui ont été nominées pour le Gramophone Award, il faut citer les concertos pour alto de Bartók, Rosza, Walton et Rubbra, les sonates de Chostakovitch et Brahms, mais aussi l’œuvre intégrale de York Bowen pour alto et piano avec Simon CrawfordPhillips. Ses trois CDs consacrés à Hindemith comptent parmi les enregistrements de référence dans ce répertoire. Citons encore un Don Quixote de Strauss avec le Gürzenich Orchester, On Opened Ground de Mark-Anthony Turnage avec le London Philharmonic Orchestra, tous deux sous la direction de Markus Stenz, le Double concerto de Britten avec Anthony Marwood sous la direction d’Ilan Volkov, le Concerto de Vaughan Williams avec le BBC National Orchestra of Wales sous la direction de Martyn Brabbins. Il consacre son disque le plus récent, avec Simon Crawford-Phillips, à la musique d’Arthur Benjamin; il y joue aussi bien de la musique pour alto que de la musique pour violon. Au début de la saison 2014/15, Power est revenu à Verbier et aux Salzburger Festspiele; il s’est produit au Lincoln Center avec Joshua Bell dans la Sinfonia concertante de Mozart auprès du Mostly Mozart Festival Orchestra placé sous la direction de David Zinman. Il a ensuite interprété en concert les concertos de Walton, Rosza et Schnittke avec le Netherlands Radio Philharmonic, le BBC National Orchestra of Wales et le Tiroler Symphonieorchester. C’est aussi en 2014/15 qu’il fait ses débuts 45 avec le Moscow State Symphony, le Brussels Philharmonic, la Orquesta Sinfonica de Barcelona, le Luzerner Sinfonieorchester et l’Adelaide Symphony. Lawrence Power est professeur d’alto à la Hochschule der Künste de Zürich mais aussi fondateur et directeur artistique du West Wycombe Chamber Music Festival. Il joue l’un des altos les plus rares d’Antonio Brensi (Brenzi), réalisé en 1610 à Bologne. IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Lawrence Power Viola Lawrence Power zählt zu den führenden Bratschisten der Gegenwart und gehörte zur Auswahl für den Instrumentalist Award der Royal Philharmonic Society. Er wird regelmäßig zu einigen der weltbesten Orchester eingeladen, darunter das Chicago Symphony, das Boston Symphony, das Royal Concertgebouw Orchestra, das Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks, das Royal Stockholm Philharmonic, das Bergen Philharmonic, das Stavanger Symphony Orchestra, das Philharmonia und das BBC Scottish Symphony sowie das Royal Liverpool Philharmonic. Er hat Pendereckis Bratschenkonzert in einer Reihe von Konzerten mit der Camerata Salzburg unter der Leitung des Komponisten gespielt und gab zudem gefeierte Orchesterdebüts in Australien. Lawrence Power war in der Spielzeit 2012/13 Artist in Residence beim Bergen Philharmonic Orchestra und genießt eine enge Beziehung zum London Philharmonic Orchestra, mit dem er die gefeierte Uraufführung von James MacMillans Bratschenkonzert unter Vladimir Jurowski spielte. Er spielte zudem das Walton-Konzert unter Yannick Nézet-Séguin und Brittens Lachrymae unter Vladimir Jurowski. Er gab Récitals in London, Glasgow, Cardiff sowie in ganz Großbritannien sowie in Stavanger, Zürich und Wien. Als eifriger Unterstützer zeitgenössischer Musik spielte er die britische Erstaufführung von Olga Neuwirths Konzert Remnants of songs bei den BBC Proms 2012, die Uraufführung von Luke Bedfords Wonderful Two-headed Nightingale und die Uraufführung von Charlotte Brays Invisible Cities beim Verbier Festival 2012. Er arbeitet regelmäßig mit Maxim Vengerov zusammen, mit dem er kürzlich im Barbican Centre zu erleben war. Zu seinen für den 46 Gramophone Award nominierten Einspielungen für Hyperion gehören die Bratschenkonzerte von Bartók, Rosza, Walton und Rubbra, die Sonaten von Schostakowitsch und Brahms sowie York Bowens Gesamtwerk für Bratsche und Klavier mit Simon Crawford-Phillips. Die drei CDs seiner Hindemith-Einspielungen zählen zu den Referenzaufnahmen dieses Repertoires. Zu seinen weiteren Einspielungen gehört Strauss’ Don Quixote mit dem Gürzenich Orchester und Mark-Anthony Turnages On Opened Ground mit dem London Philharmonic Orchestra, beide unter Markus Stenz, das Doppelkonzert von Britten mit Anthony Marwood unter Ilan Volkov und Vaughan Williams’ Concerto mit dem BBC National Orchestra of Wales unter Martyn Brabbins. Seine neueste Einspielung widmet sich mit Simon Crawford-Phillips der Musik von Arthur Benjamins, auf der Lawrence sowohl Musik für Bratsche als auch für Geige spielt. Zu Beginn der Spielzeit 2014/15 kehrte Power nach Verbier und zu den Salzburger Festspielen zurück und spielte im Lincoln Center mit Joshua Bell Mozarts Sinfonia concertante mit dem Mostly Mozart Festival Orchestra unter David Zinman. Weiterhin spielt er die Konzerte von Walton, Rosza und Schnittke mit dem Netherlands Radio Philharmonic, dem BBC National Orchestra of Wales und dem Tiroler Symphonieorchester. Zu seinen Orchesterdebüts 2014/15 gehören seine ersten Auftritte mit dem Moscow State Symphony, dem Brussels Philharmonic, dem Orquesta Sinfonica de Barcelona, dem Luzerner Sinfonieorchester und dem Adelaide Symphony. Lawrence Power ist Professor für Bratsche an der Hochschule der Künste in Zürich sowie Gründer und künstlerischer Leiter des West Wycombe Chamber Music Festivals. Er spielt eine der sehr seltenen Bratschen von Antonio Brensi (Brenzi), gebaut um 1610 in Bologna. 47 IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII GRANDS CLASSIQUES Prochain concert du cycle «Grands classiques» Nächstes Konzert in der Reihe «Grands classiques» Next concert in the series «Grands classiques» Mardi / Dienstag / Tuesday 14.04.2015 20:00 Grand Auditorium Royal Concertgebouw Orchestra Iván Fischer direction Ludwig van Beethoven: Symphonien N° 3 («Eroica») & N° 4 51